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Outil fondamental de l’Agent de Paix et du Pacificateur :

La Pratique de la Tolérance par la mise en œuvre journalière du


Concept Marketing « Le Client est Roi »
De Richard Razafy Rakotofiringa, Enseignant à la Faculté de Droit, Economie, Gestion et Sociologie
(Faculté DEGS) de l’Université d’Antananarivo - Madagascar

Les textes fondamentaux de l’UNESCO préconisent en leur préambule


que,
_ « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est
dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de
la Paix » ;
- « La tolérance est une porte ouverte sur la Paix » ;
- « La tolérance fait partie intégrante des droits de l’homme et de la
Paix ».

L’objectif principal de la présente publication est de mettre à la


disposition des populations, un concept-outil de communication
interpersonnelle entrant dans le cadre de l’Education citoyenne à la Paix,
venant ainsi opportunément en appui aux efforts déployés dans la
Promotion de celle-ci, et faisant d’emblée partie intégrante du Droit de
l’Homme à la Paix. L’idéale force retenue à ce titre est délibérément
orientée dans le sens du partage et du respect de la Paix ainsi qu’à celui de
la culture de la paix et de la prévention efficace des conflits interpersonnels,
conformément aux principes fondamentaux prônés par le Droit humain à la
Paix.

Les idées véhiculées dans ce dossier se veulent ainsi être une solution
adéquate répondant à juste titre aux besoins permanents des Etats devant
doter leurs Peuples respectifs, des moyens nécessaires aux fins d’éducation
en la matière.

Il s’agit plus précisément de la contribution à la promotion de la Paix


et de la réconciliation sociétale et universelle par le vécu du Marketing de la
Personnalité. Succinctement, l’intitulé de cet article peut dès lors se
traduire comme étant « LA PRATIQUE DE LA TOLERANCE PAR LE VECU
AU QUOTIDIEN DU MARKETING DE LA PERSONNALITE ».

De toute évidence, La Paix est largement tributaire du succès de toute


démarche réconciliatrice. Par ailleurs, la culture de la Paix, incluant le concept

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de tolérance, s’inscrit dans un processus s’intégrant à toute action de
réconciliation, dans une perspective d’éducation.

Le présent article se propose donc d’aider à promouvoir la Paix et la


Réconciliation par la Mise en œuvre au niveau sociétal…, et aussi universel
pourquoi pas, du Concept Marketing « Le Client est Roi » établi par Philip
Kotler dans son ouvrage de référence mondiale « Le Marketing
Management » 13ème Edition Pearson Education, 2011. Le précepte
théorique dressé et affiché en l’occurrence trouve son application dans
toutes les situations d’apparence et de latence propre aux rapports humains
en mal d’apaisement, de quiétude et de répit moral.

Force est en effet de constater qu’à l’échelle planétaire, la prévalence


alarmante des relations délicates à raffermir d’une part, ou encore des
amitiés perdues à reconquérir de l’autre, sinon globalement des discordes
relationnelles de toutes sortes à arranger, constitue un état global de
perturbations sociales atteignant ou même dépassant le seuil critique de
tolérance admise en la matière.

De fait, ces turbulences de société trouvent leurs sources respectives


en la convergence des tempéraments caractériels des personnes
« perturbées » annoncées dernièrement, sur l’ampleur de leurs états
respectifs de nervosité, de non-sociabilité ou d’animosité, voire de
comportement frileux et agressif, induite au niveau des membres des
collectivités auxquelles elles appartiennent.

Les divers aspects de la vie quotidienne des individus en sont ainsi


sérieusement minés par effet translatif et de manière explosive, malgré la
nature à première vue, ponctuelle, superficielle et isolée de ces foyers de
turbulences.

Ce qui d’emblée, fait appel à la conscience et au civisme de tout un


chacun quant au recours responsable et généralisé vers l’effort de
réconciliation d’urgence d’entre les individus piégés dans la nasse houleuse
de la tangence ou de la quasi rupture, voire de la nette rupture des
relations humaines. Cette démarche de réconciliation n’aura alors d’égal
que le rétablissement de l’ambiance conviviale et de l’apaisement sociétal

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tant souhaité car caractérisant l’idéal de cohabitation prôné par la
Promotion de la Paix !
Partant de ce constat ainsi que de l’objectif de Paix arboré par le titre
ci-dessus, le plan de développement adopté par cet article considèrera tour
à tour,

· Tout d’abord la compréhension logique de la définition d’avant-


garde « Le Client est Roi » annoncé dans l’intitulé,
· Par la suite, la précision à apporter sur quelques définitions de
marketing de base,
· A mi-chemin, la traduction du Concept « Le Client est Roi » au
plan relationnel,
· Et enfin le rapport relatif à la Mise en œuvre du Projet
d’application effective et vérifiable sur terrain, de la précédente
traduction de concept.

