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MAIRIE DE DANGERS

Département Eure et Loir


10 rue de la mairie
28190 DANGERS
Tel. Fax 0237229005 Courriel mairie.dangers@wanadoo.fr

TRAVAUX DE RENFORCEMENT DU

RESEAU D’EAU POTABLE

RUE DE LA VALLEE

A DANGERS

MAPA N° 2012003

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES


PARTICULIERES
CHAPITRE I

DESCRIPTION DES OUVRAGES

ARTICLE 101 : CHAMP D'APPLICATION

Le présent cahier des clauses techniques particulières (C.C.T.P.) définit:


- les spécifications des matériaux et produits,
- les conditions de fabrication, de transport et de mise en oeuvre des matériaux,
- les conditions d'exécution des ouvrages

La consultation concerne des travaux de renouvellement et de renforcement du réseau et


des branchements d’eau potable rue de la vallée 28190 DANGERS.

ARTICLE 102 : SUJETION D'EXECUTION DES TRAVAUX

Les ouvrages doivent être construits pour satisfaire aux conditions de service définies par
la réglementation en vigueur (C.C.T.G.) et notamment :

C.C.T.G. fascicule 23 - (Fourniture de granulats employés à la construction et à l’entretien


des chaussées)
C.C.T.G. fascicule 25 - (Exécution des corps de chaussées)
C.P.C. fascicule 63 - (Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
mortiers)
C.C.T.G. fascicule 65B - (Exécution des ouvrages en béton de faible importance)
C.C.T.G. fascicule 71 - (Fourniture et pose de conduite d’adduction et de distribution d’eau)

La présente liste des C.C.T.G. n’est pas limitative.

ARTICLE 103 : CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les travaux qui seront confiés à l’entreprise concernent : VOIR REGLEMENT DE


CONSULTATION

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ARTICLE 104 : DISPOSITIONS PARTICULIERES
Structures de Chaussée
 La Rue de la vallée est de compétence communale
Les prescriptions techniques sont les suivantes sur la largeur de la tranchée :

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Les prescriptions techniques sur les accotements sont les suivantes :

Le marquage au sol sera repris par l’entreprise exécutrice des réfections définitives.

Difficultés liées à la circulation


En période de préparation, il faudra se concerter avec la Mairie de Dangers pour vérifier les
possibilités de barrer les différentes rues et mettre en place les déviations adéquates.
Dans le cas de rues non barrées, des alternats (par feux) seront prévus par l’entreprise
titulaire du présent marché.

Difficultés liées à la coordination :


La RSEIPC et France télécom interviendront éventuellement dans ce secteur, une
coordination devra intervenir avec ces deux organisemes.

ARTICLE 105 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU PROJET

Sans objet

ARTICLE 106 : RESEAUX EXISTANTS

Le sous-sol de l'emprise et/ou des abords des travaux étant occupé par des canalisations de
réseaux divers ainsi que par des réseaux aériens, l'entrepreneur devra prendre toutes
dispositions utiles afin de ne pas détériorer les réseaux existants. Il devra, en particulier,
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avertir chaque concessionnaire de réseaux avant tout commencement de travaux relatifs à
l'exécution de fouille ou de dépose de conduite existante mise hors service.
Tous les frais résultant de la présence de ces réseaux seront à la charge de l’entrepreneur
et seront implicitement compris dans les prix des travaux du marché.

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CHAPITRE II

NATURE - PROVENANCE - QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


TRAVAUX D’EAU POTABLE

ARTICLE 201 : PROVENANCE DES MATERIAUX

Dans les quinze jours (15) jours qui suivront la notification du marché, l'entrepreneur devra
soumettre à l'agrément du maître d’œuvre (la commune) les provenances exactes des
matériaux figurant dans les tableaux ci-après dont la fourniture lui appartient et justifier
qu'ils répondent aux spécifications du présent marché.
Ces matériaux devront posséder au minimum les performances définies aux articles ci-après.
Après analyse du Laboratoire, le Maître d’oeuvre approuvera ou non les matériaux proposés.
Des contrôles seront faits au cours du chantier ; s'il s'avère que les matériaux mis en
oeuvre ne présentent pas les caractéristiques minimales définies par l'échantillon,
l'entrepreneur devra à ses frais remplacer le ou les matériaux.

ARTICLE 202 : DOMAINE D'EMPLOI DES MATERIAUX

Le tableau ci-dessous dresse les principales utilisations des matériaux dans les structures
types de rétablissement de voirie (voir les dessins de détails correspondants).

Matériaux Emploi Types de structures

Matériaux pour la partie Partie inférieure de remblai des Tous


inférieur de remblai tranchées en complément des déblais
réutilisables en remblai

Matériaux pour la partie Partie supérieure de remblai Tous sauf type 8


supérieure de remblai épaisseur : 0,60 m

GNT 0/31,5 Couche de fondation Types 5, 6 et 7

GNT 0/31,5 Couche de base Types 6 et 7

GNT 0/31,5 Partie supérieure de remblai Type 8

Grave bitume 0/20 Couche de fondation Types 1 et 3

Grave bitume 0/20 Couche de base Types 1, 3 et 5

Béton bitumineux 0/10 Couche de roulement Types 1, 2, 3, 4, 5 et 7

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Grave hydraulique 0/20 Couche de fondation et couche de base Types 2 et 4

Gravillons

2/4 - 4/6,3 - 6,3/10 Enduits superficiels Type 6

4/6,3 Enduits de cure, imprégnation avec Types 1 à 5, 7 et 8


gravillonnage

2/4 - 4/6,3 - 6,3/10 Rétablissement provisoire de la Types 1 à 7


chaussée

6,3/10 Lit de pose et enrobage des Tous


canalisations

0/4 Lit de pose et enrobage des Tous


canalisations

ARTICLE 203 : REFERENCES AUX ESSAIS NORMALISES

Les articles suivants se réfèrent à la directive du LCPC "Spécifications relatives aux


granulats pour chaussées", et aux essais normalisés des matériaux.

Les tableaux ci-dessous énoncent les caractéristiques des matériaux et les essais s'y
rapportant :

GRAVILLONS Caractéristiques ESSAIS


normalisées

. Résistance aux chocs . Essai Los Angelès (LA)


- norme P 18-573 -
CARACTERISTIQUES
. Résistance à l'usure . Essai Micro Deval en présence
d'eau (MDE)
- Norme P 18-572
INTRINSEQUES
. Résistance au polissage . Essai de polissage accéléré
(CPA)
- Norme P 18-575

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. Granularité . Essai granulométrique
- Norme P 18-560
. Forme . Essai de mesure du coefficient
d'aplatissement (A)
CARACTERISTIQUES - Norme P 18-561 ou essai
de détermination de
l'épaisseur
moyenne des gravillons (E m)
DE - Norme P 18-562

FABRICATION . Propreté . Essai de détermination de la


propreté superficielle (P)
- Norme P 18-591

SABLES Caractéristiques normalisées ESSAIS

CARACTERISTIQUES
INTRINSEQUES Néant
CARACTERISTIQUES . Granularité .Essai granulométrique
- Norme P 18-560

DE . Propreté . Détermination de la
propreté des
sables par l'essai
d'équivalent de
sable à 10 % de fines (ES 10
%)
FABRICATION - Normes P 18-597 ou par
l'essai au bleu de
méthylène (VB)
- Norme P 18-592

ARTICLE 204 : LIT DE POSE ET ENROBAGE DES CANALISATIONS

Le matériau fourni par l'entrepreneur sera du sable propre pour lit de pose qui aura un
équivalent de sable supérieur à 30 et son indice de plasticité devra être non mesurable. Il
n'aura pas d'éléments supérieurs à 5 mm et comprendra moins de 4 % d'éléments inférieurs
à 80 microns.

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ARTICLE 205 : MATERIAUX POUR LA PARTIE INFERIEURE DE REMBLAI

Ces matériaux devront correspondre à la classification GTR spécifiée dans le Guide


Technique « Remblayage des tranchées » (édition SETRA-LCPC de Mai 1994). Ces matériaux
seront conformes à l’objectif de densification q4, ils pourront être :
1°) des déblais réutilisables;
2°) une grave stérile écrêtée à 0/40;
3°) des sous-produits industriels.
Les matériaux de réemploi seront purgés de toute substance étrangère et notamment de
toute gangue argileuse et ne devront pas contenir de matières organiques; ils seront en
outre écrêtés à 40 mm.

ARTICLE 206 : MATERIAUX POUR LA PARTIE SUPERIEURE DE REMBLAI

Ces matériaux devront correspondre à la classification GTR spécifiée dans le Guide


Technique « Remblayage des tranchées » (édition SETRA-LCPC de Mai 1994). Ces matériaux
seront conformes à l’objectif de densification q3, ils pourront être :
1°) des déblais réutilisables;
2°) une GNT 0/31,5;
3°) des matériaux de réemploi :
- des produits concassés et criblés, issus de la démolition d'ouvrages en
béton.

ARTICLE 207 : GRAVE NON TRAITEE

A) Caractéristiques des granulats

Les granulats sont choisis par référence à la norme XP P 18.540

1°) En couche de fondation


- Classe de trafic T3- (50 PL/J à 100 PL/J - structure type 5)
Caractéristiques normalisées : D III b
Caractéristiques complémentaires : ic ò 30
- Classe de trafic T4-T5 (< 50 PL/J - structures types 6 et 7)
Caractéristiques normalisées : E IV b
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 30

2°) En couche de base


- Classe de trafic T4-T5 (< 50 PL/J - structures types 6 et 7)
Caractéristiques normalisées : D III b
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 30

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B) Niveau de performance des GNT

Les graves non traitées seront conformes aux spécifications de la norme NF P 98.129 et
leur domaine d’emploi sera en correspondance avec les trafics tels que définis dans le
tableau ci-après :

Emploi T5 T4 T3 T2 T1 T0
Couche de A, B1, B2 A, B1, B2 B2 B2 (1)
fondation
Couche de A, B1, B2 A, B1, B2 B2 non admis
base
(1) non utilisée dans les structures types « remblayage des tranchées »
Les GNT de type A seront obtenues en une seule fraction, elles présenteront une compacité
à l’OPM ò 80% (pour un D ó 31,5 mm).

Les GNT de type B seront obtenues par mélange d’au moins deux fractions granulométriques
et comporteront deux niveaux d’exigences ; B1 et B2 dont la compacité à l’OPM sera de :
B1 : OPM ò 80 %
B2 : OPM ò 82 %
Le fuseau de spécification sera conforme aux exigences de la norme NF P 98.129 suivant la
valeur nominale « D » et la catégorie de résistance des granulats.

Nota:
Pour un trafic inférieur à T3, les GNT utilisées devront être non gélives ou peu gélives
(SGn ou SGp).
Pour un trafic supérieur ou égal à T3, les GNT utilisées devront être non gélives (SGn).

