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1- La production

2- La consommation
3- L’épargne
4- L’investissement
5- La croissance économique
6- La redistribution
7- L’inflation
8- Le chômage
9- La monnaie

MESBANE Safae
La production est une activité exercée sous le contrôle et la responsabilité d’une unité
institutionnelle qui combine des ressources en main d’œuvre, capital et biens et services
pour fabriquer des biens ou fournir des services, et résultat de cette activité.
Les processus purement naturels sans intervention ou contrôle humain ne font pas partie de
la production :

 Production marchande : les biens et services s’échangent sur un marché. Le prix de


vente dépasse le coût de revient.
 Production non marchande : des biens et services qui ne s’échangent pas sur un
marché (La production pour l’autoconsommation ou la production des services
collectifs non marchands fournis par les administratifs publiques). Leur prix est nul ou
inférieur au coût de revient.
Les facteurs de production :
1/ Le facteur travail : fourni par les ménages qui vendent leur force de travail en échange
d’un salaire (Aspect quantitatif et aspect qualitatif).
2/ Le facteur capital : la dimension financière des ressources provenant de l’emprunt ou
l’épargne et destinées à acquérir des actifs réels ou financiers.
*Le choix du producteur dépend du coût relatif du capital et du travail, l’efficacité
productive de la combinaison retenue.
L’entreprise cherche à améliorer sa productivité, elle contribue à la croissance de la
production.

 Productivité et baisse des coûts : la productivité est un indicateur d’efficacité de la


combinaison productive. Elle met en rapport le volume de la production réalisée avec
une quantité de facteurs de production utilisée.

 Productivité globale : l’accroissement relatif de la richesse qui n’est pas expliquée par
l’accroissement d’un usage des facteurs de production, il rapporte sur le résidu

 Les gains de productivité : L’augmentation de la productivité durant la période


étudiée. C’est un surplus distribué.

 La hausse de la productivité est due à l’organisation du travail, la motivation, la


performance du matériel, les actionnaires, les consommateurs.

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Jean-Baptiste Say : La consommation est la destruction par l’usage d’un bien ou d’un service
en une fois ou progressivement afin de satisfaire des besoins.

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produit ou à un

L’influence de la consommation sur la croissance :


*Malthus : estime que la production exige au préalable un « vouloir d’achat ». Une demande
faite par ceux qui ont les moyens et la volonté d’en donner le prix suffisent.  Au temps de
Malthus, favoriser les classes qui consomment, les classes stériles des propriétaires fonciers
et Aristocrates.
*Sismondi et Marx : L’insuffisance de la consommation explique les crises de surproduction.
Cette insuffisance de la consommation est une caractéristique du capitalisme mise en
évidence d’une relation revenu/consommations/croissance.
*Keynes : Les biens consommés sont fabriqués par les entreprises--< Plus les e/ses
fabriquent, plus elles sont en mesure d’offrir des débouchés économiques La stimulation
de la production permet d’abaisser les coûts et d’agir sur les prix qui doivent naturellement
baisser= Théorie de l’offre et de la demande.
Il faut encourager la consommation par les ménages qui épargnent le plus.
La stimulation de la production permet aux e/ses de devenir efficientes soit en gagnant en
compétitivité soit en diversifiant ses activités favorise la création d’emplois et d’un
nouveau pouvoir d’achat stimulation de la croissance.
2- L’influence de la croissance sur la consommation :
Théorie de la filière inversée de Galbraith : L’offre crée sa propre demande par la publicité,
le marketing, le crédit à la consommation et les bas taux d’intérêt.

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*Cce intensive : L’innovation de produit, de marché ou d’énergie crée de nouveaux besoins
et étend les marchés élévation de la consommation.
*Cce extensive : augmentation de la production sans nouveaux marchés, l’offre répond à
une demande déjà présente sans innover jusqu’à saturation du marché accroît puis
décroît la consommation Crise.
*Cce externe : On étend les marchés et la consommation augmente mais les revenus
distribués par l’Etat-Providence peuvent être utilisés dans d’autres économies Baisse de la
consommation intérieure.
Les importations atténuent donc l’effet du multiplicateur keynésien.

