You are on page 1of 88

Fatigue, Résistance Dynamique,

Mécanique de la rupture
Equipe GM-3-CDIM
Sommaire

• Rupture par Fatigue?


• Type de contraintes, représentations?
• Calcul de résistance à la fatigue:
• durée de vie, limite d’endurance, diagramme d’endurance
• Coefficient de sécurité
• Spectre de charge – contraintes
• 1ère approche de la mécanique de la rupture
• Fissures, type, propagation,
• Variables de fissuration,
• Facteur d’intensité de contraintes
• Calcul de résistance
Rupture par Fatigue ? - Historique

• Phénomène remarqué vers 1800 sur les essieux de wagon de


train après un temps de service limité
• Notion de chargement variable complètement reversible appliqué sur
ces axes (flexion rotative)
• August Wöhler publie en 1870 ses recherches:
• Limite d’endurance, Nombre de Cycles, Diagramme (σ-N)
• Fatigue : terme employé pour désigner ce phénomène par
Poncelet en 1839
Rupture par Fatigue ? - Introduction

• Une pièce soumise à des charges variables se brise à un


niveau de contrainte inférieur à celui de la contrainte de
rupture statique du matériau :
phénomène de fatigue

• La plupart des pièces mécaniques au cours de leur


fonctionnement est soumise à des sollicitations variables dans
le temps : variations cycliques des contraintes

• Développement progressif d’une fissure microscopique en un


point où la contrainte localisée est très élevée
Exemple de l’arbre tournant

Force appliquée (Nm)


2000

1000

Impossible d’afficher l’image.

Section de rupture
- 1000 Charge Charge Charge Second cycle Temps
Origine
Echelle macroscopique

de la faible moyenne sévère de chargement


- 2000
rupture

Un cycle de Un autre
chargement cycle
Contrainte
Point de
Rupture
finale 0
Rotation de l’arbre
Echelle microscopique

….

Section de rupture

Longueur Avance
d’une fissure d’une fissure
Temps
Rupture par Fatigue ? - Introduction

F(t) en M σij(F(t))

+M
temps

Etat de contrainte calculé Résistance dynamique du


comparé à
σij ( M , t ) matériau σij ( F(t) )

Objectifs de l’étude de la fatigue d’une pièce:

• Calcul de vérification, depuis une architecture donnée on vérifie durée


de vie réelle > durée de vie souhaitée

• Calcul de conception, à partir d’un spectre des contraintes déterminé et


d’une durée de vie souhaitée on dimensionne la pièce
Notions de contraintes variables (fluctuantes)

Eprouvette d’essais en flexion rotative σ

σ a et σ =0
moy

Temps
Diamètre 10 mm
(avec σmoy = 0)

0,9 Rm

Zone de rupture probable

Prob.
50%
σa

Prob.
Limite de Fatigue 0,99
Contrainte

à 107 Cycles (et Prob. 0,5)


σD(N,0) Prob 0,50

σD Prob 0,99
Prob α%
Domaine de Domaine de Domaine de
Fatigue plastique Fatigue avec un temps limité Fatigue avec très
(Oligocyclique) grandes durées

10 102 103 104 105 106 107 108 109 1010


Temps défini en Nombre de cycles (Echelle Log.)
Type de contraintes, Représentation ?

Sollicitations Sinusoïdales
σ 1 cycle
contrainte

σa

σmax σm
σmin temps

Sollicitations aléatoires

plusieurs σ 2 , σ 1 , ...
transform ation
niveaux , soit 
τ 1 , τ 2 , ...
Type de contraintes, Représentation ?

• Sollicitations Sinusoïdales
σ 1 cycle
contrainte

σa
σ = σ m + σ a . sin (ωt )
σmax σm
σmin temps

σm est la contrainte moyenne : σa est la contrainte amplitude (alternée) :

σ min + σ max σ max − σ min


σm = σa =
2 2
Type de contraintes, Représentation ?

• Sollicitations Sinusoïdales
Ondulées traction

σ Ondulées alternées
compression

temps

répétée
purement

répétée

Contrainte purement alternée : σm= 0, σa ≠ 0


Contrainte alternée : σm ≠ 0, σa ≠ 0
Contrainte répétée : σmin = 0 ou σmax = 0
Contrainte ondulée : σmax < 0 en compression, σmin > 0 en traction
Type de contraintes, Représentation ?

• Exemple y
C

A V B
∅d
x
C
L
y y F
M Cas 2 V M
Cas 1 V
ωt ωt
z z

8.L.V. sin ωt σ(M ) = (F + V. sin ωt )


8.L
σ(M ) = πd 3
πd 3
8.L.V 8.L.V 8.L.F
σa = , σm = 0 σa = , σm =
πd 3 πd 3
πd 3
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

Courbes expérimentales de Wöhler issues d’essais de flexion rotative sur


une éprouvette en acier
Évolution de σa pour σm=0 en fonction du nombre cycle à la rupture et de
p% de survie

σa A B
0.9.Rm p%=50% σ m=0

p% augmente

σD p%=99%

Fatigue Fatigue
plastique limitée Illimitée (acier)
log Ncycles
10 102 103 104 105 106 107
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Limite de fatigue (d’endurance) σ D:


Amplitude la plus grande de σa pour laquelle il ne se produit pas de rupture
quelque soit le nb de cycles de sollicitation (uniquement métaux ferreux)

• Limite de fatigue σ D(N), σ D(Ni) :


Amplitude de σa pour laquelle il est constaté p% de survie pour σm=0, après un
nombre de cycles Ni fixé.
Pour les aciers, on utilise Ni=107 cycles et on note la limite d’endurance σD(N),

