Ministère de l’enseignement Supérieur

Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Sfax

Département informatique
A. U. 2006-2007
2er semestre :
Classes : RI2 Date : 09/04/2007
Matière : Introduction aux réseaux Enseignants : Omar Cheikhrouhou
Travaux Dirigés réseaux N°2 : Couche Physique

Questions de cours
1.Décrire les caractéristiques des supports de transmission ?
Les principales caractéristiques des supports de transmission sont :

Bande passante :

Capacité :

Débit :

Taux d’erreur :
2.Décrire les différents types de transmission ?
Une transmission peut être :

Synchrone/Asynchrone :

Série/Parallèle :

Full duplex/half dulex/simplex :
3.Quelle est l’utilité de la modulation ?
La modulation permet de transposer la fréquence d’un signal dans la bande passante du
support de transmission. Afin de minimiser les perturbations dus à ce dernier.
4.Décrire les différents types de modulation et donner un cas d’utilisation de chaque type ?
Il existe trois types de modulation :
* la modulation d'amplitude envoie un signal d'amplitude différente suivant qu'il faut
transmettre un 0 ou un 1. Cette technique est efficace si la bande passante et la fréquence sont
bien ajustées. Par contre, il existe des possibilités de perturbation (orage, lignes électriques...),
car si un signal de grande amplitude (représentant un 1) est momentanément affaibli le
récepteur l'interprétera à tort en un 0.
* la modulation de fréquence envoie un signal de fréquence plus élevée pour transmettre un
1. Comme l'amplitude importe peu, c'est un signal très résistant aux perturbations (la radio
FM est de meilleure qualité que la radio AM) et c'est assez facile à détecter.
* la modulation de phase change la phase du signal (ici de 180°) suivant qu'il s'agit d'un 0
(phase montante) ou d'un 1 (phase descendante).
Note qu’on peut combiner ces différentes modulations.
5.Décrire les différents codages que vous connaissez ?
6.Codez la séquence binaire suivante selon les codes cités précédemment : 01110011010
7.Expliquez la différence entre la transmission synchrone et la transmission asynchrone.
Il existe deux façons de mettre en oeuvre la transmission sérielle, c’est-à-dire la transmission
de l’information en émettant un bit à la fois. On peut le faire de façon synchrone ou
asynchrone. Toute transmission nous oblige à synchroniser les signaux, l’utilisation de
l’électricité encore plus à cause des interférences et autres délais. Si l’appareil recevant le
signal ne connaît pas le temps de départ de ce dernier ni sa durée, alors il ne pourra pas
interpréter correctement le signal reçu.
Transmission synchrone.
La transmission synchrone est plus efficace pour la transmission à haute vitesse de grands
blocs de données. Un caractère spécial, appelé SYNC, est transmis sans arrêt au début de la
communication. Lorsque le récepteur identifie correctement ce caractère, il devient
synchronisé avec l’émetteur, le lui signale et il peut maintenant interpréter adéquatement
l’information qu’il reçoit. La synchronisation doit être maintenue tout au long du transfert de
ce bloc de données. Un caractère SYNC est inséré régulièrement (par exemple à tous les 1000

