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l’OBSERVATOIRE

JUILLET 2009 - N° 33

de la Petite Entreprise
Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire
É TUDE RÉALISÉE AUPRÈS DES PETITES ENTREPRISES ADHÉRENTES
DES C ENTRES DE G ESTION A GRÉÉS , MEMBRES DE LA FCGA 1er Trimestre 2009

Tendances
4,1% 1er trimestre 2009/
1er trimestre 2008
ZOOM
Le sport marque des points !
Première activité du secteur “Culture
0,4% avril 2008 - mars 2009/
avril 2007 - mars 2008 et Loisirs” orientée à la hausse au pre-
mier trimestre 2008 (+ 4,9 %), le com-
Spectaculaire recul de l’indice TPE au premier merce d’articles de sport, pêche et
trimestre 2009 ! Touchée de plein fouet par l’onde chasse résiste vaillamment à la crise.
de choc de la crise, l’activité des petites entre- Selon www.filieresport.com , le site
prises enregistre un repli historique de - 4,1 %. officiel des entreprises du commerce

© Nasser NEGROUCHE
Après avoir été longtemps épargnées par la dégra- d’articles de sport et des équipements
dation du climat des affaires, les TPE sont aujourd’hui de loisirs, le marché a globalement
confrontées à une baisse sensible de la demande. reculé de 0,5 % en 2008 ; pour s’établir
Pourtant, selon l’INSEE, les dépenses de consom- à 9,1 milliards d’euros. La légère
mation en produits manufacturés sont reparties baisse d’activité constatée s’expli-
à la hausse en mars 2009 (+ 1,1 %, contre - 1,8 % querait par les mauvaises perfor-
en février). Sur les trois premiers mois de l’année, mances des commerces non spécia- logiques et soumis à une certaine sai-
les dépenses de consommation des ménages lisés dont le chiffre d’affaires reculerait sonnalité des collections, le marché
augmentent légèrement de 0,4 %. Dans le détail, de 6,5 % ; soit 2,1 milliards d’euros. du sport connaît de fortes variations
sont en hausse les postes “Commerce” (+ 0,9 %, “Pour sa part, le commerce spécialisé d’activité d’un mois à l’autre. Il réagit
contre - 2,8 % un mois plus tôt), “Textile-cuir” (+ 3,5 %, dans la vente d’articles de sport voit aussi favorablement aux grands évé-
contre - 8 %), “Consommation en biens durables” son chiffre d’affaires consolidé croître nements sportifs internationaux qui
(+ 1.2 %, contre - 0,3 %) et “Autres produits manu- de 1,4 %, atteignant ainsi 7 milliards bénéficient d’une forte couverture
facturés” (+ 0,1 %, contre - 0,1 %). d’euros et confortant sa part de mar- médiatique. Sur les quatre premiers
ché à 77 % ”, précise la même étude mois de l’année 2009, globalement,

Indices sectoriels de conjoncture. Dominé par les grandes


enseignes nationales et internationales,
l’activité des magasins des entreprises
du secteur progresse de 2 % selon
1er T 2009/1er T 2008 12 derniers mois le commerce spécialisé regroupe www.filieresport.com. Au mois d’avril,
COMMERCE ET SERVICES environ 4000 magasins. Cette forme elle a même enregistré un pic à + 9 %
- 4,1% - 1,4% de distribution résiste mieux à la crise en raison d’une météo particulière-
ALIMENTAIRE que les autres circuits de vente. ment clémente. “Outre la clémence
- 3,6% 0,3% Depuis 2004, la part de marché des du ciel, la période a bénéficié du
SERVICES commerces non spécialisés, notam- lundi de Pâques amputé de mars,
- 3,7% 2,0% ment celle des grandes surfaces d’une fin de saison encore enneigée
alimentaires, ne cesse de diminuer. en montagne et d’opérations promo-
BÂTIMENT
Tous les articles de sport sont concer- tionnelles réussies dans les enseignes”,
- 4,1% 2,9%
nés par cette tendance lourde : textile, analyse le site de référence.
EQUIPEMENT DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE
chaussures, vélo… A noter : le boom des ventes en ligne
- 4,6% - 2,4% Très sensible aux conditions météoro- en 2008 (+ 24 %).


