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Rapports FAT No 625 2004

Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite


Causes, conséquences et solutions possibles

Dusan Nosal et Reto Rutishauser, Acroscope FAT Tänikon, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles,
CH-8356 Ettenhausen,
E-mail: dusan.nosal@fat.admin.ch
Erwin Bilgery, BITEC-Engineering, Rütistrasse 15, CH-8590 Romanshorn
Adrian Oertle, Acoustic-Design, Pfaffenwiesenstr. 6, CH-8404 Winterthur

Le bruit et les vibrations dans la salle d’AMS montrent que la construction, à vide, la soupape de réglage, les pulsa-
de traite peuvent être très désagréables l’installation et la qualité du montage teurs, le système de conduites et la pompe
pour l’homme comme pour l’animal, influencent considérablement la forma- à lait. Enfin, certaines particularités des
porter préjudice à la stabilité du vide tion de bruit et de vibrations. Dans les bâtiments peuvent également influencer
de l’installation de traite et donc être exploitations correctes, on a mesuré un le volume sonore.
néfastes pour la santé du pis. Comme la volume sonore allant jusqu’à 70 dB (A) et
problématique du bruit et des vibrations des vibrations comprises entre 0,1 et 0,2
pendant la traite n’était pas très connue m/s2. Les exploitations problématiques
jusqu’ici, la construction, les perfor- affichent des volumes acoustiques su-
mances et l’installation des machines à périeurs à 70 dB (A) et des vibrations de
traire, telles qu’elles sont décrites dans la plus de 0,3 m/s2. Les évaluations statisti- Sommaire Page
norme ISO 5707 et dans les «Directives ques montrent que la majeure partie des
FAT sur le montage des machines à traire exploitations qui comptabilisent moins Problématique 2
avec lactoduc» ne tiennent pas compte de 200 000 cellules/ml affichent des vi-
de l’existence, ni des conséquences de ce brations allant jusqu’à 0,3 m/s2 et des Le bruit et les vibrations,
type de problèmes. Des mesures réalisées bruits allant jusqu’à 72 dB (A). Les causes qu’est-ce que c’est? 2
dans 38 exploitations classées comme tiennent en premier lieu à la construction
correctes, douze exploitations problé- et au montage des différents éléments de Seuils de tolérance par rapport
matiques et neuf exploitations équipées l’installation de traite, comme la pompe au bruit et aux vibrations 2

Méthode de mesure 2

Exploitations étudiées 3

Causes de bruit, de vibrations


0 et de souffles dans le système
de vide 4

Résultats 8

Recommandations pour l’in-


x x stallation et le montage de
# machines à traire avec un mini-
mum de bruits et de vibrations 11

Conclusions 11
#
Bibliographie 12
Points de mesure
X – Vibrations O – Stabilité du vide # – Bruit

Fig. 1: Points de mesure de la stabilité du vide, des bruits aériens et des bruits émanant
de corps à partir de l’exemple d’une salle de traite en épi.

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Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

ons et les vibrations sont des mouvements En ce qui concerne les vibrations (bruit de
Problématique alternés périodiques, similaires, issus de structure), la norme ISO 2631-1 indique
leurs propres fréquences ou de fréquences les valeurs suivantes pour les humains:
La vache ne peut atteindre son maxi- produites par un agent externe.
mum de performances que dans un
environnement où elle se sent bien. La – Inférieures à 0,315 m/s2
salle de traite fait partie de cet environ- Seuils de tolérance par non incommodant
nement. Souvent, après l’achat d’une rapport au bruit et aux – De 0,315 m/s2 à 0,63 m/s2
nouvelle salle de traite, l’agriculteur ne très peu incommodant
constate pas uniquement des avanta-
vibrations – De 0,5 m/s2 à 1 m/s2
ges, mais observe également des points peu incommodant
défavorables: – De 0,8 m/s2 à 1,6 m/s2
• Les vaches ne se rendent pas de leur Tout type de son, notamment de forte in- incommodant
plein gré dans la salle de traite. tensité, gêne, perturbe l’être humain ou – De 1,25 m/s2 à 2,5 m/s2
• Elles défèquent avant de pénétrer nuit à sa santé. En ce qui concerne l’homme, très incommodant
dans la salle de traite ou pendant la les valeurs seuils sont définies précisément – Supérieures à 2 m/s2
traite. à l’aide de normes et d’ordonnances et les extrêmement incommodant
• Elles sont agitées pendant la traite besoins sont réglementés en fonction. Par
et font tomber les unités trayeuses contre en ce qui concerne les animaux de
(UT). rente, toute indication fait défaut. Les vé-
• Le comportement des vaches pendant térinaires et les éthologues s’accordent à Méthode de mesure
la traite change de manière flagrante dire que les animaux sont au moins aussi
(baisse du rendement de traite, temps sensibles que l’homme. Lorsque les ani-
de traite plus longs, les vaches ne se maux doivent en outre fournir des perfor- Les bruits aériens et les bruits de structure
laissent pas égoutter). mances optimales, leur sensibilité prend sont mesurés sur le lieu d’origine (source
• Le trayeur se sent mal et stressé pen- d’autant plus d’importance. = point d’émission) et sur le lieu de récep-
dant et après la traite. Selon l’art. 34, 2 de l’Ordonnance sur la tion (place de travail, lieu d’impact = point
Les mesures et les études montrent prévention des accidents et des maladies d’immission). Le bruit aérien est capté à
qu’un phénomène peu pris en compte professionnelles (OPA): l’aide d’un microphone (en dB (A)) et les
jusqu’ici, bruit aérien (bruit) et bruit «Les installations techniques et les ap- bruits de structure à l’aide de capteurs (en
de structure (vibrations), peut être la pareils doivent être conçus, installés, dis- m/s2). A l’aide de sonomètres spécifiques
cause de ces modifications de compor- posés, entretenus et utilisés de manière (analyse en temps réel), les valeurs ont été
tement. que le bruit ou les vibrations ne portent relevées à différentes fréquences, en gé-
Ces phénomènes peuvent être dés- pas atteinte à la santé ou à la sécurité». néral entre 1 Hz et 20 kHz, dans la zone de
agréables pour l’homme comme pour Selon le tableau 1, pour le trayeur qui bruits aériens et de bruits de structure.
l’animal, porter préjudice à la stabilité travaille dans la salle de traite, le niveau Les valeurs mesurées sur le lieu d’origine
du vide de l’installation de traite et per- acoustique continu équivalent minimal sont nécessaires pour trouver la cause
turber les performances des vaches et devrait être inférieur à 85 dB (A). On peut du bruit et fournir au constructeur, à
le bien-être général. se demander si le travail concentré et exi- l’installateur ou au réparateur les principes
geant du trayeur fait partie du groupe 1 et les informations indispensables à la mise
ou 2 du tableau 1. Nos expériences mon- en place des mesures nécessaires. Pour le
trent que le travail du trayeur actuel doit trayeur et les vaches, les valeurs capitales
plutôt être rangé dans le groupe 2 et que sont celles mesurées sur le lieu de récep-
Le bruit et les vibrations, les valeurs ne devraient donc pas dépasser tion. Comme notre étude porte avant tout
qu’est-ce que c’est? un seuil de  65 dB (A). sur la situation du trayeur et des vaches,

