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INDEX MÉTIIODIOUE

ou

TABLE

ALPHABETIQUE ET ANALYTIQUE

DE CE QUI EST CONTENU DANS LES

ARCANES CÉLESTES D'E~I. SWEDENBORG

l'Ail

1-F.-E. tE BOYS DES GUAYS

TOME DEUXIÈME
L-Z

SAINT-AMAND (CHER)
Ala Librairie de LA NOUVELLE JÉRUSALEM, chez Porte, libraire.
PARIS
M. MINOT, rue Monsieur-le-Prince, 58.
E. JUNG-TREUTTEL, Libraire, l'ue de Lille, 'JO.
LONDRES
Swedenborg Society, 36, Bloomsbury street, Oxford street.

NEW-YORK

New Church Book-Room, 34-6, I!roadwny.

1864
-,
252: RA: RA
"
et les aiguillons dans leurs queues, sisler la religion, 1:168, H69,.ii7f,
- Apoc. IX. 10, - sign. les subtils 1.0199; Raamab et ses frères sont
raisonnements d'après les faux, par aulant de nations qui ont eu ces
lesquels on persuade el on nuit, connaissances, et sign. aussi ces.
6952, 10071. Les queues des che­ connaissances elIes-mèmes, H68,
vaux semblables à des serpents, _ H70.Les fils de Kusch sign. les
Apoc. IX. :1:9, - sign. les raisonne­ connaissances des spirituels, et les
ments d'après les faux, par lesquels fils de Raamah les connaissances
il est causé du dommage, 6952, des célestes, B68.
10071. La queue du dragon, ce sont llAAMSÈS sign, la qualité des doc­
les vrais falsifiés, surtout par l'ap­ trines d'après les vrais falsifiés,
plication aux maux, 6952, 10071. 6662. Le départ des fils d'Israël de
netranchel' la' tête el la queue, c'est, Raamsès vers Succoth est le pre­
retrancber le bien et le vrai, 10071. mier état de séparation, et la qua­
QUEUE DE CIIEVAL, Cauda equi­ lité de cet état, 7972.
na (terme d'anatomie). Esprits qui . 1\ AB B 1 N. Convel'sation de Swe­
s'appliquent à la partie dorsale où denborg avec un rabbin juif dans le'
est la queue de cheval, 5389. Leur monde des esprits, 940.
mode d'opérer, 5389. RABSAKÉ, chef de l'armée d'Assy­
QUINZE. C'est peu, 798, 813. C'est rie. Ses blasphèmes et la destruc­
autant qu'il suffit, 9760. tion de son armée sign. quelle des­
QUINZIÈ}[E. Le quinzième jour, truction il se fail des rationnels de
c'est un état nouveau, parce que l'homme, quand il raisonne contre
quatorze jours ou deux semaines les choses divines, quoiqu'il semble
sign. une période entière, 8400; : à l'homme lui-même qu'alors il est
c'est la fin de l'état précédent et . sage, 2588, m.
le commencement de l'état nou­ RACE DE VIPÈRES, Pl'ogenies vi­
veau, 9296. I peTa/'um. Ce sont ceux qui cachent
QUOTIDIEN, Quotidie. Ce qu'on ,les maux sous des vrais, c'est-à­
doit entendre, dans l'oraison .do­ : dire, ceux qui avec l'use font plier
minicale, par le pain quotidien, les vrais pour faire des maux,
2493. Explication de cette partie 9013, m.
de j'oraison dominicale : Il No­ RACHEL. C'est: l'affection du vrai
tre pain quotidien dOl,loe-nous au­ intérieur, 3758, 3782, 3793, 3819,
jourd'hui, )l 2838, f. Quotidien, 4344. C'est aussi l·'humain hérédi­
ou chaque jour, sign. sans· cesse, ; taire du Seigneur, 4593~ • Rachel
8418. ; mourut, et fut ensevelie au chemin
! d'f:phrath, Il -Gen. XXXV. 19,­
(,
: sign. l'héréditaire expulsé à perpé­
R : tuilé pal' les tenla tions; cet hérédi­
. taire était l'humaine affection du
RAUIAII, fils de Kusch, fils de 'vrai intérieur que la divine affection
Cham. Les fils de Kusch, ...... Gen. X. 1 chassa, 4593. Hachel est l'affection
7,- sign. ceux qui n'ont pas eu un du vrai intérieur et Léah estl'affeo­
cuIte interne, mais :qui ont 'eu les lion du vrai extérieur, 5469. Hachel
connaissances de la foi, dans la'pos­ représentait l'église interne, et
session desquelles' ils ont fait con- Léah l'église e~lerne, 409. Par Ra­
RA RA 253
chel a élé :représentée l'église nou­ toutes choses en ordre j qu'autre­
!Velle des gentils, et pal' Léah l'égli­ ment l'homme n'aurait pu être sau­
se judaique, 1I22. Les fils de Rachel vé, et que cela a été fait pal' son di.
sign. les biens et les vrais inté­ vin humain; llwnl1'é, 10152. Voir
,rieurs; les essentiels de ces biens et RACHETtS, n.tDEMPTION.
.de ces vrais sont représentés par RACHETÉS, lledempti. Sont spé­
Joseph et par Benjamin, 4607. cialement appelés les rachetés ceux
II. ACHE TER, RedillU?re. Dans le qui ont reçu du Seigneur une vo­
·sens propre, racheter sign. repren­ lonté nouvelle, 2954, {. Sont aussi
dre et s'approprier ce qui avaiL été appelés les rachetés ceux qui sor­
à soi, et se dit au sujet de l'escla­ tent de l'état de vastation; llwntré,
vage, de la mort et du mal, 6281; 2959, m. Les spirituels sont dits l'a·
quand c'est au sujet de l'esclavage, .chetés pal' le vrai, mais néanmoins
il est entendu ceux qui ont été faits c'est pal' l'influx. du bien dans la
esclaves, dans le sens spirituel ceux qualité du vrai, 2937. Les rachetés
quisonl asservis à l'enfer; quand de Jéhovah, ce sont ceux que le
·c'est au sujet de la mort, il est en­ Seigneur a délivrés de l'esc:lavage,
tendu ceux qui sont dans la damna­ de la mort et du mal, en faisant en
tion; et quand c'est au sujet du soi divin son humain, 6281,8323;
mal, il est entendu ceux qui sont ce sont ceux qui ont reçu le bien et
dans l'enfer, 6281. Racheter, c'est le vrai, par conséquent ceux aux­
délivrer ou retirer de l'enfer, 7205, quels ont été appropriées les choses
8308. Les spirituels sont rachetés qui sont du Seigneur, 5374, f. VOil'
par le vrai; ce que c'est, et quelle RACHETER, RÉDEMPTION.
est celte rédemption, 2954, 2959. RACINE (la) du mal héréditairc
Racheter, c'est ne point attribuer, est profondément cachée en l'hom­
mais donner en place autre chose, me, 4317, m. Racine et rameau
8078. Racheter tout premier-né de sign. charité el vérité, 1861. Voir
l'âne par nne bête de menu bétail, RAMEAU.
sign. que c'est non la foi purement RACONTER, Nan'al'e. C'est pel'·
naturelle.qui doH être allribuée au cevoir, parce que la pel'ception est
Seigneur, mais.le vrai de l'innocen­ comme un récit interne, 3209,
ce qui s'y trouve, 8078; le décoller, 8668. Raconter aux oreilles sign.
si on ne le rachètc point, sign. que afin qu'on sache et qu'on aperçoive,
s'il n'y a point en eBe le vrai de 7634.
l'innocence, elle doit être séparée RADIEUX (cercles). La lumière
et rejetée, 8079. Racheter tout pre­ spirituelle, qui est le divin vrai pro­
mier·né de l'homme sign. que ce cédant du Seigneur, a été décrite
sont non les vrais de la foi qui doi­ parles anciens au moyen dc cercles
vent être attribués au Seigneur,' l'adieux de couleur d'or autour de
mais les biens de la foi, 8080. Com­ la tête et du corps de Dieu repré.
ment, dans le sens externe, dans le senté comme homme, 9407, f.
sens interne et dans le sens intime, RA G 0 UT, Cllpediœ. Dans la lan­
il·faut entendre que le Seigneur a gue originale, le ragoùt désigne les
racheté les hommes par son sang, plaisirs et les charmes du goût, et
10152. Dans le sens intime, c'est sign" dans le sens interne, les plai­
qu'il a subjugué les cnfers et remis sirs qui appartiennent au bien et
254 RA RA
les chal'mes qui appartiennent au lement él1'e disposé à recevoir la vie
vrai, 3502,3512,3520,3589. Le ra­ éternelle, 10777. L'homme nalt
goi'Jt sign. aussi les choses délecta­ sans aucun usage de la raison, usa­
bles qui appartiennent au vrai,,, ge dans lequel il ne peut être que
3536,3589. pal' l'influx provenant des cieux,
RAIDES, Rigidi. Ceux qui sont 5993. Les raisons qui sont contre
dans le vrai sont raides, ceux qui J'amour de l'homme ne prévalent
sont dans le bien sont flexibles, en rien, tandis que celles qui sont
7068. d'accord avec son amour prévalent
RAISIN, Uva. Le raisin sign. la en toutes choses, 10153. Sont ap­
charité et ce qui appartient à la pelées raisons intellectuelles les
charité, et le vin la foi et ce qui ap­ choses qui appartiennent au mental
partient à la foi, 1071. Le raisin sig. rationnel, 7130. Comment sont for­
le bien spirituel, qui est le bien de mées les raisons qui, dans le monde
la charité, 5117, 5119. Le sang des savant, sont appelées idées intellec­
raisins sign. le bien de l'amour, et tuelles et immatérielles, 5li97, 7290.
dans le sens suprême le divin bien RAISONNEMENT, Raliociniunl,
du Seigneur procédant de son di­ Ratiocinatio. L'homme peut diffi­
vin amour, 6378. Le vin est appelé cilement recevoir les vrais réels, et
sang du raisin, parce que l'un et ainsi devenir sage, à cause des illu­
l'autre sign. le saint vrai procédant sions des sens et des persuasions
du Seigneur, mais le vin se dit de du faux, et à cause des ('aisonne­
l'église spirituelle, et le sang se dit ments el des doutes qui en provien­
de l'église céleste, 5117. La saveur nent, 3175. L'homme commence à
ct la douceur qu'on perçoit dans les être sage, alors qu'il commence à
raisins mi'Jrs représentent la prédo­ avoir en aversion les raisonnements
minalion du bien, 5117. Cueillir contre les vrais et à rejeter les dou­
des raisins sur des épines,-Matth. tes,3175. Voir RAISONNER, RATION­
VII. 16, - c'est des faux des con­ NEL.
voitises tirer les biens de la foi et RAISONNER, Ratiocinari. Parce
de la charité, 914l1. Voir VIGNE, qu'on peut raisonner, on n'est pas
CEP. pour cela rationnel, 1944. Tant que
RAISON, Ratio. La raison appar­ l'homme raisonne sur les vrais mê­
tient non à ('homme, mais au Sei­ mes d'après les sensuels et les
gneur, 1.24. Comment chez l'homme scientifiques, les illusions et les ap­
existent la raison et l'entendement, parences ne sont point dissipées,
6089. Par la raison et les rationnels 1911. Raisonner sur la foi, c'est
sont proprement entendues les cho­ douter et nier, 215. Ceux qui rai·
ses qui sont des vrais, mais pllr la sonnent SUl' le vrai d'après le néga­
ratiocination et les raisonnements lif détruisent toutes les choses de la
sont entendues celles qui sont des foi, 3923. Ceux qui raisonnent S\lr
faux; 1186. li est de l'ol'dre que les vrais de l'église, pour savoir s'ils
chacun, d'après la raison et allssi sont ou ne sont pas des vrais, sont
d'après le libre, fasse ce qu'il fail, complètement daus l'obscurité sur
10777. s'il n'avait pas été laissé à les vrais, et ne sont pas encore dans
('homme de faire selon sa raison la lumière spirituelle, 215, 1385,
d'après le libre, il ne pourrait nul· 3033, 3428. Ceux qui raisonuent
RA RA 200
d'après les scientifiques contre les RAMENER, Reducel·e. c'est con­
vrais de la foi, raisonnent avec ri­ joindre de nouveau, 3712, 5940.
gueur, parce que c'est d'après les Par les eaux de la mer ramenées
illusions des sens qui captivent et sur les Êgyptiens, il est signifié que
persuadent, car elles ne peuvent les faux du mal, que ceux qui sont
être dissipées que difficilement, dans la foi seule ont dirigés contre
5700. Ceux qui sont dans la per­ les bons, sont retombés sur eux,
ception ne raisonnnent point sur 8334. f;lre ramené sign. se mon­
les vrais de la foi, et s'ils raison­ trer présent, 7656.
oaien t, leur perception périrait, RA MEStS. La terre de Ramesès
586, 1398,5897. Les anges célestes sign. l'intime du mental et sa qua-.
ne raisoiment pas sur les vrais de lité, 6104. Ramesès, qui était la
la foi, parce qu'ils les perçoivent et meilleure contrée dans la terre de
les voient; mais les anges spirituels Goschen, est l'intime du spirituel
raisonnent, pour décider si telle dans le men lai naturel, 6104.
chose est un vrai ou n'est pas un RAàlONEURS DE CDEi\IlNÉES, Ca­
vrai, 2715, 3246, 4448, 9166, 10786. millOl'um purgatol'cs. Parmi les
VOil' RAISONNEMENT, HATIONNEL. esprits de Jupiter, il y a des esprits
RAISONNEURS, Ratiocinantes. qu'on appelle ramoneurs de chemi­
Les esprits qui raisonnent beaucoup nées, parce qu'ils apparaissent dans
dans l'autre vie perçoivent peu ce un accoutrement semblable à celui
que c'est que le vrai et le bien, des ramoneurs, et aussi avec la fi­
aussi ne peuyent-ils pas être admis gure couverte de suie, 8846. Des­
dans les sociétés intérieures angé­ cription de ces esprits, 8846 à 8849.
liques, car aucune chose d'intelli­ RAMPER. Tout oiseau et tout cc
gence ne peut leur y être commu­ qui rampe sur la terre, lorsqu'il s'a­
niquée, 6324. Les sociétés qui con­ git de sortir de l'arche, ce sont les
stituen t dans le très-grand homme vrais; l'oiseau, les vrais de l'homme
la peau écailleuse se composent de interne; et, ce qui rampe sur la
ceux qui raison nen t SUI' chaque su­ terre, les vrais de l'homme exter·
jet, s'il est ainsi, ou n'est pas ainsi, ne, 916.
et qui ne vont pas plus loin, 5556. HAPHAËL. Dans la Parole, par Ra­
Voir RAISONNER, RATIONNEL. phaèl il est signifié, non pas un seul
RAMAH, ville de la tribu de Ben­ ange, mais une fonction angélique,
jamin, sign. des choses qui appar­ pal' conséquent aussi le divin du
tiennent au vrai spirituel d'après le Seigneur quant à ce qui concerne
céleste, qui est Benjamin, 4592. celle fonction, 8192, (. Voir MI­
RA~IEAU, Ramus. VoÏ1' BRANCHE. CHAËL.
Le rameau d'un arbre sign. l'am~c­ RAPINE (la) sign. le mal prove­
tion de la chose signifiée par l'ar­ venant du faux, 6978. La ville plei­
bre, 4231. Un rameau d'arbre touf­ ne de mensonge et de rapine, ­
fu, - Lévi!, XXJII. 40, - sign. le Nahum, III. 1, - sign. la doctrine
vrai scientifique, et des branches de pleine de faux et de maux prove­
palmiers sign. le JJien de la foi nant du faux, 6978. La rapine,
7093. Ne laisser ni racine ni ra­ quand elle se dit du seigneur, sign.
meau, - Malach. III, 19, - sign. que par le céleste le seigneur déli­
ne laisser ni charité ni vérité, 1861. vre de l'enfer, 6442. Voir PROIE.
256 RA RA
RAPPELER (se), Recol'dm'i. Voir de ce genre, seldn J'espèce d'avari·
RESSOUVENIR (se). se rappeler sign. ce, 954. Ceux qui ont été avares
la présence, Cal' la chose dont on a répandent une odeur de rats, 1514.
le ressouvenir se montre présente, La conversation des anges sur les
'5430. Quand se rappeler ou se affeclions mauvaises est représen­
ressouvenir se dit de Dieu, c'est la tée, dans le monde des esprits, par
,prévoyance, 3966; quand cela se des hètes affreuses et inu tiles, par
dit du Seigneur, c'est avoir com- exemple, par des rats, 3218.
passion, 1049. RATE, Lien. Opération des es-
RAPPORTER (se), Re{erre se. prils qui sont dans la province de
'Voir RÉFÉRER (se). 'la rate, 5184, Esprits d'une terre
RARE. Dans les derniers temps dans l'univers qui ont relation,
·d'une église, la foi est rare, 1843; dans le très-grand homme, avec
Aujourd'hui la foi est rare; pour- quelque chose dans la l'ale; d'a­
quoi? 8965. près l'expérience, 9698.
HASER, Radel'e. Il avait été dé-' RATIOCINATION, Ratiocinatio.
fendu aux prêtres et au naziréen Par la raison et par les rationnels il
de raser leur tête; pourquoi? 3301, est entendu proprement ce qui est
5247, 9960, 100.'14. Haser la tête: vrai, mais par ln ratiocination et
et la barbe, c'est ôter les derniers, par les raisonnements il est enten·
10044. Raser la tête, c'est priver du ce qui est faux, 1186.
(les vrais internes de l'église; raser llATIONALITÉ, Rationalitas. De
la ba,rbe, c'est priver des vraisex- ' -ceux qui, dans l'autre vie, sont
ternes de l'églisë, 9960. privés de la rationalité pour un
RASSASÏÉ, Satlll'. Vieux et rassa-temps, 948; quelques-uns, qui ont
sié de jours sign. le nouveau de la rejeté les intérieurs de la Parole, y
vic; vieux, c'est le llépouHlement 'sont privés de la rationalité, 1879.
de l'état antérieur et l'action de re- RATIONNEL, Rationale. Le ra­
\'étir l'état nouveau; et rassasié de lionnel est le médium unissant
jours, c'est l'état plein, 6620. Vieux l'homme interne à l'homme exter­
et rassasié se disent d'un nouveau' ne, et apercevant ainsi pal' le Sei­
représentatif, 325ft. gneur ce qui se fait dans l'externe,
HASSASIER, Satial'e ad satieta-' réduisant l'externe à l'obéissance,
tem. C'est autant qu'on veut, alors l'élevant même au-dessus des cor­
au sujet du mal, 8610; et quand porels et des terrestres dans les­
c'est au sujet du bien, c'est autant quels il se plonge, et faisant en
qu'on peut recevoir. 84:32. 1 sorte que l'homme soit homme,
RASSEUDLER, Congregm'e. C'est: afin qu'il porte ses regards vers le
mellre ensemble et ,conserver, ' dei pour lequél îl est lié, et non
5293, 5340. unJ(jiïêilïent,- èoÎïiiïië - lès brutes,
RAT, Mus. Ceux qui ont été sor- vers la terre sur laquelle il ne doit
didement avares s)maginent, dans que séjourner, 194ft. Le rationnel
l'autre vie, être tommentés pal' les forme pal' soi un certain médium
ravages des ·rats, 938, De l'avarice entre l'interne et l'externe, car l'in­
naissent des fantaisies d'après les- teme opère dans'l'ex terne corporel
quelles les avares se croient infes'". a~~te~~u ralio~!,el, 268. Le ra­
tés par des rats et pal' des animaux tionuel est formé par l'influx dans
RA RA 251
les scierices et dans les c6nnaissan- de la mémoire intérieure, les cogi­
ces, 1900, Comment est conçu et tatifs perceptifs du juste et de l'é­
nalt le rationnel chez l'homme, 'quitable, puis du bien et du vral, el
2094, 2557. Le rationnel est conçu les atrecLions spirituelles propres de
et nall chez l'homme par l'influx du l'homme, ou proprement humai­
Seignour à travers le ciel dans les nes, 3020.
1

connaissances ct les sciences qui Par le raLionnel, l'hommc intèrne


sonl chez l'homme, 1895, 1899, est conjoint à l'homme externe, et
1900, 1901. Le rationnel d'abord ~el est le raLionnel J tclle est la con­
1

