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Introduction

Le comportement mécanique des polymères usuels est caractérisé par une grande diversité
apparente. En effet, dans les mêmes conditions de service, et d’un point de vue
technologique, on peut trouver des polymères qui sont, soit rigides fragiles, soit ductiles,
soit caoutchoutiques. Cette diversité se retrouve, pour un même polymère, si l'on fait varier
certaines de ses caractéristiques, ou simplement ses conditions d'emploi. Il peut être rigide
fragile, ductile ou élastique etc. Ceci ne veut pas dire que le comportement d’un polymère
est variable, voire incontrôlé. En effet, ce sont les paramètres contrôlant son comportement
et les processus élémentaires envisageables qui sont nombreux.
Ces transitions de comportement sont fortement liées à la structure du polymère et varient
significativement d’un polymère à l’autre. Ce chapitre vise à décrire la structure des
matériaux polymères à différentes échelles, l’échelle moléculaire, l’échelle
macromoléculaire et enfin l’échelle morphologique. A chacune de ces échelles nous nous
limiterons à discuter quelques éléments qui sont connus et qui entrainent un impact direct
sur le comportement du matériau.
I.Le matériau polymère
I.1. polymère amorphe/semi-cristallin
Un matériau polymère résulte de la polymérisation de molécules organiques de petites
tailles appelées monomères .Les dispositions configurationnelles (arrangement topologique
des atomes au sein du monomère) et conformationnelles (agencement relatif des
monomères d’une même molécule) ainsi que les spécificités des réalisations (cinétique de
refroidissement…) conduisent à un état partiellement ou totalement désordonne de la
matière. Le polymère est dit amorphe si le désordre moléculaire et complet. Les chaines
sont enchevêtrées sous forme de pelotes statistiques. En dépit de cette absence d’ordre à
l’échelle moléculaire, et si l’on occulte les éventuels effets d’orientation consécutifs à la
mise en forme, les polymères amorphes à l’état solide sont macroscopiquement isotropes et
homogènes.

Lorsque le désordre n’est que partiel, une partie des macromolécules s’arrange sous forme
de phase cristallines dispersées dans une matrice amorphe et sont dits semi-cristallins. Le
comportement mécanique observe macroscopiquement dépend alors des propres à chacune
des phases et du couplage mécaniques entre elle. L’hétérogénéité des polymères semi-
cristallins complexifie leur comportement par rapport à celui des polymères amorphes. [1]

I.2 Echelle macromoléculaire


I.2.1. Polymères thermoplastiques
Ils sont constitués de macromolécules linéaires ou faiblement ramifiées. A la température
ambiante les liaisons faibles entre macromolécules gardent leur cohésion. Lorsqu’on
augmente la température, ces liaisons fondent ce qui permet la mise en forme ou le
recyclage du matériau. Selon la rigidité moléculaire, les mouvements des molécules sont
plus ou moins faciles. Plus les interactions entre groupements seront fortes, plus la structure
du polymère tendra à s’organiser.
On distingue ainsi trois structures pour les macromolécules à température ambiante. Les
structures : atactique, isotactique et syndiotactique. Lorsque la structure est atactique
(faible rigidité moléculaire) les groupements sont distribués aléatoirement de chaque côté
de la molécule. Compte tenu des interactions établies entre groupements à l’intérieur de la
macromolécule, la structure isotactique peut alors prendre une forme hélicoïdale dans
l’espace afin de minimiser les énergies d’interaction. Enfin, lorsque la structure est
syndiotactique, les groupements alternent de part et d’autre de la chaîne, la molécule peut
présenter une forme de zigzag dans un plan.

