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SG iv) corteetTiow mémenro Tecuutave _ R.MONNARD .. FORMULAIRE DE LA CONSTRUCTION METALLIQUE Ragles CMO6 + Additif 80 Normes d’assomblage Eurocode 3 Pierre MAITRE > Gerpe Morten Fai 1957 ISBN 228111725 Auction a 0 en tenant compte des précisions suivantes : + Loroque les charges permanentes ont un effet inverse de celui dies actions variables envisagées, leur cocfficient de pondéra- tion doit ete ramené a Punité “*Lorsque les charges permanentes comportent une part qui présente une certaine variabilité et dont I'effet est favorable par rapport celui des autres actions, cette part doit €tre affec the d'un coefficient partiel de sécurité réduit de 1,35 a 1,10 *I1n'y alien de comuler, dans une méme combinaison, que les actions variables dont les effets sont de méme sens ____s1hes charges climatiques de neige et de vent ne présentent aucune spécificité par rapport aux autres actions variables, si ce n’est des conditions particuliéres de concomitance qui peu- ‘ent éire fixes pat les codes de détermination de ces charges (eas des Régles N 84), Pour les structares de batiment, les combinaisons fondamenta- les peuvent étre remplactes par deux combinaisons simplitiees ‘avec une seule action variable: ¥oG + ¥oQ + avec toutes les actions variables :7¥6G + 0,9E YoQ IL convient également envisager des combinaisons d'état limite ultime de type accidentel : G+ Ad Wn Qs + E¥aQ (> D ‘08 Ay désigne la valeur de caleul (spécifiée) de I'action acciden- rele Dans le cas particulier des actions sismiques, il est admis de ne pas leur cumuler les actions du vent. Dans le cas particulier de la justification en situation dincendie, également de type accidentel, il convient de continuer a se réfé rer au DTU FA 82. et dusiiser les combinaisons spécifiques vil prescrit. Ce document est pour Pinstant seul reconnu off ciellement, dans V'attente de Mentérinement de la transposition fen norme expérimentale frangaise de ENV 1993-1-2. Les critéres d'états limites de service (ELS) doivent étre res~ pectés pour des combinaisons oii les coefficients partiels de sécurité sur les actions sont tous ramenés & Punité. Suivant la nnanure de ces crtéres, ois types de combinaisons peuvent &re considérés (Tableau 2-4) “onbincion| ferme ire egos 62140, 624.8 prion Tebow 74 Pour les structures de bitiment, les combinaisons rares d'état limite de service peuvent érre remplacées par deux combinai- sons simplices +avee une seule action variable : G+ Q avec toutes les actions variables : G + 0,9 EQ, Pour les états limites de service, aucun coefficient pastiel de sécurité nest & prévoir du e6té de la sistance. _l. 2.1.3 — Dispositions pratiques pour un bétiment courant ‘On présente ci-aprés les dispositions pratiques a retenir, du point de vue des codes d'actions 4 utiliser et des combinaisons actions 4 envicager, dans le cas d'un batiment courant sup posé soumis a la liste limicative d’actions suivante + charges permanentes G (sans variabilité particuliére), + charges de neige S (Palticude est supposée inférieure & 200 m), + changes de vent W, tharge exploitation unique Q (par exemple pont roulant ou charge sur plancher), + action thermique T, + seisme E. (On suppose qu’une justification par calcul de la stabilité au feu de ta structure n’est pas nécessaite. I n'est pas tenu compte des prénormes curopéennes non encore transposées au plan frangais. Cas des Ragles CM 66 et de l’Addiit 80 + Charges permanentes G déterminées par celeuls avec une densité épale & 7,85 pour Pacer. + Neige Gxée par les Régles NV 65 en valeurs normale S, et extréme 5, la carte a utiliser pour déterminer la région est toutefois celle des Réples NEA (les dispositions de roiture sont supposées permettre Penlévement de la neige par le vent). + Vent fixé par les Régles NV 65 en valeurs normale W, et cxtréme W,. + Charge d’exploitation Q fixée par le cahier des charges de Vopération ou éventuellement par la norine NE P 06-001 + Action thermique T représentant suivant les Régles CM 66 tune variation de température de 27°C, positive ou négative. + Stisme E défini par la norme NF P 06-013 (PS 92). = Combinaisons relatives aux calcul de résistance ct de stabilite 4B G+ T) 4328, 0u43 (G+) + 32 ou dB (G+ T) +32Q 4p (G+ T) + 17/12 0,55, + W) ou 4/3 (G+ T) + 17/12 CW, + Q) ou 43 (G+T) +1712 QS) 4B (G+T) +43 05,4 W,+Q G4T+Q4058,4W, G+E+0,75 QouG +B + 0,15 $44 0,65 Q Ces deux derniéres combinaisons sont formées par référence aux nouvelles Régles de construction parasismique (norme NF P 06-013), qui généralisent le systéme de type états limites, en contradiction avec les Ragles CM 66 qu'il convient donc de _ cconsidérer comme caduques-pour Ia définition des combinai sons sous séisme. Comme antérieurement, il reste admis que ‘ces combinaisons excluent les actions de vent de déformations: GFT +S, + QeuG+T +055, +W, + jentale XP P 22-311 Cas de la norme expéri + Changes permanentes G déterminées par calculs avec une densité égale a 7,85 pour Paci. « Neige fie par les Régles N 84 en valeur caractéristique S et en valeur accidentelle S,3 dans les combinaisons avec concomi- tance des actions de vent, seuls les eas IIT de distribution de la charge de neige sont a retenit + Vent W détermin€ suivant les Régles NV 65 et «rendu » carac- téristique en majorant de 20 % la valeur normale (la valeur cextréme n’a plus d'usage). + Charge dexploitarion Q fixée par le cahier des charges de Fopération ou éventuellement par la norme NF P 06-001 + Action thermique T représentant, suivant la norme, une varia tion de température de + 25°C ou de -33°C. + Seisme E défini par la norme NE P 06-013 (PS 92). 1 Combinsisons relatives aux tats limites ultimes de résistance 135G 4159+ W+Q4+08T 135G41ST+S+W4O 135G415Q+W4+S408T 135G+15W4S4+Q+08T Ges, 40659405 G+S8,+0,750 G+E +0750 G+E +0158 +0,65Q 1s Combinaisons relatives aux états limites de service 0 Combinaisons rares G45 +067 W +067 0 +053 T G4 T4067 S +067 W + 0,67Q G+Q +067 W +067 5 + 0,53T G+ W +067 S 40,67 Q + 0,53T 0 Combinaisons friquentes G 40,158 4.065 Q G +0,50T + 0,65 Q G+015Q G +0,20 W +065 ‘2 Combineison quasi-permanonte G+065Q | —_1I--2.2—tiste-récapitulative-des codes de calcul des actions sur les constructions I. 2.2.1 — Charges permanentes 0 Fascicule de documentation franpais FD P 06-004 Charges permanentes (mai 1977). 1 DPrénorme européenne ENV 1991 Densités, poids propres et charges dexploitation (votée en 1995, a paraitre) ML. 2.2.2 — Charges d’exploitation (Nore frangaise NF P 06-001 Charges 'exploitation des batiments Guin 1986). (Prénorme européenne ENV 1991-2-1 Densités, poids propres et charges exploitation (votée en 1993, a parattre) ‘a Recommandations pour le calcul et Pexécution dex chemins de roulement de ponts rowlants ~3 parties (Revue Construction Métalligue n° 3-67, n" 4-70, n° 1-73) [GPrénorme européenne ENV 1991-5 ‘Actions exercées par les engins de manutention et les machine res (votée en 1997, paraitre) DNorme expérimentale frangaise XP P 22-630 Silos en acier ~ Calcul des actions dans les cellules Ganvier 1992). oPrinorme européenne ENV 1991-4 Actions exercées dans les silos et les réservoits (votée en. 1993, 8 paraitre) DTU P 06-002 Régles NV 65467 ot Annexes. © DTU P 06-006 Régles N 84 (septembre 1996). Prénorme européenne ENV 1991-2-3 Actions de la neige (votte en 1993, & paraitre). ‘aPrénorme européonne ENV 1991-2-4 Actions du vent (votée en 1993, & paraitre) -———o Prénorme européenne ENV 1991-2-5 Actions thermiques (votée en 1997, a paraitre). N. 2.2.4 — Aetions sismiques DTU P 06-003 Regios parasismiques (éorier 1982). oNorme frangaise NF P 06-015 dite DTU Ragles PS 92 Reégles de construction parasismique applicables aux (décembre 1995). .Norme francaise NF P 06-014 dite Rigies PS-MI 89 révisées 92 Construction parasismique des maisons individuelles et bati- ‘ments assimilés (mars 1995) op Conception et dimensionnement des structures pour leur résis- tance aux séismes (vote en 1994, 4 paraitre), norme européenne ENV 1998 Ill, 1 — Charges permanentes Charges permanentes et charges d’exploitation Les charges petmanentes sont des actions fixes dans espace et pratiquement constantes dans le temps. Quand elles sont néan- ‘moins susceptibles de subir une certaine variation au cours de la vie de ouvrage, i est nécessaire d'en définir, pour les calculs de dimensionnement, deux valeurs caractéristiques, Pune supé- ricure G,.., et Fautre inferieure G, Les charges petmanentes comprennent le poids propre de la structure, les charges de gravité correspondant aux differents Alements supportés par cette structure tels que revétements, loisons, équipements fixes. Lorsque ces derniers ne sont pas conus avec précision, lors de établissement du projet, du point de vue de leur localisation et de Mintensitt des charges quis représentent, il est d'usage de les considérer comme des actions variables, en général définies sous forme d'une charge exploitation forfsitaire uniformément répartic. Sont a inclure dans les charges permanentes, les actions de pré: ‘contrainte ainsi que les déformations imposées (volontairement ‘ou non) de maniére définitive a la structure telles que les tas~ ssements de fondlations. [L’évaluation du poids propre de la structure métallique doie tre fondée sur une masse volumique de 7 850 kg/m’. Dans le cadre de traitements informatiques permettant le calcul automatique de ce poids propre, il convient de majorer cee valeur de base pour tenir compte des organes et pices d’assemblage non cexplicitement modélists. Le fascicule de documentation francais FD P 06-004 et la pré= rnorme européenne ENV 1991-2-1 fournissent les masses volu~ rmiques des mavériaux les plus utilisés dans les constructions ainsi que les charges représentées par différents types de struc- tures et de revétements, On peut également, pour les matériaux qui font couramment Pobjet d'un stockage, utilement consulter 1a norme expérimentale XP P 22-630 relative au cateul des actions dans fes celles de silos en acier (les actions calculées {partir de ces charges gravitaires ont bien entendu le starat de charges «exploitation. Une sélection de valeurs nummériques de charges permanentes indiquées par ces textes est reprise ci-aprés. —_—-eMatériaux structurels aluminium, —béron armé courant —béton non armé ~ bois + de coniféres de feuillus + durs tropicaux. = Matériaux de construction morte de ciment sable sec — terre végétale = platre ~plomb Matériaux stockés angles de talus natuel legrés) ~ciment 30 = platre 28 ~sable 34 clinker 36 ~charbon 35 bie 28 mais 28 ~orge 27 = cola 24 = tournesol 2 Composants structurels a Magonneries = agglomérés pleins = agglomérés creux ~ briques eines ~briques creuses = moellons ~ pierres de taille dam’ 7850 2700 2500 2200 600 800 1000 2500 cain? 1500 2000 1.600 2100 1500 2500 11.400 7150 8950 daNim? 1500 1225 1870 1570 1000 835 785 810 700 500 aNton™ 2150 1500 1800 1500 2300 2700 a Planchere aN? = dalle pleine en béton armé par cm dépaisseur 25 = planchers 4 bacs acier collaborants ‘montage en 15 cm d’épaisseur 300 ‘en 20 cm d’épaisseur 410 = planchers & poutrelles et entrevous montage en épaisseur 15 cm +4 ci 250 20.em + Sem 315 Elements d’enveloppe et revétements aN? 2 Couvertaree = zine (voligeage et tasseaux compris) bbacs aluminium = bacs acier = bacs acier + étanchéité auto-protégée = plaques en fibeo-ciment ~ tiles (iteaux compris) ~ ardoises (latis et voligeage compris) oBtanchsités + ~asphalte so = multicouche R oRevdtements ~carrelage oéramique par em épaisscur 20 ~dalles thermoplastiques par mm. épaisseur 2 —parquets cols 7 ~parquets sur lambourdes 28 2 — Charges d*exploita [Les charges d'exploitation sont des actions variables dans te temps et dans espace, directement liges 4 Vutilsation des ouvrages. Les charges d'exploitation propres aux bitiments industriels sont généralement définies par voie contractuelle compte tent de leur caractére trés spéecifique ; seules quelques valeurs sont codifiées En revanche, les ouvrages dont les conditions d'utilisation sont davantage banalisées tel que batiments ¢habitation ou de bburcaux, batiments hospitaliers, etc., ont leurs charges «exploitation définies par ls norme NF 06.001, Dans l'avenir, cette norme francaise sera rermplacte ppar la partie 2-1 de 'Burocode | ; celle-ci n'est pour Vinstant qu'une prénorme européenne, ENV 1991-21, transposée en France. Ill, 2.1 — Prescriptions de la norme NF P 06-001 Valeurs nominales de référence des charges d’exploitation dans les batiments (On ne fait que reprendre ci-aprés les principales valeurs spéci- fies par le texte, it Batiments habitation —logements 1,5 kNim? —baleons 3,5 KN/m? —escaliers, halls d’entrée 2,5 kN/m? ‘combles non aménageables avec plancher 1,0 KN/m’ Batiments de bureaux bureaux cloisonnés 2,5 kN/m™ bureaux paysagés 3,5 kim? culations, escaliers, halls d'entrée 2,5 kNim Batiments scolaires et universitaires ~salles de classes, laboratoices,ateiers, dortoirs, sanitaires 2,5 kN/m? —amphitheatres,salles modulables, cantines 3,5 KN/m? = salles de réunion ou polyvalentes avec sitges, bibliotheques 4.0 Nim? les sans sidges, escaliers, circulations, salles de jeux 4,0 Nim? = cuisines collectives 5,0 KN/m? Batiments hospitaliers et disp — chambres, sanitaires 1,5 EN/n? 7 ~ circulations internes 2,5 KNim* halls, circulations générales 4,0 Kin? ~ services 2,5 KN Im? calles eopérations, buanderies 3,5 kN? ~ cuisines collectives 500 Nien? 1s Batiments & usage sportif et d'éducation physique sauf prescription contraire, charge statique de 5 KN/m? Terrasses accessibles privée 1,5 N/m? ______sutres locate ~salles de restaurant, cafés, cantines de moins de 100 places 2,5 kNIm’ = hulles oi le public se déplace (gares) 40 EN? ~salles de spectacles avec public debout 6,0 kNIm?