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SUPERIEURE PARAMEDICALE DE
BISKRA
MEMOIRE PROFESSIONNEL
PRESENTER PAR:
paramédicale BISKRA
Introduction
Choix de thème
Problématique
Hypothèse
Liste des abréviations
Délimitation des concepts
Liste des figures
Liste des tableaux
LA PARTIE THÉORIQUE
1- Le Foie …………………………………………………………………… 11
A- Définition. ………………………………………………………… 11
B- Fonctions…………………………………………………………… 11
2- La transfusion sanguin …………………………………………………….. 11
2-1- Histoirique………………………………………………………………… 11
2-2- Le Sang………………………………………………………………… 12
A- Définition…………………………………………………………… 12
B- Les compositions du sang ………………………………………….. 12
3- Multiplication ………………………………………………………………… 20
4- Caractères physico-chimique du virus ………………………………………. 21
5- P hysiopathologie ……………………………………………………………… 21
5-1- Hépatite B aiguë asymptomatique………………………….. ……............... 21
5-2- Hépatite B aiguë symptomatique …………………………………………… 21
5-3- H épatite B fulminante (ou suraiguë)……………………………………… 21
5-4- Infection chronique par l'Hépatite B……………………………………….. 22
A- phase d'immunotolérance ………………………………………………… 22
B- phase de rupture de tolérance …………………………………………….. 22
C- phase de portage inactif …………………………………………………. 22
6- Manifestation clinique ………………………………………………………… 23
A- L’hépatite B aiguë ……………………………………………………… 23
B- Le passage à la chronicité……………………………………………….. 23
C- L’hépatite B chronique………………………………………………………… 23
7- Epédimiologie………………………………………………………………….. 23
8- Modes de transmission…………………………………………………………. .24
A- Transmission sexuelle……………………………………….......... … 24
B- Transmission parentérale…………………………………………… 25
C- Transmission horizontale…………………………………………………. 25
D- La transmission périnatale………………………………………………… 25
9- Diagnostic ……………………………………………………………………. .25
A- Culture ………………………………………………………………… 26
B- Microscopie électronique………………………………………………… 26
C- Recherche des antigènes viraux ………………………………………….. 26
D- Quantification de l'ADN …………………………………………………. 27
1- Histoirique………………………………………………………… 30
2- Définition ………………………………………………………… 30
3- Classification et Organisation génomique…………………………………. .30
4- Multiplication ……………………………………………………………… 31
5- Caractères physico-chimique du virus …………………………………… 32
6- physiopathologiques………………………………………………………… 32
9- Épidémiologie…………………………………………………….. 33
Descussion…………………………………………………………………………. 51
Suggession………………………………………………………………………….. 52
Conclusion
Glossaire
Bibliographie
Annexes
INTRODUCTION
Les hépatites virales B et C restent un défi mondial (400 millions de porteurs de l’Ag HBs et
170 millions de séropositifs pour le VHC dans le monde), leurs prévalences varient d’un pays
à l’autre, Algérie appartient à la zone de moyenne endémicité avec une prévalence de 2,16%
pour l’Ag Hbs et de 1% pour VHC dans la population générale.
Le principal vecteur de ces virus est le sang,le mode principal de contamination est donc
parentérale( la transfusion sanguin , injection ou piqûre accidentelle avec du matériel mal
stérilisé, rasage, tatouage, Les soins dentaires).
L’OMS recommande que chaque pays doit évaluer ses performances de dépistage des
maladies infectieuses et oblige la recherche des marqueurs sérologiques de ces infections (Ag
HBs, Ac Anti-HVC et AcAnti-HIV) chez les donneurs de sang avant chaque transfusion.
Vue l’importance de cette maladie et leur dépistage , nous avons réalisé une étude qui
consiste à évaluer l’incidence de l’infection par les virus de l’hépatite B et l’hépatite C chez
les donneurs de sang au CTS de BACHIR BEN NACER de BISKRA durant les années
( 2014-2015- 2016) .
Il n’y a pas des données sur laséro prévalence de l’hépatite B et C en population générale de
wilaya de BISKRA et cette étude n’a pas été effectuée dans les années précédentes.
C’est la raison pourlaquelle, on aeffectué une étude statistique portant sur les années 2014-
2015- et 2016 pour connaitre et estimer la séroprévalence de l’HBS et l’ HCV chez les
donneurs de sang au niveau de CTS de l’EPH BACHIR BN NACER de wilaya de BISKRA
pour les années 2014- 2015- et 2016.
PROBLEMATIQUE
Parmi les hépatites virales les plus graves transmises par le sang, on a l’hépatite B (HVB) et
l’hépatite C (HVC) qui sont des maladies à déclarationobligatoire qui exigent : une
intervention thérapeutique efficace et plus rapide pour éviter leurs complications graves tel
que la cirrhose et le carcinome de foie et des stratégies préventives pour diminuer l’incidence
de cette maladie.
