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Université de METZ UFR Mathématiques

Informatique.
Mécani que

THESE

Présentée à I'Université de M,ETZ


en vue d'obtenir le

DOCTORAT D'UNIVERSITE DE METZ

par

Hatem MOKHTARI
Maitre ès-Sciences

Sujet

Simulation de la Perturbation Thermique


dans un Câble Coaxial: Proposition d'un Nouveau Type
de Capteur de Température

Soutenue publiquement
le 23 Janvier L992
devant la commision d'examen

JurY

Président: M. A. TOSSER-ROUSSEY,
Professeurà METZ.

Rapporteurs: M M . M . R O U S S E L ,P r o f e s s e u rà T r o y e s .
A. VANOVERSCHELDE, Professeurà Longwy.

E x a m i n a t e u r s : M M . E . Y V R O U D , D i r e c t e u r d e R e c h e r c h e sC N R S -
INPL, NANCY.
G. KUGEL, Professeurà METZ.
L. RACZY, Professeurà LILLE.
AVERTISSEMENT
Cette thèse est le fruit d'un long travail approuvé par le
jury de soutenance et disponible à l'ensemble de la
communauté universitaire élargie.
Elle est soumise à la propriété intellectuelle de l'auteur au
même titre que sa version papier. Ceci implique une
obligation de citation, de référencement dans la rédaction
de tous vos documents.
D'autre part, toutes contrefaçons, plagiats, reproductions
illicites entraînent une poursuite pénale. La Bibliothèque a
pris soin d'adresser un courrier à l'auteur dans lequel elle
l'informait de la mise en ligne de son travail. Celui-ci peut
suspendre la diffusion en prenant contact avec notre
service.
➢ Contact SCD Metz : daniel.michel@scd.univ-metz.fr

Ecrire au doctorant :

Code de la Proriété Intellectuelle. articles L 122. 4


Code de la Proriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10
http://www.cfcopies.com/V2/leg/leg_droi.php
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droits/protection.htm
Vg ?qr{tt{ sl(s
3Ll3
3t.l

UFR Mathématiques
Université de METZ
Informatique.
M écanique

Présentée à I'Université de M.ETT'


en vue d'obtenir le

DOCTORAT D'UNIVBRSITE DE MEl 16rHÊeuc


rrNrvERSrrÀtR

par
9920+k-ç
Hatem MOKHTARI
Maitre ès-Sciences

Sujet

Simulation de la Perturbation Thermi4ue


dans un Câble Coaxial: Proposition d'un Nouveau TYPe
de Capteur de TemPérature

Soutenue Publiquement
le 23 Janvier 1992
devant la commision d'examen

JurY

Président: Professeurà METZ'


M . A . TOSSER.ROUSSEY,
à TroYes'
Ban-p-orleus. MM' M. ROUSSEL,Professeur
Professeurà Longwy'
A. VANOVERSCHELDE,
CNRS-
E x a m i n a t e u r s :M M . E. YVROUD, Directeurde Recherches
INPL, NANCY.
à METZ.
G. KUGEL, Professeur
L. RACZY, Professeurà LILLE'
Avant Propos

Mécatonique
ce travail a été réalisé au Laboratoire de
du Professeur
Industrielle de l'(Jniversité de Metz, sous Ia direction
ma
A. TOSSER-ROUSSEY. Qu'il me soit permis de lui exprimer
en
profonde gratitude pour la confiance qu'il m'a témoigné
qu'il
m'acceptantdans son laboratoire ainsi que l'aide et les conseils
me faire
m'e prodigués. Je lui suis profondément reconnaissantde
I'honneur de présider mon iury de thèse'

J'ai le vif Plaisir de remercier:

de
MONSIEURM. ROUSSEL,Professeurà I',lnstitutuniversitaire
pour en
Technologiede Troyes,d'avoir accéptéde iuger ce travail et
avoir effectué une analyse approfondie'

MONSIEUR A. VANOVERSCHELDE,Professeur à I'lnstitut


(Jniversitairede Technologiede Longwy, d'avoir accepté de iuger ce
jury de thèse'
travail et de participet' à la constitutionde mon

MONSIEUR E. YVROUD, Directeur de Recherchesau CNRS,


MONSIEUR G. KIJGEL, Professeurà l'Universttéde Metz et
et
MONSIEUR L. RACZY, Professeur à I'IJniversité des Sciences
Technîquesde Lilles
mes
A tous mes collègues du laboratoire, i'adresse
remerciementsIes plus sincères pour les marques de sympathie
et
qu'ils nt'ont touiours témoignéeset pour I'ambiance conviviale
chaleureusedans laquellei'ai travaillé'
SOMMAIRE

ChaPitre I

Introduction

1-1- La démarche ......... """""""'1


I-2- La problèmatique................. """""""'1
1-3- Modélisations Antérieures des Lignes de Transmission...."2
1-3-1- Modèle de J. KERGOMARD t3l """""""""'2
t-3-2- Modèle de R. L. WIGINGTON, N. S. NAHMAN et D. R. HOLT
l4l, tsl """""""'4
l-4- critique du Programme de simulation PSpice ........7

Chapitre 2

Modélisation d'un Câble Coaxial dans un


Gradient de Température

2-1- Programme de Simulation PSpice avec Gradient de


Température....... """""':"""""""""8
}-lr-L Modèle PSpice en Basses Fréquences avec Gradient de
Température ""'L0
2-l-2- Modèle PSpice en Hautes Fréquences avec Gradient de
Température .........."" """"""' ""'20
2-2- Le Modèle des Différences Finies avec G r a d i e n t de
Température ""'41
2-2-I- Introduction """"""41
2-2-2- Rappel sur la résolution de l'équation des
Télégraphistes "'44
2-2-3- Modèle des Différences Finies pour le câble coaxial en
Basses Fréquences......... .........."" """""""'46
2-2-4- Modèle des Différences Finies pour le câble coaxial en
Hautes Fréquences avec Grad ient de Température

2-2-5- Vérification des Résultats des Résultats des deux


Modèles de Basses et Hautes Fréquences avec PSpice
79
2-2-6- Généralisation au Câble Multiconducteur
2-2-7 - Conclusion .82

Chapitre 3

Application de la Méthode des Différences


Finies à la Détection d'une Irrégularité
Thermique le Long d'un Câble Coaxial

3-1- Introduction 86
3-2- Détection et Localisation des Défauts en Lignes de
Transmission 89
3-3- Formulation Mathématique de la Méthode Indirecte de
Mesure de TemPérature 9L
3 - 5 - E x t e n s i o n o u L i m i t e d e Fonctionnement L00
3-6- Méthode ImPulsionnelle L07
3-7- Simulation du Gradient Linéaire d e T e m p é r a t u r e à I ' a i d e
de la Méthode des Différences Finies 108
3-8- Résultats 110
3-9-Conclusion Lt2
Conclusion Générale et Perspectives Ll.4
Bibliographie 115
Annexes t2L
I

Chapitre

INTRODUCTION

dans
si l'étude de la propagationdes ondes électromagnétiques
de questions
un câble coaxial est un.u:rt classiqueIl], beaucoup
simples
relatives aux conditionsd'eiploitation des liaisons coaxiales,
pas été résolues
ou multiples, en vue de mesuresindustriellesn'ont
la
p a r d e s m o d é l i s a t i o n ss i m p l e s ; o n p e u t c i t e r n o t a m m e n t
'perturbation
introduite dans lés mesurespar des inhomogéneÏtésde
câbles multibrins; un
températureet par 'à les diaphoniesdes longs
staje effectué la sociéié Schlumberger m'a sensibilisé à ces
à quelquesanalysesthéoriques'
âuJriiont et m'a conduit à refléchir
dont les premiers chapitresde ce mémoire sont I'objet.
méthode
Les méthodes de simulation utilisées (dont une
du
nouvelle informatiquement légère) pour tenir compte
présence d'une
comportement d'un long câbtl coaxial en
qu'une
pertrirbation thermique tocalisée ont permis de montrer
était ainsi
méthode simple et nouvelle de repérage de température
on peut' à cet
autorisé,notamenten des endroitsd'accésdifficile; si
son principal
égard, parler d'un nouveau capteur de température,
quelques cas de
interêt serait, semble-t-il, qu'il permettrait, dans de
mesures, de t" dispenserà'int"itt des capteurs traditionnels
les données
température et de transmettre et de traiter
correspondantes.
des
Ainsi, à partir d'une interrogation à visée pragmatique,
une nouvelle
études théoriquesde simulation conduisentà proposer
méthode métrologique.

penché
Le problème particulier sur lequel nous nous sommes
"primaires" R,L,C,G
est celui du câble côaxial dont les paiamètresdits
spatiale
présentent une dispersion fréqueniielle !:f{.1. de peau) et
du
du fait de I'existence d'une variation linéaire de température
milieu dans lequel est plongé le câble'
du
Dans un premier temps, l'étude est consacréeà la résolution
problème de l; dispersion-spatialeet fréquentielledu câble coaxial
proposonsun
ptonge dans un gradientlinéajre de température;nous
peau est négligé'
modèle en basser"fréqu.ncesdans lequel I'effet de
2

Ensuite, nous n o u s i n t e r e s s o n sa u c a s o ù l e s d e u x e f f e t s
physiques ; I'effet de peau en plus hautes fréquences[2] et le
gradient linéaire de températurese suPerPosent.

No u s n o u s i n te re ssonSpar la suite au développement d' une


méthode de mesure d'irrégularité de température qui pourrait se
manifester le long d'un câble coaxial. Seules sont connues, la distance
du générateur à I'irrégularité thermique, la fréquence fixe du signal
e n ô n d e p ro p a g é e a i n si que I' extension ou la longueur de cette
i r r é g u la ri té ( p a rti e d u câble coaxial pr ésentant une var iation de
température par rapport à la température supposée constante du
restant du câble ).

L e câ b l e co a xi a l , traver sé par un cour ant alter natif ( onde


sinusoidale) de très faible niveau, a servi de sonde évitant I'auto-
échauffement existant en courant continu.

Nombreux sont les auteurs qui ont contribué à l'étude de la


propagation guidée et notamment de la transmissionpar câble.
bifierénts modèlesont été établis pour la résolutiondu problème de
la transmissionguidée en généralet par câble coaxial en particulier.

K t-l-l- tvloaet.a. .1.xpRcounRn rst


En référence[3], J. KERGOMARD a modélisé une ligne de
transmissionpar une chaîne de quadripôlesidentiques (température
uniforme) en cascadepour laquelle a été développéun formalisme
mathématiquebasé sur les équationsde récurrencequi régissentles
courants et tensions aux différentes interfaces des quadripôles
préalablementcités. Par la suite l'auteur simplifie les calculs, en
établissantune loi de récurrenceentre courants et tensions aux
interfaces de chaque quadripôle élémentaireet discute les notions
de fréquence de coupure, attenuation et déphasage.L'étude est
rigoureusepuisque les calculs ne font appel à aucuneapproximation;
,*l"rn"nt des calculs matriciels permettent la résolution du
problème de notion d'ondes évanescentes. L'étude eSt
malheureusement restreinte au caS d'une température
uniformémentrépartie le long de la ligne.

L'auteur utilise, pour la modélisationd' une ligne de longue ur


finie, comme modèle équivalent une chaîne de quadripôles associés
en cascade(cf figure r).
la LignedeTransmission

L'étude a été effectuéeen régime permanentet les équations'pour


un quadripôledéfini est donnéepar:

Vn=BVn-t*AIn-t (Eq-I)

In=DVn-t+CIn-t (Eq-II)

Par la suite, Kergomard têécrit ces deux équations récurrentes,


la
s'appuyantsur la cond-itiond'impédancetelle que ZO=V 0/I0, de
forme suivante:

Vn=BnVo+AnIg (Eq-I-a)

In=DnVo+CnIs (Eq-II-a)

Pour simptifier, I'auteurse place dans I'hypothèseoù BC-AD=1'


par conséqueni, le calcul des variablesde récurrenceAn, Bn, Cn €t
Dp donne les équationssuivantes:

n0 (Eq-trI)
A n ='Asin
sinQ

n = ^sinnQ (Eq-IV)
IJn cosnQ+A-
sin Q

^ ^sinnQ (Eq-v)
Cn=cosnQ-A-
sinQ
4

Dn = DI!jE (Eq-VI)
sinô

Les constantes utilisées dans (Eq-III), (Eq-IV)' (Eq-V) et (Eq-


VI) sont données Par:

0 = Arccos
tf) (Eq-vID

,r-B-C (Eq-VIII)
2
Cette méthode est très utile pour des lignes homogènes car elle
ne tient pas compte, a priori, des paramètres intrinsèques à chaque
ligne R, L, C et G (ex: câble coaxial, guide d'ondesou autres,etc...) et
peut être prise comme théorie générale. L'inconvénient est qu'elle ne
peut convenir au cas du gradient linéaire ou autre de température
dans lequel est Plongé la ligne de transmissionde manière générale.

HOLT t4l. tsl

En références tal, [5], les auteurs ont étudié la réponse


temporelle du câble coaxial à température ambiante en tenant
.orpt" des approximations
^ sur la résistancelin_eiquedûe à l'effet de
des composantes de
^huut",(quand il s'agit d'étudier I'influence
p.uu
fréquences du signal sur la réponse du câble en régime
transitoire). Les études sont similaires mais différent par [es
fonctions d'approximationdes équationsde Bessel (équations de la
résistanceet de I'inductancede manière généraledécrites par la
théorie de la propagation des ondes électromagnétiquesdans un
conducteurcylindri[ue) introduitesdans le modèle. Le principe était
de substituer dans les formules générales des paramètres
secondaires (constante de propagation, impédance caractélistique)
les expressionsde la résistanceen fonction de la fréquence, etr
utilisant les transforméesde Laplace. D'autres approximations ont
été établies en vue de simplifier les calculs de la transformée
inverse de Laplace donnantainsi la réponsetemporelle.Les modèles
concernaientévidemment les hautes fréquencespour pouvoir
utiliser les approximationsde I'effet de peau t6l. L'inductance, la
capacité ainii que la conductancelineiques sont supposées
i n â é p e n d a n t e sd e l a f r é q u e n c e , i l s ' a g i t n a t u r e l l e m e n t d ' u n e
approximationdu Premier ordre.

N. S. NAHMAN I4I
Les auteurs étudient la réponse temporelle du câble coaxial en
considérant I'effet de peau présent dans les conducteurs (central et
e x t e r n e ). A i n si , i l é cri ve nt: pour une ligne donnée de longueur L ,
t e r m i né e p a r so n i mp édance car actér istique Zc ' et avec un e
constante de propagation T, la relation entre la tension d'entrée E1 et
c e l l e d e so rti e E 2 co mme fonction de la "var iable fr équenc e
c o m p le xe " d u fo rma l i sme de la tr ansfor m ée de Laplace, souven t
notée p:

Ez = E1e-rL (Eq-IX)

où, en général:

T= (Eq-x)
et I'impédance caractéristique donnée par:

7n= (Eq-XI)

P o u r l e s h a u t e s f r é q u e n c e s( é p a i s s e u rd e peau très faible


devant le rayon du conducteur),I'impédancedûe à I'effet de peau
d'un conducteurcylindrique s'écrit de la forme:

7n=K'{P (Eq-XII)

o ù K e s t u n e c o n s t a n t ed é p e n d a n td u m a t é r i a u c o n s t i t u a n t l e
conducteurainsi que de ses dimensionset est donnéepar:

*=#l* (Eq-XIr)

o ù r e s t l e r a y o n d u c o n d u c t e u rc e n t r a l , ! r S a perméabilité
magnétique,et o sa conductivité.

En hautes fréquencesla résistancesérie est exprimée par


l'équation de I'effet de peau. Pour des diélectriques en
polypropylène,les pertes par conduction transversesont très faibles
(G=0) et par conséquent(Eq-X) et (Eq-XI) deviennent:

T= (Eq-XIV)

et
6

Kfp+pL (Eq-XV)

A i n si , l a fo n cti o n de tr ansfer t d' une por tion de ligne de


longueur L est désormais écrite dans la forme:

Ez-31e-L@c*ncxvO- (Eq-XVD

La transforméeinverse de Laplace de la fonction de transfert


(Eq-XVI) n'est autre que la réponse impulsionnellede la ligne de
iottgu"rt L. Pour simplifier, les auteurs ont développé, en séries
entières,la constantede propagationainsi obtenue:

!2
y(p)= v,f-rc-rd -r;n-t
^lar"r?_(

,Ë1ff't-ntz (Eq-XVII)

Les auteurs calculent alors cette réponseimpulsionnelletenant


compte des termes de hautes fréquencesexistantsdans I'expression
de la fonction de transfert. L'approximation sur les hautes
fréquencespour la résistance(ou impédance)série est du premier
ordre (voir fonctions de Bessel Lzl).

L'étude est fort interessantemais se limite à une ligne


homogène seulementen hautes fréquences,

N. HOLT I5I

Leur méthode est I'aPProximationdu deuxième ordre de la


résistanceen fonction de la fréquence.Ils approchentla résistance
en utilisant sa valeur asymptotique:

R(p)=A+BfP (Eq-XVil)

De même qu'en [4], ils substituentcette valeur aux paramètres


secondaires,la cbnstantede propagationen occurence,valeur dont
dépend I'attenuationen fonction de la fréquencecomplexe P=jo.
7

Le résultat de l a ré ponse impulsionnelleest donné sous for m e


de superpositionde la fonction-erreur erfc(t) donnée par (quand A--
--> 0):

t''
h(t;= erfctrfir/rcl ('-t)-'t'l (Eq-XIX)

L'inconvenientque nous avons pu constatélors des simulations


est !e fait que I'effet de peau ne pouvait, de façon explicite, être pris
en compte par Pspice. Pspice ne simule que les circuits, passifs ou
a c t i f s i o i e n t - i l s , d o n t l e s c o m p o s a n t ss o n t i n v a r i a n t s a v e c l a
fréquence;ce n'est évidemmentpas le cas du câble coaxial en hautes
fréquences.Aussi, afin de compareravec le modèle numérique,nous
util-isonsdes domaines fréquentielstrès restreintspour considerer
comme constantela valeur de la résistance.

Le programme de simulation Pspice ne peut, de façon


automatiquè,prédire la température;puisque lui même a besoin de
données des paramètreslineiques R, L, C et G pour établir la
simulation des courants,tensionset éventuellementphases.Il a donc
été utilisé comme moyen de vérification de I'attenuationdu signal
propagé après que la températureait été, mesurée.
Chapitre 2

Modélisation d'un câble coaxial dans un


gradient de temPérature

t e m p ér a t u r e :

S P I C E veut dire en anglais: Simulation Pr ogr am with


Integrated Circuit EmPhasis.

Le programmede simulation PSpice permet de simuler tout


de la réponsetemporelle
circuit électrique.Il permet la connaissance
du circuit à n'importe quel type de signal d'entrée,de la réponse
fréquentielle,ainsi que du bruit qui pourrait se manifester dans le
circuit électrique.

Les programmesde cette famille Sont issus du programmede


simulation SPICE2 t7lt81 développé à I'Université de Berkeley,
Californie durant les années70. Les algorithmesde SPICE2 étaient
considérablementplus puissantsque leurs prédécesseurs.

PSpice utilise les mêmes algorithmesnumériquesque SPICE2


de celui-ci.
et est conforme aux formats d'entrée-sortie

PSpice est basé sur la descriptionet la définition du circuit réel


traduit en circuit fictif écrit dans un fichier text qui sera compilé et
executé,comme tout programme,par la suite.

Le circuit fictif représentantle circuit réel est défini par des


noeuds entre lesquelsviennent s'interposer,pour la simulation,les
c o m p o s a n t s ( r é s i s t a n c e s ,c o n d e n s a t e u r s b, o b i n e s , a m p l i f i c a t e u r s
opérationnels,transistors, diodes, etc...). Différentesanalysessont
possibles,à savoir:

-L'analyse temporelle ou transitoiresdes courants et tensions


dans le circuit ( réponseimpulsionnelle,retard, distorsion,etc..);

-L'analysedes circuits dont la fonction de transfert de Laplace


est connue analytiquement,la fonction peut être définie directement
en fonction de la variable complexede Laplace usuellementutilisée;
9

-L'analysefréquentielleou la réponsefréquentielledu circuit


(Attenuatiot1S,
Soumis,à Son entrée, à un signal de Spectreconnu
bJphurug"r;,
-et ainsi que I'analyse spectralede Fourier, impédances
d'entrée impédancesde sorties;

-L'analysestatistiquede Monte Carlo;

-L'analyse et l'étude du bruit thermique existant dans les


circuits, actifs en I'occurence,est possible;
Diagramme de
-des des circuits ou systèmesasservis,
-L'analyse
Bode, Lieux pôles et des zéros,Diagrammede Nichols;

-L'analysedes circuits non linéairesainsi que leurs fonctions


de transfert;
- L ' a n a l y s e ,e n c o u r a n t c o n t i n u , d e s c i r c u i t s s o u m i s à l e u r
entréesplusieurs types de signaux;

-L'analysede la distorsiond'intermodulation;

-L'analysedes circuits dont la températureest décrite par une


fonction donnée par Son expressionanalytiqueou issue d'un tableau
de valeur évoluantdans le temPs.

La syntaxe de PSpice est parfaitementadaptéeaux notations


issues des normes universellesde la physique en gén&al et de
l'électricité en Particulier.

Tout fichier text décrivantle circuit fictif à simuler doit avoir


l,extension .cIR (circuit File) pour spécifierqu'il s'agit bien du
fichier contenantle circuit proprementdit. Après sa compilation'
celle-ci crée automatiquementun autre fichier text dit de sortie
ayant pour extension .OUt ( Output Fite) contenantles résultats
suivants:

- temps total d'execution,


nombre de comPosantssimulés,
- nombre total de noeuds,
- les messagesd'erreurséventuellementà la compilation, (par
exemple: quand il y a dans le circuit un noeud flottant ou une
quelcOnqueerreur de syntaxe, d'unité ou autres, ceux-ci Sont
le
déclarés dans le fichier de sortie .OUT, indiquant la ligne dans
fichier texte .CIR à coniger).

Après que la compilation ou la simulationait êtê achevée,les


d o n n é e i r e C h e r c h é e s( c ' e s t à d i r e l e s d i f f é r e n t e s r é p o n s e s
l0

plrase,
temporellesou fréquentielles,courantsou tensions,gain ou
de
etc.:.) sont disponibleset peuventêtre stockées,à la demande
I'utilisateur,dans un fichier ayant pour extension'DAT (Data File)'

La commandePROBE NomFichier.DAT permet de visualiser


les donnéesdemandéespar I'utilisateurlors de la création du fichier
de donnéesNomFichier. La commandePROBE représentepour le
p r o g r a m m ed e s i m u l a t i o n P S p i c e l a " s o n d e d e I ' o s c i l l o s c o p e
ii.t'if " qui permet, de façon analogueà I'oscilloscoperéel, d'établir
des mesuresou des points de test en temporelle'

Concernant le domaine fréquentielle,la commande P R O B E


permet de visualiser des différents signaux pour servir
d'analyseur de sPectre.

Il est certes exhaustif de citer toutes les commandes de


simulation PSpice alors que nous n'avonsutilisé que peu de celles-ci
puisque l'étudè portait sur la modélisationdu câble coaxial dans un
une simple
lradient linéairè de températureet par conséquent
fonnaissancede la syntaxedes circuits passifs ( capacité,
résistance,
inductance,conductance)suffit pour comprendrele fonctionnement
de PSpice;quantà la créationdes fichiersCIRCUIT NomFichier.CIR
des fièhiers-deSORTIE NomFichier.OUTainsi que les fichiers de
DONNEES Données.DAT, elle seraexpliquéeen détail.

Comme pour tout programme' dans le fichier de commande


(texte), les cônstantes,variables,tableaux, fonctions, routines ou
procedures,etc..., doivent être soit déclarées soit préalablement
définies.

Ainsi, le programmede SimulationPSpice reconnait,comme en


notation Universelle,les résistances, capacitéset inductances,Pâr,
respectivement leurs premièreslettres,R, C, L. La tension entre deux
noéudspar exemplesest définie, dans le fichier .ClR, par la lettre V
suivie de n'importe quel nom alphanumérique'

de température

Le câble coaxial plongé dans un gradient linéaire de


températurepeut être remplacépar un ensemblefini de quadripôles
associésen cascadeset dont les " paramètresdits primaires " varient
selon une fonction en escalier de la profondeur donc de la
température également.
ll

quadr ipôles en
Le si mu l a te u r P S p i ce peut donc tr aiter ces
c a s c a de s q u i n e S o n t fait que des com posantspur em ent passifs ;
" n des paramètres
seuls les aspects fonctionnéls de croissance
verrons
pritnuitrr sont à introduire dans un fichier-circuit .CIR' Nous
de
p . t l a su i te q u 'i l e st p ossible, comm e le manuel d' utilisation
^tspi."
plusieurs paramètres
Ul noui I'indiquè, de faire varier un ou
primaires en fonction de la distance'

La variation des paramètres primaires avec la fréquence et la


génétale
température a fait I'objèt d'une étude très complète et très
qui
pu, t.Vt. HEBBERT t9i. Nous examinerons,pour les mêmes raisons
la
ànt été citées au Chapitre l, les variations de I'inductance et
résistance.