ARTICLE 208 : GRANULATS POUR GRAVE HYDRAULIQUE

A) Caractéristiques des granulats

Les granulats sont choisis par référence à la norme XP P 18.540

1°) En couche de fondation


- Classe de trafic T0-T1 (> 300 PL/J - structure type 2)
Caractéristiques normalisées : D III b
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 30%
- Classe de trafic T2-T3 (100 PL/J à 300 PL/J - structure type 4)
+

Caractéristiques normalisées : E III b


Caractéristiques complémentaires : Ic ò 30%

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2°) En couche de base
- Classe de trafic T0-T1 (> 300 PL/J - structure type 2)
Caractéristiques normalisées : D III b
Caractéristiques complémentaires : Ic = 100
- Classe de trafic T2- T3 (100 PL/J à 300 PL/J - structure type 4)
+

Caractéristiques normalisées : D III b


Caractéristiques complémentaires : Ic ò 60

B) Composition granulométrique

Si le D est supérieur à 10 mm, les graves seront recomposées, au minimum, à partir de deux
fractions granulaires.

Le fuseau de spécification concerne le mélange « Granulats + liant » et comporte 2 zones.


Toutes les courbes granulométriques issues des contrôles des granulats et recomposées
selon la formule de base devront se situer dans la zone 1 pour un trafic ò T3 et dans la zone
2 pour un trafic < T3.

Les fuseaux de spécification des graves hydrauliques seront conformes à ceux définis dans
la norme NF P 98-116. Ils seront fonction de la granularité du mélange et du « D » des
granulats (20 mm, 14 mm ou 10 mm).

Exemple : Pour une grave ciment 0/20 conforme à la norme NF P 98-116, les composants
devront s'inscrire dans les fuseaux ci-dessous:

Matériaux passant au Classe 1 : Zone 1 en % Classe 2 : Zone 2 en %


tamis de

20 mm 85 à 100 85 à 100
10 55 à 080 55 à 088
6.3 42 à 066 42 à 074
4 32 à 056 32 à 066
2 23 à 043 23 à 054
0.5 11 à 026 11 à 031
0.2 07 à 017 07 à 021
0.08 04 à 010 04 à 012

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ARTICLE 209 : GRANULATS POUR GRAVE BITUME

A) Caractéristiques des granulats


Les granulats sont choisis par référence à la norme XP P 18.540

1°) En couche de fondation


- Classe de trafic T0-T1 (> 300 PL/J - structure type 1)
Caractéristiques normalisées : C III a (T0) et D III a (T1)
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 60
- Classe de trafic T2- T3 (100 à 300 PL/J - structure type 3)
+

Caractéristiques normalisées : D III a


Caractéristiques complémentaires : Ic ò 60 (T2) et Ic ò 30 (T3+)

2°) En couche de base


- Classe de trafic T0-T1 (> 300 PL/J - structure type 1)
Caractéristiques normalisées : C III a (T0) et D III a (T1)
Caractéristiques complémentaires : Ic = 100
- Classe de trafic T2- T3 (100 à 300 PL/J - structure type 3)
+

Caractéristiques normalisées : D III a


Caractéristiques complémentaires : Ic = 100 (T2) et Ic ò 60 (T3+)
- Classe de trafic T3- (50 à 100 PL/J - structure type 5)
Caractéristiques normalisées : D III a
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 60

B) Composition granulométrique

Les fuseaux de spécification seront ceux, définis dans la norme produit suivante:
norme NFP 98.138 pour la grave bitume
Les classes granulaires utilisées sont les suivantes :
0/2 - 0/4 - 2/6,3 - 2/10 - 4/6,3 - 4/10 - 6,3/10 - 10/14 - 10/20
(les classes 0/6,3 - 6,3/14 et 6,3/20 sont déconseillées)

ARTICLE 210 : GRANULATS POUR BETON BITUMINEUX EN COUCHE DE


ROULEMENT

A) Caractéristiques des granulats


Les granulats sont choisis par référence à la norme XP P 18.540

1°) En couche de fondation


- Classe de trafic T0-T1 (> 300 PL/J - structure type 1 et 2)
Caractéristiques normalisées : B III a
Caractéristiques complémentaires : Rc ò 2 (T0) et Ic = 100 (T1)
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- Classe de trafic T2- T3 +(100 à 300 PL/J - structure type 3 et 4)
Caractéristiques normalisées : B III a (T2) et C III a (T3+)
Caractéristiques complémentaires : Ic = 100 (T2) et Ic ò 60 (T3+)
- Classe de trafic < 100 PL/J (structures types 5, 7 et 8) et trottoirs
Caractéristiques normalisées : C III a
Caractéristiques complémentaires : Ic ò 60

B) Composition granulométrique

Les fuseaux de spécification seront ceux, définis dans les normes produits suivantes:
- Norme NF P 98-130 pour le BBSG;
- Norme NF P 98-132 pour le BBM;
- Norme NF P 98-136 pour le BBS;
- Norme NF P 98-137 pour le BBTM;
- Norme NF P 98-141 pour le BBME.

ARTICLE 211 : FINES D'APPORT

Les fines d'apport éventuelles seront choisies par référence à la norme XP P 18.540
Quelle que soit leur origine (fines du sable ou fines d’apport), elles doivent présenter des
valeurs conformes à celles du tableau ci-après :

ESSAI VALEUR

 Indice des vides Rigden (1) IVR £ 40 %

 Pouvoir absorbant (quantité de fines nécessaires pour "absorber" PA ³ 40 g


15g de bitume 60/70) (2)

 Pouvoir rigidifiant (différence entre la température de 10°C £ TBA £


ramollissement bille et anneau d’un mastic composé de 60 % de fines 20°C
et de 40 % de bitume 60/70 et celle de ce même bitume (3)

 Essai au bleu (quantité de bleu absorbée pour 100 g de fines) (4) V.bleu £ 1 g

(1) P 18.565 - "Granulats - Détermination de l'indice des vides Rigden" défini comme étant
le quotient du volume des vides inter granulaires existant entre des fines sèches
compactées, au volume du conteneur occupé par ces fines.

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(2) NF P 98.256.1 - Essais relatifs aux chaussées - Essais sur constituants de mélanges
hydrocarbonés.

(3) NF EN 1427 - Bitumes et liants bitumeux "Détermination de la température de


ramollissement - Méthode bille et anneau".

(4) P 18.592 - "Essai au bleu de méthylène"

ARTICLE 212 : GRANULATS POUR ENDUITS SUPERFICIELS

A) Caractéristiques des granulats


Les granulats sont choisis par référence à la norme XP P 18.540
- Classe de trafic T4-T5 (< 50 PL/J - structure type 6 et trottoirs)
Caractéristiques normalisées : C II
Caractéristiques complémentaires : Ic = 100

Position du fuseau de régularité aux tamis intermédiaires:

Classe le passant à: doit être compris


granulaire entre:
4 / 6,3 5 mm 30 et 55 %
6,3 / 10 8 mm 37 et 62 %
10 / 14 12,5 mm 52 et 77 %

Nota : les granulats pour enduits seront des porphyres diorites.

B) Enduit bicouche
les granulats sont approvisionnés en deux fractions granulaires : 4/6,3 et 10/14.

C) Couche de protection monocouche


La couche de protection monocouche est utilisée en protection de la couche de forme ; les
granulats sont approvisionnés en une seule fraction granulaire : 4/6,3.

ARTICLE 213 : LIANTS HYDRAULIQUES

Caractéristiques
L'entrepreneur doit fournir la fiche technique de spécification et d'utilisation, lorsqu'elle
existe, du liant qu'il propose d'utiliser.
A défaut de fiche technique, l'entrepreneur doit fournir les résultats de l'étude et de
l'expérimentation préalables du liant spécial à usage routier conformément à la norme NF P
98.115.

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Les caractéristiques du liant devront être conformes au « Guide d’application des normes -
Assises de chaussées » (éditions SETRA-LCPC de décembre 1998).

ARTICLE 214 : AUTRES CONSTITUANTS DES GRAVES HYDRAULIQUES

1°) Adjuvants
a) retardateur de prise
Le choix du retardateur de prise est laissé à l'initiative de l'entrepreneur qui doit
le soumettre à l'agrément préalable du Maître d’oeuvre. Après accord,
l'Entrepreneur doit fournir, à ses frais, une étude de maniabilité de la grave traitée.
b) Entraîneurs d'air, plastifiants, accélérateurs de prise
L’ emploi d'entraîneur d'air, de plastifiants ou d'accélérateurs de prise nécessite
l'agrément préalable du Maître d’oeuvre.

2°) Enduit de cure


La couche de cure sur grave hydraulique 0/20 sera réalisée pendant le chantier, d'abord
par arrosage, puis par un voile bitumineux sablé ou gravillonné.
Le liant sera une émulsion cationique de bitume, conforme à la norme NF T 65.011, dont le
PH est égal ou supérieur à 4 au dosage de 400 à 600 g/m 2 de bitume résiduel.

3°) Autre produit


L'entrepreneur peut proposer un autre produit que le liant hydrocarboné prévu pour la
couche de cure. Ce produit doit être soumis à l'agrément du maître d’oeuvre.

4°) Eau
L'eau utilisée, tant pour le malaxage des matériaux que pour leur arrosage sur chantier,
doit répondre aux spécifications de la norme NF P 98.115.

ARTICLE 215 : LIANTS HYDROCARBONES

Nature et caractéristiques
Les liants hydrocarbonés sont conformes aux définitions et classification de la norme
NF T 65 000 et répondront aux spécifications des normes NF EN 12591 (bitumes et liants
bitumineux - spécifications des bitumes routiers) ; NF T 65.004 (bitumes composés).
Les classes de bitumes destinés aux couches de surface seront déterminées en fonction du
type de climat, du niveau de sollicitation et de l’altitude du projet.
Les paramètres suivants seront donc pris en compte dans le choix du liant :
- Type de climat 1 (océanique)
- Niveau de sollicitation Faible (Trafic inférieur à T0)
- Niveau de sollicitation Fort (Trafic égal et supérieur à T0)
- Altitude inférieure à 500 m (NGF)

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Les classes de bitume pur conseillée en fonction du trafic seront conformes au tableau ci-
après :

Type de structure type 8 type 7 type 5 type4 type 3 type 2 type 1


Trottoir
Classe de trafic T4 - T3- T2 - T2 - T0 - T1 T0 - T1
en T5 T3+ T3+
enrobés
Couches de base
en grave bitume

- nature non non bitume non bitume non bitume


utilisée utilisée pur utilisée pur utilisée pur

- classe 35/50 35/50 35/50

Couches de
roulement en
béton bitumineux

- nature bitume bitume bitume bitume


pur pur pur pur

- classe 50/70 50/70 50/70 50/70 50/70 50/70 50/70


ou ou ou ou ou ou
70/100 70/100 70/100 70/100 35/50 35/50
pour pour pour pour pour pour T0
BBS BBS BBS en BBS en T0
T3+ T3+

Nota :la structure type 6 (trafic T4-T5) ne comporte pas de couche de base en grave
bitume ni de couche de roulement en béton bitumineux

Les teneurs en liant seront déterminées en fonction du module de richesse minimal indiqué
dans les normes produits suivantes :
- Norme NF P 98-130 pour le BBSG
- Norme NF P 98-132 pour le BBM
- Norme NF P 98-136 pour le BBS
- Norme NF P 98-137 pour le BBTM
- Norme NF P 98-141 pour le BBME

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Les liants destinés aux couches d'accrochage sont conformes aux spécifications de la norme
NF T 65.011. Il s'agit d'émulsion diluée de bitume de type cationique à rupture rapide à 69
% de bitume pur.
Les liants destinés aux enduits seront des émulsions de bitume dont le PH sera égal ou
supérieur à 4 comportant 65 à 70 % de bitume.
La formulation des liants spéciaux sera fournie par l'entrepreneur qui devra remettre
l'extrait de l'avis technique Chaussées, ou une fiche de spécification et d'utilisation des
liants qu'il propose d'utiliser.

