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1. Les cultures alimentaires de l’humanité ont parfois des répercussions sur l’environnement et la santé.
Les cultures alimentaires :
a. Locales ont un bilan carbone (libération de CO2 dans l’atmosphère) moins bon que les denrées
d’origine lointaines.
b. Utilisent des pesticides qui protègent les plantes cultivées mais se retrouvent concentrés dans les
plantes et animaux sauvages consommés par l’Homme.
c. Peuvent s’associer au semis « d’engrais verts » après la récolte ce qui permet de retenir les excédents
d’engrais chimiques pour éviter de polluer les nappes phréatiques.
b. Entraînent, quelles qu’elles soient, une libération de gaz à effet de serre en quantités équivalentes.
a. L’agriculture écologique a un impact positif sur l’environnement car elle permet de limiter l’apport
d’engrais dans les sols.
b. L’irrigation massive de surfaces désertiques peut avoir un impact positif sur l’environnement car elle
utilise beaucoup d’eau.
c. La forte consommation de viande peut avoir un impact positif sur l’environnement car elle permet de
diminuer les surfaces de cultures végétales consacrées à l’alimentation animale.
d. La consommation d’aliments cultivés localement peut avoir un impact positif sur l’environnement car
elle permet de limiter l’utilisation de produits phytosanitaires.
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a. Respecte la biodiversité.
Le lac Koronia, situé au nord de la Grèce, près de Thessalonique, est en train de disparaître. Quatrième
lac de Grèce, il s’étendait sur 45 km2, mais il a perdu un tiers de sa surface en trente ans, et sa profondeur
est passée de cinq à un mètre, parfois moins. A l’été 2009, le lac, presque sec, se traversait à pied.
A bout de patience, la Commission européenne a décidé, en janvier 2011, de traduire la Grèce devant la
Cour de justice de l’Union européenne pour ne pas avoir protégé le lac alors que cette même commission
avait donné en 2004 son aval pour un financement de 20 millions d’euros pour un plan de restauration du
lac.
A la fin des années 1970, les agriculteurs ont troqué leurs cultures maraîchères pour celle du maïs, plus
gourmande en eau, avec la bénédiction de Bruxelles à l’époque. Ils ont continué à faire comme leurs
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parents : puiser l’eau dans le sol, mais avec des puits électriques -souvent illégaux- allant jusqu’à
cinquante mètres de profondeur.
C’est ainsi que les eaux du lac ont baissé. Tous les poissons sont morts à la fin des années 1990. Une
tentative de réintroduction en 2001 a été vaine.
Du plan de restauration, seule a été respectée la création d’un bassin qui permet de détourner le cours de
deux rivières vers le lac. Début février, le bassin était vide, faute de précipitation pour alimenter les
rivières. Toutefois, depuis un an, le bassin a permis de maintenir le niveau du lac autour d’un mètre. « Ce
n’est plus un lac », explique Maria Moustaka, biologiste à l’université de Thessalonique. A l’entendre, il
s’agit plutôt d’un bouillon de culture, où algues et microbes résistants aux matières toxiques prolifèrent.
D’après l’article Au nord la Grèce, le lac Koronia se meurt, Le Monde, 16 février 2011.
La décision de la cour européenne, s’appuie sur le fait que la gestion des agrosystèmes doit prendre en
compte les impacts des pratiques agricoles sur l’environnement dans la perspective d’un développement
durable.
Préciser les facteurs qui ont contribué à dégrader l’environnement du lac Koronia et justifier la nécessité
de protéger ce lac pour ne pas compromettre l’avenir de l’agriculture dans cette région.
Développer votre argumentation en vous appuyant sur les documents et vos connaissances.
Trente ans à peine, c’est ce qu’il aura fallu au quatrième lac de Grèce pour s’assécher.
Quels sont les facteurs qui sont à l’origine de cette catastrophe écologique en Europe et comment protéger
ce lac afin d’éviter sa disparition ?
Le document 1 révèle que le lac a souffert à la fois de l’intensification de l’agriculture, mais aussi de
l’industrialisation. A la fin des années 1970, un changement de pratiques agricoles a eu lieu autour du lac
Koronia. Les agriculteurs se sont tournés vers la culture intensive d’une céréale très exigeante en eau : le
maïs. De grandes quantité d’eau d’irrigation nécessaires à cette nouvelle culture ont été prélevées dans
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les nappes phréatiques et en particulier, comme le souligne le document 2, dans les zones proches du lac
où le nombre de pompes est important.
Les conséquences de ces prélèvements sont présentées par le document 3 sous forme d’un bilan des
apports et des pertes d’eau annuels pour le lac. On constate effectivement qu’une partie des apports d’eau
(environ 25 %) est réalisée par les eaux souterraines, mais également par les rivières. Les prélèvements
liés à l’irrigation des cultures et à l’élevage constituent en revanche, une partie très importante (environ
32%) des pertes annuelles en eau du lac Koronia. Ils restent de loin bien plus élevés que les autres
prélèvements humains (pour des usages domestiques ou industriels). Ainsi, le prélèvement d’eau
« agricole » dans les eaux souterraines et l’irrigation plus gourmande en eau que pour les cultures
maraichères initiales expliquent l’assèchement du lac qui présente un déficit annuel en eau de 23.6
millions de m3. L’impact du changement de culture sur l’environnement n’a donc pas été pris en compte.
De plus, le rejet des eaux usées dans le lac par les industries et par la ville voisine de Lagadas a enrichi les
eaux du lac en matières toxiques. Cette pollution, combinée à l’assèchement, a conduit à la mort des
poissons.
Il y a donc nécessité de protéger le lac Koronia et les nappes phréatiques aux alentours, car leur
assèchement rapide, causé par l’irrigation intensive, a pour conséquence de compromettre à moyen terme
la culture du maïs, qui ne pourra plus bénéficier d’un stock d’eau suffisant. On peut même supposer
qu’une fois les ressources en eau épuisées, le retour à des cultures plus sobres en eau sera difficile. Une
des solutions possibles serait d’autoriser un prélèvement d’eau maximum de 23.6 millions de m3 pour
l’irrigation afin que les apports en eau compensent les pertes et éviter ainsi la disparition du lac.
De même, le raccordement des eaux usées de la ville à la station d’épuration et le traitement des eaux
rejetées par les industries éviteraient l’enrichissement des eaux du lac en matières toxiques et
permettraient ainsi la préservation de sa biodiversité.
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