• Rapport d’endurance :
C’est le rapport Rp% entre la limite d’endurance à 107 cycles et la résistance à la
traction Rm du matériau de la pièce testée
σ D (N )
R p% =
Rm

σa < σD
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Modèle simplifié des courbes de Wöhler

logσ a
B σ ak .N = A
Log 0.9.Rm σ m=0
log N = log A − k. log σ a

• A constante
• σa amplitude constante de la
C contrainte
p1 %
• k constante dépendant du
logσ D p2 %
p3 % matériaux et de p% survie
• N Nombre de cycles
log Ncycles
103 104 105 106 107
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Modèle simplifié des courbes de Wöhler


Dans le cas du graphe
logσ a
B log N i − 3 4
=
log 0.9R m − log σ D (Ni ) log 0.9R m − log σ D (N )
Log 0.9.Rm

4 log N i − 3
 0.9R m   0.9R m 
σ m=0 log   = log  
 σ D (Ni )   σ D (N ) 
logσ D(Ni) log N i − 3
 σ (N ) 
σ D (Ni ) = 0.9 * R m  D
4


C  0.9R m 
4

logσ D(N)  0. 9 R m   0.9 R m 


Ni = 1000
log  
  σD (N ) 
σ
 D ( Ni ) 

Ni log Ncycles
103 104 105 106 107
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Modèle simplifié des courbes de Wöhler: Exemple

Éprouvette acier 35CD4 :Rm=920 MPa; σD=400 MPa pour p%=90%

σD(105)=? Pour p%=90%


log N i −3
 σ (N ) 
σ D (Ni ) = 0.9 * R m  D
4


 0.9R m 
log105 −3
 400 
σ D (Ni ) = 0.9 * 920
4
= 575.5MPa
 0.9 * 920 
Ni pour p%=90% si σD(Ni)=600 MPa?
4 4
 0.9R m   0.9 R m 
 0.9 * 920   0.9*920 
Ni = 1000 
log  
 σD (N )  = 1000 log   = 5.9 *10 4 cycles
 σ D (Ni ) 
  400 
 600 
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue)

• Modèle de Wholer, cas général


Modèle de Whöler
σm = 0
σa Prob. α%

(Echelle linéaire)
0,9. Rm B σ ( N i ) = a + b.log( N i)

σa calculée i
Contrainte σa

σD (107 ; 0) C

103 104 105 106 107


Ni log N cycles
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue)

• Modèle de Basquin
log( σ ( N i )) = a + b.log( N i)
Modèle de Basquin σ ( N i ) = 10[a +b .log( N )]i
log σa
σm = 0
(échelle logarithmique)

Prob. α% log( σ i ) - a
b
log (0,9 Rm) B N i = 10

log σa calculée i
Contrainte σa

C
log σD (107 ; 0)

103 104 105 106 107 108 109


Ni log N cycles
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Limite d’endurance σ D, approximations:


• Aciers N=107
• σD(N)=O.5*Rm pour Rm<1300 Mpa Rm= limite à la rupture = σr
• σD(N)=600 MPa pour Rm>1300 Mpa
• Fontes N=107
• σD(N)=O.4*Rm
• Alliages d’aluminium N=5*106
• σD(N)=O.4*Rm
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• Essais sur éprouvette !! -> σD


• Limite d’endurance d’une « vraie » pièce : σD_reel=(kakbkckdkekf )σD
• ka fini de surface,
• kb grosseur de pièce,
• kc fiabilité,
• kd de température,
Limite de fatigue
• ke concentration de contraintes, σD

• kf effets divers
Petites pièces

Influence de
la concentration
Pièces
lisses
des contraintes

Pièces avec
concentration de
contraintes

Pièces avec grandes dimensions

Influence
des dimensions
absolues
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• ka facteur de fini de surface


Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• kb facteur de grosseur de kb
pièce (volume éprouvette ≠

Facteur d’échelle de pièce


1 (1) Acier au carbone rectifié.

volume pièce) 0.8


(2) Acier allié rectifié

(3) Acier allié avec concentrations


de contraintes
0.6
(4) Acier allié avec fortes concentration
de contraintes
0.4
Critère du volume relatif D mm
50 100

V, volume de la pièce chargée à 95% ou plus de la −0.034


V
contrainte maximale au point désiré k b =  
V0, volume de l’éprouvette chargée à 95% ou plus  V0 
de la contrainte maximale
Critère de la dimension caractéristique
Kb=1 pour d≤7.6 mm
Kb=0.85 pour 7.6mm<d≤50 mm
Kb=0.75 pour d>50 mm
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

kc facteur de fiabilité
Fiabilité (R) Facteur de Fiabilité (kC)

0,5 1

0,9 0,897

0,95 0,868

0,95 0,814

0,99 0,753

0,999 0,702

0,9999 0,659

0,99999 0,620

0,999999 0,584
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• kd facteur température

1 pour T ≤ 71°C
 344
kd =  pour T > 71°C
 T + 273


kd
Facteur de Température

0,5

71 100 150 200 250


Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• ke facteur de concentration de contraintes


Prise en compte des discontinuités de section
En statique, on tient compte des changements brut de section dans le calcul des
dimensions d’une pièce (facteur Kt).
En chargement variable (dynamique) il faut toujours prendre en compte les
changement de section. La fissure prend généralement naissance en un point où il
y a concentration de contraintes
Le facteur de concentration de contrainte en fatigue est défini par :
lim ite _ d' endurance _ sans _ concentration
Kf =
lim ite _ d ' endurance _ avec _ concentration