Dans les milieux avertis, on parle de bruit


aérien (bruit) et de bruit de structure (vi- Tab. 1. Valeurs indicatives du bruit en fonction des zones d’activité
brations). Les oscillations et les ondes mé- (selon la SUVA, 1997)
caniques dans un milieu élastique comme Activité Niveau acoustique continu équivalent Leq en dB
l’air, les solides ou les liquides s’appellent (A)
des sons. Généralement, on peut partir du Exigence minimale Exigence supérieure
principe que les sons (origine) sont issus
Groupe 1:
du fonctionnement mécanique des machi-
Activités industrielles et artisanales  85  75
nes et des installations.
Groupe 2:
Le son qui se diffuse dans l’air sous forme
Activités administratives et activités compa-
d’ondes acoustiques, s’appelle son ou
rables dans la production et la surveillance
bruit aérien et est mesuré en dB (A). Le
 65  55
son qui se diffuse dans un milieu solide à
Groupe 3:
des fréquences de plus de 20 Hz (gamme
Activités essentiellement intellectuelles,
audible), est un bruit de structure et il est
exigeant une haute concentration  50  40
mesuré en m/s2 (accélération). Les oscillati-

2 Rapport FAT No 625

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Exploitations étudiées

nos mesures et nos évaluations sont ba- Absorbeur de vibrations


sées sur les valeurs relevées sur les lieux
de réception. Pour les bruits aériens, les
mesures ont été effectuées dans la fosse
de traite et dans les boxes de traite à 1,2
m du sol. Pour les bruits de structure, les
mesures ont été réalisées au niveau du
pare-bouse et de la structure de la salle de
traite (fig. 1, exemple d’une salle de traite
en épi).
Pour connaître les conséquences des phé-
nomènes acoustiques sur les conditions du
vide dans la salle de traite, nous avons me-
suré la stabilité du vide et les fréquences
dans la conduite à air, le lactoduc et l’unité
terminale, à l’aide d’une méthode de me-
sure spécialement conçue à cet effet.
On suppose que les pulsateurs sont une
source de bruits aériens et de bruits de
structure. C’est pourquoi toutes les mesu- Fig: 2: Le montage de la pompe à vide sur
res mentionnées ont été effectuées avec et des supports caoutchouc correspondants et
sans pulsateurs enclenchés. les raccords élastiques vers l’échappement Fig. 3: Absorbeur de vibration spéciale-
Dans certaines exploitations, l’installation et la conduite principale empêchent la ment conçu à cet effet avec des raccords
de traite a été modifiée et des améliora- transmission des vibrations. élastiques vers l’unité terminale et les ré-
tions ont été apportées pendant que les servoirs-tampons.
essais étaient en cours. Dans de tels cas,
nous avons effectué des mesures sur culteur (ou les deux) ne veulent pas dé- à disposition les moyens financiers indis-
l’installation avant et après les transfor- penser d’argent pour des améliorations. pensables à la réalisation des mesures
mations. – L’agriculteur ou l’entreprise n’accepte nécessaires. Dans chaque exploitation,
Outre les bruits aériens et les bruits de des transformations que si l’autre partie les modifications et les améliorations
structure, on a également mesuré le nom- prend en charge la moitié des coûts. ont été apportées de manière individu-
bre de cellules et relevé les problèmes elle et ont consisté à corriger les erreurs
rencontrés lors de la traite, ainsi que les Dans les exploitations modifiées, le chef d’installation, à installer des éléments per-
éventuelles erreurs d’installation. de l’exploitation comme l’entreprise de mettant d’optimiser le fonctionnement de
machines à traire étaient intéressés par la machine (inventeur E. Bilgery, breveté
les améliorations et étaient prêts à mettre par l’entreprise Moser SA). Nous avons
Exploitations étudiées

