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tÉouÉrnrn nxpÉRrMElrTAlE
a L'ûgacn ons ÉLÈvrs
ÀYEC
M. A. JULLY
tNspEcTEuR DE l'ensercsEMENT MT.NUEL DÀNg rns Écolts
rnorstÈrrrn Éorrtox
PARIS
LTBRAInIE cLA SSIOUn EUG Ènn BETIN
BE r_,r NT FFùÈR,E s
RUn DB vruerneno, 52
1907
Tout exemplaire de cet ouvrtge non revêtu de notre grilfc
sera réputé contrefait.
GNOMETRIE NXPNNII{ENTA tE
f*
1'
PRÉFACE
tériserons dtun mo[ ce[ cssai cn clisant que nous nous sommcs
;;;;;J e'enseigner la géométrie par expêrience, par induction,
àu lieu de partii d'axiomes abstraits'
Les matËématicicns ne manquer-ont pas de nous faire. dc graves
obirrtionr: ils nous reprocheront de mânquer souvent delogique'
Nd;;;;;n.l,.onr que'le domaine des mdthénratiques abstraites
;'.;t ;;:; la porlàe de [ous, qu'il offre p.eu d'attrait aux pr.ati-
âi*".,iu. les duvriers ne dispos-cnt-pas de loisirs leur perm:!t?lt
de con-sacrer plusieurs années à leur éducatt.onr *9u tls.s_'.l.ie.-
ressent aux clrôscs qtt'ils comprennent, et dont' tls tr<4tent l'utlllt'e'
.iï,* t; rr=to l.ut'paraît iliusoirc et bon pout cles théoriciens
ou des savants.
D'ailleurs, nous avons é[é encouragé à persévérer dans cette
voie par nos auditcurs eux-nrênres.
-i{o'oî
tr'oniott. eu d'abord qu'un but d'utilité immesdiate, et
nour pon.iont limitcr nos leçons au prognammc dcs.travaux ma-
nu.ir'àiecutes à I'atclier de l'écols primaire; mais cn voyant
avec guellc ardeur el quclle -bonne volonté notts éttons sulvl'
;oir"s â;;;, ètorg.i le câdre de ces l-eco-1g, et sortant du pro-
;;;;.-primairË' nous avons abordé l'élude dcs notions de
-làâÀJitiJ qui âtu"uient faire parl,ie du bagage intellect'uel de
iout bon arlisan.
'"ôrî1g-o"r[iu
d. notre enseignement est le résultat de la col-
l"b;;ù";- i"r AtEu"s et rlu flrofcsseur. Un grand nomble de
ir"*Ar pratiques nous ont été duggérés par nos auditeurs, et, nous
.o**"^" hcuieux de leur en rendle hommage'
cette ét.udc expérirnentale nécessite la construction dc mo-
.lè6;-à; àOmonrtrttion ou d'application, tous ceux donl il ima- sera
;;;i; plos loin ont été constrlits, et quclclugs:yns mêrne
l;il; J*;;";diteurs. Les travaux couranti de I'atelier n'offrent
u c_r. certain es v éri tés géoqé;
i;i"Ë;;"À *.n t I'occasion d'appl iq
i;i; ;;;'f";darn cn tal es, q u i, po ri ô _bien
r: tie com prises,,. gagnent à
àti'i-"iiùiè.r. e"r.i, pb.i" doi.rne" la physionomieréelle de notre
;;;Ë;;;;"i, rnu,t''âit-it loindre à be[ ou''ragcdele.s épures des
ilà;ï;; iàpplication. Nois avons I'intention le faire après
.l.a géométric
i;;;Lli;tiriri cle la par[ic concernant l'étudc àdecelle de la géo-
rteJàriptive, qui doit.ôtrc menée parallèlcmenl
métrie- proprèment clite.
ces mômes modèlcs sont exécutés par les élèves des cours
d'après
t..î;iq;;. àtr t'.n.cignement de la géômétrie es.t donnéconvien-
le programnrc quc nois développons-. Les plus gr.rnple.s
clrriieni égalernônt aux élèves des cours complémentalres' ocs
J"âi., p.irnirr. snpérieures, et des cours piofessionnels; ces
élèves ittilit.tont avôc profit lc pr'ésent ouvrage' ils y rencontre-
PnÉrÀcE. 1
ront de nombreuses applications et, [racés pra[igues qu'ils nc
trouveront pas dans lèûrs ouvrascs classiqrier. *1 de ilus ils
comprendront mieux certaines noiiot-rs abstraitei dont Ia^signifi-
calion vraie lcur échappc parfois, parce qu'ils n'en voier,i pas
I'application.
Quant aux apprentis ct aus ouvriers, nous ne saurions t'op les
glgaser à.se nrettre résolument à acquérir les notions géôrné-
triques,qui leur sont indispensables pou.r arriver à traceùiæ et
bren. fious cro)'ons que ces éléments nc sont pas au-dcssus de
leur portéo, et lu'ils'seront, largement récompônsés cle la pcinc
qu-tls se seron[ .donnée en les étudiant. Rien ire s'acquicrt sans
peinc, on le sait darrs le monde du travail nrieux crùe partoul
aillcurs, le tout, est de faire converger ses cfforlr ,rà"s irn but
pr.atique et utile. c'est, ce que nous nous sornmes efforcé dc
lalre.
A. JULLY.
Ér,unaghTTS
GE(]METRIE EXPNRIIIENTAIE
PREMIERE PARTIII
FTGURES PLAIïES ET por,YÈDRES
CHAPITRE [''
FrcuREs composÉEs DE DRolrEs ET DE PLANs
Ll nnottn DT LE PLAN
CrnconrÉnnNcn DT cERcLE
S f l. -
Prendre un fil inextensible OA (f g.ll), {ixer I'unede
ses extrémités en un point, O cl'un plan et attirclter à I'aulre extré-
rnité une pointe tlaçante A; faire tourner le
fil maintenu rigide autour du point O. La
pointe traçante décrit une ligne dont tous les
éléments sont à Ia même distance OA de O,
et après avoir accompli une révolution, on
revient exactement au point de dépnrt. En
continuant le mouvement de rotation, la
ligne nouvelle se superposerait exactement à
la première, on olttienrlra toujours une seule
ligne complètement fermée. Cette ligne est Fig. 11.
appelée circon férence.
Considérons trois points B, 0, D pris sur cette circonférence,
une droite BC joignant deux points voisins, et une autre droite CD
joignant C au troisième point. La droite CD n'est pas dans la
hirection tle BC. Nous constatelons toujours ce changement de
direction d'un élénent à l'élément voisin, aussi petil.s que nous les
supposerons. Une ligne dont tous les points ou éléments changent
cle direction en passant de I'un tl'eux art voisin est une courbe.
On pourra doirc défïnir la ci.rconfiirence une courbe plane dont
tous làs poittts ou élémenls soril ù lu môme distance d"u,n point
intërieur que l'on nomme ccntre.
T6 CIIAPITRD ICI.
La distance 0A d''un point de la circonférence à sun cenlre porte
le nom de rayon.
La surface plane limitée par la circonfr{r'ence esl, le cercle.
Tracéde la circonférenee et du cercle. Le fil inextensible 0A
-
est réaiisé pratiquement de Ia nranière suivante : unc règle graduée
(/îg. lZ) porte deux curseurs, sortes bracelels glissant sur la
cle
règle et nrunis cle vis de
seruûge. Les deux cur'-
seurs sont, terminés par
des pointes, I'uû d'eux,
Fig. 12. celui de gauche est fixd
au zéro de la graduation,
I'autre, celui de droite, est mobile et peut être {ixé à une distance
connue du premier. L'extrémité des pointes réalise un rayon de
longueur déternrinée.
Cet instrument appelé compas à verge serl, à tracer les cir-
conférences d'un grand rayon; pour celles qui ont un petit
rayon, on emploie le cornpas ordinaire. Les branches du compas
sont écartées de telle sorte que les pointes soient clistantes de la
longueur du rayon; I'une des pointes est, posée au centre, aveo
I'autre on démit la circonférence, en faisant tourner le compas
tenu par la l.ôte.
Le compas doit avoir ses pointes aussi {ines que possible, et le
juu de la charnière doit être assez dur pour que les branches ne
s'approchent ni ne s'éloignent I'une de I'autre pendant le tracé.
AppnclrtoNs.
- Au lieu de faire tourner I'une des pointes du
compas pour tracer le cercle, on pourrait la laisser irnmobile, et
faire pivoter la surface sur laquelle on trace autour du centre, on
aurait encore une circonférence, car tous les points de ln ligne
tracée sont éloignés du cenlre d'une clistance égde à celle qui
sépare les poinles.
On peut même supprimer les branches du conrpas, quand le
plnn pivote, et ne conserver qu'une pointe traçante établie à unc
distance invariable du centre et égale au rayon. C'est ce qui a
lieu dans le travail du tour; le pivot esL la clroi[e qui joint les
deux pointes, la pointe traçante est remplacée par le taillant de
I'outil.
S 12. Circonférences etr eercles égnur. - Tracer sur
tlu carton deux oirconférences tle môme diamèl.re, les découper
exactement. Les deux disques posés I'un sur I'Rrrtre coincident.
l''l0UltDS C0trll'0Stl8S Dli Iln0lTl'S lrT DE I'LANS' 11
sont égaux.
$ {I. ,rrc etr corrle. Une portion de circonfét'ence \9 Vtg'!!)
est"appelé e arc.L'trc se
-
clésigne par trois letLres : on dit I'arc ABC'
La ilroite AC qui joint les extrémités A
ct C cle I'alc ABC porte le nom de corde, eL c
-'
on clil que la colde ÀC sotts-tencl Intt
f'ntt Àn'0. B/'t7
B//;7 '
Alec trne ouvct'ttrrc tle compts convenlbl" / ,/ t
mûrquel', sur lcs cleux ccrcles égaux en cftr- l,/
tondecoupésprrrcédemment
turrLrvvvurvurr! \t) l2),
.- ($ --l, les
- extré- Ai o
,,------7ft* r:';];:"H:;'":"r*"'!':f;1,:,ï,::;::;pond,
7' lllllllffi S {5. Sesmerrr, Èeeteur.. _ Duns un
i llllllliililll\ disque en carron, joindre les exrrémirés A er C
i\. o*^ Wg.l5) d'un ftrc' itu centre o du cercle, ct
couper suivant les rayons_O0 ct 0A; la sur-
'.r. ,f face OABC porte le rtom de secteur.
..,
-'.-____---' p,n secl,ionnant le disque
suivanl,la corde AC
Fis. 15. (frg. 16), la surface drstachCe ABC porte le
nom de segment.
Constater, avec.deux clisques en_clrton de même rayon, que :
- I'o Dans un même cerile ou dans des cercres ogâuæ, à dru*
arcs égaut corresponclent des seeleur.s égaua, et-d,es segments
égauæ I
2o oans un nûme cercle o, dans des cercles égattæ, ù d,es arcs
inégauæ correspondent d,es segnrcnts et des secteui,s inégaux et au
I
plus grand, &rc eorrespondent l.e plus grand secteur et tà pltti grand,
segment.
$ 16. netafion
errtrr:la cireonfé..
lence etr lc rtl on.
Prendre une ou-
-
verture de compos
égale a.u r&yon tl'une
circon férence, el, par-
tant cl'un point A
(/ig. l7), conslatcr,
quel gue soit le rûyon, qu'en parcourirnt la côube, on revienl au
point de départ A, après avoir marqué six arcs consécutifs sous-
tenclus par-une corde ég.rle au rayàn. Donc, le rayon sous-tend
u,n arc égal au siæième de la cit,conférence.
Ancrus
AOC+AOD-pdr.
BOD+AOD_241.
Par suite on peut éclire l'égalité sui-
vante :
D
AOC+AOD_BOD+AOD
Fis. 31. tl'otr : AOC BOD.
-
On dénrontrerait dc même que AOD est égal à COB.
- 25. Arrgles au centre égaur.
$ Superposcr dcux feuilles
-
de carton mince, et tniller deux angles égaui rn roupant les deux
feuilles à la fois. Avec la mônre
ouverture de compas, décrire
des sommets O et O/ (fg.]8
et 36) deux arcs ACB, A,C,B,
tle môrne rityon. Constater I'é-
OA 0Â galité des corcles AB et A/8,
Fig. 3i. Fig. 36. qui entraîne (S l4) l'égaliré des
arcs A0B et A'C'B'.
Un angle dont le somnret esl, au centre d'une circonférence
(/i9.37) es| diL angle au centre. Donc ; dans un même cercle, ou,
dans des cerc les ég aux, des ang les
,a.tt"----^.
au centre égauæ interceptent
entre lew's côtés des arcs égauæ.
On constalerail, de même que
dans un, nûme cercle ou dans
A'.--e---B des cercles égaux, à des arcs
l'ig. 37. Fig.
égaur correspl'txd,ent d,es ang les
38.
au, centre égaux.
AuttcÂTIoN. Ileport d'un angle. Proposons-nous de trucer
sur une surface -indéflnie un angle égal à I'angle AOB (/g. 85).
Tracer d'abord le côté O'L' (îg. 88), corresponclant au côté 04.
Avec une ouverture de compas coû\'enirble, clécrire I'arc ACB de
centre 0; puis I'alc indéfiniA'B'de centre O'et de nrôme rayon.
Prendre une ouverture de compas égale à AB et tracer de At comme
oentre un ûr0 cle layon AB, tlui coupe le plenrier au point 8,.
Joindre O'B'.
TIGURIIS COMPOSÉDS DE DRO1TES IiT DIi PIANS. 2i'
A I'atelier, la mtl.iùre suf laquelle on doit tracer est souvent
limitée par une arôtc qui forme I'un des côtés de I'angle. Le trac6
précédent n'est pus réalisable, on nepeut plus poser les pointes du
compas en O/ ct A/, On se sert, dans
ce cas de I'outil appelé sauterclle ou
fausse équerre (fr7.T g).
$ 26. ilresure rles angles. -
Quand on veut mesurer la longueur
d'une planclte, pfll'e)iemple, on porte
sur I'arête, et successivement, la lon- Fig. 39.
gueur du mètre. Si cette longueul est,
àontenue quatre fois, on dit que la planche a 4 mètres d.e lo1g. {,9
mètle est ïne longueur étalon rigoureusemettt fixée, c'est I'unité
qui sert à comparer les longueurs usuelles. Les longueurs moindres
sont évaluéestn décimètrés, centimètres, etc.' sous-multiples de
l'unité.
Pour mesurer les angles, il faut également les comparer à une
ouverture type, à une unité, déterminée avec précision. Cette unité
est I'angle droit.
L'équerle réalise,cette ouverture unité, mtris elle ne donne pas
de sous-multiples. elle ne constitue donc pas un insl,rument de
mesure.
Consitlérons (frg,40)deux droites perpendiculaires ÀC et BD' et
des circonférences de centre O. Dnns
chaque circonférence, les tleux droi-
tes linritent 4 arcs égaux entre eux
(S 25). Chacun tl'eux est le qutrt de
la circonférence à laquelle il apptr-
tient. Un nngle au centre tlroit, in-
tcrcepte donc entt'e ses côtés un arc A !0
t
Tnnuclus
alnsr :
AC>BC_AB.
Le signe > s'énonce plus grand t1ue.
Le signe ( s'énouce plus pclit que. Fis. 13.
Nous pouvons faire Ja nrêtue ôons-
tatation, avec chacun des côtés tlu triangle ABC.
S 29. - Dans tout triangle, au Ttltts grand, angle est opposé le
plus grand, côté.
Soit ABC (frg. Ae) un triangle en papier, plier en amenant le
point C au point A, on trouvà A > ô;bn vei.rait, de même que
A ) B, et enlin que C > B. Oette série d'inégalités s'émit, :
A>C>8.
Par le pliage, on verro qu'il existe entre les côtés la série cor-
respontlan te d'inégalités
BC>AB>AC.
$ 30.- Dans tout triangle la sotnme
d,estrois angles est égale ù àeuæ d,roits.
'',,i
Soit ABC un triangle c'n papie r (frg. AA)./i ..r' i \
Pliel suivant AO, enamônantle p"oint b#
sur le côté BC. La droile AO est perpen- F:_
Fis'44'
diculaire sur BC; cette porprnclicuïoiru
abaissée du somrnet A sur BC est la ltauleur du trianEle.
Plier ensuite le trianglc suilant DE, en amenanl, je sommet A
au poinl O; puissuivant IJ(], en amenant
lesomureL C au point O, et enfin sui- .
On a: DAC+A:Z dr.
A+B fC-2 dr. :
D'où: DAC+A:A+B+C
et DAC-B+C.
Donc, d,ans tout triangle, un angle eætérieur est égal ù la somme
des d,euæ autres.
-""SË.
Js"iiie
rlec rrianstec. -I)eux
figures sont égales
quinil, transportées I'une sur I'autre, elles coînciden[ dans toute
leur étendue.
Deun triangles sont égaun, guand, trois de lcurs éIéments, dont
au moins un côté, sont égaut.
Trois gas peuvent dorio se présenter suivant que I'on donnera
un, deux ou trois côtés.
VÉnmlc.rrtoN. - lo 0n donne trois côtés.
Soit un triangle en carton ABC(fiT.46). Menel lne droite B'C'
(fr9.a7), égale à
A ,d,
,lo. BC; du point B'
aveo une ouver-
,\
/'
t.
tt. ture de compûs
,'
t'.. égale à BA, dé-
crire un arc de
ii--____--___-_____-_:\,
". oercle: décrire
B t r^ *A.*^
Fig. {û. Fig. 47.
-r.,
du de même,
point C' comme
centre, ûvec une ouverture de compas égale .à _CA un second arc
qui coupe le { o' en A'. Les côtés du trian-
i^ gle A'B'C'sont respectivemcn[ égaux aux
,':'r, côtés du triangle ABC. Transportons le
' i "'..tt. triangle en carton sur la fÏgure 46, les
," ... Àorto-{l-,r.oo
deux ligures coÏncident.
,,i
^iïrr^i.lorrl
"'. 9o On donne un ou deux angles: le côté
_rf,------------------- :;,
c' 80, pilr exemple, et les angles B et A.
B' Môner une droite B'u-- (frg'-48) égale
Fis.48. à BC. Avec une sauterelle, rèlever I'an:,
gle B sur Ie triangle en carton, et le reporter en B/; prolonger
lp pôté E'A+'..{/îg,4-8.)- Relever de mêrne I'anglg A' e! faire glissep,
FIGURES COTIPOSÉSS DE DNOITIIS I}1 DE PtANS. 29
PrnprnntculAlnn ET oBTTQUES
d9.2nés A cC B'
S 39. - I'oints équiclistants d,rt deun p-oiltis
sit"ués clans zut plan p'assant par la droite LB Vi'9. ?5)'
Au milieu c cle la'clroite a-8, éleve1 la perpencliculaire DE à AB;
un point quelconque F-pris sur cette per-
pendiculaire esl à égalê distance cle A el t
de B. lln elïet, BF
les deux obliqtres AF et jr
sont égale, .ôt*, s'écartuirtégalement ,,,"'i't'.-.
clu pieÀ C de la pelpendiculaire DlJ, puis- i "---
qu*
- po, constructiôn AC-CB. .
Lcs points A et B sont clits symétriques "#
pal rapport à lu droite Dltr.
i
i
$ 40. Appttc,lrtoNs. - Eleuer une per- iE
pendicttlaire le milieu d'une droite ltB
st-tr rig. e;.
(frs. sq.
Plendre une Ouverture de compas plus grantle que la moitié de
AB, et de ciracun des points A et B comme
cenlres, décrire tles arcs qui se coupent en C
:tl
et D. Ces deux points appnrliennent à la
pelpendiculaire cherchée (S 39) ; il suflÏ1, dc
les joindre.
S 41. D'un, poittt O pris hor.s dlune il----T--D
n"hti -
lrï, abaisu, ,rrc perpendiculaire i
sur cette d'roite, Ectns se seriir d'une éqtærre i
'
Vig. il).
Aveo une ouverture de compas plus
jb
.,1,.
au noinl,
t . C un seconcl lil plus lin que Ie ':iltE
. Fô | .,.<^:^r^
premier, mais suffisamment r'ésistant pout'
,lonn., deux branches CD, CE, rigides et'
Fis' 57'
toutes les droites passar.rt par son pied dans Ie plan. Donc, quand,
une ù"oite est perpendic'ula;re à wt, plan, tout pian mené par cette
droite e st p erp ertdiculait.;e au,'p rèmi er p lan.
$ 53.- Pat la tige AB (/ig.68) nous pouvons faire pnsser en
même temps deux plans,'qui tous deux seront perpendiculaires au
36 cHAPllnn læ.
plan P. AB est leur interscction. Donc, qucmcl deu:t plarrs sonl
perpendiculaires ù tm, troisième, leur in(,crsectiort ast perpendittt-
laire a ce troisième plan,
Applrcarrotl. Quand les deLrr pllns 1\{ et N sont verticaux,
-
leur intersection es[ évitlemment une ve rLica]e.
0n fait usûge de ce principc pour pltnter verticalement une tige
ou un support. On met cl'al-rord une des arôtes du support dans un
plan qui contienne l'æil et lc fil à plomb. Puis on prend une se-
conde position, et on amènc la môme arête dans un second plnn
vmticll dételminé comme le prenrier', firisanl, en sorte qu'elle ne
quitte pas celui-ci. On l']'r'eplace tlals lc cas oit ellc I'aurait quitté,
et on vérifie si elle est encore dans le seconcl. Après quelques véri-
fications, l'arôle se lrouve diLns les deux plans ver'l.icnux, elle est
verticale.
Il convient de prendre les deux positions de I'observatcur selon
des plans qui formcnt entre eux un dièclre voisin tle 90".
S 54. RnurnQun. Dans un dièdre rlroit PQRS (fg.69) plaçer
-
consIamment
employé pour
tracer des droitr:s Itarb re
parallèles aux
arôtcs d'une pièce
ch'essée, et pour Fig, 77.
étalilil deux faces
parallèles. Dans ce dernier cas I'une des faces étant clressée, il
sufllt, pour déterminer I'tutre, de fixer la pointe à la clistance
voulue,r'lu plateau ou de la semelle du patin, et de mener sur les
chanrps tleur parallèles à Ia première frrie.
- La pointe du trusquin cléclit to.jours une parailèle au plan
clirecteur, que la tige soit d'équerre ôu non, sur le plateau or sur
l*0 CHAPITRE ler.
le patin ; toutefois dans le trusquin du menuisier, si cette condi-
tion n'était pas remplie, et que I'on mesurâ|, la cote de la pointe
parallèlement à ia tige, on s'exposerait à une erreur par-,défaut,
àar toute oblique à un plan est. plus grantle que la perpendiculaire
pnrtant du môme point et aboutissant au même plan.
