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N° 2 - mai - juin 2001

Royaume Ministère de
du Maroc l’Intérieur

DGCL

Bulletin d’Information de la Direction Générale des Collectivités Locales

Editorial
Vivendi à Tanger et Tétouan Editorial
• Vivendi à Tanger et Tétouan
1

Organisation des services de la


DGCL 2
es conseils des Communautés Urbaines de

L Tanger et de Tétouan viennent d’adjuger au


Groupement piloté par Vivendi le contrat de
gestion déléguée de leurs services de distribution d’eau,
d’électricité et d’assainissement liquide.
• Présentation de la Direction des Affaires
Juridiques, des Etudes, de la
Documentation et de la Coopération
(DAJEDC)
Espace juridique : 3
A l’inverse du transfert à l’initiative privée des réseaux de • Réforme de la charte communale :
Le nouveau texte sera bientôt soumis au
Casablanca en 1997 et de Rabat en 1999, négocié de gré parlement
à gré respectivement avec la Lyonnaise des Eaux (LYDEC) • Occupation illégale du domaine public
et avec le Groupement Luso-Ibérique (REDAL), les communal: sanction des contrevenants
concessions de Tanger et de Tétouan ont fait l’objet d’un • La réforme de l’état civil
appel à la concurrence, qui a permis de mettre en com- Questions financières et
pétition d’importants groupes internationaux. budgétaires : 5
• Réforme de la nomenclature budgétaire des
Cette opération de transfert, lourde et complexe, qui est Collectivités Locales
actuellement en cours de finalisation, a nécessité plus de • Lecture guidée des ratios financiers des
deux années de procédure, d’élaboration des dossiers Collectivités Locales
• Budgets de transition 2000-2001 :
techniques et financiers, de jugement et de classement évaluation des réalisations des huit
des offres, qui ont débouché sur le choix du groupement piloté par Vivendi Universal premiers mois
et constitué par HYDROQUEBEC (Canada) et par l’ONA et la SOMED (Maroc). • Activités du FEC pour l’exercice 2000
Le lancement de la première phase de préqualification, qui a fait l’objet d’une large Personnel des Collectivités
Locales 8
publicité dans la presse nationale et auprès de différentes ambassades, a suivi • Dialogue social : contacts permanents entre
immédiatement les délibérations prises en décembre 1998 par les Conseils des com- la DGCL et les syndicats
munautés urbaines de Tanger et de Tétouan. Dix groupements répondant aux cri- • Titularisation et promotion interne
tères requis ; à savoir d’une part, l’expérience professionnelle dans les secteurs • Gestion des ressources humaines
urbains objet de la préqualification et d’autre part, des capacités de financement Programmes spéciaux de
sûres, ont été retenus. développement rural 11
• PERG : nouvelles dispositions de partenariat
Parallèlement à cette phase de présélection des candidats, l’administration a procé- entre l’ONE et les Collectivités Locales
dé à la préparation des dossiers d’appel d’offres ; en l’occurrence, le règlement de 12
Services publics locaux
l’appel d’offres, les cahiers des charges relatifs à chacun des trois services, le projet • La gestion déléguée des services de distribu-
de convention et une douzaine de documents annexes, définissant les aspects tech- tion d’eau, d’électricité et d’assainissement
niques, administratifs, juridiques et financiers du projet de gestion déléguée. liquide des villes de Tanger et Tétouan
Pour la phase cruciale de l’évaluation technique et financière des offres, qui nécessite Coopération décentralisée 13
un très haut niveau d’expertise, dans les domaines notamment techniques et d’ingé- • La fondation Konerad Adenaeur (FKA),
partenaire privilégié des Collectivités
nierie financière, le Ministère de tutelle s’est chargé, dès le mois de novembre 1999, de Locales
constituer une commission d’experts, représentant les Ministères de l’Intérieur, de • Séminaire sur l’amélioration des capacités
l’Economie et des Finances, des Affaires Générales du Gouvernement, de de gestion des installations d’AEP en milieu
rural (DGCL/FKA)
l’Equipement, de l’Energie et des Mines ; à laquelle se sont joints les directeurs et des • Séminaire organisé à Rabat par l’Institut de
techniciens des Régies de Tanger et de Tétouan. Cette composition mixte a permis à la Développement des Villes Arabes sur le
partie marocaine de combiner avantageusement la connaissance du terrain, le savoir thème ”gestion des déchets solides”
et le savoir-faire acquis par les experts centraux, lors des précédentses négociations Actualités 14
avec la LYDEC et la REDAL, et d’assurer aux communautés de Tanger et de Tétouan le • FEC : projet de réforme et désignation de
concours de grands professionnels. la nouvelle direction
• Désignation des élus locaux membres du
La phase de jugement des offres, conduite par cette commission, a porté sur les offres des Conseil d’Administration du FEC
six groupements retenus, en deux temps : • Courrier des lecteurs
- d’abord, l’évaluation des offres techniques, sur la base d’une grille de notation prévue Publications 16
dans le règlement de l’appel d’offres, à l’issue de laquelle une seule offre a été écartée ;
- ensuite, l’évaluation des offres financières, consécutive à l’ouverture en séance publique des plis, qui a eu lieu en pré-
sence des représentants des cinq groupements concernés, le 14 juillet 2000.
Cette évaluation a porté particulièrement sur les plans de fiancement des investissements, les questions tarifaires et
l’analyse des projections financières et des comptes d’exploitation.
A l’issue des évaluations techniques et finacières, les offres ont été classées sur la base d’une pondération de la note
technique (60%) et de la note financière (40%), conformément aux règlements de l’appel d’offre.
Ce travail d’analyse, hautement technique, qui a mis en évidence la valeur professionnelle et le niveau élevé de l’ex-
pertise marocaine, a duré plus de 14 mois. Il a nécessité plusieurs centaines d’heures de travail de dépouillement et
d’analyse, et le traitement de plusieurs milliers de pages de documents techniques et financiers.
Les rapports et le classement des offres selon le meilleur rapport qualité/prix, issus de ce long et précieux travail de juge-
ment, ont permis aux conseils des communautés urbaines de Tanger et de Tétouan de délibérer valablement, en février
2001, et de retenir l’offre du Groupement piloté par Vivendi, classée première, qui optient ainsi la concession des réseaux
urbains de distribution d’eau, d’électricité et d’assainissement liquide des deux villes, pour une durée de 25 ans et un
investissement global de 7 609 millions de dirhams (Tanger 3 713 MDH –Tétouan 3 896 MDH) (détail en page 12).

Organisation des Services de la DGCL


Présentation de la Le présent numéro présente la • assurer le recensement des assujet-
Direction des Affaires Juridiques, des tis au Service MIlitaire;
N° 2
Direction des Affaires Etudes, de la Documentation et de la • développer la coopération inter-
Coopération (DAJEDC).
Juridiques, des Etudes, communale;
Le décret n° 2-97-107 du 15 • promouvoir et coopération inter-
de la Documentation et décembre 1997, relatif aux attribu- communale;
tions du Ministère de l'Intérieur stipu-
de la Coopération le dans son article 19 que la • constituer et gérer au service du
DAJEDC a pour tâches de : développement local un fonds
(DAJEDC) d'études, de références bibliogra-
La Direction Générale des • suivre le fonctionnement des phiques et de publications diverses.
Collectivités Locales est structurée en assemblées locales ;
En vue de s'acquitter de ses missions,
six directions (6) et deux (2) divisions • contrôler les activités des assem- la DAJEDC est structurée en cinq (5)
directement rattachées au blées soumises à la tutelle ; divisions et un (1) centre de documen-
Gouverneur Directeur Général. • promouvoir l'institution de l'Etat Civil ; tation assimilé à une Division :

ORGANIGRAMME DE LA DAJEDC

STRUCTURE NOM ET GRADE DU RESPONSABLE TELEPHONE


- Direction ----------- 037761884
- Division des Assemblées Locales. ----------- -----------
• Service des Organes Locaux Miloud EL KHORSI, Administrateur Principal 037761791
• Service de la Police Administrative Miloud BOUKHAL, Administrateur Principal 037763347
• Service d'Examen des Délibérations Mustapha RAFIKI, Administrateur 037760301 P.467
• Service du Contentieux Allal SELLIKA, Administrateur 037760301 P.488
- Division de l'Etat Civil Saïd WARIT, Administrateur Principal (Chef de Division)
• Service de Réglementation Abdelkader EL HADDADI, Administrateur Principal 037760351
• Service de l’inspection et Formation M'hamed EL HARTI, Administrateur Principal 037760323
• Service des Etudes et Contentieux Mohamed GHAZOUZ, Administrateur 037760314
• Service des Statistiques d'Etat Civil. Rachid EZZAHER, Ingénieur d'Application 037760744
- Division de la Coopération
Décentralisée Ali OUCHKER, Administrateur Principal (Chef de Division) 037768714
• Service de la Coopération Bilatérale Boubker NASSIK, Administrateur Principal 037768714
• Service de la Coopération Interne Fadel ZAKARIA, Administrateur 037768723
• Service de la Coopération Multilatérale Mounir MENTEK, Administrateur Adjoint 037768723
- Division du Service Militaire Hakim KIMIA, Administrateur Adjoint (Chef de Division) 037768716
• Service du Recensement et d’Exploitation Hassan M’DINI, Ingénieur Principal 037768716
• Service des Etudes et de Réglementation Zahra LAZAAR, Administrateur Principal 037768716
• Service des Liaisons Mohamed BELHOUSSINE, Administrateur Principal 037768716
- Division des Etudes et des Statistiques Abderazzak BELKHIRI, Ingénieur d'Etat (Chef de Division) 037769775
• Service des Etudes Générales Salma CHRAIB, Ingénieur d'Etat 037768919
• Service des Etudes Statistiques Fatima AKHABAR, Ingénieur d'Etat 037769184

- Centre de Documentation
des Collectivités Locales Abderrazzak BELKHEIRI, Ingénieur d'Etat (Chef de Division) 037769775
• Service de Collecte, des Acquisitions et des
Relations Extérieures Laïla SALIM, Informatiste spécialisée 037768722
• Service de Traitement, de Recherche et d'Analyse Samir DERFOUFI, Informatiste 037768722
• Service des Publications et de Diffusion ----------- ------------