La sélection des exploitations étudiées a


tenté si possible de prendre en compte
toutes les marques et tous les types de
salles de traite (Side by Side, épi, Tandem)
disponibles sur le marché suisse. Nous
avons également mesuré les bruits et les
vibrations dans neuf exploitations équi-
pées d’AMS.
Les 50 exploitations étudiées étaient
réparties en douze exploitations modifiées
et 38 exploitations non modifiées.
Dans les exploitations non modifiées, les
situations rencontrées sont les suivantes:
– Les nombres de cellules sont faibles, il
n’y a pas (ou peu) de problèmes lors de
la traite, l’agriculteur est satisfait et ne
voit pas pourquoi il devrait changer quoi
que ce soit.
– L’agriculteur n’est certes pas satisfait,
mais peut continuer à accepter la situ-
ation telle qu’elle est (certaine indiffé-
rence)
– L’entreprise de machines à traire, l’agri- Fig. 4: Réservoirs-tampons spécialement installés entre la conduite à air et les pulsateurs.

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Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

– Raccord de la pompe à vide et du tank


à vide avec des tuyaux élastiques, soup-
les.
– Installation d’un dispositif spécial, appelé
«absorbeur de vibrations» après le tank
à vide, qui intègre également l’unité de
réglage. Ce dispositif spécial alimente
l’unité terminale en vide, ainsi qu’un ou
plusieurs réservoirs-tampons des pulsa-
teurs (fig. 3).
– Installation de réservoirs-tampons sépa-
rés entre la conduite à air et le pulsateur
(fig. 4).
– Suspension de la conduite à air de ma-
nière à amortir les oscillations, le/les
réservoir(s)-tampon(s) sont suspendus
par des sangles.
– Fixation des pulsateurs à l’aide de tuyaux
élastiques, amortisseurs (fig. 5).

Causes de bruit, de vibra-


tions et de souffles dans le
Fig. 5: Fixation des pulsateurs à l’aide de tuyaux élastiques et amortisseurs.
système de vide

effectué des mesures sur les installations (fig. 2). L’installation de traite nouvelle- Les causes de bruit, de vibrations et de
de traite avant et après les transformati- ment conçue suite à nos essais est celle qui souffles sont les suivantes:
ons. L’une des mesures les plus efficaces a enregistré les effets les plus importants • montage de la pompe à vide et liaisons
comprend le montage de la pompe à vide en ce qui concerne la réduction du bruit et avec le système de vide,
sur un support en caoutchouc adapté à des vibrations, ainsi qu’en ce qui concerne • installation/montage du système de
son poids, les raccords élastiques entre la stabilité du vide et la santé du pis. conduites,
la pompe à vide et l’échappement, ainsi Les principaux éléments de la nouvelle in- • montage de la soupape de réglage,
qu’entre la pompe à vide et le tank à vide stallation de traite sont les suivants: • type et fixation des pulsateurs.

Fig. 6: La construction en bois transmet les oscillations et les Fig. 7: Les variations de section et les coudes à 90° causent des
vibrations de la pompe à vide à la structure de la salle de traite tourbillons dans le système de conduites et des modifications de
et donc à l’ensemble du système de traite. pression qui reviennent à la vitesse du son (330 m/s2).

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Causes de bruit, de vibrations et de souffles dans le système de vide

49

Moyenne arithmétique à plus de 10 s


48 Courbe limite sur la base de résultats de mesure potentiels
Vide dans la conduite de commande vers la soupape
de réglage
47

kPa
46

45

44

0 1 2 3 4
Fig. 8: Les soupapes de réglage ne doivent Secondes
pas être montées à proximité de coudes,
mais après un segment de stabilisation Fig. 9a: Caractéristiques d’une soupape de réglage efficace.
d’au moins 3 d (d = diamètre de la con-
duite).
46

Les études réalisées dans plus de 50 ex- Moyenne arithmétique à plus de 10 s


ploitations montrent que les causes ren- 45 Courbe limite sur la base de résultats de mesure potentiels
contrées dans la pratique sont indépen-
Vide dans la conduite de commande vers
dantes des marques de machines à traire la soupape de réglage
utilisées. 44
Dans la plupart des cas, la pompe à vide
est malencontreusement montée directe-
ment sur un socle en béton sans supports 43
kPa