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Keynes : L’épargne est la fraction du revenu qui n’est pas affectée à la consommation
immédiate.
Classiques et NEC : L’épargne joue un rôle fondamental puisqu’elle détermine le niveau de
l’investissement. Elle consiste à renoncer à une satisfaction des besoins immédiate pour une
consommation future.
I- Les facteurs explicatifs de l’épargne :
*Epargne de précaution : permet de prémunir contre les risques potentiels de la vie
(incendie, frais d’étude des enfants..).
*Epargne de Prévoyance : permet de se prémunir contre un certain nombre de risques
sociaux (chômage, maladie..) ou de se constituer un « complément retraite ».
*Epargne de liquidités : La monnaie constitue une réserve de valeur et un moyen d’échange.
*Epargne de placement : Un moyen d’obtenir des revenus à partir des placements
financiers.
*Epargne de spéculation : Consiste à acquérir des titres en espérant les revendre à la hausse
pour dégager une plus-value.
II- les principaux déterminants de l’épargne :
1- Le revenu –Keynes-
L’épargne n’est que la partie résiduelle du revenu : principe du double step.
Plus le revenu disponible augmente, plus la propension moyenne à épargner est forte : La
part consacrée à l’épargne contractuelle ou aux remboursements d’emprunts augmente
quand on se déplace des faibles revenus vers des revenus moyens puis élevés, puis elle
atteint un maximum avant de retomber avec les hauts revenus.
L’étude du revenu réel comme déterminant de l’épargne implique la prise en compte
d’autres facteurs : fiscalité, chômage, conditions de crédit. On doit donc, nécessairement
s’intéresser à la dynamique du revenu réel dictée par la conjoncture macro d’ensemble.
*Théorie de l’effet cliquet : quant au revenu passé, il explique le maintien du niveau de la
consommation en période de récession ou d’expansion. Confrontés à une dégradation de
leur pouvoir d’achat, les consommateurs préservent leur consommation en épargnant moins
ou en s’endettant. Lorsque l’activité reprend, ils maintiennent leur consommation à son
niveau antérieur et affectant le supplément de revenu courant à l’épargne.
2- Le taux d’intérêt –Classiques et NEC-
Plus le taux d’intérêt est élevé, plus est encouragé le renoncement à une consommation
immédiate.

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NEC : L’intérêt est un prix qui est déterminé par la rencontre de l’offre et de la demande de
capital.
Cette offre et cette demande globales de rencontrent sur le marché des capitaux : L’offre de
capital est une offre d’épargne et la demande de capital est une demande d’investissement.
Keynes : Le taux d’intérêt est le prix de l’usage de la monnaie. Le taux d’intérêt est le prix qui
équilibre les courbes d’offre et de Dde de monnaie.
Si l’offre de monnaie dépend de la quantité de monnaie mise à disposition par les autorités
monétaires, la Dde dépend de la « préférence pour la liquidité « des agents.
C’est prk fondamentalement chez Keynes, le tx d’intérêt est le prix de la renonciation à la
liquidité.

 Trappe à liquidité : Un phénomène proposé par Keynes et dont le but est d’expliquer
les caractéristiques observées quand la banque centrale devient incapable de
stimuler l’économie par la voie monétaire. Dans un contexte de récession, une des
méthodes de relance est la diminution du tx d’intérêt et la hausse de la masse
monétaire. #Les agents réagissent à leur prévision du tx d’intérêt par rapport à un tx
considéré comme normale. Ainsi, la demande de monnaie pour motif de spéculation
est d’autant plus importante que le tx d’intérêt est bas. Lorsque le tx d’intérêt est
faible, les agents prévoient qu’il va nécessairement augmenter et veulent donc
détenir de la monnaie, le cours des obligations étant amené à diminuer.

3- L’âge ou le cycle de vie de l’individu –Modigliani- :


*Avec l’entrée dans la vie active, le tx d’épargne est faible, voire négatif car il est fréquent
que les besoins d’équipement entraînent un recours à l’endettement.
*Avec l’ascension professionnelle, le revenu augmente plus vite que la consommation et
l’épargne se développe.
*Enfin de carrière, ce sont les placements en produits d’assurance vie et en épargne retraite
qui prennent relais.
*A la retraite, le niveau de vie est préservé en dépit de la baisse du revenu grâce à la
consommation du capital constitué (désépargne).
4- L’équivalence Ricardienne :
Selon cette conjoncture, il y aurait sous certaines conditions, équivalence entre
l’augmentation de la dette publique aujourd’hui et l’augmentation des impôts requise
demain pour le remboursement de cette dette et le paiement des intérêts. Si les agents
économiques se comportent de manière rationnelle, une politique de relance ne les
poussera pas à consommer, mais plutôt à épargner, en prévision de hausses d’impôts
futures.
5- L’effet richesse :

