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Economiques et Sociales
En essayant de ne pas vous perdre en cours de chemin sur les réseaux que je
vais vous présenter, je vous montrerais que les réseaux sociaux peuvent
apporter à la création et au développement d’initiatives éco citoyennes. Pour
ce faire, vous trouverez une présentation des différents réseaux présents sur
internet, ainsi que des liens hypertextes pour faciliter votre navigation sur le
web, et d’un dictionnaire en fin de mémoire pour comprendre mes propos un
peu technique.
Cette technologie encore très nouvelle est peu connue d’une majorité de
personnes. S’ils ont entendu parler des réseaux comme Facebook, les réseaux
sociaux solidaires restent encore marginaux.
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II. Remerciements :
Je remercie :
La liste des écologeeks pour toutes leurs informations sur les réseaux sociaux,
le développement durable et la politique via internet.
Alban Martin, pour ses informations sur la communication politique via internet
(annexe A).
Et tout ceux que j’ai eu l’occasion de rencontrer lors de mon séjour à reWorld
et Paris.
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III. Sommaire :
I. Résumé ..............................................................................3
...........................................................................................3
II. Remerciements :................................................................4
III. Sommaire :........................................................................5
IV. Présentation de reWorld :..................................................7
V. Introduction :...................................................................10
VI. Les réseaux sociaux populaires :......................................17
A. Les réseaux sociaux professionnels : LinkedIn, Viadeo, Xing ......................19
B. Les 2 réseaux sociaux les plus utilisés : des connecteurs d'individus et de
pensées............................................................................................................20
1. Troisième pays le plus peuplé du monde ...............................................20
2. Un réseau social dans les nuages .........................................23
C. Les autres réseaux, encore plus de partage :..............................................25
1. Le partage de vidéo sur ..........................................................................25
2. Les photos avec .......................................................................................26
3. La music sur ............................................................................................27
4. Le partage de données :...........................................................................27
D. Blogs : des réseaux indémodables...............................................................28
VII. Les réseaux sociaux solidaires.........................................33
A. Les premiers réseaux de solidarité..............................................................35
B. La solidarité à l’état brut..............................................................................37
1. World Wide Opportunities on Organics Farms (WWOOF)..........................37
2. Dormir chez des « connaissances »..........................................................38
3. Voyager responsable : un bénéfice pour la société..................................39
C. La collaboration, un bonne méthode d’évoluer............................................40
1. Panel des sites collaboratifs.....................................................................40
2. Un modèle d’élan collectif ......................................................................42
3. D’autres exemples de mutualisation de compétences.............................43
D. Les réseaux à base écologique....................................................................44
1. L’équipe de Tinkuy ..................................................................................44
2. Un réseau social d’éco citoyens...............................................................45
E. D’autres réseaux qui mettent en avant la solidarité....................................46
F. Réseaux sociaux et Développement Durable: constats................................48
VIII. ReWorld, site social solidaire complet ?..........................52
A. Les outils :....................................................................................................53
B. Les acteurs : stratégies et objectifs.............................................................56
C. La géolocalisation des personnes et de leurs actions..................................58
D. L’animation de communauté : le community management .......................59
E. Le don de soi et de matériel.........................................................................61
F. Le système de points :..................................................................................63
G. La gestion des projets :................................................................................65
IX. Conclusion : les réseaux du futur .....................................67
5
X. Définitions :.....................................................................79
XI. Bibliographie mémoire.....................................................83
XII. Annexes.........................................................................88
A. Ressources sur internet et la politique d’Alban Martin.................................88
B. A chaque continent ses préférences :..........................................................89
C. Les Bretons d’Espagne ................................................................................90
D. Présentation PowerPoint sur les différents outils de Twitter........................96
E. Comment j’utilise les différents outils sociaux : l’exemple d’un bloggeur..109
F. 7 choses que les réseaux sociaux apportent aux blogueurs......................111
G. Compte rendu de la conférence à Mycoop sur l’entraide et les réseaux
sociaux...........................................................................................................112
H. Facebook, réseaux sociaux and Co : quelles stratégies aujourd'hui ?........117
I. Les différentes tâches d’un community manager.......................................120
J. Internet et environnement : Dossier de présentation
......................................................................................................................121
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IV. Présentation de reWorld :
Agir : En fin de cycle, ReWorld réalise un bilan des données recueillies et aide
à analyser et structurer les propositions d’actions pour déterminer les
stratégies développement durable à mettre en place.
7
clair et concis sur les actualités économiques, environnementales et politiques
liées aux problématiques du développement durable.
Enfin arrive la création du réseau social reWorld.com sur lequel j’ai travaillé.
ReWorld est un réseau social qui à vocation à réunir les associations,
entreprises et particuliers autour de projets et de groupes de discussion. A
plus long terme, il devrait accueillir les trocs qui se déroulent sur
gchangetout.com et les collectivités territoriales qui ne sont pas encore
inscrites dans le projet.
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V. Introduction :
Nous sommes entrés dans une ère où l'humanité s’engage dans une nouvelle
histoire. Débarrassée de l'obligation de consacrer toutes ses forces à assurer
sa survie (sauf pour certaines populations les plus démunies), elle a la
possibilité de développer ses facultés à autre chose. Après le progrès
spectaculairement rapide des techniques, on doit pouvoir assister au progrès
tout aussi rapide de la culture et qui ne sera plus seulement réservée pour une
élite.
1
Les affranchis de l’an 2000, livre de Marie Louise Duboin publié en 1984 que je vous recommande fortement si vous
ne le connaissez pas.
10
dessous) qui montre l’évolution de la consommation d’énergie des systèmes
d’exploitation de Windows.
Internet est une chance pour les pays en développement qui ont l’opportunité
de le développer, c’est un moyen de communiquer et de partager beaucoup
d’informations qui peuvent être utiles à l’expansion d’une société. De plus,
l’accès à internet a été clairement inscrit dans les Objectifs du Millénaire pour
le Développement de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Sur Terre, l’expansion des civilisations numériques bat son plein avec près de
2 milliards d’ordinateurs connectés et plus de 4 milliards de téléphones
portables. Cela peut être une base pour créer des richesses et limiter certains
impacts, même si pour l’instant toutes les zones du monde sont touchées de
façon inégale. Voir graphique ci dessous sur les usagers d’internet.
Je fais partie de cette génération (« Y ») qui est née avec cette technologie de
l’information et internet et qui a donc plus de facilité à s’en servir. La
génération Y, la génération du millénaire, ou encore digital natives correspond
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au jeunes nés entre 1979 et 1994 qui sont décrits comme étant
interconnectés, inventifs, zappeurs et individualistes…
Malgré, tout les bons cotés existants, une partie de cette génération s’est
totalement coupée du monde réel et reste dans le monde virtuel.
Complètement déconnecté de la réalité, elle en oublie l’importance des
rapports à la terre et aux autres humains dans la vie réelle (In Real Life).
Les adjectifs les plus utilisés pour qualifier cette génération qui s’inscrit dans
un contexte de globalisation sont : connecté, impatient, interdépendant,
adaptable, mobile, multitâches.
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interconnexion permanente qui se nourrit surtout de l’échange. La société de
l’information est pour sa part composé d’une superposition de réseaux, dont la
particularité est qu’il est possible d’en être membre de multiples, en une
approche presque schizophrène. Elle propose ainsi une liberté nouvelle, une
réelle opportunité de travailler avec le monde entier… pour agir pour la
planète ? »2
2
« Développement durable 2.0 : l’internet peut-il sauver la planète ?» Gilles Berhault
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motivés et partagés. La solution pourrait être d’investir dans une éducation
fondée sur l’apprentissage de l’autonomie. Des outils technologiques
démocratiquement accessible donnerait la capacité à vivre et à décider dans
le complexe et dans l’incertain. Dans ce sens, les réseaux sociaux ont de
l’intérêt, afin de diffuser à une large communauté les valeurs qui feront le
monde de demain.
Ce que j’ai pu observer lors de mes différentes recherches est qu’il existe
aussi des limites environnementales à l'emploi de la technologie. L’utilisation
de ces NTIC entraine une consommation toujours plus grande d’énergie. De
plus, les matériaux utilisés pour la fabrication de ces technologies en sont une
autre limite. Ils sont souvent très nocifs pour l’environnement s’ils ne sont pas
traités après leur usage. Certaines des ressources nécessaires à leur
fabrication rares et précieuses.
Le web reste un des rares biais permettant d’avoir de nouveaux échanges plus
informels et horizontaux. Suite à la crise financière, de nouveaux sites
apparaissent grâce nouvelles possibilités du Web 2.0. Ils veulent proposer une
manière de vivre autrement en se positionnant comme des alternatives à la
crise du capitalisme. Chacun réseau crée sa place avec un modèle
économique et des ambitions propres. Au final, il faut voir les modèles qui
seront pérennisés, s’ils arrivent à s’inscrire durablement dans le paysage des
réseaux sociaux.
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En clair, on peut se demander si le bouillonnement d’idées et d’innovation que
permet le Web 2.0 favorisera véritablement un changement de société. Rien
ne le prouve pour l’instant. Pour autant, on peut tout de même reconnaître
que des initiatives sur Internet démontrent leur efficacité et leur pertinence
par leur rayonnement mondial et éclectique.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère il y a 10 ans, avec un essor sans
précédent de la technologie informatique et l’arrivée de l’Internet. Depuis,
quelques années, nous voyons des innovations qui révolutionnent et
révolutionneront notre manière de réfléchir et d’agir dans la vie de tous les
jours.
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Les conséquences sont actuellement surtout visibles dans nos sociétés
occidentales, car il existe encore une fracture numérique importante entre les
pays du « Nord » et du « Sud ». En effet, l’accès à des connexions numériques
varie énormément du lieu où nous nous trouvons, car la technologie ne s’est
pas encore développée sur l’ensemble de la planète. De plus, les prix pour
avoir accès au téléphone et à internet sont extrêmement élevés dans les pays
qui sont les plus pauvres, alors qu’il serait justement souhaitable qu’ils aient
un d’accès rapide à l’information afin de combler leur retard par rapport aux
pays développés. Ce problème est en grande partie lié à la privatisation des
opérateurs téléphoniques et d’internet. Il s’agit de biens qui devraient être
accessibles à tous car c’est un enjeu d’intérêt collectif, qui pourrait contribuer
à améliorer l’éducation par l’accès universel à l’information.
Or, si les politiques menaient un réel combat pour rendre ces technologies
accessibles à tous, ils pourraient limiter la fracture sociale rapidement. La
Finlande est un très bon exemple à suivre : elle a fait de l'accès au haut débit
un droit fondamental avec une connexion minimale assurée de 1 Mbit/s
aujourd'hui et de 100 Mbit/s d'ici cinq ans (96 % de la population en bénéficie
et seulement 4 000 foyers en sont encore exclus). J’ai noté à cet égard une
remarque qui me semble très réaliste d'un ministre des transports et des
communications devenu célèbre, Suvi Lindén: « nous avons pris en compte le
rôle d'Internet dans la vie quotidienne des Finlandais, les services Internet ne
sont plus uniquement faits que pour le divertissement ».
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VI. Les réseaux sociaux populaires :
Pour cela, il est nécessaire de créer des indicateurs plus généraux, car il n’y a
pas que l’économie qui compte, et réinventer nos manières de vivre. Il faut
créer de nouveaux liens, par exemple en diminuant les transports entre lieu de
vie et de travail, en créant de nouveaux espaces d’activités (à inventer et
développer en grand nombre) plus proches de nos lieux de vie. Ou encore
arrêter de vouloir être propriétaire, et louer à l’industriel un ordinateur ou une
voiture, ce qui permettra d’assurer une vie plus longue, grâce à une
maintenance imposée.
C’est ce que l’on appelle l’économie de l’usage et qui est une étape
importante pour se diriger vers l’économie durable. C’est une vraie rupture
avec l’accumulation « rassurante » de biens de consommation jetables que
peut nous apporter internet et ses réseaux (ex : avec la musique en ligne au
lieu d’acheter les Cds, on achète les morceaux qui nous plaisent sur internet,
et d’autres nouveaux modèles qui se développent).
Internet est devenu un concurrent direct des autres médias que sont la radio
et la télévision. La radio a d’ailleurs été récemment dépassée par internet en
matière de découverte musicale, les nouveaux sites de musiques à la
demande et la diffusion de clips sur les réseaux sociaux en sont pour
beaucoup. La télévision est une manière très rigide de se faire informer. On ne
peut pas mettre en pause un programme lorsque vous êtes dérangé ou faire
de retour en arrière lorsque l’on a raté certains passages. C’est la raison pour
laquelle les grandes chaines hertziennes se sont mises à la page en proposant
leur service sur internet. L’autre part pris par internet à la télévision est dû au
téléchargement parfois abusif de films et de séries ainsi que le visionnage en
ligne (streaming).
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réseaux sociaux différents. Il est souvent difficile de savoir quel est le réseau
existant qui correspond le mieux à ses besoins, il varie beaucoup en fonction
des pays (voir annexe B). Evidement tout le monde ne trouvera pas d’intérêt à
aller sur certains réseaux car cela dépend avant tout des outils qui y sont
proposés, des contenus, du graphisme et de la facilité à naviguer. Par ailleurs,
il est devenu facile de partager tout type de contenu sur ces réseaux, et ceci à
partir des pages internet que vous lisez. Vous pouvez retrouver des
passerelles comme celles ci-dessous sur de plus en plus de sites web.
La moyenne d’âge des personnes qui utilisent internet et qui s’inscrivent sur
les réseaux est assez jeune mais à tendance à s’allonger. L’âge pour
l’utilisation des réseaux sociaux dépend fortement du réseau, car tous n’ont
pas les mêmes buts… (Voir diagramme ci-dessous)
Il est devenu très rare qu’une entreprise ou une marque n’aient pas sa page
sur Facebook ou autre réseau internet. Sur pratiquement tous les sites il y a
des raccourcis pour s’abonner directement à la page fan de leur Facebook. Les
concepteurs des sites web ont même rajouté des outils pour partager
facilement le contenu de certains sites sur les réseaux sociaux. Sinon il existe
d’autres techniques, comme le module addthis (ci-dessous) sur firefox ou
l’agrégateur de réseau Hootsuite, pour partager facilement tout contenu sur
le web vers vos réseaux sociaux préférés.
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Internet et les réseaux sociaux favorisent des relations horizontales, et
permettent les échanges rapides d’informations incitant à l’usage de
meilleures pratiques dans votre vie quotidienne … Cela favorise une économie
complètement différente, comme le montre la création d’un nouveau métier
qui n’existait pas il y a 2 ans : community manager. C’est un rôle très
important pour une marque ou société qui désire communiquer au mieux sur
ce genre de réseaux et gérer au mieux les interactions entre individus.
LinkedIn est le réseau de ce type le plus utilisé dans le monde car il est
entièrement traduit en plusieurs langues. Il se définit comme un réseau de
connaissances qui facilite le dialogue entre professionnels. Viadeo, quant à lui,
qui est un site français, sert principalement aux francophones et se développe
surtout en Europe et dans les pays émergents.