Notre pays à mis un grand programme de la lutte contre ces maladies dont l’objectif est de
diminué l’incidence annuelle des hépatites virales B et C.
Au cours de notre stage au niveau du CTS BISKRA on a remarqué que le contrôle des poches
de sang est obligatoire avant chaque transfusion par des tests sérologiques à la recherche
surtout des virus de l’hépatite B et C.
Quelle est l’incidence annuelle des hépatites virales B et C parmi les donneurs de sang
dans la wilaya de BISKRA durant les trois dernières années (2014-2015-2016) ?
HYPOTHESE
Ag : Antigène .
Ag HBc : Antigène du core .
Ag Hbe : Antigène pré core.
Ag HBs : Antigène de Surface .
ANS : Agence national du sang .
ARN : Acide Ribonucléique .
CTS : Centre de transfusion sanguine
ELISA : Enzyme Linked Immuno Sorbent.
IFN : Interféron .
Hépatite : est une inflammation du foie entraînant une destruction plus ou moins
importante des hépatocytes, les principales cellules du foie .
Hépatite B : maladie causée par le virus B .
Hépatite C : maladie causée par le virus C .
Prévalence :nombre des cas présent dans une région donnée pour une population
donnée sans distinction entre les nouveaux cas et anciens .
Progression : Nom féminin ;marche en avant, développement par degrés.
Régression : Nom féminin; marche en arrière, régressive.
Séroprévalence : : Nom féminin, singulier , proportion des personnes affectées par
un virus dans une population cible .
Statistique : Nom féminin ; partie des mathématiques qui traite les informations d'un
échantillon relativement à une population d'origine .
Liste des figures
Figure n°09 : La répartition de nombre des poches de sang contrôlées pour les années (2014
– 2015-2016 ) .
Figure n°10 : La répartition des cas positifs et négatifs selon les trois années ( 2014-2015 -
2016 )
Figure n° 11 : La répartition des cas positif selon le sexe pour l'année ( 2014-2015-2016 )
Figure n°12 : Répartition des cas positifs selon tranche d'âge d'année 2014 .
Figure n°13: Répartition des cas positifs selon le sexe d'année 2015.
Figure n°14: Répartition des cas positifs selon le sexe d'année 2015.
Figure n°15: La répartition des cas positifs selon le tranche d’âge d'année 2015.
Figure n°16 : La répartition des cas positifs selon les tranches d'ages d'année 2016.
Figure n°17 : La répartition des cas positifs selon le sexe pour l’année 2016 .
Figure n°18: La répartition des cas positifs et négatifs de l'HVC selon les trois années ( 2014-
2015 -2016 ).
Partie théorique :
Partie pratique :
Tableaux n ° 03 : la répartition de nombre des pochesde sang contrôlées pour les années
(2014-2015-2016)
Tableaux n ° 04 : La répartition des cas positifs et négatifs de l’HVB pendant l’ année 2014 .
Tableaux n ° 05 : La répartition des cas positifs selon le sexe pour l’annee 2014 .
Tableaux n ° 06 : La répartition des cas positifs par tranche d’âge pour l’année 2014.
Tableaux n ° 08 : La répartition des cas positifs selon la tranche d’âge d’année 2015.
Tableaux n ° 09 : La répartition des cas positifs selon le sexe pour l’année 2016.
Tableaux n ° 10 : La répartition des cas positifs selon la tranche d’âge d’année 2016 .
Tableaux n ° 11 : La répartition des cas positifs selon le sexe pour l’année 2016 .
Tableaux n ° 12 : La répartition des cas positifs et négatifs de l’HVC pendant l’ année 2014 .
CHAPITRE 01:
RAPPEL SUR LE FOIE
ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
1- LE FOIE :
A- Définition :
le foie est un organe glandulaire possédant une couleur rouge-brun, localisé dans
l'abdomen, plus précisément dans l'hypochondre droit et c'est la glande la plus
volumineuse du corps qui pèse en moyenne chez l'adulte 1500gr, le foie est composé
de deux lobes principaux et est séparé en segments anatomiques.
B- Fonctions :
Il a de nombreuses fonctions :
-Il sécrète aussi la bile, qui va être déversée dans l'appareil digestif.
Depuis le plus haute Antiquité, l'homme a considéré le sang comme un symbole même de la
Vie, la "Rivière de Vie".
La transfusion du sang ou de ses composants est à l'heure actuelle une pratique courante.
Mais, que de longs tâtonnements, depuis la découverte en 1628 par l'anglais Williams
HARVEY du principe de la circulation sanguine, avant de parvenir à la sécurité dont
bénéficie maintenant cette opération.
