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La Décision d’Investir

Analyse et Evaluation de Projets

ENSSEA - Alger 2017 - Web site : https://sites.google.com/site/ensseaab/home - 1-


Politique financière et décision d’investir

Politique Financière : 4 volets

Environnement Financement La décision Planification


Financier des Entreprises d’investir Financière

- 2-
Planning 2017
Nombre
Dates Contenu
d'heures

Présentation, caractéristiques, définition, nature, démarche à retenir - Groupes de travaux étude de cas
14-02-17 3
(répartition, timing)
Cadre de la décision ; recensement des informations et contours d'un projet ; l'évaluation des flux ; Techniques
21-02-17 3
et méthodes . Lancement séquences de l'étude de cas
Techniques et méthodes : méthodes comptables ; VAN - TIR - R.O.I - Taux d'actualisation ; Exemples :
28-02-17 3
méthodologie et mise en œuvre sur tableur (MS Excel) - Présentation séquences 1 et 2
Techniques et méthodes : VAN - TIR - R.O.I - Taux d'actualisation ; Exemples : méthodologie et mise en œuvre
07-03-17 3
sur tableur (MS Excel)
Méthodologie de l'évaluation financière et économique : hors structure de financement ; avec intégration d'une
14-03-17 3
structure financière cible - Présentation séquences 3 et 4
21-03-17 3 Incertitude, Risque, et critères statistiques - Illustrations et cas
28-03-17 3 Analyse stratégique - Illustrations - Présentation séquence 4 et 5
04-04-17 3 Calcul économique public : Méthodes ME et LM - Distribution (site) : énoncés d'exercices et de problèmes
11-04-17 3 Présentation séquence 6 et 7 - Exercices et problèmes : Corrections 1
18-04-17 3 Exercices et problèmes : Corrections 2
25-04-17 3 Synthèse étude de cas - Compilation Rapport
02-05-17 3 Présentation rapport
09-05-17 3 Synthèse des enseignements
16-05-17 3 Révisions - cours et divers
23-05-17 3 Révisions - Exercices et problèmes

Total 45

Objectif : volume horaire de 42/48 heures (au lieu de 90 heures durant les années 90’)
- 3-
Etude de cas
Projet : Création d’une entreprise de voyageurs par autocar
Le projet comprend les éléments suivants

Taille de la flotte prévue : 300 à 500 autocars Mercedes de type Mercedes


Turismo luxe - 52 places assises

Services offerts à bord : Boissons - Cuisine - Connexion Wifi (internet) -


Prises électriques - Toilettes - FAQ - Climatisation multizone

Segments de marché visés : Grandes lignes -


Service Express

• Présentation du projet et de la zone d'étude du projet


(axes structurants du transport)
• Coût du projet : initial, surcoûts de configuration,
surcoût de contexte, coûts d'exploitation d'un autocar
Travaux : • Principaux impacts sur l'environnement du projet et
coût des externalités
• Evaluation de la Demande : voyageurs
• Evaluation des coûts d'exploitation et modèle d'AS
• Evaluation économique et financière du projet
- 4-
Etude de cas
Création d’une entreprise de voyageurs par autocar

Groupes de Rapport (Max


Intitulés (travaux) Séquences Pistes de recherche
travaux pages)

Présentation du projet et de la zone d'étude du projet


1 25 Documentation interne
(axes structurants du transport)

Coût du projet : initial, surcoûts de configuration,


2 15 Documentation interne
surcoût de contexte, coûts d'exploitation d'un autocar

Principaux impacts sur l'environnement du projet et


3 25 INRETS - Etude UIC INFRAS/IWW - CGPlan (M. Boiteux) etc.
coût des externalités

Modèle interne - Ministère du transport - Monographies ANDI,


Evaluation de la Demande : voyageurs 4 25
ANIREF et Wilaya

Evaluation des coûts d'exploitation et modèle d'AS 5 25 Modèle interne -

Evaluation économique et financière du projet 6 15 Documentation interne

130

Listes complètes à la fin


de la séance
- 5-
Caractéristiques de la décision d’investir

Nécessité de
dépasser le
cadre
traditionnel
1. Décision d ’évaluation :
2. Acyclique, 3. Mobilise des 4. Moteur de la
engageant élargissement
Souvent ressources croissance à
l ’opérateur à du champ
irréversible importantes long terme
MLT d ’application et
celui des
techniques et
méthodes
utilisées

- 6-
L’investissement : définitions

Comptable : “l’investissement est constitué


de tout bien meuble ou immeuble, corporel
ou incorporel, acquis ou créé par
l’entreprise, destiné à rester durablement
sous la même forme dans l’entreprise ”
(PCN)(2).