Xing qui s’est crée la même année que LinkedIn, à moins de personnes
inscrites. Dès le début, le site était disponible en plusieurs langues, ce qui
facilitait les échanges internationaux, mais il ne s’est pas considérablement
développé malgré les services de recrutement proposés aux entreprises. Il
devait manquer à ce site, une vision d’un modèle économique durable, de la
communication autour des produits proposés et une architecture du site qui
soit pratique.
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recherches d’emploi, informer de son parcours professionnel, partager des
informations, participer à des groupes d’information spécifiques, se créer un
réseau professionnel en fonction de ses intérêts.
Sur ce réseau je me suis mis en contact avec plusieurs profils intéressants. J’ai,
par exemple été en contact avec le responsable du réseau des Bretons de
Galice qui fait partie du réseau Bretons d’Espagne. Il m’a fourni des
informations sur l’initiative de leur réseau qui a vocation à réunir tout les
expatriés Bretons qui travaillent en Espagne (voir annexe C). A titre
anecdotique ils ont crée un blog et font partie d’un réseau international, le
Breizh Flag Trip Tour.
Concernant les autres types de réseau, que vous pourrez analyser plus loin,
l’une des phrases d’un des directeurs de LinkedIn m’a semblé donner l’image
la plus réelle des différents réseaux sociaux : « MySpace, c’est le bar,
Facebook, c’est le barbecue au fond du jardin, et LinkedIn, c’est le bureau. »
On pourrait la continuer avec les autres réseaux : YouTube c’est la télévision
dans son salon, Twitter le SMS, Skype l’appel téléphonique et le blog, ton
carnet intime. Chaque réseau a son utilité.
L’idée est née en 2004, avec un jeune étudiant, Marc Zuckerberg, qui a voulu
organiser un réseau interne à son université (Harvard). Facebook permet à ses
utilisateurs d'entrer des informations personnelles et d'interagir avec d'autres
utilisateurs. Depuis le concept a beaucoup évolué et les outils de partage de
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l’information sont de plus en plus élaborés. Maintenant ce réseau est devenu
international avec des traductions en plusieurs langues. Si Facebook était un
pays, il serait le troisième pays le plus grand par sa population. Les chinois
utilisent eux une réplique, Xiaonei. Pour montrer l’importance qu’ont pris les
réseaux au cours des dernières années, Facebook se bat pour la 1ère place du
site le plus visité au monde avec le moteur de recherche Google.
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• Plus de 25 milliards de contenu (liens, news, articles de blogs, notes,
photos…) sont postés chaque mois.
• Plus de 300 000 utilisateurs ont aidé pour la traduction du site, à travers
les applications fournies par Facebook.
• Plus de 150 millions de personnes interagissent avec Facebook depuis
un site externe, chaque mois.
• Deux tiers des 100 plus gros sites américains et la moitié des 100
premiers sites mondiaux ont intégrés Facebook.
• Plus de 100 millions de personnes sont actuellement actifs sur Facebook
depuis leur mobile.
• Ceux qui utilisent Facebook depuis leur mobile sont deux fois plus actifs
que les autres.
• En moyenne, chaque utilisateur est lié à 60 pages, groupes ou
événements.
• Les utilisateurs perdent plus de 500 milliards de minutes chaque mois,
sur Facebook.
• Il y a plus d’un million d’entrepreneurs et développeurs sur Facebook.
Statistiques issues des communiqués Facebook.
Cette charte indique par ailleurs que Facebook peut aller récolter des
informations sur les membres à partir de sources extérieures comme les
journaux, les blogs et d'autres sources sur Internet. Une personne qui a voulu
montrer les possibilités de créer une base de données légalement à partir de
Facebook a récolté les informations venant de plus de 100 millions de comptes
qui n’avaient pas configuré leur paramètre de confidentialité et restaient donc
visible à tous.
Cela n’empêche pas les acteurs plus informels à la recherche d’un réseau
professionnel de venir s’inscrire et d’y participer ponctuellement. Au contraire,
car des outils très pratiques et gratuits sont développés sur le réseau. Ceux-ci
sont autant intéressants pour les entreprises et les associations même si elles
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n’arrivent pas à toucher leur réelle cible qui n’est pas forcément présente sur
le réseau.
Cependant avec l’apparition de certains sites pour raccourcir les URL des sites
web, et qui laisse donc plus de place aux messages (ex : Bit.ly), Twitter prend
donc un autre tournant en diffusant maintenant beaucoup d’informations.
L’originalité de ce réseau réside aussi dans le fait que l’on peu choisir qui l’on
veut suivre suivant les centres d’intérêt de chacun, grâce à un bref descriptif
en haut à droite de la personne ou organisme tenant le compte.
En effet, quand on se connecte sur Twitter en tant que membre inscrit, on voit
les tweets postés par ses abonnements, c’est à dire les personnes que l'on a
choisi de « suivre ». Dans la traduction française de l'interface, un "follower"
est appelé abonné, un "following", abonnement. Les personnes suivies ne sont
pas obligées de suivre en retour cette même personne. Chacun garde la
liberté de créer les connexions qu’il désire en fonction des personnes et de
leur centre d’intérêt.
23
qu'il est impossible de rendre ses messages privés.
Ce site a gagné son image par la rapidité de diffusion de ces messages avec la
fonction retweet. Ce bouton permet de rediffuser très rapidement un message
à sa liste d’abonnés en cliquant sur la droite du message. C’est grâce à cela
que des informations ont pu faire le tour du monde en moins d’une minute. Il
existe plusieurs exemples pour illustrer la rapidité de la circulation de
l’information. Par exemple, l’annonce du séisme en Haïti a été annoncée en
premier sur Twitter.
Par ailleurs, c’est un réseau de plus en plus utilisé par les personnes et les
organismes pour faire leur promotion, partager leur opinion avec leurs
abonnés, rechercher et discuter (voir diagramme ci dessous).
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dépendra de la vitesse à laquelle les personnes auxquelles vous êtes abonné
« tweet ». Ce réseau constitue un très bon système de veille si on apprend à
s’en servir d’autant plus qu’il existe beaucoup d’outils pour l’optimiser (par
exemple Hootsuite qui permet de relier ces comptes venant de différents
réseaux sur une même page web). Un système de listing permet d’ordonner
des catégories, en fonction de critères communs, avec les membres qui nous
intéressent. Il n’est pas toujours facile de ranger les personnes qui ont divers
centres d’intérêts selon un seul critère, mais cela est plus facile lorsqu’il s’agit
d’organismes.
Twitter est un service gratuit et sans espace publicitaire, sauf au Japon. Ce site
ne génère donc pas de revenu et arrive à vivre sans car il nécessite que très
peu d’investissement au regard de la structure minimaliste dans laquelle il
évolue. Quelques données sur Twitter :
Les vidéos que l’on peut rencontrer sur ce site peuvent être des vidéos clip de
chanson, des petits films ou des longs métrages (mais coupés en plusieurs
parties), des vidéos amateurs ou des vidéos semi-professionnelles pour faire
passer des messages (politique, associatif ou entreprise). On peut trouver
aussi des vidéos à vocation éducative et informative, comme celle-ci qui a été
montée par une association. Ces vidéos peuvent aussi bien exposer des
situations exemplaires ou scandaleuses de part le monde.
25
YouTube a été crée par une entreprise française. Elle offre aussi un service
d'hébergement, de partage et de visionnage de vidéo en ligne. Dailymotion a
permis à plusieurs artistes de percer : la musique de Kamini, Remi Gaillard et
ses vidéos « c’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui », les
parodies de Mozinor et le groupe de « la chanson du dimanche ». Le terme de
« buzz numérique » est utilisé pour définir cette arrivée de nouveaux talents,
découverts par Internet. Des sites récents copient l’idée, comme Toppeo qui
vient de se lancer mais qui aura du mal à s’imposer si rien de nouveau n’est
proposé. Vimeo, quant à lui, est un sérieux concurrent car il se pose en
véritable réseau social avec des catégories, des groupes, des chaines, des
contacts, des messages...
En effet, il est maintenant possible de créer des chaines par créateur. Tel, les
partis politiques qui y ont crée leurs propres chaînes. Les vidéos sont rangées
par mots clefs et catégories. Quelques chiffres sur YouTube :
• La première vidéo, nommée “Me at the Zoo”, a été chargée sur le site le
23 avril 2005.
• En juin 2006, plus de 65 000 étaient uploadées, chaque jour.
• YouTube accueille plus de 2 milliards de visiteurs chaque jour.
• Chaque minute, 24 heures de vidéo sont uploadées.
• 70% des utilisateurs utilisent la plateforme américaine.
• Plus de la moitié des utilisateurs ont moins de 20 ans.
• Il vous faudrait plus de 1 000 ans pour regarder toutes les vidéos
actuellement sur YouTube.
• YouTube est disponible dans 19 pays et 12 langues.
• 20% des vidéos uploadées sont des clips de musicaux.
• YouTube utilise le même volume de bande passante utilisé par tout
l’internet en 2000.
Statistiques depuis les communiqués YouTube.
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des albums photos pour partager avec leur famille, autant se créer un compte
payant, ou utiliser Facebook qui garde les données même après la suppression
de votre compte.
Flickr permet aux utilisateurs de classer leurs images en leur associant des
mots-clés (ou tags), qui peuvent être ensuite utilisés pour des recherches
ciblées. Il est aussi possible de géotagger (ou géolocaliser) les photos ; les
membres placent alors les photos sur un planisphère. Il existe une carte
mondiale avec toutes les photos géolocalisées publiques. Une autre solution
consiste à faire une recherche par ville ou pays pour consulter l'une des
100 000 fiches (ou lieux) mises à disposition des internautes. Il est possible
d’effectuer des stockages, aussi bien publics et que privés, qui peuvent être
répertoriés. En effet, plus besoin de partir à travers le monde pour avoir de
superbes photos qui vous font rêver.
3. La music sur
MySpace est un site Web de réseautage social fondé aux Etats-Unis qui
ressemble à s’y méprendre à un blog. Il met à la disposition de ses membres
un espace personnalisé, permettant de présenter diverses informations
personnelles et d'y faire un blog. Il est surtout connu pour héberger de
nombreuses pages internet de groupes de musique et de DJs qui y entreposent
et présentent leurs compositions musicales.
Les pages MySpace de certains musiciens sont plus visitées que leur site
officiel, et certains éditeurs conseillent même à leurs artistes de ne pas créer
de sites officiels mais plutôt une page MySpace. Les avantages perçus sont
une grande réactivité et visibilité, grâce à la facilité pour annoncer les concerts
et lancer des invitations, mais aussi pour rester en contact entre musiciens.
C’est un outil très facile pour se mettre en contact avec les artistes qui nous
intéressent par leurs opinions ou tout simplement par leur univers musical.
4. Le partage de données :
Calaméo est un site pour partager ses publications (PDF, Word, Excel et
PowerPoint). Il permet au gens de diffuser leurs documents sans en perdre le
copyright. Soit les documents sont disponibles à la consultation sur le site ou
partager sur d’autres sites via le réseau sans pour autant être téléchargeables
à des fins personnelles. Certains magazines y publient leur numéro laissé en
27
libre consultation pour les personnes qui seraient intéressées et qui
connaitraient le site. Cela permet de faire connaître ses productions sans qu’il
soit possible de les copier.
28
sein de la communauté à laquelle il appartient, en très peu de temps.
29
développent des applications plus utiles en créant des passerelles entre les
réseaux, comme c’est le cas avec Twitter et les réseaux professionnels. Ces
applications complètent et concèdent à donner une meilleure image à ces
réseaux. C’est aussi ce qui se passe sur les réseaux sociaux dits solidaires qui
développent chacun de nouvelles applications toujours plus innovantes les
unes que les autres.
Mais quelles sont les réelles attentes des réseaux sociaux ? Voir
diagramme ci-dessous
Le fait d’être sur les réseaux sociaux n’est pas un objectif en soi-même, c’est
un moyen de parvenir à son but. Le web 2.0 apporte une réponse à la question
de l’action individuelle face à des enjeux globalisés. L’échange et le partage
d’information de masse contribue à faire évolué notre éducation. Les réseaux
sociaux facilite les rapports avec la notion « penser global, agir local » que
prêche les acteurs de l’environnement et du DD. Ces nouveaux espaces de
communication sans frontière facilitent la rencontre entre les individus et
proposent des solutions d’actions et des contenus personnalisés.
Il offre aussi aux associations, aux ONG, et plus généralement à tous les
porteurs de projets environnementaux, de déployer leur communication et
leurs actions auprès de leurs adhérents. Il permet d’agir sur la scène politique
mondiale en communiquant au grand public sans passer par le contrôle des
médias traditionnels. Cependant, ces lieux matérialisent les enjeux de pouvoir
puisque certains dirigeants politiques peuvent faire fermer des « sites qui
dérangent ». Les réseaux numériques offrent aux militants de nouvelle forme
d’activisme, qui leur permet de rester indépendant de toute organisation.
30
« Aujourd’hui le web offre une véritable chance pour les associations
environnementales ainsi que pour les citoyens qui souhaitent s’engager pour
le développement durable. Facebook, Twitter, YouTube, les blogs et beaucoup
d’autres ressources des médias sociaux sont devenus une partie intégrante de
notre vie sociale. En fait, depuis quelques années, la façon dont nous
communiquons a changé. »3
Il y a 10 ans, nous n’aurions jamais imaginé qu’un sénateur pouvait perdre des
élections parce qu’il avait été filmé en train de traiter de « macaque » le
cadreur afro-américain. C‘est pourtant ce qui c’est passé pour le sénateur
Allen, en Virginie, car sa vidéo a été vu par des dizaines de millions de
personnes sur YouTube. Il s’est passé la même chose avec le referendum pour
la constitution européenne, qui a fait beaucoup parler de lui sur la blogosphère
française. Pour plus d’information sur l’utilisation des réseaux sociaux se
référer à l’annexe E.
3
« Systèmes d’information et développement durable » sous la direction de Philippe Tassin
31
32
VII. Les réseaux sociaux solidaires
Internet est un outil qui offre une multitude de réponses à nos questions et qui
nous sert maintenant à mettre en relation des personnes qui ont les mêmes
centres d’intérêt ou simplement des points communs. C’est ce que l’on peut
apercevoir sur les réseaux sociaux en général et sur des réseaux plus
particuliers qui servent à créer de la solidarité et de l’entraide entre
personnes. L’outil internet favorise-t-il le développement d’usages allant dans
le sens d’une plus grande solidarité entre humains, de plus d’équité ou d’un
sens plus élevé de la citoyenneté ?
L’essor généralisé des réseaux, rendu possible par le développement des TIC,
offre désormais des possibilités nouvelles d’interactions, de coopération et de
solidarité, qui sont autant de clés pouvant permettre de donner corps à l’idée
de développement durable. Il s’agit de diminuer les impacts de l’homme sur la
planète… et pour cela, de s’informer, d’échanger, de communiquer, d’éduquer
au développement durable.
Les réseaux sociaux solidaires d’un nouveau genre se multiplient, sur le net à
une vitesse impressionnante, en surfant sur la vague de la crise économique
et écologique. Ils n’ont certes pas tous le même modèle de développement et
fonctionnent de différentes manières en fonction des moyens qui leurs sont
alloués. Des réseaux qui prônent une solidarité nouvelle existent déjà depuis
quelques années, leur nom est connu à travers le monde. Ces réseaux là
comme celui du CouchSurfing ont obtenu une renommée mondiale grâce aux
échanges qui se sont produits grâce à leur plateforme.