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CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
La transfusion sanguine n’est possible que grâce au don de sang : une personne adulte et bien
portante accepte que l’on prélève de ses veines, une certaine quantité de sang.
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CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
Anonymat : le donneur ne doit pas savoir qui reçoit son sang, le receveur ne doit pas
savoir qui a donné le sang de la poche qu’il reçoit.
A- Les conditions pour le don de sang :
La condition essentielle pour donner son sang, c’est d’être en bonne santé ; le sang peut être
porteur de maladie, donc source de contamination.
En plus de la santé, il faut remplir les conditions suivantes : - le donneur doit être âgé entre
18 et 65 ans - avoir au moins 50 Kg - n’avoir pas eu de comportement à risque durant les trois
derniers mois - pour les femmes, ne pas être enceinte ou allaitant.
B- Les contrôles utilisés pour le don de sang : à l’occasion de chaque don, le donneur
fait l’objet :
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CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
C- Plaquettes :
Conservation :- 1 ou 5 jours (selon kit) sous agitation lente avec un dispositif clos
- 20 à 24°C.
D- Plasma :
Le plasma est utilisé en transfusion directe ou fractionné pour obtenir des produits sanguins
stables.
Plasma frais congelé (PFC) : il est obtenu après centrifugation de sang pour culot
globulaire ou par un séparateur de cellules, la quantité recueillie est de 200- 600ml.
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CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
Il existe plusieurs systèmes de groupes sanguins ,liés à la présence à la surface des hématies
d’antigènes dont le type est génétiquement déterminé on reconnait 23 système de groupe
sanguins, mais deux sont majeurs en raison des application transfusionnelles.
Les groupe sanguins se définissent à partir des Ag érythrocytaires la présence d’AC naturel
réguliers est utilisée dans la détermination, au laboratoire du groupe sanguins , ainsi selon la
présence ou l’absence des Ag A et B on définit 4 groupe A, B, AB, O.
Le groupe A A Anti B
Le groupe B B anti A
Le groupe AB A et B Aucun
Ils sont normalement et régulièrement présents dans le plasma de tous les sujets, anticorps
normaux correspondants a ou aux antigènes absents sur la surface de l’hématie ainsi l’anti A
est présent chez le sujet B, l’anti B chez le sujet A et l’anti A et anti B chez le sujet de groupe
O.
-ces anti corps sont des IgM agglutinants qui ne traversent pas la barrière placentaire actifs à
40C° ils apparaissent chez l’enfant vers les 5èmeà 6ème mois, d’où les difficultés de groupage
à la naissance.
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CHAPITRE 01 RAPPEL SUR LE FOIE ET LA TRANSFUSION
SANGUINE
Ils apparaissent à la suite de stimulation antigéniques variées parfois accidentelles ceux sont
des IgM ou plus souvent des IgG hémolysants actifs à 37C°.
B- Le Système Rhésus :
Le système rhésus comporte 35 antigènes mais la fréquence de leur répartition et leur rôle
dans l’allo immunisation ne sont pas les même pour tous 5 Ag seulement ont leur importance
dans la transfusion et d’allo immunisation : D-C-c-E-e correspondant à 6 gènes, appariés en 3
couples d’allèles Dd-Cc-Ee par convention, l’expression rhésus positif désigne la présence de
l’Ag D, l’expression rhésus négatif indique l’absence de l’Ag D, Ag rhésus comme les Ag du
système ABO sont identifiés par les AC reconnaissant ces 5 spécificités l’Ag D celui qui a la
plus grande importance en transfusion et dans l’incompatibilité foeto-maternelle cependant
dans les pays développée.
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CHAPITRE 02:
L'HEPATITE VIRALE
B
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
Les hépatites sont des atteintes inflammatoires du foie d’étiologies diverses: infectieuses,
médicamenteuses, toxiques ou auto-immunes.
Le terme ‘‘hépatite virale’’ est utilisé pour décrire l’atteinte hépatique causée par les virus
dont l’hépatotropisme est dominant et exclut ceux qui n’atteignent que secondairement ou
occasionnellement le foie tels que les Herpesviridae .
Les hépatites virales regroupent les infections provoquées par des virus se développant aux
dépens du tissu hépatique.
L'infection humaine par les virus des l'hépatites est associée à une première phase
d'incubation durant laquelle le virus atteindra les hépatocytes, puis une phase de réplication et
de production qui conduisent à la libération de particules virales dans la circulation sanguine.
Le premier comprend les virus des hépatites A (VHA) et E (VHE) à transmission oro-fécale,
évoluant par épidémies et caractérisés par l’absence d’infection chronique.
Le second groupe inclut les virus des hépatites B (VHB), C (VHC), et D (VHD) à
transmission parentérale. Ces virus sont caractérisés par le risque d’évolution vers la
chronicité.