Définitions : de la Economique : “tout sacrifice des


ressources fait aujourd’hui dans l’espoir
plus restrictive à la d’obtenir dans le futur, des résultats certes
moins restrictive étalés dans le temps, mais d’un montant
total supérieur à la dépense initiale. ”

Financière : c’est la moins restrictive, “c’est


un ensemble de dépenses générant sur une
longue période des revenus (ou économies)
tels que les remboursements de la dépense
initiale sont assurés. ”

- 7-
Natures d ’investissement

Les investissements peuvent être classés :


• Selon leurs objets,
• Selon la chronologie des flux financiers qu’ils entraînent,
• Selon la nature de leurs relations dans un programme.

Les classifications présentées ont un contenu


opérationnel certain dans la mesure où
• L’objet de tout projet d’investissement résulterait des priorités
stratégiques de tout opérateur économique,
• La chronologie des flux financiers engendrés par le projets
permettent sa formalisation mathématique en vue de dépasser
les approches réductrices (reprises, par ailleurs dans la
majorité des manuels),
• La nature des relations entre projets d’un même programme
permettrait de définir les contours du projets en vue de
déterminer l’enveloppe financière globale du projet.
- 8-
Démarche à Retenir

Nécessité d’une démarche

Projet d’investissement = Demande de capitaux permanents


C
CONTRAINTES
Limitation des capitaux Coût des capitaux

RESULTATS
Obligation de bien Obligation de bien
mesurer la taille de mesurer la rentabilité
l’investissement de l’investissement

PROCEDURE DE DECISION FINALE

- 9-
Démarche à Retenir

L’adoption d’une démarche


systématique va permettre
La méthode retenue dépend
de décomposer en plusieurs
donc :
étapes successives la
décision d’investissement :
• Génération et recensement • De la taille de l’opérateur
des projets, • De la complexité des
• Evaluation, projets
• Sélection,
• Contrôle.

- 10 -
Cadre de la décision

Ce cadre peut être schématisé ainsi :

Evaluation de sa
Justification d’un contribution à la réalisation
investissement des objectifs à MLT de
l’opérateur

Dans cet ordre d’idée, le plan d’investissement constitue l’instrument


essentiel de la politique de l’opérateur.

- 11 -
Décision d’investissement dans le cadre d’une
planification stratégique et opérationnelle
intégrée
Démarche générale

• Analyse globale de
Synthèses l’environnement
Ce que l’on Diagnostic SWOT
peut Faire ? interne (Forces et • Diagnostic de la
Faiblesses) position
concurrentielle

• Technique Ce que l’on Synthèses


• Commercial Diagnostic
est autorisé à (Menaces et
externe
• Organisation et RH faire? opportunités)
• Finances

- 12 -
Recensement de projets

Cette phase devrait faire l’objet d’une procédure formalisée. Elle fait intervenir
aussi bien le niveau stratégique que les niveaux opérationnels

Noyau stratégique
Moyens utilisés
- Boites à idées
- Cercles de qualité
Flux - Etudes spécialisées
d’information - Comités de veille stratégique
- Task-Forces
- Groupes de projets
Noyau Opérationnel

Recensements tous azimuts

Résultats

• 1. Dépistage des investissements mutuellement exclusifs, contingents et indépendants


• 2. Identification du degré d’urgence des projets.
- 13 -
Collecte des informations critiques

Check List
ou Canevas

Commercial
(marché,
prix, Production Fiscalité Finances Personnel
distribution,
PP)

- 14 -
Contours d’un projet : étapes successives

Marché et part de Plan de charge du


marché du projet projet

Prix projetés et niveau


d’activité retenu
Evaluation
Organigramme, effectif, mode
de fonctionnement

Technologies,
investissements requis,
Financement
capitaux nécessaires à
l’exploitation

- 15 -
Contours d’un projet : exemple
Industrialisation de Panneaux LED (information, affichage…)
• Définition du produit et des activités
• Marché international : Topographie complète
• Marché local : topographie complète et perspectives par secteur et
sous-secteur (transport, GE, administrations, institutions, stades,
PME/PMI, sites industriels…)
• Concurrence et prix : concurrents en place, segments de marché à
investir
• Part de marché et dimensionnement : localisation, capacité, coûts
d’investissement
• Technologies : achats, conception (architecture/logiciels/firmware),
préparation des éléments, assemblage, tests, montage sur site et tests,
formation des utilisateurs, maintenance et SAV
• Métiers clefs : Marketing achats, informatique, télématique,
climatisation, chaudronnerie, génie-civil, maintenance
• Ressources humaines : nombre, profils, formation, rémunération et
motivation
• Financement : apports des associés, crédits bancaires (CMT non
spécialisés)
• Business Model : alternatives, options, évaluation de l’option
• Evaluation financière complète : hors structure de financement ; avec
structure de financement cible
- 16 -
L’évaluation des flux liés à l’investissement

Principes d’estimation des flux

• Choisir comme horizon la durée de vie économique du projet.