* ~salles de théétre, amphithééires, tribunes avec siéges 4,0 KN Im? sales de danses, boutiques et annexes 5,0 KNim? ~ garages et pares de stationnement de voitures legeres 2,5 kNio? —escaliers et passerelles des locaux industrieis + circulation générale 2.0 RI? + aceés aux appareils; passage une personne de front 15 kN? ‘*Garde-corps (efforts horizontaux lingiques) —locaux privés 4 Nn (avec un minimum de 1,3 RN effort tlobal réparti) en habitation collective 0,6 kin pour les batiments recevant du public 1,0 kN/an ~ pour les urbunes de stades 1,7 kNin ~ pour les installations industrielles 0,6 80,3 kNim Charges d’entretien sur les couvertures (Ces actions, de par leur nature, ne sont pas cumulables avec les actions climatiques. ~ Couvertures sur charpente : 2 charges de 1kN placées aux 1/3 et 2/3 de la portée, sans tre espacées de moins, d'un mét ~TTerrasses et toitures non accessibles recevant une étanchéité au minimum, 10 KN répartis uniformément sur 10 m*. Pour les charpences metalliques, la surface de charge peut étre prise rectangulaire avec un c6té de 3,60 m orienté paralélement la portée et un cdté perpendiculaire de 2,80 m (Fig. 3-1) Panne Pertaue Y, 220m ‘360m charge fentreten sur ttre aver étnchdi gee 34 —nCtoisons de distribution Les charges des eoisons non porteuses et de faible poids, dont le déplacement ou Fajout sont acceptés @ prion, sont incluses dans les charges Pexploiation en dsinguant “les cloisons + ts lgéres poids linkique inférieur&1,0 &N/m, es coisons + legbes«: poids lingiqu infrieur & 2,5 N/mm Néanmoins, i est permis, lorsqu'une répartion tansversale st assurée par les planchers, de considéree ees cloisons comme per- imanentes ct de les représenter alors par des charges uiformément réparis, respectivement de 0,40 KNJm et 1,0 kn’. Pour les f briments habitations avec refends wansversaux rapprochés, ces valeurs peuvent ete réduites 80,20 kN et 0,50 kNimw’ Modification des charges d’exploitation La nome prévoit des modifications de la valeur de la charge exploitation selon importance des surfaces sur lesquetles elie est envisagée. Il s'agit en fonction de la nature des locaux, d'une augmentation de la valeur de référence pour les faibles surfaces et d'une réduction pour les grandes surfaces (seuil fixe 4.15 m?) + pour les batiments & grand nombre de niveaux dont les occu: ations peuvent ére considérées coms 1e indépendantes, d'une dégression en fonction du nombre d’étages. Coefficients \, pour les valeurs représentatives des charges Ces coefficients, appliqués aux valeurs nominales définies par Ja norme, donnent accés aux valeurs de combinaison, fréquente ‘et quasi permanente des charges exploitation (Tableau 3-1). tie d ol wi[wl[w i dering le ei is cw bas | ow | SE | 7 ea pa foes een isin ets pis | Poses petaetna nbton yarn ke POH ae Tobleos 31 UL. 2.2 — Cas particulier des ponts roulants La plupart des bikiments industriels doivent étre équipés de moyens de manutention permettant la circulation de charges & Vintérieur de leur volume. Une solution classique consiste & y installer des ponts roulants directement supportés par Vossature ; celle-ci subit, de ce fait, des actions & la fois verti- cales et horizontales qui peuvent devenir déterminantes pour son dimensionnement (Fig. 3-2). [ Pont rulant Fone 32 La determination des valeurs de ces actions est particuliérement ‘complexe, s'agissant de changes mobiles génératrices de vibra- tions, de chocs, deffets dynamiques, 'usure, ete. Les paramé- ‘wes influents sont nombreux: + puissance du pont (valeur de a charge maximale a lever), ‘srigidités de Ia structure du pout ct de Possature qui le sup porte, + vitesses ot accélérations propreé aux differents mouvements, + mécanismes de levage et de mouvements horizontaux, + dispositifs de roulement et de guidage, ‘usure des pidces mobiles et du rail de roulement. Le pont-roulant-n'esten principe pas considéré comme un ‘ouvrage de batiment et Ia pratique normale veut que la res: ponsabilité de la définition de ses actions sur la structure sup- port incombe ati fournisseur de cet équipement. Celuici est néanmoins souvent désigné cardivement, en particulier pour es ouvrages modestes, de sorte que la structure doit ére dimensionnée en utilisant des régles simplifiées de calcul des actions, dont les résultats doivent ensuite &tre confirmés, une fois engin de levage complttement defini En ce qui concerne les charges verticales par galet, il agit, pour lune portée de pont ct une puissance de levage données, dant ciper sur le poids de engin, le nombre et Pespacement des galets supports, le poids et les cotes d'approche du chariot . On utilise ‘couramment a cette fin, les « Recommandations pour Ie calcul et exécution des chemins de roulement ¢ 6ablics par le CTICM ct publiges dans la revue Construction Métallique n’ 3-67. Un résumé simpliié de cette approche, limité aux ponts 4 quatre gales, est présenté dans le tableau 3-2. Les résultats de ces évaluations des charges verticales doivent étre amplifiés par un coefficient dynamique, qui dépend de la partie de structure concernée et du type de pont en cause. Sur ce dernier point, il existe plusieurs systémes de classification des pponts roulants, définis par les différents textes spécialisés, ent fonction de leurs conditions d'utilisation plus ou moins inten sives et de leur niveau usuel de chargement. Pour les quatre groupes de ponts qu'elle: envisagent, tes Recommandations déja citées préconisent les valeurs suivantes de coefficients dynamiques (Tableau 3-3) (9, coofficient pour . Grnpe | [tie por ck dsp Sari | ead hi nce oe Taiko 3 Quant aux charges horizontsles longitudinales, c'est-i-dite paralles dla voie de roulement, i est admis de les proportion- ner directement aux charges verticales exercées par les galets moteurs, par Vintermédiaire d'un coefficient de feottement pris égal 0,2. Une charge accidencelle de tampoanement du pont sur les butoirs implancés en extrémités des chemins de roule~ ‘ment peut également étre prescrite; elle doit alors étre fournie par le fabricant du pont. Les pratigures TERETE ATevaNTATION des charges horizontales transversales sont trés diverses. Un errement ts répandu et tras simplificateur consiste 4 adopter une valeur du dixiéme de la charge verticale du galet. Les « Recommandations pour le calcul et Pexécution des chemins de roulement + déja citées, tenvisogent pour leur part, sur chaque voie de roulement, un ‘couple d'actions de sens opposes dont I'intensité peut étre beau- ‘coup plus élevée et qui taduisent un effet de marche en crabe ddu pont dans son déplacement longitudinal (Figure 3-3) Morche en crabe d'un pont roulant smaxPe | «Pour te charir au milieu dels porte cht pont maxR5, oost-aven ny Ls goat tek) min = 0024. ( 8) L (0938-16) Por char dsaeemininl shoin de rolemest maxRy, = 0,0052-(N+K4 5B): 1+ 0)021-(N +) pin = 09052-84445: B)-} 0921-06) 2 i pated pone Tf pont pe Tere spls _______} est fréquent que les batiments industrels importants soient ‘équipés de plusieurs ponts roulants, circulant sur la méme voie etjou sur des voies superposées. Scul le maftre d’ouvrage est alors en mesure de définir avec précision les conditions de simultandité de fonctionnement des différents engins. Il est en principe dusage de ne pas cumuler les actions maximales de chacun des ponts, notamment paur les actions horizontales ; les Recommandations du CTICM et la norme NF P 22-615 fou issent des indications & ce sujet. Dans Pavenit, la Partie 5 de PEurocode 1, ENV 1991-5, actuel- lement en cours de rédaction, fournira des régles unifiées c'éva uation des actions des engins de levage sur leurs voies de roulement. Il, 3 — Autres actions Les ouvrages de construction métallique peuvent étre soumis & autres actions variables que celles énumérées précédemment, I peut s'agir de charges dexploitation spécifiques, partculie- rement dans le domaine industriel, ou de charges accidentelles, telles que chocs, explosions ou impact, qu'il est indispensable denvisager pour un certain nombre d'ouvrages sensibles dus point de vue de la sécurité publique. La définition de telles factions reléve des cahiers des charges particuliers des ouvrages (On peut également citer ‘les charges routitres qui sont définies par les textes officiel du ministere de 'Equipement, du Logement et des Trans- ports, «des actions de la matiére ensilée sur les parois des celles des silos en acier qui sont définies par la norme expérimentale XP P 22-630. Actions climatiques Les actions cimatiques, de par le caractére aléatoire de leur inten site, doivent désormais étre considérées comme des actions varia ble’ ordinaires. Leur valeur de hase est de type caractéristique et comespond 4 une probabiité annuelle Pateinte ou de dépasse~ ‘ment égsle & 2%. Cette défiition équivaut 4 une période de retour de 50 ans, intervalle de temps moyen séparant deux événements ‘ntensité su moins égale & a valeur caractérisique. Cependant, le systéme de pondération prescrit par les Réles CM 6 prévoit des verifications sous charges climatiques norma Jes et extrémes,telles que définies par les Régles NV 65. L'appli cation de ce demier texte doit donc ére maintenue tant que Vutilisation des Régles CM 66 restera autorisée. Pour cette rai~ son, référence est faite craprés, pour la neige comme pour le vent, d'une part a Vancieane approche et d'autre part aux now- ‘veaux textes conformes & Papproche dite ¢ aux états limites « IV. 1 = Charges de neige Carte neige TLa carte actuelementen vigueut, reproduite ci-aprés, a été mise ‘en application en 1996. Blle est fondée sur une exploitation sta~ tistique actualisée des données mecéorologiques disponibles, conduite par Météo France en 1993. Le terrtoire national y est divisé en quatre régions, numérotées de 1 & 4 et corcesponciant A.une graduetion de Vintensité des charges & prévoir (Fig. 4-1) Le découpage retenu est fondé sur les limites cantonales de carte administrative francaise établie en 1987. L'échelon dépar~ tementel, adopté lors de la rédaction des Régles N 84, n'a pu tre maintenu partout en raison de la nécessité de ménager des twansitions entre zones et de prendre en compte certaines don- nées climatologiques fortes dues au rele. Lrexistence (repérée ds laboration des Régles NV 65) de chutes ‘exceptionnelles aberrantes du point de vue statistique, a conc & preserize, pour une large moitié sud du terttoire, une vifca Complémentaire sous charges accidentelles; cette nécessite a ‘motive un tedécoupage des régions 1 et 2 en sous-zones A et B, Tes valeurs de ces charges accidentelles sont coimmunes aux dif ferents textes concernant la neige et sont indiquées au tableau 4-1, Rigles N84 ~ 4 Les Régles N 84 ont assuré tune mise a jour des Régles NV 65, limitée aux seules charges de neige. Liintroduction de la nou velle carte de 1996, s'est accompagnée pour ce texte, de quel- ‘ques modifications de détail: simplification de la régle pénalisant les faibles pentes, alignement sur I'Eurocode 1 des fongueurs @accumulation propres aux toitures dénivelées et Ce texte movdeme définit bien entendu une charge caractéristi- ‘que, a laquelle est attachée une période de retour de 50 ans et Qui ne peut donc étre formellement utilisée qu’avec des régles aux états limites, comme 'Burocode 3. Le tableau 4-2 donne les valeurs numériques des charges au sol, s,,associées aux dif- férentes régions pour les sites «altitude inférieure & 200 métres 1 2 | 3 ~ | Taleo #2 Le tableau 4-3 fournit les accroissements de la charge sit sot ides comprises entre 200 et 2.000 métres pour les ali c eccrsement| | abides