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HARCÈLEMENT
MORAL
Rectorat Amiens
1995 - 2007
RAPPEL DE LA LOI
HARCÈLEMENT MORAL
I – Notation administrative
II – Notation pédagogique
V – Promotion professionnelle
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RAPPEL DE LA LOI
« Aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou
pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa
dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
1° Le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral visés au premier alinéa,
2° Le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice
visant à faire cesser ces agissements ;
3° Ou bien le fait qu'il ait témoigné de tels agissements ou qu'il les ait relatés.
Est passible d'une sanction disciplinaire tout agent ayant procédé ou ayant enjoint de procéder aux
agissements définis ci-dessus.
Les dispositions du présent article sont applicables aux agents non titulaires de droit public. »
D’après cette circulaire ministérielle, « l’administration a en effet le devoir de protéger ses agents
contre de telles pratiques [ Harcèlement moral au travail ] »
Non seulement l’administration dont vous êtes le représentant au niveau de l’académie d’Amiens a
totalement failli à son devoir, mais ce qui est bien plus grave, c’est que les différents représentants de
l’administration au niveau de l’académie d’Amiens ont été les acteurs de ce harcèlement moral
incessant dont je suis victime depuis 12 années !
Les auteurs de ce harcèlement moral inadmissible sont bien connus et doivent être dénoncés comme il
se doit pour que justice soit rendue. Il s’agit des personnes suivantes, toutes ayant eu ou ayant encore
un quelconque poste de responsabilité leur ayant permis d’abuser de leur pouvoir en toute impunité :
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1. Monsieur MORVAN Alain, recteur de l’académie d’Amiens de 1995 à 2002
2. Monsieur LEROY Michel, recteur de l’académie d’Amiens de 2002 à 2004
3. Madame CAMPION Marie-Danièle, recteur de l’académie d’Amiens depuis 2004
4. Madame BRUSCHINI Brigitte, secrétaire générale de l’académie jusqu’à décembre 2002
5. Monsieur BRUSCHINI Pierre-Paul, secrétaire général de l’IA de l’Aisne jusqu’en 2003
6. Monsieur JACQUET Michel, secrétaire général d’académie adjoint
7. Monsieur BOULANGER Michel, proviseur du lycée Gay-Lussac de Chauny de 1994 à 2000
8. Monsieur JAILIN Marc, actuel proviseur du lycée Gay-Lussac de Chauny depuis 2000
9. Monsieur PAUL Jean Pierre, actuel principal du collège Gérard Philipe de Soissons.
Sur les 9 harceleurs cités ci-dessus, 6 ont disparu de la circulation ! Dernièrement, au Conseil des
Ministres du 21 mars 2007, le recteur MORVAN Alain de l’académie de Lyon, a été révoqué ! Il
n’est donc plus recteur … Il ne reste plus en compétition que l’actuel recteur de l’académie d’Amiens,
Madame CAMPION Marie-Danièle, le proviseur JAILIN ( auteur de la lettre torche-cul répugnante en
date du 13 octobre 2000 adressée au recteur MORVAN ) et son collègue, Monsieur PAUL, chef de
pacotille du collège Gérard Philipe de Soissons.
Ce harcèlement, effectif depuis 1995 a été riche et varié. Il s’est exercé dans de nombreux domaines,
toujours dans le but de me marginaliser, de m’isoler de mes collègues de travail, de me dégoûter de
mon travail, de m’obliger par tous les moyens à obéir à des ordres totalement illégaux, de me forcer à
demander ma mutation !
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9. De nombreuses menaces de retrait de salaire pour défaut d’arrêts de travail pendant les
congés scolaires ( un comble ! )
10. De nombreux retraits de salaire pour de soi-disant absences non justifiées !
11. Deux suspensions de salaire :
a) La première effectuée par le recteur LEROY d’avril 2003 à novembre 2003
b) La seconde par le recteur CAMPION de février 2005 à avril 2006
12. Magouilles du recteur CAMPION deux années de suite en 2005 puis en 2006 pour refuser
ma mutation intra-académique au lycée Gay-Lussac de Chauny !
Le deuxième objectif, à savoir me faire psychanalyser chez le docteur MARGAT au centre médico-
psychologique de Tergnier, n’a jamais pu être atteint, malgré les nombreuses intimidations, menaces ,
sanctions disciplinaires et retraits de salaire émanant des services du rectorat d’Amiens !
Le troisième objectif, à savoir me forcer à rejoindre mon nouveau poste au collège Gérard Philipe de
Soissons s’est soldé par un échec quasi total : juste une « petite visite » de ma part une semaine en
2003 en l’espace de près de 6 années, juste le temps de rencontrer et d’apprécier à sa juste valeur
Monsieur Jean Pierre Paul, principal de ce collège !
Suite au jugement du Tribunal administratif d’Amiens en date du 19 janvier 2006 annulant la décision
illégale de suspension de mon salaire prise par le recteur CAMPION le 16 février 2005, le harcèlement
psychologique et financier semble avoir disparu comme par enchantement ! Le rectorat ayant
apparemment jeté l’éponge sauf en matière de mutation où les magouilles sont toujours à l’ordre du
jour, il est grand temps de faire un bilan aussi précis que possible de tout ce harcèlement moral afin de
jauger les dégâts engendrés par le délire de quelques personnes assoiffées de pouvoir !
HARCÈLEMENT MORAL
I - Notation administrative
Depuis mon arrivée au lycée Gay-Lussac de Chauny en septembre 1987, ma notation administrative
établie par les différents chefs d’établissement est la suivante :
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : B ; Autorité/Rayonnement : AB
Appréciation générale :
« Malgré quelque fragilité dans certaines classes, Monsieur LANDEL a assuré un service régulier et
satisfaisant »
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Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : B ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL a gagné en expérience et progressé dans la conduite de ses classes. Nous lui
faisons confiance.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL s’attache à bien faire et gagne en efficacité. Il peut encore progresser en autorité
grâce à un contact plus personnalisé avec ses élèves.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL est un professeur sérieux et consciencieux qui réussit très bien.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL est un professeur sérieux et consciencieux qui réussit très bien.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL est un professeur sérieux et consciencieux qui réussit très bien.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : B
Appréciation générale :
« Professeur sérieux et consciencieux qui donne satisfaction.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : B ; Autorité/Rayonnement : TB
Appréciation générale :
« Je rapelle à Monsieur LANDEL que la notation doit servir l’élève et la discipline et que dans le cas
contraire, on faillit à sa mission.»
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Année scolaire 1995/1996 : 38,50/40
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : TB
Appréciation générale :
« Monsieur LANDEL a tenu compte de mes remarques.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : TB ; Autorité/Rayonnement : TB
Appréciation générale :
« Professeur qui effectue le service qui lui est confié.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : AB
Appréciation générale :
« Note abaissée, voir rapport joint.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : TB ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : AB
Appréciation générale :
« Note maintenue, la situation de l’an dernier n’ayant pas évolué.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : M ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« Note maintenue, le comportement de Monsieur LANDEL est devenu incontrôlable.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : B ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« Retranché dans ses convictions, Monsieur LANDEL s’est coupé de ses collègues et du lycée ; le seul
moyen d’en sortir serait que vous demandiez votre mutation.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : M ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« M. LANDEL refuse de dispenser un enseignement au collège ou il a été nommé et prive ainsi les
élèves de ZEP de nombreuses chances de progression. Une diminution de note s’impose.
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UN RAPPORT COMPLEMENTAIRE EST INUTILE »
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : M ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« M. LANDEL est toujours en situation de refus de rejoindre son poste. Une baisse de note est justifiée
et ce sans rapport annexe.»
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : M ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« UNE BAISSE DE NOTE S’IMPOSE – VOIR RAPPORT JOINT. »
Année scolaire 2004/2005 : 1.0/40 [ Notice trouvée dans mon casier au collège le 6 avril 2005 ]
Appréciations codées :
Ponctualité/Assiduité : M ; Activité/Efficacité : M ; Autorité/Rayonnement : M
Appréciation générale :
« Absent depuis le début de l’année avec certificats médicaux successifs.»
Concernant ma notation administrative le harcèlement moral est très clair. De 1987 ( date de mon
arrivée au lycée Gay-Lussac de Chauny ) à 1994, aucun problème de notation. Puis suite à l’immixtion
du proviseur BOULANGER dans ma vie privée ( Affaire Teyssedou ), la situation s’est dégradée
subitement et le proviseur s’est vengé en m’attribuant de mauvaises notations, en dépassant ses
prérogatives en me notant non pas sur des critères administratifs mais pédagogiques, du ressort des
Inspecteurs pédagogiques ! Cet abus de pouvoir a duré jusqu’à son départ du lycée en 2000. Le
proviseur novice JAILIN, venant du collège voisin de Tergnier a repris le flambeau en continuant le sale
boulot de harcèlement moral dès son arrivée en septembre 2000 ! Quant au principal du collège de
Soissons, il a réussi dans un premier temps à me noter deux années de suite, de façon ubuesque, sans
jamais m’avoir vu ! C’est très fort ! Puis après m’avoir vu une petite semaine au collège en décembre
2003, il a frappé fort, dans le délire et l’irresponsabilité, avec toujours la bénédiction du rectorat !
Suite aux différentes notations administratives délirantes des deux proviseurs du lycée Gay-Lussac de
Chauny, Messieurs BOULANGER et JAILIN puis du principal du collège Gérard Philipe de Soissons,
Monsieur PAUL, j’ai saisi le Tribunal administratif d’Amiens concernant les requêtes suivantes, classées
par ordre chronologique des enregistrements :
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Requête n° 9900957 du 3 mai 1999 : Demande en annulation de la décision du recteur
MORVAN du 10 juillet 1998 arrêtant ma note administrative pour 1997/1998. Requête
rejetée par jugement en date du 16 mai 2000.
Requête n° 00DA00845 du 24 juillet 2000 à la Cour administrative d’appel de Douai :
Annulation de la décision du recteur MORVAN relative à ma notation 1997/1998.
Requête rejetée par arrêt du 2 décembre 2003.
Requête n° 0001916 du 24 juillet 2000 : Projet de notation administrative 1999/2000.
Requête rejetée par jugement en date du 9 novembre 2000
Requête n° 0102724 du 5 juin 2001 : Annulation de l’avis de notation du recteur
MORVAN, année scolaire 1999/2000. Requête rejetée par ordonnance du 21/09/2004
Requête n° 0201252 du 26 juin 2002 : Projet de notation administrative 2001/2002.
Requête rejetée par jugement en date du 21 février 2006
Requête n° 0301199 du 5 juin 2003 : Projet de notation administrative 2002/2003.
Requête rejetée par jugement en date du 28 juillet 2005
Requête n° 0302181 du 14 octobre 2003 : Refus de communication avis de notation
2001/2002. Requête rejetée par jugement en date du 21 février 2006
Requête n° 0400673 du 19 mars 2004 : Demande en annulation de la notation année
2002/2003. Notation annulée par jugement en date du 2 février 2006
Requête n° 0401228 du 28 mai 2004 : Demande en annulation de la notice de notation
administrative 2003/2004. Notation annulée par jugement en date du 2 février 2006
Requête n° 0401630 du 13 juillet 2004 : Demande en annulation de la notation
2003/2004 du recteur en date du 21/05/2004. Notation annulée par jugement en date
du 2 février 2006
Requête n° 0402231 du 20 septembre 2004 : Annulation PV CAPA Certifiés Note
administrative 2003/2004. Requête rejetée par jugement en date du 2 février 2006
Requête n° 0402296 du 22 septembre 2004 : Annulation PV CAPA Certifiés Note
administrative 2001/2002. Requête rejetée par jugement en date du 2 février 2006
Requête n° 0402297 du 24 septembre 2004 : Annulation PV CAPA Certifiés Note
administrative 2002/2003. Requête rejetée par jugement en date du 2 février 2006
Requête n° 0402950 du 13 décembre 2004 : Annulation avis de notation 2003/2004.
Requête rejetée par jugement en date du 8 novembre 2005
Requête n° 0501612 du 16 juin 2005 : Notice annuelle de notation administrative
2004/2005. Requête rejetée par ordonnance du 12 décembre 2005
Requête n° 0501933 du 18 juillet 2005 : Notation administrative 2004/2005. Par
jugement en date du 1er février 2007, le Tribunal décide qu’il n’y a pas lieu de statuer
Requête n° 0502992 du 23 novembre 2005 : Document relatif à ma notation
administrative 2004/2005. Décision implicite du principal de Soissons rejetée par
jugement en date du 28 mars 2006
Requête n° 0600228 du 25 janvier 2006 : Notice annuelle de notation administrative
2005/2006. Requête rejetée par jugement du 7 décembre 2006
L’année 2005/2006 fût la première année où je n’ai pas été noté par le principal du collège Gérard
Philipe de Soissons ! L’explication est la suivante : suite à une nième requête auprès du Tribunal
administratif d’Amiens [ Requête n° 0600228 du 25 janvier 2006 : Notice annuelle de notation
administrative 2005/2006 ], le recteur CAMPION a fini par abdiquer et a abandonné tout harcèlement.
En effet, dans son mémoire adressé au Tribunal administratif d’Amiens en date du 3 avril 2006, elle
semble enfin reconnaître toute l’illégalité de la procédure adoptée pendant plusieurs années, en
écrivant :
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« Monsieur LANDEL, étant absent du collège Gérard-Philipe de SOISSONS pour raison de maladie
depuis le 15 décembre 2003, il ne lui a pas été établi de notice annuelle de notation administrative pour
cette année scolaire. »
N’ayant été au collège Gérard-Philipe de Soissons qu’environ une petite semaine en décembre 2003, le
principal du collège Gérard-Philipe de Soissons, Monsieur Jean Paul Pierre n’aurait pas dû me noter en
2001 / 2002, en 2002 / 2003, en 2004 / 2005 et en 2005 / 2006. Or, ce principal, en mal de pouvoir et
d’autorité, m’a noté de façon totalement irresponsable et ubuesque.
