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UE 342 : Mini-Projet

Les formats de modulation dans les communications par


fibre optique

Groupe 4:

- Chahreddine Menouer Fouatih _ FI


- Atrunlaye Tchenem [Mast2115]
- Abdellatif BOUYEDDA (FI)
- Smail ABED_FP
- Djamel AZZAOUI_FP
Table des matières
Abstract ............................................................................................................................................................ 1

Introduction ...................................................................................................................................................... 1

I. La modulation dans les systèmes de communication optique .................................................................. 1

II. Etude des principaux formats de modulation numérique ......................................................................... 2

II. 1- Modulation d’amplitude ASK : Amplitude Shift Keying : ........................................................... 3

OOK (On Off Keying) ou modulation par tout ou rien : .............................................................................. 3

II. 2- Modulation PSK : Phase Shift Keying .......................................................................................... 3

II. 2.1- Modulation BPSK :............................................................................................................... 4

II. 2.2- Modulation QPSK : ................................................................................................................ 5

II. 3- Modulation QAM :......................................................................................................................... 5

II. 4- Modulation FSK : ......................................................................................................................... 6

III. Codage de la source .............................................................................................................................. 7

III. 1- Techniques de codage ................................................................................................................... 7

III. 2- Le codage en bande de base .......................................................................................................... 7

III. 3- Choix du code de transmission ...................................................................................................... 8

III. 3.1- Spectre en bande de base ...................................................................................................... 8

III. 3.2- Récupération du rythme ......................................................................................................... 8

III. 3.3- Adaptation aux transmissions sur fibre optique ...................................................................... 8

III. 4- Codages en intensité (OOK) .......................................................................................................... 8

III. 4.1- Le format NRZ (Non Return to Zero) .................................................................................... 8

III. 4.2- Le format RZ 50% (retour à zéro 50%) .............................................................................. 13

III. 4.3- Etude comparative des modulations optique RZ et NRZ VS le bruit ................................. 18

Partie 01 ..................................................................................................................................................... 19

Partie 02 : ................................................................................................................................................... 26

Conclusion ............................................................................................................ Erreur ! Signet non défini.

Annexes :........................................................................................................................................................ 29
Abstract
Les formats de modulation dans les systèmes de communication par fibre optique ont été conçus
pour limiter les effets de diaphonie (multiplexage de longueur d'onde) et pour incrémenter la
capacité de transmission. Les formats de modulations les plus utilisés dans le domaine optique sont
les formats de type RZ et NRZ, connus par l’acronyme OOK=On-off keying, ce codage se fait par
absence/présence d'intensité lumineuse. D'autres méthodes de modulation numérique sont connues,
comme le format PSK, ASK, QAM et FSK que nous aborderons brièvement. Le but de l’activité du
mini-projet consiste à étudier d'un point de vue mathématique les principaux formats de
modulation. On tentera aussi une implémentation sur Matlab d’exemples de formats de modulation
avec illustration des caractéristiques en forme de signal, de spectre et de diagramme de
constellation.

Introduction
Des méthodes de modulation ont été étudiées afin d'améliorer la performance des systèmes
de transmission optique longue distance. Des formats de modulation à deux niveaux ou utilisant
plusieurs niveaux de phase. Après propagation sur grande distance, le rapport signal à bruit devient
une limitation importante. Une autre limitation provient des interactions non linéaires entre la
lumière et la fibre optique qui limitent la puissance maximale que l'on peut injecter dans la fibre
optique.

Une des technique permettant d’améliorer les transmissions non-linéaires consiste à agir sur les
formats de modulation dont plusieurs type seront abordés. Les formats NRZ (Nonreturn to Zero) et
RZ (Return to Zero) sont utilisés massivement grâce à un bon compromis performance / coût /
complexité. De nouvelles possibilités sont ouvertes à des formats de modulation qui offrent à la fois
une bonne résistance à l’ensemble des effets de propagation dans la fibre, une complexité réduite,
un coût de mise en œuvre et d’exploitation raisonnable que nous aborderont par la suite.