Les ajusLeurs repèr'ent la position de lr pointe traçante de lt
manière'suivante : ils disposent d'une équerre pour marlire don-
nant deux firces rectangulaires d'équerre entre elles, et, d'équert'e
sur le rnarbre; leur trôte conmune (S 53) esl donc rigout'euse-
ment perpencliculaire au plan directeur. O'est suivanl, cette arôte
gn'est mesurée lt cote de la pointe traçantc.
-
S 59. Avec le trusquin, on vér'ifiera fncilement les propriétés
suivantes
-:
l,o Psr wt, Ttoittt on ne peut faire Irasser qu'mze droite parallèle
à zme droite d,onnée;
2o Par tm, poirtt on, ne peut faire passer qu'un plan parallèle
ù ut platt d'onné ;
}o'Par un poittt ort, peut fuire passer mte infînité dc droites
parallèles ù utt, plan donné, muis elles sortt toutes situées dans 1.,:
'plun
parallète de méme coté cpte le poirtt ;
4o Deut droites ou deur Ttlans parallèl,es à urt, troi$ènzc sortl
-parallèles entre eur.
60. Rnulneun. Au lieu cle dire que cleur droites paral-
S -
lèles ne peuvunt se rencontret', on peut, également énoncet' cette
propriété, en disant que leur poitzt de rencontre cst èt une distance
infinie.
de vérifiel le parallélisme cle
Appr,rc1rroN.
- Proposons-nous
deux dr.oites tle 1'espncc, cleux arôtes holizontales d'un édifice
en construcl"ion par exemple. Bornoyer
suivant l'une de ces arôtes, et, cherclier ii
découvrir au loin un point fixe sur son
plolongement, i'arête parallèlc parall, con-
courir flu même point.
S 61. .Deun droites perpend,iculaires
ù, u,ne
-
troisi.èmc sant pa,rallèles entre elles.
Les ch'oites CD et EF (/iU.78)sonl,toutes
Fig. ?S. cleux perpencliculaires à AB, el, les trois
droites sout situées dans le même plan.
Si 0D et liF n'étaient pns pnrallèles, prolongées, elles se rt'ncontre-
ririent; alors il en résultt'r'nit que d'un point on pourrftit metter
FIGUnES cOITPOsÉI:s nn DROITES ET OE PLANS. 4I
deux perpentliculaires à une droite, ce que nous savons impossible.
Dono les droites CD et EF sont pnrallèles.
La proprié|"é réciproque esl, également vraie :
Qu,and, deur droites sont parallèles, tonte perpendieulaire ù
l'une est perpendiculaire ù l'autre.
Soient AB et CD Wg.79) deux droites
parallèles, e[ une troisième droite AC per-
pendiculaire à AB, e)le I'est aussi à CD.
lln effet, si CD n'était pas perpencliculaire
à AC, on pourririt,, par C, élever une per-
pencliculaire CD' à AC, el, CD'serait pa- ' Fig. 79.
rallèle à AB. Il en résulterait que pûr un
môme point C on pourrait menc,r à AB deux parailèles, ce que nous
s&\rons être in possible.
BD
ApprrclrroN.
- Tracé des paral-
lèles ir l'éqnet're.
Proposons-nous cle mener prr
le point C unc parallèle à AB
(fs.80).
Faire coïncider I'un des côtés de
I'tngle droit d'une équerre avec AB,
el, appuyer contre I'autre côté de Fig, S0.
l'angle droil, trne règle plaLe.
Déplacer l'équerre en la faisanl, glisser sur la règie, et amener le
champ en C. Tracer suivant ce chanrp.
Quancl on cloit tracer un grand nombre de parallèles équidis-
lantes, des hachures pftr exemple, prntiqr-rer tlans ln règle une
entaille (/ig.8l) peu profonde et clont
la lorrgueur surpasse oelle du petit côté
de l'écartement à donner aux hachures.
Nlettre I'équerre en place, puis la règle
(conrme f inclique la {igure t}t). Faire
glisser l'équerre dans la rainure jus-.
qu'à ce qu'e)le touche le bout de I'en-
taille; tracer. Laisser l'équelre fixe, eI I.-ig.81.
faire glisser ia règle, jusqu'à ce que Ie
bout antérieur de I'entaille vienne toucher le talon de l'équerre.
Appuyer sur la règle et faire glisser à nouveau l'équerre, comme il
vient d'ôtre clit, on obtient la position cl'une nouvàlle hachure.
Lorsque les parnilèlcs doivent ôtre tlacées sur la matière d'æuvre
&Çs 0HAFITRD lcl.
perpendicuiairement b un ohamp tlressé, orl utilise les équerres
il'oi*liur pourvu*s cl'un clr1peau cLrnI le clrartrp glisse sut' I'arôl'e.
s 62.- on clémonlrerait comme
au s 6{, en s'&ppLlyant-sur
leJpropriétés des clroites perpendiculaires aur plnns, ou des plans
nerpendiculaires entre eux :
' [. çue d,ettn plaps perpendiculaires ù une droite sont parallèles
entre eut.
Zo Que tleu,r plan,s étant Ttnrallèles, tottte droite perpendicu,laire
à. l'un est perTtencliculcûre à l'autre.
Bo Que heni plans étant ToarallèIes, totrt plan, perpendiculaire a
I'un esl perpentlicu,laire à I'autre.
s 63. Itâr.allôtes corrlrées D:lr ulre lrarrsvcrsale.
Dettx tlroiles AB et CD $g.82) étnnt si-
Luécs dans un plan, nous appellerons
transuersu/e toute droitc EF qui coupe
ou tt'avet'se les cleux premières cl'unc
manière qtrelconque.
ll est utile de oomptrer enlre cttx les
angles que cleux parnllèles fonl avec une
transversaltr. Pour renclre cette compa-
B'ig. 82. ruison plus fncile on a donué à ces a.ngles
des noms qui indiquent leur position.
Ainsi les angles GHB et HGC sont dîLs alternes'internes, ce qui
signifie qu'ils sont situés de palt et d'autre de la transversale et en
dedans des parallèles.
Les an,gles alternes-internes sont égaur' -.
Par lc milieu I de HG menons unc perpentlicrrlaire comntttne I(L
aur deux par.allèles. Les deux triangles ltlc _9! HIL sont égaux
comme rVant trois élérnents communs : lG par constructiou,
-]H
les anglei en I sont égaux comme opposés pat' le_sotnmct, l'angle l(
est clràit ainsi que I'ingle L; donc on a : angle KG[-: nngle IHL.
Les angles tti;D et GHÀ sont égaux commc étant les supplénlcll-
taires cl'angles égaux.
Récipr.oqûement : si, les angles alternes-inlernes sortt égaur, les
tl,,:ur droites sont purallèIes.
Si la droite CD passantpar le point G rt'6lait pns parallèle à AB,
0p pourrai[ par G mener utte autrc droite C'D' rltri t'ût parallèle
ù AÈ. Alors I'angle C,GH serail égal à GI]B eL par suite à LIGH,
ce qui ne peut avoil lictr que si C'G se conflontl avec CD.
$Oa. On appelle an.gles alternes-erternes ceux qiti souI sitttés
-
FIGURI.]S CONPOSEBS DO DROITES ET DE PLANS. &3
de par'[ e[ d'autre cle ]a transversale er, en clehors des parallèles,
comme FGD el. !fill rfig. 8Z).
Les angles alternes-ezternes sont éqctux.
Iin elïet, ils sont opposés par le sornmet à des angles alternes-
internes égtrux entre eux, par suite ils sonl égaux.
on démontrerait comme précédemrnent que si les angles alternes-
etrternes sont égaux, le,s deun droites sont prn"atlèles.
S 65. - On appelle angles corcespotrdants ceux qui sont situés
d'Lttt mêrne côté de la transversale, mais l'un en declans, I'autre en
clehors tles parallè'les, conrme FGI-J et GHB par exemple.
Les cnzgles cor?"cspond,anls sont égaur.
En effet, FGD est égal à CGH comnre étant son opposé par le
sorttmet, et CGH GfIB angles altcrnes-internes, donc FGD: GHB.
on clémonlrerait- comne au $ 63 quesi les angles clrcespondcmts
sont agau,x,, les droites sortt parallèles.
S 66. - Les angles tels que HGD et GHB situés tous deux à I'in-
térieur dos parallèles et du même côté cle la transversale soul ilits
cmgles internes d,u mëme côté;ils valent ensemble cleux clroits. Dn
elfet, IIGD est le supplénentaire de HGI( qui est égal à GHB.
- La réciproque est vr.aie, c'est-à-dire que si les angles internes
du, méme côté ualent deux angles droits, les droites coupées par la
transuersale sontytarallèles. On Ie démontrelait commeau $ GB.
$ 67. - Eufin les angles tels que FGD et BHB sont dits angles
eltenres du môrne côté, et on établirait comme au $ 6G le,s pro-
positions suivantes :
Lo Les angles eæternes du mëme côté ualent d,eur droits,
2" Si les angles erternes du mêrne côté ualent deux droits, les
droites couptées par la transûersale sont parallèles.
S 68. - En examinnn[ la position ot la direction des côtés des
angles fornrés par cleux clroites parallèles et une transversale
(frg. 8Z) nous tirerons encore cette conclusion :
Deun angles qui ont letn"s côtés parallèles sont égaux quand, les
côtës d,e l'un, sortt d,irigés soit dans le même sens, soit toui deuæ en
sens opÎiosé, pcu'ra..pporl à ceur d,e l'autre; ils sont supplémen-
taires, si, deur côtés sottt dans un, sens et les deuæ autres en sens
op1;osé.
Appttcl,tlolqs
Pour relever I'angle que fait une pièee de charpente avec I'hori-
zontale, on peut utiliser le niveau de maçon en le posant sut la
pièce comme I'indique la ligure 9l ; I'angle formé pûl 19 repère Oa
du niveau ilveo le lil à plomb O6
donne I'inclinaison de la pièce sur
I'borizon (S 69).
\V
Le plus simple il ilu ntoitts
qual.rc faces qui toutes trois sont
tles trinngles, c'est un tétraèdre
ffis. taQ.
lJnepyranide esL un polyèdlc
Fig. 10ô.
dr-rnt toutes les faces, sauf une,
' convergent tu même point (lig.l07). ^\ La face non convergente est
la base, le point de convergence est le sornmet, la
hauteur est la perpenrliculaire abaissée du sommet
sur la blse. IJn tétraèclre est une pvramide.
On nomnr e privne (/q, t08) un polyèdre dont
les arôtes latérales sont égales et parallèles entt'e
r,lles. Les bases sont des polygones égaux et paral-
lèles.
Quand les ar'êtes sont perpeudiculaires ûux bases,
Itr prisme est droit,la hauteur es[ donnée par I'arête
(/ig. 108), les faces sont des rectangles; si les Fig. 10S.
irôtes sont obliques aux bases, le prisme est dil,
ohlique,les faces sont tles palallélogrammes, et la hauteur esl, la
pelpendicul.rire commune lux liases.
choses sont demeurées les mêmes: l.le volurne ; zola trauteur, qui
est égale à l'épaisseur'_ totale des planctrettes; B" Ies deux basôs,
qui sont restées parallèles.
Le uolu,me d'un parauëlépipède obliclue est donc e'ncore éga,le au
produit de la par la lmutetu.,
base
S 87. surfaeo d'un rriangre.
- Découper clirns du car'ton
deux triangles égaux, et les pltcer'l'un à
côté dc I'autre comme Ie mon[re ]a fi-
I
r1
UL
gure ll7. L'enscrnble des dcLrr triangles
constitue un parallélogrammc. La surftrce
it d'un tliangle est donc nroitié cle celle
l'ig. I | 7. cl'un parallélogramure de môrne btsc et
de môme lrautenr.
. Ia surfacg Q'un tt'iangle
la par la
est donc égnre à, ntoitié clu, prodrtt d,e
base hautet*, ce que I'orr repr:éscnte par la for.rnule :
égal
la base par la hattteut" Le volume d'un prisme est donc
à
cle
Ia moitié du Produit Précédent'
Or, la base du Prisme
tritngrrlaire est moitié
tle la liase du Paralléid-
pipètle, donc /e uolunc
clu prisme est égal ut
produit de su base Pur
su luruteur.
$ 90. vorurnc
df lru
prisruc drrlit qtrcl
t-ig. 121.
conrfue. - Un Prisme t"ig. t:o'
tlroit peut être clivisé les cliago-
,"-prirï.s triarrg*1nir.es pa' cles. pltrns passant suivant égtl Èr la
rrirles rles 5ases fii'."'iztli ie clu prisme est donc
"otume
somme des volumes Pnrtiels'
-"epp.fÀns
B la Jtase'clu pti-smg, eL b, br, ô, les bases des prismes
triaïjul,rires. les volu'rei 4c chacutt cle ces prismes sont les pro-
tluits'ÔXH, brXIl, I'tz>< H; la somme tle ces ploduits :
(Ô>< tI) -l- (Ô, ><tl) * (ô, ><H) - (b+ t" + t') x tt'
Or : à * Ô, * br:B; dr-rno volunre plisme=l X H'
de Ia base par
Le uolwne d,'un prisnt'e d,roit est égal au procluit
lu hauteur'.
sgt.Volrrrrrc.lrurltrrlsrneo|rlique.-Découperune
épaisseur.
sélïrcle polygones égaux tlans des-planchettes de môme
ôrs potygon* .rpiiÉs cl'aplomb tlônnent uu plisme
droit. Incliner
tn I'a fait pour la. pile cle plan-
;ïJ piii i1" polvgones -comme elle devient un prisnte
,frlii.i r*.tangl,tirires; ellc change d'aspect,
les mêmes : {o la ltatr-
;;iiq;; rnais"trois chôses sonl, ilemeuiées
i*ïi'l q"f totale des planchettes ; 2o Ie volume; 3o les
est l'épnisseur.
deux bases sont restées parallèles. Le volume cl'un prisme obliquc
-riâr* gqnivalent no uàlunrt d'un prisme droit cle nrôme base et
cle mômeharrteur, et son volume est encore obtenu en nrultipliant
la ltase par ln, lmuteur.
s 92. votrrrne rl'une pyrarnide. - construire
itvec tlu
une pyramicle de base_équivalente
,ni.to,r n1 plisme queiconque , et
et rle lrauteir (/i,.122). Laisser ou'ettes une des bases du
et labasc C* io"pyro*i,lg. Emplir.ile sable fin la
pyramide,
ptiri"r,'rônre
prisme est exûc-
et, verser son contenu tiois fois dans leprisme. Le
5ù ûEAptTnû II.
tement rempli par trois fois le contenu de la pyramide. Le volume
de-la pyramide est donc le tiers de celui d'un prisme debase eqtii-
valente et de même hauteur.
cousrleurwcn. Le uohtme d'une
Ie tîers pyoduit
- .py-ramid,e s,oôtient en prennnt
la base par là"hauteur,, ce gue ro" i*pr:irii
^du -de
par la formule: uolume pyrarnide:llBB><i.. '
-Â----
I
I
I
I
I
ih
I
I
I
-+
CHAPITRE II
CIRCOilFÉRENCE ET FIGURES DÉBIVÉES
corcsrtQunucg.
-ra perpencliculcù.re éleuée sm, le miliett d,,nne
CIBCONTÉRDNCE EÎ I'IGURT$ DÉRIVÉES. 67
-i
D
oe---
fig. lZL Fig. 1?i.
Btssncrnrcn
..\,,
gure l4l : elle ,,] rt \
est formée de iill
deux branches lill
-.1 i i J.,
mobiles articu- I I,/.:.,,
t,l
B avec
lées en Â
une lame BD \ii'
tbl
titl
I
pourvue d'une
mortaisc à iorrr, ||l
deux autres bran-
ches mobiles GE
Iil
l'l
et EF sont arti- lln
Fig.14l.
culées en E au
moyen d'un goujon glissant dans la nrortaise, et cn G et F, de
telle façon que l'on ait : BG BF; GE -_ EF. Les lilmes AB et BC
étant appliquées contre les -côtés d'un angle rentrant, Ia lame BD
donne la bissectrice cherchée.
,|03. flr.iseetriorr de I'ansle.
- 0n
S peut, par un procédé
6t* CHAPITRE lI.
nnûlogue au précérlent, tracer un angle valant le tiers d'un auglo
donné.
Soit A0B (f,g. M2) i'angle dont on veul, lrouvet'le tiers.
Avec une ouvertut'e de compas convenablc, décrire, cle O comme
centre, une tlemi-circonférence ABC.
Marquer sur une bande de papier, ou sur le borcl d'une règle
biserutée, une longueur DF' OA. Placer la rbgle de telle sorte
- que le point D soit sur le
côté A0 prolongé et le
point F sur la demi-circon-
férence. Faire mouvoir la
r.ègle en laissant toujours D
sur A0 prolongé et F sur la
Fig. ltr?.
demi-circon férence, et faire
pirsser le clramp DF parle pointB. 'Iracer suivant lB. L alSle BDO
ôst le tiers de A0B. En effet, jointlre F0; le triangle DFO est iso-
cèle, car on a pris DF':FO, les angles marqués ({) sont, égaux.
Le triangle FOB est également isocèle,les côlés F0 et 0B sont deux
rftyons d'une même demi-circonférence: les angles mnrqués (2)
sont égaux. L'angle OFB extériettr au triangle ODF est égal
à cleur fois I'angle (l) ; I'angle AOB extérieur au triangle 0DI3
vaut (2) + (t),
c'est-à-dire
trois fois I'an-
gle (l).
L'appareil
(/is. t43) réa-
lise ces dispo-
sitions géomé-
triques.
Fig. 1{3.
La branclre
AD composée cle tleux règles est pourvue cl'uue mortaise à jour DC;
en O sont articulées deux branches égales OB et OII assemblées en O
par un goujon. La branche Ol,l est, articulée avec Ia lante BD en un
point fixe E, et la brauchc 0B est articulée en B avec un ourseur
glissant dans une rainure à rucouvrement pratiquée sur la lame BD ;
lc goujon D firé sur lt lame à une distancc DItr OE glisse dans
la mortaise CD. Les bt'anchcs 0A et 0B formenl. -une situterelle qui
permet de relevcr un angle quelconque; la règle DB fail, avec la
branche DA un angle valattt le tiers cltr premier.
CINCONFÉRDNCE ET F1GURES DÉNIVÉT]S. 65
O .r\
rnême, tracerl'arc AD Fis. 1zro. Fig. 1/r7.
de centre 0, puis por-
ter deux fois le rnyon en C et, D; de C et D déorire deux arcs qui
se ooupent en IX. Join-
tlre E0; l'angle EOA I
S {07. Tangcnte.
- On nomme, sëcante une droite qui coupe
une courbe. Lorsquc cette droite est une circonférence, la sécantc
la coupe en deux points. ltrxemple (fig. 16l).
Supposons que la sécante AB tourne aulour cle l'un de ses points,
.{. par exemple, I'aul,re point B se rapproche de A, e[ cela jusqu'à
une position AT telle que les points A et B soieut eonfonclus et n'en
CIRCON Fi:RI.]NCIt UT T'IOUiIIS DÉRIYT1DS. 69
(/is . ror).
Abaisser du centre unc perpen-
rliculirire sur lath.oite MN (frg.l6t).
Cette perpendiculairc rencontre la
circonférence en deux points A
Fig. t6t, eLB, pilr chacun tlc. ces points
mener une parallèle à la droite
donnée; ces cleux pnrallèles sont les tangentes demandces : elles
sonI toutes clenr perpenclicu-
lailes au cliamètr.e AB.
S tf l.- IlIener.unetangente
passant pu'un poittt donné A.
Joinclre Ie centre O de la cir-
conférence au point donné À
(frg. ,l 62). Décrire avec OA
comme clirrnètre une cilconfé-
retrcr) O'., gui coupe
la circonfé-
rence O en deux rroints B et C.
Joinclre AB et Ab, ces tlroites
sont toutes cleux tanEentes à la circonfér'ence O, parce qu'elles
CIRCONT'ÉRIiNCII ]IT I'1ûURI'S DÉRI{'ÉES. 7I
sont perpencliculait'es à I'extrémité tles layons OB et OC (S {08).
S {12, Il,lener une tangente conunune à deur circonférenees.
-
! ig. 104.
rabissecrricetror*ul;'T,'::"0'r"iil:L'r'r'r:i,!:ff :ïiiÏJYli,,T,ilrl
tangentes aux côtës de l'angle.
ApprrcauoN.
!{uerrt_ù centrer. I,'équerre à centrer (f g.lsl)
- équerre
$ecompose d'une clonnant l'angle âroit, el, formant"rË,,pun,,
ctRcoNrÉRENCli Eî FIGURFIs oÉtttvÉus. 73
Fig. 171.
Fig, li2,
Iigne GPF est le lieu des centres des cercles tangents à I'arc GP
et au cercle O,;'l'intersection O, de cette bissectrice et de MN est
le centre d'un second oerelc tangent aux arcs BF' GK et GP.
Fig. l7r
APPTICATIONS
RlccononunNTs DT Mourunns
;\
|=T I
I
I )
l'is. 183. rig. 184. Fig. lS5. t'ig. t36. Fig. 187.
une pltte-bandc qui règne sur le sol; elle prend le nom de stylo-
ônle lorsqu'elle a une grancle hauteur.
C hanfi'ein, {f g. l$fi et 187) ;
Doultle chcm.frein (fr7. 188);
ongtet (/g. l8e);
Cauet
,,L (fg. 190 et {9'l): Moulure creusc dont lar section est un
t:) V
lS8.
9 "'-Ti;,
Fig. t89. Fig'
\',
Fig. g.192.
Fig.
,,,4
,,t
,n
A
v*i
4
Fig. 193. Fig. 191. Fig. t95. Fig. 196.
Fig. 199.
lemelt; ils diffèrent en ce que le talon forme une brisure avec les
éléments reotilignes hot'izontaux contigus; tandis que la doucine
\
t
I
A
Fig. ?00. Fig. ?01. Fig. 20?.
que Ie centre O (f g.
ÈlO; se trouve p)acé ,ï
l'intérieur des Prolon- \\-
gernents des chamPs 4i:
de ltpartie rectiligne,
la coupe se compose
tle deux arcs de cercle
formanI jarret.
L: rny on rlu
Soit R h: (tt (
éri
cercle exlérieur de lt la\
moulure courbe , rltle
oIi
rayon du cha mp1pl inté
té-
intd
ntre (
rieur; par le cenL
lntre t
èle Nll
menerunepûr 'allèI
lèle vlN
aux champs cleelan
Nll
)u-
ar mou
mou
I
\.;
ri
ce tte prt-
,te pa
lure droite, cette pe
|
mpc
tanceddu cham rpe
pcouI
I
CHÀPITRE III
FIGUBES SEMBTABLES
Rlpponts DT PnoPoRTIoNS
-
D'autre part, nous ayons : û-3b+ c. (l).