inde | Gelodrge camiees Stinttes | corotingye onda Tolinos 43. Aeeroissement de la charge de ncige en fonction dcVetinde gerne ‘Au-dela de 2.000 métres, il appartient au cahier des charges de Géfinir la valeur & prendre en compte en fonction des eircons- tances locales qui ont, en général, un caractére dérerminant. It convient aussi de noter, que, dans certaines régions montagneu- ses de moyenne altitude, comme Ie Jura par exemple, les auto itis locales, sur la base de Mexpérience du passé, imposent la prise en compre de charges notoirement accrues par rapport aux minimas codifiés, Les charges de neige au sol sont systématiquement affectées par tun coefficient de forme p, prenant en. compte la configuration de Ia toiture pour son influence sur le glissement, sur les accu ‘ulations, ¢t sur les redistributions et enlévements par le vent Sur ce demier aspect, wois cas différents doivent ére envisages Schimos de sépariion suivant or rogice M84 Régles NV 65 seas Ls absen 2 daction du vene-surto-réperttion ——— +cas I redistribution provoquée par un vent nodéré, + cas Ill: redistribution et enlevement parte par un vent fre Quand cela peut condaite a des ees plus défavorables ec sous réserve que la distbution ainsi envisagée reste physiquement wraisemblabl, i convient d’udier aussi des cs IV, costs 4 partic de un queleonque des cas préeédents en réduisant de rmoitié ta chacge de nege sur tne partie de la surface delat cure (Fig 42). Les configuations de totures envisages par le réglement sont les suivantes “roitares A versants plans, simples, doubles ou multiples, + toitues en forme de voites, + obstaceslocaux sur ls toitares planes, + toinues en dénivelation, débords de titue A noter que pour une simple tire plate le coeicient px pren Ia valeur 0,8, ce qt correspond & une sensible réduction par rapport a la charge de ncige au sol On retrouve ainsi, sur ce type de oiare a ts peu prs, les nivenux de chargement ante sicurement fixes par les Régles NV 65 Les charges accidentlesasociés a ln cute mise en vigueur en 1996 down €e prises en compte sas moiiation due A Tal tude ecen eur applquant les coefficients: comespondant au cas La concomitance des actions de vent avec les charges de neige est taitée en s’appuyant sur la distinction entre les trois cas de distribution I, IT, IL, Seul ce dernier est réputé compatible avec les actions de vent pour les sites en climat de plaine, c'est-d dire dont Pattitude ne dépasse pas S00 métres. Au-deld, il est preserit de cumuler aussi avec les actions de vent, la moitié des charges de neige des cas I et [Dune maniére plus générale, les coefficients y, devant interve- ni dans ls formation des combinaisons d°état limite, sont fixés ‘comme suit par les Régles N84 y= 0,77 © pour les aliudes inférieures & 500 mésres y= 0,30 ¥, = 0,10 pour les altitudes supéricures 500 métres En construction métallique, dans le cadre de 'application de "Eurocode 3, il convient d’adopter y, = 0,67 pour tenie compte de Vutiisation dun coefficient partiel de sécurité Yq pris égal & 1,5 sur les actions variables C'accompagnement, au lieu de 1,3 dans les réglements frangais aux états limites, Le tableau 4-4 indique, par région, les valeurs normales e¢ cextrémes de charges a retenir dans le cadre de l'application conjointe des Réples CM 66 et des Régles NV 65. La valeur extréme est susceptible d'etre atteinte une fois dans-la-vie-de- Vouvrage, la valeur normale s'en déduit per application d'un coefficient riducteur denviron 3/5 (légérement variable dune région autre). Aucune notion statistique rigoureuse n'est associde a ces valeurs, établies de maniére trés empirique lors de la rédaction des Régles NV 65, sans données metéorologi- ques eéellement suffisances. ‘aioe 1 2 3 a ‘Goya amda | aanva? | asaavar | sana’ | Dann? Tebkos ~ Les valeurs indiquées s'entendent pour les sites d’altitudes inférieures 4 200 metres. Au-dela et jusqu’a 2 000 metres, des formules permetteat de calculer Vaccroissement & prévoir sur tes valeurs de base. Le tableau 4-5 en donne les résultats par inerément d’altitude de 100 metres. tite en mates | dela charg normale coda ‘Ge fa charge de age en Fonction TGtaude ~Rigles NVES Les charges 4 retenir pour les sites d'altitudes supéricures a 2.000 métres doivent étre fixées par cahier des charges spéci- fique. I! convient aussi de noter, que, dans certaines régions montagneuses de moycnne altitude, comme le Jura par exen ple, les autorités locales, sur la base de Vexpérience du passé, imposent la prise en compte de charges notoirement accrues par rapport aux minimas codifiés Les Régles NV 65 ne fournissent que trés peu d’indications sur les modifications de Ia distribution de la charge de neige provoquées par la géométrie de la coiture. + Une réduction de 2% de la charge et prévue par degré inci - raison du versant au-dela de 25° (partic Pun angle dnc rmison de 75° il n'y a done plus de charge de neige i considérer *LrAnnexe 1 des mémes Régles fournit, a tire inicatif, quel ques schémas d'accurmulation coreespondant & des. disposi tions types: bas de versant avec gouttére ou arotére sheds lanterneaus, noucs de toitures multiples vereant plans tot ures denivelées, | Les charges accientelesassociés a la carte mise en vigueur | | cen 1996 doivent étre prises en compte sans modification due & Paltinude et en leur appliquant une réduction forfsitaire de 0,8, correspondant au passage de la valeur de la charge au sol a le valeur de la charge sur une construction. i Des dispositions spécifiques pour le cumul avec les charges de vent sont incluses dans les Régles NV 65 : +a charge de neige peut étre réduite de moitié quend on ajoute a ses effets ceux des aétions de vent, sous réserve que les dis positions de la toiture n’empéchent pas Venlévernent de la j neige par le vents ‘dans le cas contraire, il est preserit de cumuler soit les charges | ‘extrémes de neige avec les actions normales de vent, soit les / charges normales de neige avec les actions extrémes du vent, | IV. 2 — Actions du vont - Régles NV 65 A ce jour, il n’existe pas encore, au plan frangais, de régles ‘modernisées relatives au vent et les Régles NV 65 restent le seul document de référence disponible. La transposition, maintenant proche, de la Partie 2-4 de PEurocade 1 permettra de combler ‘cere lacune. Dans Intervalle,ilest prescrit de considérer comme charge caractéristique applicable dans le cadre des régles aux I ats limites, la pression normale des Régles NV 65 majorée par un coefficient égal 3 1,2. Le territoire national métropolitain est divisé, suivant la carte ci-aprés (Fig. 4-3), en trois régions, repérées I, II, IL, corres- pondant & une graduation de importance des pressions 4 pré- voir. Une quatriéme région a été eréée en février 1987 pour traiter les risques cycloniques auxquels se trouvent exposés cer~ tains des départements francais outre-mer: Guadeloupe, ‘Martinique, La Réunion, région océan Indien. Les territeires i ‘cToutre-mer fixent eux-mémes les valeurs qui les concernent, ‘en marge de la codification générale, © ye sno Teerpina anita ‘Sieomate “ oceans "Scans anc Veot = Carte des régions gee 43 A chacune des régions est astocie une + pression dynamique de base + qui correspond a une valeur de pointe, mesurée & 10 miétres au-dessus du sol, dans un site dégagé de type aéroport ou rase campagne, et affectant une surface limitée dont la plus grande dimension est de 0,50 m. Le tableau 4-6 indique, par région, les valeurs normales et ‘extrémes de le pression dynamique de base. Ces deux valeurs sont dans un rapport constant de 1,75. [=e [0 po" [™ [dogs nomads s0aaat ee a coaayat | Voaawnt Compre tenu du caractére tes limit des relevés disponibles lors de la réaction des Régles NV 65, il ne leur est pas attaché de véri- table signification statistique j les Régles indiquent simplement que les valeurs normales sont susceptibles dtr atteintes environ une fois paran et ls valeurs extrémes une fois dans la vie de Pouvrage. Pour les sites dont Paltude est supérieure a 1.000 métres, ke caer des charges doit fixer les valeurs de pressions a adopter. Note: la pression q em daNn’ et la vitesse V du vent en mis sont ‘ites par ta relation théorique (théorime de Bernouilli) 1163 a= pV"/ 20 avec p= 1,225 kgm’ masse volumique de Pair Les Régles prévoient deux coefficients pour prendre en compte les situations différentes des conditions conventionnelles de definition des pressions de base n coefficient de dimensions réduit la valeur de la pression en fonction de la plus grande dimension de la surface de parot int ressant élément de structure & dimensionner. Cette réduction se justifie par la variabilité dans Vespace de la vitesse du vent & tun instant donné, ce qui conduit & un effet moyen ensemble autant plus réduit que fa surface considérée est plas impor tante. L'abaque 4-1 définit le coefficient de dimensions 8, Content de réaction 5 des pressions dynemigues ‘pour les grandes soraces TI i Pls grende dimension de lnsrace on mites Arp vol ‘un coefficient de hauteur assure la représentation de tion de a pression exereée par le vent en fonction de la hauteur H aucdessus du sol H+18 ky = 255 PS Les Régles NV 65 ne comportent en revanche aucune dispo tion élaborée pour moduler les actions de vent en fonction des ccaractéristiques de Penvironsement de ta construction qui peut pourtant étre tes different de la situation de référence qu’est le site de type aéroport. Seul le site bord de mer est clairement identifie comme devant motiver une aggravation des actions de vent. Les Reples laissent au cahier des charges le soin de modi fier les pressions de base de site normal par application d'un simple coefficient dit de site, d’augmentation pour les sites exposés comme le bord de mer, de réduction pour les sites abri- tés. Les valeurs numériques prévues sont définies en fonction de la région (Tableau 4-7) [région 1 ' " W ie pag | om 00 fae” Tae Tella 47 Le cahier des charges peut prescrire des valeurs intermédiaires, ‘des coefficients de site pour prendre en compte plus précsé- ‘ment les conditions locales par rapport aux exs limites codifiés pat les cep. Lapression dynamique corigt, dans un site donné, & uae hat- teut H, seit finalement, en fonetion de Is surface intéresée y= ek Hed Le reste du réglement permet de déterminer, en fonction du type de la constriction et de ses proportions géométriques + soit un coefficient global de trainée, + soit des coefficients de pression intErieure et extricure sur les parca. Danses deus eas, on aboutitd des efforts résultants surla cons- truction, directement dans le premier cas, pat sommation des efforts résultans par paroi dans le second exs. Pour les cons- truetions souples et lancees, peut étre néeessaire d’amplifer les efforts par un coefficient (1 «amplification dynamique, casentiellement fonction de la premiére période propre de vibration de la structure Les types de construction bénéficiant de prescriptions spéci ‘ques pour la détermination des actions de vent sont les suivants + constructions prismatiques a base quadrangulaire reposant ou ron sur le So, &toiture a versants plans ou A toiture courbe, + constructions prismatiques & base polygonale réguligre ou cir~ culsice, + panneaux pleins ou toituresisolées, + constructions ajourées et constructions ei trellis. | ____s IV. 3 — ENV 1991 Parties 2-3 et 2-4 1 ne s’agit pour Vinstant que de prénormes eucopéennes, dont Ja transposition en tant que normes francaises expérimentales, est encore en cours. Ces documents ne sont donc pas encor applicables, méme A titre expérimental; ile préfigurent néan- moins le devenir des régles d'actions climatiques en France. Partie 2-3 : charges de neige Le texte européen n'apporte aucune modification fondamentale aux Régles N 84 dontil conserve largement la philosophie. Ur simplification importante est opérée par la suppression des cas 1, Il, Il et IV, at prix de coefficients } enveloppes, donc plus | pénalisants. Aucune disposition ne subsiste quant & la conco- :itance neige-vent, qui ne présente plus dans PEurocode 1, de spécifcité par rapport a la concomitance de a'importe quel autre couple d’actions variables, Partie 2-4 : actions du vent La situation en matitre de vent est radicalement differente de celle décrite pour la neige dans la mesure ot "Eurocode | apporte un bouleversement complet de approche pour le cal- cul des actions de vent La donnée météorologique de base devient tout d’abord la vitesse moyenne du vent sur 10 minutes, correspondant 4 une probabilité annuelle datteinte ou de dépassement de 2 % (période de retour 50 ans). Cette grandeur reste associée aux mémes conventions de mesure que celles