AERAULIQUE ET PERMEABILITE AERAULIQUE

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 Aéraulique et Perméabilité Aéraulique

Dans cette partie, les notions simples relatives à l'écoulement de l'air seront traitées.
Les formes géométriques de conduits et de raccordements au système peu recommandées du
point de vue conception feront l'objet d'une analyse, les formes géométriques améliorées du
point du vue aéraulique et les cas réels rencontrés sur les appareils ou systèmes A/C
automobile seront proposés. Étant données les difficultés et contraintes techniques
particulières à chaque projet , nous ne pouvons pas prétendre résoudre tous les problèmes
d'origine aéraulique. Grâce à une étude aéraulique et à son couplage avec une action de
sensibilisation , de formation appropriée , les concepteurs peuvent mettre en évidence et
détecter les comportements d'une forme géométrique sur la nature d'écoulement afin
d'optimiser les performances des circuits aérauliques.

1. Perte de charge
Toute résistance à l'écoulement ou la diminution spontanée de la pression d'un fluide dans un
conduit due aux changements de direction, aux obstacles ou aux frottements, ... etc, est une
perte de charge.
La perte de charge étant synonyme de chute ou de perte de pression totale, le tracé des
conduits et l'implantation des composants A/C doivent en tenir compte. La qualité technique,
les performances, ... etc, d'un système sont tributaires de son importance.
La perte de charge peut prendre deux formes distinctes :
- Pertes de charge unitaire ou linéaire due au frottement du fluide réel sur les parois
qui l'entourent ; un tuyau de section de passage circulaire dans lequel les pertes de
charge par frottement ont lieu sur toute la longueur est un exemple.
- Perte de charge singulière due à un ou plusieurs obstacles ou modifications du
contour, changement de la direction d'écoulement section de passage de fluide.
Citons quelques exemples de perte charge singulière :
Dispositifs d'obturation / étranglement (vanne, robinet, ... etc.)
Élargissement d'écoulement (diffuseur)
Rétrécissement d'écoulement (divergent
Courbure (coude)
Branchement (raccordement en T , Y)
Grille (grille anti-entraînement d'eau d'évaporateur)
Filtration à travers les corps poreux (filtre à air).
Les phénomènes de décollement de la couche limite, le courant de retour , la formation de
tourbillons et la chute considérable de la pression à l'aval du conduit peuvent accompagner
simultanément la perte de charge singulière.

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Les deux formes de la perte de charge citées ci-dessus peuvent exister seules , ou être
combinées ou superposées dans un même dispositif ou tronçon. Pratiquement , les pertes de
charge totales ∆Pt prennent la forme suivante :

∆Pt = ∆Pu + ∆Ps

Avec la superposition de la perte de charge unitaire ∆Pu et la perte de charge singulière ∆Ps

FORMULE DE LA PERTE DE CHARGE

PERTE DE CHARGE UNITAIRE

La perte de charge unitaire par frottement est donnée par la formule de DARCY :

k ⋅ ρ ⋅ v2 ⋅l
∆Pu =
2DH

où k est le coefficient de perte de charge par frottement (sans unité)

ρ est la masse volumique du fluide (en m3/kg)
v est la vitesse moyenne d'écoulement (en m/s)
l est la longueur du conduit (en m)
Dh est le diamètre hydraulique du conduit (en m)

Remarque : le diamètre hydraulique d'un conduit de section de passage non circulaire est
donné par l'expression suivante

4S
Dh =
P

où S représente la section de passage (en m2)

P représente le périmètre de la section (en m)

PERTE DE CHARGE SINGULIÈRE

La perte de charge singulière est exprimée par :

k '⋅ρ'⋅v ' 2
∆PS =
2

où k' est le coefficient de perte de charge singulière (sans unité)

ρ' représente la masse volumique du fluide (en m3/kg)
v' représente la vitesse moyenne d'écoulement (en m/s)

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Suivant la superposition de la perte de charge unitaire Pu et de la perte de charge singulière
Ps, dans un tronçon, la perte de charge totale Pt peut prendre l'expression suivante :

∆Pt = ∆PU + ∆PS

k ⋅ ρ ⋅ v2 ⋅ l k '⋅ρ'⋅v ' 2
=∆ + ∆
2Dh 2

D'après l'expression de la perte de charge, nous déduisons que les pertes de charge sont
proportionnelles :
- à la masse volumique du fluide,
- au carré de la vitesse moyenne d'écoulement,
- à la longueur du conduit,
- à l'inverse du diamètre hydraulique.

Le coefficient de proportionnalité est soit le coefficient de perte de charge par frottement soit
le coefficient de perte de charge singulière. Et il dépend de :
- la rugosité des parois,
- la viscosité du fluide,
- la température du fluide
- la vitesse d'écoulement du fluide, ... Etc.

Des ouvrages spécialisées peuvent être consultés pour les valeurs pratiques des coefficients de
perte de charge.

1.1.Influences de perte de charge

Afin de vaincre la perte de charge dans un circuit et convenablement réaliser un système
performant du point de vue aéraulique et thermique, l'importance de cette perte de charge peut
être traduite par :
 l'implantation des ventilateurs surpuissants
 l'implantation du compresseur surpuissant
 mauvais échange thermique entre l'air et le fluide frigorigène
- mauvais irrigation en air de l'évaporateur provoquant le déséquilibrage du point froid
et du givrage
- évacuation médiocre de chaleur au condenseur provoquant l'augmentation anormale
de la haute pression.

Si nous voulons optimiser un système fluidique et réduire sont coût, la présence de perte de
charge étant contre-indiquée au bon fonctionnement et meilleure performance du système, il
est donc d'importance primordiale de la limiter au strict minimum.