1. Schématisation du Concept basique « Le Client est Roi » :

Schématiquement, l’adage « Le Client est Roi » de Philip Kotler, s’explique


au plan commercial par l’esquisse décrite ci-après :

o Le Client prend à priori le rôle et l’étoffe de Roi aux yeux de


l’Entreprise qui lui présente son Offre.
o L’Entreprise, pour gagner la sympathie de celui-ci afin de le
conquérir, se verra a fortiori, non pas juste déguisé, mais
carrément transformé en serviteur attitré sous les ordres de ce
Roi cité précédemment.
o Cela étant, dans un souci de précision, l’on notera que :
§ Le Client (le Roi), au pouvoir d’achat conséquent, a des
besoins et désirs non satisfaits qui devront aller de pair
avec l’Offre de l’Entreprise (le serviteur) ;
§ L’Entreprise (le serviteur) se voulant performante, va donc
reconnaitre en sa Clientèle cible, son ROI légitime au profit
duquel elle va adopter implicitement les facettes de
servitude dévolue tant que faire se peut, à tout humble et
fidèle serviteur de Sa Majesté son Client vénérable !‼

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§ L’Entreprise (le serviteur) va ainsi assumer dans les règles de
l’art son rôle de sujet royal visant à satisfaire
pleinement son Roi (son Client), et ce afin de le fidéliser à
jamais eu égard à un environnement concurrentiel âpre et
serré :
· Le Roi (le Client) est désormais supposé dans ce qui suit,
entièrement satisfait de l’offre présentée par son
serviteur (l’Entreprise) qui aura alors œuvré dans le
professionnalisme commercial du négociateur d’affaires
chevronné ;
· Le Roi récompense son serviteur en retour en lui
versant volontiers le paiement des services rendus ;
o L’Entreprise (le serviteur) est alors rémunérée à juste titre par le
Roi (le Client) : les deniers c'est-à-dire « la valeur ajoutée, ou la
richesse ou le pouvoir d’achat » de celui-ci (du client ou du ROI)
passent en définitive de son porte-monnaie ou de son compte de
trésorerie vers celui de l’Entreprise (le serviteur).
o Ce qui implique qu’en définitive, c’est l’Entreprise elle-même (le
serviteur) qui devient et demeure au bout du compte,
victorieusement mais tacitement le VRAI ROI, puisque c’est elle
qui s’est surtout enrichie dans la transaction, quoique le rapport
« gagnant-gagnant » ou « interaction entre satisfaction de la
clientèle et rentabilité de l’entreprise » reste toujours vérifié.

2. Quelques définitions de base :


Sources :

· Introduction au Marketing de Yvan Valsecchi, page


· http://www.demilitarisation.org/spip.php?article53
· Dictionnaire Encyclopédique HACHETTE
· Ensemble pour la paix, Claude Faber, Milan Jeunesse, 2006
· Charte des Responsabilités humaines (www.alliance21.org)
· Département de l'information des Nations unies
· http://www.academia.edu/6792228/Resume_of_The_Living_with_Marketing
_Theorie

· Besoins : Naît d'un sentiment de manque (Manger, se vêtir, s'abriter,


se sentir en sécurité, se sentir membre d'un groupe).

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· Désirs : Moyen privilégié de satisfaire un besoin. Besoin de manger et
désir manger un steak. Besoin de se vêtir et désir un costume Pierre
Cardin.
· PAIX : Absence de conflit entre les personnes.
· Le Droit de l’Homme à la Paix, c’est :
§ Le droit à être en paix et à le rester, le droit de chercher la
paix, de la trouver et de la partager.
§ Le droit de chacune et de chacun de veiller au respect de la
paix en toutes circonstances.
§ Le droit d’avoir pour les conflits des solutions sans
dommages supplémentaires.
§ Le droit d’obtenir une prévention efficace des conflits et de
la violence, avant même qu’ils ne surviennent.
§ droit de voir attribuer les moyens nécessaires pour la
promotion de la paix et l’éducation à la paix
§ Le droit d’exiger des gouvernements qu’ils promeuvent et
respectent la paix et qu’ils rendent régulièrement compte de leurs
efforts en faveur de la paix.