conçu méprise le vrai inlelléctuel, 'jonction, 1589. Les fins du bien


parce qu'il ne le saisit pas; exem­ chez l'homme sont dans son raiion­
1

ples,1.9i1,1936,265l1. Le ralionnel nel, ct ce sont ces fins qui sont tip-,


1

naU de l'influx de l'homme interne pelées le rationnel quan t au bien,


comme d'un père dans l'aITectionl i ou le bien du rationnelJ 3570. Le
des seiellces de l'homme exteme, rationnel est culLivé pal' les scienti·
atrecLiou qui est la mère, 1895, fiques, et aussi il est détruit pal'
IB90, 1902, 1010. Comment le ra­ eux, 4156, 8628,9922. Pal' j'influx
~ionnel nalt quant au bien et quant de l'amour et de l'atrection dans les
au Hai, 2524. L'intellecluel vient scientifiques, les vrais sont ouverts
continuellement au devant des con­ et sont élevés dans le rationnel,
naissances pOUl' que naisse le ra­ 3074. Par l'influx, les vrais sont éJe­
lionnel, 190t. L'intellectuel est vés de l'homme naturel, et sont
comme privé d'enranls, si le ration­ implantés dans le bien du ration­
nel n'existe pas, 1901; voir INTEL­ nel; comment, 3085, 3086. Le ra­
l.ECTUEL. L'intellectuel, le rationnel lionnel appartient à la mémoire
et le sciéntiflque sont distincts, inlérieure; ce qui lui arrive à ré­
i904. Le rationnel naH par les gard de la mémoire extérieure,
vrais, et non pal' les faux i par suite 21176. Le rationnel de l'homme ne
tels sont les vrais, lei est le ration­ [lent pas lie lui-même percevoir te
nel, 20911, 25~Ii, 2557. Le raLionnel divin \Tai, 2196, 2203, 2209. Dans
est ouvert et formé pal' les vrais l'intime du rationnel commence
d'a[lrès le Lien, et ii est fermé et l'humain, 2106, 219Lt. Le rationnel
détruit pal' [es fanx d'après le mal, humain reçoit du divin son bien et
3108, 5126. 1,e ralionnel réel est son vrai, le divin peut entrer dans
d'après le bien el existe d'après le le rationnel, mais le rntionnc! ne
vrai, le bien influe pal' te chemin peut pas entrer dans le divin, 2519.
interne, et le vrai par I~ chemin ex- Le raLionnel humain non illustré
Lerne, 3030. Comment chez l'hom­ tourne en dérision les Hais inté­
me, successivement depuis l'enfan­ rieurs, 2651l. Le S[liritllel n'esl clon­
ee jusqu'à l'àge adulte, est ouvert né que dans le rationnel, 3264.
le chemiu vers le raLionnel, et com­ L'homme, pal' la régénéra Lion, re­
ment il est fermé, 5126. Le rationnel çoit un rationnel nouveau; iIIus{7'é
est acquis au moyen desscienliflques par ùes exemples, 2657. ceux qui
et des connaissances; mais Lei est \ n'ont pas la conscience n'ont pas le
l'usage, tel eslle rationnel, 19611. rationnel, 19111, {. Chez ceux qui
I\u rationnel a[lparlicnnent les sont dans les maux et dans les
cognitifs non percepLibles qui sout faux, le ralionnel est bouché, de
~ i~
258' RA RA
sorte que par lui il ne s'ouvre pas parce qu'il est plus pu!' et ainsi plus
de communication avec le ciel, apte que le naturel à recevoir le di­
Mi8. Il n'a jamais été défendu de vin, et enfin parce que c'est par le
cultiver le rationnel par les scien­ rationnel que le naturel doit être
ces, mais il a été défendu de s'opi­ régénéré, 3493. Lorsque le ration­
niâtrer contre les vrais de la foi, nel a été régénéré et que le naturel
2588, m. ne l'est pas, le rationnel apparait il
Chez le Seigneur, le rationnel a soi-même être obscurci, parce qn'il
été conçu et est né comme chez un n'y a pas correspondance, 3493,
autre homme, mais le Seigneur l'a 3620,3632, 3633; mais si le natu­
fait divin, i893. Comment le ration­ rel a été régénéré, il y a correspon­
nel a été conçu et est né chez le dance, et alors les choses qui sont
Seigneur, et comment le Seigneur dans le natnrel apparaissent au ra­
l'a fait divin, 2093. Le seigneur a tionnel dans la lumière, ibid. Le ra­
fait divin son rationnel, tant quant tionnel a été distinguê du naturel,
au bien que quant au vrai, d'après afin que le rationnel puisse vivre
la propre puissance, 3iM.• Le ra­ indépendamment de la vie du na­
tionnel s'est formé quant au bien turel, mais le naturel ne peut vivre
au moyen de l'influx pal' le chemin indépendamment de la vie du ra­
interne, et quant au vrai par le tionnel, 3498. Quand l'homme vit
chemin externe, 3030. Comment dans le corps, il lui semble que le
était et existait le rationnel du Sei· rationnel vil dans le naturel, 3498.
gneur, 2625. Le naturel du Sei· Le rationnel n'apparall pas distinct
gneur n'a pu être fait divin avant du naturel, 3498. Le rationnel re­
que le rationnel eût été fail divin, ç.oit les vrais avant que le naturel
32115. les reçoive, parce que le naturel
Rationneletnaturel. Dans l'hom­ doit être régénéré par l'influx dé­
me, il yale rationnel et le naturel; rivé du rationnel, 3321, 4612. Plu­
celui-là est l'interne, etcelui·ci l'ex­ sieul's causes pOUl' lesquelles le na­
terne, 5150. Le rationnel vit dans turel est régénéré plus tard et plus
le naturel; illuSt7'é, Mi8. Le ra­ difficilement que le rationnel,3321.
tionnel, il est vrai, a en soi une vie D'après le bien du ralionnel exis­
distincte de la vie du naturel; mais tent intimement les biens et les
néanmoins le rationnel est dans le vrais dans le naturel, 3576. Dans le
naturel comme l'homme dans sa naturel sont les communs, dans le
maison, ou comme l'àme dans son rationnel les particuliel's des com­
corps, â61.8. L'intellectuel de l'hom­ muns, et le naturel est formé par
me interne est dil rationnel, etl'în­ les particuliers du rationnel, 3513.
tellcctuel de l'homme externe est Le naturel est sous le rationnel, et
dit naturel, 6240. Le rationnel, s'ils concordent, le naturel n'est,
c'est d'où viennent les semences du comme commun, que la formation
bie'! et du vrai; 10 naturel, c'est des choses qui sont dans le ration­
l'humus où elles prennent racine, nel, 4667. Les vrais divins influent
3671. Le rationnel est régénéré du Seigneur dans le rationnel et
avant le naturel, pal' la raison que pal' le rationnel dans le naturel, et
le rationnel est intérieur et par con­ s'y présentent de même que l'image
séquenL plus près du divin, et aussi de plusieurs personnes dans une
l\A l\A 259
glace; mais, dans le ciel, c'est par le divin; exemples, 2196, 2203.
des représentations dans le monde Les apparences appartiennent au
spiriluel, 3368. Le natu rel est ré­ vrai rationnel, 2516. Dans le ration­
généré par le rationnel, et autant nel le vrai est le principal; là, ce­
le naturel ne combat point contre pendant, l'affection du bien est
le spirituel ou le rationnel autant il comme âme dans l'affection du vrai,
est régénéré, 3286. Le naturel est 2072. Le bicn du rationnel est le
régénéré par le bien du rationnel frère, et le vrai est la SOOUl', 2508.
comme père, et par le vrai du ra­ Le vrai rationnel sans le bien est
tionnel comme mère, 3286, 3288. morose; il est décrit, 19l19, 1950,
IJe bien du rationnel influe dans le 1951, 19611; mais, quel il est,
bien du naturel immédiatement; et quand il procède du bien, 1950.
cela est signifié en ce que Jischak HATIONNEL (homme), Ratiollalis
aimait Ésaù, mais Rébecca Jacob, homo. Chez chacun il y a un hom­
331li, 3573, 3616,3969. Le naturel me internc, un homme rationnel
est comme le corps, la fin dans le qui lient le milieu, et un homme
rationnel est comme l'âme, et les externe ou naturel, 1889, 19lJO,
choses qui sont dans le naturel sont 2181, 2183. Chez l'homme, il Ya
comme le corps de celle âme res­ trois choses dans le commun, à sa­
pectivement, 3570. Le naturel doit voir, le corporel, le naturel et le
être régénéré avant qu'il puisse rationnel; le corporel est l'extime,
être conjoint au rationnel; pour­ le naturel est le moyen, et le ra­
quoi?lJ612. Si le naturel n'est point tionnel est l'intérieur; autant chez
régénéré, le rationnel ne peut pro­ l'homme l'un règne plus qu'un au­
duire rien du vrai ni rien du bien, tre, autant l'homme est dit corpo­
lI588. Le naturel interne communi­ rel, ou naturel ou rationnel, lI038.
que avec le rationnel, et le naturel L'homme intérieur est l'homme ra­
externe communique avec le mon­ tionnel, et il tient le milieu entre
de, 5118, 5126. Le rationnel est l'homme interne et l'homme exter­
dans l'homme interne; ce qui s'y ne, 1702, 1707,1732. L'homme ne
passe, le na tu rel ne le connall pas, nalL pas rationnel, 1893. JJhomme
car cela est au-dessus de sa sphère naîtrait rationnel, si l'ordre chcz
. d'aperception, 3570. Il est du ra­ lui n'avait pas été détruit, 1902.
tionnel de comprendre le bien et le Pal' le Seigneur l'homme devient
vrai et de les vouloir; et il est du rationnel d'une manière miracu­
naturel de les savoir et de les faire, leuse,1902. Ce que c'est que l'hom­
3671. Avant que le rationnel et le me rationnel; parce qu'on peut rai­
naturel soient conjoints, l'homme sonner, on n'est pas pOUl' cela ra­
ne peut être un homme tout entier tionnel, 19411. Celui qui est dans
(illteger), ni jouir de la tranquillité les faux d'après le mal n'cst pas un
de la paix, car l'un combat contre homme rationnel, 19M. L'homme
l'autre, 2183. est rationnel en ce qu'il peut voir
Vl'ai "ationnel. Dans le ration­ et percevoir si une chose est un
nel prédomine le vrai, 2189. Il Ya vrai ou n'est pas un vrai, 19M.
l'affection du vrai rationnel, etl'af­ L'homme rationnel peut voir, Com­
fection du vrai scientifique, 2503. me d'après le supérieur, si ce qni
Le vrai rationnel ne peu t pas saisir est confirmé est Yl'ai ou faux; rien
260 RA RA
n'est m'oins rationnel que de pou­ 6322,9110. comment, dans l'autre
voir confirmer les faux, 474:1. C'est vie, le vrai est introduit rationnel­
par le Seigneur, au moyen du ciel, lement dans le mental, 7298.
que l'homme devient ralionnel, RATIONNELS, Bationalia. Par
7295. Qua'nd le vrai est approprié les rationnels sont proprement en­
au bien dans le rationnel, alors il tendues les choses qui sont des
ouvre le rationnel et fait l'homme vrais, 1:1.86. Différence en tre les ra­
rationnel; mais quand le faux est tionnels et les raisonnements, 1186.
approprié au mal, il ferine le ra­ Les rationnels sont comme un voile
tionnel et fait l'homme naturel, et un vêtement pour les spirituels,
3:108. Tant que l'homme vit dans 6576. Les rationnels sont des appa­
le corps, il pense d'après le ration­ rences du vrai i illustré, 3368; voir
nel dans le naturel; si le naturel ApPARENCES. Le naturel communi­
correspond au rationnel, l'homme que par les sensuels avec le monde
est rationnel et pense spirituelle­ et pal' les rationnels avec le ciel,
ment; mais si le naturel ne corres­ ainsi il y a comme une ascension et
pond pas, l'homme n'est pas ra­ une descente, llO09. Les rationnels
tionnel et ne peut pas penser spiri­ ne sont pas les connaissances, mais
tuellement, 3679. Les choses qui ils sont dans les connaissances,
appartiennent à l'homme natUl'el 3391. l,es connaissances apparte­
servent à l'homme rationnel, pOUl' nant à l'homme naturel, sont les va­
qu'il puisse penser avec équité et ses récipients des rationnels, 3391.
vouloir avec justice, 30:19. Com­ Chez l'homme, qoi est le royaume
ment l'homme rationnel est dis· du Seigneur, il y a les célestes, les
linct de l'homme natUl'el, 3020. Du spirituels, les rationnels, les scien­
combat de l'homme rationnel et de tifiques et les sensuels i ils son t su­
'!'homme naturel; et quel est l'hom­ bordonnés entre eux; les célestes ct
me si celui-là ou si celui-ci est vain­ les spirituels tiennent le premier
queur, 2:183. rang ct appartiennent au Seigneur;
RATIONNELLEMENT, llationali­ les rationnels leur sont subordon­
tCI'. Il est permis à ceux qui sont nés et les servent; de m~ll1e les
dans l'affirmatif sur les vrais de la scientifiques à l'égard des ration­
foi de les confirmer rationnelle­ nels, et les sensuels à l'égard des
ment par les scientifiques, et non scien lifiques, 2541. La doctrine est
à ceux qui sont dans le négatif, dite considérer les raUonoels,
2568,2588, 11760, 6047. Il est con­ et ne pas être d'origine céleste,
forme à l'ordre divin d'entrer ra­ quand on ne reconnaît aucun autre
tionnellement pal' les vrais spiri­ vrai de la doctrine, que ce qu'on
rituels dans les scientifiques qui peut saisir par la raison, de sorle
sont des vrais naturels, et il est que l'intuition de toutes les choses
contraire à l'ordre d'aller aux vrais qui appartiennent à la doctrine pro­
spirituels par les vrais scien tifiques, cède du rationnel, 2510,2516,2519.
parce qu'il y a un influx du spiri­ Chez les spirituels, qui n'ont pas la
tuel dans les naturels, et qu'il n'y perception, le divin vrai est séparé
a pas d'influx du naturel ou d'in­ des raUonnels, au point qu'ils veu­
,flux physique dans les spirituels, lent qu'on croie simplement, sans
3219,51:19,5259,5427,5428,5478, aucune in tllition par le rationnel,
~E RE ~~t
les c~osesq\}i appar~iellnent à la le bien, et Le réage~llevraiJ 10729.
foi; sur ce sujet, voir 339a. Voir RÉAGIR.
RAUQUE. Esprits qui parlen.t d'u­ n.ÉAGI~. Le m!!l ,qui eS,t dans
ne voix rauque, 5380. l'homme réagit co.ntinuellement
RAVAGER, Depopu[w'i. 1C'~st dé­ contre le bien qui vient du S~i­
tourner du vrai, 6ao5. gneur, 2lliO. Le vrai ne réagit ja-,
HA VIR, Rapere., Quand ravir se mais d'après soi, il réagit d'après le
dit du Seigneur, cela signifie que 1 bien; de là autant le vrai reçoit le
pal' le céleste le Seigneur délivre de bien, autant il réagit, et autant il
l'enfer, 6M2. Havir au matin, c'est réagit, autant il est conjoint au
qu'il y a enlèvement et délivrance bien, i0729. Le vrai semble réagir j
des bons, quand le 5eigneUl' est toutefois, ce n'est pas le vrai, mais
présen t, 6aa2. c'est le bien, conjoint ou adjoint au
11 A YO \'l!'l E MEN T, Radialio. Le vrai, qui réagit par le vrai, li380.
J'ayonnement de la peau des faces RÉBECCA, épouse d'Isaac. Ce
de Moïse représentait l'interne de qu'elle représen.te, 3012, 3013,
la Parole, a859; illuslré, 6752. 3077. Elle a d'aborù revêtu la re­
HAYONS, Radii. Sphère de l'ayons présentation de l'affection du vrai
prflvenaat des objets de la vue, d'après les doctrinaux, 3077. Ré·
6601, 6603. Les rayons de la lu­ .becca est le vrai divin conjoint au
mière spiriluelle ne sont que la sa­ bien divin du rationnel du Sei­
gesse et l'intelligence, et ne vien­ gneur, 3077. C'est le divin vrai du
nent que du Seigneur, :10a2. Les Il divin rationnel du Seigneur, 3509.
l'ayons de la vue interne ne sont Hébecca représente le divin ration­
autres que des idées, :1869. Il en nel du Seigneur quant au vrai,
est des vrais de la foi comme des ll6ia, Rébecca aimait JacolJ sign.
rayons de la lumière, 85li, :186i, que le divin vrai du divin rationnel
~8i9. Les choses qui dans la lu­ aimait la doctrine du vrai, 331a.
mière du monde font un seul rayon Par cela que Isaac aimait Ésaü et
en font des myriades dans la lu­ Hébecca Jacob, il est sigBilié que le
1nièl'e du ciel, .3223. bien du rationnel influe dans le
, RAYONS DE WEL. Ce qui distille bien du naturel, 33ili, 3573, 3616,
des l'ayons, - Ps. XIX. 11., - ce 3969. Rébecca est l'affection du
sont les charmes qui proviennent vrai qui procède du bien des na­
du vrai, 5620. Le rayon de miel dont tions de la première classe, 2865.
le Seigneur mangea après la résur· nÉnELLION. La maison de rébel.
rection, - Luc, XXIV. a2, li3, ­ lion, - Ézéch. XII. 2, - sign. des
sign. le sens externe de la Parole maux qui répandent une lumière
quant à son charme, 5620. mensongère sur les faux et d~$ té·
RÉACTION, Reaclio. Action et nèbres sur les vrais, 3863, m.
réaction, li380, 6262. La conjonc­ RÉCAPITULATION. Dans les Ver.
tion du bien et du vrai illustrée par sets 20 à 2li du Chapitre III de 1/\
l'action et la réaction, :1 0729. La G~nèse, il y a une récapitulation, à
réaction app<\rtient à l'agent, 6262. partir de l'homme de la très-ani
ItÉAGENT. Tout agent a son ré­ cienne église jusqu'au déluge, ainsi
f1gent,ou réciproque pour que quel­ c'est un sommaire de tout ce qui
gue effet s'opè~e, 6262. L'agent esI précède, 286•.
262 RE RE
RECENSEMENT. Ordre différent eut passé 11 travers le ciel, 6982,
dans le recensement des fils de Ja­ 6996,7004.
cob, 4603, 4605. RÉCEPTION, Receptio. Si le natu­
RÉCEPTACLE, Receptaculum. Le rel n'est pas t:..~généré j.!!~~!:!...~~}­
naturel de l'homme est distingué suel, il n'y aucune réception du
en réceptacles; dans chaque récep­ vrai et du bien, 7442. Il n'y a au­
tacle, il y a un certain commun, cune réception de la miséricorde
dans lequel ont été disposés en or­ qui influë' ëôùtinuellement du Sei­
dre des moins communs ou des par­ gneur, s'il n'y a aucun médium; et
ticuliers respectivement, et dans quand il n'y a aucune récepfion de
ceux-ci des singuliers, 553:1.. Cha­ la miséricorde, il n'y a non plus au­
cun de ces communs, avec ses par­ cune conj~nction, 58:1.6. C'est par
ticuliers et ses singuliers, a son ré­ la réception de la miséricorde di­
ceptacle, au dedans duquel il peut viné -que-ch'üCuïï;-dïlÏîs-iemonde,
se mettre en action, ou varier les eslsauvé, 8700. Tels sont les vrais,
formes et changer les états, 553:1.. telle est laréc~ption du bien,4205.
,Ces réceptacles, chez l'homme qui Quand if n'y a aucùne récep@n du
Il été régénéré, sont en aussi grand bien, le mal est où devrait ètre le
nombre qu'il y a de vrais communs bien, 5585. s'il n'y a pas de récl!p­
chez lui, et chaque réceptacle cor­ tion, l'influx s'arrête et périt; bien
respond à uue certaine société dans plüs, l'homme interne ,est mê!!le
le ciel, 553:1.. La volonté est le ré­ fermé, 8452. Il est permis à cha­
ceptacle du bien, et l'entendement cun de croire les vrais selon qu'il
le réceptacle du vrai, 3332, 3623, les saisit; si cela n'était pas, il n~y
51:1.3,6065,6:1.25, 7503,9300,9930. aurait pas de réception, parce qu'il
tes scientifiques et les connaissan­ n'y aurait pas de }'econnalssance,
l'es sont les réceptacles et comme 3385, f. Le Seigneur apparail à clla­
les vases du vrai et du bien qui ap· cun selon la réception, 6832. Dans
partiennent à l'homme interne, l'homme, parce qu'il yale récipro­
il169, :1.496,3068, 5489,6004,6023, que, il y a réceplion, ce qui n'existe
6052,607:1.,6077,7770,9922. L'ex­ nullement chez les bêtes, 5084.
terne ou le naturel de l'homme est Chez les animaux bru tes, il n'y 01
le réceptacle du vrai et du bien ve· aucune réceptiôn, ni aucune appro­
nant de l'interne, 835:1.. Si le récep­ pria tion réciproque du divin par
tacle n'a pas été accommodé à la quelque reconnaissance et par quel­
réception, il ne reçoit rien de ce qqi que affection, ni par conséquent
influe de l'in térieur, mais il le re­ aucune conjonction, 51:1.4, f.
jette, ou il l'éteint, ou il l'étouffe, RECEVOIR, Recipere. L'homme
835:1.. Les choses qui s'élèvent du ne peut pas lui·même recevoir le
naturel de l'homme vers le ralion· bien, 8307. Recevoir le bien et le
nel, se placent dans le rationnel vrai procédant du Seigneur, ou re·
comme dans une sorte de récepta­ cevoir le seigneur, c'est la même
cie; ce réceptacle est la mémoire chose, 10128. L'homme ne peut en
intérieure, 4038. Voir RÉCIPIENT. aucune manière recevoir le bien du
RÉCEPTIBLE, Receptibilis. Le di­ ciel, avant de s'abstenir des maux,
vin n'a été perceptible, ni par con'­ 9346. Ceux qui sont dans le bien
séquent réceptible, que lorsqu'il ont de la propension à recevoir le
RE RE 263
vrai, 10302. Celui qui reçoit lebi~n ce, mais avec la cupidité prédomi­
est aussi gratifié des vrais, 5497. nante, ou d'innover, ou d'avoir la
Recevoir le divin vrai, c'est non­ prééminence, 1188.
seulement avoir la foi, mais aussi RÉCHOBOTH, nom d'un puits. Ce
mettre la foi en action, c'est-à-dire, sont les largeurs, c'est-à-dire, les
faire que ce qui appartient à la doc­ vrais, 3433.
triu_e apppartienne à la vie, 5068. HÉCIPIENT. Les hommes, les es­
On ne peu t recevoir les vrais de la prits et les anges sont des réci­
foi, à moins qu'on ne soit dans la pients de la vie, 5847,10262. L'en­
vie de la charité, 4776. L'homme tendement est le récipient de la foi,
reçoit les vrais de la foi en tant et la volonté est le récipient de l'a­
qu'il reçoit l'affection de l'amour mour, 7178, 10122, 10367. Les vrais
spirituel, 7342. Les mécila"nÎSÎJe sont les vases du bien, parce qu'ils
peiiVènt nullement recevoir le vrai, en sont les récipients, 1469, 1900,
11416.L'homme ne reçoit rien dont 2063, 2261, 2269, 3318, 3368.
il ne puisse avoir quelque idée par L'homme qui se laisse conduire
son rationnel, 2520. L'homme ne par le Seigneur est un récipient de
reçoit rien des autres qu'autant, ou la vie du Seigneur, 6325. Il n'y a
qu'il li d'apl'ès le propre, ou qu'il d'autres récipients du Seigneur et
s'acquiert par l'intuition de la cho­ du ciel chez l'homme, que les cho·
se chez lui, tout le reste s'échappe, ses qui chez lui procèdent du Sei­
3803. Ce que l'homme reçoit dans gneur, 10645, f. Il Ya une vie uni­
le libre devient libre aussi, et il que à laquelle correspondent les
l'aime, par conséquent cela devient récipients, et elle est reçue d'une
une chose de sa vie, 10097. Dans manière adéquate par ceux qui
le premier état de la régénération sont dans l'amour et dans la chari­
le bien n'est pas reçu, il n'y a que té, et non d'une manière adéquate
le vrai qui le soit; mais dans le se­ par ceux qui sont dans les contrai­
cond état le bien est reçu conjoint res, 3001. Les vaisseaux organiques
au vrai, 8648. Quand l'homme_n'est de l'homme externe, qui doivent
Pi!Ld1l.!lS-.bL.charité, lors même être des récipients, ne s'ouvrent
qu'on lui dit les choses les plus qu'au moyen des sens, et surtout
vraies, il ne les reçoit point, 6000. des sens de l'ouïe et de la vue,
RECHANGE (habits de), lIfutato­ 1563. Voir RÉCEPTACLE.
Tire vestes. Ce sont des vrais qui RÉCIPROCATION, Reciprocatio.
sont nouveaux, 5954. Ce sont les D'après le sang qui va du cœur
vrais initiés au bien, 5956. dans les poumons, et de là de nou­
RECHERCHER, Inquirere. Ce veau dans le cœur, et ensuite de la
n'est point angélique de rechercher gauche du cœur dans les artères,
les maux qui sont chez l'homme, à et des artères par les veines de nou­
moins qu'on ne recherche en même veau dans le cœur, on peut se for­
temps les biens, 10381. mer une idée de la réciprocation du
REcHonoTH, ville, sign. les faux bien et du vrai, chez l'homme, de
des doctrinaux, et spécialement les son entendement dans sa volonté,
faux provenant des illusions des et de sa volonté dans son entende­
sens, de l'obscurité d'un entende­ ment, 9300. Dans la Parole, il y a
ment non illustré, et de l'ignoran- quelquefois une espèce de récipro-:
'26~ RE , RE
caHon, qui consisle'en ce qu'au lien le plaisir et la béatilude en faisant
du. vraj ,on trouve le mal, et au lieu .du bien, 6388. La récompense que
du bien le faux; montré, 2240. donne le S~jgneur esll'affeclion du
RÉCIP~OQUE, Rcciprocum. 'foule vrai pour le vrai, et dans l'affeclion
conjonclion exige un réciproque, el du vrai pour le vrai il yale ciel,
le réciproque esl le consenlemenl, 10683. La récompense, d'après la­
fl047. Dans l'homme, il yale réd­ quelle Isaschar a élé nommé, est
proque ~e la foi el de l'amour, el ill dans le sens s\lprême le divin bien
y a réceplioQ, ce qui n'exisle nulle­ du vrai el le divin vl'ai du bien,
ment chez les bêles, 5484. Le réci­ dans le s()ns inlerne l'amour con·
proque et la réaction du vrai dans .jugal céle~le, el dans le sens exter­
lc bien viennent du bien; com­ ne l'amour muluel, 3956. La ré­
ment? illustl'é, 5928. " CÇllllpeuse dool il est par~é dans la
RÉCOLTE, Proventus. C'esl l'im­ Parole esl l'affeclion de la charité,
planlalion même du bien, 9296. 3956. La récompense sign. aussi
Les récolles de la lerre ou du .par soi-même, el le propre, 3996,
champ sonl les biens du vrai qui 3999. Dans la Parole, la récompen­
proviennent de l'ensemencement se sign. le prix .de la vi<;loire après
des vrais et des biens de la fOL; les comuals des tentalions, 1789.
montré, 9272, 9273. La fêle de lai. Quand il s'agit ùu Seigneur, la ré­
récolle ou des tabernacles repré- .compense pour lui était le salut du
senlait l'état du ciel phez l'homme, genre humain, 1789. Pal' la récom­
9296. , 1 pense il est.enlenclu le plaisir elle
HÉCOMPENSE, j)lcrces. Voir M,,;- 'bonheur en faisant du bien aux au­
RITE, RÉMUNÉRATION. C'est le mé- tres sans bul de récompense; et
dium de conjonclion ; ceux qui sonl .ceux qui sont dans la charilé réell.e
dans l'affection du bien ne pensent' .sentent et perçoivent ce plaisir et
pas à la récompense; illustré, 3816.' ce bonheur, 38:16, 6388. Par la ré­
La récompense ou le gain doit êtr,e Icompense, quand elle est nommée
ilIa del'Dière place, et non à la pre- ,dans la Parole, les anges ne pel'çoi­
mière, 91~0; iLlustl'é aussi, 9184.' vent a~lCune chose qui concerne la
Ceux ql)i f9nl le bien à callse de la récompense, mais ils perçoivent ce
récompense, pu afill d'avoir le ciel! que le Seigneur leur donne gratui­
pour récompense dans .l'au Ire '{ie, temenl et par miséricorde, 381G.
s'aimenl eux-m~mes, et n'ai.ment' Les, anges cemmuniquent leurs
point le prochain, 8002, !)210. Ils 1 biens aux autrcs" au point qu'ils
vculentdans l'autre vie êl~'e servis, veulenl tout donner, et alors il en
et ne sont jamais cQnl,ents, 639~. iufllle plus qu'ils n'en donnent, et
Ils méprisent le prochi\in, el s'j,rri­ il y a accroissement conlinuel; mais
tcnt eux-mêmes conlr.o le S,eigneur,' cela esl dissipé, si on pense 11 la ré­
.de ce Eju'ils ne reçoivent point de· ,compense, 61178, 9174.
ll'écol11pen~e, disant qu'ils ont méri-I RECONNAISSANCE, Agnitio. 'l'oule
M, 9976. Lc plaisir n1ême, Iqui ré- i ['eêOnn:ai,ssance procède de la pel'­
,side 'dqns l'amonr de faire le bien c~plion de ['influx, 31.20. JI ne pé­
sans pqt de rémunéralioll, e~t la rit rien de ce qui est entré che;z
,récoJTIpen~~ qui demeure élerRelle-ll'homme pal' la reconnaissance,
men~, ,99&4. La l'éeom~ense, c'est 10287. Par' la reconnaissance; de.s
t-~- '"'"

RE
RE 26-;)
,vnüs de l'église ·et du Seigneur, il 4424, 9833. Ceux qui disent recon­
sc fait une commu\1ication avec les naitre un être suprême, don t ils
cieux, et par suite une ouverture n'ont aucune idée de perception,
des intérieurs de l'homme dll côté ne 1:c.!<onJ1aissent pOUl' la plupart
'du ciel, 10287. J.a reconnaissance aucun Dieu, [1733. Celui qui 'ne re­
des chosc~ qui appartiennent à la connait pas le Seigneur n'est pas
roi est interne,' ct jamais externe i i de l'église, :10287. Le bien recon­
elle eSl l'opération du Seigncur nait son vrai, et le vrai son bien, et
seul chez l'bomn)e pal' le moye,n -ils sont conjoints comme mari et
de la c,harité i la rec,onnaissance éponse, 4358. Aucune chose n'est
n'appartient qU'à l,a vie, et jamais reconnue pal' la foi avant qu'on
à la bonche; c'est pal' la vie de cha­ vive selon cette 'chose, 3905. Ceux
cun qu'on peut savoir quelle est la qui se sont connus dans notre mon­
rcconnaissance, 1162.' f;\ans la r~­ cie sc reconnaissent ùons le monde
cOI).IJill~nce du Seigneur, il n'y il des esprits, 3815 i mais dans le ciel
,point de communication, ni pal' on se rcconnait tllutuellement, non
conséqucnt porrit'(ï(;j'oi, ainsi point pal' suite de quelque affinité qu'on
d'amour non plus, :10H2. La re­ alll'ait eue ensemùle dans la vie clu
conn{\issance du divin même diiîls corps, mais seulement d'après le
l'lilî-maiu du Seigncur, dans toutes, ~ien et le vrai qui .prQcède ùe ce
et dans chacune ~es choses du cul­ ùTen, 3815. Va'ir HECONNAISSANCE.
t~ est l'essentiel même de l'eglise }\ECREUSER, Refodere. Va'ir
et du cuite, ,103-70. La reconnais­ CREUSER. Recreuser des puits, c'est
san'ë'ë, la foi et l'amour envers le ouvrir de nouveau des vrais, 3ld9.
Seigneur sont les principales de, nEC'fO~I. L'intestin rectum est le
toules les choses du cuIte au de­ chemin qui conduit dans les enfers
dans ùe l'église, 10205. La recon­ olt sont les adultères, 5294. Qui
naissance et l'adoration du' divin sont ceux qui, après avoir été vexés
l~umain dl!. Scign~r sont la v{èCiè dans l'estomac, sont portés jusque
la religion, 4733. La vrilië rccon­ da!ls l'intestin rectum, 5174, Ceux
naissanée et le vrai culte du Sei­ qui sont dans le rectum sont près
,gnem', c'est de faire ses préceptes, des enfers nommés excrélpentitiels,
10143, :10153, :10578, :106!l5, :1082~. 5392.
Voù- HECONNAi'fRE. REC,UEILLIR, Cal/igel'e. C'est
RECONNAîTRE, Agnoscej'e.On s'approprier après l'instruction,
doit' d'abô',:d "iêcol1naîlre les vrais, 9273. Quand il s'agit du bien, c'est
de la Parole et de l'église, et en­ rece\joir, 81167, 8472. Les descen­
,suite il e~t p~rmis de cODsuÙer le,s dants des très-anciens recueillirent
scientifiques, mais non vice vc;rsd, .de leur bouche ce que signifiaient
6047. Autre chose est cie savoir, les terrestres, les mondains et les
autre chose de reconnaître, et au­ corporels, qui étaient cles ol,Jjets de
tre chop~ d'avoir la roi, 896. 1\econ­ leurs sens, et ils en composèrent
nallre et lido rel' le seigneur, c'est des doctrinaux qui furent la Parole
vi vre selon ses préceptes, 91.93, f: de l'église ancienl)e après le déll;­
Ceux qui ne sont pas dans la cha­ gc, 1.1109. Être recueilli vers sespè­
rité ne Pl3uvent reconnaitre le Sei­ l'es ou vcrs SeS ,peuples i ce q\li ,est
g~ll.r-que· parl1YPocl'iSië, -2132, entendu ,par ,l~, 3255, 46,1,9. Les
266 RE RE