ARTICLE 216 : DOPES ET ADJUVANTS POUR MATERIAUX ENROBES

- Nature, caractéristiques et conditions d'emploi


L'entrepreneur doit fournir une fiche technique de spécification et d'utilisation des
produits qu'il propose. Le stockage doit être conforme aux modalités décrites dans la fiche
précitée.

ARTICLE 217 : GRANULATS POUR MORTIER ET BETON

Caractéristiques normalisées :
Les caractéristiques des granulats devront être conformes aux spécifications de la norme XP P
18 540 « Granulats - Définitions, conformité, spécifications".

Granularité:
Sables : la granularité du sable devra s'inscrire dans le fuseau suivant :
tamis (mm ) passant ( % )
0.16 5 à 20
0.315 15 à 40
0.63 30 à 70
1.25 55 à 90
2.5 80 à 100
5.0 95 à 100
Gravillons : les valeurs d/D seront limitées à 10/20.

L'eau de gâchage :
Elle devra posséder les qualités physiques et chimiques fixées par la norme XP P 18.303.

ARTICLE 218 : CIMENTS POUR MORTIERS BETONS ET GRAVE CIMENT

Les ciments seront conformes aux spécifications de la norme NF P 15.301 .


Les ciments les plus couramment utilisés seront de la classe 32,5 , (CPA - CEM I ou
CPJ - CEM II ) Par temps froid, l'entrepreneur pourra employer des ciments de la classe
42,5 .
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Pour les ouvrages à parements vus , les ciments avec constituants secondaires pourront être
employés sous réserve de l'accord préalable du Maître d'oeuvre

ARTICLE 219 : DESIGNATION DES BETONS

1°) Documents de référence

L'Entrepreneur se référera aux règlements, directives et normes spécifiques appropriés. Il


appliquera, en particulier, les normes suivantes :
NF P 15-301 Liants hydrauliques - Ciments courants - Composition, spécifications et critères
de conformité.
NF P 18-010 Bétons - Classification et désignation des bétons hydrauliques.
P 18-011 Bétons - Classification des environnements agressifs.
XPP 18-540 Granulats - Définitions, conformité, spécifications.
NF EN 934.2 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Partie 2 : adjuvants pour
béton - Définitions et exigences.
P 18-203 Utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures
dans la confection des coulis, mortiers et bétons (DTU 21.4).
NF P 18-210 Travaux de bâtiment - Murs en béton banché - Cahier des clauses techniques
(DTU 23.1).
XP P 18-303 Eau de gâchage pour bétons.
XP P 18-305 Bétons - Béton prêt à l'emploi.
EN 206 Béton - Performances, production, mise en oeuvre et critères de
conformité.
NF P 18-353Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Mesure du pourcentage d'air occlus
dans un béton frais à l'aéromètre à béton.
NF P 18-370Adjuvants - Produits de cure pour bétons et mortiers - Définition,
spécifications et marquage
NF EN 480.6 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Méthode d’essai Partie 6.
NF EN 480.8 Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis - Méthode d’essai Partie 8.
NF P 18-404Bétons - Essais d’étude, de convenance et de contrôle - Confection et
conservation des éprouvettes.
NF P 18-405Bétons - Essais d'information - Confection et conservation des éprouvettes.
NF P 18-406Bétons - Essai de compression.
NF P 18-451 Bétons - Essai d'affaissement.
P 18-554 Granulats - Mesures des masses volumiques, de la porosité, du coefficient
d’absorption et de la teneur en eau des gravillons et cailloux.
P 18-555 Granulats - Mesures des masses volumiques, coefficient d’absorption et teneur
en eau des sables.

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2°) Localisation des ouvrages

La classe d’environnement climatique des bétons extérieurs non protégés de l'humidité, dont
seront constitués les ouvrages, est la classe : 2b1

3°) Désignation des bétons

Le tableau suivant définit les différentes catégories de bétons nécessaires à la


construction des ouvrages. Les caractéristiques des bétons sont conformes aux
spécifications de la norme XP P 18-305.
Environ- Type BCN E/C Tene Cimen
Partie de l’ouvrage
nement de ur en t
béton air spécia
l
MILIEUX COURANTS HUMIDES

Dalle, terrasse, rampe, non armées sur 2b1 NA B20 0,60


sol non agressif
Dalle, terrasse, rampe, armées sur sol 2b1 BA B25 0,60
non agressif
Balcons et murs extérieurs armés 2b1 BA B25 0,60
Fondation non armée sur sol non agressif 2b1 NA B20 0,60
Fondation armée sur sol non agressif 2b1 BA B25 0,60
Fondation non armée, hors gel, sur sol non 2a NA B16 0,70
agressif
Fondation armée, hors gel, sur sol non 2a BA B25 0,60
agressif
Piscine ou bassin armé avec liner 2b1 BA B25 0,60
SOLS AGRESSIFS ET ATTAQUES
CHIMIQUES

Bétons armés ou non et faible agressivité 5a NA/B B32 0,55 PM


(P 18-011) A
Bétons armés ou non et agressivité 5b NA/B B35 0,50 ES
moyenne (P 18-011) A
Bétons armés ou non et agressivité forte 5c NA/B B40 0,45 ES
(P 18-011) A
Piscine ou bassin armé sans liner 5a BA B32 0,55 PM
Dalle, terrasse, rampe armées ou non 3 NA/B B32 0,50 4%
avec sel dégivrant A
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BA = Béton Armé
NA = Béton Non Armé
BCN = Béton à Caractères Normalisés
E/C = Rapport Eau / (Ciment + additions actives)

ARTICLE 220 : PRODUITS HYDROFUGEANTS

L'entrepreneur devra soumettre au Maître d’oeuvre la nature exacte des produits


hydrofugeants qu'il se propose d'incorporer aux mortiers de rejointoiement des
maçonneries et des enduits.
Les produits ne pourront être approvisionnés par l'entrepreneur qu'après agrément donné
par le Maître d’oeuvre à ses propositions.

ARTICLE 221 : MARQUAGE DES PRODUITS

En application de la norme NF EN 476, les composants tels que tuyaux, raccords ou pièces
spéciales avec leurs assemblages respectifs, destinés à être utilisés dans les réseaux d’eau
potable, doivent comporter un marquage indélébile où figurent les indications suivantes :
- le numéro de la norme de produit ;
- l'identification du fabriquant et du lieu de production ;
- l’identification de la date ou période de fabrication ;
- l’identification de l’organisme tiers chargé de la certification ;
- l’identification des classes, le cas échéant ;
- l’identification de l’usage, le cas échéant ;

ARTICLE 222 : BORDURES ET CANIVEAUX

Les caractéristiques des bordures et caniveaux devront être conformes aux spécifications
de la norme
NFP 98.302. - Chaussée : bordures et caniveaux préfabriqués en béton.
Les produits proviendront d’une fabrication faisant l’objet du droit d’usage de la marque NF
(à l’exception des modèles I1 à I4) ou d’une certification de produit reconnue équivalente.
Elles seront de la classe A pour les bordures et caniveaux, de la classe B pour les
bordurettes et devront en outre être titulaires de la caractéristique complémentaire "+R".
Le marquage sera appliqué directement sur les produits, en face non vue. Il comprendra les
indications suivantes :
 l'identification de l’usine productrice,
 la date de fabrication (en clair ou en quantième),
 le délai minimal de livraison,
 la classe de résistance (A, B ou C),
 le logo NF,
 la mention « + R » apposée immédiatement après la classe de résistance
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ARTICLE 223 : ESSAIS SUR LES MATERIAUX

Il ne sera pas, en principe, effectué d'essais sur les produits faisant l'objet d'un contrôle
permanent en usine et répondant aux normes prévues dans les articles précédant et dans la
mesure où ils sont pourvus d’un marquage indélébile avec les indications suivantes :
- le numéro de la norme de produit ;
- l'identification du fabriquant et du lieu de production ;
- l’identification de la date ou période de fabrication ;
- l’identification de l’organisme tiers chargé de la certification ;
- l’identification des classes, le cas échéant ;
- l’identification de l’usage, le cas échéant ;

CHAPITRE III

NATURE - PROVENANCE - QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


SPECIFIQUES AUX TRAVAUX D’EAU POTABLE

ARTICLE 301 : CARACTERISTIQUES DES TUYAUX ET RACCORDS


TUYAUX EN POLYCHLORURE DE VINYLE RIGIDE (articles 17,
38, 39, 40 et 41 du fascicule 71 du C.C.T.G.)
-Les tuyaux et raccords à assemblage par emboîtement seront munis de bagues d’étanchéité
en caoutchouc comprimées par l’introduction du bout uni dans l’emboîture pour en assurer
l’étanchéité conformément à la norme NF T 54 038
RACCORDS EN FONTE DUCTILE POUR CANALISATION PVC
(articles 13 du fascicule 71 du C.C.T.G.)
-Les raccords seront en fonte ductile et conformes à la norme NF A 48-830
Il doivent être dimensionnés pour supporter une pression nominale de 10 bars.
Les boulons de serrage des joints seront en fonte et les écrous seront borgnes et ils
devront être protègés contre la corrosion par traitement de surface appliqué en usine.
Les bagues de joint devront répondre à la norme EN 681 et les joints standards devront
supportés une pression Nominale de 10 bars .
L’entrepreneur fournira les certificats d’organismes de contrôle extèrieurs attestant que
les produits sont conformes à la norme.

ARTICLE 302 : CARACTERISTIQUES DES CANALISATIONS DE BRANCHEMENT

Les canalisations de branchement seront en PEHD série 10 bars, qualité alimentaire, de


diamètre extérieur 25 mm ou 32 mm.
Les conduites de branchement seront posées sous fourreau TPC bleu 63 mm de diamètre
intérieur. Le prix de la conduite intègre de fait la fourniture et la pose du fourreau. Sauf

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impossibilité technique avérée, il ne pourra être dérogé à cette obligation de pose en
fourreau.

ARTICLE 303 : ROBINETS-VANNES

Il seront titulaire de la marque NF et l’entrepreneur fournira les certificats d’essais


alimentarité ( arrêté du 29 mai 1997 ).
Ils seront en fonte ductile revêtue d'époxy à entraînement direct avec obturateur surmoulé
d'élastomère supportant une pression nominale de 10 bars (PHA) à 20°C .
Ils seront à brides avec un corps long pour le montage en tranchée et court pour la pose en
chambre, le sens de fermeture sera à gauche (Pour rappel, FSAH pour les vannes enterrés
et FSH pour les vannes en regard). Pour les robinets – vannes enterrés, ils seront placés
sous bouche à clé carrée non réglable, avec embase et tube allonge en PVC.