4
« Développement durable 2.0 : l’internet peut-il sauver la planète ? » Gilles Berhault
33
En entreprise, des offres logicielles apparaissent, sur la base de technologies
web 2.0, wikis et réseaux sociaux, permettant la collaboration des acteurs sur
un mode de projet. C’est ce qui renforce les échanges d’informations et pourra
être à la base d’une meilleure collaboration à l’avenir. Grâce à certains outils il
est possible de fournir des contenus enrichis par les expérimentations de
chacun et d’arriver à des bases de connaissances partagées formant un socle
de connaissances durables et évolutives pour la vie dans l’entreprise.
34
A. Les premiers réseaux de solidarité
La notion de réseaux sociaux solidaires est très vaste et regroupe des supports
qui peuvent être très différents. Un réseau très original et qui date de 2002 et
ne coute rien car il utilise un outil très simple : le mail. Il s’agit de l’auberge de
la solidarité qui diffuse par l’intermédiaire d’un mailing liste les différentes
annonces d’offres, de recherches et d’informations. C’est une manière très
simple d’organiser l’entraide. J’y suis abonné depuis quelques mois et j’ai pu
prendre connaissance de choses intéressantes et de participer à quelques
évènements.
L’auberge fait circuler des informations sur les actions d’associations (inscrites
ou par l’intermédiaires de sympathisants), des dons d’objets de particuliers ou
d’associations, des propositions d’emploi et de stage, des pétitions, des
événements solidaires (film, festival, manifestation….). Cette liste regroupe
beaucoup de bénévoles venant de différentes associations et des particuliers
intéressés par la solidarité. Vous trouverez plus d’information sur l’annexe E et
35
en vous inscrivant à la liste en envoyant un mail à aubergedelasolidarite-
subscribe@yahoogroupes.fr.
En partant dans un autre registre pour continuer à garder des liens solides en
créant son propre réseau, Ning est apparu en 2005. Ning est une plateforme
en ligne permettant de créer et personnaliser son propre réseau social de
manière simple et pratique, sur la thématique que l’on désire. Ning rend
possible aux amateurs de créer un réseau social sur l’URL que l’on veut mettre
en avant et tout cela très facilement. Tous ces réseaux sont donc créés
suivant la même architecture, permettant de relier vers des blogs certaines
informations, créer des groupes et informer sur des évènements...
Un pratique aussi vieille que l’humanité s’est remise au goût du jour grâce à
internet. Il s’agit du don. Sur le site britannique, freecycle.org, les habitants
d’une même ville donne les biens dont ils souhaitent se débarrasser et ceux
qui en ont besoin peuvent les récupérer. Ce système existe aussi en France,
les villes de taille plus importante permettent d’avoir une communauté plus
large et donc plus d’échange. Ce réseau fonctionne comme l’auberge de la
solidarité, en proposant de souscrire à un mailing liste en fonction de votre
ville. Freecycle s’appui uniquement sur le don et, qui plus est mais pas des
moindre pour limiter notre impact, un don de proximité. Le principe est
souvent le même, l’internaute dépose une annonce pour les objets dont il n’a
36
plus besoin, et peut par ailleurs trouver gratuitement d’autres objet, depuis la
cage à hamster jusqu’au canapé.
Le rôle des organisations WWOOF est de créer le site web qui sert à mettre en
contact les voyageurs avec des hôtes. Ils maintiennent un rôle de superviseurs
et sont capables de jouer les médiateurs s'il arrive le moindre problème. Les
hôtes s'engagent à offrir un accueil chaleureux et amical et partager leurs
expériences et leur connaissance sur des méthodes d'agriculture ou d'élevage
biologique.
37
éventuelles sur la gestion des fermes. Car il est difficile pour les gestionnaires
de vérifier toutes les fermes. Si elles ne correspondent pas à l’éthique du
concept il est donc préférable d’en faire part.
Les WWOOFers sont en général des étudiants aux ressources limitées qui
utilisent ce temps pour prendre des vacances tout en travaillant un minimum.
On y trouve aussi des personnes intéressées par l'agriculture bio (dont des
étudiants en agronomie, ou de futurs agriculteurs) ou le jardinage bio pour
eux-mêmes.
Avec plus de 2 000 000 membres en juillet 2010, CouchSurfing est le service
d'hébergement en ligne regroupant le plus d'adhérents. Les inscrits ont accès
à des hébergeurs volontaires dans 237 pays, ainsi qu'à de l’aide et l’hospitalité
pendant leur voyage (ce qui n’as pas de prix). Il suffit de s’inscrire en ligne
pour dire que l’on peut héberger une ou plusieurs personnes gratuitement
« sur son canapé » ou que l’on souhaite profité d’une de ses possibilités. Sans
internet, une telle organisation n’aurait pu se mettre en place au niveau
mondial.
38
déterminés d'un commun accord entre les utilisateurs préalablement à leur
séjour. L'intérêt de ce service va au-delà du simple hébergement : c'est une
possibilité de rencontres culturelles cosmopolites, à moindre coût, et
sécurisées grâce à différents systèmes de suivi et de cautionnement.
39
Ce genre de plateforme arrive au sein des grosses entreprises qui demandent
par exemple à covoiturage.fr de leur créer un réseau dédié à ses salariés qui
va leur permettre de s’organiser pour venir travailler. C’est d’ailleurs pour les
créateurs de ces sites le seul moyen de se rémunérer car l’inscription n’est pas
payante et tout les échanges sont gratuits (Voir annexe E).
Les connexions à l’internet sans fil pourrait aussi autorisé une forme de
covoiturage en temps réel (« e-autostop »). « Moins développés, le covoiturage
en temps réel est une forme de covoiturage qui s’appui sur les réseaux (GPS,
GSM, Bluetooth) pour faciliter la mise en relation entre conducteurs et
voyageurs. Le caractère instantanée des échange d’information permet, par
exemple de prévenir le conducteur via son GPS de la présence d’un voyageur
sur son chemin, de le guider jusqu’au voyageur, d’authentifier le numéro de
téléphone de son passager avant de l’embarquer… Le temps et distances
additionnels du trajet normal peuvent être calculés précisément. »5
Les TIC sont donc devenues incontournables pour aider les personnes qui
souhaitent covoiturer. Sans site web qui permet de confronter l’offre et la
demande de trajet, pas de covoiturage. Seulement tout le monde n’as pas
encore accès internet, et les plus pauvres qui en auraient le plus besoins sont
dans ce cas la. Alors à qui profitent ces technologies ? On peut encore se
demander avec les applications mobiles qui se développent mais dont seule
une élite qui dispose de Smartphone en a l’accès. Même si ces applications
sont gratuites (exemple comuto) et bien pratiques lorsque l’on est en
déplacement et qu’un imprévu arrive, tout le monde n’a pas la possibilité de
s’en servir.
40
doit s’identifier afin de contrôler l’identité des personnes qui rajoutent du
contenu ou prouver qu’il ne s’agit pas d’un robot en recopiant les lettres
demandées.
Par exemple Ekopédia fonctionne sur ce schéma là sur une thématique plus
spécifique que Wikipedia, des solutions écologiques partagées. Cependant
malgré la facilité à éditer du contenu, il y a des règles qu’il faut respecter.
Ékopédia a pour objectif de fournir des connaissances pratiques, applicables
partout et dès à présent. Ceci afin que nous puissions être plus autonomes et
forgions les bases nécessaires pour construire un monde meilleur.
Les freins au télétravail sont souvent liés aux habitudes développées par notre
société. Les générations précédentes on beaucoup de mal à imaginer le fait de
travailler de chez soi ou dans un lieu qui ne correspond pas au locaux de
l’entreprise. Mais les mentalités commencent à évoluer, car les TIC ont
permis d’enlever les frontières qui existaient entre le travail et la vie
personnelle. Ainsi il peut trouver le juste équilibre entre sa vie familiale et
professionnelle.
Les avantages sociaux du télétravail sont que le salarié peut lui même
organiser sont temps, contrôler ses horaires et être plus autonome.
Cependant, pour une personne déjà peut en marge de la société du fait, par
exemple, d’un handicap, le fait d’ « aller au travail » peut favoriser sa
« sociabilisation » (voir ses collègues, aller en réunion…) ; dans ce cas, le
télétravail peut être facteur de renforcement de l’isolement de la personne
handicapée.
Le web 2.0 avec ses réseaux sociaux et ses wikis contribue pour une grande
41
part à une utilisation plus simple de la communication et de la collaboration à
distance. Google qui développe sa propre plateforme y a intégrée des
éléments de bureautiques pour facilité le partage d’information et la
collaboration à distance. Sur Google Document, tout les documents mis en
ligne peuvent être partagés avec notre communauté, on peut choisir de
donner les droits de le modifier ou juste donner accès au document.
Wiserearth est un site web à but non lucratif, exempt de publicité. L’originalité
de ce réseau est que c’est la communauté qui fait son évolution et le rend
dynamique. Sans les multiples participants motivés, le contenu et
l’architecture du site n’évolueraient sans doute pas aussi vite. Cependant, il
42
manque certains éléments pour inciter les visiteurs à y venir plus
régulièrement. Ce réseau pourrait constituer un annuaire international sur les
organisations et les personnes qui se préoccupent du DD. Un agenda
international avec tous les évènements sur le DD pourrait être formé si tout le
monde y ajoutait les évènements de niveau international, national et local.
Dans un autre registre, Dreamshake.com est un réseau qui aide les personnes
qui ont des idées à accomplir leur rêve. Ces réseaux permettent d’exposer les
projets et les besoins qui vont avec afin d’aboutir à la construction de ces
projets. Ce réseau entraine une collaboration entre plusieurs acteurs, à
partager des idées pas toujours développées au maximum, mais qui peuvent
évoluer grâce aux compétences des membres présents sur le site (pour en
savoir plus cf. annexe E).
Des sites pour créer des projets et trouver des collaborateurs se sont crées !
L’exemple de Kompoz est intéressant pour les musiciens. Soit on a un groupe
de musique, soit on crée chez soi, ou on manque d’un talent particulier pour
finaliser un morceau. Donc si vous avez composé un morceau de musique et
que vous souhaitez que d’autres l’améliorent et le complètent pour en faire un
vrai morceau de musique, il suffit de le partager sur le site. Par ailleurs il est
possible de visualiser les compétences de chacun et d’améliorer les
compositions pour en faire un futur tube, qui sait !
C’est à faire la promotion de ces nouveaux artistes que sert le site My Major
Company, un réseau social de production qui promeut des artistes sous un
label musical communautaire. Il a permit à des artistes comme Grégoire d’être
lancé grâce au système de vote mis en place sur le réseau et qui permet de
référencer les artistes les mieux notés par la communauté.
D’autres sites web ont été lancés sur le même modèle, c’est ce qu’a fait le
célèbre réalisateur et producteur de cinéma Luc Besson avec ses partenaires
Orange et Euracorp. Ils viennent de lancer We are producteurs soit disant le
premier site web pour faire de la coproduction cinématographique. Or un site
était déjà présent sur le marché, touscoprod qui a vu le jour en 2008 avec le
désir de soutenir la création cinématographique et audiovisuelle pour les gens
qui sont créatifs mais n’ont pas forcément les moyens d’exprimer leur talent.
Chacun peut aider le projet qui l’intéresse en versant une somme qui aidera à
la production du film. Evidemment, des informations sont disponibles pour
expliciter chaque projet.
43
D. Les réseaux à base écologique
1. L’équipe de Tinkuy
En quechua Tinkuy veut dire rencontre. Cette équipe édite plusieurs sites
sociaux qui tournent autour du DD. Des sites qui sont publics et d’autres
privés, pour les entreprises qui souhaitent crée un réseau interne. Les
principales utilisations de ces sites sont de faire connaître des solutions, des
initiatives et besoins par des publications, de compléter les informations par
des commentaires, de se tenir informé grâce à un système d’alerte. On peut
aussi faire valoir sa voix par le système de votes et de recommandation des
produits, trouver de l’aide, rencontrer et gagner à transmettre sont savoir
(avantages sur Tinkuy uniquement). Et il n’y eu quasiment aucune
communication pour ces réseaux sociaux sauf par l’intermédiaire des médias
solidaires existants (radioethic, terre.tv …).
a) Tinkuy
Depuis quelques temps, des marques responsables sont présentes sur Tinkuy
afin de faire la promotion de leurs produits écologiques ou responsables (ex :
Lafuma, Alter éco). Les membres peuvent maintenant gagner des avantages
et des cadeaux en donnant leur avis sur les nouveautés écolos. De plus en
plus de marques engagées dans le DD utilisent cet espace pour dialoguer avec
leurs consommateurs. L’intelligence collective va faciliter la recherche des
solutions pour améliorer sa vie de tous les jours (diminuer facture d’eau, les
éco gestes, les bons outils…).
44
Les usagers ont la possibilité de voter pour les publications qu’ils préfèrent ou
qu’ils n’aiment pas. Ce sont les votes positifs et négatifs qui font la modération
et qui permettent de faire remonter les informations les plus populaires. Des
points, obtenus par les membres au fur et à mesure du temps, reflètent sa
participation sur le réseau. Pour plus d’information sur la création de Tinkuy
référer vous à l’annexe E.
b) Sustain at work
Il s’agit ici d’informer sur les bonnes pratiques entreprises, de poser des
questions et de participer au forum afin de trouver les bonnes solutions
adaptées à chaque environnement. C’est la possibilité de rencontrer d’autres
professionnels engagés, de trouver des idées et valoriser ses réalisations en
matière de développement durable, donc d’élargir et d’animer son réseau.
c) In deed
Enfin, in-deed.org est un réseau crée pour un de leur client. Son but est de
recenser toutes les initiatives et mettre en relation tous les acteurs de
l’Education à l’Environnement et au DD. Il y a près de 100 publications pour un
lancement effectif vers mai 2010. Les cibles sont principalement des
enseignants, des étudiants, des associations, les mairies et entreprises. Les
sections développés sont : les équilibres naturels, la biodiversité, la mobilité,
l’habitat, les éco attitudes et la solidarité. Des outils sont présentés par les
membres afin d’en faire plus facilement la promotion auprès d’un public
intéressé. Des témoignages sont également visibles sur le site.
Les végétaliseurs est un réseau social basé sur la thématique plus spécifique
45
de l’environnement. Les outils qui nous sont proposés sur ce réseau sont très
différents. Il est possible de partager ses vidéos sur la « TVégétal », ses photos
sur « clichés nature » et ses connaissances en matière de végétaux sur
« l’herbier wiki ».
Il est bien sur possible de rencontrer les autres membres ainsi que de
connaître les différentes partenaires du site. Selon Monsieur Pépin, le site
compte plus de 64 000 membres, dont près de 2/3 actifs. Le contenu est posté
à 98% par les membres et le reste par la rédaction. Il n’est pas possible
d’agréger le contenu de certains blogs par les flux RSS malgré la présence
des éco blogs, où ce sont les bloggeurs qui doivent poster les billets par leur
propre moyen.