2
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Espace juridique
Réforme de la charte com- lité juridique mais dotés de l’auto- part, elle met fin à la décentralisation
nomie financière; à deux vitesses que connaît le
munale : Le nouveau texte Royaume, du fait de la timidité du
• les systèmes de contrôle : allège-
sera bientôt soumis au ment significatif des dispositifs de régime en vigueur de la collectivité
Parlement tutelle, renforcement de la protec- provinciale et d’autre part, elle
tion juridique des intérêts, des biens répond à une revendication des
Le projet de réforme de la charte corps élus, réitérée à chacun des col-
communale, auquel les médias ont et des deniers publics communaux,
contrôle des juridictions finan- loques des collectivités locales.
réservé de larges échos depuis
quelques semaines, et dont certains cières, contrôle juridictionnel des Les préfectures et les provinces, prin-
journaux ont même publié le premier actes " motivés " de tutelle … ; cipales circonscriptions déconcen-
draft, alors que cette première ver- • organisation et fonctionnement : trées de l’Etat, pourront à la faveur
sion faisait encore l’objet d’un exa- rationalisation et démocratisation de ce nouveau régime, jouir parallè-
men en commission gouvernementa- des instances, simplification du lement pleinement de leur statut de
le, vient d’être validé, pour être pré- fonctionnement, renforcement des collectivité locale ; grâce à une orga-
senté aux Conseils de Gouvernement systèmes de self-contrôle... ; nisation élevée au niveau du stan-
et des Ministres. dard communal et régional ; à des
• statuts spéciaux : abrogation des organes dotés des ressources néces- N°2
Le nouveau texte ambitionne d’impri- régimes spéciaux en vigueur. saires de légitimité, de stabilité et
mer à la décentralisation communa- d’habilitation juridique ; à un fonc-
Du fait de son importance, de l’inté-
le un nouveau saut qualitatif, dans tionnement rationalisé ; à des com-
rêt qu’il suscite dans la classe poli-
les sens ordonnés par SA MAJESTE pétences élargies et précisées, et à
tique et dans les médias, et des
LE ROI Mohammed VI, dans Son des moyens juridiques et financiers
enjeux qu’il suppose notamment
Discours d’ouverture de la session réadaptés.
pour les prochaines échéances élec-
d’automne 2000 du parlement, en
torales, le projet de loi, relatif à la Ces deux textes constituent, avec la
conformité avec les engagements du
réforme de la charte communale a réforme en cours du code électoral,
Gouvernement de SA MAJESTE LE
fait l’objet d’un examen particulier de le noyau dur du package des
ROI, et en totale fidélité aux recom-
la part du Gouvernement de SA réformes de la décentralisation, qui
mandations du VIIème Colloque
MAJESTE LE ROI, qui lui a consacré devraient armer le Maroc pour accé-
National des Collectivités Locales,
de nombreuses et longues réunions der à un standard de la démocratie
aux demandes du champ politique et
de la commission stratégique des de proximité qui n'aura sur le plan
aux attentes fortes qui s’expriment
réformes, présidées personnellement institutionnel rien à envier aux
dans les médias et dans le corps
par Monsieur le Premier Ministre. grandes démocraties occidentales.
social en général.
Chacun des partis composant la
Le nouveau texte, qui prend officielle- majorité gouvernementale y a été
ment l’appellation de "Charte
Occupation illégale du
représenté par un membre du gou-
Communale", qui lui est communé- vernement et y a exprimé l’avis et les domaine public
ment attribuée depuis le texte originel observations de sa formation poli- communal : sanction
de 1960, rénove fondamentalement tique.
le droit positif communal. Il introduit des contrevenants
Le nouveau texte de la charte com-
d’importantes innovations, principa- Le Bulletin Officiel a publié dans son
lement dans les domaines suivants : munale a été ainsi largement débat-
tu et validé par cette commission édition n° 4482 du 8 Moharrem
• le statut de l’élu : extension et pré- 1418 (15Mai 1997) l’article 12
interministérielle, dont les membres
cision du périmètre des droits et ajouté par la loi 9-96 promulguée
reconnaissent les importantes avan-
des obligations de l’élu local ; par le dahir du 25 Janvier 1997
cées qui en résulteront pour la démo-
complétant le dahir du 24 Safar
• la sphère des compétences : cratie locale et pour la pratique de la
1337 (30 Novembre 1918 ) relatif
restructuration, extension et préci- décentralisation.
aux occupations temporaires du
sion des champs d’attributions res- Un autre texte, dont l’importance domaine public.
pectifs de l’assemblée délibérante n’est pas moindre, mais qui fait
et de l’exécutif communal ; Le nouvel article 12 dispose "sans
moins de bruit dans le champ poli- préjudice de poursuites judiciaires,
• le régime des grandes villes : abro- tique et dans les médias, a subi le toute personne qui occupe le
gation du régime des villes pluri- même examen : le projet de réforme domaine public, sans l’autorisation
communales pour un retour à l’uni- du Dahir du 12 septembre 1963, prévue à l’article 6 ci-dessus, est
té du management municipal, relatif aux préfectures, aux provinces mise en demeure de cesser immé-
moyennant pour les grandes et à leurs assemblées. diatement ladite occupation. En
métropoles l'institution d'un système Cette réforme est d’une importance tout état de cause, le contrevenant
d’arrondissements, sans personna- capitale, dans la mesure où d’une est redevable envers le Trésor

3
d’une indemnité égale au triple du de l’Etat, sont transférées de plein dispositif législatif pour sanctionner
montant de la redevance annuelle droit à l’autorité locale (entendre les contrevenants à l’occupation
normalement exigible en cas d’au- actuellement le président du conseil légale du domaine public.
torisation, et ce pour chaque communal) en ce qui concerne le
année ou fraction d’année d’occu- domaine public communal affecté
pation irrégulière. par l’Etat aux communes urbaines et LA Réforme de l’état civil
rurales.
Cette indemnité est prononcée par Le Parlement a été recemment saisi
l’administration dont relève la ges- L’article 10 du dahir du 19 Octobre d’un important projet de réforme de
tion du domaine public concerné, 1921 sur le domaine municipal sti- l’état-civil. Le projet de loi relative à
au moyen d’ordres de recettes pule que "les attributions dévolues cette importante réforme et un projet
émis au vu des procès-verbaux au directeur général des travaux de décret d’application ont été exa-
dressés par les agents verbalisa- publics par l’article 6 du dahir du minés et approuvés en Conseil de
teurs commissionnés à cet effet et 1er juillet 1914 (7 châabane 1332) Gouvernement et en Conseil des
assermentés conformément à la sur le domaine public et par le Ministres au cours de sa réunion du
législation en vigueur". dahir du 30 novembre 1918 (24 31 mai 2001.
safar 1337) sur les occupations Les nombreuses limites du texte de
Après rappel de ces dispositions
légales, une analyse de leur portée temporaires du domaine public, 1950, la dualité du régime applicable
sur le domaine public communal passent de plein droit, en ce qui aux marocains et aux étrangers, les
s’impose. Cette réflexion est rendue concerne le domaine municipal, butoirs qui s’opposent à la généralisa-
N° 2 nécessaire par l’ampleur du phéno- aux pachas ou caïds, administra- tion de l’inscription à l’état-civil, près
mène d’envahissement et d’exploita- teurs des biens des villes, en vertu de 50 ans après l’indépendance, l’ob-
de l’article 2 du dahir du 8 Avril solescence ou l’inadaptation de cer-
tion abusive du domaine public
1917 (15 joumada II 1335) sur taines dispositions du régime actuel
communal, sans autorisation préa-
l’organisation municipale". aux attentes de la société civile ou aux
lable. Ce phénomène a connu un
traités internationaux ratifiés par le
développement tel qu’il interpelle 3- Les dispositions du dahir du 14 Maroc, le caractère encore insuffisam-
nombre de responsables commu- novembre 1949 relatif à certaines ment pertinent des sous-produits sta-
naux, qui s’interrogent sur les autorisations d’occupation du tistiques de l’état-civil pour les ana-
moyens légaux à mettre en oeuvre domaine public municipal ne font lyses démographiques … figurent au
pour préserver leur patrimoine. Les que compléter le dahir du 30 rang des nombreuses raisons qui justi-
dispositions de la loi précitée répon- novembre 1918 susvisé, dans la fiaient la mise en œuvre urgente de
dent à cette interrogation. mesure où elles sont intervenues uni- cette réforme.
L’extension de ces dispositions aux quement pour réglementer certaines
autorisations d’occupation du Le projet de loi adopté par le conseil
occupations illégales du domaine de gouvernement constitue une
public communal est parfaitement domaine public municipal, et que
remarquable évolution pour l’institu-
fondée compte tenu des considéra- par conséquent, le dahir du 30
tion de l’état-civil, principalement
tions suivantes : novembre 1918 demeure le texte
dans les sens de :
de base régissant les occupations
1- Le dahir du 30/11/1918 relatif temporaires du domaine public • la suppression du régime dual en
aux occupations temporaires du des collectivités locales. vigueur ;
domaine public, comme il ressort de • la modernisation de ce service
4- Enfin, l’analyse du dernier alinéa de
son intitulé, régit le domaine public public et son adaptation aux stan-
l’unique article de la loi n° 9-96 préci-
qu’il soit domanial ou affecté aux tée, qui dispose que l’indemnité d’oc- dards de notre époque ;
collectivités locales. Et si le législateur cupation illégale du domaine public
a confié au Directeur Général des • la simplification du formalisme en
"est prononcée par l’administration vigueur, l’élimination de toutes les
Travaux Publics (entendre présente- dont relève la gestion du domaine
ment le Ministre de l’Equipement) formes d’entraves (délais et procé-
public", élimine toute ambiguïté en ce dures de déclaration et de rectifica-
l’administration et la gestion de ce sens, que les nouvelles dispositions
domaine, c’est parce que le domaine tion…) et l’institution de l’obliga-
s’appliquent sans limites à l’ensemble tion de déclaration pour accélérer
public des collectivités urbaines et du domaine public quelle que soit sa
rurales relevait à l’époque de l’auto- la généralisation ;
nature (domaine public maritime,
rité de l’Etat ; il ne leur a été transféré domaine public routier, ainsi que les • le renforcement des droits et des
qu’ultérieurement à la suite de la ouvrages qui en sont les accessoires), libertés : levée des restrictions sur le
promulgation du dahir du 19 octobre et concernent toutes les autorités ges- choix des prénoms, droits de la
1921 régissant le domaine munici- tionnaires de ce domaine (l’Etat, les femme et de l’enfant ;
pal et par la suite, du dahir du 28 régions, les préfectures et les pro- • l’extension à de nouveaux faits de
juin 1954 relatif aux domaines des vinces, les communes urbaines et les l’état-civil : mariage, divorce, répu-
communes rurales. communes rurales). diation ;
2- Les attributions conférées au Les responsables des Collectivités • l’institution du caractère authen-
Directeur Général des Travaux Locales peuvent ainsi valablement et tique des actes de l’état-civil.
publics relatives au domaine public devraient mettre à profit ce nouveau