Etant donné que I'effet de peau est négligé dans cette sectlon,
seule la variation o. la résistance en fonction de la température est
p r i s e e n co mP te . L a va riation de la r ésistance en fonction de la
températureest donnée Par l' équation:

Re = Rarnu[I +ctn(O-Ouru)] (1)

L e s pa ra mè tre s d a n s (l ) r epr ésentent:

o
Re : La résistanceà la température0 C
Ramt : La résistance à température ambiante (température de
rêférence en général).
Cln : Le coefficient de températuresupposéconstant pour les
relativementbassestempératures(en dessousdu point de fusion du
materiau conducteur).
g e t 0 a m u : R e s P e c t i v e m e nune
t, tempér atur e donnée et l a
température ambiante.

L'équation(l) montre en toute évidenceque la variation de la


résistance est linéaire en fonction de la température' Nous
appeleronsk, le coefficient de proportionnalitéentre la variation de
pour
température  0 = 0 - 0 ambÊt la distance que nous noterons'
s i m p l i f i e r , z . P a r c o n s é q u e n t ,n o u s é c r i v o n s e x p l i c i t e m e n t l a
résistanceen fonction de z comme:

R(z) = Ra*u[1+ap.k.zl (2)

Il est ainsi claire, vue sa croissancecontinueen fonction de z,


que la résistance doit être remplacée fictivement, pour toute
similation pspice, par une fonction " quantifiée " ou en escalier.
Notons que l; fonction en escalierpermet d'approximerla résistance
t2

pour
des fils constituant le câble coaxial et de la maintenir constante,
le modèle des basses fréquences évidemment, dans chaque
q u a d r i p ô l e é l é me n ta i re . Les deux var iations en fonction de la
distance z sont illustrées en figure la et figure lb'
13

R(n.Az)

O Lz 2Lz (N-1).^ z N.Az

Le coefficient de proportionnalitécrR pour le cuivre recuit à 20


oC, par exemple,est de 0.00393/oC.Le coefficientde proportionnalité
oC/m, ce qui correspond
t.rpéruture-distance noté k est de 0.03
appioximativementau coefficient de températuredans la croûte
terrestre où le câble pourrait servir de moyen de transmissionde
données en vue d'effectuerune étude d'activité sismique des
plaques (tectonique des plaques, géophysique)ou alors comme
n.loy.n de détectiôn de présenced'une éventuellenappe pétrolière.

Avant d'entammerle problème de la simulation de la


propagationdes ondes électromagnétique dans le milieu dont nous
n"nïnî de préciser les paramètres(coefficient de proportionnalité,
constantes,etc...), il t..ble fort importantde soulignerqu'une étude
de I'influence des variations de températuresur I'affaiblissementen
l'occurence,a êté effectuéetlQl où I'auteura simplementconsulté le
cas du câble totalementplongé dans un milieu dont la température
est constante.

En ce qui concerneles simulation,compte tenu de la variation


de la résistanceselon le schémade la figure la, le câble peut être
remplacé par une successionde quadripôles'
l4

Chaquequadripôle élementaire est formé de:

- U n e r é s i s t a n c e t r a d u i s a n t l e s p e r t e s J o u l e d a ns l e s
conducteursinterne et externe du câble coaxial, et dont la valeur
dépendde la distanceselon l'équation(2)'

- Une inductanceen série avec la résistancetotale, traduisant


1 e c o u p l a g e m a g n é t i q u ee n t r e l e s c o n d u c t e u r s ,l e s i n d u c t a n c e s
internei dues à I'effet de peau tlll sont évidemmentnégligéesen
bassesfréquenceset feront I'objet d'une étude ultérieure dans les
prochains paragraPhes,

- Une capacité due au couplage électrique entre les


conducteursentre lesquelsexiste un milieu diélectriquedifférent de
I'air,

- En général,une conductancetraduisantles pertes transverses


dans le diélectrique,mais celles-ci sont souvent négligeables
milieu
t12l,tl3l (propriétés rhermiquesde I'isolant constituant le
diélectrique).

La capacitêet la conductancesont associéesen parallèle et


I'ensembleest en série avec la résistance,variableen fonction de la
distance,et I'inductance.

Le schéma de La figure 2 illustre le modèle équivalent de


cité.
I'ensembledu câbte dans le milieu préalablement
l5

Externe
Conducteur

ConducteurInterne

ZL

Q(n+1)

n.Lz (n+l). z (N-1).^z N.^z

Le pas de discrétisationest choisi de telle manièreà ce que sa


valeur Soit très petite devant la longueur d'onde. Par conséquent,
plus les fréquencesde travail sont hautes et plus nous aurons
interêt à discretiseren plus fin le câble coaxial ainsi immergé dans
le gradient de temPérature.

Il est aussi important de noter que la longueur total du câble


du pas de discretisation
-L,2. un rôle non négligeablequant au choix
joue
Ainsi, les câbles relativementlongs (par rapport à la longueur
d'onde) necessitentmoins de subdivisionque les câbles plus courts
par exemple.
l6

Notons que clraque quadriPôle élém entair eainsi défini dans la


figure 2 est représenté, par sa forme récurrente en fonction de D, en
figure 3.

Ro=R(n.Az)

Vn+1
Vn

n.Lz ( n + 1 ) . 4z Z

dansle Modèle Equivalentdu CâbleCoaxial

Le quadripôle élémentaire étant défini, les paramètres


primaires cbnnus, la simulationest ainsi possible en respectantla
iyntaxe imposée par le SimulateurPSpice. Il ne reste plus qu'à
tiaduire le circuit du modèle équivalenten figure 2 par le fichier-
circuit .CIR dont la descriptiona étê détailléeau préalable.

Etant donné Sa Structurerécurrente,le modèle équivalent du


câble, pour être simulé, nécessiteI'utilisation:

1o) d'une instructiontraduisantla "fonction résistance",et elle


est donnée Par:

. FUNC RESISTANCE(Z) (A+B*Z)

Les constantesA et B Sont respectivement, la résistanceà


températureambianteet un coefficient donné par l'équation (2). Ces
constantessont déclaréespar I'instruction:

. PARAM A=0.036, B=1.1e-4 ; pour le cuivre par exemplet


r7

Une des Puissances de PSPiceest que les instr uctions Peuven t


être écrites dans n'importe quel ordre dans le fichier texte .CIR.

2 o ) d 'u n e p ro ce d u re définissant, par son appel, tous les


quadripôles en cascade tenant compte de la variation de la
r é s i s t an ce d é fi n i e p a r l a fonction ci- dessus. Cette pr ocedur e es t
notée:

. SUBCKT CELL I 3; de I'anglaisSUBCIRCUITà la lettre près et


CELL est son nom, 1 et 3 son les noeudsdélimitantle circuit de base ;

Pour qu'elle puisse être opérationnelle,il faudrait pouvoir


I'appeler pour économiser l'écriture. L'appelle d e l a p r o c e d u r e
commencetoujours par la lettre X et s'effectuepar:

Xquadripole 1 3
Xquadripole 3 5

Pour mieux comprendrele processussyntaxiquedu SUBCKT et


ses appels, iI convient de donner le fichier texte du câble coaxial en
le commentantpour expliquer chaqueinstruction(cf annexe2).

L e s v a l e u r s n u m é r i q u e sq u e n o u s a v o n s u t i l i s é e s p o u r l e s
simulations, sont celles du câble coaxial du type RG58U
préalablementutilisées.Seuls la longueur du câble ainsi que le pas
de subdivisionL,z changentdu cas simple du câble coaxial de 500 m
de long. Nous avons néanmoinsétudié le cas du câble relativement
court ùur fixer I'idée du fait que plus le câble se raccourciet plus
on aura interêt à discretiseren plus fin.

Nous avons simulé le gain (ou I'attenuation)et la phase Pour


câble long de 500, 1000 et 1500 m Plongé dans un gradient
linéaire de température(i.e: la résistanceest de la forme R(z)=aa5'2,
a et b sont des réels positifs). Les résultés sont portés en figures 6 et

D'autres part, nous avons également étudié l e c a s d ' u n e


variation quadratique de la résistance en fonction de la distance z
(i.e: R(z)=a+b.z+c.z^2, où c=2e-7 Qlm^2).Le principeest exactementle
même; seule la fonction-résistancechange. Les résultats, pour
I'attenuationet la phase pour les mêmes longueurs du gradient
linéaire, sont portés en figures 8 et 9.
l8

+ 1500m PSpice-GT

+ 1000m PSPice-GT

- .+t- 500m PSpice-GT


v40

E
o
530

t? 20

0
1o 1oo
Fréquence (kHz)
L=500. 1000 et 1500 m.
Figure 6: Atten.=f(Fréquence).
en BF avec Gradientde TemPérature

(t)
\Q)
L
ê0
q)

o -400
€)
(t) '.....æ 500 m PSpice-GT
cll

or -600 # 1000m PSpice-GT

# l500mPSpice-GT

Fréquence (kHz)
t9

+ 1500mPSPice
+t_ 1000m PSPice
,^ 80 # SOOmPSPice
-

60
o

Ë40
q)

10 100
Fréquence (kHz)

Figure 8: Atten.=f(Fréq.\.L=500. 1000 et 1500m.

-100

G -2oo
\q)
li
à0
q) -300
-
-400
o)

6t
f- -5oo ..'.''....€- 500mPSpice

* l000mPSpice
-600
.+ 1500m PSpice
-700
100
Fréquence (kHz)

Les résultats de la simulation PSPice ont été obtenus en


chargeant sur une impédance résistive égale à I'impédance
20

Il est
c a r a c t éri sti q u e d u câ b l e c oaxial à tem pér atur e ambiante.
ce cas de
c e r t e s d i ffi ô i l e d e d é fi n i r une impédance itér ative dans
propagation
^C,'et- vue la dispersion spacial des paramètresprimaires R, L,
G éventuellt*.nt. Nous avons, néanmoins, à titre indicatif,
porté en figure 10, les variations de I'impédance caractéristique en
ionction de la fréquence à différentes température (câble totalement
ptongé dans un rnilitu à température uniformèment répartie)'

(J * Zc(125'l
N
..-.....r- Zc(75'l
4r- Zc(25")

100
Fréquence (kHz)

Il est bien claire que la valeur de I'impédance caractéristique


ainsi définie en figure 1ô ne peut adapter le câble coaxial dans le
g r a d i en t d e te mp é ra tu re . Le for malism e mathém atique qui per m et
à . p o se r l e s co n d i ti o n s d' adaptation de la puissance tr ansmise à
travèrs le câble nécessite des calculs fastidieux notamment
numériques [14],[15],tl6l. Nous avons, comme mentionné
p r é c é de mme n t, ch a rg é l e câble par une r ésitance s' appr ochant d e
i'impédance caractéristique aux hautes fréquences donnée par:

^=48 (3)

seulement Pour avoir une idée de compar aison avec le m odèl e


numérique que nous avons développéet qui sera détaillé dans le
prochain chaPitre.

2-l -2- Modèle PSpice du câhle coaxial en hautes


fréquences avec sradient de température
2l

(_ Il est fort évident, à cause de I'effet de peau présent dans les


différ emm ent aux
l c o n d u c t e u r s q, u e l e c â b l e coaxial se compor te
\hautes fréquences[2].

Avant d'aborder tout calcul, il est d'utt interêt capital de


rappeler ce qu'est I'effet de peau dans un milieu conducteur
quelconqueet cylindrique,qui est le cas de notre câble coaxial, en
particulier. En bassesfréquencesou en courant continu, le champ
êlectrique et magnétiqueinduit par, respectivement, la tension et le
courant, sont répartis de telle manière à ce que la densité de courant
soit uniformèment distribué sur la surface du conducteur. Les
schémasdes figures l1 et 12 illustrentles situationsdu conducteur
cylindrique en basseset hautes fréquences.

Densitéde Charges

1.0

Diamètre
22

Densitéde Charges

1.0
Epaisseurde
1.le peau
.-
-- ô
?-'
l--

-
a-
--
Diamètre --

conducteurcylindriqueen hautesfréquences.

L'effet de peau ou effet pelliculaire est présent sous


certainesconditions de fréquenceet de dimensionsdes conducteurs
et il n'est pris en compte que si la fréquencedépasseune certaine
limite imposéepar ces conditions[2].

Comme il est indiqué égalementen l2l, non seulement la


résistancelineïque des conducteursvarie avec Ia fréquence mais
I'inductance lineïque aussi est sujette à cette dispersion
fréquentielle. Nous tiendrons compte de ces deux paramètres
primaires en particulier, car, comme nous le verrons en détails,
I'effet de peau de par son lien analytiqueavec la conductivité des
conducteurs,varie en fonction de la températureet par conséquent
de façon implicite, puis explicite par la suite, en fonction de la
distance.

Pour le modèle PSpice des hautes fréquences,la dispersion


fréquentiellene peut être, de façon explicite, introduite dans les
23

simulationsparce que PSpice n'effectue,ou du moins actuellement,


que I'analyseet la simulationdes circuits ou composantsconstants
Ën fréquence.Nous avons tout de même contournéle problème en
calculant,à une fréquencedonnée,les valeurs de la résistanceet de
I'inductanceque nous avons introduites dans le fichier-circuit en
effectuantdes analysesfréquentiellestrès fines de façon à maintenir
constantsces deux paramètresprimaires'

Ainsi, pour connaîtrela "vraie" valeur de l'attenuationou de la


phase du signal propagéen hautes fréquences,nous effectuonsdans
i r f i c h i e r q u e n b r r a p p e l o n s ,p a r e x e m p l e ,H A U T B S . C I R , les
instructions suivantes:

. AC DEC 100 L.OMeg 1.2Meg

ce qui nous donne, de façon approximative,l'analyse autour des


1. 1M eg , chose qui est théoriquementimpossiblepour PSpice car
celui-ci ne tient pas compte des variations fréquentielleslors des
s i m u l a t i o n s e t p a r c o n s é q u e n tl e s i m u l a t e u r c o m m e t t r a i t d e s
abérrationsquantlu calcul de la vraie valeur de I'attenuationou de
la phaseautourdes 1.1 MHz. Il est bien clair que plus nous utilisons
des intervallesfréquentielsfins et plus la précisionest meilleure.

Nous allons, après une descriptionqualitative des deux effets


physiques (effet dq peau, gradient de température),-donner les
èquatiônsqui régissentles variations,en fonction de la fréquenceet
de Ia distance,de I'inductanceet de la résistancede chaque cellule
ou quadripôle élémentairecomme nous l'avons préalablementétabli
en illJ f St. Nous rraireronschaque paramètreprimaire (résistance
ou inductance)à Part.

Le conducteurcentral du câble coaxial est repréSentéen figure


13, où est schématisée l'épaisseurde peau illustrant la "fuite" des
porteurs de chargesvers la surfacedu conducteur:
25

ù(z) = (6)

La substitutiond e (5 ) d a n s (4) donne alors,

PiQ) (7)
dRl(z) = .dz
1@)+ 2a)
æôi(z)(ô

l'équation (7) est exacte et toutes les fonctions qui y figurent sont
analytiquementconnues. Nous Supposerons, par la suite, que les
fréquencessont assez hautespour que I'approximation,

ôi(z) << 2a (8)

reste valable quelque soit la profondeur z. L' équation ( 7) s' avèr e


a l o r s si mp l i fi é e . E n re mplaçant chaque fonction dans ( 7) par s a
valeur, tenant compte de I'approximation (8), nous obtiendrons,

dRi k1z.dz (e)


2na
Les paramètresprésentsdans (9) sont:

p i0 : la résistivité du conducteurcentral (interne) à température


ambiante;

f : la fréquencedu signal sinusoïdalpropagé;

ki traduisantla variation de la
: le coefficientde proportionnalité
résistivitéen fonction de z;

a : le rayon du conducteurcentral.

Pour calculer la résistancedu conducteurcentral pour une


cellule élémentaire de longuer Lz, il convient tout d'abord de
calculer la résistancetotal d'une portion de câble de longuev Z.

La résistancede la cellule élémentairedu conducteur central


compriseentre n et n+l (cf figure 2) est donnéepar une équationde
récuirencefaisant intervenir la valeur de la résistancetotale pour la
longueur Z. Il est donc nécessairede calculer analytiquementcette
résistancetotale d'une portion de longueur finie Z.
26

et
L'intégration de l'équation (9) entre 0 et Z (Z est arbitraire
gradient de
fini) donne, pour le ionducteur central dans le
température, la formule ci-dessous,

L
Ri(z)=#ki .{(1+ki.Z)z-1} ( 10)

Et a n t d o n n é q u e l e s ré si stancesen sér ies s' ajouttent, la r ésistanc e


d'une cellule élémentaire de longueur L,z eSt simplement la
d i f f é r e n ce d e l a ré si sta nce d' une por tion de câble de longueu r
( n + l ) . A,2 e t d e l a p o rti o n de longueurn.Â2, ce qui nous mèner a par la
suite à écrire l'équation de récurrence pour le conducteur central,

t i"t = Ri((n+1).Lz)- Ri(n.Âz) (1I )

La valeur de cette résistance varie bien en fonction de n' la


c o o r d on n é e l o n g i tu d i n a l e ( disper sion spaciale) , et de la fr équenc e
(dispersion fréquentielle) comme le montre explicitement l'équation
( 1 0 ) d o n t d é p e n d d i re cte ment l' équation ( ll) '

La situation pour le conducteur externe est quelque peu


différente du point àe vue géométriquemais le principe de calcul
demeure inchangé.Les dimensionsainsi que la forme creuse du
conducteur externe font intervenir d'autres équations que nouS
poseronspar la suite.

Il est ainsi clair que, du fait de la différence de dimensions


entre les conducteursinterne et externe,la fréquence"Seuil" pour
(8))
laquelle les approximationsde I'effet de peau (cf équation
deviennent vatàbles est complètementdifférente pour le conducteur
externe.

Le conducteurexterne, appelé aussi armure' est représentéen


figure 14. Le courant de haute fréquencesest ainsi distribué à
I'interieur et I'exterieurdu cylindre creux.
2l

Le conducteurexterne Sert de retour du courant de haute


fréquence. La partie qui nous interesse eSt la partie interne du
conducteur externe. La résistance infinitésimale du conducteur
externe selon la figure 14 est donnéepar:

dRs(z)= Po(z) .dz (r2)


æôs(ôe+ 2b)

Comme précédemmentnous appellons, pour les paramètres


, O( z ) l a ' r é s i s t i v i t é d u c o n d u c t e u r
d a n s ( I 2 ) , r e s p e c t i v e m e n tP
externe (fonction de z également),ôO(z) l'épaisseurde peau interne
du conducteurexterne et b le rayon interne (cf figure l4).

Nous effectueronsles mêmes approximationsconcernant le


diamètre interieur 2b par rapport à l'épaisseur de peau. La
résistancede la cellule élémentairepour le conducteurexterne, qui
sera ajoutée à celle du conducteurinterne, est donnée, après des
calculs similaires,par:

r8 = Rs((n+l).Lz)- Rs(n.Âz) (t 3)
28

N o to n s q u e l a ré si stancetotale, pour une longueur Z donnée,du


c o n d u cte u r e xte rn e R o (Z ) a été obtenue en integr ant la r ésistanc e
i n f i n i té si ma l e e n tre z=0 et z- - Z apr ès avoir effectué toute s
s i m p l i fi ca ti o n s p o ssi b l e s (appr oxim ations,substitutions des fonction s
de z, etc...).

La connaissancede la résistancetotale " élémentaire " du


quadripôle du modèle de récurrenceest ainsi possible;et elle est
d o n n é e s, e l o n( 11 ) e t ( 1 3 ) , dans sa forme condensée,
par l'équation:

r[ =/n+4r (r4)
La croissancede la résistancetotale élémentaireen fonction de
la racine carrée de la fréquenceest implicite dans l'équation (14),
traduisantainsi I'effet de peau dans les conducteurs.

B) Inductances

Il est bien évident que I'inductancesoit composéede la somme


de trois inductance: Inductance de couplage entre les deux
c o n d u c t e u r s i n t e r n e e t e x t e r n e [ 19 ] , I ' i n d u c t a n c e i n t e r n e d u
conducteur interne et I'inductanceinterne du conducteur externe
dûes à I'effet de peau qui, de part la distributiondes courantsqu'il
modifie, induit des champs magnétiquesdans les conducteurset par
conséquentdes inductancesinternes,d'après le théorèmed'Ampère
[20], sont à prendre en considération.

Nous traiteronsd'abord les inductancesinternes dûes à I'effet


de peau combiné au gradient linéaire de température.L'inductance
de couplage, terme majoritairementdominant, sera simplement
ajoutéepuisqueson calcul a été déjà traité tl9l.

B)-1- Inductance interne du conducteur central

Le schémade la figure 13 illustre la distributiondu courant de


haute fréquencedans le conducteurcentral ou interne. Nous allons
faire appel au théorème d'Ampère pour calculer: la densité de
courant, le champs magnétiqueinduit, le flux magnétiqueinduit, et
enfin I'inductance.

Comme nous I'avons effectué avec les résistances, nous


utiliserons le calcul différentiel puisque nous considéronstoujours
les mêmes étapes de calcul qu'auparavant ( inductance
etc...).
infinitésimale,intégration,discretisation,
L a d é p e n d a n c ed e l ' é p a i s s e u r d e p e a u d e z n o u s p e r m e t
d'introduire cette hypothèsedans le calcul du flux infinitésimal
i n d u i t p a r l e ch a mp s ma gnétiqueinter ne:

dQi(r,z)= Bi(r,z)drdz (15)

Bi(r,z) est le champs magnétique interne,

R e ma rq u o n s d a n s ( 15) la dépendancedu champs m agnétique


de la distance z puisque le courant, comme nous le verrons
u l t é r i e u re me n t, va ri e e n fonction de z du fait de la var iation
l'épaisseur de peau (dispersion spaciale de la densité de courant).

Utilisant le théorèmed'Ampère pour le conducteur représenté


en figure 13, le champsrnagnétiqueest donné par:

Bi(r,z)= Ë-.i{r,z) (16)

Le courantinternei(r,z) dans (16) peut être écrit sous sa forme


générale:

i(r,z)= it@).si(r) (17)

La sectionefficace Si(r), à travers laquelle le courant de haute


fréquence circule,dans l'équation( 1 7 ) e s t , s e l o n l a figure 13, donnée
par:

s1(r)= rc(r2- az) (18)

La densité de courant donnée par (17), tenant compte de I'effet


de peau, est alors:

jr@) l+
(te)
nô1(fi + 2a)
Il est ainsi clair que le calcul du flux total, pour une longueurZ
du conducteurcentral, est donné par une intégrale double sommant
sur les distancesz et sur les rayons r.

D'une rnanière générale, cette intégrale double du flux


magnétiqueinduit, est donnée par:
30

oî=f^,Ë ôi(z)
B i(r,z)dr (20)

Utilisant les mêmes approximationsque pour la résistance,


nous écrivons le flux total, après plusieurs simplifications et une
première intégration, comme étant:

ln(1-Q&\
.adzl
ol- =Eyv.^.[ (2t)
4na ôi(z)
Jo
L'épaisseurde Peau est, comme pour la résistance,variable en
fonction de z et Peut être écrite de la forme:

ôi(z)=ôiO/l +ti, (22)

de telle manière à ce gue, dans I'intégrale donnée en (2I),


l'épaisseurde Peau s o i t utilisée comme la variable d'intégration
après un changementd e variable appropriéutilisant (22).

L'approximationsur l'épaisseur de peau faite en la considérant


très faibte devant le rayon a du conducteur interne permet d'écrire,
aprèstous calculs,le flux total:

rÀg;)=;H{z- 2;u .(F(z)-F(0))} (23)


4na r<iaitoI

où la fonction F(z) est donnée Par:

F(z)= (1 - Qi(').l.rn(rY, (24)

L'inductance interne élémentaired'une portion de fil interne


de longueur Lz est donc donnée par une équation de récurrence
similaire à celle de la résistance:

Li = Li((n+l).Lz)-Li(n.Az) (25)
3T

central, seules
La situation est similaire que pour le conducteur
de la str uctur e cr euse du
l e s b o rn e s d 'i n té g ra ti o n ch angent du fait
conducteur.

