ENS.E.A. ~ 2009-2010 Machine Synchrone 74 LA MACHINE SYNCHRONE 5 1- . Notion de "Champ tournant’, 5 11- Théoréme de Leblanc. 75 a) bobinage & courant continu. os 75 b) bobinage a courant alternatif sinusoidal 76 12- Théoréme de Ferraris, 8B 13- Cas non idéal. 80 a) courants non équilibrés. 80 b) courant non sinusoidal. 81 ©) répartition non sinusoidale de induction dans Ventrefer. 81 2+ Principe de fonctionnement de l'alternateur. 82 24- Production d'une force électromotric: 82 2.2- Structure des alternateurs, 83 a) établissement du courant inducteur. 83 b) les différents types de péles. 86 23- Bobinage des alternateurs. 87 a) bobinage monophasé & une encoche par péle. 87 ) bobinage monophasé & m encoches par pole. _ 88 ©) bobinage triphasé. 90 3+ Alternateur en charge. om 34- Définitions. 91 3-2 Alternateurs a péles lisses. 92 2) position relative des forces magnéto-motrices, 93 b) hypothéses fondamentales.. 94 ) diagramme de Ben Eschenburg, 95 33- — Caractéristiques en charge de l'alternateur. 98 a) V(I) AJ et o constants. 98 b)J() a Vet & constants. 99 4- Le moteur synchrone. (Hors Programme) 101 4A- — Réversibilité de 'alternateur, 101 Diagramme de Blondel. 101 Courbes de Mordey. 103 Stabilité, démarrage. 105E.NS.E.A. ~ 2009-2010 _ Machine Synchrone 5 LA MACHINE SYNCHRON 1 Notion de "Champ tournant", Toute machine tournante "classique" comporte un Stator (partie fixe) et un rotor (partie mobile). II est nécessaire d’étudier la répartition de l'induction magnétique le long de Tentrefer situé entre le stator et le rotor : cest en effet au sein de cet entrefer qu’auront liew les phénoménes principaux permettant d'expliquer le transfert d’énergie (mécanique - électrique) et le fonctionnement des machines alternatives en régime permanent. Pour simplifier la premigre étude, nous allons supposer dans ce paragraphe que Yentrefer est d'épaisseur constante, 1.1-__Théoréme de Leblanc. a).bobinage a nt.continu. Considérons une machine dont le rotor ne porte que deux conducteurs diamétralement opposés, parcourus par un courant continu I comme J'illustre la figure 1. M est un point quelconque de I'entrefer dont la position est repérée par l'angle 0.ENS.EA. ~ 2009-2010 ‘Machine Synchrone 16 Le rotor étant d'abord fixe par rapport au stator, I'induction magnétique (orientée positivement du rotor vers le stator) est radiale dans l'entrefer et son amplitude varie suivant une loi sinusoidale comme le montre la figure 2 : B(M) = By cos 0. 4B t + pole nord, pole nord figure 2 Par convention, lorsque I'induction est négative , il s'agit du péle sud; lorsqu'elle est positive, il s'agit du péle nord. Si maintenant le rotor tourne & la vitesse angulaire Q dans le sens positif (orientation de Ia figure 1), l'induction magnétique en ce méme point M peut s’écrire : B(M) = By cos (Mt - 6). ~ a Tinstant t, induction est maximale en M tel que Qt = 0. Ce maximum "se déplace” en fonction du temps. - en un point M, l'induction magnétique varie donc en fonction du temps. On parle alors d'un Champ tournant Bipolaire qui tourne & Ia vitesse angulaire Q. Si la machine comporte p paires de péles, les résultats précédents s'étendent facilement - rotor fixe : B(M) = Bg cos p @ = rotor tournant: — B(M) = Bp cos p.( Mt - 6) b) bobinage a. courant alternatif sinusoidal. La coupe de la machine est représentée sur la figure 3. Le rotor est supposé fixe par rapport au stator.