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Dossier de présentation
Sommaire
Présentation du projet..................................................................................................... 3
Où en est l’open data dans les territoires ? .................................................................. 4
Le cas des grandes collectivités....................................................................................................................... 4
Le cas des collectivités de taille moyenne ou petite. ....................................................................................... 6
Pourquoi un Observatoire de l’open data dans les territoires ? ................................. 7
Un outil de connaissance et d’analyse pour conduire l’action ........................................................................ 7
Un référentiel qui contribue à la structuration de l’open data en France........................................................ 8
Les objectifs de l’observatoire open data dans les territoires .................................... 8
Collecte automatique ....................................................................................................................................... 8
Qualité des informations collectées ................................................................................................................. 9
Historisation et Suivi ....................................................................................................................................... 9
Base de connaissance pour une analyse des politiques Open data .................................................................. 9
Un outil de communication et de sensibilisation............................................................................................. 9
Données publiques et ouvertes ........................................................................................................................ 9
La méthode, les outils, le planning .............................................................................. 10
La méthode .................................................................................................................................................... 10
Les outillages ................................................................................................................................................. 10
Architecture ................................................................................................................................................... 11
Restitution...................................................................................................................................................... 12
Planning ......................................................................................................................................................... 13
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Présentation du projet
L’ouverture des données publiques, engagée depuis 2010 par l’Etat et les collectivités territoriales,
s’inscrit dans la mise en œuvre la stratégie numérique des acteurs publics et plus généralement
dans la modernisation de l’action publique.
En 2017, ce mouvement atteint une étape importante de son développement : maturité des
collectivités pionnières, implication de nouveaux acteurs, cadre réglementaire renforcé (dont la loi
République Numérique) qui entraine la généralisation de la démarche open data dans les
collectivités locales.
Le constat est cependant cruel : moins de 200 collectivités ont ouvert leurs données sur les 4 500
concernées par la loi République numérique.
Si l’open data est une facette essentielle de la démarche de Gouvernement Ouvert pour sa
contribution à la transparence de l’action publique et à l’implication des citoyens dans la décision
publique, les données ouvertes deviennent aussi un élément structurant de l’innovation et du
développement des territoires et des entreprises. De nombreux écosystèmes s’en
nourrissent (Smartcity, opérateurs de la mobilité, développement durable, etc.) et les acteurs
publics interviennent très souvent financièrement pour soutenir directement ou indirectement ces
dynamiques économiques.
L’open data doit alors être l’objet d’une évaluation permanente, qui permet de reformuler les
objectifs stratégiques fixés, de mesurer les résultats quantitatifs et qualitatifs obtenus et d’analyser
l’impact des actions au regards des finalités recherchées.
La capacité de mesure du développement de l’open data dans les territoires est essentielle pour la
compréhension des enjeux territoriaux et pour guider les actions dans ce domaine.
Il n’existe à ce jour aucun moyen fiable pour connaître la situation de l’ouverture des données
dans les territoires : quels acteurs mènent un politique open data, quels sont les domaines
concernés (jeu de données), quel est le niveau de qualité et d’interopérabilité de ces données,
comment ces données sont utilisées ?
Il n’existe pas non plus de dispositif capable de faire un suivi dans le temps de ces politiques
publiques.
Au même titre que pour d’autres grands programmes publics, nous proposons ici la mise en place
d’une démarche et d’un dispositif de mesure pour réaliser un observatoire de l’ouverture des
données publiques dans les territoires.
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Observatoire de l’open data dans les territoires
L’ouverture des données publiques est portée par une volonté politique affirmée au niveau
national et dans beaucoup de territoires. Loin d’être un phénomène de mode, c’est un mouvement
général, inscrit dans la réforme des politiques publiques. Cette posture nationale est renforcée par
un dispositif juridique dont les grandes lignes sont tracées. De nombreuses lois et décrets
(applicables ou à venir) précisent le rôle des collectivités territoriales dans ce mouvement.