L'intégration sur le rayon r s'effectue e n t r e b e t b + ô o ( z ) ( c f


peau inter ne à une
f i g u r e l 4 ), a ve c ô o (z) est l' épaisseur de
profondeur donnée z.

N o u s donnerons le résultat après que tous les calculs


interne, pour
mathématiquesaient été achevés.L'inductance totale
une portion de câble de longueurZ, est alors:

(26)

et les constantesdans (26) sont:

b: le rayon interne du conducteurexterne(figure A);


et la
ko: coefficient de proportionnalitéentre la résistance
(cuivre)'
distance z qui est le même que pour le conducteurinterne
(armure)
Il pourrait ètrc différent pour lei câbles dont le blindage
de câble
est en acier pour des raisonspurementmécanique'Le type
que nous avonsétudié (i.e: RG58U) fait exception'
z du
ô o ( 0 ) : é p a i s s e u rd e p e a u à I ' o r i g i n e d e s d i s t a n c e s
conducteur externe.

La fonction G(z) est donnée Par:

G(z)-(1+ Q@o
).tn(l+ (27)
Y,
de
L'inductance total de la cellule élémentaire,inductance
couplageincluse [19], est alors:

Ltn=lL*lT+u.P.rnP (28)
2na
êgale à
où p0 est la perméabilitémagnétiquedu vide usuellement
10-7S.I
p0=4rc*

modèle
A présent les inductancesainsi que les résistancesdu
analytiques
discret P-Spicesont connueset définies par des fonctions
32

pour le modèle en
aisèmentintégrables,comme nous I'avons fait
'cIR pour le
basses fréquences,dans des fichiers de commande
circuit passif à une fréquencedonnée'

PSpiceprésentel'handicapdeneplspouvoir'de.façon
à I'effet
automatique,tenir compte de la dispersionfréquentielledûe
les
de peau. Néanmoins,nous pouvons fixer la fréquence,utilisant
très
équâtions(14) et (28), poui effectuer une analysefréquentielle
fine.

Le principe en lui même est simple: Soit à déterminerune


grandeur (t"nriôn, courant, impédanceou autres) à la fréquencef0
Ëut Nous utilisons les fonctions inductanceet résistancede
"*6pi".
iu fréquence à f=fO, puis à la simulation nous demandonsune
analyse dans une bande très étroite entre f0-Af et fO+^f, avec Âf très
faible pour pouvoir connaître, à I'approxiamtionprès, I'attenuation
ou la Phaseà f=fO.

Nous effectueronspar la suite les simulationspour d'autres


fréquencespour pouvoir lassembler I'ensembledes résultats en vue
d'obtenir une réponse fréquentiellebeaucoupplus représentativeau
lieu d'effectue ùne étude temporellenécessitantl'utilisation de la
Transforméede Fourier RaPide.

Les équationsqui régissentles variationsde la résistanceet de


la
l,inductancede chaque quadripôle élémentaireen fonction de
distance et de la fréquenceétant développées,la simulation,compte
i"nu du problème de la dispersionfréquentiellede ces paramètres
le
primaires,est ainsi possible.Pour ce fait nous donneronsen détail
prog.urn-" de simulation concernantles hautes fréquenceSsous
de
..ràin", conditionsentre la longueurd'ondes,pour ce cas précis
domaine fréquentiel, et longueur totale du câble coaxial et la
longueur de chaque quadripôleélémentaire'

Nous représentonsen figure 15, la variation en 3D de la


<al2
densitéde couiantj(r,z) pour f=lMHz. Le domainede r est: 0< r
grande
et le domainede i ..t b< z <Zmax=100.000m (valeur assez
pour pouvoir représenter qualitativement les variations
iongitudinalesde la àensité de côurant).Le tracé automatiquea été
effe-ctuégrâce au programmede calculsMathematicarM.
*
Plot3D [Exp t66.089485 ('
*
0 0 I t z I l , { r , 0 , 0 .0 0 0 5} , { 2 , 0 , 1 0 0 0 00 } l
r ) / Sq r t i f + - 0 . O
33

Le programme de simulation PSpice contiendra, en plus des


o p t i o n s d è c - o m m a n d e.so P T I O N S , . P R O B E , e t c . . . , l e s f o n c t i o n s
et
résistanceset inductancestraduisant la dépendancespaciale
fréquentielle.

En ce qui concerne la fréquence,puisqu'elle ne peut être


incrémentée automatiquement,nous la déclarerons comme
paramètre constant. Le programme ci-dessous explique
concrétement le mode de fonctionnement de cette délicate
simulation.

Nous appellons,pour le fichier de commandeGIRCUIT' le


500m
fichier HAUTÉS.CIR. Nous nous borneronsau cas du câble de
de
de long pour illustrer, de manière qualitative, la procedure
le
création-du fichier. Les constantesque nous allons utiliser dans
programme sont:

- La résistivité du cuivre, qui, d'après les équations de la


résistanceet de l'inductance,eSt la plus utilisée que la résistance
lineique à températureambiantecomme pour le modèle des basses
fréquences;
34

sont
L 'i n d u cta n ce e t l a capacité à tem pér atur e ambiante
-
respectivement:L=0.25 pH/m, C=100 pF/m;

-Lesdimensionsdesconducteursinterneetexterne
respectivement sont: a=R1=0'5 ffiffi, b=R2=I'745 mm;

- La fréquence à laquelle nous nous proPosonsd'étudier la


réponse ainsi que la Phase du câble coaxial est de I MHz;

- La bande de fréquence est très étroite, nous la Prendrons


êgaleà: Âf=100 kH4 soit alors un intervalle relativement fin allant
de 950 kHz à 1050kHz;

- P o u r l e co n d u cteur centr al com m e pour le conducteu r


soit
externe, nous utiliserons le même coefficient de température,
a l o r s : ki -ko -k-l .l e -4 Q.m-l.oc- l.

Etant donné que le cuivre, matériau qui constitue les


-
sa
conducteurs du câblè étudié, est non ferromagnétique,
p e r m éa b i l i té re l a ti ve e st égale à I' unité. Nous avons ainsi sim plifi é
p0=4nx10-
l e s c a l cu l s e n su b sti tu a n tdir ectem entla valeur numér ique
7 S.I. dans les équations de la résistanceet de I'inductance;

cable coaxial de 500m de long ; Ligne de titre du texte ;


. PROBE
. OPTIONS RELTOL=0'001 NUMDGT=8
.AcDEC100 9s0k 1050k
. PARAM k=1.Ie'4, L0=0'25uH: C=100pF, Freq=1e06'
+Pi= 3.14L5g27, Rl.=5e-4, R2=I.745e'3, Deltaz=50,
+ M u 0 = 1 . 2 5 6 6 3 7 l e ' 6 , R h o =1 . 7 2 4 e ' 8
*
*
***:t€*i(**** **{€{<* *t€{'**i€**{'* {'****{€*{'{'*{'***{'*{'***{€{'**
*{. ******{€***
3
* Definition de la fonction H(z) = (l+k'z)z - 1
{'*{<*{€ ***{€**€*****{€* *
â€{.***** * : N € * { € ! t €! $ d . * * * { . * * * * ******{€*{Ê**{.{€**{G{€cc**

*
*
. FUNC H(Z) (PWR(1+k*2,312)'l)
*
{€
****{€{€****{.*:fi*****{g{.{€*:F***{.**{.{.*****{€{€*****{e*:**{€*:N€*d€{€**:|€*'Ê***

* Definition de la fonction de la resistance totale du


*conducteur interne
*
35

Ri(z)=#u,'/@{(1 + ui'ztT'u
* * t( {€{€t {. * * * * * d. * t {€ dc* {. *
*€r€l,s* * * * * * * * * {€{r * {€* * * * * t * * * * * * * * * *€* * * i€ {c * {€* *
*
*
. FUNC RTotaleCent(Z)
( ( 1 / 3* Pi * R 1 * k ) * SQ R T ( M u 0 * R h o/ Pi ) * H ( Z ) * SQ R T ( F r eq ) )
*
*
**:***** {€*****{c**:f ******{€**{. ***t€*****:fi **{'** t€*{€** **{c** **{€*{c {ÊX'**

* Definition de la fonction resistancetotale du conducteur


*externe
* * {€* * * * â' X€*€d' * * * * * d€* * * * * {€* {' * * * * tr
{. * * d€* {. {€ * * {. * * * :l€* * t * * * * * {. * * * {. * * * r1Ê
*
:1.

. FUNC RTotaleExt(Z)
( ( 1/ 3 P i * R 2* k ) * SQ R T ( M u 0* R h o / P i )* H ( Z ) * SQ R T ( F r e q ))
*
*
*
{€* ** *** ********{€{€ ********** {€**(** ***** {€{€{€* * * *t{.** ****{€ ***{<{€ *:l'**

* Resistance de la cellule elementaire


* * * * * d€1r€* * * * * * * * {€ * * *€ *€t * * * * * * * {. * *€* * * d€* {€ * * àl€* àk* * * * * * * * * * * * * * d€* * {r *

*
*
. FUNC R(Z)
( R T ot a I eE xt (Z +D eltaZ)-RT ot a I eE x t ( Z ) + R T ot aI eC en t (Z +D eltaz)'
RTotale Cent(Z))
*
*
{.{€{€*{É*d€:'1.*{€**{.***:l€*{€*t€{.*d€**d(*:t€{<******{.**X.**.*******X€**{<d'{Ê***tr:l'*
* Definition de I'inductancetotale du conducteur central
* { € { € { €{ € * * { c * { . * * ***** ***€******* ***** ***** *{.**il ***** *t€{'{€**{€{".€**àt**

*
{r
{. * * {€ * {€* * * * * * * * * * X.* {Ê* t * * :F:t€* * * * Xt* {. * * * * * * * * t€ * d€* {' :l' * * {€{€* * * * * * * {c d' * *

* Epaisseur de peau ô(z) donnee par la formule:


*
* ôi(z) = O1g,û + kiz
:l' * * {Ê{' :l€
tÊ* * * * * :& {€ {€ àl€* * * * * * * * * * * {. * * :'f * * * * tt * ,1.{€ * * {' * {€ * * :l' :l' * :l€* * * d€* {€ * * * * *

*
:F

. FUNC Delta(Z) ( S Q R T ( ( R h o / P i * M u 0 * F r e q") ( 1 + k * Z ) ) )


{€
*
* r N {€€ { € { € { € :*F* * * * r l . { € * * * ***{€**:fi*** tF****:F*:r*c* **rc*{€x.*:N.*:F****:S*****{€*{€{€
37

{c Inductance Totale de la Cellule Elementaire,


*Inductance de CouPlage ComPrise
********it***{.:****Xx{f.*X*****{'*4€:t'{'****{'*{€*{€***{€{Ê{€***{€***d<d'{'**{c

*€
*
. FUNC L(Z)
(L T ot aI erc,xt(z +D eltaz) -LTot aI eE x t (Z)+LT ot aI ec ent (z +D eltaz)'
*
i , T ot " t . C e n t ( Z ) +( M u 0I 2 * Pi ) D eI t a Z * L og ( R2/ R1) )
d.
:F
*{€***{'*àk**< **{'{'*€ **{'** ******** *
******* ****t€ ***d€*€ *{€{.*É*******{€***

* Definition de la procedure subcircuit


{.{.*** *{€{c*****.*{. *********{'***** {'***
*{€ **{€** d.***{. ***€*{. ***** *{.**{€

tc
dc

. SUBCKT CELL 1 3 PARAMSzZ=50


Rl l, 2 tR(z))
Ll 2 3 {L(z)}
cl 3 0 CO
. ENDS
*
{€
***{.{€{€{€**d.***:F*{.**{r****c****{.**{r{.**{€{€d.*€{.*{€******{'*{€d':f{'****tl€**{€

Appels de la procedure pour le reste des quadripoles


{€*:1.**{€*{€*{<{.d€:l€*****{'{€***{'{€*{'****{'{€**{'*{<{'{€**{€***:S{'**:l'**{€**{€****

*
{.
X q u a dH F 1 1. 3 CELL 'ARAMS: Z={S0}
XquadHF2 3 5 CELL PARAMS: 2={100}
5 7 CELL pARAMS: l'={150}
X q u a dH F 3
7 9 CELL pARAMSI Z={200!'
X q u a dH F 4
9 11 CELL p A R A M SI Z = { 2 5 0 }
X q u a d HF 5
X q u ad H F 6 11 13 CELL PARAMS: Z=t300)
XquadHFT 13 15 CELL P A R A M Sz Z = { 3 5 0 }
X q u a dH F 8 15 L7 CELL P A R A M Sz 2 = { 4 0 0 1
17 19 CELL p A R A M SI Z = { 4 5 0 1
X q u a dH F 9
XquadHFl0 19 2I CELL PARAMS: 2={500}
:l€

*
Rentree I 0 1.0G
*
*
**:l€****,s***:Ë{.:F**!s:F*:s*****{.{€*{€*{<**tr**************âls**{€*:F***d€{<**
* Impedance de Charge ZL=509-
*:N€*{€*rr***{.{€**{.***{€i€**{'***{€{€***{'N€:F*{€**{':N€{€{€*{€*:fi***:N€*:Flc:tc**rt{'*{'**
{.
38

*
Rcharge 2L 0 50
:1.
{.
{.**{Ê:l€*:s*:l€**{€**{.*{€*****{.{.{€*{€****{€{€*t€***{€********{€*(**{€**{'*€*d(*'**
* Source de Tension
{.**{.{.{€r.{.*****t(*{.*rÉ****:tc********t€*i€{.**{€****{€****d€{'*****{€t'**{'*{'

C.

*
Ventree 1 0 AC l0Volt
. END

Le fichier texte ou source du programme de simulation de la


propagation des ondes électromagnétiques pour les hautes
i r é q u en ce s e sr a i n si d é fi ni. Ceci étant donné à titr e explicatif d u
- o à è l e d e s h a u te s fré q uences puisque la subdivision que nou s
avons utilisé dans cet exemple n'est pas assez fine pour représenter,
d a n s ce d o ma i n e d e fré quences,les tensions et cour ants que nou s
cherchons.

Nous donnerons en annexes le fichier texte détaillé concernant


le câble coaxial du type RG58U de différentes longueurs utilisant le
programme de génération automatique de fichiers textes à partir
à.r- données préalablement énumérées lors de la description
détailtée du modèle en basses fréquences.

Les résultatsdes simulationsPSpice pour ce cas précis sont


d o n n é s e n f i g u r e s l 6 e t 1 7 o ù n o u s a v o n s r e p r é s e n t é ,p o u r
différentes longueurs de câble, les attenuationset les phases en
fonction de la fréquenceen rassemblantles résultats de chaque
point de "fréquence"; nous entendons par point de fréquence
i'attenuationou la phase calculés par la simulation PSpice autour
d ' u n e f r é q u e n c e d o n n é e ( à c a us e d u p r o b l è m e d e d i s p e r s i o n
fréquentielie dû à I'effet de peau affectant l'inductance et la
r é s is t a n c e ) .
36

* La fonction F(Z) donnee par:

* ).t,r{r- Ofl
F(z)= (1 - li-G)"
**********{.* *****X(**** *{<**{< ***{€* ***** ***{.{. * **:l€* ***{<* ** ** * ***{€

{€
{.
. FUNC F(z) ((1-Delta(Z)lRl)*Los(1-D etta(Z)/R1))
*
tJÊ

{.* ***{.****{€{€******{€*** ***** ***** * *{€** ***** *{c*{€* *€d€{€:l€*{€***€* {<{<* i<

* Fonction Inductance interne total du Conducteur


* central:
Liu)=ffr#"r*;(F(z)-F(o)))
* * * * * * * d. {. * {€ * t€ * {. !t€{€ * * * :t * * {€ :lt * * {. * * * * * * * * * {€ * * * {. t€ * * {€ d€* * *
* * t€ * {€ * * * * * :Nc

*
*
. F U N C L T o t a l e C e n t ( Z ) ( ( M u 0 / a * P i * R 1 ; *( Z - 2 *p 1 r ' 1 F ( Z ) '
F ( 0 ) ) / k* s Q R ( D e l t a ( 0 ) ) )
{€
t€
X(* âf* * * {€{. * * d€* * * * * * * * * * * * * {. d(* t€* * * {. {. * * * * *€* * * * * {€* * * {. {€t * :1.* {€* * * *. * {€{<
dÉ Fonction G(z) definie par:
ô o ( z ) r . l n ( l+ o o - ( z ) )
G ( z )= ( 1 +
*bb
{< * * * * * * * * {. * * * * * :t *. * * d. * {€ {€ * {. * * tl€{. * * * * d. d. {€ * t€ * * {. {€ * * * * * * * * i€ tc * {€ * {€ * * * {< {<

*.
{.
. FUNC G(Z) ((1+Detta(Z)lRz)nLog(1+Delta(Z)lRz))
*
*
** ***{€**d.*** !t€**** *****X€*{Ê*****{.*****{€ ***{.* ********** ***{<*****

* Fonction Inductance Interne Total du Conducteur


Externe:
*

:Ë{€****€*!È{€{€*{€:N€**{c**{€t€****tÊ**{€*r€**:1.***{.***:ls{<****{.{.**{€:l€!N€***{€**{<{€

{.
{€
. F U N C L T o t a l e E x t ( Z ) ( ( M u O / a * P i * R 2 )(*Z - z * p 2 ' t 1 G ( Z ) -
G ( 0 ) ) / k* s Q R ( D e l t a( 0 ) ) ))
*
:s
X€* :t !S * {. * t& * tS * :F *s * * * * * {. {. {. * * * * {. {€ :$ * * * * {c {€ {. {< tl. {€ {€ * *€* rF * * * * * * {€ :È {€ {. {' * * *
tl€!Ë * :N€
39

# HF-GT
1500m PSPice

4r- 1000m PSpiceHF-GT

+ frf-GT
500m PSPice
E30

o
cg
=20
q)

Fréquence (MHz)

(n
\Qr)
l-
êt)
q)

-400

I
.t)
cg .+r- 500m PSpiceup-GT
T -600
# 1000m PSPiceHF-GT
* l5OOmPSPiceHF-GT

Fréquence (MHz)

"discret"
La résistanced e l a cellule élémentaireà un point
en
quelconque Pour le modèle des hautes fréquencesest donnée
figure 18.
40

'+ R(n.DeltaZ)

ê)

\q)
L

q,)
-

Coordonnée discrete n

La fréquenceétant fixée, seule la variation selon z est prise en


compte pour connaître I'aspect de la courbe résistance-distance qui
n'erf pus (cf figure 18) tout à fait linéaire à causede I'effet de peau
qui fâit introduireune variationen racine carré de la résistivité.

La variation des paramètres primaires (résistance et


inductance)en fonction de la distanceest non linéaire ce qui se
traduit par des écarts, entre les attenuationspour les différentes
longueursde câble, qui ne sont pas régulièrementespacés(cf figure
l6).
Il est important de souligner,comme l'étude qui a été
développéeen t10l nous I'indique, qu'un câble entièrementplongé
dans un milieu à températureuniforme présente une variation
linéaire de I'attenuation en fonction de la température;dans notre
cas cette linéarité n'est pas observéemalgré la faible non linéarité
de la résistance(cf figure l8) (généralementles variations de
I'inductanceen fonction de la températureinfluent très peu Sur
I'attenuation et la phase). Ceci veut tout simplement dire que
I'attenuationest très sensibleà la moindre variation de résistance.

Notons aussi que le problèmede la dispersionfréquentielleest


à résoudre parce qu'il peut, pour des applicationsdemandantplus
de précisions,engendrerdes erreurs beaucoupplus importantes.

Nous verrons plus loin que le modèle de simulation PSpice


s'avère tout à fait cohérent avec le modèle numérique des
4l

dans les pr ochain s


différences finies que n o us allons développer
paragraPhes.

temnérature

2-2-l- Introduction

Les problèmes de la physique, d'un9 manière générale, font


s o u v e n t a p p e l à d e s c a l c u l s m a t h é m a t i q u e sp a r f o i s f a s t i d i e u x
Il est
difficiles à résoudrepar les méthodesde calcul symbolique.
aux
alors nécessairede iolutionner ces problèmesen faisant appel
techniquesde calculs numériques'

La méthode des différences finies est classée parmi les


en
méthodesles plus efficaces en raison de sa facilité de mise
et
oeuvre (équation décrivant ainsi un modèle équivalent
appro*imatif d'un systèmeréel quelconquerégis par des équations
différentielles ou autres difficilement résolvablesanalytiquement),
ainsi que de sa relative faible dimensionmémoire.

Nous entendonSpar relative faible dimension mémoire, etr


que: la
comparaison avec d'autres méthodes numériques telles
en
mèthode de éléments finis tzll,l22l (beaucoup appliquée
des
dynamique des Structures,la théorie des coques, en mécanique
sols, en tectoniquedes -plaques, la modélisationdes phénomènes
quand il
vibratoires aléatoirestels quê les seismes,les antennes
en
s'agit de calculer une distiibution de champ électromagnétique
géiéral pour une structuregéometriquecomplexe,etc...), la méthode
du moment t20l (antennes), etc...

Le cas du câble coaxial plongé dans un gradient de


qui font
température fait partie de cette catégorie de problèmes
nous le
uppêt à un calcul analytiquetrès fastidieux car, comme
uliron, plus en détail, tÈquation des télégraphistest9l s'avère
variation
d i f f i c i l e à i n t e g r e r a n a l y t i q u e m e n tà c a u s e d e l a
longitudinalede la résistance.

La résolutionde l'équationdes télégraphistesdans le cas où la


températureest uniformèment répartie le long du câble,-s'effectue
du
sans aucune difficulté particulièie; en revanche, I'introduction
câble coaxial dans un milieu où la températurecroît linéairement
G
avec la distance,fait varier les valeurs des paramètresR, L, C'
usuellementdits répartis et par conséquent,pour la résolution des
équationsdifférentiellesdes courantset/ou tensionsÎl2l' des termes
42

G ainsi que leurs dérivées


contenantsdésormaisles fonctionsR, L, c,
p r e m i è r e S S o n t à S u p e r p o s e r a u x é q u a t i o n s g é n é r a l e s d enécessite
le problème et
propagation;ce qui .olnitiqu. évidemment
représentantle modèle le
l,utilisation o'unô méthôde numérique
plut approximatifque possibleau cas réel'
la
L'étude que nous avons menée concerne essentiellement
fréquences et en
réponse fréquentielle du câble coaxial en basses
précis, la réponse
hautes fréquences.cependant,dans notre cas
vue non pas de sa
temporelleest couteuseet compliquéedu point de
programme de
mise en équation mais du i.*pt d'execution du
la tension ou du
calcul, à chaque échantillon de it*pt donné, de
courant de réponse.
il est
Notons que pour une éventuelle étude temporelle,
( d i s p ersion
n é c e s s a i r ed ' i n t r o d u i r e l e s d e u x v a r i a b l e s d ' e s p a c e
le domaine
spatiale longitudinale) et de temps; alors que dans
ce qli réduit
fréquentiel, seule est considéréela variable espace ' m émoire vive
énormémentle temps de calcul ainsi que la
nécessaire.
une
La méthode des différences finies permet de remplacer
analytique fait
équation différentielle "continue", dont la résolution
appel à des calculs généralement fastidieux,par son modèle "discret"
ou récurrent . La résolution devient alors numérique et nécessite
I'utilisation de I'ordinateur'
de
Puisque le but est d'effectuer une étude fréquentielle
d9 câble' la
I'attenuationet de la phase pour différenteslongueurs
pas les
méthode des différenôes finies ainsi appliquée n'étudie
harmonique
,àgires transitoires.Dans tout ce qui suivra, le terme
esi omis et on supposele régime permanentétabli.
du câbte coaxial ont été élaborés:
Deux modèles représentatifs
fréquences(effet
modèle en bassesfréquences,modèlesen hautes
de peau).
de peau
1o) Dans le modèle des bassesfréquences(i.e: l'effet
n,esr pas considéré),seul le paramètre.qui dépendde fa température
discret' par
est la résistance.Celle-ci est remplacée'pour le modèle
continûment
une fonction en escalier au lieu d'une fonction affine
de pouvoir
croissante avec la distance. Le but est évidemment
de températurepar
remplacer le câble réel dans le gradient linéaire
son modèle équivalentde quadrip-ôles en cascadeoù la valeur de la
localement
résistancede chaque cellule éiémentaireest constante
préalablement
mais qui augment; suivant la fonction en escalier
43

et de la
décrite. Les coefficients de tempér atur e de I' inductance
de la conductanc e
capacité sont en effet très faibles. Bien que celui
négligé car son terme
ou perditancesoit élevé, il peut cependantêtre
n'intervient que Pour une très faible part dans I'affaiblissement'
peau
2o) Dans le modèle des hautes fréquences,I'effet de
combiné analytiquement
-conductivité à celui du gradient de températurepar le
fait que la à son tour dépend de la variation de
I'inductance
tempâature, permet de calculer la résistanceet
tineiques en fonction de la distance'
prend en
Ce modèle différe évidemment du précédent puisqu'il
* n 1 p , " l a d i s p e r s i o n s p a t i a l e d e I ' i n d u c t a n c e .L a d i s p e r s i o n
des
irequentiette dt la résistance et de I'inductance découlent
qui
fonôtions de Bessel t23l pour les conducteurscylindriques
paramètres
forment le câble coaxial. Ainsi, sont définis deux
distance' La
primaires dependantchacun de la fréquenceet de la
de la
rért oO" des différencesfinies tient compte de ces fonctions
distancepour le calcul des attenuations ainsi que des phasespour
différentes longueursde câble'

La méthode des différences finies ainsi appliquée nous a


permis de deteminer la températured'un défaut thermique localisé
ir long du câble coaxial en résolvantdes équationsde récurrence
cité'
pour les courantset tensionsdu modèle discret préalablement

En effet, une simple mesurede I'attenuationdu signal propagé


du
le long du câble coaxlal a permis de mesurer la température
accessible'
défaut thermique présent dans un milieu difficilement
sont en
Les résultatspréditi et ceux donnéspar une mesuredirecte
bonne cohérence.

