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I. DANGERS DU COURANT ELECTRIQUE ET NOTIONS DE PROTECTION
II. COMMANDE DE CIRCUITS D’ECLAIRAGE
Simple allumage
Double allumage
Va et vient
Télérupteur
Minuterie
III. APPAREILLAGE ELECTRIQUE
Sectionneur à fusible
Contacteur et blocs auxiliaires
Relais thermique
Disjoncteur
Disjoncteur moteur
IV. SCHEMAS DE BASE D’UN DEPART MOTEUR
Commande d’un contacteur
Alimentation du circuit de commande
Notions de signalisation
Circuit de puissance d'un moteur asynchrone monophasé
Démarrage d’un moteur monophasé
Démarrage manuel de deux moteurs monophasés
Démarrage séquentiel (en cascade) de deux moteurs monophasés
V. TRAVAUX PRATIQUES
Commande d’un Eclairage
Commande d’un moteur monophasé
Evaluation
I. STATISTIQUES
1. Evolution des accidents d’origine électrique
Le nombre d’accidents du travail d’origine électrique est en net recul ; il en de même
pour les accidents graves.
Cette tendance traduit une plus large maîtrise du risque, mais les analyses de sévérité
nous rappelle la particulière gravité : les accidents d’origine électrique sont plus souvent
mortels que les accidents ordinaires.
2. Secteurs les plus touchés
- le secteur du bâtiment et des travaux publics
- la métallurgie
- les activités de service et du travail temporaire
- l’alimentation.
3. Principaux facteurs
Les principaux facteurs ayant entraîné l’accident sont :
- un mode opératoire inapproprié ou dangereux
- la méconnaissance des risques
- l’application incomplète des procédures
- une formation insuffisante
- l’état du matériel
- l’état du sol
4. Type de contact
Les accidents d’origine électrique sont dus à :
- des contacts directs.
- des contacts indirects.
Les statistiques de plusieurs années montrent que les pourcentages sont relativement
constants. On note que :
- plus du tiers des lésions sont de localisations multiples,
- les yeux, les membres supérieurs, les mains sont les plus touchés,
- 60 % des lésions sont des brûlures,
- 6 % des lésions sont internes.
5. Conclusion
Depuis 30 ans, le nombre d’accidents dus à l’électricité :
- diminuent régulièrement,
- restent particulièrement graves (chaque année, une dizaine de travailleurs meurent
électrocutés).
Les accidents liés à l’électricité peuvent être à l’origine d’incendies ou d’explosions.
Les secteurs du bâtiment et des travaux publics, des activités de service et de travail
temporaire ainsi que le secteur de l’alimentation sont parmi les plus touchés.
1. Electrisation et électrocution
Le corps humain se laisse parcourir par le courant électrique.
Une personne est électrisée lorsqu’un courant électrique lui traverse le corps et
provoque des blessures plus ou moins graves.
On parle d’électrocution lorsque ce courant électrique provoque la mort de la personne.
2. Facteurs de gravité
La gravité des dommages corporels provoqués par le courant électrique résulte de la
conjugaison de plusieurs facteurs concomitants :
- l’intensité du courant circulant à travers le corps humain, valeur qui dépend elle-même
de la source d’énergie électrique (tension, puissance) et du milieu d’activité
(isolant ou très conducteur),
- la durée de passage du courant à travers le corps humain,
- la surface et la zone de contact,
- la susceptibilité particulière de la personne soumise à l’action du courant électrique.
Pour une peau sèche et fine, au-delà d’une tension électrique que l’on peut estimer à 40
ou 50 volts, la barrière isolante cède et le courant augmente très rapidement.
Une fibrillation ventriculaire apparaît pour des intensités de même ordre de grandeur :
elle résulte de la contraction anarchique des fibrilles du muscle cardiaque. Les
battements du cœur rapides et désordonnés, ne permettent plus d’assurer la circulation
sanguine. C’est la syncope cardiaque ou syncope blanche.
5. Loi d’ohm
La loi d’ohm est considérée comme l’équation du risque électrique :
2. Le contact indirect
C’est le contact d’une personne avec une masse mise accidentellement sous tension suite
à un défaut d’isolement et dont le potentiel serait susceptible de dépasser :
- 25 V dans les locaux ou sur des emplacements de travail mouillés,
- 50 V pour les autres locaux ou emplacement de travail.
2.3. L’isolation
L’isolation consiste à recouvrir les parties actives par une isolation appropriée.
L’isolation intervient lorsque l’éloignement et les obstacles ne peuvent être utilisés.
La réglementation prévoit trois catégories de très basse tension (suivant l’usage qui
en est fait, le type de matériel utilisé et le mode de liaison à le terre des circuits actifs) :
- la TBTS : très basse tension de sécurité,
- la TBTP : très basse tension de protection,
- la TBTF : très basse tension fonctionnelle.
2. Matériel de classe I
Protection contre les chocs électriques : l’isolation principale est moyen de
raccordement des parties conductrices accessibles (masses) à un conducteur de
protection.
3. Matériel de classe II
Protection contre les chocs électriques : l’isolation principale et la double isolation
ou l’isolation renforcée.
Ce matériel ne comporte pas comme moyen de protection de mise à la terre.
Symbolisation
Lorsqu’il est requis d’indiquer un degré de protection au moyen seulement d’un chiffre
caractéristique, le chiffre non précisé sera remplacé par la lettre X.
Exemple : IP 2X ou IP 5X
Une ou deux lettres optionnelles peuvent compléter ces chiffres caractéristiques.
1. Les EPI
1.1. Définition
Les équipements de protection individuelle (EPI) font partie intégrante de la sécurité
électrique. Ils sont définis par le code du travail comme des « dispositifs ou moyens
portés par une personne en vue de la protéger contre les risques susceptibles de
menacer sa santé et sa sécurité ».