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En toute logique, les gains patrimoniaux doivent conduire à une diminution de la part du
revenu disponible consacrée à l’accumulation d’actifs (épargne) et à une augmentation de
leur consommation courante et future.
Cet impact de la valorisation des actifs sur la consommation des ménages est l’effet richesse.
III- L’épargne et la croissance :
Adam Smith : Seule l’accumulation du K et la division du L sont facteurs de Cce L’épargne
est ainsi préférée à la consommation car elle est facteur d’investissement. Or, c’est la
demande de biens de production qui permet de produire plus. Ricardo confirme ce rôle de
l’épargne.
Les néoclassiques : La consommation dépend des prix, donc la demande en biens de
consommation évolue en fonction des prix. Si ceux-ci baissent, le volume global de la
consommation augmente. Or la baisse des prix est conditionnée par des gains de
productivité dans l’entreprise, c’est-à-dire par l’investissement.  Consommation est
facteur secondaire par rapport à l’investissement.
L’épargne entraîne de la croissance qui est à son tour facteur de l’épargne, établissant un
cercle vertueux : l’épargne est facteur de Cce. Cette dernière va se traduire par une hausse
des embauches au sein des e/ses et une hausse des investissements.  Une hausse des
revenus, du niveau de vie  Une hausse des revenus et une baisse de la propension à
consommer.  Hausse d’épargne  Cce.
Les classiques : L’épargne donne lieu à des investissements qui sont financés par de la
monnaie exogène  une augmentation de la capacité de production des e/ses et une
hausse du progrès technique (Schumpeter & Kondratieff)  Atteinte de nouveaux marchés
en établissant une offre appropriée  L’épargne génère donc l’offre  Cce.
IV- L’épargne et l’investissement.
1- Le principe de sacrifice –Les classiques-
L’épargne est préalable à l’investissement : Dans une situation de plein emploi des
ressources, les nations n’ont d’autres choix que d’épargner pour investir. Ce choix est donc
inter temporel, le sacrifice du bien être présent étant récompensé par un bien-être et un
revenu supérieur dans le futur à travers l’invest.
Dans le prolongement de la loi de Say, l’offre crée sa propre demande, il ne peut y avoir de
crise de surproduction découlant d’une insuffisance de la Dde si les marchés fonctionnent
correctement, ils devraient conduire à un équilibre de l’offre et de la demande de capitaux
dur le marché financier  Equilibre entre épargne et investissement.
2- Le principe de dépense –Keynes-
L’épargne est une conséquence de l’invest : L’épargne est le résidu de la consommation, elle
se constitue naturellement sous sa forme thésaurisée et n’a pas besoin d’être récompensée
par un tx d’Intérêt. Le tx d’intérêt rémunère la renonciation à la liquidité, or beaucoup
épargnent sous forme liquide dans des comptes à vue non rémunérés  L’épargne n’est pas

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un choix délibéré visant une rémunération  Keynes fait donc de la dépense et non de
l’épargne la source de l’enrichissement.
L’épargne spontanée qui apparaît en début d’une période d’analyse peut être affectée à
l’invest, soit avortée ou thésaurisée. La partie avortée entraîne une diminution de l’invest
interne  une baisse des niveaux de prix à la consommation  Crucialité du rôle du sys
bancaire.
L’épargne ne repose pas seulement sur l’échange de la monnaie mais aussi sur la précaution
pour faire face à des dépenses imprévues et la spéculation pour profiter de hausse des tx
d’intérêts futurs.
3- La NEC :
Les actes d’épargne et d’invest sont le fait d’agents différents. Les ménages pour l’épargne
et les entreprises pour l’investissement. Les deux actes dépendent du taux d’intérêt.

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Définition : Investir, au sens large, c’est consentir un coût immédiat en échange d’une
satisfaction ou d’une production future.
3- FBCF : tout ce qui permet d’augmenter le niveau de production de l’e/se.
C’est l’acquisition nette d’actifs fixes, corporels ou incorporels issus d’un
processus de production réemployé pendant au moins un an dans d’autres
processus de production.
4- La variation des stocks : L’augmentation ou la diminution de tous les biens en
stock. Une augmentation correspond à un investissement et une diminution
correspond à un désinvestissement.
5- Les acquisitions nettes des objets de valeur : Il s’agit de l’acquisition d’objets
qui ont un usage durable mais qui ne soit pas employés pour la production
d’autres biens ou services.