Notons que pour des raisonsde précisionde mesure'le modèle


de
concerne les baïses fréquencesparce que le coefficient
fait de la
tempéraure en hautes fréquencesest plus faible du
variàtion inverse de l'effet de peau avec la conductivité l'121.
de
La variation de la tempéraureprédeterminéeà partir
pour
I'attenuation du signal est linéaire. Une propriété commode
l'étalonnagede la sonde de mesurede température.

Nousproposonsdoncunnouveautypedecapteursde
ondes
température utiiisant la mesure de l'affaiblissement des
de
é l e c t r o m a g n é t i q u e sc o m m e m é t h o d e d e m e s u r e i n d i r e c t e
i.rnfetu,uté; I'utilisation s'avère à la fois simple et économique'

- Matériel et environnement informatique


44

citées
N o u s a v o n s u ti l i sé les deux méthodes pr éalablem ent
I'attenuation et de la
comme moyen de calcul et de comparaison de
gr adient linéaire
phase dans le cas d u câ b te coaxial plongé dans un
d e t e m P é ra tu re .

Le langagede programmationutilisé: Langage c de Microsoft


AIX, compatibleUNIX V'
sous environnement

Pour la modèlisationpar DifférencesFinies ainsi que pour les


simulationsPspice,le micro ordinateurutilisé est un IBM PS2 ayant
suivantes:
les caractéristiques
- Microprocesseur 80386.
- Fréquenced'horlogede 25 MHz,
- Mémoire vive 8 Méga Octets,
- Disquedur de 120 Méga Octets.
Le systèmed'exploitationutilisé est I'AIX'

Fin i es

P a r s a r e l a t i v e s i m p l i c i t é d ' a p p l i c a t i o n ,l a m é t h o d e d e s
différences finies offre une grande facilité de mise en équations
connaissantles conditionsinitiales ou les conditionsaux limites.

E n c e q u i c o n c e r n e l e c â b l e c o a x i a l , l a c o n n a i s s a n c ed e
I'impédanced; charge permet, par des équations de récurrences
tenant compte de l; variation de la résistanceselon un schéma
en
simple des différences finies, similaire aux schémas donnés
référence t24t 1251,la connaissance de la phase et de I'atténuationle
long de la "ligne fictive" t26l équivalenteau câble'

Comme on le verra, la méthodedes Différences-Finiesainsi


appliquée, s'est avérée très rapide et surtout d e f a ible
immobilisation mémoire.

T é l é gr a P h i s t e s

Rappelons d'abord les équations de couplage cour ant- tensr on


pour une ligne quelconque,_ équations dont découle l'équation des
Nous avons alors:
7étégrapt'ristes.

(2e)
45

-èl(z't)= G.v(2,t1
+ ç!YG'O (30)
àz ât
représentéPar le
où les paramètresprimaires R, L, C et G sont
schéma ci-dessous:

Rdz Ldz

z*dz

L'équation des télégraphistesd'une manière générale,Pour un


forme
milieu diélectrique h o m o g è n e e t isotrope, s'écrit de la
suivante:

a2v=+++ +RC).#+RG.V
(LG (31)
à22 \2 at2

ou alors Pour le courant,

a}t=L4+GG +nc)$ + RG.I (32)


à22 u2 atZ
de I'onde
avec u le module de la vitesse de propagation
électromagnétique dans le m ilieu donnée Par :

u-1 (33)
^,1rc
Dans le cas le plus général (i.e: toutes les pertes sont
dans le
considérées),la solution de l;équation (29), par exemple,
domaine temPorelleest donnéePar:
46

V(z,t) = e-æ.g(z-ut) + e+@'h(z+ut)


(34)
par les
o ù l e s fo n cti o n s g e t h sont entièrementdéterminées
conditions aux limites et la constantecr est donnéePar:

(3s)
"=nf
représentant ainsi I'attenuation de l'onde en Népers.

La résolution de l'équation des télégraphistesdans le domaine


phase
fréquentiel aboutit à la détermination de I'attenuation et de la
en ?onction de la fréquence et pour une longueur quelconque.

Il e st a i n si i n u ti l e de r entr er dans les détails en ce qui


es t
c o n c e rn e ce tte se cti o n d e r appel car le pr oblèm e pr incipal
la
beaucoup plus complexe. Nous développerons par la suite
(30).
méthode de résolution des équations du type (29) et

Le modèle des différencesfinies, d'une manière générale est


(30) avec'
basé sur la discretisationdes équationsdu type (29) et
pour paramètresvariablesen fonction de la distancez' la résistance
ir(r), qui, du fait de la variation (en bassesfréquences)de la
résistivité des conducteursinterne et externe du câble coaxial en
fonction de la températureà croissancelinéaire, varie elle aussi en
fonction de la distancelongitudinalez'

La méthode est donc basée sur le remplacementdes deux


équations (29) et (30) qui gouvernentla propagationdu courant et
d; la rension (équation de couplage électromanétique)par un
modèle discret, donc approximatifau câble réel équivalent'

Il existe plusieursschémasde discretisation;avant d'en choisir


plus
un parmi ceux-ci, il est commode d'en énumerer les
courammentutilisés 125i,1271,t281.

Ainsi, pour approcherune dérivée partielle du premier ordre,


par exemple,du tYPe:

R*,v)
dx
(36)
47

nous pouvonsutiliser trois approchesdifférentes:

(37)
St*,v)=W
ou

f(x,y)-f(x-Âx,y) (38)
R*,v)
dx Âx

ou alors,

f(x+&,y)-f(x-l,y)
=
${*,v) Âx
(3e)
dx

Notons que la précisionde I'approximationdépend du type du


schéma utilisé. Ainsi, le schémade l'équation(39) présentele plus
de précision. Le seul inconvénientqu'il pourrait présenterest le
t.rnir de calcul qui dépend,bien évidemment,du type de fonctions
à tàiter ainsi que le nombre d'opérationsà executert161.

L'incertitudepour les équations(37) et (38) est en O(^x) tandis


que I'incertitudepour (39) est en O(lx2;. On préféreradonc, en
génêral,I'expressionsymétrique(39).

Comme nous le verrons plus loin, la résolution concerne des


équations aux dérivées partielles du type (29) et (30)' et par
conséquentles rappels sur les schémasnumériquespour le premier
ordre Sont amplement suffisants.Il eSt évident, pour une étude
temporelle dés équations générales (31) et (32), qu'un
dévéloppementdes schémasnumériquesdes équations aux dérivées
partielles du second ordre s'imposerait.

Les équations(29) et (30) dans le cas de notre câble coaxial


plongé dans un gradient linéaire de températures'écrivent |l7l, en
se plaçantdans le cas du régime harmonique,de la forme:

dV(z) = -(R(z)+jL<o).I(z) (40)


dz
dI(z) - -(G+jCco).V(z) (41)
dz
48

du
ces équationstiennent compte de la conductivitétransverse
G
milieu diélectrique,paramètregénéralementnégligé' La constante
un
r r , p a r f o i s i n t e n t i o n n e l l e m e l t a u g m e n t é e ,e n c h o i s i s s a n t
à i e t " Ë t t i q u " l é g è r e m e n tc o n d u c t e u r ,p o u r d i m i n u e r l a d i a p h o n i e
entre conducteuisdes câbles multiconducteurs 1291,t301. Dans toute
l'étude que nous faisons, seules sont considéréesla résistance,
I'inductanceet la capacité,paramètresélectriquesdont dépendent
I'attenuationet la phaseque nous avons étudiées.

pour ce modèle des bassesfréquences,la fonction résistance


R(z) qui intervient dans l'équation (40), est celle représentéeen
figure la pour le modèledu câble réel qui sera, d'ailleurs,remplacée
par celle de la figure lb.

Nous avons choisi le schémade la forme (37) (semblableà


celui de (38)) car la résistanceR(z) a été discretisée,pour le modèle
PSpice, selon ce schémaqui représentemoins de temps de calcul
pout PSpice pour pouvoir comparer les temps de calcul des deux
t n e t n o O r i . N é a n m o i n s ,I ' u t i l i s a t i o n d u s c h é m a ( 3 9 ) o u d ' a u t r e s
schémasest égalementfaisable si les moyens de calcul étaient plus
performants.

La résistanceR(z) est la seule fonction, excéptéesV(z) et I(z),


existantdans (40) et (41). La droite qui régit sa croissanceest de la
f orme:

R(z)= A+B'z (42)

pour le modèle discret des différences finies selon le schéma (37)' sa


v a l e u r ré cu rre n te e st:

R(n.Az)= A+B.n.Âz (43)

où les constantesréellesA=Ramb et B=Ramb*aR*k comme elles sont


définies dans l'équation(2).

Les équations générales (29\ et (30) s'écrivent, pour un


schémade li forme (37) par exemple,de la forme suivante:

Vn+t -Vn = - Â2.(Rn+jl-ol)'In (44)

In+t - In = - Az.(G+jCco)'Vn (4s)


49

cour ants
o ù r e sp e cti ve me n t l e s te nsions discr etes Vn ainsi que les
discrets In sont exprimés par leurs relations de récurrences
s ui v a n t e s :

Vn = V(n.Âz) (46)

et

In = I(n.Âz) (47)
avec la variable discrete 0 < n < N-l (cf figure 2).

Les équations du modèle des différences finies ainsi obtenues


c o r r e sp o n d e n t a u x sch é mas des figur es 2 et 3. La conductanc e
trunruirr" G s e r a , d a n s t o u t e l ' é t u d e, n é g l i g é e p u i s q u ' e l l e
n ' i n t e rvi e n t p re sq u e j a ma i s du fait de sa faible valeur et de s a
relative faible variation en fonction de la température t13l.La
r é s o l u ti o n d e s é q u a ti o n s ( 44) et ( 45) s' effectue en utilisant la
condition limite en bout de ligne (liant courant, tension et
a d m i t ta n ce d e ch a rg e ) car I' adm ittance de char ge est connue au
préalable par la relation:

c'=* (48)

avec, pour les tensions Vp et courantsIN en bout de ligne, les


valeurs théoriquesdéduites de l'équation(a8):

IN = I(N.Az) (49)

et

VN = V(N.^z) (50)

Le gain complexeen tensionen fonction de la fréquencepeut


être écrit de la forme d'un produit de rapports de tensions:

VN = VN *I*r{,...CL (51)
Vo VN-t VN-z Vo

pour que ces conditionssoient utilisables,il est convenablede


réecrire les équationsgénérales(44) et (45) en remplaçant n=N-l '
Par conséquent,nous obtiendronsle systèmed'équationssuivant:

VN -VN-r= - Â2.(RN-r+jLco).IN-r 62)


50

et

IN - IN-r = - Lz.(G+jCco).VN-r (s3)


Le systèmed'équationsainsi obtenu se résoud en divisant (52)
et (53) pui Vp- 1, puis en substituantI'admittancede charge donnée
par la ielation (48). Nous obtenonsdonc le rapport des tensions
suivant:

VN - 1+LCctl2Â22-jRN-rC<oAz2 (s4)
VN-r 1+RN-rGyLz+jLaGrLz

Le calcul des rapportsde tensionsdonnéspar l'équation(51)


s'effectue par décrémentationde N dans l'équation (54)' puis
substitutiondans l'équationmère (51).

Cependant,nous écrivons respectivementpour le module et


I'argumentde (51) les équationssuivantes:

g(dB) = 20Lo (ss)

ou encore sous forme de sommationfinie (Décibels):

N-1
s(dB)--20> (56)
i=0 N-(i+1

la phaseest donnée,d'aPrès(51), par la somm ation finie égalem en t:


N
= I
<D(radians) qt (s7)
i=l

où I'argumentdu terme généralde l'équation(57) est donné par:

(58)
9i= -Arcr*ttr.ni-rclarl.ni-
l+LCro2.nz2+R1-1G1Âz

Le déphasageest ainsi connu et sa valeur, expriméeen radian


(cf équation (58)), dépendde la longueurtotale du câble comme le
,nonttè égalementl'équation (57). Notons aussi que (58) exprime
5l

que le
u n e p h a se n é g a ti ve , ce qui cor r espond bien aux valeur s
ptogtâ*.e PSpice prédit (cf figure 7)'

Les équations qui régissent le modèle sont ainsi définies, nous


le
d o n n o n s l e J ré su l ta ts d e s calculs num ér iques ( cf annexes pour
p r o g r a mme d e ca l cu t) sous AIX en figur e 19 et 20 pour une
àistiibution linéaire de la température en fonction de la distance
longitudinale z.

N o to n s q u e l e s a br éviations faites en figures 19 et 20


d é c o u l e n t d e : MD F 'GT = M éthod e des Différences Finies avec
Gradient de TemPérature'

.+ I500mMDF-GT
50 + 1000mMDF-GT
Ë
v40 -+ 5OOmMDF-GT

.- 30

620

10

0
1o 100
Fréquence (kHz)
L=500. 1000 et 1500 m.
Figure 19: Atten.=f(Fréquence).
en BF avec Gradient de Température
52

-200
.t)
\q)
L
è0
c)
Q -+oo

q)
çt)
cÉ + 50OmMDF-GT
E -600
# 1000m MDF-GT

# 1500m MDF-GT

100
Fréquence (kHz)

en BF avec Gradient de Température.

Les résultatsainsi obtenus,pour les attenuationset les phases,


sont relatifs à une variation linéaire de la résistanceen fonction de
la distance longitudinale.Nous avons aussi étudié le cas d'une
variation quadratiquede la résistanceen fonction de la distance,où
nous avons simplement ajouté un terme quadratiquecomme nous
I'avonsfait avec le modèlede simulationPSpice(cf Chapitre2).

N o to n s q u e d u p o int de vue for m ulation mathém atique, l a


résistance R(z)=a162+cz^2 pour le modèle continu ou " réel " sera
remplacée, pour le modèle discret des Différences Finies ainsi décrit,
par sa formule récurrente donnée par:

Rn=R(n. Lz)-aa1o.n.Âz+c.
(n. Lr)z (se)
La variation linéaire de la résistance en fonction de la
température n'est que I'approximation au premier ordre du caS
quadratique, car, en gén&al, on considère une température assez
faible et un coefficient de proportionnalitéct constantpour pouvoir
approximer, pour des raisons de simplicité ou de commodité, la
vâriation quadratiquede la résistanceen fonction de la température
du milieu dans lequel les conducteurssont plongés.Les résultatsdes
calculs, pour ce cas précis, sont donnésen figure (21) et (22) pour
les attenuationset les phases.Nous donneronsplus ultérieurement
53

l e s t e mp s d e ca l cu l s a i n si que les r appor ts de tem ps d' executio n


relatifs à la méthode de simulation PSpice.

# 1500mMDF
4 l000mMDF
#t- 500 m MDF
x
tt
\/
60

o
Ë40

q)
ri20
€.

Fréquence (kHz)
2t: =ï( lfeoUefl
R(z)=a+bz+cz^2. Gradient non Linéaire.

-100

-200
(t)
\O)
tr -300
èo
(D
-
-400
q)
t)
cl -500
.+ 500mMDF
T .+ 1000mMDF
-600
* l500mMDF
-700

Fréquence (kHz)

R(z)=a+bz+cz^2.Gradientnon Linéaire
54

Nous constatons,à partir des résultatsdonnéspar les figures


(19), (21), une croissancebeaucoupplus rapide de I'attenuationen
fonction de la distance z dans le cas quadratiqueque dans le cas
linéaire ce qui s'expliquefort simplementpar I'ajout d'un terme
quadratiqueà la résistanceet qui, dans I'expressiongénéraledonnée
put l'équation (54), joue un rôle très important dans la variation de
cette attenuationen fonction du nombre de cellules N.

L'attenuation, dépendantdirectement de l'équation (54)'


présente une variation dans le numérateuret le dénominateurde
cette équation en carré de R(z), mais I'existencede la racine carté
remet les degrés des numérateurset dénominateurs à un ce qui
justifie bien I'influencedirecte de I'ajout du terme quadratiquedans
la résistanceR(z) sur les attenuations.

Néanmoins,les courbesde variation de la phase des figures


(20) et (21) montrent une parfaite conservationde la phase pour
une longueur donnée. Nous pouvons interpretercela par la non
influence de I'introduction d'un terme à la résistance R(z),
faiblement variable en fonction de z, dans I'expressiondu terme
généralde la phasedonné en équation(58). La justification de cette
interprétation se base sur le fait que le numérateurde l'équation
(58) présente une équation du second degré en R(z) et par
conséquentI'introductiondans R(z) un terme quadratiqueen z nous
amène à le négliger lors du produit de R(z) par elle-mêmece qui
implique une très faible influence sur le terme général (58) et par
récurrencesur tous les autres termes constituantle déphasagetotal
donné par (57).

Le calcul des paramètresprimairesR et L a êté développéau


chapitre 2 pour le câble coaxial en hautesfréquencesoù nous avons
établi les relations de récurrencesqui lient ces deux paramètres
primaires et la coordonnéelongitudinalediscreten.L,z-

Il e st a i n si u ti l e d e substituer , dans les équations génér al es


donnant le rapport des tensions (54) et le terme général de la phase
( 5 8 ) , l e s v a l e u r s , f o n c t i o n s d e n , de la r ésistance Rn et de
I'inductance Ln.

La substitution de ces valeurs récurrentesde Rn et Ln dans


respectivement(54) et (58) donne:
55

VN - 1+LN-rCco2Â22-jRN-rCtoÂ22 (60)
VN-r 1+RN-rG1Âz+jLp-tcoGlAz

et

(61)
9i= -Arctgf
t Gl-M
I +Li-1Cco2.g2+Ri-

où les valeurs de Rn et Ln sont données par les expressions


suivantes:

Rn={=iln+4 (62)

et

Ln= Lh = I-l + Ll + nz.I0.tnh (63)


2na

Dans ces équations(62) et (63), la dispersionfréquentielleest


implicite puisqu'au préalable, il a étê démontré qu'en Plus de la
dispersion spaciale, le modèle des hautes fréquencestient comPte de
l a f r éq u e n ce co mme l e s fonctions de B e s s e l I ' i l l u s t r e n t P o u r
I'inductance et la résistance lineïques que nous écrivons, a
température ambiante, de la forme:

Blf =u tber(u).bei'(u) u).ber'(u)1 (64)


R62.,

et

Lrr = 4.tber(u).ber'(u)+bei(u).bei'(u)'t (6s)


h-u

avec

3-
ber(u)=ftetJo(i?4ô
)l (66)

et
56

3
bei(u)=lmtJo(4q)l (677
o

où a représentele rayon arbitraire d'un conducteur cYlindr ique


q u e l c o n q u e e t ô l ' é p a i s s e u rd e p e a u à u n e f r é q u e n c e ( h a u t e
fréquence) donnée.

La variable u est une grandeur sans dimension introduite Par


simple commodité et est donnéepar:

u=f (68)

La résistance RO est la résistance de référence ou en courant


c o n t i nu e u su e l l e me n t d o n née Par :

Ro=-+
,TEA.6
(6e)

Ainsi les valeurs, à températureuniforme et ambiante,de ces


paramètresprimaires aux hautes fréquencessont tabulés [31]'[32]'
Le développementassymptotique des fonctionsde Bessel et de leurs
dérivéesdônnéesen (64) et (65) nous mènent à considererquatre
principaux et surtout usuellement utilisables sous-domaines
iréquentiels où inductance et résistance lineique peuvent être,
parfïis pour des raisons de simplicité, approliméesde telle manière
à c e q u ' e l l e s o i e n t f a c i l e m e n t m a n i p u l a b l e sd a n s l e s c a l c u l s
intermediaires.Les quatre domainesfréquentielssont ésumé comme
suit:

F r é q u e n c e s B a s s e s ( w = u l 2 ' 1 24 )

RHF = t +rd - 4w8 (70)


Rs 3 45

et

Lsr-1_\l|1__13w8 (71)
Lo 270

- FréquencesMoYennes(w= u lflT>2)

Rttr=!+w+ 3 (7z',)
Rs 4 64w
57

et

Lsr'= 1 -3 - 3 (73)
Low 64w3 l28wa

Fréquencesélevées(w= u I z'[1>zo)

RrF=l+* (74)
R6

et

LHr= I (7s)
Ls

Fréquences très élevées (w = u t 2'['>2 0 0)

Rrr-w (76)
Ro

et

LHr= 1 (77)
Lo

Dans toute l'étude en hautes fréquencesque nous effectuons


est assez
[18], seul est considéréle dernier cas où la fréquence
èlevée pour que les approximations -la du chapitre 2 soient valables.A
tempéraiure àmbiante, résistancecroît en racine cartée de la
f r é q u e n c e e t I ' i n d u c t a n c ed é c r o î t s u i v a n t u n e l o i i n v e r s e m e n t
proiortionnelle à cette même racine carrée comme le montrent les
équations(76) et (77).

Ainsi, le PrinciPede subdivisionest similaire à celui du modèle


de simulationPSPiceque nous avons égalementutilisé et détaillé au
chapitre 2.

It est ainsi très importantde soulignerque, du fait des hautes


fréquences introduites, la subdivision doit tenir compte de la
et par conséquentun
longueur d'ondes qui se trouve très diminuée'en
noÀbrt de cellules beaucoup plus élevé' qu basses fréquences
pour une descriptiond'une même longueurde câble.

II est fort évident que pour le modèle des différences-finies,


est faible et plus le résultats'améliore'
plus le pas de discretisation
58

plus élevé'
Néanmoins,la précisionnécessiteun coût beaucoup
des paramètresque
Le temps de calcul tf tu mémoirevive utile sont
à optimiser voire à
nous avons, Iors de notre étude, cherchés
économiser.

En figures 23 et 24 sont représentées,pour différentes


que le modè}e
longueurs de- câble, les attenuationset les déphasages
purement
des différences-finiesdonne utilisant, pour des raisons
les mêmes
comparatives avec le modèle de simulation PSpice,
(capacité
fonctions (résistanceet inductance),paramètresprimaires
en I'occurence),et constantes(impédancede charge).