ARTICLE 304 : ROBINET D'ARRET OU DE PRISE ET COLLIERS DE PRISE POUR


BRANCHEMENTS

Les robinets d'arrêt ou de prise à clé inversée auront un corps en bronze manoeuvre 1/4 de
tour par carré en fonte avec un sens de fermeture à gauche (FSH).
Ils devront être conçus pour éviter la création de couples électrolytiques avec les autres
matériaux.
Ils pourront supporter une pression nominale de 10 bars, robinets fermés.
Ils seront placés sous bouche à clé ronde réhaussable, avec embase et tube allonge en PVC.
La prise en charge sera réalisée au moyen d’un collier de prise en charge adapté au matériau
et au diamètre de la canalisation principale.
Les colliers de prise en charge seront en fonte revêtue d'époxy du type à petit bossage
pour le diamètre 25 mm et pour le diamètre 32 mm.
La prise en charge sera réalisée par le dessus. En cas d’impossibilité technique avérée, la
prise en charge sera latérale.

ARTICLE 305 : BOUCHES A CLE

Les têtes de bouche à clé pour robinets-vannes seront carrée, de type chaussée et réglable.
Les têtes de bouche à clé pour les branchements seront ronde, de type chaussée et
réhaussable.

ARTICLE 306 : PURGES


Sans Objet

ARTICLE 307: POTEAUX D’INCENDIE


Sans Objet

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ARTICLE 308: BOUCHE D’ARROSAGE INCONGELABLE
Sans Objet

ARTICLE 309: VENTOUSE TYPE PURGEUR


Sans Objet

ARTICLE 310: COMPTEURS DE BRANCHEMENT

Les compteurs de branchement seront fournis par l’entreprises pour les nouveaux
branchements.

ARTICLE 311: REGARDS DES COMPTEURS ABONNES EQUIPES DE ROBINETS


AVANT COMPTEUR ET DE PURGES APRES COMPTEUR.

Les regards de compteurs abonnés devront respecter les contraintes suivantes :


- Etre compact et pré équipé d’un robinet avant compteur, d’un clapet anti-pollution
après compteur et d’une bague de plombage
- Pouvoir se raccorder sur tuyau PEHD de diam extérieur 25 et 32 mm.
- pouvoir accepter la mise en place de compteur
- Etre réglables en hauteur
- Protégé contre le risque de gel dans des conditions normales pour la région les
conduites et le compteur
- Supporté des charges roulantes d’au moins 10 tonnes
- Possibilité de démonter le robinet avant compteur sans arrêt d’eau
- Possibilité de remplacer le compteur sans outillage
- Possibilité d’obturer le branchement ou de limiter le débit
- Système anti fraude par bague de plombage
- Tête inclinable à au moins 6 degrés
- La pose et la dépose du compteur devront être aisée
- Les abonnés devront pouvoir vérifier leur compteur sans effort.

L’entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Maître d’œuvre le modèle envisagé.


Ils pourront être refusés s’ ils ne sont pas compatibles avec le parc existant.

ARTICLE 312: CALORIFUGE

Les calorifuges auront les caractéristiques suivants :


- Matériau calorifuge : mousse Polyuréthane ou autre à valider par le maitre d’œuvre
- Protection du calorifuge : gaine extérieur PEHD, PVC, aluminium inox ou autre à
valider par le maitre d’œuvre
- Epaisseur : devant garantir la protection contre le gel même en absence d’écoulement
pour une température de -25°C pendant une nuit.
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ARTICLE 313: BOULONNERIE

La boulonnerie sera en inox 316L.

Toutes les boulonneries devront être accessibles, démontables facilement entièrement et


protégée par bande grasse, qu’elles soient vérouillées ou non..

Aucune bride prise dans un regard de 1000mm (ou dans un masque) ne sera acceptée. Le
titulaire fera les reprises nécessaires le cas échéant.

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CHAPITRE IV

MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX D’EAU POTABLE

ARTICLE 501 : ORGANISATION DU CHANTIER

L'entrepreneur doit se conformer aux indications du C.C.T.G. lorsqu'elles s'appliquent, à


celles figurant sur les documents remis par le Maître d'oeuvre ainsi qu'aux ordres de
service.
L’organisation du chantier et la conduite des travaux répondront à l’article 42 du fascicule 71
du C.C.T.G. applicable à la réalisation de travaux d’eau potable.
L’ entrepreneur fournira un planning d’ éxécution.
Pour qu'aucun dommage ne soit causé aux canalisations, conduites, câbles ou ouvrages de
toute nature, rencontrés pendant l'exécution des travaux, l'entrepreneur prendra à sa
charge toutes dispositions utiles pour le soutien et le maintien en service de ces ouvrages.
En cas de dommage à un réseau, l'entrepreneur en informera immédiatement l'exploitant, et
en rendra compte au Maître d’ouvrage.
De la même manière, l'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour assurer
l'écoulement des eaux de ruissellement dans l'emprise du chantier.

ARTICLE 502 : REPERES DE NIVELLEMENT ET IMPLANTATION GENERALE

Nivellement :
Adapter sur place

Implantation
Par dérogation à l'article 44 du fascicule 71 du C.C.T.G., la reconnaissance et la définition
du tracé seront effectuées par l'entrepreneur et devront recevoir l'agrément du Maître
d’ouvrage.
L'entrepreneur restera responsable des repères d'implantation et de nivellement mis en
place, il devra en assurer la conservation par la mise en place de protections.
Il devra remplacer les repères qui auraient été détruits. Les repères qui devront être
déplacés pour des nécessités de construction seront remplacés par d'autres repères
nivelés avec soin et reportés sur le plan d'implantation.
Tous les frais résultant des piquetages seront à la charge de l'entrepreneur et seront
implicitement compris dans les prix des travaux du marché.
L'entrepreneur aura la responsabilité complète des erreurs de tracé ou de nivellement. Il
supportera éventuellement toutes les conséquences de ses erreurs comme toutes celles
résultant de la disparition ou du déplacement des repères.

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Lorsque le piquetage aura été effectué, l'entrepreneur le complétera en plantant des
piquets de référence sur le côté des chaussées et sur le côté des fouilles en tranchées
Ces piquets seront placés de manière qu'ils soient en dehors du passage des engins divers
utilisés sur le chantier.

ARTICLE 503 : DESSINS D'EXECUTION - JUSTIFICATIONS


Sans objet
ARTICLE 504 : INSTALLATION DU CHANTIER DE L'ENTREPRISE

L'entrepreneur soumettra au Maître d’ouvrage le projet de ses installations de chantier


dans un délai de quinze (15) jours à compter de la date de notification de l'ordre de service
prescrivant de commencer les travaux.
Il devra répondre aux exigences réglementaires en matière d’ hygiène et de sécurité
Le projet des installations de chantier sera accompagné de toutes explications ou
justifications utiles.
Ce projet sera soumis au visa du Maître d’ouvrage et sera renvoyé dans les mêmes
conditions que le programme d'exécution.

Clôtures

Le chantier sera fermé avec des barrières de ville de 1 m de hauteur. L’atelier de pose, les
installations de chantier et les zones de stockage seront fermées au moyen de barrières de
type HERAS de 2 m de hauteur

Signalisation temporaire de chantier et arrèté de circulation :


La mise en place de la signalisation de position au droit du chantier,et de déviation sera
réalisée par la demande d’arrèté de circulation nécessaire aux travaux devra être faîte par
l’ entrepreneur et il informera le maître d’ ouvrage des dispositions arrètées au moins 1
jour avant le début de chaque phase pour des travaux d’ une durée de 5 jours , et 7 jours
pour des travaux d’une durée supérieure à 5 jours.

ARTICLE 505 : TRANSPORT DE MATERIAUX

En complément aux dispositions de l'article 25.2 du C.C.A.G. travaux, la masse des


matériaux prise en compte à la livraison sur le chantier est limitée à la charge utile du
véhicule lorsque celui-ci est en surcharge.

ARTICLE 506 : TERRASSEMENTS

L'entrepreneur devra repérer soigneusement les réseaux existants et devra supporter


toutes les sujétions résultant de la présence de ceux-ci.
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1°) Terrassement des chaussées et plates-formes

Dispositions générales :
Avant les terrassements proprement dits, le revêtement et la couche de base seront
soigneusement découpés au droit des entrées et structures adjacentes.
La terre végétale sera décapée sur une épaisseur d’environ 0,30 m et stockée pour partie
sur l’emprise du terrain pour y être régalée.
L'exécution des déblais, le compactage du fond de forme et la mise en oeuvre des matériaux
de remblaiement devront être effectués dans les meilleurs délais.
L'entrepreneur devra utiliser les engins de terrassement de telle sorte que ceux-ci ne
désorganisent pas le fond de forme des fouilles. A cet effet, les dents des godets de pelle
ne devront pas labourer le fond de forme.
L'entrepreneur procédera, suivant les instructions du Maître d’oeuvre, à l'élimination des
parties saillantes et à la purge de toutes les parties de consistance insuffisante. Le
comblement des parties correspondantes sera effectué à l'aide de matériaux désignés par
le Maître d’oeuvre.

Remblais :
Les déblais impropres aux remblais, ou ceux excédentaires seront évacués à la décharge de
l'entrepreneur. Le Maître d’ouvrage sera juge de la qualité des terres. Les déblais mis en
remblais seront mis en oeuvre conformément aux spécifications du G.T.R.

Réglage et compactage :
Le réglage et le compactage du fond des décaissement seront effectués par des engins
adaptés aux difficultés d'exécution normalement prévisibles et selon des modalités mises
au point en commun entre l'entrepreneur et le Maître d’oeuvre.
Au cours des compactages, l'effet de " tapis de caoutchouc " ne devra pas être observé.
S'il se produisait, l'entrepreneur devra effectuer la purge des matériaux indésirables.
Sauf sur les sections où le Maître d’ouvrage le jugera inutile, le fond de fouille sera
compacté de manière à obtenir, sur une épaisseur de 20 cm au moins, une densité égale à 95
% de la densité à l'O.P.N. et à une teneur en eau égale à la limite de plasticité.

2°) Ouverture des tranchées

Avant l'ouverture de la tranchée sur une largeur suffisante, la chaussée sera découpée de
chaque côté sur toute son épaisseur pour éviter les arrachements.
Les déblais, suivant leur qualité seront:
- soit réutilisés en remblais sur le chantier,
- soit évacués à la décharge de l'entrepreneur.

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Les déblais à réemployer en remblais seront laissés sur berges lorsque le maître d’oeuvre en
reconnaîtra la possibilité, mais de manière à ne pas gêner la circulation et à ne pas entraver
l'écoulement des eaux.
Au fond de la fouille, la largeur théorique de la tranchée sera égale au diamètre extérieur
de la canalisation augmentée de 2 fois 0,25 m, avec un minimum de 0,60 m.
Lorsque le blindage s'avère nécessaire, la largeur théorique de tranchée sera égale au
diamètre extérieur de la canalisation augmentée de 2 fois 0,40 m, avec un minimum de 0,80
m; les parois étant considérées comme verticales.
La tranchée ouverte sera limitée, à la longueur minimale nécessaire à la pose d'un seul
élément de canalisation à la fois, nonobstant l'application éventuelle des dispositions du
fascicule 71 du C.C.T.G.