· « La culture de la paix est un ensemble de valeurs, attitudes,


comportements et modes de vie qui rejettent la violence et
préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue
et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats ».
Assemblée générale des Nations-Unies, 15 janvier 1998

· L’expression « culture de la paix » sous-entend que la paix signifie


plus que l’absence de guerre. La paix serait un amalgame de
valeurs, d’attitudes et de comportements favorisant la résolution
pacifique des conflits, ou encore la recherche du consensus. En fait, la
paix est une façon de vivre ensemble. L’expression « culture de la
paix » suppose donc que la paix est une manière d’être, de faire et de
vivre en société qui s’apprend, se développe et surtout, se cultive.
(Source : Département de l'information des Nations unies, 2004).

· La tolérance sous sa forme la plus simple et la plus fondamentale,


consiste à accorder aux autres le droit de voir leur personne et leur
identité respectées.

· La tolérance fait partie intégrante du respect des droits de l'homme et


de l'instauration de la paix, et elle leur est indispensable.
Source : le Directeur général de 1'UNESCO

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3. Traduction du Concept « Le Client est Roi » au plan relationnel

§ Le Client cette fois-ci, est la Personne avec qui l’on est en situation de
litige conflictuel, que l’on voudrait bien reconquérir afin d’en regagner
la sympathie.
§ Il s’agira ainsi stratégiquement pour tout un chacun concerné d’en
faire Son propre Roi si l’on rejoint les termes du développement
théorique précédent. Et d’en devenir alors curieusement certes,
mais judicieusement en fait, le serviteur !
§ Le besoin non satisfait à détecter et à traiter sera LE MANQUE
D’AFFECTION : Ce vide naturel qui est à combler chez tout être
humain sans exception, est réputé « le mal commun » touchant le
tempérament et les prédispositions affectives de l’habitant du monde
contemporain.
§ D’une manière générale, la voie opérationnelle à suivre est toute
tracée comme suit :

ü En premier lieu, prendre la peine de faire le premier pas


vers cette personne mentionnée dernièrement, avec qui l’on
est en situation de litige conflictuel,
ü Constater à cet effet que cette personne à aborder tout
spécialement a, quoiqu’en pense les incrédules, un point
faible singulier dénommé « le Besoin affectif non satisfait ».
Ce Besoin est apparemment, plus ou moins camouflé chez
la personne adulte ; pourtant, il constitue la pierre angulaire
de l’équilibre affectif, psychique et sociétal de l’individu : il
s’agit en fait du MANQUE notoire mais non avoué de
TENDRESSE, voire de « CÂLIN » dont souffre
inconsciemment la plupart des gens, quelles que soient
leurs origines sociales respectives!!!
ü Refouler dès lors l’orgueil personnel car formant goulot
d’étranglement dans le processus de rapprochement et de
réconciliation en question : prendre ainsi la position humble
et fidèle du Serviteur Royal sachant intelligemment se plier

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sous les ordres, contraintes et exigences de son
Souverain ‼!
ü Faire par conséquent montre de compassion, de
compréhension et de chaleur humaine envers la personne
antérieurement approchée. Sans exagération toutefois afin
de ne pas créer inutilement des soupçons non fondées chez
celle-ci. Et ce avec un apport bien dosé de bonne foi, de
tact, de doigté, de patience, de largesse de vision, bref
d’amabilité désintéressée et d’empathie pleine de tolérance
au profit de l’individu ciblé!!!
ü A noter au passage que ces qualités de comportement
énumérées précédemment constituent le corollaire
même du droit fondamental au respect et à la dignité
de la personne.
ü Cette quatrième étape cruciale se résume par l’action
tenace et répétitive ayant pour nature d’aller « SEMER sans
relâche des GRAINES d’AFFECTION et de TENDRESSE » à
l’endroit de cet interlocuteur difficile à reconquérir ;
ü Et enfin, tôt ou tard, devenir ROI soi-même c’est-à-dire
jouir de la réussite résultant de tous ces efforts préalables
très délicats qui se verront à coup sûr couronnés de succès
par le biais de TOUTE LA SYMPATHIE RECONNAISSANTE
témoignée subséquemment et en retour par la personne
accostée précédemment à maintes reprises avec autant de
douceur, de gentillesse et de bonté.