Comparons le reste c à ô ..
a:6c!c:7e.
a 'tc
Donc: b- 2c
Dans le rapport noo. pouvons remplacer ln longueur c par le
lI.
gcrtr,'
nombre qui exprime sa valeur. supposons que c mesure
il est égal au t'apport tS ntn l'
rapport auriunt
ff ffi, I
0rradonc, 9O:â'
n#,.r.iflo,oo
On n tlonc Iâ.1.fi.
88 cHÀPITRI) III.
t) ltl
ns 1:
Si nous écrivio
ffi,
nous commettrions une eneur, ,*t, !
est plus grand qr,
1#,
rl,, comme o, u!.ïf, l,e*eur ,r.o,l
4
molndre que on exprime ce fait en disant gue le rapport
i0. est,
14 , ^-^:^^^ )^ I' nr,ào nna, l;r^.,t
moins de ^.- l5 à
par défaut, ou : -- . , I
ruoins O,
frù i'près ffi îrprès
par
eæces.
En explimant les longueurs de a et de ô en centimètrcs, on lrou-
verait l.^)41< ô < l.^,az,ou
- * 1g < <
142 '
\;ô
le rapporl ? est a]ors
{00 md,
compris entre rt
l# ffi,lest donc connu avec une erreur moindre
L
que
mî'
r,es longueurs exprimées en millimètres donnent encore
un rap-
port p]o! approché; on trouve en effet t^,4tL<b<{.,1r1â,
),^r- 1,41,4 -b - | ,rx
o'otr r ^ nombre
Le --. i) I p.U,
-^-r,- ^ L4l4 exlrime
ffi <âat41,5. - ffi n_#
par défaut le rapport de à à a.
si I'on exprimait la mesure de ô en prenant comme unité de
longueur une fraction enoore plus petite de o,
ffi, nffi,.. .
b-
Fig. 2l?. Fig. 2t8.
nort f
:3, et, les deux longueurs c eI d, (ltg. Zl8) Ie r;rpport9,:3 ;
on a' lXj|-o.
Si dans ceLte derniUre Og;ité, on supprinre le chiffre S, on
rend le prenrier rapport tlois fois plus petit; pour que l'égalité
subsiste, il faut, cliviser la seconde partie par 3, ct on a :
46
23
S 138. Cette propriété calactéristique montre que l'on, peut
-
fuire wbir ù une proportion totts les changentenls qui n'etnpê-
clwnt pas le produtt des extrêmes d'étre égal att produit des
moyens.
Les lapports ne sont plus les mêmes, mais ils restent toujours
égaux. Ptr exemple, dans la proportion on peut cfrangerles
f -9,
moyens d,e plnee, ce qui rlonne on n toujours /r><B:?><G.
t:1,
On peut, aussi changer lese,rtrômes d,e plu.ce ce qui donnc :f ; oo
f
peul eufin metlre les moyens d la place des ertrém€s, 0e qui donne
?:3_.
46
$ t39. On peut, sans détruire l'égalitC de dezrx rapports,
ujouter le -second, terme de chactut, au premier.
FIGURES SbIIBLABLES. 9I
4 6 .1 ltt
0-5 "'fi-to
ou n encore une égalité de rappot'ts en nmltipliant le -premier_
raltqtorl cle I'une pàr le premiei rapport de I'uutre, et le second,
par le second.
Les deux proportions précéclentes tlonnent la suivante :
28 8t
{0 30
g2 oHAPITnE III.
ce résultat forme bien une proportion, cal' 0n a:
28x30:84x{0.
.
Donp : les prod,uits des lerntes cyrrespondants de d,eun propnr-
tions forment une troisième proportion.
Coricouuwlns ET plnrwùr,ns
l'is. ?19.
.
nn effet, supposons que BD, par exemple, ne soit pas parultèle à
AC, nous par_le point B menei une paraliOte 'nO, à AC,
-po-uvons
cette parallèle coupe 0N au point I),, on a ($ laB) :
oA oc (ti'
,.,
m: çq
or
-. *- H par conStructlon, ,l^^^
oc oC
construction, doncfr:t, ce qui ne peut
IE.-C,D
exisler que si cD: CD, c'est-à-dire si le point Dr coincirte avec le
point D.
Rnrulngun.
- De la proportion (l) on tire la suivante :
oA oc oA oc
mTm:6r;-.ç5 ou ffi:ô (S Mq'
Les droites AC et BD qgi
ioignent les extr'ônrités rles longueurs
comespondantes OA et OC, OB et OD, sont parallèles.
0n dénrontrerait de môme que J.eq droites l\{o, No, joignant les
eflrémités de deuæ segments pcn.ctllèles lrC et IJD se rencontrent en,
un paint o tel que les distances de leurs eilréntités au point de
eoncours sont proportiorznelles aur segments correspottdants.
Aptttc.trtons
i::.
Tlacer deux concourantes (/îg. Z2Z) ; por-
ter, sur I'une d'elles, cleux longueurs OA : a,
OB- à1 sur I'autre prendre oC: c; jointlre
AC, et mener par B Ia parallèle BD à AC. La
Fis. 22?. longueur OD est lt quatrièmc proportionnelle
cherclrée; cûr on n q$ {zl3) :
OAOCac
ott
ôT: 5g 6: i
FIGURI'S SltMBtAtltbls. 95
On a en elfet ($ 143) :
OA OB'ott ft l)
d-B:66' l,:i'
$ {/17. [érlucliol rle lignes rlnns urr
laDtlort donrté.
ile réùrction. Lorsqu'on veut copier _en petil un dessin'
-"An11le
un obj'ôt exécuté en grand, stl fallait potrr rétluire chaque ch'oite
chercËer une quatliÙme proportîonnelle entre une clroite clu mo-
clèle, et les deu-,r termes du ripport tlonné, I'opération serail fort
longue. Voici un procédé qui permet d'abréger les tracés.
9n
proposons-nous, pûrexemple, derétluireun olrjetoo* : sur une
Fig.230.
c0mpas. !/ t'
1 t
\
tt
2o On, ne peut Prolonger la .qddurl1..Èh n l- tt t
'--oi'egou*.
droite AB (fg. 233). A
-i-=- ---+$=fr'
!-9- t
Freunns sDi\TDLABLEs
Lo Deuæ angles;
20 (Jn, angle compris entre d,eu,:r côtés homologues propor-
tionnels I
3o I'r'ois côtës ltornologues proportionnels.
VÉnrnrcrttc'Ns. | o Prendre un triangle en carton !$C(ft7.2:J7),
-
en traccr un autre plus petit A/B'C', clont un de; côtés B'C' est
quelconque, nrais plus petit
que BC; relevet I'angle B
ilvec une sauterelle, et tracer
A'
I'oblique B'A' en ftisant
Donc
L'C' C'D'
AO L:I]
Par suil.e, les triangles A'C'I)'et ACD sont semblables ($ {54, Z').
on démontrerait de môme la similitude des autres trianglcs.
D .Ë _1!L
_ Tmnsporrer le .p-ol.ygone
^
A/B'C'D'E' sur le polygone - nbCnn
ffi7.239), en faisnnt coiniider les som-
mets A e[ A', et les cô|.és acljacents.
Les autres côtés homolosues dôs cleux
polygones sont par.allèleirleux à tleux,
el, les sommets sont situés sur des
droites concourantes formant un fais-
BuA ceau tlonl, A est lc sommet (S 144).
!'ig. ?39.
Cette remarqrre va nous permettre cle
construire très fucilement un polygone senrblable à un pol.vgone
donné.
{Olt
FTGURES SIIVBLÀULtsS.
à ABCDEF'
P|oposons-nous de construire un polygone semblable
et donr le rapport de similitude soit I not exenrple (frg. 239).,
Mener les diagonales passant par A, et prendre AB' :;OB'
Tt'acer B'C' paralièle à BC; puis C'D' parallèIe..à ,CD'
et con-
Le poly-
tintrer le tracé de proclre en p.oclte jusqu'au côté.48.
les côtés du premier
;;;; AB'SD'E' est'semblable à ABC"llE,'et
-5'
sont aut côtés homologues ilu secontl clans le rapport {ïxé
[5g. Figurec tromollréliques. Le sommet du faisceau
s -
prtt êtt. pris en declans ou en dehors du polvgone'
clu
Soit O (-frg.240)le sommet clu c
faiscenu, prendre sur OA une
longueur oA'telle que soit
S
dans un raPPort donné; Par A' .Ê
€
lu'rener A'B' parallèle à Ats, Puis
l}'C' paraltèle à BC, et ainsi de
suite, jusqtr'à ce que I'on soiI
leYenu au point de déPart A'.
lo Les angles du PolYgone
ainsi Lracés sont respectivement
égaux aux angles clu Premiel'
pôiygone, comtne aYant leurs
ôOtés parallèles et dirigés cÏans Fig. 2{0.
b-ig. Z4L
OA' OB'
E'ig. 21?.
0A:oE:",'','
r. étant un rûppoft donné. La courbc
quijoint les points a/B/c/D/ll/ est semblirLlô à la courbe ABCDII.
Prcndre un nombre sufrisaut de points pour déterminer la
cout'be homothétique. I.es points [omologue.s sont les sonrnrels
des cleux lignes polygonales ienrblables.
s {6f . Aplr,rcArroN. : Ayg*entatio, et réthtctiott propol,-
tionnelles dtt (gyr.::.
mentcomposés d'éléments - Lesrectilignès
objets que I'on constr.i[ sont fréquem-
qui se coupenl. à anglc âroir;
pour les augmenter ou les récluire, iliuffit cle ilételminelr la lon_
gueur de chaeun cles éléments.
Proposons-nous, étanl clonnée une porte de hauteul H, d'en
eonslruire une semblable cle hauteur h; les éléments de la
FIOURIIS SEMBLABLIIS. IO7
Fig. 243.
AIAEIhOU
AG: AI.- L: [I.
Fig. 2{{.
Fig. 216.
r_l
"iI
I
I
I
I
t
I
I
I
I
i
n,l
fN
rr.
N
l^b
;t:
Ài N
iN
iN
At
I'ig. 247.
Aù
ÂI
-!.
AI -TI
PT
Onsaitque:
iî:ffi: H:lL,u t*r).
l,l2 CHAPITRD I II.
AI A.I.oo A,I, A,B,: h
Donc :
G:[E ïi- Af -H'
I
le rapport g.
Mencr les deux axes rcctnngtrlaires AB et CD (/ig.2tL8), et soit
CGO le prolil donné.
Tracer le rectangle
OC[f B dont les côtés
sont â et H, et le rec-
tangle 0AND qui a
r pour côtés I et L;
joindre OM et ON. En
mennnt des lignes dc
lappel comme I'indi-
--t
que la ligure, on.ob-
B tient autant de points
que l'on veut du pro-
{il réduit.
Consiclérons I'uu
des points G du
profil initial, sa ltau-
Fig. 248.
teur est IO, clans le
profil réduit la ligne
correspontlant à IO est, 0F, ct I'on &:
OF OE OI oF ot
ôT: oM: oc on h - ---a
rI-
ploportion que I'on Peut, écrire :
oFh
6t:Ê'
La snillie IG flu point, G est devenue FG, ou P0 dans le profÏl
réduit; on û :
OP OK OJ FG, GI
m:N:oJ ou7:T'
ce qne I'on Peut éctire t
Un, t
ld-i'
I'IÛ U RIJS SI'MBLABLUS. TI3
Il en est thl nrôurc puur toul autre point.
S 165. Iùértuctrion lrrolrorliorrnellc rtes hauteurs et
rtes ciritties. -- La hauteur H du profil devient à, les éléments
doivent ôtre r'éduits en hauteur et en largeur dans le rapport
fr.
ilfener I'horizontale A0 (lig.2r$), eten un point quelconque B, la
parullèL-'BD à AC.
Joindre CD; CD
plolongé rencon-
tre AB au point O.
Par les points
principaur clu pro-
fil primitif mener
des horizontales
qui viennent cou-,
per la droite AC.
Joindre chacun
des points d'inter-
sectionaupoint O.
Les intersections F
C)
de ces concouran- ôr
I
tes avec BD déter- I
I
èo
fr. I
I
I
Les horizontales .l
I
tion cléterminés
sur BD donnent
les hauteurs des
points comespon-
dants du profil
nouveilu.
Par les points A el, B mener les obliques AM et BN faisant 450
avec AO. Rabattre AC en ÀC', e[ BD en BN. Faire passer par N la
parallèle N['I à OA, et joindre MC'.
n4 CIIAPITIIE III.
Frire pilsser des lignes cle rappel par les points plincipaur tlu
profil primitif. A leur intersection ilvec A0 mener des parallèles
à MC'.
Par les points d'intersection déterminés sur AM, mener tles
pnrallèles à A0, qui viennent coupcr BN. Rabattre ces points sur
80, e[ conduire dos lignes de rappel par les points rabattus.
Les intersections de ces lignes de rappel avec les horizontales
corresponclantes partanl. de BD donnent aul,ant de points du profil
diminué.
Pour le dérnontrer, consitlérons un point quelconque K du profÏl
primitif, qui vient en /c dtns le profll diminué. ll faut établir que
ihh
ili: E'
Or on a Ia série suivante de lapports égaux :
IK AK, AK, BK, ih
II:m:.qM:BN:t'
D"où
$ == *, ,, que l'on peut écrirc #: *.
S 166. rDilrraogiralrlrc. - Le pantograplre
est un instrumenl,
permettant de tracer les fTgures semblalrles d'un mouvemcnt con-
tinu, et dnns un rapport déternriné.
Il se compose essentiellement de
quatrc règles artieulées aux points
1,, a, m, B (lî9. Zô0). Les articula-
tions a et, B sont choisies de telle
solte quela figure amBL soit un pa-
laliélogramme. Le système se nreut
nutour d'une pointe aiguê O, et I'on
rlispose une pointe traçante en M,
sur le prolongemenl. de la droite joi-
gnant Oml.
Amenons le point. M (frg. 251)
Fig. 250.
en un point quelconque NI,, m' vient
e\ m' , et les trois point s O, rn' , et M,
sonl, encore en ligne droite. En effet, les côtés du parallélogramme
u'n{Blr ne varient pas de longuettt', la ffgure &rnttrBrA, est dono
encore un parallélogramme , eI nt' ,a, reste parallèle à I\I, A r .
FIGUIII'S SDMBtABI,IJS. T15
et la seconcle :
'.1-
orn',: oa,,
^t
o$,t- ôA",' Fig. 251.
oa ofl, , om',:6M'
om'
Or
oa - oA, '
oonc
ôM;
Les triang]es orz'rr1z' e[ OI\[,NI sont semblables ($ 154, Zo), el mrnt
esl, parallèle à M,lV.
- si l'on
figurc
dispose en rn' une pointe traçante, cette pointe clécrit une
homothé.ti.que de celle dont Ja pointe M sui[ ]es conlours, le
centre d'homothétie est O, et le rappbrt de simililude est :
oa ??'t'a
UO
OA MA'
Réciproquenrcnt, le point N{ décrit une lïgure semblable È celle
dont m suit les contours, et le rappolt, de sinrilitude est
OA MA
_ou___.
0& m'fl
T16 CHAPITRE III.
L'instrument esl, disposé cle telle sorte que I'on puisse déplacer
à volonté les points: O, Tt' et il't.
Le paralléloglnrnme AamB (fi7. Z;0) est forrné de derrx règles
arn eI rnB de longueur invaritrble; les deux aulres côtés aA et
AB conservent également la nrême longueur, mais les pointes
traçnntcs Nl et m/, ainsi que la pointe aiguë O, sont fixées à des
curseurs qui peuvenl parcourir les règles AXI, am eL 40. On peut
ainsi faire varier à volonté le rapport des clistances an{ et AM toul,
en saLisfaisant àr la conclition que les trois points O, m eL M soient,
en ligne droite'
por,r'Ènnas
'E.TBLABLES
S 167. Les propriétés quenous ûvons étudiées ($$ {lr3 eLl,4,4)
- concernant les parnllèles et les trans-
P
versales sont encore vraies, si nous
a'
I =v Soient les trois plans parullèles entre
eux, P, Q el, R (fr7. 231 ôfs), et les
transversales AC et DF non situées
R
-r
l- dans un même plan.
Les trois plans P, Q, R, déterminenl,
Fig. 251 ôis, sur la transversale AC les deux seg-
mcnts AB et BC, et sur la transver-
tale DF les deux segments DE et liF'.
On a encore l'égalité suivante :
AB DE
Fc: ut"
En elfet : menons par le point A une pamllèle AF' à DF; cette
parallèle est partagée par les plans P, Q et R en dettx segments AE'
et E/F' respectivement égaux aux segments DE el, !lF- (S 72).
0r les droites AC et AF' déterminent un plan qui coupe les
plans Q et R suivant les droites BE'et tF' pnrallèles entre elles
(S 70), e[ I'on a ($ {43)
AB AE' DE BE'
E-c:EF-ffi:5P'
FIGURA$ SEMBLABI]ES. tt7
$ 168. - On appelle po\1èdres semblables des polyètlres qui
sorit r.lornpris sous un ntème nombre de faces semblables chacune
à chacuue, et, qui ont leurs angles polybdres ho- s
utologues égaus A
Les angles polvèdres hamolagues sont ceux / l\
qui sont formés par des faces semblables; les / |\
Jommets de ces aigles sont dcs somtnets lntno- .l | \
logues.0n appelll ùssi d,roites lnmologttes celles dA [ ,rf'
qui joignenlcleux sotnmets homologtres, dièdres I V' \
honiologues ceux dont les arêtes sont homologues, I l- \
sont semblablcs: _
-faces himologue.s celles qui une | \^
^ '\
pyramide SABC ^1 | ,/'
S 169. --Considérons
et, coupons-la par un plan a'[J'c'paral-
\fi.g;z), \l/
lèle à sa base ABt. B
Les deux pyramides SABC et SA'B'C' sont Fig. %2.
conrprises sous un même numbre de faces sem-
blabies chacune à chacune. Ces faces sont en effel, des triangles
sernblables cltacun à clracun. Leur rapport, de similitude est cons-
tant, cat on a la série suivtnte de rnpports égaux ($ {67):
SA' A,B, SB' B'C'
M:T-B-:S-:Te-: ""'
Les angles tlièdres |omologues son[ égaux -(S 70)' égalité des
construisant
dièdres); ôn constatet'a l'éga1ité des tngles solidcs en
oes deui'pYrnmicles en cut-ton: Ieur base restant ouverte, on S'itS-
surel.a facilement que les angles solides homologues s'emboîtent
exactement I'un dans l'aut..,"rt que pal'suite ils sont égoux.
Les deux pyramides SABC, SA'B'C'sont semblables'
La même cônstatation peut être faite quel que soit le nombre
des fuces de )a pyramide.
,potyèd,res sant semblables lorsqu'on- pgyt les
S [70. - Dàùæ
d,éiomposer en un'*i*t nombye de pyramides.semblables et
semblâblement placées, et, réciproquement, si d-tyy -polyèd'res
sont formés d,'un même nombre dt pyromides scmblables et sem-
blablement placées, ils sont semblables.
On peut îaire cette décomposition en prenant un des sommets
du poivètlre cgmme sommet commun de toutes les pyramides
selon l'ôsquelles un polyèdre cst, décomposlb]g. Ce proc^édé -est'
le même [ue celui que noos ilyons suivi précédemment ($ 156 et
t57) dans l'élude des po]ygones semblables,
7,
il8 CHAPITRE TII.
S {71. Le point de concours des convergentes peut ôtre choisi
-
à I'intérieur ou à I'extérieur du polyèdre.
Soit lepolyètlre ABCD(/9.253), joignonsle point 0 à clrrcun des
sommets, el, rntrquons sur les concourtntes tles points A', B', C', D',
tels gue nous ûyons la série suivante de rapports égaur :
0a' oB,: 0c': 0D'
: I(, rapport de similitude donné.
ôi: ôn ffC 6D
Joignons les points A', B', C', D' ; les droites A'B' et AB son[
parallèles (!i 144), ainsi que les droites A'C' et AC, etc.
Les faces con'espondantes tles cleux polyèdles sonl tlonc sern-
blables ($ lszr;. Les angles dièdles et solicles ayant leuls firces
parallèles et diligées dans
le même sens sonl, égaux.
Les deux polyèdres ABCB
et A/B'C/D' sont par suite
semblables.
Le polyèdre ABCD est
pyramitle. Un polyèdre
une
quelcouque peut toujours
Fig. 2i3.' ôtre décornposé en un cer-
tain nornl,rle rf c pyramides.
En appliqunnt lo plocédé que nous venous cl'employer à un po-
lyèdre quelconquc, nous pouvons tlécornposer les cleux polyèdres
cn pyramides qui seront deux à deux semblables et sernblablement
placées, les deux poll'èdres seronl donc senrblables.
S {72. AllrrcrrroN. Pantographe Collas. Le pantograplte
suivanl, inraginé pnr M.-Collirs, permet de r'éduile ou cl'augmerrtcr
les figures à trois dimensions. Il se compose essentiellenrent: d'une
règle OM, articulée en O par un joint qui permet de lui lirire
prendre, dans I'espace, toutes les directions possibles; de deux
liges atn, et AM articulées en a et A, avec la règlc OA, arliculée
elle-même en 0 avec 0M. Les extrémités zr et M de ces deux tiges
glissent dans des mortaises prntiquées suivant ln longueur. de 0M.
Les longuerrrs des tiges arn et AM sonl, r'églées de telle sortc que
I'on ait
am oa,
: ffi-51:Kun rlpportclonné. Lespointsm etMétanl.
en ligne droite avec O, les tiges tna et MA restent parallèles, et
;.
l-on a toujot
om oa
.t OM: m.
FIOUNUS SIiMI}LABLES. il0
L'oltjet à réduire, le modèle, est pllcé sur un plateau R, et la
substance à tlavaillt'r sul' le plateau R'. Ces deux plateaux sonl
oirculaires et d'égal diarnètre, leur axe est, dans le plan de I'txe
du joint O, et ils sont pourvus fle tletrx dentures de rnôme pas. Une
Fig. 254.
vis sans lin V permet de les faire tourner tous deux d'une mêmo
ouvet'ture angulaire.
Au point M ou dispose une touche destinée ù parcourir la sur-
face clu modèle sans l-'entûmer; el au point zl' un outil propre lr
eutamer Ia matièrc d'Guvt'e.
Si avec la touche on ptrcour[ une courlie quelconque sur la
surface du modèle, I'outi! pût'couruft une courbe semlllable dans lt
matière d'æuvre, puisque le rapport constanl,, el,le centre
ffi.*rte
de similiiude des cleux ligures est 0.
pér.imètrer.
- Le rapport -des
S {73.
pérùrnètres de deun
po-tygontt semblables est égal au r&ppo?'t de d,euæ c_ôté-s homologues.
' d'i elfet, supposons qoe le rappôit de similitutle des deux poly-
gones soit égal- à 3/5,lela veut dire que _chaque côté tlu pretnier
polygone, par
folygone vûut les 3/5 du côté homologue du second
iuiiJle périmèire du premier polygone vaut nussi les 3/à du péri-
mètre du second.