Il dépend de la géométrie de la pièce, du mode de chargement et du matériau

K f = q(K t − 1) + 1
1 q: indice de sensibilité au effet
ke = ;
Kf d’entaille
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

K f = q(K t − 1) + 1
1
ke facteur de concentration de contraintes ke = ;
Kf
Facteur de concentration de contraintes

Kt r
3,0
F F
w d
2,6

2,2
σ Max = K t σ ( 0) max
1,8

D / d = 1,5
1,4
D / d = 1,1
D / d = 1,05
D / d = 1,02
1,0

0,1 0,2 0,3 r /d

_ = .
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce (limite de fatigue) (pour σm =0)

• Conclusion sur les courbes de Wölher:


• Intérêt des courbes de Wöhler limité dans le calcul des arbres : durée de vie
souhaitée>>107 cycles (à 1500 tr/min -> 111 h)
• Calcul de durée de vie pour des sollicitations sinus renversées
• Peu de pièces d’un mécanisme sont soumises à des contraintes purement
alternées (σm =0). Utilisation d’autres outils : diagramme d’endurance

σm
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0

• Diagramme d ’endurance, de
σa Courbes de Haigh
Wöhler avec Prob. de rupture α%
σD (N,σmoy =0) Les diagrammes d’endurance
σD1 (106;σmoy1) 0 < σmoy1 < σmoy 2 < σmoy 3
(abscisse σm et ordonnée σa) sont
issus des courbes de Wölher. Ils
σD2 (106;σmoy2)
définissent l’ensemble des limites
σD3(106;σmoy3)
σmoy = 0 d’endurance σD(N) en fonction de la
σD valeur de la contrainte moyenne pour
σmoy 1
σD1 ( ;σmoy1)
108 un nombre de cycle déterminé
σmoy 2
σD2 (108;σmoy2)
σmoy 3
σD3(108;σmoy3) σa Diagramme de Haigh
avec Prob. de rupture α %
(pour N cycles)
105 106 107 108 109
Nombre de cycles Zone de
σD (N , σmoy =0) rupture probable
σD1 (N , σmoy1)
σD2 (N , σmoy2)
σD3(N, σmoy3)

0 σmoy 1 σmoy 2 σmoy 3 σE σmoy


Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0

• Diagramme d ’endurance, de Haigh

Acier AISI 4340 N = 2,5 . 106 cycles (r = σa / σmoy)

552 ) )
σ = 20 MPa σ = 28,9 MPa )
σ = 48,3 MPa
r →∞ r =1
414 r = 0,45

276

)
138 σ =17,9 MPa
r =0

138 276 414 552 690 828 966 1104 1242

Contrainte moyenne σmoy (MPa)


Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0

• Théorie de la limitation, Modélisation du diagramme de Haigh


σa
Parabole de Gerber
Résistance à la traction
  σ 2 Rm
σ =σ 1− m   Limite élastique
a D(Ni)
  R m   Re

Droite de Goodman Parabole de Gerber

  σ 
σ =σ 1− m  Goodman
a D(Ni)
  R m  σD
ou

Droite de Soderberg σD(N)

  σ  Söderberg
σ =σ 1− m  σm
  Re 
a D(Ni)

Re Rm
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0

• Théorie de la limitation, Modélisation du diagramme de


Haigh
A) Construction du diagramme avec la droite de Goodman modifiée
σa
Zone 1 (blanche): rupture par fatigue pour Rm
nb de cycles < à celui souhaité (point B)
Re

Zone 2 (Bleue): durée de vie comprise entre


σD(Ni) B
σD et σD(Ni) point A’ C’ Goodman modifié
σD Goodman
Zone 3 (Verte): durée de vie ou σD(N)
A’
infinie, point A C
A
σa(A)
αsecu = OC σm
OA
σm(A) Re Rm
σm<0 σm>0
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour σm ≠0

• Théorie de la limitation, Modélisation du diagramme de Haigh

B. Construction du diagramme avec la droite de Soderberg


σa

σD
σ a /σ D ± σ m /σ E = 1
σa

-σ m 0 σm +σE σm
-σ E

σD
Avec un coefficient de sécurité σ D /α se c
α on réduit le domaine de « vie
σa
infinie »
0 σm σ E /α se c σE

σ a /σ D ± σ m /σ E = 1 /α sec
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour τm ≠0

• Théorie de la limitation, Modélisation du diagramme de Haigh


C. Diagramme de fatigue pour un matériau ductile en torsion pure

La résistance à la fatigue en cisaillement (torsion) est déterminée par analogie à la


limite élastique à partir de l’hypothèse de l’énergie de distorsion:
σE σD τa
τE = τD =
3 3 τr
τE
τ = τ m + τa . sin (ωt )
τ min + τ max
τm = τD(Ni) B
2 C’
τ max − τ min τD A’
Goodman
τa =
2 C
A
τa(A)
τm
τm(A) τE τr
Calcul de résistance à la fatigue
Endurance d’une pièce pour τm ≠0

• Théorie de la limitation, Modélisation du diagramme de Haigh


C. Diagramme de fatigue pour un matériau ductile en torsion pure

L’expérience démontre que la contrainte


moyenne n’a pas d’effet sur la limite
d’endurance en torsion. τa
τr
Selon la pente de la ligne de sollicitation, la
résistance de la pièce sera limitée par: τE
la ligne horizontale de limite de fatigue
la droite oblique limite élastique
τD(Ni) Lignes de
Facteur de sécurité sollicitation
C
α=τD/τa τD

α=τE/(τa+τm) τa(A) A B

τm
τm(A) τE τr
Calcul de résistance à la fatigue
Facteurs affectant la limite d’endurance σD (pour σm =0)

• Type de sollicitations (flexion, traction, torsion, etc.)