Taux d’investissement : (FBCF/PIB)*100


I- Les types d’investissement :
1- Sur le plan national :
 Au sens de la comptabilité nationale : Invest immatériel (acquisition d’actifs
incorporels)/ Invest matériel (acquisition d’actifs corporels issus de processus de
production et utilisés de façon continue pendant au moins un an).

 Au sens de la comptabilité de l’e/se : Immobilisation financière -Exclu de la FBCF-


(Prise de participation, achat de titres, R&D, formation du personnel, marketing,
publicité …/ Immobilisation Incorporelle (Licence de logiciels, d’œuvres littéraires … /
Immobilisation Corporelle (Achat de terrains, Construction, machines, outillage).
2- Sur le Plan international :
 Investissement au sens de la comptabilité nationale –Investissement domestique- :
Investissement -FBCF- (Acquisition d’actifs non financiers qu’ils soient produits ou
non produits) / Placement (Aide à la richesse financière : Achat de titres, dépôts).

 Investissement transfrontalier au sens des institutions internationales –


investissement étranger- : IDE <<greenfield>> (Création d’une e/se par un non
résident) / Investissement de portefeuille (Autres achats de titres de propriété, de
créance par des non-résidents. /Autre IDE (Achat d’une e/se par un non résident ou
prise de participation d’au moins 10%, Centre d’Intérêt durable)

II- Les Formes d’investissement :


6- L’investissement matériel : Acquisition d’actifs fixes par les différents agents
économiques.

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7- L’investissement immatériel : Ensemble des dépenses que l’e/se consacre à la
formation du personnel, à la R&D ou à la publicité.
8- L’investissement de capacité : Vise les capacités de production de l’e/se par
l’acquisition nouvelles machines souvent pour répondre à une forte haute de
la demande => Création d’emploi.
9- L’investissement de productivité ou de rationalisation : La politique de l’e/se à
maintenir un même niveau de production mais en réduisant les coûts du
personnel en le remplaçant par des machines. (efficience)  réducteur
d’emploi.

III- Les déterminants de l’investissement

 La demande anticipée –la théorie de l’accélération- : Lorsque l’e/se anticipe une


augmentation durable de ses prdts et que ses propres capacités de production sont
saturées, elle sera conduite à investir.
 La rentabilité –Keynes- : Si l’e/se finance son investissement par l’emprunt, elle va
comparer le taux d’I de l’emprunt et le tx de rendement de l’Invest. Si tx d’I> Tx
d’invest alors effet de massu. Sinon effet de levier.
 La situation financière de l’e/se –Modèle NEC- : E/se fortement endettée  Pas
d’emprunts. Une e/se disposant de fonds propres ou cash-flow importants, sera
incitée à réaliser de nouveaux invests.
 Le coût des facteurs de production : Si le coût du travail augmente, l’entreprise
recourt à l’investissement  Augmente sa production.
 Le taux d’utilisation des capacités productives : Si les machines fonctionnent à plein
régime, l’e/se investit pour répondre à toute augmentation de la demande.

IV- Le financement de l’investissement

L’épargne est le seul fondement du financement de l’invest. Mais cette épargne présente
des formes diverses sur le marché éco :
 Autofinancement/ Financement interne de l’e/se : A partir des profits dégagés par
l’e/se au cours de son activité productive.
 Les banques : Emprunts.
 Financement externe de l’e/se : L’épargne provient du marché financier,
investisseurs institutionnels et ménages.

V- Les effets de l’investissement

Le multiplicateur de l’investissement : -Keynes- La hausse de l’Invest a un effet


multiplicateur sur la production, et sur les revenus  Hausse de la Dde. Plus la
propension marginale à consommer est forte, plus le multiplicateur est élevé.

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L’Oscillateur de Samuelson : La conjonction de l’accélérateur et du multiplicateur
peut expliquer les fluctuations économiques. L’instabilité de l’Invest  Des cycles
éco et des fluctuations de grande ampleur de la Dde et de la production. Ex : tel est
le cas de la récession française de 1993. La baisse de l’Invest et des exportations a
suscité un mécanisme cumulatif de contraction de l’activité.

VI- L’investissement et la croissance


L’investissement entraîne une forte croissance car il agit à la fois sur l’offre et sur la
demande.
1- L’investissement agit sur l’offre.
- L’invest matériel qui correspond à la formation brute du capitale permet à l’e/se
de disposer de plus de facteur de K  Plus de production.
- L’invest matériel permet la création de nouveaux prdts Ces innovations
peuvent se substituer à d’autres mais peuvent aussi entraîner une production
nouvelle  L’invest est le vecteur du progrès technique  Cce éco (Thèse de
Schumpeter).
2- L’investissement agit sur la demande.
- Augmentation de la productivité -> Hausse des revenus et baisse des prix ->
Hausse de la demande en biens et services de consommation -> Hausse de
production  Croissance éco.
- L’invest agit sur la demande par l’intermédiaire du multiplicateur keynésien.