S {74. SurfaeeF..-Le rapport des surfaces
de cleur polygones
tt*btobltt est égal au r&ppor{ des ca.rrés des c6tés homologues,
t20 CHAP ITND III.
cousidérons uu triangle ABC de haur.eur AII et un tliangle
; ArBc
9* hllt:ql A,H
pAH. On sair que ,u.fnre A,UC :
face ABC -
(fi7. 25,â,).
9 sur-
Prenons un second triangle ArBrC,, tel que BrH: pBH
et
[IC, :2HC.
Les côtés A,c, et A,B, sont respectivement pararèles
aux côtés
AC ef, AB ($ l4L), par suite les cleux
lriangles ABC et, ÀrB,C, sont sem_
blables (g Idg).
Or, la surface du triangle A,B,C
vaut cleux fois cellc au irta',rg.t;i;Ëô:
car ces deux triangles ont même
hauleurA,II, mlis la base B,C. du
premier est, le double de BC, ùose
du second.
Fig. 255.
: 2 fois su rfa ce
4
B C, it *' rn * irc;il:li riJ,."^lË,,L,tÏ?î:,*T:
face ABC. Les côtés ont doubré dei'aleur et la si:riace a quadruplé.
si _l'g? représente par q e[ s, res surfaces des creui trian$les
semblables, et par a et a, deux côtés honrologues, on a;
3:#.
si, au lieu de deux triangles, nous considérons deux polygones
semblables, nous pouvons les décomposer en un même nombre
de
triapgl.r semblalrles. Le rapport précédent
existe pour ctracune des pÀrties,^ il existe
égalenrent pour le tout.
$ {75. potyèrtr.er. Le raprtort
- sembtables est
surfaces de deur potyèdres
d,es
ii-ffi ou ABe:aDxAC
et les deux triangles BDC et ABC, la suivante :
#-HouBC2-CD><Ac.
flLi LU
Dono : d'ans tout tt'iangle rectangle un côté de l'angre d,roit est
moyen proportionnel en,(,t"e l'hypoté-
nuse entière et le segment qui lui, est
adjacent.
S {82. Apprrclrror.- Proposons-
nous de trouver la moyenne propor-
AaC B tionnelle de ileux droites données a-el b
â- (fis. z6t).
b-_
Fig. 261.
f o 'fracer une droil,e AB :al b,
et décrire sur cette droite comne ilia-
mètre une demi-circonférence; au point c, élever lir perpenclicu-
laire CD, qui est la moyenne cherché0.
En elfet, I'angle ADB esl droit
étant insuit
comme) etant, rnscrrt tlans une demi
demi-
circonf érence, el, par suite ADB es[ urn
w----=- ---- * _1,. triangle rectanglô dont CD est la hau-
A[----_:z__t_ reur.
a|-
- 2o On peut. encore prendre pour le
diamètre Ln Vîg.262) la plus grande
Fig. 26?.
des deux droites, et. porter a en AC,
élever la perpenrliculaire CD à AB ; la droite
AD (S {81) est moyenne proportionnelle
entre a et b.
Lreiws pRopoRTroNNELLEs DU cERctE.
Donc : si cl'mt 7toi,t pris hors d,',rt, ccrcle , on ntètte uræ sécante
et tangente, la tanqente est mouenne
u,ne
proportionnclle enlye la sécante c"nùere
ct sa partie entérieure.
S 185. IDrolte rlivlsée en nroyen_
ne et ex.trême ralson. II exisle
-.
un cfls particuiier de Ia rehrtion nrécé-
dente, qui sera par la suite d'uni tr,ès
Fig. 2ô7. grande utilité, poul la division de la
tË:i
p renon s re dia n è r I u,r o ï,ï,Xî*:iï:tïo' I:Ïï' ;u.,,,,
on a:
CB
"iJ,ÎfiT CD
FD: da'
De cette proposition on peut tirer la suivante ($ raO) :
CB-CD CD-CA,..
(r)'
cD--: l1-
Rabattons CA en CE, sur la droite CD, on a :
cB_cD_CB_AB_CA_s5. (2)
CD
- CA: CD - CE _ pp.
lln remplnçant les nurnérareurs
i3i
dans_ la proportion (r) pnr leurs
valeurs respectives (9) et (.3), on a la relatiôn :
3Ë:
od
ou cE2 : cD xED.
TIGUiES SETIBL*BLI']S. 121
S 186. AprucAttox.
-desré Drisé. I'racé
concow'antes dont
le point de con'uergence
n'est pas sur Ia matière
d'æuore.
Confectionner urt té
composé il'une règleAB
(/î9. 268) portant utte
branche transversnle
clont I'un des champs
DIN soit d'équerue sur
AB, I'autre chantp est
entaiile suivant un angle obtus FCG, dont le somnret C est sur le
prolongement ûe ^tB, àt les côtés CF et CG également inclinés stlr
ie prolôngemcnt de AB cl'un angle aigu a 19isi1,lt_99"'
propoJons-nous cle mener pni ]e pôint \ (fr7.269) une droite
qui passe pnr le point cle côncours fles dttux convergentes AB
etCD:
Elcvel té la perpendiculaire EF à CD; pal le point F'
avec le
ûrcner, en faisnnt coinciderl lt règle avec AB, I'ollliqure FG faisnnt
avec la droite AB I'angie a,
Par le point G, abalsser, en se servant du_té, la perpercliculaire
Gl à ABi prolonger cettc perpendiculai'e de palt et d'autre du
point I. Elle coupe EF au point K. Prendre :
IK'- IK.
supposons deux pointes fixées en K et I(" et faisons glisser sur
ces dôùx pointes les champs de I'entaille ju.squ'à amener le côté AB
du té en contacl, ou.t it point M. La drnite tracée suivant le
rtu*pde la règle pûsse parle point tle concours des cleux clroites
AB et CD.
En elfet : quand le té se meut en restnnt en contact avec les
pointes K e[ Ii', le somtltet cle I'entaille parcourt un arc de cercle
if'ln segmenl, citpûble tl'un angle égal à 2a. Ce segment appartient
au celclô passant, par les trois points K, Lu 6', -et son ccntre O est
situé *o*ïB protôngé. La règ1e du té prolongée donne la bissec-
tzg cnaPlrRD lr t.
tricc de cet angle, elle passe donc par Ie point N dianrétlalemcnt
opposé à L.
Quand le té occupe- u_!e aulye position I{/L'K pûr exemple, Ia
bissectrice de I'angle de I'entaille pnsse toujouis pir N, milieu'de
K'XK.
I'arc K'lril(, puisque I'angle a a pour mesure l'*r.
2
Appelons I., h point de concours des deux droites AB et cD,
nous allons démontrer que ce point coincide avec N.
Fig, ?69.
IN'
KI --F[9I rr,
\'/'
Les deux droites FG et LI( sont parallèles, donc :
GI KI ,^
F-;-il (2)'
Des égalités'(l) et (2) on tire :
IN. KI
m-il'
POLYOONES RÉCUI,TI'RS IIT CIiRCLI'' I,'IL
fiIt (3).
tN,
l)'oir :
- TT
0r, KI! : LI >< IN ($ {83)'
ou rN:ff trn),
CIIAPITRE IV
POLYGONES RÉGULIERS ET CERCLE
PotYoonns nÉcultnns
$f8?.-Unpolygoneesl'dit'régulierlorsqu'ilesesangleset
ses côtés égaux.
Unecirconférenceétant,diviséeenunnomlrre.quelconquede
chaque
pn.ti., égales, on ot rient un polygone régulier en ioignant
point cle division au suivitnt.
"-Ë; un t, les côtés du polygone ainsi obtenu sont égaux comme
($ l4), et les angles
étant cles cordes sàus-teï,lin't Att arcs égaux
deux côrés adjrcents ayrnt même mesure son[
égaux.
i;;;6p-r sont situés les somtnets du poly-
Lir circonférrn., sur laquelle
reguliel e.t aitu circànscri"c au polvgone' e[ le polygone est
So;.
""ï tlans cette circonférence'
înscrit
roinar Ie centre o cle la circonférence (f9. 210) iL
_
àg.
clrncun des sommets du polygone' Le polygon-e es! clécomposéen
celui cles
i;il,81.- isocèles égaux entre. eur, et ôn irômbre égnl àau
,oi6r] si te polygàne û. ?r côtés, chacun rlts nnglcs centre
4dr
vûut
-'
Un onglt tu sommet du polygone est égat la somme de deux
-àr
ansles à 6 base clc clrncun ,iorît;inngles isôcèles. Or la somtne des
IJO CII,{PITRI IV.
trois nngles d'un triangle étant égalc à, zd,r,l'augle au somme.
d'un polygone régulier de n côtés est donc égal à 2d,r
-N', o,
tl
à"10, (2":4).
7z
partie d'un angle clroit.
\ /'
s 189. - Du ce.tre o (frg,.270), abaisso.s sur les côtés cru po-
'Ot,
4__--K--___r h'_gone des perperrdiculaires OH,
Ces perpendiculaires sont Ies zrpo-
.,,7fi'-l---i\..
'.,. ,,' '$, 9,{...
,i/:-rr._r,,.À.,,'._-.-
i tlÈmes du polygone régulier; clles tom-
y' \\ lrenl,, sur lc nrilieu des côtés ($ 94).
oK+-------::K---- ---i-\, De plus elles sonl, égrles, car les'Iriari-
gles rectangles EOH, DOI... sont égaux
comme ayant trois éléments communs
(un.angle, et cleux côtés).
Si nous décrivons une circonférence
Fis. ?70. de t'nYon 0H, et de centre O, cette Cir-
conférence pftsse par les milieux tles
côtés clu polygone régulier, et cle prus eile est'tangente
aux côtés.
La circonférence de rayon oH eèt clite inscrilc clins Iu potygo,ic,
le polygone lui est circonicrit.
Bi
J(- t'
Fig. 273.
,-"-1,--\,n,
.r,,, i ,r,,' ".,+ ,,,, i'f",,."
..u----i---..*.y.
,,r^ï4
i { \ i
"i---'--'----io--------'p oi,:---- j"
'',3
\.ii\i'i
"\rrt'.---i | ,.r"
i--------
"t. i .r"
D
---..'t "..--__l_- --a/rl
l'is. 275. Fig. 2?6.
on a : f ,h
Oe: ffi
I tl ,
ou OCr
-CB><08,
c'est-à-dire que le côté du d,écagone régulier est égal au plus grand
segment du rayon du cercle ci,rconscrit diuisé en'moyenne et eû-
tréme raison,
Tracé : mener dans le cercle circonscrit Wg.277), deux diamè-
tres perpencliculaires; décrire une circonférence O' de clinmètre
égal au rayon clu cercle circonsmit,
joindre A0' ; AD est le côté du décagone.
Pentagone régulier. 0n peut divi-
ser la circon férellce en dix
- parties égales
comme nous venons de I'incliquer, ot
joindre les points tle division de deux
en deux.
S t96. Irotygorre régulior rto '-\
quinze côtés (fig.2ZB). - Commen-
cer par diviser le layon en moyenne
et extrênre raison, comme ilu paragraphe
Rabattre AF en AG; AG:#de h circonférence, rabattre lo
^frl,l,532l,
tin- :_ ::_=__
6t0303030{5
de la circonférence, ce qui donne le
côté du polygone régulier inscrit de
quinze côtés.
Voici quelques autres tracés dont nous
ne donnerons pas la démonst,ration.
$ {97. Perrtasone r.éguller (fi7. Zl9). - Mener deux
diamètres d'équerue, AB et CD; du ntilieu E de AO comme centre
décrire un arc de cercle passtnt par le point C; CF est le côté du
pentngone insmit.
CHAPITTTIJ IV.
régulicr de onzc eôtée (fi7, 280).
Les dcux diamètres AB et, CD étant-
d'équerre, rabattle le rlyon de 0 en G,
el, de O enltr; du point G comme centre
avec GE pour rûvon, décrire I'iurc El-;
la corcle EF est le côté du polygone ré-
gulier clierché. Le segment OF est le
côté du décagone.
S {99. Polygone régulier de
celrt eôtér (f,g. Z8l,).
- Le côté est
donné par la perpendiculaire CD élevée
au milieu C du ravon OA.
Ces deux constructions ne sont pas rigoureusement exaotes,
maisl'erreurcommiseestpratiquement
..---------,.D
,,' ,,"I'*. négligeable.
i ,/ i 'i $ 200. Polygone régulier rl'un
i i i^ \ nombro quetconque n de côrés
ni------- Oi----;:----ln ttrue I'on ne sait lras inscrlre
\ \ i j séomérrlryuement. -Diviserle
"... '... i ,,," diamètre_ AB (fr9, 282)_en n parties
'r---___---lri"' égales;. des points A et B comme cen-
Fig.Zsl.tres,etavecunrayonégalaudia.
nrètre AB, décrire deux arcs, qui se
coupe nt en E. Ioindre,l n
rîl,T..i,iî.iîï:îi$:î;îî iî,*T;
,r\a1' circonfér'encedonne un arcAH qui est
t". j,i
,.---;-;-s.9'-.
,"' *13,9"
sensiblement
conférence.
la no partie de la cir-
tr
'i , +,9''1, \. i Porter successivemen n fois I'arc AH
l,
'... \ i .,,'
,r' cidence avec lË point A.
En corrigeant I'ouverture de com-
el'reur totale en moins égale à I'aro AC qui vaut n fois I'arc d'eneur
simple en moins.
lracer une droite KM (frg.28+) égale à la première corde
essayée, et rnarquer KN égale à Ia seconde; élever en Mla perpen-
tliculairc MD égale à la colde AB de I'erreur totale
en plus, et en N, la perpenclicultire N[) égale à la f
colcle de I'erreur totnle en moins. Joindre DE; le ii
point F, oir DII coupe Ill\[, part;rge la dilTérence MN x-jf,u"nii
clesdeux cordes essayées en deux parties NF' et FM
proportionnelle's aux" cordes NE ei mn des erreurt L
iotates (S {43); essiryer la corde I(F, qui très proba- ,rT.
blement ser& l0 vrai cfité clrerché. ",r.
En elTel., si les droites tracées étaient, les longueurs des arcs
d'essai, au lieu d'être celles des cordes, MN serait la somme
d'une erreur simple en plus, et d'une erreur simple en moins.
Cornme ces ûl'cs d'emeur simple sont proportionnels trux arcs
d'errerrr totale, dont ils forment les t?o* puties, on trout'erait les
premiers en partageant leur somme ploportionnellement aux se-
ôoncls, de solte que FM serail, I'itrc d'erreur simple en plus' NF I'arc
d'erueur simple en moins, eI par conséquent KF I'arc vrai tlu po-
lvgone de n côtés
Les longueurs des arcs n'étant pas proportionnelles aux longueurs
des corcles correspondantes, il peut se faire que KF ne soit pas
exactement la corde cherchée, mais elle différera très peu de la
corde exaote. Orclinairement, si rt est un nomltt'e un peu éleué,la"
dilférence se trouvera si faible qu'elle sera inappréciable.
Ce tracé est connu sous le nom de procédé des deux eî't"eurs con-
trai.res.
t30 CHÀPITRE I\"
fl.:7 t0
I
3
n:8 ç)
n-g l4
I
Allr,tcruoN.
- Exécution des polygones réguliers. Pour exé-
cuter avec précision un polygone régulier, non seulernent on doit
le tracer avec soin, mais encore il faut contrôler chaque angle au
sommet flvec un gabari ou équerre, que l'on commencerfl d'abord
par établir.
Le lracé de ce gabari sera obtenu par le procédé du para-
graphe 202, eL on le vér'ifiera de la ma-
nière suivante :
Supposons qu'il s'agisse cl'une équerre
pentagona.le ou à cinq pans.
Exécuter, sur une plitque de tôle suffi- a
samment épaisse, un penta.gone rlont les
côtés auront cles longueurs quelconques,
nrais dont qualre angles A,B, C, D, coïn-
citleront exactement avec I'ouverture du
gabari; l'anglc E de fermeture doit aussi t'ig. 287.
être égal à celui de l'équer.re (fr7.287).
En effet, on sait quc (S 188) la somme S des angles ftu som-
met d'un polygone à angles saillants est donnée par la formule
8.
| 38 cHÀPlrnE Iv.
S:2d'(n celte sommc, dans le cas qui nous intéresse, es[
-2);
égalu à 2d' (5 2) :6d', si les angles sont égaux entre eux,
R
-
chacun vaut tle tlroit.
I
L'erueur cOnstatée à I'anglo de fermeture est égalc à cinq fois
la correction à faire subir aux côtés de l'équerre.
S 204. RuuanQun. - Le tracé des polygones réguliers en
paltant
dulOte rcpose sur la division du quach'ant en parties égales.
La division en deux peut se lhirc sans tâtonnement, en ent-
ployant le tracé de la bisscctrice, ou en utilisant la r'ègle et
l'équeme.
Joindre AB, et disposer le champ cl'une règle suivant cette
dloite, la perpendiculaire abaissée cle O sur AB partage cette corde
et I'arc qu'el'le sous-tenrl en cleux parties égales (S 94). Cette cons-
tluction est faitc très rapidenent
en se servant du té-éqtrerre clisposé
comme I'indique la {igure 288; Ie
point C, nrilieu cle I'arc, est inrmé-
diatenrent donné. La même oPéra-
tion répétée sur AC donne le point D,
et AD est le quart de I'arc AB.
En poursuivanl, le ntême tracé sur
les arcs successifs, on peut clonc cli-
viser le quadranl en 8, 16, 32... pat"
ties égales, c'est-à-clire en un nombrc
de parties qui est une puissan e de 2,
Fig. 288. ce que I'on expriulertt en clisant qu'a-
vec la règle et l'équelre on peut di-
viser le quadrant en 2p parties égales, p étant un nombre entier
guelconque.
-
Avec le tr.isecteur (S llrr) on pourr& sans tâtonnement diviser
I'angle droit, et, par suite le quaclrant, en trois pa_rties égales; le
trisecteur donnantle tiers d'un nngle quelconque, il sera donc pos-
sible avec cet instrument de divisel h: quaclrant en un nombre tle
ptrties égales qui soit une puissance tle 3, c'cst-à-clire en 3u par-
i'res égales, g étant un nombre entier quelconqtre.
En utilisant à la fois le té-équerre eL le trisecteul', on pourrit
flonc diviser le quaclrant en 2r'X 3't patties égules, c'est-ù-dire
que, si en clécomposant le nombre re des côtés clu- polygone régulier
en Ses faoteurs premiers, on ne trouve d'autres facteurs que 2 et 3,
P 0LYG0 N ES n Éou ltnns ItT ctrRC[lJ. 139
Por,ycorqns ÉronÉs
{o',50X 01001
- {.',5.
Cette erreur est pratiquement négligeable.
S 212. lrrlanste équiratétnt (fî9.996).
-
l)ans le triangle équilatéral, la lrauteur â forme
v2
b'ig. 290. avec un a, et moitié la base
côLé, cle
*, un triangle
rectangle qui donne la relation
h, +l: n,,
molndre que
;
16il0'
S 213. Oel,ogorro et carr.é rto rnêrne tar.geur. Lors-
qu'on veut obtenir un octogone - régu-
lier, le procéclé pratique le plus simple
ct le plus rapide consiste à façonner un
carré de nrême largeur, puis à abattre
les angles suivnnt un huit pans.
Quancl la malière tl'æuvre est peu
épaisse, cle forme irrélulière, et de di-
mcnsions un peu supérieures à celles
clu 8 pans, comrre une feuille de tôle,
.A1K par exemple, tracer d'abord un carré
I'ig. ?9i. ABCD (frg.Z}i) dont le côté a est la lar-
geur de I'octogone régulier; mener les
0, et décrire, des sommets
cliagonales AC et BD qui se coupenl, en
du camé comme centrcs, ûyec un rayon égal à moitié de la diago-
POIYGONBS NÉGULIERS ET CDRCLE.
''4ô
nale, des arcs cle cercle qui par leurs intersections avec les côtés du
crrrué clonnent les sommets EFGHIJKL cle I'octogone régulier.
En e{fel. :
On a Au- BF: BG .,., car chacune de ces longueurs est la
- ]e oôté du carréet sa demi-diirgonale. I-es triangles
clifférenceentre
ABL, BFG..., sont rer:tangles isocèles et égaux entre eux, dono
FG:H[:JK-LE.
Les anglestels que AEL,ALE... valent I Aroit, il en résulte que
les angles au sommet clu polygonu t.r,i*nt $ droit, valeur de
l'ang)e au sommel, de l'octogone régulier.
Les longueurs EF, GH, IJ, KL sont égales entt'e elles, comme
étant l.r différence entre le côté du carré et deux fois I'excès cle la
demi-diagonale sur le côté.
Joindre OE, Ol,, OK; le triangle ODL est isocèle par construc-
tion, et, I'angle LOD est égnl à I'angle OLD. 0r I'angle OD[, vaut
t (ru'_ln')
i dro.it, on a donc : angle OLD - i1 \- Z / -94 dc droit, par
suile, LO est la bisseotrice de I'angle ELK. 0n démontrerait
de
mônrc que OE, 0K... sont les bissectrices cles angles au sommet
du polygone.
Les deux triangles isocèles OEL et OLK ont un côté 0L commun
et les angles à la base égaux, ils sont égaux, et EL_-LK. II en r'é-
sulte que les côtés du polygone sont égaux entre eux, que les angles
-
or AL :a -oD:a -+-2a -a(i:t;{ù- çr1.
LK- a- a(z-+Æl
- a(t' s + (i) :o/z - r):0,41t1...o.
$ 214. Le tracé précédent devient difticile à exécuter avec
-
précision, lorsque la matière d'æuvre a été tout tl'abortl façonnéc
suivant un carré, car. 0n ne peut plus poser la pointe du compas
I
| 46 lrn E l\'.
0HAP
oo'
LK- oN ==6'
Or:
o0'- a/i --'zol: a{z za/à fua:2a
- D'oir - a{2
-a(z - l/z)
LK : "P ..;(z)
- a(/z-t) (z).
Vz
Les égalités ({) et (2) monlrent que
I'on a EL-KL.
onatlonc' q
S:ti
-^a'y'î-s
i_:rnr(B(t).
S 218, sulfncc rrc r'rrcraÉronG nrr forretlorr rre ra lar-
geur.. Si on donne la largeur /, au lieu rlu côté a, on a
- :
t:2h _ ay'e.
D'où: n-L.
v3
g{T) o prrr sa valeur en fonc-
. Remplaçons dans la formule (lXS
tion rle /, on a :
s
- Ë ', lr: r,+: 0,866 . .. t, ,
Cmconr'ÉnnNcn ET cEncLE
Applrclrroxs
oF
- |/n 1s ,nr1
er AF:n+*rza-*(n*f).
