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Plan

Introduction

l : théorie économique

ll : spécification du modèle

lll : l’estimation de modèle

lV : validité de modèle (les tests de validation)

Conclusion
Introduction

L’amélioration du niveau de vie de la population et la garantie du bien-être


social sont des objectifs ultimes des pouvoirs publics. Quelles que soient les
politiques suivies, ces objectifs ne peuvent être atteints sans une croissance
économique soutenue et durable. Cette croissance résulte de la
conjonction de plusieurs facteurs dont l’un des plus importants est la bonne
tenue des investissements. En effet, l’investissement est au cœur du
phénomène de développement économique. Il a un effet, à long terme, sur
la capacité de production de l’économie. Il constitue également une
composante de la demande globale et il affecte le niveau de l’emploi. Il a
été longtemps d’un intérêt pour les économistes et les décideurs politiques.

L'investissement est l’une des questions macro-économiques les plus


importantes pour la croissance économique. Comme l’a remarqué Khan et
Reinhart (1990), il est nécessaire dans l'analyse de l'investissement dans les
pays en développement de faire la distinction entre les investissements
publics et privés, en soulignant que dans les pays en développement, c’est
l'investissement privé qui joue un rôle plus important que l'investissement
public dans la détermination de la croissance économique, la question que
l’on se pose est de savoir ce qui explique l’investissement privé dans le cas
du Maroc. L’importance de cette interrogation découle du rôle
actuellement dévolu au secteur privé. La réponse à cette interrogation
passe par l’identification non seulement des déterminants de
l’investissement des entreprises privées mais aussi des mécanismes par
lesquels les politiques économiques peuvent influencer le comportement
d’investissement des entreprises. En vue de répondre à cette interrogation,
nous procéderons de la manière suivante :

Le premier axe après l’introduction sera consacré à la théorie économique :


notamment la variable expliquée et les variables explicatives ;

Un deuxième axe sera consacré à la spécification du modèle, puis on va


collecter et estimer ce modèle ;

La validation de ce modèle se fera dans le dernier axe .

l : théorie économique

A- Présentation du sujet

Dans la partie présente, on va se concentrer sur la présentation du sujet en


général ainsi que les problèmes rencontrés tout au long de l’étude.

1) Problèmes rencontrés
Comme toute étude économétrique, on avait au début une panoplie de
choix pour faire notre étude de cas. Cependant, au début de notre
démarche on a rencontrés quelques problèmes au niveau du choix des
variables. Comme il est précité, les problèmes rencontrés au niveau de
notre étude étaient liés au choix des variables. Au début, on a choisit
d’étudier l’impact de l’épargne sur l’investissement au Maroc pendant la
période (1990-2005) sans spécification du domaine ni de catégorie ou de
population, et par conséquent on a choisit l’investissement comme variable
expliquée et l’épargne comme variable explicative. Vu l’ambigüité qui a
caractérisé notre choix, la première étape qui est la spécification du modèle
n’a pas donné de résultats pertinents et correctes.

D’après la représentation graphique ci-dessus, on voit qu’il n’y a aucune


corrélation entre les deux variables puisque la courbe obtenue ne donne
aucune forme correspondante à un modèle précis. Une telle forme, nous a
montré à quel point la précision dans le choix est importante pour aboutir à
des résultats corrects et logiques. Pour ce faire, on a approfondi les
résultats pour voir s’il y a d’autres voies qui pourraient nous mener vers
une étude plus pertinente et correcte. A travers ces études approfondies,
on a découvert qu’il y a d’autres variables qui influencent l’investissement.
Cependant, pour nous approcher plus du cadre économétrique logique, on
a essayé de cerner plus le champ de notre étude. Par conséquent, les
variables trouvées étaient : le PIB/habitant, l’épargne des ménages et les
transferts des MRE (Marocains Résidents à l’Etranger).

Dans le paragraphe qui suit, on propose de présenter les variables


explicatives de notre étude ainsi que la variable expliquée.