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La croissance économique est l’augmentation soutenue pendant une ou plsrs périodes
longues d’un indicateur de dimension, pour une nation. - François Perroux-
La Cce éco est le souci majeur des décideurs publics des pays industrialisés et aussi les pays
en voie de développement. Elle permet de résoudre plsrs probs d’ordre social, éco ou
politique.
o La récession éco : le ralentissement du rythme de la Cce éco.
o Crise éco : Dégradation brutale de la situation éco. Elle se caractérise par une baisse
importante et durable de l’investissement et de la consommation.
o Cce intensive : La cce due à une meilleure efficacité de production.
o Cce extensive : La ce qui découle de simple augmentation des facteurs de production.
o Cce potentielle : La cce maximale qu’un pays peut atteindre en mobilisant tous ses
facteurs de production sans inflation.
o Cce effective : La cce réellement réalisée par une économie.
o Out put gap : Décalage conjoncturel.
o Expansion : Une phase de Cce éco à court terme.
o Progrès : L’ensemble des améliorations dans les domaines éco et sociales qui
accompagnent la Cce.
o Ralentissement éco : Où la Cce du PIB diminue mais reste positive.
o Dépression éco : La forme la plus grave de la crise éco. Elle se caractérise par une
baisse importante et durable de la production et de la consommation.

I- Les précurseurs (Les classiques)


- Adam Smith : La richesse des nations provient de l’accroissement des moyens de
production+ la division et la spécialisation de travail+ Développement des échanges
internationaux+ l’accumulation du capital.
- Thomas Malthus : La cce éco est limitée par la loi de la population ; la population
augmente de façon géométrique et la production de façon arithmétique  Etat
stationnaire.
- David Ricardo : La Cce éco est limitée par la loi des rendements décroissants. Les
classes sociales se répartissent la richesse (La rente foncière pour les propriétaires ; le
salaire pour les salariés, le profit pour les capitalistes). Le profit est résiduel, il
intervient une fois la rente et le salaire sont payés. Lorsque la population augmente,
de nouvelles terres doivent être cultivées. Or celles-ci ont un rendement décroissant.

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- Jean Baptiste Say : « L’offre crée sa propre demande et la monnaie n’est qu’un voile,
les produits s’échangent contre les produits ». La croissance éco ne peut être
obtenue que par la stimulation de la production et non pas de la consommation.
- Karl Marx : L’accumulation du capital permet à ce dernier à se substituer au travail.
Donc on aura un hausse du chômage et une baisse des salaires -> Baisse de la
consommation -> baisse du taux de profit  ralentissement de la Cce éco.

II- II/ Les grandes théories de la croissance économique


1- Joseph Schumpeter :
- Il a développé la première théorie de la Cce éco sur une longue période. Il considère que
l’innovation est la force motrice de la Cce éco. Ces innovations apparaissent par grappes, ce
qui explique la cyclicité de la Cce éco. Ces cycles sont : Cycles longs de Kondratieff / Cycles
intermédiaires de Juglar/ Cycles courts de Kitchen.
- Pour lui, le cycle de la Cce éco peut être expliqué par une innovation majeure qui engendre
une phase de Cce  Obsolescence de ces innovations  Naissance de nouvelles innovations
 La destruction créatrice.

2- Harrod et Domar :
L’investissement est à la fois une composante de l’offre( Hausse de l’invest -> Hausse des
capacités de production-> Hausse de l’offre) et de la Dde( L’invest d’une e/se correspond à
une Dde de machine ou d’autres moyens de production auprès d’autres e/ses) (Hausse de
l’invest -> Hausse de Dde). Selon Harrod et Domar, pour que la croissance éco à long terme
soit équilibrée, il faut intervention de l’Etat par les politiques structurelles qui ajustent Offre
et Demande (O=D).
3- Robert Solow :
Dans le modèle de Solow, L’augmentation des facteurs de production explique une part de la
croissance. Toutefois, la plus grande part de la Cce n’est pas expliquée par ces deux facteurs,
mais est due à un facteur résiduel. Il s’agit du progrès technique dont on ne connaît pas
vraiment l’origine mais on le considère comme donné, « tombé du ciel ».
4- Théorie de régulation :
La théorie de régulation de Boyer et Aglietta : la Cce éco suppose Production=
Consommation. On a donc besoin d’une consommation de masse (Redistribution des
revenus) et d’une production de masse (OST).
5- La Cce endogène-
L’hypothèse que les rendements sont croissants et considèrent le progrès technique comme
endogène.