en caoutchouc adaptés. La transmission


des oscillations et des vibrations à la struc-
42
ture de la salle de traite et à l’installation
de traite en général est encore plus impor-
tante lorsque la pompe est montée sur la
41
paroi de l’étable (ou la paroi de la chambre
à lait) et que la grange est un bâtiment
en bois (fig. 6). Les raccords fixes, métal 40
contre métal, entre la pompe à vide, le 0 1 2 3 4
tank à vide et le système de vide d’un côté Secondes
et l’échappement et la pompe à vide de
l’autre favorisent la propagation des oscil- Fig. 9b: Les caractéristiques de cette soupape de réglage montre qu’elle n’atteint pas
lations et des vibrations produites par la la stabilité requise en l’espace de deux secondes et qu’elle est en outre responsable
pompe à vide. d’oscillations inopportunes qui se répercutent dans l’ensemble du système de vide.
Parmi les erreurs les plus fréquentes en
ce qui concerne l’installation du système m/s (dans le cas des installations de traite, sur les parois, les plafonds et les sols sans
de conduites, on peut citer les nombreux de la pompe à vide à l’unité trayeuse). supports caoutchouc. Par conséquent, les
coudes (souvent inutiles) et les variations Les variations de section et les raccords oscillations et les vibrations sont trans-
de section (fig. 7). Ces dernières sont prin- à 90° dans le système de conduites (fig. mises sans même être amorties. Dans de
cipalement responsables du renforcement 7) causent des tourbillons dans les flux nombreux cas, il est difficilement possible
et de la propagation des oscillations et (d’air, de liquides). Il arrive également que d’installer correctement la pompe à vide et
des souffles dans le système de traite et la pompe à vide ait été installée trop loin le système de conduites, car les bâtiments
de vide. de l’unité terminale de l’installation de existants impliquent le recours à des cou-
Les ouvrages scientifiques portant sur traite. Une conduite principale trop lon- des supplémentaires et obligent à placer
la technique des fluides montrent qu’un gue et d’innombrables coudes entraînent la pompe à vide dans un emplacement
rétrécissement du système de conduites des pertes par frottement dans le système. défavorable.
cause des variations de pression qui re- De plus, les conduites à air et les con- Le principal élément fonctionnel de
fluent à une vitesse acoustique de 330 duites de traite sont montées directement l’installation de traite, l’unité de réglage

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Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

Tab. 2: Résultats des mesures et des relevés dans les exploitations non modifiées

Exploita- Salle de traite, type Bruit dB (A) Vibrations Nombre de Problèmes lors Erreurs
tion n° m/s2 cellules par ml de la traite d’installation
1 1 x 5 S.b.S 78 0,1 150 000 ** *
2 2 x 3 Tandem 74 0,2 100 000 O O
3 2 x 3 épi 76 0,1 120 000 * *
8 1 x 3 Tandem 65 0,3 140 000 O O
9 2 x 3 Tandem 70 0,1 80 000 O *
10 1 x 3 Tandem 73 0,3 100 000 * *
12 2 x 4 épi 70 0,1 150 000 O O
13 2 x 2 Tandem 70 0,1 100 000 O O
15 2 x 4 S.b.S 65 0,2 120 000 O O
16 2 x 2 Tandem 72 0,2 100 000 O O
18 2 x 3 Tandem 79 0,2 80 000 * *
21 2 x 4 épi 66 0,3 120 000 O *
22 2 x 3 épi 68 0,1 70 000 O O
23 2 x 3 épi 74 0,3 230 000 ** **
24 2 x 3 épi 79 0,3 60 000 * *
25 2 x 5 épi 71 0,2 50 000 O O
26 1 x 6 S.b.S 79 0,3 50 000 * *
27 2 x 3 épi 74 0,1 100 000 O *
28 2 x 3 épi 81 0,2 250 000 ** **
29 2 x 5 épi 75 0,4 100 000 O *
32 1 x 6 S.b.S 75 0,3 100 000 * *
34 2 x 3 épi 63 0,2 120 000 O *

* De temps en temps, problèmes lors de la traite, petites erreurs d’installation


35 1 x 3 Tandem 70 0,3 90 000 O O
36 2 x 4 épi 68 0,3 100 000 * *
37 1 x 6 S.b.S 71 0,2 80 000 O *
** Gros problèmes lors de la traite, graves erreurs d’installation
38 2 x 6 S.b.S 64 0,1 100 000 O *
39 2 x 2 épi 76 0,5 120 000 ** **
O Aucun problème lors de la traite, installation en ordre

40 1 x 5 S.b.S 75 0,4 100 000 * *


48 2 x 3 Tandem 69 0.1 80000 O O
14 2 x 6 épi 67 0,3 450 000 ** **
Courant
superficiel
17 2 x 4 épi 90 0,3 220 000 ** **
19 2 x 12 épi 79 0,6 380000 ** **
41 2 x 8 épi 70 0,4 350000 ** **
42 2 x 6 épi 69 0,5 400000 ** **
43 1 x 32 caroussel 71 0,5 320000 ** **
44 2 x 5 épi 70 1,0 380000 ** **
45 2 x 6 S.b.S 75 0,7 320000 ** **
Légende:

47 2 x 7 épi 72 0.2 170000 * *

6 Rapport FAT No 625

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Causes de bruit, de vibrations et de souffles dans le système de vide

(soupape de réglage), est souvent instal- Tab. 3: Résultats des mesures et des relevés dans les exploitations modifiées
lée de manière peu professionnelle. Du Exploitation n° Salle de Bruit avant Bruit après Vibrations Vibrations Nombre de Nombre de Problèmes lors Erreurs Modifications
traite, type modifications modifications avant modifica- après modifica- cellules avant cellules après de la traite d’installations
côté des normes ISO, comme du côté des dB (A) dB (A) tions m/s2 tions m/s2 modifications modifications (causes)

fabricants, les directives nécessaires font 20 1x3


Tandem
65 56 0.6 0.1 160’000 80’000 ** ** Modification
de l’installation
défaut. Les unités de réglage sont souvent 49 2 x 6 épi 70 65 0.4 0.1 270’000 110’000 ** ** Modification
de l’installation
montées verticalement, directement sur la 31 2 x 4 épi 71 68 0.6 0.1 500’000 130’000 ** ** Modification
de l’installation
conduite d’air, à proximité d’une réduc-
7 2 x 4 épi 73 70 0.3 0.1 320’000 150’000 ** ** Modification
tion ou directement dans un coude sans (Courant de l’installation
superficiel) Compensation
respecter le segment de stabilisation né- de potentiel

