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Chapitre I Premières notions d’informatique

Chapitre I

Premières notions d’informatique

1. Informatique et ordinateurs
1.1. L’informatique
L’informatique est une science récente. Elle se charge de traiter des informations, c’est-à-dire
de les recueillir et de les exploiter par un support spécifique de manière automatique
et systématique avec un maximum de rationalité en vue d’en obtenir des résultats. Ces
informations sont sous forme de textes, d’images ou encore de sons et peuvent concerner tous
les domaines. L’informatique permet donc la manipulation, la gestion, l’organisation, et le
stockage de l’information.
L’informatique permet de réaliser un gain de temps tout en apportant une précision extrême,
compte tenu de la fiabilité du traitement. Elle aide également à la prise de décisions.

L’informatique est définie aussi comme étant l’ensemble des applications mettant en œuvre
deux éléments distincts mais indissociables :
¾ le « Hardware » qui est l’ensemble du matériel constitutif de l’ordinateur et de ses
périphériques;
¾ le « Software » qui comprend l’ensemble des programmes et des logiciels.

L’informatique, support de connaissances inestimable, concerne donc un grand nombre de


domaines d’activités, parmi lesquels nous pouvons citer : la gestion des entreprises, les calculs
scientifiques et techniques, l’automatisation industrielle (automatique), les bureaux
et l’administration (Bureautique), la circulation et le transport, les professions médicales
et paramédicales, l’enseignement, l’étude et le dessin, la télécommunication, l’audiovisuel, la
comptabilité, la simulation, le domaine militaire, l’agriculture,… etc.

1.2. Les ordinateurs


L’ordinateur est la machine qui se charge du traitement automatique des informations et qui
fonctionne selon des programmes composés d’instructions arithmétiques et logiques.
L’ordinateur à ses débuts était volumineux et n’était conçu que pour exécuter de grands calculs
d’une arithmétique fastidieuse.

Fort heureusement, le matériel ou hardware n’a cessé de bénéficier des évolutions fulgurantes
liées au développement et aux recherches sur les composants des ordinateurs effectuées par les
industries spécialisées, notamment par les firmes américaines telles qu’Intel, Texas
Instruments, IBM,… etc.

Actuellement, l’ordinateur s’est miniaturisé et a fait place à une nouvelle génération appelée
« micro-ordinateur ». Il devient un outil indispensable qui aide à la prise de décisions et se
trouve présent dans tous les domaines d’activité.

Un ordinateur est pourvu d’organes d’entrée/sortie appelés « périphériques », le plus commun


étant un clavier comme périphérique d’entrée et un écran comme périphérique de sortie. Ces
périphériques permettent à l’ordinateur de communiquer avec le monde extérieur, celui de
l’homme, pour traiter des opérations et d’en afficher les résultats. Cette communication entre la
machine et l’homme est représentée sur la figure ci-dessous.
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Un ordinateur est généralement composé d’une unité centrale ou unité système associée à la
mémoire et des périphériques d’entrée/sortie

1.2.1. Matériels constitutifs d’un micro-ordinateur


Le matériel, ou Hardware, est le terme qui se réfère aux différents éléments constituant
le micro-ordinateur. Le plus élémentaire comprend un moniteur (1), un clavier (2) et une unité
système (3) (Voir figure ci-dessous) reliés entre eux au moyen de câbles appelés « câbles de
données ». Un câble de données permet de transmettre des données d’un élément à l’autre
du micro-ordinateur. Par exemple, le câble de données entre le micro-ordinateur
et l’imprimante qui sert à transférer les caractères à imprimer. D’autres câbles servent à
alimenter le micro-ordinateur ou ses périphériques en courant électrique, ils sont appelés
« câbles secteurs ».

1.2.2. Matériels additionnels


Le micro-ordinateur peut être, en plus, équipé de :
¾ Imprimante.
¾ Souris
¾ Modem.
¾ Scanner.
¾ Lecteur de disques optiques compacts (CD-ROM)
¾ Carte son.
¾ Table traçante.
¾ Lecteur de stockage interne ou externe.
¾ Onduleur.
¾ Différentes cartes, etc.

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1.2.3. Aspect extérieur et branchements d’un micro-ordinateur


La façade avant d’une unité système d’un micro-ordinateur comporte généralement un lecteur
de disquettes et un lecteur de CD-ROM s’il est multimédia. On retrouve l’interrupteur de mise
sous tension et le bouton Reset pour redémarrer le micro-ordinateur sans l’arrêter. Sur certains
anciens micro-ordinateurs, le bouton Turbo peut exister à côté de celui de Reset. Ce dernier
permet de faire fonctionner votre micro-ordinateur à deux vitesses, une vitesse normale et une
vitesse supérieure (turbo). De nombreux voyants lumineux sous forme de LED sont placés sur
la façade avant de l’unité système afin de pouvoir contrôler le bon fonctionnement. On
retrouve généralement le voyant de mise sous tension, le voyant du disque dur qui s’allume
lorsque le disque dur est en activité.
A l’arrière de l’unité système, se trouvent les différents connecteurs d’entrée/sortie du micro-
ordinateur. C’est à cet endroit que l’on branche tous les périphériques du micro-ordinateur tels
que la souris, le clavier, l’écran, l’imprimante, etc.

2. Les périphériques d’entrée/sortie


2.1. Le moniteur
Le moniteur est un écran de visualisation qui permet à l’utilisateur de :
¾ vérifier la syntaxe des mots et commandes qu’il est en train d’introduire dans son
ordinateur;
¾ d’apprécier les effets des commandes lancées sur ses données.
La face avant est composée d’un écran et porte à sa base :
¾ un interrupteur marche/arrêt de mise sous tension;
¾ un voyant de mise sous tension;
¾ un ensemble de boutons de:
ƒ réglage de contraste;
ƒ réglage de luminosité;
ƒ positionnement horizontal et vertical de l’affichage;
ƒ réglage de la hauteur et de la largeur d’affichage.