σ a, τa Flexion plane
Flexion rotative
Traction
Torsion

σ m , τm
Résist. Flexion plane Flexion rotative Compression Torsion
Acier σr σD σD/σr σD σD/σr σDdaN/ σD/σr σD σD/σr
2 2 2 2 2
daN/mm daN/mm daN/mm mm daN/mm
XC10 38 25.2 0.66 26.6 0.70 18.4 0.48 15 0.4
XC35 75 35.6 0.47 35.3 0.47 22.2 0.29
25CD4 105 49.4 0.47 48.2 0.46
Exemple de calcul en fatigue
Utilisation des facteurs de corrections de σD

Arbre en acier étiré à froid de diamètre 40mm Re=490MPa, Rm=590MPa. Soumis à


une charge axiale initiale de 70 kN, et une charge variable de 0 à 100kN.
Aux extrémités une concentration de contraintes Kt=2.02 pour r=5mm. Calculer le
facteur de sécurité pour une vie infinie et une fiabilité de 90%

Limite d’endurance du matériau:


σD(N)=O.5*Rm= 295MPa car Rm<1300 Mpa

Limite d’endurance de la pièce:


σD=kakbkckdkekfσD’
ka=0.76 ke=1/Kf où Kf = q(Kt-1)+1

kb==0.85 q=0.86, Kf = 0.86(2.02-1)+1)=1.877 et


ke=0.532
kc=0.897
kf = 1 (aucun autre effet)
kd=1 σD=0.76*0.85*0.897*1*0.532*1*295=90.9 MPa
Exemple de calcul en fatigue
Calcul d’un coefficient de sécurité

Contraintes induites
Fi=70kN Fa Fv
Fv=100kN
Fa=Fv/2
Fi Fm
Fm=Fi+Fa=120kN
A=πd²/4=1.257.10-3 m²
σa=Fa/A=39.8 Mpa σa
σm=Fm/A=95.5 Mpa
σE Ligne de
Calcul du facteur de sécurité sollicitation
α=OB/OA
α= 1 =1.66
σ σ Goodman
a
+ m σD
σD σE C
B
(α’=OA/OC) σ A
α'= E
=3.62 σa
σ +σ σm
a m

σm σE σr
Application
Application

• Schéma de calcul, section dangereuse, statique


=0
= =−
=0
l1=l l2=5l
=0 F
= =0 A B
=6
C

d1=2d d2=d

• Les tronçons AB et BC ont des dimaètres différents. La section se situe en


A ou B?
Application

• Schéma de calcul, section dangereuse, statique


=0
= = =
=0
l1=l l2=5l
'
=0 F
= =0
A B C
=6
G
%
(

% =0
+ %=0 = &' = −
,/
! "/ =0= + &' = 0 &( = 0
+ &( = 0
=0%
! "/ ( )=0= + ∧ + ,( ) ,( )= ' =0
( = ( −6 )
Application

• Schéma de calcul, section dangereuse, statique


0
% = -% ⁄2 = - 0%1 0% = -% ⁄2 = -/2
0 0 = +
'

(
%%
5 6'' (
6(( '

&'
=0 =0 = −
%
5 6%%
% % %' (
= &' = − = &' = −
,/ ,/ &(
&( = 0 &( = 0 = +
%
%(
5 6%% '

=0% =0%
,( )= ' =0 , (0) = ' =0
( = −6 . ( = −5 .

5% = 4- ' 4- 8 4- ' 4- 8
6((,% = 5' = 6((,' =
4 4 64
24 . 160 .
= =
%%
4- ( %%
4- (
− −4
= =
Dimensionnement à faire en B+
%'
4- ' %'
4- '
%( =0 %( =0
Application

• Charge variable = 1 + 2 sin =>


contraintes variables 160. . 1 + 2 sin =>
=

%%
4- (
−4 1 + 2 sin =>
=
%'
4- '

160. . 2. 160. . −8 −4
= = @ = @? =
4-(
?
4-( 4-' 4-'

• A.N
= 1,3. ? = 0,65. @ = −0,016. @? = −0,008.
Application

• Critère de résistance à la fatigue


= 1,3. ? = 0,65. @ = −0,016. @? = −0,008.

• 1/ Cisaillement et coefficient de sur-contrainte négligés:


• Application d’un des critères : σa
• Soderberg, Goodman
σr
1 1
+ ≤
?
+ ≤
?
CD FG!HI CJ FG!HI
σE
, ,

1,3. 0,65. 1
+ ≤
CD FG!HI
σD(Ni)
,

1 1 1 1
≤ ≤
Goodman
σD
FG!HI 1,3 + 0,65 FG!HI 1,3 + 0,65
CD CJ
σa(C)
, ,
Goodman

FG!HI = 1
σD/α C modifié
σa(A)
≤ 166 ≤ 171
A σm
σm(A) σm(C) σE/α σr/α σE σr
Soderberg
Application

• Critère de résistance à la fatigue


= 1,3. ? = 0,65. @ = −0,016. @? = −0,008.

• 2/ Prise en compte du coefficient de sur-contrainte


(cisaillement négligé)
′, =
,
• calcul de Kf
K f = q(K t − 1) + 1 MN
′O,P =
O,P
MQ

MN . MQ . 1 MN . MQ . 1
• Soderberg, Goodman
+ ≤ + ≤
? ?
, O FG!HI , P FG!HI
Application q=0.9

• D/d=2, r/d= 0.28

Kt=1.3
Application

• Critère de résistance à la fatigue


= 1,3. ? = 0,65. @ = −0,016. @? = −0,008.