Etaiements et blindages
L'entrepreneur doit étayer et blinder, à partir de 1,30 m de profondeur, les fouilles par
tous les moyens en vue d'éviter les éboulements et d'assurer la sécurité du personnel . Ces
étaiements et blindages doivent être adaptés à la qualité des terrains rencontrés.
L'entrepreneur sera tenu pour responsable :
- de tous les éboulements qui pourraient survenir,
- de tous les dommages consécutifs à l'exécution des travaux, en particulier des dégâts que
subiraient les constructions voisines et les canalisations de toutes sortes,
- des accidents qui pourraient survenir sur les voies de circulation, quel que soit le motif,
même occasionnés par des écoulements d'eaux superficielles ou d'eaux souterraines dont il
doit assurer l'évacuation.

ARTICLE 507 : RENCONTRE DE ROCHER

Seront considérés comme rocher, les masses compactes et bancs rocheux francs.
Le maître d’ouvrage sera seul juge pour la classification des terrains rencontrés et la
délimitation des zones rocheuses : il basera ses conclusions sur le principe suivant : est
considéré comme déblai rocheux, tout bloc supérieur à un quart de m 3 ayant une densité
supérieure à 2,15 et une charge de rupture (kg/cm 2) supérieur à 500.
Dans le cas de rencontre de rochers, un forfait d’utilisation d’un Brise Roche Hydraulique
(BRH) sera appliqué une seule fois pour l’ensemble de l’opération (TF, TC1 et TC2), (Prix n°11
du BPU) et les terrassement seront comptés au même titres que les autres terrassements
au prix n°15 du BPU.

ARTICLE 508 : ECOULEMENT DES EAUX - EPUISEMENTS

L'entrepreneur devra, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses chantiers de


manière à les débarrasser des eaux de toutes natures (eaux pluviales, eaux d'infiltration,
eaux de source ou de nappe aquifère, eaux des vallées ou provenant de fuites ou de
canalisations) quel que soit le débit.
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Il devra notamment, protéger les fouilles contre les eaux de surface au moyen de rigoles, de
bourrelets, de buses ou de tout autre dispositif agréé par le Maître d’ouvrage, établir et
entretenir (en les boisant s'il y a lieu) les rigoles et drains qui amèneront aux puisards les
eaux de surface, creuser, boiser, entretenir, curer et combler en fin de travaux les
puisards qui apparaîtront nécessaires et dont l'emplacement devra être agréé par le Maître
d’ouvrage, sinon imposé par lui en cas de négligence ou d'imprévoyance de l'entrepreneur.
Il devra installer à ses frais, aux endroits convenables, dans les avant-puits et niches, si les
circonstances l'y obligent, les pompes et leurs accessoires (tuyaux d'aspiration et de
refoulement, canalisations ou goulottes) nécessaires à l'évacuation des eaux rencontrées
pendant les travaux (effluents des égouts en service, ...) et assurer dans ces conditions leur
fonctionnement et leur entretien; (en aucun cas, ces effluents ne devront être rejetés à
l'air libre). Après achèvement des travaux, il les enlèvera et remettra les lieux dans leur
état primitif. En résumé, il aura la charge de tous les équipements et de toutes les mesures
nécessaires à l'assainissement des chantiers.
L'assainissement de la fouille devra être poussé de telle façon que tous les ouvrages décrits
dans le C.C.T.P. soient exécutés à sec. Toutefois, pour certaines parties d'ouvrages, et dans
certaines conditions il pourra déroger à cette règle après accord explicite du Maître
d’oeuvre.
L'entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à aucune indemnité en
raison de la gêne ou de l'interruption de travail, ou des pertes de matériaux ou tout autres
dommages qui pourraient résulter des arrivées d'eau consécutives aux phénomènes
atmosphériques.

ARTICLE 509 : FABRICATION ET TRANSPORT DES BETONS

En règle générale, les bétons seront préfabriqués en centrale et transportés sur le chantier
par des bétonnières portées. Pour des quantités inférieures à 1 m 3, les bétons pourront être
fabriqués mécaniquement sur le chantier (en dehors des chaussées).
Les mortiers seront fabriqués mécaniquement ou manuellement suivant les prescriptions de
l'article 14 du fascicule 63 du C.P.C.

1°) Fabrication des bétons

Tous les bétons sont élaborés dans une installation de fabrication de Béton Prêt à l'Emploi,
conformément aux prescriptions de la norme XP P 18.305.
L'Entrepreneur commande ces bétons par référence à la norme XP P 18.305 en spécifiant
les valeurs requises dans le tableau de désignation des bétons.
Pour chaque livraison, le fabricant établit un bordereau de livraison, indiquant :
- l’usine productrice,
- le chantier destinataire,
- la classe d’environnement et le type de béton,
- la résistance du béton,
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- la nature des constituants,
- les valeurs des autres caractéristiques demandées (granularité, plasticité, ...)
- l’heure exacte de la première gâchée,
- l’heure limite d’utilisation.
Les bordereaux de livraison sont tenus à la disposition du Maître d’oeuvre.
Une éprouvette devra être fournie en cas d’utilisation de béton supérieure à 10m3 (une par
toupie) sans réclamer de prix nouveau.
Tous les constituants du béton, y compris l’eau, sont dosés et malaxés à la centrale avant le
départ des camions malaxeurs (toupies).

2°) Transport des bétons

Sauf dispositions particulières, la durée du transport ne doit pas être supérieure à 1 h 30


et la durée totale (transport + vidange) ne doit pas excéder 2 h 00.
Il n'est employé aucun procédé de transport susceptible de donner lieu à :
- une ségrégation des constituants du béton,
- un commencement de prise avant la mise en oeuvre,
- une altération des qualités du béton par les conditions atmosphériques
(notamment par évaporation excessive).
Le transport des bétons est normalement effectué dans des camions malaxeurs. Ceux-ci
sont équipés d'un tambour à deux vitesses, l'une pour l'agitation, l'autre pour le malaxage.
Aucun ajout d'eau ou autres ingrédients ne peut intervenir, sur le chantier, sans l’accord
exprès du producteur de béton.
Avant le bétonnage, l'Entrepreneur définit :
- le matériel utilisé et le schéma de l'installation,
- les cadences de bétonnage,
- les zones de circulation prévues pour le personnel,
- les adaptations prévues dans le ferraillage si nécessaire,
- les mesures prévues pour éviter la ségrégation en début et fin de séquence de
bétonnage.

ARTICLE 510 : MISE EN OEUVRE ET CONTROLE DES BETONS

1°) Programmes de bétonnage


Ils définissent :
- les phases de bétonnage,
- la position du béton mis en place (date de coulage, quantité et formule),
- les conditions de recouvrement des couches successives,
- la nature des coffrages d’arrêt,
- le matériel nécessaire pour la mise en oeuvre,
- les moyens utilisés pour assurer le serrage du béton,
- les moyens d'approvisionnement, y compris les moyens mis en réserve,
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- l'effectif en personnel en précisant sa qualification professionnelle,
- les secours électriques éventuels,
- les dispositions prévues en cas d'arrêt d'approvisionnement du béton.

2°) Mise en oeuvre - Vibration


Dans le cas de mise en oeuvre à la pompe, le béton est mélangé dans l'engin transporteur
avant déversement dans la trémie de la pompe. Les tuyauteries exposées au soleil sont
convenablement protégées. Avant le bétonnage, si un mortier est utilisé pour favoriser le
glissement du béton dans les conduites, celui-ci est intégralement évacué avant le début
du bétonnage.
Le béton est exempt de ségrégation au moment de sa mise en oeuvre qui doit intervenir
avant tout début de prise ou dessiccation.
La mise en place du béton et sa vibration ne doivent pas provoquer de déplacement des
armatures.
Les armatures qui sortent d'une levée sont maintenues solidement de telle sorte que leur
enrobage minimum soit toujours garanti dans la levée suivante.
Le béton est en contact parfait avec les parois ou les coffrages et enrobe les armatures
sur toute leur surface.
Le béton ne doit pas tomber librement d'une hauteur supérieure à 1,50 m. La chute est
guidée par des goulottes souples et des fenêtres sont éventuellement réservées dans les
coffrages ou dans le ferraillage. Dans le cas d'un bétonnage à la benne, pour faciliter la
descente du béton dans les goulottes, la benne peut être équipée d'un dispositif de
vibration.
Le serrage du béton devra être parfaitement réalisé.

3°) Reprises de bétonnage


Au moment de la prise, la surface du béton est complètement purgée de la laitance à
l'aide d'un jet d'air et d'eau sous pression de façon à aviver cette surface et à la
débarrasser de toutes les parties friables ou grasses tout en veillant à ne pas déchausser
les granulats. Dans le cas où le résultat n'est pas atteint, l'Entrepreneur procède avant
tout bétonnage à un avivage de la surface, soit à l'aide d'un jet d'eau à haute pression
(supérieure à 100 bars), soit par un léger repiquage suivi à nouveau d'un nettoyage et d'un
lavage.
L'Entrepreneur aménage dans ses coffrages des orifices et un réseau d'évacuation
permettant de recueillir l'eau et les matériaux issus du nettoyage, sans souiller les
bétons situés à proximité.
A chaque reprise sur béton durci, la surface à bétonner est parfaitement nettoyée, puis
humidifiée jusqu'à saturation du béton. Avant bétonnage, l'eau en excès est éliminée à
l'air comprimé, exempt d'huile.
A la fin du bétonnage ou au moment du traitement de la reprise, les armatures en attente
sont débarrassées des coulées de laitance et de mortier qui pourraient les enrober.

31 / 49
4°) Bétonnage par temps froid
Lorsque la température descend au-dessous de 5°C tout bétonnage fait l’objet de
dispositions spéciales soumises au Maître d'oeuvre.

5°) Bétonnage par temps chaud


Durant les périodes où la température est élevée, surtout si elle s'accompagne d'un air
sec, l'Entrepreneur prend toutes les dispositions pour éviter des conséquences fâcheuses
sur le béton frais (forte accélération de la prise, évaporation rapide de l'eau, diminution
rapide de la plasticité, fissuration après mise en oeuvre) ou sur le béton durci (élévation
de la température du béton entraînant une diminution de la résistance finale et une
fissuration). La température du béton frais mis en oeuvre ne dépasse pas 30°C.
L'Entrepreneur établit des procédures qu'il soumet au Maître d'oeuvre après avoir
effectué, si nécessaire, des essais de convenance.

6°) Cure du béton


Quelles que soient les conditions climatiques, la cure est exigée pour les dalles, les
terrasses ainsi que pour les voiles dont le décoffrage intervient moins de 3 jours après la
fin du bétonnage.
Pour tous les autres ouvrages, la cure est exigée lorsque les conditions climatiques
(atmosphère sèche en toute saison, vent, ensoleillement) compromettent l'hydratation
normale du ciment et la bonne tenue du béton.

7°) Contrôle des bétons

Centrales certifiées NF (titulaires du droit d’usage de la marque NF)


L’Entrepreneur est dispensé de l’obligation d’exécuter des essais de réception.
Dans le cadre de la Marque NF-BPE, le producteur de béton dispose d’un Plan d’Assurance
de la Qualité conforme aux dispositions du Règlement Particulier de la Marque. Ce P.A.Q.
est approuvé par l’AFNOR et la bonne application des procédures qu’il contient est
périodiquement vérifiée par cet organisme.
Les autocontrôles du producteur, certifiés par tierce partie, apportent la garantie de
conformité des produits.