nnclens, quand quelqu'un mourait, demption de son âme, c'est donner


avaient coutume de dire qu'il était autre chose en sa place pour qu'il y
recueilli vers ses pères ou vers ses ait délivrance, Asavoir, la pénitence
peuples, et nlors dans le sens le de la vie, 9077; voir RACHETER.
plus proche ils entendaient qu'il Fausse idée des chrétiens d'aujour­
était parmi les siens dans l'autre d'hui sur la rédemption, 1.0659.
vie, 3255,461.9; mais, dans le sens RtEL, Reale. Le divin vrai est le
Interne, par êtr.!l~ecueilli vers ses réel unique, et ce dans quoi il est,
pères, ils entendaient être avec venant du divin, est le substantiel
ceux qui sont d!ns le même bien, unique, 5272, 6880, 7004. Tout ce
et par être recueilli vers ses-peu­ qui vient du divin, c'est-A-dire, du
ples être avec ceux qui sont dans Seigneur, est réel; et tout ce qui
le même vrai, 3255. vient du pr9pre de l'esprit est non­
RÉDE31PTEUR, Redcmptor. Le réel, 4623. Le réel est distingué du
Seigneur, quant à son divin hu­ non-réel, en ce que le réerest en
main, est appelé Rédempteur,6280. actualité tel qu'il apparalt, et que
Le Seigneur est appelé dans la Pa­ le non-réel n'est point en actualité
role Rédempteur, parce qu'il a dé­ tel qu'il apparalt, 4623. Dans le
livré l'homme de l'esclavage, de la mouvement il n'existe rien de réel
mort et du mal, en faisant en soi que l'effort, 51.73. Toutes les choses
divin son humain; montl'é, 6281, du monde spirituel sont, à la vue
7091.; c'est Jéhovah qui est appelé externe des esprits et des anges,
ninsi, par conséquen t aussi le Sei­ tellement lumineuses et vives, et
gneur; montré, 6281., 709i. Com­ sont à la fois tellement perçus pal'
ment il doit être entendu que le Sei­ tous les sens, qu'ils disent que ce
gneur est le Rédempteur du genre son t là les choses réelles, tandis
humain,1.0152. Voir SEIGNEUR. que par comparaison celles qui sont
RÉDEMPTION, Rede1llptio. La ré­ dans le monde ne sont pas réelles,
demption est la même chose que la i620, i628, 1.630; voir aussi, 1.U6,
réformation et la régénération, et 3485. Bénédictions réelles, i0776.
par suite la délivrance de l'enfer et Correspondances réelles et conU­
la salvation, 2954. La rédemption, nues à partir du seigneur par les
ou la salvation des hommes de l'é­ trois cieux, 4442, f.
glise spirituelle, s'opère par le vrai, RÉELLEMENT, Realitc/". Tout ce
mais celle de l'église céleste s'o­ qui exisle réellement, et qui est
père par le bien; pourquoi? 2954. quelque chose, procède du Sei­
Le prix de la rédemption est le mé­ gneur, 9987. POUl' que le genre
rite du seigneur, et ce prix est chez humain fût sauvé, il était néces­
l'homme en proportion de ce que saire que Jéhovah fût réellement et
celui-ci reçoit,2966. La rédemption essentiellement homme, i0579.
se dit de l'esclavage, de la mort et MFÉRER (se), Refc/"l'c se. Tou­
du mal, 6281.. Dans la Parole, l'ex­ les les choses qui sont dans j'ordre
piation sign. la délivrance de la dans l'univers, tant dans le ciel que
damnation, et la rédemption ou le dans le monde, se réfèrent au bien
rachat sign. l'amendement de la et au vrai, 245f, 31.66, 4390,4409,
vie spirituelle par une pénitence 5232,7256,8352,8423,1.01.22; et à
actuelle, 9076,9077. Donner la ré·' la conjonction de I:UQ et de l'autre,
RE RE 267
pour qu'elles soient quelque chose, les vrais sont remis dans une lu­
9206, i0555. De même que toutes mière qui vient de l'intérieur dans
choses se réfèrent au vrai et au le mental naturel, 5280. C'est par
bien, de même tout ce qui se réfè­ des combats et par des tentations
re à la vie de l'homme se réfère à que la réformation de l'homme s'o­
l'entendement et à la volonté, 803, père, 653. La réformation, qui est
9279, 10122. Tout ce qui procède l'initiation et la conjonction du vrai
du seigneur chez l'homme se réfère et du bien, est de même qu'une
au bien et au vrai, et tout ce qui vierge qui est l1ancée et ensuite
vient de l'homme lui·même se ré­ unie au mari, 3155. Dans l'état de
fère au mal et au faux, 10122. Tout réformation sont introduits depuis
dans la na ture se réfère à la forme l'enfance jusqu'à l'adolescence la
humaine et signifie selon le rapport plupart de ceux qui sont dans l'é­
avec cette forme, 9643. Ce qui ap­ glise; mais néanmoins il en est peu
partient à la partie droite de l'hom­ qui soient régénérés; pourquoi?
me se réfère au bien d'où provient 5280. La réformation de l'homme
le vrai, et ce qui appartient à la est une sorte d'image des choses
partie gauche se réfère au vrai qui qui ont été chez le seigneur, quand
provient du bien, 96011, 9736. il était dans le monde, 3057. L'i­
RÉFLÉCHIR, Rcflectere. C'est mage de la réformalion de l'homme
portel' la vue intellectuelle sur une est présentée dans la formation de
chose, et faire attention si elle est l'homme dans l'utérus, 3570. Voir
de telle manière, et ensuite remar­ RÉGÉNÉRATION, RÉFORMER, RÉGÉ­
quer qu'elle est de telle manière, NÉRER.
568!l. RÉFORMER. L'homme doit d'a­
lU F LEX ION, lleflexio. La ré­ bord être réformé, 5280. Ce qui se
flexion est l'intuition d'une chose, passe quand l'homme est réformé,
en quoi elle consiste, et quelle en 653. Sans le libre, l'homme ne peut
est la qualité; par suile il y a per­ pas être réformé, ni par conséquent
ception, 3661, f. La réflexion et la sauvé, 1937, 1967,2876,2881,38511,
perception sont en elles-mêmes une 5508,5982, 6!l77, 8209,8987,9588,
indication et une dictée internes, 10409, 10777, Si l'homme pouvait
2862. Toute pensée et toute ré­ être réformé d'après le contraint,
flexion qui en procède viennent de tous seraient sauvés, 2881. Après
la perception, 2770. la mort, celui qui est dans le mal
RÉFORMATION, ou première pé­ ne peut plus être réformé, 6977.
riode de la régénération. Toute ré­ L'homme est réformé par l'infimc
formation se fait au moyen du li­ du bien dans le vrai, et par la con­
bre,4029. La réformation est nulle, jonclion de l'un et de l'autre, 3128.
si elle n'est point faite dans le libre, Chacun est réformé selon sa facullé
8209. Le contraint dans la réforma­ et son état, 2967. Pour que l'hom­
tion est dangereux, 6031. Le pre­ me soit réformé, il doit penser le
mier état de la régénération est ap­ vrai et faire le bien comme par soi­
pelé état de réformation; pendant même; ce qui est comme par soi
cet état l'homme est instruit des est dans le libre, 2877. Tout hom­
biens et des vrais; et ensuite les me doit êlre réformé et nalll'e de
vrais sont presque exterminés, puis nouveau ou être régénéré, pour
268 RE RE
qu'il puisse venir dans le ciel, chose de regl\rder les ralionnels
5280. POUl'que l'homme soit régé­ d'après la doctl'ioe, de la foi, 2568,
néré, il doit d'abord être' réformé, 2q8!I, 2588. negarderla doclrin~
et cela par les vrais de la foi, 5280. de la foi d'après les rationnels, c'est
Quand l'homme est réformé, chez ne pas croire à la Parole ou à la
lui sont multipliés les vrais; mais doctrine tirée de la Parole, avant
quand il est régénéré, il est en ap­ d'être persuadé d'après les ration­
parence privé de vrais, et il est nels, 2568. l'.egarder les r;ltionnels
éclail'é de l'intérieur, et alors les d'après la doctrine de la foi, c'est
vrais sont replacés dans leur ordre, d'abord croire il la Parole ou à la
5270. Quand l'homme est réformé, doctrine tirée de la Parole, e.t en­
les communs sont d'abord disposés suite connrmer d'après Jes ration­
en ordre, et alol's sont éloignés les nels, 2568. Ceux qui regardent
doclrinaux; sur cet état, 3057. leurs compagnons d'après l'amour
Quant! l'homme se pprle yers les mUluel et la charité envers le pro­
maux, et qu'alors il lui survient de chain, sont to~rnés vers le Sei­
l'anxiété, c'est un indice qu'il peut gneur, 9828. Le Seigneur, et pal'
être réformé: mais s'il n'y a pas suite les anges, ne regardent chez
anxiété, c'est l1D indice qu'il Qe peut l'homme que les Hns, qui sont les
llas l'être, 5470. Diiférence entre usages, 1317, 1645, 5844.
être réformé et être régénél'é, 8987. L'homme est tel qu'il peut regar~
Ceux qui agissent par obéissance et der en haut vers le ciel) et en bas
non par affection du bien ne peu­ vers Je monde, 7601, 76011, 7607.
vent être régénérés, mais ils peu­ Il Ile faut pas d'après le bien re­
vent être réformés, 8987. Du pre­ garder ver5 le vrai; illustré, 8516,
mier éta t de ceux qui ~ont réfor­ 10:1.84. Hegardcr en arrière, c'est
més, 2679, 2946. Du, second élal, du bien, dans lequel est Je céleste,
2682, 2960. Du tl'oisièllle état, revenir aux doctrinaux de la foi, et
2960. Du quatrième élat, 2960. ainsi abandonner le bien, 5895, f.,
Voir HKFORlIATION, HKGÉNKRER. 5897, (., 7875) 7923. Il est expli­
nE fo' USE R, Renuere. C'est avoir qué ce que c'est que regarder pal'
de l'aversiou, 4990. (rest ne pas le bien vel'S le vrai, et ce que c'est
admettre, 9185. qqe regarder pal' 1e vrai vers Je
REG A RDER) c'est penser, 2245. bien, ce qui est l'inverse, 8505,
Quand cela est dit du Seigneur, 8506, 8510. L'homme peut regar­
c'est la présence, lJi9~. C'est le der au-dessus de soi et regarder
souvenir,8M2. Regardel' vers quel­ au,-~essous de soi, 7814. Il regard'l
,que chose, c'est la pensée et la ré­ au-dessus de soi, quand il tourne
flexion, 7341. Où regar~e l'homme, ses regards vers le prochain, vers
son cœur aussi se tourne" 10156. la palrie, vers l'église, vers le
l'al' soi-même l'homme regarde ciel, priucipalement vers le Sei­
conlinuellement vers l'eI1fel', 694, gneur) 7814,7815, 7816. Regarder
8480. Il est nécessaire de reg~rdel' au-dessus de soi, c'esl être élevé
en ,!outes choses le bien cou)me par le Seigneur, 7816, 8604. L'hom­
fin, 5949. Chez l'homme autre cho­ me regarde le mo.nde et se regarde
se est de regarder la doctrine ,de la lui-même,' quand les choses qu'i ap~
Joi d'après les rat,ionnels, et a\llre parlïenneut au ciel eL ~u ,Seigneur
RE RE 269 -
sont pOUl' lui par derrière, 7817. guer le nalUl:el, et 11 donner au spi-
negarder au-dessus de soi el au- riÙï-el la domination, 565!. Ce que
dessous de soi, c'est avoir ponr fin c'est que la vie spirituelle que
et aime:' par dessus toutes choses, l'homme reçoit par la régénéra-
7818. L'homme est distingué des tion, et ce que c'est que la vie na·
brutes par cela qu'il peul regarder turelle qu'il reçoit de ses parenlS,
au-dessus de soi; et regard!!r au- 85~9.-
dessous de soi, c'est être une bète, La régénéralion cs t l'aile pal' le
mais regarder au-dessus de soi, Seigneur, 10067. Comment l'hom-
c'est être un homme, 7821. negar- me est préparé pal' le Seigneur
dm' derrière soi, c'est se tourner pOll!' la régénéralion, 2636. La ré-
vers les doctrinaux qui appartien- génération se fail au moye:l des di-
nent au vrai, el non vers la vie se- vins vrais de la Parole successive-
lon les doctl'Înaux, laquelle appar- ment intérieurs, :10028. La régéné-
tient au bien; montré, 2l15lJ. ration se l'ail pal' des milliers de
HÉGÉNÉRATIO'N, ncgeneratio. moyens et des milliers de modes,
Voü' l'Jdr'-f:RER~ Pal' la chule , connus du Seigneur seul, 535lJ,
l'homme nall1l'el s'est séparé de 5398; elle ne se fait pas en un mo-
l'homme spirituel, et alors l'hom- ment, ni avec hâte, mais lente·
me nalurel a commencé à s'élever ment, 933[1. Toute régénération se
au-desslls de l'homme spiriluel; de fait pal' les vrais de la foi, 20lJG. Le
là le besoin de régénération, 3i67. bi~n l)aturel n'est pas le bien spiri-
La régénération de l'homme esl la luel; celui-là "ient du père, celui-
conjonction du bien et du vrai chez ci vient du Seigneur par la régéné-
lui, 933lJ, 10022. La ]'égénéralion ration, 3470. Comment le bien na-
dans le monde esl lIn plan ponr turel est ar.tirpé, et comment lc
perfectionner la vic de l'hommc il bien spirituel est formé uu moyen
éternité, 933lt. La régénération de des vrais par la régénération, 3ü70.
!'ILQ!T)me est la délivrance de l'en- Le bien spiriluel qui consiste Il vou-
fer et l'inlroduction dans le cicl loir et Il faire le bien (l'après J'a-
pal' le Seigneur, 9286, 929li; r.'est mour du hien n'existe chez l'hoÎn-
l'implanlalion dc la vie du ciel chez me que pal' la régénération, l153S.
l'homme, 9334; c'esl la résurrec- Progrès de la régénération de
tion dalls la_'de, 6221, 655lJ. La ré· l'homme; commelll il a lieu; il cst
génération de l'homme esl l'image décril,:1555,23lJ3, 2ü90, 2657,2979,
de la glorification du Seignem, 3057, 3286,3310, 3316) 3332, 3li70,
c'cst-à-dire que de même que le 3701,4353,5113,5126,5270,5280,
Seigneur a fait dil'in son humain, 53lJ2,67t7,8772,8773,90ü3,9103,
de même le Seigneur fait spirituel :10021, 10057, 1.03G7. Les arcanes'
r_homm!l_qu'riJ~ggnJ1re, 30li3,31:i"8, de la régénération sont innombra-
:l212,3296,3lJ90, lJlJ02,5688,10057, bles, 2679,3179, 35Bil, 3665,3690,
:10076. Taule régénération a lieu, 3701, lJ377,li551,lJ552,5122, 5126)
afin que l'homme reçoive un~ l'Je 5398,5912,675:1,9103,9258,9296,
nO~I\'eUe, ou plutôt la vie, et que 9297, 933lJ; il peine quelque chose
d'lJOmmc mort il devicnne homme de ces arcanes parvient il la con-
vivanl, 8ll8. La régénération ne naissance et à la perception de
consiste absolument qu..'à subju- l'homme, :l179, 5202, 9336. Du
2iO RE RE

prog~s de la régénéralion de jusqu'il l'Age adulte est décrite,


l'bomme de l'égli~L_ ~pjJ:iluelle, 3701. L'ordre de la régénération
2675, 2678, 2679, 2682; et du pro­ n'est poInt connu aujourd'hui;
grès de la régénération de l'homme pourquoi? 3761. La régénération va
de l'ég!l§!L<;éJeste; et quelle est la de l'externe il l'interne, et s'avance
différence, 5113, 1012lJ. De la ré­ du vrai de la foi vers le vrai dans la
génération de l'homme de l'église volonté, ainsi vers la charité, 3868,
céleste quant aux volo~~.ires, et 3870, 3872. La régénération va de
de l'homme de l'église spirituelle l'externe Il l'interne, et ensuite
quant aux in~!~1Uels, 5U3. Com­ de l'interne à l'externe; ainsi, il y
ment s'opère la régénération de a asçgn..§l9..!!Jl.t~~~te comme par
l'homme spirituel, 653, 875. On une échelle, 3882. Tous les instants
sait aujourd'hui peu de choses SUI' de la régénération, taï» en général
la régénération; causes, 3761, M36; qu;en parlicülier, s'avancent du
c'est. parce que l'homme aujour­ soir vers le matin, comme de l'hom­
d'hui croit à la rémission absolue me externe vers l'homme interne,
des péchés et à la justification, ou comme de la terre vers le ciel,
5398. Les maux et les faux, qui 2lJ, I\larche de la régénération: Le
sont les propres de l'homme, res­ dernier devient le premiel', la fin
tent toujours, et sont seulement devient le commencement, d'où par
éloignés par la régénération, 865, suite commence la charité que la
868, 887, 929, 1581, 21106, 1156lJ, foi a pour fin, 5122. Procédé de la
8206, 8393, 8988, 901lJ, 9333 à régénération pal' le vrai jusqu'à ce
9336, 9lJlJ5, 9lJ1l7, 9lJ1l8, 91151 à qu'on agisse d'après le bien, 2979.
9115lJ, 9938, 10057, 10060. Comme Le procédé de la régénération de
les connaissances sllr la régé9~ra­ l'homme est représenté en ce que
ti0!l, sur le bien et sur le vrai, Je Seigneur afait divin son humain,
manquent aujourd'bui, ce qui en 3043. Le procédé de la régénération
cst dit ne peut pas par conséquent de l'homme ct Je procédé de la glo­
être facilement saisi, 11136. rification de l'humain du Seigneur
La régénération dure depuis l'en­ sont décrits et illustrés par le CCI'­
fance jusqu'au dernier terme de la cIe de la vie chez l'homme, 10057.
vie, et est ensuite perfectionnée à États successifs de la régénéra­
éternité; cité, 933lJ, f. La régéné­ tion de l'homme; ils sont décrits
ration commence dès l'enfance, du­ par les six jours de la création, 6 Il
re jusqu'au dernier terme de la vie, 13. Des deux états de la régénéra­
et se poursuit durant l'éternité, tion; le premier, quand les vrais de
535lJ, 5398, 8326. Marche de la la foi sont implantés chez l'homme
régénération depuis l'enfance jus­ et sont conjoinls au bien de la cha­
qU'à la vie spirituelle qui est ac­ rité; le second, quand d'après le
quise par les connaissances prove­ bien de la charité l'homme parle
nant da la révélation, 9103. La par les vrais de la foi et agit selon
marche de la régénération de l'hom­ ces vrais, 10057. Le premier état
me depuis l'état d'innocence exter­ procède du monde par l'homme na­
ne jusqu'à l'état d'innocence inter­ turel dans l'homme spÎl'ituel, ainsi
ne est décrite, 10021. La marche dans le ciel; et le second procède
de la régénération depuis l'enfance du ciel par l'homme spirituel dans
'd'1 ~

RE RE 271

l'homme naturel, ainsi dans le mon· lustré, 8772; quand on ~ les


de, 10057. Dans le premier état de vrais, ils sont comme à la porte;
la régénération, les vra~_q~LJ!.P- quand OD les r~.0.l!lail, ils SODt
1 partiennent à la foi sont implantés dans le vestibule; et quaDd on les
~ dans le bieD qui appartient à l'a­ croit, ils sont dans la chambre à
mour, et sont conjoiDts; daDs le cOtîcher, 8772. L'humus pour la
second état, l'homme agit d'après régéDération est préparé dans la
le bieD de l'amour, 10076. Quels partie iDteliectuelle de l'homme,
sont les vrais du premier état, et 875, 895, 898, 927, :1.023, :1044.
quels sont les vrais du second état; Cet humus pour la régénération
illustré, 8772. L'homme ne com­ est préparé par les ten tations, 848;
mence à être dans le second état de et c'est afin que l'homme externe
la régénération que lorsqu'il est obéisse à l'homme iDterDe, 9:1.:1.
tout entier, de la tète aux pieds, Les choses qui sont insinuées chez
tel qu'est son amour, ainsi tel les spirituels, avant la régénération,
qu'est sa volonté et par suite son SODt de contiDuels moyeDs pour la
entendemeDt, 10076. Par ces deux vie spirituelle suivante, 2679.
états de la régéDération de l'hom­ L'homme par la régénération re·
me SODt illustrés les deux états de çoit du Seigneur un nouveau ra­
la glorification de l'humain du Sei­ tionnel j comment est Cormé ce ra­
gneur, 10076. Sur les deux étals de tionnel; illustré par des exemples,
la régénération, 3310, 3332, 3539, 2657. La régénération quant au
3593,3603,7857,8772,9227. rationnel précède la régénération
La régéDération a pour fin que quant au naturel, 3468. La régéné­
la charité règne chez l'homiri-ë, ration du naturel se fait par les
8856, et aussi l'amour envers le connaissances du bien et du vrai,
Seigneur, 8857, et que l'homme 3508. Il D'Y a pas de régénéra tion
soit tel qu'est ce qui règne et do· sans la conjonction du vrai al'ec le
mine universellement chez lui, bien, et sans l'union du bieIl' avec
8858. De la salvatioD de l'homme le vrai daDS le naturel, 3617. Com­
par le Seigneur au moyen de la ré­ ment l'homme peut savoir s'il est
génération, 8548 à 8553. De la ré­ dans l'état de la régénératioD, 3570.
génératjolLde l]lOmme au moyen Par la régéDération, l'homme reçoit
des-"restes; marche, 5342. "Parvenir un entendement nouveau, 2657.
auIiieiï spirituel, qui est de vou­ Par la régénération, l'homme par­
loir-et" de faire du bien à autrui, vieDt à l'intelligence angélique;
sans aucun molif pOUl' soi, !I!-!!js toutefois, elle se tient cachée dans
d'après ~plaisir de l'alTection,per­ ses intérieurs tant qu'il vit dans
sonne né le peut qu'au moyen de le monde, mais elle est ouverte
la rég~ta!ion; sur ce sujet, 11538. dans. l'autre vie, et alors il y a en
Comment se fait la régénération lui une sagesse semblable à celle
par les vrais de la foi; il faut d'a­ des anges, 2494, 8747. DaDs la ré­
bord savoir les vrais qui appartien­ génération, le vrai est initié et con­
nent11a-Coi, ensuite les reconna!­ joint au bien, et le bien l'est au
tre~ et enfin les croire, et alors ils vrai réciproquement, 5365, 8516.
sont conjoints avec le bien, et dans Le bien est le premier et le dernier
la suite on agit d'après le bien; il­ de la régénération, 9337. Pal' la
272 RE IŒ