• 3/ Cisaillement pris en compte: état de contraintes multi-


axial

calcul de contraintes équivalentes au sens de Von Mises


Résistance à la fatigue –
Contraintes variables combinées multi axiales

• Position du Pb – contraintes équivalentes


• Souvent les pièces de machines sont soumises à des contraintes bi-
axiales ou tri-axiales variables
• Calculs de contraintes moyennes et alternées équivalentes
• σa_equi et σm_equi
σy σz
τyx τzy
τzx
τyz
τxy τxz
τyx σy
σx σx τxy
τxy σx
τyx
σy
Résistance à la fatigue –
Contraintes variables combinées multi axiales

• Calcul des contraintes équivalentes σa_equi et σm_equi


σy
τyx
τxy σ a _ equi = σ 2x _ a + σ 2y _ a − σ x _ a .σ y _ a + 3.τ 2xy _ a

σx σx σ m _ equi = σ 2x _ m + σ 2y _ m − σ x _ m .σ y _ m + 3.τ 2xy _ m


τxy
τyx
σy
σz
(σ − σ y _ a ) + (σ y _ a − σ z _ a ) + (σ x _ a − σ z _ a ) + 6 (τ xy2 _ a + τ yz2 _ a + τ zx2 _ a )
2 2 2

τzx τzy σ a _ equi =


x_a

2
τxz τyz

τxy τyx σy (σ − σ y _ m ) + (σ y _ m − σ z _ a ) + (σ x _ m − σ z _ m ) + 6 (τ xy2 _ m + τ yz2 _ m + τ zx2 _ m )


2 2 2
σx σ m _ equi =
x_m

CR_STUV = CWR + XYWR CZ_STUV = CWZ + XYWZ

Ensuite, utilisation des diagrammes d’endurances


Application

• Critère de résistance à la fatigue


= 1,3. ? = 0,65. @ = −0,016. @? = −0,008.

• 3/ Cisaillement pris en compte: état de contraintes multi-


axial
• calcul de contraintes équivalentes au sens de Von Mises
?_![I\ = '
? + 3@?
'
= 0,652.

_![I\ = '
+ 3@ ' = 1,304.

• Application d’un des critères :


• Soderberg, Goodman FG!HI = 1
≤ 166 ≤ 171
• Ici le cisaillement n’a aucun effet, on peut le négliger.
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission

• Deux méthodes peuvent être utilisées:


• Théorie du cisaillement maximal, avec définition d’un coefficient de
sécurité à partir de la ligne de soderberg,
• Théorie basée sur le diagramme de Haigh

• Sollicitations de l’arbre en rotation (Mt et Mf constants dans le temps):


• La sollicitation de torsion entraîne une contrainte maximale à la
périphérie de la pièce : 16Mt
τ xy _ max = =τm
πd 3

• Au même endroit, la contrainte due au moment de flexion est égale

cos(ωt ) = σ a . cos(ωt )
32Mf
σx =
πd 3
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission

• Théorie du cisaillement maximum (petit élément à la périphérie)

On cherche α tel que τα τxy


soit maximale.
S σx
α
Équilibre de l’élément
Scosα τyx Ssinα

σ αS − σ x . sin α.S sin α + τ xy cos α.S sin α + τ yx sin α.S cos α = 0 τa


ταS + σ x . cos α.S sin α + τ xy .S sin 2 α − τ yx .S cos 2 α = 0 τD
B
τα = −σ x . cos α. sin α + τ xy (cos α − sin α)
2 2
ταa Söderberg
16Mt 16Mf
τα = . cos 2α − sin 2α. cos ωt
π.d 3 π.d 3
16Mt 16Mf A
τα _ m = . cos 2α ; τ α = sin 2α τm
π.d 3 π.d 3
_ a

ταm τE
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission

• Théorie du cisaillement maximum (petit élément à la


périphérie)
  τ  τa
ταa = τ D ( N i ) 1 −  αm 
  τ E 
τD
B
2 2
ταa Söderberg
τD 16  Mt   Mf 
τ αa = τ αm + 3 τ D   +  
τE πd  τE   τD 

A
2
 Mt   Mf 
2 τm
16
τ αa = 3 τD   +  
πd  τE   τD  ταm τE

2 2
16  Mt   Mf 
d =3 τD   + 
π τ E   τD 
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission

• Théorie du diagramme de Haigh


• Méthode permettant de calculer un arbre à la fatigue quelque soit le type de
sollicitation
• Calcul des contraintes équivalentes
• Construction du diagramme de Goodman, utilisation de σa_equi et σm_equi
• Droite CA//σDB
σa
σ
σ a = D (σ m _ equi − σ m ) + σ a _ equi
σr σE Ligne de
sollicitation
• Ordonnée de C
σD σ
σ m _ equi + σ a _ equi = D
σr α sec u σD ou σD(N) Goodman

σD
α sec u = C
σD B
σ m _ equi + σ a _ equi σa_equi A
σr
σm
σm_equi σE σr
Exemple – Calcul dynamique à la fatigue d’un arbre de transmission

• Calcul des contraintes équivalentes

cos(ωt ) = σ a . cos(ωt )
32Mf 16Mt
σx = τ xy _ max = =τm
πd 3 πd 3

?_![I\ = '
? + 3@?
'
= 3. @? _![I\ = '
+ 3@ ' =

3. 16. 32. 1
+ =
σ m _ equi σ a _ equi "
4. -( . 4. -( . FG!HI
1
+ =
P ,
σr σD α sec u

] FG!HI 3. 16. 32.