Centrales non certifiées NF


Les essais permettent de contrôler la conformité du béton aux spécifications du marché.
Ils sont réalisés par prélèvements de béton frais effectués au moment de l'utilisation du
béton, au point le plus proche possible de sa mise en oeuvre dans l'ouvrage, par exemple au
déversement du camion malaxeur.
La confection et la conservation des éprouvettes sont conformes à la norme NF P 18-404.
Il est effectué au minimum un prélèvement par 50 m3 de béton ou type d'ouvrage.
A partir de ce prélèvement, sont réalisés:
- une mesure de consistance (essai d'affaissement selon norme NF P 18-451),
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- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 j. Le résultat retenu est
pris égal à la moyenne arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.

ARTICLE 511 : BORDURES ET CANIVEAUX

Après le terrassement nécessaire le fond de fouille sera soigneusement réglé et compacté.


Une couche de grave de 0,20 m d'épaisseur sera mise en oeuvre et compactée, puis les
bordures et les caniveaux seront posés sur une forme en béton frais de classe B25
approvisionné au fur et à mesure de l'avancement, armé de 4 aciers longitudinaux de 8 mm
avec tous les 0,30 m un étrier de 8 mm muni de crochets.
Les bordures seront contrebutées à chaque joint par un dé en béton identique à celui de la
pose, d'un volume au moins égal à 5 dm3. Par ailleurs, le Maître d’oeuvre pourra prescrire de
contrebuter les bordures préfabriquées par un solin continu en béton identique à celui de la
pose, de section carrée de dix centimètres (0,10 m) de côté.
Pour les courbes, on utilisera des éléments droits préfabriqués de 0,33 m à 0,50 m de
longueur, suivant le rayon de la courbe, les faces terminales faisant entre elles l'angle
nécessaire pour que l'épaisseur du joint ne dépasse en aucun cas 0,015 m.
Des joints de dilatation entre bordures et caniveaux seront réalisés systématiquement,
notamment en fonction des indications du fabricant et/ou du maître d’œuvre :
- soit avec un espace vide entre éléments (0,5 cm maximum)
- soit avec un espace de 0,5 cm maximum rempli en totalité ou en partie d’un mortier
spécifique faiblement dosé (200 à 250 kg de ciment par m3) ou d’un matériaux
élastoplastique
- soit à pose jointive (joint de 2 à 3 mm) avec joint de dilatation de 0,5 cm minimum
tous les 10 mètres environ et en particulier aux raccordements des alignements
droits et des courbes.
Au cours de l'emploi des produits noirs, les bordures et les caniveaux seront soigneusement
protégés contre toute salissure.
Les produits devront être marqués CE (réglementaire à la norme NF EN 1340) et NF
(complément national NF P 98-340/CN) et être de classe U+B.

ARTICLE 512 : COMPACTAGE DES MATERIAUX DE REFECTION DE VOIRIE

Tous les compactages seront exécutés à la teneur en eau optimum déterminée par les essais
préalables de compactage "Proctor":
- terrassement et couche de forme:
optimum Proctor Normal
- chaussée (GNT):
optimum Proctor Modifié.
L'entrepreneur exécutera à ses frais les travaux d'arrosage ou de scarifications qui se
révéleraient nécessaires.

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Ils ne seront considérés comme satisfaisants que si la densité sèche obtenue après mise en
oeuvre est au moins égale à 95 % de la densité sèche obtenue sur le même matériau par un
essai "Proctor normal".
Au cours des compactages, l'effet de "tapis de caoutchouc""ne devra pas être observé. S'il
se produisait, l'entrepreneur devrait effectuer à ses frais, la purge de l'argile indésirable.
Les niveaux de qualité à atteindre sont les suivants:

Rétablissement Type 8 et 9 Type 6 et 7 Type 1 à 5


Couche :

- Surface Q3 Q2 Q1

- Base Q2 Q2

- Fondation Q2 Q2

- P.S.R. Q4 Q3 Q3

- P.I.R. Q4 Q4 Q4

ARTICLE 513 : STRUCTURE DES CHAUSSEES ET TROTTOIRS

La phase "remblai" se terminera par la mise en oeuvre de partie supérieure de remblai de


0,60 m d'épaisseur réalisée en matériaux de classe D2 ou B3 (selon la classification GTR).
Ensuite la structure de voirie sera constituée de :

 rétablissement trafic T4- T5 (0 à 50 PL/J) et Trottoir circulé


- 60 cm de PSR ,
- 25 cm de GNT 0/31,5 ,
- 25 cm de GNT 0/31,5 ,
- une couche d'imprégnation à raison de 700 g/m 2 de bitume résiduel sans sablage,
- 8 cm de béton bitumineux 0/10;

 rétablissement trottoir en enrobés


- 30 cm de GNT 0/31,5 en PSR,
- une couche d'imprégnation à raison de 700 g/m 2 de bitume résiduel sans sablage,
- 6 cm de béton bitumineux 0/6;

 rétablissement tranchée sous accotement à moins de 1 mètre du bord de chaussée


- 60 cm de GNT 0/31,5 en PSR,

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ARTICLE 514 : EMULSION DE BITUME EN IMPREGNATION

La couche d'imprégnation sera réalisée par pulvérisation d'une émulsion cationique à 60 ou


65 % de bitume, répandue en une seule couche à raison de 0,7 kg de bitume résiduel au
mètre carré.

ARTICLE 515 : EMULSION DE BITUME EN COUCHE D'ACCROCHAGE

La couche d'accrochage sera réalisée par pulvérisation d'une émulsion cationique à 60 ou 65


% de bitume, répandue en une seule couche de 0,4 kg de bitume résiduel au mètre carré.

ARTICLE 516 : JOINT DE SCELLEMENT

La liaison entre le revêtement de chaussée existant et le revêtement mis en place sur la


tranchée sera réalisée à l'aide d'un joint de fermeture par pulvérisation d'une émulsion de
bitume à 65 % dosé à 1 kg de liant résiduel, y compris sablage aux gravillons de quartzite.

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ARTICLE 517 : COMPOSITION - FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DES
MATERIAUX ENROBES

L’ensemble des dispositions concernant la composition, la fabrication et la mise en œuvre


des enrobés devra être conforme à la morne NFP 98-150 de décembre 1992.

1°) Composition et caractéristiques du mélange


La composition et les caractéristiques des matériaux enrobés seront déterminées par
l'entrepreneur qui fournira, à l'appui de sa proposition, une étude de formulation qui
devra permettre l’obtention des performances indiquées dans les normes produits
suivantes :
- Norme NF P 98-130 pour le BBSG
- Norme NF P 98-132 pour le BBM
- Norme NF P 98-136 pour le BBS
- Norme NF P 98-137 pour le BBTM
- Norme NF P 98-141 pour le BBME
- Norme NF P 98-138 pour la GB
- Norme NF P 98-140 pour l’EME

2°) Fabrication:
Les enrobés seront fabriqués en centrale, au minimum de niveau 2, tel que défini à
l'annexe A de la norme
NFP 98-150.
La fabrication des matériaux enrobés sera réalisée conformément aux dispositions de
l'article 4.8 de la norme NFP 98.150.

3°) Transport des matériaux:


Le transport des matériaux enrobés devra être effectué dans les conditions prévues à
l’article 4.9 de la norme NFP 98-150. Les camions devront être munis de bâches, celle-ci
devant rester en place jusqu'au moment du déversement des matériaux dans la trémie du
finisseur.

4°) Répandage:
Le répandage des matériaux enrobés sur chaussée en pleine largeur sera effectué au
moyen d'un finisseur. Le Maître d’oeuvre pourra autoriser l'utilisation d'une niveleuse
pour la mise en oeuvre de la grave bitume.
Pour les trottoirs et les réfections de tranchée, l'entrepreneur proposera un procédé à
l'agrément du maître d’oeuvre.
Le répandage sur une surface humide pourra être admis, sous réserve que la surface ne
comporte pas de flaque d'eau.
Les matériaux enrobés seront répandus en respectant la température minimale indiquées
dans les normes produits. Le cas échéant, suivant la nature du liant ou dans le cas
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d’additif incorporé lors de la fabrication, les températures de répandage seront à
produire par le fournisseur. Les matériaux enrobés qui seraient soit chargés sur camions,
soit déchargés dans le finisseur, soit répandus à une température inférieure, seront
refusés et évacués hors du chantier. La fourniture, le transport et la mise en oeuvre des
quantités correspondantes ne seront pas payés à l'entrepreneur.

5°) Compactage:
L'atelier de compactage doit permettre d’amener l’enrobé au pourcentage de vides
permettant l’obtention des performances souhaitées tout en conservant des
caractéristiques superficielles compatibles avec la sécurité et le confort des usagers.
Les compositions d’atelier suivantes peuvent être utilisées :
- compacteurs à bandage lisse vibrants ou statiques suivis ou non de compacteurs à
pneumatiques,
- compacteurs à pneumatiques suivis de compacteurs à bandage lisse vibrants ou
statiques,
Le compacteur à pneus sera équipé de jupes de protection conçues pour limiter le
refroidissement des pneumatiques sous l'action du vent.
Pour les petites largeurs, l'entrepreneur proposera un procédé à l'agrément du maître
d’oeuvre.

ARTICLE 518 : CONTROLE DE RECEPTION ET DE MISE EN OEUVRE DES


MATERIAUX ENROBES

Tous les contrôles seront exécutés par le Maître d'Ouvrage et à ses frais.

1°) Teneur en bitume


Des contrôles par prélèvements seront réalisés conformément à l’article 4.16.5.2 de la
norme NFP 98-150, à raison d'un prélèvement minimum par 200 tonnes d'enrobés.
Pour les faibles quantités, le nombre de prélèvements résultera d’un accord entre
l’entreprise et le laboratoire de contrôle choisi par le maître d’ouvrage.
La tolérance admissible sur les moyennes journalières sera de + 0,3 % en valeur absolue.
La teneur en bitume prise en compte sera égale à la moyenne journalière effectuée sur
les échantillons prélevés.
Si l'écart constaté est supérieur aux limites ci-dessus, le Maître d'oeuvre pourra
prescrire l'arrêt de la fabrication, une vérification des réglages de la centrale et le
remplacement des matériaux mis en oeuvre.

2°) Densité en place des matériaux enrobés


Des mesures de densité en place seront effectuées occasionnellement pour s'assurer qu'il
n'y a pas de dérive des résultats obtenus. Chaque contrôle donnera lieu à 5 mesures dont
la valeur moyenne d'une part et la valeur la plus faible d'autre part ne devront pas être
inférieures à la compacité retenue à l'issue de l'étude de formulation.
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Si ces contrôles donnaient des résultats inférieurs à la compacité retenue comme
référence, de nouvelles mesures de compacité seraient effectuées.
Dans l'hypothèse où ces nouvelles mesures confirmaient que la compacité de référence
n'est pas atteinte, de nouvelles dispositions seraient arrêtées.