# ISOOmMDFHF-GT

+ 1@0mMDFI{F-GT

- .+ SO0mMDFHF-GT
gso

ct

b20

Fréquence (MHz)
59

G -zoo
\C)
tr
è0
q)

-
H
-4oo
q)
(t)
c!
4- 5OOM FDM HF-GT
È -Â^ô
# 1OO0mFDMHF-GT

# l5O0mFDMrf-GT

Fréquence (MHz)

Les résultatsdes simulationsPSpiceet la méthodedes


pour mettre
Différences- Finies Sont alors regroupéset superposés,
en évidencela cohérencedes deux méthodes'

plus commode
Pour pouvoir comparerces deux modèles,il est
phases Sur un
de représenterles résultats des attenuationset des
la superposition
même repère pour des différenteslongueurs.Ainsi,
aux figures 25'
des résultas pour les bassesfréquencesnous mène
phases'
iO- 27 poui les attenuationset 28, 29 et 30 pour les
",
exactes'
Nous donnerons par la suite les valeurs numériques
entre
pour chaque fréquence,correspondantaux- différencesexistant
numérique des
les résultats aes simulationsPSpice et le modèle
précedemment,la
Différences Finies. comme noùr l'avons dit
dont les
difficulté de création en laboratoire d'un milieu
au gradient
caractéristiquesthermiques sont linéaire ou similaires
il nous est
de tempérâture existint dans la croûte terrestre,
que chaque modèle
impossible de connaître la précision absolue
les écarts et
upiort". Nous nous sommes contentés de comparer
surtout les temps de calcul pour chaqueméthode'
60

16
4 500 m PSPice-GT

Êe 1 4 4 5OOmMDF-GT

12
E
o
G' 10

c)
I

4
Fréquence (kHz)

avec Gradient de Température

40
# 1000m PSPice4T

4ts 1000m MDF-GT


-
ro
v30

É
o

Ezo

100

Fréquence (kHz)

Gradient Temoérature
6l

# 1500m PSPice-GT

- -....ff I500mMDF-GT
950

o
Ë40

q)

20 100
10
Fréquence (kHz)

.t)
\q)

b" -1oo
o)
E

(D
ct)
|tt
È -200
x

* 50OmMDF-GT

+ 500m PSPice-GT
-300
100
10
Fréquence (kHz)
62

-100
0
\€)
tr
ê0
c)
-200

q)
o
cg -300
H

4ts 1000mMDF
-400
# 1000m PSPice

100
Fréquence (kHz)

-100

(t)
\c) -200
L
è0
q)
-300
I

€) -400
tt)
cg
-500
t

# 1500m MDF-GT
-600
* lSOOmPSPice-GT
-700
100
Fréquence (kHz)

Les résultats des s i m u l a t i o n sP S P i c e e t c e u x d u m o d è l e


cohérence
numérique sont, d'aPrèsles figures 25 et 26, en bonne
63

les |égèresdéviationsqui
d'une manière génétale.Il reste à discuter
dans le cas des
,*iri"n, pour i" déphasageet pour I'attenu.ation
Rappellonsque ces
relativementpetites iongueuts de câble coaxial'
sur toute la
différences .ori"rpond.it à des erreurs accumulées quasi-
i;;;";t du câble et que ces différencessont moindres ou
négligeablespour I'unité de longueur'
(Tableau I )
N o u s d o n n o n s to u t d'abord,au tableauci-dessous
les rapPorts des temPS de calcul d'attenuation
et de déphasage
porté dans un même
simultanément; cela veut dire que nous avons
programme le calcul de I'attenuationet du déphasage
où nous avons
é c r i t , p o u r l e mo d è l e des différences finies,
une instruction
que nous
comptabilisant le temPS total d'executiondu programme
de sortie
avons comParé avec celui donné dans le fichier
BASSES.OUT.

LongueurTotal(m) t(PSpice)/t(MDF)

loi de
Remarquonsen Tableau I la non linéarité de la
le Phénomène
croissancedes rapPortsdes temps de calcul qui régit
régulier de
de propagationde l'onde Pour un incrémentde longueur
500 m.

Ainsi, l'écart relatif entre 500 et 1000 m est plus significatif


ce qui
que celui correspondantà lu transition 1000 à 1500 m;
et de la
slexplique par la non linéarité des équationsde l'attenuation
que le nombre
ptrase en fonction de la longueur L total ainsi
et que le
d'opération mathématique que le programme demande
des temps
coÂpitateur C et le simulateurPSpice gèrent.Le rapport
64

pour des longueursplus


de calcul est, néanmoins,toujours croissant
grandes.

interne,
Le programmePSpice,dans sa structurealgorithmlql"-
ou matricielles très
gère lt man'ipute des équations algébriques
et tensions dans un
Sornpr"*rs -[8] où il calcul tous les courants
[""ii""tue Circuit en I'occurencequand il s'agit de connaître
d'entrée ou de
l'attenuation,la phase ou les différentesimpédances
séparèment)'
sortie (il traite iarties réelles et parties imaginaires
point pour
Le programme en C que nous avons mis au
modéliser cette propagation
- n" tient compte que des rapports de
guère les courants'
tensions seuleme^nt;ii ne calcul et ne traite
au
puisque d'emblée, ceux-ci ont été mathématiquement - éliminés
par rapport
preatàUteet par conséquentun temps de calcul optimisé
de propagation
au programme PSpice utilisé dans ce nouveau type
des ondes électromagnétiques'
les
It est certes difficile voire quasi-impossiblede connaître
avec la
impédancesd'entrée et de sortie en fonction de la fréquence
par contre,
méthode des différences-finies.Le programme PSpice,
n'est pas le but
l,effectue sans aucune difficulté particulière;mais tel
en vue de
principal de cette étude des atienuationset des phases
ses limites
spécifier le câble coaxial RG58U et d'en énumerer
que profondeur
d'utilisation d'un point de vue tant fréquentiel
maximale à laquelle il pourrait être immérgé'

Dupointdevuequantitatif,nousavonsnoté,pourles
attenuations
différentes fréquenceS,les écarts entre les valeurs des
reportés aux
et des phasespour les deux modèlesque nous avons
longueur de
tableaux z et i. Ces valeurs sont donnèespour chaque
câbte coaxial étudié.
65

^A(dB) ^A(dB) ^A(dB)


Fréquence l;1000 nt L=1500m
(kHz) L=500m

10 0.403 0.245 0.080

20 0.411 0.253 0.088

30 0.4r7 0.259 0.094

40 0.424 0.266 0.101

50 0.43r 0.27r 0.107

60 0.439 0.279 0.115

70 0.447 0.287 0.r23

80 0.452 0.292 0.128

90 0.458 0.298 0.134

100 0.468 0.308 O.TM

Fréquence.
66

LAIA(Vo) LAIA(Vo)
Fréquence tÀlA(Vo)
I;1000 m L=I5@ m
L=500m
(kHz)

10 6.83 1.60 0.285

6.66 1.59 0.304


20

30 6.27 1.54 0.309

40 5.79 t.47 0.3r2

50 5.27 1.36 0.306

60 4.75 r.27 0.301

70 4.27 t.r7 0.294

80 3.79 r.07 0.277

90 3.40 0.97 0.263

100 3.0s 0.90 0.255

Tableau3 : Ecarts Relatifs  A/A (a ) pour Différentes


Longueursde CâbleCoaxial.Modèle BassesFréquences'
67

^o f) AO C) ^o c)
Fréquence L=1000m L=1500nr
(kHz) L=500m

r0 2.912 1.850 0.93s

3.112 2.050 r.135


20

30 3.3r2 2.250 1.335

40 3.5r2 2.450 1.535

s0 3.712 2.650 r.735

60 39r2 2.850 r.935

70 4.r12 3.050 2.035

80 4.5r2 3.450 2.435

90 4.9t2 3.850 2.835

100 5.3r2 4.250 3.235

Tableau4'Différencesdes Phasespour les Deux


Modèl", à Différrnt.r Lon*ututt tn Fonttiondt lu
Fréquence.
68

attenuations,entre les
Les variations des écarts, pour les
finies sont quasi-
s i m u l a t i o n s e t l a m é t h o d e d e s d i f f é r e n c e sà noter aussi' d'après
Il est
régulièrescomme le montre le tableau2.
écarts sont inversement
i " i - r i g u r " , 2 5 , 2 6 e t 2 7, q u e t : !
total du câble étudié' Ainsi, la figure 25
;;;p"fi;nnets à ta longueur prévue, puisque
présente le plus d'ècart, chose normalement
plus les approximations
d,emblée,plus la longueur est faible et
en fonction de la
préalablementutilisées concernantle choix de Lz
iréquence deviennent moins représentatives du modèle comme il
de plus en plus
est réellement défini. Les tnoàèl.t deviennent
rapprochésdés que la longueur augmente'
subdiviser la
Nous aurions PU, pour améliorer les résultats,
m au lieu de sa
totalité du câble poui le cas L=500 m avec L,z=0.5
précisionnécessiteun
valeur préalablementutilisée Lz-l m; mais la
plus grands'
temps a" calcul et une mémoirevive beaucoup
les différences
Les tableaux2 et 3 montrentque les écarts ou
et dépendent
des valeurs numériquescroient uuè. la fréquence
même valeur de Lz '
évidemmentde la longueur du câble pour une
probablementdûe
Cette croissanceen fonction de la fréquenceest
la loi qui le lie à la
au choix de l'incrément Lz qui, du fait de
câble et de la logueur
fréquence,doit tenir compte de la longueurdu
d'ondes.
( m oyenne
Ainsi le tableau 2 pr ésente des écar ts m oyens
arithmétique)de:

- ÂA = 0.4350dB pour L=500 m;


- ÂA = 0.2758dB pour L=1000m;
- Â A = 0 . 1 1 1 4d B pour L = 1 5 0 0m .

Le tableau 4 présente des écarts moyens (moYenne


arithmétique)de:

- Âô = 3.4408o po u r L=500m;
- Âô = 2.8710o po u r L=1000m;
- Â ô = 1 . 9 1 5 0o pour L = 1 5 0 0m .

des deux
Le tableau I montre les temps de calculs relatifs
la méthode des
méthodes illustrant ainsi le net auàntagt d'utiliser
de la phase'
différencesfinies poul le calcul de I'attenuationet
69

Ainsi, remarquons-nous la non-linéaritéde la loi de croissance


des -incrémentsréguliers de
des ,uppori, des i.tp. de calcul pour
bien évidemmentdes
500 m de la iongurut totale. Ceia dépend
et en qualité (i'e: type
opàru,ionsalgébriqies de calc.ulen quantité
extraction des
àlpàtutions à executer, additions, multiplication,
racines carrées,etc...).
donnons en
Pour la méthode des différences finies, nous
instructions pour le
annexes le fichier texte contenant toutes les
des attenuationset
calcul, tenant compte du modèle discret du câble,
des phases aux différentesbassesfréquencesétudiées.
la résistance
Concernantle cas de la variation quadratiquede
car le cas du
en fonction de la températureest d'un interêt moindre
par conséquent
gradient linéaire est l; plus réellementrencontré,et
Les résultats
nous ne nous interesseronspas à son étude détaillé.
finies sont en
des simulationset de la méthode des différences
gradient linéaire du
bonne cohérence.Nous axerons l'étude sur le
pour des
fait de son importance et son utilisation pratique
éventuellesétudes sismique ou autres'

Examinonsà présentle cas des hautesfréquences,attenuations


500,1000 et
e t d é p h a s a g e sp, o u t l e s d i f f é r e n t e sl o n g u e u r sd e
1500m.

il est
De la même manière concernantles bassesfréquences,
câble, les
plus clair de représenter,pour chaque longueur de
àttenuationset phases séparément'
différences
Les résultatsdes simulationset de la méthodedes
et en
finies sont donnésen figures 31, 32, 33 pour les attenuations
figures 34, 35, 36 Pour les Phases'
70

24
4r- 500m MDFHF-GT
22
I 500m PSPiceHF-GT
E

20

o 18
c!
16
É
€)
14

12

10

Fréquence (MHz)
7l

4I_l00OmMDFur.GT
Êa 30
€ # lOO0mPSPiceHF-GT

28
o
Ë26

0ê.)24

22

Fréquence (dB)

# I5O0mMDFIf-GT
34 -+ 1500m PSPiceHF-GT
-
!
32

o
530
ct

g2s

Fréquence (MHz)
72

tt)
\q)

F
e)
o'roo
-

q)
(t)
g -2oo
T
4 500m PSPiceIIF-GT

# 50OmFDMHF-GT

Fréquence (MHz)

tt)
-100
\q)
tr
è0
ê)
- -200

q)
tâ -300
ctt

Êr

-400 + 1000m PSPiceHr-GT

-# IO0OmFDMHF-GT

10
Fréquence(MHz)
73

.3 -2oo
L
èD
.l
-
€oo
-400
€)
tt
cg
É -500
È -+r- 1500m PSpiceHF-GT

4 1500mFDMgf-GT

Fréquence (MHz)
L= 1500 m' en HF
Figure 36: Phase=f(Fréquence)'

L'étudecomparativedanscettegammedefréquences
calcul' Ainsi, nous
concernentégalementles rapports des temps de
compte du temps
illustrant ces ,upport, au tuùÈuo 5 où il est tenu
( et phase)'
total de calcul iôu, un. longueurdonnée Attenuation

LongueurTotal (m) t(PSpice)/t(MDF)

Deux MéthodespourDifférentesLongueursde
74

au modèle des
Ces écarts sont plus significatifs par rapport
des o p é r a t i o n s d e c a l c u l s
basses fréquences; PSpice effectue
( cf tableau 5) que la
algébriquesplus complexeset plus longues
méthodè des différencesfinies'
R(Z) et L(Z)
Notons égalementque I'introductiondes fonction
opérations'
dans le progru-ro" PSpice, tui fait effectuer d'énormes finies' par
En revanche,pour le modèle numériquedes différences
qui se traduit tout
une bonne écriture du programmede calcul
nous avons pu
simplementpar I'optimisationde I'algorithmesource'
font consommerdu
diminuer les appets de fonctions complexesqui
pour PSpice est
temps et surtoui de la mémoire vive. La situation
toutes les
incontournable;il est indispensablede définir et déclarer
fonctions.
lors des
Il est aussi très important de rappeler que PSpice,
tensionsdans les
simulations,calcule tous les courantset toutes les
nécessitealors un
différents noeudsdu circuits, et par conséquent,il
du tableau 5
temps relativement long; comme les résultats
I'illustrent et quantitativementle confirment.
les deux
Les résultats des attenuationset des phases poul
donnons les
modèles en hautes fréquencessont ainsi connues'Nous
entre les deux
écarts, en fonction d; la fréquence,des résultats
et 8 pour'
méthodes; résultats illustrés aux tableaux 6, 7,
et les
respectivementet pour différenteslongueurs,les attenuations
phases.
75

^A (dB) AA (dB) ^A (dB)


Fréquence
L=500m L=1000m L=1500m
(MHz)

I 0.294 0.182 0.087

2 0.304 0.r92 0.097

3 0.3r4 0.202 0.107

4 0.323 0.2rr 0.rl6

5 0.333 0.22r o.126

6 0.345 0.233 0.138

7 0.3s2 0.240 0.r45

8 0.3s9 0.247 0.r52

9 0.365 0.2s3 0.158

10 0.370 0.258 0.163


76

MA(q") LelNq") Laleigo\


Fréquence b1000 m L=I500m
L=500m
(MHz)

1 2.69 0.963 0.349

2.72 1.000 0.38s


2

3 2.69 r.020 0.4r7

4 2.62 1.038 0.440

5 2.52 1.043 0.463

6 2.42 1.048 0.488

7 2.27 r.022 0.492

8 2.12 0.991 0.49r

9 1,.96 09s3 0.517

r.73 0.879 0.461


10

Tableau7: EcartsRelatifs A/A (7o) pour Différentes


ion*ueuts de Câble. Modèle des Hautes Fréquentes.
77

Âo(') aQ (") Âo(")


Fréquence L=1000m L=1500m
I;500 m
(MHz)

r.852 0.824 0.511


I

2.252 r.024 0.611


2

3 2.652 1.224 0.711

4 2.952 1.424 0.811

5 3.352 1.624 0.911

6 3.752 2.024 1.011

7 4.052 2.224 1.111

8 4.452 2.424 t.2ll

9 4.852 2.624 1 . 3 1I

10 5.r52 2.824 t.4tr


78

dans ce cas
Les valeurs moyennes( moyenne arithmétique)
même principe dans le
des hautesfréquencessont calculéei selon le
d'estimer les écarts
caS des bassesfréquences.Cela nous permettra
-Ày.n, et éventueliement donner une interprétationphysique à ces
avec la longueur
valéurs qui, nous le verrons plus loin, décroîent
totale du câble.
(moyenne
Ainsi le tableau 6 présente des écarts moyens
arithmétique) de:

- ^A = 0.3359dB pour L=500 m;


- ^A = 0.2239dB pour L=1000m;
- ^ A = 0 . 1 2 8 9d B pour L = 1 5 0 0m .

Le tableau présente des écarts moyens (moYenne


arithmétique) de:

- Âô = 3.532" pour L=500 m;


- Â(b= 1.824" pour L=1000 m;
- Â(D= 0.961 o pour L = 1 5 0 0m .

avec
Remarquonsaussi,pour ce cas, que les écartsdiminuenf
la longueur totale (phaseset attenuations).Il est fort évident que
des pas de
plus l; fréquences-élèueet plus on aura -. utiliser
deux modèles
subdivision beaucoup plus p.iitt pour rendre les
approximatifs suffisamment représentatifs'

Comme nous utilisons une gamme de fréquencerelativement


- 100 kHzl dans laquelle
rrès élevéepar rapport à la bande tto t H"
a été en
nous avons testé l; cohérencedes résultats,la subdivision
pour que soient
conséquenceétablie dans I'echelle centimétrique
finies
valables les appro*imationsdu modèle discret des différences
de problème
et du modèle àr simulation PSpice adaptéà ce type
inhérent à la transmissionpar câble coaxial'
cm pour
Nous avons choisi un pas de discrétisationaz=10
utilisées' Ceci
l'ensembledes trois longueursde câble préalablement
de calcul et la
était donc pour augmeiter la précisionf le -temps
fait de la
mémoire vive, par contre, s'avèreront altérés du
complexitédes'op'érationsintroduisantdes fonctionsR(Z) et L(Z) qui,
la gamme de
a priori, ne ,ont pu, forcémentlinéaires,et surtoutde
nécessiteune
iréqurn., diminuani la longueur d'ondeset de ce fait
plus hautes
subdivision la plus affinée que possible. Pour de
puisque la
iiéqorn.rr, il 6t plus utile d;utiliier le système VMS
79

de
gestion de la mémoire v i v e e s t p l u s adaptée quand le nombre
cellules augmente; nous nous trouvolls ainsi lim ité en fr équences.

Il est important de pouvoir modéliserla propagationdes ondes


électromagnétiques le long d'un câble multi-conducteur plongé dans
un gradient linéaire de température,vu la nécessitéet I'importance
d'exéiter les circuits électriquesconstituant les capteurs de divers
types (ultrasons,rayons X, rayons T, etc"') afin de pouvoir
caractériseret étudier le sol terrestre.

Ainsi, I'approchethéorique,dans ceS conditions,s'avère encore


d e p l u s e n p i u s c o m p l e x e , i n t r o d u i s a n td e s c a l c u l s m a t r i c i e l s
fastidieux, car, chaquebrin conducteurreprésenteun " mode propre
de propagation"; ei, plus on ajoute des brins conducteurset plus la
matrice de l'équation aux vecteurs propres augmente' avec'
naturellemnt, dei dérivées premières par rapport à la variable
longitudinale de la résistanceainsi que les couplagescapacitifs et
mafnétiques.Analytiquementparlant, la résolution du problème fait
certainementappel à des calculs très complexes'

Néanmoins,nous donnons I'idée général de traitementde ce


cas complexe en partant tout d'abord de la modélisation à
températureambiante et en Se basant Sur les travaux antérieurs
inhérents à la transmissionpar câble multi-conducteur.

L'étude effectuéepar J.R.WAIT t331,t341,concerneun calcul


approximatif, après plusieurs calculs analytiquesrigoureux, de la
.à-porunt" axiâle du champ électriqueproduit par un brin isolé et
localisé comme I'indiquela figure 37.

L'auteur utilise une hypothèsetrès simplificative dans laquelle


il supposeque la conductivitéde I'armureest infinie, hypothèsequi,
d'aillèurs, simplifie les calculs et mène à un formalisme fort simple
de la composanteaxiale du champ électrique.Celle-ci permettrapar
la suite, en appliquant les conditions aux limites de la surface du
diélectrique conitituant le brin conducteur(cf figure 37), d'établir la
forme analytique de l'atténuationen fonction de la fréquence'
80

Propagation

- i,>.ê-n'#rl'
=-;jffi--,"JKo(vr)
E,(p,0,2) m(Ô-Ôo)l
r,*'ffil t'(vp)I'(vp)cos (78)
2do+jeco)

avec

êo=lÊr = 2 Pourm=1,2,3"'
8l

"--r[æ
,t<

T = {ittoco(o+Jeo)

,=@
géométiques'
après de multiples simplifications(considérations
quasi-statiquese
, tc...),
gamme de fréquence pour les modes
Ï.n.wntr aboutit au résultat suivant:

E,(p,Q,z)=uîff{^+"]Qs)
où les fonctions À et Q sont définiesPar:

n=h(al-r<P.l (80)
et

Ç)= ,j*uL ( 81)

avec

p"=#
et

(o-Ôo)
r" = {pt+P2-2PP.cos

Ilestàprésentclairquel'équation(81)Sesimplifie,e[
la forme:
supposantque le module de |e'a est infini' sous

o= * t,Ë,(Ë[."'m(o-<Do)] (82)
fitr
étudié le cas
qui est aisèmentcalculableet exploitable.Nous avons
mais finie' Le calcul
où la conductivitéde I'armure tti très grande
fait appel à un calcul
est déveloPPéen référencet35l où nous âvions
variable complexe'
symbolique rigoureux basé sur la théorie de la
82

I l e s t b i e n é v i d e n t g U g , p o u r u n e r é p a r t i t i o m u l t i - Nous ferons
encoreplus complexe'
conducteurs, fe- froblème devient
généraliséeaux valeurs propres
aDDelà la résolution de l'équation
dànnée en référence l29l'
la notion de
Notons que, pour introduire quantitativement
de I'ensembleimporte
brins multi-conducteurs,le mode d'excitation
beaucoupquant à la connaissance de la distribution des champs
m a g n é t i q u e s e t é l e c t r i q u e s p r o d u i t s p a r l a s u p e r p o s i tci oonnddeuscftiel su r s '
c o n d u c t e u r s .A i n s i , l a c o n n a i s s a n c e du nombre de
géométrique
g é n é r a l e m e n tà i s p o s é s s u i v a n t u n e c o n f i g u r a t i o n le schéma
d'établir
symétrique et du mode d'excitation, permet
à une seule'
équivalent de l'ensemblede ligne multi-conducteurs
générale'
simple et uniqueligne R, L, C, G de manière
et mettre en
ce schéma équivalent permet de modéliser
le long de
équations la propagàtion de i'onde électromagnétique
l'Ënsemblede la structureen question'

Lepassagedelalignemulti-brinsàSonéquivalentenmono-
brin s,effectue en tenant compte de tous _les types de -couplages
par couplages,les
entre conducteurs(diaphonie).Nous entendons
brin'
couplagesinductifs et capacitifsentre chaque
aux couPlages,
A tous ces ProblèmescomPlexesspécifiques
dans lequel
vient se superposerle gradient linéaire de température
la totalité de la structureest plongée'
équivalent est
Le problème Se résout, une fois que le modèle
(i'e: PSpice ou la
établi, par les mêmes proceduresqu'auparavant
MDF).