4
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Avant leur adoption en conseil de validé les dispositions des projets général, ainsi que les dispositions
gouvernement, ces projets de de la nouvelle loi et du nouveau des traités internationaux ratifiés
textes, élaborés par le Ministère de décret d’application de l’état-civil. par le Maroc et les standards appli-
l’Intérieur (DGCL), ont fait l’objet qués dans les grandes Nations
La nouvelle législation a pris en
de plusieurs réunions, consultations démocratiques.
compte les recommandations des
et navettes entre les Ministères
différents colloques des La mise à niveau, qui en découlera
directement concernés - Intérieur,
Collectivités Locales, les enseigne- pour l’Etat-civil marocain, consti-
Justice, Habous et Affaires
ments de la pratique du dernier tuera un nouveau jalon dans l’édifi-
Islamiques et Secrétariat Général
quart de siècle, les suggestions des cation de la société moderne, libre
du Gouvernement - D’éminents
élus locaux, officiers d’état-civil, les et démocratique, que conduit avec
juristes, jurisconsultes, oulémas,
attentes et les requêtes des détermination SA MAJESTE LE ROI
experts et hommes politiques ont
Organisations des Droits de Mohammed VI.
examiné, donné leur point de vue et
l’Homme et de la société civile en

Questions financières et
budgétaires :
N°2
Réforme de la nomen- Outre sa confection, qui a fait l’ob- Lecture guidée des
jet de longues études sanctionnées
clature budgetaire des par plusieurs dizaines de réunions
ratios financiers
Collectivités Locales d’experts et de responsables des des Collectivités Locales
A compter du prochain exercice bud- Ministères notamment, de l’Intérieur Le guide des ratios financiers pour les
gétaire (2002), les Collectivités et des Finances, la nouvelle nomen- exercices 1996-1997 et 1997-1998,
Locales seront invitées à appliquer clature budgétaire a fait l’objet publié par le Ministère de l'Intérieur
une nouvelle nomenclature budgé- d’une expérimentation pilote-locali- (DGCL), vient de paraître en 4
taire. Cette réforme fait partie d’un sée. De même que pour le volet volumes.
plan de refonte globale du système "dépenses", il a été procédé à une
des finances publiques locales. Elle simulation, en grandeur nature, à Il retrace les réalisations financières
permettra de rompre avec une vieille l’échelle de l’ensemble des des communes et communautés
architecture budgétaire qui a souvent Collectivités Locales, dont les résul- urbaines, ainsi que celles des com-
fait l’objet de critiques légitimes, en tats seront incessamment exploités munes rurales.
raison de son obsolescence et de
par une commission interministé- Cette livraison contient comme à
l’inadaptation de ses rubriques aux
conditions de la gestion moderne. rielle ad hoc. l'accoutumée, un certain nombre de
La nouvelle nomenclature budgétai- ratios significatifs, qui permettront
La nouvelle nomenclature budgétai-
re, qui introduit, en recettes comme re, qui fera l'objet d'une validation aux ordonnateurs locaux de mieux
en dépenses, une nouvelle classifica- définitive, sera ainsi fin prête, pour apprécier les finances de leurs com-
tion fonctionnelle et économique, servir à l’établissement des budgets munes et de se faire une idée sur la
vise en particulier : du prochain exercice. pertinence de leurs gestions .
• l’uniformisation et l’harmonisation Cette entrée en vigueur sera précé- Des graphes et des représentations
des budgets des collectivités dée notamment par des actions cartographiques agrémentent le
locales avec le budget de l’Etat ; d’information, de préparation et de guide, à côté des tableaux statis-
• l'amélioration de la transparence formation des responsables préfec- tiques par strates démographiques,
des opérations budgétaires en toraux et provinciaux des qui récapitulent l'ensemble des opé-
recettes et en dépenses ; Collectivités Locales, lesquels rations financières effectuées durant
auront à charge à leur tour de for- ces deux exercices.
• la prise en compte des opérations
budgétaires des collectivités locales mer et de familiariser les cadres
communaux concernés avec la Une lecture des données financières
dans la comptabilité nationale ;
nouvelle nomenclature budgétaire. contenues dans ce guide, qui croise
• l’amélioration des procédés de une présentation par flux et une pré-
prévision, d’exécution, de suivi et Avec ce nouveau cadre budgétaire, sentation par stock, permet de jeter
de contrôle des budgets des collec- la gestion financière des
un autre regard sur la gestion finan-
tivités locales ; Collectivités Locales est appelée à
cière des collectivités locales.
• une meilleure exploitation écono- connaître un grand saut qualitatif,
mique des données budgétaires dont les gestionnaires et les ana- La présentation par flux signifie que
pour l'appréciation des perfor- lystes pourront, très rapidement, seuls les chiffres de l'exercice sont
mances. mesurer l'importance. retenus, autrement dit est évacué de

5
cette présentation, l'excédent brut Dans les communes rurales, le volu- de dirhams) a été financé par la trésorerie
de l'exercice antérieur, qui consti- me atteint est encore plus alarmant, disponible, dans laquelle ces communes
tue la trésorerie de la collectivité (105% de leurs recettes globales), ont puisé pour financer leurs dépenses
à la clôture de cet exercice. soit l'équivalent d'une année fiscale d'investissement.
Cette trésorerie, qui est alimen- pleine et entière, qui pourrait théori-
tée par les reports de crédits et quement les dispenser de lever les
les crédits libres d'emploi, est impôts et taxes pendant une année. Budgets de transition
retracée à part à l'aide de la pré- Quant aux municipalités, malgré le
2000-2001: évaluation
sentation par stock, dont l'intérêt des réalisations au titre
niveau relativement important de leur
principal est de montrer le mou-
vement de cette trésorerie (à la trésorerie (56%), il faut enregistrer à des huit premiers mois
hausse comme à la baisse). leur décharge, un effort louable de
Huit mois après la mise en application du
réduction de cette trésorerie (-15%),
Une trésorerie qui augmente ne nouveau système de prévision, un premier
qui a atteint 547 millions de dirhams, bilan s'impose afin d'apprécier les résul-
doit surtout pas être lue comme ramenant la trésorerie à 3.116 mil-
un signe de richesse, mais doit tats obtenus et de déterminer le niveau
plutôt être interprétée comme lions de dirhams contre 3.663 mil- atteint par les réalisations, en matière de
l'indice d'une gestion déficiente lions de dirhams une année aupara- recettes et de dépenses par les
des deniers publics. vant. Collectivités Locales.
Par contre, une trésorerie qui se Les recettes globales des communes Pour ce faire, le calcul des écarts entre les
N° 2
réduit dans le temps et qui tend urbaines et rurales (7,9 milliards de prévisions rapportées à la période étudiée
vers zéro, révèle un bon niveau dirhams) sont constituées, à hauteur (huit mois) et les réalisations et leur inter-
d'engagement et de mandate- de 88%, de recettes de fonctionne- prétation permet d'évaluer l'impact des
ment des crédits. ment. Il faut noter que les recettes nouvelles bases adoptées aussi bien en
d'investissement ne comptabilisent ni recettes qu'en dépenses.
Ces précisions faites, les comptes
des municipalités et des com- l'excédent brut provenant de l'exerci- La lecture des statistiques, fournies par la
munes rurales pour la gestion ce antérieur, ni l'excédent versé par le Trésorerie Générale du Royaume, en
1997-1998, peuvent être pré- budget de fonctionnement; ce dernier termes de restes à réaliser, obtenus à par-
sentés comme suit : apparaissant comme solde de fonc- tir du calcul des écarts, a permis de noter
d'abord le niveau satisfaisant des réalisa-
1997/1998 communes % communes % total % tions.
urbaines rurales communes
Pour la période, qui court du 1er juillet
recettes globales 5 517 399 000 100% 2 383 577 000 100% 7 900 976 000 100%
2000 au 28 février 2001, les collectivités
fonctionnement 4 830 439 000 88% 2 138 264 000 90% 6 968 703 000 88% locales ont pu réaliser, en effet, 83% de
investissement 686 960 000 12% 245 313 000 10% 932 273 000 12% leurs recettes prévues, contre 79% pour
les dépenses.
dépenses globales 6 064 413 000 110% 2 074 717 000 87% 8 139 130 000 103%
Au niveau des recettes, certains postes
fonctionnement 3 993 778 000 72% 1 374 091 000 58% 5 367 869 000 68% ont enregistré des performances, il s'agit
investissement 2 070 635 000 38% 700 626 000 29% 2 771 261 000 35% notamment :
soldes -547 014 000 -10% 308 860 000 13% -238 154 000 -3% • des dotations TVA, qui ont connu un
fonctionnement 836 661 000 15% 764 173 000 32% 1 600 834 000 20%
taux de réalisation considérable de
87%. Au titre de la TVA, le déblocage
investissement - 1 383 675 000 -25% -455 313 000 -19% - 1 838 988 000 -23%
des dotations globales a atteint 103%
trésorerie n-1 3 662 860 000 66% 2 205 113 000 93% 5 867 973 000 74% du montant prévu, dépassant ainsi de
trésorerie n 3 115 846 000 56% 2 513 973 000 105% 5 629 819 000 71% 111 millions de dirhams les prévisions,
contre 25% uniquement pour l'investis-
variation en % - 15% 14% -4%
sement.
La principale chose, qui frappe à tionnement dans cette présentation • du produit des emprunts FEC, qui a
la lecture de ces chiffres, est le par flux. affiché un niveau de réalisation specta-
montant élevé de la trésorerie Les dépenses globales, qui ont atteint culaire de l'ordre de 123%. Cette per-
oisive gardée en dépôt à la 8,1 milliards de dirhams, ont été réa- formance peut être imputée en grande
Trésorerie Générale. lisées au titre du fonctionnement des partie aux déblocages de prêts anté-
services communaux (68%) et de rieurs.
Ce volume, qui s'élève à 5,6 mil-
liards de dirhams, représente 71% l'équipement des collectivités locales Les réalisations en matière de recettes
des recettes globales des com- (35%). propres accusent toutefois un petit recul
munes urbaines et rurales, soit 252 Le surplus des dépenses globales sur par rapport aux autres sources de finan-
jours de fonds de roulement. les recettes globales (-238 millions cement, puisque le taux de réalisation n'a
été que de 71%.