Le trinngle rectangle AFM donne la relation suivante :
F'M2-AFU+AM!.
rooo: o"'057'
que
D{f
K
Fig. 302.
indélïni BD, puis de B comrne centre, I'arc AF, qui coupe le pré-
-60..
cédent en D;I'arc BE est la mesure de I'angie au centr-e de
Décrire de E conrme centre, avec ]e rnême rùyon, I'arc BF, qui coupe
I'nrc AEF en F. Joindre AF; I'arc EG est lC mesure d'un ïngle àu
centre de 30"; par'lager de mêrne l'arc EG cn deux parties dgales,
ce qui donnc I'arc EI, mesure dc I'angle au centre de l5o. Reporter
152 cHÀPllnE tv.
I'arc EI en I(; I'arc total KB est la mesure d'un angle au cenlre
,l
75o. Prenclre une ouvel'ture tlc compûs de milli-
de 60 + {5 =-
mèlre, eû la porter lrois fois de I( en C, I'angle CAB vaut 72o avec
C:2zrR, rt R:#,
or g
- æRs ; ttono *: "(#")'- H,n,.
c.
lftt CHAPITNE I\'.
tl I I
Maisr; ou
ffi vaut très sensiblement
r()o
8l au raPPort
uu
rz,$
En substitount dnn, la formule (l) i66 7;
on a
_: gc! 8(fr/
^/c\E ; d'oit la règle suivante :
S
ffi.t
La surface d,'un cercle uaut huàt fois le carcë. fait sur le diæième
du tour.
Ctrlculons, avec cette règle, la surface d'un cercle cle I mètre do
rayon. Le tour 6',28...
-
s: g(0,629 x 0,629)
- 3.c,1552.
La formule (l) donnerait S 3-r,1416.
-
Di{férence . 6.u,0186, moindre que ou moindre
I
#:#
que pour 100 de celle que procure lu formule exacte.
â
S 225. Secteur.. Si l'angle du secteur est donné en degrés,
on peut considérer le- secteur comme contenu dans le cercle autant
de fois que le nombre de degr'és N est conlenu dans 3G0o. Donc:
OF OD oo
oFb aX.b.
OL] OE
-:- 7:.t' ou OF
-
g 228. Rnru,noun. De nombreuses constructions graphiques
- permettent de résoudre la même guÉs-
tion.
En voici quelques-unes :
lo Elever en E et en C (f 9.307) derx
perpendiculaires; de O comme centre ,
&vec une ouverture de compas égale
à ô, décrire un arc de cercle qui coupe
en D la perpencliculaire BD; joindre OD
!'ig. 307. et prolonger jusqu'en F; OF est le pro-
duit cherché.
On a en effet:
OF OD OFÔ
oo7:T ou OF a><b.
oc-oE -
9o La construction précédente ne peut être employée que si à
est plus grand que I'unité; la construclion suivante convient à tous
Ies cas.
Faire la perpendiculaire nE Vig.308) égale à à; joindre OD et
prolonger jusqu'en F; CF est le produit; car on o tffi-ffi,.t
POLYGON ES nÉculrERs ET cERcLE. t5?
":CFDF:
en cbangeant les moyens cle place r : ffi, d'où 7:{ou :
CFb
dd
CF: aX. b.
3" Il_peut se faire que les longueurs que l'on doit multiplier
soient d'équerue, et se présentent ôomme cïller de la figure gôg.
Déuire du point D comme centre un arc de cenïimètre de I
rayon' qui c_oupe oE en F. Joindre DF et proronger. Abaisser de o
une perpendiculaire sur DF, et, la prolongÀr;de abaisser sur oH t
la perpendiculaire CH; OH est le procluiictrerché.
Itrn effet, les cleux triangles rectangles semblables DllF et OHC
donnent la relation :
ûb
;t:T orfû-ab.
$ 229. Prorrutt rle ptusleurË facteurs, soit à effectuer
-
le produit de trois facteurs a x b >< c. on sait gue I'on multiplie
d'abord les deux premiers facteurs a eI b, soit r, ab, puis ce
premier produit esl multiplié par le -
troisième facteur, le produit cherché
serfl. tr-t$.
Solution graphique (t'tg. tt}).
_
lo Le premier produit rr: sb est
obtenu par le procédé indiquè $ ppg, | "
;
ralra.ttre rt en OK, élever-la perpendi- 0
^.-n c
IH Ot oo ,,
ou r : ïtc,
ffi: ôE i: T,
ct
Appliquerlat:onstructioncluS22s){o'enfaisant(fg'3lZ)
DD: à, * br+. by
Ou a en effet :
fiA
b,*br{h,
Æ:<-
t"
d'où
æ-a(brf.brtô,).
S 931. l)lrlËlon.
- Diviser un notnbre
A. o ina un nombre ô, c'est trouver un troi-
sième notnbre qui soil à I'unité comme a esI
il{comme8estil4.
Si r est le quotient,, on a
fr4,
7:6'
La construction f.g. (
3131 montre claire-
Fig' 313. ment une solution gruphique de cette oPé-
tation.
Si le quotient oherr:tré est le résrtJtal de la division d'un Pro-
{ô0
PotrooNus ttÉouLIiiRs ET CERCLE.
duit de deux facteurs u eL b Pftr un troisiènre c, il est de la
l'ig' 314'
ab r
.. æ
"-. -b
proportîcsn!:|, eL x cst visi-
forme *:ï, d'où I'on dérluit In
blement donné par ln constructir:n(frg'glzr)'
Ë232._L'unitédesmesuresdesurfaceest,lernètrecarré,
,,rTrï-ro.roJ.*ti*itée pnr un car.ré gui 1 [ mèrre
de côté. Cette
nresure d'une sur-
de la
unité est fictive, on rult'que I'expressibn .vec
i.tï *t pas le résultat' àe lu comparaison d9 cette surlncc
"
son unité, mais q-;Jit'àtîle résuli*t d'opérations portanl' sur lcs
-tUttts
nom5res .rpririni-*o les dimànsious de la surface à
mesurer.
-- formules établies (S 83
Les nombres lrouvés en appliquant les
et suivants) expriment des mètres carrés' si
I'unité adoPtée Pour
est le mètre; ils exprimeraient des déci-
rriuttt leJ tongueurs
mètres carrés ott des centimètres carrés'
.qi I'nnité étnit le décirnètre ou le centi-
mètre.
I 233. lrrlangles. - Soit à mesrlrel'
la"surface du triangle ABC (y'g' 3{ô) de
base ô, et de hauteur ft. On sait que
l',
*- ---B >(or-,
nous atlopterons comlne unité de mesure
Fig. 315.
le centimètre.
Prendre AE:20' ou deux unités'
d'inter-
Par le point C tirer CD partllèle à BE' et par le Point
secrion D, abaisser la perpendiculaire DF'
{60 CHAptTRp rV.
Mesurons DF, on trouvc pB millimètres; la surface du triangle aBC
esl 2 centimètres carrés, 50 millimètres carrés.
En elfet, on a :
SADACAÛ
D: AB : A-ii : T'
d'où t:T,
0n pourririt encore procéder de la façon suivante (fg. 816) :
De B comme centre avec une
ouverture de compas de 2", décrire
un ûrc de cercle qui coupe AC au
p-oint E; joindre BE et prolonger;
abaisser dc C ll perpendiculaire CD
n à BE, et de A lt pelpencliculaire AD
- à CD; on û (g 928, 3") :
CD b ^n bxh
T:5ÙuLU:-E-.
Fig.316.
S 234.
porvgo'eû. on transforme les polygones en triar,gles
-
éq-uivalents. soit à mesurer la surface du polygone nncDBF
(/is.3r7).
Mener par le sommet D les diagonales DA, DB, DF, qui par-
tlgent le polygone en triarrgles.
Par le sommet E tirer la parallèle EG à DF; le triangle !'DG est
équivalent au triangle DEF comme ayant môme brse et même
hauteur. En effet, en regar-
dant DF comme base côm-
mune de ces deux triangles,
les points E et G soni les
somnrets, et comme ils sont
situés sur une mônre paral-
lèle à la base, il en résulte
que les hauteurs sont égales.
Prolonger AB, on construit
de même le triangle BHD
Fig. 317. équivalent au triangle BCD,
puis le triangle DIA, équi-
valent au triangle AHD, c'est-à-dire à la somnre des deux trianeles
p0LYG0N li$ RÉGull l,lts hT cBnc[D' t6l
BCIJ et ABD : on obtient ainsi Ie trianglo IDG, dont la surface est
équivalente à celle tlu polygone ABCIJEF.
"Comment
0n conçoit facilemcnt la même solution peul être
étendue à un polYgone quelconque.
RculnQuu. Ie pôlygone est régulier, il suffit tl'en
--i,o.rqùe
transfornrer la moitié.
S 935. Cepclc. - 0n peul Llansformer
le cercle en un triangle
éqilivalent, qui aurait pour base la longueur de la cit'conférent:c
recti{iée ($ 22't), et pour hauteur le rayon.
$ 236.'nf""L**r rle v6lrrrncs. - Les mesures de volumcs
coàportant des opérations numériques sur tro;s climensions seronI
résoiues par des constructions analogues ftux précétlentes' Otr a
vu (s 229; commenl on obtient le proiluit de trois ftctettrs ou dt:
troiilongueurs. lious ne cfoyons pas devoir insister davanttgtl
ttËti#ltlaréunlio.r
à'rre p'issil'ce quetcorrque'
ÉtJuer. un nombre à la puissance 2, 3, 4 ..t?, c'est elïecttier le
pro-
rluit de 2,3,4...n, ftrctbuls égaux à ce ilombre. Ainsi 23 s'énonce
2 puissance tlois,'et lepréseitte le produit 2>;-2 >< 2 ou 8; le
nombre 3 est l'inclice de la puissnnce.
par analogie, éir:ver unô grrndgur A à la pttissance tz, c'est
cTrercher une grnndeur î: quicontiennc autanl de fois I'unité de
mesure de A qîe I'intliqucla no puissance cle A. Sile nombre qui
,*prim. la vnlàur cle la grr,ncleur A comparée à son unité est 2, la
troisième puissance r t{e A, nresurée avec la môme unité' sera
exprimée pïr le nombre 2 éler,é à la troisième puissance ott 8.
0n est convenu de représenter par la notation 2-3, qli s'énonce
sign-e-
I puissance moitts trois, c'cst-à-cii1c c]'affectcr I'inclice clusont
le quotient de i'unité par 93. Ces puissûnces dil,es
ini,ri"ri
négaf.ives. | | | l,_De
Ainsi 9-s représente Ie quoticnt 5l ou Ie produit' à*àxt'
môme A- représente le quotient fr oo le prorluit I ><
l'
^1-s'obtenir ptr
La no puissance d'une quantité quelconque peut
la constrïction suivante : lracer dlux axes rcctangulaires AB,
CD (/tg.318); prenrlre 0B: l (c'est-à-dire I'unité de longueur
ctroiËiË comme éclrelle graphique), porter A en OA'; la longueur
O.{'
represente lir grandeù ettu-i.rOrnô, ou sa première pui*qs&nce At,
la grandeur de-l'unité de mesure étant représentée par oE.
162 cHAp tTnE t\,.
.Joindre^E._{t, el, élever cn At, à_cette ch'oite, la per.pendicu-
.laire AtAt; OAt représente la seconde puissance de A.
En effet, les deux triangles rectangleJ E(,ar el, ArOAa sont sem-
blables (les angles aigus-Jont égaux comme ayant leurs côtés per-
pendiculailes), on peut donc
''ci'ire la proportion suivan[e :
: OAI OA3 A
OA2
dF m ou T-: f i ou encol'c OA2 - A1.
Fig. 318.
CHAPITRE IO'
CORPS DE RËVOLUTION
t0
ses côtés comme axe.
- D'où la délïnition sui-
vante : un cylindre de rëuolution est le solide
engendré par un rectangle qut. tourne autour
d'un, de ses c6tés.
Appr,rclrroNs.
- Les procédés que I'on em-
ploie pour exécuter les surfrces cvlindriques el,
les cvlindres se rirpportent à ces différents modes
de génération.
Ainsi, par exemple, les billes de bois débi-
tées en rond à la scie verticale alternative son[
produites pal' une série de [raits parallèles tou-
I
l-ig. 8.
(fg. g). Déulire sur les bases les cercles in-
suits tle centles, O et O', et tracer les octogones réguliers
circonscrits à ces cercles. Abatlre les angles du prisme de manière
à obtenir un lruit pans régulier; les fnces de ce huit pans sont
tiz cnAPITRE ler.
trngentes au cylinth'e. Abattre de même les angles du huit pnns
tle façon il obtenir un prisme régulier à | 6 pans, puis en conti-
nuanl, le même travail, obtenir un
c'
prisme droit à 32,64p4ns..., les faces
deviennent de plus en plus ptltites, les
arôtes de moins en moins vives, et, à
un moment donné, le solide esl un
cylindre à lrase circulaire. C'est ce
plocédé quel'on emploie pour façonner
un cylindre de révolution que I'on ne
peut tourner.
Lc tracé des arêles successives des
faces planes peut se faire rnpidement,
el, avec précision, de la manièrc sui-
vante :
Soit ABCD (frg. fq une face du
Fig.9. prisme droit à base carrée capable du
cylinrlre que I'on veut façonner. Mener
lir perpendiculaire ÀD à I'arêtc CD, el, avec l'équerre d'onglet,
I'oblique AC à 45" avec AD, au point C élever la perpendiculaire QB
à CD. Le carré ABCD cst éqal au carué de base. Le cercle inscrit de
centre O est égal
au cercle de base
du cylindre. Par
Ie centre O passe
la génératrice de
contact de la face
ABCD. Tracer
cette génératrice
avec le trusquin,
et trusquiner de
rnême sur
cha-
cune des faces; on
b-ig. 10. obtient ainsi qua-
tre génératrices
de contact qui serviront de repères pour I'exécution ; elles ne doivenl,
en effet jamais disparaître. Pot'ter CD en tll-, régler la pointe du
trusquin sur l), et trusquiner sur les faces du prisme parallèle-
ment aux arêtes. On mène ainsi I traits qui sont lcs arasements
des faces du huit pans tangcnt au cylinclre (S 5).
CORPS DE RÉVOLUTION. I73
I\{ener le rayon O8, qui coupe ia circonférence insuite
au
point L; rriglcr la lame de la fausse équerre sur la tlroite ML, et
par le centle O, tnener la parallèle O, | 6 à ML. Le point {6 situé sur
le côté CB du carué appartient à une arôte du {6 pans tangent au
cylindre. En poursuivant le même tracé, si cela était nécessaire,
on obtienclrait des points appartenant aux arasements des arôtes
des prismes réguliers à 32,6{... faces (l'o partie, S 192).
Pour façonner le cylindre, on abatlra cl'abord les angles du
prisme carré suivant un 8 pans régulier, ce que I'on pourra faire
cxactement puisque les arêtes des pans sonI tracées.
Ilégler ensuite le trusquin sur le point 16, en faisant colncider
le plateau avec la face d'équerre sur celle qui porte le tracé.
Trusquiner ensuite, sur le 8 pans, les l6 arôtes d'arasement des
faces du 16 pans réguiier dont les faces sont taugentes au cy-
lindre. Abattre les angles du 8 pans suivanI ces arôtes.
On tlacerait, et on exécuterait cle même, t'les plismes réguliers
à 32, 64... pans dont les faces seraient tangr:ntes au cylinclre.
Généralement on se contente d'un {6 pans régulier clont on
anondit les arôles.
PrLr un procéclé d'exécution analogue on peut obtenir un oylindre
dont la section droite est une courbe quelconque.
Fig. 11. :
y'
est posé sur la bigorne en rnel.tânl Ie
;:T[i.i,ii:iilffl,Jiîiî,jlîîi*:
r,.ig. 20. suivanl,_la génér,al,rice S0. Les coups
de maillet sont donnés suivanl, la g'é_
nératrice sc du côn-e à façonner, c'cst-à-dire qu'ils
sont d,autant
plus éloignés de la ligne cle contact so q.e ru ià,orro.e
à obtenir
est moins accusée.
S {4. |Traeé rru développernenl rPun cône circulah.o
cfroir. soit H la hauteur du cône, et R son rayon de base
- (frg. zt).
CORPS DB RÉVOLUTION. t79
Fig. 21.
/.\/\
7\
La longueur rectiliée de la cir- t\
conférence de raYon R est 9nR,
ou R>(6,282...; cedoitôtre aussi
I
is
la longueur de I'arc AB. 0r la
ligne polygonale A{2... B a Pour I
tléveloppement 6R, mais I'arc étan t
plus grand que cet,te ligne qui le
sous-tend, il en r'ésulte que le sec-
teur ainsi tracé donne un cône un
peu plus petit que le cône vrai.
Cette erreur est dans la Pratique Fig.22.
souvent négligeable.
S lS. -- 2u PnocÉlr'. Décrireun cercle de rayon Slt
(lîg. 92). Lcs
circonférenoes étant proportionnelles à leurs rayons' on iI
Circonférence de l'nYoTI SA _ SA
@:E-'
w
Circonférence de ravon SA
sa
-R
SA
on a: 90 4ô {5
{4: l,z:Z'
Décrire une circonférence de g0". de rayon ; la diviser en quinze
par[ie's égales, I'arc AB oui ernbrasse quatre cle ces divisions âonnu
le secteur sAB qui est le développement exacl, du cône à construirc.
(Pour la division de la circonférence en parties égales, r.oir
l'€ parlie, S$ f 9l et, suivants.)
RnulnQuu. Les deux termes clu rapport cloivent êl,re aussi
-
petits que possible, c'esl,-à-clire qu'il faut réiluirc kr lractron SA
O-
ro- plus simple expression. 0n sait qu'on y parvient en divisant
.à
les deux ternes par la suite ultureile des nombres prenriers :
2, 3, 5, 7, 9..., et, cela, par chacun d'eux, autant de fois qu'il est
possible.
Lor;que la fraction irréductible à laquelle on pa.vient ren-
^
ferme un numér'ateur relativement considérable, la tlivision du
cercle devient pénible;_on cherche, dans ce cûs, une fracl.ion ptu*
p.im.gle qui approche de la valeur réelle du rapport jusqu'à ïne
limite suffisante.
supposons que le rapport réduit soit par exemple; voici
ff,
comment on calcule une suile de rapports approchés :
- Disposer les termes comme s'il s-'igissaif à'effectuer la clivision
de {38 par 6t, et éclire le quotient z Àu-dessus rlu diviseur.
l-u l* I ' lol'
{38 16{lloltslsl,l
t6 | {B I B i n I o l-
on trouve 16 nour reste; diviser 6l par t6; le quotient est B
que I'on écrit au-dessus ce .16, et,le restô de cette seôoncle division
es[ 13.
Poursuivre les divjsions de chaque diviseur par le reste précé-
dun!, jusqu'à c_g gue I'on trouve l'uniré comnre reste; cette unité
est le dernier divis_eur employé, le resl,c corresponclant est 0. Les
quotients successifs sont par suile : Z-B-1,-4-J,
c0BPs DD nÉvÛLtjTION. l8t
Quclle que soit lir fraclion irrédirctilrle sur_ laq-trc]le on eflecttte
ce calcul, bn nrrivera toujours à un reste égal à I'unité_, après un
certain nombre de divisioïs. S'il en était autrement, cela provien-
ilrnit de cB çlus la fraction essayéc n'aurait pas été au préalable
réduitc à sa plus simple erpression.
Le premicr quotient 2, ou f,, est une valeur approchée par défaut
, . 138
du rapport Nlultiplier ce premier quotient 2 par le suivanl 3
TT.
et ajouter I'unité, ce qui donne (2I3) *l:7; diviser ce pro-
rluit par le second quotient 3; on u g1, r,nluur approchée, par excès,
. .{38
du rapporl
3n '
Un troisiÙme I'itpport, approcJré par cléfaut sera obtenu de la façon
suivante: muitipliôr Z po,i li troisième quotient {, et ajouter le pre-
f, on t:
nier terme 2 clu rtpport antéprécédent (7>< l) {2:9;
r.livis.r ce nomlire par Ie produit du dénonrinateur du deuxièmc
roppr,'t pur le troisiùme quotient, auquel on-aioule le tlénomina-
teùr du r:apport antéprécédent, ou par le nontbre (3 X I ) + t 9u 4'
Poursuùre ce calcul de la nrôme manière, c'est-à-tlire que cltaque
rapport approché, ù purtir d,u,tt"oisième, est formé enmulti'pliunt
Iti d,uu* tàines d,u précéd,entpar Ienouueau q,uoticnt, et en ai.outant
rcspeel,ioement a ces nouueauæ prod,uits les deuæ termes de I'aoant'
précéd,ent.
Les rapports approchés sont les suivauts :
anglc ASB-Boo'><ffi.
Pour Ie cas précédent :
36qT
angle ASB
- 360" >< H:
zn.tb BGgo >< I -
-.75
4
lS :95o1/3.
Le développement sera donné en traçant un secteur de z5o. de
compris clans I'ou verture d'un angle
1ay9.l,
de_95" I lJ (l'u partie, S 2ZZ).
$ 16. Côrre tronqué ou lrorre rte
cônc rfroit. Les surfaces coniques
-
que protluit I'industrie sonI entières, ou
à somnrct enlevé; si la section est faite
par plan parallèle à la génératrice
-un
courbe, la partierestante est dile ûonc de
cône rlroit.
Quand cette section est faite dans un
a conc oe
cône révolution (frg.
cle revoiuuon 1Jeg. ZJ),le
ZB),le tronc de
Fis. 23. cône- peut ôtre considéré comme engendr.é
ansle ASB
- 860" >< H# - 860"
#.
coRPS nu nÉvoLUTI0N. r83
Or, les triangles rectangles SAO et SA'O' (fg. Zl) sont sem-
blables, on a donc
AO A'O'
S: sa7'
et par suite : angle ASB angle A'SB'.
-
$ 18. uesure rle la snrface rntérale. - La surface AA/BB'
peut être consirlérée comme formée d'une infinité de trapèzes très
étroits, ayant pour hatrteur commune ln diffrirence cles rayons SA
et SA', c'esl-à-dire AA', génératrice clroite du tronc de cône.
La somme tle ces llapèzes élémentaires est équivalente à celle
d'un tr'tpèze donl. les bases auraient conne longueur la valeur
rectilÏée des arcs AB et A/B', e[ pour hauteur, Ia génératrice AA'
appelée apothème.
Donc la surface latérale d,'un tronc de cône s'ohtient en multi-
pliant la circonfé?'ence moye?xne par I'apothème.
S 19. lltesrrre rtu urltume.
- Le volume du tronc de cône
est égal à h dilférence du cône entier et du cône enlevé.
Supposons que I'on ne connaisse que les éléments R, R' et H du
tlonc (/îg, 23).
On a:
SOR
_-
so/ R/
- SO' R-R'
--so--
SO
cl'où
F-'
lStt CHÂPITRE IO!.
0r, s0-s0'-H;
on a donc
H R_R'
SO'- R'
n'
ce qui clonne S0':HËR,
et SO
- S0'+ H.