Le but de ce réseau est de s’ancrer comme 1er réseau social éco citoyen,
dédié à une communauté grand public sensibilisée au développement durable
et à la consommation responsable. Les revenus proviennent du service
marketing qui est dédié aux organisations (associations, institutions et
marques) et prochainement de l’intermédiation sur du social commerce
effectué par les entreprises qui sont présentes sur le réseau et voudront
vendre et mettre en avant leur produits.
D’autres réseaux sociaux sont présents sur la toile pour faire soutenir les
projets environnementaux qui nécessitent une aide autre que financière. C’est
le cas de J’agis pour la nature qui est le site de la fondation Nicolas Hulot. Ce
réseau a pour objectif d’aider les associations qui ont des projets
d’écovolontariat à trouver des bénévoles contribuant à l’aboutissement de
ceux-ci.
46
Ammado.com reprend le concept en y intégrant un acteur important de la
société internationale : l’entreprise. Cependant les aides entre acteurs sont
essentiellement financières, il est seulement possible pour une association de
récolter de l’argent. Ce n’est pas l’outil adéquat pour créer des projets et se
faire aider autrement que par l’argent. Pour cela d’autres réseaux sociaux sont
présents sur le web.
Babyloan et Kiva sont des réseaux sociaux qui ont vocation à promouvoir le
microcrédit. Ils permettent d’aider des personnes sans revenu et qui ont
vraiment besoin d’argent pour monter des projets. Les projets que l’on peut y
trouver se situent le plus souvent dans des pays du sud car ce sont eux qui en
ont le plus besoin.
Il y a aussi des réseaux solidaires qui existent déjà depuis quelques années et
qui mettent en relation les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Tout d’abord, Mycoop est un site, édité par le Crédit Coopératif la banque de
l’ESS, qui propose sur son portail de s’informer, de s’interroger et de se
rencontrer autour de l’ESS. Il se revendique comme étant le « premier réseau
consacré aux initiatives économiques qui mettent l’Homme au cœur de leurs
47
projets ». Sa valeur ajoutée réside dans ses espaces d’échanges, ainsi, la
rubrique « S’interroger » offre un recueil de Questions Réponses en rapport
avec le milieu associatif et le secteur de l’ESS.
Comme on peut le voir avec Mobee, l’idéal est que chacun de ces 3 acteurs
principaux, associations, bénévoles et entreprises soient mis en relation
directe pour faciliter les interactions. Ce réseau est très bien mais est assez
fermé car il nécessite de justifier beaucoup de données, avec une préférence
pour les personnes qui sont dans les entreprises déjà partenaire. L’objectif est
de favoriser le mécénat de proximité des PME-PMI dans le soutien à des
projets sociétaux par des dons ou du soutien venant de leurs salariés.
Ressources solidaires est la référence pour trouver un emploi dans l’ESS. Il est
nécessaire de payer une adhésion pour voir et postuler aux diverses annonces.
La cantine qui est un lieu numérique pour tous les acteurs numériques propose
un espace de coworking. La cantine a pour vocation de créer l'environnement
propice au fourmillement d'idées dans une atmosphère de liberté et de
créativité. Ainsi que de favoriser le développement de projets, de logiciels,
d'applications informatiques, de contenus éducatifs, de blogs, de vidéos, de
photos, d'audios et toutes créations numériques en ligne.
48
gestion et le développement.
Il est question d’analyser ici ce phénomène très peu connu, encore moins du
grand public, de l’avantage des réseaux sociaux pour le DD. On manque
encore de recul pour analyser les conséquences de ce déferlement solidaire.
Les réseaux sociaux sont encore très nouveaux pour la plupart d’entre nous.
Malgré cela, en moins de 5 ans, certains réseaux sociaux sont arrivés dans le
quotidien de millions de personnes.
Le télétravail permet par exemple de limiter des déplacements qui ne sont pas
nécessaire. Nous passons en moyenne 90 minutes par jours dans les
transports, une demi journée pourrait être économisée à la fin d’une semaine.
Ce qui pourrait apporté à la vie familiale, mais aussi dans la vie de la cité. Par
ailleurs, les impacts des accidents de la route ne doivent pas être négligés et
devraient permettre de développer ces manières de travail.
Une autre question que l’on peut se poser est de savoir si ces alternatives vont
pouvoir être des exemples et un terreau favorable pour une évolution totale
de la société ou bien s’ils ne seront pas, toujours que des solutions ponctuelles
6
« Systèmes d’information et développement durable » sous la direction de Philippe Tassin
49
locales s’enfermant dans une forme de communautarisme.
On peut observer déjà des réseaux prônant et rapprochant les groupes qui ont
des intérêts et des envies communes. Grâce à la traduction et au
développement international qu’offre le web, certaines grosses barrières
peuvent être cassées. Il ne manque plus qu’à trouver comment inciter la
population à se servir au mieux de ces instruments gratuits.
50
51
VIII. ReWorld, site social solidaire
complet ?
Les conditions préalables à réunir pour avoir un réseau social qui fonctionne
sont :
Les 2 premières conditions sont réunies sur reWorld, cependant la 3 ème fait
encore défaut. Le partage de codes communs cimente le sentiment
d'appartenir à une entité connectée. La réussite d’un réseau social ne dépend
pas seulement du nombre d’utilisateurs mais aussi et surtout de la qualité et
du dynamisme des échanges.
52
Un des objectifs du réseau est de faire sortir les gens du monde virtuel grâce
aux catégories Informer, Agir, Recycler et Fédérer. Ce réseau se veut une
communauté rassurante qui permet de se connaître en se reconnaissant et de
s'enrichir de compétences extérieures. Ce réseau à pour objectif d’éduquer
ces membres qui ne le sont pas déjà à devenir éco citoyen. Et pour ceci, ce
réseau dispose de plusieurs outils permettant à chaque citoyen de s’engager
dans son environnement proche.
Le profil est quelque chose de commun à tous les réseaux sociaux. Il est
nécessaire de l’éditer pour avoir une meilleure visibilité. On peut y voir les
informations générales de chacun : sexe, date de naissance et profession.
Ainsi que des informations plus spécifiques : nos centres d’intérêts, les causes
soutenues, ainsi que les associations dont on fait partie avec son rôle au sein
de celle ci.
Sur le profil il est possible de voir tout l’historique rangé par catégories :
groupes, échange, projets et réseau qui correspondent dans l’ordre aux
critères informer, recycler, agir et fédérer. Cependant le réseau est encore
tout jeune et tous les participants n’ont pas rempli tous les cadres à cause des
bugs qui étaient encore présents lors de la sortie du réseau.
Par ailleurs, chaque action sur reWorld va vous valoir des points qui seront
attribués à la catégorie où vous avez agie. Cela va permettre de donner un
peu plus de relief au profil en voyant assez rapidement quels sont vos centres
d’intérêts généraux (Informer, Agir, Recycler et Fédérer). Le barème des
points n’est pas encore définitif et l’attribution des points sera limitée pour
certaines actions. Car l’usage abusif de certaines actions pourrait fausser le
nombre de points que chacun possède. En effet, plus les acteurs auront de
points et plus ils seront visibles et crédibles aux yeux de la communauté. Alors
il est nécessaire de bien ficeler le barème afin d’apprécier l’engagement des
citoyens, dans cet autre monde, à sa juste valeur.
A. Les outils :
Tout d’abord pour contextualiser reWorld, ce réseau est à la croisée des 2
réseaux sociaux les plus utilisés au monde : Twitter et Facebook. En effet, il
reprend le concept de Facebook, en donnant aux membres un espace pour
échanger avec ces amis (Wall). Et permet de suivre des personnes à la façon
53
Twitter, c’est à dire que l’on peut entrer en contact avec des profils
intéressants mais que l’on ne connaît pas forcément personnellement sans
leur demander leur accord. La personne reçoit alors une notification et n’est
pas obligée de la suive en retour.
C’est donc un réseau social de type ouvert où l’on peut voir ce que toute la
communauté y fait. Pour que ce soit bien visible, reWorld a coupé les actions
sur le site en 4 catégories où chacun peut interagir librement : Informer,
Agir, Recycler et Fédérer.
54
du créateur (particulier, association ou entreprise) et de l’endroit où le groupe
est assigné. La partie droite présente dans chaque groupe liste les meilleurs
contributeurs au groupe de discussion.
Agir : il s’agit de créer des projets, d’y mettre un descriptif afin de rechercher
de l’aide des membres du réseau. La section agir encourage l’action
concrète, en réunissant tous les projets solidaires et responsables. Ici, il sera
facile de suivre, aider ou créer des projets en faveur de l’homme et de la
nature. On peut bien sur géolocaliser l’action pour permettre aux membres qui
se trouvent à proximité de le trouver rapidement. Les besoins de chaque
projet seront nécessaires pour donner une idée de l’aide « rechercher » afin
de finaliser le projet. Tous les acteurs pourront bien évidemment créer des
projets de tout type, touchant plus particulièrement au thème du DD.
Si un projet précis vous intéresse, il est possible de le suivre. En étant
membre, vous serez notifié de l’actualité du projet (avancées, messages,
contributeurs) et ferez gagner des points dans la catégorie agir à vous et au
créateur. Il également conseiller de poster des messages courts sur le projet
pour en savoir un peu plus si vous trouvez que vous n’avez pas assez
d’information. A la finalisation du planning, tous les participants gagneront
des points dans la catégorie agir.
La partie gauche de la page agir réunit tous les projets. Un moteur de
recherche vous permet également de les trouver à partir des mots clés. Vous
avez aussi la possibilité d’effectuer une recherche détaillée, afin de trier ceux-
ci par : ancienneté, notoriété ou dynamisme ; en fonction du créateur
(particulier, association ou entreprise) et de l’endroit où le projet est proposé.
La partie droite dans chaque projet liste les créateurs de projets ainsi que les
personnes qui ont contribuées et qui suivent le projet.
55
Tous ces outils sont disponibles. La phase de test de la version bêta était
toujours en cours à la fin de mon stage ainsi que le débogage de certaines
fonctionnalités. D’autres seront développés durant la croissance de la
plateforme (pétitions, événements, dons en ligne, annuaires des éco acteurs
reWorld).
Pour les individus, le fait d’être sur reWorld est avant tout de montrer que
l’on accomplit des initiatives de manière responsable à l’intérieur comme à
l’extérieur du site web. Il leur sera possible de rencontrer d’autres acteurs
ayant les mêmes intérêts, et ceci dans toutes les fractions du site.
L’échange entre individu est le but de tout réseau social, et donc un des
enjeu fort du site. Pour cela, il suffit de naviguer sur reWorld et d’évoluer grâce
aux outils qui sont mis à la disposition par le réseau pour s’en apercevoir.
Les groupes seront l’occasion pour les personnes qui ont des connaissances
sur des sujets qui touchent au DD de partager leur savoir avec les autres et
de débattre avec ceux qui ont des avis contraires. Les personnes qui n’ont pas
de connaissances particulières pourront donc avoir des compléments
d’information de personnes plus expérimentées sur le sujet. Ce sera
l’opportunité d’apprendre des astuces sur des thèmes qui les intéressent
mais dans lesquels elles n’ont aucune compétence. Les articles sont très
variés je vous laisse aller les découvrir par vous même.
Les projets seront l’opportunité à chacun de participer au développement
d’une action qui se situe près de chez soi et dans le domaine des causes
soutenues. Toutes les personnes sont libres de créer leur propres projets afin
d’être aider par un individu, une association et/ou une entreprise. Evidemment
chaque participation dépendra des besoins propres au projet et des
ressources de chacun. Ce sera la circonstance pour se rapprocher des
associations, individus et entreprises qui se soucient d’agir de manière plus
respectueuses de leur environnement. Si par exemple comme ici, une
association à besoin de volontaires pour la mise en place d’évènements, il
sera aisé de proposer sa contribution, matérielle ou financière, et donc de
56
participer à l’action.
Les dons seront pour un individu l’opportunité de récupérer des objets ou
de demander des services dont il a grand besoin. C’est ici le moyen d’être
bien informé et de comparer les dons proposés par un panel d’organisations. Il
est simple de rechercher ce qui vous intéresse dans ce qui est proposé ou de
poster une recherche pour un objet ou un service non trouvé. Il est aussi
concevable de proposer vos compétences dans des domaines précis ainsi
que les objets qui ne vous servent plus. C’est une nouvelle manière de créer
du lien social, en étant solidaire et écologique. Une simple annonce permet
éventuellement de trouver ce dont on a besoin.
Pour les entreprises, le web 2.0 permet de mieux se réinscrire dans la vie
réelle en rétablissant un contact et une complicité avec ces consommateurs.
Cela permettra aussi d’améliorer leur image grâce aux actions qu’elles
mèneront au sein du réseau. Avec le web 2.0 les écarts creusés entre les
marques et les consommateurs se sont réduits. Avec ce dispositif la marque
est capable de rentrer en discussion avec des bloggeurs et des
consommateurs, et de se mettre à leur niveau.
ReWorld est un bon tremplin pour s’informer sur les bonnes pratiques en
intégrant ou créant des groupes de discussions. Cela laisse la place à
l’entreprise pour communiquer sur elle, en créant son groupe (échange sur
l’image et les pratiques de l’entreprise), pour obtenir une bonne image auprès
de ses clients potentiels. C’est aussi l’occasion de parrainer des projets ou
des groupes près de chez eux pour améliorer sa notoriété auprès d’un public
ciblé. Cette tactique correspondra autant aux petites et moyennes entreprises
qu’aux grands groupes. Il leur possible de faire don de matériel et des
ressources qui ne leur sont plus d’aucune utilité. On peu imaginé que cela
favorise le concept de l’écologie industriel, les déchets des uns seront les
matières premières des autres.
La participation sur reWorld pour ces acteurs spécifiques sera payante,
contrairement aux autres. Les entreprises peuvent dès à présent s’inscrire sur
57
le réseau, mais leur participation sera règlementée et adaptée à la taille et à la
situation particulière de chacune. C’est dans cette optique que reWorld
compte développer ce nouveau type de publicité plus responsable. Sans
engagement de la part des entreprises, reWorld ne pourra se développer car
ce sera la seule source de revenu pour le réseau social.
Toutes ces actions favoriseront l’échange avec des personnes qui ont les
mêmes centres d’intérêts. L’échange sera d’autant plus facile que les acteurs
seront rendus visibles et proches de manière morale ou physique.
Cet outil est devenu un phénomène qui se développe sur tous les réseaux
sociaux avec ses bons et ses mauvais cotés. Il y a en effet eu une rapide
popularisation des services en ligne utilisant la géolocalisation, lié pour une
grande partie à l’explosion du marché des Smartphones (téléphones
intelligents). Les objets numériques nomades d’aujourd’hui font un usage
intensif des systèmes GPS embarqués.
L’i Phone, par exemple, inclut une géolocalisation qui est parfois supérieure en
précision à ce qu’un GPS ordinaire est en mesure de faire. Toutes les photos
que l’on prend avec, préviennent les scientifiques, sont d’une précision qui
peut même être de l’ordre du mètre quand les conditions sont favorables.
Avec cet outil il est donc difficile de garder une réelle vie privée.