I. La modulation dans les systèmes de communication


optique
La modulation du signal au sein de la fibre optique va permettre de générer l'information binaire
à partir d'un signal physique et de traduire l'information binaire en niveau de puissance du signal
lumineux. à fin de garantir une qualité de transmission respectant les normes et les performances en
terme de distance, de puissance et de débit. Nous avons essayé de illustrer quelques formats de

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modulations les plus répandus dans un tableau et de différencie leur signal temporelle, spectrale et
diagramme de constellation.

II. Etude des principaux formats de modulation numérique

Les modulations numériques linéaires sont :

- ASK – Amplitude Shift Keying – modulation d’amplitude ;


- PSK – Phase Shift Keying – modulation de phase ;
- QAM – Quadrature Amplitude Modulation – combinaison de ASK et PSK.
- FSK – Frequency Shift Keying – modulation de fréquence

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II. 1- Modulation d’amplitude ASK : Amplitude Shift Keying :

Il s’agit de faire varier l’amplitude Ap de la porteuse, de fréquence fixé fp « rapide »,


proportionnellement à l’amplitude du signal informatif e(t) numérique dit « signal modulant » s(t).

Signal modulant e(t) et modulé ASK s(t)

OOK (On Off Keying) ou modulation par tout ou rien :


Avec le signal informatif, on a le signal modulé s(t) de la figure ci-dessous où s(t)=0 si e(t)=0.

Signal modulant e(t) et modulé OOK s(t)

II. 2- Modulation PSK : Phase Shift Keying


La modulation PSK est linéaire à condition que pour M niveaux de modulation la différence
entre deux phases adjacentes Df vaille 2p/M. Par exemple :

k = 1, M = 2 et Df = π
k = 2, M = 4 et Df = π /2.
Toutes ces modulations sont des modulations vectorielles.

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Parmi les modulations numériques linéaires les plus utilisées sont PSK et QAM.

II. 2.1- Modulation BPSK :


Binary Phase Shift Keying est une modulation PSK bit par bit ; k = 1, M = 2, donc on a deux
niveaux de modulation:

où di représente le bit courant, et ϕi – la phase correspondante.


Equation du signal modulé BPSK

S(t)=A0 cos(2πf0 t+φ) Avec 2 état de la phase φ égale soit 0 ou π

On peut représenter le diagramme vectoriel, montrant les trajectoires possibles des phaseurs :

Souvent on représente dans le plan IQ le diagramme de constellation, sur lequel sont marqués
seulement les valeurs du signal aux instants d’échantillonnage :

Afin d’obtenir un tel diagramme de constellation, le signal Ii, appliqué à l’entrée de la branche I du
modulateur vectoriel, doit être antipolaire. Donc il faut opérer une conversion unipolaire /
antipolaire conformément à la correspondance :

Un modulateur BPSK est donc composé d’un convertisseur unipolaire/antipolaire (di/Ii) et, comme
Q(t) = 0, seulement de la branche I d’un modulateur vectoriel.
Dans le domaine fréquence, comme pour le AM-P, on retrouve autour de fp la densité spectrale de
puissance (DSP) du signal modulateur mis en forme. La largeur de bande du signal BPSK :
BBPSK = (1+r)∙D

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où r représente le facteur de roll-off, et ϕi – la phase correspondante. Donc l’efficacité spectrale
maximum vaut 1 bit/s/Hz.
II. 2.2- Modulation QPSK :
Quadrature Phase Shift Keying est une modulation PSK par groupes de deux bits (dibits) : k = 2,
M= 4, donc on a quatre niveaux de modulation. Chaque phase de la porteuse modulée correspond à un
débit, donc à un symbole quaternaire.

II.2.2.1- Equation du signal modulé en QPSK


S(t)=A0 cos(2π f0 t+φ) Avec φ prend les valeurs {π/4 ,3π/4 ,(-π)/4 ,(-3π)/4 }

Bits à transmettre 00 01 10 11

Phase 0 π/2 π 3π/2

Signal transmis Esin2πƒ0t Ecos2πƒ0t -Esin2πƒ0t -Ecos2πƒ0t

II.2.2.2- Diagramme de constellation de la modulation QPSK

II. 3- Modulation QAM :


La Quadrature Amplitude Modulation est une modulation en amplitude de deux porteuses en
quadrature, et qui a comme résultat un signal modulé tant en amplitude qu’en phase.