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 1.1.1.1.Équation de Bernouilli
Suivant l'équation de Bernouilli que nous ne démontrerons pas ici, qui est une forme
particulière du théorème de la conservation de l'énergie mécanique , la charge X d'un
écoulement fluidique donnée par l'expression :
ρ ⋅ v2
X = Ps + + ρ⋅ g ⋅h
2
= PS + Pd + Pg

X est constant tout au long d'un tronçon donné. Les différents termes sont homogènes à la
pression (Pa en unité SI).
Où Ps est la pression statique
est la pression dynamique ou cinétique
Pg = ρ.g.h est la pression gravitationnelle
v est la vitesse d'écoulement
g est l'accélération due à la pesanteur
h est la hauteur de la position

Cette équation est applicable sous cette forme au fluide à processus d'écoulement à masse
volumique, ρ, constante , soit un fluide parfait et incompressible :
- dans le conduit à section de passage constante (circulaire , rectangulaire , …etc), à
condition que le conduit ne soit pas trop long
- dans les conduits de section de passage décroissantes dans le sens de l'écoulement du
fluide (convergents).

Remarque : l'équation de Bernouilli n'est pas directement applicable sous cette forme aux
divergents (diffuseurs).

CONSERVATION DE MASSE

En régime établi (stationnaire) pour lequel l'écoulement du fluide ne dépend pas du temps, le
principe de la conservation de masse énonce que : "le débit masse , Qm, se conserve à travers
toutes les sections d'un même conduit " ; autrement dit "ce qui entre est quantitativement
égale à ce qui sort , sinon il y a l'accumulation de la matière quelque part" c'est-à-dire le débit
masse d'un fluide à l'amont d'un conduit est égale au débit masse à l'aval du même conduit. Il
faut noter que le débit volume, Qv, associé se conserve aussi si le fluide est incompressible.

La relation entre le débit massique Qm et le débit volume Qv est donnée par :

Qm = ρ ⋅ Qv = ρ ⋅ S ⋅ V

où S est la section de passage (m2)

V est la vitesse moyenne d'écoulement (m/s)
ρ est la masse volumique du fluide (m3/kg)

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Nous citons ci-dessous la masse volumique d'air à la pression atmosphérique de 1 bar (101325
Pa) aux différentes températures.

t (°C) ρ (kg/m3) COMMENTAIRE

0 Conditions ( T , P )
1,293
(273,15 K) Normales
15 1,225
Conditions ( T , P )
20 1,205
Standards

Remarque : la masse volumique de 1,205 kg/m3 correspond à 20°C , humidité relative de 65

% et 1 bar est à la condition standard de température et pression.

CALCUL DE LA MASSE VOLUMIQUE

Si on connaît la température sèche t ( °C ) et la prespsion atmosphérique P de l'air , c'est

possible de calculer sa masse volumique ρ à partir de :

273,15 P'
ρ = 1,293 ⋅ ⋅ avec P' en Pascal (Pa)
273,15 + t 101325

273,15 P' '

ρ = 1,293 ⋅ ⋅ avec P'' en mm de mercure
273,15 + t 760

TRANSFORMATION DU DÉBIT VOLUMIQUE

Selon le principe de conservation de masse dans un système , le débit massique du fluide étant
constant , nous pouvons écrire :
Qm = ρ . Qv = Constante

comme Qme = ρe . Qve à l'amont du conduit

Qms = ρs . Qvs à l'aval du conduit

Qm = Qve = Qms
= ρe . Qve = ρs . Qvs

ρe
Alors : Q vs = Q ve ⋅
ρs

A la condition normale de température de 0°C et de pression de 1 bar, ρ = 1,293 kg/m3 (cela

correspond au débit normal Qn en Nm3/h) :

ρ2 273,15
Qn = Qv ⋅ = Qv ⋅ en Nm3/h
1,293 273,15 + t
où Qv est le débit volume en m3/h mesuré à la température sèche de t °C

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Si le débit volume est donné en Nm3/h, le débit volume en m3/h correspondant sera :

1,293 273,15 + t
Q v = Q vn ⋅ = Q vn ⋅ en m3/h
ρ 273,15

1.1.1.2.Applications

CANAL CONVERGENT

(entrée)

(sortie)

CONVERGENT

Suivant le principe de conservation de la masse, le débit masse se conserve de l'amont à l'aval

du canal convergent.

Avec ρe = ρs, Se ⋅ ve = S s ⋅ vs
Se
mais 〉1 d'où v s 〉ve
Ss

Appliquant l'équation de Bernouilli au même canal convergent :

ρ e ⋅ v e2
X e = Pse + + ρ e ⋅ g ⋅ he
2
ρ ⋅ v2
X s = PSS + s s + ρ s ⋅ g ⋅ h s + E
2

avec ρ = ρe = ρs
h = he = hs
X = Xe = Xs

v s2
1−
v e2 − v s2 v e2
soit Pss = Pse + ρ = Pse + ρ ⋅ v e2
2 2

Nous avons vu que la vitesse d'écoulement vs à la sortie d'un canal convergent est plus
importante que la vitesse ve à l'entrée.

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 v s2
Comme ve < vs, le terme 1 − est négatif
v e2
donc Pss 〈 Pse

La perte de charge totale est :

X = Pse − Pss

Dans un canal convergent la vitesse d'écoulement croît dans le sens de l'écoulement du fluide
détriment de la pression statique qui décroît : cela constitue un phénomène de conversion de
la pression statique en pression dynamique.

CANAL DIVERGENT (DIFFUSEUR)

(sortie)

(entrée)

DIVERGENT

Suivant le principe de conservation de masse, le débit masse se conserve de l'amont à l'aval du

canal divergent.