Ce qui est plus grave encore c’est que les différents recteurs de l’académie d’Amiens qui se sont
succédés depuis septembre 2001, à savoir Monsieur MORVAN pendant l’année scolaire 2001/2002,
Monsieur LEROY pendant les deux années scolaires 2002/2003 et 2003/2004 puis enfin Madame
CAMPION pendant les trois dernières années scolaires 2004/2005, 2005/2006 et 2006/2007 ont
méconnu totalement leurs propres circulaires ainsi que les circulaires ministérielles qui sont très claires
à ce sujet : « l’enseignant qui a été éloigné de son poste pendant toute l’année scolaire, pour raison de
santé, n’est pas noté. »
Tous les trois ont approuvé et repris à leur compte les appréciations illégales et scandaleuses du chef
de pacotille de SOISSONS, ce qui prouve aisément que la collusion est notoire et que le harcèlement
était organisé par le rectorat d’Amiens avec à sa tête le recteur.
Conclusion
Le harcèlement moral du rectorat relayé par les chefs d’établissement du lycée Gay-Lussac de Chauny
et du collège Gérard-Philipe de Soissons, m’a contraint de saisir à maintes reprises le Tribunal
administratif. En analysant les différentes requêtes énumérées ci-dessus, on s’aperçoit qu’il y a
beaucoup de contradictions que ce soit dans les décisions prises par le Tribunal que dans les mesures
prises par le rectorat !
Suite à l’abaissement de ma note administrative 1997/1998 par le proviseur BOULANGER, j’ai fait une
demande de révision de note en CAPA auprès du recteur MORVAN ( Lettre du 9 mars 1998 ). Le
recteur me répond par courrier en date du 8 juillet 1998, adressé S/C du proviseur du lycée et reçu le 9
septembre 1998 à 14 heures des mains du proviseur BOULANGER qu’il donnera suite à ma requête
après avoir consulté la CAPA ( dont il est le président ) qui se réunit le 9 juillet ( soit le lendemain ! )
Or, dans les faits, tout cela c’est bidon et les paroles du recteur MORVAN n’étaient destinées qu’à me
faire patientier afin que le tribunal administratif ne soit pas saisi !
En effet, les Commissaires paritaires syndicaux que j’ai contacté à l’époque m’ont affirmé que le
rectorat, en la personne de Monsieur PLAUD ( Secrétaire général ) qui présidait la CAPA en lieu et
place du recteur MORVAN, avait magouillé de telle sorte que ma demande de révision de note passe à
la trappe ! Jugeons plutôt :
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de ce dossier. Ce dossier n’intéresse pas la commission. Motif : Il y a une procédure
disciplinaire en cours. » Et on passe à l’enseignant suivant !
Courrier de Monsieur DELVAL Alain du syndicat SNALC reçu le 28/09/1998 qui
m’écrit : « Comme vous n’êtes pas adhérent et que vous ne m’aviez pas alerté sur
votre requête, j’avoue ne pas avoir gardé en mémoire ce qui a été dit sur votre cas, le 9
juillet. Dans mes papiers ( notes prises durant la CAPA ) figure la mention procédure
disciplinaire. Je ne peux pas, hélas, vous en dire plus. »
Lettre des Commissaires paritaires du SNFOLC ( Monsieur LEBLOND et Madame
POLIAKHOVITCH ) datée du 14 octobre 1998 : « Lors de la CAPA du 09/07/98, au
moment d’aborder votre demande de révision de note, le secrétaire général du Recteur
a indiqué que la note 38 était maintenue, une procédure disciplinaire étant en
cours. »
Lettre de Monsieur LESCUREUX, Commissaire paritaire du SNES, en date du 14
octobre 1998 qui m’écrit : « La réunion de la CAPA a bien eu lieu le 9 juillet. Ta note a
été maintenue à 38 c'est-à-dire baissée de 0,75 points. L’administration nous a
informé qu’une procédure disciplinaire à ton encontre était mise en œuvre. »
Le procès-verbal de la commission administrative paritaire académique compétente à
l’égard des Certifiés réunie au Rectorat le 9 juillet 1998 pour l’examen de la notation
administrative a été envoyé par le recteur MORVAN à Monsieur LEBLOND,
Commissaire paritaire FO le 15 janvier 1999. Concernant mon cas, il est écrit, noir sur
blanc : « Le président signale que le Recteur a décidé d’engager une procédure
disciplinaire à l’encontre de cet enseignant. »
8 juillet 1998 :
Le recteur MORVAN m’envoie une lettre datée du 8 juillet 1998 ( veille de la CAPA ), postée le 13 juillet
1998, arrivée au lycée Gay-Lussac de Chauny le 15 juillet 1998 et remise en main propre par le
proviseur BOULANGER le 9 septembre 1998, dans laquelle il me dit qu’à l’issue de la réunion de la
CAPA, après l’avoir consultée, il prendra sa décision.
9 juillet 1998 :
Le président de la CAPA signale aux Commissaires paritaires que le recteur a décidé d’engager une
procédure disciplinaire à mon encontre. ( Prétexte pour ne pas discuter du cas de Monsieur LANDEL )
10 juillet 1998 :
Le recteur m’envoie ma notation administrative 1997/1998 qui n’est que la copie conforme de la
notation du proviseur BOULANGER ( mêmes appréciations codées scandaleuses, même appréciation
littérale mensongère et même note abaissée de ¾ point ).
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NOTATION 2000/2001
Je rappelle l’appréciation générale formulée par le proviseur JAILIN concernant ma notice annuelle de
notation administrative :
« Retranché dans ses convictions, Monsieur LANDEL s’est coupé de ses collègues et du lycée ; le seul
moyen d’en sortir serait que vous demandiez votre mutation.»
Le terrain est préparé : soit je demande ma mutation pour quitter le lycée Gay-Lussac à la rentrée
scolaire 2001, soit la mutation me sera imposée de façon disciplinaire. C’est ce qui est arrivé avec
l’organisation du conseil de discipline et la sanction disciplinaire du déplacement d’office au collège de
Soissons !
Au sujet de cette notice annuelle de notation administrative 2000/2001, le proviseur JAILIN a fait un
faux en écriture en inscrivant à ma place dans la rubrique « Observations éventuelles », la
mention « Refus de signature » avant de l’envoyer au rectorat !
Cette information m’a été révélée par le recteur dans une lettre qu’il m’a adressée le 28 janvier 2002 en
écrivant :
« Or, je constate que vous avez porté sur votre notice de notation, établie le 11 janvier 2001, la mention
« refus de signature » dans la rubrique « observations éventuelles ».
Le recteur LEROY, dans son mémoire en réponse au Tribunal administratif en date du 5 septembre
2002 ( Requête n° 0201252 ) finit par admettre : « Lorsqu’un agent public bénéficie de congés de
maladie attestés par des certificats médicaux, l’autorité administrative ne peut se fonder sur cette
absence régulière du service pour diminuer la note administrative. Cet état de fait a justifié, dans le cas
présent, le retrait de la proposition attaquée du dossier administratif de l’intéressé. »
Par contre, le Tribunal adopte une position contraire dans son jugement en date du 21/02/2006
concernant la même requête !
Le Tribunal administratif d’Amiens a rejeté ma requête n° 0301199 par jugement du 28 juillet 2005
Par contre, le même Tribunal administratif d’Amiens a annulé toutes les notations 2002/2003 émises
par le principal de Soissons et le recteur LEROY, par jugement en date du 2 février 2006 ( requête n°
0400673 ) !
Donc, en l’espace de 6 mois, le même Tribunal administratif d’Amiens a pris deux décisions
totalement contradictoires ! Difficile à comprendre et à admettre !
Le Tribunal administratif d’Amiens a rejeté ma requête n° 0402950 par jugement du 8 novembre 2005
Par contre, le même Tribunal administratif d’Amiens a annulé toutes les notations 2003/2004 émises
par le principal de Soissons et le recteur LEROY, par jugement en date du 2 février 2006 ( requêtes n°
0401228 et 0401630 ) !
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Donc, en l’espace de 3 mois, le même Tribunal administratif d’Amiens a pris deux décisions
totalement contradictoires ! Difficile à comprendre et à admettre !
Suite à la notice annuelle de notation administrative année scolaire 2004/2005 complètement farfelue et
délirante émise par le chef de pacotille du collège Gérard-Philipe de Soissons en date du 27 janvier
2005 et trouvée pour la première fois dans mon casier du collège le 6 avril 2005, j’ai immédiatement
réagi en envoyant d’une part une lettre recommandée au recteur en date du 13 avril 2005 pour une
demande de révision en CAPA de ma note administrative de 1.0 ( UN ) sur 40 et d’autre part une
réponse adressée au harceleur de Soissons en date du 7 avril 2005, lettre que je ne peux m’empêcher
de vous remettre en mémoire :
Suite à ma demande auprès de la CADA en date du 10 mars 2005, ma notice annuelle de notation
administrative, année scolaire 2004/2005 se trouvait dans mon casier en salle des professeurs le
mercredi 6 avril 2005, alors que jusqu’à présent elle ne s’y trouvait pas !
Cette notice, signée de votre main, établie le 27 janvier 2005 a mis tout de même plus de 2 mois pour
parcourir la centaine de mètres qui sépare votre bureau de la salle des professeurs du collège !
Et que dire de la note que vous proposez. Est-ce bien la note 1 ( UN ) sur 40 ou est-ce une erreur de
frappe sur le clavier de l’ordinateur ?
Si la note s’avérait exacte, c’est le délire total ! Un véritable Tsunami s’est abattu sur le collège Gérard-
Philipe, début 2005 !
Je pense que j’ai de bonnes chances de rentrer dans le livre Guinness des records !
En réponse à ma lettre du 13 avril 2005, le recteur CAMPION, dans son courrier en date du 27 avril
2005, a rappelé une fois de plus le contenu des circulaires relatives à ce sujet qui stipulent clairement
que « l’enseignant qui a été tenu éloigné de son poste pendant toute l’année scolaire, pour
raison de santé, n’est pas noté. Il n’y a pas report de la note de l’année précédente.»
Le recteur CAMPION confirmera ses propos dans un autre courrier en date du 23 mai 2005 :
« Absent du service depuis la rentrée scolaire 2004, aucune note administrative ne vous a été
attribuée au titre de l’année scolaire 2004/2005. »
Malgré l’illégalité de la procédure, le principal du collège de Soissons s’est amusé à me noter de façon
totalement irresponsable et farfelue depuis l’année 2001 relayé et approuvé par les différents recteurs
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MORVAN, LEROY et CAMPION malgré les circulaires ministérielles et rectorales en vigueur qui
stipulent clairement que je ne devais pas être noté !
Cela montre clairement la collusion entre toutes les parties unies dans l’unique but, celui de me harceler
à outrance pour me faire plier.
Dernière remarque concernant « l’évolution » de ma note administrative ; elle est identique à celle que
j’avais en 1993, soit aucune augmentation depuis 14 années ! ( Elle se situe même en deçà de la grille
nationale de référence qui a pour minimum 38,5 : une anomalie de plus due au harcèlement )
II - Notation pédagogique
La note pédagogique de 42/60 m’a été attribuée lors de ma titularisation en tant que Certifié en 1990.
Puis le harcèlement commençant en 1994/1995 par le proviseur BOULANGER, j’ai commencé à être
inspecté une première fois le 20 janvier 1995 par l’IPR Michel CABARET avec la note pédagogique
maintenue à 42/60. Puis une seconde fois, à la demande du recteur MORVAN, le 23 mars 1998, par
l’IPR Michel OSTOJSKI avec la note pédagogique maintenue à 42 malgré des critiques acerbes
injustifiées sur ma pédagogie, ce qui somme toute était normal vu que cet IPR avait reçu l’ordre, à deux
reprises, de venir m’inspecter ! [ Une première fois par courrier en date du 15 décembre 1997 : « je
vous saurais gré de bien vouloir procéder à l’inspection de cet enseignant et me tenir informé de vos
conclusions » puis une seconde fois par courrier en date du 13 février 1998 : « Il est donc
indispensable, dans l’intérêt des élèves, que cet enseignant puisse être inspecté rapidement. » Enfin,
une troisième fois, toujours à la demande du recteur MORVAN, le 3 mars 2000, l’IPR Christiane
PARENT est venue me rendre visite pendant ma grève des travaux pratiques avec mes classes de
Seconde. Suite à ma requête auprès du recteur, le rapport d’inspection a été transformé en rapport de
visite, ayant refusé d’être inspecté pendant la grève ! La note pédagogique de 42/60 a été maintenue.
Suite au rapport d’inspection très critique, voire mensonger établi par l’IPR OSTOJSKI en juin 1998, j’ai
saisi le Tribunal administratif d’Amiens puis la Cour administrative d’appel de Douai :
En conclusion, je constate que ma note pédagogique est la même que celle obtenue lors de ma
titularisation en tant que Certifié en 1990, soit 17 ans auparavant ! Cela dénote une volonté manifeste
des autorités de m’attribuer la note la plus faible possible pour m’interdire ainsi toute promotion.
14
DES NOTATIONS PÉDAGOGIQUES MENSONGÈRES SUITE À DES INSPECTIONS
DEMANDÉES PAR LE RECTEUR FONT PARTIE INTÉGRANTE DU HARCÈLEMENT
MORAL ORCHESTRÉ PAR LE RECTORAT
De 1987 à 1994, l’attribution des classes par les différents proviseurs était relativement équitable mais à
partir de 1995, le proviseur BOULANGER ( 1995 à 2000 ) puis son successeur JAILIN, la dernière
année avant mon déplacement d’office, ont pris un malin plaisir à m’attribuer systématiquement les
classes non scientifiques, sans heures supplémentaires, réservant par là-même les « bonnes classes »
et les heures supplémentaires à leurs « amis », en remerciement des services rendus ( rôle d’indic, de
lèche-bottes et autres turpitudes ). En effet, en dépit de mes fiches de vœux qui demandaient chaque
année au chef d’établissement de ne pas m’attribuer de classes de Seconde STT, mon emploi du
temps comportait systématiquement chaque année les 3 classes de Seconde STT soit un volume
horaire de 15 heures sur 18, avec bien entendu aucune heure supplémentaire !
Le 20 juin 1995, je remets ma fiche de vœux au proviseur. Ayant demandé les Secondes
générales ainsi que les Premières et terminales S, je n’ai eu que les « miettes » laissées par les
« collègues ».
La répartition des services d’enseignement année 2000/2001 m’attribue 3 classes de Seconde
STT ( 15 heures sur 18 ) malgré ma fiche de vœux ne demandant plus de Secondes STT !
La répartition des services d’enseignement année 2001/2002 m’attribue 3 classes de Seconde
STT ( 15 heures sur 18 ) malgré ma fiche de vœux précisant ne pas vouloir de Secondes STT !