ARTICLE 519 : DOSSIER DE RECOLEMENT

L'entrepreneur est tenu de remettre au Maître d’oeuvre dans les conditions précisées à
l'article 40 du C.C.A.G., un dossier de récolement des ouvrages exécutés qui comportera les
vues en plan au 1/200 ème et les profils en long de toutes les canalisations ainsi que des
ouvrages annexes. Les plans comporteront toutes les données de planimétries et
d'altimétries nécessaires pour assurer une description géométrique complète des ouvrages
exécutés et seront rattachés au repère de nivellement.

Les ouvrages seront repérés en (x,y) par triangulation ET par rattachement au


système de coordonnées Lambert I. Un relevé en Z est également nécessaire.

Le plan de récolement sera remis en 3 exemplaires papier et sur support informatique,


compatible AUTOCAD de la version la plus récente du maître d’ouvrage et sera conforme au
cahier des charges joint en annexe.

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CHAPITRE V

MODE D'EXECUTION SPECIFIQUE AUX TRAVAUX D’EAU POTABLE

ARTICLE 601 : POSE DES CANALISATIONS

Les tuyaux seront posés sur un lit de 0,10 m d'épaisseur de sable. L'enrobage des
canalisations sera réalisé par le remblaiement de la tranchée en sable jusqu'à une hauteur
de 0,15 m au-dessus de la génératrice supérieure.

Pour les manutentions, il ne sera employé exclusivement qu'élingue en cordage de chanvre ou


palonnier à crochets gainés de caoutchouc. Les tuyaux ne seront pas roulés, ni posés avec
brutalité - tout élément épaufré ou ayant subi un choc sera éliminé et enlevé du chantier.

L’entrepreneur devra respecter les sujétions de pose du fabriquant de la canalisation ; les


écrous des joints ne seront serrés qu’avec une clé dynamométrique donnant sur le joint une
pression régulière

Tous les équipements présentant un risque de déboitement, comme les changements de


direction de la canalisation, seront protégés par verrouillage lorsque le matériau le permet.
Le montage sera conforme aux préconisation du fabricant et validé par le maître d’œuvre.
Lorsque le matériau ne le permet pas (fonte trop ancienne existante), le recours aux butées
en maconnerie est toléré sous réserve d’accord du maître d’œuvre. Elle figurera sur le plan
de récolement.

Dans les terrains peu consistants, les canalisations seront posées sur un berceau de béton
maigre de 0,10 m d'épaisseur minimale coulé en fond de tranchée.

Ensuite, le remblai sera poursuivi jusqu'à la cote des fonds de forme de chaussée ou de
trottoir avec les déblais reconnus propres à l'usage de remblais, ou tout autre matériau
dont la nature et les spécifications seront précisées par le Maître d’oeuvre (voir article
concernant les matériaux pour le remblaiement des tranchées).

Ce remblai se fera à la suite de l'avant-dernier élément de canalisation mis en place.


L'entrepreneur prendra toute disposition pour éviter l'éboulement des remblais et leur
entraînement dans la canalisation.

Le remblaiement des tranchées sera effectué conformément au guide technique


« Remblayage des Tranchées » du SETRA. Tout tassement éventuel du remblai des
tranchées devra être réparé. La largeur prise en compte ne pourra dépasser la largeur du
découpage préalable de la chaussée.

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ARTICLE 602 : POSE DE CONDUITES SANS TRANCHEES

Sans Objet..

ARTICLE 603 : POSE DE LA FONTAINERIE ET D’ APPAREILS DIVERS

Les robinets-vannes de sectionnement seront à entrainement direct avec un corps en


fonte ductile revêtu d’époxy par poudrage, opercule élastomère et vis de manœuvre en acier
inoxydable. Les robinets-vannes devront admettre une pression nominale à 20°C de 10 bars.

ARTICLE 604 : BRANCHEMENTS

1/ Spécificités propres au chantier


Le présent chapitre met en exergue les points spécifiques du chantier que le titulaire doit
intégrer dans son offre :
- Dans le cas d’une intervention uniquement sur domaine public, le raccordement entre
le regard abonné sur trottoir et le branchement existant doit se faire à l’intérieur du
regard abonné. Il ne sera pas admis de manchons de liaison sur la longueur du
branchement.
- Dans le cas d’une intervention sur domaine public et privé, le branchement (fourreau
PVC et branchement PEHD) devra être d’un seul tenant (sans manchons de liaison) du
robinet de prise en charge au regard abonné sur domaine privé, puis du regard’abonné
au compteur existant.
- Si le branchement ne peut pas être posé à une profondeur suffisante, un fourreau
isolant et rigide sera mis en place par le titulaire.
- les conduites sont posées avec un fourreau de diamètre suffisant pour permettre un
démontage aisé par la suite sur lequel il sera interdit de faire des coudes importants
qui pourraient empêcher un tirage par la suite de la conduite.
- La remise en état en domaine public et privé devra être parfaite et identique à la
situation actuelle

Les branchements seront constitués de la façon suivante :


- Une prise d’eau sur le dessus de la conduite publique de distribution par percement
et collier de prise en charge
- Un robinet ¼ de tour directement placé sur le collier de prise en charge qui sera
positionné sous bouche à clé ronde réhaussable. Le robinet sera positionné sur la
conduite et non de façon latérale.
- Un fourreau de protection de la conduite qui permettra un renouvellement aisé du
branchement dans le futur

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Prestations communes à tous les cas de figure
Sont à la charge du titulaire les prestations suivantes :
 la négociation et l'information de chaque abonné concernant les travaux sur son
branchement
 la signature avec chaque abonné d'une autorisation d'intervention en domaine privé et
si besoin, d'une autorisation de déplacement du compteur suivant le formulaire fourni
en annexe au CCTP
 la fermeture du branchement d'eau potable en service, vidange de celui-ci
 la réalisation, si nécessaire, de raccordements provisoires pour alimenter la nouvelle
canalisation pour assurer une continuité de service, le temps de basculer tous les
branchements d'eau potable
 la fourniture et pose d'un branchement comprenant:
 la prise d'eau par collier de prise en charge sur le dessus de la canalisation publique
de distribution
 le robinet de prise en charge
 la fourniture et pose de canalisations en polyéthylène à haute densité (série 10 bars)
sous fourreau de protection, y compris
 pièces spéciales, raccords et toutes sujétions, quelque soit le linéaire du branchement
en domaine publique comme en domaine privé
 la fourniture et la pose de bouche à clé ronde réhaussable complète comprenant la
tête, l'embase, le tube allonge réglable en PVC,
 la mise en place de l'ensemble jusqu'au niveau de la chaussée finie et l'entourage
soigné de la tête et entourage béton préfabriqué en cas de positionnement autre
qu'au niveau de la chaussée
 la mise à niveau de la bouche à clé AVANT revêtement définitif
 la mise en service du nouveau branchement

ARTICLE 605 : POSE DES REGARDS POUR COMPTEURS D’ABONNE

Ils seront positionnés en limite de domaine privé/public, coté public


La fouille aura une dimension suffisante pour permettre un compactage soigné.
Le remblai sera composé de matériaux du même type que la zone d’enrobage et
correctement compacté. Par ailleurs, la partie supérieure du remblai sera conforme aux
exigences du service de la voirie.

ARTICLE 606 : PROTECTION DES CONDUITES CONTRE LA CORROSION

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En complément de l'article 74 du fascicule 71 du C.C.T.G., l'entrepreneur devra se
conformer aux instructions suivantes :
1. - Protection extérieure et intérieure
Toute dégradation accidentelle des revêtements des canalisations sur le chantier entrainera
le remplacement immédiat de la pièce .Pour les pièces spéciales, les vannes et robinets
d’arrêt, ils devront être immédiatement réparés par un emploi de matériaux de même nature
après accord du Maître d’ Oeuvre ;

ARTICLE 607 : MISE A NIVEAU

Sur prescription du maître d’oeuvre, l'entrepreneur effectuera toutes les opérations


nécessaires de mise à niveau des fontes de voirie ( bouches à clé, regards compteurs…) ,
AVANT exécution des travaux de réfection. Si cette mise à niveau nécessite une
intervention après que l’entreprise ait quitté le chantier, elle ne pourra pas prétendre à
indemnité.

ARTICLE 608 : EPREUVE DE LA CONDUITE

L'épreuve de la conduite en fonte sera effectuée conformément aux dispositions de


l'article 76 du fascicule 71 du C.C.T.G. et portera sur la totalité du réseau y compris sur les
collier de prise en charge robinet fermé. La pression de l'épreuve sera de 10 bars, elle sera
appliquée pendant une durée de 30 min.
AUCUN TEST SUR VANNE FERMEE NE SERA ACCEPTEE.
L’entrepreneur s’assurera que le profil en long de la canalisation testée ne comporte pas de
point haut sans dispositif permettant la purge de l’air emprisonné.
En l’abscence de dispositif de purge, l’épreuve de pression serait considérée comme non
satisfaisante.
L’entrepreneur fournira tous les dispositifs (BE, Plaque pleine et pompe de mise en
pression), nécessaires aux épreuves de la conduite et utilisera un manomètre DIGITAL.
Un procès-verbal sera dressé à l'issue de chaque essai, suivant les modalités fixées à
l'article 76.7 du fascicule 71 du C.C.T.G.
Le test de pression sur le réseau en PEHD devra être conforme au fascicule 71.

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ARTICLE 609 : NETTOYAGE ET DESINFECTION DES CONDUITES

Décret 2001-1220 :Sous-section 3


Règles particulières d’hygiène applicables aux réseaux publics
de distribution et aux installations non raccordées aux réseaux publics

Art. 38. - Les réseaux publics de distribution et les installations non raccordées doivent
être nettoyés, rincés et désinfectés avant toute mise ou remise en service. La personne
publique ou privée responsable de la distribution d’eau doit s’assurer de l’efficacité de ces
opérations et de la qualité de l’eau avant la première mise en service ainsi qu’après toute
intervention susceptible d’être à l’origine d’une dégradation de cette qualité.

L’entrepeneur proposera un protocole de nettoyge, rinçage et désinfection qu’il soumettra à


l’approbation du maître d’œuvre et de l’exploitant, lorsque les travaux ne lui sont pas
dévolus, ou au maître d’ouvrage sinon. Il sera basé sur les 7 étapes ( énumérées ci-après )
prévues au «guide de nettoyage et de désinfection des réservoirs et canalisation d’eau
potable ». L’alimentation en eau de rinçage devra se faire par des organes annexes du
réseau (poteau, hydrant provisoire..) et non par son point de raccordement au réseau public.
A l’issue de cette opération l’exploitant et le maître d’œuvre visent le proces-verbal incluant
les analyses de la qualité de l’eau autorisant le fermier à mettre la canalisation en service.