II. 3.1- Equation du signal modulé en QAM


E sin (2pf0 t + φ) = [E cos φ] sin 2 π f0 t + [E sin φ] cos 2 π f0 t
= [E cos φ] sin 2 π f0 t + [E sin φ] sin (2 π f0 t + π/2)
C’est une transmission de 2 porteuses en quadrature (décalées de π/2)

Bits à transmettre 00 01 10 11

Phase 0 π/2 0 π/2

Amplitude E E -E -E

Signal transmis E sin(2πƒ0t) E cos(2πƒ0t) -E sin(2πƒ0t) -E cos(2πƒ0t)

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Dans certaines applications (voir plus loin) on utilise QAM avec un nombre plus élevé de
niveaux de modulation :

16QAM k=4 M = 16 efficacité spectrale maximale 4 bit/s/Hz,


32QAM k=5 M = 32 efficacité spectrale maximale 5 bit/s/Hz,
64QAM k=6 M = 64 efficacité spectrale maximale 6 bit/s/Hz,
256QAM k=8 M = 256 efficacité spectrale maximale 8 bit/s/Hz.
Il est évident que pour augmenter de telle façon l’efficacité spectrale, tant l’équipement utilisé
que le canal de transmission doit satisfaire des conditions draconiennes.

II. 4- Modulation FSK :


La Frequency Shift Keying est, dans sa forme la plus simple, une modulation binaire, donc :
k = 1, M= 2, et il y a deux niveaux de modulation :

La fréquence de la porteuse non modulée, fp, représente la moyenne des fréquences f0 et f1 :

La déviation de fréquence :

Le signal FSK :
s(t)=cos(2p.(fp ± Df).t

où le signe ± est contrôlé par les données {di}.

Il n’y a aucune contrainte quant au rapport entre la déviation de fréquence ∆f et le débit binaire D.
La modulation peut être réalisée par la commutation de deux porteuses non cohérentes de
fréquences f0, respectivement f1, et de phases quelconques. Le signal FSK apparaît comme étant le
résultat de l’addition de deux porteuses modulées OOK (On-Off Keying – modulation ASK avec un
signal NRZ unipolaire de niveaux A et 0) par des signaux correspondants à deux séquences
complémentaires.

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Dans le cas d’une telle commutation, lors des passages d’un bit à l’autre, il y aura des sauts de
phase de valeurs aléatoires entre – π et π. Ces sauts de phase mènent à des lobes latéraux pas
négligeables de la DSP du signal FSK.

Par modulation OOK on retrouve, centrée sur la porteuse, la DSP en sinc2(fT) du signal modulateur
(NRZ unipolaire). Si ∆f >> D la largeur de bande du signal FSK peut être approximée par BFSK ≈
2∙(∆f+D) et dans ce cas le seul inconvénient des sauts de phase est l’atténuation relativement lente
des lobes latéraux de la DSP.

Par contre, des sauts de phase de valeurs aléatoires entre –π et π représentent un inconvénient de
taille dans le cas où les fréquences f0 et f1 ne sont pas beaucoup plus élevées que le débit binaire D :
ils causent une importante gigue des transitions du signal démodulé.

III. Codage de la source


Le codage joue un rôle important dans le domaine des télécommunications par fibre optique. Dans
ce mini-projet on va faire une étude théorique sur les techniques des codages utilisées en
télécommunications optique, les différents codes et leurs caractéristiques et leurs rôles lors du
changement du débit.

III. 1- Techniques de codage


On peut considérer que les techniques de codage utilisées sur les lignes de transmission
constituent l’interface entre le support physique et son utilisation. Les techniques mises en œuvre
participent pour beaucoup dans la performance de la transmission et dans sa capacité à utiliser le
potentiel du média (fibre optique).
Au niveau des codages de base, la fibre optique ne se distingue pas particulièrement de la
paire torsadée. En fait, la fibre utilise les mêmes techniques de base traditionnellement utilisées par la
paire torsadée et régulièrement améliorées. Elles concernent essentiellement les codages en bande
de base.