2) Présentation des variables

Pour toute étude économétrique, la base du travail et des résultats obtenus


sont les variables. A partir des travaux théoriques et des diverses études
empiriques sur l’investissement, nous allons faire appel à un groupe de
variables susceptibles d’affecter le niveau de l’investissement privé au
Maroc. Les données utilisées dans cette étude couvrent un large éventail
de variables macro-économiques qui incluent le PIB, les transferts des MRE
et le Taux d’Epargne des ménages. Elles proviennent de différentes sources
(Direction des études et prévisions financières, Direction de la comptabilité
nationale au sein du Ministère de l’économie et des finances, Bank
AlMaghrib, la banque mondiale) et couvrent la période entre 1990-2005,
soit 15 observations.
a) L’investissement privé(IP) :

L’investissement privé est la variable endogène de notre modèle, variable


expliquée par le modèle.

b) Le produit intérieur brut (PIB) :

Le Produit intérieur brut, dont on s’attend qu’il ait un impact positif sur
l’investissement privé. Une telle attente s’est manifestée lors de nos
recherches théoriques en la matière. Au niveau de la théorie le PIB a une
relation positive avec l’investissement privé qui tient son fondement du
modèle de l’accélérateur flexible sous l’hypothèse de l’existence d’une
relation fixe entre le stock de capital désiré et le niveau de la production.
Par conséquent, on peut considérer le PIB comme notre première variable
explicative.

c) Le taux d’épargne des ménages (TE) :

Le taux d'épargne des ménages qui représente la plus importante source


de financement des investissements des entreprises privées dans les pays
en développement. Le choix d’une telle variable explicative s’est basé sur,
l’idée qui consiste à ce que la disponibilité des fonds influence sur les
décisions en matière d’investissement.

d) Les transferts des marocains résidents à l’étranger (TMRE):

Cette variable peut, sur le plan théorique, exercer un effet positif sur
l’investissement. Une augmentation de ces transferts devrait conduire à
une concurrence de plus en plus active sur le marché local et par
conséquent, à des investissements plus élevés susceptibles de mettre à
niveau le tissu productif du pays et de permettre une plus forte présence
des entreprises locales sur les marchés étrangers.

B- Approche descriptive de l’investissement au Maroc

Au Maroc, les nombreuses réformes engagées depuis les années quatre


vingt-dix par les autorités ont permis d'atteindre une stabilité
macroéconomique. Les deux objectifs majeurs de la réforme du secteur
financier notamment sont de permettre à celui-ci de mobiliser plus
efficacement l’épargne et de l’inciter à allouer cette épargne efficacement
entre projets d’investissement.

Ces mesures ont stimulé le développement du secteur privé et une


augmentation des investissements dans ce secteur. Cette augmentation
constitue un bon résultat qui démontre l'intérêt que le Maroc représente
pour l’investissement privé et les efforts accomplis pour assainir
l'environnement juridique lié à l'investissement de manière générale ; en
effet, le pays a mis en place des structures chargées de la promotion de
l'investissement et a fait des efforts pour que sa réglementation soit plus
accessible.

1) La contribution de l’investissement privé à la relance de l’économie

La relance par l’investissement privé est le scénario favorisant une


croissance économique soutenue et améliorant à moyen terme la
contribution de la plupart des agrégats (consommation des ménages,
exportations…) à la croissance économique. Le développement de 5% de
l’investissement privé par rapport au scénario de référence du Plan prévue
en 1999 procure un accroissement supplémentaire de 0,5% du PIB réel la
même année et de 0,9% en 2003. La relance par l’investissement privé
réduit, par rapport au scénario de référence, le déficit budgétaire de 0,1
point du PIB en 1999-2000 et de 0,3 point du PIB en 2003-20041.

La promotion de l’investissement privé peut être opérée à court terme par


le développement des PME/PMI et par le micro crédit. Elle nécessite une
simplification généralisée des procédures, l’accélération de la privatisation
des infrastructures, notamment les télécommunications, et l’amélioration
de l’environnement des affaires en particulier le code du travail, la
législation sur la concurrence, le code des douanes et la loi sur la propriété
industrielle. Le développement de l’investissement privé est vital pour le
Maroc. Outre la mise en œuvre d’une stratégie appropriée en matière
d’investissement et l’accélération des réformes structurelles, il passe par :

 la mise à niveau de l’entreprise (meilleure qualification de la main


d’œuvre par la formation continue et la lutte contre
l’analphabétisme, amélioration de l’encadrement …) ;
 des conditions meilleures de financement de l’économie (baisse des
taux d’intérêt, accès plus importants des opérateurs privés aux
financements…) ;
 la promotion de l’investissement étranger (politique
macroéconomique stable, amélioration des coûts des facteurs,
développement du marché intérieur…).
2) Répartition des investissements privés par secteur en 2005