Exemples :
- travaux lors d’opérations électriques aériennes,
- les conditions de travail (locaux exigus, tranchées) entraînent des risques de heurts.
Remarque : les lunettes, tout en protégeant l’œil, ne remplissent pas les exigences
essentielles de sécurité pour les électriciens.
2. Les EIS
2.1. Composition
Les EIS sont les équipements individuels de sécurité. Ce sont :
- des tapis isolants,
- des tabourets isolants,
- des échelles isolantes pour les travaux en élévation,
- des perches isolantes,
- des outils isolés,
- de cadenas et d’étiquettes de consignation,
- d’un vérificateur d’absence de tension (VAT),
- des dispositifs de mise à la terre et en court-circuit.
2.2. Utilisation
. Le tapis isolant
Le tapis isolant est le complément indispensable aux chaussures à semelles isolantes
lorsqu’il est nécessaire de s’isoler de la terre.
Il est interdit d’utiliser un appareil de mesurage pour réaliser une vérification d’absence
de tension.
3. Les EPC
3.1. Définition
Par mesures de protection collective, on entend toute mesure destinée à mettre hors de
portée par éloignement, par obstacle ou par isolation.
3.2. Composition
Cet équipement comprend :
- l’utilisation d’écran de protection (nappe isolante, tôle épaisse mise à la terre…)
- la délimitation de l’emplacement de travail par un balisage et une pancarte
d’avertissement de travaux,
- l’utilisation de baladeuses spécialement conçues à cet effet.
3.2. Utilisation
. Nappes isolantes
Les cordons de mesurage : les parties conductrices des pointes de touches doivent
lorsqu’elles ne sont pas utilisées, avoir un indice de protection IP 2X
II.4. Le sectionneur
C'est un appareil destiné à ouvrir ou à fermer un circuit électrique à vide. Il ne
possède pas de pouvoir de coupure. Le sélectionneur est utilisé pour effectuer les
manœuvres d'isolement des lignes ou des réseaux pour assurer l'entretien, la visite
ou la réparation.
II.5. L'interrupteur
C'est un appareil destiné à établir ou couper le courant électrique dans une
installation électrique. Il possède un pouvoir de coupure.
III. Les sections des conducteurs à usage domestique
Tous les conducteurs d'un même circuit (phase, neutre, conducteur de protection)
doivent être capable de supporter le courant maximal, voici ci-dessous les sections
normalisées pour chaque type de charges.
1,5 mm2 pour les circuits de lumière et les prises de courant commandées ;
2,5 mm2 pour les circuits des prises de courant 16A ;
2,5 mm2 pour les circuits des lave-linge et lave-vaisselle ;
6 mm2 (4 mm2 en triphasé) pour les appareils de cuisson.
Les conducteurs de protection doivent avoir une section minimale de 2,5 mm2.
Ph : Phase
N : Neutre
F : Fusible
Q1 : Interrupteur "simple allumage".
H1, H2 : Deux lampes à incandescence
V.1.2. Schéma unifilaire
Schéma architectural
Ph : Phase ; N : Neutre ;
F : Fusible ;
Q1, Q2 : Deux interrupteurs "VA ET VIENT".
H1, H2 : Deux lampes à incandescence.
Schéma architectural
Ph : Phase. ;
N : Neutre ;
F : Fusible ; K: Télérupteur ;
S1, ..., S4 : Boutons poussoirs. ;
H1,…, H4 : Quatre lampes à incandescence.
Schéma architectural
Schéma architectural
II. LE CONTACTEUR
Fonction : Le contacteur est un appareil de connexion à commande électrique
actionnée à distance et automatiquement.
Il existe d'autres types de temporisateurs dans ses derniers le basculement des contacts
est instantanée par rapport à la mise hors tension de la bobine.
Cette définition est valable pour les blocs additifs temporisateur de types LA3-D22
(Télémécanique) qui est mécanique, ne s'applique pas pour les relais temporisés au
repos électronique de type RHR. En effet, l'électronique nécessite une alimentation
permanente.
3. Contacteur auxiliaire
C'est un relais ayant le même principe de fonctionnement que le contacteur mais ne
permettant d'alimenter que des circuits de commande.
Il est utilisé pour relayer les capteurs (plus de contacts), permettre de réaliser des
commandes plus complexes. On peut lui ajouter des blocs de contacts auxiliaires
temporisés ou non. Il est repéré dans les schémas par KA, (KA1, KAA...) aussi bien
pour la bobine et les contacts.
IV. LE DISJONCTEUR.
1. Définition.
Un disjoncteur est un appareil de connexion électrique capable d'établir, de supporter et
d'interrompre des courants dans les conditions normales du circuit, ainsi que d'établir,
de supporter pendant une durée spécifiée et d'interrompre des courants dans des
conditions anormales spécifiées telles que celles du court-circuit ou de la surcharge.
2. Symboles.
V. DISJONCTEUR MOTEUR
Une chaîne départ moteur est constituée des éléments suivants :
- un sectionneur (éventuellement cadenassable).
- une protection contre les courts-circuits (dispositif magnétique ou fusibles).
- une protection thermique (relais thermique).
- un contacteur assurant la mise en marche et l’arrêt du moteur.
Pour simplifier cette chaîne les constructeurs proposent des appareils rassemblant en
un seul module plusieurs de ces fonctions.
VII. FUSIBLES
Il comporte un fil conducteur grâce à sa fusion.il interrompe le circuit électrique lorsqu'il
est soumis à une intensité du courant qui dépasse la valeur maximale supportée par le
fil.