6
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Les restes à réaliser au titre des rie disponible du début d'exercice qui lisation calculés pour la période des
recettes propres sont importants et s'élève à 9.608 millions de dirhams. huit mois constituent une performance
représentent à eux seuls 1.102 millions La trésorerie actuelle est très abon- appréciable. La comparaison des réa-
de dirhams, soit 72% du total des dante. Elle représente 50% des lisations avec les prévisions fait appa-
restes à réaliser en matière de recettes. recettes prévues au titre de la période raître des écarts serrés confirmant que
de transition et 137% des recettes le nouveau système de prévision a ten-
Une distinction au sein de cette
réalisées au cours des huit derniers dance à traduire plus fidèlement la réa-
rubrique entre les recettes gérées par
mois, soit 345 jours de fonctionne- lité des finances locales.
l'Etat et celles gérées par les collecti-
vités, montre que les restes à réaliser ment normal pour l'ensemble des col- Les résultats obtenus fournissent ainsi
sont essentiellement le fait des impôts lectivités locales ou encore l'équiva- la matière à une réflexion sur les
et taxes gérés par les collectivités lent du volume des recettes prévues et moyens d'améliorer davantage le sys-
locales, le taux de réalisation corres- non encore réalisées. tème de prévision et de réduire enco-
pondant a atteint 56%, contre 107% A l'issue de cette analyse, on est en re plus les écarts entre prévisions et
pour les impôts gérés par l'Etat. droit de considérer que les taux de réa- réalisations.
(en millions de dirhams)
Au niveau des dépenses, aucune
rubrique n'a atteint le niveau prévu. Budget de transition 2000/2001 Prévisions Réalisations Taux de
(8 mois: Juillet 2000 à février 2001) 8 mois 8 mois réalisation
Hormis les dépenses prioritaires (per- (a) (b) (a/b)
sonnel et annuités) qui ont affiché des
taux de réalisation dépassant celui RECETTES 8 863 7 333 82,7%
atteint par les dépenses globales, les N° 2
1. FONCTIONNEMENT 7 573 6 582 86,9%
collectivités locales ont fait preuve au 1.1. TVA 3 733 3 844 103,0%
cours de ces huit premiers mois d'un 1.2. RECETTES PROPRES DONT : 3 840 2 738 71,3%
effort notoire de maîtrise de leurs 1.2.1. GEREES PAR L'ETAT 1 149 1 234 107,4%
dépenses de fonctionnement. 1.2.2. GEREES PAR LA COLLECTIVITE 2 691 1 504 55,9%
2. INVESTISSEMENT 1 289 751 58,2%
En effet, avec un taux de réalisation des 2.1. FEC 356 438 123,0%
frais de gestion de 55%, les collectivités 2.2. TVA 933 230 24,6%
2.3. RECETTES PROPRES 0 83 -
locales démontrent une évidente volon-
té de rationalisation des dépenses, DEPENSES 8 748 6 925 79,2%
constamment prônée par la tutelle.
1. FONCTIONNEMENT 6 384 4 897 76,7%
Le taux de réalisation des investisse- 1.1. PERSONNEL 3 448 2 981 86,5%
ments est appréciable si l'on prend 1.2. ANNUITES 1 085 893 82,3%
en considération les retards accumu - 1.3. FRAIS DE GESTION 1 851 1 023 55,3%
2. INVESTISSEMENT 2 364 2 028 85,8%
lés en matière d'équipement et l'évo-
lution alarmante du stock des crédits SOLDES 115 408 355,8%
reportés annuellement.
1. FONCTIONNEMENT 1 189 1 685 141,7%
Ce taux qui s'élève à 86% traduit une 2. INVESTISSEMENT -1 074 -1 277 118,9%
tendance à la reprise des investisse-
trésorerie antérieure 9 608 9 608 108,4%
ments par les collectivités locales. variation de trésorerie 115 408 1,3%
Le solde, dégagé de la différence entre trésorerie actuelle 9 723 10 016 109,7%
recettes globales et dépenses globales Fonds de roulement 347 jours
est positif. Il vient s'ajouter à la trésore-

Activités du FEC pour Secteurs Nombre Volume des Prêts %


L'exercice 2000 Eau Potable 5 9,874,000 1.34%

Pour l'exercice 2000, le FEC a satis- Electricité 19 69,085,000 9.41%


fait 122 demandes de prêts corres- Assainissement 3 39,320,000 5.35%
pondant à une enveloppe financière Equipements Commerciaux 24 147,291,886 20.07%
de 733.741.817 dirhams. La répara- Equipements spécialisés 3 6,880,000 0.93%
tion de cette dotation par secteurs se
Transport Urbain 20 22,293,000 0.03%
présente comme suit :
Aménagements Urbains 28 331,640,000 45.19%
Les aménagements urbains représen- Aménagements Sportifs 3 16,500,000 2.24%
tent, comme il ressort du tableau ci-
Routes Communales 10 54,290,000 7.39%
dessus 45% du volume global des
Etudes 5 5,088,000 0.69%
prêts accordés par le FEC, suivis des
équipements de nature commerciale Divers (résorption des arriérés) 2 31,479,931 4.29%
(20%), de l'électrification (9%). Total 122 733,741,817 100%

7
La part relativement importante de ce collectivités locales et le Ministère de Les régions de Marrakech Tensift Al
dernier secteur découle de l'implica- l'Equipement pour le cofinancement Houz, Taza AL Hoceima Taounate et
tion de plus en plus forte des com- du programme de désenclavement et Souss Massa Draa ont absorbé l'es-
mune rurales dans la réalisation du d'aménagements des pistes rurales. sentiel des financements du FEC,
programme d'Electrification Rurale Les secteurs de l’eau potable, de l’as- avec respectivement 25%, 14% et
sainissement, du transport urbain, des près de 13%, soit plus de la moitié du
Global (PERG).
aménagements sportifs, des équipe- volume des crédits distribués.
Le secteur des routes communales, ments spécialisés... ainsi que les Les communes urbaines au nombre de
qui représente 7% a connu également études se partageant les 28% restant. 26 ont bénéficié de 404.285.507
une évolution importante induite par dirhams soit 55% des prêts distribués au
La répartition des prêts par régions,
la convention cadre passée entre les cours de l'exercice 20, contre
se présente comme suit :
240.936.310 dirhams de prêts accor-
Régions Volume des Prêts % dés à 67 communes rurales soit 32,8%.
OUED EDDAHAB LAGOUIRA 14,800,000 2.01% S'agissant des régions, seule celle de
LAAYOUNE BOUJDOUR S.AL HAMRA - - Guelmim-Es-Smara a bénéficié d'un
GUELMIM SEMARA 19,845,000 2.17% prêt de 17MDH pour la réalisation
de travaux de voirie.
SOUSS MASSA DRAA 95,370,000 12.90%
GHARB CHERARDA BNI HSSEN 13,239,000 1.80% Répartition des prêts par type de
CHAOUI OUARDIGHA 47,020,000 6.40% Collectivité ou de groupement
N°2
MARRAKECH TENSIFT AL HAOUZ 188,865,000 25.70% Collectivités Nbre Volume %
ORIENTAL 16,600,000 2.26% des Prêts
GRAND CASABLANCA 35,720,000 4.80% CONSEILS REGIONAUX 1 17.000.000 2.30%
RABAT SALE ZEMMOUR ZAIR 53,742,424 7.30%
CONSEIL PROVINCIAUX 4 59.240.000 8%
DOUKALLA ABDA 6,650,000 0.90%
COMMUNAUTES
TADLA AZILAL 63,317,507 8.60% URBAINES 1 5.800.000 0.79%
MEKNES TAFILALT 25,081,000 3.48%
COMMUNES URBAINES 26 404.285.507 55%
FES BOULMANE 38,421,886 5.20%
COMMUNES RURALES 67 240.936.310 32.80%
TAZA AL HOCEIMA TAOUNATE 105,870,000 14.40%
SYNDICATS
TANGER TETOUAN 9,200,000 1.25% INTERCOMMUNAUX 1 6.480.000 0.88%
TOTAL 733,741,817 100%
TOTAL 100 733.741.817 100%

Personnel des Collectivités


Locales
Le dialogue social : consacrées au dialogue social, au ou encore sur l’appréciation des obs-
cours desquelles les deux parties ont tacles d’ordre législatif ou matériel
contacts permanents examiné dans le détail les questions qui s’opposent à la satisfaction à
entre la Direction inscrites dans les cahiers de revendi- court terme de certaines attentes
cations des syndicats et envisagé en sociales.
Générale des commun les solutions possibles, en
Les nombreuses questions examinées
Collectivités Locales et conformité avec les accords du 19
avec les différents syndicats peuvent
Moharrem 1412, et dans la limite de
les syndicats la législation et des opportunités
être classées en 3 catégories :
Le Ministère de l’Intérieur, par l’inter- budgétaires. 1. les questions dont la compéten-
médiaire de la Direction Générale ce ou la solution relève de la res-
Le dialogue ouvert avec toutes les ponsabilité des élus locaux, pour
des Collectivités Locales entretient un représentations syndicales a été
dialogue ouvert et permanent avec lesquelles l’intervention du
empreint, à la satisfaction avouée de Ministère de tutelle ne peut revêtir
les bureaux des syndicats des fonc- toutes les parties, de sérénité, de res-
tionnaires et agents des collectivités qu’un caractère indirect : recom-
ponsabilité et d’une mutuelle com- mandations, sensibilisation, incita-
Locales, dépendant notamment des préhension. Les différentes parties se
principales centrales syndicales: tions, contrôle…
sont accordées en effet à la fois sur la
UMT, CDT et UGTM. On peut citer au rang des revendica-
légitimité des revendications et des
La Direction Générale des attentes du personnel des tions les plus importantes :
Collectivités Locales a abrité plu- Collectivités Locales, sur la recon- - les entraves à l’exercice syndical :
sieurs réunions, sous la présidence naissance des efforts entrepris par l’exercice syndical, et plus précisé-
du Gouverneur Directeur Général, l’administration pour y répondre, ment la constitution de bureaux syn-