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caractères) pour garder la synchronisation. Des caractères spéciaux permettent le
découpage de l’information à transmettre en blocs plus petits qui permettent de détecter les
erreurs. Un caractère SYNC termine la transmission.
Transmission asynchrone.
La transmission asynchrone, dont le coût des circuits est minime par rapport aux circuits
synchrones, est utile lorsque la vitesse de communication n’a pas besoin d’être élevée ou que
la quantité d’information à transmettre est relativement petite. Dans ce cas-ci, la transmission
asynchrone entre les appareils s’effectue individuellement pour chaque caractère. Pour
réaliser cette technique, deux bits de contrôle entourent chaque caractère. Le premier
s’appelle bit de départ (start bit) et permet aux dispositifs de se synchroniser pour que la
caractère arrive. La transmission du caractère se termine par un bit de fin (stop bit). Le
récepteur retourne alors en mode veille et attend le prochain caractère.
Comparaison des transmissions synchrones/asynchrones.
La transmission asynchrone est plus simple à construire que la transmission synchrone. Par
contre, elle génère plus de données de contrôle et la quantité utile transmise (à vitesse de
transmission identique) est plus faible qu’avec la transmission synchrone. Il faudra alors plus
de temps pour transmettre l’information avec la transmission asynchrone. Par exemple,
calculons le temps nécessaire pour transmettre un fichier de 100 ko dans les deux cas en
supposant que la vitesse de transmission est de 33 600 bps.
Transmission synchrone :
• Utilisation d’environ 110 caractères SYNC (1 à chaque 1000 caractères et quelques uns au
début) ;
• Nombre de caractères = (100 × 1 024) + 110 = 102 510 caractères ;
• Nombre de bits = 102 510 × 8 = 820 080 bits ;
• Temps de transmission = 802 080 / 33 600 = 24,4 secondes.
Transmission asynchrone :
• Utilisation d’un bit de départ et d’un bit de fin pour chaque caractère ;
• Nombres de caractères = 100 × 1 024 = 102 400 caractères ;
• Nombre de bits = 102 400 × (8+1+1) = 1 024 000 bits ;
• Temps de transmission = 1 024 000 / 33 600 = 30,5 secondes.
Plusieurs protocoles de réseaux utilisent la transmission synchrone, on peut citer les
protocoles BSC et HDLC. La transmission asynchrone est surtout utilisée avec les modems ;
parmi les protocoles connus, citons X-MODEM et Z-MODEM.
8.Expliquez la différence entre la transmission série et la transmission parallèle.
9.Décrire les différents modes d’exploitation d’un support de transmission ?
10. Expliquez les différents types de multiplexage et donner un cas d’utilisation de chaque
type ?

• le multiplexage fréquentiel consiste à affecter à chaque voie basse vitesse une bande
passante particulière sur la voie haute vitesse en s'assurant qu'aucune bande passante
de voie basse vitesse ne se chevauche. Le multiplexeur prend chaque signal de voie
basse vitesse et le réemet sur la voie haute vitesse dans la plage de fréquences prévues.
Ainsi plusieurs transmissions peuvent être faites simultanément, chacune sur une
bande de fréquences particulières, et à l'arrivée le démultiplexeur est capable de
discriminer chaque signal de la voie haute vitesse pour l'aiguiller sur la bonne voie
basse vitesse.

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 Exemple d’utilisation : émission de plusieurs chaîne radio, dans les réseaux GSM et les
réseaux sans fil (802.11) nous avons plusieurs canaux fréquentielles.
• le multiplexage temporel partage dans le temps l'utilisation de la voie haute vitesse en
l'attribuant successivement aux différentes voies basse vitesse même si celles-ci n'ont
rien à émettre. Suivant les techniques chaque intervalle de temps attribué à une voie
lui permettra de transmettre 1 ou plusieurs bits.
Exemple d’utilisation :
• le multiplexage statistique améliore le multiplexage temporel en n'attribuant la voie
haute vitesse qu'aux voies basse vitesse qui ont effectivement quelque chose à
transmettre. En ne transmettant pas les silences des voies basses cette technique
implantée dans des concentrateurs améliore grandement le débit global des
transmissions mais elle fait appel à des protocoles de plus haut niveau et est basée sur
des moyennes statistiques des débits de chaque ligne basse vitesse.
Exemple d’utilisation :
11. Comparez les différents supports de transmissions en précisant les caractéristiques de
chaque média ?

Exercice 1 (Capacité de canal)

Soit un canal de diffusion émettant un signal à un débit de 1,6 Mbit/s. La puissance
d’émission est de 300 W et la puissance du bruit de 16,87 W.
1.1. Si le signal est binaire, quelle est la bande passante requise ?

D’après la loi de Shannon, la capacité du canal est donnée par : C1= H log2 (1 + PS/PN) bit/s.
Le débit de la transmission D = 1,6 Mbit/s doit donc être inférieur à cette capacité, ce qui
6
impose pour la bande passante : H ≥D / log2 (1 + PS/PN) = 1,6 10 / 4,23136 = 378 kHz.
On peut remarquer que la loi de Nyquist donne, pour un signal binaire, une capacité C2=2H.
6
Elle impose donc une contrainte plus forte sur la bande passante : H ≥D / 2 = 1,6 10 / 2 = 800
kHz. C’est donc cette valeur qu’il faut adopter !