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2.2. Le clavier
Le clavier permet d’envoyer aux micro-ordinateurs des données sous forme de textes, de
chiffres ou de symboles spéciales. Il existe différents types de claviers : français (AZERTY),
anglais (QWERTY), allemand, arabe,…etc., comportant 84, 101, 105 touches et plus, mais on
retrouve toujours la même structure à quatre blocs :

¾ un bloc machine à écrire : ce bloc est celui qui occupe le plus d’espace sur le clavier. Il
regroupe l’ensemble des lettres de l’alphabet, des caractères de ponctuation, des chiffres et
des ... touches de contrôle.
¾ un bloc « curseur » : c’est un ensemble de deux sous blocs comportant respectivement 6 et
4 touches.
¾ un bloc « touches des fonctions » : il représente la rangée de 12 touches, en haut du clavier,
nommées Fl,..., F 12.
¾ un bloc « pavé numérique » : c’est l’ensemble des dix chiffres numériques rassemblés dans
un bloc d’aspect très proche d’un clavier de calculatrice.
Le clavier dispose aussi de trois voyants lumineux (Num Lock, Caps Lock, Scroll Lock), d’une
touche Echap, une touche Impr Ecran, une touche Arrêt Défli et une touche Pause.

2.3. La souris
La souris est un outil d’entrée de données et de contrôle système introduit pour la première fois
sur le Macintosh d’Apple en 1984.

Beaucoup plus pratique que le clavier, la souris l’avantage de décharger l’utilisateur de la


nécessité d’apprendre la syntaxe des innombrables commandes système, surtout sous windows
où l’essentiel du travail résume à cliquer sur de petites images stylisées dites icône.
Une souris classique dispose de deux boutons et d’une boule qui, par son mouvement sur une
surface plane, permet de déplacer une petite flèche, dite pointeur, sur l’écran les objets qu’on
désire exploiter.
L’emploi d’une souris demande juste la maîtrise des trois actions suivantes :
¾ cliquer : enfoncer puis relâcher immédiatement après le bouton gauche de la souris
¾ lancer ou exécuter : cliquer deux fois de suite rapidement avec le bouton gauche de la
souris
¾ déplacer : amener le pointeur de la souris sur un objet de l’écran (une icône par exemple),
enfoncer le bouton gauche de la souris et le garder ainsi, déplacer la souris jusqu’à ce que
l’objet sur lequel on a clique (une icône) atteigne sa nouvelle place et relâcher la souris.

3. Supports de stockage
Les supports de stockage (ou les mémoire de masse) permettent le stockage des systèmes
d’exploitation, des logiciels et des fichiers de travail lorsque le micro-ordinateur est éteint. Les
micro-ordinateurs utilisent fréquemment deux types de supports magnétiques les disques durs
et les disquettes.

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Le disque dur
Le disque dur est un lecteur magnétique qui se trouve a l’intérieur de l’unité centrale et n’offre
donc aucune possibilité d’accès externe et seul un voyant lumineux, marque HD sur la face
avant de l’unité centrale, signale les processus de lecture/écriture disque (échange de données
entre le disque dur et le système).

Le disque dur offre un espace mémoire équivalent a celui de plusieurs milliers de disquettes. Il
est donc beaucoup plus apte à contenir de gros logiciels tels que Windows Me, Microsoft
Office,…. Etc.

Le disque dur se trouvant a l’intérieur de l’unité centrale, l’échange de données entre deux
micro-ordinateurs se retrouve donc mis en cause (sauf s’il sont connectés en réseau) et seule
une personne ayant de bonnes connaissances en électronique peut procéder au transport du
disque dur.
Le disque dur est la mémoire de stockage par excellence, destiné à stocker de gros volumes
d’informations. Il regroupe les données (textes, images, son, etc.) et les logiciels qui les
traitent.
Le disque dur est désigné par le système par la lettre C. En cas de présence d’un second disque
dur, la lettre D lui est automatique affectée.

Le lecteur de disquettes
Le lecteur de disquettes est un module accessible par la face avant de l’unité centrale par une
fente de 3” 1/2 (1 pouce = 2.54 cm) où l’on insère des disquettes pour échanger des données
avec l’ordinateur. Le lecteur de disquettes dispose aussi d’un voyant lumineux qui signale les
opérations de lecture/écriture sur la disquette, de même qu’un bouton d’éjection qui permet de
retirer la disquette du lecteur (ne jamais enfoncer ce bouton avant l’extinction du voyant sous
peine d’endommager, non seulement la disquette, mais le lecteur lui-même).

Le lecteur de disquettes est désigne par le système par la lettre A. Si on dispose d’un second
lecteur de disquettes, la lettre B lui est automatiquement affectée.

Le lecteur de CD-ROM
Le lecteur de CD-ROM est un lecteur optique qui utilise un rayon laser pour lire les données
gravées sur CD-ROM.
L’emploi d’un lecteur de CD-ROM se résume à appuyer une première fois sur son bouton
EJECT pour faire ressortir le plateau, y déposer le CD et appuyer a nouveau sur le même
bouton EJECT pour le faire rentrer et accéder aux données du disque.

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Le lecteur de CD-ROM dispose, lui aussi, d’un voyant lumineux qui signale les accès système
(par accès il faut entendre cette fois la lecture seule du CD vu que ce dernier n’est pas
inscriptible).
Le système désigne le lecteur de CD par la lettre D s’il n’y a qu’un seul disque dur, et par la
première lettre disponible (E, F, G ...) en cas de présence de deux ou plusieurs disques durs sur
le système.

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