Lettre pétition en date du 25 janvier 1999, adressée au Ministre de l’Education nationale, ayant
pour objet la réforme des lycées ( disparition des options I.E.S.P. et T.S.P. en Seconde,
disparition de l’option Sciences Expérimentales en première S ). Cette lettre a été signée par
huit (8) professeurs de Sciences physiques sur un effectif de neuf (9) ! Il manquait donc un
signataire en la personne de Monsieur LANDEL Guy, professeur qui avait été évincé
volontairement de la discussion et de la rédaction avec signatures de cette lettre !
En conclusion sur ce chapitre, je rappellerai mon analyse en date du 8 février 2002 en réponse au
procès-verbal du conseil de discipline du 21 septembre 2001 concernant la répartition des classes en
physique au lycée Gay-Lussac de Chauny.
« Pour mémoire, Monsieur Guy LANDEL rappelle les quatre questions posées aux témoins, ainsi que
leurs réponses
15
Réponse :
Après que le proviseur a rappelé que la seconde STT était une seconde indifférenciée, la présidente
intervient pour souligner que toutes ces questions n'apportent pas un éclairage indispensable
au dossier.
Réponse :
La présidente rappelle à l'intervenant que toutes les filières et niveaux d'enseignement sont
respectables.
Réponse :
Monsieur RABARDEAU ne peut répondre sur la répartition des classes.
Réponse :
Monsieur BEVIERRE répond que Monsieur LANDEL s'était vu confier une terminale S.
BILAN
Sur les quatre questions posées, le bilan s'établit comme suit:
Question 1 : La présidente, Madame BRUSCHINI, vole au secours du proviseur pour clore le
" débat " !
Question 2 : La présidente, Madame BRUSCHINI, ne laisse même pas le temps à l'IPR d'ouvrir
la bouche, des fois qu'une inspectrice ne serait pas capable de répondre à cette question d'ordre
pédagogique !
Question 3 : L'irresponsable de laboratoire justifie bien son titre : il ne peut répondre à la
question posée !
Question 4 : Monsieur BEVIERRE, lui ne se pose même pas de question : il répond, comme à
son habitude, par un mensonge ! [ Car jamais je n’ai eu de Terminale S ]
Vu que tous les témoins ont été incapables ou n'ont pas voulu répondre aux différentes questions
posées relatives à la répartition des classes, je me dois d'y répondre à leur place, n'en déplaise à
Madame la présidente, Madame BRUSCHINI, qui considère, à tort bien sûr, " que toutes ces questions
n'apportent pas un éclairage indispensable au dossier."
Je m’inscris en faux sur ces propos mensongers, car en tant qu'ingénieur électricien, je peux certifier
que toutes ces questions, non seulement apportent un " éclairage indispensable ", mais encore que cet
" éclairage " est très lumineux ! Qu'on en juge :
Dès 1995, n'ayant pas digéré mes critiques justifiées concernant son immixtion dans ma vie privée,
l'ancien proviseur, Monsieur BOULANGER se vengea en m’attribuant exclusivement des classes non
16
scientifiques. Pour exemple, je rappelle la répartition des classes pour l'année suivante, à savoir
1995/1996 :
J’ai donc été délibérément exclu du compte. Aucune classe scientifique ne m’a été attribuée.
Cette année 1995/96 n'est pas malheureusement une année noire isolée. Mises à part 3 heures
d'option de 1ère S en 1996/97, 1997/98 et 1999/2000, le même scénario se répétera jusqu'au 10 octobre
2001, jour de mon interdiction de pénétrer à l'intérieur du lycée Gay-Lussac par le proviseur-médecin-
psychologue-vigile JAILIN.
En ce qui concerne Monsieur JAILIN, il a poursuivi les procédés de son prédécesseur. Selon son
planning sur la répartition des services d'enseignement envoyé aux neuf professeurs de physique le 12
juillet 2001, on peut en déduire :
Total volume horaire intitulé HP 150,5 heures
Total Terminales S 23 heures
Total Premières S 21 heures
Total Secondes IESP 41 heures
Total Secondes " à vocation scientifique " version M. BOULANGER 35 heures
Ce qui fait un total de 120 heures d'enseignement en classes " scientifiques " ou " à vocation
scientifique ". Sachant qu'il y a 9 enseignants dont deux à mi-temps, cela fait un total de 8 postes. Si
l'on divise ces 120 heures par 8 postes, un rapide calcul donne exactement :
17
Par contre, si l'on considère le raisonnement du grand manitou syndical, Monsieur BEVIERRE, qui dans
son témoignage affirme que la " première SMS est une classe scientifique ", en y ajoutant la Seconde
SMS et les deux Terminales SMS, qui doivent être normalement aussi scientifiques que la première
SMS, on arrive à un total de 139 heures de classes scientifiques ou " à vocation scientifique ". Selon
cette version, un rapide calcul donne plus de :
17 heures de classes scientifiques ou à " vocation scientifique " par enseignant !!!
Dès lors, tout un chacun peut comprendre pourquoi la présidente du conseil de discipline,
Madame BRUSCHINI, secrétaire générale du rectorat, avait à cœur de couper court à toute
velléité de discussion sur ce sujet. »
Ayant vu précédemment qu’aucune de mes classes n’était scientifique, la suite coule de source. Il suffit
pour le chef d’établissement de trouver quelques indics parmi les professeurs de Sciences Physiques
pour témoigner que mes élèves sont des « casseurs » de matériel lors des travaux pratiques ( 9 heures
de travaux pratiques chaque semaine avec mes 3 classes de Seconde ) ! Ayant récolté les faux-
témoignages des indics, la suite n’est plus qu’un jeu d’enfant : le chef d’établissement se met d’accord
avec le responsable de laboratoire de Physique Chimie de l’époque, le « collègue » RABARDEAU Jean
Hugues pour m’interdire de manipuler avec le même matériel pédagogique que les autres collègues
professeurs du lycée Gay-Lussac.
« Constatant des dégradations importantes sur un matériel sensible indispensable aux classes
scientifiques de 1ère et terminale, il vous demande par le truchement des garçons de laboratoire
d’utiliser un matériel certes ancien mais toujours en service. D’autres collègues utilisent les
oscilloscopes METRIX sans pour cela alerter l’opinion publique. »
Par contre, le même jour ( 4 décembre 1999 ), il envoie un courrier au recteur MORVAN pour bien lui
signifier que je suis l’instigateur et l’unique responsable du nouveau conflit :
« Je ne peux confier à M. LANDEL que des classes dans lesquelles ses actions de sabotage ne
peuvent avoir qu’un effet limité.
Ce nouveau conflit avec le professeur coordonnateur de sciences physiques est dans le droit fil de ses
actions antérieures.
18
Constatant que les élèves de M. LANDEL cassent beaucoup plus de matériel que la moyenne,
consigne a été donnée par le professeur coordonnateur de les faire manipuler avec les équipements
certes plus anciens, mais toujours en service. »
Cette discrimination révoltante dans un service public, totalement puérile de surcroît, m’a conduit
naturellement à faire une grève des travaux pratiques dans mes 3 classes de Seconde STT avec le
soutien de mes élèves qui ressentaient, dans cette mesure, une discrimination à leur égard, eux, élèves
de STT les mal aimés car non « scientifiques ». Cette grève durera 19 semaines de décembre 1999
à mai 2000 !
Pour se venger du camouflet enduré pendant toute cette grève des travaux pratiques qui dura 19
semaines, l’indic de service ( le professeur coordinateur ) se fera un plaisir de se défouler en allant
témoigner ( à charge bien sûr ! ) lors de mon conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre
2001 à Amiens.
Les requêtes devant les juridictions administratives ont été les suivantes :
V - Promotion professionnelle
En 2007, ma note administrative est la même que celle que j’avais en 1993. Cela fait donc 14 ans que
ma note administrative est restée bloquée à 38 / 40 !
En 2007, ma note pédagogique est la même que celle obtenue lors de ma titularisation en tant que
Certifié en 1990. Cela fait donc 17 ans que ma note administrative est restée bloquée à 42 / 60 !
19
En conséquence, ma note globale qui a été de 80 / 100 depuis 14 ans a été totalement rédhibitoire pour
tout passage d’échelon, soit au grand choix, soit au choix. Tout naturellement, toute ma carrière s’est
effectuée avec un avancement à l’ancienneté, étant par là-même fortement pénalisé par rapport aux
autres collègues avançant aux choix.
Par ailleurs, étant depuis de nombreuses années au dernier échelon ( 11 ) de la classe normale des
Certifiés, j’ai plusieurs fois déposé un dossier de candidature pour le passage hors classe Certifiés. Le
dossier de candidature transitait à chaque fois par le chef d’établissement et l’Inspecteur qui donnaient
leur avis motivé avant de parvenir au recteur. Bien évidemment les avis, souvent illégaux et
mensongers, étaient tels que toute promotion était d’office exclue ! Quelques exemples scandaleux de
la part de leurs auteurs :
Avis motivé du chef d’établissement ( Proviseur BOULANGER ) daté et signé du 11 mai 1998 avec le
commentaire suivant : « Avis défavorable. Après avoir été sanctionné en 1995 d’un avertissement pour
faute de service, Monsieur Landel fait actuellement l’objet d’une nouvelle demande de sanction pour
des faits similaires. »
Cet avis scandaleux de la part du proviseur est un exemple concret de la violation de l’article 6
quinquiès de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983.
Appréciation formulée par le principal du collège Gérard Philipe de Soissons, destinée au rectorat pour
ma candidature à l’avancement au grade des professeurs Certifiés hors-classe, rentrée scolaire 2005 :
Ayant été présent au collège uniquement une semaine au mois de décembre 2003 depuis « ces trois
dernières années », le prétexte invoqué par le chef de pacotille pour donner un avis défavorable pour
ma candidature en 2005 semble complètement puéril et irresponsable.
D’une part il s’agit d’un avis anonyme d’inspecteur pédagogique et d’autre part, affirmer que je
n’assure pas mes missions au collège alors que je suis en congé de maladie ordinaire depuis 4 ans est
inadmissible et contraire aux lois et règlements.
Les requêtes devant les juridictions administratives ont été les suivantes :
20
Requête n° 0502719 au TA Amiens en date du 21 octobre 2005 – Discrimination
passage Hors-classe Certifiés 2005 – Attitude discriminatoire du principal du collège
Gérard Philipe de Soissons. Requête rejetée par jugement du 2 mars 2006
Requête n° 0502720 au TA Amiens en date du 21 octobre 2005 – Discrimination
passage Hors-classe Certifiés 2005 – Demande d’indemnité au recteur CAMPION pour
attitude discriminatoire. Requête rejetée par jugement du 2 mars 2006.
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0601313 en date du 2 mai 2006 concernant
le jugement du 2 mars 2006 – Requêtes n° 0502719 et 0502720. Rejetée par décision
Demande devant le Conseil d’état : Réf 299879 en date du 19 décembre 2006
concernant la décision rendue pour la demande d’AJ.
Après avoir été déplacé d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège Gérard Philipe de Soissons
suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 à Amiens, le principal de ce
collège, Jean Pierre Paul, ne me voyant pas arriver, continua le harcèlement en demandant au recteur
des retraits sur mes salaires alors que toutes mes absences étaient justifiées par des arrêts de travail.
De plus tous les documents administratifs me concernant ( bulletins de salaire, arrêtés de congés de
maladie, procès-verbal d’installation, emploi du temps, notations administratives, déclaration fiscale des
salaires, attestation professionnelle, etc…) étaient systématiquement bloqués par le chef de pacotille de
Soissons, avec la bénédiction consentante du rectorat !
D’ailleurs dans son mémoire au Tribunal administratif d’Amiens en date du 12/12/2005 concernant la
requête n° 0502992, le recteur, avec documents à l’appui, fait état du nombre important de demandes
de documents administratifs de ma part ( 35 demandes d’avis à la CADA et 34 requêtes au Tribunal
administratif depuis 2002 ). Au lieu de se lamenter sur l’incapacité matérielle des services du rectorat à
répondre à toutes mes demandes dans le délai imparti, le recteur aurait mieux fait d’obliger le chef de
pacotille de Soissons à m’envoyer ce qui m’est dû et cela après chaque demande de ma part plutôt que
de faire une rétention systématique de tous mes documents administratifs !
21
Requête n° 0301393 : Arrêté rectoral
Requête n° 0301395 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0302181 : Avis de notation 2001/2002
Requête n° 0302188 : Arrêté rectoral suspension traitement du 9 avril 2003
Requête n° 0302225 : Bulletins de paye Juin 2002 et Mai 2003
Requête n° 0302476 : Bulletins de paye Juillet et Août 2003
Requête n° 0400341 : Arrêté rectoral du 17 octobre 2003
Requête n° 0400522 : Procès-verbal d’installation
Requête n° 0400555 : Bulletin de paye Novembre 2003
Requête n° 0400569 : Bulletin de paye Décembre 2003
Requête n° 0400695 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0400941 : Déclaration fiscale 2003
Requête n° 0400942 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0400959 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0400960 : Bulletin de paye Janvier 2004
Requête n° 0400961 : Bulletin de paye Février 2004
Requête n° 0400984 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0401158 : Bulletin de paye Mars 2004
Requête n° 0401171 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0401298 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0401315 : Bulletin de paye Avril 2004
Requête n° 0401555 : Bulletin de paye Mai 2004
Requête n° 0401598 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0402117 : PV CAPA 2001/2002, 2002/2003 et 2003/2004
Requête n° 0402345 : Emploi du temps 2004/2005
Requête n° 0402356 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0402366 : Bulletin de paye Juin 2004
Requête n° 0402378 : Bulletin de paye Juillet 2004
Requête n° 0501255 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0501933 : Lettre de JPP à la CADA
Requête n° 0502992 : Document JPP Notation 2004/2005
Requête n° 0502993 : PV réunion de CAPA du 20 juin 2005
Requête n° 0503303 : PV réunion de CAPA du 3 mai 2005
Requête n° 0503304 : Docs Commissaires Paritaires FPMA du 20 juin 2005
Requête n° 0600228 : Notice notation 2005/2006
Requête n° 0600229 : Attestation professionnelle 2005/2006
Requête n° 0601407 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0601534 : Bulletins de paye Septembre 2005 à Avril 2006
Requête n° 0601535 : Arrêté de congé de maladie
Requête n° 0601536 : Raisons du refus de ma mutation 2006
Requête n° 0602448 : PV réunion FPMA du 19 juin 2006
Requête n° 0603112 : Référé-Injonction - Communication docs. à la FPMA du 20 juin
2005
La complicité entre les différents recteurs et les chefs d’établissement de Chauny et de Soissons est
manifeste. Tout le monde était d’accord pour me harceler en me refusant jusqu’au dernier moment de
me communiquer mes documents administratifs.