Dansl,hypothèseducâblecoaxialplongédansunmilieu o ùla
de la
et linéairement en fonction
températurevarie progressivement
de transmission peut
distance longitudinuttl la théorie des lignes
mais moyennant
fournir, qorlqu" soit le domaine fréquentiel
certaines approximations
'1", sur la loi linèaire de variation de la
ir,,,perr,ur", équations de base qui régissent la propagation'
pioblème nous a' semblé
Néanmoins,la résolution mathématiquédu
donné de
très fastidieuse;un calcul approchéiimple, numérique,
de simulation'
bons résultatsen comparairon-uut.le modèle
83

E n é t u d i a n t , d a n s u n p r e m i e r t e m p s ' l a p r o p a g a t i o n - d coaxial'
esondes
en bassei fréquences ou du mode TEM
électromagnétiques
en imposant à la
nous avons rappelé l'équation Oés télégraphistes distance'linéaire'
de la
résistanceune fôi de c.ôirsun.e,en fonètion
de distribution non-
Nous avons aussi étudié un cas particulier
la distance' laquelle
linéaire de la température en fonction de
du premier ordre,
distribution, aprèJ une approximation
correspondraau cas linéaire'
seulement'des
une étude, dans le cas du gradient linéaire
pellicula-ire -puisse'
hautes fréquences telles que .l'effet
étê effectuée pour
analytiquement,être indroduit a également
pour les basses
déterminer attenuations et phases comme
fréquences.
Bessel dont
A I'aide des approximationsdes fonctions de
dépendentla résistancè- et I'inductancelineiques,nous avons calculé
pour le. cas du
les nouveauxparamètres,usuellementdits répartis,
moyennant des approximations
!àOi"nr linéaire de température, forme et de la structure
ippropriées tenant compte de la
et de sa section droite en I'occurence
!'eà."triqur du câble .oaiiul
Iinsi quj du domaine fréquentielétudié'
appliqué'
Dans les deux domaines fréquentiels,nous avons
p o u r m o d è l i s e r l a p r o p a g a t i o n â . s o n d e s é l e c t r o m a g n énous
tiques
méthode que
continues, la méthode dès différencesfinies,
particulier qui est celui du
avons développéeet adaptéeà ce cas
température, et un
câble coaxial' plongé dàns un gradient de " le câble réel
progrurrn. PSpice permellantdonc de " remplacer
tenant compte de
par une série ïe quadripôlesen cascades,chacun
la disPersionsPaciale.
ainsi que
L'avantage de calculer directementles attenuations
temps de calcul'
l e s p h a s e s , r é d u i t c o n s i d é r a b l e m e n tl e
pu prendre comme
contrairement à ce que le programme aurait
courantset tensions
temps de calcul si I'on avait ïetérmine tous les
du modèle des
utilisant les équations récurrentesqui découlent
gain en mémoire fort
différences finies; cela a été aussl un
important.
une bonne
Les résultats ont montré, de manière globale,
par le programme
cohérenceentre valeur calculée et valeur simulée
que nous avons étudiés'
PSpice pour les deux domainesfréquentiels
84

plus
La méthode des différencesfinies ainsi appliquées'avère
économiqueque ce
rapide, vue les résultats,et par conséquentplus
,oit .n bassesou en hautesfréquences'

Il faut égalementsouligner,vu les résultatsdonnés pour une


loi parabotiqu" d" croissancede la températureen fonction de la
demeure tout a fait
'à la méthode est aussi valable et
distince, qu;
applicabie condition que les fonctions introduites(ex: polynomiale,
nï-ogtaphique,
^ etc...) ne présententpas de points singuliers pour
que
lesquJls tes équations récurrentesdu modèle numérique ainsi
celui de la simulationdivergent'

Il est égalementfort utile de noter que ces deux modèles' vu


les équations de propagationqui le régissent,pourrait aussi se
généraliserpour d'autrestype de ligne'

Ainsi, les lignes microrubanspar exemplepeuvent faire l'objet


d,une étude similaire à celle qui a été effectué à présent pour les
caracteriser dans le gradient de température. Les paramètres
réparties de la ligne microruban, à températureambiante, sont
totalement connus. Il ne restera plus qu'à faire des approximations
analoguesà celles du câble coaxial déjà étudié mais tenant compte
de la différente géometrie de la ligne par rapport au câble coaxial
(notamment la iection droite des conducteurs qui n'est plus
circulaire ou en couronnecirculaire comme pour le câble coaxial).

D ' a u t r e s t y -p e s d e l i g n e s p e u v e n t t r o u v e r d e p a r e i l s
applications;maii les seules paramètresqui doivent être pris en
cônsidérationsont la mémoire vive et surtout le temps de calcul s'il
pour les
s'agit d'utiliser des pas de subdivisionde plus en plus fins,
trèi hautes fréquences(guides d'ondes,lignes microrubans,etc...),
par exemPle.

Certaines applicationspeuvent faire appel à une transmission


par câble multi-Conducteurs nécessitentune étude théorique très
pareils milieux à gradient de
iourrer de la diaphonie dans de à
iempérature linéaire ou autres. D'autres type d'équations sont
en I'occurence qui se
.onlid.rrr, le couplage électromagnétique
de
traduit par I'introduction,dans les équations des télégraphistes'
fonctions et termes supplémentaires de mutuelle inductance et de
la
couplages capacitifs eniie les différents conducteursconstituant
lignè Oe transmissionde manière globale'

Ainsi, d'autres nouvelles considérationssont à tenir compte


plus
notamment la complexité du passagedu modèle réel, encore
(matrices'
compliqué et néceisitantun calcul analytique vectoriel
85

d i a g o n a l i s a t i o ne, t c . . . ) t r è s f a s t i d i e u x , â u m o d è l e n u m é r i q u e o u
disJret. Pour PSpice, il conviendraitde remplacerla ligne multi-
conducteurspar un modèle d'équivalenced'une seule ligne dont les
"paramètresprimaires" ne seraient autres qu'une combinaison des
paramètresde chaquecâbte de la ligne pris séparèment.

La méthode des différencesfinies demeure valable dans ce cas


cOmmenous l'avons mentiOnnéau
préciS; Seulesles "Singularités",
préalable,sont à éviter.
86

Chapitre 3

ApPlication de la Méthode des


Différe-nces Finies à la Détection dtune
Irrégularité Thermique le long dtun
Câble Coaxial
Introd uction
eSt
De toutes les grandeurs physiques, la température
plus fréquente car
certainementI'une de ..il"t dont la mesureest la
la matière, que
elle détermine des variations sur des propriétésde
gaz pa1 exemple)'
ce soit de façon continue(pressionou volume d'un
ou de façon discontinue(ôhangements de phase ou points de Curie
magnétiquesou ferroélectriques)[36]'

cependant affecter une valeur numérique à une température


grandeurs
pose un problème de fond. En effet, la plupart des
à
physiques peuvent être numériquementdéfinies par leur rapport
grandeurs
irné grandeur de même nature prise poll référence.Ces
aisé' du moins
sont dites extensivescar à partir de la référenceil est
conceptuellement, de définir des multiples ou des sous-multiples'
grandeurdite
Cela n'est pas l; cas pour la températurequi est une
pas, a priori' de
intensive: multiplier ou dioit.t un. températuren'a
signification physique évidente'
et de
Du nombre important de propriétés de la matière
une
phénomènes physiquËs sensibles à la température résulte
grande diversité de méthodesde mesure:
du
_ spectrale
- méthodes optiques basées sur la répartition
par l'effet
rayonnementémis ou i'élargissementde raies spectrales
Dôppler dû à I'agitationthermiquet37l;

- méthodesmécaniquesfondées sur la dilatation d'un solide'


la pression d'une
d'un liquide ou d'un gaz à pressionconstante'Sur
vapeur saturanteou sur la cêl&itê du son [38J' t39];

- méthode électrique reposant sur la variation thermique t40l


fond, ou sur la
de la valeur de la résistanceou de son bruit de
d'un quartz,
sensibilité thermique t41l de la fréquenced'oscillation
etc...
87

L e s m é t h o d e s o p t i q u e s o u a c o u s t i q u e sq u i s ' a p p u i e n t s u r
I'observationextérieured'une propriété du milieu dont on mesure
la température n'apportent à celle-ci aucune perturbatioll; leur
domained'emploiest cependantlimité et leur mise en oeuvre d'une
certaine complexité;les méthodesélectriquespar contre,sontd'une
grande généralité,d'une mise en oeuvre relativement simple mais
I'interaction réciproque du capteur et du milieu environnant pose
souvent, lorsque la mesure doit être précise, un délicat problème
d'évaluationet de minimisationde l'écart entre la températureà
mesureret celle effectivementmesuréequi est celle du capteur.

Il existe différents types de capteurs de température;chacun


utilise un principe physiquedonné liant la températureà mesurer
avec précision et la grandeur physique qui, directement ou
indirectement,dépend de cette température.

Ainsi, la grandeurphysique peut être une résistancequi, par


Sa mesure, nous donne un ordre de grandeur Sur la température.
Dans ce cas, on fait généralementusage de thermistancesdont le
principe physique liant résistanceet températurepeut être résumé
par une équationde la forme: R = A*exp(B/T) où A et B sont des
constanteset T la températureen degrés Kelvin l42lt43). Pour que
cette loi soit directementet facilement exploitable, on S'arrangeà
linéariser R(T) car la fonction exp(B/T) est hautementnon linéaire
pour les relativementbassestempératures.

La grandeurphysiquepeut être égalementun signal optique


transmis ou réfléchi d'une fibre optique véhiculantle signal à la
paraffine par exemple [44),145],[46] méthode de mesure dont le
principe physique utilisé est la grande variation du coefficient de
diffusion optique de la lumière par un matériau lorsque celui-ci
change de phase.La grandeurphysiquepeut être tout simplement
un courant ou une tension électriqueutilisant un montage approprié
et adéquat pour " extraire " la température.

Nous étudions dans ce chapitre une méthode de mesure


précise et reproductible de température d'un domaine restreint
appartenantà un milieu où la températureest supposéeconstante.

Nous savonsd'ores et déjà que lorsqu'uneligne homogènen'est


pas terminée sur son impédancecaractéristique,des réflexions se
produisent à I'extremité.

Des réflexions se produisentégalementchaquefois qu'il existe


en ligne des défauts d'uniformité tels que variation de la capacité
lineiQue, défaut d'isolement,changementlocal de I'inductanceet la
88

résistancelineïques.Le défaut se traduit en effet par le fait qu'au


point A de changementde caractéristique(cf figure 38), I'impédance
Z, vue vers la droite d u point A, n' est plus égale à I' impédance
caractéristique Uzl de l a section de câble située à gauche de ce
point.

Al

d'Onde
Propagation

Le paramètre primaire que nous avons jugé utile de


"perturber" est la résistancelineïque, car celle-ci est linéairement
liée à la températuredu défaut thermique(cf équation(1)).

Plusieurs études antérieures[47], [48], t49l se sont penchées


sur le problème de la détection, la localisationet le calcul de
l'impédanceramenéedu défaut; mais nulle étude ne s'est intéressée
à une tetle mesure de température utilisant les propriétés
électriquesintrinsèquesdes lignes de transmission.

La méthodede mesureque nous avons développéese base sur


I'application de la méthode des différences finies préalablement
appliquée au câble coaxial en considérantconstantela température
le long de tout le câble excepté pour une faible portion d'une
longueur déterminée.

Pour ne pas rentrer dans les considérationscomplexes de


I'effet pelliculaire, nous avons exploité simplement le domaine
restreint des bassesfréquences.

Par une mesure directe de I'attenuationou du gain, entre


a u t r e s , n o u s c a l c u l o n s , u t i l i s a n t l e s é q u a t i o n s. r é c u r r e n t e sd e s
89

rapports des tensions le long du câble, le module de la fonction de


f f a n s f e rt d u q u a d ri p ô l e r epr ésentant le défaut ther mique ou d e
manière générale I'irrégularité.

Notons qu'au préalable, la distance du défaut au générateur


ainsi que son extensionsont connues.La résistanceest supposée
constantelocalementet sa variation généralele long de la ligne est
illustrée en figure 38 où elle varie suivant une fonction en échelon
et dont la valeur maximaleest 4 priori inconnue.

Le but est donc de determinersa valeur; valeur à partir de


laquelle, de manière indirecte, nous accédonsà la température.La
méthode de mesure ainsi élaborée fait partie des méthodes
indirectes puisque c'eSt I'attenuationd'abord que nous mesurons;
grandeur dont découlera, suivant un calcul que nous allons
développer,la valeur de la résistancedont dépend linéairementla
température recherchée.

Les équationsde récurrenceliant Ie gain total du câble coaxial


aux modules des rapports des tensions aux interfaces des
quadripôles élémentairespermettent de solutionner le problème
donnant ainsi une très bonne précision quant au calcul de Ia
température t501.

Nous avons utilisé le câble coaxial alimentépar un générateur


de signaux alternatifs de très faible puissanceet par conséquent,
nous n'avonspas étudié le cas de I'onderéfléchie.

La puissanceabsorbéepar une charge de 50 ç), lorsque la


tensiond'entréeest de I V (tensionen charge),est de 20 mW. Ce qui
montre effectivementque le niveau de puissanceest trop insuffisant
pour pouvoir établir des mesuresen ondes réfléchies car il existe
une très faible désadaptationdu fait que seulementune partie du
câble est immergéedans de I'eau relativementchaude.

3- 2 - D é t e c t i o n e t I o c a l is a t i o n d e s d é f au t s en l i e n es de
transmission

Le problèmede la détection, de la mesureet de la localisation


en général,a
d'une imperfectionle long d'une ligne de transrnission,
étê traité par plusieurs méthodesnotammentréflectometriques.

- Méthode de localisation d'un défaut en liene de R.


PINTELON et L. VAN BIESEN I48l
90

Dans leur article [48], R. PINTELONet L. VAN BIESEN utilisent


une méthode réflectométrique pour détecteret surtout localiser un
défaut dans une ligne de transmission. Le principe est d'utiliser le
calcul opérationnel de Laplace pour calculer avec une grande
précisionle signal réfléchi par le câble coaxial présentantun défaut
en ligne. Le schémade principeest illustré ci-dessous:

zr
e(r)
",rrî

) deLongueurz

Le câble coaxial représentant un défaut en ligne est,


idéalement, représenté par un tronçon de ligne homogène
d'impédance caractéristique Zç de longueur z (cf figure II) chargée
p a r u n e i mp é d a n ce Z f quelconque, différ ente de I' impédanc e
itérative, qui traduit l'irregularité.

Les auteurs écrivent la fonction de transfert entre I'excitation


(impulsionnnelle) x(t) et la première réflexion y(t), observées toutes
les deux à I'entrée de la ligne de transmission.Ils établissentalors la
relation:

T(p) = - (1+pe (Eq-xx)


)pytzv
9r

où Y(p) et X(p) sont respectivementles transforméesde Laplace de


y(t) et x(t). Les coefficients de réflexion p g e t p L ( i = g o u L ) s o n t
d o n n ée s p a r:

-
pi= Zr(p) Zc@) (Eq-XXI)
Zt@)+ Zc(p)
L'équation de la transforméede Laplace est ainsi exploitable
pour connaître avec une très bonne précision la réponsequi, à partir
de sa dépendancedu temps de propagationou de retard r , nous
permet de remonterà z la coordonnéedu défaut.

Les auteurs soulignent que cette méthode, contrairementà


d ' a u t r e s m é t h o d e s c e p s t r a l e s p a r e x e m p l e [ 51 ] , a u t o r i s e u n e
précision de localisation du défaut en ligne complètement
indépendantede l'impédance du défaut lui même. Cependant,les
a u t e u r s a j o u t e n t q u e l a s i m p l e c o n n a i s s a n c ed e l a v i t e s s e d e
propagation issue de la mesure du temps de retard ou de
propagation r, permetde localiserle défaut en ligne.

Malgré la rigueur et la précision de la méthode,celle-ci ne


permet paS, de façon effective, de mesurer la températured'une
éventuellesingularitéen ligne dûe à un échauffementlocal.

E n r é f é r e n c e 1 . 4 7 1 ,P . F . G A L E u t i l i s e a u s s i u n e m é t h o d e
impulsionnellepour localiser le défaut, mais ne S'interesse pas à sa
caractérisation(température,constante diélectrique, longueur ou
extension,etc...). Il utilise une méthode très similaire à celle citée
précédemment.

3-3- Formulation Mathématique de la Méthode Indirecte


d e M e s u r e d e T e m o é r a t ue
f

Les équationsaux différencesfinies sont les mêmes utilisées


pour le cas du gradient de température;la seule et principale
différenceest la " fonction résistance" qui, au lieu de varier, pour
les basses fréquencebien évidemment,suivant la loi R(z)-a+b.2,
varie comme une fonction en escaliertelle que:

R(z)=Rur6 pour 0 < z < ( M - l ) . L , 2 o u M . Â z< z < L i


et
R(z)=ft* (inconnue) pour (M-l).Lz<zSM.Lz

Pour des raisons de simplicité d'utilisation de la méthode des


différencesfinies, nous choisissonsun pas de discrétisationégale à la
92

il
l o n g u eu r d u d é fa u t th e rmique. Pour des défauts a s s e z l o n g s ,
pour que les
. o n - u i " n t d 'u ti l i se r d e s câbles coaxiaux plus longs
a p p r o xi ma ti o n s re ste n t va lables.

(M-1)Âz

de la DistanceZ.

Nous réécrivons les équations récurrentesdes rapports des


tensionsou fonctions de transfert.sde chaque quadripôleconnaissant
tous les paramètresprimaires de chaque quadripôle élémentaire
excéptéc"u* du quadripôlesujet au défaut thermique.Seules sont
connues, pour celui-ci, la capacité et I'inductancesupposéesles
mêmes que pour le reste du câbte. La conductanceest également
-puisque
négligée nous avons supposéparfait le diélectriquecontenu
entre les conducteursinterne et externe.

Rappelonsles équations(44) et (45) utilisées au Chapitre 3,


équationsà partir desquellesnous calculonsle module de la fonction
de transfert du quadripôle du défaut thermique'

Ainsi, nous écrivons, tenant compte de I'irrégularité localisée


entre (M-l).Lz et M.Â2, l'équationdu gain total sousla forme :

M+l
VN-l
TI (83)
Vo i=N *t#t,#.,ffr
93

Equation contenant, sous forme de rapport' le terme


à I'irrégularité thermique que présente le c â b l e
"orr"rpôndant
coaxial.

Cependant,les deux produits finis de part et d'autre de ce


les
terme d; défaut thermique sont connus puisqu'ils représentent
deux parties restantesd; câble où la températureest uniformément
distribuée.

Ainsi, il est jugé utile de rappelerl'équation gên&ale (54)' car


finis
celle-ci est tupprtei chaque fois que les deux produits
préalablementcités sont à calculer.

Nous écrivons,en revanche,pour les modulesde chaque terme


intervenantdans (83):

(l +LCa2 n zZ)L+ (FqM-lC a n z2)' (84)


t )2
(l+Ry- lGyLz)2+(LcoG1

Le module de la fonction de transfert du défaut thermique


gain
donné par (84) peut être aisémentcalculé si l'attenuationou le
est
total(e) est connu(e).Remarquonsalors que la résistanceRtvt-I
simplementextraite de cette même équation (84)'

D u p o i n t d e v u e e x p é r i m e n t a l ,I ' a t t e n u a t i o ne S t l e s e u l
paramètret mesurer,ce qui tèstetu par la suite est le calcul, suivant
la
ie modèle des différencèsfinies ainsi élaboré, du module de
fonction de transfertdu défaut suivant l'équation suivante:

lel (85)
P(I).P(III)

ou le module de g, lgl, représente le gain total mesuré entre I'entrée


et la sortie, aux bornes de I'imPédancede charge:

H=lvÀl
'v' (86)
lvol
94

Les produitsfinis donnésen (85) ne sont autresque les termes


est
représentant les régions (cf figure 39) où la température
uniformèment réPartie et sont donnés par:

M+l
P(III) = (87)
,*

et

1
P(I)= II (88)
i=M-l

tl
lél
Region(I) Region(IID ZL
r.5 è0
|
r&l
tl

(M-1).^z M.Âz

desDifférentesRégions
Figure40: Représentation
du CâbleCoaxialEtudié.

La résistancedu défaut thermique, paramètre recherché, est


(84)'
alnsl totalementconnue; nous écrivons alors sa valeur, d'après
de la forme:

Ru-t --r?oo (8e)


^"G?r4;c2a2u2)
95

ou

gM= (e0)

k1 = l+LCcoTnzL (e1)
et

kz = LroGYLz (e2)
La températuredu défaut ou de I'irrégularité thermique que
p o u r a i t p r é s è n t e r u n m i l i e u q u e l c o n q u ee s t a l o r s c o n n u e e n
petites
àppliquant la formule générale pour les relativement
température s:

R(t"C) = Ramb.[1+ct.(toC-t..uoC)] (e3)


o c - l p o u r l e c u i v r e ,e t R a m b n ' e s t a u t r e q u e l a
où a=4.166e-3
de
résistance totale des conducteursinterne et externe formés
cuivre à températureambiante. La températureest alors aisèment
determinéeutilisant (93):

= r.nboC.*fffi-tl
roC (e4)

Les résultatsainsi que la description du dispositif de mesure


expérimentalesont détaillés au prochain paragraphe.

3-4- Résultats

Le dispositif expérimentalest constituédes élémentssuivants:

- Un câble coaxial du type RG58U de 100 m de longueur,chargé pat


son impédancecaractéristiquede 50 A;

- Un générateurde fonction HP 8116A, synthétisantdes signaux en


ondes continuesou pulséesdont la fréquencepeut atteindre 50 MHz;

- Une résistancepour le chauffagede I'eau (BIOBLOCK SCIENTIFIC'


pOLySTAT II pipCrnONIC) dans laquelleune partie du câble coaxial
est sujette aux variations de température;cette résistance est
.o*rnu"ndé" par un Systèmed'asservisSement de température' La
96

t e m p é r a t u r e d e l ' e a u p e uoC;
tvarierdel0àl00oC,avecune
inceititudeabsolue de 0' 1

-UnoscilloscopeéchantillonneurHP5450lA,permettantdes
fréquences'Sa
mesures très préôisesdes attenuationsà différentes
avec' en plus de
fïJàurn.. de balayagepeut atteidre les 100 MHz,
digitale temps réel
l,affichage des tru.tt d.t signaux, un affichage
des tensionsavec une erreur absoluede 0'1 mV;

- un thermomètre numérique à base du circuit intégré LM35


températures'
utilisant la sensibilitéde celui-ci aux variationsde

Lecircuitintégré,alimentéenV+etGND,nouSpermet
la température
d'obtenir en sortie une tension proportionnelleà
avec une dYnamiquede 10 mV/"C'
laboratoire
Le dispositif de mesure précise a été monté en
peut être
pour l'utiliser comme thermomèireétalon. La température
oc. Le schémade son circuit électriquesimplifié
mesuréede 2 à 150
est donnéen figure 41.

Les détails et précisionstechniquessont donnésen annexes
sont illustrés les schémasdes circuits électriques'

Charge

LM35 hauteimpédance

Capacitive

Le câble coaxial de 100 m de long a été PartiellementPlongé


décrite' La
dans I'eau chauffée grâce à la résistancepréalablement
97

partie immergée est de I m d e l o n g . L' oscilloscope per m et de


mesurer les tensions en entr ée et en sor tie avec une excellente
précision.

80

70

U
o60

c.)
L
=50
cg
tr
'9 40

é30
E-

t E MDFTemperature
I
20
a MesuréeThermomèlre
10
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Atténuation Mesurée (dB)
98

n
70 n
(J
o60
n
n
q)
L
=50
n
n
L
'9
Er
40
n
n
;.
r. 30 n
n O MDFTemffrature
20
A Thermomètre
Mesurée

o,o 0,2 0,4 0,6 0,8


A t t é n u a t i o nM e s u r é e ( d n 1

80

70
(J
o 60
q)
L
50
6l
li
\q)
40
Ê
€)
F 30

20

10
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0

Atténuation M e s u r é e ( d B )

Ainsi, les résultats des mesureset de la méthode des


différences finies donnent tous les mêmespetits écartscomme il est
illustré en figures 42, 43 et 44 pour différentes positions du défaut
99

t h e r m i q u e p a r r a p p o r t a u g é n é r a t e u r ;i l e s t a l o r s i n u t i l e d e
réeffectuer ces mesures pour des distances intermediaires car les
explications relatives,au fait que la partie à droite du défaut peut
êtie tout simplement remplacée par l'impédance caractéristique
Zc=50 ç2, sont largementsuffisantes.

Une constatation fort importante à souligner est le fait que la


l o i d e va ri a ti o n d e I'a ttenuation m esur ée en fonction de la
température soit linéaire facilitera l'étalonnage du nouveau type de
"capteur" de température ainsi élaboré.

Notons aussi que le modèle concerne des fréquences et des


t e m p é ra tu re s re l a ti ve me n t basses car , expér imentalem ent, nou s
a v o n s p l o n g é l a p a rti e concer née du câble dans de I' eau et par
c o n s é q u e n t l a te mp é ra tu r e ne doit pas dépasser la tem pér ature
d ' é b u l i ti o n d e I'e a u ; q u a nt aux fr équences, elles ne doivent pas
dépasser la limite imposée par les approximations des fonctions de
B e s s el (cf é q u a ti o n (7 0 )). Etant donné que les r ésultats sont le s
m ê m e s p o u r n 'i mp o rte q uelle distance du génér ateur au défaut,
nous avons jugé utile de donner, Sous forme de tableau, et, pour de
plus amples précisions, ces écarts, quoique très faibles, entre valeurs
réellement ou directement mesurées grâce au thermomètre digitale
e t c e ll e s i n d i re cte me n t mesur ées par le biais de I' attenuation en
appliquant la méthode des différences finies.
100

Attén. [empérature Température Ecarts


Mesurée Mesurée Calculée de
MDF Température ATIT(Vo)
(dB) ('c) ('c) ('c)
0.915 75.80 76.335 0.535 0.705

0.819 69.25 69.8s5 0.605 0.873

0.724 62.99 63.585 0.595 0.944

0.630 56.98 57.517 0.537 0.942

0.537 51.10 51.624 0.524 L.025

0.445 45.50 45.951 0.451 0.991

0.354 38.80 40.437 0.637 I.641

0.264 34.60 35.092 0.492 L.421

0.175 29.41 29.911 0.441 L.496

0.087 24.30 24.886 0.s86 2.411

0.043 21.90 22.430 0.500 2.283

0.000 19.50 20.014 0.514 2.635

Il est ainsi clair, d'un point de vue quantitatif,que ces


écarts, entre valeur mesurée et valeur calculée selon le modèle
numérique établi, sont effectivementtrès faibles et par conséquent
la méthode des différences finies s'avère efficace et surtout précise
dans ce cas de mesurede température.