2-1- HISTORIQUE:
Le virus de l’hépatite B a été découvert en 1963, quand Blumberg a mis en évidence une
réaction inhabituelle entre le sérum d’individus polytransfusés et celui d’un aborigène
australien.
2-2- DEFINITION :
L'hépatite B est une infection d'origine virale se traduisant par une inflammation du foie après
contact avec le virus de l'hépatite B (VHB).
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CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
Seul le brin négatif permet une lecture de séquences nucléotidiques codant qui rendent
possible la synthèse des protéines virales après transcription et traduction de
séquencesnucléotidiques correspondantes à des phases de lecture ouverte du génome et leur
chevauchement augmente la capacité codant ,on connait ainsi quatre phases de lecture
appelées (régions):
La région S : composée des gènes S, pré S1 et pré S2, code pour les protéines
d’enveloppe.
La région C : composée des gènes C et pré C, est impliquée dans la synthèse des
protéines de capside.
La région P : code pour l’enzyme de réplication du virus.
La région X : est moins bien connue.
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CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
2- MULTIPLICATION :
La multiplication du VHB se déroule en 6 étapes qui sont : l’attachement, pénétration,
décapsidation, réplication, assemblage, libération.
L’attachement :
- L’attachement du virus sur la cellule cible (les hépatocytes) se fait par interaction
entre l’antigène préS1 côté virus et par l’albumine humaine .
La pénétration :
- Ce fait par fusion de l'enveloppe virale avec la membrane cytoplasmique de la
cellule cible pour former une membrane unique.
- la fusion est suivie d’une lyse par formation d'un port qui s'élargit et laisse passer
la capside dans le cytoplasme.
La décapsidation :
- La capside va être dégradée.
- Le lieu de la décapsidation n'est pas défini : soit la nucléocapside complète
traverse la membrane nucléaire, soit l'ADN seul est acheminé dans le noyau .
La réplication :
- Après migration des nucléocapsides dans le noyau, le génome viral y est libéré,
ilacquiert une configuration circulaire super enroulée.
- Les ARN transcrits sont traduits en protéines dans le cytoplasme de l’hépatocyte
(capside, protéines de surface, protéine X, polymérase virale).
- Après dégradation du brin d’ARN par son activité RNAse, l’enzyme, grâce à son
activité ADN polymérase dépendante synthétise le brin positif court pour aboutir à
l’ADN circulaire partiellement double brin qui constitue le génome du virus.
Assemblage et libération:
20
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
4 - CARACTERE PHYSICO-CHIMIQUE:
Ces propriétés sont remarquables, car le VHB résiste à l’éther, à la dessiccation et à la
chaleur (l’infectivité d’un sérum contagieux persiste des années à -20°C, voir plusieurs mois à
30°C, ou plusieurs heures à 60°C) , Cependant, ce virus peut être détruit après quelques
minutes à 100°C .
5- PHYSIOPATHOLOGIE :
L'éffet cytopathogène du HBV est faible
les lesions sont secondaires au rejet immunologique des hépatocytes infectés.
Ces réactions immunologiques (a médiation cellulaire principalement) sont dirigées
contre les hépatocytes qui expriment sur leur membrane les antigènes du VHB.
5-1- HEPATITE B AIGUE ASYMPTOMATIQUE:
Si la réaction immune de l'hôte est faible mais adaptée, l'infection restera asymptomatique ;
dans la majorité des cas, elle évoluera vers la guérison.
21
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
22
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
6- MANIFESTATION CLINIQUE:
La plupart des individus ne présentent aucuns symptômes pendant la phase d’infection aiguë,
certaines personnes subissent une forme aiguë de la maladie, avec des symptômes qui durent
plusieurs semaines, parmi lesquels :
-Un jaunissement de la peau et des yeux (ictère( .
-Une coloration foncée des urines et une asthénie générale.
-Des nausées et vomissements et des douleurs abdominales.
A- L’hépatite B aiguë :
Asymptomatique dans la majorité des cas.
Elle guérit dans 90 à 95 % des cas.
Néanmoins, dans près d’un cas sur cent, l’hépatite est fulminante et le plus souvent.
mortelle en l’absence de transplantation.
B- Le passage à la chronicité:
5 à 10 % des cas chez l’adulte immunocompétent.
30 à 40 % chez l’enfant de moins de 4 ans.
90 % des cas chez le nouveau-né, né de mère porteuse de l’antigène HBs (AgHBs), en
l’absence de sérovaccination dans les 24 heures suivant sa naissance.
Chez les sujets immunodéprimés, il concerne 30 à 100 % des patients.
C- L’hépatite B chronique
Définie par la persistance de l’antigène HBs six mois après l’hépatiteaiguë.
Deux types de situation doivent alors être distingués :
o le simple portage chronique inactif de l’AgHBs (généralement sans gravité)
o l’hépatite chronique, susceptible d’induire descomplicationsgraves(cirrhose,
hépatocarcinome).