Le Wifi peut ajouter des données de géolocalisation aux contenus qu’ils aident
à produire et à diffuser, que ce soit un statut sur Twitter, une photo placée sur
Flickr ou une vidéo envoyée sur YouTube. Sur reWorld le geotagging devrait
être bénéfique à faire évoluer l’activité de certaines régions.
58
En effet, la géolocalisation sur ce réseau à surtout pour objectif de faire
redécouvrir aux personnes leur tissu local. Car celui-ci est en général mal
connu. On ne rencontre pas toujours nos voisins qui ont des points communs.
Ici ce sera la chance de redécouvrir les personnes et son environnement
proche afin de participer activement au DD.
Chaque acteur pourra savoir qui agit près de chez soi, informer des lieux à
découvrir… et ainsi s’entraider. Recréer du lien social dans sa région est très
important, cela contribue à renforcer son sentiment d’appartenance à une
communauté locale.
Les associations pourront chercher les personnes qui sont présentes près des
actions qu’elles mènent à bien. Elles communiqueront d’une manière plus
ciblée auprès des personnes directement concernées par certains
évènements. Cela me semble un bon outil pour mobiliser la population auprès
de problématiques ou elle peut avoir un rôle à jouer.
Pour les entreprises, c’est un peu similaire. Elles vont pouvoir trouver des
nouveaux clients et fidéliser une partie de ceux-ci en montrant le bien qu’elle
fait pour la communauté. Elles pourront se faire connaître grâce à la notoriété
acquise sur le réseau. La géolocalisation est un très bon outil marketing,
attention toute fois à ne pas en abuser.
59
Lors de la création d’un réseau social, un poste comme celui-ci est très
important. C’est lui qui va rapporter ce qui ne va pas dans le réseau et sonder
les usagers du réseau. Le community manager va échanger auprès de la
communauté sur les actions de l’organisation.
Il est donc très important d’avoir une stratégie bien définie avant d’arriver sur
un réseau social. Car les échanges peuvent se faire très rapidement, et pour
éviter tout débordement il est nécessaire d’établir une stratégie solide.
60
d’associations ont manifesté leur intérêt pour le site. Aussi, une approche plus
personnelle pour savoir leurs réels besoins sera nécessaire pour convaincre
ces acteurs essentiels à la pérennité du site.
Pour les entreprises, et surtout les plus grosses, il est devenu indispensable de
se doter d’un community manager. Son rôle est de développer la connaissance
de la marque au sein des différentes communautés du web. Pour cela il a
plusieurs outils :
Les plus petites entreprises pourront faire leur communication que par leur
propre moyen, sans personne dédiée faute de budget. Mais cela pourra donner
envie aux salariés et aux dirigeants de s’investir au plus près de leur clientèle
en récoltant leur remarques et des attentes personnalisées. C’est un moyen de
révolutionner le commerce, qui ne prend en compte que les ressources, et
laisse de coté les données qualitatives de chaque environnement.
Le web et sa déclinaison en 2.0 ont aussi rajeuni le système de troc, doper par
ailleurs par la crise économique, ou plus simplement celui don. Les adeptes du
don de biens ou de servies se sont vîtes adaptés à la toile, comme le montre
l’exemple de freecycle.org. L’échange, le prêt et la location sont autant de
principes économiques vieux comme le monde qui reprennent tout leur sens
avec le web.
« Les modèles économiques fondés sur le don ou l’échange sont aussi facilités
par les TIC. Parfois nés avant internet, ils l’utilisent désormais pour mettre en
relation instantanément leurs adhérents. Ils gèrent par ailleurs les services ou
les produits à échanger dans des bases de données directement accessibles
par les internautes. Ils entrainent un changement de comportement et de
société, encore une fois, face à la possession de bien mais aussi à la capacité
61
d’échanger sans entrer dans un rapport forcément marchant. »7
Des sites comme Ebay ont déjà représenté une étape importante pour la
réutilisation et pour l’augmentation de la durée de vie des produits de
consommation. C’est une initiative environnementale évidente lorsque le
transport est minime. Ebay a su s’imposer notamment grâce à la note de
confiance attribuée à chaque vendeur qui dépendait de sa rapidité, de son
honnêteté et de ses messages.
Le don ne doit pas être un sacrifice, c’est un moment de générosité qui reste
un acte individuel plus ou moins altruiste. Car en donnant on espère toujours
recevoir quelque chose en échange. Cependant il reste très difficile de prévoir
un autre don en retour, encore plus sur un réseau social comme reWorld où les
gens ne se connaissent pas forcément au départ. Dans la vraie vie, un rendu
pour un service est en général la norme, même si cela a tendance à se perdre.
7
« Systèmes d’information et développement durable » sous la direction de Philippe Tassin
62
« Les vertus du don nous transportent aux antipodes des visions pessimistes
des penseurs utilitaristes qui voient l’homme comme un loup pour l’homme. »
(Thomas Hobbes)
ReWorld a fait le pari du don car c’est un lien qui instaure la confiance et la
sociabilité. L’acte est bien sur intéressé car il implique de recevoir et rendre.
Mais c’est surtout son inconditionabilité qui va permettre de fonder le réseau
et de maintenir les relations entre ces membres et d’attendre qu’ils participent
pleinement. C’est l’une des clés de la réussite de reWorld.
F. Le système de points :
Le troc a été longtemps dévalorisé dans notre système capitaliste qui favorise
toujours l’argent. ReWorld facilite l’échange de tout type de biens et services
sans rendre obligatoire le fait de recevoir quelque chose en retour. Il n’y a pas
de système économique présent sur le réseau malgré ce que l’on pourrait
penser en voyant un système de point.
Seul des mises en avant payantes seront proposées à tous les acteurs de
manière différenciée pour faire remonter dans l’actualité leur groupe ou leur
projet. Cela consistera à leur rajouter un certains nombre de points pendant
quelques temps afin que les projets et les groupes obtiennent plus de visibilité
au niveau régional ou national.
Les points sur le réseau ne constituent en rien une monnaie car ceux-ci ne
sont pas interchangeables entre utilisateurs. Ceux-ci sont juste une manière
de valoriser chaque individu à travers une notation, certes imparfaite mais qui
a le mérite d’exister de manière visible sur reWorld.
63
Les points sont présents sur plusieurs réseaux sociaux et ont tous un objectif
différent. Par exemple, Facebook permettait de gagner des points sur
certaines applications en y participant activement. Ceux-ci donnaient le droit à
divers avantages, comme le droit d’offrir des cadeaux fictifs sur le mur de la
personne qui fêtait son anniversaire. Sur d’autres applications du site, les
points servaient à découvrir ce que vos amis avaient dit sur vous…
Le concept des points s’est développé sur d’autres réseaux, les réseaux
sociaux dit solidaires. On peut observer ce système sur Tinkuy, les
végétaliseurs qui ont des fonctions différenciées pour le moment. Sur les 2
réseaux, les points permettent de montrer l’évolution de chaque membre afin
de représenter ses actions sur le réseau.
Tinkuy, offre des avantages aux membres les plus actifs en donnant des
produits des entreprises qui sont partenaires avec le site. Pour cela, les
administrateurs du réseau ont crée 6 catégories dans lesquelles il faut ranger
les points.
Les points (éco’s) sur reWorld, à gauche, les pourcentages par catégories sont
en forme de diagramme. Ils permettent de savoir les qualités des personnes à
Informer, Agir, Recycler et Fédérer. Alors que sur Tinkuy, à droite, ils sont
en cercle et montre une catégorie déjà au maximum et d’autres qui sont
inutilisés. Ce cercle représentant les catégories choisies est utilisé sur tout le
site. Cela consent à ajouter une différenciation dans les actions effectuées afin
de rendre visible nos centres d’intérêts.
Le but étant, comme ce qui va l’être sur reWorld, de pouvoir aider à attribuer
de manière plus ciblée les produits pour les opérations marketing des
entreprises partenaires. Il est logique d’attribuer les produits d’Alter éco par
exemple à ceux qui s’intéressent le plus à l’alimentation, de même pour les
produits ménagers et de jardins pour ceux qui pratiquent le plus cette activité.
Pour que ces attributions soient réalisées au mieux, il est donc très important
de bien structurer le système de points. J’ai donc essayé de coordonner au
mieux ce système afin de le rendre plus réaliste et plus proche des attentes
des membres par rapport à ce que propose déjà le site.
Les éco’s, les points sur reWorld doivent symboliser la capacité de chacun à
informer, agir, recycler et fédérer sur reWorld. Cela aurait été intéressant
d’ajouter un autre système de point complémentaires et de les ranger par
centre d’intérêt, comme l’a fait Tinkuy. Cela aurait rendu l’outils vraiment plus
intéressant d’un point de vue social, et aurait permis de distinguer plus
facilement les valeurs que chacun soutien. Les entreprises auraient pu cibler
plus facilement pour mettre en avant leur produit.
64
comme la catégorisation par centre d’intérêt qu’a fait Tinkuy. Il aurait été tout
aussi séduisant de créer un système de points avec le cercle représentant le
DD et ses 3 sphères. Ce qui aurait permit de savoir si les actions de chacun
penchent plus vers le social, l’environnement ou l’économie. Mais un système
comme celui-ci était difficile à mettre en place et à mettre en avant auprès des
acteurs. Les différents acteurs pouvaient être valorisé à faire avancer plus
l’une des valeurs du DD. Car à un moment chacun se spécialise dans un
domaine plus précis du DD.
Cette rubrique sert avant tout à mettre en avant les projets d’associations, en
y décrivant l’objet, les besoins et les objectifs de ceux -ci. Grâce à différents
outils présents sur chaque projet, il est possible de recruter des bénévoles et
de récolter des dons (matériel et immatériel). C’est un moyen très ludique de
faire connaître l’association et ses actions, et de pouvoir faire adhérer des
personnes qui s’intéressent au sujet qu’elles traitent, même si en premier lieu
ce sera uniquement sur reWorld.
Les attentes communes vont faire en sorte que les personnes se rencontrent
en participant à des activités qui correspondent à leur intérêt en répondant à
plusieurs besoins personnels et/ou collectifs.
La création de projets sera payante pour les entreprises qui voudront mettre
en avant ce qu’elles font pour le développement durable. Elles pourront par
cet intermédiaire demander de l’aide à des experts.
Pour revenir sur le système de point, chaque projet gagne en visibilité à force
d’accueillir de nouveaux participants et donc d’engranger des points. Car la
visibilité globale du projet dépend du nombre de points de tous les
contributeurs du projet ainsi que de ceux de son créateur. C’est l’accumulation
du total des points de tous les participants qui va faire remonter les projets en
haut de la liste des plus populaires. Pour remonter dans la liste des plus actifs,
il suffira de récolter des contributions et de mettre régulièrement des
messages pour témoigner de l’avancement de celui ci.
65
dans leurs champs d’action. La géolocalisation des projets facilitera l’accès des
personnes et entreprises situées à proximité et désirant participer ou tout
simplement suivre son avancement.
Les projets sont des outils très pratiques permettant de réunir plusieurs
individus autour de centre d’intérêt commun. J’ai moi même créé une idée que
j’ai réussi à faire aboutir grâce à mes amis. J’ai organisé un concert dans le
foyer ou je résidais : j’ai réussi à trouver 2 groupes de music (rock et ska) et
un chanteur de music hiphop par l’intermédiaire de Facebook. J’ai posté une
annonce sur ce réseau et en quelques temps j’ai réussi à programmer un
concert grâce à des personnes qui était dans mon cercle d’amis.
66
IX. Conclusion : les réseaux du futur
S'il y a un esprit qui habite le réseautage social c'est bien celui de l'ouverture
vers l'autre... Ce qui fait la force d'un réseau ce sont les individus n'hésitent
pas à aller au devant des "inconnus" pour connaître et les découvrir. C'est le
même phénomène qui se passe sur le web mais à une échelle beaucoup plus
grande! Au début, c'était un outil de curiosité...puis un outil de travail, voir un
outil d'amitié virtuelle où ceux qui se sentent seuls viennent vous prêter mains
forte ou encore combler le vide qu'ils ont dans leur vie personnelle.
Le réseau est une mode à laquelle on ne peut y échapper et tant mieux. Que
de visages rencontrés, que d'êtres humains côtoyés, c’est un plaisir
d’échanger simplement. Et si nous pouvons faire une affaire professionnelle et
bien nous aurons combinés l'utile à l'agréable. On évolue, parce que nos
besoins évoluent, donc notre réseau évolue, on s'adapte, on s'attache, on
apprend, on cherche… Notre attitude vis à vis des réseaux évolue en fonction
de votre vie personnelle et professionnelle.
Cependant le web 2.0 ne peut pas répondre à tous nos besoins car tout le
monde n’est pas présent sur les réseaux sociaux. Par exemple pour rechercher
des personnes que l’on a perdu de vue, les vieux outils comme les pages
blanches peuvent encore être les meilleurs et nous remettent face à la réalité.
Tout le monde n’a pas encore opté pour les réseaux sociaux et les outils
«traditionnels» ne sont pas encore morts très certainement pour encore
beaucoup.
Dans ma petite bulle de geek, il est difficile de penser que les gens ne soient
pas sur Facebook et pourtant il y en a encore beaucoup. Tout le monde n’a pas
forcément opté pour une vie numérique. Avoir des amis et maintenir des
relations existe encore dans d’autres sphères que l’internet, et heureusement,
car il y a moins de risque de bug.
S’il y avait plus de réseaux sociaux tout serait ouvert et il serait possible de
communiquer avec tout le monde. Le monde de l’internet serait en fait un
grand réseau où chaque plateforme permettrait la mise en relation de ses
membres qui partageraient un intérêt commun. La notion d’ « ami » ne
voudrait plus rien dire car tout le monde serait ami de circonstance. Toutes les
recommandations, qui seront faites au sein d’un réseau où les connexions sont
fortes, seront découplées.
67
Cependant, des personnes se méfient encore de ce qui se passe sur les
réseaux sociaux, et cela est compréhensible. Quand on voit les problèmes sur
la confidentialité, on peut se demander l’éthique de certains réseaux comme
Facebook qui peuvent utiliser les informations récoltées sur leur réseau pour
que les marques trouvent au mieux leurs cibles. Même Norton, qui gère la
sécurité Windows met en garde sur les réseaux comme le montre l’article les 5
pièges les plus répandus.
68
D’autres prônent un réseau pour tout. Quand on a un réseau (avec notre pôle
d’amis), on doit pouvoir l’importer partout et le retrouver partout. C’est le
principe du Facebook Connect. On aura un réseau qu’on amènera sur tous les
sites auxquels on voudra participer. Or il est nécessaire de garder ces amis
dans une sphère « privée », car tout n’a pas intérêt à être mélangé.
Les TIC donnent une nouvelle place dans le système aux consommateurs. Ils
s’expriment désormais plus aisément sur ces biens, en particuliers sur le web
2.0. Ce qui aide à faire évoluer les industriels. Car mieux informé, en temps
réel, le consommateur peu maintenant choisir et comparer en toute
connaissance de cause, ce qui donnera sans nul doute plus de pouvoir à ceux
qui achètent.