• Tenir compte de tous les flux de trésorerie associés à un projet,
à l’exclusion de ceux liés à son financement.
• Tenir compte des coûts d’opportunité des biens et services à la
disposition du projet, sans décaissement particulier.
• Raisonner exclusivement en flux de trésorerie différentiels.
• Tenir compte de l’incidence de la fiscalité en termes de
trésorerie.
• Prendre en compte les effets de l’inflation anticipée.
• Noter et si possible mesurer les éventuelles relations
pouvant exister entre les projets.
• Tenir compte de l’incertitude dans l’estimation des flux de
trésorerie.

- 17 -
L’évaluation des flux liés à l’investissement
Le profil de survenance des flux peut se décomposer synthétiquement
en 3 groupes :
L’investissement initial,
Les flux périodiques d’exploitation,
Les flux terminaux.

Flux terminaux

Recettes Flux périodiques d’exploitation

Dépenses
Investissement initial
Processus de décision relatif à la décision d’investir

DONNEES CHIFFREES PROCESSUS DE CHOIX

Projet d'investissement : choix financiers?

Coût des investissements


Montant Effectif du projet
Besoins en FDR du projet

Trésorerie disponible Capacité financière de l'entreprise est-elle en mesure NON STOP


Capacité d'endettement de supporter le projet?
OUI

Durée de vie technique


Durée de vie économique
Analyse de l'environnement
Marché, part de marché, activité et CA HT
Résultats et risque
Charges
Capital engagé
Rentabilité et liquidité du Projet
Cash Flows générés

Rejet ou
Taux de rendement minimum acceptable ; Période de Satisfait-il aux normes de rentabilité et de liquidité
NON réexamen des
remboursement de référence admises par l'investisseur?
normes

OUI

Charges financières ou loyer de crédit-bail (leasing) Choix entre plusieurs variantes techniques
Emprunts Choix du mode de financement
Intégration du projet dans la situation financière globale de
Augmentation de capital
l'opérateur

Récapitulation : ensemble des informations


chiffrées
- 19 -
Techniques et méthodes d’évaluation

Rentabilité Risque

Rapport entre les Résultats 1. Fonction croissante du temps


obtenus et les moyens mis
2. Appréciations diverses
en œuvre
(liquidité, incertitude, risques
liés au marché…)

- 20 -
Inventaire des techniques et méthodes disponibles

Méthodes comptables (TR - TMR)

Techniques et méthodes faisant appel à l ’actualisation (VAN - TIR -


ROI )

Critères statistiques

Calcul économique public (Méthode des effets et des prix de


référence ou LM)

Apports récents : Analyse stratégique (Minimax), théorie financière


(MEDAF)

Problématique du choix du taux d'actualisation ou TRMA


- 21 -
Méthodes comptables

Ratios de rentabilité classiques : lien entre le résultat obtenu et les capitaux engagés

Les grandeurs comptables utilisées varient d’une méthode à une autre, on peut retenir :

Mesure du profit Mesure des capitaux investis

Cash flow* Capital économique**

Excédent brut d’exploitation Capital économique**

Résultat net (après IBS) Immobilisations nettes


Marge brute d’autofinancement Immobilisations brutes

* Cash Flow = Marge d’autofinancement + variation des BFR


** Capital économique = immobilisations + BFR

- 22 -
Méthode de la VAN

Cette méthode d’évaluation de la rentabilité consiste à comparer la dépense


initiale notée I à la valeur actuelle des revenus attendus (R1 à RN) pendant la
durée de vie de l’investissement (notée N).

N Investissement du type :
VAN   Rt 1  i   I 0
t
Point Output – Continuous input
La formulation mathématique de la VAN dépend de la
t 1 chronologie des flux financiers engendrés par le
projet

i = Taux d’actualisation représente le taux de renoncement à la liquidité immédiate (taux


de rendement minimum acceptable).

