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[ 16 SEPTEMBRE 2010 – N° 29 ]
Pensions : les demandes syndicales
ignorent les défis démographiques
Les syndicats viennent de mobiliser leurs
membres pensionnés et prépensionnés pour
une manifestation au cœur de Bruxelles. Ils
demandent des pensions plus élevées et
s’opposent avec virulence à une révision du
système de la prépension. Si leurs demandes
en matière de pensions sont compréhen-
sibles de leur point de vue, les réponses
qu'ils proposent sont contestables. Leur
opposition obstinée à une réforme radicale
des régimes de départ anticipé, comme la
prépension, est une option à courte vue. En
effet, tous les autres États membres euro-
péens ont déjà entamé un tel démantèlement
chez eux, sans que l’emploi en souffre, que
du contraire.
Les demandes d’augmentation des pensions
sont contestables. Elles reposent sur des
analyses incomplètes. Non, les pensionnés
ne sont pas tous pauvres. Au contraire, nos
plus de 60 ans s’inscrivent dans le top 3
européen des pensionnés qui consomment le
plus, comme l’a encore indiqué récemment
À ÉPINGLER
> CONJONCTURE> Notre position concurrentielle doit être
consolidée d’urgence
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT
en matière d’identification des actionnaires
RETRAITES > Les pays européens réforment leurs
régimes de retraite
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
La newsletter pour décideurs
Michel Jadot, coordinateur de la Conférence
nationale des pensions, lors d’un séminaire
sur les pensions dans le cadre de la prési-
dence belge de l’UE. Si l’on prend en comp-
te la propriété immobilière, les nombreux
services gratuits, l’épargne et la pension
complémentaire, les chiffres de la pauvreté
se présentent tout autrement.
Les exigences des syndicats sont, en outre,
impossibles à financer, d’autant plus qu’une
économie énorme de 25 milliards EUR doit
être réalisée d’ici à 2015. Une augmentation
linéaire et généralisée des pensions coûterait
facilement 2 milliards EUR et témoignerait,
dans ce contexte, d’une utilisation peu opti-
male de moyens trop rares.
Enfin, leurs propositions sont inéquitables.
Elles se reporteront massivement sur les
générations futures. Où est, dans une telle
optique, la solidarité intergénérationnelle ?
Cela étant, des augmentations ciblées et
limitées des pensions sont envisageables
dans des cas réellement difficiles. Il existe
déjà des systèmes dans lesquels des complé-
ments de pension peuvent être accordés
après une évaluation des ressources. Ils per-
mettent de remédier aux situations les plus
pénibles en prévoyant un budget minimum.
Pour le reste, nous ne pouvons qu’appliquer
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
Le système fiscal belge est décourageant
135
> De nouvelles dispositions
centrer sur la réduction des dépenses pour atteindre l’équilibre budgétaire.
www.feb.be > publications > chiffres et faits
les recettes fructueuses adoptées par les
autres États membres : garder plus de gens
au travail plus longtemps, grâce entre autres
à un démantèlement progressif du système
de prépension.
Une augmentation générale du
montant de la pension légale
renvoie la facture à nos enfants
sans le moindre scrupule.
Un nouveau pacte s’impose donc d’urgence
pour les fins de carrière. De nombreux pays
ont relevé l’âge légal de la pension pour
l’avenir. Lorsque les cohortes de baby-
boomers prendront leur pension dans les
années 2020-2030, on sera content d’avoir
pris cette décision aujourd’hui. Il faudra
également diffuser davantage le 2e pilier et
revoir les pensions de la fonction publique.
En bref, le débat ne se limite pas, loin de là,
à la question de l'augmentation du montant
de la pension légale. Cette solution semble
apporter un certain soulagement à très court
terme, mais elle renvoie la facture à nos
enfants sans le moindre scrupule. Même les
(pré)pensionnés ne peuvent se le permettre.
PIETER TIMMERMANS,
ADMINISTRATEUR, DIRECTEUR GÉNÉRAL
e
D’après le rapport sur la compétitivité du World
Economic Forum, la Belgique fait partie des
cinq pays dont les charges fiscales découra-
gent le plus le travail et l’investissement. Cela
démontre à nouveau la nécessité de se con-
[ INFOR FEB 29 — 16 SEPTEMBRE 2010 ]
> LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT
De nouvelles dispositions en matière d’identification
des actionnaires
Le blanchiment de capitaux ne cesse de
croître, et ses formes sont de plus en plus dif-
ficilement détectables. Les mesures de lutte
mises en place sont importantes et imposent
la transparence en ce qui concerne l’identité
des personnes physiques (bénéficiaires effec-
tifs) qui jouent un rôle important au sein des
sociétés et qui en contrôlent le capital. C’est
pourquoi, comme le prévoit la directive euro-
ACTION FEB
> La FEB rencontre l’American
Chamber of Commerce
Le 2 septembre dernier, le Département euro-
péen de la FEB a rencontré M. Gary Litman,