Son évolution est aggravée en cas de coïnfection par le VIH et consommation
excessive d’alcool et probablement d’excès pondéral.
7- EPIDIMIOLOGIE:
Dans le monde:
23
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
L’OMS estime à deux milliards le nombre de personnes ayant été exposées à ce virus,
soit une personne sur trois, et près de 10 à 30 millions de nouvelles contaminations par
ans.
Le nombre de porteurs chronique est estimé à plus de 350 millions, avec près de 1
million de décès chaque année.
Les zones de forte endémicité > 8 % de la population générale est infectée de manière
chronique.
Les zones d’endémicitéintermédiaire (2 à 8% de la population est infectée de manière
chronique),
Les zones de faible endémicité (<2% de la population est atteinte d’infection
chronique).
8- MODE DE TRANSMISSION :
A- La transmission sexuelle:
Le VHB se transmet très facilement par des rapports non protégés avec une personne
porteuse de l’Ag HBs du VHB.
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CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
Le diagnostic des infections à VHB est complexe et doit être bien connu car les résultats sont
essentiels pour établir le pronostic d'évolution de l'infection et pour le suivi du patient infecté
traité ou non .
9-1- PRELEVEMENT :
Le prélèvement le plus courant est le sang .
Le diagnostic virologique est effectué sur le sérum ou le plasma .
25
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
B- Microscopie électronique :
Du fait de leur forte concentration dans le sérum de patient avec une hépatite
chronique active , les particules de Done (virion) ainsi que les sphères et les
filaments peuvent être mis en évidence en microscopie électronique .
cette technique n'est pas utilisée en routine et de plus , elle manque de
sensibilité (en cas de faible charge virale ) .
26
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
D- Quantification de l'ADN :
L'ADN du VHB peut être recherché et quantifié dans le sérum.
La quantification permet de suivre l'évolution de la charge virale.
La détermination de la charge virale est devenue un outil indispensable pour le
diagnostic et pour le suivi des patients, ses indications sont :
o Dépistage et détection précoce de l’infection (une semaine).
o Sérologie non informative anti-HFC isolé (hépatiteocculte).
o Détection des virus mutants pré-C ag-Henégatif.
o Détection précoce d'une réactivation du VHB en particulier chez les
immunodéprimés.
o Suivi d'un patient traité marqueur prédictif de réponse après traitement.
o protocoles thérapeutiques .
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CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
28
CHAPITRE 02 L'HEPATITE VIRALE B
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CHAPITRE 03:
L'HEPATITE VIRALE
C
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
1- HISTORIQUE:
Jusque dans les années 70, les cas d’hépatites post-transfusionnelles rapportées lors d’études
épidémiologiques menées chez l’homme étaient considérés comme la conséquence de deux
agents viraux : le virus de l’hépatite A (HAV) et le virus de l’hépatite B (HBV).
Néanmoins, un nombre important de nouveaux cas d’hépatites n’était pas associé à
l’infection par ces deux virus et furent ainsi nommées hépatites « non A-non B ».
En 1989, les avancées majeures faites en biologie moléculaire, ont permis à l’équipe de
Michael Houghton d’identifier l’agent responsable de ces hépatites: le virus de l’hépatite C
(HCV).
En 2000, ces découvertes furent récompensées par le Prix Laske pour la recherche médicale.
2- DEFINITION :
L’hépatite C est une maladie infectieuse du foie le plus souvent asymptomatique, elle évolue
dans 80% de cas vers une hépatite C chronique .
Cette infection est due au virus de l’hépatite C, le VHC, identifié, en 1989, par l’équipe de
Houghton, comme agent responsable de la plupart des hépatites et ce virus infecte
exclusivement l’espèce humaine avec une prédilection pour le foie.
Organisation génomique :
Génome: le génome du virus de l'hépatite C est un ARN composé d'un :simple brin à
polarité positive, long de 9 600 nucléotides, qui code une poly protéine unique
d'environ 3 000acides aminés ,il est composé :
30
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
4- MULTIPLICATION:
31
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
Enfin internalisation des brins positifs dans les futures particules virales composées
des protéines de capside et de E1 et E2 puis bourgeonnent à partir du RE.
La libération extracellulaire des particules virales s’opère ensuite grâce à des vésicules
d’exocytose vers la membranecellulaire.
5- CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUE:
6- PHYSIOPATOLOGIE :
L'aspectclinique d'une hépatite Caiguë est proche celui des autres hépatites; les
femmes asymptomatique sont cependant très fréquentes et ne peuvent être
associéesqu’à une élévation des transaminases.