Pour un taux i donné :

VAN > 0 signifie que l’investissement est rentable


VAN < 0 signifie que l’investissement n’est pas rentable
- 23 -
Méthode de la VAN

Le critère de la valeur actuelle nette permet donc de porter un jugement sur un projet
donné. Il ne permet guère la comparaison entre plusieurs projets exclusifs, car les capitaux
engagés initialement sont différents. Afin de pallier cet inconvénient, on peut utiliser
l’indice de rentabilité exprimé ainsi :

Indice de rentabilité =  des revenus actualisés


Dépenses d’investissement
actualisées

L’utilisation de cette méthode suppose le choix de deux (02) éléments :


• Le taux d’actualisation,
• Mais également une période de récupération de référence.

- 24 -
Méthode du TIR

Cette méthode est issue directement de celle de la valeur actuelle


nette. Il s’agit de rechercher le taux d’actualisation permettant
d’égaliser l’investissement noté Io et la valeur actuelle des revenus
nets attendus (dans le cas d’un profil d’échéancier des flux de type
CIPO). Elle s’exprime par la relation suivante :

N
I 0   Rt 1  i 
 t Investissement du type :
Point Output – Continuous input
t 1

Dans laquelle i est l’inconnue.

A ce taux i ou TIR, la valeur actuelle nette du projet est nulle. Le projet ne laisse donc aucun excédent
disponible.
- 25 -
Méthode du TIR

Cette méthode est intéressante, car elle permet facilement de comparer plusieurs projets
exclusifs grâce à la confrontation directe de leur taux de rentabilité.

Elle évite le choix d’un taux d’actualisation, mais cet avantage n’est qu’apparent
puisque pour juger de la rentabilité du projet, on est obligé de choisir un taux de
référence dit taux d’acceptation ou de rejet.

Règle de décision

Taux d’acceptation ou de rejet

+ le projet est rejeté

TIR = i

– le projet est accepté

- 26 -
Méthode du délai de récupération (ROI)

Elle est fondée principalement sur le critère de liquidité. Les effets d’un investissement
sur l’opérateur sont les suivants :

• Baisse de liquidité,
• Risque de désajustements entre les flux de dépenses et de recettes,
• Baisse d’autonomie et de flexibilité de l’entreprise.
Le critère de la période de récupération de la mise de fonds initiale a une signification
profonde. En présence d’un effort d’investissement considérable, certains opérateurs
sont amenés à préférer le critère de liquidité à celui de la rentabilité.

Ceci est particulièrement vrai pour la majorité des entreprises publiques algériennes
confrontées à de sérieux problèmes de trésorerie.

La période de récupération s’établit ainsi :

- 27 -
Choix du taux d’actualisation

Taux d’actualisation = Taux de placement + Prime de risque

• 1. Investisseur local : Rendement bons du


Taux de placement : trésor algérien ou rendement de l’obligation
plusieurs SONELGAZ
appréciations • 2. Investisseur étranger : Rendement bons
du trésor US

Prime de • 1. Approche empirique : faisant appel à


l’expérience et au sens de l’observation
risque : • 2. Modèles : Medaf (Modèle d’Equilibre
plusieurs Des Actifs Financiers) ou CAPM
approches (Capital Asset Pricing Model)

- 28 -
Choix du taux d’actualisation

Taux retenu
Taux retenu
période
période stabilité
transition
1- Rendement
2,0% 2,0%
minimum
Prime de risque : plusieurs
approches
2- Risque général
1,0% 1,0%
1. Approche empirique : d'entreprise
faisant appel à
l’expérience et au sens 3- Risque sectoriel 2,0% 2,0%
de l’observation
4- Risque de non
0,5% 0,5%
liquidité

5- Risque spécifique
3,8% 1,8%
d'entreprise

Taux d'actualisation 9,3% 7,3%

- 29 -
Choix du taux d’actualisation

RF = Taux de placement sans risque (US treasury) 4,60%


(a) (E(Rm)-Rf)) = Moyenne géométrique entre 1926-1990
des rendements du marché des actions par rapport au Rf, E(Rm)-RF ou taux de rendement sur le marché des actions = a 5,50%
source : Aswat DAMODARAN
Béta de l'entreprise = b 1,25
(b) Bêta du secteur , source « Aswat DAMODARAN »
Prime de risque marché 8,31%

Prime de risque Algérie 3,75%

Impôts société Algérie 25,00%

Coût des fonds propres = taux de placement sans risque +


16,66%
prime de risque marché + prime de risque Algérie

Prime de risque : plusieurs Taux d’endettement (dettes/Passif) 75,00%


approches Béta Ajusté 1,512

2. Modèles : Medaf ou CAPM Pondération par l'effet de levier

Coût des fonds propres 16,66%

Structure du capital (fonds propres/capital financier) 72,10%

Poids pondéré du Coût des fonds propres (1) 12,00%

Coût de l'endettement à MLT 4,90%

Ratio d'endettement (dettes à LMT/Passif financier) 27,90%

Poids pondéré du Coût de l'endettement (2) 1,37%

CMP du capital = taux d'actualisation = (1) + (2) 13,37%


- 30 -
Facteur de capitalisation sur tableur (Excel)