Vice President, Europe Policy & Initiatives de
la U.S. Chamber of Commerce à Washington
DC. Dans le cadre d’un vaste échange de vues,
les principales préoccupations des entreprises
américaines à l’égard de la réglementation
européenne ont été abordées. M. Litman a
De g. à dr. : Michael
Voordeckers (FEB),
Diane Struyven (FEB)
et Gary Litman, Vice
President, Europe
Policy & Initiatives de
la U.S. Chamber of
Commerce à
Washington DC.
notamment évoqué la nouvelle législation en
matière de régulation financière, la suppres-
sion des entraves commerciales existant enco-
re entre l’UE et les USA, les règles de
normalisation, la protection des données et la
vie privée et enfin les projets en vue d’une
politique industrielle européenne. La FEB a, de
son côté, fait part des principales priorités des
entreprises belges pendant la présidence bel-
ge de l’UE, à savoir la gouvernance écono-
péenne ‘antiblanchiment’, le législateur a
transposé en droit belge une nouvelle obliga-
tion à charge des personnes morales : elles
doivent dorénavant communiquer, aux orga-
nismes financiers et d’assurance avec lesquels
elles souhaitent nouer une relation
d'affaires, l'identité de leurs bénéfi-
ciaires effectifs. À défaut de disposer
de ces données, les banques et les assu-
rances doivent mettre fin à la relation
d’affaires avec les sociétés concernées.
À l’instar de la directive, le législateur a
simplifié la tâche des sociétés anonymes
non cotées qui ne sont pas soumises
aux dispositions en matière de transpa-
rence en prévoyant que les actionnaires
détenant 25% ou plus des droits de vote
dans ces sociétés doivent se faire
connaître auprès de celles-ci. Les socié-
tés sont dès lors tenues de répondre aux
demandes d’identification requises notamment
par les banques et les assurances. Il s’agit
d’une obligation de vigilance dans leur chef, et
mique, la consolidation du marché intérieur, la
mise en œuvre effective de la Stratégie Europe-
2020, le soutien de l’innovation et une poli-
tique climatique favorable aux entreprises.
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
> La FEB promeut la qualité
de l’enseignement supérieur
Le 9 septembre, la FEB a présenté sa brochu-
re consacrée à l’enseignement
supérieur anglophone en
Belgique devant près de 100
personnes issues du monde
diplomatique, privé et acadé-
mique. Après les soins de santé et les techno-
logies vertes, l’éducation est ainsi le troisième
secteur que la FEB désire promouvoir à
l’étranger. Rudi Thomaes, administrateur délé-
gué de la FEB, et Lode Willems, ambassadeur
honoraire et directeur Affaires gouvernemen-
tales de BNP Paribas Fortis, ont insisté sur
l’importance pour notre économie d’attirer les
talents étrangers et dévoilé la vingtaine
d’institutions mises en évidence dans le guide.
Vincent Caulier – vc@vbo-feb.be
www.feb.be (publications > brochures
gratuites) ou tf@vbo-feb.be
les données qui leur sont communiquées ne
sont utilisées qu’à cet effet.
Nathalie Ragheno – nr@vbo-feb.be
> RETRAITES
Les pays européens
réforment leurs régimes
de retraite
La Belgique, après sa période d’affaires cou-
rantes, devra prendre le dossier de la réforme
des retraites à bras le corps. Lors d’un sémi-
naire européen à Liège, de nombreux repré-
sentants de pays européens sont venus
témoigner des difficultés posées par le vieillis-
sement de la population et aggravées par la cri-
se financière et économique. Dans l’ensemble,
les réformes engagées visent à prendre en
compte l’augmentation de l’espérance de vie
en intégrant dans le calcul de la pension un
facteur d’ajustement. En Italie et en Suède
par exemple, un système de comptes notion-
nels prend en compte le nombre d’années coti-
sées. L’âge de l’assuré au moment du départ en
retraite et l’espérance de vie interviennent pour
transformer le capital fictif en rentes. >
> PME, environnement et
développement durable
Pour sa réunion du 2 septembre, la Commission
PME, placée sous le thème “PME, environne-
ment et durabilité”, était reçue par DS Textile
Platform. Thomas Leysen (président de la FEB),
Patrick De Saedeleir (CEO de DS Textile
Platform), Serge de Gheldere (ambassadeur cli-
mat d’Al Gore et fondateur de Futureproofed) et
Johan Goossens (Director, Fostplus) ont abouti à
la conclusion unanime que les entreprises pros-
pères à l’avenir seront celles qui anticipent le
mieux les défis de taille qui les attendent, mais
surtout savent saisir les nombreuses opportuni-
tés qui en découlent. L’accent a en outre été mis
sur le fait que les PME sont les mieux placées
pour tirer parti de ces opportunités !
Frederic Teerlynck – ft@vbo-feb.be
De g. à dr. : Serge de Gheldere (Futureproofed), Patrick
De Saedeleir (CEO DS Textile Platform), Thomas Leysen
(FEB), Rudi Thomaes (FEB), Jean-Louis Bremer (prési-
dent de la Commission PME de la FEB) et Johan
Goossens (Directeur, Fostplus)
 [ INFOR FEB 29 — 16 SEPTEMBRE 2010 ]
> CONJONCTURE