22
IL EST INADMISSIBLE QUE DANS « LE PAYS DES DROITS DE L’HOMME », UN ENSEIGNANT
SOIT OBLIGÉ DE FAIRE PRÈS D’UNE CENTAINE DE REQUÊTES A LA CADA ET AU TRIBUNAL
ADMINISTRATIF POUR QUE L’ADMINISTRATION DAIGNE OBTEMPÉRER !
Dans le rapport disciplinaire établi par le rectorat et lu en conseil de discipline le 21 septembre 2001,
concernant les faits qui me sont reprochés, il est écrit en page 7/8 :
« Dans le courrier mis en cause, le proviseur ayant constaté une certaine agressivité dans le
comportement de Monsieur LANDEL vis-à-vis de ses collègues, demandait au Recteur une aide
psychologique pour cet enseignant.
En réponse aux sollicitations du proviseur, au cours de l’année scolaire 2000-2001, les services
rectoraux ont demandé que le comité médical départemental statue sur l’aptitude de l’intéressé
à enseigner.
Monsieur LANDEL a été convoqué deux fois par le Comité médical départemental afin de rencontrer un
expert qui devait rendre un avis sur son aptitude à exercer.
Monsieur LANDEL a refusé une première fois de se rendre chez l’expert, le 11 janvier 2001. Le 15 mars
2001, le recteur adresse un courrier à Monsieur LANDEL, lui enjoignant de justifier son absence au
rendez-vous fixé par l’expert chargé de statuer sur son aptitude à enseigner.
La saisine du Comité médical départemental a été maintenue, mais, Monsieur LANDEL a refusé une
seconde fois de se rendre à la nouvelle convocation. »
Le rapport disciplinaire établit bien la preuve que le harcèlement moral consistant à me faire
psychanalyser chez le docteur MARGAT est la suite logique de la lettre torche-cul répugnante du
proviseur JAILIN !
Le rapport établit que j’ai refusé deux fois de me rendre chez le docteur MARGAT en 2000/2001.
Comme le montre mon analyse ci-dessous, j’ai été convoqué 33 fois de novembre 2000 à février 2005
et à chaque fois, j’ai décliné l’invitation !
Ainsi, suite à la lettre torche-cul répugnante du proviseur JAILIN, proviseur novice du lycée Gay-
Lussac de Chauny où j’étais enseignant depuis septembre 1987, une véritable entreprise de
harcèlement moral a fusé de toutes parts ( rectorat, inspection académique de l’Aisne, centre médico-
psychologique de Tergnier, direction départementale des affaires sanitaires et sociales ) pour me forcer
à me rendre chez le docteur MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier pour une expertise
médicale !
23
Le scénario commencera par un harcèlement durant toute l’année scolaire 2000/2001 alors que j’étais
enseignant en activité au lycée Gay-Lussac de Chauny avec l’envoi d’une dizaine de convocations pour
me rendre chez le docteur MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier !
Ayant toujours refusé d’obéir à de tels agissements illégaux et irresponsables de la part des
« responsables de l’académie d’Amiens », le rectorat, voyant que son entreprise de harcèlement était
vouée à l’échec, a changé de stratégie et a organisé à la hâte un conseil de discipline bidon et truqué
en essayant de faire témoigner tous les lèche-bottes du rectorat pour que la sanction disciplinaire du
déplacement d’office soit le plus crédible possible. Le recteur MORVAN a convoqué le 21 septembre
2001 à Amiens, jour de mon conseil de discipline, ses 5 témoins prêts à débiter leurs mensonges et
faux témoignages. Il s’agit du proviseur JAILIN du lycée Gay-Lussac de Chauny, auteur de la lettre
torche-cul répugnante, de l’IPR de Sciences Physiques Madame PARENT Christiane ainsi que 3 indics
de service ( 3 enseignants de Physique du lycée Gay-Lussac : RABARDEAU Jean-Hugues, BEVIERRE
Daniel et DESNOYERS Annie ).
Le conseil de discipline ayant décidé mon déplacement d’office au collège gérard Philipe de Soissons,
le harcèlement concernant les convocations chez le docteur MARGAT a continué et duré jusqu’au 29
août 2005, sans aucun succès d’ailleurs !
Pour montrer l’ampleur du harcèlement orchestré par le rectorat, suite à la lettre torche cul répugnante
du proviseur JAILIN datée du 13 octobre 2000, il est nécessaire de faire l’inventaire de toutes les
convocations :
Année 2000/2001
24
Année 2001/2002
Année 2002/2003
Le recteur Morvan est nommé recteur de Lyon en Juillet 2002 et est remplacé par le
recteur LEROY, la Secrétaire Générale d’académie Brigitte BRUSCHINI est nommée
Secrétaire Générale de l’académie de Lyon le 15 janvier 2003 puis Pierre-Paul
BRUSCHINI, Secrétaire Général de l’académie de l’Aisne est nommé dans la foulée
Secrétaire Général de l’académie du Rhône !!!
Lettre de la SGA Brigitte BRUSCHINI du 13 septembre 2002 : Comité médical
Lettre de l’IA ( Pierre-Paul BRUSCHINI ) du 20/09/2002 : Comité médical saisi !
Lettre du Dr PILON ( médecin inspecteur ) du 08/10/2002 : RdV médical chez MARGAT
Lettre de l’IA ( BRUSCHINI ) du 15/11/2002 au recteur LEROY : état des lieux
Lettre du Centre Médico-Psychologique Tergnier du 18/11/2002 : RdV MARGAT le 22/11/2002
Lettre du recteur LEROY du 22 janvier 2003 : Nouvelle procédure disciplinaire engagée
Lettre de l’IA ( Michelle TOURBE ) du 7 avril 2003 : RdV MARGAT le 15 mai 2003
Lettre du Dr VILLETTE ( médecin de prévention ) du 09/04/2003 : RdV médical le 7 mai 2003
Lettre du recteur LEROY du 9 avril 2003 : Blâme, Suspension de salaire et Menace de
nouvelle procédure disciplinaire avec réunion du conseil de discipline !!!
Lettre du Centre Médico-Psychologique Tergnier du 15/04/2003 : RdV MARGAT le 16/05/2003
Année 2003/2004
Année 2004/2005
Année 2005/2006
25
Absence totale de lettre de harcèlement m’intimant l’ordre d’aller me faire psychanalyser chez le
docteur MARGAT à Tergnier.
De plus, par jugement en date du 19 janvier 2006, reçu le 8 mars 2006, le Tribunal administratif
d’Amiens a annulé la décision illégale du recteur CAMPION du 16 février 2005 !
Le Tribunal administratif dans son jugement reconnaît que le recteur a commis une erreur de droit en
suspendant mon salaire ! Par contre n’ayant pas reconnu le harcèlement dont je suis l’objet de la part
du rectorat depuis le 13 octobre 2000, le Tribunal a commis lui aussi une erreur de droit : les différentes
lettres énoncées ci-dessus démontrent sans aucune ambiguïté le harcèlement du rectorat pour me
forcer à aller me faire psychanalyser chez le docteur MARGAT au Centre médico-psychologique de
Tergnier. Les 4 dernières lettres du recteur CAMPION datées du 26 janvier 2005, du 16 février 2005, du
29 avril 2005 et du 29 août 2005 sont sans équivoque !
Le harcèlement moral est manifeste. En conséquence, je dois être indemnisé comme demandé
dans ma requête initiale du 24 mars 2005. Pour cette raison j’ai décidé de faire appel en Conseil
d’état.
Année 2006/2007
Absence totale de lettre de harcèlement m’intimant l’ordre d’aller me faire psychanalyser chez le
docteur MARGAT à Tergnier.
Les menaces de sanction disciplinaire à mon encontre émanant du rectorat ont été nombreuses. Elles
font partie intégrante de l’entreprise de harcèlement moral destiné à me faire plier et à obéir aux ordres
totalement illégaux du recteur. Pour ne citer que les plus importantes, je retiendrai 8 menaces de
sanction disciplinaire pour la période allant d’octobre 2001 à septembre 2003, soit :
26
• Menace d’une nouvelle procédure disciplinaire avec réunion du conseil de discipline :
lettre du recteur LEROY en date du 9 avril 2003
• « Une procédure disciplinaire a été engagée à son encontre » : Propos de Monsieur
LOUBIERE ( Chef de la DPE ) en CAPA Certifiés le 30 avril 2003 !
• Menace de radiation des cadres pour abandon de poste : lettre de Monsieur
LOUBIERE ( Chef de la DPE ) en date du 30 septembre 2003.
Le principal du collège Gérard-Philipe de Soissons, Monsieur Jean Pierre Paul, voyant que son nouvel
enseignant de Physique Chimie ne rejoignait pas son poste au collège le 10 octobre 2001, suite à la
sanction disciplinaire du déplacement d’office, demanda à plusieurs reprises au recteur d’effectuer des
retraits de salaire pour « absences ». C’est une initiative illégale de la part du chef de pacotille car
toutes mes absences étaient justifiées par des arrêts de travail établis par mon médecin traitant à
Chauny. Suite à mes demandes répétées auprès du recteur et de la CADA, j’ai réussi à obtenir 5
courriers :
o Lettre au recteur en date du 13 octobre 2001 demandant un retrait sur salaire de 2/30
o Lettre au recteur en date du 16 octobre 2001 demandant un retrait sur salaire de 2/30
o Lettre au recteur en date du 9 novembre 2001 demandant un retrait sur salaire de 4/30
o Lettre au recteur en date du 16 novembre 2001 demandant un retrait sur salaire de 4/30
o Lettre au recteur en date du 21/12/2001 demandant un retrait sur salaire de 16/30.
Voyant que les demandes de retrait sur salaire étaient inutiles et surtout illégales, le chef de pacotille a
abandonné son harcèlement dès le début de l’année 2002 !
Je demande à mon tour au recteur des dommages et intérêts équivalant à 28/30 èmes du salaire
du principal pour harcèlement inadmissible illégal.
Une fois l’objectif réalisé, à savoir m’avoir viré du lycée Gay-Lussac de Chauny en septembre 2001
suite au conseil de discipline bidon et truqué présidé par Brigitte BRUSCHINI, Secrétaire générale de
l’académie d’Amiens, ne restait plus qu’à m’obliger par tous les moyens possibles, légaux et illégaux, à
rejoindre mon poste au collège Gérard Philipe de Soissons.
27
Pendant toute l’année scolaire 2001/2002, période pendant laquelle mon médecin traitant ne me faisait
des arrêts de travail que pendant les périodes officielles d’activité, au nom du recteur MORVAN, la
secrétaire générale de l’académie Brigitte BRUSCHINI puis après, le secrétaire général adjoint Michel
JACQUET m’ont harcelé et menacé par des mises en demeure successives de retenue sur traitement
si je ne justifiais pas de mes absences pendant les congés scolaires de la Toussaint ( 28 octobre au 4
novembre 2001 ), de Noël ( 23 décembre 2001 au 6 janvier 2002 ), d’Hiver ( du 3 février au 17 février
2002 ), de Printemps ( 31 mars au 14 avril 2002 ) et même d’Été ( 30 juin au 1er septembre 2002 ) !
N’étant pas encore fou, je n’allais quand même pas justifier mes absences au collège Gérard
Philipe de Soissons pendant les congés officiels de Toussaint, de Noël, d’Hiver, de Printemps et
d’Été ! Les 11 mises en demeure envoyées par les deux personnes nommées ci-dessus, aux ordres du
recteur MORVAN, pendant la période allant du 14 novembre 2001 au 15 juillet 2002, sont restées
lettres mortes ( c’est normal vu que c’est complètement illégal ) et n’étaient destinées qu’à me harceler
et me forcer à obéir à des ordres illégaux !
A la fin de l’année scolaire 2001/2002, le recteur MORVAN quitta la Picardie ( bon débarras ! ) pour
aller s’installer au rectorat de Lyon ( a été révoqué le 21 mars 2007 en conseil des Ministres ! ).
En conséquence, les deux harceleurs en question, n’étant plus soutenu par le recteur MORVAN ( parti
à Lyon ), ont abandonné leur harcèlement en septembre 2002 alors que je continue à fournir des arrêts
de travail uniquement pour les périodes pendant lesquelles je suis censé travailler, ce qui me paraît
logique.
Même dans le secteur privé, réputé moins laxiste que le secteur public, à ma connaissance
aucun patron ne harcèle ses employés en leur demandant de fournir des arrêts de travail
pendant leurs congés officiels ! Il y a quand même des responsables irresponsables dans
l’Éducation nationale en France !
Suite à la suspension de salaire illégale du recteur LEROY du 9 avril 2003, j’ai été privé de mon salaire
pendant 7 mois d’avril 2003 à novembre 2003. Les requêtes au Tribunal administratif d’Amiens puis à la
Cour administrative d’appel de Douai ont été très nombreuses et variées :
Requêtes classées par ordre chronologique de jugement par le Tribunal d’Amiens et la Cour de Douai :
28
Requête n° 0400011 du 6 janvier 2004 : Salaire Octobre 2003. Requête rejetée par
jugement en date du 8 novembre 2005
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0600182 en date du 20 janvier 2006
concernant le jugement n° 0400011 du 08/11/2005 [ Salaire Octobre 2003 ]
Requête en appel à DOUAI n° 05DA01040 du 16 août 2005 : Référé Provision 2003.
La Cour administrative d’appel de DOUAI a décidé par ordonnance du 20 décembre
2005 : « Le jugement n° 0500869 en date du 28 juillet 2005 du Tribunal administratif
d’Amiens est annulé »
Requête n° 0400515 du 2 mars 2004 : Salaire Avril 2003. Requête rejetée par
jugement en date du 19 janvier 2006
Requête n° 0302555 du 4 décembre 2003 : Salaire Septembre 2003. Requête rejetée
par jugement en date du 19 janvier 2006
Requête n° 0400342 du 9 février 2004 : Salaires Novembre 2003. Requête rejetée par
jugement en date du 19 janvier 2006
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0600899 en date du 24 mars 2006
concernant le jugement n° 0302555 du 19/01/2006 [ Salaires Avril 2003, Septembre
2003 et Novembre 2003 ]. La demande d’aide juridictionnelle est rejetée.