3. Rapport sur la Mise en œuvre du Projet d’application effective et


vérifiable, de la précédente traduction sur terrain du concept « Le
Client est Roi »

Ce rapport relate le résultat fructueux de la mise en œuvre du Projet


mentionné supra, consistant donc à appliquer dans les relations
interpersonnelles de tous les jours de manière effective et vérifiable, la
traduction au plan relationnel du concept marketing « Le Client est Roi ».
Le caractère scientifique et bénévole des actes d’expériences de relations
humaines développées dans ce rapport étant humblement assuré, sa
teneur mérite une franche diffusion à l’endroit des décideurs de tous les
horizons et à toutes fins utiles.

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L’application du Projet a donc été réalisée par le biais d’étudiants de
l’enseignement universitaire en sciences de gestion, résidant à
Antananarivo-Madagascar et ayant suivi le cours de marketing incluant
justement le chapitre portant sur la présente théorie. Ceux-ci en ont ainsi
activement mis en pratique leurs acquis en la matière dans leurs vécus
personnels, au sein de leurs milieux d’appartenance respective.

A noter de prime abord que pour des raisons toujours de praticité, la


théorie en question a été académiquement qualifié en « La Pratique de la
Tolérance par le vécu au Quotidien du Marketing de la Personnalité
» par l’enseignant responsable-intervenant sur la matière, et non moins
enseignant-chercheur et auteur de la présente publication et de la dite
nouvelle théorie. Faudra-t-il également préciser avec toute l’humilité
religieuse requise que l’auteur de cet article est à ce jour et jusqu’à preuve
du contraire, l’unique enseignant formateur du Pays dispensant
l’enseignement de la présente « très simple mais somme toute utile »,
théorie.

L’ambition majeure de ce projet est de parvenir à pousser les


membres froidement distants de la société vers une réelle VOLONTE de
RAPPROCHEMENT MUTUEL entre eux, voire de RECONCILIATION véritable
entre les parties en conflit. La finalité de l’idée serait alors d’atteindre tout
au moins un seuil acceptable de la qualité du relationnel reliant l’individu à
son quotidien familial et social.

A signaler également que le lancement du dit projet s’est fixé comme


postulat de base la reconnaissance par toute personne sain de corps et
d’esprit, de son rôle de citoyen pleinement responsable de la convivialité,
de l’entente cordiale et du climat d’apaisement conditionnant son propre
environnement. Ce qui, comme il a été précisé antérieurement,
constituent le corollaire véritable du droit fondamental au respect
et à la dignité de la personne.

A ce titre, l’on citera au premier chef le cas de cette jeune étudiante


nommée RAZANAMALY Soaniaina Tombontsoako de 16 ans et demi qui,
le 17 Décembre 2014, déclara avoir été abandonnée par son Père
biologique dès les cinq premiers mois de son existence intra-utérine même.
Fort heureusement, sa décision de mettre en pratique la « Tolérance par
le vécu du Marketing de la Personnalité » lui a permis d’être enfin

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récupérée et reconnue par celui-ci. Ci-après, le témoignage écrit présentée
par l’intéressée à ce sujet :

« Il s’agit de mon histoire avec celui de mon père. Quand j’étais


encore à cinq mois dans le ventre de ma mère, mon père nous a
abandonné pour épouser une autre femme.

Alors j’ai été élevée par ma mère et mes grands parents depuis ma
naissance jusqu'à mes 5 ans. Puis ma mère s’est remariée elle
aussi ; et moi je suis restée chez mes grands parents. Mon grand-
père m’a expliqué que je ne devrais avoir aucune relation avec mon
père parce qu’il m’a abandonné et qu’il a fait souffrir ma mère. Et
c’était là que j’ai cru que mon père ne m’aime pas. Et depuis ce
temps, je l’ai détesté et je n’ai eu aucune relation avec lui même s’il
a toujours cherché à me reconnaitre. Car il a toujours voulu que je
le pardonne.