Notre position concurrentielle doit être consolidée d’urgence

La semaine dernière, la Banque nationale a annoncé une bonne nou- menté de plus de 2%. Cette forte progression du pouvoir d'achat peut
velle : au second trimestre, l'économie belge a enregistré une croissance s'expliquer par divers facteurs : des augmentations salariales plus impor-
de 0,9% sur une base trimestrielle. Seulement voilà : une analyse plus tantes, une inflation plus faible, une politique budgétaire de soutien,
détaillée de ce chiffre et de celui des trimestres précédents soulève des une croissance plus faible du chômage, ... Une comparaison de l'impact
questions sur la durabilité de la reprise. Ainsi, la consommation des de tous ces facteurs pour la Belgique avec ses trois pays voisins révèle
ménages s'est bien maintenue pendant cette période. Ce qui en soi est que l'explication se situe, chez nous, essentiellement au niveau de
positif. Mais le taux d'épargne a également crû, et nettement plus que l'évolution plus rapide de nos coûts salariaux : en effet, la plupart de
dans les autres pays. La combinaison d'une consommation à la hausse nos secteurs ont encore dû payer une indexation très élevée en janvier
et d'une croissance sensible du taux d'épargne ne peut s'expliquer que 2009 à la suite de la forte inflation en 2008.
par une augmentation considérable du pouvoir d'achat des ménages au Au plus fort de la crise, le pouvoir d'achat des ménages a enco-
plus fort de la crise. Sur la base des chiffres de la Commission euro- re enregistré une croissance relativement forte. Le prix à payer a été une
péenne, cela semble effectivement avoir été le cas : en 2009, le pou- détérioration de la compétitivité, plus importante que chez nos trois voi-
voir d'achat des ménages belges a crû de 2,65%, contre 'seulement' sins. Il va de soi que cela ne peut se faire impunément et que la fac-
0,23% en Allemagne et 0,18% aux Pays-Bas. En France, il a aussi aug- ture suivra si l'on n'intervient pas. Dans les mois à venir, les partenaires
sociaux devront dès lors à nouveau
s'atteler à renforcer la compétitivi-
té si nous voulons consolider la
reprise économique.
Chez nous, la forte progres-
Geert Vancronenburg –
sion du pouvoir d'achat gva@vbo-feb.be
s'explique essentiellement
par l'évolution plus rapide
de nos coûts salariaux.