Avec ρe = ρs, Se ⋅ ve = S s ⋅ vs
Se
mais 〈1 d'où v s 〈v e
Ss

Appliquant l'équation de Bernouilli au même canal divergent :

ρ e ⋅ v e2
X e = Pse + + ρ e ⋅ g ⋅ he
2
ρ s ⋅ v s2
X s = PSS + + ρ s ⋅ g ⋅ hs + E
2
avec E ⇒ Perte
ρ = ρe = ρs
h = he = hs
X = Xe = Xs

v s2
1−
v e2 − v s2 v e2
soit Pss = Pse + ρ = Pse + ρ ⋅ v e2
2 2

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Nous avons vu que la vitesse d'écoulement vs à la sortie d'un canal divergent est plus faible
que la vitesse ve à l'entrée.
v s2
Comme vs < ve, le terme 1 − 2 est positif
ve
donc Pss 〉 Pse

nota : Dans un canal divergent, la pression statique augmenterait dans le sens de l'écoulement
du fluide au dépens de la vitesse et pression dynamique. En effet , même pour les divergents
idéaux très bien étudiés, il est important de souligner que la pression à l'aval du divergent sera
plus faible que la valeur prévue par l'application de l'équation de Bernouilli. C'est dans
l'attribut d'un canal divergent de convertir la pression dynamique en statique, mais il ne sera
pas capable de la transformer intégralement.

COEFFICIENT DE RÉCUPÉRATION
Pour un divergent il faudra‚ écrire pour la pression statique à la sortie :

ρ
Pse = Pse + C r ⋅ ⋅ (v e2 − v s2 )
2

Où Cr est un facteur de correction (de la pression dynamique transformable) appelé le

coefficient de récupération.
Cr peut être déduit de l'expression :

Pstatique sortie − Pstatique entrée

Cr =
Ptotale entrée − Pstatique entrée

avec une valeur pratique telle que :

0,7 < Cr < 0,9 (au maximum)

Nous pouvons aussi écrire :

2 2
v  S 
C r = 1 −  s  = 1 −  e 
 ve   Ss 

Importance du Cr :
La pression statique à la sortie d'un diffuseur sera d'autant importante que la valeur du Cr est
élevée.
Un diffuseur doit être profilé avec un angle de convergence , @, au sommet qui donne la
meilleure valeur de Cr.
A condition d'avoir un diffuseur très long, la valeur du Cr d'un fluide parfait pourrait donc
s'approcher de l'unité.

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Le Cr dépend beaucoup de la qualité de l'alimentation en fluide pour laquelle les conditions
suivantes doivent être :

Ss
≤2
Se
ou
ve
≤2
vs
ve, Se : vitesse d'écoulement et section de passage à l'entrée du diffuseur
vs, Ss : vitesse d'écoulement et section de passage à la sortie du diffuseur
Les fonctionnements, les caractéristiques et les profiles optimisés des diffuseurs apparaissent
aux figures 3.4. et 3.5.

1.1.1.3.Formes géométriques
Dans la suite de cette section, nous allons exposer les formes géométriques des conduits et
raccordements au système peu recommandables du point de vue de la conception.
Les cas réels rencontrés sur les appareils et les formes géométriques améliorées
correspondantes du point de vue de l'efficacité et de la performance aéraulique seront
proposées.
Dans le domaine automobile les contraintes techniques*, d'architecture, de moulage des
formes en matière plastique, le peu d'espace disponible rendent le choix des formes
géométriques très difficile. Malgré ces difficultés, nous ne devons pas nous contenter des
formes géométriques brutes qui génèrent trop de perte de charge, détériorent les performances
aérothermiques et rendent le prix du système élevé.

* Résistance à la rupture

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 CARACTÉRISTIQUES DES DIFFUSEURS : FIGURE 3.4.

VALEUR de VALEUR de
NATURE du Ss ANGLE "a"
SCHÉMA du DIFFUSEUR Cr
DIFFUSEUR OPTIMUM
Se OPTIMUM
2 6° 0,675
Cône circulaire
a alimenté par fluide
4 6° 0,843
parfaitement
homogène
infini 6° 0,900
2 6° 0,556
Cône circulaire
a alimenté par fluide
4 6° 0,696
de profil tube à
section constante
z
infini 6° 0,742
x
Canal carré au 2 5,5° 0,553
x
y
départ divergent en
a
y

y et z alimenté par 4 5,5° 0,691

fluide de profil tube
z
à section constante infini 5,5° 0,737
x
Canal carré au 2 11° 0,549
x

y départ divergent en
a
y

z alimenté par 4 11° 0,686

fluide de profil tube
z
à section constante infini 11° 0,732
x
Tube de section
x y
rectangulaire 2 9,5° 0,531
a
a
y divergent par le
petit côté alimenté 4 9,5° 0,664
b
d'un profil tube à
section constante infini 9,5° 0,708
b/ a = 2

x
Tube de section
rectangulaire
x y 2 13° 0,497
y
divergent par le
a
a grand côté alimenté
4 13° 0,622
d'un profil tube à
b section constante
infini 13° 0,663
b / a = 1 / 2

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 FIGURE 3.5.