III. 2- Le codage en bande de base


Le signal binaire n’est généralement pas transmis directement sur la ligne et différents codes
numériques sont utilisés pour différentes raisons:
 La récupération de l’horloge nécessaire en transmission synchrone est facilitée par des
séquences qui présentent des changements d’états fréquents et évitent ainsi les longues suites
de 1 ou de 0.
 Le spectre d’un signal binaire est concentré sur les fréquences basses qui sont les plus

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affaiblies sur la ligne.
 Les perturbations subies par un signal sont proportionnelles à la largeur de sa bande de
fréquence.
La transmission est dite en bande de base si elle ne subit aucune transposition de fréquence
par modulation. Les fréquences initiales du signal émis sont donc préservées.

III. 3- Choix du code de transmission


Il dépend d’un certain nombre de paramètres :

III. 3.1- Spectre en bande de base


Il doit satisfaire aux spécifications suivantes :
 Un encombrement minimum.
 Une transmission nulle en continue.
 L’encombrement minimum permet de réduire le bruit à la réception et éventuellement de
réaliser un multiplexage en longueur d’onde.
La polarisation des éléments actifs du récepteur oblige à découpler la source de polarisation à
l’aide de capacités bloquant ainsi toute composante continue. Pour éviter tout problème de
transmission, il est important que le signal transmis n’ait pas de composante continue.

III. 3.2- Récupération du rythme


Elle est nécessaire lors de la prise de décision (1 ou 0) et également lors de la régénération du
signal numérique. Il faut donc quel code en ligne choisi permette la récupération du signal d’horloge.

III. 3.3- Adaptation aux transmissions sur fibre optique


D’une part, la forme des impulsions doit exploiter au mieux les possibilités de la source
optique. D’autre part la puissance optique minimale pour un taux d’erreurs fixé doit être compatible,
compte tenu des affaiblissements de propagation et de couplage, avec la puissance fournie par la
source.
Les impulsions émises sous forme de puissance optique étant évidemment positives ou nulles.

III. 4- Codages en intensité (OOK)

III. 4.1- Le format NRZ (Non Return to Zero)


Les symboles appartenant au code NRZ ont un format constant sur toute la durée de symbole.

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III.4.1.1- NRZ UNIPOLAIRE
Le codage NRZ unipolaire est le moyen le plus simple de coder une information : il consiste tout
simplement à transformer les 1 en +I et les 0 en 0 (I étant une valeur de intensité d'une manière
synchrone).
La figure suivante (Figure 3.1) montre une séquence binaire codée en NRZ unipolaire.

Figure 3.1 Séquence binaire codée en NRZ unipolaire

Tel que Tb représente la durée d'un symbole.


DSP d'un symbole dans le code NRZ unipolaire:
La DSP d'un symbole codé en NRZ unipolaire est:
2
V 2T b  sin  fT b  V 2
ee (f )      (f )
4   fT b  4

ee : La DSP ; V : Niveau de signale ; Tb : Temps de bit ;  (f ) : Impulsion DIRAC


La figure suivante (figure 3.2) montre la représentation graphique de la DSP d'un symbole codé
en NRZ unipolaire. ( )

Figure 3.2 DSP d'un symbole codé en NRZ unipolaire


Avantages:
- Simplicité de la mise en œuvre.
- N'exige pas beaucoup de bande passante pour la transmission.
Inconvénients:

- Page 9 -
- Présence de la composante continue: DC (c'est indiqué par la ligne spectrale à 0 Hz).
- Il contient des composants en basses fréquences, qui causent un “déclin du niveau de Signal”.
- Il n'apporte aucune capacité de correction des erreurs.
- Il ne possède pas de composante pour la récupération d’horloge pour faciliter la
synchronisation.
- IL n'est pas transparent.
- Une chaine longue et consécutive de « zéros » engendre une perte de synchronisation.

III.4.1.2- NRZ POLAIRE

Le codage NRZ polaire (aussi appelé NRZ antipolaire [référence : UE433 :


Communications Numériques; auteur: Jean-Pierre Barbot]) consiste tout simplement à transformer
les 1 en +I et les 0 en –I.

La figure suivante (figure 3.3) montre une séquence binaire codée en NRZ polaire.