régénération, l'homme est conjoint et l'esptit; l'esprit est le divin 'll'ai


au Seigneur, 2004, 9338; il est d'où vienl li l'hoMme la vie, 102!l0.
aussi consocié aux anges dans le Après la régénération, ce i1'est plus
Cliel, 257lJ. l'amour de soi et du monde qui rè­
L'homme, par la régériération, gne, mais c'est l'amour 'envers le
reçoit du Seigneur le propre céles­ Seignelll' et li l'égard du prochain,
te, 1937, 19lJ7, 2882,2883, 289i. ainsi le seigneur et non l'homme,
L'ho~~tile g~ !!?l~Q.guit,llar le Sei­ 8856, 8857. Quand il s'agit de l'é­
gneur q:ans le libre céle~te par la lat avant la régénération, il est dit
I;égénération, 28tll, 2875, 2882, les vrais et Ics biens; mais quand,
2892. Par le contraint il n'y a au­ il s'agit de l'état après la j'égéné­
cune conjonction du bien et du ration, il est dit les biens et les
vrai; pal' conséquent aucune régé­ vrais, 9139. Voir RÉGÉNÉRER.
I\éralion, 2875, 2881, M3:1, 8700. HÉGÉNÉRER, Regenel'al'e. Régé­
A moins qu'on ne soit dans le li­ nérer l'homme, c'est chasser de lui
bre, il n'y a aucune régénération, les enfers, pal' conséquent les maux
31115, 31116. ct les faux qui sortent des enfer's,
La, régénération se présente com­ et Il leUt' place implànter le ciel,
me en image dans la conception et c'est-Il-dire, l'es biens de'l'ariîOil'f'et
lu formation de l'embryon dans l'u­ les vrais de la (oT;é-a'f'ces biêns et
tél'US, 3570, 493:1, 9258. C'est pOUl' ces vrais font le ciel; 9715. flégé­
cela que les générations et les nais­ nérer l'homme, c'est le délivrel' des
sam',es, dans la Parole, signifient enfers ct le sauver, :10239, t: L'hom­
des gélléralionset des naissances me doit être créé de nouveau, c'est­
spiril'uelles, c'est-il-dire qLli appar­ Il-dire, être régénéré, 85l19, 91150,
tiennent à la régénération, G13, 9937. Dans la Parole, pax, créer
:1145,:1255,2020,2584,3860,3868, fhom me; .ii csC sigïîifié le l'égéïïe­
fJ070, 4668, 6239, 1029!l. La régé­ l'el', :16,88, 1063l!. Le Seigneur selll
nération de l'homme représentée l'égénère l'homme, l'homme ctl'an­
principalement dans les urbl'es, et ge n'y contribuent absolument en
illustrée pal' les gel'Il1inations dans rien, 1.0067. L'ordination ct la pro­
le règne végétal, 5U5, 511.6. La vidence du Seigneur, en l'égénél'ant
régénération de l'homme représen­ l'homme, sont éternelles, parce
tée dans l'arc-en-ci(ll, :10lJ2, 10l13, qu'elles sont Il éternité, :10048. ~e'
1053. pl]pJ'e de l'homme cst éloigné en
Dill'érence entre la purification et aClualité, quand l'homme est régé­
la régénération, :10239. Pal' les néré par le Seigneul', !l334, 9335,
vrais de la foi sc fait tonte purifica­ 9336, 9!l52, 911511, 9938. Le Sei­
tion de maux et de faux, puis aussi gneur veut avoir tout enlier l'hom­
toute régénération i cité, 9959. Les me qu'il régenère, et non en avoir
ablutions autrefois, ct le baplème une partie, 6138. :Être j'égénéré,
aujourd'hui, signifient la régénéra. c'est ètre conduit'dans le bien de
tion par jes vrais de la fOi, parce l'amour ct de la charité par los
que les' eaux SODt les vrais de la vrais de la foi, 9032.
foi, 9088. Sont expliquées les paro­ De l'/tomme non rdgénér'lJ. {tat
les du Seigneur dans Jean,-Chap. de l'homme avant qu'il soit régé­
IlI,-'- SUI' la régénération pal' l'cnu néré, 986. Ayanl ql1e l'homrne
RE RE 273
puisse êlre. rdgenéré, il doW étire détourné des maux par ~ allges;
j.Dslrttit par tOllles leSi oltoses qui illuSl1'é:, 5893. Pour que l'hommr.
pelivenlservill do moyens· aux mens soilrégénér6, il fau~ que les vrai$
et aux plaisirs desl alfections pour soienl' llonjoïnts avec- tes soie»lifi·
les vQlonlaires, el aux vrais lit'és ques, 6004, 6023, 6052. Ceux qui
de la Parole du, Seignellll et aux sont seulement dans les VIais, el
confil'mations venant d'aulre parl non en même temps d'ans le bien,
pour les inlellectuels, 677. Lovsque ne peuvent pas êlré régénérés,
l'!ilomme exlerne JI!a pas été régé. 6567, 8725, 1036.7. La première
néré, il place loul bien dans ce qui alTection du vrai chez ceux qui doï­
lui esl agréable, dans le l'uc!'e', dans \'enl être régénérés est impure,
le fasle" el il brûle' de haine el de mais elle est successivemenl puri.
vengeance' cantre lieux qui s'oppo­ fiée, 3089. Personne n'est régénéré
sent à lui, 8744. Q'lÎl sont ceux qui à mo.vns d,'êlre doué de, charité, 989;
peuvent êlre l'égénérés, et qui sonl n ya alLel'llalive de charité et de
ceux qui ne le peuvenl pas, 2689. non charité chez ccluii qui doil è-lre
Ceux qui peuvent être régénérés régénéré el chez le régénéré, 933.
sont dans l'affirmatif dn vrai" eV y Les alternatives' chez celui Cfui doit
sonl conl1rmés jusqu1à l'alTeclioni êlre régénéré sont comme celles du
maiis.ceux qlli ne pelll'enl pas êlre fl'oid: et du chaud, 933. Les aUer­
régénérés admell'ent les dubilatil's nati'ies sont comme celles de t'été
el plus tard les négatifs, Cl la vie du el de l'h+vel'chez le régénéré quanl
malr en esl la cause, 2689. J..es spi­ aux volonlaires, 935, et comme
riluels, aD commencement, sont celles du jour el de la nuit quant
laissés dans le> propre, s'imaginal~t aux inletleclue)s, 935, f., 936. Il
alors ql~'Ci le bien elle vrai viennenl n'y a que CetlX' qui onrll~ conscience
d'eux, 2678. Le premier élal des qlti peuvenl êll:e régénérés, 986.
spirituels 'l'Vanl qu'ils soienl rtigé­ Pour que l'homme soilrégénéré, il
n,éres, c7esl qums s.oient enlralnés faut que ehezlui le nalurel ne puis­
dans diverses erreurs, 2679. Les se rien, et soH soumis nu spirituel,
spiriluels, avant qu'ils soien t régé­ Q651. De l'homme qui doil être ré­
nérés, sonl réduits 11 l'ignorance, généré il en est comme d'un enfant
qui est appelée désQlalion du vrai, qui apprend d'abol'cl à parler, à
2682. Causes pour lesquelles sont penser ct 11 comprendre, et cela
réduits à la désolalion jusqu'au dé­ appal"licnl 11 la science; mnis en·
seslloir ceux qui sont régénérés; suite, quand cain devienl chose de
exemples, 2694. L'homme ne peut la v.ie, les spirituels coulent chez
pas êlre régtinéré avant d'avoir élé celui qui doit êlre régénéré, el
inst,,l'IüL des vrais de la foi et des ainsi il s'en pénètre, 3203. Celui
!liens de la c1mrité, 677,679" 7H, qui doit être régénéré doil néces­
8635, 8639, 8640, 10729. Il falll snirement suhir des 'tenlalions,
qu 1il y ait des vrais de la foi pour 3696. L'homme ne peut pas être
que l'homme puisse être régénéré, régénéré sans tenlations, cl il en
et il faut qu'i·ls enlrent avec l'alTec­ subil plusieurs, sua:!. Celui qui
tion réelle; quand le vrai esl repro­ n'est pas régénéré ne peut pas être
duil, l'alTection esl reproJuile, el sauvé, 85US, 8i72, 10156. Ceux
vice vCJ'sâ, et ainsi l'homme esl qui agissent pal' obéissance el non
Il. i8.
274 RE RE
par affection du bien ne peuvent el enfin comme un adulle; elquand
pas être régénérés, mais ils peuvent il est conduit comme un jeune gar­
être réformés, 8987. Avant que çon, il reçoit les connaissances du
J'homme soit régénéré, la vie de vrai externe et corporel, 3665. Sa­
l'homme nalurel est contraire à la voir et comprendre le vrai, vouloir
vie de l'homme spiri!uel; illustré, le vrai, et être affecté du vrai, ou
3913. L'un et l'autre homme, tant la charité, ces choses se succèdent
l'interne ou le spirituel que l'exler­ muluellement quand l'homme est
ne ou le nalurel, doi! être régéné­ régénéré, et ensuite l'une est con­
ré, et l'un par l'autre, 3868, 3870, tenue dans l'autre, 3876, 3877.
3872,3876, 3877, 3882. L'homme Celui qui est régénéré parcourt les
doit avoir le libre pOUl' qu'il puisse âges comme celui qui nalt, 4377.
être régénéré, 1937, 1947, 2876, La vie spirituelle sort dlLçb~q!Je
288:1, 3:145, 3158, 403:1, 8700. âgêëonfmern-œu-Çk378, 4379.
Ceux qui vivent de la vie de la foi L'homme,-iiUâDd il "est régénéré pat'
et de la charité, et qui ne sont pas le Seigneur, est d'abord dans l'état
l'égénérés dans le monde, sont ré­ de l'innocence externe, qui est l'é­
générés dans l'autre vie, 989, 2490, tat de son enfance, ensuite il est
Sociétés d'esprits chez l'homme qui successivement conduit dans l'état
doit être régénéré, et séparation de l'innocence interne, qui est l'é·
d'avec ces esprits, 4UO, 4:1U. tat de s<'\ sagesse, 9334, 9335,10021,
De l'homme qui est "égénéré. 10210. L'homme est régénéré, non
I,'homme est régénéré par les vrais pas par le vrai, mais pal' le bien du
de la foi, et par la vie selon ces vrais, vrai, 2697. Ceux qui sont régénérés
11'04, 2046, 9088, 9959, 10028. " savent d'abord les vrais internes,
Comment l'homme est régénéré, mais ne les reconnaissent ni par la
3502,3508,3509,3518,3573,3576, foi ni par l'acte; il/ust. ,3906. Quand
3579,36:16,3762,3786,5373,5647, l'homme est régénéré, il est intro­
5650, 5651, 5660. Chacun est ré­ duil par des biens et des vrais ill­
généré selon sa faculté de rece­ termédiaires dans des biens et des
voir le bien de l'amour envers le vrais réels, et ensuite les vrais et
Seigneur et de la charité à l'égard les biens intermédiaires sont aban­
du prochain par les vrais de la foi donnés, et les réels les remplacent,
d'après la doctrine de l'église, tirée 3665,3686,3690,3974,4063,4067,
de la Parole, 2967,2975. Les vrais, 4145, 9382. Quand l'homme est ré­
quand ('homme est régénéré, sont généré, le Seigneur insinue le bien
semés et implantés dans le bien, dans les vrais, ainsi les vrais sont
pour qu'ils deviennent choses de la les vases récipients du bien, 2063.
vie, 880, 2:189,2574,2697. L'hom­ L'homme est régénéré par cela
me qui esl régénéré vient comme que le bien est conjoint avec les
de nouveau dans un utérus, et il vrais dans le naturel, et qu'ensuite
l'etourne du royaume des poumons le naturel est conjoint avec le ra­
dans le royaumedu cœur,4931. Ce­ tionnel; la marche est décrite,
lui qui est régénéré esl.condui! d'a­ 4353. Quand l'homme est régéné­
bord par leSeigneur comme un petit ré, d'abord sont insinués I~s vrais
enfant, puis comme un jeune gal" communs, qui sont les principaux
çon, ensuite comme un adolescent, et variés, et ensuite les autres J
RE RE 2i5
8773. Chez ceux qui sont régéné­ voluptés d'origine spirituelle, 8!&i3.
rés sont insinués des communs, Quand l'hommëêst régénéré, cela
dans lesquels il y a des particuliers a lieu par des moyens ou intermé­
et des singuliers qui se montrent diaires, et par des choses qui.l!Q..nt
successivement, 4383. Les connais­ chez l'homme; illustré. 43611.
sances du vrai et du bien sonl im­ Quand l'homme est régénéré, il esL
planlées dans le nalurel comme en apparence privé de vrais, et il
dans leur hum us par la vie j mais est éclairé de l'interne, el alors les
ce qui ne l'a pas élé par la vie n'esl vrais sont replacés dans leur ordre,
là que comme des hisloriques, qui 5270. Quand l'homme esl régénéré,
précèdenl les connaissances avanl l'influx vient du Seigneur dans le
que l'homme puisse être régénéré, bien de l'homme interne, et là par
3763, 3786. Quand la conjonction le vrai dans l'homme naturel.4015.
du vrai avec le bien se fait chez Quand l'holllme est régénéré, cela
l'homme qui esl régénéré, les scien­ se fail au moyen des plaisil's, afin
tifiques qui ne conviennent pas el qu'il puisse être amené dans l'hom­
sont opposés sonl rejetés du milieu m~_ nouve~u; illustl-é,4063i cequi
vers les côtés, 5871. Quand l'hom­ ëSt fail par des sociétés d'esprits et
me esl régénéré, les doclrinaux d'anges, dont il est parlé, 4066,
sont d'abord dans la mémoire une li067. Quand l'homme est régéné­
sorle de cahos chez lui, 3316. Ceux ré, le bien influe du Seigneur par
qui sont régénérés font d'abord le les anges dans les connaissances du
bien d'après les doctrinaux j mais vrai que l'homme possède, et il est
quand ils ont été régénérés, ils le tenu dans ces connaissances jusqu'à
fonl d'après le bien; exemple. ce qu'il en soit affecté, 4096, 4097,
3310, f. Quand l'homme spirituel 4364.
est régénéré, il va des doctrinaux L'homme interne est régénéré
au bien des doctrinaux, de ce bien avant l'homme externe, parce que
au bien du vrai, et de celui-ci au l'homme interne est dans la lumiè­
bien de la vie; et vice versd quand re du ciel, et l'homme externe dans
il a été régénéré, 3332. Quand la lumière du monde, 3321, 3325"
l'homme est régénéré, toutes les 3li69, 3li93, li335 , 87li7, 9325.
choses de lui et du monde doivenl L'homme interne est régénéré par
être retournées, afin qu'elles soient E-~!l1~~~~_s"cl!oses qui~!l.partienneîïi
pour moyens el non pour fin, 8995. à la foi el les vouloir, ct l'homme
Quand l'homme est régénéré, des eXterne est régénéré par la vie selon
choses innombrables sont effee'­ ces choses, 8746. L'homme externlJ
tuées par le Seigneur, piillr 'q'ue ou nalurel esl régénéré par l'hom­
l'enfer soit éloigné, et que le ciel me interne ou spirituel, 3286, 3288,
soU imp~ntéi illustré,9336. Quand 3321 i quand d'abord l'homme esl
l'homme est régénéré, l'homme na­ régénéré, sa volonté veut autre
turel se révolLe d'abord, car il s'I­ chose que l'entendemenl, 3509.
magI!l.~, qu'il_péril entièrement, Quand l'homme est régénéré, il se
5647,5650,5660. Quand l'homme forme une con'espondance entre les
;'
est régénéré, les voluptés antérieu­ rationnels et les naturels, 2890.
res sont éloignées de lui, el à leUi' L'homme naturel ou externe doit
place sont insinuées de nouvelles être en correspondance avec l'hom­
276 RE RE
me spirituel ou interne, aOn que tés on est régénéré difTér~mmen t,.
l'homme soit régénéré, et Il n'a pas 1012li. Ceux qui sont régénérés
été régénéré ayant que le natnrel sont élevés en. actualité au-dessus
ait ét.é régénéré; cité, 9325, f. Si des sensuels ~ans la lumière du
l'homme natu.rel n~est pas régéné­ ciel, 6183, 645li. Ceux qui sont ré­
ré, l'homme spirituel est fermé, générés subissent plusieurs états,
6299. Les maux et les fa\1~ sont èt sont s.ans cesse conduits pins in­
lenlement éloignés pendant que térieurement dan.s le ciel, ainsi plus
l'homme est régénéré; autrement, près vers le Seignelll', 66li6~ Dans
les faux font irruption et. Je rem­ quel ordre sont ramenqs les vrais
plissent; illustré, 933li, 9335, et les biens dans I,e naturel quand
9336. Quoique l'homme soit régé­ l'homme est régénéré; les "rais et
néré, néanmoins les maux et les les biens son t alors au centre, et ils
faux restent, mais ils sont tempé­ brillent, 5128, 513lJ. Il Ya des étals.
rés, 868. Les biens qui sont appelés de renversement, mais autrement.
fruits de la foi sont le premier et le cheZ. ceux qui sont régénérés, ct
demier, quand l'homme est régé­ autrement chez ceux qui ne sont
néré, parce qu'ils sont les fins; pas régénérés, 5159. TI Y a d'in­
montré, 9337. La conjonction réci­ nombrables arcanes par' lesql)els
pl'oque du vrai et du bien, ou de la l'homme est cOndl1it, quand il est
foi et de l'amour, est faite par le régénéré, el il en sail tlpeine quel­
Seigneur chez l'homme qui est ré­ que chose; sur ces arcanes, 3179.
généré; illustré et montré, 10067. Comment s'opèrent la f\'uctiOcation
Quand l'homme est régénéré, il du bien et la Illulliplication du vrai
arrive que le bien prend le premier il chez ceux qui son t l:égénérés, 98lJ.
rang, et alors l'homme subit des f.:tat de ceux qui sonl régénérés,
lentalions, li2li8. L'homme est ré­ quant à l'illuslration, 2697, 2701,
généré pal' les lenlations, et sans 270fl. Ce que c'est que l'élat plein,
la régénéralion il ne peut être sau­ quand l'homme est régénéré, 2636.
vé, 5280. Quand il se fait un l'en­ Comment le vrai est implanlé dans
vel'sement, ou quand le bien va le bien, quand 1:11Omme est régé­
être au premier rang, 10rsCiue néré; 2f89. Chez lès spirituels le
l'homme est régénéré, il y a alors bien et le vrai sonl impiantés dans
tentation, 5773. Ceux qui sont ré­ l'affection des sciences, 2675. I,e
générés sont d'abord dans l'élat sensuel aujourd'hui n'est pas régé­
de tranql1il1ilé, ensuite ils vien­ néré chez l'homme; mais l'pomme,
nent dans les tentations, et apl'ès C1uand il est régénéré, est élevé au­
les tentations ils reviennent dans dessus du sensuel, 7M2, 7M3.
l'état de tl'anquillité; cet état est Comment les bons sonl régénérés,
la fin de ces tentalions, 3696. et même dans l'autre vic, ~li90, Ce
Dans l'un et dans !'autre royaume, qni en est du propre de l'homme,
le bien est implanté par le vrai, (Il1and il est régénéré, 731.
mais d'une manière différente; . De /'/u;nnme qui a été rég'éné1'l!.
chez ceux du royaume celeste, Différence entre l'homme qui est
dans la partie volonlail'e; chez ceux régénéré et l'homme qui a été ré­
du royaume spirituel, dans ln par­ généré, 6247. Quand l'homme est
Ue intellectuelle; ainsi des deux cô- l'égénéré, d'après le vrai il regarde
RE RE ·21'"1
le bien; mais, quand il a été régé­ qui est corrompu et mort, a pu être
néré, d'après le bien il regarde le séparé du nouveau volontaire et
vrai, 62li 7. Après que l'homme a du nouvel intellecl4el qu'il a reçus
été régénéré, l'homme interne ou du Seigneur, 10110. L'homme qui
spirituel commande, et l'homme est régénéré a un grand nombre de
exlerne ou naturel serl, 5128, 5651, faux mêlés aux vrais qui sont dis­
87113. Le vrai est en apparence au posés dans l'ordre lorsqu'il a élé
premier rang quand l'homme. eM régénéré et qu'il agit d'après le
rég~!l§ré, el le bien est au second bien, et alors les vrais sont dans
rang, ainsi dans l'ordre renversé; l'intime et les faux sont rejelés
mais le bien esl au premier rang el vers les dernières périphéries i
le vrai au second quand l'homme a mais c'est le con traire chez les mé­
élli régén~ré, 33211, 3325, 3330~­ chants, li55i, 4552. Quand l'homme
3336, 3li94, 3539, 35li8,3556,3563, a été régénéré, les vrais sont alors
3570,3576,3603, 3701,li243,1l2li5, continucllement fructifiés d'après
112li7,li337,1l925,1l926,1l928,1l930, le bien; illustré, 5527. Quand
4977,5351,6256,6269,6273,8516, l'homme a été régénéré, il s'appli­
10110. Des deux élats de l'homme que plus à la \'ie qU'à la doctrine,
qui est régénéré. Le premier, quand 11928. Quand l'homme a été régé­
il est concluit par le vrai au hien; néré, il vient pour la première fois
le seconcl, qnand d'après le bien il dans l'état de Iiberlé; il élait aupa­
agit, el qne d'après le bien il voit le ravant dans l'élat de servitude;
vrai, 7923,7992,8505,8506,8510, illustré, 891. Celui qui a élé régé­
8512, 85i6, 86l13, 86118, 8658, 8685, néré sait quelle chose appartient
8690,8701,8772,9227, 9230,!92711, au monde, el quelle chose appar­
9297,1 001l8, 10057,10060, 10076. tient il la charité, 8635, 8638, 8639,
On ne doit pas retourner de l'état 86110, 8685, 8690; parce que l'hom­
poslérienr, dans lequel le vrai cst me par lui-meme ne saisit que les
regardé d'après le bien, vers l'état choses qui apparLiennent au monde
anlérieur clans lequel le bien esl et il lui, 8636. L'homme n'a pas élé
('cgardé d'après le vrai; pourquoi 1 régénéré, tan t que son homme ex­
2li5li, 3650 à 3655,5895,7857,7923, terne ou naLurel n'a pas encore éLé
8505,8506,8510, 8512, 8516, 92711, régénéré, 87112 il 87117, !J01l3, 90116,
10i811. 9061, 9325, 93311.
Quand l'homme a été régénéré, L'homme ne vient pas dans le
le Seigneur influe pal' le chemin in­ ciel, avant qu'il soit en élal d'etre
terne, c'est-à-dire, pal' le bien de conduit par le Seigneur au moyen
la conscience, et sépare successive­ du bicn, ce qui arrive quand il a
ment el continuellement les choses été régénéré, 8516, 8539, 8722,
qui sont adhérentes pal' le mal hé­ 9139, 9~32, 10367. Quand l'homme
réditaire el par le mal actuel, 2632. a été régénéré, il reçoit un nouveau
Quand l'homme a été régénéré, tou­ nalurel, il savoir, un nature]sQ.Ïl:i­
tes les choses qui, en général et tuel, parce que le naturel est le
en particulier, sont chez l'homme, pl"an dans lequel se termine l'in­
ont été régénérées, c'est-à-dire, flux, 5651. Quand l'homme naturel
qu'elles ont la vie, et même autant a élé régénéré, l'llOmme tout entier
de vie que son propre volontaire a été régénéré, 7442, 71143; cela est
278 RE RE
signifié par le lavement des pieds et quel est l'homme non régénéré,
des disciples, et par ces paroles du 977, 986, 10156. L'homme régéné­
Seigneur: cc ~M gui est lavé n'a ré est un ange, et il a la vie du ciel,
pas besoin, si ce n'est quant aux 8747. Comment la fruclifi.Çution du
pieds, d'être lavé; mais net il est bien et la multiPlication duvrafont
tout entier, )) - Jean, XIII. 10,­ lieu chez Îerégéôéré~ 984. Le ré­
10243. Quand l'homme a été régé­ généré agit d'après l'affection du
néré, l'homme naturel perçoit les bien, 1904. L'homme régénéré est
spiriluels par l'influx, 5651. Quel perfectionné aussi dans l'éternilé,
est l'homme naturel quand il a été 6648, 10048. L'homme ne peut ja­
régénéré, et quel il est quand il mais être tellement régénéré qu'il
n'a pas été régénéré, 8744, 8745. puisse être dit parfait, 675, 5122,
Le temps oil l'homme a été régéné­ 6648. L'homme ne peut jamais se
ré n'est pas tellement déterminé dire régénéré, à moins qu'il ne re­
qu'il puisse dire : Maintenant je connaisse et ne croie que la charité
suis parfait; cal' il y a dans chaque est la principale chose de sa foi,
homme des états de mal et de faux qu'il ne soit3~..clé de l'amour à
en nombre indéfini, non-seulement l'égar~..È..u_.p'r_~chain, et qu'il n'ait
des états simples, mais aussi des pour lui de la êommisération, 989.
étûts composés de beaucoup de ma­ Chez le régénéré Jlls.sci~I11i~qu~s
nières, qui doivent être dissipés de sont illusll'és par la lumière du ciel,
telle sorte qu'ils n'apparaissent plus; mais chez le non régénéré ils le
on peut dire que l'homme dans quel­ sont par une lumière venant d'es­
ques états est devenu plus parfait, prils qui sont dans le faux et dans
mais non dans d'autres états en le mal, 4967. Chez le régénéré, il y a
nombre indéfini, 894. Ceux qui ont correspondance entre les spiriluels
été régénérés dans la vie du corps, et les naturels, 2850. Le régénéré
et qui ont vécu dans la foi envers est même en actualité dans le sens
le Seigneur et dans la charité à l'é­ interne de la Parole, quoiqu'il· ne
gard du prochain, sont continuelle­ le sache pas, parce que chez lui a
ment perfectionnés dans l'autre vie, été ouvert l'homme interne auquel
1

89[\. Autant l'homme naturel ne appartient la perception spirituelle,


combat pas contre l'homme spiri­ 10400. L'interne du régénéré est
tuel, autant l'homme a été régéné­ ouvert dans le ciel, 8512, 8513.
ré, 3286. Tout mal reste, même Chaque régénéré voit les biens et
quand l'homme a été régénéré; il­ les vrais dans sa lueur naturelle
lustré, 4564. d'après la lumière du ciel; illustré,
Du llégénéré. L'homme n'est dit 3993, m. Le bien chez le l'égénéré
régénéré que du moment QU il ~git produit des vrais contiuuellement
Ifilprès la. charilé, 840. L'ordre d-e tout à l'entour de lui, et fail de cha­
la vie a été entièrement retourné que vrai comme une petite étoile,
chez le rég,énéré, 3332,5159,8995. dont le milieu est lumineux, 5912.
Le régénéré est dans l'ordre du ciel, Les vrûis d'après le bien chez Je ré­
8512. Le régénéré est tout autre et géuéré ont été disposés dans cet
entièrement nouveau, non quant ordre, afin que les vrais réels du
au corps, mais quant à l'esprit, . pien, desquels les autres procèdent
~212. Quel est l'homme régénéré 1 1comme de leurs pères, soient dans
RE RE ~79

le milieu, et qu'ensuite ces autres çoive, parce que le naturel doit


se succèdenl en ordre selon les pa­ étl'e régénéré par le rationnel au
renlés elles affinilés jusqu'aux der­ moyen de l'influx, 3321. Le ration­
niers, où esl l'obscurilé, 4129, nel esl régénéré avant le naturel;
4551, 4552, 5134, 5270. Les vrais pourquoi? 3493. Le nalurel est ré­
d'après le bien chez le régénéré généré plus lard et plus difficile­
ont été disposés dans la forme du lDent que le rationnel; pourquoi?
ciel, 3316, 3470, 3584, 4302,5704, 3469. Il Ya plusieurs causes pour
5709,6028,6690,9931,10303. Les lesquelles le naturel est régénéré
biens el les vrais chez le régénéré plus lard el plus difficilemenl que
formenl une sorte de cilé, mais ce­ le rationnel, 3321. Le nalurel est
la d'après la forme du ciel; de là d'abord l'égénéré par l'influx qui
l'influx chez l'homme, 3584. L~§ vienl du rationnel dans le vrai du
mauy'a~~sprits n'osenl pas a.f~a­ naturel, et non de même dans le
quer le r_~gillJéré, par~ que ~_~a bien, 3509. Le nalurel esl régénéré
sp...!J~re ils perçoivenl à l'instan~ la par les connaissances du bien el du
réponse el la résistance, 1695. vrai, et par les plaisirs el les char­
Les régénérés apparaissenl sem­ mes accommodés pour lui, 3502,
hlables quanl aux exlernes aux non­ 3512. Le bien nalurel, 9.!!yuremenl
régénérés, mais ils sonl absolumenl ~--'p'laisir, serl d'abord de moyen
dissemblilbles quanl aux.lnlernes; pourlïÙroduire les vrais dans l'or­
illustré par l'amour du corps à dre, et cela principalement quand
cause du mental, el du mental à l'homme est régénéré; illustré,
cause du bien el du vrai, 5159. 5518. Il semble au rationnel qu'il
Comment, chez les régénérés, les ne voit rien, si le naturel ne corres­
idées sonl ployées par le seigneur pond pas, 3493. Commenl chez
vers les biens el vers les vrais,2574. l'homme sont successivement ou­
Les consociations du bien el du vrai verts le nalurel intérieur el le ra­
chez les régénérés correspondent il lionnel, el commenl ils sont fer­
ces consociations qui sonl dans les més, 5126. Le nalurel doit êlre
cieux, 257lJ, Les régénérés viennenl régénéré avanl qu'il puisse êlre
dans l'intelligence el dans la sa­ conjoinl au rationnel; pourquoi?
gesse angéliques, 2494. Les régé­ 4612. Si le natureill'a pas élé régé­
nérés par le feu, ce sonl les anges néré, le rationnel ne peul produire
célesles; les régénérés par l'eau el rien du bien ni rien du vrai, li588.
pal' l'esprit, ce sonlles anges spiri­ Quand le naturel de l'homme est
tuels, 1042. régénéré, les vrais el les biens des
Comment le natll1'cl est ,'égéné­ l'esles y sont porlés dans les scien­
,'é. Le na lurel esl régénéré par le tifiques, 5373.
bien rationnel comme par un père, Il E G 1 MBER, Recalcitrare. Un
cl par le vrai ralionnel comme par cheval qui jelle son cavalier à la
une mère, 3286, 3288. Le naturel renverse el qui regimbe, sign. que
esl régénéré pal' le rationnel, el le peuple juif, chez qui il y availles
autant le naturel ne combal poinl prophétiques, étail seulement dans
conlre le rationnel, autanl il esl ré­ les exlernes, el que l'intellectuel
généré, 3286. Le rationnel reçoil rejetait ce peuple, et le repoussait
les vrais avant que le naturelles re. comme par des ruadesl 6212.
280 RE RE

RtCIQN, l,l,egïo. Voir {lUGE. Les subsisler ni .sir, 7270. C'est un4
qua12'e régions ou plages, à savoir, règle universelle que rien Ile pe\l~
l'orient, l'occident, le .midi et le subsister d'après soi, mais que eha~
septenlr.ioq, sign. tous les éLats du que chose suhsiste d'après une au­
bien et du vrai dans le roya!lme Ire eL au moyen d'une autre, qu'ell
du Seigneur, 3708~ AVi/.nL l'avéne­ <lonséqijençe rien n~ peu Lêtl'e tenil
IDtlnt du Seigneur, les mauvais gé­ eo forme que d'aprèll un autre e~
nies ct les mauvais esprits s'élaient au moyen d'un au tre, 6056. C'est
emparés de ceLLe région du ciel, une règle commune, que IouLe uni­
qui fut ensuile donnée 11 ceux qui té, dans laquelle il ya quoique qua­
étaienl de l'église spirituelle, 6858, lité, existe pal' des variétés" qui
6D1l1, 8054. La région où devail êLre sonL ramenées à une Lelle unanilllÏ1
le ciel spir)Luel avait éléenvahie par té camille pal' un accord d'lia l'Ill 0­
ceux qui éLaient dans le faux ct nie, de manière qu'elles apparais­
dans le mal, mais qui pouvaient senlloutes comme ne faisanL qu'un,
être tenus da us quelque vrai et 5962. C'esL une règle, q,ue les vrais
dans quelque bien par des moyens chez ceux' qui sont dans le mal de
extemes, 80511. Il Y a encore au­ la vie sonL falsifiés, el que les faux
jourd'llui derrière l'occiput une ré­ c.hez ceux qui sonL dans le bien de
gion, qui avait appartenu au ciel, la vie sonL rendus \'l'ois, 8149.
envahie pal' les méchants j et il y ni:Gl\"E, Rcgnum. Voi/' ROYAUME.
en a aussi lIne en av'ant vers la gau": Dans l'église représentative, c.lIez
che,8054. Comment) à ln fin de l'é­ les descendants de Jacob, pal' le r~­
glise, les régions envahies pal' les I?ne des ju&es était l'eprésenlé le di­
méchants sont données aux bons vin vrai d'après divin le bien; par le
qui ont été préparés pour le ciel, règne des prêlres, qui élaient aussi
8054. juges, était représenté le divin bien
R~GLE, Regula. Une règle com­ dont procède le divin vrai; et par
mune, c'est que les internes in­ le règne des rois était représenté
fluent dans les externes, et que les le divio vrai sans le divin ~icn,
externes n'influent pas d,lOS les in­ 8770. Le règne se diL du vrai, eL là
temes, 7291. Une nutre règle com­ domjoation se dit du bien, 46D1.
mune, c'est ql!~ dans toute intelli­ Toutes les choses du règne végétal
gence il y a une fin, el que sans viennent du monde spirituel, eL Li­
une fin il n'y a pas q'jnLelligence, rent IouLes leur origine clou bien et
9407. Une règle qiui D'esL pas igno­ du vrai qui procèdent du seigneu!',
rée des érudils d'lns. le monde, 2993. Dans le règne végélal, ii n'y
c'est qu'il n'y a qu'une uniq.ue sub­ a pas un Selll objet qui ne repré­
stance qui soit substance, et que sente quelque çhose du monde spi­
toutes les auLres choses sant. des rituel, e,l qui n'y cOl'res.pondcj
forrpations qui en proviennent, e~ 2993.
que «elle unique substance règne fiÈGNE (ce qu,il ou I.y. HÉGlYANT,
dans, les forma Lions, non-selliement Rpgl'lans. C,e qui règne ou domiue
comme forme, mais aussi comme llniversellemenl c.hez l'hornl~le esL
nontl'onne, d~ lll,ême que àanl' son dans chaque chose de sa vie, ainsi
origine j s'il' n'~~l était qir;Jsi, ce qui dans Loutes et dilns chacune des
a élé ,f0rnlt ne pourrai t jami/ls ni chOses qui apparlienDenl à sa pen.
RB RE 5!8f
séé el à son affecl'ion, 4lI59, 59119, et non ceq·u'il sait seulement et re·
6159, 6571, vû48, 8067, 8853 à lieni de mémoir~, M30, f. Dans le
8858. L'universellemenl régnanl eiel règne le bien, et non le vrai
fait la vie de l'espril de l'homme, sans le bien j,le vl'ain'esl le vl'oi
16li8; cela e$t sa volonlé Inême, que c·hez ceux qui son1 dans le bien,
son iamom même, el la /in de sa 8990. Dans le ciel in lime règ.ne le
vie, CUI' ce que l'homme venl il l'ai­ bien de l'amour envers le Seigneur,
l,JIe, el ce qu'il aime il J'a pour fin, dans le ciel moyen le bien de la
1317,tfi68,t571,1909,S796,59li9, charilé Il l'égard du prochain, et
6036. L'homme esl donc tel qu'est dans Je dernier ciel le bien de la
sa volon lé, ou tel qu'est son amour foi, 9687. Quand l'amour el la foi
régnanl, ou telqu'esl la fin de sa l'ègnenl, ils ·sonl dans chacn-ne des
vie, !l.568, 1571, 3570, li05ll, 6571;, choses de la vie de l'homme, quoi­
693li, 6938, 8856, 10076, 10'109, qu'il ne le sache pas, 8854, 8864,
10110,1028li. Chaque homme a un 8865. Aulanlle propre de l'homme
propre (j,u'il aime pal' dessus Ioules règne; autanlle biell de l'amour et
choses; cela esl nommé le domi­ le vrai de la foi sonl ou rejelés, on
nanl ou l'universellement régnant éloulTés, ou perV(~rlis, 20lii, 7491,
chez lui; cela est présenl clans sa 7492, 7643, 8ll87, 10232, 10455,
pensée el aussi dans sa volonlé 10742. Quand les amonrs de soi el
continuellemenl, el fait sa vie mê­ du monde règnent, l'homme n'est
me, 8853; eXemlJles, 885li; voir dans aucune ilIuslration procedant
DOMINANT. C'esl le Seigneul' qui du ciel, 10ll06. Quand règne l'ex­
doil êlre ce régnanl chez l'homme, lerne, l'inlerne est fermé, 10396.
cal' c'esl le Seigneur qui esl ce ré­ Les amours de soi el du monde
gnanl dans le ciel, 8865. Le Sei­ commencenl à régner chez l'hom·
gneur' devienl le régna:ll, q;uand me, quand celui"ciest mailrede
non-seulemenl on croil que toul son jugemenl el de sa personne,
bien el toul vrai procèdenl de lui, 7493. Dans la Parole, régner sur
mais qu'en oulre on aime que cela quelqu'un, c'eslle soumellre quanl
soil ainsi, 8865. De plus l'universel aux inlellectuels, el dominer sur
régnanl dans le ciel, c'esl que par quelqu'un, c'eslle sournellre quanl
le Seignetl.r on esl délourné du Illal aux volontaires, ~69i. Régner con­
el tenu dans le bien el par suile cerne le vrai qui apparlienl Il l'en­
dans le vrai; el cela, par une force lendement, el dominer concel'lle le
puissante, 5758. I:amour régnant bien qui apparlienl Il la volonlé.
esl ce qui conslilue l'homme; c'esl li691. Jéhovah règnel'a Il élel'llilé
J'amour d~ la chose que l'homme a sign.. que le Seigneur seul esl le
pour lin, 7081; voil- AMOUR DOMI­ Seigneur du ciel el de la lerre,
NAl'lT. '{el esl l'amour régnanl de 8331. Che:.t les anciens, il étail de
la vie de l'homme, lei esll'homme, coulume de dire « Dieu règne, Il et {.1
917,1040,1568,1571. Tel est l·'uni­ aussi I( Dieu règnel'a Il élernilé, /1
versel régnanl dans l'homme, lels ce qui signifiail qne l'église était
sonl chez lui les esprils el les an­ en 1J0n élal, parce qu'alors le bien
ges, 8865. el le vrai procédanl du divin y
HiGNER, Regnal'e. Oe qui I:ègne élaienl" 8331.
chez l'homme, c'esl ce qu'il aime, n~GtJLATBUR, Regutator~ L'é...
282 RE RE

glise qui commence par la foi n'a 7863. De la correspondance des


d'autre régulateur que l'entende­ reins, des urétères et de la vessie,
ment, et l'entendement n'en a avec le très-grand homme, 5380 à
point d'autre que ce qui constitue 5386. Ceux qui constituent les
l'héréditaire de l'homme, li savoir, reins, les urétères et la vessie, son t
('amour de soi et du monde, 4672 ; ceux qui explorent et qui chàtient,
mais ['église qui commence par la 5381 à 5384. Esprits qui consti­
charité a pour régulateur le bien, tuent la province des reins, 5878.
et dans le bien le Seigneur, 4672. Situation de ces esprits respective­
REINE (la) des cieux; ce sont ment au corps humain, 5380. Leurs
tous les faux, 4581.. La reine des fonctions, 5381; d'après l'expé­
cieux sign. ceux qui sont dans l'en­ rience, 5382. Manières dont ils ex­
fer des génies, et les autres dieux plorent et scrutent les intentions
sign. ceux qui sont dans l'enfer des des autres, 5382, 5383. Manières
mauvais esprits, 9993. La reine de dont ils exerçent les châtiments,
SChéba, qui vint ver's Salomon li 5384. Opération commune du ciet
Jérusalem, représentait la sagesse dans les reins, perçue mais obscu­
et l'intelligence, lesquelles s'appro­ rément, 3886. Quels sont ceux qui
chèrent du Seigneur qui là, dans constituent le péritoine, quand ils
le sens interne, est Salomon, 3048, sont infestés par ceux des reins,
10:199. 5378.
REINS, Renes. VOil' LOMDES. I\EINs SUCCENTURIÉS ou capsules
Dans la Parole, les reins sign. les rénales. Leurs fonctions, 5391. Ce
spirituels, ou les choses qui ap­ sont de chastes vierges qui consti­
partiennent au vrai, 5385; et pal' tuent celle province dans le très­
éprouver, explorer et sonder les grand homme, 539:1.
reins, il est signifié éprouver, ex­ HEJAILLIR, Redllndal'e. C'est
plorer et sonder la quantité et la une loi de l'ordre divin, que les
qualité du vrai ou de la foi chez faux rejaillissent ou retombent SUI'
l'homme, 5385. Quand il est dit ceux qui les répandent, 8223. Voir
que Jéhovah sonde les reins et le TALION.
cœur, les reins sign. les spirituels REJ ET, Rejeclio. Le rejet de la
ou les choses qui appartiennent vieille église et l'instauration de la

au vrai, et le cœur sign. les cé­ nouvelle église, sont ce qui est en­

lestes ou les choses qui appartien­ tendu par la consommation du siè­

nent au bien, 5385 j et même dans cle et par l'avènement du fils de

la Parole "action de châtier est l'homme, 4333. Rejet des faux mê­

allribuée aux reins, 5385. Les reins me actuels; comment il a lieu,

sign. le vrai purifié, parce que les Il 655:1. Rejet des célestes; d'où il

reins sont des organes qui purifient provient, 5700. Comment ont lieu

le sang, et que le sang sign. le les rejets ou écarts, 1393, 1875.


vrai, 1007lJ. Par les reins est aussi REJETER. Celui qui a poUl' fin l'a­
signifié le vrai qui explore, purifie mour de soi et du monde, rejelle
ct châtie, 10032. Les rois qui sorti­ entièrement de son cœur toutes les
ront des reins sont les vrais qui choses qui appartiennent à la vie
procèderont du mariage céleste, éternelle, 3427. Ceux qui sont dans
4575. Les reins sonL les inLérieurs, le Dlal au-dedans de l'église rejet­
RE RE 283
tent la charité encore plus qu'ils ne plus aucun espoir pour son relève­

nient le Seigneur; pourquoi 12373. ment, 5551.