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 Capital technique de Paul Romer : Les dépenses de R&D réalisées par une e/se lui
permettent d’accroître sa productivité et innover ; en plus grâce aux externalités, elle
profite également aux autres e/ses-> Progrès technique.
 Le capital humain de Robert Lucas : Le stock des capacités humaines
économiquement productives. Le learning by doing permet aux salariés d’accumuler
des compétences et des connaissances-> Hausse de la productivité  Progrès
technique.
 Le capital public de Robert Barro : L’investissement public en infrastructures favorise
la croissance éco.

« Un homme qui est né dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir de ses parents la
subsistance, et si la société n’a pas besoin de son travail, n’a aucun droit de réclamer la plus
petite portion de nourriture, et en fait il est de trop. Au grand banquet de la nature, il n’y a
pas de couvert mis pour lui ».
Définition :
L’ensemble des opérations de répartition secondaire par l’intermédiaire desquelles une
partie des revenus est prélevée sur certains agents économiques ou catégories sociales pour
être reversées au profit d’autres ou eux-mêmes.
Les objectifs de la redistribution :

 Objectifs économiques : La puissance publique peut affecter le niveau de la


consommation des ménages en altérant la propension marginale à consommer  Cce.
 Objectifs sociaux : Maintenir la cohésion sociale en contrôlant les inégalités des revenus
 Maintenir à un niveau jugé insupportable par l’ensemble de la population.
Les modalités de la redistribution
o La redistribution verticale –modèle britannique beveridgien- : Assurée par l’Etat,
repose sur le principe d’assistance, fondée sur la solidarité entre les citoyens,
financée par l’impôt.  Réduire les inégalités monétaires de revenus et favoriser la
consommation notamment par l’offre et de services publics non marchands.
o La redistribution horizontale –modèle allemand bismarkien- Assurée par les
organismes de protection sociale, repose sur le principe d’assurance, fondée sur la
solidarité entre actifs occupés et inoccupés et est donc financée principalement par
les cotisations sociales. -> protéger les agents contre les risques sociaux.

Les instruments de la redistribution


 La fiscalité.
 La protection sociale.

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 Les services publics.

Définition :
L’inflation est une augmentation soutenue du niveau général des prix. Elle concerne une
hausse durable du niveau moyen des prix plutôt qu’une hausse passagère de qlqs prix
spécifiques.

Les origines de l’inflation :


1- Le rôle de la monnaie et l’explication monétariste :
L’inflation résulte d’une émission de monnaie trop importante. La justification de cette idée
repose sur l’existence d’une relation économique appelée ‘théorie quantitative de la
monnaie’ : MV=PT.
2- L’inflation par la demande :
 Les keynésiens :

Dde globale > Offre globale

Excès de la demande L’insuffisance de l’offre

Les ménages Les e/ses : L’Etat : Politique de L’env : L’Etat : Formation E/ses :Productio
(hausse de la hausse non soutien à l’activité Facteurs insuffisante. n inssufisante.
consommatio autofinancée éco financé par le accidentels.
n) de leur invest. déficit budgétaire

3- L’inflation par les coûts :


 Le coût du facteur L : Hausse des salaires -> Répercutée sur les prix des prdts.
 Le coût du K : déterminé par le rythme d’amort des invests. Il dépend donc des vagues de
progrès techniques et des interventions de l’Etat.

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 Le coût des MP : Les prix des MP pèsent sur le niveau des coûts de production selon le
degré de dépendance des économies= inflation importée.
 Le coût des interventions publiques : L’Etat influence les coûts par le biais de la fiscalité
ou encore de sa politique tarifaire.
Les spirales inflationnistes : Hausse des coûts du L supérieure aux gains de productivité ->
Hausse des coûts de revient des prdts -> Hausse des prix de vente -> Baisse du pouvoir
d’achat des salariés -> Pression à la hausse des salaires.

4- L’inflation : phénomène structurel.