Tendances
Taux d’accroissement du chiffre d’affaires
1er trimestre 2009 / 1er trimestre 2008 1er trimestre 2009 / 1er trimestre 2008
AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS :
Parcs et jardins - 1,1% -1,1% Librairie-papeterie-presse - 4,3% 1,5%
AUTOMOBILE - MOTO : Articles sport, pêche et chasse 4,9%
Carrosserie automobile - 9,9% Tabac-journaux-jeux 3,2%
- 8,4%
Auto, vente et réparation - 7,7% Studio photographique - 2,4%
Moto vente et réparation - 14,1% Commerce-réparation cycles - 15,7%
CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION : scooters
Jouets-jeux - 6,7%
Hôtel-Restaurant - 4,6% - 4,9%
Hôtellerie de plein air 2,4% ÉQUIPEMENT DE LA MAISON :
Restauration - 5,8% Electroménager - TV - HIFI 0,2% - 7,1%
Café - 3,0% Magasins de bricolage - 6,8%
BÂTIMENT : Fleuriste - 6,4%
Couverture - 1,7% Vaisselle-verrerie-faïence - 1,0%
Maçonnerie - 7,7% - 4,1% Meuble - 12,1%
Electricité - 4,51% Ebénisterie NS
Plomberie-Chauffage-Sanitaire 4,0% Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs - 1,7%
Plâtrerie-Staff-Décoration - 3,9% ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE :
Menuiserie - 7,2% Mercerie-Lingerie-Laine 4,0% - 1,4%
Carrelage-faïence -27,6% Vêtements enfants - 0,8%
Peinture bâtiment 0,8% Prêt-à-porter - 1,5%
Terrassements-Travaux publics - 7,4% Chaussures 1,7%
BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE : Horlogerie-Bijouterie - 6,8%
Parfumerie - 4,5% Maroquinerie-Articles de voyages - 4,2%
- 3,3%
Coiffure - 3,5% SANTÉ :
Esthétique - 0,8% Pharmacie 0,4% 0,3%
COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE : Optique-lunetterie - 5,2%
Charcuterie - 2,4% Prothésiste dentaire 4,1%
- 3,6%
Boulangerie-Pâtisserie - 2,7% SERVICES :
Pâtisserie - 16,9%
Laverie pressing 0,6% - 8,7%
Alimentation générale - 2,8%
Entreprise de nettoyage 4,8%
Fruits et Légumes - 1,6%
Agences immobilières - 28,2%
Boucherie-Charcuterie - 4,1%
Poissonnerie-Primeurs - 7,2% TRANSPORTS :
Crémerie 0,1% Taxis-Ambulances 3,0% - 0,9%
Vins-spiritueux-boissons diverses - 11,4% Transport de marchandises - 3,5%

Les merceries ont le vent en poupe !


C’est la plus forte hausse d’activité du secteur Les merceries traditionnelles qui ont su s’adapter à la
“Equipement de la personne” : + 4 %. La mercerie-lingerie- nouvelle donne ne se limitent plus aux services de
laine, en perte de vitesse depuis une dizaine d’années, retouche ou de remise en état. La vente de produits,
connaît un renouveau inattendu. Le marché, estimé à accessoires et fournitures textiles représente désormais
450 millions d’euros, tire profit de la vogue des loisirs créa- une part importante de l’activité. De nombreuses mer-
tifs textiles. Broderie, patchwork et customisation des vête- ceries proposent également des ateliers thématiques à
ments stimulent la demande et rajeunissent la clientèle. leurs clientes.

Les déboires des pâtissiers


Chute vertigineuse de l’activité des artisans pâtissiers au pâtisserie pure (hors boulangerie-pâtisserie) plonge litté-
premier trimestre 2009 : - 16,9 %. Une bien mauvaise nou- ralement au début de l’année 2009. Les raisons précises
velle pour les 4800 pâtisseries artisanales qui réalisent un de ce déclin brutal restent floues : réduction drastique
chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros et emploient du poste “desserts” dans le budget alimentaire des
22 000 personnes. Après une année 2008 plutôt satisfai- Français, effet des offensives promotionnelles de la
sante (+ 2,8 %) et un quatrième trimestre honorable pâtisserie industrielle, raréfaction des événements festifs ?
compte tenu de la mauvaise conjoncture (+ 1,8 %), la Dossier à suivre…
2
Les délais de paiement dans les TPE
Une loi plutôt méconnue Moins de deux tiers des dirigeants de TPE interrogés déclarent
connaître les nouvelles dispositions relatives à la réduction des
délais de paiement entre professionnels (Loi LME du 4 août 2008).
Un tiers des entrepreneurs questionnés n’a jamais entendu parler de
OUI 62,7%
l’instauration de ces plafonds légaux (60 jours ou 45 jours fin de mois).
Pourtant la loi s’applique depuis le 1er janvier 2009 et les contre-
NON 32,0% venants encourent des pénalités. Tous les secteurs d’activité sont
concernés, quelle que soit la forme juridique de l’entreprise.
Toutefois, certains secteurs demeurent soumis à des délais spéci-
SANS RÉPONSE 5,3%
fiques : 30 jours pour le transport de marchandises et 20 ou 30 jours
selon les produits alimentaires périssables. Les délais de 75 jours pour
CONNAISSEZ-VOUS LES NOUVELLES DISPOSITIONS DE LA LME ? certaines boissons alcoolisées ont été ramenés à 60 jours.