- 31 -
Méthodologie de l’évaluation

Deux (02) voies

• 1. VAN : choix du i • 1. Structure de financement


Evaluation • 2. TIR : recherche du coût cible (retenue) : apports,
de financement admissible ressources internes, crédits
en dehors Evaluation externes, coût de chaque
d’une • 3. ROI : retour sur
investissement avec un i en intégrant source de financement
structure de une • 2. Détermination du coût du
prédéterminé
financement structure de capital : intérêts, dividendes,
cible : • 4. Détermination de remboursements du
résultats hors coût du financement
cible : principal
capital
• 3. Détermination des Cash-
Flows nets (VAN sur la base
du coût objectif du capital)

- 32 -
Incertitude, Risque, et critères statistiques

Techniques et méthodes utilisées

Analyse de sensibilité

Méthodes industrielles (études de flexibilité)

Méthodes statistiques (modèles


probabilistes)
Introduction de primes de
risque
Théorie des
jeux

- 33 -
MEDAF

E (Ri )RF  i E (Rm )  RF 


Modèle d'espérance-Variance
E(Rp)

Droite des actifs financiers

Rf

Bêta
n

COV ( Ri , Rm ) (R  Ri m )( Rmt  Rm )


 im
i   t 1

VAR( Rm ) (R mt  Rm ) 2
 m2

- 34 -
MEDAF

Modèle d'espérance-Variance

L’application du MEDAF à la décision d’investir suppose


la construction ou l’existence d’une droite des actifs
financiers pouvant caractériser l’ensemble des projets
d’investissement de l’entreprise. La règle de décision
est simple : L’entreprise ne doit accepter que les projets
situés au-dessus de cette droite. Cette dernière rejoint
en fait celle que propose la théorie du coût du capital et
le TIR sous la forme d’un taux d’acceptation ou de rejet.
Elle permet , par ailleurs, de concrétiser l’objectif de la
maximisation de la richesse de l’actionnaire, car tout
projet d’investissement satisfaisant les contraintes liées
au couple “rentabilité-risque ” (projets situés au-dessus
de la droite des actifs financiers) devrait entraîner une
augmentation de la valeur de l’action. La droite des
actifs financiers s’en trouve d’ailleurs déplacée vers le
haut.

- 35 -
Analyse Stratégique

Approche de type Minimax

Analyse Externe
Potentiel interne

Harmonie : Stratégie
Objectifs

Formulation de la
stratégie par un plan
- 36 -
Plan et Plan financier

1. Elaboration d ’un plan -


La stratégie de l ’entreprise

2. Les éléments du plan

3. La construction d ’un
plan

4. Plan d’Entreprise -
Illustration

- 37 -
Elaboration d’un plan - La Stratégie de l ’entreprise

A. Où pourrait-on aller ?

Environnement Opportunités et
menaces

B. Où peut-on aller ?

Potentiel de Forces et
Harmonie ? D. Où va-t-on
l’entreprise Faiblesses

C. Où voudrait-on aller ?

Valeurs et
Décideurs Aspirations

- 38 -
Elaboration d’un plan - La Stratégie de l ’entreprise

La mise en œuvre de cette démarche débouche sur les


éléments suivants :

- Alternatives stratégiques possibles,


- Options stratégiques retenues,
- Organisation des moyens.

Ces derniers permettent de construire les autres éléments


du plan.

- 39 -
Les éléments du plan

Partant des options retenues et de l’organisation des moyens, il est


possible de déterminer les éléments du plan :

1. Fonds de roulement disponible où à reconstituer


2. Plan d’investissement (décaissements
3. Plan des effectifs (y compris la restructuration des effectifs)
4. Les niveaux d’activité cibles
5. Normes de gestion et des BFR
6. Normes d’exploitation
7. Cession d’actifs, placements

- 40 -
La construction du plan

Alternatives stratégiques Démarche itérative


Options stratégiques retenues
Organisation des moyens

Eléments du plan (construction)

1.
2…

Projections financières usuelles

1. Comptes d’exploitation
2. Bilans

Test de cohérence : plan de financement

- 41 -
Evaluation économique

Les méthodes d’évaluation


prenant en compte l’intérêt de • Les méthodes des prix de référence
la collectivité se sont (LITTLE & MIRLEES ou LM)
développées récemment. On
les regroupe en 2 grandes • La méthode des effets
catégories :