Requête n° 0302321 du 6 novembre 2003 : Salaire Août 2003. Après un renvoi
d’audience du 30 mai 2006 au 7 novembre 2006, le Tribunal administratif d’Amiens a
décidé : « L’état est condamné à verser à M. LANDEL son traitement d’août 2003 » par
jugement en date du 23 novembre 2006.
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0700234 en date du 24 janvier 2007
concernant le jugement n° 0302321 du 23/11/2006 [ Salaires Août 2003 ].
Requête en appel à DOUAI n° 05DA01234 du 21 septembre 2005 : Suspension de
traitement et salaires Mai 2003 et Juin 2003. Radiation de l’audience en date du 8
février 2007 ! Il faut donc attendre.
Il est à noter que le Tribunal administratif d’Amiens, sur ce dossier de suspension de salaire 2003, a
par 7 fois rendu des jugements annulant mes requêtes puis subitement par jugement rendu le 23
novembre 2006, a condamné l’état à me verser mon salaire du mois d’août 2003. Quelle contradiction !
Une de plus !
Suite à la suspension de salaire illégale du recteur CAMPION du 18 février 2005, j’ai été privé de mon
salaire pendant 15 mois de Février 2005 à Avril 2006. Les requêtes au Tribunal administratif d’Amiens,
à la Cour administrative d’appel de Douai puis au Conseil d’état ont été très nombreuses et variées :
29
Requête n° 0501231 du 9 mai 2005 : Salaires Février 2005 et Mars 2005. Requête
rejetée par jugement en date du 8 novembre 2005
Requête n° 0501791 du 5 juillet 2005 : Salaire Avril 2005. Requête rejetée par
ordonnance en date du 12 décembre 2005
Requête n° 0502146 du 5 août 2005 : Salaire Mai 2005. Requête rejetée par
ordonnance en date du 12 décembre 2005
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0600418 en date du 9 février 2006
concernant l’ordonnance n° 0501791 et 0502146 du 12/12/2005 [ Salaires Avril 2005
et Mai 2005 ].
Requête n° 0502422 du 12 septembre 2005 : Salaire Juin 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « L’état
est condamné à verser à M. LANDEL ses traitements de juin et juillet 2005 »
Requête n° 0502424 du 12 septembre 2005 : Salaire Juillet 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « L’état
est condamné à verser à M. LANDEL ses traitements de juin et juillet 2005 »
Requête n° 0502425 du 12 septembre 2005 : Salaire Août 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « L’état
est condamné à verser à M. LANDEL son traitement d’août 2005 »
Requête n° 0502717 du 21 octobre 2005 : Salaire Septembre 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 19 janvier 2006 : « Il est
enjoint au recteur de l’académie d’Amiens de verser à M. LANDEL ses traitements des
mois de Septembre et Octobre 2005 »
Requête n° 0502981 du 23 novembre 2005 : Salaire Octobre 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 19 janvier 2006 : « Il est
enjoint au recteur de l’académie d’Amiens de verser à M. LANDEL ses traitements des
mois de Septembre et Octobre 2005 »
Requête n° 0502718 du 21 octobre 2005 : Référé Provision 2005. Requête rejetée
par ordonnance du 18 novembre 2005
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0503974 en date du 5 décembre 2005
concernant l’ordonnance n° 0502718 du 18/11/2005 [ Référé Provision Salaires 2005
dus par le rectorat ]. Déclaration d’incompétence et renvoi à DOUAI.
Requête n° 0503241 du 19 décembre 2005 : Salaire Novembre 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a
plus lieu de statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses
traitements de novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0600219 du 25 janvier 2006 : Salaire Décembre 2005. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a
plus lieu de statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses
traitements de novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0600406 du 15 février 2006 : Salaire Janvier 2006. Le Tribunal
administratif d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a
plus lieu de statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses
traitements de novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0600634 du 15 mars 2006 : Salaire Février 2006. Le Tribunal administratif
d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a plus lieu de
statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses traitements de
novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0601034 du 10 mai 2005 : Salaire Mars 2006. Le Tribunal administratif
d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a plus lieu de
30
statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses traitements de
novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0601097 du 11 mai 2006 : Référé Provision 2005. Requête rejetée par
ordonnance du 12 juin 2006 : « Il n’y a pas lieu de statuer sur la demande de M.
LANDEL en tant qu’elle concerne le versement de la somme de 17049,28 euros »
Requête n° 0601338 du 9 juin 2006 : Salaire Avril 2006. Le Tribunal administratif
d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a plus lieu de
statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses traitements de
novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Requête n° 0601533 du 30 juin 2006 : Salaire Mai 2006. Le Tribunal administratif
d’Amiens a décidé par jugement en date du 23 novembre 2006 : « Il n’y a plus lieu de
statuer sur les conclusions de M. LANDEL tendant au paiement de ses traitements de
novembre et décembre 2005, janvier, février, mars, avril et mai 2006 »
Demande d’AJ devant le Conseil d’état : Réf 0600806 en date du 13 mars 2006
concernant le jugement n° 0500814, 0502717, 0502981 du 19/01/2006 [ Suspension
de salaire 2005 et Salaires Septembre, Octobre 2005 ].
Appel en Conseil d’état du jugement du 19 janvier 2006 concernant le dossier n°
0500814 ( Suspension de salaire illégale du recteur CAMPION ). Renvoi du dossier à
la CAA de DOUAI le 23/11/2006 sous le n° 06DA01599.
Suite à la suspension de salaire illégale du recteur CAMPION du 18 février 2005 annulée par le tribunal
administratif d’Amiens, les salaires des mois de Février 2005, Mars 2005, Avril 2005 et Mai 2005 ne
m’ont toujours pas été payés, malgré les requêtes au Tribunal administratif d’Amiens :
Salaires Février et Mars 2005 : Requête n° 0501231 au Tribunal administratif d’Amiens du 9 mai 2005
Salaire Avril 2005 : Requête n° 0501791 au Tribunal administratif d’Amiens du 5 juillet 2005
Salaire Mai 2005 : Requête n° 0502146 au Tribunal administratif d’Amiens du 5 août 2005
LES SALAIRES NON PAYÉS SUITE AUX DEUX DÉCISIONS ILLÉGALES DES RECTEURS
LEROY ET CAMPION FONT PARTIE INTÉGRANTE DU HARCÈLEMENT MORAL
ORCHESTRÉ PAR LE RECTORAT
Les nombreux retraits de salaire effectués par le rectorat d’Amiens à partir de l’année 2000 faisaient
partie du dispositif de harcèlement mis en place par le recteur MORVAN à mon égard. Ce type de
harcèlement sera abandonné après le départ du recteur Alain MORVAN et de sa Secrétaire générale
d’académie Brigitte BRUSCHINI pour le rectorat de Lyon :
1. Retenue sur salaire de 62/30 èmes par arrêté rectoral du 9 mai 2000
31
Suite à la mesure discriminatoire du proviseur BOULANGER m’interdisant l’utilisation du même matériel
pédagogique ( Oscilloscopes Hameg ) que tous mes autres collègues de Sciences Physiques avec mes
3 classes de Seconde STT, ma grève des travaux pratiques dans mes 3 classes de Seconde dura 19
semaines de Décembre 1999 à Mai 2000. En ce qui concerne les cours, ceux-ci se déroulaient
normalement. Je précise qu’à la place des travaux pratiques, je faisais des séances de travaux dirigés
avec différents supports pédagogiques. Malgré tout, le recteur MORVAN prit un arrêté de retenue sur
salaire complètement illégal et totalement arbitraire.
Les requêtes devant les juridictions administratives ont été les suivantes :
2. Retenue sur salaire de 15/30 èmes par arrêté rectoral du 11 janvier 2002
Retrait de salaire de 15 jours pour « service non fait » pendant une période d’arrêt de travail avec congé
de maladie !
Les requêtes devant les juridictions administratives ont été les suivantes :
3. Retenues de 12/30 èmes et 3/30 èmes par arrêtés rectoraux du 16 octobre 2000
Retrait de salaire de 15 jours pour « absence irrégulière » pendant une période d’arrêt de travail avec
congé de maladie !
4. Retenue sur salaire de 20/30 èmes par arrêté rectoral du 26 novembre 2002
Retrait de salaire de 20 jours pour « absence irrégulière » pendant une période d’arrêt de travail avec
congé de maladie et pendant les vacances de la Toussaint 2001/2002 !
32
5. Retenue sur salaire de 2/30 èmes par arrêté rectoral du 17 janvier 2003
Retrait de salaire de 2 jours pour « absence » excusée à une contre-visite chez un médecin agréé le 20
décembre 2002 !
Suite à la suspension illégale de mon salaire prise par le recteur LEROY en date du 9 avril 2003, ce
dernier a effectué un ordre de reversement d’un montant de 2569,78 euros correspondant au salaire et
primes « perçus à tort » pour la période allant du 13 avril 2003 au 30 avril 2003 !
Le recteur de l’académie d’Amiens, Madame CAMPION, a réussi deux années de suite à m’interdire
mon retour au lycée Gay-Lussac de Chauny, une première fois en Septembre 2005 puis en Septembre
2006. En effet, ma mutation intra-académique fut refusée dans l’illégalité la plus totale. Les moyens
utilisés sont toujours les mêmes : le mensonge et la magouille !
Devant un tel sentiment d’injustice et d’abus de pouvoir, j’ai été contraint de saisir à 11 reprises le
Tribunal administratif d’Amiens :
33
Requête n° 0700470 du 20 février 2007 : Appel du jugement n° 0503304 du TA Amiens
Le mensonge est naturel au rectorat. A titre d’exemple, prenons le dossier n° 0503304 enregistré au
TA d’Amiens le 19 décembre 2005. Ma requête demandait au tribunal que le recteur me communique
les documents de travail me concernant fournis aux Commissaires paritaires pour préparer la réunion
de la Formation Paritaire Mixte Académique du 20 juin 2005. Suite à la demande du Tribunal, le recteur
CAMPION lui a envoyé un mémoire en date du 17 janvier 2006 dans lequel elle écrit noir sur blanc ce
qui suit :
« Les copies des documents demandés par Monsieur LANDEL lui ont été envoyées le 13 janvier
2006 ( pièces jointes n° 1, 2, 3 et 4 ).
Dès lors, la présente requête se trouve dépourvue d’objet et il n’y a plus lieu, pour votre
juridiction, de statuer sur la demande du requérant. »
Comme il n’existe aucun document de travail me concernant fourni aux Commissaires paritaires en vue
de préparer cette réunion paritaire du 20 juin 2005, le recteur a menti au Tribunal administratif en lui
envoyant 2 documents bidons ( pièces jointes n° 2 et 3 ). En effet, les 4 pièces jointes sont :
Pièce jointe n° 3 : Extrait me concernant vœux et barèmes – Groupe de travail du 26 mai 2005
Des 2 documents envoyés ( pièces 2 et 3 ), seule la pièce jointe n° 2 a un rapport avec cette réunion de
la F.P.M.A. du 20 juin 2005 mais il s’agit de la page 9 du procès-verbal de cette même réunion !
Par définition un procès-verbal est établi non pas avant une réunion mais après une réunion
quand cette dernière est bien terminée !
Ayant fait remarquer au Tribunal avec preuves à l’appui ( mémoires en date du 25 janvier 2006 et du 21
septembre 2006 ) que tout n’était que mensonges de la part du recteur, cela ne l’a pas empêché de
conclure par ce jugement en date du 1er février 2007, page 5 :
« Considérant qu’il résulte des pièces du dossier que, (…), M. LANDEL a reçu communication de
ces documents (…) ; que, par suite, ses conclusions dirigées contre le refus de Mme le recteur
de l’académie d’Amiens de lui communiquer les documents susmentionnés sont devenus sans
objet ; qu’il résulte de ce qui précède qu’il n’y a pas lieu de statuer sur lesdites conclusions
présentées par M. LANDEL »
Conclusion : le Tribunal ne fait qu’entériner et reprendre à son compte les propos du recteur contenus
dans son mémoire du 17 janvier 2006 sans chercher à savoir qui est le menteur dans cette affaire :
Madame CAMPION, recteur de l’académie d’Amiens ou Monsieur LANDEL simple enseignant de
Sciences Physiques ! Un complément d’enquête est absolument nécessaire !
34
LES MAGOUILLES RELATIVES AUX REFUS DE MA MUTATION AU LYCÉE GAY-
LUSSAC DE CHAUNY EN 2005 ET 2006 FONT PARTIE INTÉGRANTE DU
HARCÈLEMENT MORAL ORCHESTRÉ PAR LE RECTORAT
Les mensonges émanant des différents services du rectorat d’Amiens relayés par les 3 chefs
d’établissement Michel BOULANGER, Marc JAILIN et Jean Pierre PAUL depuis le début du
harcèlement dont je suis victime sont tellement nombreux et variés qu’il est nécessaire d’en faire une
sélection pour ne retenir que les plus grossiers !
De même, les faux témoignages et dénonciation calomnieuse de la part du rectorat, des chefs
d’établissement, des inspecteurs pédagogiques et des 3 indics de service ( les 3 enseignants de
physique du lycée Gay-Lussac de Chauny ayant témoigné, à charge, lors de mon conseil de discipline )
s’articulent tous autour de 4 accusations mensongères ayant essentiellement servies à organiser le
conseil de discipline du 21 septembre 2001 pour me virer du lycée Gay-Lussac. Le rectorat a su trouver
suffisamment de personnes pouvant témoigner que j’étais :
Suite à mon refus déclaré de ne pas accepter la décision discriminatoire du « collègue responsable de
laboratoire » de ne plus utiliser le même matériel pédagogique que mes autres collègues, le proviseur
ne trouve rien d’autre à écrire que :
« Je ne vois dans vos agissements que la poursuite de votre politique : après vous en être pris à votre
hiérarchie, vous attaquez publiquement et injustement un collègue. »
« Comme il communique peu avec ses collègues, qu’il est constamment aveuglé par la haine et la
rancœur, il en oublie les règles déontologiques élémentaires et commence par alerter l’opinion
publique.
Dans ces conditions, je ne peux confier à M. LANDEL que des classes dans lesquelles ses actions de
sabotage ne peuvent avoir qu’un effet limité. »
Les mensonges et propos diffamatoires du proviseur BOULANGER contenus dans sa lettre au recteur
du 4 décembre 1999 sont insupportables et scandaleux.