Les collectivités les plus importantes par leur nombre d’habitants sont les plus avancées dans
l’open data : 10 régions, 15 départements, 13 métropoles, 21 agglomérations de taille importante.
Les grandes collectivités ont souvent pris à leur charge au moins un axe des politiques
numériques dans des domaines aussi diversifié que l’aménagement, le développement
économique, la formation, les services aux citoyens… Ainsi, leurs politiques numériques
s’appuient sur une expérience de plusieurs années. Dans beaucoup de cas, l’ouverture des données
publiques vient conforter les orientations stratégiques déjà engagées. Les premières
implémentations de l’open data datent de 2010.
Elles s’adressent à des centaines de milliers de concitoyens, ce qui, dans certains cas, génère une
demande forte de la part de la société civile sur les nouvelles relations qui lient les pouvoirs
publics avec des habitants du territoire : démocratie, services, développement économique,
recherche et observatoire. Les média sont assez actifs à cette échelle pour relayer les attentes, les
projets engagés, éventuellement les dysfonctionnements. La compétition nationale et
internationale en terme d’attractivité joue un rôle important. Des animations fédératrices tels que
la démarche French Tech peuvent participer à cette émulation.
Elles possèdent des moyens financiers et humains pour mener des politiques ambitieuses dans les
usages du numérique. Elles ont le potentiel de mettre en place des services structurés pour la
gestion des données. Elles savent mener des projets transverses. Pour la plupart d’entre-elle, elles
détiennent un référentiel riche et organisé de données.
Les politiques numériques sont suffisamment mûres à ce niveau. La grande majorité des grandes
collectivités ont mis en œuvre un projet open data qui s’inscrit dans le temps. Cela se traduit par
près de 50 portails open data et autant de collectivités représentées sur la plateforme nationale des
données publiques Data.gouv.fr. Au total, les collectivités territoriales ont publiés plus de 10 000
jeux de données, couvrant une bonne part des compétences des acteurs locaux : budget,
délibérations, actes civils, analyses sociodémographiques, description des espaces publics et
naturels, équipements, services urbains (transport, ..), ressources locales, etc. Près de 45% des
publications relèvent de données d’information géographiques. Plusieurs centaines d’applications
ré utilisatrices sont nées et de très nombreuses animations ont été menées dans l’ensemble des
territoires, soit à destination des citoyens (Infolab,) ou des acteurs économiques (Hackathon,).
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Grâce à ces initiatives et à celle de l’Etat, sous l’action de la mission Etalab, la France peut se
prévaloir d’une position prédominante dans le champ de l’open data au niveau international.
- Le manque de généralisation des mêmes jeux de données dans tous les territoires (telle
application ne peut fonctionner que dans une ou quelques collectivités ayant ouvert les mêmes
jeux de données nécessaires au bon fonctionnement du service).
- La non normalisation des données publiées par chaque collectivité, qui freine la capacité des
réutilisateurs à atteindre des masses critiques d’utilisateurs et à bénéficier des économies
d’échelle, un développement réalisé sur un territoire étant plus difficilement reproductible sur un
autre,
- L’absence d’un référentiel de données territorial homogène, tout acteur public confondu. A
quelles exceptions près, les données sont de tout ordre, documentées de façon hétérogène (pas de
métamodèle unique), sur des plateformes de différentes natures sans souci d’interopérabilité.
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Observatoire de l’open data dans les territoires
- Une mise à disposition de données est décidée par les producteurs sans implication suffisante des
réutilisateurs. Ce point est aussi valable pour la réutilisation à des fins citoyennes.
- Une animation de la réutilisation trop territorialisée réduisant la taille du marché adressable pour
les créateurs de nouveaux services. Dans la majorité des cas, les animations de type Hackathon
menées par une collectivité concernent par essence les publics et les données du territoire. Le
nombre d’utilisateurs finaux (grand public et entreprises) est donc restreint, le modèle économique
en est d’autant plus fragile.