-= +
"
4 P ,
Synthèse , fatigue, 1 seul niveau de contrainte

Uniaxial Multi axial


σ = σ m + σ a . sin (ωt ) σ = σ m + σ a . sin (ωt ) τ = τ m + τ a . sin(ωt )

σm=0 σm≠0 σ equi = σ m _ equi + σ a _ equi . sin(ωt )

Utilisation directe Utilisation du diagramme de Haigh


Du diagramme de wohler - Droite de Soderberg
- loi de Wolher - Droite de Goodmann
- loi de Basquin - Goodmann modifié
σa
logσ a
B Résistance à la traction
Log 0.9.Rm Rm
Limite élastique
Re
σ m=0
Parabole de Gerber
logσ D(Ni)

Goodman
C σD
logσ D(N) ou
σD(N)

Ni Söderberg
103 104 105 106 107 σm
Re Rm
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur

• Schématisation
• Centres roulements
• Centre poulie
• Centre bobinage

y
L
e FB FA
FD
d Cm
e/2
x
D -Cm C B A
z

L e d FA Cm
150 mm 100 mm 30 mm -4000 N 80 N.m
σr σD σE

700 MPa 300 MPa 600 MPa

CM1- Rappels, Dimensionnement


en Statique 56
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, état de contraintes statique

^_ ∗ 64
= + − =
' (
• Contraintes dans la section B+ %%
5 6'' (
6(( '
4- 8 '
&' −W___ a_ ∗ 32
= − = −
%
% %'
5 6%% (
4- ' 4- 8 (
0 = ' &( a_ ∗ 32
= + =
%
%' b,[de ,df ,d] ]
( %(
5 6%% '
4- 8 '

50 ∗ 64 - 50 ∗ 32
M = =
0
%%
4- 8 2 4- (
−2000
%%
%(
0 % = -/2 ==
' 0
%'
4- '
b,[de ,df ,d] ] 80 ∗ 16
=
%(
4- (
B % h = ' + 3@ ' = %%
(
= ' + 3( ' + ')
h %% %' %( @= %'
' + %(
'

%
(
j ∗ 32 ∗ 16
' '
-≥ +3
',( %
O 4 4
α=1 d=11,3 mm
α=2 d= 14,3 mm

CM1- Rappels, Dimensionnement


en Statique 58
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, l’arbre tourne le chargement?

• Le chargement est constant dans le repère 0, mais variable dans le repère


. = −50. ( ) = −50. (cos => + sin =>
local
( ')

". = 80. ( ) = 80. %


%'
&. =-2000. =−2000. ( cos => ' − sin => ( ))

M −50 sin => −50. cos =>


= (−
%%
%%
%%
6'' 6(( '
%( M −2000. cos => 80
= −
θ=ω.t %'
5 6%% (
2000. sin => 80
= +
'
%(
5 6%% '

0
B
B %
0 = -/2
( b,[de ,df ,d] ]
0

50. cos => -


=
%%
4- 8 ⁄64 2
−2000. cos =>
=
%'
4- ' ⁄4
2000. sin => 80 -
= +
%(
4- ' ⁄4 4- 8 ⁄32 2
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, dynamique fatigue

• Arbre tournant contraintes variables?


• Oui pour la flexion alternée
50 ∗ 64 - ^_ ∗ XW
= = cos => = cos => = CZ cos =>
%%
4- 8 2 mnX
• Oui pour le cisaillement du à l’effort tranchant alternée

−W___. cos =>


= = YZ cos =>
%'
mnW ⁄o

• Non pour la torsion contrainte moyenne

W___. sin => a_ ∗ pq


= + = YZ sin => + YR
%(
mnW ⁄o mnX ⁄XW
• état de contraintes multi axial calcul de contrainte alternée et
moyenne équivalente critère de résistance
Exemple: Arbre d’alterno-démarreur, dynamique fatigue

• Contraintes σm_equi et σa_equi ,

?_![I\ = '
? + 3@?
'
= 3. @? _![I\ = '
+ 3@ ' =
• La contrainte due à l’effort tranchant est négligée
• (terme en d²) « génant »

• critère de résistance à la fatigue:


σ m _ equi σ a _ equi 1
+ =
σr σD α sec u

3. 16. 32. 1 ] FG!HI 3. 16. 32.


+ =
"
-= +
"
4. -( . P 4. -( . , FG!HI 4 P ,

α=1 d=11,3 mm α=1 d=13,9 mm


α=2 d= 14,3 mm α=2 d= 17,6 mm
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Position du Pb
• Une pièce dans sa vie subit des sollicitations alternées dont les
amplitudes varient au cours du temps

Classes d’amplitude Ai de la Force F

A15

Temps

F A1

Temps Fréquences Fréquences cumulées


Temps
Ni Mi 150
30
N7
100
20 M7

10 50

Temps
Ai Ai
A7 A7
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Spectre des contraintes

σ
Comptage de σa3
σi Ni cycles σi
σa2
σ

σa1
Contrainte

σmoy σmoy
Ni 0
Temps N n3 n2 n1 N

ni
αi = en %
∑ ni
i
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Méthode: classification des sollicitations par niveau


• Évaluation pour chaque niveau du taux d’endommagement partiel

σa σai
N: nombre de cycles par bloc de
σa2 sollicitations
σa3
σa1 Nombre de bloc supportés par la
pièce jusqu’à rupture?
σan

n1 n2 n3 ni nn N
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Calcul par la théorie de MINER, cumul des dommages