Figure.2. Exemple du polypropylène (propène), -(CHCH3-CH2)n-, (a) représentation du monomère, (b) structure
atactique, (c) structure isotactique, (d) structure syndiotactique

I.2.2. Polymères thermodurcissables


Ces polymères sont constitués de réseaux à mailles serrées. On peut les fabriquer à base de
polymères thermoplastiques. Sous l’effet de la chaleur ou en employant un catalyseur, ils
forment de nombreuses liaisons covalentes entre chaînes, cette réaction est appelée la
réticulation de la résine. Ils durcissent et deviennent alors très rigides. Les ponts entre
chaînes ne pourront plus être « fondus » en augmentant la température, ces polymères ne
sont pas recyclables. Exemples, la résine époxy, résine polyuréthanes, résine urée
formaldéhyde.
Figure3.Formation d’une résine époxy réticulée à partir de polymère époxy
I.2.3. Elastomères
Ces polymères sont constitués de réseaux à mailles larges, en outre à température ambiante
les liaisons faibles sont fondues. Comme les polymères thermodurcissables, les ponts entre
chaînes se forment sous l’effet de la chaleur ou en employant un catalyseur, mais ces ponts
restent rares. Ces polymères ne sont pas recyclables. Le caoutchouc naturel par exemple est
un polymère linéaire de l’isoprène. Il faut charger ce polymère en soufre puis lui appliquer
un traitement thermochimique pour que se forment des ponts entre chaînes (pont S). Ce
traitement s’appelle la vulcanisation. Alors le caoutchouc devient un élastomère c'est-à-dire
un matériau capable de très grandes déformations viscoélastiques.

Figure.4. (a) le caoutchouc naturel, un polymère de l’isoprène, (b) pont (S-S) entre chaînes assurant la cohésion
de l’ensemble en l’absence de liaisons faibles, dans le caoutchouc vulcanisé.

II. Comportement mécanique des polymères


II.1. 3 grandes classes macroscopiques
Rigide fragile: Les thermodurcissables très réticulés Mais aussi Tous les autres à hautes
vitesses, hautes pressions et basses températures Les chargés fibres …
Ductile: Thermoplastiques amorphes à vitesse et température intermédiaires
Thermoplastiques semi-cristallins
Caoutchoutique: Thermoplastiques amorphes et les élastomères à haute température ou
basse vitesse.[2]

Un exemple: la traction uniaxiale

Figure5. Les grandes classes macroscopiques

II.2 Description générale


Une façon simple d’illustrer de manière synthétique le panel de comportements accessibles
aux matières plastiques est d’observer l’effet de la température sur une sollicitation
mécanique. Considérons le test d’impact multiaxial (dart test) qui consiste à impacter une
plaque encastrée sur toute sa circonférence avec un impacteur hémisphérique. A l’issue de
l’impact, l’impacteur est retiré immédiatement avant de refroidir l’éprouvette, afin de
mettre en lumière le mécanisme de retour élastique en fin d’essai à la température de
l’essai. Le résultat de l’expérience est donc une évolution de la force d’impact en fonction
du temps et, bien sûr le faciès de rupture. La figure 6 est un exemple de résultats obtenus
avec un polystyrène (PS) ou, plus précisément, un polystyrène choc HIPS (High Impact
PolyStyrene), mélange de polystyrène cristal (PS) et de polystyrène greffé avec du
polybutadiène (ici 75 % en masse de PS). Aux plus basses températures (figure 6a, au-
dessous de 90 °C), le matériau apparaît rigide fragile. La trace de la rigidité est la pente de
la courbe force-déplacement, plus importante à basse température.
a.Évolution de la force sur l’impacteur et faciès de rupture b. Evolution de la force pour différentes vitesses et
pour une vitesse de 1 m/s deux températures (130 °C et 150 °C)

Le disque a un diamètre de 40 mm ; l’impacteur hémisphérique a un diamètre de 20 mm

Figure 6 . Impact sur un polystyrène « choc » (HIPS) en fonction de la température