F O N C T IO N N E M E N T D E S D IF F U S E U R S C O N IQ U E S D E S E C T IO N C IR C U L A IR E

S1 S2
(i)
a = 2°

(ii)
a = 4°

(iii)
a = 6°

(iv )
a = 10°

P la n 1 P la n 2

P2 - P1
(bars)

1,0
0,9 (iii)
0,8
(ii) (iv)
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2 (i)

0,1

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CONDUIT (CANAL) RECTILIGNE (section de passage circulaire / rectangulaire)

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

L
V
Dh
S

4S
Dh =
P
où S est la section de passage, P le périmètre et L la longueur
FORME GEOMETRIQUE AMELIOREE

L'

V' Dh'
S'

Réduire la longueur : L' < L

⇒ v' < v
Augmenter le diamètre : Dh' > Dh

Cas réels : tuyauterie de fluide frigorigène, air, eau, échangeur thermique, boîtier de
distribution
d'air, radiateur

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ENTRÉE DROITE DANS UN CONDUIT ENCASTRÉ (à section de passage constante)
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

L
e

Dh

FORME GEOMETRIQUE AMELIOREE

L'
e'

Dh'

l'

Réduire : épaisseur e' < e

encastrement l' < l
longueur L' < L
Augmenter : diamètre Dh'>Dh

Cas réel : tuyauterie d'évacuation de condensas à l'évaporateur

ENTRÉE DANS UN CONDUIT INCLINÉ PAR RAPPORT À LA PAROI

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

a Paroi

Conduit

FORME GEOMETRIQUE AMELIOREE

a' Paroi

Conduit

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Augmenter angle d'attache (paroi - conduit) : a' < a (avec a' ⇒ 90°)

Cas réels : boîtier de distribution d'air, sortie pulseur, panneaux d'aération

CONDUIT CONVERGENT – COLLECTEUR CURVILIGNE

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

v
Dh

FORME GEOMETRIQUE AMELIOREE

R

v
Dh

v
Dh

l'

Augmenter : rayon de courbure R' > R

l' l
le rapport >
D h Dh
hauteur du collecteur l' < l
Transformer en collecteur rectiligne / conique

Cas réels : boîtier de distribution d'air, virole d'entrée d'air, section d'entrée d'air de recyclage

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COLLECTEUR RECTILIGNE / CONIQUE
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

De v a Ds

l'

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

l
Augmenter le rapport
Ds
Angle au sommet du collecteur "a" doit être inférieur à 30° (il y a un phénomène de
rétrécissement brusque dès que "a" dépasse 40°)

Cas réels : boîtier de distribution d'air, virole d'entrée d'air

RÉTRÉCISSEMENT BRUSQUE

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

De v Ds

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

Ds
 Augmenter le rapport
De
 Introduire un raccord avec un rayon de courbure important ou collecteur conique
R

V V

 Transformer intégralement en collecteur (rectangulaire / conique)

De v Ds

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 Transformer partiellement en collecteur (rectangulaire / conique)

De v Ds

 Arrondir le bord d'entrée

De v Ds

nota : Le changement abrupte de la section de passage amont nettement plus important que
celle à l'aval d'un conduit provoquera le phénomène de rétrécissement brusque. Ceci est
souvent la cause d'une perte de charge non négligeable.
Il est préférable d'utiliser les formes de conduit à rétrécissement progressif avec un angle de
convergence au sommet inférieur à 30° (ou une pente de 1/7 à ¼).
Un convergent avec un angle au sommet inférieur à 30° (rétrécissement brusque) convertira
convenablement la pression statique en dynamique.

De v a Ds

a = 30°
a < 30 °

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ÉLARGISSEMENT BRUSQUE
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

Ds v De

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Augmenter Dh
 Introduire un raccord avec un rayon de courbure important ou un diffuseur (divergent)
conique

V V

 Transformer intégralement en diffuseur (élargissement progressif)

Ds v De

 Transformer partiellement en diffuseur (élargissement progressif)

Ds v De

 Arrondir le bord d'entrée

Ds v De

Cas réels : sortie de pulseur / entrée distributeur d'air

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nota : Il y a un phénomène d'élargissement brusque dès qu'un conduit change brusquement la
section de passage à une section plus grande ; cela peut être le cas d'un divergent ou diffuseur
lorsque l'angle au sommet "a" dépasse 40°.

Ds v De
a

Ds v a'

De

Elargissement Brusque: a = 180°

Elargissement Progressive: a' < 7°

Dans le cas d'un élargissement brusque, la perte de pression dynamique devient

considérablement nuisible du fait d décollement des veines fluides aux parois accompagné de
turbulences et du bruit.
Un diffuseur (élargissement progressif) ou divergent avec un angle au sommet de m'ordre de
7° sert à convertir la pression dynamique en statique.

ENTRÉE À ARRÊTES DROITES DANS UN CANAL / TUBE PAR UN DIAPHRAGME / GRILLE

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Profiler les arrêtes du diaphragme / grille ou réduire l'angle au sommet

v (i)

v (ii)

v (iii)

v (iv)

 Introduire un convergent à l'amont et un divergent à l'aval du diaphragme

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 Arrondir les bords du diaphragme

v (i)

(i)

Cas réels : sortie pulseur / entrée du distributeur d'air

DIFFUSEUR DANS UN RÉSEAU

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

a
De Ds

Se : Section de passage amont avec Se = k (De)2

Ss : Section de passage aval avec Ss = k (Ds)2

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Augmenter la longueur de transformation l

 Réduire l'angle au sommet "a" (de l'ordre de 7°)
S
 Le rapport s doit être inférieur ou égal à 2
Se
 Adopter une pente de transformation comprise entre 1/7 et 1/4
 Utiliser un dispositif de guidage / aubes directrices

a
De Ds

aube directrice

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COUDE À PAROIS CONCENTRIQUES (parois à angles vifs)

Dh
d'
d

d = 90° d' = 90°

d : angle de déviation
Dh : diamètre hydraulique
FORMES GÉOMÉTRIQUES AMÉLIORÉES

 Réduire l'angle de déviation (d')