- Des modèles économiques assez fragiles : De nombreuses réutilisations relèvent du champs de
l’économique sociale et solidaire : culture, sport, loisir, transport alternatif à la voiture, échange
local, service communautaire, facilité urbaine, … Si elles peuvent trouver un modèle économique,
le financement de ces services est souvent peu pérenne, passée une subvention ou un
investissement initial.
Cependant, l’open data a pour principal mérite d’avoir mis le sujet des données sur l’agenda des
élus et des décideurs locaux. On voit par exemple que les collectivités engagées dans l’open data
depuis plusieurs années mettent aujourd’hui en œuvre une véritable gouvernance des données
autour de la fonction d’administrateur général des données (Paris, Lyon Métropole).
L’ouverture des données publique n’est pas la priorité des collectivités de taille réduite qui
regroupent pourtant une large partie de la population française (la moitié des habitants résident
dans des villes de moins de 10 000 habitants). C’est un sujet mal connu, mal compris, loin des
préoccupations des décideurs locaux. C’est aussi un problème de culture et d’appropriation des
grands enjeux de la modernisation de l’action publique. Cela veut dire que les finalités de l’open
data, ces principes, les modes d’organisation et de mise en œuvre devront faire l’objet d’une
pédagogie et d’un accompagnement très soignés.
A cette échelle, les collectivités n’ont pas de moyens importants pour mener de tels projets :
manque de ressources financières et personnels insuffisants ou non préparés. Il est alors
indispensable de faciliter la mise en place d’une telle démarche en aidant de façon significative les
collectivités à assumer les obligations nées de la loi. Il est très important de mettre en avant la
plus-value de l’ouverture des données en terme d’amélioration du service rendu à la population, du
fonctionnement interne des services administratifs et de la pertinence de cette démarche au regard
des attentes de la société civile.
Les collectivités de taille petite ou moyenne n’ont pas nécessairement une conscience précise de la
richesse des données qu’elles produisent ou gèrent, qu’elles ont déjà publiées ou transmises à
l’état à l’occasion de différents évènements rythmant la vie publique : état civil, élection, exercice
municipal (délibérations, arrêtés, …), contrôle de légalité, déclaration financière, etc.
De nombreuses collectivités n’ont pas toujours un processus de gestion des données maitrisé dans
un service dédié, comme une DSI (Direction des Systèmes d’Information) ou un SIG (Système
d’Information Géographique). Les sources de données et les dispositifs de gestion et d’archivage
sont ainsi parfois assez peu structurés.
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Ce dernier constat est renforcé par le fait que de nombreuses compétences sont transférées à un
échelon supérieur (EPCI ou Syndicat Mixte, régions ou département) ou à des délégataires, ce qui
réduit la maitrise par une commune des données propres à son territoire.
Enfin, au niveau local les enjeux numériques sont avant tout perçus en termes d’aménagement des
infrastructures de télécommunication et de couverture des services essentiels que sont le haut débit
ou la téléphonie mobile, point sur lequel les populations savent formuler des demandes claires et
insistantes auprès des élus.
Une trentaine de communes de petites et moyennes taille ont ouvert leurs données sur un total de
4200, c’est dire le chemin qu’il reste à faire pour que l’open data se déploiement massivement
dans les territoires.
Pour répondre à ce défi, le projet OpenDataLocale, porté par OpenDataFrance et soutenu
financièrement par le SGMAP via Etalab, vise à mettre à œuvre des dispositifs d’accompagnement
méthodologique et technique pour soutenir les petites et moyennes collectivités dans leur
démarche open data. L’expérimentation de ces dispositifs se déroule durant l’année 2017 dans
neuf territoires-pilotes.
Ce projet fait nettement apparaître la nécessité de mettre en place un outil d’observation et
évaluation de l’avancée de l’open data dans les territoires.