La fragilité est observable sur le faciès de rupture et sur le déplacement à rupture plus
faible. Entre 90 et 110 °C apparaît un peu de ce qu’il convient d’appeler « ductilité » qui
autorise un déplacement à rupture plus grand, alors que l’éprouvette conserve une
déformation résiduelle de plus en plus grande à l’issue de l’essai. Entre 110 et 130°C,
l’évolution est remarquable, beaucoup plus intense qu’entre 90 et 110 °C (pour le même
incrément de température) démontrant que le matériau rencontre ici une transition de
comportement. En parallèle, la ductilité disparaît puisque la déformation résiduelle décroît.
Pour autant, la « déformabilité » continue d’augmenter. Enfin à 130 °C, le matériau ne
rompt pas et accommode le déplacement de l’impacteur avec une réponse purement
élastique. On pourrait donc dire que, pour cette condition de vitesse et pour des
températures comprises entre 70 et 130 °C, le polymère est successivement élastique-
fragile, élasto-plastique puis caoutchoutique. Au-delà de 200 °C (non illustré ici) le
polymère rentre dans sa zone d’écoulement et devient fluide, apte à la transformation par
voie « fondue ». Pour une autre vitesse d’impact (figure 6.b), les évolutions sont
équivalentes mais avec un décalage de température car, partant d’une condition vitesse
température donnée, une sollicitation plus rapide est équivalente à une sollicitation à plus
basse température.
De fait, la transition illustrée ici est la transition α associée à la transition vitreuse du PS
(105 °C). Tous les polymères suivent ce type d’évolution de comportement avec, toutefois,
des ampleurs de variation plus ou moins importantes et pour des températures différentes.
Tout paramètre qui peut modifier la température de transition vitreuse du matériau a donc
un rôle potentiel non négligeable sur le comportement mécanique dans cette gamme de
température. En parallèle, la transition vitreuse ne concernant que la partie amorphe
[AM3120] du polymère, son importance relative est plus faible dans le cas d’un polymère
semi-cristallin. A contrario, d’autres processus, propres au cristal et/ou à son interaction
avec la partie amorphe, peuvent apparaître et modifier le comportement du matériau dans
ce cas. Il est donc difficile de faire ici une revue exhaustive matériau par matériau. Les
grandes lignes et les points importants qui doivent guider la caractérisation d’une matière
plastique sont illustrés sur la base de quelques exemples choisis. [3]
II.3Effet de la température
Comportement très dépendant de la température, Existence de transitions qui se traduisent
par une évolution brutal (Fragile – ductile, Vitreuse et d’autres sous ou sur vitreuse).
La plus importante est la transition vitreuse qui s’accompagne d’un changement profond
du comportement.
L’amplitude des transitions dépend du polymère e.g. la transition vitreuse n’affecte que
l’amorphe Moins sensible pour un polymère semi cristallin et de la vitesse La position des
transitions dépendent du polymère e.g. Tg: -20 (PP), 77 (PET), 105 (PS) 140 °C (PC)[2]

Figure.7.Polymères amorphes solides si on regarde les modules.


Figure.8.Polymères thermoplastiques solides.

Figure. 9.
Le
polypropylène (PP) semi cristallin. Tg = -20°C, Transition à 40 – 60 °C. Fusion 160 °C

II.4.Polymères thermoplastiques
Du point de vue technologique il faut d’abord localiser les transitions ,
Un polymère semi cristallin peut être utilisé au-dessus de sa transition vitreuse.
Un polymère amorphe ne peut pas être utilisé au-dessus de sa transition vitreuse
Si on a besoin de cette grande élasticité il faut le réticuler. Ce sont les élastomères :
polymères amorphes réticulés au-dessus de la transition vitreuse par définition.Un
polymère semi cristallin ne peut pas être mis en forme sur son plateau caoutchoutique (il
faut entrer dans sa zone de fusion) Un polymère amorphe peut être transformé à l’état
caoutchoutique.[2]
Figure.10.Polymères thermoplastiques

III.La viscoélasticité
III.1Effet de vitesse et équivalence temps-température

Figure.11.Double effet de la vitesse et de la température.

Figure.2.Fluage, relaxation : comportement aux temps longs à T estéquivalent au comportement aux


temps courts à T’ (T’>T).
Le comportement observé dépend de l’échelle de temps propre au polymère qui peut être
défini τ’ (temps de retardation)
Verre: τ’ est grand devant le temps de la sollicitation On se place aux temps courts
Élastomère: τ’ est petit devant le temps de la sollicitation On se place aux temps longs. [2]
D’un point de vue pratique:
* Module apparent fonction de la vites.
* Retour non instantané à la décharge.
* Fluage des structures sous charge.
* Relaxation des contraintes.[2]
III.2Origine moléculaire
La mécanique des milieux continus est un concept.
Dans la vraie vie la matière doit accommoder la sollicitation via des processus élémentaires
La contrainte est une réponse à la perturbation de l’énergie du système: enthalpie et/ou
entropie.[2]

Figure.13.Élasticité enthalpique et Plasticité via des systèmesde glissement (Cristal de« petites molécules »).