Distribution
σ des contraintes N3
a

Courbe de
σa3 Wöhler pour σmoy
Prob. de rupture α %
σa2

σa1

n3 n2 n1 105 106 N2 107 108 Nombre


de cycles

Niveau 3 αc3 %
σ N rupture

Niveau 1
αc1 %
αc2 %
Niveau 2
0 1er Bloc 2ème Bloc 3ème mième Bloc
Temps
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Calcul par la théorie de MINER


• Pour chaque cycle d’application d’une contrainte complètement
renversée σai un dommage 1/Ni est accumulé, Ni vie de la pièce tel que
σD(Ni)= σai. Pour ni applications de σai le dommage di est ni/Ni.
• Pour un spectre des contraintes σa1, σa2, .., σaj appliquées j
ni
respectivement n1, n2, n3,…, nj fois, le cumul des dommages est : ∑ N
i =1 i
et la rupture se produit lorsque le dommage est égal à 1

σa σai
ni
αi =
σa2
σa3 ∑ ni
i
σa1
σan

n1 n2 n3 ni nn N
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Principe du cumul des dommages linéaires, Di=n/Ni ,


vwx yz {
log ( \ ) = a + b. log( \ ) = 10 |
• Exemple pour trois niveaux
\

( > '> % % > '> (

D=1
€'
n2 '

€%
n3 %

€( n1

€% €' €(
(
n2

~=• + +
€'
'

€% % ' (
%

n1 n
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Calcul par la théorie de MINER Pour chaque niveau de contrainte, le


nombre de cycles à la rupture est calculé;
4
logσ a  0.9R m   0.9 R m 
B Ni = 1000 
log  
 σD ( N ) 
Log 0.9.Rm Nouvelle courbe de  σ D (Ni ) 
rupture en fatigue Le nombre total de cycle à la rupture est:
après un dommage de
k
ni/Ni Nr =
αi
logσ D(Ni) ∑i N
i

C k facteur de pondération ≤ 1

logσ D(N)

- Abaissement de la résistance à la
ni Ni log Ncycles rupture après application d’une
103 104 105 106 107 charge alternée
- Pas de prise en compte de l’ordre
d’application des contraintes (s’il y
en a un)
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif

• Exemple de Calcul par la théorie de MINER


Une pièce d’acier σr =555MPa et σD = 75 Mpa supporte les sollicitations suivantes : n1=40000
cycles à σ1 =200 Mpa puis n2=100000 cycles à σ2 = 140 Mpa.
Combien de cycles pourra-t-elle supporter à σ3 50 Mpa?

La contrainte σ3n’a pas d’influence sur la durée de vie de la pièce car σ3< σD. Il faut donc vérifier
que la pièce résiste aux deux premiers niveaux de chargement (dommage<1).
4
N1= 85284 cycles  0.9 * 555   0.9*555 
Ni = 1000
log  
  75 

N2 = 482282 cycles  σ D (Ni ) 

N3 = vie infinie

2
ni 40000 100000
∑ N = 85284 + 482282 = 0.67〈1
i =1 i

La théorie de Miner prédit donc une durée de vie infinie pour l’application de σ3 après les 2
premiers niveaux de sollicitations
Cas des cycles à contraintes variables
Endommagement cumulatif lorsque σm≠0

• Calcul de Ni pour (σai et σmi)


• Pour trouver Ni (nombre de cycle entraînant la rupture à ce niveau de
contrainte) on doit obtenir une contrainte alternée équivalente σa_i_equi
pour un facteur de sécurité αsecu à partir du diagramme de Goodman .

σD
σ a _ i _ equi = σ m_i + σ a_i Ligne de
σr sollicitation

4 σD ou σD(N) Goodman
 0.9R m   0.9 R m 
log  
Ni = 1000   σD ( N ) 
 σ a _ i _ equi  σa_i_equi C
σa_i A
σm
σm i σr
Exercice d’application
Exercice d’application

• Ici, 3 niveaux et σm=0


• Loi de fatigue estimée par un modèle de Basquin à partir des

log 525 = • + ‚. log 10'


deux point donnés:
ƒ
log \ = • + ‚. log \ log 230 = • + ‚. log(6.10„ )
log 525 − log 230
‚= = −0,095 • = 2,910
2 − (5 + log 6)
i sigma i ni alpha i Ni
vwx yz {',†%
= 10 { , †„
1 385 200 18% 2629
\ 2 350 500 45% 7180
3 280 400 36% 75448

1
P =F F' F( = 7285 cycles
%
+ +
% ' (
Première approche de la mécanique de la rupture

• Rupture en fatigue, Fissure, propagation


Première approche de la mécanique de la rupture
Introduction - Fissures
• Position du problème (page 47 49)
Au lieu de considérer globalement le

volume du matériau, on s’intéresse
σ
maintenant aux aspects locaux des
défauts
Zone A
• Un milieu continu comporte toujours des
défauts ou des fissures ⇒ Prévision des
dimensions critiques des défauts pour Très petite dimension
éviter des ruptures catastrophiques.