Ce qui est devenu chose de la foi, RELEVER (se), RC3urgere. C'est

lors même que ce ne serait pas le en trer dans la vie, 290.

vrai, ne doit pas être rejeté, si ce RELIGION, ReLigio. Voir CATno­


n'est par une intuition pleine; si LIQUE, CULTE. On est sauvé dans
cela est rejeté auparavant, les pre­ toute religion, pourvu que par une
miers éléments de la vie spirituelle vie de charité et de foi on ait reçu
sont extirpés, 9039. Si les célestes les restes (7'eliqlliœ) du bien et du.
et les spirituels étaient exposés Uû­ vrai apparent, 228[•. Chacun, de
ment, ils seI'aient rejetés comme quelque religion qu'il soit, peut
n'existant pas, 8783. Chez les mé­ être sauvé, même les gentils qui
chants, l'influx du bien et du vrai n'ont aucun vrai tiré de la Parole,
est rejeté, 3743, 6564, 7491. Quand pourvu qu'on regarde le bien de la
l'homme est tenu dans le bien par vie comme fin, 1.0648. Autre chose
le seigneur, les péchés son t rejetés est de faire le bien par nature, et
sur les côtés pour qu'ils ne surgis­ autre chose est de le faire pal' reli·
sent point, 5390. Par les tentations gion, 5032. Ceux qui font le bien
les maux avec les faux sont rejetés par le seul penchant naturel, et non
sur les côtés, 5356. d'après la religion, ne sont pas re­
REJETON, Surclllus. Dans Ésaie, çus dans le ciel, 8002, 8772. Il Ya
- XIV. 1.9, - la damnation des des faux de religion qui sont en
profanateurs est comparée à un re­ concordance avec le bien, et il yen
jeton abominable, 4728. a qui sont en discordance, 9259.
RÉJOUIR (se) dans son cœur sig. Les faux de religion, s'ils ne sont
le charme et le plaisir d'après l'af­ pas en discordance avec le bien, ne
fection qui appartient à l'amour, produisent pas le mal, excepté chez
7002. ceux qui sont dans le mal, 8318.
RELACHER, Relaxa7'e. L'amour Les faux de religion ne sont point
de soi s'élance autant que les liens impntés à ceux qui sont clllns le
qui le retiennent sont relâchés, et bien, mais ils le sont à ceux qui
il va même jusqu'à s'élever au-des­ sont dans le mal, 8051., 8149. Les
sus de Dieu, 1.304, 7375, 8678. faux de religion, chez ceux qui son t
RELATIFS, Relativa. Au moyen dans le bien, sont reçus par le Sei­
des relatifs la perception est plus gneur comme des vrais,4736, 8149.
parfaite; pourquoi? 5962. C'est par Le bien dont la qualité (quaLe) vient
des relatifs formés en actualité que , d'nn faux de religion est accepté
se fail la sphère de perception, par le Seigneur, s'il y a ignorance,
ainsi que l'extension de ses limites, et que dans l'ignorance il y ait l'in·
2694, 'l1ocence et une fin bonne, 7887.
REL A TIaN, ReLatio. Toute per­ o.s. Entre Religion ct Église il ya une dir.
'.'
ception est selon la relation aux op­ férence qu'il importe de signaler: L'Eglise du

posés, 78~2, f. Seigneur, il est vrai, est universelle, et cbez

RE LÈ V EM E NT, Resuscitatio. lous ceux qui reconnaisscn~ le Divin eL vivent

dans la cbarité, quels que .oieot d'aillours

Lorsque dans l'église il n'y a ni l'in­ leurs dogmes; mais il ! a spécialement Ëgli­

lerne, ni le médium, ni la foi par se là oil est la Parole, et où par la Parole

la volon té ou 1(\ charité, il n'y a le Seigneur est connu, Dan, le, contrée, où la

~84 ~E RE
Parole Il'elitte pas, ou bien, quand la Parole, ce sonl aussi tous les états qui eR
ett enlevée au peuple ct remplacée par des dérivent, camille les éiâis cl'iÎlllO­
décisions humainet, comme dan. le Catholicis­
mc-Romain, il r a religion .eill6lllent, ct à pro­
llence- pendant l'enfançe, les états
prement l'orIel' il n'y. l'as Église. Chez les d'amour envers les parents, les frè­
Prolestants, il a Église, mais celle Église est res, les instiluteurs, les amis; les
à sa r.n, parce que la Parole y a été pervertie, états de charité li l'égard du pro­
REI.IGIOSITÉ, PRINCIPE RELI­ chain, et de compassion envers les
GUiux, Religiosum. Ceux qui sont ~~v~es et les in,digeiï1s;en un mol,
hors de l'église, et ont cependant tous les états du bien et du vrai,
• vécu selon leur religiosité dans une 561.CëséITfts,aVêclëSbiens elles
sorte de foi el de charité, sont en vrais impritnés dans la rnémoÏl'e,
état de recevait les vrais de la foi sont les reliquiœ ou l'estes qui sonl
et les biens de la charité, 9256. conservés pal' le ~eig!Jel1l' chez
T:église du Seigneur est chez tous l'homme, ct renfermés dans son
ceux qui, SUI' le globe, vivent dans homme interne, sans qu'il en sache
le bien selon leU!' religiosité, 3263, absolument rien, et ils sont soi·
6637, 10765. L'homme qui lit la gRCusemenl séparés de loutes l('s
Parole ne peut nullement être illus­ choses qui sonl les propres de
tré par elle, s'il s'est allaché li quel­ l'homme ou des maux et des faux,
que principe religieux qui protége 561. Pal' les reliquiœ sont signifiés
le mal, 106110. Le quelque chose des biens de trois genres, à savoir,
d'église chez soi, quand on a le eul­ lesTilens de l'enfance; les biens de
te exteme sans le culte interne, l'ignol'ance, et les biens de l'inlel­
doit être appelé religiosité,4!JllO. Iigence, 2280; les biens de l'enfan-,
i.e représentatif d'église chez les ce sont insinués chez l'homme de­
descendants de Jacob est appelé puis sa première enfance jnsqu'à la
religiosité, 4706, parce que chez dixième année de son àge; les biens
eux il y avait, non pas une église, de l'ignorance, depuis cet âge jus­
mais seulement l'externe de l'église qu'à la vingtième ann,ée; à partir')
séparé de l'inteme, 4852. Religio­ de celle année l'homme commence
sité des Juifs d'aujourd'hui, M411. à devenir rationnnel, et il avoir ln
Il ya dans le monde deux religio­ facu\lé de réfléchir SUI' le bien et le
sités qui proviennent de la propre vrai, et à s'acCJuéril' le bien de l'iu­
intelligence; l'uneést appelée Babel telligence, 2280. Le Seigneur sépa­
clans la Parole, l'autre est celle où re ces reliqui~, il savoir, ces ~iens
la lueur de la raison est tout, 8941. et ,ces vrais q'ue l'homme a t'eçlls,
RELIQUIJÈ ou RESTE5, Reliquiœ. et il les renferme dafls l'homme in­
Les restes ou reliquiœ sont tout vrai Wieur, d'oil, il ne permet jamais
et tout bien que le Seigneur insi­ qu'ils sorleut, tant que l'homme
nue chez l'homme depuis son en-, est dans le mal et dans je faux,
fance jusqu'an dernier moment de 22811, 90111. Les reliquiœ ou resles
sa vie, 22'80. r.es l'estes 011 réliquiœ sont toutes ies 'choses qne dès l'en­
sonl non·setllemenl les biens el les (ancê l'1~ol!1me a reçue~ du Sëi.
vJ?lS procédant de la Parole du Sei­ gneur el a apprises, concernant
gneur, qui &ont enseignés à l'hom­ l'innocence, la charité, la miséri­

me dès sad enfance el qui s'impt'i. corde el la· v,érité de la foi, 661. Les

me'nt ainsi.5!~,!1.~ sa mémoire; ttlais l'eliquire Olt l'estes sonL ~~.s

RE RE 285
~sd'a_fTection du bien et"du yrai, chez les anlédiluviens, 560, 562"
dont l,'homme est ~ratifié, par le 563. Sans des restes, il n'y a de sa·
seigneur depuis la première enr~n­ lut pOUl' qui que ce soil) 5897. Sans
ce jusqu'à la fin des1lyie, 1906; ces les restes qui sonl des biens et des
étals sont serrés en lui pour l)lsa­ vrais l'enfermés par le seigneur
Se de sa yie apr~s la, mort, 1906. dans l'homme inlérieur, il n'y au­
L'ho9)mc dès l'enfance reçoit du rait dans j'étal de tenta lion el de
seigrieur les res.tes du, bien, plus \'astalion rien par quoi l'homme
iard les res.tes, du "rai; et, sansl~s pourrait être régénéré, 5291. Les
reste.s, l'homme ne peut pas ~trè l'esles sont remis dans l'homme
hom.ri!è, 1050, 1906, 7560. Les l'es· externe on naturel, quand cet homo
tes sont c(\chés dans les inlimes du me est dans l'état du bien; mais,
~atUl:el; comment ils servent àI'u­ aussitôl qu'il vienl dans l'étal du
s~, et comment ils sont d'étruits; mal, ils sont retirés et cachés,
illU~f1"é, 5135. PrQvision des re~' 6156. Quand l'homme ne peul être
Le~ r,ggénération i_PiL~l...EO­ régénéré, les l'estes chez lni sont
gressin,n 15342. l,es reliquire ou res­ précieusemenl réservés dans les in·
les apparlfenuellt au Seigneur s~l, lérleürs, 6156. Les restes sont mis
576. Toute la charité de l'homme en r('serve, afin qu'il y apt quel'q!Je
vient par les reliquire qui sont dans chose d'humain, cal' pal' eux nlOm·
sQn homme interne, 576. S'il n'y me communique avec le ciel', 7560,
avait pas de reliquiœ chez l'homme, 7831. Les biens et les vrais qui
il ne serait pas homme, mais il se­ appartiennent au Seigneur sont
rait plus vil que la brute, 530; l'enfermés, mais non ceux qui ap­
moins.il y en a chez l'homme, partiennent à l'hommc, 7564. Chez
moins il est homme, et plus il y en le profanaleur, il n'y a aucun l'este
a, plus il éS\ homme, 530. Pal' l,:s dn .bien l'enfermé dans ses inté­
reliquire l'JJ9JIlJne est initié à recc· rieul's, parce que les restes ont en·
voir du Seigneur l'influx du bien et lièremenl péri dans le mal, 6368.
du vrai, 7!l3"ï. Pâl' les reliquiœ Des reliquire ou restes chez le
l'homme r,ommunique avec le se­ Scigneur, 1?38. Les restes chez le
cond ciel; sur ce sujet, 53M. De SeigneUl' étaient divins el lui ap·
l'acquisition cles restes par la con­ parlenaient; pal' enx il a nni l'es·
jonction avec les anges, 5897, f. Si sence humaine à l'essence divinc,
le seigneur I]e recueillait pas les 1906.
biens et les vrais qui ont été insi· RÉ~IA.L1A. Le fils de Hémalia, roi
nués çà et là dans l'homme pen· de Samarie, sig?'!. les connaissances
dantle cours de sa vie, j'homme ne cil! faux, et Hézin roi de Syrie sign.
pourrait jamais être sauvé, 5897. les connaissances clu mal, 6952.
'l'oule vie spirituelle vient des REMkoES, Remedia. Dans la Pa­
restes, 5898. Les l'estes font que role, les remèdes et les médica­
l'homme est vivant, 1050. Sans les menls sont dits, non dans un sens
restes l'homme périt, 468. L'hom· naturel, mais dans le sens spirituel,
me périt quand la voie' a été fermée 6502; ils signifient ce qui présel've
aux restes, 660. La voie est fermée des maux et des faux, 6502.
aux l'estes pal' les principes du lIEMETTRE, llemiltere. C'est ne
faux, 794. Quels étaient les resles point considérer dans quelqu'un le
286 RE RE
mal, mais y considérer le bien, l'émission des péchés, 8391, 8393,
7697. ce à quoi il n'est pas fait 9014, 9444 à 9,450. La rémission
attention est dit ètre remis, 10504. des péchés n'existe que chez ceux
Les méchants, dans l'autre vie, sont qui ont reçu du Seigneur une nou­
remis dans leurs intérieurs, ainsi velle vie par la régénération, 9448.
dans le mal mème de leur volonté, La rémission des péchés est la sépa­
8870, f. Les bons, quand ils vien­ raLion du mal d'avec le bien, et le
nent dans l'autre vie, sont d'abord rejet du mal sur les côtés, 9013.
remis dans la vie qu'ils ont eue Rémission des péchés, mal compri­
dans le monde, 3894 bis. Les es­ se; de là cetle erreur, de se croire
prits bons et les esprits angéliques, pur après qu'on a reçu l'absolution,
quand ils tombent dans l'amour de Il 9333. Rémission des péchés par mi­
soi ct par suite dans l'état du faux, séricorde; cc qui est entendu PUJ'
sont remis pour quelque lemps là, 9452. Voir REMETTRE LES PÉ­
dans leur éta! naturel ou inférieur, CHÉS.
2693. REMORDS DE CONSCIENCE. C'est
RUIETTRE LES l'ÉcuÉs. Voi1' l'inquiétude el la douleur qu'éprou­
l'~CIlÉ. C'est ne point faire obsta­ ve l'homme qui agit contre la con­
cle à ce que les in ternes de la Pa­ science, 9U8. Chez ceux qui sont
role, de j'église et du culle, puis­ dans l'enfer il n'y a aucun remords
sent èlre élevés de leurs externes, de conscience pour les maux qu'ils
ainsi il ce que la communication ont fails dans le monde, 965; voÎl'
puisse se faire avec le ciel, 10504. CONSCIENCE. Sur le remords, voÎ1'
Les péchés sont continuellemeut re­ aussi, 537, 751, 847, 857,986,5476,
mis il l'homme par le Seigneur, qui 6997.
est la miséricorde mème, 8393; REM PAR Ts, Anlemll1'a/ia. Les
mais néanmoins ils ne sont pas vrais sont comme des remparts en
pour cela l'emis, il moins que l'hom­ dedans desquels est le bien; les
me ne fasse une sérieuse pénitence, remparts sont alLaqués par le faux,
9014; voir PÉNITENCJ::. Les péchés, 1 et après l'assaut, le bien est livré il
après avoir été remis, ne sont point la destruction, 5149.
effacés, mais ils resten t chez l'hom­ REMPLAGE DE PIERRE, OpplelU1'a
me, 9451. Qui sont ceux auxquels lapidis. ce sont les vrais dans leur
les péchés ont été remis, et qui son t ordre, car le pectoral étail rempli
ceux auxquels ils n'ont pas été re­ de pierres selon les noms des fils
mis, 9449, 9450, 9454. Par la pé­ d'Isl'aêl, 9863; remplir, c'était sel'·
nitence de la bouche les péchés ne vil' au bien de l'amour, car les l'em­
sont point remis, mais ils le sont plages y étaient fails dans l'or qui
par la pénitence de la vie, 8393. signifie le bien de l'amour, 10333.
VoÎl' RÉMISSION DES pÉcHis. HEMPLIR, Implere. C'est s'empa­
RÉmNlsCENCE, Reminiscentia. rer, 7442. Remplir de l'esprit de
De la réminiscence des choses que Dieu, c'est l'influx et ('illustration
l'homme a faites dans la vie du d'après Je divin vrai; quand il s'agit
corps, 2469 à 2li94. de Jéhovah, remplir c'est l'influx,
I1tmsslON DES pÉCHÉS. Pouvoir et chez l'homme c'est l'illustration,
par le Seigneur ètl'e détourné du 10330. Être rempli d'esprit de sa­
mal ct tenu dans le bien, c'est la gesse se dit quand le divin vrai de­
RE RE 287
meure inscrit, 98:18. Les jours sont ont leurs progressions depuis le
dils remplis quand l'état est plein, commencemenl jusqu'à la fin; et
3830. quand ils sont il la fin, ils recom­
RÉAtUNÉRATION, Remuncmtio. mencent par quelque chose de nou­
A chaque bien a élé jointe sa rému­ veau, à savoir, à partir de cetle fin
nération, 82:16. Le bien qui provient à laquelle ils ont tendu dans l'état
du cœur a été conjoint li sa rému­ précédent jusqu'à une fin ullérieu­
néra lio n; illustré, 9068. Le bien re, et ainsi de suite, 5:122. Voil'
doit êlre fait sans but de rémunéra­ RENAITRE.
lion, 6392, 6678, 9!i8:1. Les petits RENA1TRE, Renasci. Pour que
enfanls et les simples peuvent croi­ l'homme renaisse, il doit d'abord
re à une rémunération pour le bien apprendre les vrais, :10367. Pour
qu'ils font, mais non les adulles, devenir nouveau, l'homme doit
9982. Ceux qui font le bien en vue avant tout renallre comme un en­
d'une rémunération veulent être fant, apprendre ce que c'est que le
servis, et ne sonl jamais contents, mal et le faux, et apprendre ce que
6393. Ceux qui font le bien en vue c'est que le bien et le vrai, 370:1. Il
d'une rémunération sont, dans le a été pourvu à ce que l'homme
royaume du Seigneur, parmi ceux puisse renaltre, et venir ainsi dans
qui font les services les plus vils, autant d'intelligence et de sagesse
6389, 6390. La rémunération pour qu'il reçoit de bien, et que pal' le
les bons, c'est qu'il leur soit permis bien il reçoit de vrai d'après le li­
de' faire le bien, car ils y perçoivent bre, 6323, f. Voir RENAISSANCE.
de la joie, 4788. Les œuvres du RENFORCER LE COEUR,Ob{il'mal'c
bien sans rémunération sont plei­ COI'. C'est s'obstiner, 76:15; appe­
nes de félicité, 639:1, 6392. Dans sanlir le cœur, c'est d'après le
l'autre vie, autant quelqu'un faille faux; mais renforcer le cœur, c'est
bien sans bllt de rémunération, au­ d'après le mal, 76:16.
tant influe du Seigneur la béalilude RENIEMENT (le) de Pierre repré­
avec accroissement, et celle béali­ sentait le dernier temps de ['église,
tude est dissipée aussitôt qu'on quand le vrai de la foi, il la vérité,
pense à la rémunération, 6lt78, est enseigné, mais cependant n'est
9:1 n. Dans l'aulre vie, le bien a en point cru, 6000, 6073. Le reniement
lui sa rémunération, et le mal son pal' trois fois sign. le reniement
châtiment, 696, 967, :1857, 6559, complet du Seigneur à la fin de l'é­
82tlt, 8223, 8226, 9069. Voil' nÉ­ glise, :10:136.
COMPENSE. RENOUVELER, llenovare. Dans la
nENAISSANCE, Renasccntia. Com­ Parole, renouveler se dit des maux
ment a lieu la renaissance de l'hom­ et des faux, :153.
me, 5:1:15. La renaissance pal' le RENVERSUIENT, Invel·sio. Ren­
Seigneur est appelée régénéraI ion, versement de l'état dans le naturel,
10367. La renaissance s'opère uni­ afin que le bien soit an premier
quement pal' le bien etle vrai, 5368. rang et le vrai au second, 6232,
nenaissance du sensuel, 5:130. Les 6262 et suiv. Ce renversement est
élals de renaissance de chaque sen­ décrit, 112115. Du total renversement
suel, et de chaqu'.l chose dans le d'état dans le naturel, quand il n'y
naturel, et aussi dans le rationnel, a rien que les faux qui s'en sont
28& REl RE
emp<1rés, 6977. Le renversemént tion à Illiconjonèlion:, 8698. Les les..
total de la "io ne penl êlre fa;~t que Ilill8 el lesl repas ctle,ll les anciens
dans, le cours de plusieurs années, 1 signifiaienl l'appropria lion at la..
92056. 1 cODjonclion par "amour el pal' la
RllN,VERSBRl, Eve/'terc. C'est re. ~barité, 359&; il avail élé inslilué
Jeler, 10642~ 1 chez eux des repas, afin qu'on' fût
RENVOiYER!, Dimiwl/'C. C'est éloi­ 1 en consocialion par: les ~hoses qlli'
goer de soi, par conséquent D'être appartiennenl à la sagesse el à l'in­
plus présenl, 5962; c'esl comman­ !elligence, 9412, Les repas ou res­
der de s'abslenir, 7037. Renv.oy,er ' \ihs se faisaienl chez les anûilcns an
le pell~le, quand cela esl dit à Plia.. 1 dedans de l'église à eallse de la
l'BOn, c'csl cesset' d'infesler, 7092. 1 conjonction el de la confirmaHon
REPAlllRE DE NOURRITURE. C'esl 'dans le bien; 6791. Combien ces
suslenlev la vie spiriluelle el vivi­ repas ou feslins différaient de ceux
lier. 6277~ qui onllieu mainlenan~! 7996.
IlÉPANDRE sign. meUre' dans, \ REPENTANCE, Pœnitentia. Voir
6976; ~ sign. montreu, 7520. M-, i PÉNITENCE.

pan cIre des elltux pures sig. la puri- 1 REPENTIR (se). Voir PÉNITENCE.

ficalion du cœur, 4555, (. Répandre' J Lorsqu'il' s'agit d:e Jéhov.ah, se re~

le sang, c'es~ faire viol'enceil lacha- 'penNr, c'esl avoir compassion, 587,

l'ilé, c'esl a\!oir de la haine contre ! 588,10441; car Jéhovah, prévoyant

I~ prochain, 10il); c'est fairé vio- 'd'éternilé lootes choses, el y pOul'~

lence au vrai dh'w, ou au: vrai du, ,voyanl, ne se repent jamais; illus·

J)ien, et allssi au bien lui-mème, i D1'é, 104M.


9127. Répandre le sang innocenl, RÉPÉTITIÛ',N. Da'llsla,Pal~ole, it
c'cst é,leindre là dil',in vllai cl le di­ 1'est ordinaire qu'il y aH comme des
vin b,ien qui procèdenl du Sei-I répélilions doubles d/une même
gneur, ainsi éloull'er le Seiglileur chose, mais l'une se rapporle au
lui-même chez l'homme de l'église, vrai qui appaltienl à l'enlende­
!J262, 9264. Répandre du sang, menl, el l'au Ire au bien qui appar-,
c'est violer le sainl, 4735. Hépitndt'e Lienl il la l'olonlé; et cela, afin que
le sang de l'homme dans l'homme,. dans chaque chose de ln Parole, il
1