8
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

dicaux locaux, se sont traduits parfois de grade de tous les fonctionnaires ouvrier des Collectivités Locales, et
par des mesures de rétorsion injusti- remplissant les conditions réglemen- qui réclament en conséquence un
fiées de la part des présidents des taires, à la date du 31 décembre traitement spécifique, le Ministère de
conseils communaux : sanctions 1999 retenue par les accords préci- tutelle s’est engagé à relancer et à
administratives – gel des salaires – tés. Seules des contraintes budgé- appuyer ce projet de révision auprès
révocations… taires - les budgets de transition de des autorités gouvernementales com-
18 mois ayant été votés antérieure- pétentes.
la plupart des cas signalés à la ment à ces accords - empêchent la
D.G.C.L de révocations ou de sanc- mise en œuvre systématique de cette - La généralisation de l’indemnité
tions diverses pour activités syndicales, mesure. pour travaux pénibles et salissants:
ont pu être réglés. Seuls demeurent le principe de la généralisation de
quelques cas délicats, étroitement sui- - La régularisation de la situation cette indemnité, réclamé par les syndi-
vis par les services centraux; des agents classés à des grades ne cats a été rejeté ; dans la mesure où il
correspondant pas à leurs se traduira par l’alignement de l’en-
- la protection et la promotion diplômes : les Collectivités Locales semble des agents et videra de son
sociales : Les partenaires syndicaux sol- ont contribué en 1991 et en 1992 à sens cette allocation, consentie aux
licitent un engagement plus fort des la résorption d’une grande partie des agents affectés à des tâches effective-
Collectivités Locales dans le domaine surplus des demandeurs d’emplois ment pénibles ou salissantes (collecte
des prestations sociales : logement, sur le marché du travail, en recrutant des ordures ménagères – réseaux
transport, couverture médicale, secours, des contingents importants de jeunes d’assainissement – abattoirs …).
crèches, colonies de vacances… diplômés.
Néanmoins, le principe de l’exten-
Les Collectivités Locales seront invi- Faute de postes budgétaires corres- sion du bénéfice de cette indemnité à
tées au titre des traditionnelles direc- pondants, plusieurs milliers de ces des catégories affectées à ce type de
tives de préparation des budgets, à diplômés ont été classés, à des tâches, et actuellement exclues, a été N°2
s’impliquer davantage dans ce grades inférieurs à ceux auxquels retenu. L’arrêté ministériel du 3 mai
domaine, au cours des futurs exer- ouvrent théoriquement droit leurs 1986, fixant la liste des bénéficiaires
cices budgétaires, et à promouvoir ce diplômes. de cette indemnité, sera révisé dans
volet social, au bénéfice de leur per- ce sens. Les partenaires syndicaux ont
sonnel, particulièrement de la frange Depuis cette date, les Collectivités été invités à contribuer à l’identifica-
la plus démunie, dans la limite des Locales procèdent cependant tion des catégories concernées.
opportunités disponibles. annuellement à la régularisation de
ces fonctionnaires, dans la limite des - La réforme du statut particulier
Les Collectivités Locales seront aussi postes budgétaires disponibles. du personnel communal : la réfor-
invitées à faciliter et à encourager la me du statut du personnel des collec-
constitution d’Associations des Suite à la demande des syndicats tivités locales fait partie du package
Œuvres Sociales, pouvant débou- qui réclament un apurement global des réformes en cours de la décen-
cher à terme sur la formation d’une et définitif, la DGCL a entrepris une tralisation. Le volet "ressources" -
Fédération Nationale des Œuvres enquête auprès des communes pour humaines et financières – constitue
Sociales du Personnel des détérminer le nombre précis des en effet un aspect central de la réno-
Collectivités Locales. fonctionnaires concernés et évaluer vation de la gouvernance locale.
le coût global de cette régularisa- Aussi est-il envisagé, au même titre
En outre, la mesure consistant en tion. Les résultats de cette enquête
l’octroi d’une avance de 25 000 DH, que la révision des finances et de la
ont permis de relever, avec satisfac- fiscalité locales, de revoir fondamen-
accordée aux agents de l’Etat et rem- tion, que plus de 4/5 des régulari-
boursable selon les conditions du talement le statut du personnel terri-
sations ont été effectuées au cours torial et de promouvoir la valorisa-
CIH, a été étendue au personnel des des 10 dernières années. Le stock
Collectivités Locales. tion des ressources humaines.
restant – soit 5 640 cas – pourrait
- La généralisation de l’assurance être résorbé dans les 5 prochaines La révision du statut vise la revalori-
aux agents temporaires et titulaires : années, selon un plan d’apurement, sation et la modernisation de la car-
les Collectivités Locales sont tenues dont le coût global est estimé à rière communale, le renforcement de
de voter annuellement les crédits se 24.747.960 DH. la qualification et du mérite, la ratio-
rapportant aux polices d’assurances - La révision du taux des indemni-
nalisation de l’organisation et de
de la main d’œuvre ouvrière perma- tés pour heures supplémentaires :
l’emploi de la ressource humaine, et
nente. à l’initiative du Ministère de l’amélioration des systèmes de moti-
l’Intérieur, une première proposition vation et de rémunération.
Une circulaire a été diffusée dans ce
sens, invitant les ordonnateurs de révision de l’arrêté ministériel, Les partenaires syndicaux, qui ont
locaux, à joindre à l’avenir, aux pro- relatif aux indemnités pour heures souhaité participer à l’élaboration de
jets des budgets, soumis à l’appro- supplémentaires, effectuées en cette réforme, ont été invités à com-
bation, des attestations justifiant la dehors des jours et des horaires nor- muniquer à la DGCL pour examen,
souscription d’une assurance au maux de travail (travaux de nuit - leurs éventuelles propositions.
bénéfice de l’ensemble de leurs jours fériés…), a fait l’objet d’une
agents et fonctionnaires. opposition de la part des services du - La formation continue : Cette
Ministère des Finances, au motif que demande légitime des syndicats,
2. Les questions relevant du champ le personnel des Collectivités Locales rejoint les préoccupations du
de responsabilité de l’administra- doit être aligné sur le régime appli- Ministère, qui compte lancer inces-
tion de tutelle. cable aux agents de l’Etat. samment une enquête auprès des
- La promotion de grade : en exé- Sur insistance des syndicats, qui Collectivités Locales, dans le but
cution des accords du 19 Moharrem arguent des spécificités de la fonction d’une part, d’envisager un plan de
1412, les ordonnateurs locaux ont communale, des contraintes et des redéploiement des sureffectifs, ou des
été invités à procéder à la promotion sujétions propres au personnel profils en sous-emploi et d’autre part,

9
d’établir un plan stratégique de décembre 1999 ; et ce par dérogation, à titre exceptionnel au système régle-
formation, de requalification et mentaire du "quota".
de mise à niveau, ou encore de
reconversion dans les nouveaux Le décret d’application de cette mesure a été publié au Bulletin Officiel n°
métiers locaux. 4845 du 6 Novembre 2000 et une circulaire ministérielle a été adressée
dans ce sens aux Walis et gouverneurs des préfectures et provinces du
3. Le troisième groupe de Royaume, pour inviter les Présidents des conseils communaux à procéder à
revendications porte sur des
questions statutaires impli-
la mise en application de cette mesure exceptionnelle.
quant la réforme de la législa- La D.G.C.L a procédé au recensement exhaustif des agents concernés par cette
tion et de la réglementation promotion, qui a donné les résultats ci-après :
communes aux agents de
l’Etat et des Collectivités Collectivités Nombre % Coût financier %
Locales. agents concernés
Préf / Prov 2.233 46 121.255.734 43
Il s’agit, entre autres, des ques-
tions suivantes : Co. urbaines 1.806 38 106.500.997 38

• revalorisation de la grille indi- Co. rurales 753 16 51.960.769 19


ciaire, avec indexation sur le Total : 4.792 100 279.717.501 100
coût de la vie;
2/. Titularisation des agents temporaires.
• augmentation des allocations
N° 2 familiales ; En vertu des accords du 19 Moharrem, les administrations de l’Etat et des
Collectivités Locales s’engagent à procéder à la titularisation des agents temporaires
• extension du bénéfice des comptant sept ans et plus de services effectifs.
indemnités de résidence,
La DGCL a procédé, dans ce même sens à un recensement des agents remplissant
moyennant un reclassement
les conditions requises pour la titularisation qui a donné les résultats suivants:
des zones ;
Collectivités Catégories d’agents Effectifs global % Coût financier %
• suppression des échelles 1 et 2
pour la main-d’œuvre ouvrière Temporaires Occasionnels Journaliers
et de 1 à 4 pour les fonction- Préf / Prov 2.180 43 17 2.240 22 522 893.80 22
naires ; Co. urbaines 5.605 100 780 6.485 62 1 435 898.75 62
• unification des régimes des Co. rurales 1.505 128 55 1.688 16 378 835.93 16
caisses de retraites (CMR –
Total : 9.290 271 852 10.413 100 2 337 628.48 100
RCAR).
Ce type de revendications de
fond relève de niveaux plus éle- Gestion des Ressources Humaines des Collectivites Locales
vés du dialogue social.
La Direction Générale des Collectivités Locales s’emploie depuis janvier 2000 à
apurer le retard cumulé depuis plusieurs années concernant les régularisations du
Titularisation et pro- personnel des Collectivités Locales, dont la gestion relève de l’administration de
motion interne des tutelle centrale.

agents des Collectivités En attendant l’aboutissement des réformes des textes en cours, qui permettront de
déconcentrer cette gestion, ce sont des milliers de décisions qui sont prises chaque
Locales mois pour actualiser la situation administrative gelée des fonctionnaires des
Collectivités Locales.
Le dialogue social initié par le
gouvernement a été sanctionné Nonobstant les difficultés juridiques et matérielles de la mobilité des fonctionnaires
par les accords du 19 Moharrem des Collectivités Locales, l'administration centrale s'emploie autant que faire se
1412. peut à satisfaire les demandes de changement de postes dont la DGCL est
assaillie.
Les Collectivités Locales sont
Ci-après un tableau statistique des actes de gestion des ressources humaines éta-
concernées en particulier par blis durant le 1 er trimestre 2001.
deux mesures : la promotion
exceptionnelle et la titularisation Nature des actes Cadres supérieurs Cadres moyens Total
des agents temporaires. Arrêtés de recrutements et d’intégration 257 123 380
Arrêtés d’avancement 3.040 4.201 7.241
1/. Promotion exceptionnelle.
Détachement et mutation 54 75 129
Aux termes des accords sus-
visés, le gouvernement s’est Contentieux 12 10 22
engagé à assurer la promotion Mise en disponibilité 16 11 27
des fonctionnaires statutaires Démissions 10 8 18
remplissant les conditions Mise à la retraite 10 150 160
requises pour être promus au 31
Total : 3.399 4.578 7.977

10
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Programmes spéciaux de développement rural