35
Oser parler de « règles déontologiques élémentaires » relève de la farce et de la provocation ! Que je
sache et personne ne me contredira : c’est bien l’irresponsable de laboratoire RABARDEAU qui a
donné l’ordre aux agents de laboratoire, sans m’en parler au préalable, de ne plus me donner les
oscilloscopes HAMEG pour mes TP avec mes élèves, mais les vieux oscilloscopes METRIX mis au
rebus, bien suffisants pour cette centaine d’élèves de STT qui, selon RABARDEAU, « se foutent pas
mal de la physique » !
Madame PARENT, ayant reçu l’ordre du recteur de m’inspecter ( Cf courrier du recteur MORVAN à
Madame PARENT en date du 8 décembre 1999 ), est venue me rendre visite le 3 mars 2000 pendant
un devoir surveillé avec mes élèves. Son rapport de visite transmis par le lycée le 25 avril 2000, contient
deux grosses erreurs qui peuvent s’apparenter à des mensonges. D’une part, elle écrit : « Une première
inspection a été prévue au début du mois de février, inspection remise puisque le professeur était en
congé de maladie à la date fixée. » Cette affirmation est totalement fausse, n’ayant pas eu un seul jour
d’arrêt de travail pendant tout le mois de février 2000 ! Cela est confirmé par le calendrier prévisionnel
des inspections de Madame PARENT, donné à tous les enseignants de physique-chimie du lycée
devant être inspectés les 2 et 3 mars 2000 - RABARDEAU, CHARLIER, KARGOL, BEVIERE,
LANDEL. Ce document a été établi et signé par le proviseur le vendredi 21 janvier 2000.
D’autre part, elle écrit : « Monsieur LANDEL attribue la même note sur le bulletin trimestriel à tous les
élèves d’une même division », cette affirmation est mensongère et n’est destinée qu’à me discréditer
auprès de toute la communauté éducative !
A peine arrivé au lycée Gay-Lussac de Chauny comme proviseur en septembre 2000, venant du
collège Joliot Curie de Tergnier, ce diabolique personnage, en l’espace d’un mois arrive à sortir sa lettre
adressée au recteur que je qualifie de torche-cul répugnante, tant elle contient d’insanités et de
saloperies mensongères indignes d’une personne qui se prétend chef d’établissement :
« M. LANDEL Guy a depuis la pré-rentrée une attitude très agressive vis-à-vis de ses collègues.
Dès le 1er jour ( le 1er conseil d’enseignement ), des insultes et des menaces ont été proférées. Ce
mardi 10 octobre, M. Landel a insulté gravement M. RABARDEAU devant des témoins et surtout des
lycéens.
D’autre part, si M. Landel a bien repris cours et T.P., il n’en reste pas moins vrai que le matériel est mis
à rude épreuve.
Je pense que cet enseignant ne va pas bien ; j’ai pu m’entretenir avec lui et j’ai constaté qu’il était
toujours dans un état d’excitabilité important, passant de la menace à une attitude de conciliation en
quelques instants.
Aussi, craignant un incident grave ( passage à l’acte physique ), je sollicite de votre bienveillance une
aide psychologique pour ce collègue. »
Je n’ai pu prendre connaissance de ce torchon ignoble que fin Mars 2001, soit 5 mois et demi plus tard,
suite à une multitude de démarches auprès de la CADA et du rectorat !
36
Projet de notation du proviseur JAILIN en date du 11 janvier 2001
« Retranché dans ses convictions, M. LANDEL s’est coupé de ses collègues et du lycée ; le seul
moyen d’en sortir serait que vous demandiez votre mutation. »
Or, dans sa lettre torche-cul du 13 octobre 2000, le proviseur JAILIN écrivait : « Ce mardi 10 octobre, M.
Landel a insulté gravement M. RABARDEAU devant des témoins et surtout des lycéens »
En l’espace de quelques mois ( d’octobre 2000 à septembre 2001 ), les témoins et les lycéens se
sont tous volatilisés sauf un seul : l’agent de laboratoire !
« Aujourd’hui, à 14 heures, Monsieur LANDEL, qui assure ses cours cet après-midi, a agressé une
jeune aide de laboratoire stagiaire. »
Dans cette phrase, il y a deux mensonges grossiers. Le premier étant que l’après-midi de mon conseil
de discipline, je n’ai pu assurer mes deux séances de travaux pratiques, aucun matériel n’ayant été
préparé. De plus, le laboratoire de physique chimie était quasiment désert, tout le monde étant mobilisé
et accaparé par les préparatifs de mon conseil de discipline à Amiens. Même le proviseur JAILIN est
venu faire un petit tour de provocation à 13 h 30 juste avant de se rendre au rectorat pour débiter ses
mensonges et distiller son venin. Le deuxième mensonge est bien évidemment l’agression dont aurait
été victime l’aide de laboratoire qui n’a, que je sache, jamais porté plainte contre moi !
Ce proviseur n’est pas crédible. Il est connu dans tout le District et même ailleurs comme étant
un fieffé menteur !
Concernant les faux témoignages de l’IPR de sciences physiques, Madame PARENT, il est écrit :
« Madame PARENT se rend compte que, sur l’enseignement disciplinaire, Monsieur LANDEL est dans
l’erreur totale, qu’il perturbe le fonctionnement du laboratoire et qu’il est en opposition avec tout le
monde. »
Madame PARENT, n’étant venue qu’une seule fois au lycée Gay-Lussac le 3 mars 2000 pendant ma
grève des travaux pratiques avec mes 3 classes de Seconde et m’ayant rencontré à cette occasion
pendant une heure, en tête-à-tête, comment peut-elle affirmer de tels propos diffamatoires à mon
égard ? Ces propos accusateurs lui ont été dictés par le proviseur JAILIN et l’irresponsable de
laboratoire RABARDEAU rencontrés le même jour.
Madame PARENT n’est pas crédible du tout, les réponses qu’elles apportent aux questions posées par
les commissaires paritaires pendant mon conseil de discipline le prouvent. Trois exemples :
« Monsieur LESCUREUX demande comment Monsieur LANDEL justifie son refus d’être inspecté.
37
Madame PARENT a trouvé un enseignant qui se considère intouchable et qui estime qu’il est hors du
système. »
« Madame REITZMAN a constaté que l’inspection prévue en 1995 n’avait pas eu lieu. Elle demande s’il
est constant qu’un inspecteur pédagogique régional revienne.
Madame PARENT le confirme en rappelant que l’IA-IPR a le souci de venir en aide à l’enseignant qui
rencontre des difficultés. »
« Monsieur DEGRANDE a lu dans un contre-rapport produit par Monsieur LANDEL que « l’IA-IPR vient
à la commande du Recteur ».
Madame PARENT répond qu’elle n’a pas reçu de contre-rapport. »
A la première question mensongère de Monsieur LESCUREUX ( je n’ai jamais refusé d’être inspecté ),
Madame PARENT répond par des banalités mensongères approuvant implicitement le mensonge
contenu dans la question de Monsieur LESCUREUX !
A la deuxième question mensongère de Madame REITZMAN ( l’inspection prévue en janvier 1995 par
l’IA-IPR Monsieur CABARET a bien eu lieu et s’est déroulée dans de bonnes conditions ! ), Madame
PARENT répond par deux mensonges : d’une part, elle confirme que l’inspection prévue en 1995
n’avait pas eu lieu, ce qui prouve que Madame PARENT est venue à mon conseil de discipline en
touriste sans avoir consulté mon dossier, et d’autre part, elle distille des propos démagogiques qui en
ce qui me concerne ne s’appliquent pas. En effet prétendre me « venir en aide » seulement le 3 mars
2000, soit après 3 mois le début de ma grève des Travaux pratiques avec mes 3 classes de Seconde,
en dépit de l’ordre du recteur MORVAN donné à Madame PARENT de venir m’inspecter, ordre
donné par courrier en date du 8 décembre 1999 ! ( document V-130 de mon dossier administratif )
Tout ce qui précède démontre s’il en était besoin la mauvaise foi évidente de l’IPR, Madame
PARENT, qui n’a pas hésité à distiller ses mensonges et calomnies en public lors de mon
conseil de discipline !
Le proviseur rapporte des propos que j’aurais soit disant tenu lors d’un conseil de classe le jeudi 27
novembre 1997 suite à une question de parent d’élève concernant la notation de mes élèves ( 18/20 de
moyenne pour la classe de 2°6 ). Selon Mme le Proviseur Adjoint qui présidait le conseil de classe,
j’aurais répondu, je la cite : « il en sera ainsi tant que je n’aurai pas obtenu gain de cause dans le
procès ( au tribunal administratif ) qui l’oppose à sa hiérarchie. »
Tous ces propos qui me sont attribués sont mensongers et s’ajoutent à tous ceux colportés par le
proviseur pour me faire passer aux yeux du recteur comme « le saboteur de l’institution scolaire »,
propos tenus à mon égard par le proviseur BOULANGER dans cette même lettre du 1er décembre 1997
38
Rapport du proviseur BOULANGER à Madame BRUSCHINI, Secrétaire générale du rectorat, en
date du 18 mai 2000
« Je viens d’être saisi, coup sur coup, de deux plaintes, l’une émanant d’un groupe d’élèves, l’autre d’un
Collègue, victimes d’agressions verbales de la part de M. Landel.
En fait, le conflit se radicalise, M. LANDEL s’enfermant dans sa logique, réclame des réactions à ses
multiples provocations.
J’écrivais le 6 janvier dernier : « le comportement de M. Landel devient incontrôlable ». J’étais seul à
l’époque à supporter ses écrits acrimonieux. Il n’en est plus de même et la situation ne peut qu’empirer,
à moins que vous ne décidiez d’y mettre fin.
Il en va de la sécurité des personnels et des élèves. »
Ne sachant plus quoi faire en ce mois de mai 2000 face à ma grève des travaux pratiques qui dure
depuis le mois de décembre 1999, le proviseur veut à tout prix en finir. Il appelle à l’aide le rectorat en
lui présentant la situation au lycée Gay-Lussac comme explosive, allant même jusqu’à oser écrire que
la sécurité des personnels et des élèves se trouve menacée !
Quelles accusations calomnieuses de la part de ce chef d’établissement aux abois ! ayant eu son
autorité totalement bafouée pendant toute l’année scolaire. Les agressions verbales ainsi que les
plaintes qu’il évoque sont de pures inventions de sa part. En effet, dans mon dossier administratif il
n’existe aucune trace de plaintes qu’elles proviennent d’un « groupe d’élèves » ou d’un « Collègue ».
Monsieur BOULANGER aurait dû concrétiser ces soit disant plaintes et les envoyer au rectorat en
recommandé avec accusé de réception !
« Les professeurs de sciences physiques m’ont informé de leur intention d’écrire à M. le Recteur pour
se plaindre du comportement de M. LANDEL à leur encontre.»
« M. LANDEL Guy a depuis la pré-rentrée une attitude très agressive vis-à-vis de ses collègues.
Dès le 1er jour ( le 1er conseil d’enseignement ), des insultes et des menaces ont été proférées. Ce
mardi 10 octobre, M. Landel a insulté gravement M. RABARDEAU devant des témoins et surtout des
lycéens. »
39
Concernant les faits qui me sont reprochés, ce document rapporte :
« Les relations entre Monsieur LANDEL et les autres enseignants de sciences-physiques se dégradent
et prennent la forme d’un conflit associant propos injurieux et grossiers à un comportement physique
agressif qualifié de dangereux, grave et irréversible. »
Concernant mon obligation de réserve, ce document fait mention d’un courrier de parents d’élèves en
date du 8 mai 2001 mettant en cause mon comportement.
Je ferais remarquer que ce courrier de parent d’élèves est anonyme et en temps que tel, jusqu’à
preuve du contraire, représente un faux témoignage de plus dans l’entreprise de dénonciation
calomnieuse du rectorat à mon égard depuis 1995.
« En octobre 2000, Monsieur LANDEL insulte un collègue devant l’agent de laboratoire. » alors que
la lettre torche-cul répugnante du 13 octobre 2000, adressée au recteur, mentionnait : « Ce mardi 10
octobre, M. Landel a insulté gravement M.Rabardeau devant des témoins et surtout des lycéens. »
« Madame REITZMAN demande si les collègues de Monsieur LANDEL, autres que ceux de sciences
physiques, sont gênés par le comportement de ce dernier.
Monsieur JAILIN précise que ces collègues sont las des affichages en salle de professeurs.
Madame REITZMAN demande de quelle nature sont les insultes.
Monsieur JAILIN : c’est un vocabulaire d’insultes, « salopard », par exemple. »
« Madame HENICQUE demande si les insultes sont dirigées exclusivement vers les collègues de
sciences physiques et quelle est l’attitude de Monsieur LANDEL vis-à-vis des nouveaux collègues.
Monsieur JAILIN, à la première question, répond que Monsieur LANDEL n’a pas de contact avec les
enseignants des autres disciplines. Quant aux nouveaux collègues, il rappelle qu’une jeune aide de
laboratoire stagiaire s’est fait agresser verbalement. »
En page 9 du procès-verbal, il est écrit : « Monsieur JAILIN ne peut témoigner de ce qu’il n’a pas
vécu. »
40
• Répondre « je rappelle que tous les élèves avaient 18 sur 20 » [ un mensonge de plus ]
à la question de Madame REITZMAN qui lui demandait si « les parents d’élèves
avaient manifesté d’autres plaintes » en dehors de la plainte anonyme d’un parent
d’élèves suite à la pétition ?
• Répondre « c’est un vocabulaire d’insultes, « salopard », par exemple. » à la question
de Madame REITZMAN qui lui demandait « de quelle nature sont les insultes » ? Par
cette réponse, j’en déduis que le proviseur aurait été témoin de tels agissements de ma
part ! Je m’étonne qu’aucune plainte en diffamation n’ait été déposée !
Concernant les faux témoignages de l’IPR de sciences physiques, Madame PARENT, il est écrit :
« Madame PARENT dit que Monsieur LANDEL insulte ses collègues devant les élèves. »
Madame PARENT m’a-t-elle entendu une seule fois le 3 mars 2000 insulter mes collègues devant les
élèves ? Quelle honte pour un IPR de faire de telles déclarations en public ! Elle ne fait que répéter
bêtement les inepties des deux professeurs indics RABARDEAU et BEVIERRE et du proviseur chef
d’orchestre du mensonge et de la diffamation !
