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Questions
1. Présentez l'association à l'origine de cette
publicité
2. Les qualités du produit sont-elles mises en
avant dans cette campagne publicitaire ?
3. Quel est le message véhiculé par cette
affiche ?
Questions
1. Quelle est la principale différence entre les deux systèmes ?
2. En quoi le café Max Havelaar respecte-t-il un des principes essentiels du
commerce équitable ?
3. Connaissez-vous d'autres associations qui pratiquent le commerce équitable ?
Quels produits distribuent-elles ?
Activité C – Du commerce équitable dans tous nos achats
« Pour un monde plus juste, faites vos courses. » Le slogan choisi par l'association Max
Havelaar France pour la dernière Quinzaine du commerce équitable interpelle. D'autant
qu'il peut s'appliquer à l'ensemble de nos choix de consommation bien au-delà du
commerce équitable. Tourisme solidaire, placements éthiques, finances solidaires,
consommation de produits ayant reçu un label environnemental... la liste des alternatives
disponibles est déjà longue. Et ira sans doute en augmentant. Même si le prix demeure, et
de loin, le premier déterminant des comportements de consommation, les enquêtes
d'opinion montrent que près de trois Français sur quatre se disent prêts à payer plus cher
un produit leur garantissant le respect des droits de l'homme au travail ou de
l'environnement. Evidemment, la passage à l'acte est encore limité. Mais les
consommateurs citoyens ne sont plus aussi minoritaires.
« Agir en consommateur citoyen », Alternatives économiques,
n. 252, novembre 2006
Questions
1. Quels sont les produits du commerce équitable qui se vendent le plus
couramment ? Quels sont les autres domaines de consommation qui sont
également concernés ?
2. Qu'est-ce qui peut retenir le consommateur de choisir des produits équitables ?
3. Expliquez et commentez le slogan de Max Havelaar.
Lisez attentivement les textes qui composent le dossier ci-dessous et puis proposez une
synthèse de ces documents en 300 mots environ. Pour cela, vous dégagerez les idées et
les informations essentielles que contiennent les textes proposés et vous présenterez avec
vos propres mots un nouveau texte composé de façon suivie et cohérente.
ATTENTION : Vous pouvez bien entendu réutiliser les “ mots-clés ” des
documents, mais non pas des phrases ou des passages entiers.
« Racaille » pour les uns, « sauvageons » pour les autres, les jeunes de banlieue
sont surtout à l'origine d'une culture tout aussi déroutante que sophistiquée. Une
culture qui utilise, détourne et sacralise les marques comme aucune autre l'avait
fait avant elle. A l'origine du phénomène, une quête désespérée d'identité, de
repères et de valorisation pour des jeunes qui a défaut de trouver des valeurs,
réinventent les leurs. L'argent y tient un rôle central. Société de consommation
oblige. D'ailleurs « si t'as pas la maille1, t'es mort » peut-on lire dans les
témoignages recueillis dans l'Observatoire des cultures urbaines de la Sorgem.
Quant aux marques, elles sont survalorisées, tout autant que leur capital
symbolique est imposant, « de la marque de la tête au pied ». Bref, comme au
temps des sociétés plus archaïques, les jeunes veulent du brillant, du clinquant. Le
look dealer, comme ils disent. « Timberland, Jean Armani, Lacoste ou alors la
chemise Hugo Boss, la montre avec le cadran qui change de couleur, la chaîne en or
ou le Startac sur la table ». Cet archaïsme reste toutefois très relatif car les jeunes
ont élaboré un langage pour donner un signifiant à chaque marque. Il y a les
marques « Sésame », celles qui permettent de défier le monde des bourgeois,
d'exhiber des signes de réussite et de passer la porte des boîtes de nuit. A
commencer par Lacoste, la marque initiatrice. Et puis il y a les marques qui
relèvent de la fierté « Hip-Hop ».
Isabel Gutierrez, « La banlieue prend ses marques »,
Marketing Magazine, n. 61, juin 2001
Comment définir le luxe ? Que représente t-il aujourd’hui ce signe distinctif dans
des sociétés démocratisées où la notion de classe sociale n’est plus à l’ordre du jour
et où règne l’idée de l’accessibilité pour tous et à tout ? Peut-on encore parler de
marque de luxe ou faut-il plutôt distinguer des produits et des secteurs ? Pour
Christian Blanckaert le mot luxe ne veut rien dire aujourd’hui tant cette idée a été
galvaudée par les marques. Depuis Louis Vuitton dont le logo s’affiche partout
dans le métro à Tokyo jusqu’à Mc Donalds qui peut proposer un nouveau produit
étiqueté « de luxe » parmi sa gamme habituelle. On peut à présent voir du Don
Pérignon dans les hypermarchés et Ferrari sur les ordinateurs Acer. Pour Christian
Blanckaert ce concept de « luxe abordable », ou « masstige » pour les initiés, est
un faux luxe, un bluff généralisé. On ne peut plus opposer aujourd’hui luxe et
grande consommation. Il s’agit plutôt pour Hermès de se distinguer à travers le
prestige, le savoir-faire, l’expertise artistique unique avec un « nez » comme Jean-
Claude Elena par exemple. Même si Hermès travaille aujourd’hui sur 14 métiers
(exactement dans la tendance actuelle de la diversification des activités) sa
recherche continue à tendre vers le professionnalisme aigu. Hermès travaille
finalement dans le sens contraire du marketing du luxe, se distinguant par
l’expression d’une signature et l’importance de la main dans l’élaboration de
l’objet. Le centre du pouvoir chez Hermès est à la Direction artistique. Mais même
si le luxe est aujourd’hui une notion très floue, utilisée en marketing, Eliette Roux
définit le luxe comme un secteur qui est dans une gestion paradoxale des
contraires. On exhale l’ingérable, l’artiste et sa création d’un objet parfait tout en
étant inséré dans une entreprise. Cette une tension permanente entre l’ingérable et
la nécessité de gestion.
Préparez un exposé oral d'une dizaine de minutes sur un des sujets suivants :
• quels sont les droits du consommateur ?
• Peut-on affirmer que la société de consommation favorise l'homogénéisation des
modes de vie ?
• Après avoir expliqué les raisons du succès du commerce équitable, vous vous
interrogerez sur les freins à sa généralisation et à son développement
• Après avoir présenté les stratégies marketing des entreprises, vous vous
demanderez si le consommateur est réellement influencé par la publicité.