Mais quand j’ai compris la leçon que Mr RAZAFY Richard R. nous a


apprise, j’ai bien réfléchi. Puis je me suis décidé à faire le premier
pas pour me réconcilier avec mon père.

J’’ai alors cherché son numéro de téléphone car il habite à


Fianarantsoa (à 600 km de chez nous) et je l’ai appelé sur son
portable : il a été très surpris d’entendre ma voix. Et quand je lui ai
lui dis que je le pardonne, il a pleuré… Et moi non plus, je n’ai pas
pu retenir mes larmes…

Il a été très heureux et moi aussi! Et maintenant tout se passe bien


entre nous deux, et j’ai accepté de prendre ses deux autres enfants
comme mon frère et ma sœur ».

Ci-après, une autre déclaration non moins frappante de VICTOIRE SUR LE


RACISME même par le biais de la « Pratique de la Tolérance par le vécu du
Marketing de la Personnalité », présentée en 2010 par l’étudiante FANJA
alors âgée de 18 ans :

« Mon histoire est quelque peu embarrassante car il s’agit d’une


sorte de ségrégation raciale dont ci-dessous les points saillants y
afférents : Il y a deux années de cela, j’avais une amie plus âgée
que moi. C’était ma meilleure amie. Du moins, c’est ce que je
pensais en toute franchise et sans arrière pensée d’aucune sorte.

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Car au fur et à mesure de nos rencontres, j’avais malheureusement
réalisé qu’elle n’était pas du tout la personne que je croyais
connaître.

En effet, il fut un temps où elle était passée chez nous à la maison.


Et c’est en observant les photos de mes parents, accrochées sur le
mur de la salle de séjour, qu’elle avait curieusement pris un air
distant et désagréable en lâchant ouvertement : « Je ne savais pas
que t’es une noire ! » Et moi, prise de court devant une telle
révélation des plus bizarroïdes, je lui avais demandé étonnamment
mais non moins nerveusement, le pourquoi de ces propos
franchement déplacés et provocateurs. Ce à quoi elle me « cracha »
calmement mais tout aussi sèchement : « Je ne savais pas que t’es
une esclave ! »

J’étais tout simplement choquée à l’idée de l’avoir entendu proférer


une telle insulte à mon endroit ainsi qu’à l’égard de ma famille, et
ce sans la moindre hésitation ni un minuscule soupçon de
ménagement en regard de notre amitié ! Et surtout, sous le
« TOIT », dans la maison de mes parents de surcroît ‼ ! Depuis,
j’avais mis une croix sur notre relation afin d’éviter d’être blessée
une deuxièmes fois. Car offensée profondément dans mon amour
propre et dans toute ma dimension de personne humaine, il ne me
restait plus que le repli sur soi-même dans un silence de
résignation contrôlée pour apaiser la vive tension qui s’était
subitement enflammée entre nous.

Puis était venu le cours de marketing de Mr Razafy Richard avec son


fameux concept sur la « Tolérance par le vécu du Marketing de la
Personnalité ». J’avais de suite pensé à cette ancienne amie à qui
je tenais tout de même, quoique avec une certaine réserve de
colère cachée certes, en guise d’application de la dite théorie qui
s’avère pour le moins intéressante dans le sens de l’apaisement des
conflits interpersonnels. Et pour ce faire, j’avais puisé toutes mes
forces dans la réflexion sur les termes de la première loi des dix
commandements de Bill Gates selon laquelle la vie est injuste, mais
qu’il faut s’y adapter. J’avais donc pris l’initiative d’enjamber
rapidement les premiers pas qui nous séparaient, et d’oser ainsi
l’approcher à cet effet : On en a alors discuté entre quatre yeux, du
sujet, et j’en avais profité pour lui avouer toute la tristesse qu’elle

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m’avait infligée à l’occasion. Réalisant en définitive qu’elle était
dans son tort, elle daigna me présenter ses plus plates excuses
instamment. Depuis, ses enfants me font le bonjour, et je pense
que je suis sur la bonne voix d’une sincère réconciliation entre nous
deux, désormais ».

