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Entretien de Jean-Paul Aubry

réalisé en 2002, revu par le témoin en 2010

La sécurité

Regardez les normes hydrauliques, ce qu’on appelle la vanne parapluie. C’est une
vanne parapluie, c’est inventé, je crois par un Français, c’est une technique bien
française. C’est une vanne, c’est un petit clapet, c’est une vulgaire tôle, qui est
séparée entre 0.9 et 1 millimètre des trous. Elle a un petit ressort pour la maintenir
toujours ouverte mais très faible. Sitôt que la pression d’huile est plus forte que la
norme qui a été autorisée, - on règle le petit ressort - c’est pour vous donner une
norme. Sitôt qu’on dépasse cette norme, c’est qu’il y a un problème. La norme de
descendre, c’est ce que le distributeur est capable d’avaler.

Donc, il y a une pression qui emmène de l’huile sur le clapet. Elle ne peut pas se
fermer parce que la norme n’a pas dépassé un nombre. Sitôt qu’elle dépasse la
norme, il ferme. Le problème c’est que ce clapet-là, si l’huile est chaude, il n’a pas la
même réaction que si l’huile est froide.

Au niveau du Parlement européen, la vanne parapluie ne fait pas partie des organes
de sécurité. Elle a toujours été décriée comme un organe de sécurité. En France,
elle est imposée, dans tous les outils qui risquent de chuter mais si vous allez en
Norvège, elle est interdite parce que soi-disant, ce n’est pas un élément de sécurité.

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