> L’augmentation de la période de cotisations
pour calculer la pension est une mesure éga-
lement largement utilisée. En Autriche, on est
ainsi passé des 15 meilleures années pour le
calcul de la pension à 45 ans d’assurance.
L’augmentation de l’âge de la retraite est un
autre paramètre pris en compte dans les
réformes. L'Allemagne a d'ores et déjà pro-
grammé l’augmentation de 65 ans à 67 ans en
2046. Toutes les réformes engagées par les
pays européens touchent plusieurs paramètres.
Quant à la baisse du taux de remplacement ou
à la diminution du rapport entre la pension et
le dernier salaire, les États membres tentent de
la combler par le développement des pensions
complémentaires.
La Commission européenne lance un
grand débat au travers d'un Livre vert (*). La
FEB entend bien y prendre part, car des docu-
ments d’évaluation des politiques de pensions
réalisés au niveau européen, il ressort que la
Belgique est mal classée quant à la soutena-
bilité financière de ses dépenses publiques de
pensions et un peu moins bien classée quant
à l’adéquation des montants de pensions. Le
débat sera l’occasion de rappeler les proposi-
tions de la FEB, notamment celle concernant
le calcul de la pension et la prise en compte
de fins de carrière différentes, selon qu’on tra-
vaille au-delà de 60 ans (bonus) ou que l’on est
entré dans des régimes d’inactivité comme la
prépension, le chômage ou le crédit-temps
(malus).
Bernadette Adnet – ba@vbo-feb.be
(*) http://ec.europa.eu/social/main.jsp?langId=
en&catId=89&newsId=839&furtherNews=yes
> WORLD ECONOMIC FORUM
Les autres avancent,
nous reculons
Le World Economic Forum (WEF) vient de
publier sont rapport annuel sur la compétitivi-
té mondiale. Cette étude classe 139 pays en
fonction de leur performance évaluée sur la
base de plus de 100 indicateurs. Cette année,
même si la Belgique reste dans le top 20 en
se classant 19e, il n’y a pas lieu de se réjouir…
car elle perd en réalité une place par rapport à
l’année passée ! Cela étant, l’étude du WEF
montre que notre pays a encore des atouts à
défendre sur la scène internationale, comme la
qualité de notre enseignement, de nos institu-
tions de recherche ou encore nos infrastruc-
tures portuaires. Mais nos handicaps – la
pression fiscale élevée, la rigidité de notre mar-
ché du travail ou encore notre dette gigan-
tesque, entre autres – persistent et entravent
notre compétitivité. Ce recul dans le classe-
ment est inquiétant si l'on songe à notre capa-
cité à rebondir après la crise. D'autant plus
que d’autres pays, nos voisins notamment, non
seulement nous devancent dans le classement,
mais améliorent leur score cette année !
Ces résultats du WEF viennent confir-
mer ceux de l’étude menée, en mai dernier, par
l'institut suisse IMD sur la compétitivité inter-
nationale. La sonnette d’alarme est donc suf-
fisamment tirée. Il est plus que temps de
passer à l’action et de prendre des mesures
courageuses pour améliorer notre position
concurrentielle.
Anne Defourny – ad@vbo-feb.be
[ INFOR FEB 29 — 16 SEPTEMBRE 2010 ]

AGENDA Trade Strategy for Europe 2020 DATE: 29 SEPTEMBER, VENUE: FEB, BRUSSELS
12.30 PM. – 2.00 PM. INFORMATION:
Lunch debate with Mr Karel De Gucht, European
LAURENT SEMPOT,
Commissioner for Trade T 02 515 09 83
On 27 October Commissioner De Gucht intends to publish F 02 515 09 15
his ‘Trade Strategy for Europe 2020’. This Communication ls@vbo-feb.be
will set out strategic objectives in the area of trade policy
over the coming five years. This event offers a unique oppor-
tunity to the participants to contribute to this topic.

Specialised Study Programme (LL.M.) in Competition DATES AND THEMES: VENUE: FEB, BRUSSELS
1, 8 AND 15 OCTOBER: INFORMATION & INSCRIPTION:
Law and Economics
General Introduction to www.brusselsschoolofcompetition.eu
This course is divided into 12 'learning blocks': with 15 Competition Law and info@brusselsschoolofcompetition.eu
hours of taught seminar for each learning block, this pro- Economics
gramme seeks to offer the strongest possible training in the FROM 12.30 PM.
various disciplines of competition policy. From October TO 6.30 PM.
2010 to June 2011.

3e édition de la Social Academy DATES ET THÈMES: LIEU : FEB, BRUXELLES

28 OCTOBRE: 'Conflits de INFO : NATHALIE PETIT
e
La FEB lance la 3 édition de la Social Academy, un cycle de
travail et solutions de conflits' T 02 515 09 64
formation de 7 après-midi sur les différents aspects de la
23 NOVEMBRE: 'Macro- F 02 515 09 15
concertation sociale. Les sessions auront lieu d’octobre
économie pour négociateurs np@vbo-feb.be
2010 à mai 2011.
sociaux'
CHAQUE SESSION A LIEU
DE 14H À 17H