 Augmenter le diamètre hydraulique Dh
 Arrondir le sommet / pli du coude

d'

d d

d = 90° d = 90° d' >> 90°

 Introduire les aubes directrices

v
d

d = 90°

FORME GEOMETRIQUE BRUTE

d = 90°

Dh

d : angle de déviation
Dh : diamètre hydraulique
R : rayon de courbure
FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Diminuer l'angle de déviation

 Augmenter le diamètre hydraulique
 Augmenter le rayon de courbure

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COUDE EN "Z"
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

Dh
d
L

Dh : diamètre hydraulique
L : écartement du bras
d : angle de déviation

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Augmenter le diamètre hydraulique Dh

 Diminuer l'écartement du bras L
 Diminuer l'angle de déviation d

Dh' d'

L'

 Arrondir le sommet / pli des coudes

 Introduire les aubes directrices

nota : Afin d'obtenir une meilleure condition d'écoulement, le rapport acceptable du rayon de
R
courbure R sur le diamètre hydraulique Dh est = 1,5
Dh

BRANCHEMENT : RÉUNION / SÉPARATION (BIFURCATION) DES COURANTS

Un raccord en forme de "T" est un exemple de la réunion ou la séparation des courants de

fluide.
Lorsque deux courants de fluide sont amenés à se rencontrer (réunion), il est d'abord
indispensable que les deux courants ne soient pas directement en face à face, car une telle
disposition étant un mélangeur primitif provoquera une perte de charge considérable. Afin de
limiter la perte de charge, il est préférable, dans ce cas, de substituer un raccord "Y" pour un
raccord "T". Pour la réunion des courants de fluide raccordés par un branchement "Y", plus
l'angle de branchement "a" est faible, plus les pertes de charge singulières générées seront
faibles.
Les recommandations qui visent à minimise(r les pertes de charge des réunions de courant, en
général, sont également valables pour les séparations des courants de fluide.

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RACCORD SYMÉTRIQUE EN "T"
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Arrondir les arrêtes vifs

 Introduire le guidage de fluide

 Transformer l'entrée unique en diffuseur ou transformer la sortie unique en collecteur*

suivant l'application

* Angle au sommet du diffuseur idéal : ≈ 7°

Angle au sommet du collecteur idéal : < 30°

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 Transformer en queue d'hirondelle

 Conserver le raccord en "T" d'origine mais disposé comme ci-après

 Transformer le raccord "T" en éjecteur (suivant l'application)

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RACCORD SYMÉTRIQUE EN "Y" / QUEUE D'HIRONDELLE

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Réduire l'angle de branchement "a"
FORME GEOMETRIQUE BRUTE

 Arrondir les arrêtes vives

BRANCHEMENT ASYMÉTRIQUE

FORME GÉOMÉTRIQUE AMÉLIORÉE

 Réduire l'angle de branchement
 Arrondir les arrêtes vives

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ARTIFICES AÉROTHERMODYNAMIQUES

DÉSIGNATION SCHÉMA OBJECTIF

SPOILER

Canaliser l'air sur le volet

SPOILER VOLET
Entrée dans un canal monté
sur un volet paroi

Entrée dans un canal monté

sur une paroi (i)
ou dans un angle formé par
CHEMINÉE deux parois perpendiculaires
(ii)
ou entre trois/quatre parois
(iii)

DEFLECTEUR

DÉFLECTEUR / AUBE
(latéral / central)
Canaliser le courant
REDRESSEUR

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 DÉSIGNATION SCHÉMA OBJECTIF

a
L'angle d'incidence "a" par
PAROI rapport à la paroi (déflecteur)
(déflecteur) donne la directivité à
l'écoulement

Monté sur une paroi ou un

volet
BOSSE
Donne une directivité au
courant de fluide

Créer la turbulence et
NERVURE
provoquer le mélange

PAROI

RÉDUCTION DE LA CAOUTCHOUC

Empêcher le débit de fuite

SECTION DE FUITE (d'air) VOLET

PAROIS PROFILÉES AU
Réduire la perte de charge
SENS D'ÉCOULEMENT

Transformer la pression
CONVERGENT statique en dynamique
(gain en vitesse)

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 DÉSIGNATION SCHÉMA OBJECTIF

Transformer la pression
DIVERGENT
dynamique en statique
(diffuseur)
(gain en pression statique)

Obliger les fronts des

Réduire la capacité de la
différents courants d'air
chambre de mélange
(chaud / froid) à se rencontrer

Couplage de surpression et Obliger les fronts des

sous-pression dans la chambre différents courants d'air
de mélange (chaud / froid) à se rencontrer

m M
Évacuer : aspirer un fluide à
faible vitesse par moyen d'un
ÉJECTEUR
a autre / même fluide à grande
vitesse
a Fluide aspiré
m Fluide moteur
M Zone de mélange

nota : En général, les artifices aérothermodynamiques destinés à faciliter l'écoulement d'air et

l'échange thermique introduisent une perte de charge supplémentaire dans le réseau. Ainsi
leurs applications nécessitent d'être étudiées au préalable.

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 1.1.1.4.Les ventilateurs
Un ventilateur est défini principalement par les caractéristiques suivantes :
- Débit du fluide (m3/h ou kg/h)
- Pression du fluide : Statique (Pa) ou Dynamique (Pa)
- Puissance absorbée (kW)
- Rendement (%)
- Vitesse de rotation sur l'arbre (tour/min)

Les turbomachines génératrice de pression sont classées selon leurs taux de compression, Tc,
qui est le rapport des pressions totales absolues au refoulement et à l'aspiration. Leurs plages
normales d'application sont les suivantes :
a) Compresseurs : Tc > 2
b) Soufflantes : 1,3< Tc <2
c) Ventilateur: Tc < 1,3

Des turbomachines fonctionnant sous une pression à l'aspiration supérieure à 2 bars absolus,
et ayant un taux de compression Tc compris entre 1,3 et 2 sont parfois nommées
"surpresseurs".
Seul les ventilateurs ont des applications du côté aéraulique dans le système A/C automobile.
Les deux familles de ventilateurs d'application dans le domaine de système d'air conditionné
automobile sont :
- Ventilateur centrifuge (pulseur)
- Ventilateur hélicoïde
Le ventilateur centrifuge (autrement dit , le pulseur) se charge de ventiler l'évaporateur tandis
que le ventilateur hélicoïde ou à hélices (du groupe moteur ventilateur, GMV) se charge de
l'air au condenseur.