3-5- Extension ou limite de fonctionnement


101

Il est bien évident que la sensibilitédes appareilsde mesure


(oscilloscopeéchantionneur, thermomètredigital) joue un rôle très
important quant à I'appréciation de la température du défaut
thermique.

Ainsi, nous sommes confrontésà deux types de problèmes:


d'une part le modèle des différencesfinies, comme la plupart des
modèles numériques,impose une subdivision la plus affinée que
possible; et d'autre part, les appareilsde mesure, du fait de la
limitation de leur sensibilité, demandent un minimum
d'échauffementde la partie immergée.

D a n s c e p a r a g r a p h e ,n o u s é t u d i o n s , d ' a p r è s l e s r e l e v é s
expérimentauxde mesure de température,les limites de validité de
la méthode des différencesfinies compte tenu des limites extrêmes
de sensibilitédes appareilsde mesure,I'oscilloscopeéchantionneur
en occurence car la mesure au thermomètre digital s'effectue de
façon directe et est considéréecomme mesure de référence.Ainsi,
nous avons effectué des mesuresde températureen utilisant des
longueurs plus petites que I m afin de determiner de façon
expérimentaleles limites de validité de cette mesure.Des longueurs
de 20, 25 et 50 cm ont été priseset les résultatssont donnés,comme
pour le cas de I m, sous forme de courbe Température-Atténuation
ét de tableaux Atténuation mesurée-Ecartde température (La
longueur du générateurà I'irrégularitéest prise égale à L1=90 cm
pour une même longueurde câble de 100 m que nous avons
préalablementutilisé):
r02

80

70

60
O
o
50
o)
L

cÉ 40
li
\q)

30
(u
F #l- MDFTempérature(0.5m)
20
# MesuréeThermomètre
10
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5

Atténuation Mesurée (dB)

Lonsueur de Défaut=50cm

80

70

(j
o 60

q)
L 50

cll
L 40
\€!)

Ê
tr 30
é)
F
* MDFTempérature(0.25m)
20
-ù Mesurée
Thermomètre
10
0,0 0,1 0,2 0,3

Atténuation Mesurée (dB)


103

940


L
\O)

320
q) * MDFTemPérature(0.2m)
F
* Mesurée
Thermomètre

o, 2 0,3

Atténuation Mesurée (dB)

No u s d o n n o n s é g a l em ent les tableaux repésentant les


écarts de températures par les deux méthodes, pour chaque cas.
r04

Attén. fempérature Température Ecarts


Mesurée Mesurée Calculée de
MDF Température
LTIT (7o)
(dB) ("c) ("c) ('c)
0.451 75.80 77.000 1.200 1.583

0.207 69.25 70.100 0.850 t.227

0.367 62.99 64.300 1.310 2.070

0.315 56.98 58.120 I.140 2.000

0.268 51.10 52.300 1.200 2.348

0.225 45.50 47.000 1.s05 3.307

0.177 38.80 40.500 1.700 4.381

0.135 34.60 36.000 1.400 4.046

0.880 29.16 30.s00 1.335 4.578

0.045 24.30 25.780 1.480 6.090

0.027 21.82 23.510 1.690 7.745

0.000 19.50 21.030 1.530 7.846

Âz = 50cm
105

Attén. lempérature Température Ecarts


de
Mesurée Mesurée Calculée
MDF Température
LTIT (7o)
(dB1 ('c) (oc) ('c)
0.227 75.80 79.000 3.200 4.221

0.110 69.30 72.100 2.800 4.040

0.187 62.99 66.600 3.610 5.731

0.160 s6.98 60.000 3.020 5.300

0.135 51.10 55.100 4.000 7.827

0.114 45.50 49.500 4.000 8.79L

0.090 38.80 43.500 4.700 t2.tt3

0.070 34.60 38.250 3.650 10.549

0.05r 29.16 32.700 3.230 LL.076

0.028 24.30 27.900 3.600 L4.814

0.016 21.93 2s.000 3.070 t3.999

0.000 19.50 24.100 4.600 23.589

Tableau11: Ecarts ente la Mesure Directe de la

Lz = 25cm
106

Attén. fempérature Température Ecarts


Mesurée Mesurée Calculée de
MDF Température
LTIT (7o)
(dB) ('c) ('c) fc)
0.183 7s.80 79.000 3.200 4.22L

0.164 69.25 72.t00 2.800 4.040

0.145 62.99 66.600 3.610 5.731

0.126 56.90 60.000 3.020 5.307

0.107 51.10 55.100 4.000 7.827

0.089 44.80 49.500 4.000 8.928

0.070 40.00 43.500 4.700 11.750

0.053 34.90 38.250 3.650 10.458

0.035 29.t0 32.700 3.230 11.099

0.018 24.60 27.900 3.600 L4.634

0.009 20.30 25.630 3.070 15.r23

0.000 19.50 24.060 4.600 23.589

M =20cm

Visiblement, ces résultats montrent que plus la


longueur de la cellule élémentairediminue et plus la sensibilité
diminue également.Par contre une subdivision plus fine ne peut
ê t r e q u ' a v a n t a g e u s ep o u r l e s c a l c u l s n u m é r i q u e s . A i n s i u n
compromis doit s'imposer pour qu'une telle méthode puisse être
exploitée correctement Sans pour autant commettre d'énormes
déviations par rapport à la valeur de la températurecomme le
thermomètre donnerait.
r07

D'aprèsles tableauxll, 12 et 13, nous retenonsla valeur de


L,z=50cm car elle présenteI'erreurrelative la plus faible.

3-6- Méthode Imoulsionnelle

Le problème de la mesure de températured'un défaut en ligne


peut également être résolu par une méthode réflectométrique.
L'objectif est toujours le calcul de la résistance,paramètrevariant
linéairement en fonction de la température, du quadripôle
élémentaire de longueur L,z donnée, représentantI'irrégularité en
ligne.

Dans un premier temps, nous calculonsl'impédancecomplexe


du quadripôle R, L, C, (G=0) du défaut, puis nous effectuons
I'identificationde la résistancedonnant ainsi la température.

N o u s n o u s r e p o r t e r o n sa u s c h é m a d e l a f i g u r e I I d u
paragrapheIII-2 du chapitre 1, et, pour simplifier, nous utilisons les
mêmes notationsque les auteurst91.

La ligne de transmission,de manière générale,peut être vue


de Son entrée comme une impédanceque I'on notera Ze@); ce qui
nous mène à calculer la tension V(p) en utilisant la formule du
diviseur de tension:

v(p) = z"(p) (95)


E(p) Zn@)+Ze

où V(p) et E(p) représententles transforméesde Laplace de v(t) et


e(t) respectivement (cf figure II). L'impédance d'entrée Ze$) de la
ligne homogène (Zc, ^l) est donnée par la relation:

z"(p)=z.(p).44
r/'gTLr-fg-Tlr (96)

où f: Coefficient de réflexion complexedonné par:

y _zr@)-Z"(p) e7)
Zt-@)+2"(p)

Le câble coaxial RG58U possèdeune impédancecaractéristique


adéquataux générateurs
Zc=50çt ce qui est généralement Zg=Zç=JQf]z
et par conséquent,d'après[9]:
108

V(P) =!.11 +fe-2É') (e8)


E(p) 2

ce qui donne par conséquent:

f(p) = r',''[rXnf ,] (ee)

Si e(t) prend la forme telle que: e(t)=629 pour 0 < t < r et nulle
ailleurs, sa transforméede Laplace est alors:

E(P) = 1-'e-tP (100)


p

La fonction V(p), à chaque fr équence, est évaluée, apr ès la


mesure temporelle de v(t), a I'aide de la FFT puis substituée dans
(99). La déduction de r(P) puis celle de Zy(p) est alors immédiate.

Cette méthode est très délicate vu la grande précison


demandée pour le calcul, grâce à la FFT, de la réponse
impulsionnelle.It est à noter aussi quo, vu la courte longueur du
câble (L=100 m), la durée r de I'impulsione(t) doit être la plus
brève que possible pour éviter le problème d'interférence ou
recouvrement de I'onde incidente et celle réflechie par la
désadaptationen bout de ligne.

3-7- Simulation du gradient linéaire de température à


I'aide de Ia méthode des différencesfinies

Dans cette partie, nous montronsqu'il est possible de calculer


I'atténuation du câbte coaxial plongé dans le gradient de
température en ajoutant les atténuations (en dB) dûes à des
perturbationsthermiqueslocalisées,décaléeset dont la valeur de la
température (ou la résistance) croît linéairement au fure et à
mesure qu'on s'éloignedu générateur.Nous préconisonsde calculer
ces atténuations partielles du câble dûes à une température de
défaut donnée mais exactementconnue au préalabledont la valeur
augmente linéairement(en escalier) en fonction de la distance. Le
schéma de la figure 48 illustre les différentes situations de la ligne,
chacune présentant une perturbation thermique localisée. Le
programme qui effectue ces calculs (atténuations partielles et
atténuation total) est donnée en annexes.
I l0

3-8- Résultats

Le calcul de I'atténuationdu câble coaxial soumis à des


irrégularitésdécalées(cf figure 48) s'effectueen fixant la position
du défaut thermique puis en incrémentantsa distance,quoique peu
importante, ainsi et surtout la valeur de sa résistancelocale. Les
calculs prouvent que la somme des atténuations(dB) dûes à chaque
perturbation thermique localisée, est égale à I'atténuationtotale dûe
au gradient de températureen bassesfréquences.La fréquence est
de 80 kHz pour toutes les cas de ligne de transmissionsujette à une
perturbation localisée.

l* Atténuationsdûes à chaque perturbation thermique localisée *l


e(dB) = 6.255810e-02
AtténuationPartiell
A tténuationPartielle(dB
) 6.257l99e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.258589e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.259979e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.261368e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.262758e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.264147e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.265537e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.266927e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.2683t6e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.269706e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.271096e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.272485e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.273875e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.275264e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.276654e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.278044e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.279433e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.280823e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.282212e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.283602e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.284992e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.28638re-02
AtténuationPartielle(dB) 6.28777le-02
A tténuationPartielle(dB
) 6.289r60e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.290550e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.291940e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.293329e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.294719e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.296108e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.297498e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.298887e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.300277e-02
lll

AtténuationPartielle(dB) 6.301667e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.303056e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.3O4446e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.305835e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.307225e-02
Atténu ationPartielle(dB
) 6.3086l4e-02
A tténuationPartielle(dB
) 6.310004e-02
AtténuationPartielle(dB) 6 . 3 11 3 9 4 e - 0 2
AtténuationPartielle(dB) 6.312783e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.314r73e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.3r5562e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.3r6952e-02
AtténuationPartielle(dB) 6 . 3 18 3 4 l e - 0 2
A tténuationPartielle(dB
) 6.3r9731e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.321120e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.322510e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.323899e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.325289e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.326678e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.328068e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.329458e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.330847e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.332237e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.333626e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.335016e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.336405e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.337795e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.339r84e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.340574e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.341963e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.343353e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.344742e-02
AtténuationPartielle(dB) 6.346132e-02
A tténuationPartielle(dB) 6.347521e-02
A tténuationPartielle(dB) 6.348911e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.350300e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.351,690e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.353079e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.354469e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.355858e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.357248e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.358637e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.360027e-02
A tténuationPartielle(dB) 6.361416e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.362805e-02
AtténuationPartielle(dB ) 6.364195e-02
tL2

AtténuationPartielle(dB)= 6'365584e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'366974e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'368363e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'369753e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'37r142e-02
AtténuationPartielte(dB)= 6'372532e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'373921e-02
AtténuationPartielte(dB) = 6'3753r1e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'376700e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'378090e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'379479e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'380868e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'382258e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'383647e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'385037e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'386426e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'387816e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'389205e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'390594e-02
AtténuationPartielle(dB) = 6'39L984e-02
AtténuationPartielle(dB)= 6'393373e-02
*l
l* Atténuation Totale
AtténuationTotale(dB)= 6'324593e+00

La valeur de I'atténuation totale correspond bien à celle


calculée en utilisant la loi de variation R(z) = a+b'z par le programme
principale dêcrtt auParavant.

3-o- Conclusion

La mesure de la température, grâce à la méthode des


différences finies appliquéeaux équationsde propagationdes ondes
électromagnétiques dans le cas du câble coaxial, s'avère tout a fait
valable et précise, vu les résultats des comparaisonsavec ceux
observés directement au thermomètre;cependant la fréquence ne
doit pas être trop élevée pour que d'autres effets physiques
-entendonsou imposer, analytiquement,_d'autres
viennent se Superposer
formalisme. Nous par cela la prise en compte de I'effet de
peau qui pourrait se manifesterdans les conducteursen plus hautes
iréquenceJ modifiant ainsi la résistance, etr grande majorité, et
I'inâuctanceinterne des conducteurs;I'inductancede couplage' nous
I'avons vu, demeureinchangépuisque sa valeur représentela limite
assymptotiquede I'inductancetotale en très bassesfréquences'

L'inconvenient principal que présente cette méthode est la


restriction dans le choix Ou pas de discretisationqui, en principe
rl3

comme nous I'avons pris, doit égaler I'extensionde la région où la


température présente la discontinuité.

un facteur à ne pas négliger égalementest celui des


phénomènestransitoiresde la température lors du changementde
i'étut thermique que nous avions étudié dû à la propagationde la
chaleur car, en Éalitê, celle-ci n'est pas seulementconcentréedans
le milieu que nous avions perturbédu fait de la bonne conductivité
thermique du cuivre formant les conducteursdu câble coaxial.
Néanmôins,le temps de propagationde la chaleur est très bref et le
régime permanentest très rapidementétabli.

Le problème ne se pose point dans le cas où la longueur de


I'imperfectionthermiqueest très faible devant la longueur totale du
câble coaxial. Seulement,dés que cette approximation devient
erronée, la méthode indirecte de mesure de température devient
non représentative.

Néanmoins, la méthode pourrait s'appliquer à d'autres types


de lignes de transmission:lignes microrubanségalement, guides
d'ondes rectangulaires,circulairesou elliptiques.

Grâce à cette nouvelle application de mesure de température,


nous mettons au point, par le biais d'une mesure directe de
I'attenuationque subit le câble coaxial lors de son introduction
partielle dans un milieu ou la températureeSt simplement une
fonction en crénau, un nouveautype de capteur de température.
ll4

Conclusion Générale et Perspectives

L'étude de la propagation d'ondes électromagnétiquesen


milieu thermiquementvariable a conduit à proposer un nouveau
capteur de température. Il est ainsi possible de mesurer la
température ou du moins les fluctuations de température qui
pourraient se manifester dans un quelconque milieu où
I'implantationd'un capteur de températures'avère impossible, alors
q'un-faisceaucoaxial de traitementde signal passedans le milieu.

Ce capteur présente la particularité d'autoriser une mesure


rapide de la températureen raison de la fréquenceporteuse assez
élevée utilisée et de faible inertie thermique du cuivre constituant
I'ensembledes conducteursinterne et externe du câble coaxial. De
plus la linéarite de la courbe température-atténuation en (dB)
mesuréepermet un étalonnagecommodedu dispositif de mesure.

Cependant,une limitation existe, en terme de sensibilité à


cauSe,d'une part, des appareilsde mesure,et d'autre part, à cause
de la méthodede modélisation.

Notons que la mise en oeuvre informatiqueest beaucoupplus


legère que PSpice.

Au prix de la mise en oeuvfe de moyens informatiques


beaucoup plus lourds, pour une analyse multidimensionnelle,il
semble âué la méthode proposéeautoriseraitune analyse complète
du mode de fonctionnementdes câbles multibrins utilisés dans des
applications de recherche pétrolière, eD milieu à gradient de
température.
115
116

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Electromagnétic Wave Propagation Equation ", soumis à IEEE
Transactionson Instrumentationand Measurement.
r2l
122

ANNEXE. A1
Soit à simuler le circuit RC série dans le domainetemporelleou
fréquenciel. Le circuit de commande que nous appelerons
FILTRE.CIR, par exemple,s'écritde la manièresuivante:

FILTRE PASSE.BAS1OORDRE
VentreeL0ac3.0volt
Rentree I 0 1.0G
Rl t 2 4.7k
Cl 2 0 10nF
. PROBE
. AC 50 DEC l()K 1MEG
. END

Explications:

-La premièreligne contenant" FILTRE PASSE-BASlo ORDRE "


représentele titre ou le nom du circuit.

-La deuxième ligne représente la tension d'entrée,


commençant par la lettre V , entre le noeud fictif 1 et le 0. Ce
dernier est toujours pris comme étant le noeud représentantla
masse du circuit.

La troisième ligne représenteune résistance,commençantpar


la lettre R, entre I et 0 pour que le noeud I ne reste pas flottant.
Cette résistance,de valeur très grande ( I .0 GOhms), est necessaire
pour le simulateurPSpice, et à défaut de l'écriture de la 3o ligne,
t crite dans le fichier
I ' e r r e u r s u i v a n t e e s t a u t o m a t i q u e m e né
FILTRE.OUT :

îinrt.. 10ac3.0volt
$ Floating Node
2 4'7k
:.1..:
La quatrièmeligne représentela descriptionde la resistanceR
(notée Rl dans le texte FILTRE.CIR) du circuit RC branché en filtre
passe bas, celle-ci vient s'entrecaler,dans le circuit fictif, entre les
noeuds I et 2. Sa valeur numérique, ainsi représentéedans le
fichier, est de 4.7 kilo Ohms.
r23
'C
La cinquièmetigne représentetout simplementla capacité (
notée Cl) du circuit RC entre le noeud 2 et la masse,ayant pour
valeur numériquel0 nF comme dans le fichier FILTRE.CIR .

La sixièmeligne contientla " Sonde", c'est une commandequi


doit impérativement commencer par un point (. PROBE). Sans
elle le circuit peut être simulé mais aucune grandeurne peut être
visualisée.

La septièmeligne signifie que l'analyse à effectuer est


fréquentielte et que le domaine exploité, dans cette exemple,
concerne les fréquences.de l0 kHz à 1 MHz en 50 Points par
Décade.

La dernière ligne est la fin du circuit où le point avant


I'instructionEND est aussi impératif à écrire que pour le PROBE.

Le circuit, les analysesainsi que les domainesd'analysessont


définis, la " compilation " ou la simulation s'effectue par la
commande:

PSPICE FILTRE ( sans pour autant spécifier I'extension


.cIR),
Le simulateur crée alors, comme cité précedemment,le fichier
FILTRE.OUT qui contiendrales élémentssuivant:

FILTRE PASSE-BAS1" ORDRE


{.** CIRCUIT DESCRIPTION
******{.****d€***{€*€:F*****{€*.**{€{.***d€****{€**{.{€d€***{({€t€{€**:F**{t{€*l'*{€

*{.***:f

Ventreel0ac3.0Volt
Rentree 1 0 1.0G
Rl t 2 4.7k
Cl 2 0 10nF
. PROBE
. AC DEC 50 10k lMeg
. END
r $ r F* * { c * : f * : Ë ! Ë * : 1 . * * * t È : Ë : F : N € * { € * { . : N € *{ . * * : Ë { € * { . {.:t *{ê* ** { € { € * { €* { ' * Ê * * { ' * { ' : N ' : Ë{ € * * { € * { €* { '

******
FILTRE PASSE.BAS1" ORDRE
*'r** SMALL SIGNAL BIAS SOLUTION TEMPER4'1gpB=27
DEGC
{€********:S**{.*tl.*{€**tl.**{.{€*.********{€*{.{.**tË{€{€*:F{€*****{'**{€{'*tlê***{€

*:fÊ* *{. *
r24

NODE VOLTAGE NODE VOLTAGE


( r) 0.0000 ( 2) o.0ooo

VOLTAGE SOURCECURRENTS
NAME CURRENT
Ventree 0.000E+00
TOTAL POWER DISSIPATION 0.000E+00 WATTS

JOB CONCLTJDED
TOTAL JOB TIME 4.I1

La commande qui permet de visualiser toute grandeur


électrique est tout simPlement:

PROBE

Ainsi, sur l'écran apparaiterale menu contenant,otr XY, le


domaine fréquentieldemandé(i.e: de l0kHz àlMHz) en abscisse,et
la grandeur électrique (tension ou courant ) en ordonnée.

Pour connaître la réponse en fréquence du circuit RC ainsi


défini, par exemple, il suffit de demander le gain V(2)/V(1) en
suivant les instructionsaffiché par le menu une fois la commande
PROBE est executéepar le simulateur.

Le simulateurPSpice,par la commande.PROBE existant dans le


fichier initial FILTRE.CIR, permet de visualiserle gain en fonction de
la fréquence(dans le domaine fréquentiellepréalablementcité).

Le déphasageentre I'entrée et la sortie est obtenu par


VP(2,1)(VoltagePhase.

Telles sont les principalesétapesde création de fichiers de


commandeou FICHIER-CIRCUIT NomFichier.ClR, de fichier de SORTIE
Nomfichier.OUT ainsi que le fichier contenantles données
DONNEES.DAT. Dans tout ce qui suivra,pour les simulationsPSpice,nous
adopteronsdes notations similairesconcernantles fichiers de commande,
de sortie ainsi que les fichiers de données.

*t ****s*{.*{.{.**t€{.{c:lc*{.**d,*******{€{(*{<****t<***********{<{<***:|<**t *{<,}****/
/*t
*l
l* Programmede GenerationAutomatiquede Fichier Source .CIR
l* *l
l* pour une SimulationPSPICEde I'Attenuationde Ia Tension
l*
t25

l* par un Cable Coaxial Soumisa un Gradientde Temperature *l


l*
Lineair en Fonctionde la Profondeurdu Câble *|
l*
l*
/****d({<**<***C<{€*****<{.**r(t<{<{<{<{<****t<*****{<**{.{,***t(***r<*{<***********{<**tc/

l*
Le ProgrammeLit la Valeur de la Resistancedans un fichier de
donnees.DAT, cree a partir d un fichier source.C et I introduit dans
un fichier source.CIR
*l

#include "stdio.h"
#define NbCelMax 100

float rtll000J;
maino
{
l* definition des variables*l
int i, j, node, length-fiIe, nb-cell;
char *headerl="*\AUTOMATICGENERATIONOF SPICE.CIR\*";
char *header2=".PROBE";
char *header3=".OPTIONS RELTOL=0.0001ITL5=0 NUMDGT=9";

Chaf *çg1n="*".

char *footerl0="VlN I 0 SIN(O";


char *footerll="K) AC l0V";
char *footer2='RlN 101G";
char *footer4=".END";
char c, ch, titre[8O];
char file-rd[8O], file-wr[8O];
float rtini, rout, induct, capa,rp;
int flow, fhigh;

FILE *infile;
FILE *outfile;

printf('\titre de la courbe I ");


i=0;
while ((c=getchar0)!= \r') titre[i++] = ç;
titrelil = \0';

printf('\valeur Freq basseSPICE (kHz) I ");


scanf("7od",&flow);
printf('\valeur Freq haute SPICE (kHz) I ");
t26

scanf("%od", &fhigh);
printf('\valeur Rout (kOhm) I ");
scanf("Vof",&rout);
printf('\inPut file name i ");
scanf("7os", file-rd);
printf('\outPut file name I ");
scanf("7os",file-wr);
infile = fopen(file-rd, "tb" );
j=0;
do
t
fscanf(infile," Vof",&rtli]);
j++;
)
while ( < NbCelMax);

length-file=j;
nb_cell=j;

fclose(infile);

printf('\fini de lire... ");

outfile = fopen(file-wr, "*");


for (i=0; titre[i] != \0'; i++)
fprintf(outfile, "%oc",titre[i]);
fprintf(outfile, "\n7os\r", headerl);
fprintf(outfile, "70s\n", headet?);
fprintf(outfile, "70s\r", header3);
fprintf(outfile, ".AC DEC l0 TodK7odlAn",flow, fltigh);
fprintf(outfile, "70s\dl",com);
fprintf(outfile, " Vos\&Vod cellules\t7os\n", com , nb- cell- 1, com ) ;

printf("\nfini de ecrire les headers...");

j=1;
printf('\nb-cell = %od",nb-cell-1);
for (i=l; icnb-cell;i++)
t
fprintf(outfile, "RTod Vod %od 7o.3f\r",i, j, j+1, rt[i-1]);
fprintf(outfile, "LVod Vod %od 5.6UI{b",i, j+l ,2+i);
fprintf(oufrle, "CVod Vod 0 0.l2NFb", i, j+2);
j +=2;
)
printf('\fini de ecrire les macros...");
fprintf(outfile, "7os\n",com);
127

fprintf(outfile, "Vos%od%os\n", footerlO, (flow+fhi gh)12, footerl 1);


fprintf(outfile, "70sM", footer2);
fprintf(outfile, "ROUT Vod0 7o.4flÔn", 2*i-1, rout);
fprintf(outfile, "7os\n", com);
fprintf(outfile, "Vos", footer4);
fclose(outfile);
r28

ANNEXB. 42.
*d<*t<{<*{<**<{<{.**{<****r<*{<d<**r.**{.r<*{<t<***(*****{<{<{<{<**t(****/
/***r*{<{.**dc{.****{,t
*l
l* *l
/* Programmede Calcul de la Résistanceen Fonctionde Z pour la *l
l* faire entrer comme Paramètredans le fichier .CIR jrl
lùc
{.{<**{<{<******{c*{<t *{.*tl **{<t<{<t€*{<*{<***t<****t<t<**{<****{<*{<:k{</
/****{<**s*****,**t

#include "stdio.h"
#include "math.h"

#define Maxlength 1000 /* Longueurde 1000 m *l


#define DeltaZ I l* pas de discretisation*l
#define A 36e-3 l* Rés. à 20"C ambiante*/
#define B I.le- /* Coeff. de proportionnalité*/

FILE *fich;

maino
t
int u
float RnO;
== NULL)
if ((fich=fopen("DATA.C","w"))
{
printf("Ouverturede <DATA.C> impossible\n");
exit(0);
l
for (i=0; i<=Maxlength;++i)
fprintf(fich," 7oeV", Rn(i*DeltaZ));
l
float Rn(int D
{
float r;
eA+B*Z;
return(r);
l
129

ANNEXE. A3.