adoptées par les Régles NV 65 : site de type rate campagne, hauteur au-dessus du sol gale a 10 metres, ‘Une nouvelle carte météorologique frangaise a &xé mise au point sur ces bases. En incluant les départements d'outre-mer, elle suivant le prévoit cing niveaux de la vitewe de référe tableau 4-8 et la carte ci-aprts (Fig. 4-4), 4 2 vont creo Soi 5 x Pals, aR Tobin 46 corte vet = Eurcode 1 Note: ors de sa publication officielle, cette carte devra Etre applique ‘pour toutes ls constructions ; les Rogles NV 65, qui ne pourront étre abrogées qu’a Vissue d'une période transitoire, devront nécesaire- ‘ment fire adaptées en conséquence. Les modatiis de cette adaptation ne sont pas encore établies& ce jour. Le formule classique de relation entre vitesse et pression permet de déduire des vitesses indiquées, des pressions moyennes de référence. Il s'agit de valeurs caructéristiques au sens des régles de caleul aux états-limites. Un coefficient dit d’exposition permet le passage A la pression de pointe & une hauteur quelconque % au-dessus du sol, indis pensable aux calculs de dimensionnement: Dans cette expression, les termes ket 2, désignent deux pars metres fonctions de importance des obstacles rencontrés au sol par les masses d’air, du point de vue de leur hauteur moyenne et de leur densité. On modélise ainsi l'influence de ‘ces obstacles sur le profil de la vitesse dur vent en fonction de Ja hauteur et sur la turbulence de I’écoulement, Quatre classes de rugosité sont prévues aceite fin, auxequelles sont associés différents couples de valeurs numériques des parametres cités, suivant le tableau 4.9. ‘doses de ego v bord de mec ov do gents ks © [eecomone | bontoes, ones nals, Fee [conte des rds vias [La modulation ainsi introduite des pressions de calcul 4 une hautcur donnée ext tout fait importante, ainsi qu'en témoigne Vabaque 4-2 ci-aprés donnant les différentes courbes de C,(2). introduction de classes de eugosité constitue la modification majeure du texte européen par rapport aux pratiques antéreu res, méme si ces notions sont développées depuis tres long temps par les spécialistes (voir les » Recommandations de la Convention européenne de la construction métallique pour le calcul des effets du vent sus les constructions — Revue Con suction Métallique n° 3-79). Le choix de la classe a adopter, pour un site donné, est néanmoins particuliérement difficile & ‘organiser au plan pratique et explique la fois le dtai ais 3 introduire ces notions dans un texte officiel eta mise au pont Iaborieuse et toujours en cours de mesures de transition avec les Regles NV 65. La prénorme européenne prévoit une modification supplémen- taire de la variation de la pression de pointe du vent avec la hauteur, pour prendre en compte les effets de la topographie du terrain avoisinant la construction, dans le cas de collie ou 'escarpement isolé. Ces effets doivent étre values dés lors que Ja pente du terrain dépasse 3 % Le canevas de calcul des forces exercées sur les parvis prévoit, classiquement, la multiplication des pressions de pointe par des coefficients de pression intérieure et extérieure détermings en Ceckfiient exposition on fonction dela caste de rugosts "cons sfet ca topoorophic) ele conson Ox) Hawa 2 fon ives) m-dosnas st netion du type de la construction et de ses caractéristiques géométriques. Un coefficient dynamique doit enfin modifier ces résultats pour prendre en compte Ia turbulence de écoulement de Wair et les phénoménes de résonance qu’elle est susceptible de générer compte tenu des caractéristiques vibratoires dela construction. Dans le cas des constructions courantes, faiblement élancées, la valeur de ce coefficient peut étre déterminge de maniére trés, simplifiée, & Vaide d'abaques ne faisant intervenir que leurs dimensions. La norme expérimentale XP P 22-311 (EC3-DAN) preserit les, ‘valeurs des coefficients y, a appliquer aux actions de vent, que celles-ci soient Evaluées, & ttre transitoire, & partir des valeurs, normales des Régles NV 65 majorées de 20 % ou par applica tion de la future norme eucopéenne Wo=067 — y,=0,20 jure Pour les ouvrages courants, il est d’usage de considérer, en France métropolitaine, que les variations theemiques d'origine climatique n’induisent pas d’efforts signficatifs cant que la lon queur du batiment, comptée & partic d'un point fixe de contre ventement, reste inférieure a 50 m. Les Régles CM 66 indiquent +/- 27°C pout les écarts thermi- ques subis par une charpente métallique exposée & aie libre en France métropolitsine, soit une variation de longueur de 0,3 mm par m, compre cenu d'un coefficient de dilatation de Vacier pris égal 4 11 x 10°. Une telle plage, fixée de maniére générale, suppose une tempéranure de montage voisine des tem- peratures moyennes observées en France. Dans les combinai- sons pondérées, les actions thermiques sont affectées du méme coefficient que les charges permanentes, Dans le cadre de Papplication des Eurocodes, quelques modi- fications sont a prévoir ‘le coefficient de dilatation de Pacier doit ue pris égal & 12% 10°; + les actions thermiques sont classées comme des actions varia- bles avec leurs coefficients y spécifiques ; ‘les écarts preserits par rapport 4 la température de montage sont de + 25°C et de ~ 33°C. ‘Dans certains ouvrages, les différents composants de la sructuze ‘peuvent se trouver exposés & des conditions de températures sen siblement différentes, C'est par exemple le cas lorsqu’tune partie de la structure se trouve a Vintérieur du batiment et Faure & Pextérieur; les gradients de température coreespondant doivent tre pris én compte dans analyse de la structure, Les coefficients y, & appliquer aux actions de température sont fixés comme suit par la norme expérimentale XP P 22-311 (EC3-DAN) Wo = 0.53 IV. 5 — Charges dues aux accumulations d’eau Ces charges ne font pas Fobjet, a ce jour, d'une codification spé- Giique. Hl s'agiten fait, plutbt que de charges au sens habinel, une interaction entre un phénoméne naturel—une précipitation eau suffisamment importante ~ et le comportement dune structure de toiture trop déformable pour que Peau collectée sTévacue avec un débitsuffisane vers les descentes. Des éléments de structure, en raison des contre-pentes qu’engencire leur défor- ‘mation, peuvent se trouver ainsi sours & un phénoméne itratir ‘dans lequel chaque inecément de charge d'eau entraine wn Sup plement de déformation uiméme générareur d'un nouvel accroissement de charges. Ce phénoméne est susceptible de se poursuivre jusqu’a épuisement de la capaci résistante des élé ments en question (dans les cas les plus critiques, il peut meme ne pas étze mathématiquement convergent). Plusicurs textes normatifs abordent malgré rout Ia question des risques d'accurnulation d'eau, + Le DTU 43-3 de juin 1995 (norme NF P 84-206 ~ Mise en ‘euvre des toitures en tbles d’acier nervurées avec revétement Geanchéité), propose en annexe une méthode enveloppe semi-empirique permettant de stassurer que la déformabilité des éléments de structure reste suffisamment limitée pour ‘empécher la formation de poches d'accumulation d'eau, «Les Régles RN 84 atticent Patention sur les dangers présentés par les toitures faible pente (elles prévoient une charge addi tionnelle pour les pentes nominales inféricures a 5 %, mais cela vise les risques de rétention de Peau de pluie par la neige) +L’Eurocode 3 fait de m&me et impose (Sans donner de méthode précise de calcul) une vérification spécifique de non effondrement sous charge d'eau, pour les toitures de pente rnominale inférieure & 3 %. 6 — Charges de givre Ces charges ne sont susceptibles d’affecter que certaines struct res métaliques extérieures de faible poids propre, essentillement dimensionnées par le vent et comportant un linéaire important de bares et éventuellement de cables, Les pylénes, en particulier lorsqu’ls sont haubanés, constinuent un exemple classique de ce type de structures pour lesquelles existe une pathologie directe- ment lige aux charges de givre. Les dépots de givre ont pour effet, d’une part d'accroitre la charge verticale appliqués & la structure, d'autre part d’augmen- ter les surfaces offertes au vent. Seul le réglement spécifique aux remontées mécaniques (Ins- ‘muction concernant la construction et Pexploitation des téephé- Fiques & voyageurs ~Minist?re des Transports) prescrit des valeurs chiffrées pour les charges de givre : Epaisseur de 2,5 em avec une densité de 0,5. Encore recommande-t-il de préter la pplus grande attention aux circonstances locales qui peuvent aggraver trés sensiblement cette épaisseur minimale. Pour les autres ouvrages, il appartient au cahier des charges de fixer les valeurs & prendre en compte et les conditions de com- binaison avec les actions de vent. v. Actions sismiques Les actions sismiques sont définies par la nouvelle norme NF P 06-013, pour ce qui concerne les ouvrages de la categorie dite 4 risque normal da décret du 14 mai 1991. Ces ouvrages sont les bitiments dont la protection parasismique ne vise que la sécurité de leurs occupants et celle de leur environnement iat. Le niveau de cette protection est fixt par les pouvoirs ire (décrets et arétés) publics par voie eéglement I convient de noter que dans le cas des maisons individuelles, ‘et bitiments assimilés, on dispose de réles simplifies avec la rnorme NF P 06-014 ~ Regles PS-MI 89 révisées 92 ~ rendue applicable & compter du 5 mars 1995. 1 — Zones de sismicité ‘Quatre zones de sismicité sont définies par le décret du 14 mai 1991 relatif& la prevention du risque sismique (Tableau 5-1), ones sonic & iotle 0 weyteae « lee Tebeos 51 Par référence A la carte administrative de la France du (* jan- vier 1989, ce méme décret fixe le classement des départements, et cantons. Le tableau 5-2 indique pour chaque département ‘of le risque ne peut 2ure considéré comme nul, les niveaux de sismicicé qui Paffectent. = pe} [apericoec Pe op ete x Y FJ ects — —_ x ee — x a 7 x x i — _ [= ! nd ms 2 — Classes des batiments et accélération nom Llarrété du 29 mai 1997 établit une classification des batiments, dits +4 risque normal en fonction de leur importance socio Economique (Tableau 5-3) [dome Tebiso endes dctinanane mene dpb eo Seige, ‘ero ce ke 826 wo nge ben cleo dn bre eee ee scar 6 300 oor, baie sek cst ee TELE E30 pence perce amorena oom cbc Tecbzenews econ plc de FZ calgaies, bers Seeders ec deo opis ce 28 m debs Bese ie py e300 pecan, Se ossson ¢ | Enc wsseGieoue pron oc TERE thor son non hasan due cx mens ator s wove opcononk sacus oi de dln, ees sod camry do core, desonar ars | Felgen, bates do prodcaon ens parle, do csavon ere, eter nikonoa ™ Tibor 59 [Ltaction sismique est paraméncée parla définition d'une accéléra- tion nominal a, utilize pour amplifier les ordonnées du spectre de dimensionnement normalisé: Cette acctlération nominale est fixée par amété en fonction de Ia zone de sismicité et de le classe de Vouvrage (Tableau 5-4). Tones de ‘eles de Focilraion womincle 6, a) ‘soci tn fonction dex dase €evvoges x @ «|? ie : ve 1 20 V. 3 — Spectres de dimensionnement normalisés ee eee ee eee ‘Les composantes horizontales de 'action sismique sont définies, 4 partir d'un spectre de dimensionnement normalise dont les ‘ordonnées sont notées R,,(T), variable en fonetion de la nature du sol d'assise offere par Ie site de construction “igs oo von neyerne ‘oles de aiina moyenne ‘igoiee [ease labs So hla 55 Ces catégories sont utilisées pour définir quatre types de sites (Tableau 5-6) Tale coige ca 1 ne de ae eee a fomione Gecaignn bor IO diel Jo compo | 3 [-xtercotgee boven dn 10) mes decide cages Tobi 58 A chacun de ces types de site est associé un spectre de dimen- sionnement dont la definition graphique et analytique est four- nie par Pabaque 5-1 Les spectres relatifs 8 la composante verticale du mouvement sismique sont déduits des précédents suivant les modalitts ci aprés ‘en premicr licu, modification des spectres S2 et $3, dont on | ne conserve que le plateau, en substituant & leurs parties déccoissantes celle du spectre SL | + application aux ordonnées d'un coefficient réducteur égal & 07, Les spectres ainsi définis sont établis pour un amortissement relatif de référence pris conventionnellement égal & 5 %. Pour un amortissement relatf { quelconque, les ordonnées doivent tre multipliges par le facceur (Jy Pour la construction métallique, la norme fixe & 4% ta valeur de Pamortissement relatif a retenir pour les structures boulon- nées et 4 2.