Un autre cas des plus intéressants est également celui d’ANDONIAINA


RAZAFIMBELO âgé de 17 ans en 2012, qui déclara alors avoir reçu
injustement un Coup de Poing inattendu de la part de son Père. Quand bien
même, cette situation tragique a été surcontrée par la décision de cet
étudiant à œuvrer dans le sens de la « Pratique de la Tolérance par le vécu
du Marketing de la Personnalité ». Ci-après les propos tenus par celui-ci :

« Pour commencer, nous sommes quatre dans la famille dont je suis


le fils ainé. J’ai retenu la leçon sur la Tolérance par le vécu du
Marketing de la Personnalité. J’ai donc décidé de l’appliquer sur
mes parents.

Depuis mon enfance, j’ai vécu beaucoup de problèmes, j’ai été


maltraité. Mes parents font toujours des choses que je n’aime pas
et j’ai compris que ma mère me déteste car il y a toujours une
dispute entre nous deux. Elle est trop sévère comme la semaine
dernière où elle ne m’a pas donné mon frais d’autobus pour aller en
classe. J’accepte le fait que je fais des bêtises mais comme par
hasard les conneries que je fais sont tous à cause d’elle (comme
boire de l’alcool pour oublier tous mes soucis).

Après cela, elle a raconté à mon père des histoires non fondées et
que je n’ai pas du tout faites. Pourtant, ce dernier me donne un
coup de poing sans demande d’explications et ça me fait souffrir. Il
y a eu beaucoup de problèmes entre nous mais c’est celle-ci qui est
la plus récente. Et même que quand j’avais juste eu dix-sept ans,
elle m’a frappé en public et j’ai une rancune envers elle.

Grâce à votre cours sur la « Pratique de la Tolérance par le vécu du


Marketing de la Personnalité », j’ai pu semer des graines
d’affection à l’endroit de mes parents. J’ai essayé de faire la paix
avec eux en évitant les disputes. Et cela, même si ma mère m’a
injustement puni en me laissant aller à pied pour l’école, je l’ai
toujours respectée en me taisant.

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Cinq jours après, mon père a remarqué que je ne parle pas trop
comme avant et le Jeudi soir quand j’ai fait mes devoirs, mon père
m’a demandé avec souplesse si j’allais bien et si mes études
avancent bien. Et depuis, nous avons discuté, je lui ai présenté mes
excuses pour mes fautes et je lui ai demandé pardon. Après cela, je
lui ai dit que j’ai une rancune envers ma mère et il a résolu la
tension qu’il y avait entre ma mère moi.

Peu à peu, j’ai retrouvé par la suite la confiance et l’estime de mon


père puisqu’il me donne souvent de l’argent même si je ne lui en
demande pas. Mais le comble c’est qu’il y a toujours un écart entre
ma mère et moi. Pour cela, je fais de mon mieux pour avoir à
nouveau son affection.

Bref, votre cours m’aide beaucoup, que ce soit dans le cas présent
ou même pour le futur. Et ce changement progressif en moi, c’est
grâce à vos conseils sur « La Tolérance par le vécu du Marketing de
la Personnalité ». Et je tiens à vous en remercier Mr. RAZAFY
Richard ».

A noter pour conclure sur cette série de témoignages révélateurs, le cas de


la petite Rominah de 16 ans en 2014, qui affirma le 29 novembre de la
même année, avoir enfin pu bénéficier de ce qu’est l’affection paternelle
grâce à son insertion active dans la pratique de la « Tolérance par le vécu
du Marketing de la Personnalité ». Elle disait alors :

« Durant toute ma vie, je n’ai jamais connu l’affection maternelle ou


paternelle. Jusqu’à maintenant, je ne sais pas vraiment comment
définir le mot « affection ».

Alors qu’on m’a appris à faire le premier pas lors de la leçon sur la
« Tolérance par le vécu du Marketing de la Personnalité », j’ai
réussi à gagner l’affection de mon père.

Bon, je vais raconter tout cela :

Premièrement, ma mère et mon père se sont séparés quand j’avais


deux ans. Je vis avec mon père, c’est lui qui s’est occupé de moi
depuis tout ce temps jusqu’à maintenant ; il travaillait dur et c’est
peut être pour cela que je n’ai pas eu son affection.

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Ma mère étant partie, elle ne m’a jamais rendu visite après leur
séparation. C’est plutôt moi qui viens des fois chez elle et c’est
seulement en ces rares moments qu’elle peut bien m’accorder de
justesse un peu de son affection.