1
Direction des Etudes et des Prévisions financières ; Document de travail n° 37.
Le secteur de la pétrochimie arrive en tête des investissements privés avec
6000 MDH soit 33% de l’ensemble des investissements, l’industrie chimique
arrive en deuxième position avec des investissements de l’ordre de 3130
MDH, soit 17%, en troisième position arrive le secteur du tourisme avec
2915,45 MDH soit 15%, puis le secteur du textile avec des investissements
de l’ordre de 1859,36 MDH, soit 10 %2.

3) Relations avec l’épargne des ménages, le PIB et les transferts des


MRE

Il n'est pas inutile de rappeler tout d'abord quelques définitions


économiques des agrégats qui nous intéressent dans cette étude, en
l’occurrence, l’investissement privé, l’épargne des ménages et le PIB.
L'investissement est une opération économique fondamentale ; car c'est lui
qui détermine l'accumulation de capital, considérée comme facteur
essentiel de la croissance économique. C'est aussi l'investissement qui
permet l'amélioration de la productivité du travail et le développement du
progrès technique. Le terme « investissement privé » désigne
l’investissement des ménages (achats de logements) et aussi et surtout
l’investissement des entreprises. La part du revenu disponible (ou du
revenu disponible ajusté) des ménages qui n'est pas utilisée en dépense de
consommation finale (ou en consommation finale effective) constitue leur
épargne. Le Produit intérieur brut (PIB) est l'indicateur le plus retenu pour
évaluer la production de biens et services d'un pays pendant une année.

2
Direction des Etudes et des Prévisions financières
Il illustre l'importance de l'activité économique d'un pays ou encore la
grandeur de sa richesse générée.

a) Investissement privé et épargne des ménages

La compréhension du mécanisme reflétant l'interaction entre l'épargne des


ménages et l'investissement privé est nécessaire pour au moins deux
raisons :

 il se peut que le lien entre l'investissement privé et l'épargne des


ménages soit la clé explicative de la relation épargne-croissance ;
 Dans l'hypothèse où l'accumulation du capital est bien la locomotive
de la croissance, comprendre l'interaction entre ces deux variables
est essentiel pour l'appréciation du postulat classique selon lequel
l'accroissement de l'épargne des ménages est parmi les moyens
appropriés pour favoriser l'activité économique.

b) Investissement privé et PIB

Une étude basée sur la technique de cointégration de JOHANSEN et le


modèle à correction d’erreur, a révélé qu’à long terme, le PIB affecte
positivement et significativement l’investissement privé, tandis que les
variables taux d’intérêt et inflation l’influencent négativement. A court
terme seul le niveau des crédits bancaires a un impact positif. Le taux
d’intérêt et la dette extérieure influencent négativement l’investissement
privé. c) Investissement privé et transferts des MRE L’apport des MRE en
termes d’envois de fonds contribue directement à équilibrer la balance
commerciale et à améliorer l’investissement intérieur (privé),
particulièrement en termes d’achat ou de construction de logements, ces
fonds correspondent à l’équivalent de 9% de notre PIB en 2005 et à 42,9%
de nos exportations. Les transferts des MRE proviennent essentiellement
d’Europe où résident environ 2 millions d’émigrés soit 78% de la population
marocaine résidente à l’étranger. En 2005, il y a prédominance des fonds
en provenance de la France avec 43%, suivi de l’Espagne, avec 12,6% et de
l’Italie avec 11,9%3.