VENTILATEUR CENTRIFUGE
Comme le nom l'indique, c'est une machine radiale génératrice de pression et produisant une
élévation relative de la pression initiale du fluide transféré. Il absorbe de l'énergie mécanique
par l'arbre de rotation et fournit de la pression et du débit au fluide en lui communiquant une
force centrifuge. Le fluide véhiculé conservera une masse spécifique peu variable, donc il est
dit "incompressible".
Dans un ventilateur centrifuge, l'air est aspiré par l'ouie , sensiblement parallèle à l'axe de
rotation et l'air en sortie dans une direction perpendiculaire au même axe par la volute.
Le ventilateur peut être doté de deux ouies d'aspiration , soit une ventilation à double ouies.

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 REF O ULE M EN T

S O RTIE DE LA RO U E

ASP IRATRIO N
(O UIE )

R O TO R

VENTILATEUR CENTRIFUGE

La force centrifuge est communiquée au fluide par l'intermédiaire d'une multitude de petites
ailes aussi appelées ailettes / pales / aubes / aubages positionnées sur une roue (rotor). Il y a
trois variantes particulières des aubages suivant la forme et l'orientation du mouvement de la
roue :
- Aubages radiales ou rectilignes avec roue dite à 90
- Aubages incurvées vers l'avant avec "roue dite à action
- Aubages incurvées vers l'arrière avec "roue dite à réaction
L'orientation des aubages joue un rôle important sur le débit et la pression du fluide à la sortie
du ventilateur.

RO UE A RADIALE RO UE A REACTIO N RO U E A ACTIO N

VARIANTES DE ROUES

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Il est intéressant de remarquer que la forme d'une volute en escargot sert à convertir la
pression dynamique en statique (forme divergente). Dans une section quelconque d'une
volute, la vitesse d'écoulement du fluide décroît vers l'extérieur, et elle n'est pas uniforme. En
partie la volute joue aussi le rôle d'un diffuseur.

 Position du ventilateur centrifuge dans le circuit

Les trois dispositions d'un ventilateur dans un circuit sont les suivantes :
- Ventilateur aspirant (tirant) installé à la sortie du circuit fluidique
- Ventilateur refoulant (poussant) installé à l'entrée du circuit fluidique
- Ventilateur aspirant - refoulant se trouvant en position intermédiaire entre les deux
précédents cas, qui consiste à placer le ventilateur en un point quelconque entre deux
tronçons de circuit.

 Raccordement du ventilateur
Sur l'ouie à l'aspiration du ventilateur centrifuge peut être, en fonction du besoin, raccorder un
filtre à air. A la sortie de la volute se raccorde en général un boîtier de distribution dans lequel
loge aussi le radiateur de chauffage.
A la sortie de la volute d'un ventilateur est raccordé le boîtier distributeur d'air. Le distributeur
d'air muni de volets et de compartiments a pour rôle de gérer le mélange et le traitement d'air
chaud et froid ainsi que leur distribution dans l'habitacle (tout froid ou chaud , bi-level , …
etc)
Il est souvent nécessaire d'introduire des artifices aérothermiques dans le distributeur d'air :
ces artifices ont pour rôle principal de faciliter la réalisation du confort aérothermique.
Toutes les sources de pertes de charge excédentaires doivent être évitées et maîtrisées dans la
conception et l'architecture d'un distributeur.
Les obstacles à l'écoulement d'air non fonctionnels par leurs présences doivent être éliminés :
c'est le cas des diverses projections, par exemple les dispositifs d'injecteur de moulage qui
contribuent à étrangler la section de passage d'air.
Certaines formes et dispositions types d'artifice aérothermiques (redresseur, nervure, … etc)
feront l'objet d'étude approfondie et de modélisation numérique et peuvent être effectivement
implantées dans le distributeur d'air.

- Raccordement au refoulement
Il faut éviter le phénomène d'élargissement brusque à la sortie de la volute. La transformation
entre la volute V et le distributeur D doit être progressive en respectant l'angle au sommet du
divergent recommandé par une pente de "1/4 à "1/7" (élargissement progressif) aux basses et
grandes vitesses respectivement (vitesses supérieures à 3000 tr/min)

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 V D V D

Normalement, l'air est débité perpendiculairement à l'axe de rotation de la roue. Toute

obstruction qui peut gêner la distribution uniforme de ce flux d'air doit être évitée.
Le raccordement entre la volute et le distributeur, en principe, doit se comporter comme un
diffuseur permettant de convertir la pression dynamique en statique.
La distribution uniforme de l'air recherché à travers l'évaporateur et le radiateur dépend en
grande partie de l'architecture du distributeur d'air. Une mauvaise alimentation en air à les
conséquences suivantes :
- à l'évaporateur :
Problème de givrage
Déséquilibre de la température d'air à l'aval de l'évaporateur qui implique une
difficulté à respecter la température de consigne
- au radiateur de chauffage : déséquilibre de la température d'air à la sortie de la
chambre de mixage (mélange de l'air chaud et froid)

- Raccordement à l'aspiration
Il faut éviter le phénomène de rétrécissement brusque à l'aspiration. Le raccordement à
l'aspiration doit permettre de réaliser un rétrécissement progressif avec un angle au sommet
limité à 45° au maximum , mais de préférence de 30°. Il est nécessaire de se rappeler que le
fluide à travers l'ouie doit y pénétrer parallèlement à l'axe de rotation de la roue.
S'il est nécessaire de raccorder un coude (ou d'autres accessoires, par exemple un filtre à air) à
l'aspiration ou au refoulement d'un ventilateur centrifuge, les recommandations relatives à
minimiser les pertes de charge doivent être respectées.