 Dysfonctionnement structurel des marchés : Les hausses de prix peuvent se réaliser en
l’absence de tout déséquilibre entre Offre et Demande. Ces hausses peuvent être
imputées aux entraves aux lois du marché ou aux interventions de l’Etat.
 Comportement des acteurs : L’inflation a des origines socio culturelles : Illusion de plus
grande richesse, lutte des groupes sociaux pour le partage de la VA.

5- Les conséquences de l’inflation :


a- Les effets bénéfiques de l’inflation :
- Contribue à alléger les dettes des agents économiques : l’inflation diminue le coût
réel de l’endettement en fct de la différence entre le niveau des tx d’intérêt
nominaux et le niveau général des prix.
- Améliore la rentabilité financière des e/ses : Les e/ses sont d’autant plus incitées à
recourir au financement externe que leurs taux de profit internes sont supérieurs au
tx d’I des capitaux empruntés.

b- Les effets néfastes de l’inflation :


- Une forte inflation peut conduire à un ralentissement de la Cce éco et à une
détérioration de l’emploi.
- Elle perturbe la répartition macro des revenus. Tous les agents éco ne peuvent pas
faire évoluer leurs revenus à la même vitesse que l’inflation.
- Elle contribue à rendre l’avenir plus incertain. En rendant incertaine l’évolution des
valeurs nominales des revenus et des prix, l’inflation complique les prévisions éco et
rend la Cce éco plus chaotique.
- Une inflation nationale plus forte qu’à l’étranger diminue la compétitivité de l’éco et
reconduit à procéder à des réajustements monétaires.
- L’inflation rend la Cce éco déséquilibrée et provoque la stagflation.

6- Relation inflation-chômage :
 La courbe de Phillips établit une relation inverse entre le taux d’accroissement du salaire
nominal et le taux de chômage.

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 Interprétation de la NEC : considère la courbe de Phillips verticale même à court terme
car les agents éco ne sont plus victimes d’illusion monétaire puisqu’ils font des
anticipations rationnelles.

Définition :
Pour être chômeur il faut, 1/ ne pas avoir occupé d’emploi durant la période de l’enquête. 2/
rechercher activement un emploi. 3/ Etre disponible sous 2 semaines. 4/ en âge de travail.
Les causes du chômage :

 Progrès technique
 Délocalisations
 Faible mobilité géographique
 Inadéquation entre la qualification et les besoins du marché de travail.
 Manque de flexibilité du marché de travail.
 Etat de la conjoncture défavorable.

I- La lutte contre le chômage :


1- Les politiques passives de lutte contre le chômage :
Cherchent à atténuer les conséquences du chômage.

 Aider les personnes au chômage : assurer aux chômeurs un revenu de substitution par le
versement d’une allocation chômage et d’un revenu minimum.
 Diminuer le nombre des actifs et des demandeurs d’emploi : Ecarter du marché du
travail le plus de personnes possibles (l’allongement de la scolarité, en abaissant l’âge de
la retraite, en encourageant les départs anticipés à la retraite, en proposant des aides au
retour pour les travailleurs immigrés).

2- Les politiques actives de lutte contre le chômage :


 Le partage du travail par la réduction de la durée du travail : Lois Aubry de 1998 et 2000.
 La relance de l’activité économique –Keynes- Actions de l’Etat sur les revenus des
ménages, aides à l’invest octroyées aux e/ses.

MESBANE Safae
 Le développement de la flexibilité : assouplir les contraintes des e/ses concernant le
temps de travail, la fixation des salaires, les réglementations juridiques, les emplois
proposés.
 La création d’emplois pour l’insertion professionnelle des jeunes ou des chômeurs de
longue durée : CES (contrats d’emploi solidarité), CIE (Contrat d’initiative emploi), CEJ
(Contrats emplois jeunes), TUC (Travaux d’utilité collective).
 Les subventions à l’embauche : Une réduction du coût du travail incite les e/ses à
embaucher.
 Les plans de sauvegarde d’emploi : Eviter les licenciements en reclassant les personnes
dans d’autres unités de production, en modifiant la nature des postes de travail, en
créant d’autres types d’activité.