0n peut donc, avcc ces éléments, tlouver par le calcul Ie volutne
tles cônes consiclérés. Leur dilférence donnera le volume tlu tronc.
S 20. Corrfeclion dcs côrres ltonr;uéË. Les troncs de-
côncs s'exécutent au tour commc les cônes entjers; leur.exécution
est môme plus facile, cilr on
peut les tourner sur pointes.
Quand on ne peut employer
le tour, on suit un plocédé
analogue à celui du parfl-
graphe ll. Srrpposonsr pûr
exemple, qu'il s'agisse de fa-
çorlner un tronc de cône dans
.un bloc de pierre.
Dégauchil d'abord une des
c faces ABCD par cxemple (fg.
Fig. Zô. 25), puis un p&rement ABEF
d'équerre avec la face précé-
dcnte, et clresser une troisième face EFGII cl'équerue aveo le prrre-
merit, et palallèle à la pre-
rnière face.
Tlacer Ie oarré ABCD cir-
conscriI nu cerr:le de base du
tronc clont le centre est en O;
allaisser I e, perpendin.ulaire ONt
sur AB, puis dleve, NIN per-
pendicultire sur AB dans le
parement, el, mener, sur la
face supérieure, NO' pcrpen-
tliculaire ti ItrF. Prendre
Fig. 26. I\O':MO, le point O' osl, Ie
cc.ntre du cercle de la base
supérieure. Décrirc ce cercle, et lui circonscrirc un carué dont
CORPS DD hÉYOtUTION. rSii
les côtés soienl, parallèles à oelui de la base. Exécuter le tronc de
pyramide ABCDA'B'C'D' (lrg.25), et abattre ensuite les angles
suivanl les faces d'un tronc de pyramide à 8, '16... faces tangentes
nu tronc de cône, en suivant une- marche analogue à celle qui a été
précédemment indiquée pour Ie cône et le cylindre.
La confection d'un tronc cle cône creux se ferait, en cintrnnt le
développement de ce tronc découpé dans une feuille métallique,
par le même procéclé que celui que I'on a employé pour lo côno
creux ($ {zr).
SPsÈnn
ii.,ii,$:iii,l'JiÏili,ii:iJ,'Jl
-\ \
\
.-i-.-.-.-q!c
Tailler un guitle en demi-cercle
EFG de mônc cliamètre que la
sphère, et lc placer de manière
-l- - - - que la demi-circonférence llFG
f--
i / puisse êtle parcourue prr un point
i ^4 de repère pris sur le por[e-outil.
-j---.'lll On conçoit aisément que cette tlis-
j --...---jlllt-E- positionpermetd'obl.enirunesérie
,w,'ry|lm^
àe circonferences dont Ies rû.yons
i llill , it successifs soient tels que lapointe
i llilf de I'oulil découpe une splrère dans
i -..Wif
--i--- Ie bloc travaillé.
Wl S 23. Sccliorrs Pranes rle
, =T* tc snrrère. Soit une sphère
28. d9 t:o!l,t o -
Fig. ,V-q',??ll
pftr un plan dont -tt"p9T:'l*
la trace verticale
sur le plan cle la fTgure serail AB. Abaissons du centre O une per-
pcndiculairc PP'sur ce plan. Nous pouvons considérer la sphèrc
comme engendrée par la rÉvoltrtion tle la
demi-circonférence PAP/ autour de I'axe
PP'. Le point A reste situé dans le plan
sécant, ct il décrit une circonférence:
tlonc toute section plane d,e la sphère est
un cercle.
S 24. trôles. - Les points P et P/,
extrémités du diamètre de h sphère per-
pendiculaire tru plan du cercle ABC, sont,
B'ig. ?9.
tlits les pôles de ce cercle.
Si I'on joint le pôle P aux points A, D..,
tle la circonférence ABC, les obliques [)A, PD... sont égales, comme
égalernent écartées clu pied 0' de la perpendiculaire PO'.
La même remarque pourrait être faite à propos du pôle P', donc:
chaeun des pôIes d'un cercle est également distant de Ia eirconfé-
rence de ce cercle,
$ 25. Gr.ûrrdc cereles. - Lorsque le plan sécant passe par
le oentre de la sphère (/ïg. 2g), le rayon OM de la oilconférence
CONPS DE RÉVOLUTION. t87
rdsultant de la section plane cst, égal à celui dela spbèrel quancl
Ie plan sécant nc pitssc pûs par le centre de la sphère, le rayon AO'
du cet'tile AB0 est plus petil, que le rilyon de la sphère. Pour cette
raison on donne le nom de petits cercles aux cercles obtenus en
coupant la sphère par rles plans gui ne passent pas par le centre,
eL on appelle grands ccrcl:s, ccux tlui sont déterminés par des
plans passant par le ccntrc. Tous les grands cercles sont évidem-
ment égaux, prrisqu'ils ont ntôme l'&l'on que la splrère. On voit
égnlenrenb que si I'on suppose Ia sLrrface
sphér'ique pnrtagée en deux par le pla.n
d'un grand cet'cle, 0n pourrû emboîter
eractement I'une des parties dans I'autre,
et elles coincideront.
Un grand cercle Ttartage donc la sphère
en dettn parties égales ilites hénzisphèt'es.
$ 26. - Considérons deux grancls cer'-
c)es quelconques ABA'B', CBC/B' (/îg.30),
leurs plans se coupent suivant BB'qui est A,
à la fois diamètre de la sphère, e[ diamètre Fig, 30,
dc chacun des cercles. Il s'ensuilque deuæ
grands cercles de la sphère se coupent mutuellement en d,eua par-
ties égales.
sphère. Pour tourner avec
S - Tournage d,'une
27. Alg,tclrtoN.
précïsion une boule cn bois, ou ufle
sphère dans une matière résistanle,
voici comment on peut procédm : tail-
ler. dans une feuille de zinc, une chercbc
(frg. 3{) présentant un tlerni-cercle
Creux du même diamètre AB que celui
cle la boule; tracer, sur la cherohe,
l'épure du rectangle AHBG, moitié du
carré oirconscril au cerc]e de centre
O, et l'épure cle la ligne poll'gonale
BCDItrFA, moitié tle I'octogone régulier
capable du carré.précéclent, et circon-
scrit nu cercle O.
Tourncr ensuite sur pointes (rtg.32) un cylindre donl lc dia-
rnètrc et la hauteur soient égaux au diamètre de la sphère. Relever
avec le compas à pointes, sur l'épure de la cherche, la distance FH'
ct tracer suile c.vlindreles arasements de la surface tronc-coniquo
t88 cHÀPtTRtù tor.
dont FE (lig. lZ) osl, la génératrice. Abattre les angles du cylintlre
suivanl, ce tronc de cône. Le point de tangence K situé au milieu
dc FF décrit un cercle qui appartien[ à la splrère. Tracer ce cerclo
sur le cylindre, il servira de repère pour les opérations ulttirieures.
Coxct ustox . Les tangentes menées d"ut' point ù' u'ne sphère
-
sont é(tates entre elles.
u,ne s p hère. Proposons-n0tls
$ 32. ArltIcarIoN. - E p nnnelag e cl'
cle façonner une splrère
dans un bloo que I'on
ne peut tourner.
Commencer par tiler
du bloc un cube dont
I'arôl.e soit égale au
diamètre de la sphère.
Ce cube est circonscrit
à la sphère; ses faces
sonL tangentes il Ia
sphèr'e inscrite. Le cen-
tre de ohacune est un
pr-rint cle contact.
Repérer les deux
centres P et P' situés
sur les bases du cube
(/i g. 38),et reproduire,
sur une des faces, le
tracé indigué au para-
graphe 5. Régler la
poinle du trusquin sur
A, à une distance / du
plateau, el, trusquiner
sur les surfacesdu cube
rles p arallèles aux
arêtes.
Abattre les arêtes
verticales de façon à
obtenir un prisme octo-
gonal régulier (frg.38t
dont les fases sont tan-
gentes à la sphère in-
smite.
Mener au trusquin, L----------
Fig. 38.
sur les deux bases, des
parallèles aux faoes que l'on vientrle form_err à la même distanoe l;
ôn trbtient I'octogond régulier BCDEFGHI (frg.38) concentrique à
t92 CHAPITRD IE!
celui dcs bases, et dontles côtés sont parallèlcs aux faces latérales.
Tlacer au lrusquin, sur les faces latérales du prisme octogonal,
des parallèles aux ba-
ses, e[ à la même dis-
tance /.
Abattre les arôLes
du cube restées vives
suivant les lignes d'a-
rasemenI parallèles à
ces arêtes, on obtient
le solide (frg. 39);
puis sur ce solide,
abattre les arêtes
conespondanl, aux
sommets du cube,
suivant des faccttes
Lelles que BCDE. On
forrne de cette façon
le solide leprésenté en
traits pleins (frg.40),
composé d'un prisme
oclogonal et de deux
troncs de pyramides à
bases oclogonales ré-
gulières. Ce solide a
-- toutes ses faces tan-
'.I- - -'-"-.-..1I gentes à la spTrère in-
D I I smite; une secl,ion
" I lperpendioulaire aux
l- | faces, et passant par
) ,.'l -"'J I I'axe du prisme, est
," ( un octogone régulier
'\ \ ,/ circonscrit àun grand
\.'\ \,/ cercle de la sphère.
,/ Pour obtenir un
Fis. Be.
r/ ijï,iiil$i:i:I:f:
de relever sur l'éPure
(fg. 38) les cotes L,
l\f c[ m. Pointer Ie trusquin à la cote L, et menei des parallèles aux
CORPS DE RÉVOIUTION. I93
! l"
I
I
trusquiner les faces du
{6 pans parallèlement
aux bases;puis pointer
le trusquin à la cote M
/_A:
et ensuite à la cote m,
et trusquiner chaque
face parallèlement aux
bases, sur les faces Ia-
térales des deux troncs
de pyramides. Abattre
les arêtes suivant ces
parallèles de cote L, M
etm, on obtient de nou-
veaux troncs de PYra-
rnides à bases octogo-
nales qui enserrent de
plus en plus lt sphère.
!l est alors possible de
ntener, ûumoyen d'une
règle flexible, des lignes
d'arasement allant des Fig. 40.
sommets tlu polygone
à lO rôte* tracé iliereAr**ent sur les bases du oube, aux arêl,es
â, prir*r à 16 faces I abattre, suivant oes lignes d'arasement, Ies
l,9tL CHÀPITNE IOD.
repères, qui doivent rester visibles une fois les arêtes arrontlies.
$ 33. ùéveloppement rlc ln surface clrhér'ique. - Le
plan tangent à la sphère n'ayan1 de contacl tvec la surface que-sur
un seul point, il en résulte qu'un élémcnt de la surface sphérique
aussi petit qu'on le supposc ne sauritit ètre appliqué sans déforma-
tion sur un plan. La surface sphérique n'esl, clonc pas dévelop-
pable, et on ue peut, par suite, confectionner une sphère creuse
avec une feuille, sans lui faire subir de déformation.
On peut toutefois trouver un tlévcloppemenl' approché.
f o'PnoctinÉ. par fuseauæ,
- Dëueloppernenl
P'les
Soient P, cbux pôiescl'une sphère (lifl.nZ); et ABCA'un
grand cercle équitlistant des
pôles. Par deux points voisius B
et C pris sur ce grand cercle,
et par I'axe PP', faisons ptsser
des plans séoants. Ces plans
détaclrent sur Ia surface deux
éléments courbes PBP'CP,
PB'P'C'P, terminés en pointes.
Cè ne serû pas s'écnrterbeau-
coup de la vérité, que de oonsi-
dér'er la poltion PBP'CP, comme
clétaohée d'une surface cylin-
drique engendrée par une géné-
ratrice tlroite parallèle à la corde
qui soutendrait I'arc BC, et une génératrice courbe, qui serait le
grand cercle passant au milieu de BC. 0r la surface cylindrique est
développable, et l'étroite bande linritée par les cercles méridiens
peut être coupée sur une feuille plane. Cette buntle pointue à scs
deux extrémités, et dont la longueur esl, égale à moitié de la cir-
contërence d'un grand cercle, a reçu le nom de fuseau.
Considérons la secl,ion circulaire ArBrCrA'r de centre O' faite
pûr un plan parallèle à celui du grand cercle; les deux triangles
OBC et OrBrCr sont semblnliles, et I'on a :
B,Cr_O,B, ou encore
_ BlCr_A,O,
36-- TiE- TC - Tô-,
c'est-à-dire que l'arc BrC, est une quatrième proportionnelle aux
rûyonsArO,, AO et à I'arc IIC clétaché sur un grand cercle.
Cela établi, voici comment nous tracerons un fuseau :
196 CHAPITSE Io!.
Décrire un cercle de centre O (fig, LB), d'un diamètre égal à
celui de la sphère, et, mener deux'diamètres d'équerre, AA, et pp/.
Partager I'aro AP en un nombre cle parlies égales tel que l'on
puisse sans erreur sensible prendre la longueur cle la corde sous-
tendant I'un de ces
arcs, pour la lon-
gueurdel'arcmêmc ;
soit, par exenrple, en
quatre parties
égale.s.
Tracer deux droites
rectangulaires MN
A e[ KL (lî9.
44), sur
, lo feuille à couper;
porter de O en M, et
tle O en N, 4 cordes
* élémrntaircs;MNest
égale à la longueur
développée de la
_. dqmi : eirconféren ce
, d'un grand cercle I
c'est la longueur du
fuseau.
Fig. {S. Fig. {{. Nous pourrons dé-
velopper en {6 fu-
seaux égaux, ayalt conrme largeur maximum I'arc égal au l/16o de
la circonférence d'un grand cerclc, c'est-à-dile I'arc AB, quart du
quadrant AP. .
ç.
Joindre le centre O (fg.43) au milieu C de I'arc AB, et, de cha-
cun des points lr2,3.du quadranl abaisser des perpendieulaires
sur AO.
Mener des perpendiculaires pûr chucun des points de division
l, 2,3, dq lg droite MN (/g. 4_4). Porter de ohaque côté des points
marqués { des longueurs égales à DE, on obtiènt guatre iroints
du fuseau. '
ED DO ou zED ITO i .
base(y'g.48)etorrluidonnelenomdecalottesphériqu.e.Salrau.
nu
teu* àsi CP,'portiÀn rlu cliamètre cle la sphère perpentliculaire
plan cle buse.
on ne s'écartera pns beauooup de la vérité, en considérant la
À
t\
I\
F,
I
Fig. 49. Fig. 50.
D'où la rùgl: :
La sw"face de la sphère est équiualente ù celle d,e quatre grands
cercles.
Appr.rclrroN. Enrouler une ficelle fine autour d'une sphère, de
-
facon {rrc les spircs se l.ouchent; le quarl de cette licelle enroulée
en spirale sur un plan couvrira un cercle de rayon égal à celui do
la sphère.
$ 3i. Dmboutlssage rte calol,les slrtrérlques. - Le
lampiste, le chaudronnier, ont fréquem-
ment besoin de confectionner dcs ca-
lottes sphériques; ils coupent pour cela
des clisques circulaires dans des feuilles
cle tôle, el, les emboutissent en leur tlon-
nanl, le rûyon cle courbure voulu. L'em-
boutissage se fait au nrarlenu pour les
tôles fortes, el sur le tour pour les
feuilles minces, en appliquant la feuille
Fig. b3. sur une forme sphérique.
En prenant une feuille mince, on voit
que la surface du disque doit ôtre égale à celle àe la calotte.
Soit à confectionner une calotte (frg.53) de hauteur H et de
rayon de courbure R.
La surlace de cette calotte est ZtRH.
Représentons par r le rayon du disque de surface équivalente,
on doit avoir :
fir'- 2rRH
ou rt _- 2RH.
Le rayon r du disque esl, donc une moyenne proportionnelle
entre le diamè.tr"e de la sphè.re et la ha,uteur de la calotte.
Une section plane passant par le pôle A, el, le centre 0 de Ia
sphère, coup0 la calotte suivanI I'arc mér'idien DAltr, et, la sphère
suivant. un grand cerde. La corde -DAr- moyenne proportionnello
entre AB et AC ({'u partie, gTSf"(tr:iiirgle nng iôscrit clans une
tlemi-circonférence est rectangle en D, donne le rayon tlu clisquc
de surfacc égale à celle de la calotte.
S 36.Enrlroulissage .l'une sur.faer: rluelcorrrlue dc
révotution. - Lorsque la surlhce est engendrdc par la révo-
lution cl'une courbe méridienne quelconquc, comme cellc de la
figule 51r par exemplc, on ptrut la conflectionner en restreignanl au
coRPS Du nÉvolurtoN. 203
Par le milieu des arcs faire passer des rtyons r17't'2s rst!'41rvr6
perpencliculaires à I'axe rle rotation. La surfece d'une de ces zones
ôst donnée par la formule Zzrra ($ 34), la surface totale est donc :
Znrra{Zærra+...
-Zna(r, *
rr*r, * ro* ru*ru).
Représentons par R le rnyon clu disque; on doit avoir:
æRt
- * r, ,.. *
Zta (r, tu)
ou R? : 2a \r, * rr*... * ru).
Le rayon R est donc une moyenne proportionnelle entre deux
fois la corde commune a, et, la somme cles raYons moyens cles zones.
On I'obtient par la construction (/g. SS) ($ 35).
RtrulnQur. En prenant les rayons moyens à parl,ir du milieu
-
204 CnÂptTnE lor.
de I'arc, au lieu du milieu de la corde, on commet une crreur pftr
excès pour les arcs convexes, et une erreur par défaut pourirs
arcs concaves I mais, pral,iquement, ces erreurs sont négligeables.
Il sera même prudent de couper le disque un peu plus-giand, de
façon à ne pas s'exposer à manquer la pièce par déiaut de métal.
Quand I'objet comprend une base circulaire conme le vase
(Ég.56), Ia surlace engendrée par la courbe ABC s'obtientcomme
précédemment, il faut ensuite
tenir compte de la surface de
la base.
Soit, r"son rayon, cette sur-
face esl, nr.2; on doil, avoir:
zrRr
- Zra (r, * r"o ,.,)* *r"n,
ou
R!-2a(rrfrr...) + rz l),
-r'-tj Construire une ligne r telle
0' que I'on ait :
Fig.57.
rz
- 2at,
c'est-à-dire telle que tr soit une troisième proporl,ionnelle à r et
à,2a. Pour cela, tracer le triangle rect.angle ABC (/ig.57), et en C
mener CD perpendicularire à AC. On snit quc dans le triangle ACD
on a BC2: AB X BD. Par suil.e BD est ia valeur r chercTrée.
L'égalité ({) peut alors être renrplacée par la suivante :
Rs
- 2a (r, *r, ...)+ 2ae::2a (rr* rr+ ... *r),
il n'y a plus qu'à consl,ruire la moyenne proportionnelle R à Za et à
(r, * rr* ...*r).
Quand la tôle travaillée a une certaine épaisseur, les molécules
conrprises entre la zone moyenne et la surface intérieure subissent
une compression; les molécules comprises entre la zone moyenne
el, la surface extérieure ont au contraire subi un a)longement. On
prend alors comme disque celui dont la surface est équivalente à
celle de cctte zone moyenne.
S 37. trtoËure du rolume rtc ta sptrèr.c.
- Considérons
une petite portion s (fr7.58) de la surface cle la sphère, e[ suppo-
sons qu'elle soit la base d'un cône dont la génératrice droite pa$se
CORPS DD RÉVOLUTION. 205
par le centre O de la sphèr'e. Le volume de ce cône sera donné par
le protluiL {/3slt, si les tlimensions tle s sont, suf{isamment petites
pour que Ia génératrice droite ait la même
longueur que Ia hauleur tle ce cône élé-
mcntuire. t€À,
Le volume de Ia sphèr'e est clonc égal à
la somme de cônes élémenlaires qui au- .\
raient leurs sommets ru centre, et pour
bases, de petites portions sphériques. Or,
pour avoir cette somme, il faut multiplier
la somme des bases par le tiers de la hau-
teur ou tlu rayon.
Fig. 58.
Donc le uolume d,'une sphère est éga.le ù
la surface multipliée par le tters du rayln.
Or la surlhce est donnée piùr la formulc 4+tcF'z i le volume esl
donc exprimé par la formule
R
4æÈ2 x ï: 4f }îHs ,
l2
.100
CHAPITRE II.
CIIAPITRE II
SECTION PLANE DU CYLINDRE. ETLIPSE
_
D,C, A,A".
Itr-TF'
Sur Ie plan de I'ellipse produite par
r ln section, décrire un cercle concen-
B trique donl, le riryon soit égal à celui
Fig. 05. du cylindre, c'est-à-dire dont le clia-
mètre soit égal au petit axe (y'g. 65).
L'inspection des deux figures 64 et 65 montre que l'on a dans
I'ellipse:
SI]CTtON PLANI' DU CYLINDRI'. I'tLIPSD. 2TI
D,C, __ AA',.
DC - BB,-
^ r, ^r n./
dont les axes sont AA'et Déorirc rtf,
BB/. tt*^-,.,^ Â.1----i-----0'i
\
deux cercles de diamètres BB'et AA'.
l\{ener I'olrlique 0M qui coupe la cir-
conférence démite sur le petit axe au
point N, par lequel on fai[ Passel HC
perpendiculaire à BB', et par le point
'[,1,
àbnirrur MD pelpcnrlicu]airé à AA'. Le point d'intersection C
appartient à I'elliPse.
'h; effet, les triangles rectangles QI'IN et M$D sont semblables
e[ donnent :
oD oMoo H0 0Â'
m: or\ H,\: oBl'
D'apr.ès ce qui vient d'être établi au pflrilgraphe précédent, c cst
- point de I'ellipse.
un
Oi tes triangl'es semblables OHN et OMD donnent encore la
relation suivante:
OH ONou Dû: OB'
u-Nl: OM' DNi oA,'
Le principe précéclent ($ 42) est tlonc encore vral, qunnd le cerclc
u pour diaùUire le granil aie' seulement, les terfues du seconcl
rapport se trouvent dans un ordre contraire, et les cordes sont per-
pendiculaircs ûn grancl axe.
-
$ 4a. Par un point qtrelconque C tlc I'ellipse (y'9'.67)' avec
-
uné oonutturc cle compts égaio au demi-grand axc, décrile un il,rc
de cercle qui coupe le-petitlxe tu point D; mener par ce point la
2t2 cHAt'tTRlt lt.
parailèle i\îL à B'13; et par D, ln parullèle D[.. à AA'; jointlrc OlI.
Par construction, on ft : CD-OI\{, et DL 0N ; les deux
-
l'ig.67.
CE CN
ffi:cT'
ou ce qui revient au môme :
CE CI{
OD MN
Or
CN OB/
,
MN: o
on a donc CE OB'
cl] - oa/'
et oomme CD
- OAt, il cn rdsulte que I'on a :
CE OB'.