1 – chaînes polymères déformables :Déformer un polymère ce n’est pas un déplacement


relatif d’objets rigides mais c’est déplacer et/ou déformer des objets « souples ».
2- Le polymère peut être semi cristallin :Plusieurs niveaux d’organisation intermoléculaires
Il y a toujours une phase amorphe.
3- Le polymère est toujours formulé Milieu hétérogène.
Processus potentiellement multiples.[2]
Chaîne polymère constituée de liaisons covalentes sur son squelette et avec les substituants,
c’est sa configuration
Pour une même configuration plusieurs arrangements spatiaux existent Ce sont les
conformations.
2 niveaux :
Conformation locale
Résulte de la structure covalente locale et des interaction entre groupements non liés e.g
Orientation relative des groupes latéraux.
Conformation globale
(À l’échelle de la chaîne) résulte de la disposition relative des atomes ou groupe
constituant le squelette de la chaîne.
Pour qu ’un polymère cristallise il faut:
1) Une configuration régulière : Fixée à la synthèse.
2) Que des potions de chaînes adoptent une conformation locale donnée : Nécessite de la
mobilité moléculaire pour amorcer des mouvements plus ou moins coopératifs.
3) Que ces portions se positionnent dans un réseau
Nécessite des substituants non encombrant et interactions inter-chaînes.
Donc
Motif = Portion de chaîne + Une conformation
Maille = Système « classique ».[2]

Figure.14.exemple de PET.
Figure.15.phase cristalline.

Dans le cristal la conformation est stabilisée par les interactions.


En 1ére approche le cristal se comporte comme n’importe quel cristal : Élasticité
enthalpique + Systèmes de glissement
Quelques systèmes disparaissent à cause des liaisons covalentes de la chaîne Peut être
quelques processus de relaxation (cf. PP) Des différences pour les propagations de
dislocations liées à la taille du cristal.[2]
Il existe des molécules lien Une fois les systèmes de glissement activés, les lamelles
déstructurées.
Texturation :
Durcissement structural très supérieur à celui amené par les dislocations; Strictions stables
– effet charnière.
Anisotropie induite donc sensibilité au mode de chargement Déformations plus grandes.
Mais l’amorphe s’est déformé avant et avec le cristal.

Figure16.PET Amorphe simplifié


Figure17.Déformer cette chaîne= Augmenter le taux de trans

Figure.18Écoulement : déplacement relatif des chaînes

Chaque chaîne délimite une zone d’encombrement stérique ; Chaque chaîne a « un tube »
de volume libre dans lequel elle peut se déplacer ; Elle se déplace en propageant des
changements de conformation locale.
Mécaniquement on ressent des transitions La chaîne devient « plus » déformable :
La transition vitreuse correspond ou moment où des mouvements coopératifs sur le
squelette de la chaîne deviennent possible ; Parfois reliée à des transitions sous vitreuses
(changement de conformation locale).
Tous ces mouvements ont leur échelle de temps propre, Si la sollicitation est trop rapide les
processus n’ont pas le temps d’être activés, Si on va trop vite la chaîne paraît moins souple.

Figure.19 État fluide.

Figure.20.État caoutchoutique

Figure21. État viscolastique


III.3.Effet de l’architecture des chaînes

Figure.22 Effet de structure de chaîne

IV. Grande déformation – Plasticité

Figure.23 Polycarbonate

Figure24. Processus plastiques amorphes multiples


Figure25. Grandes caractéristiques du seuil de plasticit& pour les polymères.