11 1x3 75 69 0.2 0.1 200’000 80’000 ** ** Modification


cessaire (fig. 8). Les capteurs utilisés pour Tandem de l’installation

commander les unités de réglage présen- 4 1x6


S.b.S
76 70 0.8 0.1 300’000 100’000 ** ** Modification
de l’installation
tent des imperfections technologiques 6 2 x 3 épi 77 69 0.1 0.1 140’000 120’000 ** ** Modification
(Courant de l’installation
semblables ou similaires. superficiel) Compensation
de potentiel
Les répercussions du montage et du mode 30 2 x 3 épi 78 72 0.7 0.1 220’000 120’000 * * Modification
de l’installation
de commande sur les caractéristiques de
50 2 x 4 épi 78 67 0.4 0.1 350’000 170’000 ** ** Modification
la soupape de réglage (même produit et de l’installation

5 2 x 3 épi 79 73 0.2 0.1 200’000 60’000 ** ** Modification


même modèle) sont présentées aux figu- de l’installation

res 9a et 9b. La figure 9a montre qu’il est 33 2 x 4 épi 79 72 1.0 0.1 280’000 70’000 ** ** Modification
de l’installation
possible d’atteindre les caractéristiques op- 46 2 x 4 épi 79 55 0.5 0.1 450’000 120’000 ** ** Modification
de l’installation
timales souhaitées pour l’unité de réglage.
Les caractéristiques présentées dans la fi- Légende:
gure 9b indiquent un souffle inopportun O Aucun problème lors de la traite, installation en ordre
et un vide instable; la stabilité du vide de * De temps en temps, problèmes lors de la traite, petites erreurs d’installation
l’unité de réglage n’est d’ailleurs pas at- ** Gros problèmes lors de la traite, graves erreurs d’installation
teinte, même au bout de quatre secondes.
Le débit de la pompe à vide est déterminé
par la quantité d’air nécessaire pour le net-
toyage et est souvent disproportionné par
rapport aux besoins de la traite.
Les soupapes de réglage actuelles, très
précises et très sensibles, sont trop solli-
citées par les pompes à vide surdimensi-
onnées et créent donc non seulement du
bruit dans l’environnement, mais aussi des
oscillations et des souffles dans le système
de conduites. La norme ISO 5707 recom- Les erreurs d’installations mentionnées au
mande de placer les soupapes de réglage tableau 2 se réfèrent aux causes décrites
le plus près possible de l’unité terminale. plus haut.
De nombreux installateurs montent les
soupapes de réglage dans la salle de traite
et introduisent ainsi une source de bruit
considérable à proximité directe du tra-
yeur et des vaches.
Dans les salles de traite actuelles, on utilise
principalement des pulsateurs électroni-
ques. Ils sont montés de manière fixe sur la
conduite de pulsation et transmettent ainsi
le battement des pistons et des membranes
directement dans le système de vide. Les
pulsateurs augmentent le niveau sonore
dans l’environnement de 3-12 dB (A). Les
vaches évitent la proximité des postes de
traite, dans lesquels l’orifice d’aspiration
des pulsateurs est monté avec une arrivée
d’air centrale (fig. 10). Le port de tête et le
regard des vaches indiquent d’ailleurs que
les animaux ne se sentent pas à l’aise. A
hauteur de la tête des vaches, nous avons
mesuré un bruit aérien allant jusqu’à 73
dB (A). De plus, l’habillage des pulsateurs Fig. 10: A proximité de l’orifice d’aspiration de la conduite d’air centrale, le bruit pro-
et du système de conduites avec de la tôle duit peut atteindre 73 dB (A) et les vaches ne se sentent pas à l’aise dans cet environ-
augmente encore le volume sonore. nement.

Rapport FAT No 625 7

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Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

Résultats

L’évaluation statistique de toutes les ex-


ploitations indique que les vibrations
ont douze fois plus d’influence sur le
nombre de cellules que le bruit. C’est un
phénomène qui est également évident
lorsqu’on compare les courbes de ten-
dances des vibrations (fig. 11) et du bruit
(fig. 12). En outre, ces deux figures mon-
trent également que la majeure partie des
exploitations qui affichent moins de 200
000 cellules/ml présentent des vibrations
allant jusqu’à 0,3 m/s2 et un volume so-
nore allant jusqu’à 72 dB (A). On a égale-
ment relevé des exploitations avec moins
de 200 000 cellules/ml, dans lesquelles on 600 000
y = 324777x + 81155
a mesuré des valeurs de 0,6 m/s2 et de 78 2
R = 0.3573
Nombre de cellules pro ml

dB (A). Ces relevés font partie des nom- 500 000

breux phénomènes dans le domaine de la


production laitière que l’on ne peut expli- 400 000

quer qu’en alléguant l’influence décisive


300 000
du trayeur qui, par son travail et son com-
portement, est en mesure de compenser
200 000
les erreurs techniques. Les contradictions
que l’on a pu relever dans certaines ex-
100 000
ploitations et que l’on retrouve au tableau Exploitation
2 (exploitations non modifiées) dans la Courbe de
0 tendances
comparaison des paramètres, bruit, vibra-
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
tions, nombres de cellules, problèmes de
Vibrations m/s 2
traite et erreurs d’installation, s’expliquent
de la même manière. L’exploitation n° 39 Fig. 11: Relation entre les vibrations et le nombre de cellules dans les exploitations
se caractérise par exemple par des valeurs étudiées.
relativement élevées en ce qui concerne
les bruits aériens (76 dB (A)) et les bruits
de structure (0,5 m/s2), de gros problè-
mes lors de la traite et de graves erreurs 600 000
y = 2793.1x - 13260
en matière d’installation. Cependant, elle
R 2 = 0.0147
Nombre de cellules pro ml