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 - Centrage du ventilateur centrifuge
Le ventilateur convenablement centré par son raccordement à l'aspiration et aussi au
refoulement facilitera l'écoulement fluidique du circuit.
Le déséquilibre du débit d'air à la sortie de la volute peut engendrer des dysfonctionnements
au niveau de l'évaporateur et au radiateur (cf. remarques concernant les raccordements à
l'aspiration et au refoulement du ventilateur).
La partie d'un évaporateur qui n'est pas correctement ventilé risque d'être givré ou de devenir
très chaude suivant le cas. Un manque d'air à l'évaporateur se traduit par la formation du givre
; la présence de givre sur l'évaporateur perturbera le bon fonctionnement et l'échange
thermique à travers l'évaporateur car une couche de givre se comportera comme un isolant sur
l'évaporateur. Afin de réaliser l'équilibrage du débit d'air et de sa température à l'aval de
l'évaporateur, il est nécessaire que la ventilation soit uniformément répartie sur l'évaporateur.
Une logique pratiquement analogue tient aussi au niveau du radiateur, et des autres
accessoires se trouvant sur le flux d'air. Il s'avère que les contraintes d'architecture et
d'encombrement peuvent obliger les composants tels que l'évaporateur et le radiateur ainsi que
les conduits d'air à être complètement désaxés par rapport au ventilateur. Mais, il incombe au
concepteur de réaliser un tracé le moins pénalisant possible au point de vu des pertes de
charge.

Identifions les problèmes posés par ce type de raccordement de la conduite d'air à la volute du
ventilateur : nous pouvons relever principalement un ensemble de pertes de charge singulières
qui a pour origine :
- le changement d'axe d'écoulement du fluide
l'élargissement brusque à la sortie du ventilateur.
Conservons le même espace d'implantation ; un tracé plus judicieux comme schématisé ci-
dessous permettra de palier ou d'atténuer ces problèmes, par exemple avec la transformation
de l'élargissement brusque à la sortie du ventilateur en diffuseur.

V D

VE N TILAT EU R

C O N D U IT D 'AIR

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VENTILATEUR HÉLICOÏDE (GMV)

Le ventilateur hélicoïde ou à hélices est une machine axiale à faible rapport de compression
dans laquelle l'air est aspiré et refoulé suivant le même axe et sans changement de direction.
Afin d'empêcher la perte de débit d'air du bord des hélices, le ventilateur hélicoïde est logé
dans une virole (une sorte de cylindrée mince dont le diamètre intérieur est légèrement
supérieur à l'envergure des extrémités des hélices).
Il y a deux moyens de véhiculer l'air au condenseur ; ces deux moyens emploient la
ventilation forcée par :
- l'effet dynamique dû à la vitesse du véhicule
- le ventilateur hélicoïde (du groupe moteur - ventilateur) auquel le système A/C fait
appel surtout lors de la vitesse au ralenti du véhicule.
Le ventilateur hélicoïde (GMV) est actionné par un moteur électrique alimenté généralement
à 12 Volts ; sa vitesse de rotation sur l'arbre moteur peut atteindre 3000 à 4500 tr/min et elle
est tributaire de la haute pression (du fluide frigorigène) décelée par le pressostat à 3 niveaux
(au maximum) du système de sécurité ainsi que de la température d'eau de refroidissement
Certains GMV sont dotés d'une à trois différentes vitesses de rotation avec enclenchement de
la vitesse maximale pour une haute pression anormalement élevée ou pour une température
d'eau élevée. Toutefois, le fonctionnement du GMV est prioritaire pour le refroidissement du
moteur thermique.

 Emplacement du ventilateur
Sous le capot moteur thermique et près de la calandre, se situe le condenseur, C , devant le
radiateur de refroidissement, RR (moteur thermique). Certains véhicules peuvent être équipés
d'un refroidissement d'air de suralimentation (RAS) qui est en général logé entre le
condenseur et le radiateur de refroidissement

CALANDRE

VENTILATEUR RADIATEUR DE REFROIDISSEMENT MOTEUR

avec VIRIOLE (RR)

CONDENSEUR REFROIDISSEUR A AIR DE SURALIMENTATION

(RAS)

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Il peut y avoir un ou deux ventilateurs hélicoïdes associés au condenseur suivant la capacité
géométrique et thermique de celui-ci ainsi que la capacité thermique du radiateur de
refroidissement. Un troisième ventilateur additionnel peut être installé en aval du radiateur de
refroidissement.
Le ventilateur peut être positionné devant le condenseur du côté de la calandre ou à aval du
radiateur de refroidissement.
Dans le premier cas, le ventilateur est dit "soufflant (refoulant ou passant)" car il travaille en
refoulant l'air pris de l'extérieur sur le condenseur. En revanche, dans le deuxième cas, il est
dit "aspirant" car il aspire de l'air de l'extérieur à travers le condenseur.