c'esl éleindre chez soi-même la cha­ y ail le mariage célesle, qui esl le
l'Hé, 10U. mal1iagei du bien cl dlil' vrai, 79llô.
TIÉPARER les ruplures, - IÎmos, Dans ID, Parole prophélique, le cé.
IX. 11, - c'esl corriger.l'es faux qui lesle esl exprimé dislinclemenl, et
étaienl etllrés par la séparalion du le spiriluel distinclement; de là,
vlla1 d'avec le bien; bâlir comme comme des répélilions, 683, 707,
aux jours d'élernilé, c'est selon l:é­ 793, S01. ta répélilion enveloppe
tat de l''église dans les lemps an­ la. nécessité, 9463~ La répélilion.
ciens, 4926. ' sign. aussi que ,c'est une aulre cho­
nE PAS, Commessationes. Voil' sc, 73l1, La répélition enveloppe
FESTIN, Ce qui étail signifié pal' le qne c'esl p&rloul, 9661, 9923. Il y'
repas pids en commun nveG tes cho­ a quelquefois répélilton à cause de
ses sanclifiées, 2187, 3596, 7857, la série dans le sens inlerne, 10647.
8682; Les repas ou feslins sig,n. la SUI' la répélilion, voir allssi 435.
coojOl'lCliOli, spécialement l'initia.! nÉPllAiGl. c'esl la poslérité de la..
RE RE '89'
très-anciènne église, qui exista pour lui, 6609; c'est s'adjoiodt:e,.
avant le déluge; ils ont aussi été 5839.
appelés Néphilim et tnakim, 6588. RÉPONSE, Responsum. Toute ré­
Les Réphaïm sign. ceux qui sont, ponse, venant du divin, est faite
imbus des persuasions du mal et par inllux, et mème dans la pensée,
du faux, 2468. Les Réphaim, ­ 8565. Les réponses divines sont les
Ésale, XXVI. 14, - sign. ceux qui vrais dans lesquels est le divin,
se sont enllés pat' l'amour de soi, 8824. Chez les descendants de Ja­
290; la terre des l\éphaim sign. cob les réponses étaient données
l'enfer où sont de tels hommes, par Urim et Thumim; oomment,
581. Les Réphaim sign. les persua­ 9824, 9905. Les réponses et les ré­
sions du faux, 1574, 1867, qui sont vélations étaient failes d'après les
plus fortes et plus meurtrières que derniers, parce que dans les der­
les autres, 1673. Les Réphaim' ont niers il ya la force et la puissance,
été expulsés pal' les fils d'Ammon, 9905, 10548. Les réponses divines
2468. Voi7' NÉPHILlU, I~NAKli\{. se présentent et sont prononcées
ItÉPHIDIM, n'Dm de lieu. C'est la dans les derniers, parce que c'est
qualité de l'état de la tentalion là qu'elles se terminent, apl'ès avoir
quant au vrai, 8561, 8594, 8755. passé par tous les in térieurs succes­
RÉPONDRE, R/?spondere. Quand sivement, 9824. Chez ceux qui sont
il y a consentement, c'est le réci­ dans les vrais d'après le bien, il y a
proque, 2919,4096; ct aussi la ré­ dans leur intérieur un éclat de la
ception, 2941, 2957. C'est la con­ lumière du ciel, qui dicte et donne
naissance, 5255. Répondre d'une en quelque sorte les réponses,
seule voix, c'est la réception dans quand pal' l'affection du cœur ceux­
l'entendement, 9384. I\épondre, là recherchent le vrai, et qu'ils l'ai­
c'est la perception, 5472. Répondre ment comme bien, 9905.
et dire, c'est la pensée; illus/7'é, 1\EPOS, Quies. Il y a repos pour
69lJ3. Répondre sur un procès, c'est l'homme, et il y a repos ,pour le Sei­
dire son sentiment et juger au sujet gheur, quand chez l'homme le bien
du juste et de l'équilable, et au su­ et le vrai ont été conjoints, 10367.
jet du bien et du vrai, sur lesquels Quand l'homme est dans les vrais,
H y a contestalion, 9252. Ne pou­ il est dans le combat; quand il est
voir répondre, c'est ne pas être en­ dans le bien, il est dans le repos;
core en élat de parler d'après les et dans le sens suprême, quand le
nais avec l'interne, 5880. Chez les Seigneur était dans le~ combats, il
anciens, dans le culle sacré, c'était était le divin vrai; et quand il de­
une coutume solennelle de chanter vintle divin bien, il y eut pOUl' lui
par des chœurs, à savoir, de ma­ le repos qui eslle sabbath, 10360.
nière qu'il yen eût un ou quelques· Le repos au jour du sabbath est le
uns qui répondissent, ce qui repré­ représentalir de l'état de paix dans
sentait le réciproque, et la réponse, lequel se fail la conjonclion, 8494.
telle qu'est celle de l'église d'après Le repos au sabbath a l'epl'ésenté le
le ciel, ou du ciel d'après le Sei· repos du Seigneur, parce qu'alors
gneul', 8340. il conduit par le bien, 8510. Le re·
RÉPONDRE POUR, S/Jondere. Ré· pos au jour du sabbath sign. ('état
pondre pour quelqu'un, c'est être de l'union du divin même et du di·
If. 49.
290 RE RE
vin bumain dans le seigneur, parce gDeur seul, et surtou1de la glorifi­
qu'alors il y a repos pour le Sei­ cation de son humain, 9389. Les
gneur, et ainsi paix et salut dans représentatifs ont pris leur origine
les cieux et dans les terres; et, dans dans les significatifs de l'église an­
le sens respectif, il signifie la con­ cienne, et ceux-ci dans les percep­
jonction du Seigneur avec l'homme, tifs de la très-ancienne Elglise, 920,
parce qu'alors il y a pour l'homme 1409,3349. Comment les représen.
paix et salut, 8494, 8510, 10360, tatifs et les significatifs viennent de
i0367,10370,i0374,10668,10730. la très-ancienne église, 2896. Ceux
Le repos au jour du sabbath, c'est qui recueillirent des très-anciens
quand l'homme est dans le bien, les représentatifs et les significatifs
par conséquent dans le ciel, 8890, sont appelés Chanoch, 2896. Les re­
8893. Le repos de Jéhovah sign. la présentatifs ont été connus et esti­
paix et le salut pour les anges dans més des anciens, 3021. Les repré­
les cieux et pour les hommes lIans sentatifs concernaient les choses
les terres, 10374. Le repos de la saintes qui étaient représentées, et
terre, c'cst la tranquillité de la paix non la personne qui représentait;
dont jouissent ceux qui sont dans passages cités, 9229. La connais­
le bien, 9274. L'odeur de repos, sance des représentatifs a été en­
lorsqu'il s'agit de Jéhovah, c'est le tièrement perdue; illustré par le
perceptif de la paix, 925, 10054. cérémonial pour le couronnement
Les intérieurs ont leur repos sur le des rois, 4581.
sensuel; commfnt cela doit être en· Représentatifs dans le monde
tendu, 9216. . spirituel. Dans les cieux, il y a de
REPOSER (se), Quiescere. C'est continuels représentatifs du Sei­
être dans l'état de paix, 8517, 8893. gneur et de son royaume, 1619.
I,e sensuel externe reste chez Les cieux sont pleins de représen­
l'homme après la mort, mais se re­ tatifs, 1521, 1532. Toutes les cho­
pose, 10236. ses qui apparaissent chez les anges
HEPRÉSENTATIFS, Repl'resentati­ et chez les esprits sont des repré­
va. Voil' REPRÉSENTATION, I\EPRÉ­ sentatifs selon les correspondances
SENTER. Le représentatif n'est que des choses qui appartiennent à l'a­
l'image de ce qui est représenté, mour et à la foi, 1971, 3213 à 3226,
3393. 3457,3475,3485,9481,9574,9570,
Des Représentatifs en généml. 9577. Les représentatifs sont d'uu­
Toutes les choses qui sont dans le tant plus beaux, et d'autant plus
monde, dans ses trois règnes, sont parfaits, qu'ils sont plus intél'ieure·
des représentatifs des spirituels et ment dans les cieux, 3475. Les re­
des célestes du royaume du Sei­ présentatifs y sont des apparences
gneur, 1632, 1881, 2758, 2987 à réelles, parce qu'ils sont produits
3003, 3213 à 3227, 3483, 3624 à pal' la lumière qui est le divin vrai,
3649,4939,5116,5427,5428,5477, et ce vrai est l'essentiel même de
82H. Tous les représentatifs de l'é­ l'existence de toutes choses, 3485.
glise rcgardent dans le sens suprê­ L'influx divin est changé en repré­
me le Seigneur lui-même; c'est sentatifs dans les cieux supérieurs,
pourquoi la Parole, dans Son sens et par suite aussi dans les cieux in­
iutimeet suprême, traite du Sei- férieurs, 2179, 3213, 9457,9481,
t
RE RE 291
9576, 9577. On appelle représenta­ qu'ils sont dans la forme interne
tifs les choses qui apparaissent de­ avec la perception de ce qu'ils sont
vant les yeux des anges dans des dans une forme encore plus inté­
formes telles que celles qui son t rieure; dans le troisième ciel, ils
dans la nature, ainsi telles que apparaissent dans celle forme en­
celles qui sont dans le monde, 957lii core plus intérieure, qui est la fol'­
les internes sont ainsi c:hangés en me intime, 3475. L'influx angéli­
externes, 1632, 2987 à 3002. Quels que se fail par des représentatifs
sont les représentatifs dans les apparents, 6319. Ces représentatifs
cieux; illustré par divers exemples, apparaissent continuellement de­
1521,1532,1619,1628,1807,1973, vantles yeux des esprits et des an­
1974,1977,1980,1981,2299,2601, ges, et sont les formes naturelles
2761,2762,3217,3219,3220,3348, dans lesquelles les internes du ciel
3350, 5198, 9090, 10278. Dans le se terminent, et par lesquelles sont
monde des esprits il existe des re­ figurés ces internes qui se présen­
présentalifs innombrables et pres­ tent ainsi visibles devant les yeux
que continuels, qui sont les formes mêmes, 9457, 9481, 9577.
de choses spirituelles et célestes ne Représentatifs chez les tl'ès-an­
dilTérant pas de celles qui sont dans ciens et chez les anciens. Les très­
le monde, 3213. Les représentatifs anciens ont en leurs représentatifs
spirituels se font pal' des variations d'après des songes, 1977. Lorsque
de la lumière, et les célestes pal' les très-anciens voyaient les choses
des variations de la chaleur, par du monde ou -les saisissaient pal'
conséquent des alTections, 3343. quelque sens, ils portaient leurs
Les représentatifs influent du ciel, pensées non pas sur elles, mais sur
et des idées des anges qui y sont, les célestes ~t sur les spirituels dont
et de leurs conversalions,.'l2:1.3. Les elles étaient les représentatifs, ainsi
idées et les conversations des anges chez eux les choses mortes vivaient,
ne peuvent se présenter devant les 1409. Dans l'église ancienne les l'l'­
esprits que par des représentatifs, présentalifs et les significatifs ve­
3213. Les idées des anges sont naient de la très-ancienne église,
changées en divers représentatifs 2897; voir IIEPnÉSENTATIFS EN Gt;­
dans le monde des esprits, et chez NÉRAL, ÉGLISE. Les représentatifs
l'homme quand il dort, 1971,1980, et les significatifs chez les anciens
1981. les rept'ésentatifs qni exis­ étaientlels que ceux qui sont dans
tent devant les esprits sont d'une ta Parole, 3419. Dans Canaan était
variété incroyable, 3215. Comment la très-ancienne église et une pal'­
ils se font,3214. Dans les cieux, les tie de l'église ancienne, et par sui­
représentatifs sont plus parfaits se- te les lieux sont devenus des l'l'pré­
Ion les degrés; ct, intérieurement sentatifs; c'est pourquoi Abraham
en eux, on voit les choses qui sont reçut ordre d'y aller, et Canaan fut
dans un ciel supérieur, a475. Dans donné à ses descp.ndant~, afin que
le premier ciel , les représentatifs l par eux et chez eux fût, instituée
apparaissent dans la forme externe' une église représentalive, 3686.
avec la perception de ce qu'ils si- L'église qui existait chez les anciens
gnifient dans la forme interne; dans était représentative, et celle qui
le second ciel, ils apparaissent tels exista chez les descendants de Ja­
292 RE RE
,
cob était un r~présenla~lf ~'église i cob avaient été inslilués, afin qu~
l'église esl ch~z ceux en qui l'inter­ par eux il y eût communication ~u
n~ est dans l'externe, et le repré­ ciel avec ('homme, 7893. Pal' eux
sentatif d'église est chez ceux en il y avait communication avec le
quil'externeest sansl'inlerne; illus­ ciel, et par le ciel avec le Seigneur,
t"é, 4288. Les anciens palens con­ 8006,10493. Les représentatifs pas­
naissaient les représentatifs; exem­ saient des Juifs aux esprits angéli­
ple, 7729, f. ques simples qui ont leur rapport
Représentatifs chez les descen­ avec la peau, et de ceux-ci aux an­
clants de Jacob. Les représentatifs ges intérieurs, 8588. L'interne de
dans l'église juive n'étaient pas des l'église n'a pas été conjoint avec ces
choses nouvelles, mais ils avaient représentatifs de la même manière
précédemment existé dans l'église qu'il l'avait été avec les représenta­
ancienne, 4835. Il a été institué tifs de l'église ancienne, 4874. Les
chez la nation juive une église re­ représentatifs de l'église avaient en
présentative, mais dans la nation eux-mêmes le bien i mais quant aux
clle-même il n'y a eu aucune égli­ descendants de Jacob qui étaient
se, 4899, 4912, 6304. C'est pOUl'· dans ces représentatifs, ils n'avaient
quoi, quant à la nation elle-même, pas le bien, 4444. Tout ce qui se
il y a eu un représentatif de l'égli­ faisait dans cette église se chan~
se, mais non une église, 4281,4288, geail, dans le ciel, en représentatifs
u311,4500,6304, 7048,9320,10396, correspondants, 1003. Les repré­
10526, 10531, 10698. Cc que c'est sentatifs de cette église étaient les
qu'un représentatif de l'église, et vrais dans le dernier de l'ordre,
ce que c'est qu'une église représen­ 10ï28; c'étaient les représentatïrs
tative, 1361. Le représentatif de des internes de t'église et du ciel,
l'église chez les descendants de Ja­ 10149. Les fètes elles sabbaths de­
cob n'a pas pu être institué avant vaient être célébrés, afin qu'on fût
qu'ils eussent été entièrement dé­ dans un état représentatif plein,
vastés quant aux intérieurs, autre­ ï891; c'est pourquoi on ne faisait
ment ils auraient profané le saint; aucun ouvrage concernant les ter­
illusl1'é, 4289. Pal' les représenta­ restres et les mondains, 7893.
tifs, quelque chose de l'église se Représentatifs dans la Parole.
manifestait chez les Juifs et chez Le sens de la lettre de la Parole est
les Israélites avant l'avénement du représentatif et significatif du sens
Seigneur, et eux étaient tenus stric­ interne, et celui-ci est représenta­
tement dans les rites, afin que les tif et significatif du sens suprême,
représentations existassent, 3147; 3393. Tou tes les choses, dans le
et ils étaient contraints par des sens de la lettre de la Parole, son t
moyens externes à observer stric­ des représentatifs et des significa­
tementles rites dans la forme ex­ tifs, 1404, 1408, 1u09. Les histori­
terne, 3147, 4281, 10149. Sous qnel ques de la Parole sonl des repré­
l'apport les rites représentatifs de sentams, el les mots sont des si­
l'église juive différaient des rites gnificatifs, 1540, 1659, 1709,1783,
représentatifs de l'église ancienne, 2686. D'oil viennent les représenta­
4288, 10149•. Les représentatifs de tifs qui sont dans la Parole et dans
l'église chez les descendants de Ja- les rites, 2179. Plusieurs choses,
RE RE !93
dans la Parole, tirent leur origine me du Seigneur; ~xem';le, !758.
de représentatifs dans l'autre vie, Les représentatifs dans la natu re
2763. La Parole a été écrite par viennent de l'influx du seigneur,
MoIse et par les prophètes par des 1632, 1881. Il n'y a rien de beau
représentatifs et des significatifs, et IIi de gracieux, dans les cieux et
n'a pu être écrite dans un autre dans les terres, qui ne soit sous
style, afin qu'elle eût un sens inter­ cerlain rappol't un représentatif du
ne, par lequel il se ferait une corn­ royaume du Seigneur, 1807. Tous
'munication du ciel avec la terre, les représentatifs dans la nature se
2899. Le Seigneur a parlé par des réfèrent à la forme humaine, et ils
représentatifs et des significatifs, signifient selon la relation à celle
parce qu'il a parlé d'après le divin forme; illustré, 94ll6.
même, 2900. Les représentatifs, Représentatifs chez l'homme.
dans la Parole, ne sont pas inter­ Dans le corps de l'homme, tout en
rompus par la mort de ceux qui l'El­ général et en particulier est repré­
présentent, mais ils sont continués, sentatif de son Ame, t807. Quand
3256. Les représentatifs se succè­ des choses qui appartiennent à
'dent de manière que, quand un l'homme interne sont effigiées dans
:personnage meurt, il vient à la sui­ Il l'homme externe, celles qui se font

te un représentatif, ou semblable voir dans l'externe sont des repré­


pal' un autre personnage, ou tout sentatifs de l'interne, 2989. Tous
autre, ainsi un nouveau, 5975; pal' Jes effets, quels qu'ils soient, sont
exemple, quand Abraham mourut, les représen la tifs des usages qui
succéda le représenta tif par Jishak; appartiennent à la cause, et les usa­
et quand celui-ci mourut, succéda ges sont les représentatifs des Ilns
le représentatif pal' Jacob; et quand qui appartiennent aux principes,
Jacob mourut, succéda le repré­ 1807. Par la mort, l'homme vient,
sentatif pal' ses descendants, 5975. sans instruction, dans la perception
La Parole du Seigneur peut être des représentatifs, et dans l'acte de
appelée un quasi-ciel dans les der­ manifester des représentatifs quand
niers i illustré d'après les repré­ il parle, 3226. Heprésentatifs par
sentatifs dans l'autre vie, 10126. lesquels les enfants, dans l'autre
Les lois portées sur les serviteurs vie, sont introduits dans J'intelli­
se réfèrent dans le sens interne aux gence, 2299.
conespondances, aux représenta­ Langage par de purs représenta­
tifs et aux significatifs, 2567, f. tifs, t764. Des représentatifs dans
Représentatifs dans la nature. les langages des esprits et des an­
Toute la nature est le théâtre re­ ges, 3342, 3343, 3344,3345.
présentatif du monde spirituel, Les représentatifs de l'église et
2758, 2999,3000, 8848, 9280. L'u­ du cuIte ont cessé quand le Sei­
nivers visible est le théâtre repré­ gneur est ve,nu dans le monde,
sentatif du royaume du Seigneur, parce que le Seigneur a ouvert Jes
et ce royaume est le théâtre re­ internes de l'église, et parce que
présentatif du Seigneur lui-même, tous les exlernes de l'église dans lê
3483. Il n'existe rien dans la natu­ sens suprême le concel'Daient,4832.
re entièl'e qui ne soit en q\lelque Après l'avénement du Seigneur, les
manière un représentatif du rbyau- rites externes ayant été abolis, et
294 RE RE
les représenlatifs ayan1 par consé· d'hui elle est au nombre des scien­
quent cessé, les choses qui se fai­ ces perdues, surtout en Europe,
saient dans l'église juive ne se chan­ 289lt,2895,299h,3630,3632,37lt7,
geaient plus, dans le ciel, en repré­ 37ltS, 37lt9, h581, lt966, 10252. Les
sentatifs correspondants, 1003. représentations ne sont autre chose
REPRÉSENTATION, Reprœsenta­ que les images des spirituels dans
tio. Voir CORRESPONDANCE, REPRÉ­ les naturels, et quand ceux-là sont
SENTATIFS, REPRÉSENTER. Ce que convenablemen t représentés dans
c'est que les représentations, 2987, ceux-ci ils correspondent, hOM. Les
3225, 3337, 33lt9, 3lt85. li Ya re­ choses qui influent du monde spiri·
présentation des spirituels dans les 'tuel, et se présentent dans le natu­
naturels, 2989. Entre les spirituels rel, sont en général des représen­
et les naturels il y a des correspon­ tations, 2990. La représentation est
dances, mais les choses qui existent tout ce qui existe dans l'homme
dans les naturels sont des rE:pré­ externe ou naturel respectivement
sentations, 2987, 2989, 2990,2991, aux choses qui viennent de l'hom­
3002; illustré par les airs de la fa­ me interne ou spirituel, 3225, 3337.
ce et par les actions du corps, 2988. Les représentations étaient conti·
Entre les deux lumières du ciel et nuées dans les successuers après la
du monde il existe des correspon­ mort de celui qui représentait,
dances, mais les choses qui existent 6302.
dans la lumière du monde sont des Loi des représentations. Tout
représentations de celles qui exis­ est reporté, non sur ce qui repré­
tent dans la lumière du ciel, 3223, sen le, mais sllr ce qui est représen­
3225. Toutes les choses qui corres­ té, 665, 1097, (., 1361. Les repré·
pondent repl'ésenlent aussi, et par sentations qui sont sans la connais­
suite signifient, de sorteql1e les cor­ sance, sans la foi et sans l'affection
respondances et les représentations des intérieurs représentés, conjoi­
sont un, 2179, 2896, 2897, 2987, gnent la chose, mais non la person·
2989, 2990, 3002, 3225. Des repré­ ne, 9380.
sen ta tions et des correspondances, Il Dans l'autre vie, les représenta­
2987 à 3003,3213 à 3227. Combien tions sont des apparences, mais vi­
la science des représentations et vantes, ninsi réelles, parce qu'elles
des correspondances l'emporte sur proviennent de la lumière du ciel,
les autres sciences, lt280. La scien­ qui est la sagesse et la vie; mais les
ce des correspondances et des re­ choses qui proviennent de la lu·
'présentations a été la principale mière du monde ne sont pas réelles,
science chez les anciens, 3021, si ce n'est qu'autaut qu'elles sont
3lt19, lt280, lt7lt9, 48M, lt96h, lt966, conjointes avec celles qui appar­
600lt, 7729, 10252; surtout chez tiennent à la lumière du ciel,3,485.
les orientaux, 5702, 6692, 7097, Les vrais divins influant du Sei·
7779, 9391, 10252, 10407; en gneur dans le rationnel sc présen­
Egypte plus que dans les aulres tent dans le nalurel de la même
contrées, 5702, 6692, 7097, 7779, manière que l'image de plusieurs
9391, 10lt07; et aussi chez les gen· personnes dans une glace, et ainsi
tils, par exemple, dans la Grèce el chez les anges, mais comme repré­
~iII~urs,. 2762, 7729. Mais aujoul'­ sentations dans le monde des es­
RE RE 29fl
prits, 3368. Tout ce qui existait correspondent, 2988. Quel que soit
chez l'homme de l'église représen­ l'homme qui représente, méchant
tative était changé en représenta­ ou bon, c'est la même chose; les
tions spil'ituelles correspondan tes mauvais rois et les mauvais prêtres
chez les anges, 100t. Ce que c'est ont également représenté le Sei­
que les représentations; illustré gneur quant au divin vrai et quant
par celles qui apparaissent chez les au divin bien, 3670. Les Juifs ont
esprits, 102i6. Les visions devant pu, mieux que tout autre peuple,
les bons esprits sont de belles re­ représenter les choses saintes, par­
présentations, 1971. ce qu'ils adoraient l'externe comme
Représentation de l'éternel et de divin, 8588. Par les Juifs, quoique
l'infini dans chaque chose du règne idolâtres, le réel a pu être représen­
végétal, à savoir, représentation de té, 6208, 6281. Quand les Juifs fu­
l'éternel par sa propagation à éter­ rent devenus idolâtres, ils repré­
nité, et représentation de l'infini, sentèrent les choses infernales,
par la multiplication de ses semen­ 4ltlt4. Représenter l'église el ne
ces à l'infini, 5116. Représentation point être l'église, c'est adorer les
du mental humain faite par des es­ externes et les appeler saints el
prits, 3348. Représenlalion d'une divins, mais ne point les reconnat·
couronne d'ol' et de diamants au­ tre et ne point les percevoir par la
tour de la tète du Seigneur, faite foi et l'amour provenant du ciel,
par des anges, 3250. 10560. Ceux qui représentaient des
REPRÉSENTER, Reprœsentare. choses saintes ne devenaient pas
VoÏ/' REPRÉSENTATIFS, REPRÉSEN­ saints pour cela quant à leur per­
TATION. Toutes les choses dans l'u­ sonne, mais la sainteté représen­
nivers l'epl'ésentent des choses dans tée, abstraction faite de leur pcr­
le royaume du Seigneur, 2999,3000; sonne, affectait les esprits qui
illllstnJ par les vermisseaux qui de­ étaient chez eux, et par suite les
viennent papillons, 3000. Toutes anges dans le ciel, 4545. Dans la Pa·
choses, en général et en parliculier, l'ole, il y a plusieurs personnages
qui sont dans le monde spirituel, qui représentent le Seigneur; les
sont représentéesdans le monde na­ principaux sont Moise, Élie, Élisée
turel, parce que l'interne se revêtde et Jean le baptiste, 9372. Bien des
choses qui lui conviennent dans variétés du Seigneur sont représen­
l'externe, et par le~quelles il se tées dans la Parole; cela vient, non
rend visible et se manifeste, 6275, pas qu'il y ait des variétés dans le
6284, 6299. ce sont les internes qui Seigneur, mais de ce que son divin
sont représen tés, et ce sont les ex­ est reçu de diverses manières par
ternes qui représentent; illustré, les hommes, 6206. Dans la Parole
6292. Les affections qui appartien­ il est ordinaire qu'un seul person·
nent au mental, sont représentées nage représente plusieurs états qui
d'une manière manifeste sur la fa­ se suivent, lesquels sont décrits par
ce par ses différentes affections, au les actes successifs de sa vie, 2326.
point qu'on les y voit, 6791 à 4805. Celui qui représente une chose en
5695. La pensée, quand elle coule général, représente aussi en parti­
dans le corps est l'eprésentée par culier ce qui appal'lient à cette cho­
des gestes et des affections qui y se, 4723, La conjonction du bleD et
296 RE :RE
du vrai est représentée dans les 'reproduite quand revient un Sem­
mariages sur la terre, 9182. blable vrai, ll205. Quand le vrai est
Dans le monde spirituel, devant reproduit, l'affection à laquelle le
les esprits sont représentées des vrai a élé adjoint est reproduite,
villes, quand les anges ont des con­ 7835. .
versations sur les doctrinaux, 3216; REPTILE. C'est le sensuel, et aus­
des chevaux, quand les anges s'en­ si ce qui est de volupté, 7ll6. Le
tretiennent des intellectuels, 3217; reptile qui est vivant sign. toutes
des animaux de divers genres, les voluptés, dans lesquelles est le
quand les anges s'entretiennent de bien qui est vivant, 99ll. Le reptile
divèrses affections bonnes ou mau­ de la lene sign. les biens el les
vaises, 3218; des oiseaux, quand vrais de l'homme externe et sen­
les anges s'entretiennent suJ.' les suel, 9182. Le reptile de l'humus
!:onnaissances et sur l'influx, 3219. sign. l'intellectuel el le volontaire
Vision; des oiseaux, l'un d'une cou­ dans le plus bas degré, 6n. Tout
leur sombre et d'une forme laide, reptile rampant SUl' la telTe sign.
et deux autres d'un aspect noble et ce qui correspond chez l'homme
d'une forme belle, s'étant offerts à aux intellectuels et aux volontaires,
la vue de Swedenborg, quelques 909. Les très-anciens appelaien t
esprits qui étaien t dans le faux tom­ reptiles rampants les sensuels elles
bèrent d'une société angélique, voluptés du corps, parce qu'il en
3~19. Quand les anges s'entretien­ est de ces choses comme des rep­
nent sur les choses qui appartien­ tiles qui rampent sur la terre, 909.
nent à l'intelligence et à la sagesse, RÉPUTATION, Fama. Lorsque
il est représenté des jardins, des vi­ l'homme est affecté du vrai pour la
gnes, des bois, des prairies émail­ doctrine afin de devenir intelligent,
lées de fleurs, 3220. Par des nuées il est allssi en même temps affecté
sont représentés les affirmatifs et par la réputation el pal' la gloire;
les négatifs, 3221. Les amours bons celle affection ne peut pas alors ne
son t représentés pardes flammes, et pas se présenter, et elle est permise,
les vérités par des lumières, 3222. afin qu'elle introduise, parce que
RÉPRUlER, Reprimere. L'homme tel est l'homme, 62ll7; mais quand
devient coupable, s'il ne réprime l'homme est affecté du vrai pour
pas par l'intellectuelle mal du vo­ la vie, il rejette la gloire et la ré­
lontaire, quand il voit le mal, 9132. ~utation comme fins, et il embrllsse
REPRODUCTION de l'affection avec le bien de la vie, c'est-à-dire, la
les vrais, et des vrais avec l'affec­ charité à l'égard du prochain, 6247.
tion, 3336, 382ll, 38ll9,ll205,51193, lIÉSEN (ville) sign. les faux doc­
7967. Il Ya chez le régénéré re­ trinaux de la vie, 1190.
production des vrais de la foi avec RÉSERVE. Du bien et du vraI mis
la même affection que lorsqu'ils en réserve par le Seigneur, même
étaient d'abord en trés, 2ll8ll, 21187, chez les méchants, 7556; voit' RE­
SOhO, 3066, 307ll, 3336, flO18, 5893. LIQULE. I.e bien et Je vl'ai sonl ca­
! REPRODUIRE. Le vrai qui est en­ chés au dedans de l'homme et '!!
tré avec l'affection du bien esl re­ sont miS en réserve, afin qu'il l'esle
produit quand une semblable affeC"­ toujours chez lui quelque 'chose
tion i'èvient, et l'affection est all5si d'humain, 7560.
RE RE !97

RÉSIDER, de même qu'habiter, respiration interne i l'externe vient


signe vivre, mais avec celte diffé­ du monde, et l'interne vient du
rence que résider se dil du vrai, el ciel, 9281. Quand l'homme meurl,
qu'habiter se dit du bien, 6600. la respiration externe cesse, mais
'Les vrais qui ne son1 poin t inscrits la respiralion in terne, qui esl tacite
dans la vie résidenl dans l'homme el imperceptible pour lui quand il
externe, el non dans l'homme in­ vil dans le monde, lui reste; celle
terne, 10199. Les amours corporels respiration esl absolument selon
el mondains résidenl prinCIpale­ l'affection du vrai, ainsi selon la vie
menl dans les sensuels, 9276. de sa foi, 9281; mais ceux qui ne
RÉSIDU, Residuum. Voir RELI­ sonl dans aucune foi, comme ceux
QUlIE. Par le résidu sont entendus qui sonl daus l'enfer, tirenl la res­
les biens conjoints aux vrais que le piralion, non de l'intérieur, maiil
'Seigneur a cachés dans l'homme de l'extérieur, ainsi d'une manière
intérieur; montré, 5897. Les rési­ contraire; c'esl pour cela qu'ils
dus d'Aschur sont ceux qui n'onl commencenl à êlre suffoqués, dès
poinl été perdus par les raisonne­ qu'ils s'approchenl d'une société
men ts pervers, 5897. Esl appelé ré­ angélique, 9281. Le pouls du cœur
sidu le petit nombre d'hommes chez et la respiration des poumons rè­
lesquels reste l'église au momenl gnenl dans toulle corps, et influent
de sa complète vastation, 668. mUluellement partout, 3887, 3889,
RBS/liE, Resina. C'est le vrai du 3890; le cœur correspond li la vo­
1>ien, 5620. Les aromates, la résine lon té, et par conséquen t aussi à
et le stacté, sont les vrais intérieurs l'affection qui appartient à l'amour,
naturels; montré, 6748. et la respiration des poumons cor­
RtSlSTANCE de l'homme naturel, respond à l'entendement, et par
5650. Résistance inlérieure dans conséquen t à la pensée, 3888. Il
les combats contre les maux et les n'y a pas un mot, ni même rien
faux, 10685. dans uu mot, qui ne soit réglé par
RÉSISTER. Comment doivent être des applica tions de la respiration,
entendues ces paroles du Seigneur: 7361. La respiration est la vie du
Il ne faut pas résister au méchanl, corps en correspond'ance avec les
8223,9068. spiriluels, comme le mouvement
RESPECT. Où est l'amour, là est du cœur est la vie du corps en cor­
le respect, 7788. Les méchants n'onl respondance avec les célestes, 805.
pour le divin vrai el pour le divin Respiration de ceux qui étaient
même que le respecl provenanl de de la très-ancienne église; elle était
la crainte, 7788. interne, telle que celle des anges,
RESPECTIVE3IENT. Toul ce qui esl 607, 805, 1118, 1119, H20. Lés
dil dans la Parole doit être enten­ lrès-anèiens percevaient les états
du ,'especlivement à la chast: sur de l'amour et de la foi par les étals
laquelle cela est dit, 10265. Les si­ de la respiration, états qui furent
gnifications des mots ont lieu res­ successivement changés dans leurs
pectivement, 5313. descendanls, 97. Par le laps de
RESPIRATION, llespiralio, La res­ Lemps, elle devint externe, l'interJ.
piration correspond à la vie de la be ayan t cessé, et ainsi il y eut lan­
Coi, 9281. Il Ya (lans l'homme une gage au moyen de mots~ 608, SOS,
298 RE RE