Le polymère peut être décrit à plusieurs échelles chacun jouant un rôle dans son
comportement.
La chaîne et ses conformations (entropie).
Les interactions inter-chaînes (enthalpie).
L’organisation inter chaînes: Enchevêtrements orientation de l’amorphe ;Système et texture
des semi-cristallins.
Périodicité amorphe – cristal (taille des lamelles).
Le sphérolite.
Les hétérogénéités de mise en forme.[2]

Figure.26 Illustration d’un polymère semi-cristallin injecté et de ses différents niveaux de description
V. Caractérisation du comportement
La caractérisation mécanique des matériaux repose sur des essais qui, en simplifiant le
mode de chargement (chargement de traction, de compression et/ou de cisaillement) et en
autorisant des mesures, éclairent leur comportement. Pourtant, tous ces essais restent eux-
mêmes des essais de structure dont les résultats ne sont pas une image simple du
comportement intrinsèque des matériaux. En fait, l’expérimentateur n’a accès qu’aux
grandeurs mesurables (force, déplacement, couple) alors que l’analyse mécanique doit
s’appuyer sur des grandeurs de la mécanique des milieux continus (contraintes,
déformations). Une modélisation de l’essai est donc toujours nécessaire pour relier sans
ambiguïté les contraintes aux forces et les déformations aux déplacements.
S’agissant des polymères, on met en place des essais classiques de type traction,
compression ou cisaillement. Par contre, ces matériaux acceptent de tels niveaux de
déformation et présentent une telle diversité de processus élémentaires que certaines
habitudes expérimentales et hypothèses de dépouillement méritent d’être remises en cause
Par la suite, les résultats expérimentaux sont obtenus dans des conditions les plus
contrôlées possibles, c’est-à-dire en contrôlant les vitesses de déformation, les températures
des éprouvettes et la localisation des déformations.
Un essai de traction ou de compression, par exemple, peut alors éclairer de manière
pertinente le comportement du polymère. Ainsi, dans le cas du HIPS (figure 27), la
transition de comportement déjà identifiée apparaît tout aussi clairement lors d’essais de
traction dans l’évolution de la contrainte axiale vraie σ en fonction de la déformation de
Hencky ε1(grandeur sans dimension), les vitesses de déformation (ou dε/dt) s’exprimant en
s-1 (ou Hz).
et la contrainte nominale par la force rapportée à la section initiale de l’éprouvette
– et les grandeurs « vraies » telles que définies ci-avant.
Cet exemple justifie que, dans le cas des polymères, le recours aux moyens de mesure
locale de la déformation est une nécessité absolue car les effets de localisation deviennent
significatifs bien avant que la striction ne soit visible à l’observation de l’expérimentateur.
Ce sont ces deux grandeurs, σ1 et ε, que nous analyserons plus loin.
Toutefois, il convient avant cela de rappeler quelques éléments concernant la
microstructure des polymères. En effet, les notions de contraintes et de déformations sont
des concepts destinés à représenter la réponse mécanique d’un milieu supposé continu,
alors que le comportement du matériau résulte de processus physiques de réorganisation de
la matière, c’est-à-dire d’évolutions microstructurales. Ces processus élémentaires de
déformation sont présentés de manière succincte dans la partie suivante.[3]
Figure 27 Contrainte vraie en fonction de la déformation vraie lors de traction sur l’HIPS de la figure 1 à 0,5 s -1

VI.CONCLUSION

Le comportement mécanique des polymères est caractérisé par une très grande diversité
apparente. En effet, pour les mêmes conditions d’utilisation, et d’un point de vue
technologique, on peut trouver des polymères qui sont, soit rigides fragiles, soit ductiles,
soit caoutchoutiques.
Ainsi, dans la famille des polymères, on peut retrouver un grand nombre de types de
comportement : visco élastique, visco plastique, hyper élastique, durcissant,
endommageable.
Cette diversité se retrouve, pour un même polymère, si l'on fait varier certaines de ses
caractéristiques, ou simplement ses conditions d'utilisation. Il peut être rigide fragile,
ductile ou élastique etc.
Ceci ne veut pas dire que le comportement d’un polymère est variable, voire incontrôlé. Ce
sont les paramètres contrôlant son comportement et les processus élémentaires
envisageables qui sont nombreux.
VII. références.
[1]. Thèse Loi physique de comportement des polym`eres amorphes et int´egration
dans un code ´el´ements finis « Renaud Rinaldi ».
[2] Comportement mécanique des polymères « Noëlle BILLON »
[3] Livre Propriétés générales des plastiques Réf. Internet : 42152 | 3eme édition de
« Techniques de l’Ingénieur ».

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