Puis Monsieur RAZAFY Richard m’a appris la « Tolérance par le vécu


du Marketing de la Personnalité ». J’’ai donc commencé à faire le
premier pas vers mes parents, surtout avec mon père puisque c’est
lui m’a élevé.

Depuis ce temps, je lui parle de mes tristesses, de mes faiblesses et


de l’affection dont j’ai besoin. Il a commencé à me comprendre et
on est devenu de plus en plus proche puisqu’il s’est arrangé pour
rattraper le temps perdu quant à notre relation père-fille ».

Force est ainsi de constater qu’au final, tout est rentré dans l’ordre
pour chacun des cas relationnels plutôt chaotiques révélés ci-dessus, eu
égard à l’administration délibérée par ces adolescents de 16 à 18 ans pré
cités, des simples mais pertinents préceptes de « Pratique de la
Tolérance par le vécu au Quotidien du Marketing de la
Personnalité », dans leurs conquêtes respectives de contrôle total sur les
complications intimes de leurs vies courantes.

Le nouveau concept ayant été dispensé à l’endroit des étudiants de 16


à 18 ans depuis plus de dix déjà, d’autres éléments de témoignage du
genre, tout aussi palpitants de véracité et de victoire sur les mésententes
et les désaccords, sont archivés dans les fichiers connexes de ce dossier.

C’est dire qu’il y a actuellement des milliers de personnes qui ont dès
lors pu bénéficier de l’efficacité de la dite nouvelle théorie associant à la fois
altruisme et marketing de la personnalité au service de la lutte
déontologique et éthique contre la froideur, la rancœur, la mésentente, la
rivalité et l’animosité qui gangrènent dangereusement la cohésion et LA
PAIX au sein des populations.
Au final, il y a lieu de mettre fortement en évidence la spécificité de ce
projet social :
· Elle réside en sa contribution concrète à la réinstauration de la
RECONCILIATION et de L’ENTENTE CORDIALE entre les
personnes « belligérantes » ou en friction au sein de la Société.

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· Elle s’avère par conséquent d’une franche utilité pour les
organisations de toutes natures, quelles que soient leurs
activités, obédiences et disciplines d’origine. Il va sans dire que
les Etats ayant un intérêt certain à disposer d’un Peuple évoluant
dans un climat sociétal de convivialité et d’apaisement, en sont
les tous premiers visés eu égard à l’impact anticipé du Projet, sur
la pérennisation de la Gouvernance étatique ainsi que sur
l’obligation des Etats à doter leurs Peuples respectifs des moyens
nécessaires à l’Education citoyenne à la Paix.
· La Paix, reconnue fondamentalement par l’Organisation des
Nations Unies comme un droit humain, est plus en amont
largement tributaire de l’existence de SERENITE dans les
RELATIONS interpersonnelles prévalant au niveau des
populations et entre Les Peuples.
· Cet objectif de sérénité relationnelle a été acquise par le Projet
depuis sa phase initiale de conception, et adoptée jusqu’à son
époque promotionnelle de mise en œuvre actuelle ; et ce, dans
un esprit de strict bénévolat et de franche abnégation frisant
même l’oubli de soi, c’est à dire dans l’obsession du devoir sacré
appelant à se mettre volontiers et sans calcul préalable au service
de la communauté.
· Et c’est dans cet élan personnel de conviction désintéressée que
le Promoteur du Projet continue à militer pour la réussite de la
vulgarisation de celui-ci auprès de la population estudiantine et
de la population en général.
· Ci-joints à ce titre des échantillons de preuves tangibles de cette
réussite : quelques centaines d’écrits revêtus de photos d’identité
avec les coordonnées individuelles s’y rattachant, émanant de
personnes reconnaissantes témoignant de l’efficacité du Projet et
de son plein succès quant au résultat de son application dans
leurs vécus respectifs au niveau de la Société.

Pour conclure, il faudra marquer l’importance particulière accordée


à la Culture de la Paix dans la réalisation de ce Projet. Il est à
préciser à cet effet que l’objectif de climat convivial visé par la
culture de la paix ne peut être atteint sans l’acceptation par tous,
des valeurs empathiques adoptées et appliquées par l’esprit et la
lettre de ce dossier. L’individu en est ainsi progressivement orienté

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vers le positionnement d’humilité et de tolérance du citoyen
responsable.

Signé : Richard Razafy Rakotofiringa

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