En cinq heures de « débat », le représentant du Sgen-CFDT, Monsieur FARCE, a tout de même réussi
à poser une question ( et pas n’importe laquelle ! ) aux 5 délateurs venus débiter leurs mensonges,
dans l’indifférence quasi générale des 38 représentants de l’administration et du personnel !
L’unique question posée par Monsieur FARCE à l’Inspectrice ne vole pas haut comme d’ailleurs la
plupart des questions posées.
Question totalement idiote. C’est un peu comme si je demandais si Monsieur FARCE peut être
intelligent !
« Monsieur CRINCKET demande si Monsieur LANDEL agit différemment selon qu’il s’adresse à un
homme ou à une femme.
Madame PARENT rappelle l’incident de ce jour avec la jeune aide de laboratoire stagiaire. »
Je constate que Madame PARENT ne fait que répéter bêtement ce que lui a dit le proviseur JAILIN
concernant la discussion qui a eu lieu le jour même au lycée vers 14 heures entre l’aide de laboratoire,
le proviseur et moi-même !
Il ne faut pas témoigner de ce que l’on ne connaît pas !
« En 1998, les professeurs décident de ne plus supporter le mépris et les insultes de leur collègue. »
« Lorsque Monsieur RABARDEAU fait remarquer à Monsieur LANDEL qu’un de ses élèves avait fait un
mélange réactif, il s’entend traiter de « pauvre connard » et de « salopard » devant deux élèves et les
aides de laboratoire.
Monsieur RABARDEAU ayant enlevé du tableau l’affiche relative à la 22ème ou 23ème semaine de grève
des travaux pratiques, il est insulté par Monsieur LANDEL qui lui dit : « je t’emm…. » et qui s’approche
très près de lui, tout proche de l’acte physique, la scène se déroulant devant une classe et des aides de
laboratoire. »
41
« Monsieur DEGRANDE demande s’il y avait des problèmes relationnels entre Monsieur LANDEL et
ses collègues, entre 1988 et 1994.
Monsieur RABARDEAU parle d’une ambiance délétère. Il rapporte l’incident de ce jour et témoigne
de la grande émotion de la jeune aide de laboratoire stagiaire insultée par Monsieur LANDEL. »
L’irresponsable de laboratoire RABARDEAU est encore meilleur que l’inspectrice. Lui non plus il n’a rien
vu car il était lui aussi déjà à Amiens mais il peut tout de même témoigner « de la grande émotion de
la jeune aide de laboratoire insultée par Monsieur LANDEL » !
Concernant les faux témoignages du professeur de physique DESNOYERS Annie, il est écrit :
« Madame DESNOYERS dit combien Monsieur LANDEL s’est éloigné de ses collègues, témoigne des
propos très agressifs dont elle a été victime, notamment le jour de la pré-rentrée 2000, à propos de la
répartition des classes et parle du courrier adressé en désespoir de cause. »
A vrai dire Madame DESNOYERS doit exagérer un peu ou alors elle est plus forte que ses deux autres
collègues indics : le ton ne devait pas être si impressionnant que cela car elle aurait dû avoir peur
comme les autres, peur du « passage à l’acte » ou autre « agression physique » !
Concernant les faux témoignages du professeur de physique BEVIERRE Daniel, il est écrit :
« Monsieur LANDEL a affiché une lettre dans laquelle il affirmait que les enseignants de physique
avaient un comportement jubilatoire parce qu’il n’avait pas de classe scientifique. Monsieur BEVIERRE
lui a demandé ce que signifiait cette lettre en lui disant qu’il devait régler ses problèmes avec Monsieur
RABARDEAU et le proviseur.
Pour toute réponse, Monsieur LANDEL lui a lancé « espèce de salopard », devant deux élèves qui
passaient. »
« Madame HENICQUE demande à Monsieur BEVIERRE si Monsieur LANDEL a des problèmes avec
ses collègues des autres disciplines.
Monsieur BEVIERRE s’en est inquiété et il s’est entendu dire par ces collègues qu’ils préféraient ne pas
voir Monsieur LANDEL aux conseils de classe. »
« J’ai l’honneur de porter à votre connaissance l’agression verbale dont a été victime sur le parking
extérieur du lycée, M. Bévierre Daniel, professeur de sciences physiques au lycée Gay-Lussac de
Chauny par M. Landel Guy. »
42
« Je me permets de vous rappeler que dernièrement, M. Landel a agressé physiquement M.Bévierre »
Dans sa lettre au recteur du 14 mai 2002, le proviseur écrit : « Je sollicite un conseil juridique afin de
déterminer mon attitude à l’encontre d’une action qui nuit à l’image de l’établissement. »
En l’espace d’un mois, l’agression verbale, dont aurait été victime le professeur lèche-bottes, s’est
transformée en agression physique !
Ce proviseur n’est vraiment pas crédible ! Par ses mensonges répétés, ce proviseur nuit à l’image de
marque de l’établissement. Le seul conseil à lui donner est de quitter au plus vite le lycée Gay-Lussac
avant qu’il ne soit trop tard.
« Constatant des dégradations importantes sur un matériel sensible indispensable aux classes
scientifiques de 1ère et terminale, il vous demande par le truchement des garçons de laboratoire
d’utiliser un matériel certes ancien mais toujours en service. »
« Constatant que les élèves de M. LANDEL cassent beaucoup plus de matériel que la moyenne,
consigne a été donnée par le professeur coordonnateur de les faire manipuler avec les équipements
certes plus anciens, mais toujours en service. »
Accusation mensongère intolérable de la part du proviseur qui a un double langage selon qu’il
s’adresse au recteur ou à moi !
« D’autre part, si M. Landel a bien repris cours et T.P., il n’en reste pas moins vrai que le matériel est
mis à rude épreuve. »
« Les incidences sur l’enseignement de cette discipline semblent être de plus en plus insupportables
aux enseignants présents du fait de l’état du matériel qu’ils trouvent après que Monsieur LANDEL
en ait eu la responsabilité. »
« Madame REITZMAN demande si les élèves ont été sanctionnés pour les dégradations commises.
Le proviseur précise que Monsieur LANDEL s’est toujours refusé à gérer ce type de situation. »
Concernant les faux témoignages de l’IPR de sciences physiques, Madame PARENT, il est écrit :
43
« Madame PARENT dit que Monsieur LANDEL insulte ses collègues devant les élèves et que le
matériel est dégradé. »
Concernant les faux témoignages de l’IPR de sciences physiques, Madame PARENT, il est écrit :
Concernant les faux témoignages du professeur de physique DESNOYERS Annie, il est écrit :
D'après quatre témoignages sur cinq, je suis accusé avec ou sans mes élèves, d'être l'unique casseur
au lycée. Cette détérioration se résume en tout et pour tout à la disparition de trois petits cache-boutons
rouge en plastique de boutons d'oscilloscopes le 26 novembre 1999 ( 11 € TTC d’après facture ) !
La casse au lycée existe depuis longtemps, de plus, elle est relativement importante, à tel point que
Monsieur BOULANGER, l'ancien proviseur, envoyait, au début de chaque année scolaire, une note
destinée aux familles, concernant le matériel scientifique détérioré au cours des travaux pratiques.
Le 1er décembre 1999, l'irresponsable de laboratoire, Monsieur RABARDEAU, fort de l'appui du
proviseur, m’interdit l'utilisation du même matériel pédagogique que tous les autres professeurs. Déjà à
l'époque, cela ressemblait à une provocation, une de plus, orchestrée par les 3 collègues témoins et le
proviseur, Monsieur BOULANGER. Ce dernier, isolé dans son combat contre moi, avait besoin de
s'attacher les services de quelques indics en physique. C'est pour cette raison qu'il prend
immédiatement fait et cause pour l'irresponsable de labo en écrivant, en guise de conclusion, dans sa
lettre du 4 décembre 1999 : " Je ne vois dans vos agissements que la poursuite de votre politique :
après vous en être pris à votre hiérarchie, vous attaquez publiquement et injustement un collègue."
Malgré tout, Monsieur BOULANGER a deux langages. En effet, le même jour, soit le 4 décembre 1999,
il écrit deux lettres :
44
▪ l'une, à mon encontre, où il justifie l'initiative discriminatoire de l'irresponsable de labo, en ces
termes : " Constatant des dégradations importantes sur un matériel sensible indispensable aux
classes scientifiques de 1ère et terminale, il vous demande par le truchement des garçons de laboratoire
d'utiliser un matériel certes ancien mais toujours en service."
▪ l'autre, à destination du recteur, où la formulation diffère quelque peu : "Constatant que les
élèves de M. LANDEL cassent beaucoup plus de matériel que la moyenne, consigne a été donnée
par le professeur coordinateur de les faire manipuler avec les équipements certes plus anciens, mais
toujours en service."
Ces deux affirmations écrites par Monsieur BOULANGER sont scandaleuses : elles ne peuvent
provenir que d'une dénonciation calomnieuse de l'irresponsable de laboratoire accusant mes élèves
d'être les plus gros casseurs du lycée, alors que l'objet du délit se résume en tout et pour tout à la
"disparition" de 3 petits cache-boutons en plastique rouge !
D'ailleurs mes élèves à l'époque avaient vivement réagi aux accusations du proviseur par des lettres et
pétitions spontanées.
Pendant toute la durée de la grève, comme cela a déjà été dit auparavant, il n'y a jamais eu la moindre
tentative d'intervention ou de médiation de la part des 4 témoins. L'unique initiative pour aborder le
problème de la casse de matériel a été celle de l'irresponsable de labo de convoquer une réunion
générale, au labo, le mardi 25 avril 2000, ayant entre autre, comme ordre du jour : " Casse du matériel
: chacun essaye de proposer quelque chose pour limiter l'hécatombe " .
Il semble extrêmement difficile de me rendre responsable de " l'hécatombe ", car officiellement, depuis
plus de 8 mois ( de septembre 1999 à avril 2000 ), " l'hécatombe " se résume à la disparition des
fameux 3 cache-boutons en plastique rouge !
Pour la petite histoire, il semble vraiment difficile d'accuser mes élèves de " casseurs ", du moins
pendant la période des 6 mois de grève des travaux pratiques !
L'arrivée du nouveau proviseur n'apporte aucun changement de stratégie. Il continue avec l'aide de ses
3 indics à me faire porter le chapeau de la casse du matériel en physique. En date du 8 septembre
2000, il reprend à son compte la "Note aux familles" sur la détérioration du matériel scientifique en
changeant uniquement les dates et les chiffres.
Puis le 13 octobre, il envoie sa lettre-torchon au recteur dans laquelle il m’accuse en ces termes :
" D'autre part, si Monsieur LANDEL a bien repris cours et TP, il n'en reste pas moins vrai que le
matériel est mis à rude épreuve."
Puis, comme par hasard, alors que « le grand manitou syndical » BEVIERRE qui ne s'était jamais
exprimé sur la question, sort de sa réserve et intervient peu après au conseil d'administration du lycée,
le 9 novembre 2000, sur le thème de la détérioration du matériel scientifique, en ces termes :
" M. Bevierre insiste sur la multiplication alarmante depuis 2 ou 3 ans des dégradations
volontaires commises en physique. Elles coûtent cher et le comportement de quelques saboteurs
compromet les conditions d'enseignement de l'ensemble des lycéens." [PV du Conseil d’administration]
Il s'agit d'une accusation très grave, exprimée lors d'une réunion officielle. Comment peut-il qualifier ces
dégradations de "volontaires" ? A t-il des preuves pour étayer ses accusations ? Il est manifeste que
l'irresponsable de laboratoire a une fois de plus failli à sa mission : il n'a pas pu ou pas su identifier les
" saboteurs " en l'espace de deux années à la tête du laboratoire
Il est alors décidé au CA d'amender le texte original de la Note aux familles en remplaçant
"maladresse de l'élève" par "dégradations intentionnelles ".
45
C’est ainsi qu’un modificatif en date du 10/11/2000 concernant la détérioration du matériel scientifique
est envoyé aux familles des élèves de Secondes, Premières S, Premières L, Terminales S, Premières
SMS et Terminales SMS.
Après avoir pris connaissance le 27 mars 2001, de la lettre-torchon du 13 octobre 2000, j’ai écrit une
lettre ouverte à M. JAILIN dénonçant ouvertement ses propos mensongers. N'ayant obtenu aucune
réponse, j’ai proposé à mes élèves, un texte de pétition à signer, dénonçant les accusations
mensongères de Monsieur JAILIN concernant la casse du matériel en physique. Comme il est écrit
dans le rapport, aucune suite n'a pu être donnée à cette pétition à cause des manœuvres d'intimidation
et de chantage du proviseur à l'égard des élèves.
« Le conflit qui oppose M. Landel, professeur certifié de sciences physiques à sa hiérarchie depuis
mars 1995 vient de prendre une tournure inquiétante. (…) Monsieur Landel déraisonne, ses
réactions deviennent imprévisibles et la situation ne peut que dégénérer. »
« Je pense que cet enseignant ne va pas bien ; j’ai pu m’entretenir avec lui et j’ai constaté qu’il était
toujours dans un état d’excitabilité important, passant de la menace à une attitude de conciliation en
quelques instants.
Aussi, craignant un incident grave ( passage à l’acte physique ), je sollicite de votre bienveillance une
aide psychologique pour ce collègue. »
« Retranché dans ses convictions, M. LANDEL s’est coupé de ses collègues et du lycée ; le seul
moyen d’en sortir serait que vous demandiez votre mutation. »
Concernant les faits qui me sont reprochés, ce document rapporte des témoignages d’Inspecteurs qui
signalent à mon sujet :
« Il se considère comme une victime dans cette affaire, son raisonnement est souvent peu logique, il
sort des remarques de leur contexte, les déformant par là même. (…) Ce professeur m’a semblé d’une
part très affecté du point de vue santé par cette affaire et d’autre part entraîné dans une spirale sans fin
dont il ne veut pas sortir. Il refuse l’éventualité d’une affectation dans un autre établissement et dit
vouloir aller jusqu’au bout. » [ Rapport disciplinaire page 5/8 ]
46
« Monsieur JAILIN, propose à Monsieur LANDEL de s’entretenir avec lui. Au cours de cet entretien,
Monsieur LANDEL exprime sa lassitude de l’enseignement. Lorsque le proviseur lui soumet l’idée de
demander sa mutation, Monsieur LANDEL répond : « Pas question, je suis là pour faire ch… mes
collègues. »
« Le proviseur estime que Monsieur LANDEL ne va pas bien et qu’il lui faudrait une aide extérieure dont
l’intéressé ne veut pas.