n’affiche que 120 000 cellules par ml. De 500 000


l’autre côté, l’exploitation n°14 se caracté-
rise par des valeurs de bruits (67 dB (A)) et 400 000
de vibrations (0,3 m/s2) relativement fai-
bles, mais par de gros problèmes de traite 300 000
et de graves erreurs d’installation, qui se
traduisent par un nombre de cellules élevé 200 000

de 450 000 par ml. Le tableau 3 repré-


sente les valeurs de bruit, de vibrations et 100 000
Exploitation
le nombre de cellules avant et après les Courbe de
0 tendances
modifications ainsi que les problèmes de
60 70 80 90
traite et les erreurs d’installation. Seules les
Bruit dB(A)
exploitations n° 6 et 20 affichaient moins
de 200 000 cellules par ml de lait avant les Fig. 12: Relation entre le bruit et le nombre de cellules dans les exploitations étudi-
travaux d’aménagement. ées.

8 Rapport FAT No 625

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Résultats

En collaboration avec les agriculteurs et


1.2 600 000
les entreprises de machines à traire, nous

Nombre de cellules par ml


avons pu modifier les systèmes dans douze 1 500 000
exploitations et transformer l’installation

Vibration m/s 2
0.8 400 000
de traite. Les modifications de l’installation
portaient sur les situations décrites au cha- 0.6 300 000
pitre «Causes de bruits, de vibrations et de
souffles dans le système de vide» et vari- 0.4 200 000
aient considérablement d’une exploitation 0.2 100 000
à l’autre. Les modifications ont permis de
réduire considérablement le niveau de 0 0
bruits et de vibrations. L’effet de ces ré- 6 5 11 7 49 50 46 20 31 30 4 33
Exploitations
ductions sur le nombre de cellules (santé
Vibrations avant les modifications Vibrations après les modifications
du pis) est représenté à la figure 13 pour
Nombre de cellules avant Nombre de cellules après
les vibrations et à la figure 14 pour le les modifications les modifications
bruit. D’après des évaluations statistiques,
l’influence des vibrations est trois fois plus
importante que l’influence du bruit en ce Fig. 13: Relation entre les vibrations et le nombre de cellules dans les différentes ex-
qui concerne la réduction du nombre de ploitations avant et après les modifications.
cellules par ml. Il existe une corrélation
positive entre le recul des vibrations et la
baisse du nombre de cellules. 85 600 000

Nombre de cellules par ml


Dans l’exploitation n° 31 par exemple, 80 500 000
les vibrations ont reculé de 0,6 à 0,1 m/s2 75
Bruit dB (A)

400 000
et le nombre de cellules a baissé de 500
70
000 à 130 000 (fig. 13). Dans certaines 300 000
exploitations, la réduction du bruit ap- 65
200 000
porte également des effets bénéfiques en 60
ce qui concerne la baisse du nombre de 55 100 000
cellules. Dans l’exploitation n° 46, le bruit
50 0
est passé de 79 à 55 dB (A) et le nombre
20 49 31 7 11 4 6 30 50 5 33 46
de cellules a diminué de 450 000 à 120
Exploitations
000 (fig. 14). Le recul du nombre de cel-
lules s’est également répercuté sur les per- Bruit avant Bruit après Nombre de Nombre de
formances des vaches (des mamelles en les modifications les modifications cellules avant cellules après
bonne santé produisent plus de lait). Avec dB (A) dB (A) les modifications les modifications
une alimentation similaire et une gestion
de l’exploitation identique, le rendement Fig. 14: Relation entre le bruit et le nombre de cellules dans les différentes exploita-
est passé de 7400 à 8100 litres par vache tions avant et après les modifications.
et lactation.
Les vibrations causent des oscillations de quences avant et après la modification de Aujourd’hui en Suisse, environ 30 exploi-
fréquences différentes dans le système l’installation de traite sont présentées dans tations sont équipées de robot de traite
de vide et entraînent des fluctuations la figure 15, celles de la stabilité du vide (AMS – systèmes de traite automatiques).
inopportunes du niveau de vide. Les fré- dans la figure 16. Il s’agit de robots des marques DeLaval,

0.06 0.06

0.04 0.04
Amplitude

Amplitude

0.02 0.02

0.00 0.00
0 50 100 150 200 250 300 350 400 0 50 100 150 200 250 300 350 400

Fréquence (Hz) Fréquence (Hz)

Fig. 15: Influence des oscillations produites par la pompe à vide, la soupape de réglage et les pulsateurs dans la conduite à air à
différentes fréquences, avant et après les modifications.

Rapport FAT No 625 9

FAT_Bericht_625_f.indd 9 11.1.2005 15:20:55 Uhr


Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

45.2
45.0
46.2 44.8
46.0 44.6
45.8 44.4
45.6 44.2
45.4 44.0
45.2 43.8

kPa
45.0
43.6
44.8
kPa

43.4
44.6
43.2
44.4
44.2
43.0
44.0 42.8
Valeur de mesure
43.8 Valeur de mesure
42.6 Onde fondamentale
43.6 Onde fondamentale 42.4 Onde fondamentale
43.4 Onde fondamentale 42.2 moyenne
moyenne
43.2 42.0
43.0 0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2
0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6

Secondes Secondes

Fig. 16: En ce qui concerne la stabilité du vide dans la conduite à air, on a constaté d’importantes fluctuations avant les modifica-
tions au niveau de l’onde fondamentale et des valeurs de mesure. Après les modifications, la stabilité du vide présente une onde
fondamentale et des valeurs de mesure optimales.