Figure 3.3 Séquenec binaire codée en NRZ unipolaire


DSP d'un symbole dans le code NRZ polaire:
La DSP d'un symbole codé en NRZ polaire est:
2
 sin  fT b 
ee (f ) V T b 
2

  fT b 
La figure suivante (figure 3.4) montre graphiquement la représentation de la DSP d'un symbole
codé en NRZ polaire.

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( )

Fréquence Normalisée
Figure 3.4 DSP d'un symbole codé en NRZ polaire
Avantages:
- Simplicité de la mise en œuvre.
- Aucune composante DC.
Inconvénients:
- L’existence d’une valeur non-nulle de la DSP à la fréquence « zéro ». ce qui cause "le
déclin du niveau de signal"
- N'ayant aucune capacité de la correction des erreurs.
- Il ne possède pas de composante pour la récupération d’horloge pour faciliter la
synchronisation.
- N'est pas transparent.
Applications
- Normes V24, RS421, RS422, RS485

III.4.1.3- NRZ BIPOLAIRE ou AMI-NRZ


Le codage NRZ polaire consiste tout simplement à transformer les 1 en +I ou –I
alternativement et les 0 en 0.
La figure suivante (Figure 3.5) montre une séquence binaire codée en NRZ bipolaire.

Figure 3.5 Séquence binaire codée en NRZ bipolaire


DSP d'un symbole dans le code NRZ bipolaire:

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La DSP d'un symbole codé en NRZ bipolaire est:
2
 sin  fT b 
ee (f ) V T b 
2
 (sin  fT b )
2

  fT b 
La représentation de la DSP d'un symbole dans ce code est montrée dans la figure suivante
(Figure 3.6)

( )

Fréquence
FréquenceNormalisée
Normalisée

Figure 3.6 DSP d'un symbole codé en NRZ bipolaire

Avantages:
- Aucune composante DC.
- Bande passante moins occupée que celle des codes NRZ unipolaires et polaires.
- Ne souffre pas de déclin du niveau de signal.
- Possède la capacité de la découverte d’une seule erreur.
Inconvénients:
- Il ne possède pas de composante pour la récupération d’horloge pour faciliter la
synchronisation.
- N'est pas transparent.
Applications
- Anciennes liaisons téléphoniques numériques comme les systèmes de téléphonie numérique
PCM.

III.4.1.4- NRZM (codage différentiel-MARK)


Ce type de codage est codé de la manière suivante:

- Page 12 -
"1" est représenté par : -V si le bit précédent est +V
+V si le bit précédent est -V

"0" est représenté par : -V si le bit précédent est -V


+V si le bit précédent est +V

La figure suivante (Figure 3.7) montre une séquence binaire codée en NRZM.

Figure 3.7 Séquence binaire codée en NRZM

III. 4.2- Le format RZ 50% (retour à zéro 50%)


Ce type de codage diffère de celui du NRZ du fait qu’il retourne au niveau zéro pendant la
deuxième demi-période d’horloge pour les deux symboles (« 0 » et « 1 »).

III.4.2.1- RZ UNIPOLAIRE
On considère que les symboles associés aux deux caractères "0" et "1" sont :
- un niveau 0 pour le caractère "0"
- un niveau +I pendant T/2 suivi de 0 pendant la même durée pour le caractère "1"
La figure suivante (Figure 3.8) montre une séquence binaire codée en RZ unipolaire.

Figure 3.8 Séquence binaire codée en RZ unipolaire

DSP d'un symbole dans le code RZ unipolaire:


La DSP d'un symbole codé en RZ unipolaire est:

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 fT b  k 
2 2
 
V 2T b  sin( 2 )  V 2   sin( )
2   (f  k )
ee (f )    
16  (  fT b )  16
  k 
k   Tb
( ) 
 2   2 

La figure suivante (Figure 3.9) illustre la représentation de la DSP d’un symbole codé en RZ
unipolaire ( )

Fréquence Normalisée

Figure 3.9 DSP d'un symbole codé en RZ unipolaire

Avantages:

- Simplicité de la mise en œuvre.