7- MODE DE TRANSMISSION :
La transmission du VHC est surtout par voie parentérale.
les transfusions sanguines étaient responsables de la majorité des nouvelles infections.
aujourd’hui, l’utilisation des drogues injectables et le partage de seringues sont la cause
principale des nouveaux cas d’infections.
Les transmissions périnatale et sexuelle du VHC sont possibles mais beaucoup plus rares
que la transmission du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) par exemple.
32
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
9- ÉPIDEMIOLOGIE:
Dans le monde :
L'infection par le virus de l'hépatite C est un problème majeur de santé publique.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime qu'actuellement plus de 170 millions
de sujets seraient porteurs du virus dans le monde, soit environ 3% de la population
mondiale. On distingue trois zones schématiques de séroprévalence :
Une zone de basse endémicité avec moins de 0,5% de séroprévalence : pays
Scandinaves, Australie, Canada, Suisse, Espagne, Portugal, Allemagne et Italie.
Une zone de prévalence intermédiaire autour de 1%: Europe de l'Ouest et Etats-Unis.
Une zone de forte endémicité avec une séroprévalence supérieure à 2%: Europe de
l’est, Asie, Afrique et Amérique du Sud .
33
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
Dans l'Algerie :
La prévalence des anticorps anti-VHC, en Algérie, est de 0,49 chez le donneur de sang
23,8% chez les hémodialysés , 31% chez l’hémophile. Dans la population
générale,elle serait d’au moins 1%.
10- DIAGNOSTIC:
A- Prélèvement:
Les prélèvements sanguins ( tube sec pour la sérologie , tube avec anticoagulant ,
EDTA ou ACD pour la recherche de l'ARN virale ) .
Le bilan hépatique effectué par les tests biochimiques ( transaminases ) et pour évaluer
l'état hépatique .
La recherche de l'ARN virale est utilisée pour confirmer le diagnostic, pour le bilan
avant traitement et pour le suivi du patient traité.
B- Diagnostic indirect :
Les tests ELISA sont utilisés pour le dépistage, ils utilisent des protéines
recombinantes et / ou des peptides de synthèses viraux (capside ; enveloppe ; NS3-4-
5).
34
CHAPITRE 03 L'HEPATITE VIRALE C
D’après la nomenclature, tout test ELISA de dépistage positif doit êtreconfirmé sur un
nouveau prélèvement par un 2éme test différent du premier ( immunoblot).
Un résultat positif n'est rendu que si les deux tests sont positifs .
C- Diagnostic direct :
La détection de l'ARN viral est le seul moyen de faire le diagnostic de certitude d'une
infection active :
9- TRATEMENT ET PREVENTION :
35
CHAPITRE 04:
Aspect
méthodologique
Chapitre 04 Aspect méthodologique
Le centre de transfusion sanguine (CTS) : est situé au niveau EPH El Alia (Hôpital Bachir
Ben Nacer Biskra).
-salle de distribution.
Le personnel du CST :
- 07 laborantins principaux.
- 04 infirmiers principaux.
- 02 biologistes.
Période :
l’espace temporelles réserve a cette recherche s’étale sur une période bien d’déterminée
du mois de février 2017.
38
Chapitre 04 Aspect méthodologique
2. MATERIEL ET METHODE :
Les outils de travail :
Des registres de laboratoire de CTS de l’EPH BACHIR BEN NACER concernant la sérologie
de donneurs de sang.
Notre étude inclus les cas (+) de l’HBSet l’HCV confirmés durant les années suivantes : 2014
– 2015- 2016.
La méthode :
La population cible :
Les donneurs de sang qui sont des gens en bonne santé dont l’âge entre de 18 à 56 ans
appartenant aux deux sexes.
39
CHAPITRE 05 :
PRESENTATION ET
ANALYSE DES
RESULTATS
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°03:
FUGURE N°09 :
La répartition de nombre des donneurs de sang pour les années (2014 – 2015
– 2016) :
5000
4500
4000
Nombre des donneurs de sang
3500
3000
2500
1500
1000
500
0
2014 2015 2016
Les années
COMENTAIRE :
Il y a une régression de donneurs de sang d’année en année de 4992 donneursen 2014 suivie
de 4837 en 2015 puis 3858 pour l’année 2016.
41
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°04:
FIGURE N° 10:
La répartition des cas positifs et négatifs selon les trois années ( 2014-2015 -2016 )
Nombre des donneurs
4005
3005
4963 4823
2005 3835 cas positif
cas négatif
1005
29 14 23
5
2014 2015 2016
Année
COMMENTAIRE:
D’après la figure ci-dessus ; on constate que le nombre des cas positifs de l’HVB en 2014
est de 29 cas ,ce qui représente une incidence de 0 ,58% puis il y a une régression en 2015
avec 14 cas qui représentent une incidence de 0,29% ,malgré la régression des cas nombre des
donneurs en 2016 il ya une progression des cas positifs durant cette année oùon a dépisté 23
cas qui représentent une incidence 0 ,60% de l'effectif total .