Lely et Prolion. La FAT s’est intéressée à moyennes sont comprises entre 0,22 et
la situation en matière de vibrations et 0,62 m/s2 selon l’opération. On arrive
de bruits dans ces exploitations équipées parfois même à des valeurs maximales de
d’AMS. Pour les mesures, nous avons 1,50 m/s2. Quant au bruit, les valeurs mo-
sélectionné trois exploitations pour cha- yennes sont comprises entre 70,3 et 78,3
cune des marques. La figure 17 indique dB (A), avec des valeurs maximales allant
les points de mesure des vibrations et du jusqu’à 88 dB (A).
bruit. Les vibrations ont été mesurées aux Les résultats des vibrations et du bruit me-
points de contact de l’animal avec la struc- surés ne peuvent certainement pas être
ture du robot de traite (point 1: fixation, considérés comme satisfaisants et devrai-
point 2: bras du robot, point 3: station ent inciter les fabricants d’AMS à optimi-
distributrice de concentrés). Les points ser leurs installations et à offrir aux vaches
de mesure du bruit se trouvaient dans une traite plus agréable.
l’aire d’attente, juste avant l’entrée dans
le box de traite (n° 1), au niveau du bras
du robot (n° 2) et sur la station distribu-
trice à hauteur de la tête de l’animal (n°
3). A raison de trois points de mesure pour
les vibrations et de trois pour le bruit, les
mesures ont été effectuées pour différen-
tes opérations: entrée de la vache, tirage
1
des premiers jets (nettoyage des trayons),
pose de l’unité trayeuse, traite et décro-
chage des gobelets trayeurs. Les résultats 1

montrent qu’il n’existe aucune relation


directe entre la puissance des vibrations, Box de traite
3
le niveau de bruit et le point de mesure,
3
resp. l’opération concernée et la marque 2
2
de l’AMS. Ce phénomène tient au fait que
dans chaque exploitation, le dispositif du
robot est rattaché de manière différente
au reste de l’installation. Il faut également
ajouter que les mouvements de la vache
dans le box de traite sont différents d’une
mesure à l’autre et influencent considé-
Robot/Local de contrôle
rablement les valeurs de mesure. Les ré-
sultats des vibrations et du bruit pendant
la traite (entrée de l’animal, tirage des pre-
miers jets, pose de l’unité trayeuse, traite Points de mesure des bruits aériens, 1,2 m à partir du sol

et décrochage des gobelets trayeurs) in- Points de mesure des bruits de structure

diquent que les valeurs sont trop élevées


pour chacune des opérations considérées. Fig. 17: Points de mesure des vibrations et du bruit dans les exploitations équipées
Dans le cas des vibrations (fig. 18), les d’AMS pour différentes opérations.

10 Rapport FAT No 625

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Recommandations / Conclusions

Vibrations: moyennes et valeurs extrêmes


dans neufs exploitations équipées d’AMS 10. Raccorder les pulsateurs à la conduite
1.6 d’air avec des liaisons élastiques.
1.4 11. Installer l’orifice d’aspiration de
1.2
l’arrivée d’air centrale des pulsateurs
à l’extérieur de la salle de traite.
Vibrations m/s 2

1
12. Permettre l’approvisionnement en
0.8 air des vérins des portes par un com-
0.6 presseur ou raccordement séparé à la
0.4 conduite d’air avant le TV.
0.2
13. Installer des amortisseurs en caout-
chouc sur les points d’appui des
0
portes.
Nettoyage des trayons /
Tirage des premiers jets

de l’unité trayeuse
l’unité trayeuse
14. Prévoir des éléments en caoutchouc

Décrochage
de l’animal

Pose de
Entrée

Traite
adaptés et les placer là où les portes
viennent taper contre la structure de
la salle de traite.
15. Préférer les séparations de boxes
(pare-bouse) en plastique massif à
Fig. 18: Vibrations dans neuf exploitations AMS dans le cadre de différentes opérations. celles en tôle.
16.Monter les compresseurs et les blocs
Bruit aérien: moyennes et valeurs extrêmes de réfrigération sur des supports en
dans neufs exploitations équipées d’AMS caoutchouc adaptés et non à la paroi
90
de la salle de traite.
85
80
Bruit aérien dB (A)

75
70
Conclusions
65
60
55 Les fabricants de machines à traire inves-
50 tissent des sommes astronomiques dans
Nettoyage des trayons /
Tirage des premiers jets