Les conditions générales de vente Plus d’un dirigeant de TPE sur deux exige un délai de règlement infé-
rieur à 30 jours dans les conditions générales de vente qu’il impose à
ses clients professionnels. Plus d’un sur cinq fixe ce seuil à 30 jours fin
Moins de 30 jours fin de mois 52,5% de mois. Dans leur grande majorité (73,8 %), les chefs d’entreprises
affirment donc bénéficier de conditions de règlement déjà
30 jours fin de mois 21,3% nettement plus favorables que les plafonds imposés par la LME.
A l’évidence, les entrepreneurs considèrent que le fait de limiter les
Sans réponse Gestion 16,1% délais de paiement à 60 jours (à compter de la date d’émission de
la facture) ou 45 jours fin de mois ne constitue pas un véritable
60 jours date facture 6,7% progrès. Fragilisés par des trésoreries extrêmement sensibles aux
variations d’activité, ils tentent de limiter les risques de paiement
45 jours fin de mois 3,4% tardif en “verrouillant” leurs conditions générales de vente. Mais, en
pratique, ces arguments sont peu dissuasifs et ne mettent pas les
QUELLES SONT CONDITIONS GÉNÉRALES DE VENTE ? petites entreprises à l’abri de délais de règlement anormalement longs.

La gestion des retards de paiement


Dans les TPE, le réalisme commercial l’emporte sur le zèle contractuel.
Pragmatiques, les entrepreneurs interrogés reconnaissent dans leur
OUI 4,5%
ensemble (61,3 %) ne pas appliquer systématiquement de pénali-
tés aux mauvais payeurs. Seulement 4,5 % d’entre eux déclarent
faire jouer leurs conditions générales de vente pour obtenir une NON 61,3%
compensation financière. D’autre part, l’enquête menée par la
FCGA révèle qu’il n’y pas eu “d’effet LME” sur les conditions générales SANS RÉPONSE 34,2%
de paiement pratiquées par les TPE. 73,7 % des dirigeants interrogés
déclarent n’avoir absolument pas modifié leurs habitudes dans ce
domaine. 9 % affirment avoir adapté leur politique commerciale à APPLIQUEZ-VOUS SYSTÉMATIQUEMENT DES PÉNALITÉS EN CAS DE
la nouvelle donne réglementaire. RETARD DE PAIEMENT ?

Les délais de règlement fournisseurs


Globalement, les délais de règlement exigés par les fournisseurs se
Moins de 30 jours fin de mois 43,0% situent déjà sous les seuils fixés par la LME. Plus de 70 % des dirigeants
de TPE interrogés affirment devoir payer leurs factures dans un délai
30 jours fin de mois 27,5% inférieur ou égal à 30 jours fin de mois. Le tiers restant se partage, à
part comparable, entre 60 jours fin de mois (15,5 %) et 45 jours fin de
60 jours fin de mois Gestion 15,5% mois (13,3 %). Pour minimiser les écarts de trésorerie, les entrepre-
neurs tentent de faire coïncider le rythme des dépenses avec
45 jours fin de mois 13,3% celui des recettes. Un exercice parfois acrobatique et qui deman-
de beaucoup de souplesse… Phénomène inattendu : certains four-
nisseurs ne communiquent pas de date limite de règlement à leurs
Sans réponse 0,7%
clients professionnels. C’est ce que confient, en réponse à une
autre question de l’enquête de la FCGA, plus de 28 % des entre-
QUELLES SONT LES CONDITIONS DE RÈGLEMENT EXIGÉES PAR VOS FOURNISSEURS ? preneurs sondés. Un “oubli” providentiel dans certains cas…
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Parole à
Christian Le Seac’h
© GOVIN SOREL / BFBP