La méthode des effets :


• La méthode des effets, comme son nom l’indique, s’efforce de simuler concrètement
l’insertion du projet envisagé dans l’économie nationale, en essayant de déterminer les
différentes PERTURBATIONS ou EFFETS apportés par cette insertion à l’économie.
• Elle s’appuie sur 2 évidences ou principes : principes d’accélération et de multiplication

La méthode des prix de référence :


• Les méthodes des prix de référence cherchent simplement à calculer le bénéfice rapporté
par le projet envisagé.
• Les méthodes ont pour base le principe économique élémentaire qu’un projet est bon si les
«avantages » qu’il apporte, mesurés en première analyse par les recettes, sont supérieurs
aux «coûts » entraînés, mesurés en première approximation par les dépenses.
• Bases : système de prix de référence

- 42 -
Evaluation économique – Effets d’un projet de serres MC

Effets directs Effets indirects


Productions escomptées Emplois indirects
Tomates rondes ™ en tonnes 2.850 Emplois dans les transports 6
Poivrons verts et rouges ™ en tonnes 5.200 Emplois dans le commerce et distribution 25
Melons cantaloup ™ en tonnes 2.600 Effets liés à la distribution de revenus locaux 90
Plants en unités 2.000.000

Total emplois indirects 121


7.208.685 €
Revenus annuels en devises
US$9.010.856
Emplois directs
Emplois agricoles 321
Emplois locaux 315 Effets induits
Pénétration permanente (en continu) des marchés à l'export
Economie de l'eau
Total emplois directs 321 Image positive de la région
Apprentissage, féminisation de l'emploi
Entraînement des agriculteurs classiques (incitations aux techniques
modernes de conduite des exploitations)
Développement durable et fixation des populations

Tomates rondes Poivrons verts et rouges Melons cantaloup Plants


2.850 5.200 2.600 2.000.000
Tonnes Tonnes Tonnes Plants
Export Export Export Export
2.565 4.680 2.340 0
Marché local Marché local Marché local Marché local
285 520 260 2.000.000 - 43 -
Evaluation économique – Coûts et avantages d’un projet
de transport ferroviaire

Coût du projet : 306.953 MDA

MDA
TOTAL Gains du projet 1.037.865

TEMPS Valorisation des gains de temps 993.607

SECURITE Valorisation des gains en sécurité routière 9.876

BRUIT Valorisation monétaire du bruit 826

POLLUTION LOCALE Gains en termes de valorisation de la pollution atmosphérique (local) 4.261

Gains en termes de valorisation d'impact sur le changement


G.E.SERRE 8.182
climatique (global)

CEV Gains en coûts d'exploitation des véhicules (CEV) 18.173

- 44 -
Evaluation économique – Coûts des externalités
Coût des externalités (transport)
Paramètres Unité de mesure Valeur retenue (en DA)
Voyageurs
Accidents VP et taxi collectif DA/VK 2,12
Accidents Bus DA/VK 0,80
Accidents trains DA/VK 0,04
Bruit VP et taxi collectif DA/VK 0,11
Bruit bus DA/VK 0,11
Bruit train DA/VK 0,08
Pollution atmosphérique VP et taxis collectifs DA/VK 0,36
Rapport bus/VP DA/VK 0,40
Rapport Train/VP DA/VK 0,00
Pollution atmosphérique bus DA/VK 0,11
Pollution atmosphérique train DA/VK 0,00
Changement climatique VP et taxi collectif DA/VK 1,14
Rapport bus/VP DA/VK 0,21
Rapport Train/VP DA/VK 0,12
Changement climatique bus DA/VK 0,19
Changement climatique trains DA/VK 0,09
Coût d'exploitation bus (CEV Bus) DA/VK 1,57
Coût d'exploitation taxi et VP (CEV taxi & VP) DA/VK 7,68
Marchandises ou fret
Accidents camions DA/VK 1,11
Bruit camions DA/VK 0,16
Pollution atmosphérique camions DA/VK 0,55
Changement climatique camions DA/VK 0,98
Accidents trains DA/VK 0,01
Bruit trains DA/VK 0,07
Pollution atmosphérique trains DA/VK 0,07
Changement climatique trains DA/VK 0,05
Coût d'exploitation camion DA/TK 4,02

Coût entretien routier bus DA/VK 0,67


Coût entretien routier camion DA/TK 0,34
- 45 -
Etudes de cas

Présentation
Modèle d’évaluation VBA Excel

Présentation
Métropoles (Alger, Oran, Constantine) Modèle d’évaluation VBA Excel

- 46 -
Etude de cas 1 : Projet Autoroute Est-Ouest

- 47 -
Les Autoroutes Algériennes

Principaux axes structurants

Les études du schéma directeur routier national 2005-2025, élaboré par le ministère des travaux publics,
s'inscrivent dans le schéma national d'aménagement du territoire. La nécessité de disposer à moyens et
longs termes d'un réseau adapté, dont les principaux axes structurants sont constitués par quatre
catégories de route, sans omettre l'axe stratégique africain qui est la route transsaharienne, est
considérée comme vitale.