% celui concernant les structures soudées. Les aba ‘ques 5-2 et 5-3 fourissent, pour les composantes horizontales, les spectres & utiliser dans ces deux eas particulier. a) Définitons analtiques dans la gana de piriodes 05-25 Sie $0 : plateau 2,5 pour T<0,38 et Ryg(T) = 12-T? Site $1 plteew2,5 pour T<0,4s et R(T) = 136-7? Sie $2: plateau 2,25 pour T<0,6s et Ry, (1) = 2,60-T° Ste $3: platens 20 pour T<09 et Ry, (7 bog 5 Specees relatifs aux compasantet hofizontales cn omar de pre anoracione kome zh Pride propre on sueaac Defirtions analstiques dans la gama de périodes 2,5 Ste S0: plateau 2,73 pour T<0,3 aR, (1) = 1225-7 Site St: plead 2,73 pour T< 04s Site S2: pleas 246 pour T<0,6 Ry (T) = 1,750 ‘SieS3: platcou 2,19 pour T-<0,9s etRps(T) = 2,038:T? Aborye 52 Spores elt ox compotantes hovizontles um) omnia de 2 pope corn se ‘ T TT TT Dion ana kis ta pine de grinds 06-25 Site 80 platens ol pour T<3s FD = Hee a Site ST pteaa "3,61 four T< Gs et R(T) = 14958 2 2309-7 Sie $2: plean 3,25 pour T aui ind a la fait apparaitre que le coefficient d'écrouissage Corres déformation rationnelle atteinte lorsque la contrainte vraie atteint sa valeur maximale. Essai de flexion par choc (essai de résilionco) Cet essai a pour objectif de mesurer énergie absorbée par une éprouverte bi-appuyée, comportant une entaille médiane en V, lots de sa rupture en flexion sous le choc d'un mouton-pendule (Fig. 6-5) Le résultat, noté KV et exprimé en joul conventionnel, commode et représentatif, de comparaison de la ductilité du comportement des aciers. Surtous, pour un acier ddonné, il permet d’étudier evolution de ce comportement avec la température. Tous les aciers de construction non allée pré sentent en effet, dans une plage particuliére de températures, lune transition assez rapide entre un niveau élevé d’énergie de rupture et un niveau és sensiblement inférieur, caractéristique du comportement fragile : 'acier & basse tempécature per sa capacité 4 se rompre en développant des déformations plasti- ques importantes et devient done cassant. s, fournit un moyen Liénergie de rupture en flexion par choc permet ainsi de carac- Uésiser la ductlité de Pacier et sa sensibilie & la rupture fragile en fonction de la température. Elle sert de référence pour défi- nr des qualités d'aciee normalisées, Essais de duroté Principe de Nett de Hexion par choc Fgues Les essais de dureté consistent & mesurer la pénétration d'un util conventionnel dans la pigce & tester sous une charge pré- déterminge. La mesure peut porter soit directement sur la pro- fondeur de pénétration soit sur la taille de empreinte Iaissée par Poutil. Trois méthodes particuligres de mesure de dureté sont normalisées et utilisées couramment, leurs résultats étant jdentfiés par un code spécifique : essas Brinell (HB), Rockwell (HRB et HRC) et Vickers (HV). Les mesures de dureté fournissent une indication interessante sur Pétat métallurgique de Vacier, en particulier pour la détec: tion de phénoméne de trempe et pour 'analyse des conséquen ‘ces métallurgiques d'une opération de soudage. LLravantage présenté par les essais de dureté est qu‘ls sont non destructfy, relativement simples dans leur mise en cuvre et ‘quils peuvent porter dizectement sur les pidees, sous réserve de ‘pouvoir procéder 4 Ia préparation de surface adéquate. Essai de pliage Cet essai permet dapprécier qualitativement le ductilité d'un acier et Paptitude au formage a froid par pliage des téles ou barres constinuées de ce matériau. Il consiste simplement 4 imposer a un échantillon, dans des conditions spécifiges, un plage jusqu’a un angle requis, le plus souvent 180°. Il est pro ‘cédé ensuite 2 un examen visuel des tranches et surtout de la face en extension dans la zone de pliage, Cer face ne doit en principe présenter ni fissure, ni gercure, ni déchirure VI. 2 — Les aciers normalisés pour la construction métallique Lraboutissement de la riormalisation européenne des aciers de ‘construction a occasionné, dans les années récentes, un complet changement du mode de désignation de ces matériaux. Pour autant, leurs catactéristiques principales n’ont pas subi d’évo- Tution majeure par rapport aux nuances et qualités antérieure- ‘ment prévues par les normes nationales de sorte qu'il est util ’établir une correspondance entre anciennes et nouvelles dési- ‘gnations. C'est ce que propose le tableau 6-1 pour les aciers ‘courants ; ceux-ci font de plus objet d'informations dérallées ) démontrer cette stable, a précisément été table pour rep Senter les effets du second ordre asi bien & Péchelon local dTune batze consiéréeisolement qu’ Féchelle de la structure tiny le cs de neuds déplagabes. En conséquence tnt qu'il y Stes 4 cohérence ente le hypathéses etennes pour évaluer les lon Amoouds déplosables — peurs de flambement ct le comportement de la structure, cette gue 8 méthedologic couvre effectivement valablement les risques liés ux effets du second ordre. Des difficult apparsissent quand soso trouve aus limites de valdté da concept de longueur de flambement, nowmmenc lorsqune osature &noeuds déplaga- bles ser stabiliser des elements comprimés qui ne hi sont ps wéritablement intéprés ou qui peésentent des conditions de Trisons hétérogenes par rapport sux autres éléments compri- VIM. 2.— Evrocode 3 L'Eurocode 3 traite de maniére beaucoup plus lourde que les Régles CM 66, la question de V'analyse des structures. Il s'agit dune part de donner au calcul plastique des structures le cadre hypotheses qui lu est indispensable et d'autre part d'instituer tune pratique de dimensionnement trés diferente de celle suvie jusqu’ici en France, caractérisée par une coupure trés marqués centre deux éapes : la premiére consacrée & analyse de la struc ‘ture proprement dite dont le but est de déterminer les solicita- tions dans les éléments en y incluant tous les effets impliquant Ja structure dans son fonctionnement ensemble ; la seconde ayant pour objectf la justification du dimensionnement vis vis des solicitations déduites de Ia premiére érape, seuls les effets de second ordre & caractére purement local restant & con sidérer @ ce stade. Sauf-exception, dans cette deuxiéme étape, les longueurs de lambement prises en compte sont celles pro. pes aux systémes & neeuds fixes, Vill, 2.1 — Classification des structures Lrorganisation des prescriptions de PEurocode 3 en matiére Panalyse de structure passe par une distinction entre ‘les ossatures souples pour lesquelles des dispositions doivent impérativement étre prises pour tenir compte des effets de second ordce, ‘les ossatures rigides qui, au contraire, peuvent valablement eure analysées par un ealeul au premier ordre Dans la mesure of la sensibilié aux effets du second ordre depend non seulement de la rigidité de Ia structure ris aussi de importance du chargement vertical qu'elle subi, le classe ment d'une ossature donnée dans lune de ces deux catégories est en principe a examiner pour chaque combinaison pondérée des actions L’Eurocode 3 fixe, comme seuil de prise en compte des effets du second ordre, Ia valeur 0,10 du rapport entre V,, ta résul- tante verticale des actions pondérées appliquées et V~ la valeur critique de le charge verticale obtenue par amplification de ce ‘chargement pondéré (ce rapport est done Pinverse du coctfi- Gient d'éloignement critique pour le chargement pondéré considéré, tel que défini précédemment), Autrement dit, une structure doit &re considérée comme souple vis-d-vis d'un cchargement donné si Vsa/Ver> Ol BCS 5.2.5:208) _Dans le cas des ossatures planes é1agées, compostes de poutres et de poteaux encastiés, ce critére est a évaluer pour chaque ‘tage (Fig. 8-10) ; il peut étre remplacé par Vinégalité Bou BC3 5.2.5.2(4) Oo Vg, et Hg, sont les résultantes verticale et horizontale des factions appliquées a la structure, évaluées au niveau supérieur de Vérage considéré, Best la déformation horizontale relative entre les niveaux supe rieur et inférieur de étage considért, hh est la hauteur de Wétage considéré. -————- Jn dos effets dy sscond ordre Poramétres por Halu ‘inbioge ropes figeo10 Une toisitme catégorie de strucmres est envissaée par Euro: code 3: les structures contreventées. Il s'agit de structures dont la stablitélatrale est assurée par un systéme de contreventement ‘qui leur est extéricur et est suffisamment rigide pour que Yon puisse considérer quil équilibre ensemble des actions horizon fales. Le réglement sipule que pour que cette condition puisse ue jugée comme satisfaite, la présence du systéme de contre ventement doit réduire d'au moins 80% les déplacementsIatérauxx de Fossature quil stabilise Fig. 8-11). (EMS MSETAS En ce qui conceme Vanalyse de structure, les ossatures contreventées peuvent étre taitées comme des structures rigides, eee, ico vaquite pour le conteventoent 2.2 — Imperfections globales des structures De maniresytématique, i convent de prendre en compte | Fete dmperecons global dan le cca des oem. I Ceve precpton tuche les sures cn nt sie tne h setose et ewentulement en tnt qu sume Ge cote tentement vig de pendie en considerion ‘des faux-aplombs des poteaux inclus dans (Fig. 8-12), + des faux-aplombs des poteaux stabilisés par ces structures Cig. 13), des défauts géométriques des éléments comprimés stabilises par ces structures (Fig, 8-14) ‘Dans tous les cas, ces imperfections se traduisent par des effets insubiite qui peuvent Ete pris en compte soit directement par une analyse au sceand ordre de la structure modelisee avec Son défaut d'ensemble soit parle biais de forces horizontals quivalemtes dans le cas ou Panalyse reste au premier ordre [Ez rele fournssent'ampiitude de ces défaus en ka modula en fonction du nombre éléments eoncemés: plus ce nombre tt éleve plus la valeur moyenne du défaut ensemble de cleul | peut eae réduite Fig. B-15 ct S16) } Les imperfections individuells des éléments de la structure ront pas déure prises en compte au stale de analyse global Une exception est toutefois faite, dans les ossatures souples, pour [es éléments fortement élancés dont la rgidité influe sur Je comportement global par le biais d’encastrements d'extré- mitt C3 5.2.42(4) Les régles fixent pour cela un seul délancement réduit, egal 8 O,SLAE/Nsal° ‘ce qui correspond 4 un éloignement d'état ertique d’élément egal a4 Na/Nse = 4 Dans les formules indiquées, Pélancement réduit ou Ia charge critique sont calculés sur la base d'une longueur de flambement prise égale 4 la longueur d’épure de Pélément, atest otomenie Forces eqiletes x 4d n= nombse de poceaueeégnaat sur woute b hauteur et supportnc au ‘moins 50 % de a compression moyenne par pote ome d'gesneuesane tus es poten ok dane 2 Imperfections globoles des ortotres Forces equines t |. t % TEESE jombre d’élémente comprimés maintenus pat le sytéme. = féche du systéme de contreventement due ax charges de stabilisation des éléments ‘comprims et aux charges extéicures + pour la stabilisation d'un ééreent sole a> L . 300 8 ww + pour la stabilisation de plusieus éléments ss gs BM * 7505 9 * EN (2 + p23) ‘500: 8 00-8, TC Imperfections glaboles pour les systimes de contreventement REAR Fyne 818 Lorsquil existe des ééments pour lesquels le seuil fixe est depassé, Vanalyse globale est obligatoirement effectuce au second ordre et la modélisation de la structure doit inclure un défaut de rectitude de ces éléments. Ce défaut est celui pris en ‘compte, d'une manire générale, pour justifier la stabilite au Alambement des pi consacrées a ce sujet faut noter que la compression N,, est un résultat de lanalyse lobale; le critére donné ne peut donc étre vérifié avec précision u’a posterior, ce qui peut conduire & reprendte Va bale si des élancements excessi(s n'ont pas été dete Vill. 2. 