Les points de vues peuvent être confrontés facilement sur internet, même s’il
faut toujours se méfier que ce ne soit pas la marque elle même qui est
intervenue en sa faveur en se faisant passer pour n’importe qui. Un internaute
mécontent de son téléphone mobile avait même crée un site consacré à
l’appareil de ses rêves, repris par le constructeur. Les sites sociaux amplifient
cette tendance.
69
Il peut aussi être vecteur de bonnes pratiques et de gestes citoyens, à
condition que chacun devienne plus responsable.
Pour rendre la vie plus facile pour tous, il est indispensable de rendre
accessible les technologies aux handicapés (aveugles, sourds…) en déclarant
l’accessibilité norme obligatoire. Les TIC pourraient permettre aux personnes
handicapées de se faire une place dans notre société. Cependant les
développeurs de solutions ne prennent pas en compte l’idée de rendre
accessible leur technologie aux différents types d’handicaps. Par exemple, les
services d’aides à la personne, orientés vers les handicapés, pourraient
bénéficier des TIC et de leur évolution. On peut imaginer que grâce à la
visioconférence proposée par la téléphonie, un non voyant puisse obtenir de
l'assistance d’une autre personne sans se déplacer (aide à la lecture du
courrier, différenciation entre les boites de conserve pour faire la cuisine…)
Il s’agit des mêmes principes de base qui régit ces réseaux sociaux et la vie en
société : respect et politesse. Pour être bien visible, il faut être plutôt actif que
passif, être volontaire et prêt à investir du temps et s’engager si on veut
exploiter toutes les possibilités offertes. Il est nécessaire de mettre en avant
l’intérêt collectif d’Internet et des réseaux sociaux dans le monde
d’aujourd’hui, et l’importance de participer à son évolution de façon ouverte et
collaborative. De plus en plus d’outils sont développés sur la base open source
grâce à la collaboration de multiples experts qui cherchent à rendre accessible
la technologie à une majorité de personnes. C’est le cas de Linux, Firefox et
Wikipedia.
La collaboration est valable dans tous les domaines de la vie. Par exemple des
milliers de personnes participent à la traduction des données sur la guerre en
Afghanistan mis en ligne par le site Wikileaks et diffusée sur les réseaux
sociaux. Il est plus facile pour quelqu’un qui est de la génération d’internet que
celle de la télévision d’appréhender ce travail 2.0. Mais ce n’est pas qu’une
question d’âge. Les jeunes retraités actuels sont très présent sur la toile,
s’investissent fortement sur Wikipedia ou autres approches collaboratives.
« Notre idée, c'est qu'une approche par les nouvelles technologies dans la
guerre contre le réchauffement peut transformer la nature de la lutte. En
travaillant tous ensemble à travers les frontières vers un but commun, nous
allons pouvoir réaliser une nouvelle forme d'identité politique au-delà de la
nation. Ceci est l'ultime contribution du Web 2.0 dans la lutte écologique. »9
70
ordinateur de bureau nécessite 373 litres de pétrole, 2800 kg de matières
premières (dont 1500 litres d’eau) et 22 kg de produits chimiques. L’énergie
nécessaire à sa fabrication équivaut à 40% de celle dépensée pendant sa
phase d’utilisation, en partant sur l’hypothèse d’une durée d’utilisation de 3
ans. Enfin, la fabrication de cet ordinateur génère 164 kg de déchets de
fabrication, dont 24 kg hautement toxiques.
Dans ces conditions, le matériel électronique le plus vert est celui que l’on
n’achète pas. Prolonger la durée de vie du matériel informatique existant
permet d’éviter la production polluante et énergivore, d’un futur nouveau
déchet toxique. Une étude récente du groupe Ecoinfo montre que le coût
énergétique total d’un ordinateur de bureau est d’autant plus faible que le
matériel est conservé plus longtemps.
Par ailleurs, le traitement des déchets expose les être vivants à de sérieux
problèmes de santé, notamment dans les pays vers lesquels transitent la
plupart des déchets électroniques occidentaux. Ils sont transportés vers des
pays pauvres souvent de manière illégale, en dépit de l’existence de lois, en
particulier la convention de Bâle, limitant ou interdisant l’exportation de
déchets pouvant inclure certaines substances dangereuses. Les travailleurs
manipulant ces substances dans les décharge (procédés d’incinération,
recours aux bains d’acide) sont les premiers touchés, mais ce n’est pas tout :
par contamination de l’air, des sols, de la nappe phréatique, des cours d’eau,
c’est l’ensemble de la population qui est touchée par les conséquences
sanitaires des produits toxiques dans la région.
Greenpeace a examiné les eaux usées, la nappe phréatique et les sols dans les
environs des entreprises électroniques au Mexique, en Chine, en Thaïlande et
71
aux Philippines. Elle a constaté qu’il y avait une forte présence de cuivre, de
nickel, de zinc et de produits chimiques. Les riverains sont donc également
touchés par l’industrie électronique. Grâce à cela l’ONG a édité un guide de
référencement des industriels de l’électronique, pour favoriser un achat plus
responsable. Cependant, il existe des initiatives visant à promouvoir la RSE
dans le secteur de l’informatique. Par exemple, Procure IT Fair lance des
campagnes pour une informatique plus durable effectuée en collaboration
avec l’Union Européenne.
72
Même les citoyens pourront bientôt participer à ce genre d’initiatives
concernant la science. Un réseau social, Biodivoo, concernant la biodiversité
est d’ailleurs en préparation. Il aura vocation à aider les scientifiques à
analyser la biodiversité quotidienne en faisant participer les citoyens. Les
données seront récoltées grâce à la géolocalisation et par l’envoie de
photographies. Des applications pour les Smartphones se développent aussi,
comme biodiversité 2.0 disponible uniquement sur I phone.
Des sites ont été crées pour récolter des données sur l’environnement, c’est le
cas d’éco base 21 qui a été crée par Michel Giran, auteur des livres « Internet
et environnement », et le « guide du développement durable : Internet pour
une Terre nette ». Il recence les données qui sont sur Internet inscrit dans le
thème du DD. Eco action 21 est le site complémentaire qui répertorie toutes
les initiatives s’inscrivant dans la thématique rangées par fiches pratiques.
(Pour plus d’information sur le projet cf. annexe H)
73
Le fait d’aller sur internet nous fait livrer beaucoup d’informations qui peuvent
être utilisées à des fins marketings. Facebook et Google collecte toutes ses
informations, ils peuvent croiser les données afin de créer nos profils
individuels et collectifs comme l’explique cet article.
La majeure partie de ces « social network services » (SNS) sont des outils
souvent crées dans une optique très horizontale. Leur idée est très simple,
recréer les liens sociaux du monde réel sur une seule et unique plateforme. Ils
peuvent devenir une passerelle entre la vie réelle et virtuelle, et ceci même si
les communautés ont parfois du mal à se mélanger.
Les réseaux entrainent une certaine superficialité des rapports réels entre
individus. Le fait d’avoir beaucoup d’amis sur un réseau comme facebook ne
signifie pas qu’il crée des échanges avec eux ou que ce sont réellement ces
amis. Cependant ce genre de réseau permet de créer des liens plus facilement
avec une personne que l’on ne connaît pas forcément. En effet, il y a urgence
totale, pour la sauvegarde de la planète, à faire se rencontrer même
virtuellement ceux qui peuvent agir ensemble… et qui ont à partager. Le DD
est une affaire communautaire qui cherche à nourrir les aspirations de la
société, pas à les contrer. Toutes les interactions peuvent former de bonnes
actions positives à insuffler un élan citoyen à la planète.
Pour cela, je pense qu’Internet est un formidable moyen pour toucher toute la
population même s’il reste un outil très vaste et mal maitrisé. En moyenne,
c’est le second media le plus utilisé en France, après la télévision et avant la
radio, mais c’est aussi le plus jeune et dont nous n’avons pas pleinement
exploité les possibilités. Donc un avantage pour lui dans un certains sens, car il
ne faudrait pas oublier les personnes qui n’y ont pas accès et ceux qui ne
savent pas s’en servir.
74
Les réseaux sociaux ont bien évolué depuis cette période, et offrent beaucoup
plus de possibilités d’interaction, chacun avec leur spécificité. Par exemple,
Twitter est un réseau plus anonyme que Facebook car l’instantanéité fait que
l’on ne s’attarde pas sur celui qui publie. Twitter ressort plus de la valeur de
chaque individu alors que Facebook sollicite d’avantage une communauté.
Facebook renforce la socialisation de ses membres. Pour se faire, l’outil
valorise les comportements et opinions communes et pas celles qui se
distinguent.
Ce que l’on observe sur ce réseau, comme dans la société en général, c’est
l’évitement de l’affrontement, de tout heurt communicationnel. Il y a sans
doute sur Twitter un peu plus de liberté de ton en raison de la plus forte
homogénéité de ses utilisateurs actifs, lesquels sont issus de la sphère
davantage professionnelle que privée.
75
compris, de plus en plus de personnalités utilisent ces médias sociaux pour
faire leur promotion et partager de information avec leur « amis ».
De part la proximité avec les citoyens, les collectivités locales ont la possibilité
de mettre en perspectives les enjeux globaux et locaux à l’échelle humaine.
C’est ce que montre la montée en puissance des agendas 21 territoriaux qui
se construisent sur le développement de réseaux et de plateformes
d’échanges. Les sites contribuent à construire une culture partagée du
développement local durable en mutualisant les processus et les retours
d’expérience, positifs et négatifs.
Le développement du très haut débit est une urgence pour les territoires. Il
s’agit de parler de compétitivité et d’attractivité des territoires, d’accès à une
économie ouverte et aussi à la culture et à l’éducation, posant encore une fois
la question de la maitrise du réseau entre public et privé. Internet transforme
la vie des citoyens en leur donnant un accès plus direct et plus facile à la vie
de proximité et permettant ainsi de réduire les déplacements et donc la
pollution. Il peut aussi être vecteur de bonnes pratiques et de gestes citoyens,
à condition que chacun devienne plus responsable.
En cela, les outils des TIC ont un formidable rôle à jouer, aujourd’hui largement
portés par la vague 2.0. Le web et ses fonctions diverses (intranet, sites web,
services réservés aux salariés…) sont devenus de puissants outils
d’information, de participation et de sensibilisation aux pratiques du DD et de
l’environnement. La sensibilisation et l’éducation au DD des collaborateurs de
l’entreprise peuvent être effectuées de manière plus dynamiques grâce aux
TIC. Ils permettent d’avoir des formats ludiques, plus de convivialité et des
interactions plus engageantes.
76
comme le montre le diagramme suivant qui illustre parfaitement la
compatibilité. En effet, la mutualisation prôné par le logiciel libre et l’open
source est un des principes clé du DD.
« Internet a donné bien plus de pouvoir à chaque individu (…). Son pouvoir de
rassemblement a créer des formes de travail collectif, voir de troc et
d’entraide : la plus connue est la confrérie des programmeurs de logiciels
libres autour de linux, qui fait trembler Microsoft (…). Des milliers d’experts
écrivent bénévolement les 200 millions d’articles de l’encyclopédie en ligne
multilingue et gratuite, Wikipedia (…). Internet est un formidable moyen de
communication. Le courriel reste le premier usage de la toile. Messagerie
instantanée, forum de discussion, site de communauté et de rencontres,
blogs : en fait, nos sociétés modernes ont une soif d’expression,
d’information. »10
Les réseaux sont une solution de dynamiser le DD au sein des entreprises, des
associations et des collectivités. C’est le but de réseaux sociaux comme
reWorld qui met en avant des outils servant l’intérêt général permettant de
10
Extraits d’une interview de Jean de Chambure, expert en veille technologique, le Monde 19
août 2005
77
répondre à des problématiques globales, comme locales. Il peut être une
formidable aide au management, notamment celui des compétences. Car ce
genre d’initiative devrait permettre d’identifier les personnes compétentes
pour résoudre des problèmes spécifiques et mettre en avant la solidarité
locale.
Pour ma part je crois que cela peut le permettre, même si je ne crois pas qu’il
sera en lui même le déclencheur d’initiatives éco citoyennes. Je pense qu’il
faut trouver autre chose pour que la population se rendre compte qu’un
développement plus soutenable est nécessaire. En attendant un
développement plus responsable, je continuerais à observer ce qui se passe
sur ces réseaux.
Voilà ce que peut permettre l’utilisation de réseau tel que ReWorld. Ce cercle
vertueux ne peut se mettre en place qu’autour de plateforme qui développe
une vue d’ensemble et plus spécifique de la société.
78
X. Définitions :
Agrégateur : c’est un logiciel ou une application qui permet de suivre des fils
d’informations venant de plusieurs sites web grâce aux flux RSS (ex : netvibe
qui permet de créer des espaces public, comme celui d’Alberte Denis, et
privés). Pour résumer, grâce à ce genre d’application vous pouvez suivre
l’actualité de tous vos sites préférés en temps réel sur une page. Vous pouvez
bien évidemment configurer les options de chaque widgets que vous ajoutez
(ouverture, aspect, nombres d’articles…).
79
description de données qui facilite la diffusion de fils d'informations, de façon
automatisée, à l'intention des internautes, et qui favorise la syndication de
contenus en permettant à d'autres sites de republier facilement tout ou partie
de ces données. La lecture des flux RSS se fait à partir d’un agrégateur.
Hyperlien (ou lien hypertexte ou simplement lien) est une référence dans un
système hypertexte permettant de passer automatiquement d'un document
consulté à un document lié. Les hyperliens sont notamment utilisés dans le
World Wide Web pour permettre le passage d'une page Web à une autre d'un
simple clic.
Open source : c’est la désignation de logiciel dit libre de droits qui sont sous
une licence qui respecte les critères de Open Source Initiative. Par exemple on
peut citer tout les wikis, l’explorateur internet firefox, le système d’exploitation
80
linux… Chacun peut soumettre sa contribution, c’est d’ailleurs grâce aux
contributions de milliers de membres que Linux, firefox et Wikipedia ont pris
une telle ampleur et le diffuser l’outil librement et gratuitement.
Pour bien comprendre ce que représentent ces valeurs de l’open source,
imaginez que par exemple, la recherche médicale soit basée sur le même
modèle que Wikipedia. Une seule et même grande encyclopédie avec
l’ensemble des travaux de recherche, alimentée au fur et à mesure des
résultats. Si cela existait il est fort probable que les bénéfices des entreprises
dans ce secteur seraient en baisse mais que, globalement, la santé de la
population mondiale serait bien meilleure.
URL : désigne l'adresse complète vers une page, telle qu'affichée dans la
barre d'adresses du navigateur. C’est aussi appelé le nom de domaine pour ce
qui est de la base général du site.
81
Web 2.0 : c’est une révolution qui place l’homme au centre des échanges,
grâce à des applications en ligne, des plateformes et média qui ont pour but
de faciliter les interactions, la collaboration et le partage de contenus. Il
désigne donc certaines technologies du World Wide Web, en particulier les
interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques
de s'approprier les nouvelles fonctionnalités du web et ainsi d’interagir de
façon simple à la fois avec le contenu et la structure des pages et aussi entre
eux. Le web 2.0 rassemble des outils plus ou moins récents qui permettent le
partage d’images, de vidéos, de textes, d’agendas, de fichiers d’adresses,
l’écriture de texte à plusieurs, l’utilisation de logiciels gestionnaire de projets.