II- Spécification du modèle

Un modèle est une représentation schématisée d'une théorie pour rendre


plus simple son analyse. C'est une présentation formalisée et structurée
mais approximative et incomplète d'un ensemble d'éléments réels,
ensemble choisi et délimité par le créateur du modèle. Les modèles
représentant les phénomènes économiques sont appelés modèles
économétriques. Il existe à côté de ceux-ci, d'autres types de modèle : le
modèle comptable, les modèles théoriques, etc. L'objectif est de permettre
aux agents économiques (ménages, entreprises, Etat, ...), d'intervenir de
manière plus efficace. Ainsi, un modèle économétrique est une
formalisation ou une présentation formalisée d'un phénomène sous forme
d'équations dont les variables sont des grandeurs économétriques.

3
Direction des Etudes et des Prévisions financières
En général, un modèle est issu d'une théorie qui suppose un lien de
causalité. L'un des buts qu'il poursuit est d'ailleurs de simplifier la théorie
en vue de vérifier sa cohérence. Il est ainsi, pour tester la validité d'une
théorie par la confrontation aux faits.

Ainsi, tout modèle est inévitablement une simplification de la réalité par


lequel le modélisateur cherche à saisir les traits fondamentaux du système
qu'il cherche à styliser. Pour nous, le modèle est donc l'outil que nous
utilisons pour comprendre les facteurs les plus déterminants de
l’investissement privé au Maroc.

1) Essai de modélisation économétrique et spécification du modèle

Notre problème est de voir quels éléments influent plus sur


l’investissement privé au Maroc. En d'autres termes, quels sont les facteurs
les plus déterminants de l’investissement privé – parmi les variables
choisies- et qui expliquent le mieux l’amélioration du taux de la variable
expliqué durant la période considérée. L’épargne des ménages, le PIB et les
transferts mes MRE sont de fait nos variables principales, nous croyons à
priori que ce sont les facteurs les plus déterminants de cette indicateur de
croissance économique. On nomme :

 Le Taux d’investissement privé : IP


 L’épargne des ménages : EPm
 Les transferts des MRE : TMRE
 Le PIB est : Le produit Intérieur Brut.

La fonction du modèle est la suivante :


IP = f (EPm, TMRE, PIB)

C’est à partir de cette description mathématique théorique du phénomène


que nous allons étudier, que les valeurs numériques seront déterminées.

2) Graphiques représentatifs de la relation

Graphe 1 : Représentation de la relation entre IP et le PIB

28

26

24

22

20
IP

18

16

14

12
28,000,000 36,000,000 44,000,000

PIB

Graphe2 : Représentation de la relation entre IP et TE


28

26

24

22

20
IP

18

16

14

12
4,000,000 8,000,000 12,000,000

EP

Graphe 3 : Représentation de la relation entre IP et TMRE

28

26

24

22

20
IP

18

16

14

12
1,000 2,000 3,000 4,000 5,000

TMRE

On constate en effet, que le modèle est linéaire.


lll : l’estimation de modèle et interprétation des résultats

Afin d’estimer les paramètres, on dispose des données suivantes :

année IP EP PIB TMRE


1990 15 5 133 707 29 312 100 1653,70
1991 15 5 062 090 31 334 100 1732,80
1992 17 4 777 250 30 071 000 1853,00
1993 14 4 478 400 29 766 600 1821,60
1994 15 4 701 410 32 849 900 1827,07
1995 19 4 659 190 30 688 500 1969,50
1996 17 5 744 340 34 437 700 2165,47
1997 19 5 657 920 33 670 500 1892,81
1998 20 8 926 730 36 248 400 2010,64
1999 21 8 537 380 36 440 300 1938,11
2000 21 7 464 610 37 020 600 2160,96
2001 19 8 908 790 39 816 400 3260,92
2002 20 9 626 800 41 136 700 2877,15
2003 22 12 219 000 43 735 300 3613,92
2004 24 13 767 700 45 835 400 4220,84
2005 26 13 806 800 47 200 600 4589,23

On obtient les résultats suivants :


Dependent Variable: IP
Method: Least Squares
Date: 04/18/18 Time: 20:02
Sample: 1990 2005
Included observations: 16

Variable Coefficient Std. Error t-Statistic Prob.