PERG : Nouvelles dispo- échoit aux commissions préfecto- accompagner l’extension du pro-
rales ou provinciales, présidées par gramme à des régions d’accès plus
sitions de partenariat MM. les Walis ou les Gouverneurs, difficile. Toutefois, la quote-part des
entre l’ONE et les et composées des représentants des communes et des foyers bénéficiaires
Collectivités Locales communes concernées, du délégué demeure fixée, de façon invariable,
régional ou local de l’ONE (qui respectivement à 2.085,00 dh et
L’exécution du programme PERG a assure le secrétariat de la commis- 2.500,00 dh.
révélé quelques dysfonctionnements; sion), et des responsables des ser-
notamment la signature et la mise en 3- Mise en place d’un organe
vices extérieurs des Ministères, mixte de suivi
exécution des conventions d’électrifi- notamment ceux de l’Energie et des
cation des centres ruraux et de Mines, de l'Equipement, de Un comité mixte – DGCL/ONE –
douars entre l’ONE et les communes l’Agriculture, de l’Habitat et chargé du suivi permanent du pro-
concernées, sans assurance préa- l’Aménagement du Territoire, et de gramme PERG est mis en place. Il
lable de l'existence de crédits pour la l’Economie et des Finances. aura pour mission de superviser l’en-
couverture de la quote-part des com- semble du processus d’électrification
munes rurales concernées. rurale ; en l’occurrence :
N° 2
Il s'en est suivi notamment, le bloca- • La définition des grappes des
ge de la mise sous tension de plu- douars à électrifier,
sieurs centaines de douars déjà équi-
• L’élaboration du programme
pés, faute pour les communes rurales
annuel,
concernées d’honorer leur engage-
ment. • L’information et l’intermédiation
Ces commissions se prononcent sur
entre les parties,
De ce fait les Directeurs Généraux de les projets élaborés par les services
l’ONE et de la DGCL, réunis le 6 de l’ONE et peuvent éventuelle- • Le suivi de la phase de validation
février 2001, ont convenu de mettre ment les compléter ou les modifier des programmes des douars à
en place un nouveau dispositif de et/ou les hiérarchiser en fonction électrifier par les commissions pré-
planification et de suivi, destiné à des réalités et des besoins locaux ; fectorales et provinciales,
prévenir ce type de problèmes. à condition toutefois que les modi- • L’établissement et le suivi d’exécu-
fications proposées concordent tion de l’échéancier de mise en
Les deux parties ont décidé en parti-
avec les possibilités techniques et œuvre,
culier de :
les limites de coût de l’ONE ; • Le suivi des appels d’offres,
• redéfinir les modalités d’établisse-
ment et de validation des pro- • une validation de faisabilité finan- • Le suivi de l’exécution des travaux
grammes des centres à électrifier cière du programme : les commis- et de réception des installations,
jusqu’au terme du PERG à l’hori- sions préfectorales ou provinciales • Le contrôle des règlements des
zon 2006 ; apprécient la capacité des com- échéances,
munes rurales concernées à hono- • Le règlement des contentieux éven-
• revoir les modalités de financement
rer leur quote-part financière, soit tuels.
du programme ;
au titre de leurs ressources finan-
• mettre en place un organe mixte de Des cellules “PERG” locales, créées
cières propres, ou de leurs possibi-
suivi; au niveau des préfectures et pro-
lités d’emprunt, soit d’éventuelles
vinces, serviront de relais et de parte-
1- Modalités d’établissement et de contributions des budgets préfecto- naires locaux à ce comité, pour assu-
validation des programmes pour ral, provincial ou régional. rer son information permanente et
la période 2001-2006 : faciliter sa mission de contrôle de
2- Modalités de financement du
En fonction des impératifs de la carte PERG l’exécution du programme.
de son réseau et du critère du Le financement du programme PERG
moindre coût, l’ONE élabore le pro- repose sur le principe de la péréqua-
jet de programme des douars à élec- tion spatiale et temporelle et sur la
trifier. Ainsi arrêté, ce programme est base d’un coût moyen national de
transmis au Ministère de l’Intérieur 10.000,00 dh par foyer. Selon les
(DGCL) pour être soumis à une estimations de l’ONE, ce coût moyen
double validation. doit se situer autour de 14.000 dh
• une validation d’opportunité, qui par foyer à compter de 2001, pour

11
Services Publics Locaux
La gestion déléguée, L’importance de la phase suivante, Lors de cette évaluation, qui a duré
consacrée à l’évaluation technique et du 6 décembre 1999 au 12 juillet
des services de distribu- financière des offres, a conduit le 2000, la commission ad-hoc s’est
tion d’eau, d’électricité Ministère de l’Intérieur à renforcer la organisée en quatre sous-commis-
capacité d’expertise de la commission sions (eau, électricité, assainissement
et d’assainissement locale par son élargissement à plusieurs et éléments communs). Les dossiers
liquide des villes de experts représentant les principaux ont été traités en trois étapes :
Tanger et Tétouan. départements ministériels concernés d’abord, la lecture et l’analyse de
(Intérieur, Finances, Affaires Générales tous les documents contenus dans les
Tirant profit des expériences précé- du Gouvernement, Secteur Public et offres ; ensuite, l’analyse ciblée des
dentes, le projet de gestion déléguée Privatisation, Energie et Mines etc…) en offres notamment les objectifs de
des services de distribution d’eau plus de la participation des techniciens performance visés comparés aux
potable, d’électricité et d’assainisse- des trois régies de distribution de actions et moyens à mettre en œuvre
ment liquide de Tanger et Tétouan, Tanger, Tétouan et Fès. pour les réaliser ; et enfin, le recen-
initié par les délibérations des sement des questions et des préci-
conseils des Communautés urbaines Cette phase a été entamée par l’or-
sions à demander aux groupements.
concernées en décembre 1998, a ganisation d’une séance publique
N° 2
fait l’objet d’une longue procédure d’examen des offres reçues, à l’issue A l’issue de cette phase, l’offre du
habitée par le souci du respect des de laquelle l’offre du groupement groupement UNION FENOSA/PRI-
principes de la concurrence loyale et ENDESA/INYPSA a été écartée pour DESA/IPE-AGP, ayant obtenu une
de la transparence totale. non conformité au règlement de l’ap- note technique inférieure à 70 points,
pel d’offres ; la société FERROVIAL a été écartée.
Cette procédure a été, d’abord, enta- dont les références techniques ont
mée par une préqualification qui a fait La phase d’évaluation des offres
permis la qualification de ce groupe-
l’objet d’une large publicité et a duré financières qui a suivi, a été faite sur
ment, s’est retirée de la course.
du 6 janvier au 24 mai 1999. Trente la base d’une grille de notation attri-
quatre (34) lettres de candidatures ont La phase d’évaluation des offres s’est buant à la qualité des projections
été retirées et onze (11) dossiers de déroulée en deux étapes (évaluation financières et du plan de financement
candidature ont été déposés dans les technique et évaluation financière) et : 30 points, et aux niveaux des tarifs
délais réglementaires. Deux critères ont a porté sur les offres des six groupe- proposés : 70 points. Lors de cette
été retenus pour la préqualification: ments retenus suivants : phase, la commission d’évaluation
l’expérience professionnelle des socié- s’est organisée en trois sous-commis-
- AZRIX (USA) - ENRON (USA) - SNCE
tés constituant le groupement et la sur- sions ; la première a été chargée des
(Maroc), SEPROB (Maroc)
face financière des groupements. Dix questions tarifaires ; la seconde des
groupements ont été ainsi préqualifiés. - CMS ENERGY (USA) - THAMES WATER (G.B) ; projections financières et de la vérifi-
- LYONNAISE DES EAUX (France) - ELYO
cation de la cohérence des diverses
Les dossiers d’appel d’offres compre- composantes des offres financières;
(Belgique) - AGBAR (Espagne) - NORTHEN
nant le règlement, les projets de la troisième de l’examen des plans
ELECTRIC (G.B) - TADEUS (Maroc) ;
convention de la gestion déléguée, les de financement des investissements.
cahiers des charges des trois activités et - SAUR (France) - EDF (France) - AGUAS DE
les treize documents annexes, ont été VALENCIA (Espagne) - WAFA TRUST (Maroc) ;
A l’issue des évaluations techniques
établis en parallèle et soumis à l’exa- et financières des offres, une note
men critique de deux experts internatio- - UNION FENOSA (Espagne) - PRIDESA (Espagne) globale a été attribuée à chaque
naux, choisis sur la base d’une liste de – IPE-AGUAS DE PORTUGAL (Portugal) ; groupement sur la base d’une pon-
consultants, fournie par la Banque - VIVENDI (France) - HYDROQUEBEC
dération de la note technique à 60 %
Mondiale. Ces documents ont été (Canada) - ONA (Maroc) - SOMED (Maroc).
et de la notre financière à 40 %
remis le 8 juin 1999 aux groupements conformément aux termes du règle-
L’évaluation des offres techniques a ment de l’appel d’offres. Ces rap-
préqualifiés à l’exception du groupe-
ment BIWATER-ESBI qui s’est désisté. été effectuée sur la base de la grille ports ont été présentés aux conseils
de notation prévue dans le règlement des deux Communautés urbaines de
Les neuf (9) autres groupements ont de l’appel d’offres à savoir l’examen Tanger et Tétouan, respectivement le
poursuivi la procédure à savoir le et la notation de la stratégie envisa- 19 et 20 février 2001. Ceux-ci ont
retrait des dossiers d’appel d’offres, gée pour le développement des ser- retenu l’offre du groupement piloté
la visite des lieux et des installations, vices délégués, l’importance du pro- par VIVENDI (France) et constitué par
la récupération de la documentation gramme prévisionnel d’investisse- HYDROQUEBEC (Canada) ONA
nécessaire et la demande de préci- ment, l’impact des programmes pro- (Maroc) SOMED (Maroc). Cette offre
sions techniques et financières. Cette posés sur l’environnement, la partici- classée globalement en premier
phase a duré du 8 juin au 29 pation de l’entreprise marocaine et la rang, autant pour Tanger que pour
novembre 1999, date de remise des répartition des responsabilités au sein Tétouan, est la plus avantageuse sur
offres par sept (7) groupements. de la société délégataire. les plans technique et financier.