Modele PSpice @ 60kHz et 1000m de Longueur


{C GBNERATION AUTOMATIQUE DU FICHIER BASSES.CIR
*
.PROBE
.OPTIONS RELTOL=0.0001ITL5=0 NUMDGT=9
.Ac DEC 100 10K 100K
*
R 1 1 2 0.036000
L 1 2 3 0.25UH
cL 3 0 0.10NF
R2 3 4 0.036110
L2 4 5 0.25UH
C 2 s 0 0.toNF
R3 5 6 0.036220
L3 6 7 0.25UH
c3 7 0 0.10NF
R4 7 I 0.036330
L4 8 I 0.25UH
C 4 9 0 0.10NF
R5 9 10 0.036440
L5 1 0 11 0.25UH
C 5 1 1 0 0.10NF
R 6 L 1 12 0.036ss0
L6 12 13 0.2sUH
C 6 13 0 0.10NF
R 7 13 t4 0.036660
L7 T4 15 0.25UH
c7 15 0 0.10NF
R 8 15 t6 0.036770
L8 t 6 17 0.25UH
c8 L7 0 0.10NF
R 9 t7 18 0.036880
L9 18 t9 0.25uH
c9 L9 0 0.10NF
R 1 0 L9 20 0.036990
L 1 0 20 2t 0.25UH
c 1 0 2 L 0 0.10NF
R 1 1 2 1 22 0.037100
Llt 22 23 0.25UH
cu 23 0 0.10NF
R 1 2 23 24 0.037210
Ll2 24 25 0.25UH
c 1 2 25 0 0.10NF
R 1 3 25 26 0.037320
130

L13 26 27 0.25UH
c13 27 0 0.10NF
R14 27 28 0.037430
L14 28 29 0.25UH
c14 29 0 0.10NF
R15 29 30 0.037540
L15 30 31 0.25UH
c15 31 0 0.10NF
R16 31 3 2 0.037650
Lt6 32 33 0.25UH
CT6 33 0 0.10NF
R17 33 3 4 0.037760
Ll7 34 35 0.25UH
c17 35 0 0.toNF
R18 35 36 0.037870
L18 36 37 0.25UH
c18 37 0 0.10NF
R19 37 38 0.037980
Lt9 38 3 9 0.25UH
c19 39 0 0.10NF
R20 39 40 0.038090
L20 40 4 l 0.25UH
c20 4 L 0 0.10NF
R21 41 42 0.038200
Lzl 42 43 0 . 2 5 U H
c2r 43 0 0.10NF
R22 43 44 0 . 0 3 8 3 1 0
L22 44 45 0.25UH
c22 45 0 0.10NF
R23 45 46 0.038420
L23 46 47 0.25UH
c23 47 0 0.10NF
R24 47 48 0.038530
L24 48 49 0.25UH
c24 49 0 0.10NF
R25 49 50 0.038640
L25 50 5t 0.25UH
c2s 51 0 0.10NF
R26 51 52 0.038750
L26 52 53 0.25UH
c26 53 0 0.10NF
R27 53 54 0.038860
L27 54 s5 0.25UH
c27 55 0 0.10NF
R28 55 56 0.038970
L28 56 57 0.25UH
r3r

c28 57 0 0.10NF
R29 s7 58 0.039080
L29 58 59 0.25UH
c29 59 0 0.10NF
R30 59 60 0.039190
L30 60 61 0.25UH
c30 61 0 0.10NF
R31 6t 62 0.039300
L31 62 63 0.25UH
c31 63 0 0.10NF
R32 63 64 0.039410
L32 64 65 0.25UH
c32 65 0 0.10NF
R33 65 66 0.039520
L33 66 67 0.2sUH
c33 67 0 0.10NF
R34 67 68 0.039630
L34 68 69 0.25UH
c34 69 0 0.10NF
R35 69 70 0.039740
L35 70 7l 0.25uH
c35 71 0 0.10NF
R36 71 72 0.039850
L36 72 73 0.25UH
c36 73 0 0.10NF
R37 73 74 0.039960
L37 74 75 0.25UH
c37 75 0 0.10NF
R38 75 76 0.040070
L38 76 77 0.25UH
c38 77 0 0.10NF
R39 77 78 0.040180
L39 78 79 0.25UH
c39 79 0 0.10NF
R40 79 80 0.040290
L40 80 81 0.2suH
c40 81 0 0.10NF
R41 EL 82 0.040400
L4t 82 83 0.25UH
c4l 83 0 0.10NF
R42 83 84 0.040510
L42 84 85 0.25UH
c42 85 0 0.10NF
R43 85 86 0.040620
L43 86 87 0.25UH
c43 87 0 0.10NF
r32

R44 87 88 0.040730
L44 88 89 0.25UH
c44 89 0 0.10NF
R45 89 9 0 0.040840
L45 9 0 9 1 0.25UH
c45 9 L 0 0.10NF
R46 9 L 92 0.040950
L46 92 93 0.25UH
c46 93 0 0.10NF
R47 93 94 0.041060
L47 94 95 0.25UH
c47 95 0 0.10NF
R48 95 9 6 0 . 0 4 1 1 7 0
L48 9 6 97 0.25UH
c48 97 0 0.10NF
R49 97 98 0.041280
L49 98 99 0.25UH
c49 99 0 0.10NF
R50 9 9 100 0.041390
Ls0 100 101 0.25UH
c50 101 0 0 . 1 0 N F
R51 1 0 1 102 0.041500
L5t r02 103 0.2suH
c51 103 0 0.10NF
R52 L03 104 0.041610
L52 t04 105 0.25UH
c52 105 0 0.10NF
R53 105 106 0.041720
L53 1 0 6 107 0.25uH
cs3 t07 0 0.10NF
R54 t07 108 0.041830
L54 108 109 0.25UH
c54 109 0 0.10NF
R55 109 110 0.041940
L55 1 1 0 111 0.25UH
c5s 1 1 1 0 0.10NF
R56 1 1 1 Ltz 0.042050
L56 112 113 0.25UH
cs6 113 0 0.10NF
R57 1 1 3 tr4 0.042160
L57 ll4 115 0.25UH
c57 115 0 0.10NF
R58 1 1 5 tl6 0.042270
L58 tt6 rr7 0.25uH
cs8 1L7 0 0.r0NF
R59 ll7 118 0.042380
r 33

L59 118 119 0.25UH


cs9 119 0 0.10NF
R60 119 120 0.042490
L60 120 tzl 0.25UH
c60 L2L 0 0.10NF
R61 121 122 0.042600
L6l 122 123 0.25UH
c61 L23 0 0.10NF
R62 123 L24 0.042710
L62 124 125 0.25UH
c62 125 0 0.10NF
R63 125 126 0.042820
L63 L26 t27 0.25UH
c63 127 0 0.10NF
R64 127 L28 0.042930
L64 128 129 0.25UH
c64 t29 0 0.10NF
R65 129 130 0.043040
L65 130 131 0.25UH
c6s 131 0 0.10NF
R66 131 132 0.043150
L66 132 133 0.25UH
c66 133 0 0.10NF
R67 133 t34 0.043260
L67 t34 135 0.25UH
c67 135 0 0.10NF
R68 135 136 0.043370
L68 136 137 0.25UH
c68 137 0 0.10NF
R69 L37 138 0.043480
L69 138 139 0.25UH
c69 139 0 0.10NF
R70 139 140 0.043590
L70 140 L4t 0.25uH
c70 t4L 0 0.10NF
R7L L4L t42 0.043700
L7l L42 143 0.25UH
C7L 143 0 0.10NF
R72 t43 144 0.043810
L72 144 145 0.25UH
c72 L45 0 0.10NF
R73 145 146 0.043920
L73 146 147 0.25UH
c73 147 0 0.10NF
R74 147 148 0.044030
L74 148 149 0.25UH
r34

c7 4 I49 0 0 . 1 0 N F
R75 149 150 0.044140
L75 150 151 0.25UH
c75 151 0 0.10NF
R 7 6 1 5 1 I52 0.044250
L76 152 153 0.25UH
c76 153 0 0.10NF
R77 153 154 0.044360
L77 154 1s5 0.25UH
c77 155 0 0.10NF
R78 155 156 0.044470
L78 156 ls7 0.25UH
c78 157 0 0.10NF
R79 157 158 0.044580
L79 158 159 0.25UH
c79 1s9 0 0.10NF
R80 159 160 0.044690
L80 160 r6t 0.25uH
c80 161 0 0.L0NF
R81 l6L 162 0.044800
L81 162 L63 0.25UH
c81 163 0 0.10NF
R82 163 164 0.044910
L82 164 165 0.2suH
c82 165 0 0.10NF
R83 165 L66 0.04s020
L83 L66 167 0.25UH
c83 L67 0 0.10NF
R84 167 168 0.045130
L84 168 t69 0.25UH
c84 169 0 0.10NF
R85 169 170 0.045240
L85 tl0 t7L 0.25UH
c85 17L 0 0.10NF
R86 l7l L72 0.045350
L86 172 173 0.25UH
c86 173 0 0.10NF
R87 173 t74 0.045460
L87 174 t75 0.25UH
c87 175 0 0.10NF
R88 lt' 176 0.045570
L88 L76 t77 0.25UH
cE8 177 0 0.10NF
R89 177 178 0.045680
L89 rt& t79 0.25UH
c89 r79 0 0.10NF
.: -, :- r -:ir .. -

135

R90 t79 180 0.045790


L90 180 181 0.25UH
c90 lEl 0 0.10NF
R91 181 182 0.045900
LgL L82 183 0.25UH
c91 183 0 0.10NF
R92 183 184 0.046010
L92 184 t 85 0.25UH
c92 185 0 0.10NF
R93 185 186 0.046120
L93 186 187 0.25UH
c93 r87 0 0.10NF
R94 187 18E 0.046230
L94 188 189 0.25UH
c94 1E9 0 0.10NF
R95 1E9 190 0.046340
L95 190 191 0.25UH
c95 LgL 0 0.10NF
R96 191 192 0.046450
L96 L92 L93 0.25UH
c96 193 0 0.10NF
R97 193 t94 0.046560
L97 194 195 0.25UH
c97 195 0 0.10NF
R98 195 t96 0.046670
L98 196 r97 0.25UH
c98 r97 0 0.10NF
R99 197 198 0.046780
L99 198 199 0.25UH
c99 199 0 0.10NF
*
vrN I 0 SIN(O60K) AC lOv
RINlOlG
ROUT 199 0 0.5000K
*
.END
r36

ANNEXE. A4
/*d(*{<**.{.*{<d€*d<r.:k{€*******{r{<:**{<**r.*************tk**i'*{'*t<{'{c**d(***{<t(/
t( tfl
I
*l
/* Programmede Calcul de la Resistanceet de I'Inductance*l
l* *l
/* pour les Hautes Fréquencespour le Gradient Linéaire de *l
l" *l
l* Température.
*l
l*
*{.*********{<*:k*:f {<t<**{<{.{<******X<*{€t'/
/r(*{<{<*{.****t<**<***t<*t<*r.{<***<i<*t

#include "stdio.h"
#include "math.h"

#define Maxlength 100


#define DeltaZ 1
#define a 5e - 4
#define b | . 73 5 e - 3
#define ki l.le-4
#define PI 3.r415927
#define Rho 1.6666e-7 l* Résistivité du Cuivre *l
#define Mu Pl*4e-7 l* Perméabilité
Magnétiquedu Vide *l
#define freq le6
double frequency=freq;

I,F
Fichiers de Stockageds Valeurs de la Résistanceet de I'Inductance
*l

FILE *fichl, *fich2;

maino
t
int i;

double R0, RnO; /*valeurs donnéesen double précision*/

double L0, LnO; /* Valeurs donnéesen double précision *l

double F0, G0, DeltaiO;

if ((fich1=fopen(" DATA-RESISTANCE-IIF.C","w " )) == NULL)


{
printf("Ouverturede <DATA-RESISTANCE-HF.C>impossiblo\n");
r37

exit(0);
)

"DATA-INDUCTANCE-Ir 'C","w " )) == NULL)


if ((fich2=fopen(
{
impossible\n");
irintf("Ouverturede <DATA-INDUCTANCE-HF.C>
exit(0);
l
do
t
for (i=0; i<=Maxlength-1;++i)
fprintf(fich1,"7oeV", (double)Rn(i*DeltaZ));
*
fprintf(fi c h2,"Voe\n",(double)Ln(i DeltaZ));
frequency+= freq;
)
while( frequencY<= 5e6);
fclose(fichI );
fclose(fich2);
l
l* Bloc des Déclarationsdes Fonctionsissuesdes Equationsdu
*|
Modèle de Hautes Fréquences

double R(float Z)
{
double r;
*l
l* RésistanceCond. Interne

r - (ltQ{<PI*kit<a))*sqrt(Mu*pIs*(double)frequency/PI);
tf
l* Résistances'ajouteà celle du conducteurExterne I

r *= (l/(3*pI*ki*b))*sqrr(Mu*Rho*(double)frequencY/PI);
r *= pow(l+ki*2,312)-li
return(r);
)

double Rn(float Z)
t
double P;
;
p=(double)R(Z+DeltaZ)-(double)R(Z)
return(P);
)
r38

double Deltai(float D
{
double d;
d = sqrt(Rhol(PI*Mu*frequencY));
return(d);
l
double F(float 4
{
double u;
u = (I -Deltai(Z)la);
-Deltai(Z)la)*log(l
return(u);
)

double G(float D
{
double u;
u = ( 1+D eltal(Z)h)*log( I +D eltai(Z)h):
return(u);
l
double L(float Z)
t
double t;
= * Deltai(0)));
* p 1* u1)*(Z-(2xaxalkiF'(F(Z)-F(0))/(Deltai(0)
r (Mu/(4
t *= (tvrui(4*p1*[1;*12-(2*b*b/ki)*(c(z)-G(0))/(Deltai(0)*Deltai(0)));
t *= ((DeltaZ*Mu)/2*Pl)*log(b/a);
return(t);
)

double Ln(float Z)
t
double P;
p=( doubI e)L(Z+DeltaZ)-(double)L(Z):
return(P);
)
r39

ANNEXE. A5
tc**{<{<**{<d<*****{.**d.**t r(*t€***r,t t<*d,*{.{<t<r<{<*{<*tt<*{<r<{<d't<*i'{<*t'*4'<***/
/*rl€**{<*d<t jf
l* Programme de calcul de I'Attenuation et de la Phase
*l
I
l'l*
* *l
pour uneLongueurde Câble
en fonctionde la fréquence *l
'l*
It( *l
Coaxial Donnée. 'Fl
làc
{'*(********t</
il.*xx*x.*x*r<d<***r<****tc{<****{<****{<*****<***{<***{<****<*rc***t

#include "stdio.h"
#include "math.h"

#define M-2PI 6.283185307


#define L 56e-7 l* 0.56e_7H/m * I
#define c l2e -l I l* I2e-11 F/m *l
#define rc L*C
#define f req 1e+6
#define a 468e-4 l* 468e-4 Ohm/m * I
#define b 8e-5 /* 8e-5 Ohm/m/oC*/
#define deltaX 1
#define deltaXZ deltaX*deltaX
#define Long-Cable 500
#define GI 0.02
#define Pas 100e03

maino
t
double C-deltaX2, Gl-deltax, Gl-L-deltaX;
double LC-deltaX2, a-bn-deltaX;
int i , j, k, N, NbrElts;
double Module,Gain=1,Phase,
Phi, Frequency=freq,Attenuation;
double Al, Al-} Bl, Br-2, Cl, Cl-| Dl, Dl-Z;
double Omega,Omega2;
FILE *fichl,*fich2;

== NULL)
if ((fichl =fopen("ATTENUATION.C","w"))
{
printf("Ouverturede <ATTENUATION.C>impossiblo\n");
exit(0);
l
== NULL)
if ((fich2=fopen("PHASE.C","w"))
140

printf("Ouverturede <PHASE.C>impossiblê\t");
exit(0);
l
NbrElts = (int)Long-Cable/(double)deltaX;
C_deltaX2= (double)C*deltaX2;
Gl_deltaX = (double)Gl*deltaX;
Gl L-deltaX = (double)L*Gl-deltaX;
LC-deltaX} = (double)LC*deltaX2;
do

Omega = (double)M-2Pl*Frequency;
OmegaZ= Omega*Omega;
Gain= 1.0;
Phase= 0.0;
A1 = 1+LC-deltaX2*Omega2;
Dl = Gl-L-deltaX*Omega;
Al-2 = A1*41;
DI-2 = Dl*Dl;
for (N=NbrElts;N>0; N--)
{
a-bn-deltaX = a+b*(N-1)*deltaX;
Bl = -C-deltaX2*Omega*a-bn-deltaX;
Cl = 1+Gt-deltaX*a-bn-deltaX;
BI-2 = Bl*Bl;
Cl2 = Cl*Cl;
Module = (Al -2+Bl -2)l(Cl -Z+DI -2);
Module = sqrt(Module);
Phi = atan((Bl*Cl-Al*D1y(Al*Cl+Bl*Dl));
Phase+= Phi;
Gain x= Module;
)
Attenuation = -20*log10(Gain);
fprintf(fichl,"Voe (kHz) y/ I 000,Attenuation);
%oa (dB)\r ",Frequenc
phase *= 360/(double)M_2Pl;
fprintf(fi ch2,"%oe (kHz) %oe (oln",FrequencY/1000,Phase);

printf("Freq. = Voe(kHz) Phase= %oe(o) Attenuation= Voe


( O g) V " , F r e q u e n c y /0l 0 0 , P h a s e , A t t e n u a t i o n ) ;
Frequency += Pas;
l
while (Frequency<= 3000e3);
fclose(fichl);
fclose(fich2);
l
t4l

ANNEXE. A6
*4<4.*{.rl€{<**c{<,***{<**:1.{.t<**{<r.t<{<{<{.*r.{.t**{<**{<{<{c**{<**tl€tFt<d<{<:l'***{<{<
/<{€d.{<*{<*r.d<t(*{<:t

Programmede Calcul de la Temperaturedu Defaul en l,igne

Utilisant la Methodedes DifferencesFinies pour une Valeur

d'une AttenuationMesureepour une Longueurde l00m

*d<**d<**d<{.*t(**d({<**d.**t(t **t<*****r.******{<**r<*t<d<{<tc****{<*r<{<**t<***{<{<{<t€**t'/

#define M-2PI 6 .2831853


#define L 0.25e-6 l* 0.25 pH/m *l
#define C le_10 /*lOpF/m*/
#def ine rc L*C
#define f req 8 0 e 03
#define a 36e-3 7* 36a/km *l
#define b l.le-4
#define deltaX I e0
#define deltaX2 deltaX*deltaX
#define Long-Cable 100
#define Omega M-2PI*freq
#define Omega} Omega*Omega
#define Gl 0.02
#define GainMes 1.0 /* issuede la valeur
mesurée * |
#define Longueurl 90
#define coef 240.0
#define TemPAmb 20e0

#include "stdio.h"
#include "math.h"

maino
{
double C-deltaX2,Gl-deltaX, Gl L-deltaX;
double C2-deltaX2, LC-deltaX2, a-bn-deltaX;
int i , j, k, N, NbrM, NbrElts;
double xl, x2, x3, x4, Module,Gain=l'O,Phase;
double Al, Al-2. Bl, B1-2, Cl, CL-z, Dl, D1-2;
double Rx, Delta, TemPerature;

NbrElts = (int)Long-Cabte/(double)deltaX;
NbrM = l+(int)Longueurl/(double)deltaX;
C-deltaX/ = (double)C*deltaX2;
Gl-deltaX = (double)Gl*deltaX;
Gl-L-deltaX = (double)L*Gl-deltaX;
r42

LC-deltaX? = (double)LC*deltaX2;
C}-deltaX2 - (double)C*C-deltaX2;
Al = 1+LC-deltaX2*Omega2;
Dl = Gl L-deltaX*Omega;
AI-2 = A1*A1;
DL-z= Dl*Dl;
for (N=NbrElts;N>0;N--)
{
if (N != NbrM)
{
a_bn_deltaX= (double)a;
Bl = -C-deltaX2*Omega*a-bn-deltaX;
Cl = l+Gl-deltaX*a-bn-deltaX;
BI-2 = Bl*81;
Cl-z = Cl*Cl;
Module - (Ar -2+Bl -z)l(Cl -2+DI -2);
Module = sqrt(Module);
Gain *= Module;
)
l
Gain = (double)GainMes/Gain;
/* printf("Gain= ToeV",Gain);*/
*Gl* Gl) ;
x 1 = deltaX2*(Omega2*C2-deltaX2-Gain* Gain
x2 = Gl-deltaX*Gain*Gain;
x3 = Al-2-l-Dl-2;
Delta = x2*x2-x1*x3;
Rx = (-x2+sqrt(Delta))/xl;
Temperature= TempAmb + ((Rx/(double)a)-1.O)*coef;
printf("Rx = %oe a = 7oeV",Rx,a);
printf("Temperature= Voe RoomTemp=
7oe\n",TemPerature,TemPA mb);
)
.....'.,'.

r43

ANNEXE. A7

- Particularités:

Le circuit intégré LM35 est d'un emploi facile. AlimenéentreV+


et la masseGND, nous obtenonsdirectementen sortie, une tension en
mV équivalenteau dixième de degré CELSIUS. C'est I'application de
base ta plus courante. Toutefois, dans ces conditions, il ne peut
descendresous 20 rrlV, et se limite donc à une températurede zoc'
Pour obtenir la pleine échelle, il est nécessairede "tirer" vers une
tension plus négative que GND la broche de sortie. Une résistance
reliée à une tension V- correspondbien à ce que nous recherchons
(voir ci-dessous).

150'c

R=V-/50p4

Applicationen PleineEchelle

Il faut toutefois noter que les liaisons de connexion du capteur


vers I'unité d'exploitation doivent être courtes et tenir compte des
charges en préience. Ainsi le montage s'associe à un module
d'affichage par le biais de convertisseurananlogique-numérique
-référence si la
tension àe Vref est bien ajstée à lV; la lecture de la
température s'effectue directement (voir ci'dessous).
t44

EËH
'-ËlH
tste
lpr, l(
\)F
lsl$ X
TA
F IA
f\,, hJ

lrl-
lH15
lg lE'
l"u l'
lÈ lu

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ÈÉ It
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-v
IFH d' 9R
8E
-
F
I

c)
z
U
I
rl
-
Ê,
v)
u2
(D
r45

ANNEXE. A8

Générateur
HP 81164

=!1
oro
I(Dr
x' o'
E()
(Dô'

FF
Oscilloscope
Echantillonneur

HP 54501A

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