- Présence d'une ligne spectrale à taux du symbole qui peut être utilisé comme
symbole qui chronomètre le signal de l'horloge.
Inconvénients:
- Présence de la DC.
- L’existence d’une valeur non-nulle de la DSP à la fréquence « zéro ». ce qui cause "le
déclin du niveau de signal".
- N'ayant pas toute capacité de la correction des erreurs.
- Occupe deux fois la largeur de bande de celle du NRZ unipolaire.
- N'est pas transparent;

III.4.2.2- RZ POLAIRE
On représente dans ce code les deux caractères 0 et 1 de la façon suivante:
- Pour le caractère « 0 »: un niveau -I pendant la première demi-période (Tb/2) suivi
de 0 pendant la deuxième demi-période.
- Pour le caractère « 1 »: un niveau +I pour 1 pendant la première demi-période suivi
de 0 pendant la deuxième demi-période.

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La figure suivante (Figure 3.10) montre une séquence binaire codée en RZ polaire.

Figure 3.10 Séquence binaire codée en RZ polaire

DSP d'un symbole dans le code RZ polaire:


La DSP d'un symbole codé en RZ polaire est:

 fT b 
2

V 2T b  sin( 2 ) 
ee (f )   
2  (  fT b ) 
 2 
( )

Figure 3.11 DSP d'un symbole codé en RZ polaire

Avantages:
- Simplicité dans mise en œuvre.
- Aucun composant DC.

Inconvénients:
- L’existence d’une valeur non-nulle de la DSP à la fréquence « zéro ». ce qui cause "le déclin du
niveau de signal".

- Page 15 -
- N'ayant aucune capacité de la correction des erreurs.
- Ne fait pas de détachements tout chronométrage composant pour synchronisation facile.
Cependant, l'horloge peut être extraite en rectifiant le signal reçu.
- Occupe deux fois la bande passante de celui du code NRZ Polaire.
- Nécessite de maintenir la polarité (repérer les fils).

III.4.2.3- RZ BIPOLAIRE ou AMI-RZ


On considère que les symboles associés aux caractères « 0 » et « 1 » sont les suivants:
- Pour le « 0 » : un niveau 0
- Pour le « 1 » : un niveau qui alterne entre +I et –I pendant la première demi-période
suivi de 0 pendant la même durée.
La figure suivante (Figure 3.12) montre une séquence binaire codée en RZ bipolaire.

Figure 3.12 Séquence binaire codée en RZ bipolaire

DSP d'un symbole dans le code RZ bipolaire:


La DSP d'un symbole codé en RZ bipolaire est:

 fT b 
2

V 2T b  sin( 2 ) 
ee (f )    fT  (sin  fT b )
2

4 b ( b
) 
 2 

- Page 16 -
( )

Fréquence Normalisée

Figure 3.13 DSP d'un symbole codé en RZ bipolaire

Avantages:
- Aucune composante DC.
- Occupe moins de largeur de bande que celles des codes RZ unipolaires et polaires.
- Ne souffre pas du déclin de signal (convenable pour transmission sur AC les lignes ont
associé).
- Possède la capacité de découvrir une seule erreur.
- L'horloge peut être extraite en rectifiant (une copie de) le signal reçu.
Inconvénient:
- N'est pas Transparent

La figure suivante (Figure 3.14) montre les DSP du différent code (RZ unipolaire, NRZ
unipolaire, RZ bipolaire, NRZ bipolaire et différentiel)

- Page 17 -
Figure 3.14 DSP des codes RZ unipolaire, NRZ unipolaire, RZ bipolaire, NRZ bipolaire et
différentiel

III. 4.3- Etude comparative des modulations optique RZ et NRZ VS le bruit


Dans cette simulation, on va faire une étude comparative des deux formats de modulation
RZ et NRZ en termes de résistance contre le bruit additif faible puissance et forte puissance, en
étudiant une Architectures WDM 10Gbit/s simplifiée par liaison de fibre optique de type point-to-
point pour des transmissions à haute vitesse en utilisant un récepteur à 300 Km.

Dans la première partie, nous allons étudier l’effet de bruit blanc gaussien sur la
transmission d’une trame d’informations, en utilisant les deux formats de modulation, RZ et NRZ,
afin d’évaluer le TEB en fonction du SNR. Dans cette partie en s’aidant d’un programme Matlab,
en présentant les diagrammes de l’oïl et de constellation à l’émission et à la réception, la
représentation temporelle des signaux et la représentation des densités spectrales de puissance.