de l’unité trayeuse

le développement de nouveaux produits


l’unité trayeuse

Décrochage
de l’animal

et lancent presque chaque année quel-


Pose de
Entrée

Traite

ques nouveautés sur le marché. Comme


le montrent nos études, ces dispositifs
sont parfois mal montés et mal installés
dans la pratique, ce qui réduit à néant les
avantages qu’aurait pu apporter le nou-
Fig. 19: Bruit dans neuf exploitations AMS dans le cadre de différentes opérations. veau produit, mais surtout porte préjudice
à la santé de la mamelle, au bien-être et
4. Utiliser des raccords élastiques qui ab- aux performances des vaches comme du
Recommandations pour sorbent les vibrations entre la PV et trayeur. Nous suggérons aux fabricants
l’installation et le montage l’échappement, la PV et le TV et enfin, de machines à traire d’intégrer nos «Re-
de machines à traire avec entre la PV et le système de conduites. commandations pour l’installation et le
un minimum de bruits et de 5. Réduire au minimum le nombre de montage de machines à traire avec un
coudes dans les conduites et les rem- minimum de bruits et de vibrations» dans
vibrations placer par des tuyaux de raccord élas- leurs directives internes. Cette mesure
tiques, résistants au vide. n’entraînerait pas de coûts supplémen-
1. Monter la pompe à vide (PV) avec des 6. Eviter les variations de sections dans le taires, mais permettrait de prévenir un
supports en caoutchouc sur un socle système de conduites d’air (SCA). grand nombre de problèmes. En outre,
en béton posé au sol. La résistance 7. Optimiser les raccords du SCA et du TV grâce à ces recommandations, il est pos-
des supports en caoutchouc doit être sur le plan de la technique des flux. sible d’améliorer la santé de la mamelle, le
adaptée au poids de la pompe à vide. 8. Monter la soupape de réglage (SR) à bien-être et les performances des vaches
2. Installer le tank à vide (TV) séparément l’extérieur de la salle de traite, sans va- comme du trayeur et d’obtenir de bons
de la PV et non pas sur un châssis riations de sections et en optimisant la résultats économiques.
commun. technique des flux. La personne qui souhaite installer une salle
3. En cas de montage de l’échappement à 9. Monter le SCA, la conduite à lait, de traite et son architecte doivent prendre
la paroi, utiliser des supports élastiques l’unité terminale et la pompe à lait à contact avec le fabricant de machines à
et éventuellement des amortisseurs de l’aide de supports élastiques et amor- traire dès la phase de planification. Ceci
bruit supplémentaires. tisseurs. permet d’éviter de nombreuses erreurs de
montage et d’installation de la machine

Rapport FAT No 625 11

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Rapport FAT No 625: Bruits et vibrations: facteurs de stress pour la traite

à traire, d’économiser des coûts de mon- Palffy S., 2004. Mündliche Mitteilungen
tage et d’entretien annuel. Il est tout à fait Bibliographie und Videovorführungen über Strömungs-
possible d’atteindre les valeurs souhaitées technik.
qui doivent être < 0,3 m/s2 pour les vi- SUVA (Schweiz. Unfallversicherungsan-
brations et < 70 dB (A) pour le bruit et ISO 5707, 1996. Milking machine instal- stalt, Arbeitssicherheit) 1997. Gehörge-
l’agriculteur devrait les consigner dans le lations – Construction and performance, fährdender Lärm am Arbeitsplatz. 3. Auf-
contrat d’achat de l’installation de traite. Second edition 1996-07-01, 23. S. lage – Februar 1997, 95 S.
Les fabricants d’AMS devraient eux aussi ISO 6690, 1996. Milking machine instal-
chercher à atteindre ces valeurs avec leurs lations – Mechanical tests, Second edition
systèmes. 1996-12-15, 27 S.
Nous souhaitons que nos résultats et nos ISO 2631-1, 1997. Vibrations et chocs
recommandations soient pris en compte mécaniques – Evaluation de l’exposition
lors de la révision de la norme ISO 5707. des individus à des vibrations globales du
Par ailleurs, des études supplémentaires corps – Partie 1: Spécifications générales.
sont encore nécessaires afin de pouvoir Nosal D. et Bilgery E., 2001. Effects of vi-
établir des dispositions plus précises en ce brations on the vacuumstability in milking
qui concerne les valeurs limites en terme equipment. Symposium Agricultural Engi-
de santé et de rendement. neering on the beginning of 21. Century.
06.06.2001, SK-Nitra (mit Beitrag im Ta-
gungsband).
Nosal D. et Bilgery E., 2001. Vibration
and vaccumstability in milking equipment.
International Conference: Physiological
and technical aspects of machine milking.
26./27.06.2001, SK-Nitra (mit Beitrag im
Tagungsband).
Nosal D. et Bilgery E., 2002. Lärm und
Vibrationen in Melkanlagen, AgrarFor-
schung 9 (1): 4–7.
Nosal D. et Bilgery E., 2004. Airborne
noise, structure-borne sound (vibration)
and vacuum stability of milking systems.
Czech Journal of Animal Science, Volume
49, p. 226–230.
Nosal D. et Bilgery E., 2004. Heavy Metal
- nichts für Kühe, dlz agrarmagazin Nr. 6,
S. 78–80.
Nosal D., 1998. Directives sur le montage
des machines à traire avec lactoduc, FAT,
15 p.
Nosal D., 2000. Directives en matière
d’exécution des contrôles d’installations
de traite, FAT, 19 p.
Oertle A., 2004. Schalltechnische Grund-
sätze für die Konstruktion und Ausführun-
gen von Melkanlagen, Entwurf, 6 S.

Impressum

Edition: Agroscope FAT Tänikon, Station fédérale de recherches en économie et technologie agricoles, CH-8356 Ettenhausen

Les Rapports FAT paraissent environ 20 fois par an. – Abonnement annuel: Fr. 60.–. Commandes d’abonnements et
de numéros particuliers: Agroscope FAT Tänikon, Bibliothèque, CH-8356 Ettenhausen. Tél. 052 368 31 31, Fax 052 365 11 90,
E-mail: doku@fat.admin.ch, Internet: http://www.fat.ch
Les Rapports FAT sont également disponibles en allemand (FAT-Berichte).
ISSN 1018-502X.
Les Rapports FAT sont accessibles en version intégrale sur notre site Internet (www.fat.ch).

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