1.2. Sur combien de niveaux le signal devrait-il être codé pour optimiser l’utilisation de la
bande passante ?

Pour avoir une utilisation optimale du canal, il faut trouver la plus grande valence du signal
qui n’impose pas de contrainte supplémentaire (par rapport à celle de Shannon) sur la bande
passante. Avec cette valence, la loi de Nyquist doit donc donner une capacité plus grande que
la loi de Shannon. On doit donc avoir C2 ≥C1, soit 2H log2 V ≥H log2 (1 + PS/PN), ce qui donne
log2 V ≥2,1157, soit V ≥4,33. Puisque V est une puissance de 2, on doit donc avoir V = 8.

Exercice 2 (SONET)
La technique de transmission appelée SONET (Synchronous Optical Network) transporte de
façon synchrone une trame toutes les 125µs. Cette trame contient neuf tranches, qui, à leur
tour, contiennent 3 octets de supervision et 87 octets de données.
1. Donner des raisons pour cette synchronisation.
2. Quelle est la capacité de transmission globale de SONET ?
3. Quelle est la capacité de transport efficace, c’est-à-dire disponible pour l’utilisateur ?
4. Cette interface SONET multiplexe de nombreux utilisateurs, qui doivent venir mettre leurs
paquets dans la trame. Si l’on suppose que tous les clients ont des paquets d’un seul octet au
total et qu’ils n’aient pas le droit que d’en mettre un seul par trame, quel est le débit par

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utilisateur ? En déduire le nombre de voies téléphoniques que peut transporter un canal
SONET.
5. Si, dans une trame SONET, on met des cellules ATM de 53 octets, dont 48 octets de
données, quel est le débit utile ?
6. La version de base présentée ici s’appelle SONET 1, ou OC-1 (Optical Carrier 1). Il existe
des multiples de cette version de base, pour lesquels il suffit de multiplier la longueur de la
trame par n pour avoir la version SONET n ou OC-n. Aujourd’hui, l’OC-192 et l’OC-768 sont
implantés. Quels sont les débits de ces interfaces ? Combien de lignes téléphoniques peut-on y
faire passer ?
7. On s’en sert pour faire transiter des paquets IP. Si l’on suppose que la longueur moyenne
des paquets IP soit de 200 octets, quelle devrait être la puissance d’un routeur Internet qui
recevrait quatre liaisons OC-178 ?
8. Cette solution permet de multiplexer différents clients par le biais de leurs cellules ATM. Y
a-t-il multiplexage statistique ?
1- Synchroniser l’horloge du récepteur.
2- La capacité c’est la quantité d’information qu’on peut envoyer par unité de temps.

Capacité globale = =51,84 Mbits/s

3- Efficacité = = = 0.96

Capacité efficace = capacité globale efficacité = 51,84 0,96 = 48,96 Mbits/s

4- Débit= =0,064Mbits/s
Nbre d’utilisateur = = =765
5- Taille de trame SONET=90×9 = 810 octets
Nbre de cellule qu’on peut mettre dans une trame SONET= = 15
quantité _ inf ormation _ utile 48 x15 x8
Debit utile = = = 46,08Mbit/s
temps 125 x10 −6

6- Pour OC-192 on a: Taille de la trame = 810×192= 155520 octets

Le debit de oc-n=n x débit de oc-1

nbre de voie oc-n=n x nbre de voie oc-1

7- Puissance de routeur =

1 voie fournie oc-178= =720 paquets chaque 125 μs

4 voies oc-178 fournie (720×4) paquets/125 µs

Exercice 3 (Multiplexeur)
A rédiger...
Exercice 4 (débit & capacité)
A rédiger...

Exercice 5

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Quelle est la différence entre les éléments suivants un hub (répéteur ou concentrateur), un
switch (commutateur), un routeur, un pont (bridge) ?
Un hub est un équipement de niveau 1 (couche physique du modèle OSI) il permet de
regénérer le signal.
Un switch est un équipement de niveau 2 (couche liaison du modèle OSI) il agit sur des
trames.
Un routeur est un équipement de niveau 3 (couche réseau du modèle OSI) il agit sur des
paquets.

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