La deuxième partie est consacrée à étudier la qualité de transmission, en évaluant le facteur de


qualité avec les deux formats de modulation à une distance de 300 Kms en faisant varier la
puissance de la source LASER.

- Page 18 -
Partie 01
On se basant sur le synoptique du programme suivant :

4
3

Etape 01 : génération de la trame à transmettre


Dans cette étape on génère la séquence binaire à transmettre qui présente l’information. Dans notre
simulation c’est une trame déterminée de 100 bits. Pour avoir un débit de 10 Gbits/s on a choisi une
durée de trame égale à . La fréquence d’échantionnage pour un
(OSR : Over-Sampling-Ratio : facteur de sur-échantillonnage).

Etape 02 : à l’entrée du canal (à l’émission)

- Page 19 -
- Les deux figures ci-dessus présentent le tracé temporel du signal d’information à transmis en
formats NRZ(en haut) et RZ (en bas).
- Les deux figures ci-dessous présentent le tracé de le densité spectrale de puissance du signal
d’information à transmis en formats NRZ(en haut) et RZ (en bas).

On voit bien que Le spectre de ces deux formats comporte, un lobe principal et des lobes
secondaires deux fois plus étroits. Le lobe principal du spectre du format NRZ a une largeur égale à
deux fois la fréquence d’information du signal optique c’est-à-dire .La meme chose pour le
spectre du format RZ .Cependant, la largeur du lobe principale du format RZ est égale à .On
remarque que le RZ occupe une bande spectrale deux fois grande que le NRZ cette remarque est
très importante car elle définit combien d’utilisateur peut partager la bande de la fibre avec tel et tel
format.

- Page 20 -
- Les figures ci-après présentent les diagrammes de l’œil et les diagrammes de constellation
du signal avant l’émission avec les deux formats RZ et NRZ.

On voit bien que l’ouverture du diagramme de l’œil est parfaite (ouverture maximale) et les points
dans le diagramme de constellation sont bien positionnés.

- Page 21 -
Etape 03 : à la sortie du canal (en réception)
- A la réception, après la propagation du signal dans le canal, il se superpose avec un bruit blanc
gaussien (qui est en générale généré par les amplificateurs de puissance), comme illustre la
figure ci-dessous. En premier temps, le SNR est fixé, .
- Le problème est que le bruit se superpose avec le signal utile (effet destructif et constructif), le
récepteur doit être capable de détecter la puissance de l’impulsions lumineuse et décider si elle
s’agit d’un ou d’un .

- Page 22 -
- Comme le bruit est additif, on observe bien aussi une fluctuation causé par le bruit sur le
spectre de puissance du signal, bien sur le bruit influe sur les signaux quelques soit le format
utilisé.

- Page 23 -
- La figure précédente représente le diagramme de constellation à la réception pour les deux
formats de modulation RZ et NRZ. Les symboles sont distribués autour de ‘1’ et ‘0’ et au
milieu de ‘0’ et ‘1’.Si on prend un seuil de décision égale à 0.5, on voit par exemple
beaucoup de symbole autour de 0.5 dans le NRZ par rapport à celui de RZ. Le récepteur ne
pourra plus savoir si un symbole se situe à 0.5 s’agit d’un ‘1’ ou d’un ‘0’, c’est ce qu’on
appelle l’IES « interférence entre symboles».
- Le RZ est plus robuste devant le bruit que le NRZ.

- La figure ci-dessus montre les diagrammes de l’œil obtenus à la réception, le rouge pour le
format RZ et le vert pour le format NRZ. On observe que l’ouverture du diagramme de l’œil
du format RZ est bonne devant celle du format NRZ (diagramme de l’œil fermé). Par
exemple avec le format RZ un seuil de 0.5 présente un nombre des erreurs plus faible
qu’avec le format NRZ.