H20; voir LANGAGE. L'homme a Chœurs distincts perçus, les uns


une respiration volontaire et une appartenant à la respiration volon­
respiration involontaire; dès qu'il taire des poumons, et les autres à
dort, le volontaire de sa respiration la respiration spontanée, 3351. Res­
cesse, et il reçoit l'involontaire de piration d'un pape dans le consis­
la respiration, 3893. Distinction toire; quelle elle était, 3750. Voir
entre les anges qui ont été commis RESPIRER.
à la l'espiration volontaire, et ceux RESPIRER. C'est l'état de la vie
qui ont été commis à la respiration quant aux vrais et aux biens de la
involontaire, 3893. La respiration foi, parce que les poumons, aux­
est en rapport avec le libre de la quels appartient la respiration, cor­
vie, 4225. La respiration des habi­ respondent à la vie de la foi d'après
tants de la planète de Mars est in­ la charité, 928f.. Les très-anciens
teme, 7362. respiraient selon l'état de l'amour
Le ciel a une respiration, 3884. et de la foi, 3892. Tout le ciel res­
Dans le ciel, il ya un pouls tel que pire comme un seul homme, et
celui du cœur, et une respiration aussi chacune des sociétés célestes
telle que celle des poumons, mais dans son ensemble, 3890. Les mé­
l'un et l'autre est intérieur, 3884, chants ne peuvent en aucune ma­
3885, 3887. Le pouls du cœur y est nière respirer dans le ciel; et s'ils
varié selon les états de l'amour, y viennent, ils sont sulfoqués,3893.
et la respiration des poumons selon Voir HESI'IRATION.
les états de la charité et de la foi, RESPLENDIR, Splend.ere. Hes­
3886, 3887, 3889. Les respirations plendir comme les étoiles, c'est
y sont variées selon les étals des être dans l'intellig~nce du vrai et
anges, 1119, 3886, 3887, 3889, dans la sagesse du bien, et par suile
3892, 3893. La respiration du ciel dans la félicité éternelle, 9263.
est interne, et par conséquent im­ Chez, ceux qui sont dans l'amour
perceptible à l'homme; mais elle in­ du bien el du vrai pour eux-mêmes
flue par une admirable correspon­ et pour le monde, l'intelligence,
dance dans la respiration de l'hom­ qui parait comme l'intelligence du
me, laquelle est externe ou appar­ vrai, provient d'Une lueur fantasti·
tient au corps, 3884. Respiration que qui resplendit devant leurs
et pulsations du cœur, observées yeux, 10330; mais que ce soit le
dans le ciel, 3885. Les respirations faux, ou que ce soit le vrai, elle
et les pulsations y sont multiples, resplendit pareillement, 10330.
et il y en a autant que de sociétés, RESSEMBLANCE, Similitudo. Ce
3886, 3887, 3892, 3893. Les respi­ que c'est que la ressemblance de
ralions du ciel ou très-grand hom­ Dieu, et ce que c'est que l'image
me ont une correspondance avec le de Dieu, 1013. On est la ressem­
poumon et avec ses respirations, blance du seigneur par la vie du
3884. Les respirations des anges et bien, et on est l'image du Seigneur
des esprits sont absolument confor· par la vie du vrai, 3742. L'amour
mes aux états de leur amour et de envers le Seigneur est la ressem­
leur foi, 3892, 3894. Les bons sont blance du Seigneur, et la charité à
inaugurés dans la respiration du l'égard du:prochain est l'image du
ciel, 3894 (bis). seigneur, 3324, m. L'homme cé·
RE RE 299
leste esl ressemblance, et l'homme c'esl le perpétuel dans la pensée,
spirituel est image, 50, 51, 473. 8885. Dans l'auh'e vie, dès qu'un
L'image n'est point la ressemblan­ esprit se ressouvient d'un autre,
ce, mais elle est selon la ressem­ cet autre esprit est présent, et mê­
blance, 51, 1013. Le ciel intime esl me tellement présent qu'ils conver­
la ressemblance du Seigneur, et le sen t ensemble, 5229. Voir RESSOU­
second ciel est l'image du seigneur, VENIR.
3739. Sont appelés ressemblance du RESSOUVENIR, Recordalio.
Seigneur ceux qui sont dans l'amour Quand il se dit du Seigneur, le
envers le Seigneur, et image du ressouvenir est la délivrance et la
Seigneur ceux qui sont dans la cha­ conservation par miséricorde, 840,
rilé, 3691. Faire une ressemblance 1049, 9849. Le ressouvenir du Sei­
de ce qui est dans le ciel, SUI' la gneur par ceux qui sont dans la
terre, dans la mer, a été défendu, foi est ce qui règne universelle­
parce que c'est agir Il l'instar des ment, 5130. Dans l'autre vie, le
choses qui procèdent du divin, ressouvenir conjoint, 5229. Le res­
comme font les artificieux, Ips hy­ sou venir est signifié, dans la Paro­
pocrites, les fourbes, 8870, 8871, le, par écrire dans un livre; par
8872. Le corps de l'homme est la suite les fidèles sont dits avoir été
ressemblance de son âme, car par écrits dans le livre de vie, car le
le corps l'âme dirige la vie Il son ressoU\'enir divin signifie la saIva­
gré, 10823. La ressemblance du lion, et le non-souvenir ou l'oubli
père, quant aux diverses affections signifie la damnation, 8620. Voi,'
qui appartiennent Il l'amour, se RESSOUV:ENIR (se).
montre chez les enfants, même sur RESSUSCITER. Tous les hommes
leurs faces, 10269, 10823. Dans ressuscitent aussiLôt après la mort
j'autre vie, c'est la ressemblance de et sonl dans un corps spirituel,
l'état qui fait l'approche et la pré­ 5078, 8939. Aujourd'hui, dans le
sence, et c'est la dissemblance de christianisme, il en est peu qui
l'état qui fait l'éloignement et l'ab­ croienl que l'homme ressuscite
sence, 6866. La ressemblance de aussitôt après la mort,- Préf. Chap.
l'état fait qu'on se connalt, et la XVI. Gen. 4622, 10758;-maison
dissemblance de l'état fait qu'on ne croit qu'il ressuscitera au temps du
se connait pas, 6806. La ressem­ jugement dernier, quand l'unÎ\'ers
blance de l'état conjoint, et la dis­ visible doit périr, 10594; quelle est
semblance de l'état disjoint, 9968. la cause de celle croyance, 10594,
RESSOU v ENI R (se), Recol'dari. 10758. Néanmoins, l'homme res­
C'est la présence, car la chose dont suscite aussitôt après la mort, et
on a le ressou venir se mon tre pré­ alors il est homme quant Il tout ce
sente, 5430. De la part du seigneur, qui, en général et en particulier,
se ressouvenir, c'est avoir compas­ constitue l'homme, 4527, 5006,
sion, 840, 1049; c'est aussi la pré­ 5078, 8939, 8991, 10594, 10758.
voyance, et écou ter est la provi­ L'homme, aussitôt après la mort,
dence, 3966. Se ressouvenir avec ressuscite quant Il l'esprit; et l'es­
soi, quand il s'agit de Joseph, c'est prit est en forme humaine, ibid.
i\ la réception de la foi, 5130. Se res­ Comment l'homme est ressuscité
\ souvenir, c'est la conjonction, 5t69j d'entre les morts j prouvé d'après
300 :RE :RE

J'expériel1ce, 168 à 189. L'hott!me ceUes qui sont reçues d'après l'af­
;ressuscite seulement quant à l'es­ fection, 7398. Tout bien, ou tout
,prit, et non quant au corps, 10593, mal, quel qu'il soit, que l'homme a
1059!l, 10825; le Seigneur seul est pensé ou fail, depuis son enfance
ressuscité avec tout son corps; il jusqu'au dernier inslant de sa vie,
n'a rien laissé dans le sépulcre, resle, et il n'en périt absolument
1729, 2083,5078,10825. Dès que .rien, 2256. Ce qui est semé dans le
l'homme meurt, et que chez lui les libre rèste, mais ce qui est semé
corporels deviennent froids, il est dans le contraint ne reste pas,9588.
tessuscité dans la vie, et alors dans La vie de chacun lui reste après 111
l'état de toiltes les sensations,!l622. mort, 5718. Après la mort, la vie
Ce qui en est de l'homme quand il 'resle telle qu'elle avait élé quant
ressuscite, et ensuite quand il ren­ aux flns, 5175. Tel est l'homme
tre dans sa vie, et plus lard, 2H9. d'après sa vie, quand il meurt, tel
Le Seigneur ressuscile chez ~~..!!t il resle, 899i.
homme qui est régénéré, 2917. RESTES. Voir RET.JQUIJE.
.Dans les meillals des régénérés, le RÉSURRECTioN' (la) 'esi la conti·

Seigneur ressuscite chaque jour, et nuation de la vie aussitôt après III

même à chaque momenl, 21lO5, f. mort nalurelle, 10695. L~~~urre.c­

Quand le Seigneur est reconnu, il tion de l'homme est l'efficacité de

ressuscite chez l'homme; avant ce­ la misérfcorde du Seigneur; elle a

la, il est dans la nuit, parce qu'il ne élé perçue par Swedenborg comme

se monll'e point, 2917. L'église une attraction vive et forle, el si

chez les descendants de Jacob de­ gl'ande, que rien de vilal ne peu t

vait ressusciler où l'église an ti­ rester, 179. Fausses opinions sur

rieure avait élé, 6516. Il Beaucoup l'âme el sur sa résurrection, !lM,

de corps de saints ressuscitèrent, » M5, 11527, !l622, !l658. Do<:trine

- Mallh. XXVII. 52; - explica­ sur la résurrection, 10591 à 10597.

tion de ce passage, 9229. Les res­ Il n'y a point de résurrection au ju~

silscités qui entrent dans l'au Ire vie gement dernier'; raison pour la·

voient un jeune homme, qui leur quelle on croil qu'alors il y en aura

est représenté· montant à cheval et une, 1059!l. Pourquoi il a été pel'·

descendant de cheval, ce qui signi­ mis de cl'oiré à la résurrection des

fie qu'ils doivent être instruits des corps, llll59. Expérience sur la ré­

connaissances du bien et du vrai, sùrreclion de l'homme d'enIre les

avant de pouvoir venir dilDs le ciel, morts, 168 ài89. L'espril de l'hom·

2762. Voir RÉSURRECTION. me apparaH dans une forme humai·

RESTANT (le) des sacrifices au ne; il laisse l'exlerne dans le mon·

matin, c'est ce qui n'a pas été con­ de, et ne le reprend pas; c'esl là la

joint au bien, 1011!l. Le reslant des résurrection, 1059!l. Ceux qui s'in­

sacrifices au malin qu'on ne devait quiètent des choses célesles savent

pas manger, c'est ce qui ne doit pas que le temps de la résurrection al"

être conjoint au propre, IOB5; le rive pour chacun dès qu'il meurt,

manger~ c'est profaner, iOÙ7. !l807, f. De l'élat de l'homme après

RESTER. Toutes les choses, quel­ sa résurreCtion, 317, 3i8, 319,2119, (


les qu'elles soient, qui entrent chez 5079, 10596.:Quand 'l'homme a élé
l'homme, y restent, principalement régénéré, Il dévient vivant et fils de
RE ;RE 30t
la résurrection, 6221. ce que signi- RETIRER (se), Retrahere se.
fie la résurrection du seigneur le Lorsqu'il s'agit de la conjonction de
troisième jour au matin, 2405. Qui l'externe avec l'interne, il arrive
sont ceux que le Seigneur a délivrés d'abord que l'homme naturel se re~
au moment de sa résurrection, 7932 tire et ne veu t pas être soumis à
bis. VOil' RESS~ER. l'homme spirituel, 5647,5650.
RÉTABLIR, Restituere. Comment, HETOMBER. C'est une loi de l'or-
par la divine miséricorde du Sei- dre, que le mal que les méchant~
gneur, l'homme a été rétabli pOUl' ont intention de faire aux auIres re~
la formation de l'église ancienne, tombe sur eux-mêmes, 8223,8334.
927. Comment le vrai de la doctri- RETOURNER, Reverti, Redire.
ne de la foi, qui a été affaibli mais C'est réfléchir, 4894. Retourner
lion éteint, peut être rélabli, 9032. vers la terre de ses pères, c'est
La vie naturelle est rétablie par la s'approcher de plus près vers le
vie spirituelle, 9103. Quand l'affec- bien divin, 4069. Retourner vers la
tion du bien persiste, il reste tou- terre de la nativité, c'est la con-
jours quelque chose par quoi peut jonction avec le divin bien du vrai,
être rétabli quelque bien particu- 4094. Retourner en son lieu, c'est
lier qui a élé enlevé, 9123, 9133. rentrer dans l'état dans lequel on
Les vrais enlevés par des illusions était auparavant, 2288; c'est reve-
doivent être rétablis quand l'hom- nir Il l'état antérieur, 4217. Relour-
me est encore dans la lumière du ner Il l'humus d'où il a été pris,
vrai, 9213. Le bien de l'homme na- c'est retourner Il l'homme externe
turel ne peut être rétabli jusqu'au tel qu'il était avant sa régénéralion,
plein, car il reste une plaie qui de- 275, 278. Betourner en poussière,
vient dure comme une cicatrice, c'est être damné et inl'ernal, 275.
9103. Voir RÉTABLISSEMENT. Relourner vers la maison du père,
RÉTABLISSElIENT, Restitutio. Du c'est revenir au divin bien même,
rétablissement du bien et du vrai qui est le Père, 3736. Betourner
enlevés, 9133. Du rétablissement vers derrière soi, c'est se détour-
du bien exléril'ur jusqu'à beau- 11er du bien et se tomner vers les
coup, et du bien intérieur jusqu'au doctrinaux, 2454. Betourner en ce
plein, 9103. VOil' HÉTABLIR. jour par son chemin, c'est l'état
RETENIR, Retincm:. Les esprits qu'on avait alors revêtu, 4387. Be-
retiennent ce qu'ils entendent, tourner en Égyple, c'esl lomber
voient et aperçoivent, et principa- dans les faux, 8097.
lement Jes choses qui leur plaisent, 1\ K TOU RNER, Inve1'tere. Quand
681.2. L'homme après la mort, s'il l'homme est régénéré, il doit être
est de ceux qui sont élevés au ciel, entièrement retourné, 8995. Quand
saura qu'alors il ne retient rien des il a été retourné, il esl par la tête
historiques de la Parole, 4989. dans le ciel, tandis qu'avant d'avoir
RETENTISSElIENT, C/angor. C'est été retourné, il élait par la tête
le vrai du bien spiriluel, 8815. dans l'enfer, 8995. Dans la régéné-
RÉTICULE, Reticulum. Le réticu- ration de l'homme l'ordre est re-
le sur le foie, c'est le bien intérieur tourné, 3332, et alors ce qui avait
de l'homme externe ou naturel, été le dernier devient le premier,
10031, 10073. 5122.
302 RE RE
RETRANCHER, Exscindel'e. Re­ onl fail le bien pour eux, et pOUl'
trancher homme et bête, c'est dé­ l'amour du monde, ne reçoivent
vaster le bien intérieur et le bien ex­ dans l'autre vie aucune rétribution
térieur, 7505. Être retranché, c'est pour ce bien, 6393.
ètl'e sépal'é de ceux qui sont dans RETS, Rete. Dans le sens spiri­
le bien et par suite dans le vrai, tuel, le rets, de même que le piége
et périr quant à la vie spirituelle, et le filet, est l'aUrait et la décep­
10288 j c'est ê\l'e séparé et être tion par les plaisirs de l'amour de
damné, 7907. Être retranché de ses soi et du monde, ainsi l'attrait et la
peuples, c'est être damné ou périr déception des maux, et cela pal' les
de la mort étel'Delle, 2058, 10288, raisonnements tirés des illusions
10310. Être retranché du milieu de des sens qui favorisent ces plaisirs,
ses peuples, c'est la séparation d'a­ 9348, 111.
vec l'église et la mort spirituelle, RÉo, fils de Péleg, fils d'Éber,
10365. Être retranché d'Israèl, sign. la dérivation du culte exter­
c'est être séparé de ceux qui sont ne représenté par Péleg, 13!!7.
de l'église spirituelle et être dam­ I1.EUBEN, Reuben. Voir I\UDEN,
né, 7889. Être retranché de la ter­ RÉ 0 EL, Reuel, beau-père de
re, c'est tomber dans l'enfer, 7547. Moise. C'est le bien de l'église oil
HÉTRIBUER, Retl'ibuere. Il est sont ceux qui sont dans le vrai du
souvent dit, dans la Parole, que bien simple, 6778,6782. Voir aussi
l'homme sera jugé et rétribué se­ JÉTURO.
lon ses faits et ses œuvres, 3934. nÉu~IAu, concubine de Nachor,
Être jugé et rétribué selon les ac­ sign. les gentils qui sont dans un
tions et les œuvres, c'est l'être se­ culte idolâtrique et dans le bien,
lon toutes les choses qui appartien­ 2868.
nent à l'amour et à la foi, ou à la II. É v El L L E R (se), Expel'gisci.
volonté et à la pensée de l'homme, C'est être illustré, 3715,5208,5218.
3147, 3934, 6073, 8911, 10331, RÉVÉLATION, Revelatio. L'hom­
10332. Lorsque quelqu'un fait le me, sans une révélation procédant
hien, non d'après le bien du vrai, du divin, ne peut rien savoir de la
il veut toujours être rétribué, parce vie éternelle, ni même rien savoir
qu'Hie fait pour soi-même, 3993, 111. de Dieu, 10318, cf. 894!!. Il a donc
HÉTRIBUTION, Retributio. Ceux été nécessaire qu'une révélation
qui font le bien sans rétribution vint du ciel, puisque l'homme est
pensent en actualité, non à l'émi­ né pour le ciel, 1775. De tout temps
nence, mais seulement à servir, il y a eu révélation, 2895. Il Ya
6393. La rétribution pour ceux qui eu révélation d'après la perception
son t dans la charité à l'égard du qu'avaient les anges et l'homme de
prochain, c'est qu'il leur soit per­ ln très-ancienne église, et révéla­
mis de faire du bien aux autres, lion d'après l'entretien avec les an J
3887. La rétribution dans la résur­ ges pal' lesquels le Seigneur parlait,
rection des justes, - Luc, XIV. 14, entretien qu'avaient les prophètes
-c'est la félicité inteme pour avoir dans l'église juive, 5121. Révélation
fait le bien sans rémunération, fé­ différente dans les quatre églises
licité qu'on reçoit du seigneur quand s\lccessi ves, 10355. Dans la très­
on fait des usages,6393. Ceux qu i ancieunc église, la révélation ~tait
RE RE 303
immédiate; dans l'ancienne église, les derniers sont les choses révélées
elle était par correspondance; dans et répondues, IOM8. Révéler les
l'église juive, de vive voix; et dans choses secreles et découvrir les
l'église chrétienne, par la Parole, choses futures appartient à Dieu
10355, 10632. Chez les très-an­ seul, 533f. Le Seigneur se révélait
ciens, la révélation étant immédia­ à lui-même les sciences et les con­
te, le divin vrai était inscrit dans naissances, 2551.
leur cœur, 2896. Les révélations REVENDIQUER, V·indical·e. Re­
se faisaien t ou par des songes, ou vendiquer pour soi et s'attribuer
par des visions de nuit, ou par des comme mérite et justice le bien et
visions de jour, ou par un langage le vrai, c'est enlever au Seigneur
en dedans de l'homme, ou par un ce qui lui appartient, 57ll7. Voir
langage au dehors de l'homme, ve­ MÉRITE.
nant d'anges qu'il voyait, et aussi REVENIR, Redi/·e. Voir RETOUR­
pal' un langage au dehors veoant NER. Aller, c'est vivre; et revenir,
d'anges qu'il ne voyait pas, 6000. c'est par suite vivre, 561h. L'hom­
Il ya eu aussi des révélations pro­ me, dans l'autre vie, revient vers la
phétiques chez des gentils, comme société d'esprits dans laquelle il
on le voit par les paroles prophéti­ était dans le monde, et c'est ainsi
ques de Biléam (Balaam), 2898. qu'il reutre dans la vie qu'il avait
Révélation in terne, et révélation eue, 697. Tout ce que l'homme a
externe; il y a révélation interne, fait dans la vie ùu corps revient
lorsque c'esl d'après la perception, successivement dans l'autre vie,
et révélation externe, lorsque c'est même tout ce qu'il a pensé, 823.
d'après llD entretien avec des anges Chaque état de l'homme, depuis
par lesquels leSeigneur parle, 512f. son enfance jusqu'à son exlrême
Aujourd'hui, il y a révélation seule­ vieillesse, revient dans l'autre vie
ment par la parole, mais révélation tel qu'il avait élé, quand l'homme
réelle chez c'eux qui sont dans l'a­ vivait dans le monde, 56f.
mour du vrai pour le vrai, et non REVENU DE LA TERRE, P/'ovenlUs
chez ceux qui sont dans l'amour lerl'œ, Voir RÉCOLTE.
ùu vrai pour les honneurs et les REVeTIR, Induel·c. C'est inlro­
profils comme fins, 10355. Ainsi, duire l'élat de la chose qui est re­
par la révélation il esl entendu l'il­ présentée par les habils, 9952. He­
lu~~~UQ!!..quan_do_n Jitla pai'oT~~t vêtir, c'est être approprié et con­
alors la perception, 86911. Il v a ré­ joint, 3735. Le vrai revêt le bien
véfàtlon pour èèux qui sont dans le comme d'une sorte d'enveloppe lé­
bien et désirent le vrai, mais il n'y gère ou de corps, tellement que le
a pas révélation pour ceux qui soot bien est dans le vrai, 3299, 3300.
dans le mal, 869h. Comment se fait s'il a plu au Seigneur de naltre
la révélation sUl' une des te....es du homme, ce fut pour revêtir en ac­
ciel astral, 10833. VoÏ1' RÉVÉLER. tualité l'humain et le faire divin,
RÉVÉLER, Revelare, Ce que le di­ afin de sauver le genre humain,
vin a révélé est chez nous la Parole, 9315.
10320. Les vrais inlemes ne sont HÉVOLTER (se), Rebellare. Si
poi!}t révélés avant que l'église ait l'homme percevait l'influx, il se ré­
élé ~.~ei pourquoi? 3757. Dans volterait, parce qu'il croirait être
304, RI JU
privé de son propre, et par consé­ les scientifiques, 4508., Les riches-,
quent de sol) libre, 5664 (bis). ses sign. les scientifiques, les doc­
Quand de naturel ou d'externe trinaux, et les connaissances du
l'homme commence à devenir spi­ bien et du vrai, 4744. Les riches­
rituel ou interne, d'abord le naturel sès spirituelles se dise,nt d'üvra1;êt
se révol!e'; pourquoi? ~648. Dans leurs usagës seuisentdu blen,lÎ373.
la Parole, l'homme est dit se révol­ L'opulence et les richesses, dans le
ter, quand chez lui il y a défection sens interne, sont les biens et les
et transgression, 9156. vrais, et dans uiiSënsopposé lè's
IlÉzIN, roi de Syrie, - Ésaie, VII. maux et les faux, 1694. Les volup­
4, - sign. les connaissances du tés, la puissance et les richesses,
mal, e~ le fils de Rémalia, roi de n'empêchent pas qu'on ne puisse
Samarie, les connaissances du faux, venir dans le ciel, pourvu qu'on ne
6952, f. les ait point pour fiÎl~9li5,1877. Lès
flHYTHlIIQUE. Le langage naturel richesses, les voluptés et les plai­
des esprits est un langage qui est sirs de la vie, ne sont point opposés
cadencé comme le langage rhyth­ à la viespirituelie, 3425. Le bien
mique ou harmonique des canli­ spirituel peut être dans le plaisiides
ques, 1648, 1649. richesses; pal' exemple, la-volupté
RICHE, Dives. C.'.est ceh,li qui a de manger, afin d'avoir un menLal
en abondance les vrats et ~ biens, sain dans lin corps sain, 3951. Au­
et 'les connaissance du vrai et du Lant les richesses ont en ellesle
bien; montré, 1Ô227. 'Le riCtiê, bien spirituel, au tan t elles sont des
dans la parabole du riche et de La· biens; ïmontré, 3951. On ne doi L
zare, - Luc, XVI. 10 à 31,- sign. pas acquérir desrichesses seulemenL
ceux q\li sont au dedans de l'église, pour soi, mais il fauL qu'on ait pour
9231; pal' lui il était entendu la na­ fin d'être par elÎës en état' de' faÎ1:'e
tion juive et l'église chez elle; elle fe bien, 6933 à 6938. Chez ceux
était appelée riche, à cause des qui aspirent aux richesses, non
connaissances du bien et du vrai pOlir les richesses, mais pour les
d'après la Parole qui était chez elle, n~cessilés de leux. propre, viê'et dè
9468,10227. Les l'Îches renvoyés à celle des leurs, puis pour un usage
vide, - Luc, r. 53, - sign. ceux bon en vue duquel l'opulellëe léur
qui savent un grand nombre de cho­ platt, les richesses sont les moyèns
ses, et qui ne les font, pas, 4744. de bien faire, 7377. Les richesses
Dans le ciel, il y a des riches aussi chez ceux qui sont dans le mal sont
bien que des pauvres, 2129. Les ri­ pernicieuses, mais elles sontuliles
ches sans charité habitent d'abord chez ceux qui sont dans'-leI>1en,
dans des palais magnifiques, en­ 6917. Le seigneÜÎ- I)Oiïi~v~it J~
suite dans des habitations de plus que}e~ bons, qui reçoivent sa mi­
en plu& vi-les, et enfin ils de­ séricorde, aient des richesses et
Qll,lDdentl'aumône, 1631. Voir RI­ des honneurs, si ces choses ne leur
CHESSES. sont pas nuisibles, et qu'ils n'aienl
RICHESSES, Divitiœ, Opes. Voi,. ni richesses ni honneurs, si ces cho·
OPULENCE. Les riche~ses sont les ses leur sont nuisibles, 8717. Croire
connaissances du 'bien et diiVraT; que pour s'occuper du ciel, il faut
illustré e~ montré, 10227; et aussi renoncer aux richesses, c'est se
RI RI 305
:trompel' ~t09sièreme\1t; itwstj'é, mer, 'U:52-,1l63, «54. tes fJls ,de
'!95f. Gomer,se i'appllrlmt lfalotaise des
RtO'J:AUX, Aut8!éll. Les -rideault de spirituels, H65.
l'habitacle, sont les vraIs;- moiit1:é, RIRE, Billere. C'est être aiTetlé
9595, 9.596. Les ~aîï:lt de la 'tente du vrai, ou êlre alTecté dù Jaux,
~ig. ,les vrais d'après le bien ex'lerne 2216, 2641, 3392-. Geu qrn soJA
céléste, vràis qui constiltuent l'ex.. dans les infiltles dès exlëlllles tierrt
terne àu ciel signifié par la te~te, slupidement à la seule :pl'oposilioQ
9627. Les nations, dans le sens in­ qu'il y a un interne dans l'église,
terne de la Parole, sont les tentures h865. Voi1' HIRE '(le).
ou ,les rideaux du tl1ber.nacle, 3519. HIRE (le), Risus. De l'origine et
Déployer les cieux et étendre la de l'essence du rire, 2012, 22t6.
terre signifie régénérer, oU donner L'origine du rire n'èst au'tre chose
un nouvel intellectuel et un nOI1­ .que l'affeclioh du vrai ou l'alTeMon
veau vo'lon!gire, ct c'est la ~même du fallx;"(i"e là, la giifté etl'all~rl'&­
cl)ï)se que déploY4lr et étendre les se quise peignent sill' la face pal' le
l'ideaux de l'habitacle; montré, rire, 2072. L'essence du rire n'est
9596, Le bord du rid~au, c'est la pas non plus au'll e «hose, 2072. Le
l