 Position du GMV par rapport au condenseur

Afin d'assurer une ventilation correcte du condenseur donc de réaliser une condensation
normale, le ou les GMV doivent être capable de ventiler la grande partie de la section frontale
du condenseur. L'importance de la ventilation se fera ressentir en régime de ralenti du moteur
thermique (arrêt au stop, charge moteur, … etc) où la dynamique du véhicule ne contribue
plus ou assez au refroidissement au condenseur.
Si le GMV est monté de telle manière qu'une partie considérable du flux d'air risque de ne pas
passer sur le condenseur, ce montage peut être à l'origine d'une montée en pression et arrêter
le système de réfrigération de la panne de manque d'air au condenseur car sa surface
d'échange n'est pas complètement effective.
En général, lorsque le GMV est désaxé par rapport au condenseur, il est muni d'une calandre à
buse destinée à guider le flux d'air de manière à distribuer ce flux équitablement. Les pales du
ventilateur même peuvent être dotées d'une virole ou couronne de intégrée ou séparée

CONDENSEUR

VENTILATEUR

VENTILATEUR DESAXE VENTILATEUR CENTRE

(MAUVAISE POSITION) (BONNE POSITION)

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 C ALAN D R E A BUSE
(V IR IO L E )

F U IT E D 'A IR

M A U V A IS E P O S IT IO N D U V E N T IL AT E U R
P A R R A P P O R T A LA C A L A N D R E

Au régime au ralenti du moteur thermique, la circulation d'air autour du condenseur ne doit pas provoquer
le recirculation d'air chaud qui peut compromettre l'efficacité du condenseur.

1.1.1.5.Perméabilité aéraulique de l'habitacle

Les trois flux principaux autour de l'habitacle sont dus à :
- la ventilation mécanique contrôlée dont le débit d'air est soit uniquement de l'air neuf, soit à
l'inverse uniquement de l'air recirculé soit enfin un mélange d'air neuf et d'air recirculé (entrée et
distribution d'air)
- la ventilation ou fuites intempestives d'air qui s'établissent au travers de l'enveloppe de
l'habitacle
- l'extraction d'air dans les ailes arrières gauche et droite du véhicule.
cf. Figure 2.5. "Circulation de l'air au sein de l'habitacle"

L'étude de la perméabilité aéraulique de l'habitacle permet de cerner et gérer les trois différents flux d'air
rencontrés dans le fonctionnement et l'exploitation d'un système d'air conditionné automobile ; les
objectifs ainsi recherchés sont :
- prévenir le bruit ou sifflement qui a pour origine l'écoulement d'air à travers les joints des
portes ou vitres
- gérer la distribution d'air (air neuf ou recirculation partielle ou totale) dans l'habitable de la
prise d'air des aérateurs jusqu'à l'extraction
- contenir la pressurisation de l'habitacle à un niveau acceptable de confort et réduire les efforts
et bruits de la fermeture des portières
- optimiser l'architecture de l'AFV ou ACV ainsi que les pertes de charge dans les conduits,
aérateurs, … etc : l'étanchéité de l'habitacle a un impact non négligeable sur l'écoulement et la
distribution d'air
- gérer "l'embuage" et le désembuage des vitrages
- valider les performances et l'équilibrage des débits d'air

Les différents types de distribution d'air (avec ou sans filtre) à travers les conduits et aérateurs sont :
- aération "tout froid"
- bi-level "tout froid"
- aération "tout chaud"
- bi-level "tout chaud"
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 - têtes / pieds "tout chaud"
- pieds dégivrage "tout chaud"
- dégivrage "tout chaud"
- désembuage
- tri-level "tout chaud / froid"

ÉQUIPEMENTS D'ESSAIS DE PERMÉABILITÉ AÉRAULIQUE

Pour réaliser un essai de perméabilité aéraulique et de débit d'air d'un véhicule, les équipements de base
nécessaires sont :

Banc d'acquisition mobile du débit d'air composé
- d'un ventilateur à débit variable
- d'un capteur de pression différentiel (ou manomètre)
- d'un conduit liant l'habitacle au banc
- d'une tuyère pour la mesure du débit d'air

une tôle d'adaptation assurant l'étanchéité du vitrage

un anémomètre à fil chaud

un débitmètre type "Torrington"

une alimentation stabilisée, un voltmètre et un ampèremètre à connecter au ventilateur de l'appareil
ACV ou AFV du véhicule

RÉSUMÉ DE LA PROCÉDURE D'ESSAIS

La commande du système A/C est mis en mode :
- d'aération
- de recirculation
- de débit d'air maximum au ventilateur

Une fausse vitre constituée d'une tôle d'adaptation et le conduit d'air sont montés avec l'étanchéité
adéquate, de préférence du côté conducteur

L'autre bout du conduit d'air est connecté au banc (d'acquisition mobile) du débit d'air

le capteur de pression différentielle (ou manomètre) est placé dans l'habitacle au niveau de la tête et
du siège avant pour relever la pression statique

toutes les portes et vitres sont fermées

le ventilateur à débit variable du banc est mis en marche afin de conduire l'air dans l'habitacle

à l'aide du capteur de pression différentielle, les pressions statiques en fonction des différents débits
d'air au ventilateur de l'AFV/ACV sont enregistrées
Le diamètre hydraulique équivalent des fuites, y compris les fuites par les extracteurs, joints, … etc, peut
être déduit. Toutefois, il ne sera pas nécessaire de caractériser les emplacements des fuites sur la
carrosserie. Une caractérisation exacte des fuites réelles de la carrosserie consiste à boucher les
extracteurs d'air du véhicule puis à refaire les mêmes manipulations que précédemment.
Les différents types de graphique (perte de charge, puissance absorbée, … etc, en fonction du débit d'air,
courbes caractéristiques du ventilateur) sont alors tracées.

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