- 48 -
Les Autoroutes Algériennes

L’autoroute Est Ouest

Le projet autoroutier est-ouest, d'une longueur de 1.216 Km assurera la liaison entre Annaba et Tlemcen, avec la
desserte des principaux pôles en touchant directement 24 wilayas.

En outre, les autres pôles de développement, situés sur la côte et dans la zone des Hauts plateaux, seront desservis
par les raccordements de l'autoroute Est - Ouest au réseau principal, notamment par les pénétrantes Nord - Sud.

- 49 -
Les Autoroutes Algériennes

L’autoroute Est Ouest

- 50 -
Les Autoroutes Algériennes

L’autoroute Est Ouest en chiffres

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Les Autoroutes Algériennes

L’autoroute Est Ouest en chiffres

Sur la base de ces éléments, il nous reste à :

Appréhender avec précision les contours du projet


(investissements requis, Effectifs, trafic, recettes etc.)
A procéder à son évaluation financière et
économique

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Les Autoroutes Algériennes

AEO + Quelques pénétrantes

Autoroutes – Existant + Projets


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Les Autoroutes Algériennes

Notre démarche

Réaliste Pragmatique

Construction pas à pas des contours du


projet

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Les Autoroutes Algériennes

Notre démarche : centrée sur les contours du projet

1. Données et coûts sur 4. Coûts d’exploitation


l’investissement

2. Concessions prévues et
nécessaires 5. Gains économiques

3. Estimation du trafic et péage

EVALUATIONS

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Etude de cas : Trains de banlieue – Région d’Alger

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Le Projet

Principaux axes structurants

•Les difficultés de circulation dans l’agglomération d’Alger (6,2


millions d’habitants en 2008) justifient le recours à des
transports collectifs en site propre. Le transport ferroviaire de
voyageurs de la banlieue, assuré par des trains diesel, joue un
rôle marginal (20 millions de passagers/an). La nouvelle
1. Contexte politique du secteur des transports urbains prévoit la mise en
place d’une Autorité organisatrice des transports définissant la
consistance et la tarification des services et mobilisant les
financements. Elle sera de nature à favoriser la gestion d’un
système multimodal de transport incluant autobus publics et
privés, chemin de fer de banlieue, métro et tramway.

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Le Projet

Principaux axes structurants


2. Objectifs du projet
• faire jouer au transport ferroviaire de la banlieue d'Alger un rôle beaucoup plus important dans la satisfaction de
la demande de transport de voyageurs ;
• mettre en place un système d'exploitation rationnel et performant, impliquant dans la mesure du possible
l'initiative privée, tant en termes économiques, environnementaux que financiers ;
• réduire les nuisances du secteur transport dans l'agglomération du Grand Alger, en diminuant les
encombrements et l'émission de gaz à effet de serre.

3. Contenu – Exécution du projet


• Le projet de développement des services ferroviaires voyageurs de la banlieue d'Alger porte sur les lignes Alger
– Thénia et Alger – El Affroun. Il s'inscrit dans le programme de restructuration du réseau ferroviaire de la région
d'Alger, dont la mise en œuvre est commencée par la SNTF et qui vise notamment à une séparation accrue des
trafics de fret et de passagers (construction d'une nouvelle gare de triage à Dar El Beïda, réalisation de la liaison
Oued Smar – Gué de Constantine assurant le transit Est – Ouest du trafic marchandises sans passer par le
centre ville, réaménagement de la gare grandes lignes à Alger – Agha, etc.). La réalisation de certaines
composantes du programme de restructuration, bien que visant à traiter le trafic de fret, est nécessaire à la
réalisation du projet des services voyageurs de banlieue. Ainsi, le déplacement du triage des trains de
marchandises du Caroubier à Dar El Beïda permettra d'implanter au Caroubier un dépôt et des installations de
remisage des matériels roulants du service de banlieue.
• La maîtrise d’ouvrage du projet est assurée par la SNTF. La maîtrise d’œuvre a été attribuée au groupement DE
Consult – Dessau Soprin.
• Le marché d’électrification a été attribué au groupement ALSTOM transport/ALSTOM Algérie/Infrarail/
BATICIM. ALSTOM Transport étant chef de file.
• Le consultant pour l'appui à la mise en place d'une société d'exploitation des lignes ferroviaires recruté sur appel
d'offre international (Santander -Espagne).
• Les travaux d'électrification sont en cours de réalisation,
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Le Projet