12
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Les premières données de cette offre convient de noter que l’essentiel des délégataire sous la responsabilité de
qui porte sur une durée de 25 ans, investissements sera réalisé durant la l’autorité délégante, et alimenté par
en attendant la finalisation des première décennie selon les taux res- la participation directe ou indirecte
contrats de gestion déléguée, se pré- pectifs pour Tanger et Tétouan, sui- des particuliers et des promoteurs,
sentent comme suit. vants : 72 % et 58,4 % pour l’assai- couvre respectivement 56,2 % et
Le délégataire s’engage à réaliser un nissement liquide ; 50 % et 52,4 % 47 % des programmes d’investisse-
programme d’investissement de pour la distribution d’eau potable ; et ment de Tanger et Tétouan.
3.713 millions de DH (MDH) pour 47 et 40,5 % pour l’électricité.
Les prochaines étapes de cette opé-
Tanger et de 3.896 MDH pour Le financement à mobiliser par le ration seront successivement la finali-
Tétouan. Ce programme est réparti délégataire au moyen de son capital, sation des contrats de gestion délé-
selon les taux respectifs suivants pour des emprunts qu’il contracte et de guée avec le groupement piloté par
Tanger et Tétouan : 47,5 % et 38,3 l’autofinancement dégagé des pro- VIVENDI, la signature des contrats
% pour le service d’assainissement, duits des exploitations et qui repré- finalisés, le lancement des travaux
30,1 % et 35,2 % pour la distribution sente son engagement propre, d’inventaire des biens de retours et
d’électricité ; et 22,4 % et 26,5 % couvre respectivement 43,8 % et 53 des biens de reprise, la mise en place
pour l’eau potable. % des programmes d’investissement des financements nécessaires, l’en-
La réalisation dudit programme est de Tanger et Tétouan. trée en vigueur du contrat de gestion
étalée sur toute la durée de la ges- déléguée et la mise en place des ser-
En revanche, le financement assuré
tion déléguée. Cependant, il vices permanents de suivi et de
par le Fonds de travaux, géré par le
contrôle des services délégués. N° 2

Coopération Décentralisée
La Fondation Konerad tés locales. D’autres actions sont pro- permettre l'échange d'expériences
grammées pour la même année. des villes arabes en matière de choix
ADENAUER : un parte- des techniques de collecte, d'élimina-
Dans la perspective de la préparation du
naire privilégié programme d’action pour l’année pro-
tion, de traitement et de valorisation
des déchets ménagers et des déchets
Les objectifs généraux de la conven- chaine, les propositions des différentes
spéciaux.
tion de coopération liant la DGCL à collectivités locales sont les bienvenues.
la Fondation allemande Konrad Les interventions des experts et opé-
ADENAUER visent la promotion des rateurs arabes ont portés sur plu-
structures participatives et décentrali- Séminaire organisé à sieurs thèmes traitant notamment des
sées dans la gestion communale déchets solides, des techniques d'en-
ainsi que le soutien aux fonction- Rabat par l'Institut de fouissement sanitaire, des spécificités
naires communaux, par la mise à Développement des Villes des déchets industrielles médicaux et
leur disposition de guides pratiques dangereux, des expériences des villes
et de manuels de référence. Arabes sur le thème : et des institutions arabes opérant
Dans ce sens, les actions entreprises "gestion des déchets dans ce domaine, et des perspectives
de développement des techniques de
portent sur l’organisation de sémi- solides" traitement des déchets et des modes
naires, de journées d’études ayant
trait aux problématiques de gestion Dans le cadre de son programme de gestion des services correspon-
communale, ou concernant le déve- d'activité au titre de l'année 2001, dants.
loppement local. L’édition de publi- l'Institut de Développement des Villes L'importance de cette rencontre rési-
cations diverses et de manuels thé- Arabes (IDVA), organisme scientifique de d'une part, dans l'importance
matiques à l’adresse des élus et des dépendant de l'Organisation des accordée actuellement par les villes à
gestionnaires locaux constitue le Villes Arabes (OVA), a organisé du ce service prioritaire de l'environne-
second volet que couvre cette 21 au 23 Mars 2001, en collabora- ment urbain et d'autre part, dans la
convention.. tion avec la Communauté" Urbaine qualité scientifique et technique des
de Rabat, un séminaire sur le thème : interventions et témoignages des dif-
A ce titre, et suite à la reconduction "gestion des déchets solides".
de la convention de coopération férents experts, et enfin, dans l'intérêt
bilatérale pour l’année 2001, la Cette rencontre, qui a réuni une cen- qui s'est dégagé de l'échange et de la
Direction Générale des Collectivités taine de représentants des principales confrontation des expériences des
Locales a jusqu’à présent organisé villes arabes; maires des villes, élus villes arabes dans ces nouveaux
deux séminaires portant sur la ges- locaux, spécialistes, opérateurs et métiers de l'environnement.
tion de l’eau potable en milieu rural chercheurs dans le domaine de la Les documents et les actes de ce
et sur la gestion du patrimoine des gestion des déchets urbains et de la séminaire sont disponibles en version
collectivités locales. En matière de protection de l'environnement; avait arabe, pour consultation au centre
publication, un guide du patrimoine pour objet des débattre des nui- de documentation relevant de la
des collectivités locales est en cours sances et des risques engendrés par Direction Générale des Collectivités
d’édition. Il sera bientôt mis à la dis- les déchets solides, de leur impact sur Locales.
position de l’ensemble des collectivi- la santé et sur l'environnement, et de

13
Séminaires de formation relevant des provinces de Kénitra, Sidi installations. Les techniciens com-
Kacem et Khémisset. munaux ont été également initiés
au profit des cadres
aux méthodes de calcul du prix de
technique des Collectivités Ces séminaires viennent suite aux
revient de l’eau ;
recommandations émises lors de la
Locales en matière d’eau journée d’étude sur la problématique • l’approche participative. La mise en
potable de la gestion des services d’eau œuvre des projets d’alimentation en
Dans le cadre de l’accord de coopéra- potable en milieu rural, organisée le eau potable en milieu rural se fait
tion qui lie la Direction Générale des 21 novembre 1999, avec le concours selon une démarche participative
Collectivités locales (DGCL) à la de la FKA. Les thèmes de ces forma- qui consiste à impliquer les popula-
Fondation Konrad Adenauer (FKA) et tions ont porté sur : tions dans les différentes étapes de
qui porte essentiellement sur l’organisa- la mise en œuvre des projets. Il
• les aspects organisationnels et insti-
tion de séminaires et de journées s’agit de présenter la méthode acti-
tutionnels de l’alimentation en eau
d’études et sur la publication d’études et ve de recherche et de la planifica-
potable en milieu rural. Il s’agit de la
de documents sur la gestion communa- tion participative "MARP", utilisée
présentation de l’organisation du
le, la DGCL / Direction de l’Eau et de par les équipes provinciales d’ani-
PAGER, du rôle des collectivités
l’Assainissement (DEA) a organisé deux mation du PAGER.
locales dans la mise en œuvre de ce
séminaires de formation, au profit des programme et des différents modes Ces deux rencontre ont fourni l’occa-
N° 2 techniciens communaux, sur l’alimen- de gestion des services publics sion pour présenter et diffuser deux
tation en eau potable en milieu rural. d’eau potable en milieu rural ; importants documents établis dans le
Le premier séminaire s’est déroulé à la cadre du PAGER et destinés aux opé-
• les aspects techniques de l’alimen-
province d’El Kelaâ des Sraghna, le rateurs de terrain. Il s’agit du guide
tation en eau potable en milieu
25 et 26 octobre 2000, au profit de l’animateur du PAGER et du guide
rural. Il s’agit de la présentation des
d’une quarantaine de techniciens de création et de suivi des associations
différentes composantes techniques
communaux relevant des provinces d’usagers d’eau potable.
des systèmes d’approvisionnement
d’El Kelaâ des Sraghna, Beni Mellal et en eau potable (captages, pompa- Les participants ont recommandé l’or-
Azilal. Le second séminaire s’est ge, stockage et distribution), ainsi ganisation de journées de sensibilisation
déroulé à Rabat, le 15 et 16 février que les opérations d’entretien et de sur ces thèmatiques au profit des prési-
2001, au profit également d’une qua- maintenance que nécessitent ces dents des communes rurales.
rantaine de techniciens communaux

Actualités
LE FEC : Projet de la Marine Marchande, entre le 15 couverture des risques de change, la
février 1995 et le 14 mars 1998. notation par une Agence
réforme et désignation Internationale de Rating, la conclu-
de la nouvelle direction La vacance de la Direction Générale
n’a pas été sans effets sur la baisse sion d’une convention de partenariat
Le FEC, banquier des Collectivités des performances du FEC, par suite stratégique avec un partenaire natio-
Locales, qui contribue annuellement notamment de conflits syndicaux, du nal et/ou international, la mise en
à hauteur de 1 milliard de dirhams départ de certains cadres et d'une cer- œuvre d’un plan de restructuration
au financement des équipements taine démobilisation du personnel, interne et d’un réseau de représenta-
municipaux, connaît depuis quelques lesquels ont aussi affecté la crédibilité tion régionale…
années quelques dysfonctionne- de l’institution sur le marché financier. Pour mener à terme et avec succès
ments: problèmes de mobilisation de
Un plan de restructuration du Fonds ces différents objectifs, le FEC sera
ressources et de trésorerie, coût élevé
doté d’un staff de direction formé de
du crédit par rapport au marché, d’Equipement Communal a été arrê -
professionnels de haut niveau. En
centralisation des services "clientèle" té, avec l’appui de la Banque
attendant la nomination prochaine
insuffisance de l'impact économique Mondiale, qui participe depuis plu- du Directeur Général, un poste de
des emplois, entre autres. sieurs années à son financement. Il Directeur-Général Adjoint a été créé
Le FEC a notamment souffert de pro- comporte un ensemble de mesures ; et confié à Monsieur Seddik BAINA,
blèmes de leadership, en particulier en l’occurrence : la transformation dont la formation universitaire et
depuis le départ de M. Mostapha du FEC, à moyen terme, en société bancaire et l’expérience profession-
SAHEL, qui a cumulé les fonctions de anonyme, la mise en place d’une nelle (haut cadre du ministère des
Directeur Général du FEC et de ligne de crédit irrévocable, la créa- finances et expert auprès de la BID)
Ministre des pêches Maritimes et de tion d’un Fonds de Garantie pour la correspondent à ce challenge.