42
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°05 :
FIGURE N°11 :
Masculin
COMMENTAIRE:
Tous les cas dépistés durant l’année 2014 étaient de sexe masculin.
43
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°06:
La répartition des cas positifs par tranche d’âge pour l’année 2014.
L’âge [21-30] ans [31-40] ans [41-50] ans [51- 56] ans Total
Nombre des 14 9 6 0 29
Cas positifs
FIGURE N° 12 :
Répartition des cas positifs selon tranche d'âge pour l’année 2014 .
20
Nombre des cas positifs de l'HVB
18
16
14
12
10
Nombre des cas positifs selon les tranches d'age
8
14
6
4 9
6
2
0 0
20 à 30 ans 31 à 40 ans 41 à 50 ans 51 à 56 ans
Les tranches d'ages
COMMENTAIRE :
D’après cette figure se rapportant aux cas de l’HBV dépistés durant l’année 2014réparties
par tranche d’âge :
-On remarque que, la catégorie d'âge comprise entre 20 et 40 ans est les plus touchées avec
23cas positif ce qui représente presque 2 \3 de nombre total des cas positifs.
-puis survient la catégorie entre[41 à 50 ans]avec 6 cas positifssoit 6% et pour les âges entre
[51 à56] aucun cas positif n’a été détecté.
44
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°07:
FIGURE N°13:
21%
Masculin
Féminin
79%
COMMENTAIRE:
- La répartition des cas positifs décelés pour l’année 2015 est de 14 cas soit 100%.
-La population la plus touchée est le sexe masculin avec 11 cas positifs soit 79% du nombre
total des cas.
-Le sexe féminin vient en seconde lieu avec un nombre de 3cas positifs qui représente 21% de
la totalité des cas.
45
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°08:
L’âge [20-30] ans [31 -40] ans [41-50] ans [51 – 56]ans Total
Nombre
des 7 5 1 1 14
Cas
positifs
Le taux % 50% 36% 7% 7% 100%
FUGURE N°14:
8
7
7
Nombre des cas positif
6
5
5
4
Répartition des cas positifs
3 selon le tranche d’âge
d’année 2015
2
1
1 1
0
[20 à 30 ] ans[31 à 40 ] ans[41 à 50 ] ans [51 à 56] ans
Les tranches d'ages
COMMENTAIRE :
D’après le tableau ci-dessus se rapportant aux cas de l’HBS positif selon la tranche d’âge
d’année 2015 :
-On remarque que les catégories d'âge comprise entre [20 à 30 ans] et[31 à 40] sont les plus
touchées avec 12 cas positifs soit 86% de l’effectif total, suivi par les catégoriesentre [40 à 50
ans] et [51 à 56 ans] avec 2 cas positif soit 14% de l’effectif total.
46
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°09 :
FUGURE N°15:
4%
Masculin
Fiminin
96%
COMMENTAIRE :
- La répartition des cas positifs décelés pour l’année 2016 est de 23 cas.
-La population la plus touchée est le sexe masculin avec 22 cas positifs soit 96% du nombre
total des cas positifs.
-Le sexe féminin vient en seconde lieu avec un seul cas positifs qui représente 4% de la
totalité des cas positifs dépistes.
47
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°10:
La répartition des cas positifs HBVselon la tranche d’âge pour l’année 2016.
L’âge [20-30] ans [31-40] ans [41-50] ans [51-56] ans Total
Nombre des 5 14 3 1 23
cas positifs
Taux 22% 61% 13% 4% 100%
FUGURE N°16:
La répartition des cas HBV positifs selon les tranches d'ages d'année 2016.
Nombre des cas positifs
16
14
12
10
2 5
3
0 1
[20 - 30]ans [31- 40]ans [41 - 50] ans [51 -56 ]ans] Les tranches d'ages
COMMENTAIRE :
D’après La figure ci-dessus se rapportant aux cas de l’HBV positif selon la tranche d’âge
d’année 2016 :
-On remarque que la catégorie d'âge comprise entre [31à 40 ans] est la plus touchée avec 14
cas suivie de la catégorie comprise entre [20 à 30] avec 5 cas, puis vient la tranche d’âge [41
à 50] avec 3 cas, dernièrement dans la catégorie d’âges de 51 à 56 ans on a un seul cas.
48
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N° 11:
FUGURE N° 17 :
4%
Masculin
Féminin
96%
COMMENTAIRE :
Pour l’année 2016 il y a une prédominance de sexe masculin avec 22 cas HBV positif soit
96%.
49
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
TABLEAU N°12 :
La répartition des cas positifs et négatifs de l'HVC selon les trois années(2014-2015 -2016).