Dresser un diagnostic de l’état de l’open data dans les territoires, comme nous venons de le faire,
nécessite une connaissance approfondie des intentions, des réalisations, des impacts et des échecs
des politiques numériques dans l’ensemble du territoire national. Cela concerne les communes,
les EPCI, les départements/régions et les acteurs publics « intermédiaires » comme les Syndicats
Mixtes, les structures de médiation (professionnelles ou citoyennes), le monde économique et
associatif. Plusieurs milliers de parties prenantes avancent ainsi à des rythmes différents et sans
canal de communication unifié.
L’état des lieux de l’open data repose donc sur la connaissance empirique de quelques experts
avec une réelle difficulté de tenir à jour les éléments objectifs de description de la situation. Il
n’existe pas de méthode réellement documentée ; les outils de collecte, de traitement et
d’évaluation font défaut.
Ce manque d’outil ne permet pas un suivi des politiques numériques, en particulier sur le volet qui
nous intéresse ici, celui de l’open data. Sans connaissance et mesure des actions et des impacts, il
est presque impossible d’évaluer, de structurer ou de corriger les politiques publiques à destination
des collectivités territoriales. Pour cette raison, les acteurs publics (locaux ou nationaux) ont du
mal à se positionner dans ce contexte-là.
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Différents observatoires sur la modernisation de l’action publique et sur les politiques publiques
numériques sont en cours d’émergence et de mise en place (SGMAP, Agence Numérique,
Associations d’Elus, CGET, …). Aucun n’aborde aujourd’hui le sujet spécifique de l’open data.
Un outillage technique et méthodologique mutualisé dans ce domaine pourrait fournir une base de
connaissance (indicateurs et historiques) très utile pour nourrir ces analyses.
Bien connaître l’état réel des projets Open data de chaque territoire, cela revient à construire une
carte nationale des projets mais aussi des données en open data et de leurs usages : identifier les
collectivités qui ont publié leur données en open data ? quelles sont les données disponibles ? Quel
est leur niveau de qualité et d’interopérabilité ? Quelles en sont les réutilisations ?
Cette dimension collective est très importante si l’on veut développer l’utilisation des données à
l’échelle nationale et ainsi valoriser le travail qui est fait par l’ensemble des acteurs.
D’un point de vue international, seule une base nationale qualifiée peut servir de base de données
pertinente pour positionner la France dans le concert des autres pays engagés dans l’open data. Le
benchmarking open data vis-à-vis des autres pays est utile à l’Etat et aux collectivités ; il doit
s’appuyer sur des données de qualité et entretenues dans le temps.
Collecte automatique
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Historisation et Suivi
L’observatoire générera des états ponctuels et les historisera pour permettre des comparaisons et
un suivi de l’évolution de l’ouverture des données publiques.
Par exemple, une collecte trimestrielle serait un pas intéressant pour un suivi sur une échelle de 5
ans par exemple (20 points d’étape).
L’analyse de ces données peut être faite annuellement, soit pour mesurer les changements d’une
année sur l’autre, soit pour observer la dynamique interne à un exercice annuel.
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La méthode
Les outillages
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Architecture
Collectivités
Collectivités
PONDERATION / TRAITEMENT
QUALIFICATION (QUALIDATA)
PRESENTATION
Institutions
COLLECTE
Analystes
Grand Public
Référentiels
Base de
Opendata
Données
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Restitution
Voici un exemple de restitution cartographique de l’état d’ouverture des données dans les
territoires. Cette carte est un prototype de restitution développé dans le cadre du projet
OpenDataLocale (https://freeboard.io/board/WHA53L). Ce travail a permis de soulever de
nombreuses questions et écueils. Une approche itérative nous paraît adaptée à la définition et la
mise au point des supports de présentation et de restitution.
Légende : identification des collectivités qui ont publié leurs données, par type de structure.
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Observatoire de l’open data dans les territoires
Le planning
Fin du document.
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