II- Le chômage dans la théorie économique

1- Le chômage selon les classiques :


-un chômage volontaire- : Le chômage involontaire n’existe pas. Une modulation du salaire
horaire assure le réemploi des chômeurs.
2- Keynes :
Le chômage est involontaire- : Le niveau d’emploi est déterminé non par le niveau du salaire
mais par la Dde effective+ le marché de travail n’est pas un marché comme un autre+ les
salaires sont rigides à la baisse.
3- La théorie du capital humain de Gary Becker :
Les individus arbitrent entre le prolongement des études et l’entrée sur le marché de travail
en fonction des gains salariaux anticipés.
4- La théorie du Job Search de Stigler :
L’info « tant imparfaite, l’individu, homme rationnel, choisit de prolonger sa durée de
chômage pour acquérir le minimum d’information sur les postes disponibles, en fixant un
salaire de réservation au-dessous duquel il refuse de travailler.
5- La théorie des contrats implicites d’Azardis :
Les salariés préfèrent un salaire plus faible mais indépendant de la conjoncture.
6- Théorie des outsiders/Insiders :
 Les insiders (qui ont un emploi stable) : négocient les salaires avec l’employeur).
 Les outsiders (les chômeurs) : exclus de la négociation.
7- Théorie du salaire d’efficience :
Les e/ses sont amenées à payer les salariés au-dessus du salaire concurrentiel pour pouvoir
conserver, attirer ou stimuler les salariés efficaces.

MESBANE Safae
Le modèle Danois ; la Flex sécurité= flexibilité+ sécurité : désigne un dispositif social
autorisant une plus grande facilité de licenciement pour les e/ses et des indemnités
longues et importantes pour les salariés licenciés.

La monnaie

La monnaie est un bien économique particulier permettant l’acquisition des biens et


services.
C’est un instrument de paiement indéterminé, général, immédiat.
1- Les fonctions de la monnaie :
 Intermédiaire des échanges
 Unité de compte/ de mesure
 Un moyen de réserve de valeur

2- Les formes de la monnaie :


 La monnaie fiduciaire
 La monnaie scripturale
3- La monnaie dans la théorie économique :
a- La conception classique et néoclassique de la monnaie :
La monnaie est neutre. Elle n’est qu’un simple intermédiaire qui facilite les échanges de
M/ses. Mieux dire ce sont les M/ses qui s’échangent entre elles. « La monnaie n’est qu’un
voile », elle n’a aucune influence sur les variables réelles de l’éco. La monnaie n’est pas
demandée pour elle-même : c’est juste un instrument d’échange.

Equation de Fisher : MV=PT


Equation de Cambridge : Md=kPY.

Effet pigou : Les individus détiennent une encaisse composée d’argent liquide qu’ils jugent
nécessaire et suffisante pour faire face à leurs transactions futures. Si les pouvoirs publics
augmentent la masse monétaire, les encaisses de l’ensemble des agents économiques
augmentent -> Les individus accentuent leurs dépenses -> hausse de la Dde globale ->

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Hausse des prix -> Baisse de la valeur réelle des encaisses. Les agents stabiliseront leurs
dépenses lorsque la valeur réelle des encaisses de la période sera égale à la valeur réelle des
encaisses de la période précédente.
b- La monnaie chez Keynes :
La monnaie n’est pas seulement désirée parce qu’elle permet d’échanger des M/ses, mais
elle est désirée pour elle-même. Nous désirons de la monnaie pour 3 raisons Motif de
transaction, motif de précaution, motif de spéculation).
La monnaie n’est pas neutre, elle joue plsrs rôles : Lubrifiant de l’économie, accélérateur de
l’activité, décélérateur de l’éco.  La préférence pour la liquidité a un effet d’éviction sur la
Dde et sur le volume de transactions.
L’effet d’une augmentation de la quantité de monnaie sur la production résulte de la
possibilité de cette dernière de croître et donc de son élasticité par rapport à la demande.

c- La monnaie chez Milton Friedman :


« La neutralité de la monnaie » : les politiques monétaires n’affectent pas la valeur des
grandeurs réelles à l’équilibre de long terme. Le seul effet de la création monétaire serait
d’augmenter l’inflation. L’origine de l’illusion monétaire selon Friedman est due aux
anticipations adaptatives –Courbe de Phillips-
d- L’école autrichienne :
Une politique de relance par le crédit et par la création de monnaie doit nécessairement
aboutir à la récession car elle crée un allongement de la durée moyenne de production : Le
taux d’Intérêt naturel (Qui est un tx d’équilibre et qui représente le rendement du capital).
Le taux d’intérêt du marché (effectif).

4- L’offre de la monnaie :
 Création monétaire : Signifie qu’un banquier accorde un prêt avec de la monnaie qu’il n’a
pas grâce à une simple écriture comptable. La monnaie est créée ex nihilo par simple jeu
d’écriture comptable.
 Destruction monétaire : Il s’agit d’une diminution de la masse monétaire lorsque les
agents éco remboursent leurs crédits.

MESBANE Safae
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