4991 4836
5000
3858
Nombre des cas
4000
3000
cas (+)
2000
cas (-)
1000
1 1 0
0
2014 2015 2016
Les années
Les deux cas détectés sont de sexe masculin et font partis des cas âgés entre 40à 50
ans, ce qui représente une incidence annuelle HCV chez les donneurs de sang de
0 ,020 % en 2014,et 0 ,021% en 2015.
Pour l’année 2016 ne dépiste aucun cas.
50
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
DUSCUSSION
Durant les 3 années de 2014 jusqu’à 2016 nous avons remarquées que :
Il y a une progression de nombre des cas positifs de l’HBVchez les donneurs de sang
de CTS Bachir Ben Nacer de Biskra et même que pour la wilaya de Biskra où le
nombre de cas positif a été augmenté de 43 cas en 2014 et 55 en 2015 enfin 165 cas
en 2016 selon les statistiques de service de prévention.
Chez 13687 donneuril y a une nombre important des cas positifs de L’HBV et l’HCV
détecté avec 66 cas pour l’HBV avec une incidence de 0 ,48 % et 2 cas pour l’HCV
avec une incidence de 0,015% qui est nettement inférieur à ceux publiée dans une
étude de l’ANS en 2008 qui estimait la séroprévalence de l’HBV et l’HCV chez les
donneurs de sang 1 ,09 % et 0,48 % respectivement .
Selon les statistiques de la population de wilaya de Biskra 2014 dans 849672 :
Durant les 3 années il y a :
256 cas de l’HBV positifs avec une incidence de 0,030%
54 cas de l’HCV positifs avec une incidence de 0,0064%
Nous avons noté une nette prédominance de sexe masculin parce que selon la
programmation internationale les hommes peuvent donner son sang 4 fois dans une
année par contre les femmes qui n’ont pas la chance pour la transfusion sanguines que
3 foisliées à des facteurs physiologiques (l’allaitement, la grossesse, le
cyclemenstruelle…..).
La tranche d’âge la plus touchée de [20 à 40]c’est la catégorie jeune qui sont
installésphysiquement pour donner son sang plus grand que les âgés.
51
Chapitre 05 présentation et Analyse des résultats
SUGGESTION
Organiser des compagnies et des journées pour encourager les gens vers la
transfusion sanguine.
Renforcer l’information et la communication.
Augmenter la couverture vaccinale contre l’HVB.
Renforcer la réduction des risques de transmission chez les usagers des drogues.
Renforcer la prévention de la transmission des virus B et C lors des actes à risque.
Renforcer le dépistage des HBV et HCV.
Créer les conditions d’un recours développé au dépistage des personnes à risque.
Améliorer les pratiques de dépistage et le rendu des résultats.
Améliorer la qualité de soin des personnes atteinte d’HVB ou HCV chronique.
Optimiser les pratiques médicales et la coordination entre les différents acteurs.
Améliorer la surveillance et les connaissances épidémiologiques.
Développer les recherches prospectives .
52
CONCLUSION
Les hépatites virales sont des maladies à déclaration obligatoire qui représentent un véritable
problème de santé publique l’état épidémiologique de ces maladies est inquiétante et le
programme national de lutte contre les hépatites reste à renforcer par une sensibilisation et la
motivation de tous les moyens pour arriver à obtenir l’objectif essentiel qui est l’éradication
complète des hépatitesvirales.
Cirrhose : La cirrhose est une maladie chronique au cours de laquelle le foie secouvre
de tissu fibreux, ce qui provoque la décomposition progressive du tissu hépatique qui
se remplit de tissu graisseux. La cirrhose est le plus souvent la conséquence d'un
alcoolisme de longue date mais elle peut aussi être provoquée par la malnutrition,
l'hépatite ou d'autres infections.
Endémie : présence d'une maladie dans une population donnée ou elle sévit en permanence
mais généralement en provoquant simultanément un nombre limité de cas .
Epidémie : nombre anormalement élevé de cas; une maladie par rapport à ce qui est
attendu habituellement.
LES DOCUMENTS :
- HTTP://WWW.adsbcl.com .
- HTTP://WWW.batnajms.com.
LES ARTICLES :
LES DICTIONNAIRES :
- Larousse médicale .
- Wiktionnaire .
Figure n°19 : shéma représente un donneur lors un transfusion
sanguine
Titre de mémoire :
La séroprévalence de l’hépatite B et C chez les donneurs de sang
(étude statistique rétrospective au niveau de CTS BACHIR BEN NACER de wilaya de
BISKRA durant les années 2014 – 2015 – 2016 ).
Le nom, prénom et qualité du directeur du mémoire :
Dr. KHELIL Khaled pharmacien microbiologiste
Elaboré par:
M .elle Chelghoume Khadidja M.elle Khemri Afaf
Séroprévalence hepatite B