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> GOUVERNANCE mières initiatives prises par la Task Force programmes nationaux de réforme. En juin et
ÉCONOMIQUE Economic Governance, créée à la requête du juillet, les chefs d'État et de gouvernement

Accord sur le ‘semestre Conseil européen et présidée par Herman Van ainsi que le Conseil ECOFIN transmettront un
Rompuy. Ce nouveau cycle de six mois débu- avis concret aux États membres en vue de
européen’ tera chaque année en mars. Le Conseil euro- finaliser leurs budgets pour l'année suivante.
Le 7 septembre, le Conseil ECOFIN a décidé péen établira alors, à la lumière d'un rapport Une plus grande cohérence de la poli-
d'instaurer à partir de l’année prochaine un de la Commission, les principaux défis éco- tique économique dans son ensemble
‘semestre européen’ au rang des instruments nomiques de l'UE. Cet avis servira de base aux s'impose pour éviter de nouvelles crises telles
mis en place par l'UE pour la coordination de États membres pour mettre au point, dans le que celle du printemps 2010. Il est impos-
la politique économique des États membres. courant du mois d'avril, leurs stratégies bud- sible de combler les déficits budgétaires sans
Le ‘semestre européen’ est l'une des pre- gétaires pour le moyen terme ainsi que leurs une réelle relance de la compétitivité des
États membres de l'UE. Le ‘semestre euro-
péen’ qui a été adopté peut se révéler un ins-
Brussels calling, une newsletter FEB à lire en ligne trument majeur en faveur d’un suivi plus
1
13/07/2010 • Issue

rigoureux de la politique des États membres.

Prenez le pouls de l'actualité de
letter
idency Business News
Belgian EU Pres

Brussels calling Le début de l'année prochaine nous révélera

la présidence belge de l'UE
.8
..............
t Council . . . . .
....1 Informal Environmen Council . . . . . .
....9
............
............ Financial Affairs
............ .... 1 Economic and ............
............
..9
Editorial . . . . . ............ ............
CONTENTS

Belgian Presidency Links . . . . . . . . ............

..9
Priorities of the ............
.2 ness Council .
............ Informal Competitive .... . . 10
............ .......5 ............
In the spotlight ............ n. ............

bien vite si l'assainissement des finances

............ Team presentatio
Events and meetings Council . . 6
t and Social Affairs
Informal Employmen
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

Editorial Therefore, an effective

research,
capacity to innovate. as well as a cleantech
innovation policy,

publiques, la croissance et l'emploi figurent

cy: development and This is the only
way
Belgian EU Presiden should be developed. clean
es ahead to industrial policy
current technologica
l leadership in
huge challeng to turn Europe’s The Federation
of

re-establish growth
market leadership.
technologies into welcomes for example
the
face Belgium (FEB)
Presidency will Enterprises in EU
The Belgian EU and to unblock the
restore financial Belgian Presidency
huge challenges: ambition of the e instrument for

http://eupresidency.vbo-feb.be
re-establish fiscal which is an indispensabl for SMEs.
economic stability, return patent system the industry, especially
and guarantee a swift growth and innovation for
discipline eco- stated in the

toujours au premier rang des priorités euro-

growth. Therefore, Minister Yves Leterme
to sustainable to
issues will be at As Belgian Prime “more Europe
nomic and financial on July 7, we need
agenda. European Parliament states in higher
gear”.
the heart of the and its member
get our Union aire’ (the Community
’s EU ‘méthode Communaut
The Belgian government focus on Favouring the policy. Our Federation
will core of Belgium’s
Presidency programme method) is at the
financial
in place a new fully supports this
approach.
aiming at putting gover-
major priorities the economic over the Presidency
strengthening that Belgium takes

(site web, agenda, newsletter, etc.)

regulatory structure, rein- It is crystal clear is well
the internal market, But our country
circumstances.

péennes. Si, dans ce processus, l'effort des

reinvigorating under very difficult FEB
nance of the EU, Pact and, last but not during the next six months.
and Growth Europe
forcing the Stability strategy. The latter prepared to guide the success of
this EU
g the Europe 2020 to contribute to
least, implementin states, who will will do its part
by the member
requires real ownership structural reforms Presidency. Diane Struyven
ability to implement of the FEB
have to show their European Department
Director of the
quickly.
enhance Europe’s
will be taken to
Furthermore, measures

États membres ne se focalise pas prioritaire-

ment sur une restriction des dépenses
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL publiques, l'exercice complet risque d'être
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
inutile.
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be
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