-
Coxcr,usron.
- ,Si d.'un poi,t quclconque C d,une ellipse, auec
un rau-on égal ù,[a moit-iri cltt grand, are, o,t décrit un arc qui'coupe
19 petit (tïe eît,I), et qtion joigne ce poittt ctt:ee c, la. d,roiie
cD s#a
diuisée par le grand, arl en deur ieg,ttctlrs, d,ont l'un cE sera la
moitié du petit a1e.
S!]CTION PI,ÀN II DU CYtINDRE. IILLIPSII' 2'T3
Mener deux droitg, (frg. TB) faisant entre elles un angle aigu
suflisamment ouvert, ôi por'ler sur les côtés dÀx loîgu.ui,
et oq: OQ, joindre nq.
- 0N cD
on,
Porle. en od, et cg .t oei ;oindr e ed, constater gue ed et nq
sont parallèles, ce qui entraîne la proportion
ocl _oq ^.. CD O0
*: on ou
m - ôN:'
La même constatation pourrait ôtle faite pour un autre point
gueleonque de I'ellipse.
En clémivant le cercle sur le cliamètre p0, on constaterait éga-
lement.que-le rapport entre les demi-cordes de I'ellipse parallèleî
à
MN et les demi-curdes correspondantes du cercle est égal à
celui
rroN
ûes ûeml-axes
6q.
on-.peut énoncer oe principe de la manière suivante : si sur
_ urt
d,es diamèfres MN d,'une ellipse on d,éc-rit un cerele,
et que d,,un
poin!,c de ce d,iamètre on mène, dans le cercle, une iord,e'cll pet,-
pendiculaire a, [IN,*el d,ans_ l'e.llipse une corde cD paraltelL au
d,iamètre coniugr.ré PQ de MN, /e i"apport d,e la premîère cE à ta
seconde cD es/ le même gu.e eelu,i'du premier d,iantètre
T{N au
second PQ.
$ 53. nraeé rr'une elllpse rronr on a rre'r dramèrres
eorrjugués. Mener clans une ellipse deux diamètres con.iugués
-
SI'01'ION PtANI.] DU CTLINDNI'. I']I,LII'SB. 2]'i
i\lN ct pQ (ltg. 7rr) ; du point Q abnisser sur MN la perpencliotr-
lai|e QC et luprolonger jusqu'en F, en faisanl. QF:NlO; mener
pnr Ir, et par le centre 0, irne clroite indéfinie I(L, et tlécrile le cercle
tle diamètre NII{.
Mener 0D parallèle à QF; conrme 0D-0lI:QF, la figtr|e.
ODQF est un paral-
lélogramnte, et DQ
est parallèle et égal
à oF'.
Par un autre Point
quelcongue G cle
I'ellipse, mener GI
pnrallèle à OQ, IH,
parallèle à 0D. Les
deux triangles D0Q
et HIG ont les an-
gles en I et en O
égaux par construc- l.'ig. ?4.
tion, et ils ont
cleux côtés homolognes proportionnols, ptrisqtre I'on a :
ïfi__i,f ,u5e) ou
ffi:H'
ces lritngles sonI pnl suite semlrlaliles; ]lG est tlonc parirllèle
à DQ et à I(L.
Joindre HO, et par G, mener la parallèle GF'à OH. La figure
OIIGF' est un parallélogramme, et on a :
GF-':0H:0D:QF-M0.
Constater que le point C', intersection de GF' avec MN, déterminc
un segmenl. GC/ égal à QC.
De cette constatation nous tirerons liu construction suivante :
soient MN et PQ les deux diarnèl"r'es conjugués de I'ellipse à
décrire. Abruisscr de I'extrérnité Q d'un des diamètres conjugués,
une perpencliculaire sur I'autre; porter à partir d0 ce poinL une
Iongueur QF' égnle à moitié de I'autre cliamètre conjugué; joinclre
Ie point F ainsi détetminé iru centre de I'ellipse, et pt'olonger de
part et cl'autre cette ligne de construction K[,. Matg\ler sur une
bancle cle papiel les longueurs qc:QC, et qf QF, el, faire par-
courir à cette bancle les quatre angles formés- par MN et I(L, en
t3
2{8 CHAP ITND II.
l'cllipse fait des angles ëgttttæ auec les r'(tyons uecteurs du point où
elle coupe la courbe.
Cette propriété fournit un moyen de tt'nccr la normale sans se
servir de la tangente.
Appl,tc.s,rtONs. Les joints des voûtesr poul que les constiuclions
-
aient toute la solirlité possiblc, sont faits suivant des plans nor-
mûux à la surface courbe, ptr conséquent les droites qui repré-
sentent ces joints sur l'épurc doivent, ôtre normales à Ja courbe
direr:trice. Lorsque le.s cintres ont la forme d'arcs elliptiques, il
est donc indispen-.able de sayoil' tl'acer les normale s pottr les repré-
senter.
Qurnd un corps parfaitement élastique est, lancé contre une sut-
face, ou une ligne, il reltondit en cbirngetnt de direction, et I'angle
de réflexion est égal à I'angle d'inciclcnce. Ces angles sont ceux
que fait lt normale de la surface, ou de la ligne, ûtt point frappé,
avec les cleux clirections du corps en mouvement.
Si un corps élastique part de I'un cles foyers d'une ellipsc, et Yù
heurter un point quelconque de la courbe, il revient selon I'autre
rayon vecteur de- ce point, et pûsse par conséque.n[ pn-r I'autre
foyer. Ainsi, sur un billard clont les bandcs serdent disposées
suivant une ellipse, ef, donl, Ies mouches seraient placées aux
foyers, une bille làncée d'une de ces mouches contre la bande serait
reuvoyée directenrent vers I'autre.
L'air est tln corps h'ès élastique, les vibrations transmises aux
molécules se réfléchissenl, sur les surlaces qu'elles viennent heurter
d'après laloi précédente. ll en résuhe que, dans une salle elliptique'
unô personne placée à I'un des foyels peut parlet tellement bas
qu'elid ne puiss-e êt re entendue tl'une personne placée vers le centre,
dlors qu'elle le set'a de celle qtri se trouverl à l'autre foyer.
Elr,tpsolnns DD nÉtror,uTloN
de ses dislances
Quelle que soit la position du point M, Ia somme
io* poiot, b' et F/ àst done toujourségale au se.gment, clélaché par
les ôircolférences de contact sur la génératrice passant ptr ce
point. Or ce segment a évirlemmelt ùne longueur oonstante, Ia
courbe esl donc une elliPse.
Le grand axe CO Oe càtte ellipse est égal à ce segment. itrn elfet,
on û:
DF: DA'
DF,: DB,
CF': 0B
CF: CA
gCD 2A'B' et CD À8.
d'oir -
S 63. Sectlon falte lrar le tralt de scle MN' - IIy-
-
pe"r.trote. En examinant le morceau détaché par le trait de
-
scie MN (/ïç. 80), on observe une courbe plane composée de deux
branches s'évasant graduel-
lement, et, si I'on suppose
les nappes in{inies, les deux
br'anches de la courbe s'éloi-
gnent indéfiniment. Cette
ôourbe a reçu le nom d'hy'
perbole.
-
Représentons la section
méridienne des deux naPPes
coniques opPosées Parle som-
met, ce sont.les deux droites
BSB' et CSC' (fr9.82): soit
AA' la trace du trait de soie
sur ce plan méridien.
Déorire les deux cercles
cle centres O et O' tangents
aux génératrices méridien-
nes et à lir trace AA', eI
soient F et F/ les Points de
contast de ces cercles aves
AA'. Si nous faisons tourner Fig. 88.
les droites méridiennes et les
ceroles autour de OO', les cercles engendrent deux sphères tan-
gentes aux nappes, et les points de contaot sont les circonférences
{3.
226 CHAPITRE II.
DE el, D/E/. ces sphères, cle plus, sonr, rangentes au plan sécant
en F et F-'.
pgit M un point de la courbe; Ia génératr.ice sM prssant par ce
poiut-est tangente en L à la sphèreb, et en L'à rrisptrèr.e b'.0r
on a MF i\{L, conmc tangentes rnenées'd'un môrn'e point à Ia
-
rnêrne sphère. On a pour la môme raison I\lF, _ l\{L,.
On peut clonc émire I\lF'- MF NIL'- ML :lt[,_ D,E. Cette
-
courbe est donc telle que la d,i/férence des distrnrces cle ehrtewt d,e
ses poittts aun deur
Ttoints /î.res F et Irt est eonslnnte.
Les points F gt reçu le nom tle foyers, et les droites joi-
I'onl
gnanl un point de la courbe aux foyers sont lcs ravons uect,:tn,i rfe
ce point.
0ette propriété caractérise I'tr.yperbole.
.J-es
deux de la courbe À e[ a'situés sur. ]a lrace du plan
-poinls
sécan[ sont lcs deux poinl.s ]es plus rapprochés, ce sont les sàm-
rnets; et la droite AA/ a reçu le nom- d'ore tt.ansuerse. La lon-
gueur AA' est égale à D,E. On a en effet :
1HI+3H:DE'+D'E
AA' AA'
ou 2AAn:2DE' ou AA/: DE'.
$ 64. Tracer sur la faee du prisme (f g. go) la circonférence de
cenlre o' tangente ûux génératrices méridiennes et à MN au point
LK est la distance d'un foyer de I'hyperbole au sommet voisin
li;
de la courbc.
sur.le_plus petit morceau détacbé par le trait cle scie MN, mener
on.trait detrusquil Af' (/tg. atl suivânt le grand axe du,rJtunji*.
-représente la rrace du plan mrlridien ,u. t, p"tun
cette droite
sécant, c'est I'axe transverse de I'hyperbole. Marquer les rov.i, Ë
et.F' en portant AF : A'F' : lA diitance KL p.ire sur la fàce du
pIlsm9,
SIiCTtON PLAN II D U CYLINDNli. ILLIPSIi. Z2'I
._ *
-il- fo- ll- -
partir de D, on re-
tornbe sur le point C. f'ft
ii\.r ,/--'-' ------_\
_;ol'--=-
Une vérification ana
7^_.--"'ulI ---\ ii
logue peu[ ôtle faitt:
'Y='---- --- -- ---r- - --- - ---
!L
-\ I
- CF': BF - BF - AA'.
CF
Coxcrustow.
- lo La Ttcrpendictilttire MI' partage en deuæ
parties égales toute corde Ttarallale ù l'arc transuerse.
Dono en rabattant lit J-rranche de droite sur celle de gauche
au[our cle ML comme charnière, les tleux arcs se confondent, cettc
perpendicuhire est un seconcl axe de symétlie. 0n lui a donné le
nom d'are illinûté, cnr il ne rencontre aucun point de la coulbe.
$ 69. lDiarnètres. - Si I'on fait passer par le point O une
dloite telle gue B'G limitée ttux points où elle rencontre les arcs
d'hyperbole, il est évident que I'on doit avoir OB':OG'. Il est,
facile de le constater. Ces droites sont des diamètres; I'hyper-
bole cornme I'ellipse a donc un centre 0 situé à I'intersection des
cleux axes.
$ 70. acyrnplotes. - Supposons que le point B e[ son syryé-
trique G s'éloignent incléfiniment sur la branclre de I'hyperbole:
I'angle BOG croit à
mesure que ces
points s'éloignent,
nais il al,teinl, une
valeur limite, lors-
que ces points sont à
I'infini. I
I
Pour trouver cette I
\
limite, considérons I
I
I
Ia {igure 82, et sup- I
Appltcl,ttoxs.-Cet|'epropriétédelanormalemontreque
ri;;p; parfaitelrent etaitique est lancé coutre l'5yperbole
ta
strivant clirection cl',rn rnYor vécleur F,B (/ïg'8S) il se r'éfléclrit
passe tou-
strivant une clireclion BE tËlle que son prolongement
jours par I'aul're foYcr^b'.
Les r;rclintions caÎbritiqtres se r'éfléchissent comme les corps
'on
pr.ioitr*unt élastiquer; faire une très utik: application
_peut
preËeà.ntu à Ia construction cles clteminées c1'ap-
de la remarqor
p..t.ttot. O.ilg;fe ln entoure le fover doit être
i-
ilisposée tle façonà clilTuser
9lt*Pit]!:,quî
Agl?Ptl^t M
àilt la pièce ia plus grancle p.artie de
la chaleur produite parla combustion'
On donnc ordinairement à Jtu clte-
minée la forme cl'un prisnre droil
donl, la hase est urt traPèzu BDltO
Qfg. 8e)
La contlluslion û son mÛxlmum
rl'intensité en un point F situé à une
distance de ll0 égnle à la moitié ul-
viron de la largetrr de la ctluclte dc
combustible.
Soit FG tln rayon de chaleur éma-
na.tt du point F, ce rûyolr fail' avec l^ u"':---'-'!!-
lilffir:ïii'i bil ;';d"
;, it u" ''-rrr"
r'é{léchi suivunt Gtl, I'angle de ré-
llexion étant égal L I'angle cl'incide.nce ' Vo
Hypnnsoloïnns nn nÉvolunon
I ig. 93.
-.Jl
I
PÀnlsoln
K D
D!12:AEXIiK.
constater que IiIl 2LF /rAF LAL, Cette relation est
- - -
indépenilonte tle la position du point D, et on peut l'énoncer ainsi :
214 CHAP ITRE I I;
QD, ,-
Qd - -QE
Qg'
quc nous pouvons énoncer ainsi:
Les poittts d,'it'rtersectiott, D et E partagmt les tanqentes QC et
Q0'cru segments ytrrtytor(,ïonnels inuersement placés par rapport
au point Q.
Proposons-nous tle rl.ccorder par un or0 de parabole les detrx
tlircctrices concourûntes QC et QC/ (fig. lO9) :
Portirgel lcs distances QC et QC' en ull rnômc nonbfe cle palties
égales, cinq par exemplc, et numéroter les points de division cle
2{8 THAPITRE I I.
I'une à partir clu sornmet, et cle l'autre à paltir du raccord;joinclre
les points portant le rnême numér0.
Toutes les tlroites ainsi tracées seront tangenles à I'arc de
parabole, et chaque contact se lrouveril nu milieu do la por.tion de
tangente comprise en-
Ire les tangentes voi-
sines. On aura ainsi
autant de points de la
courbe qu'on voudra, et
rle plus, en clracun cle
f)< -
ces poirrts une Ia.ngentc
r'(. qui servira de limite, il
âr{ sera donc très facile de
lracer Ia coulbe.
Alpltclrrotvs. Ce
ra ccorcl pr'ésenteI'tvan-
ttge cle ne pûs offrir cle
blusque chitngement
Fig. 109. de direction, la cour-
bure variant gracluel-
lentent du somnret aux points cle raccordernent.
Les cinlres constituent de véritables raccorclemcnts opér'és entre
deux pietls-droits, au mo\/cn cl'une courbe. Quancl lcs pieds-droits
onl. même hruuteur, on emploie un clemi-cercle, ou unc moitié
d'ellipse donnéc par le grand are si Ie cintre es[ surhaussé, et par
le petit, s'il est sulllaissé. Qulntl les pieds-tlroits son[ inôgtux ct
parallèles, on se sert pour I'alc rampant d'une demi-ellipse donnée
par deux diamètres conjugués, mais si les piecis-droits ne sont ni
égarrx ni parallèles, le raccordement se fait suivant un arc de para-
bole tracé comrne il vienl, d'être indiqué ci-clessus.
Plrunoroinu
$94.- Une parabole qui tourne autour de son axe (1o. {t0)
cngendre une surface qui n'es[ ni fermée, ni linritéc, qu'on nomrne
p arabolo'ide de ré oolution.
La oourbe méridienne est une parabole, e[ toute section perpen-
diculaire à I'axe esl, une circonférence. On pcut tourncr lc solitle
limité par cette surface, on emploiera comme cherclre un gabari
clécoupé suir'ant lu parabole méridienne .
SIiCTI.ON PLAND DU CYTINDRIT. IILLIPSD' 2h9
du palalroloÏde' Le rayott
,orf,r'r, égale à celle
àà *t clis[ue sera obtenu comme 0n
l'a indiqu6
nr'écéclemnrent. (Yoîr $ 36')
'';;..o;ton t.ùt f.iie apercevoir do loin un
que liu
ri;;;i-iit;in*u*, il faut l'éàlairer de faço-nespitc.'
un grand
i;?;ï;t; ne soit pas diffusée sur poutvue tl'ttn
Fig. 111).
CHAPITRE III
COUBBES USUELLES
Ovem
95. L'ounle cst une courbe plane fernrée ayant deux axes
S
- de symétrie,dont lo forrne
i
se rapproche de celle de
.4 .".,.-""-:;-1\l
,/ i,O,
I'ellipse, mais qui ftrit
i ,"lj.r moins Ir pointe vers cha-
que sonmel, e[ qui est
cornposée cl'arcs cle cercle
a1'tnl, des ct,ntres clilfé-
lents.
,{g 'I\.acer une ouale dont
on connaît Ie grand are
AA/ ct le petit aæe RR,
(/ig. ttz). AB ;
portt'r 0A -Joindre
en OM sur le
'tô' pr.olongement tlu petit
axe, BM est la différcnce
Fig. 112.
des deux demi-axes; re-
porter Bl[ en BC, et ôlever au milieu I cltr AC Ia perpendiculaire ED
CO I.J RB ES USU IT LLES. 251
AD:AlJ><# (l);
*l:1, cl'oir
que
Ct'
252 CIIÀt,tTtru 1il.
Dans l'égalité (5) remplaçons B[, AI, AD, par leurs valeurs en
fonction de a et ô, on a les égalités suivantes :
\E+û!-
t/nz + - tl.
æ lt/ rtz + tt
-fct t
/+
za(a'z +b'z
- &l/a, +b, - (a - Ul-l/., + o, - (a- b)J b
*2o'-/e' +t)'l/a+b' --ç"- t));
za /ffi - zaz
-l/,1, + -
bt (a
-a)] [(" + ô) - V r, + t,');
za1@ -zaz -/a+ o, ("*û) - cf + b.À
- a2
- bz
+/a,+Fkr-b);
Za(a'tr 6'-2az
-2rt/n, + O,
-.2a2 (T).
L'identité (7) montre que, quelle que soit la valeul relativc des
axes, la construction indiquée clonnetoujours Il01
-BOi.
Les arcs de cercle cotrrposant I'ova]e se raccortlent entle eux,
leuts points de contact et leurs centres sont en ligne droite, ton-
tefois cetle courbe. est moins grar;ieuse que l'ellipse ayant les
mêmes axes. La succession d'arcs don[ les rayons sont trùs diffé-
rents les uns des autres procluit aux points cle raccordement uu
brusque changement de courliure qui ne srtisl'ail pas l'æil. Dnns
I'eliipse, la courbure augmente graduellemeuI du soÀrnret du grantl
axe au sommet du petit ûxe, ce qui lui donne un aspect de conti-
nuité que ne présente pas I'ovale. Le tlacé précérlent convient
lorsque les axes ne sont pas tr'ès différents I'un de I'autre, lorsque
leur rapport ne dépasse pas trois quarts par exenrple; plus I'ovilc
est allongée, plus les rayons des aros sont disproporl,ionnés, eù
plus le jarret s'accentue au raccordenrent.
Apllrcrrror.rs. on substitue souvent, dans les applications
usuelles, I'ovale -à I'ellipse à cause de la facilité de son-iracé. Les
æils-cle-bæuf, Ies cuviers, les Lal-rles, se font otales; cel.te courbe
es[ aussi fréquemnrent emplovée dans les nrotifs de serrurerie
ornementalc eb dans la décoralion.
on donne aux cintres surbaissés ou surhaussés la frlrme d'une
demi-ovale ou anse de panier, ces cintres exercent sur les pieds-
clroits une poussée plus grancle que les voûtes à fornle elliplique.
on les préfère cependant dans les cas oir I'ellipse présente gue\ue
c0unbns usu ELLlts. 253
Fig.
]'el- 4'
-,'aro t
appartien[ à
lipse dontles tlemi-
nxes sont OA et
OB; par M mener
une palailèle à cd,
cl, rnûrquer sur
cette parallèle le
point N aPPat'te-
nant àI'ellipre, Puis
par N et pal B me-
iel des patnllèles
à de et fb, rlui se
coupent en P; Par
les points r\1, N et P
mener dos Paral- l 15.
lèles auK rilYons
Oc, od, oc, les intersections 01, J2, OB, 04 dc ces rûyons donnent
les centt'es des arcs. On olitiendrait de même cles anses de panier
à 9, ll ccntres.
Cvctoions
M-i 7'Xr
'._ /,,; ''
-/t
Fig. 117.
E t,g. lt8.
Fig. rlE.
Fig. 119.
ffÏIII x a x xluwu
Fig. 1?0.
Eptcvct oions
par un
$ {01. - Les épicyclo'ides sont les oourbes engendrées
point d'un cercle riui ioule sans glisser sur un nutre cercle.
' Si au lieu cle faii'e rouler la poulie à gorge de I'appnreil (fg. f tG)
sur une règle, on la fait rouler sur un cercle rlirecteur, la pointe
démiI une épioycloïde.
Supposoni que le cercle directeur O (frg. {22) ait un diamètre
trois'fois plus grand que celui du cercle génér'ateur A, et que lt
pointe trafante soit, à I'lffleurement du cercle cle contact.
Soit B lô point tle contact auquel correspond la pointe traçante ;
cette pointe, considérée comme lhisant partie clu cercle A, se
r.ctrou^vera sur Ia circonférence O quanfl tous les points de A se
ser.ont sucoessivement appliqués sui O, ou quand le cercle mobile
nurtr pilrcouru sur le cercle fixe un arc BCB'ég-itl q sapropre-ci1-
conférience. Le point mobile B nura tlécrit I'arc cl'épicycloïde BC'B''
Si le mouvcment continue au delà de ]a portion B', la pointe tla-
çante décrira un second arc égal au premief,
puis un.troisième, et
ii y aura autant d'arcs terminés par des points de rebroussement
qub d'unités dans le dénominafeur du rapporl qui existe entre
làs rayons des circonférences (ce rapp_ort étant, réduit à sa plus
rimplË expression), c'est'à-dire trois,ïans le cas particulier de la
figure {22.
"En les circonférences A et O sont entre elles comme leurs
efTet,
rayons, il Lst clair que le point générateur reviendra à sa position
initialsB après trois rotations du cerole. L'épicycloïde se composera
t5.
262 CHAPITRE III.
dono de trois arcs ayant pour base BCB', ou le
I a, fu circon-
férencc O.
li
t^
i"r
\
-r
or Booo*x#sq'
lffi#r
or BC: BA,2802 -OA.
Les angles B0A et BOC sont dtlno
égaux, et le point générateur C est
situé sur le diamètre DA.