14
La lettre des Collectivités Locales, nouvel espace de communication au service de la démocratie locale

Décision ministérielle AGENCE MAGHREB ARABE PRESSE L'ECONOMISTE du MERCREDI 23 MAI


(MAP) 2001
portant désignation des
conseillers communaux La Direction Générale des Le Ministère de l'Intérieur vient de
membres du Conseil Collectivités Locales vient de publier le diffuser le n° 1 de son bulletin d'in-
d'Administration du FEC. premier numéro d'un bulletin d'infor- formation, "la lettre des Collectivités
mation bimestriel, intitulé "la lettre des Locales" et prévoit l'ouverture pro-
Dans le cadre de l'actualisation des collectivités locales". Cette publication chaine d'un site Web. La lettre paraî-
représentants des Collectivités Locales qui se veut un support de communi- tra, dans une première étape, selon
au sein du Conseil d'Administration du cation et d'information dédié à la une période bimestrielle. Dans ce
Fonds d'Equipement Communal, le démocratie locale, entend servir d'es- premier numéro figurent notamment
Ministre de l’Intérieur à pris le pace à une communication ciblée en l'organigramme de la Direction
22/05/2001 une décision portant direction des collectivités locales, des Générale des Collectivités Locales,
désignation des conseillers commu- élus de l'administration et des fonc- l'espace juridique (indemnités de
naux ci-après comme nouveaux tionnaires territoriaux, lit-on dans l'édi- représentation des conseillers com-
membres de cette instance en applica- torial du bulletin. Ces opérateurs munaux …), la vie des Assemblées
locaux pourront trouver dans les mul- Locales, Questions financières bud-
tion des dispositions de l'article 3 du
tiples rubriques de publication, la res- gétaires, Programme spéciaux de
décret n° 2-90-351 du 19 Joumada II
source documentaire, les données développement rural (PAGER, PERG)
1413 (14 Décembre 1992) pris pour qualitatives ou statistiques, d'informa- ou encore les Services Publics Locaux N°2
l'application de la loi N° 31-90 portant tion, le conseil ou la norme, néces- (Transport urbain, nouvelle approche
réorganisation du FEC : saires à la revalorisation du service des problèmes du secteur).
Mohamed LABSIR Préfecture Ain Sebaâ Hay
public local. Au-delà de cette cible LE WALI DE LA REGION DE
Mohammadi
basique, la lettre des collectivités MEKNES TAFILALET
locales tentera également de
Abderrahim FILALI BABA Préfecture Fès Jdid Dar
répondre indirectement aux besoins Il m'est particulièrement agréable de
Dbibagh d'information d'un vaste lectorat sur ce vous exprimer, à l'occasion de la publi-
Mohamed FAL FAOUZI Province Guelmim secteur, notamment, les partenaires cation du premier numéro de "la lettre
économiques et sociaux des collectivi- des Collectivités Locales", mes vives féli-
Kacem SBAI Province Sidi Kacem
tés, les médias et les universités. Cette citations pour cet heureux événement.
Abdelkader LAMGHAIRBAT Province Safi
première livraison renferme plusieurs Cette publication permet de créer un
Mohammed BOUDOUNIT Préfecture Agadir Ida rubriques, dont un espace juridique espace de communication aux diffé-
Outanane consacré aux indemnités de représen- rents acteurs publics locaux et a leurs
Driss BOUARICH Province Ifrane
tation des conseillers communaux, partenaires des autres secteurs et pré-
"programmes spéciaux de développe- sente, de par la richesse et la qualité
Mohammed SOLTANE Préfecture Oujda Angad
ment rural" qui présente le Programme de l'information qu'elle se propose de
d'approvisionnement groupé en eau véhiculer, le mérite de fournir un
potable des populations rurales apport scientifique, documentaire et
Presse et courrier des
(PAGER) et le Programme d'électrifica- normatif éminemment positif et ne
lecteurs tion rurale global (PERG) et "services manquera certainement pas d'aider à
Depuis la publication du premier publics locaux" qui traite de la nouvel- la bonne gestion du fait local.
numéro de "la lettre", la DGCL reçoit le approche des problèmes de trans-
port urbain. En accueillant "La lettre des
les commentaires et les réactions des Collectivités Locales" avec grand inté-
différents publics : autorités adminis- Les autres articles parus dans cette rêt, je mesure l'objectif de ce projet de
tratives et élues, médias, universités, livraison traitent notamment des mettre en relief les activités animant la
agences urbaines, régies, orga- questions financières et budgétaires vie des assemblées locales, le rôle de
nismes nationaux et internationaux, des collectivités locales, du program- l'autorité de tutelle en matière de res-
etc... me de lutte contre les effets de la pect de la légalité ainsi que les efforts
Tout en manifestant un vif intérêt pour sécheresse et de l'opération spéciale consentis par l'Etat et les Collectivités
cette brochure, les auteurs de ces de réhabilitation des établissements Locales dans le cadre des programmes
commentaires ne manquent pas d'ex- scolaires par le Fonds d'équipement de développement local.
primer leurs encouragements et féli- communal (FEC).
En formulant l'espoir de voir cette
citations au staff de rédaction du bul- Outre cette lettre d'information, la publication réussir et atteindre ses
letin. Direction Générale des Collectivités objectifs, je vous prie de croire,
Ci-après, quelques extraits de la Locales compte lancer un site sur Monsieur le Directeur Général, à
presse écrite et du courrier parvenu à Internet pour davantage de commu- l'assurance de ma haute considéra-
la DGCL. nication et d'information. (MAP). tion et de mon estime.

15
Le président du Conseil Régional sera digne d'être remis à toutes les Nul doute que le suivi des nou-
de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer instances nationales et étrangères. veautés, en matière de décentrali-
C'est avec un grand plaisir que j'ai sation à travers votre revue, par
Tout en vous exprimant le souhait
parcouru le premier numéro de bul- l'Agence lui permettre de consolider
du Conseil Régional de s'abonner à
letin bimestriel intitulé "La Lettre des davantage ses relations avec les
cette nouvelle publication, je vous
Collectivités Locales". services et les institutions en rapport
prie de croire, Monsieur le
permanent avec l'administration ter-
Ce support de communication et Directeur Général, à l'assurance de
ritoriale. Taza le 27 avril 2001
d'information dédié aux ma très haute considération.
Collectivités locales, aux élus et aux Le Recteur de l'Université
Le Directeur de l'Agence Urbaine de Taza
fonctionnaires de l'administration Mohamed V Agdal-Rabat
L'agence Urbaine de Taza vient
territoriale, constitue à n'en pas Le Rectorat de l'Université
d'être informée de la publication
douter, une heureuse initiative de Mohamed V - Agdal a été rendu
par votre administration d'une revue
nature à consolider la démocratie destinataire du premier numéro de
d'information à l'adresse et au servi-
locale, méritant de ce fait félicita- la lettre des Collectivités Locales
ce des Collectivités Locales.
tions et encouragements. éditée par la DGCL .
Et étant donné que l'Agence
Permettez-moi de vous suggérer A cette occasion, je vous remercie pour
Urbaine se positionne en qualité de
d'inclure dans ce bulletin certaines cette chaleureuse attention et souhaite
partenaire des Collectivités Locales
propositions des différents Conseils que cette revue d'information puisse
dans le domaine de l'urbanisme, j'ai
que vous jugerez intéressantes. atteindre les objectifs escomptés.
N° 2 l'honneur de vous demander de
Par ailleurs un abonnement des bien vouloir compter celle de Taza Nous souhaitons compter parmi les
Conseils permettra de concevoir un comme abonné de ce bulletin. abonnés de cette publication.
document d'une grande qualité qui

Publications
Cette rubrique mettra dorénavant à la Ces documents sont disponibles à la Générale des Collectivités Locales
disposition des lecteurs une sélection Direction de l'Eau et de (DGCL) en est à sa 5ème édition. La
des références bibliographiques, et l'Assainissement. Ils peuvent être four- prochaine concernera l'année
toutes publications récentes (bro- nis à la demande. 2000. Cette publication constitue
chures, guides, ouvrages…) éditées une source d'information statistique
* Guides des ratios financiers 96-97 précieuse pour l'appréciation des
par l'administration ou parues sur le et 97-98 :
marché de l'édition et présentant un progrès de la décentralisation.
intérêt ou une certaine pertinence Ces guides présentent des agrégats En effet, les agrégats et les indica-
pour le management local. financiers, des indicateurs et des
ratios financiers pour divers niveaux teurs qu'elle présente rendent
Editions de la Direction d'agrégation et pour chaque collecti- compte de l'évolution des
vité locale, ainsi que des fiches d'ana- Collectivités Locales et de la place
Générale des Collectivités lyse financière. Le contenu de cette qu'elles occupent dans la promo-
Locales publication a été constamment revu tion du développement écono-
et enrichi. Les deux derniers numéros, mique et social.
Depuis 1990, la DGCL publie assez publiés dans la foulée, concernant les
régulièrement des brochures et des L'édition périodique de cette bro-
exercices 1996-1997 et 1997-1998,
guides visant à doter les décideurs locaux présentent des nouveautés, telle que chure vise aussi à mettre à la dispo-
d'outils d'aide à la prise de décision. l'introduction de la représentation car- sition des élus, des gestionnaires
tographique, qui permet de vulgariser locaux, des chercheurs et d'un
Ces publications comportent d'impor-
tantes ressources documentaires se les enseignements des guides. large public des données aussi
rapportant notamment aux domaines riches que variées couvrant des
Une large diffusion a été assurée à domaines relatifs à l'organisation et
des finances et de la fiscalité locales. ces deux numéros auprès de l'en- au fonctionnement des Collectivités
Vient de paraître : semble des collectivités locales. Locales.
*Guides de gestion du PAGER: Des exemplaires supplémentaires Ainsi, la prochaine édition, à l'instar
peuvent être fournis à la demande
• le guide de l'animateur du PAGER par le Centre de Documentation des des précédentes, présentera des
(en langue française), Collectivités Locales. données sur le découpage commu-
nal, le corps élu, les ressources
• le guide de création et de gestion A paraître : humaines et financières, le patri-
des associations d'usagers d'eau
potable (en langue arabe), *Brochure "Collectivités Locales en moine, les régies, l'état civil et la
chiffres 2000." coopération communale.
• le manuel de vulgarisation technique
des systèmes d'eau potable en milieu La brochure "Collectivités Locales en Cette édition sera prête à être diffu-
rural (en langue française), Chiffres", publiée par la Direction sée à compter de juillet 2001.

La lettre des Collectivités Locales • Bulletin d’information bimestriel édité par la Direction Générale des Collectivités Locales
• Dépôt légal: 2001/41 •ISSN : • Adresse: Ministère de l’Intérieur - DGCL - Rabat - Maroc • Tél: 037 76 24 22 • Fax: 037 76 19 00

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