Fissure
• On distingue :
Zone B
• Zone A : Milieu continu avec un problème
singulier de la fissure,

• Zone B : Fond de fissure avec échange


d’énergie entre les deux zones.
σ
Première approche de la mécanique de la rupture
Introduction - Fissures

• Principe de calcul

2) EFFORTS

Loi de comportement

variables de
fissuration
CALCUL
K
3) FISSURE J
- analytique
G
- numérique

loi de
Mécanique des fissuration
1) STRUCTURE milieux continus
Première approche de la mécanique de la rupture
Différents types de Fissures

• On observe deux types de fissures :


• les fissures surfaciques en 3D
• les fissures linéiques en 2D
• Décomposition des deux surfaces de rupture en deux formes
simples:
• rupture inclinée (ductile),
• rupture plate (fragile)
Première approche de la mécanique de la rupture
Modes de Propagation des Fissures

• 3 modes de propagation simples a EVOLUTION DE LA FISSURE


(longueur a)

af
• Mode I (par ouverture). Les surfaces de fissure se instantané
déplacent perpendiculairement l’une à l’autre,
a0 lent

• Mode II (glissement droit). Les surfaces de fissure


se déplacent dans le même plan et Nf N
perpendiculairement au fond de fissure,

• Mode III (glissement vis). Les surfaces de fissure


se déplacent dans le même plan et parallèlement
au fond de fissure.

Mode I Mode II Mode III


Première approche de la mécanique de la rupture
types de rupture

• rupture brutale ou par propagation

a
Dimension caractéristique

af

Rupture
de la fissure

brutale
Rupture lente
(Propagation de la fissure)
a0

Nombre
N f de cycles
Première approche de la mécanique de la rupture
Variables de fissuration

• Géométrie macroscopique
• Facteur de concentration de contraintes Kt
• Tables de valeurs de Kt
• σmax = Kt * σ0.
• Pour les Géométries simples, on peut considérerune formule simplifiée (de
Ingliss )
Première approche de la mécanique de la rupture
Variables de fissuration

• Géométrie microscopique
• le rayon ρ tend vers‘0’ et D prend la valeur de a,
• avec Kt , σmax tend vers l’infini. On utilise donc une autre approche en effectuant
la recherche d’une limite.

σ
* π * ρ avec ρ 
→ 0
max

2
• Si ρ tend vers 0, alors :

 a
D = a

 a
σ m ax = 2 * * σ nom
 ρ
 σ m ax
 * π * ρ = σ nom * π *a
2
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes KI

• Facteur d’intensité de contrainte K ->(KI, KII, KIII)


• Les conditions de propagation et d’accroissement d’une fissure sont contrôlées
par l’amplitude de ce facteur

K = σ * π *a
Unité : * MN m -3/2
* Kg mm -3/2
* Mpa*m 1/2

• Avec la théorie de l’élasticité, on obtient les expressions de K (K est fonction de


la géométrie du solide, de la fissure, et du chargement)

r  a
KI = σ* *f 
2* π  w
ou
KI = α*σ* π*a
• Le coefficient α est défini dans des tables pour les cas simples, par exemple :

a/w f(a/w)
w 0 (W→∞) 1.12
0.2 1.37
0.4 2.11
a 0.5 2.83
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes critique KIC

• Facteur d’intensité de contrainte critique KIC


• Donnée du matériau: sur une éprouvette, pour une contrainte σ donnée, et une
taille de fissure 2a à priori connue, on teste la valeur du K à partir de laquelle la
fissure se propage.

• Limitation de la mécanique de la rupture à l’analyse linéaire élastique:


• Rayon de la zone plastique < a/50
(a largeur de la fissure 2
1  K IC 
rp = .  en déformation planes
6π  σ E 

• Déformations planes B

Champ élastique
défini par K
Zone plastique
B ≥ 2,5 (KIC σ E ) 2

a
w
Première approche de la mécanique de la rupture
Calcul de résistance

• Position du Problème a
Rupture suite à
af
propagation de la
fissure
Rupture brutale
a0 =valeur initiale
• Rupture brutale
Nf N

Kcalculé ≤ KIC ⇒ α. σcalculé . π. a ≤ KIC


• Rupture en fatigue, propagation de la fissure

σ σmax ∆σ = σmax - σmin = 2.σa

σa La vitesse de fissuration est influencée :


σmoy
Kmini = α.σmini.(π.a)1/2
Kmax = α.σmax.(π.a)1/2
σmin
∆K =α.∆σ.(π.a)1/2
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes KI: exemples

Fissure sur toute la largeur B Fissure en demi-lune


d’une barre dans un élément en traction
σ
σ

a B

w 2c

σ σ
1,12 . σ . π .a φ
K I = σ . π .a . f ( a / w) KI =
φ 1,6
1,5
1/ 2
π/2
a/w f (a/w)  c2 −a2 2  1,4
φ = ∫ 1−  2 . sin θ dθ 1,3
0 (w ≈ ∝) 1.12 0   c 
1,2
0.2 1.37
0.4 2.11 Si c >> a et B >> a 1,1
0.5 2.83 ⇒ KI = 1,12 . σ .√(πa) 1
Première approche de la mécanique de la rupture
Facteur d’intensité de contraintes KI: exemples

B
a M flexion
M flexion w

a /w f (a /w)

K I = σ . πa . f(a/w) 0,1 1,02


0,2 1,06
6M
avec σ =
0,3 1,16
0,4 1,32
B w2 0,5 1,62
0,6 2,10
Première approche de la mécanique de la rupture
Calcul de résistance

• Rupture en fatigue, propagation de la fissure (suite)


• les fissures se propagent en avançant à chaque cycle de chargement suivant une
loi : da
= C.( ∆K) m
dN
où C et m sont des constantes du matériau :
da / dN 3 < m < 4 et 2.10-19 < c < 2.10-1
Vitesse d’avance de la fissure (mm/cycle)

1
Seuil de
non
10-2 propagation

10-4
Il existe un seuil de
non propagation de
3<m<4 fissure ∆Kth
10-6
1
Seuil de
Rupture
10-8 brutale

10 50 100 ∆K
∆K théorique MN m -3/2
K Ic
Première approche de la mécanique de la rupture
application
Références….

You might also like