3 — Recours au calcul plastique L'Burocode 3 ouvre la possibilité de recourir 4 une analyse plas tique des structures, sous réserve du respect de conditions res trictives portant sur le matériau, les sections et les assernblages. Les modalités d'une telle analyse font également Pobjet de prescriptions particulitres. Comportement du matériau Dans le cadre du caleul plastique des structures, au moins deux phases sont distinguées dans le comportement de T'acier: la premigre correspond au calcul dastique usuel et est caractérisée par le module de déformation longitudinale E liant contraintes ct déformations ; la seconde correspond 4 des déformations iréversibles de grande arnpleur encegistzées sous une contrainte ppratiquement constante, de ordre de la limite d’élasticicé Dans cet esprit, plusieurs modeles de ce comportement peuvent Gare adoptés en pratique + Comportement rigide parfaitement plastique : seule les défor- rations plastiques sont prises en compte et elles interviennent sous contrainte constante, égale a ls limite d'élasticité + Comportement élastique parfaitement plastique : les déforma- tions plastiques interviennent aprés une phase de déforma- tions Gastiques etseffectuent sous contrainte constante, égale ala limite d’élastcie ; + Comportement élastique-plastique avec écrouissage: la phase de déformations élastiques est suivie par des déforma- tions plastiques qui sont enregistrées sous contrainte faible- ment croissante, correspondant & un module résiduel égal au 1/10 000° du module d’élastcité Plastification des sections Micanisme de vine ‘plastige La canséquence premiére du comporternent plastique de Pacier est la mobilisation de la résistance plastique des sections, au- deli de la simple résistance Gastique. Les capacités plastiques correspondent a des distributions de contraintes + en blocs ¢ dans la section, égales A la limite d’élasticité (Fig. 8-17). wow re WA isiaence ses Résistance plastique Fue 817 De plus, Pétendue importante du palier de plasticité offert par Vacier permet d'envisager, pour les structures hyperstatiques, aprés Fatteinte de la capacité plastique d'une premire section et grice a un accroissement des déformations plastiques dont celle-ci est le sitge, la mobilisation de la résistance plastique d'une section supplémentaize pour équilibrer un accroissement du chargement; ce processus peut re poursuivi jusqu’a formation d'un mécanisme par plastification d'un nombre sulfisant de sections (Fig. 8-18). ‘Une simplification importante des caleuls de structures en plasti- ‘ité est apportée par le concept de rotule plastique. Les déforma- ‘dons élastiques lorsqu'elles sont prises en compte, sont établics en étendant artificiellement le comportement purement élastique de Pacier jusqu’a Ta saturation plastique de la section ly a passage brutal de la pleine rigidité élastique au comportement plastique Du méme coup, les deformations plastiques sont strctement loca lisées au droit des sections subissant des solicitations égales leur ‘capacité plastique (Fig. 8-19). E@ERIaI. | scenes Concept de rotle plastique Fare 819 Modes d’analyse plastique BC3 5.2.1.4 Deux types analyse plastique sont prévus par I'Burocode 3 + Vanalyse rigide-plastique, c'est-d-dire une analyse limite par ‘mécanisme de ruine plastique dans laquelle les déformations Elastiques des éléments sont négligées et lee déformations plas tiques concentrées au droit de ronules plastiques (Fig. 8-20); Analyte rigldeplasique Fiqve820 + Tranalyse élastique-plastique, Cest-d-dire la détermination de VPéquilibre de ta structure & P'issue une inerémentation pas a pas du chargement, permettant dinstaller progressivement des sections plastifiées dans les éléments les plus solfcités; il cst permis par le réglement @effecuer cette incrémentation ‘en appliquant un facteur de charge unique a l'ensemble des ‘composantes du chargement. ROS! ‘Lranalyse élastique-plastique est la seule a permetire la prise en compte des effets du second ordre (Fig. 8-21). Lranalyse dlastique-plastique se subdivise en analyse élasto- plastique si !'on tient compte des plastifications partielles pro- ‘gressives qui s'insallent le long des éléments dans les zones de solicitations maximales, et analyse astique-parfaitement plas~ ‘ique dans le eas de Putilisation du modele simplifié de rotule plastique. Analyse slastique plastique Faye 821 entre analyse plastique et analyse élastique Diverses conditions doivent étre respectées pour que Panalyse plastique soir envisageable, + L’acier doit avoir une limite de rupture supérieure d’au moins 20% 4 la limite d'élasticité, un allongement & rupture d'eu ‘moins 15% et une déformation plastique ultime supérieure 8 20 fois la déformation élastique ; tous les aciers usuels de cons- truction métallique satisfont ces conditions sans diffieulté BY/E,>12 A%>15% &,>20-, EC3 32225 + Les sections transversaes des éléments au doi et dans le voi nage des rorules plastiques doivent éure de Classe 1 de fagon pouvoir développes sais risque de Woilement loca, es deforma tions plistiques attenducs, tout en équibant es sollications corespondant leu eapacité plastique RGAE «Les assemblages au doit et dans le voisinage des ronulespls- tiques doivent présenter une capacité de déformation équiva- lente a celle de Télément ataché ou, & défaut, présenter une capacitérésistante supérieure d'au moins 20% par rapport celle de cet élement. + Les trongons affectés par les plasifications doivent comporter un rmainten lateral contre le déversement la fois au droit et de part ‘et d'autre de leurs sections plasifies, De plus, indépendamment de ces conditions Codifiées, Vanalyse plastique ne présente de vértable intérét pratique que dans la mesure oli la structure concemée présente un degré 'hypers- taticité important, oi les éléments affectés par les plastifications peuvent &re mis & Tabri assez facilement de tout risque de déversement et ofi les critéres d'état limite de service e¢ de 3 bilité des éléments ne sont pas déterminants par rapport aux critéves de résistance des sections. eu d’ossatures courantes réunissent ces différentes caractéris- tiques et, de ce fait, le caleul en élasticité est le plus souvent suffisent pour les optimiser, notamment quand elles sont cons tituées d'éléments en I qui, par la géométrie de leur section transversal, offrent déja en élasticité un trés bon rendement en flexion, Pour cette raison, les prescriptions réglementaires propres aux analyses plastiques ne sont pas davantage détillées dans ce qui suit, en dehors du canevas récapitulatif du paragraphe VIIL 2. 5 convient de préciser que le fai Cutiliser une analyse pure- ‘ment élastique de la structure ne fait pas obstacle, dans le cadre de Eurocode 3, a exploitation des capacités plastiques des sections, celles-ci pouvant, comme mentionné précédemment, etre adoptées, par simplification, comme sevils du comporte- ‘ment plastique eA 1 est méme possible de procéder, aprés une analyse élastique au premier ordre, & une redistribution de 15% des moments de pointe Vill. 2.4 — Prise en compte indirecte des effets du second ordre en élasticité Les effets du second ordre peuvent étre évalués, en Elasicté, aire, sous réserve que Péloignement de état critique de la structure respecte la condition sans avoir d effectuer une analyse non Vsa/ Vex Vse8 125 ou <0,25 RSS 025 ep s025 La prise en compte indirecte des effets du second ordre s'ffec- tue alors par le biais d'une amplification des + moments de déformation latérale +, On désigne sous cette appellation les moments développés dans la structure par les actions qui géné- rent une déformation latérale d'ensemble (Fig. 8-22). Une telle déformation latérale d’ensemble peut correspondre + f.une structure quelconque soumise & des actions horizentales, om Fréquemment, la part des moments sollicitants, dans une ossa- ture souumise a une combinaison pondérée d'actions, qui doit etre amplifiée au ttre du second ordre ne peut étre déterminée de maniére immésiate, Elle peut alors étre isolée en procédant a deux caleuls “Pensemble des charges composant Ia combinaison actions pondérée est appliqué 4 la structure artificiellement bloqué horizontalement & chaque niveau ; les moments ainsi obtenus se développent sans déformation latérale et ne nécessitent avcune modification ; ‘Ia structure est ensuite soumise au jeu de réactions horizonta- les fictives apparues a T'étape précédente, ce qui permet dé rétablir Ia déformation latérale normale ; les moments obcenus lors de cette deuxiéme étape sont ceux qui doivent étre ampli- fits au titre des effets du second ordre (Fig. 8-23). faa = Fe Fe oor re ate ele des moments covecblocage lotro de déformation eterole ‘chorgementincluont Fomplifiction et moments do dStormetion tetera gee 823 Le coefficient d’ amplification a appliquer s’exprime en fonction de Sloignement de Pétat critique de la structure pour la com- binaison pondérée considére 1/Q-Vss/Vea) C3 5.2.6.2.) qui peut étre remplact dans le cas dossatures planes éxagées pourtees-poteaux par le facteur 1 vd C3 5.2.6.2.) Hah Sans condition sur Péloignement état critique, les effets da second ordre peuvent aussi éteforfutairement prs en compte par tine amplification de 20% des moments de déformation Intérale. Cere proctdlure impose, au stade de a verification de Instabité des éléments comprimés, que soient prises en compte leslongueurs de flambément des systemes & nude deplacabe, contrarement aux autres méthodes qui permenent de retenir tune hypothése de nus fixes. C3. 5262.6) Vill. 2.5 — Canevas général de Vanalyse des structures [ANALYSE GLOBALE ELASTIQUE ‘ation lnaireconstante ‘sonerintedformation B03 52130) @@) Petsence d'un conteventement ‘essa an moins 80 Si <—“Uepacements horaontate ‘EERIE oN Pee Snore #352826) BEBO aX, a Yea wessxiauy Xe —_<_____| nate au Premier Ordre | Anas au Second Ordre inert pttes =f gue | deonemet te tte | “olor “Satan nn ‘Dasansres Orsaeuses soups ‘apis de nntzincit Piiabile, _nceuds tines nome fine ards deplaables rede Bes Vag-8 Pr ot leans, pr 2 pe pl ror YE om 824 NALYSE GLOBAL fecvonsplastiices £C353.3 tmaimen des rotlee BCS 82.140) PLASTIQUE | Présence dun conueventement ‘edusane ay moins 80 les 3 52530) @ @ Bes 52520) Dicoration fimitées EC3'52436) Socks fen pe a © Sues crenata = EC is 03 52530) ossamag = — Anat a Bremer Orére.— L p — ~Analse aw Second Ordre [eine Pine iil Pe Vein sions pecan cess 900) | [> imvertecons = tuts geome | uitne deta srcnure a etaraetrmel vet tices 2440 tO) 1 *ipiicacon a Waies it soliton par ~------- _- a -- j longucus de Mambement rus tes BCSISSN ' ‘ow vce bite ou longvear depure por es mide fixes i diduale des ements poten pais SRS Ba s283) (Ge dipeement dans une ein, smn int niu pony comida Nota «Pour sore deg: pwtre pte, | iid plastids oxsaturessupes EES i + Le DAN rangi ecat Panay rigid plat der scat op 4 Fone 825 i Critéres d’état limite de service Les critéres d'état limite de service revétent, en construction métallique, une importance toute particuliée = ils sont tres fré= ‘quemment déterminants par rapport a la résistance aux états limites ultimes et conditionnent alors directement le dimension- rnement des structures, Les enjeux liés @ ces crtres peuvent de plus étre partculiérement lourds en termes dexploitation du bitiment, notamment dans le domaine industriel. Dans ce contexte, !Eurocode 3 apporte une sinélioration sen- sible de la codification purement nationale, puisqu’il consacre ‘aux états limites de service un chapitre a part entire ld ot les Régles CM 66 ne fournissent que quelques indications limitées, Pout cette raison, es informations qui suivent sont essentille- ment fondées sur les prescriptions de I'Eurocode 3. ns ot bases des vérifica Les vérifications d'états limites de service consistent & s'assurer que Vétat de la structure, lorsqu’elle est soumise a certaines ‘combinaisons d'actions, respecte les limites imposées par les critéres d’explotation. Ges crtéres peuvent viser soit des défor~ mations ou des flches soit des vibrations. Dans le premier cas, sont affectés aspect de la construction, le fonctionnement des installations et la tenue éléments non structuraux comme les remplissages. Dans le second cas, on vise les risques d’endom- ‘magement de la structure et Finconfort des occupants. ‘On distingue, en principe, pour effectuer les vérifications d'état limite de service, wois types de combinaisons d’actions : + es combinaisons rares pour lesquelles une seule action varia ble est prise a sa valeur caractéristique, les autres ayant leurs, valeurs d’accompagnement 5 ‘les combinaisons fréquentes qui font intervenir une action variable a sa valeur fréquente et les autres leurs valeurs quasi permanentes 5 ‘les combinaisons quasi permianentes of toutes les actions variables sont ramenées 3 leurs valeurs quasi permanentes, Ces combinsisons d'actions ne comportent aucun coefficient paricl de sécurité et, quand dl y a liew, la résistance est prise dlivecterent a sa valeur caractristque. Ceci reféte que les vr fications en cause conesrnent Fouvrage dans ses" conditions usuelles dexploitation, Les valeurs numériques des limites de deformations, de féches et de vibrations fournies par Eurocade 3 sont des tecomman dations, réputées assure, dans les cas courant, le compote Iment satsfaisant recherché pour Pouvrage. Le matte a'ouvrage, le concepteur et Fautorté compétente peuvent tow jours adopter des valeurs différentes, en principe plus sévéres, {qui savéreraient micux adaptées aux spécifcités des differents cas paniculiersrencontés. A ce d'exemple, dans le domaine de la sensible des remplissages aux déformations structelles, fon peut imaginer des situations extrémement vases, la foi par la nature du matéiau constitutif de ces remplissages et par Jes modalités de leur mise en