Le proviseur ajoute que Monsieur LANDEL est dans une logique qui lui est propre, que les problèmes
que rencontre cet enseignant sont connus dans tout le district et que la pression sur les élèves est très
forte.
Monsieur CRINCKET souligne la patience dont a fait preuve le chef d’établissement et lui demande si,
de son point de vue, une mutation permettrait à ce collègue de se reprendre.
Monsieur JAILIN répond par l’affirmative à condition que cette mutation soit accompagnée d’une aide et
d’un suivi.
Aujourd’hui, à 14 heures, Monsieur LANDEL, qui assure ses cours cet après-midi, a agressé une jeune
aide de laboratoire stagiaire. »
« Madame REITZMAN demande au proviseur si c’est bien lui qui a demandé une aide psychologique
pour Monsieur LANDEL.
Monsieur JAILIN répond qu’il a la conviction que ce collègue a réellement besoin de cette aide. »
1. Elle prétend que mes certificats médicaux ne justifient pas la totalité de mes absences, ce
qui est absolument faux. Pas un seul jour d’absence, tout au long de l’année scolaire
2001/2002 ne se trouve injustifié !
2. Elle « déplore vivement l’attitude agressive de Monsieur LANDEL à l’égard de ses collègues
et de l’ensemble de la communauté enseignante. »
Ces propos mensongers diffamatoires tenus en réunion par la Présidente sont destinés uniquement à
essayer de me faire passer pour une personne violente, marginalisée en conflit permanent avec
l’ensemble de la « communauté enseignante »
D’une part, je mets au défi le rectorat de trouver une seule personne qui aurait eu à se plaindre d’une
quelconque « attitude agressive » de ma part et d’autre part, je fais remarquer que je n’ai pas mis les
pieds dans un établissement scolaire du mercredi 10 octobre 2001 aux vacances d’été 2002 !
47
Le procès-verbal de la Commission dont j’ai pris connaissance le 4 septembre 2004, montre que
Monsieur LOUBIERE, Chef de la Division Personnels au rectorat, a donné à l’assemblée deux
informations mensongères dans le seul but de me déconsidérer :
1. Selon lui, je me soustrairais aux contrôles médicaux diligentés par l’administration. Or, sur les
six contrôles effectués pendant cette année scolaire 2002/2003, je me suis présenté à cinq
d’entre eux et excusé pour mon absence au contrôle du 20 décembre 2002 à 20 heures,
m’étant de longue date engagé au repas de Noël du Club de bridge de HAM.
2. Monsieur LOUBIERE indique qu’« une procédure disciplinaire a été engagée à son
encontre ». Or, à la date de la CAPA, soit le 30 avril 2003, Monsieur LOUBIERE avait déjà
signé, trois semaines auparavant, le 9 avril 2003, l’arrêté officialisant la sanction disciplinaire
du blâme !
LES MENSONGES ET FAUX TÉMOIGNAGES À MON ÉGARD DÉBITÉS PAR LES CHEFS
D’ÉTABLISSEMENT, LES INSPECTEURS PÉDAGOGIQUES ET LES SERVICES DU
RECTORAT FONT PARTIE INTÉGRANTE DU HARCÈLEMENT MORAL ORCHESTRÉ
PAR LE RECTORAT
Conclusion
Concernant les faux témoignages et dénonciation calomnieuse, j’ai déposé plainte à la Gendarmerie de
Chauny en date du 3 décembre 2004 contre les six personnes suivantes :
48
4 juin 2002 : Réponse de Michel JACQUET, Secrétaire Général d’Académie Adjoint
( Pour le Recteur et par délégation ! ) à la Présidente de la CADA écrivant les
mensonges suivants :
« Je vous informe que l’intégralité des témoignages des inspecteurs pédagogiques qui figurent
dans le rapport disciplinaire sont extraits de rapports qui ont été communiqués à l’intéressé le 8
juin 2001.
Il s’agit des rapports consécutifs aux inspections en date des 20 janvier 1995, 23 mars 1998 et 9
juin 1998. »
11 février 2003 : Dans ma lettre au recteur LEROY, avec copie à la CADA, à mon
avocat et au Tribunal administratif d’Amiens, en réponse à la lettre mensongère de M.
JACQUET, j’écris :
« J’ai beau lire et relire dans tous les sens les rapports consécutifs aux inspections en date des 20
janvier 1995, 23 mars 1998 et 9 juin 1998, je ne trouve aucune trace de témoignages allant dans le
sens des accusations perfides figurant dans le rapport disciplinaire et lues en séance plénière lors de
mon conseil de discipline.
Il s’agit là d’un fait grave sans précédent. Oser mentir, non seulement en Conseil de discipline mais de
surcroît, officiellement, par écrit, à la Présidente de la CADA, relève d’une supercherie manifeste.
Encore un faux témoignage supplémentaire de la part de représentants du rectorat qui s’ajoute aux
dizaines d’autres émanant des 3 enseignants délateurs de Sciences physiques, de l’Inspectrice
Pédagogique Régionale et du proviseur Super Menteur du lycée Gay-Lussac de CHAUNY, faux
témoignages débités lors de mon conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 au
rectorat d’Amiens.
Je demande que Monsieur JACQUET justifie ses déclarations mensongères faites à la Présidente de la
CADA dans sa lettre du 4 juin 2002. »
« Monsieur LANDEL soutient que le rapport disciplinaire contenait des éléments dont il n’avait pas pris
connaissance avant que le conseil de disciplinaire ne siège. Le passage litigieux est rédigé comme suit
« [Monsieur LANDEL] se considère comme une victime dans cette affaire, son raisonnement est
souvent peu logique, il sort des remarques de leur contexte, les déformant par là-même. (…) Ce
professeur a semblé d’une part très affecté du point de vue santé par cette affaire et d’autre part
entraîné dans une spirale sans fin dont il ne veut pas sortir. Il refuse l’éventualité d’une affectation dans
un autre établissement et dit vouloir aller jusqu’au bout ».
« Je constate cependant que les pièces à l’origine de ces mentions furent consultées par
l’intéressé.
1er avril 2003 : Réponse à la lettre post datée du recteur LEROY du 6 avril 2003 :
« En ce qui me concerne, je constate que vous n'avez pas répondu à ma demande. De plus, toutes vos
explications, parfois mensongères, entrecoupées de citations tronquées ou déformées de proviseurs ou
d'inspectrice, ayant un goût de réchauffé, n'arrivent pas à masquer les élucubrations mensongères de
votre secrétaire général adjoint, Monsieur JACQUET.
49
C'est pourquoi j'ai décidé de porter plainte pour faux témoignage et dénonciation calomnieuse contre
[ les 6 personnes citées plus haut ] »
A titre d’exemple, le recteur LEROY a modifié le témoignage des inspecteurs pédagogiques contenu
dans le rapport disciplinaire. En effet, il est écrit : « Ce professeur m’a semblé d’une part très affecté
du point de vue santé ». Le recteur LEROY corrige à sa façon : « Ce professeur a semblé d’une part
très affecté du point de vue santé »
Tout cela pour montrer la précipitation dans l’élaboration des mensonges et faux témoignages
contenus dans le rapport disciplinaire. Pour preuve en milieu de première page du rapport disciplinaire,
il est écrit :
« Par courrier en date du 19 septembre 2001, Maître Gérard GATERRE, avocat au barreau de LAON a
indiqué qu’il était chargé des intérêts de Monsieur LANDEL. »
Le Conseil de discipline ayant été fixé au 21 septembre 2001, on ne peut que s’étonner avec quelle
rapidité et précipitation le rectorat s’est attelé à la rédaction de tous ces mensonges et faux
témoignages !
Suite au conseil de discipline bidon et truqué du 21 septembre 2001 me forçant à quitter le lycée Gay-
Lussac de Chauny où j’enseignais depuis septembre 1987, ma santé mentale a été fortement altérée
du fait de l’injustice ressentie suite au complot organisé par le recteur MORVAN et ses acolytes.
Cela s’est traduit par une multitude d’arrêts de travail établis par mes médecins traitants qui, de 2000 à
ce jour, sont au nombre de 78, ce qui représente 1443 jours d’arrêts de travail !
50
Arrêt de travail du 8 octobre 2001 au 9 octobre 2001 soit 2 jours
Arrêt de travail du 10 octobre 2001 au 25 octobre 2001 soit 16 jours
Arrêt de travail du 26 octobre 2001 au 27 octobre 2001 soit 2 jours
Arrêt de travail du 5 novembre 2001 au 24 novembre 2001 soit 20 jours
Arrêt de travail du 25 novembre 2001 au 10 décembre 2001 soit 16 jours
Arrêt de travail du 11 décembre 2001 au 22 décembre 2001 soit 12 jours
Arrêt de travail du 7 janvier 2002 au 7 février 2002 soit 32 jours
Arrêt de travail du 18 février 2002 au 13 mars 2002 soit 24 jours
Arrêt de travail du 14 mars 2002 au 30 mars 2002 soit 17 jours
Arrêt de travail du 15 avril 2002 au 14 mai 2002 soit 30 jours
Arrêt de travail du 15 mai 2002 au 14 juin 2002 soit 30 jours
Arrêt de travail du 15 juin 2002 au 29 juin 2002 soit 15 jours
Arrêt de travail du 2 septembre 2002 au 2 octobre 2002 soit 31 jours
Arrêt de travail du 3 octobre 2002 au 23 octobre 2002 soit 21 jours
Arrêt de travail du 4 novembre 2002 au 23 novembre 2002 soit 20 jours
Arrêt de travail du 24 novembre 2002 au 21 décembre 2002 soit 28 jours
Arrêt de travail du 6 janvier 2003 au 6 février 2003 soit 32 jours
Arrêt de travail du 3 mars 2003 au 22 mars 2003 soit 20 jours
Arrêt de travail du 23 mars 2003 au 12 avril 2003 soit 21 jours
Arrêt de travail du 28 avril 2003 au 24 mai 2003 soit 27 jours
Arrêt de travail du 25 mai 2003 au 16 juin 2003 soit 23 jours
Arrêt de travail du 17 juin 2003 au 28 juin 2003 soit 12 jours
Arrêt de travail du 1er septembre 2003 au 1er octobre 2003 soit 31 jours
Arrêt de travail du 2 octobre 2003 au 25 octobre 2003 soit 24 jours
Arrêt de travail du 10 novembre 2003 au 9 décembre 2003 soit 30 jours
Arrêt de travail du 15 décembre 2003 au 19 décembre 2003 soit 5 jours
Arrêt de travail du 5 janvier 2004 au 5 février 2004 soit 32 jours
Arrêt de travail du 6 février 2004 au 20 février 2004 soit 15 jours
Arrêt de travail du 8 mars 2004 au 14 avril 2004 soit 38 jours
Arrêt de travail du 15 avril 2004 au 16 avril 2004 soit 2 jours
Arrêt de travail du 3 mai 2004 au 4 juin 2004 soit 33 jours
Arrêt de travail du 5 juin 2004 au 30 juin 2004 soit 26 jours
Arrêt de travail du 1er septembre 2004 au 1er octobre 2004 soit 31 jours
Arrêt de travail du 2 octobre 2004 au 22 octobre 2004 soit 21 jours
Arrêt de travail du 4 novembre 2004 au 6 décembre 2004 soit 33 jours
Arrêt de travail du 7 décembre 2004 au 17 décembre 2004 soit 11 jours
Arrêt de travail du 3 janvier 2005 au 3 février 2005 soit 32 jours
Arrêt de travail du 4 février 2005 au 4 février 2005 soit 1 jour
Arrêt de travail du 21 février 2005 au 25 mars 2005 soit 35 jours
Arrêt de travail du 26 mars 2005 au 8 avril 2005 soit 13 jours
Arrêt de travail du 25 avril 2005 au 23 mai 2005 soit 29 jours
Arrêt de travail du 24 mai 2005 au 24 juin 2005 soit 32 jours
Arrêt de travail du 25 juin 2005 au 1er juillet 2005 soit 7 jours
Arrêt de travail du 1er septembre 2005 au 1er octobre 2005 soit 31 jours
Arrêt de travail du 2 octobre 2005 au 21 octobre 2005 soit 20 jours
Arrêt de travail du 3 novembre 2005 au 2 décembre 2005 soit 30 jours
Arrêt de travail du 3 décembre 2005 au 16 décembre 2005 soit 12 jours
Arrêt de travail du 3 janvier 2006 au 2 février 2006 soit 31 jours
Arrêt de travail du 3 février 2006 au 10 février 2006 soit 8 jours
Arrêt de travail du 27 février 2006 au 27 mars 2006 soit 29 jours
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Arrêt de travail du 28 mars 2006 au 14 avril 2006 soit 18 jours
Arrêt de travail du 2 mai 2006 au 2 juin 2006 soit 32 jours
Arrêt de travail du 3 juin 2006 au 14 juin 2006 soit 12 jours
Arrêt de travail du 15 juin 2006 au 4 juillet 2006 soit 20 jours
Arrêt de travail du 1er septembre 2006 au 4 octobre 2006 soit 34 jours
Arrêt de travail du 5 octobre 2006 au 25 octobre 2006 soit 21 jours
Arrêt de travail du 6 novembre 2006 au 5 décembre 2006 soit 30 jours
Arrêt de travail du 6 décembre 2006 au 22 décembre 2006 soit 17 jours
Arrêt de travail du 8 janvier 2007 au 6 février 2007 soit 30 jours
Arrêt de travail du 7 février 2007 au 23 février 2007 soit 17 jours
Arrêt de travail du 12 mars 2007 au 10 avril 2007 soit 30 jours
Arrêt de travail du 11 avril 2007 au 13 avril 2007 soit 3 jours
Arrêt de travail du 2 mai 2007 au 5 juin 2007 soit 35 jours
Les persécutions et le harcèlement dont j’ai été victime depuis plusieurs années ont
profondément altéré ma santé physique et psychologique. Je demande réparation de l’énorme
préjudice subi depuis de nombreuses années.
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XVI - Frais d’avocats dépensés
Le harcèlement incessant dont j’ai été victime de la part du rectorat d’Amiens depuis 1994 a nécessité
pour me défendre devant les différentes juridictions administratives le recours d’avocats. Les honoraires
versés lors des différents dossiers défendus sont par ordre chronologique du harcèlement subi :
LANDEL Guy
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