 Etape 1 : protection efficace,contre toute entrée d’éventuels contaminants,des


matériaux et matériels devant être utilisés au cours des opérations de
construction,de rénovation,de réparation ou d’ entretien des installations.
 Etape 2 : nettoyage préalable des installations de distribution concernées et de leur
environnement immédiat (avec un rinçage d’au minimum deux fois le volume de la
conduite).
 Etape 3 : désinfection des canalisations, des réservoirs et des accessoires à l’aide
d’un produit chimique adapté à cet usage.
 Etape 4 :élimination de la solution désinfectante par vidange dans les conditions
prévues par l’article 29 du décret du 30/01/89,suivi d’un rinçage efficace (avec un
rinçage d’au minimum deux fois le volume de la conduite).
 Etape 5 ; évaluation de l’efficacité du nettoyage et de la désinfection effectuée au
moyen d’analyses d’échantillons d’eau effectuée par un laboratoire missionné par le
Maître d’Ouvrage.
 Etape 6 : le cas échéant,une reprise de la procédure définie au présent article,en
tout ou partie,dans les cas où le résultat d’analyse de l’échantillon d’eau le justifie.
 Etape 7 : mise ou remise en service de l’installation (avec un rinçage d’au minimum
deux fois le volume de la conduite).
L’ eau nécessaire est fournie gratuitement par l’exploitant du réseau sauf en cas d’analyse
bactériologique non conforme.

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CAHIER DES CHARGES RECOLEMENT

I) PRINCIPES GENERAUX

Le présent cahier des charges concerne l’établissement du plan de récolement qui devra respecter
le protocole décrit ci-dessous afin de permettre une intégration au Système d’Information
Géographique de Chartres Métropole.

L’attention de l’entreprise de TP portera tant sur le contenu papier que l’organisation informatique
des couches de calque sur fichier AUTOCAD.

Afin de rendre lisibles et clairs les travaux réalisés objet du récolement, le plan de récolement ne
fera apparaître que les travaux neufs réalisés par l’entreprise de travaux publics. Par conséquent,
l’entreprise de travaux publics veillera à l’organisation des calques et à l’optimisation du nombre de
calques. L’entreprise de TP supprimera :
­ les calques des réseaux concessionnaires existants
­ les calques de projets non réalisés
­ Le cartouche

1) Planimétrie et altimétrie :
Planimétrie : Le référentiel est le RGF93 en projection Conique Conforme 48 (CC48).
Altimétrie : Le référentiel est le N.G.F.69.
OU
Planimétrie : LAMBERT I

2) Délai d’exécution
Le plan de récolement sur support informatique doit être remis au plus tard le jour de la
réception des travaux – article 4-5 du C.C.A.P.

3) Délai de garantie
Le délai de garantie est fixé à un an par rapport à la réception des travaux, pendant lequel
l’entrepreneur sera tenu d’exécuter les corrections qui s’avéreraient nécessaires.

4) Documents à fournir
Le plan de récolement sera remis en 3 exemplaires papier et un CD.

5) Présentation du plan
Le plan sera inscrit dans le système de coordonnées CC48 (ou LAMBERT I) et n’aura subi aucune
rotation afin d’assurer un recouvrement éventuel de plusieurs levés (SCG), les systèmes de
coordonnées utilisateurs (SCU) seront bien entendus libres.
Les écritures et altitudes seront orientées dans la plus grande longueur du dessin, de façon à
pouvoir les lire normalement après une rotation pour la sortie sur traceur.
Une épuration des points et des cotes d’altimétrie pourra être effectuée afin d’obtenir un plan
lisible et sans chevauchement des écritures (plan NIV.GEL).
Le plan NIV-POINTS comprendra le semis de points en 3 D, rattaché au système I.G.N.
Les points levés seront représentés avec des entités « point » AUTOCAD plutôt que par un bloc
plus ou moins complexe.

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6) Format d’échange

Les formats d’échange utilisés seront :


­ le format DWG : format de fichier dessin utilisé par AUTOCAD
­ ou le format DXF : format de fichier d’échange utilisé par AUTOCAD et un certain
nombre de logiciels de Conception ou de Dessin Assisté par Ordinateur
Etant donnée la diversité des formats DWG et DXF liée à l’évolution du logiciel AUTOCAD,
l’entreprise de travaux publics enregistera son plan en version AUTOCAD 2000.
Le fichier doit contenir les objets AUTOCAD qui permettront de reconstituer sur une station
AUTOCAD, la reproduction exacte et complète du plan de récolement des travaux relevés par
l’entrepreneur.
Nota :
­ un fichier de dessin du format DXF aura une taille nettement supérieure à celui du
même dessin au format DWG.

7) Couleur

Les couleurs des réseaux sont :


- assainissement EP vert clair
- assainissement EU magenta
- Eau potable AEP bleu (cyan)
- fourreaux vert foncé

8) Description des éléments à fournir

L’échelle de type de ligne devra correspondre à l’échelle de sortie du plan.


Exemple :
- pour une sortie au 1/200, l’échelle de type de ligne devra être égale à 200.
Chaque entité du fond de plan devra être située dans le plan correspondant à sa nature avec la
couleur DUCALQUE et le type de ligne DUCALQUE.
Le nom de chaque calque de récolement commencera automatiquement par RECOL, afin
d’éviter toute confusion ou doute d’un lecteur extérieur avec un projet.
Les blocs réalisés par l’entrepreneur, décomposés ou non, devront se trouver dans leurs calques
respectifs.
L’utilisation des XREF, références externes, est interdite.

9) Police du texte

Les polices de textes utilisés seront les suivantes : (hauteur égale à 0)


Nom de la police Nom du fichier correspondant
Original TXT TXT.SHX
Euroroman EUR______.PFB
Sans sérif SAS______.PFB
Century CENT.SHX
Italic Complex ITALIC.SHX

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II) LE CARTOUCHE ET LEGENDE

Il y sera noté au cartouche format A4:


­ le lieu (nom de voie et commune) des travaux
­ le nom du maître d’ouvrage et maître d’œuvre
­ logo des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et entreprise
­ le nom et coordonnées de l’entreprise ayant exécuté les travaux
­ l’objet des travaux (exemple : réseau EU et/ou EP et/ou AEP)
­ la période d’exécution des travaux
­ l’indice du plan de récolement, date et objet de la dernière modification
­ Echelle (1/200ème privilégié)
L’entreprise précisera grâce à une légende les correspondances avec les couleurs et les
symboliques utilisées.

III) COUCHES d’ouvrages existants à conserver dans le plan de récolement

Le plan comportera le nom des différentes voies y compris transversales, les numéros de rue, et
toutes sujétions pouvant faciliter le repérage ultérieur (bâtiment existant).

Afin de pouvoir se répérer dans l’espace et la voirie existante, seuls les calques suivants seront
conservés dans l’espace OBJET du fichier AUTOCAD :

Couleur Type de ligne


Nom des calques Contenu des calques
DUPLAN DUPLAN
VOIE-AXE Axes des chaussées Blanc Axe
VOIE-S-BORD Bord de chaussée simple Discontinu
HYDRO-CONTOUR Contour des cours d’eau, mares, étangs, Cyan
etc…
HYDRO -HACHUR Hachures des cours d’eau, mares, étangs, Cyan
etc…
HYDRO -TXT Texte des cours d’eau, mares, étangs, etc… Cyan
LIM-ADMINI Limites de communes, département
CAD-PARC Limites de parcelles suivant le cadastre Cyan
CAD-JURID Limites juridiques administratives Rouge
CAD-TERRAIN Limites de parcelles sur le terrain Blanc
CAD-TXT Texte concernant le cadastre
BAT-CONTOUR Contour des bâtiments  
BAT-HACHUR Hachures des bâtiments  
BAT-TXT Texte concernant les bâtiments  
SNCF-VOIE Tracé des voies SNCF  
SNCF-TXT Texte concernant la SCNF  
FOSS-FOND Lignes de fond de fossés  Discontinu
FOSS-HAUT Lignes de haut de fossés  Continu
FOSS-POILS Poils de fossé (hachures)  
OUVR Ouvrages d’arts  
OUVR-TXT Texte des ouvrages d’art  
PRE-CART Cartouche  

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IV) COUCHES DU PLAN DE RECOLEMENT EAU POTABLE

Pour le réseau d’eau potable :


- Diamètre, linéaire, pente, type de matériau
- Poteau incendie
- Bouche incendie
- Borne verte
- Vannes et bouches à clé: diamètre
- Pour les Té : 3 diamètres
- et toute robinetterie : té, Bride Emboitement, coude
- Les coudes, carrefours de vanne et poteau incendie seront repérés par triangulation par
rapport à des points de repère de l’environnement (coin bâtiment par exemple)

Si l’entreprise de TP a réalisé des travaux d’eau potable, voici les couches qui devront apparaître
dans l’espace OBJET du fichier AUTOCAD remis aux maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre (pas
plus de couches !) :

Nom des plans Contenu des plans Couleur Type


DUPLAN DUPLAN
RECOL_PI_AEP Poteau incendie, bouche incendie, rouge cercle
borne verte
RECOL_TRON_AEP Tronçon de réseau ou branchement bleu polyligne
té, BE, plaque pleine, coudes, purge
RECOL_VANNE_AEP vanne bleu
RECOL_TEXTE_AEP Information texte sur tronçon ou bleu Continu
robinetterie
Diamètre, matériau, linéaire
ABAN_TRON_AEP Tronçon, té, BE, plaque pleine bleu polyligne
abandonné

La robinetterie sera conforme à la symbolique suivante :

Coude
Té à emboîtement
Té à brides
Cône de réduction
Manchon
Bride à emboîtement
Plaque pleine

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V) COUCHES DU PLAN DE RECOLEMENT VOIRIE

Si l’entreprise de TP a réalisé des travaux de voirie, voici les couches qui devront apparaître dans
l’espace OBJET du fichier AUTOCAD remis aux maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre (pas plus
de couches !) :

Nom des calques Contenu des calques Couleur Type de ligne


DUPLAN DUPLAN
RECOL_VOIE-AXE Axes des chaussées Blanc Axe
RECOL_VOIE-S-BORD Bord de chaussée simple Discontinu
RECOL_VOIE-BORD Bord de chaussée avec bordures Continu
RECOL_VOIE-TXT Texte concernant la chaussée
RECOL_TROT-EXT Limites extérieure de trottoirs,
accotement
RECOL_TROT-TXT Cotes altimétriques fil d’eau et
tête de bordure
RECOL_CLOT-MUR Murs, muret, grillage, clôtures
RECOL_VEG Végétation : limites et hachures Vert Discontinu
RECOL_VEG-ARBRE Arbres, arbustes Vert
RECOL_VEG-TXT Texte concernant la végétation
RECOL_MOBI- Mobilier urbain (poubelles, arrêt
URBAIN de bus, etc…)
RECOL_NIV-COTES Cotes d’altimétrie
RECOL_NIV-COURBE Courbes de niveau
RECOL_NIV-NUMERO Numéros de points
RECOL_NIV-POINT Semis de point
RECOL_NIV-GEL Cotes d’altimétries gelées
RECOL_OUVR Ouvrages d’arts
RECOL_OUVR-TXT Texte des ouvrages d’art
RECOL_PRE-CADR Cadres de mise en pages
RECOL_PRE-CART Cartouche  
RECOL_PRE-CARR Carroyage, coordonnées Lambert  
+ Nord
RECOL_PRE-LEG Légende  
RECOL_SIGNAL-HOR Signalisation horizontale Blanc Continu
RECOL_SIGNAL-VER Signalisation verticale
RECOL_TALUS-BAS Bas de talus Discontinu
RECOL_TALUS-HAUT Haut de talus Continu
RECOL_TALUS-POIL Poil de talus Blanc

L’entreprise précisera grâce à une légende les correspondances matériau-couleur, symbolique-


mobilier urbain.

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