Directeur des marchés professionnels Groupe Banque Populaire

L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Pouvez-vous nous la qualité de son portefeuille, vérifier la capacité à payer de
rappeler les principales avancées apportées par la loi LME en son client avant de signer un marché important -, faire l'analyse
matière de maitrise des délais de paiements ? des postes (fournisseurs, clients, achats) avec son banquier...
Cela reste la meilleure manière de pouvoir faire face en
Christian Le Seac’h : La loi de modernisation de l'économie temps réel.
a modifié l'article L441-6 du code du commerce relatif aux
conditions de règlement et ceci afin de favoriser le dévelop- OPE : Quel rôle peuvent jouer les banques dans le renforcement
pement des petites et moyennes entreprises. Cette loi d'ordre de la trésorerie des petites entreprises ? Existe-t-il des outils
public s'applique depuis le 1 er janvier 2009. Elle fait suite au adaptés aux besoins des petites structures ?
constat de délais de paiements - nettement supérieurs à la
moyenne européenne - observés en France : 66 jours chez Christian Le Seac’h : Les impacts sur le besoin en fonds de roule-
nous contre 57 jours en Europe. Au niveau des banques, la ment (négatif ou positif) sont à analyser rapidement afin de
période actuelle de contexte économique difficile, amène rechercher les meilleures solutions. Celles-ci peuvent consister à
déjà à faire face à des situations de trésorerie dégradées mobiliser son poste clients pour disposer d'une bonne trésorerie,
(ralentissement de l'activité et donc des rentrées de fonds). prévenir du risque d'impayés en se couvrant, respecter soi
La nouvelle donne liée à la loi LME va notamment amplifier la même les délais afin d'éviter les pénalités de retard ...
nécessité d'une bonne gestion de l’actif clients des TPE. Il n'existe pas une formule unique, sachant que des solutions
hier réservées aux grandes entreprises ont été adaptées en
OPE : Sur le terrain malgré ces avancées, de nombreux entre- termes de souplesse et de tarif aux TPE (exemple offre factorem
preneurs se plaignent toujours de la longueur des délais de dédiée aux professionnels).
paiements ... Comment expliquez vous cette situation ?
OPE : Quelles sont les recommandations que vous pouvez donner
Christian Le Seac’h : Les délais de paiements en vigueur dépen- aux dirigeants de TPE qui souffrent d’importants retards de
dent bien entendu des délais contractuels négociés entre les paiements ?
clients et leurs fournisseurs et nous savons tous qu'un rapport de
force existent dans le domaine avec l'administration, les grands Christian Le Seac’h : S'il est difficile de donner des solutions
donneurs d'ordre ... pour être réglé en temps et en heure. générales, il apparait toutefois que les retards de paiements
Toutefois la crise actuelle a fait ressurgir des craintes et des constatés au niveau de certaines TPE proviennent de raisons
réalités de règlements tardifs, d'impayés croissants qui peuvent structurelles liées au mode d'opéré interne propre à l'entreprise
mettre à mal bon nombre de TPE. L'environnement économique (facturation tardive, absence de relance ...), mais aussi, de plus en
ne favorise pas la réduction des délais de paiement. Il alourdit plus, à des raisons conjoncturelles (impayés, difficultés de clients).
les besoins de trésorerie de nos TPE. Certaines solutions sont à trouver dans l'entreprise alors que
La croissance trimestrielle des défaillances d'entreprises depuis d'autres doivent être analysées avec son banquier qui peut
2007 (49 700 en nombre) et 2008 (54 820), ne fait qu'accroître disposer de solutions récentes et ponctuelles (renforcement
les incertitudes d'être réglé ou non car, de plus, les deux tiers de trésorerie avec OSEO) ou pérennes du type : mobiliser
correspondent à des liquidations directes. Ce seul constat n'est davantage le poste clients, proposer selon le type de clients et
plus malheureusement l’unique reflet de sociétés récentes le nombre de factures l'affacturage et le cas échéant apporter
mais aussi de structures déjà bien établies. Anticiper - analyser une solution de renseignements commerciaux.

Méthodologie Partenariat
Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres La FCGA et le Groupe Banque Populaire s’associent pour publier chaque
d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, trimestre l’évolution des chiffres d’affaires des principaux métiers de
du commerce et des services. l’artisanat, du commerce et des services. Les chiffres publiés proviennent de
Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA : l’exploitation, par la FCGA, de données communiquées volontairement par
01.42.67.80.62 - E-mail : info@fcga.fr les adhérents des CGA répartis sur l’ensemble du territoire.

Co-éditeurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS - www.fcga.fr / Banque Fédérale des Banques Populaires - Le Ponant de Paris - 5, rue Leblanc 75015 PARIS
- www.banquepopulaire.fr • Directrice de la publication : Christiane COMPANY • Directeur de rédaction : Christian LE SEAC'H • Rédaction en chef : Nasser
NEGROUCHE • Maquette : VE design • Impression: Vincent Imprimeries • Crédit photos : Govin Sorel / BFBP • Tirage 29 869 exemplaires • Périodicité
trimestrielle • Cible : acteurs économiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, économique et
4 financière, nationale et régionale • N° ISSN : 1632.1014

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