eure. [Les limites codiiées ne sont pas des crtées de performance i effective de louvrage réel mais des valeurs & comparce sux résultats du calcul théorique des structures. Ce deter doit i inclure le effets du second ordre, les déformations des assem- ‘tages semicrigides etles deformations plastiqueséventues, Sur ce demier point, une redistribution plastique n'est permise & état limite de service que dans la mesure obi peut ae désion- tué quicle ne se répétera pas ; une tele éventualité devrait donc rester exceptionnelle et, en réyle générale, toute plasification sera exclue a tat limite de service Enfin, il faut signaler que "Burocode 3 introduit une vérifca tion partculgre dat limite de service pour certains assembla i es boulonnés répondant 3 une conception jusqu'ci inusitée (et non codifiée) en France. Il s'agit’des assemblages précontrants de catéyorie B du chapitre 6 de PEurocode 3, pour lesquel résistance aux efforts perpendiculaies 4 Vaxe des vis est obte- ine par frottement jusqu’ausx ats limites de service et par pes sion diamétrale, comme pour les assemblages non précontraints, aux états limites ulimes. IX. 2 — Déformations des éléments fléchis FORA EUY: Les combinaisons a prévoir pour la limitation des déformations des éléments Méchis courants envisages dans les régles, sont les combinaisons rares. Dune manidre générale, une distinction est fate entre differen tes composantes de la déformation (Fig. 9-1) nent lors de sa fabrication, +5, estla contre-fléche donnée 5, est la Mache enregistrée sous les charges permanentes, +8, est la fléche provoquée par les actions variables. Les limites prescrites concement d'une part By, Somme algé- brique des trois composantes qui viennent ete identifies, e ‘qui consttue la déformation « visible « de Ilément par rapport a ls ligne de ses apps et d'autre part 3, qui constitue la com~ Potante de la déformation nuisible pour les ements de second ceuvze et qui prend en compte directement l lexbilité de Fe Ces limites, suivant Pusage courant, sont exprimées en fraction dela portée de élément concerné ; il est précisé que la longueur de référence est le double de la longueur en console pour les porte-é-faur, Le tableau 9-1 résume les valeurs fixées par les régles pour les fleches verticales des planchers et des couverures. To Ties = geal cts wigan is Tees rr [Horch en gitel brs pion poral Fores ot awes ppt de neon fogins Hoses neh Porches oppor do pscoa bods ihe ot wh Sretociea " Cie dpe Biot Teta: 91 Dans le cas des toitures & faible pente, les crtéres fixés ne sont pas suffisants en tant que tels pour prémunir les éléments struc turels contre les risques d'accumulation d'eau. Une analyse spe Gifique complémentaire est nécessaire sur ce point (voir paragraphe IX. 5) Les éléments fléchis des parois verticales des batiments ne sont pas cités dans.'Eurocode 3 pour ce qui concerne les limitations de fléches, Hest d'usage de les assimiler aux éléments supports de couverture et done de leur appliquer les mémes limites de fldches. IX, 3 — Fléches Les pouitres de chemins de roulement ne sont pas traitées dans le cadre de la partie 1.1 de "'Burocode 3 elles doivent faire objet, dans le forur, de la partie 6. Le texte en vigueur en France a ce jour, est la norme NF P 22-615 qui fixe des limites en fonction du groupe (utilisation du pont. Les fléches sont Evaluées pour la position la plus défavorable, sans application des coefficients dynamique et de pondération. Le tableau 9-2 ‘est valable pour les fléches verticales comme pour les léches horizontales. ove Gutsation | Riche adie horizontales d'ossatures BCxERZA) Le controle de la flexibiité des ossatures au tite des états limites de service est exprimé par une limitation des féches horizon~ tales en téte des poteaux, sous les combinsisons rares des actions. Liaction générant Pessentiel des déformations horizontales des ‘ossatures courantes est bien entendu fe vent et pose un pro- bléme de transition : 'Burocode 3 s'exprime en fonction d'un vent dit caractéristique que les régles climatiques en vigueur en France ne fournissent pas @ ce jour. Ila néanmoins été admis ‘que le vent normal des régles NV 65 majoré de 20 %, pouvait tenie lieu d'action caractéristique. Dans la mesure of les valeurs limites de déformations fixées par I'Eurocode 3 coincident a peu prés avec les pratiques actueles en France, la modification du vent de référence aurait donc conduit 4 une aggravation bru- tale de 20 9 de la stvérté du cxtére. A titre transitoire, le DAN frangais a done modifié les valeurs initiales de "Eurocode 3 de ‘manigre 4 maintenir, pendant la période expérimentale, un statu {quo sur les conditions des fléches sous les effets du vent Les exigences sont modulées en fonction de tis eatégories de structures (Tableau 9-3 et Fig. 9-2) ‘les structures en portiques & un seul niveau pout les batiments sans pont roulant et sans exigences particliéres du point de ‘vue de Ia limitation des fléches horizontales (enveloppe sans fragilité, absence d’élément d'équipement sensible..), i + les structures en portiques 4 un seul niveau pour les batiments présentant, au contrare, des contruintes patticuligres, ‘les structures de biiments a étages ; dans ce cas, sont définies ‘une limite globale et une limite locale pour un étage quelconque srt trincpslerent | combinant “dcr ow vee! | — ocone ecw npr ner ies wie ry wa wa sence deat 2 top wow w80 ie dr oe ven ous vent caractritique Autres structures ‘nivead unique h seas sous vent caracterssque Structures de batimont tages, he 20 ae he eae sous vont caractristque Dans le cas od la structure supporte un pont roulant, le DAN fournit des limites particuliéres, établies & parr de la norme NEP 22-615, en tenant compte de intervention du vent carac- téristique en remplacement du vent normal pris en compte jusquvici (Tableau 9-4) fiche marimate horizontal X. 4 — Vibrations Les constructions, d'une maniére générale, doivent tre prému nies contre les effets des vibrations et les amplifications dyna- miques dues aux phénoméne de résonance. A la source de tels effets, on trouve des machines installées dans les bitiments, les effets du vent sur les structures élanctes, les déplacements des occupants a Vintérieur des batiments, Seul ce dernier cas fait Pobjet, dans MBurocode 3, de prescrip ‘ons dailies dans le cas des constructions ouvertes ats public Les vérifications sont 2 effectuer sous les combinaisons fré quentes des actions. Les limitations portent sur les fréquences propres de vibration les plus basses des structures ou, par une Equivalence qui place en sécurité, sur la Méche totale (8, + 8) (Tableau 9-5). a IX. 5 — Accumulation d'eau sur les toitures OOS L’Burocode 3 ne fournit pas de méthode iratique d’évaluation des charges eau susceptibles dlaffecter tes structures de tofnures. Il attire simplement Vattention sur la nécessité dana Iyser avee précision les conditions d’évacuation de (eau de pluie ds lors que la pente nominale de toiture est inférieure a 5%, Lorsque cette pente descend en dessous de 3% il preserit realisation de calculs explicites établissant absence de risque d'effondrement des éléments de la structure sous les charges deat, X. 1 — Critere de ruine Gritere de rome Critére théorique LLiessai de traction constitue un moyen privigié de Ia earacté- risation des aciers du point de vue mécanique et c'est donc haturellement & partir de ce snémne essai que l'on cherche & éta- blir un crtére de ruine. S'agissant d'état limite ultime, ce eritére devrait étre fondé sur la rupture de Péprouvette de traction, Cestei-dire sur la contrainte limite de rupture f,. Néanmoins, ‘énéraliser & des pices de structure un tel critére de ruine con- uirait & des déformations totalement incompatibles, par leur ampleur, avee un comportement structure! réaliste et cohérent. ‘Toutes les réqles de calcul, Régles CM 66, Additif 80 er Buro- code 3, adoptent donc, en pratique, un eritére de mine qui ‘constitue en fait un critre de limitation des déformations dans les structures : la imite d’élastiité, obtenue parle biais deVessai de traction, et qui constitue précisément le seuil & partir duquel lune accélération és significative du rythme des déformations test enregistrée. Cette contrainte fait Pobjet d'une valeur mini- male garantie pour chaque nuance spécifite par les normes de produits. ‘Dans les Régles CM 66, le comportement de 'acier est suppost purement élastique et Von considére que P’éat limite théorique de résistance est atteint lorsque la contrainte maximale régoant ddans la section se trouve égale & Ia limite d’élasticité. Dans les ‘deux autres textes, Addiif 80 et Eurocode 3, sous certaines conditions portant sur Télancement géométrique des parois ‘comprimées de la section, cette méme limite constitue le seul ‘du comportement plastique duu matériau ; ce comportement fant le plus souvent suppose parfaitement plastique, seule Ia distribution de contraintes est modifiée par rapport au cas pré- ‘cédent et expression finale de fa résistance théorique reste pro- portionmelle& fa limite d’elasticité. Dans le domaine du batiment, il n’est usuellement pas néces saire, pour établir la résistance des structures courantes, de prendre en considération des" états de contraintes multiples, Néanmoins un modéle de comportement du matériau sous ces ccontraintes multiples est indispensable pour établir un eritére limite vis-a-vis des solicitations de cissillement, ce méme —modele érant également utilisable pour waiter Ies cas ts sp ifiques 0 ure prise en compte des états complexes de ccontrainces ext requize. De longue date, les régles frangaises ont é¢& fondées sur une ccourbe enveloppe des points de plus grande scission du cercle de Mohr, construite & parti des valeurs limites pour les sollci- tations simples (Fig. 10-1) + traction ou compression pure: f, + cisaillement pur : 0,65.f, eco ; ocaee Eos des Rigles C66 (eridre ao Caques) gee 101 A a fois PAdAitit 80 et Eurocode 3 retiennent, pour leur part, la combinaison générale des wois contraintes principales, dite contrainte équivalente de Von Mises, pour établir leur crittre théorique de ruine 5 Uc,~0,)? + (o2-0))'+ (0,-0,)15 8 Pout les états plans de contraintes (6, = 0), cee expression se reduit a Stor or sh Soit, en faisant intervenir les contraintes o et ¢ régnant dans lune méme facette: oraest Le tableau 10-1 résume les contraintes limites de référence uti- lisées par les régles disponibles ae ao] a coins magn Sl] 0 er cenit decbnet | vz Se | ee w/b ‘enbincion ger [re2ase se] + 3AM 0, enact Fraoeamiawricais| a seang | mow [lorah aoe oF Pe A Critére de calcul "eke 107 Dans le cadre général d'une justification de la stcurité des cons- ‘tructions suivant le format des états limites, des coefficients par- tiels de sécurité doivent étre prévus pour couvrit les incertitudes qui affectent chacun des paramétres influant sur les sollicita- tions dans les éléments de structure et sur la résistance de ces Aléments, Le tableau 10-2 synthétise les différents coefficients utilsés par les réglements modenes de construction. E ‘sources des incortiades Piéooménes motors | evens des otons * ton de ogee olin toe 6 = roe deco don dl aun cons | reer sin febraion de nope woe * Tet 102 Dans la configuration la plus simple, la abilité d'un élément de structure s"exprime par Fingal : Ye SSRI La solicitation S et la résistance R peuvent étre considétées comme des variables aléatoires. Dans un diagramme (RS), la bissectrice R = S représente ensemble des realisations solici- tation-résistance correspondant 4 la ruine de Télément, Les moyennes des valeurs possibles de la résistance et de la sollci tation, zespectiverent fet Hy, définissent un point situé a une ccertaine distance de la droite de ruine, du cfté de la sécurité. Le dimensionnement de Pélément doit étre conduit de telle agon que le point P situé sur la droite de ruine et correspondant ‘aux valeurs de calcul de la résistance et de la solicitation, res- pectivement R, = RI ty € S, = YS; ait une probabilité de realisation suffisamment faible. Les codes, en fixant les valeurs ‘numériques des coefficients partiels de sécurité, visent de cette tmaniée tin certain niveau de fablité de la structure Cette conception de la skeuritt des constructions n'est que tres partiellement appliquée par les régles frangaises de construction Fobiie dun dlimont de stractore Fagus 102 métallique, CM 66 et Additif 80. Seules les actions y sont majo- rées par des coefficients de pondération et la résistance st directement fondée sur la limite d'éasticité minimale garantie de Pacier, sans minoration. L'Burocode 3, en revanche, respecte totalement le format des tats