Widget : est une contraction entre fenêtre (window) et gadget. C’est une
interface graphique interactive qui peut apparaître dans vos systèmes
d’exploitation, explorateur et sites web.
82
XI. Bibliographie mémoire
Livre :
• Les affranchis de l’an 2000, de Marie-Louise Duboin
• Systèmes d’information et développement durable, sous la
direction de Philippe Tassin, édition Lavoisier
• Le développement durable 2.0, l’internet peut-il sauver la
planète ? De Gilles Berhault, éditions de l’Aube
• L’écologie de marché : ou l’économie quand tout le monde gagne.
De Paul Hawken
TIC et DD
http://www.itu.int/itunews/manager/display.asp?
lang=fr&year=2008&issue=08&ipage=16&ext=html
http://www.silicon.fr/fr/news/2009/01/02/les_tic_vont_elles_sauver_la_pla
nete___
http://blognotes.solidairesdumonde.org/archive/2009/02/19/internet-et-
solidarite-selon-bernard-stiegler.html
http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article.tpl?id=18937
http://www.oui.net/modules/news/article.php?storyid=61
http://blog.lefigaro.fr/medias/2010/06/linfluence-dinternet-de-plus-
83
e.html
http://www.acidd.com/UPLOAD/article/pages/885_article.php
Green IT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63803.htm
http://www.greenit.fr/article/acteurs/la-crise-economique-va-encourager-
les-projets-dinformatique-verte
http://www.greenit.fr/article/energie/facebook-consomme-autant-quun-
tgv
84
+Owni+%28Owni%29
http://www.elus20.fr/web-politique/medias/interview-de-frederic-borras-
npa-vers-la-galaxie-web-anti-capitaliste
http://techtoc.tv/event/651/libertes-et-devoirs-numeriques/politic-tic/e-
gouvernement-qu-est-ce-qu-on-attend
http://evenementssolidarite.solidairesdumonde.org/archive/2010/05/27/l
es-outils-au-service-de-l-action-citoyenne-militante.html
http://evenementssolidarite.solidairesdumonde.org/archive/2010/05/27/i
nternet-et-liberte-d-expression-menu-de-la-journee-web-dive.html
http://ludigo.net/index.php?
rub=4&dossier=2&focus=203814&doc=205760&fsize=2
http://www.marianne2.fr/Les-hommes-politiques-sont-des-yaourts-
comme-les-autres_a86501.html
http://www.fondapol.org/les-travaux/politique-2zero/single-innovtion-
theorie/titre/iranelection-gr88-neda-please-rt-mais-qua-donc-fait-twitter-
en-iran.html
http://fing.tumblr.com/post/250893559/quelles-lecons-tirer-de-la-
campagne-dobama
http://www.zdnet.fr/actualites/twitter-bientot-interdit-de-sejour-a-l-
assemblee-nationale-39752887.htm
http://www.ecrans.fr/Les-partis-a-l-age-des-reseaux,8829.html
85
http://www.marketing-professionnel.fr/tribune-libre/reseaux-sociaux-
potentiel-marketing-nouveaux-medias.html
http://fr.readwriteweb.com/2010/06/01/analyse/contenus-de-marque-
brand-content-nouveaux-formats-nouveaux-contenus/
http://www.michelleblanc.com/2010/08/19/gestion-multitude-medias-
sociaux/
Le collaboratif
http://www.cursus.edu/?module=newsLetter&action=get&uid=342
http://ludigo.net/index.php?
rub=4&dossier=2&focus=203814&doc=205761&fsize=2
http://owni.fr/2010/08/25/itw-soundcloud-et-les-creative-commons/
Le logiciel libre
http://www.a-brest.net/article6347.html
https://www.drumbeat.org/projects
http://www.ll-dd.ch/?q=node/12
TIC et sociabilisation
http://www.placedesreseaux.com/Rubriques-pratiques/9-outils-
pratiques_sommaire.html
http://ludigo.net/index.php?
rub=4&dossier=2&focus=203814&doc=205759&fsize=2
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/11/05/les-nouvelles-
technologies-favorisent-elles-le-lien-social_1263121_651865.html
http://blogs.ecoles-idrac.com/Web-2.0-le-nouveau-Media-de-Masse/Web-
2.0-media-sociaux-reseaux-sociaux-et-leur-frontieres
86
87
XII. Annexes
A. Ressources sur internet et la politique
d’Alban Martin
Quelques pointeurs vers des articles spécifiquement en rapport avec la communication politique
via les outils numériques :
- Bernard Manin, principes du gouvernement représentatif (édition champs essai 1996), p283
à 290 sur la « démocratie du public » et la réponse à l’offre électorale de la part du public
composé de citoyens
- Jacques Chevalier, La démocratie délibérative : mythe et réalité (dans Recueil intitulé
Politique, Communication et Technologies – mélanges en hommage à Lucien Sfez, PUF,
2006)
- Nicolas Vanbremeersch, De la démocratie numérique (seuil médiathèque 2009), p24 à 40
sur « les 3 webs » ou la conclusion sur l’espace publique numérique
- Michel Foucault, Surveiller et punir (édition tel gallimard 1975), p220 sur la discipline qui
oblige une visibilité absolue de ce qu’elle surveille et assujettit
- Dominique Wolton, Internet et après ? (Champs flammarion, 2000), p31 et 32 sur la
correspondance entre suffrage universel et grand public (p132 aussi), p113 et 114 sur la non
distinction entre citoyen et consommateur sur internet, p149 sur vitesse de l’information et
lenteur de l’action politique, p222 et 223 sur l’excellente définition de l’espace public
- Bernard Stiegler, La télécratie contre la démocratie (Flammarion, 2006) : tout est
88
potentiellement intéressant… en particulier p31 et 32 sur destinataire et destinateur, p51 sur
la création de foules artificielles, p86 sur le role qu’internet peut jouer dans la
sociabilisation, p92 sur l’hypermarketing des représentants, p185 à 188 sur les blogs.
Les données recueillies date de 2007, et ont donc bien évolué depuis cette période. Facebook a
maintenant surpassé MySpace. Et maintenant, très peu de pays sont épargnés par le phénomène
grandissant des réseaux sociaux. Même l’Afrique développe ses propres réseaux de solidarité et
la Chine reproduit les réseaux les plus connus à sa façon afin que les données soient hébergées en
Chine et qu’il n’y ait pas de fuite vers l’étranger.
89
C. Les Bretons d’Espagne
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D. Présentation PowerPoint sur les différents
outils de Twitter
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E. Comment j’utilise les différents outils
sociaux : l’exemple d’un bloggeur
Chacun a ses propres règles et usages en ce qui concerne les outils sociaux. Avant de se connecter à une
personne il est certainement important de la connaître un peu plus. Par exemple, les messages du style je
demande la connexion et ensuite j’envoie un message pour remercier d’avoir accepté en disant « tu fais quoi
dans la vie ? » me rendent un peu furax car ça prouve vraiment que la personne ne sait vraiment pas qui vous
êtes, n’a même pas fait l’effort de vous connaître un peu avant de se connecter à vous…quelle est ici la
valeur ajoutée ?
En ce qui me concerne, j’utilise chacun des outils sociaux de manière différente donc en fonction de
votre objectif, mieux vaut me connecter sur l’un ou l’autre si vous souhaitez rentrer en contact avec
moi.
Twitter mes communications sont exclusivement en anglais. Je partage ici majoritairement des liens de
lectures que je fais. Très peu sur moi et peu de liens vers mes articles (mais cela peut arriver). Donc pour
avoir les feeds de mon blog, mieux vaut s’abonner au RSS, si l’anglais n’est pas votre truc, c’est pas sur
Twitter qu’on va se retrouver et si votre seul objectif est de me suivre pour que je vous suive, pas besoin d’y
penser. Quand je suis une personne, je la suis vraiment aussi je ne peux pas suivre trop de monde à la fois,
cela dit, j’ajoute toujours de nouvelles personnes mais c’est sporadique et ça dépendra de l’intérêt que je vois
dans les twitt…si elles partagent des liens de lectures qui m’intéressent alors il y a de fortes chances que je
suive aussi.
Slideshare je poste des présentations en français et en anglais sur des recherches que j’effectue. Ces
présentations seront aussi postées sur mon blog. Je m’intéresse aussi beaucoup aux travaux des autres donc
en général je suis les gens qui me suivent s’ils postent sur slideshare des présentations dans le domaine qui
m’intéresse.
Linkedin c’est mon réseau professionnel. En général on peut m’y contacter facilement. Dès que je rentre en
contact avec une personne (par mail, en face à face, par personne interposée), elle rentre dans mon réseau.
C’est une occasion pour chacun de mieux se connaître professionnellement et de rester en contact.
Facebook c’est un réseau plus privé. C’est un réseau où je partage plus de choses « personnelles ». J’y
communique exclusivement en français. Parfois quelques liens vers certains de mes articles mais en général
je poste des photos, des commentaires et communique avec mes « amis ». Les gens qui sont sur Facebook
juste pour y poster les feeds de leur blog, pour vendre quelque chose, pour ne rien partager il n’y a aucune
chance que je les accepte. Sur Facebook la sphère est plus privée donc plus sélective. Merci de bien
vouloir vous connecter à moi ailleurs ! Je changerai peut-être un jour d'avis mais pour le moment c'est
comme cela que je vois les choses.
109
Blog je poste ici toutes mes réflexions plus poussées. Dès qu’un sujet mérite un développement alors c’est
là qu’il se trouve. La majorité des articles sont en français mais pas mal d’anglais s’y perd de temps en
temps. Je peux parler de média sociaux, de mes recherches en e-commerce comme de mes voyages. Les
sujets sont variés mais sont plus l’objet d’une réflexion qui a pris du recul. Je lis les blogs de mes
lecteurs, certains sont dans mes feeds d’autres j’y vais moins régulièrement mais j’y passe toujours de temps
en temps. J’ai eu l’occasion de faire des rencontres très intéressantes sur ce blog et de trouver des « amis ».
Plaxo c’est l’outil parfait pour ceux qui veulent faire la collection de cartes de visites.
Les outils à disposition des utilisateurs sont nombreux et variés aussi cela est normal que certains règles
s’imposent de facto. Avez-vous aussi des règles différentes en fonction des outils ?
En partant des outils que tu cites, cela donne :
*Facebook (+) : un peu plus perso, alertes groupes pour suivre des
actualités et événement à venir
*Plaxo (-) : je m'y suis inscris mais je ne l'utilise pas encore activement
110
F. 7 choses que les réseaux sociaux apportent
aux blogueurs
Pour conclure, je dirais que grâce aux réseaux sociaux, les blogueurs
ont la possibilité d’être en permanence en contact avec leurs lecteurs et
les autres blogueurs. C’est une véritable chance de faire partie du web.
111
G. Compte rendu de la conférence à Mycoop sur
l’entraide et les réseaux sociaux
Introduction : crédit coopératif et le site de mycoop
Le web est souvent un lieu d'individualisme mais il peut être un lieu d'échange
et de rencontre. Le web fourni depuis déjà quelques temps des outils
d'entraides et de solidarité.
Il utilise une manière simple d'organiser l'entraide, ils se sont organisés par
une liste de diffusion mail (dont je suis moi-même déjà abonné). Elle a été
créée le 27 février 2002 et utilise le système Yahoo groupe ! Cette liste
regroupe beaucoup de bénévoles venant de différentes associations.
Au départ c’était une 5O aine de jeunes qui bossai à l'étranger sur différentes
thématique dans des ONG (faim et développement, commerce équitable…).
Cette liste a servit à organiser des repas débat pour échanger sur la condition
des travailleur dans les différentes structures. Elle permettait l’échange
d'information avant que les jeunes partent en mission. (Repas entre jeune au
départ puis auberge de la solidarité)
Cette liste sert aussi à trouver des logements après les missions ou au
contraire chercher quelqu’un pour l’occuper! Mais aussi pour trouver des
emplois un peu cacher avant que l'offre n'existe sur le marché, car certaines
associations des quelles savent qu’un poste va se libérer commence à diffuser
l’information! La communication et les débats y sont intéressants!
La liste s'étend en province maintenant. S’en ait suivi grâce à cette liste la
création du site de ressource solidaire pour les offres d'emploi et de
génération précaire pour les stagiaires (par julien bayou). Il y a toujours une
bonne croissance de la liste, par mois croissance à 2 chiffres !
Ce site sert à ce rendre d'un point a un autre en utilisant les places libres afin
de partager les frais entre les covoitureurs. Cela est parti d'une idée de service
112
mais le frein majeur au départ fur la confiance. Car il y a un problème lié à la
connaissance des personnes avec qui l’on va voyager. Cela a été réglé, car il y
a maintenant la possibilité d'évaluer les personnes.
Ce site sert principalement à partager les bons plans à partager sur des sujets
liés au développement durable. Car dans ce domaine il y a un problème pour
passer à l'action, notamment effectuer les bonnes actions au quotidien.
Internet est devenu un très bon outil pour passer à l'action ! De plus en plus
les gens vont regarder les avis sur internet avant d’acheter de faire quelques
choses (s’il y a des recommandations). Chacun a une valeur de prescription et
de recommandation différents, mais il est possible de comparer.
Les utilisateurs peuvent être aussi bien une fille de 7 ans et que des personnes
âgées. Le score (points) reflète sa participation, car le point fait remonter les
publications en haut de la liste. Cela permet de s'auto modérer. Car il est aussi
possible de perdre des points. Il existe différentes catégories et donc la
possibilité de gagner des cadeaux différents en fonction des types de
publication. C’est un système efficace pour la modération, en 3000 publication
seulement 3 modérations effectuer. Cela permet de s'exprimer facilement et
de manière bien structurer pour engager un dialogue constructif !
113
Ils ont réalisé leur rêve alors pourquoi pas les autres (création du réseau). Ils
ont eut l’idée de mettre ces personnes en contact avec d'autres personnes qui
n'ont pas de rêves mais des compétences. Il y a différents types de rêve
relevé sur leur site (culturel, solidaire, innovation…). Cela permet de trouver
des personnes qui ont le même rêve ou les compétences nécessaires pour le
réaliser.
Sur le financement ?
Covoiturage est soutenu financièrement par des entreprises particulières qui
leur commande une plateforme aux couleurs de la marque (exemple : PSG).
Cela leur permet de vivre financièrement car l'inscription et l'échange sont
gratuits sur leur site. L’application Comuto sur l'i phone est toujours gratuite
mais grâce à une demande d’aide auprès de ministère du numérique (N.
Kozusco Morizet) qui finançait les applications relevant de l’utilité publique.
Tinkuy ne gagne pas d'argent avec les internautes mais avec les entreprises
pour leur créer des communautés spécifiques (sustain-at-work). Ils ont eut
différentes idées pour monétiser le contenu : remonter le produit pour les
entreprise afin de savoir si le produit est « écolo » ou comment il peut l'être
plus !
Dreamshake: cout fixe faible, mais gagne de l’argent grâce au BtoB et aussi
permet l’association des marques aux rêves des clients. Le lancement de la
bourse du rêve va permettre d'entreprendre et de s’associer (exemple :
adecco…). Puis le BtoC, par des dreamapéros qui sont payant. Le marché des
annonceurs n'est pas encore mature sur le net car les marques ne savent pas
encore comment se mettre en avant (dirigeant trop vieux et peu ouvert à la
technologie en majorité). Pourtant cela permettrait d'innover et de faire
114
apparaitre un nouveau marché de la publicité plus ciblé et tout aussi efficace.