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Etape 4 : calcul du BER

- La figue ci-dessus présente le tracé du BER en fonction du SNR .On observe que pour des
SNR faibles (inférieur ), c’est-à-dire la puissance du bruit est grande que celle du
signal, le TEB est grand. On observe bien que le tracé du BER du format RZ est en dessous
de celui du format NRZ et donc, le format RZ présente moins d’erreur que le format NRZ.
- On constate que le format RZ est plus robuste que le NRZ devant des SNR faibles.

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Partie 02 :
Dans cette partie, les résultats de simulation sont fut sous Optiwave et traités avec Matlab.

Dans cette partie on a simulé un système de transmission WDM 10 Gbit/s

Facteur de Qualité
Puissance [dBm] NRZ RZ
-10 0 0
-9 0 0
-8 1.7064e+000 0
-7 2.0166e+000 0
-6 2.3877e+000 1.6353e+000
-5 2.7998e+000 1.8587e+000
-4 3.3099e+000 2.0848e+000
-3 3.8452e+000 2.3474e+000
-2 4.5482e+000 2.6473e+000
-1 5.2623e+000 2.9713e+000
0 6.2054e+000 3.3328e+000
1 7.3057e+000 3.7426e+000
2 8.6337e+000 4.1557e+000
3 1.0537e+001 4.7130e+000
4 1.2357e+001 5.3045e+000
5 1.3515e+001 6.0840e+000
6 1.3710e+001 6.9633e+000
7 1.2860e+001 7.8756e+000
8 1.2142e+001 9.3471e+000
9 1.1602e+001 1.1504e+001
10 1.0620e+001 1.3735e+001
11 9.3000e+000 1.5529e+001
12 6.7859e+000 1.4600e+001
13 4.8269e+000 1.3768e+001
14 3.3317e+000 1.5079e+001
15 3.1205e+000 1.2996e+001

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:

- on observe une progression successive du facteur de qualité où il atteint le seuil critique


à , puis il continue son augmentation jusqu’à sa valeur maximale à
.
- on observe l’augmentation de la puissance moyenne vers des valeurs supérieures à
cause une diminution du facteur de qualité, et donc une dégradation du signal. Cet effet
s’explique l’indice de réfraction de la fibre, qui est sensible à l’intensité lumineuse. Si la
puissance du laser est trop importante, on aura des phénomènes non‐ linéaires engendrés par
les caractéristiques internes de la fibre.

Donc pour cette modulation « NRZ » et avec ce type de système, les meilleurs performances
de transmission seront obtenues avec une puissance ’entrée de .

- on observe une progression successive du facteur de qualité où il atteint le seuil critique


à , puis il continue son augmentation jusqu’à sa valeur maximale
à .

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- l’augmentation de la puissance moyenne vers des valeurs supérieur à , cause une
diminution du facteur de qualité, et donc une dégradation du signal. Cet effet s’explique
l’indice de réfraction de la fibre, qui est sensible à l’intensité lumineuse. Si la puissance du
laser est trop importante, on aura des phénomènes non‐ linéaires engendrés par les
caractéristiques internes de la fibre.

Donc pour cette modulation « NRZ » et avec ce type de système, les meilleurs performances de
transmission seront obtenues avec une puissance ’entrée de .

On constate que la modulation NRZ demande moins de puissance (donc en énergie) que la RZ
(car il lui faut seulement une puissance de pour avoir un facteur de qualité Q>6, tandis que
pour la modulation RZ il faut une puissance plus grande de ). La puissance optimale n’est
pas la même dans les deux cas (pour , et pour .

Bilan :

NRZ résiste mieux au bruit additif dû aux amplificateurs à faible puissance. RZ résiste mieux au
bruit additif dû aux amplificateurs à forte puissance.

Conclusion :

Depuis 1995, les capacités de transmission ne cessent de croître, exploitant le principe du


multiplexage en longueur d'onde (WDM) et en jouant sur les formats de modulations aux
exigences des performances envisagé en distance, en débit et en puissance, minimisant le plus
possible les pertes de transmission et les coûts de fabrication et d'installation. Ainsi les formes de
modulations déjà cité et étudié offre une flexible manœuvre aux quelles les ingénieurs et chercheurs
ont recours sans qu’ils aillent à changer de support physique ni de mode de multiplexages.

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Annexes :

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