limites, ef, en consequence, la résistance théorique des sec- ions, fondée sur cette méme limite d’élasticité, est systéma- tiquement réduite par un coefficient particl de sécurité Yyy qui prend en général la valeur 1,10. Pour les produits bénéficiant ddu droit d'usage de la marque NF, il est stipulé par le Docu ‘ment d'application national francais, que certe valeur peut étre ramenée & 1,00; cette possibilité a été validée par des énudes statistiques sur les pecformances réelles des produits liveés par Ia sidérurgie, L*Eurocode 3 introduit également, en matiére de résistance det sections, deux evolutions notables par rapport aux régles + pour les verifications de résistance en traction au droit des see- tions netes, sauf exception, la référence préconisée n’est plus la limite dAlasticié de 'acier mais sa limite de rupture, notée £,; on utilise, dans un tel cas, un coefficient partiel de sécurité different, yj dont la valeur est fixe & 1,25 ; “Torsque, du fait de Pélancement géométrique des parois com- primées de la section, la ruine intervient pat voilement focal prématuré par rapport au critére dastique habituel, un calcul Alastique de la résistance est toutefois maintenu, portant sur lune section affaible, dite efficace ; on utilise, dans tn tel cas, tun troisiéme coeflicient partiel de sécurité, note Yj., et dont la valeur est fixée a 1,10 ounce arate La quasi-totalité des sections utilisées en. construction métal aque peuvent étre considérées comme un assemblage d'un cer~ tain nombre de parois planes dont chacune est délimitée soit par une autre paroi qui Iui est orthogonale, soit par un bord bre. [Les rapports langeur sur épaisseur des parois des sections usuel- Tes, désignts ci-aprés elancements géométriques, varient dans des proportions tés importantes et, lorsque ces parois sont sol- licittes en compression, ceci a une incidence directe sur le niveau de la ruine, En effet, de maniére systématique, cette ruine intervient alors par un phénoméne d'instabiité, assimila- ble a un flambement, dans la direction normale & la paroi, des fibres longitudinales les moins bien maintenues par le ou les bbords appuyés. Ce phénomeéne reeoit Pappellation de voilement local de compression (Fig. 10-3). meee ea OS : Voilement local dune paral comprimée gw 103 Lorsque la paroi concernée est paniculiérement + compacte », Ie voilement local intervient alors que Tacier a déja subi importaites déformations plastiques aprés avoir atteint le niveau de contrainte correspondant a la limite d’élasticité. Eo revanche, lorsque la paroi présente un rapport largeur sur épais~ ‘eur particuliérement élevé, la ruine par voilement local peut ~ intervenic tés tt, avant méme que-le-nivesu apparent de contrainte dans cette paroi ait atisint la limite d’élasticite ig. 10-4) ' Infuence de teloncemet de a par sr ta coutbe conttintedtormenon cnlcompresson, Powe 10 Suivant les cas, on voit done que le voitement local peut soit n'avoir aucune incidence sur la résistance dela section soit, a contraire, ue pleinement déterminant. Lroption prise dans les Régles CM 66 consiste & exclure pure- ment et simplement le voilement local comme mode de rine ppotentiel, par le biais de limites impératives fixées & Pélance ‘ment géométrique des parois comprimées des sections. Les sec: tions transversales pour lesquelles ces limites ne sont pas respectées sortent du domaine de validité du réglement ; avant Ja parution de PEurocode 3, le traitement de telles sections ne pouvait érre abordé que par le DTU NF P 22-703. Une approche similaire est adoptée par VAdditif 80, avec un enforcement des restrictions pour permetre le dimensionne~ ‘ment fondé sur la résistance plastique des sections et non plus seulement sur leur résistance @astique (Tableau 10-3). ora en cone geo e 5 Teta 109, Dans le cadre de PBurocode 3, il a &té-choisi au contraire de traiter, dans un seul et méme texte, tous les types de sections du point de vue du degré d’incidence du voilement local de ‘compression C2 Weged INGGEATE ESTPAS en compte a travers tune classification des sections transversales, permettant d’énon cer pour chaque classe des régles de caleul adaptées en consé- quence. [Note «Les limites fxdes dans es Rigles CM 66 comme dans VAddi- tif 80 sont corrigées en fonction de la limite d’lasticté de Pacer, (quand cllecidffere de 235 MPa, valeur de référence correspondant i Pacier usuel S235. Cette correction résulte des considérations sui vuantes, La mesure de Vincidence de Pinstabileé sur la résistance est fournie par le rapport f,|0y otf, est la limite Wélastiité et ola ‘contrainte critique de voilement. Cette demire est inversemient pro portionnelle au carré de Vélancement géométrque ble. Pour qu'un dlancement b,lt, associé & wane limite d’élasticiéf,, soit équivalent du point de cue du voilement local & un élancemént b,ft, associé & tune limite d’tasticté fi faut dane que la relation suivante soit satisfite + (bi fu = (62 Loa byt, = bs/tadba7is Les élancements limites de base, tabs pour la nuance courante 15235, sont dome tous corrgés par le rapport 235/f, quand une care nance, de linite alse , est ute X. 3 — Classification des sections transversales Comme cela a été indiqué préctdemment, Ia classification des sections est une evolution introduite par lEurocode 3, destinée 4 permetire le traitement de tous les types de sections, quelle ‘que soit importance de Pélancement géométtique de leurs parois. Cette notion était inusitée jusqu'ici en France et n'a done aucun équivalent dans les Régles CM 66 ou dans PAddi- if 80. X. 3.1 — Voilement local dans une section Le voilement local a && défini, dans ce qui précede, pour une ‘paroi uniformément comprimée, considérée isolement. Pour —_ ~~ des raisons pratiques, le classification introduite par le égle- - ‘ment intéresse les sections transversales considérées globale- ‘ment. Or, dans une méme section, les parois affectées par des conurintes de compression et donc exposées att voilement focal, peuvent varie en fonetion des solicitations que la section | | subit ; de plus, les diagrammes de contraintes qui régnent dans | ces patois sont eux aussi étroitement liés aux solicitations appli quées et influent directement sur le depré de sensibilité au voi- | lement local. Par ailleurs, pour des sollcitations fixées dans la section, les différentes parois exposées au voilement local pré- sentent généralement des degrés différents de sensibilté vis-a- vis de ce mode de ruine, en fonction de leur Eancement géo- meétrique ct du diagramme de contraintes qu’elles subissent. La classification instituée par le réglement $01 deux conventions isentend done ‘a classe dune section est relative 4 un type précis de solic tation appliquée a cette section ct générantdes eontraintes lon j gitudinales de compression : soit compression simple soit 5 flexion simple soit flexion composée avec une proportion &ta- blie entre flexion et compression ; ‘a classe d'une section correspond au comportement de celles des parois de cette section qui se trouve la plus défavorisée du point de vue du voilement local, pour le type de sollicitation envisage. Il faut ajouter que le classe d'une section dépend également de Ia limite étasticité de Pacier qui la constitue par Mintermédiaire du coefficient correcteur des élancements gtométriques de parois, 4235/4, , déja présent dans les Réples CM 66 et dans Addit 80. Ce coefficient est noté € dans PEurocode 3, x. 3, ipe des classes de sections L’Burocode 3 prévoit 4 classes de section correspondant a une graduation de influence du voilement local. Dans ordre cxois sant de cette influence, on distingue + la classe 1, pour les sections dont les parois comprimées sont suffisamment rigides pour qu'en aucun cas le voilement local NTapparaisse avant plastfication complete de la section et développement des grandes déformations propres au fone sionnement d'une rotule plastique au sein de cette section ; +a classe 2, pour les sections of la ruine par voilement local se rmanifeste lors du développement de deformations plastiques, aprés atteinte de la capacité plastique de la section 3 + la classé 3; POUT TE FEOAE OHTA Mune par voilement local intervient aprés le seuil de résistance élastique mais avant atteinte de Ia capacité plastique ; +a classe 4, pour les sections qui présentent une ruine préma- turée par voilement local, avant meme que la fibre la plus défa vorisée ne subisse une contrainte du niveau de te limice alasticité A titre dittustration, la figuee ci-eprés présente, dans le cas par ticulier d'une poutre en flexion, quatre courbes types de com- portement liant moment et rotation, et correspondant ux quatre classes qui viennent d’étre définies (Fig. 10-5). CCourbes types de comportement mamentrotation “Sc Fonction dela casre dot seton Fue 105 %.3.3— es pratiques d’élancement géométrique des parois Le tableau 10-4 résume, pour les cas les plus courants, les valeurs numériques fixées par PEurocode 3 comme limites entre les classes de sections. Note: Dans le cas particulier det szctions solicides en compression pure, toutes es fibres subse simaandment la mime deformation eles notions de classes 1 2 perdnt done out signification. Sule la limite entre les ‘laser 3 et 4 st alors & prendre en considéraion, pour diterminer 5 lz resitance de la section comple est mobiisable Senin s2e(1- sy) ASAGRANMIE OE X. 4 — Traitement des sec convient de préciser que la quash toratire-des profilstamines ‘marchands en aciers $235 et $355 respectent au moins Jes con- ditions fixées pour les scctions de classe 2. Dans le cas ot la sollcitation est une flexion pure, les seules exceptions sont ses profils HEAA de hauteurs 140 4 450 mm en acier $235 qui sont de classe 3 5 les profils HEAA de hauteurs 100 4 180 mm en acier $355 qui sont de classe 35 ses profils HEAA de hauteurs 200 a 360 mm en acier $355 ‘qui sont de classe 4 5 «les profils HEAA de hauteurs 400 & 600 mm en acier $355 ui sont de classe 35 ‘les profils HEA de heuteurs 1804 340 mm en acier $355 qui sont de classe 3 De plus, les sollcitations de flexion composée rencontrées pour fa plupart des constructions courantes se caractérisent per des niveatx de compression suffisamment faibles pour que la clas sification de ces profils laminés vis-a-vis de la flexion pure ne soit pas remise en cause par ces compressions. Les catalogues récents de produits sidérurgiques apportent désormais, en plus des caractéristiques géomeétriques et méca~ niques habituelles des différentes sections, toutes précisions uti- les sur leur classement. Crest dice que la nécessité d’examiner de fagon explicte la classe des sections, en pratique, touche essentiellement les pro fils reconstitués par soudure. ns de classe 4 Les sections transversales de classe 4 présentent, par définition, des elancements gtométriques de leurs parois comprimées supérieurs aun valeurs limites correspondant a la classe 3, de sorte que leur ruine incervient précocement par voilement local, ‘avant que la contrainte calculée en éasticité sur la fibre le plos défavorisée n’atteigne la limite d'lasticité Sur la base de considérations & a fois théoriques et pratiques, PEurocode 3 prévoit néanmoins un calcul de la capacité de tel- les sections qui reste fondé sur une réparttion élastique des ccontraintes et sur la limitation de la contrainte maximale par référence A la limite d’élasticté, La modification introduite par rapport au traitement des sections de classe 3 réside seulement dans le fait que la résistance n'est pas celle de Ia section physi- ‘que complete mais celle d'une section de calcul réduite, dite X. 4.1 — Contrainte critique d’sne paroi plane ideale ‘On entend par paroi plane idéale, une paroi qui répond aux mémes critéres théoriques de gtométric et de marériau que la arte comprimée idéale d’Puler : plangité parfuite, matériau homogéne, isotrope et indéfiniment élastique Le voilement local d'une telle parol, forsqu'elle est comprimée, ‘correspond & un phénoméne dinstabilité de méme nature que le lambement d'une barre et, de Ia méme maniére qui existe tun effort normal critique des bartes idéales, on peut mettre en Evidence, pour cette paroi idéale, une contrainte critique de voi- lement o,, dont Pexpression générale est rico) ot Best le module d’élasticité longitudinale de Vacier (210 000 N/mm’), V est le coefficient de Poisson de Vacier (0,3), ‘vest 'épaisseur de Ia pari, 'b est lt largeur de la paroi (perpendiculaire @ la direction des contraintes) Quant & kil s’agit un coefficient qui prend en compre “Ia distribution des contraintes longitudinales sur Ia largeur b ela paroi, + les conditions

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