C 6.882396 7.868904 0.874632 0.3989


EP 7.21E-07 5.63E-07 1.281939 0.2241
PIB 2.29E-07 3.51E-07 0.650541 0.5276
TMRE -0.000698 0.001319 -0.529036 0.6064

R-squared 0.809225 Mean dependent var 19.00000


Adjusted R-squared 0.761531 S.D. dependent var 3.405877
S.E. of regression 1.663201 Akaike info criterion 4.067684
Sum squared resid 33.19487 Schwarz criterion 4.260831
Log likelihood -28.54147 Hannan-Quinn criter. 4.077574
F-statistic 16.96710 Durbin-Watson stat 2.123702
Prob(F-statistic) 0.000129

L’équation générale du modèle prend alors la forme suivante:

IP= 2,29*10-7 PIB + 7.21*10-7 EP– 0,001TMRE + 6, 883

2)Interprétation

Se référant aux données traitées, nous essayons de procéder à un


diagnostic de la situation, les contraintes, d’ordre général et d’ordre
spécifique ayant été évoquées. Une question fondamentale se pose alors :
Peut-on affirmer si le pouvoir explicatif du modèle spécifié est suffisant
pour que ce modèle soit considéré comme «un bon modèle», et pour que
les variables explicatives choisies soient considérées comme pertinentes ?

Pour cela on fait appel aux coefficients de corrélation et de détermination


déjà calculés, et aux tests d’hypothèses qui quantifient la probabilité avec
laquelle les variables vérifient la propriété donnée.

Dans un premier temps, on obtient des coefficients de corrélation et de


détermination entre les variables assez importants, avec respectivement
90% et 80%, et un R2 ajusté de 76%, celui-ci traduit à la fois la qualité de
l’ajustement (une bonne qualité d’ajustement car R2 est plus proche de 1
(0.76) le modèle permet d’expliqué donc 76% de la variabilité de
l’investissement privée) et la complexité du modèle (nombre de variables
explicatives).

Deuxièmement, d’après les tests effectués, il semble que seul l’impact de


l’épargne des ménages sur l’investissement privé est considérable, on peut
conserver cette variable dans la mesure où H1 : βj ≠ 0.

L’épargne des ménages connaît une hausse permanente à partir de l’année


2001, cette même année, elle représente 81% de l’épargne nationale4,
cependant, le niveau de cette épargne est insuffisant pour financer les
investissements nécessaires à la réalisation d’une croissance soutenue,
d’autres variables explicatives interviennent à ce niveau, mais il est
particulièrement délicat de les traiter toutes. En effet, l’économie
marocaine est dépendante des financements extérieurs. De plus, l’épargne

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Direction des Etudes et des Prévisions financières, document de travail N°71
des ménages est liquide et de court terme, ce qui la rend volatile et
difficilement exploitable pour le financement de l’économie.

Les autres variables choisies, à savoir, les transferts des MRE et le PIB
semblent avoir un impact très minime sur l’investissement privé. Ceci est
expliqué par le fait que les transferts sont affectés en priorité à la
satisfaction des besoins fondamentaux de l’émigré et de ceux de sa famille
vivant avec lui ou restée au pays d’origine. Certes, une partie de ces
revenus est réservée à l’épargne et affectée à l'investissement dans le pays
d’origine mais 84% de l’ensemble des investissements sont dirigés vers
l’immobilier et 7,5% seulement de cet investissement vers l’agriculture.

Actuellement, une part de plus en plus importante de l’épargne des MRE


est investie dans les pays d’accueil, signe d’une plus grande intégration.
Quant au PIB, celui-ci a plutôt un impact direct sur la croissance et le
développement de la nation.

Pour toutes ces raisons, on songe à expliquer l’investissement privé par un


autre phénomène tout aussi complexe, à savoir, la consommation des
ménages.

β1=7.21*10-7 : ça signifie qu’une augmentation de 1 million de dh de


l’epargne entraine une augmentation de 7.21*10-7 million de dh de
l’investissement privée .

β2=2.29*10-7 : ça signifie qu’une augmentation de 1 million de dh de PIB


entraine une augmentation de 7.29*10-7 million de dh de l’investissement
privée .
β3=-0.001 : ça signifie qu’une augmentation de 1 million de dh de TMRE
entraine une diminution de 0.001 million de dh de l’investissement privée .

lV : validité de modèle (les tests de validation)

1) Test de significativité individuelle

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