Covoiturage :
Problème pour le vote ? La possibilité de voter plusieurs fois ? (L’exemple des
500 voyages, et le suivant qui se passe mal comment on fait pour le mettre en
avant ?)
Pour la personne qui vient de s'inscrire les coordonnées doivent être bonne
(vérifier)
Réponse : afficher les derniers avis et contrôler les adresse IP mais il y a
toujours des personnes qui utilisent différentes adresses IP !
Il faut effectuer le tri des annonceurs pour pouvoir leur donner une juste place
et éviter les contenus trop commerciaux afin de garder la confiance des
utilisateurs !
Même si l’annonceur est un membre comme un autre il faut bien modérer sont
contenu afin qu’il soit en accord avec les principes des autres usagers !
Il faut rendre service à l'utilisateur final (pas seulement aux entreprises car
ceux qui font marcher le site ce sont surtout les usagers) ! La perte de
quelques appels d'offres est préférable plutôt que de prendre des choses
(marques) qui ne servent pas l’intérêt du site et qui peuvent faire couler
l’image du site (donc attention lorsqu'on va faire venir les entreprise, les triés
sur le volet sinon peut faire partir des gens !) Car ceci peut être dangereux
surtout pour une entreprise qui démarre !
Tinkuy est soutenu par la région (oseo) car permet de créer du dialogue sur
115
des intérêts publiques pourtant peut de collectivité participent aux dialogues !
Il y a la possibilité sur Tinkuy de créer sa propre communauté avec des outils
faciles (genre Ning) par exemple pour la créer dans le cadre d'une
concertation politique d'un territoire spécifique plutôt que de rechercher
toutes les énergies positives qui existent sur un territoire) ! Cela va permettre
la création de pôle de compétitivité !
Sur Tinkuy, on a le droit de pas être d'accord mais l’on doit dire pourquoi afin
créer un réel échange et d’éviter les incompréhensions. Cela permet d’arriver
à un consensus, lorsque l’on s’est mal exprimer et permet aussi d'aller vers le
haut.
On doit dire site sociaux et non réseau sociaux (plateforme collaborative, choix
sémantique important)
116
H. Facebook, réseaux sociaux and Co : quelles
stratégies aujourd'hui ?
Intervenants :
Introduction :
Il y a une certaine frilosité, pour différents acteurs, à se lancer sur les réseaux
sociaux. Car en général, les communautés virtuelles et blogs sont associés à
des mauvaises nouvelles (ex massacre dans une école...)
117
communication pure ?! Qu’il suffit de créer une page fan ou Twitter pour
poster ses annonces !? C'est un boulot à plein temps.
Facebook :
118
et de profiter du feedback. Très important car les internautes aiment donner
leur avis et incite des gens avec qui ils échangent. Les marques et les
personnes doivent être sur le même piédestal sur internet, ils doivent se parler
d'égal à égal, et ainsi échanger si des points de vues divergent. Il faut aussi
relativiser le contrôle des marques (difficile sur internet) et les statistiques qui
sont lié au trafic.
119
I. Les différentes tâches d’un community
manager
120
J. Internet et environnement : Dossier de
présentation
Mars 2001
1. Présentation
L'information environnementale devenant de plus en plus riche et
foisonnante, un certain nombre d'acteurs (associations, entreprises,
medias, experts, etc.) souhaitent avoir accès rapidement à une
information précise, fiable et pertinente. Le réseau Internet est
évidemment un des outils privilégiés permettant de favoriser cet accès
large et immédiat à l'information.
2. Le Droit à l'information
121
convient. Au niveau national, chaque individu doit avoir dûment accès
aux informations relatives à l'environnement que détiennent les
autorités publiques, y compris aux informations relatives aux
substances et activités dangereuses dans leurs collectivités, et avoir la
possibilité de participer aux processus de prise de décision. Les Etats
doivent faciliter et encourager la sensibilisation et la participation du
public en mettant les informations à la disposition de celui-ci. Un accès
effectif à des actions judiciaires et administratives, notamment des
réparations et des recours, doit être assuré." (Principe 10 de la
Déclaration de Rio, 1992)
3. Les Besoins
122
destination du grand public et intégrant les besoins des différents
acteurs de la société civile (association, media, collectivités locales et
universités).
123
d'autres régions. Il peut aussi vouloir connaître les personnes
ressources, les personnes de recours, connaître les acteurs et les
activités environnementales proposés près de chez lui.
4. Origines de l'information
124
spécifique.
Mais nous pouvons nous rendre compte que les différents besoins
identifiés se recoupent au travers des différents acteurs et que les
informations correspondantes recherchées sont :
• actualité, informations brutes et/ou commentées
• sensibilisation,
• approfondissement et actions, données brutes et analysées,
commentées, comparées
125
soit applicable aux documents informatisés mais non disponibles en
ligne ainsi qu'aux documents papier (brochures, magazines, livres)
126
structurer sémantiquement les mot-clefs (ou topics) en décrivant leurs
liaisons et en les catégorisant. La structure décrite n'est pas
arborescente (cas des thésaurus) mais est décrite par un réseau croisé
en plusieurs couches. Elle correspond davantage à la réalité des
connexions qui sont établies dans le cerveau entre concepts. Cette
méthode sert aussi bien pour l'indexation des documents que pour la
structuration des liens Internet à l'intérieur d'un site ou entre sites.
Cette méthode n'est pas incompatible avec l'usage d'un thésaurus
qu'elle englobe mais le travail à fournir pour définir un “topic map”
correspondant à un domaine est encore plus conséquent que pour un
thésaurus.
127
Proposition N°1 :
• Que l'ensemble des organismes diffusant de l'information
environnementale sur le web :
• Homogénéise et documente leurs données
• Indexe leurs données suivant les mêmes méthodes (thésaurus
GEMET, Topic Maps)
• Utilise un format d'échange commun (langage informatique XML)
• Mette en place une charte et des outils communs (watermarking)
concernant le droit d'auteur
6. Partage du Travail
128
Un partage de données sur Internet pourra être envisagé utilisant les
techniques de travail collaboratif et d'échanges de données (issues de
Napster comme infrasearch).
Proposition N°2 :
• Fonder un collectif où tous les membres mettent à disposition
leurs données
• Écrire une charte
• Coordonner les actions au niveau international
• Coordonner les actions entre groupes d'acteurs de même nature
• Mettre en place des outils communs (logiciels et outils de
formation principalement)
• Organiser un partage du travail sur certains sujets (glossaire,
dictionnaires, FAQ, répertoires de liens, etc.)
7. Conclusion
129
suggérer , en France , aux décideurs des grandes structures telles que
le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement ,
l’ADEME , l’IFREMER , l’INRA, l’ONF , le Conservatoire du Littoral , les
DRIRE , DIREN et autres organismes …à aller dans le sens de cette
expérience allemande du Global Environment Information Network (
http://www.gein.de ) qui relie entre elles les données environnementales
de plus de 50 organismes en Allemagne ..Il apparaît néanmoins certain
que c’est dans ce sens qu’il faudra aller …
Une journée portes ouvertes pour son lancement aura lieu le 15 Juin
2001 dans les locaux de l’Ecole Multimedia au 201 Rue St Martin, près
du métro Réaumur Sébastopol…
Dans cet esprit , il est bien entendu que l’initiative d’ADOME peut être
citée à titre exemplaire mais n’a pas vocation à rassembler sous son
panache blanc des énergies qui sont assez adultes pour s’autorganiser
comme un écosystème indépendant de toute volonté hégémonique .
130
• Bernard Leleu de l’IFEN : l'Ifen travaille activement à la mise en
oeuvre de son nouveau catalogue d'informations
environnementales et cette base de metadonnées est d’ores et
déjà mise à disposition sur internet
• Bernard.Leleu@ifen.fr
• Comité 21 : Elisabeth Demaure : Coordonnateur des
programmes : demaure@comite21.asso.fr
• Anne Marie Sacquet : Directeur Général
sacquet@comite21.asso.fr
• Orée : Philippe Marzolf : sipe@oree.org
• Ecole et Nature http://www.ecole-et-nature.org
• Tourisme 21 : Joël de Montalier et Daniel de Conclois
http://www.tourisme21.org Ghislaine Hierso Sarpe Industries
• Hickory fnanche@siac.fr
• Etienne Vernet : Ecoropa ecoropa@magic.fr
• Laurent.Morice : ADEME Laurent.Morice@ademe.fr
• Dominique Bigourdan : Editions Le Sang de la Terre et Association
Emploi Nature http://www.sangdelaterre.com
• Joëlle Paris adhé jparis@free.fr
• Esther Joly estherjoly@calva.net
• Jacques Toledano correspondant de 4D & des Amis du Monde
Diplomatique jacques.toledano@wanadoo.fr
• Bertrand Villeret BVilleret@aol.com
• Jean-Marc Douguet - C3ED Jean-Marc.Douguet@c3ed.uvsq.fr
• Hélène Ilbert ilbert@iamm.fr
• Pascal Farcy http://www.univers-nature.com
• Hélène Frebourg : HF Conseil h.frebourg@wanadoo.fr
• Martine Tudez (Editions Législatives ) mtudez@editions-
legislatives.fr
• Samuel Féret - FR Civam Bretagne
• Vincent Blanc - SANDRE - Office International de l'Eau
v.blanc@oieau.fr
• Suzanne Kuang - Association Ecosphère
skuang@ecosphere.asso.fr
• Gwenaelle Gautier - Sarpe Industries ggautier@sarpeindustries.fr
• Ghislaine Guiran ghguiran@club-internet.fr
• Frédérique Ménétrier frederique.menetrier@wanadoo.fr
• John Daglish - BATIR SAIN - association pour le développement de
la construction biologique et écologique info@batirsain.org
• Jean Claude Duflo jcduflo@club-internet.fr
• Jérôme de Goulet
• Ecopôle - Maison de l'Environnement de Nantes info@ecopole.com
• André Garcia webmaster Geoscopie geoscopie@magic.fr
• Antoine Poliet - Ecole et Nature antoine.poliet@wanadoo.fr
• D Doré - Consultante ddore@atelier.fr
131
• Etienne Levy ealevy@cybercable.fr
• Paul Vesperini - Association Idée Europe
innovation.developpement@wanadoo.fr Michel Mombrun -
Formation 21 http://www.formation21.org
• Pascal Farcy - Univers Nature pascal.farcy@univers-nature.com
• Albert Truyol altruyol@club-internet.fr
• Marie Thérèse Cerf
• Yves Bouhier AFITE bureau@afite.org
• Hélène Bouillon - Hexagone Environnement dynamo@wanadoo.fr
• Jean-Philippe Chauvin -Chargé de mission emploi et
développement durable - Ministère de l'aménagement du
territoire et de l'environnement jean-
philippe.chauvin@environnement.gouv.fr
• Barriere Michèle : Le Potager d'un curieux www.lepotager.com
barriere@cybercable.fr
• Juliette Bernet Juliette.Bernet@paris.iufm.fr
• Jacques Bregeon jacques.bregeon@devinci.fr
• Marie-Yolande LIRUS mylmyl@voila.fr
• Marie d'Hennezel mdhennezel@fkgb.com
• Philippe Poivre et François Bégin de EMEA
philippe.poivre@amadeus-csi.com Patricia Leurtet - Conseil
d'entreprise : PL Consultants plcons@pl-consultants.com Philippe
Sauvajon : AFIE SauvajonPh@aol.com
• Jean-Marc Prunet : Consultant Finances et Environnement jean-
marc.prunet@wanadoo.fr
• Michel Lavigne - projet de site web à destination des pays du sud
mlavigne@wanadoo.fr
• Bernard Léon - Directeur du salon Pollutec
• Maria Sampaio - Mairie d'Issy les Moulineaux
• Pierre Gervason - ATOFINA Pierre.GERVASON@MICH.elf-
atochem.fr
• Pierre Calvas - SNCF
• Joseph Salvini - Office Environnement de la Corse
• Marianne Dejouet Association des Journalistes-écrivains pour la
Nature et l'Ecologie (JNE) association.jne@free.fr
• Valérie d'Auria - Directrice de communication
• Association française d'astronomie v.dauria@cieletespace.fr
• Lucile Benoit - Virginie Marche : Observatoire Mont-Blanc Léman
vmarche@oml.hautesavoie.net
• Marie-Noëlle_Deschamps mombrun@comite21.asso.fr
• Alexandrine Luizet et Laurent Le Gourrierec :
• Solagral - Site Envirodev a.luizet@solagral.asso.fr
• Gilles Vannier : Amis de la Terre vannieg@agf.fr
• Thomas Séchet - Cité des sciences et de l'industrie - Direction des
Expositions t.sechet@cite-sciences.fr
132
• Bénédicte Marminat : GTM Construction
benedicte_marminat@gtm-construction.com Yves Carmeille -
Promoteur d'un projet de centre multimedia dans le Nord Pas de
Calais yvescarmeille@wanadoo.fr
• Michèle Baur : Cité des Sciences m.baur@cite-sciences.fr
• Robert Vitkine - ADVIR advir1@aol.com
• Jacques Girardon. girardon@cybercable.fr.
• Daniel Lacquemant - CEA lacquemant@dircad.cea.fr
• Sophie Philippet et Lionel Surcouf : Aube Environnement
aube.environnement@free.fr
• Assistante de Madame Duchezeau - RATP
• Christian Berthier BerthierCh@aol.com
• Gérard Chevrier - Documentaliste scientifique et assistant de
l'administrateur réseau du lycée Emile Dubois Paris.
gchevrier@wanadoo.fr
• Claudia Carlisky lullaby-birdland@wanadoo.fr
• Rem remigs@freesurf.fr
• Charles Starkman ch_stark@hotmail.com
• Pierre Derdinger pierre.derdinger@wanadoo.fr
• Laurent Gassin - Recyclages.com info@recyclages.com
• Vincent Szarcz - Institut Supérieur de l'Environnement ise-
@institut-environnement.org
• Beata Strazek : Responsable de la branche environnement et
sécurité de AFAQ jean.luc.straczek@afaq.org
• Ina Ranson Journaliste indépendante ina.ranson@wanadoo.fr
• Etienne de Vanssay Pollution atmosphérique cap-
environnemnt@asaintmaur.com
• Alain Blayo : Centre ressources sur l'Environnement Littoral
polymnie@wanadoo.fr
• Patricia Ravet : Cartes Vertes International
ravet@cartesvertesintl.com
• Carine Mayo journaliste (JNE) cmayo@worldnet.fr
• Roland de Miller : écrivain demiller@alpes-net.fr
• Francois Ploye Auteur d'un ouvrage sur l'effet de serre
frploye@amak.fr
• Véronique Chantraine : Rédactrice freelance en environnement
vchantraine@yahoo.com
• Brice Decorps AFIE (Association Française des Ingénieurs
Ecologues )
• Mathias Ader afie@worldnet.fr
• May Abirached Office International de l'Eau m.abirached@oieau.fr
133
134