Principaux axes structurants

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Variantes

Variantes
Variantes probables

Variante 1 Variante 2

Infrastructures et matériel roulant propriété de la société


mère (SNTF) : prise en charge du service de la dette par la Infrastructures propriété de la société mère (SNTF)
SNTF

Paiement d'un péage pour l'usage du matériel roulant (à


fixer en tenant d'une subvention à négocier par SNTF avec Matériel roulant propriété de la filiale
le trésor public)

Péage pour usage des infrastructures : 0 Péage pour usage des infrastructures : 0

Prise en charge du service de la dette du matériel roulant :


nécessité de subventions importantes d'exploitation

Charges courantes de la filiale Charges courantes de la filiale

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Description du projet

Description Générale des contours du projet

Evaluation de la demande
Recettes d’exploitation :
1. Détermination de la Capacité offerte en VK
1. Prix : en DA par VK
2. Taux de remplissage
Investissements requis : MAN de la voie, 3. Autres recettes (publicité, boutiques gares,
équipements de transport divers)

Résultats et Cash Flows à LT du projet


Variante 1 : Durée de vie
(amortissement) ; fixation
de la redevance d’usage Charges et coûts prévisibles :
des infrastructures 1. Coûts de traction (entretien, conduite et
accompagnement, énergie)
2. Charges salariales
Variante 2 : Crédit à LT pris en 3. Redevances d’usage des infrastructures ou
charge par la SNTF frais financiers
4. Autres charges d’exploitation

Remboursement des crédits (principal)

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Investissement et Financement

Coût des investissements et financement

Total Part imputable au projet


Electrification 12.023,72 10.313,04
Installations fixes et matériel roulant 58.678,06 43.668,01
TOTAL 70.701,78 53.981,05

Crédit BAD TRESOR (rétrocession à la BAD) En DA


Montant nominal 45.286.452.000,00
Frais d'assurance du crédit 0,00
Commission de disponibilité 0%
0,5% du montant du crédit
Commission de gestion (yc assurance)
nominal
Frais de préparation, de négociation et de signature de la convention (forfait) 0,00
Total 45.286.452.000,00
Durée 20 ans
Taux 3,75%
Différé 5 années
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Investissement et Financement

Amortissement des crédits


Intérêts et
Années Capital restant Principal Annuités
commissions
2007 45.286.452.000 1.698.241.950 1.698.241.950
2008 45.286.452.000 1.698.241.950 1.698.241.950
2009 45.286.452.000 1.698.241.950 1.698.241.950
2010 45.286.452.000 1.698.241.950 1.698.241.950
2011 45.286.452.000 1.698.241.950 1.698.241.950
2012 45.286.452.000 1.698.241.950 3.019.096.800 4.717.338.750
2013 42.267.355.200 1.585.025.820 3.019.096.800 4.604.122.620
2014 39.248.258.400 1.471.809.690 3.019.096.800 4.490.906.490
2015 36.229.161.600 1.358.593.560 3.019.096.800 4.377.690.360
2016 33.210.064.800 1.245.377.430 3.019.096.800 4.264.474.230
2017 30.190.968.000 1.132.161.300 3.019.096.800 4.151.258.100
2018 27.171.871.200 1.018.945.170 3.019.096.800 4.038.041.970
2019 24.152.774.400 905.729.040 3.019.096.800 3.924.825.840
2020 21.133.677.600 792.512.910 3.019.096.800 3.811.609.710
2021 18.114.580.800 679.296.780 3.019.096.800 3.698.393.580
2022 15.095.484.000 566.080.650 3.019.096.800 3.585.177.450
2023 12.076.387.200 452.864.520 3.019.096.800 3.471.961.320
2024 9.057.290.400 339.648.390 3.019.096.800 3.358.745.190
2025 6.038.193.600 226.432.260 3.019.096.800 3.245.529.060
2026 3.019.096.800 113.216.130 3.019.096.800 3.132.312.930 - 63 -
Capacités et activité prévisionnelle

Activité et CA HT en régime de croisière

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Capacités et activité prévisionnelle

Activité et CA HT en régime de croisière

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Charges opérationnelles hors Frais de financement

Charges prévisionnelles

Examen détaillé au cas par cas

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