Cette tlémonslration s'applique à
toute rutt'e position du cet'cle mo-
bile, il esl olair que le Point géné-
rateur ne quitter& Pas le diamètre
AD, et qu'il se trouvera en D lorsque
ce cercle auriù aocompli une rota-
tion, puisque st circonférence est A
moitié de celle du cercle lixe. Le Fig. lZL.
mouvement continuant, le Point
æil;a*;i reviendra vers A; i'6ypocycloide dans ce oas est le dia-
mèl,re DA.
DÉvgropplNTII Du cERcLE
Fig. tpb.
-- --q_ _ _
-------B
Fig. {27.
(t) 'traeé tlc I'arc d'ôpicycloide Porter strr le cercle au.riliailc tle cenlre D
rlcs .arcs.arùilraires égaux l,2, I...; -
^H. polter ces mêmes ares en l', 2', 3'... sur lc
rnrclc primitil C. Drr centre 0, tlôcrire dcs nrcs Passant pnr'lc; poiirts l, 2, J... et
|;rr le ccnlrc li; tirer lcs rayons passant plr L','2', 3'...-et irroli]nger iusflu'en lir.
'lir,'ic
liz, lis... l,orsqrte lc cent,r'e r[u eer'ôle auxil'i;rire orcupe la po'sitiorr iontaet, i
l.icrt en l',.et.lc poin.t générateur  _e,rt.eu llr, irrleriectioÀ rl'un rrc de ecrtre I,11,
rle t'ayon ég;tl à cclui rlrr cercle auriliaire, et, tlr. l'rrrr de centre O liassarrt nar ld
poiut t. 0u Irouvera tle mèurc. nutirut de points IIc, llr... de I'ari tl'épicytloï,.1e
qu ll esI ueeessarre p0ur en executcr le trrce.
COURBES USL]DLI,I|S. 2iI'
D'autre part, les prcssions augmentenl sut' ]es dents à mr:sr.tre
ciu;elles s'éioigpept àe la lrgne dù centres, ce qui tend à les
faire
,lrg inég.leirent, et en[iî, si les axes éprouvent Ie moindre
cléplacemcnt, I'engrenage n'es[ plus exact'
'Ces
inconvénieits .oit éuités pnr l'engrenage à développante. .
n.rg.'*.,"gc à rléseloppanle. Soient' B et C (ft7'. IZB)
-
t6 c.irl* pfrmitifs cle centres 0 et O'; mener par le point tle
oblique
ronrn.t À ,nr oblique quelconque I\lN. Abaissons sur cette
Fig. 128.
oL oi lo'
<---*----.i I /
-\s
Fig. 130.
(l\ Tracé de I'are. de cvcloirle BC. Tirer par 0'ttnc plrallèle à oy,' ntarqtter
-
dcà hoints de division d't, 0'r. 0's.'. à des in[ervalles égatts â.tl pfls' et' irrec la
môm'c olverture de conlttas, llflrqler'sllr la eirconférence atlriliatre lcs. p0lnts I'
g. 3... I)ar ces Doinls. cori.lrrire lei parallèlcs LL',22',33'... à q/. Quand.le cerltre
dir rercle auxiliaile occulle la rrosiliôn 0'r, le cotttact a liett en Br' e! lg p.olnt genc-
raleur D est ett l', intersection rl'rrn arc dc eenlre 0't de rayon égal â telttl. dll
iôLcle au'tilirire, e[ de la parallèle passlnt par le point {. 0rt trouvera de meme
un nombre suf{isant de points portr lracer I'arc DC.
2i4 CHAPITRu llt.
veloppante BE poussr.ra le flanc BD, et la crémnillère sern poussée
parallèlement à elle-même.
En donnant aux dents un profil symétrique pilr rapport au
rûyon, pour le pignon, el, par rapport à une perpendiculaile d *y,
pour la crénrtillèr'e, les n-rêmes faits se reproduiront avec un mou-
vement de sens contraire. L'engrenage est à retour'.
0n limite la saillie des tlents de telle façon que le contact soit
assuré sur lrois dents à la fois.
Cr.énraillère à rtéveloplranle.
- Des dents en dévelop-
pantes fournissent égalemenl une solution u'antageuse clu pro-
lilènre de la ménraillère.
Faisons passer par le point nWg, {31) une oblique I\fN faisant
-Nl
--J
--_N
'- ---{ |
Fig. t3t.
./ ----------F-
| \t
\.
7l
/l
r\/' I
T I
t \
I
I
tI
I t
I \
I I
I I
I
lo,
zl-*
----l-=--- lc
a1 r.\ I
I I
,
I
tl
i/!l
5/
'.i-+'}-f"-'PT"
\-K:-'-- ,to
'>t- t'
Fig. 132.
(l) Tracé de l'arc tl'hvtrocvcloïde. Décrile rln itrc dc cetttre o, pa;sant par 01,
eeùtie du cercle auriliiiie;"prentlre -une ouvelture de compas c.onienalr.le. (moitie
du pas par esemple), et nhrquer sur le ccrcle primitif 0 dès points équitlistartts à
2i6 CHAPllRE TII.
Spnlrus
partir dc A. Les rflyûns du cercle primitif B passanl nar ces lloiuts counent I'arc
précédcrrI arrx poinls 01e,..02r, 0_32,. 04r... Aùec lt niônre ouierture {e'compas,
marquer srrn le cercle auxiliaire 0z les points rre division 1.2.8. 4.... et nar'ccj
po.ints dcerire des arcs de cercle tle ccntie O. Lorsque le ccrrire'du cercfe auiiliirirc
est en 013, le point générateur A se lrouve en t'ï l'intcrsection de I'rrc nassanl,
par,le poill! .1, ei d'un arc de cercle de centre Ors et d'urr rayon égal â cèlui rlu
cercle auxiliaire.
Déterrrriner de méme un nombre sufllsant de points Z,r 3,r 4'...
t0UltBllS USUI:LLUS. 217
nuilnt le tracé per le même procédé. On en obliendraiL de même
une troisième, unc quatrième, autanl qu'on le désirera.
Il est, visible que les spires sont d'autant plus courbes et plus
courtes, que le rayon du cercle régulateur est plus petit, et que le
tracé est d'autant plus exrct que la cilconlërence et le rayon sont
divisés en un plus grand nombre de parties égales.
On remarquera que dans la construction qui vient d'être in-
diquée, un point quel-
conque cle la spirale, B
par exemple, est à une
clistance B0 de I'origine
égale aux trois huitièmes
clu rayon OA, et que le
rayon OIII sur lequel il
r sl. situé limil.e, sur le
cercle directeur, un arc
IIIA égal aux trois hui-
tiènres de la circonfé-
rence de ce cercle, c'est-
à-dire que I'arc limité
pirr ces .rayons esl, à la
circonférence de faYon
OA, oomme la distaïce
du point B à i'origine O
est au rayon du cercle.
Il en est de même pour
tout autre point de la
spirale. On peut donc Fig. 133.
dire que cette courbe est
engendrée par un point qui tourne autour du centre O en se dépla-
çant, sur le raYon, et de telle façon que la distance du potnt gëné-
rateur au, centre soit au ratrcn du cercle directeur, contme l'at c
décrit par l'e rtrénùté d,e ce rayon est ù la circonférence de ce cercle.
S {09. Spir.ates com1rûgneË. - Si avec le même cercle
régulateur on trace de la même manière une seconde spirale, rnais
en partant d'un autre r&yon, OII par exemple, au lieu de OA, on
obtient une seconde spirale égale à la prernière, et telle que la
différence entre les rayons vecteurs situés en ligne droite est
constante. Ces courbes sont dites spirales compagnes I on les
rencontre dans les moulures des volutes.
{6
2i8 CHAPITRE II I.
La distance prise sur les rayons vecteurs séparanr, les volutes
dc la Iigure 133 est les deux huitièmes clu rayon 0A, en commen-
çant au rayon OIV, elle scrait moitié, etc.
$ ll0, r'r'gerrlc ct rro*rnale. - Pour tracer Ia tangente
nous appliquerons le principe général suivant:
Quand' une courbe est engendrée par un point anirné d,e deun
,nouaements, la tanqente en. un point donné de cette courbe est Ia
d,iagonale du parallélog?,amme qu'on fttme sur tes directions d,es
deuu mouaements, aaec des côtés égattfi euæ deuu espaces qui sont,
ou clui poumaient étre parcourus par le point de àontuct-, dans le
rûme temps, en aertu de la génét"atiott.
_Proposons-nous de mener une tangenLe en c à rn spiralc
(/ig. t38). L'un des mo'uvements du point générateur est ôir.cu-
laire, I'aulre est rectiligne suivanl, le rûyon; ces deux mouve-
nrents sont donc perpendicrrlaires entre eux. Il en résulte que,
le,même temps, celui d'une clemi-r'otation, p,tr e*rnlpb,
-pendant
le point c dans le premier nouvement décrilait une demi-circbn-
férence de rayon oc, et dans le second, il parcourrait moitié tlu
llyon-OA, !'où la construction suivante : élever en C une perpen-
diculaire à oc, et lui donner une longueur cD égale I la m-oitfo Ae
la circonférence de rayon oc, mener à cD la p-erpendiculaire DE
9gate à la moitié de oA, et joindre Ec gui est Iâ tàngente en t à
la spirale. La perpendiculuire MN en c -à la tangente cll est nor-
male en ce point à la spirale.
Cette constrrrction servira il rnccorder la spirale avec une droite,
et à tracer les joints cl'un cintre ayanI comme courbe tl'intrados
un ûrc de spirale.
S {{1. slri*ale trylrerrrottque. cette spirare est ainsi
-
appelée pa,rce que son tracé dépend d'une hyperbole.
on peut partir cl'une hyperbole quelconque, généralement on
utilise u-ne hyperbolu tlont les asvrnptotes sont d'équerre, cel,te
hyperlrole est dite equilatère.
soient oM et oN (/rg, |34) les asymptotes; ellcs nc suffisent
pes pour déterminer la courbe, une infinité d'hyperboles ont mômes
asymptot-es. Traçons-en une quelconque ($ Z3).
_.s-oit o le pôle de la spirale, et oA le rayon du cercle régulateur.
Diviser le cercle régulateur et son rayon en un nrême nombre de
parties égales, I par exemple, numéroter les points de division
comme I'indique la figure. Tracer les rayons veriteurs e[ mener cles
ordonnées par les points de clivision du- rilyon. sur chaquc rnyon
COUNDES USU ILLIIS. 2ig
vecteur porter, È partir du pôle, unc lolgueur égale à I'oldonnée
portant le même numéro. Ainsi le poin[ D cle la spirale est tléter-
miné en prenant OD Ld; onobtient cle même un point sur chaqrre
rûYon. -
\
\ èo
\
Fl
-'-.-.-.1 .-
HÉrrcn
f--- -l
Fig. 135.
M'K FC
BK' - BC
ùlK pcts .
ar.cm:@'
Cette relrtion est vruie pour tout autre point de I'hélice. On
peut donc définir cette ligne en disant qu'elle est fa courbe engen'
drëe par un point qui tow'tte au{our t|'un cylinclre en glissant
grad,uellement sur la su'face, de telle façon que le chetnin par-
cerffu circulairement, et le chemin parcou,ru en. ligne d,roite, d'ans
le même temps, sont dans le mëme rapport.
On nomme inclinaison de I'hëlice I'angle i que fait ln spire avec
la circonférence de la base. Cette inclinnison est évidemment
constant,e.
On voit que, en menanl dans I'espace une tangente en M à
J'bélice, elle rencontre le plan du cercle de base au point T, le
tliangle MKT est rectartgle, la clroite TI( esl, tangente à la circon-
férence O, e[ KT est égale à I'arc BI(. Les deux lriangles rec-
tangles BM'K' et KNIT sont égaux, et la tangente a la môme
inclinaison que la spire.
S ll4, - On conçoit que le cylindre droit au lieu d'ôl.re circu-
laire puisse avoir une Jlase quelconque : ovale, elliptique, polygo-
nale,... il sera toujours possiblc d'y lracer une hélice en procédant
oomme nous i'avons indiqué. Il y a clonc autnnl, cl'irélices cvlin-
driqur.s que de cylindres à sections droites rlifférentes. Nous ne
nous occuperons que de I'hélice qui peut être trtcée sur un
cylindre circulaire tlroit, oa hélice régulière.
S ll5. l]racer srlr' f,lrr lrylirrdrc urre hélice régulièrc
COURBIJS USUEtLES. 283
Fig. 13r
-
en p pnrties égales.
.dr'À*1. la fiointc clu cnrseur cn B, ct compter le
nonrbre de
tooi* qù;if fuut imprimer à la vis pour faire pa'courir ûu clrrseur
la clistance AB.
ce nonbre peut ôtre composé d'une partie entière et' d'une
Iraction. Lc tlisfiue étant clivisé en 100 partiet é91::',par exemple'
olt .ul.il : N tours f n clivisions, soit én tout '100N { n rlivisions
pro* ln longueur BA. En implimant au disqug qlng rotation cor-
resp.ndant à un nombre de divisions égal U
lgla, I'indice E
ifff,',Hiffj';Ïr*"îï
et en conserviurt toujours i "',
,jæ,u
i
ffi
i | ,r-
Iirnrômeinclinaisoi;t",; D'ffi i€l
_1 -"8
droite engendre urle sur- i --Hc. i
face réglée ou gntrche. Le I qæ'" , ',æ
dessouid'unesénlilirilï: iL-'
nant pratiqué dnns llne "'%_i
L-------=::A Ê
tour ronde ,ito tor.nu a'una Fis. rBS. Fis. i3e.
surface gauche hélicoïdale I
6;r;--l"i;elle Ia clroite générrtrice est cl'équerre sur I'axe.
La tlroite nro5ile p.oiglirrur sur unehélùe tlu même pas décrite
,u, un tylindre concentrique (frg,'13-9) ty premier;,on a la sur-
tor* gooihe appelée uis à'Al.lti,i,rOde, d'un usûge très répandu
p,rrtiJutiUr.runf pour entrainer les matières désagrégécs dans-des
ionou* clemi-cylii6riq'cs. Dc telic: strrfitces ne sont pas clévelop-
296 .r.{r.lT* ri ilr.
pnbles. 0onsirltlr'ons, crl eflrt, (lcu\ positions infirrinrent voisines
,l.u.ln droite-génératrice : clans ces deux positions, nussi rilppro-
chées qu'on les suppose, Ies dloites ne sônt pas parallèles;^ôlles
ne sont pas non plus concourantcs; on ne pourmllonc jamais les
appliquer sur un plan sans défolmer la poltion infïnimint petite
de la surface considérée.
0n .peut cependant, sûns commcttre une erreur Llop sensible,
assimiler cel"te surflace à ce]le tl'un trapèze ayant pour hauteur l;r
génératrice, pour bases les portions ,les héïices ôompr.ises entro
.et
les cleux positions de la tlroite-génératrice.
Ainsi, par exemple, soit Æ (f g.,urO) le tléve)oppement cle la cir
conférence du cylindre exté-
D F rieur, AE celui de Ia circonfé-
rence du cylinclre intérieur,
CB le pas; la dingonale AC est
lt longueur d'une grancle spire,
!'is. I iù. el, Ia rliagonale AF celle cl'une
pctite. Si L est ln longueur de
la droite génératrice, la surftrcc d'un lour est clonnée prr la for-
mule :
^ AC+AFxL.
":_j_
ArrlrclrroNs. [,a surface hélicoïilale gauche n'étnnt pas ddve-
-
loppn'l,rle, on n(r peut I'obtenir en parlani cle feuilles asiemlrlées,
sans lenr firire subir de déformation. Supposons détachée uno po.-
tion do ctlte surfrc€.oomprenant-juste un tour.cle spire, en l.rr ln-
tissanl, o.n voit qu'elle prcnd lir forne cl'une courotine limitée pal
cles arcs égarrx aux spires correspoltdantes.
Proposons-nous cle tracer une 0oul'onne tlont la surface soil,
sensiblenrenl. celle cle la sulface gauclre hélicoitlnle con'espondant
à urt tour rlc spire :
sur une droite on (N: lt'l,), porler'-r\ partir de o : ro le ra.1,6n
0A du-cylindre a,re1 z"_le.rayon oB du c;,rinrlre extérieur.;'AB
est la longueur du. 1l droir.e engenrlrant Iâ surlace holicoiilale;
3" la longueur oc de la circonfércnce du c1'lindre axc (cette loni
gueur peut être cnlculée ou r.ectiflée pnr une conslrLrclion grft_
pïique); 4" la longueur 0D cle la circonférence du cylinclre .itl_
l'iu_ul. Par les points o, 4,.8, c, D, élever tlcs perpendiculaircs
à oD, e[ mener pp pnrlllùle à o]I, er à une diitance Eo égale
COUNDES USUELLBS. 287
Fig. 141.
d'où on tire
oA, _ 08,
OF: oF'
ce qui ne peut avoir lieu que si a,B, est parallèle à EF et à OM.
La ilroite À,8, est donc égâle à AB, ôu à la longueur de la droite
génératrice.
2gg cr.{PrrR, rrr.
Décrire une circonférence (y'g. l&2) de rûyon orar:OA1,
(sa longue ur est égale à celle de la spir.ô intérieile), et clu
même
cen[r'e o' une seconde circonférencc cle nryon
orh,
- ora, *AB. Cette seconde circonfé-
r_ence__esl, plus longue que la spire extérieure.
Iln elïet : po-rtons sur.OF (fg. l4l) à prrtir
io. Q, une longueur OB, OA; l-'AB.
- C,Fr-parallèle
.joindre BnA' et par C,, méner
à ArBs, OF'r est la longueur rectifîée de la
t'ig. t 12. circonlércnce de rayon OB' car clans Je
-triangle OC'FI la parallèle A,B, à la base
détache sur les côtés des segments pr.opoltionnels ei cônrme
OC'
- -"t
9,a
Aor
on a aussi --
oF.I _cr_
t"t
OBo -
d'où 0F,
-izr X QBn.
La di{férence-FF-, repr'ésente donc la longueur de I'arc qu'il faut
retrancher de la circonference de ray'on o, ô, pour avoir la iongueur
de la spire extérieure. porter moitié de Cetiô différence de cËaque
côté du point ô, enkeL l,joindre ark, arl; la portion de la ,ourorio,
couverte de hachures a une surface sensiblement égale à celle d'un
tour de spire.
Pour confectionner une vis d'Archimède on emploie des feuilles
rnétalliques que I'on gauchit à la pose. On
peut admel,tre que la spire moyenne ne
suliit aucxn allongernent pendant le gauchis-
lùge. La longueur de cette spire moyenne est
donnée par I'oblique 0P passant par;le milieu
de C'F, c'est la média.ne du tr.iangle OC,F. La
longueur OP, détachée par la parallèle A,B,
Fig. 143.
sur cette mécliane donne ie rayon de la
circonférence clont Ia longueur rôctifiée est
égale à celle de la spire moyenne. Tracer la couronne (frg. {43) en
il est facile cle s'en assuler sttt'la construction (/ig. l4t)' sont'
iOgè*rir"t inférieurs à ceux des cilconférences limitant la portion
ti*" ràoton ne (/îg . 142). La surface de la co-uronne (frg ' 143) ,:tt ,à
peu de chose iùs équivalente à_celle de la figule {42 ou à celle tle
ia surface hélicoidalô correspondant à un tour. En découpanL cetle
couronne dans une feuille métallique' on pourra reconstttuer un
tour cle la vis pilr un gauchissage fiif cle tcllc f1Çon qu9 Jft circon-
férence de rayon ori, soit appliquée sur I'lrélice intérieure. La
partie .orpri., à"I'intérieuti-,le la circonfét'ence mo-yenne de
.n.ynn orp, iubit un léger allo'gement, celle qui est en dehors, au
contrairï, sera légèrement raccourcie.
HÉltcn coNIQUD
F ig. 14I.
PnÉr1cn................ t" """ " " " ' " "" ""' r"' S
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 16r. - Figures oomposées de droites et de plans.
droite et Ie plan. - Propriétés de la droite et du plan. - Rcport
d'ttne
La
"'i;g*;-. I
- dégauctrissage-..'..: "."'."
Cilià""fA,ence et-cet'cle. -"T'acé de la circonfér'ence, rayon' diamètre,
arc'
corde, segment, s€etettr.
15
Angle dtoit. Equerre. correction
Anstes.'
"'à'r.r''equtttrt.''-
des angles.
- - -
--proprietésr'ir ï protrr, niveau'*- I\lesure des-angles'.' t8
des triangles ' 26
T,;;^;ù;:-- Relations entre tei angles et Ies côtés. - Egalité
'irryràn,itrulaires et obliqyes.- Dro"ites perpendiculaires entre elles, obliques'
"lffii;;p.tp.nai.oluûe à un pla'" ': " " 30
- carrelage... {J6
sèrrrrrrablei.
I'olygones étoilés.
Ilelatio.ns nuntériqtæs intportanres tluns quelqttes
L'Z
fgtu.es usuelles, _
Relation errtre le côté du carré eI sa diagonale, eni,,ë la hauteur
d.rrn
trirngle équilatéral et moitié de son côté. tiré nn carro .o1,rttul
tracés pratiques. surfaces du triangre -0ctog,ne
éqrrilatéral,
- du côté ou de laiargeur. de I'bexagone, de
l'octogone eu fonction
l)ir.eonférence et cercle. l4J
Rapport de ra ci'coniérence au rrvon.
- par le calcul, par
fication d'rrne circonfé.rence: - Recti-
le trlit.
rluelco.nque sans uliliser le - Tlacé d'un angle
.rapprrrteur. - S.r.lace du cercle , cot.ur eroit,
formules pmtiqnes approchées {48
calcul par le trait. -- 0pérarions arilhr'étiques. calcul des surfaces et
des volumes. Elévation à une puissauce. - Extraction de la racine
carrée.. .... .
- -
154
TABLE DI}S MATIÈNES.
DEUXIÈME PARTIE
CII,tPlTRll ler.
- Corps de révolution.
Circonférence et cercle. Surface engendrée par la révolution d'ure courbe
p|aue..r....... - r6?
Srrr'/nces ullinclrirlues. *
Cylindre de révolution.
- Cylindres.
plarte d'un cyllndle dc rérolution f)ar un plan parallèle à I'axe.
- Section
tangcrrt.
- Plan
lùpannelage d'un cyliudre de révolution, d'un cylindre qnel-
-
corque.
- Surlace et volume du c-vlintlre. - Dévcloplrenrent. - Conlection
rJes cylindres creux [6C
Sut'laces coniques. Cùnes.
pat'le sommet. -Plarr tangent.- Cône de révulutiolt.
- Sectiott plane passant
Développcment, surface et rolttme.
-
Epannelage d'un cône pleiu.
-
-Confection tl'utt ct'ine ercllr: tracés pra-
-
ligrres du développcment.
- Tronc de cône : me-cure de la
voluureI épannelage et développernent..
surface, du
[]6
planes de la sphère.
Splùre.
sphère.
- Seclions - Propriétés des cercles Cons-
Tournage tl'une sphère en partantrlrr e.ylittdre capable.
de la