sphère du vrai, 9606. 1l1>lesure une rire es'! l'affeotion dU vrahlU du faux
poUl' tèltls les rideaoUX, Il ...... Exod. da:ns Je rn,lionnel, 2216. Ta,IIt que
XXVI. 2, - sign. un m~me état de dans le rationnel il y il une telle
la chose pour tous les vrais, 9603, alTection ql:li se manifeste par le
9620 rire, aussi longtemps il y a quelque
RIE ri, Nihil. Rien n'éxiste par chose de corporel ou de mondain,
soi-mème, mais tout existe pal' uh pal' conséque'nt de purement hu­
antérieur à soi, 9h73. Hien du bien main, 2216. L'alTeclion du bien,
ni rien du vrai ne vient de l'homme, qui est dans le rationnel, ne se
h251. l\ien ne vil chez l'homme que montre point par le rire; mai:s ellc
l'amour et l'affection, 3326, m, 11 se manifeste par.,une cettainè joie,
n'y a rien dans le Inonde naturel, el de là pal' un plaisir de voluPté
qui ne cOl'l'espCilnde à quelque chose qni ne produit pas le l'ire; cal' dails
dans le monde spirituel, 7112. Les le l'ire, poul'l'ordinaire, il ya quel­
choses qui apparliennent à la lu­ que chose qui n'est pas le bien,
mière du ciel, appartenant à ['hom­ 2072. Le bien céleste et le bien spi­
me in'térieur, sonl dites n'Mre rien; rituel ne rient point; mais leur
par qui el pourquoi? 10236, f. Ne plaisir et leur hilarité se manifes­
pouvoir rien sign, n'avoir aucune tent d'line antre manière SUI' la fa­
'puissance de résister aux maux qui ce, dans le langage el pàr le gesle,
viennent de l'enfer, 10681. Ne pen­ 221.6. Le plus souvent, dans le rire
ser rien, c'est penser obscurément il ya une sorte de mépris, qui, bien
SUl' plusieui's choses à la fois, el ne que n'apparaissant ,pas, y est néan­
penser rien distinctement SUI' au­ moins caché; on le distingue facile­
cune chose, 5185, ment de l'hilal'itë dn mental,(ani­
HIPHATH, fils de Gomer, fils de mus), qui aussi produit quelqlle
Japhelh, sign. ceux qui ont eu llD chose de semblable au rire, 2216.
culle externe, mais dérivé de celui HITR, llicus. D'où viennent les
(lu.ï élait chez la na lion appelée Go- 'rites représentatifs, 920,921,2039.
II, 1lO.
306 RI RO
Tous les rilés ou culles externes RITUBL, Bituale. Voir niTE. Les
qui existèrent dans l'ancienne égli­ rituels des anciens étaien t leurs
se, et ensuite dans J'église juive, doctrinaux, :1:149 et sUiv.,-4433; ils
ont rep,'ésenté, le seigneur, 2807, contëüaïent leurs connaissances du
3035. Différenee entre les rites des vfaiêllëïïTs, sei-enlifiques, 4846; ils
Juifs et les rites de l'ancienne égli­ représentaient les internes qui ap­
se, 6288. 'fous les rites de l'église partiennent au ciel et à l'église,
juive étaien t ~~s !!.!tern~s qui repré­ 4429. niluel pour le couronnement
sent~ien_~es internes appartenant des rois, 458:1, 4966.
âii· eiel et à l'église~ 4288, 4874. RIVAGE, Lieus. Ge sont les extré­
Tous les rites de l'église juive, par mités, 8237. Sur le rivage de la mer
c~la qu'ils signifiaient les internes, sign. autour des ex trémilés de l'en­
étaient les signes de l'alliance, fer, 8237.
2037. Tous les rites de l'église jui. ROBE, Stola. Les robes blanches
ve étaient des types représentatifs sign. les vrais de la foi, 4007. La
du Seigneur, :1038. Non-seulement robe première, - Luc, XV. 22, ­
les rites étaient représentaUfs, mais sign. les vrais communs, 9391.
eneore toüt ce qui était aUa~hé aux ROG. VoÏ!' ROCHER.
rites, tant les hommes qui les ac­ ROCHE NÉBULEUSE, Petra nim·
complissaient que les choses par bosa. Les antédiluviens qui furent
lesquelles ils étaient accomplis, et délruits sont rer.ouverts, dans leur
mème les lieux où ils étaient fails, enfer, par une espèce de roche né­
1437. Les rites des Juifs, par rap­ buleuse, formée par les exhalaisons
port à eux, n'ont été que des riles que produisent leurs fantaisies et
idolâtres, car touL!"ite_~ l~égILse, leurs persuasions abominables,
\f séparé d'avec J'interne, est idolâtre, :1266, :1267, :1270. C'est pat' celte
6208. Comment les riles représen­ roche nébuleuse qu'ils sont entiè­
tatifs ont commencé à être changés rement séparés des autres esprits
en ,'ites idolâtres, et aussi e~Jites dans l'autre vie, :15:12. Ceux qui
9.1.agiqIDJS, surtout en f:gypte, 7779. sont SOIlS celle l'oche nébuleuse
Les rites ou les représen tatifs de font de continuels effol'ts pour cn
l'église juive ont contenu en eux sortir, mais c'est en vain, :1673.
tous les arcanes de l'église chré­ ROCHER, PeEI'a. Voir PIERRE,
tienne, 3478. Dans les rites des sa­ Lapis. I.e rocher es t le Seigneur
crifices sont contenus les arcanes quant à la foi; ainsi, c'est la foi par
de la glorification de l'humain du le seigneur, Préf. du Chap. XX Il
Seigneur, et ceux de la régénéra­ de la Genèse, et 858:1, 9093, :10580.
lion de l'homme, 9990, 10022, Les roehers sign. ceux qui sont
10042, :10053, 10057. D'Oll est venu dans le bien de la foi, et pal' suite
chez les Juifs le rile représentatif ceux qui sont dans le del'nier ciel;
d'enseigner dans les places, 2336. e,l, dans le sens abslrait, ce bien et
D'où vient le rite de poser la main ee ciel, :10!l38. Dans le ciel, il appa­
sur la tête dans les inaugurations l'aH des montagnes, des collines,
et aussi dans les bénédictions, 6292. des rochers, des vallées, des terres,
Rite représentatif dans le cérémo­ absolument comme dans le monde,
nial du mariage, 3:103, 3:104. Hi le :10608. Sur des rochers habitent les
représentatifde l'humiliation, 2327, anges qui sont dans le bien de la
Rû RO 307,
foi, 10438. c'est pOUl' cela que, Seignem' quant au divin vrai, 2851.
dans la Parole, les rochers signi­ Le roi sign.le vrai en général, 2851.
fient le bien et le vrai de la foi, Les l'ois sign. les vrllis; montré,
8581,10580. La pierre dont se corn­ 2015, 2069. Les rois sign. ceux qui
])ose le rocher sign. pareillement le sont dans le vrai, et dans le sens op­
vrai de la foi, 1.14, 6lt3, 1298, 3720, posé ceux qui sont dans le faux, el
6426, 8609, 10376. La fente du ro­ (le là, par abstraction, les vrais, el
cher sig,z. l'obscur et le faux de la dans le sens opposé les faux, 1672,
foi, 10582. 2015,2069,4575,6581,6966,5066.
ROI, Rex. Les rois ont été prépo­ Ce que c'esl que le Seigneur com­
sés pour administrer les choses qui me roi, el ce que c'esl que le Sei­
concernent la loi civile, 10793, gneur comme prêtre, 2015.
10799. Le roi qui croit que la royau­ ROMAINS. D'où venaienl chez les
té est dans sa personpe n'est point Italiens ou Romains leurs connais­
sage, 10801; voir Ronun:. Le roi sances sur une divinité suprême el
qui regarde les lois comme au-des­ sur l'immortalité de l'âme, 89.!Jli.
sus tle lui, et se regarde par consé­ HOME. D'où vient que chel les
quent comme au-dessous des lois, gentils, surtout ~ans la Grèce el à
est sage, 10802. Le roi qui regarde Rome, on a reconnu el adoré tanl
les lois comme au-dessous de lui de dieux, 2726, f.
place la royauté dans sa personne, Rom'RE LE PAIN, Frangel'e 7Ja­
10803. Le roi qui vil selon la loi nem. C'était le représentatif de l'a­
établie, et qui en donue le premier mour mutuel dans les églises au­
l'exemple aux sujets, est véritable­ ciennes; illustré el montré, 5lt05.
ment roi, 10804. Le roi qui croit HONCE, Bltamnus. La ronce épi­
avoir droit sur la vie et sur la pos­ neuse ou l'épine, dans la parabole
session de ses sujets, s'il exerce un de Jothan aux chefs de Schéchem,
leI droit, est non pas un roi mais - Jug. IX. 7 à 16, - sign. le bien
un tyran, 10805. On doit obéir.au bàlard,9277.
roi selon les lois du royaume, et ne RON D, Rolllndwn. Le rond se dil
l'outl:ag~ren aucune manière, ni du bien, 8M8. Dans l'autre vie, les
1
eil1ait ni en parole, cal' de là dé­
pend la sécurité publiquë, 10806.
Autrefois, le rôi lui-même ne s'at­
biens se présentenl comme ronds,
9717.
ROSCH, fils de Benjamin. Les fils
tl'ibuait de la royauté rien que la de Benjamin sign. l'interne spiri­
garde de la loi, et autant il s'en tuel et ses doctrinaux, 6026.
éloignait, autant il s'écartait de la Ros EAU, Calwnus. Le roseau
royauté, 5323. Les l'ois ont re'pré­ aromatique sign. la perception el
se~~ 1!L§~jgQeUl' quant au divin l'affection du vrai intérieur; le ro­
vl'ai, 2015, 6148; les l'ois, lant les seau est ce vrai, el l'aromatique en
méchants que les bons, l'ont repré­ est la perception et l'alfection,
senté, 665, 6281. Tous les rois, ~0256, 10264. Ceux qui sonl dans
quels qu'ils soient et quelles que les infestations sont environnés de
soient leurs qualités, pal' la royauté faux, et sont poussés, comme le
qui est chel eux représenlentle roseau par le vent, ainsi du doute
Sei&.~ur, 3670. dans l'am l'matif, et de l'amrmatif
Dans la Parole, le roi sign. le dans le doute, 7313. La Parole esl
308 R6 RO
COIl!Jlarée àun r9sealJ agité flar le ' çett,e puis!,anee qui e$t dans 'J'int'el­
ve~t,- MaUb.XI. 7,- qU;lDd eUe i lectuel, cal' de même qqe le char a
est expliquée selon le bon plaisÏl', ; ~o'n mouvement et sa' progression
car dans ',le sens interne 'le roseau 1 par ses roues, de même les vrais
,est le vr~i dans le dernier, telle qui appartiennent aux doclrinaux
qu'est la Pa,role dans la lettre, 9~72 •• ont leur progression par l'intellec­
ROSEE, ,Ros. C'est le vrai, et' tuel, 82i5; c'est la fncullé d'être sa­
]1Tincipalement le vrai d'après l'é­ ge, quand tout entre d'après'Ie ciel,
tat de paix ~ d'innocence; montré, : 10236. Les roues des chérubins
a579, 3600. La rosée est le vrai de 1 sign.la même chose que les mains
la paix, parce qu'elle descend du 1 et les pieds chez l'homme, à savoir,
ci!!1 le matip, et paraU sur la ver- il ,la puissance d'agir et d'avancer pro­
dure comme une pluie légère, et!' gressivement, puissance qui appal'­
,même renfern)e de plus que la pluie tient au vrai d'apr,ès le bien, 9872.
quel,que cho~e de ,doux et d'l!gréa­ Le fracas des roues, - Jél', XLVII.
ble, qlli donne Un air de gatié au 3, - ce sont les sensuels et leur's
gazon' et aux moissons du champ, illusions qui poussent en avanl,
8455. La couche de rosée SUI' là 601.5. La voix du bruit de J'oue,­
le
manne sign. vrai de la paix s"in­ Nah. III. 2, - c'est la défense du
sinuant dans le vrai qui est au-des­ faux provenant des illusions, 6978.
sous et le vivifianl, comme la rosée Les roues comme la tempêle,­
a coulume de vivifier le gazon ou Ésare, V. 28, - sign. la doctrine
la moisson sur laquelle elle tombe des vrais naturels, 2685.
le malin, 8456. HOUGE, Rubrum. Voit' COULEUR.
ROSERA1È, RQsetu71t. Les choses Le rouge est le bien de l'amour; et
qui app,arlïeJ;lnent à la vie sont re­ cela, d'après le feu et le sang qui
présentées dans le ciel pal' des ver­ sont l'ouges; montl'é, 3300,6379,
gers, des olivaies, des vignes, des 9865, Dans le sens opposé, c'est le
roseraies et des lieux de verdure, mal de l'amour de soi; montn!,
984i. 3300. Il Y a· deux couleUl's fonda­
RÔTIR, Assare, 7·ol'l'ere. Par ce mentales, d'où proviennent toutes
qui est rOli est entendu le ~ien, les autres, la couleur rouge el la
parce que c'est par le feu; et pal' couleur blanche, 9467, 9865. Le
ce qui esl çuit dans l'eau ou bouilli rouge sign. le bien de l'amour, et
est en~endu 'le vrai, 7852. Rôti au le blanc le vrai de la foi, 4007, f"
feu, c'est le bien qui apparllent à 9865. Le l'ouge a celte signification,
l'amQur, 7852. Dans le sens oppo­ parce qu'il descend du feu, et que
sé, faire un rôti, c'est faire le mal le feu est le bien de l'amour; et le
d'après un amour corl'ompu, 7852. blanc a celle signification, parce
L'épi rôli est le bien de la charité, qu'il descend de la lumière, el que
9295; voir ÉPI. Le pain d'orge rôti, la lumière est le vrai de la foi,
- Jug. VIl. 13, - sign. le plaisir 91167. Autanl les aulres couleurs
4es voluptés, 7602. tirent du l'ouge, autant elles signi­
HOUE, Ilota. Les roues sign, les fient le bien qui appal'lient à ('a­
vrais <les doctrinaux, 8764, La l'oue, mour; et autant elles tirent du
c'est la puissance d'aller en avant; blanc~ autant elles signifient le vrai
montré, 8215. La roue du char sig. qui appartient à la foi, 9467.
RO I\Q ~09
RODG:\IDll" Rubedo. La rougeur dans· les cieux, 6823. Le royaume
se dit du bien,3812. Voir ROUGE" du Seigneur est le prochain 4an&
Ro UGl ll" 1Srlt~esce:e. ~ nud'~~é, un _plus J:!!~L~~~~e l'égliSe>]
dont on ne rougIt POlOt, sign. lIn­ 6~3 j voir PROCHAIN. Ce q"i est
nocence, 165. Par rougir d'être nu,. proprement appelé le royaume du
il est signifié qu'il" n'y a plus l'in­ Seigneur, c'est le bien et le "rai
nocence,213. . qui sont par le Seigneur clïé1.ïé&
ROULER (se}, Voll1ere se. Le rit ~~bital)t~~. son royaume,. ~21.
de se rouler dans la poussière et Le royaume· de Dieu, c'est le ciel
dans la cendre était un représenla- chez l'homme, par conséquenl·c'est
Hf de la vérilable humiliation,.2327,. le bien de l'amour et le vrai de la
4779. foi, 9.587. Par le royaume de Dieu'
ROUTE. Voil- CHElIIN. La roule est en{endu,. dans le sens univer­
sign. les vrais qui conduisent au sel, tout le ciel i dans un sens
~ien', et aussi les faux qui condui­ 1 moins universel, la véritahle église
sen! au mal, 627, 2333, :1 0422. du Seigneur; dans un sens particu­
1 Roux, Rutus. Voir ROUGE. C'est lier, qUIconque est dans la vraie
le mal qui appartient à l'amour de foi,. ou' a été régénéré par le vrai de
soi, 3300. la foi, 29. Un le.! !!.o.r.nm~ esL~elé
HOYAL (le), Regium. Ce q,ue c'est rOYiLuQle .. d.e .Qi~~...d,!ar~~ le
que le sacerdotal, et ce que c'est royaume..de».@ est en lui i ?nOn­
que le royal ou la royaulé du Sei­ tr~9. Forme, eiëirdrëduroyau­
gneur, 1728. Voir nOYAUTÉ, SA­ me du Seigneur dans les cieux,
CERDOTAL. 2057.
HoYAU ME, Regnum. Voir CIEL. Dans le ciel· ou lrès-grand.hom.
Le rO.yaume du Seigneur esl telle­ me, il y a deux royaumes distincls;
ment vasle, que cela ne peul êlre ex­ l'un est appelé ror"!!I~.Q.~1.~le, et
primé que par le mot immense ou l'autre rOlaum.!l:_~iriluel, 3887,
immeDsiLé, 18:L0. Le royaume du 9825, 9993, 10079: Le royaume
Seigneur est le lhéâtre représenta. céleste est composé d'anges, qui
tif du Seigneul' lui-même, 31L83. Le sont appelés célest.es, et ce sont
royaume du Seigneur est le royau­ ceux qui ont été dans l'amour en­
me des usages, par cODséquent le vers le Seigneur, et par suite dans
royaume des fins, 453, 696, n03, .~!l!g~e,; quels sont ces anges,
361L5, 1L051L, 5395,7038. Toules les 3887. Le rGyaumespirituel est,com­
choses de la foi et de l'amour con­ posé d"'anges, qui sont appelés spi.
slituent le r(}yaume du Seigneur, rituels, et là sont ceux qui ont élé
3858. Le royaume du Seigneur est dans la charité à l'égard du pro~
l'amour mutuel, 1803, f. Le royau· chain; quels sont ces anges, a887.
me du Seigneu! est la même_ cho.;;e Dans l'un et l'autre royaume, il y.a
que l'é~~L~~.1:!!~ment avec, celte un in terne et un exlerne; dans l'in­
dJlTérence CLu~aume .d~i- terne du royaume céleste sOQ·t ceux
sneur ~ûilï[l_erre ost.é!P~®li- qui sont dans le bien de l'amour en­
s~900; Le royaume du Seigneur vers le Seigneur, et dans l'exlerne
se compose de lous ceux qui sont de ce royaume ceux qui sont dans
dans le bien, tant de ceux qui sont l'amour mutuel; dans l'inlerne dQ
dans le6lerres que de cellx qui sont royaume spirituel sOllt ceux qui
310 RO RO
sont dalls le bien de la charité à est en même temps dans deux
l'égard du prochain, et dans l'ex­ royaumes, dans un royaume spiri­
teme de ce royaume ceux qui sont tuel qui est intérieur, et dans un
dans le bien de la 'foi, 9680, 9993; royaume naturel qui est extérieur,
c'est l'externe de l'un et de l'autre et il est libre de préférer l'un à l'au·
ciel, qui est appelé le premier ou tl'e, 4104. Le royaume du Seigneur
le dernier ciel, et qui était repré­ chez l'homme est commencé par la
s'enté par le parvis; de là vient vie qui appartient aux œuvres, et
qu'aulonr du temple il y avait un est terminé dans les œuvres; illus­
double parvis; le parvis extérieur tré, 3934. Nul n'est admis dans le
pour ceux qui sont dans les exter­ royaume du Seigneur, sinon celui
nes du royaume spirituel, et le par­ qui est dans le bien de la foi, 3242.
vis intérieur pour ceux qui sont Dans la Parole, le royaume sign.
dans res externes du royaume cé­ ie vrai; et, dans le sens opposé, le
leste, 9680. Ces deux royaumes faux; 3353; il signifie le vrai de la
sont admirablement conjoints; com­ doctrine, 2547. L~_rQ~me sian. le
ment est représentée celle conjonc. ciel et l'église,-0987. Les rois, les
tion, 4931. Ceux qui sont dans le royaurneset les peuples sont les
royaume céleste appartiennent tous vrais, 1672. Dans la Parole, il s'agit,
àl"iijirôVlïiëedu cœl1l', et ceux qui non des royaumes de la terre, mais
sont dans le royaume spirituel ap­ du royaume de Dieu, par consé­
partiennent tous à la province des quent du ciel et de l'église, 10030.
poumons, 3887; voil' ANGES. Il en Les royaumes ysignifient les églises
est de l'influx du royaume céleste quant aux vrais et quant aux faux,
dans le royaume spirituel absolu­ 1672, 2547; Les empires et les
ment comme de l'influx du cœnr royaumes ont été constitués à cau­
dans les poumons, 3887. Les deux se des amours de soi et du môlide,
royaumes du ci~~l!!,!-ni[esient 7364: Le royaume des prêtres sign.
dansPhomme par les deux royau­ ceux qui sont dans le bien du vrai,
mes quisont chez lui, à savoir, par 8770. Chez l~ Ja­
le royaume de la volonté et par le cob, le royaume après Salomon'fut
royaume de l'entendernenÇm8. divisir€i1ëretix, à SilVoil', enroyau­
n:,lîSTe corp9 derhomme, il Ya me liiTr.~L!).!UQj'..iIJ!!!!~~~éiile ;
aussi deux royaumes, celui du cœur pourquoi? 8JJj).
et celui des poumons, 3888. Dans ROYAUTÉ, Regiu7Il. Voir ROI. Ce
le royaume du Seigneur, il y a des que c'est que la royauté ou le Royal
externes, des intérieurs et des in­ du Seigneur, 1.728, 2015. La royau­
ternes, 1.799. Ceux qui sont dans le té dans le ciel est le divin vrai,
royaum/! céle,ste sont dJ!!ls le bien, 9212. La royauté représente le Sei­
éCëeux-'qui sont dans le royaume gneul' quant au divin vrai, 5164. Lu
spil'i1uel sont dans les vrais, 863, royauté est le divin vrai, par consé­
875, 927, 1023, 1043, 1044, 1555, quent la royauté est la loi, qui est
2256, 4328, 4493, 5113, 9596. Le en elle-même le vrai du royaume,
bien du royaume' spil'iluel est le vrai selon lequel doivent vivre ceux
bien de la charité à l'égard du pro­ qui l'habitent, 5323. La royauté
chain, et ce bien dans SOIl essence consiste à administl'er selon les lois
est le vrai, 8042, 10296. L'homme du royaume, et à juger selon ces
RU SA 3H
lois d'après le juste, i0802. La 3325, 8093. Le droit d'atnesse di
royauté elle-même est sainte, quel Ruben lui a été ôté, 6346 à 6350.
que soit celui qui en est chargé, La tribu de Ruben sign. le vrai de
3670. La royauté n'est pas seule­ la foi par la doctrine, 9642.
ment chez le roi lui-même, mais RUBIS, TOPAZE, ESCARBOUCLE,
elle est aussi chez ceux qui tien­ Rubinus, Topazius, Ca,·bunculus.
nent sa place dans les choses pour C'est le cél~~te aOlOur du bien, ou
lesquelles lui-même n'est point pro­ le. bien interne du ciel intime,
pre, et qu'il ne peut faire, 6482. 9865.
Les chefs pris ensemble constituent RUE, Yicus, Platea. Voir CHE­
la royauté, 10800. La royauté elle­ MIN, PLACE. Les rues sont les vrais;
même n'est pas dans la personne, et, dans le sens opposé, les faux,
mais elle a été adjointe à la person- Il 3727. Aller dans les places et dans
ne, 10801. La royauté, dans la Pa­ les rues de la ville, - Luc, XIV.
role, sign. le vrai d'après le bien, 21, - c'est chercher partout quel­
1672,2015,2069,4575,4581,4966, que vrai réel, ou un vrai qui brille
5044. La royauté du Seigneur est par le bien, ou par lequel le bien
signifiée pal' son nom de Christ, soit transparent, 2336.
d'Oint, de Messie, et son sar.erdoce RUGISSEMENT, Rugitus. La voix
par son Nom de Jésus, 9809. du rugissement du lion, - Ézéch.
RU3EN. C'est la foi par l'entende­ XIX. 7, - sign. le faux, 9348.
ment ou la doctrine, qui est la pre­ RUPTURE, Ruptura. C'est le faux
mière chose de la régénération; et, par la sépara tion du vrai d'avec le
dans le complexe, c'est le vrai de bien, et par suite le dommage pOl'­
la doctrine par lequel on peut par­ té aux vrais et aux biens de la foi,
venir au bien de la vie, 3863,3866, ainsi à l'église, 4926, 9163,(.,8833,
5472. Ruben est le bien de la foi; 8843.
montré, 4605; c'est la confession RUSE, Dollls. La ruse sign. la
de la foi de l'église dans le com­ malice d'après la volonté par pré­
mun, 4731, 4734, 4761. Les deux méditation, 90:13. C'est l'hypocrisie
ms de Ruben, c'est la doctrine du dans le sens spirituel; montré,
vrai et la doctrine du bien, 5542. 9013, 9014. Les méchants appel­
Dans le sens opposé, Ruben est la lent prudence ce qu'ils font pal' ru­
foi séparée et aussi la foi profanée i se, 6655. Les maux faits .8.1\ moyen
montré, 4601. Il a représenté la foi de la ruse sônt "les plus mauvais,
séparée d'avec la charité, 3870. Il parce que la ruse est comme un
représente aussi ceux qui séparent venin qui infecte d'une corruption
la foi d'avec la charité, 3325,7097, infernale et détruit, car elle par­
7317, 8093. Ceux qui séparent la court tout le mental jusqu'à ses
foi d'avec ln charité se jettent dans intérieurs; illttstré, 90:13. Voir
les faux et dans les maux, et cela a FOURBERIE.
été représenté par Caïn, en ce qu'il
tua son frère Abel; par Cham et
par son fils Canaan i par Ruben, en s
ce qu'il monta sur le lit de son pè­
re i et par les Égyptiens, en ce que SAAVAN, petit-fils de Séir, Chari­
leurs premiers-nés onl élé tués, le, sign. une quatrième classe de
~H2 SA SA
vrais; Iia..M le div.ia IWluatn, eJiune rituelle, qui p.récède1b le. mariage
qualÜié! de ,ces vrais, 4648. céles~e ~l Y prépal'enl, 8888. Le
• S,A SA. La, l'CrIre, de Saba; voir $abbalih pour l'homme, c'esl q,uançl
SCHÉDA.. l,'homm.e lIst dans le bien, el alors
, SABBAT'II-, Sq.bbatlium. Le sab. dans le ciel, 10ô68~ Il y a sabhath
balb~ dal/Il le sens. suprême, a si. EJUood; l{l bien esl conjoint au Vl'aÏ! ;'
gWfié et. représeo!é l'union du di. et œla se fait quand l'homme est
'ii'll même: e~ du divin humain dans eonduil par le Seigneur d'ans le
le Seigneur; el, dans le seos inler. bien, 8OtO. Le sabbalh ~t le sep.
De;.1a conjonction du divin humain Hème jour, c'est le second éCat de
Qu, Seigneur avec le ciel. e~ avec l'é· la régénéralion, qJJand l'hQmme, esti
glise, eo général lé) conjonclion du doos le bien et est conduil! par le
bien eidulvJ'aj,ainsi le mariage cé· SCigneuf,; alors il esl dans le ciel et
leste, 8495, 10356, 10730. De là, le (!ansilh wanq,uillilMe la paix, 927lc.
repos au jour d,u sabbalb a signifié Le repos au jour du sabballi esl 10
rélal de celle union, parce qu'alors çeprésenlalif de l'élal de paix, dans
il y a l'epos nourle Seign.aur,el ainsi lequel se fail la conjonction, 8lc911.
paix el salul daos les cieux el en les Le repos au jour du sabl)alh, c'est
ten'es; e~ dans le sens respeclif, quand l:'homrn:e· esl dans le bien"
lil conjoncIion du Seigneur lIvec par conséquent dans le ciel, 88901
l'hom.me, pilrce qu'alors i.l y apOUl' 1 8893. Le repos au saùbath Il repré­
l'homme paix el salut, 849lc, 851,0, senlé le repos du Seigneur, parce
10360,10367, 10370,10a74,10668~ qu~alors il conduil pal' le bien; le
1

10730. Les si.xjours c,le tra~ail ,wan~ tr,avail e~ les sill; jpUl'S de ~ravail onl
le sabbalb sontlesélals du combal, représenlé le lravail'qpi précède,
"vant q,ue l'homme soit de ['église &510. Le lravail au jour du sabhalh
on enlre dans le ciel, ainsi avnnL représentail ce qui vienl du propre;
qu'il soil dans le bien el s,oil con­ montré, 8495. Pal' les œUVl'es au
duit ~ar le seigneur, 10360; dans jour du sabbalh, il esI signifié êlre
le Sll.l)s,supJ:ême, o'est:quand le Sei­ conduit par soi-même el par ses
~neul' éwi~ dnDs le monde ol COOl, amouns, el, nOD par le Seignenr,
bal.la,i-l cantœ les<enfel'~ avan~ qum 10360,10362,10365.,
eû~ uni l;bJJmain au divin; el, il y Le sabbalh étail le repl'ésenlatif
eul repos, quarul il Y- eut unio)l, le plus irpporl<:nl d,e, tous, ainsi le
~0360. Quanl! le Seigneurl é1ai" priociral vr.ai auqllel.lous les vrais
dllllS las: cpml!als, il était le dhdn se réfèrent, 10728; à savoir, l'unÎ(m
vl:ll.i; CQmme aussi' l'homme est de l'humain au divin même dans le
dens les vl'ais qUlIlld il esl dans lel! 1 ~eigoeUl\ 10130. Le signe entre
«ombats, et: il y, a rep0s quandi on, Jéhovah et les,IIJs dJlsrnël, q!land il
eal. dan~ le bien, iU360._Ioes, six~ 1s'agit dn sabbalhi, esI ce prinoipd
jours qui précèdenlle sallpat!tsonl 1 vrai p.ar·l~quel son~ cOllnus,dans les
les élals du vrai quand exislenlles cieux QeUle q,ui sont de l'église,
combats, el le s~plième jour l'élat 1 10357•. Ce sig/le esl cel par quoi
du bien quand il'Y-' a paix el repos, Qeu~, quj sQnt de PégUse sonl dis­
9278,10667. Les six jours qui pré- 'lingll.élJ; de. ceux qui ne, sont; point
cèlllmJ ,letftal>mUli!iQnlle/l CQmbalsl de 1'~li$e,. i08.7!l. J:l fut enjQint à
e~J~Il~aJUl~es~ires ù lii~,upb ,la nation :israéiile'd1avQÏl' le s,b~alÙ!
SA SA 3il3
pour chose, hrès~sainte. bGn fJl1e1lesi ;jonction. du \lrai a\~e le biei., et ré'·
lii,ios et les oélestell, qui sonl signi­ ciproquement du bien avec lB vrai,.
iiés par lEI sabbath, fussent l'epré. ~296. Pan ceux qll1 saneUflo8l'l le
sentés dans le ciel, 8826. Le jour sabbat.h son·t entendus ceUle qui
du·sabbath étailtnès-saint daos l'é­ sont en con~onotian aViG le sei·
~Lise isr.a-éliœ, paree qulH signifiaH gneur. 8495. Garder les sabbatliSi
l'e! mafia.g~ céleste, qui est la coo­ 'de Jéhovah sign, penser saintemen.ll
joncti'on du bien et· du vrai pno.té­ et'conlinuellement sur leseign.eur,
dant du Seigneur. 90'86. Le.' rayau•. SJ1f I:'un·ion'du divin même avec Il\)
me du Seig'neul' dans les cieuli est] divinl humain du Seigneur. sur la
appelé! III sabbath, perpétuel, aillsi le! conjdnclion du Seigneu~ quant au
)'epos et la' paix perpétuelle, 8;888. : divin humain avec le ciel., suri la
Dans le ciel, H y a"UD: sabbath pero 1 conjonclion du ciel avec l'église. et:
pétuel, 8510. Chez les Mlges III sab- ; S.UI' hi conjQP-ction du bien et du
bath' est pel'pétuel, et c1est· aussi de vrai dans l'hom1Île de l'église,
Ià,que le sabbath signine le rO.yau­ iTô356. DëlOïiflîe-r du, sa.bbath sonl
me du Seigneul', 1618. Le seigneur, pied. -, Ésaie;. LVIII. 13, - sign.
1

lorsqu'il ét.ait dans le monde, se dit, être conduit par le seigneull et non·
Seigneur du sabbat,h, ...,.,MaUh.XII. par soi-même•.1036.o,1.0362. Poo fa·
7.8; Mallc,.lL 27,28; Luc. VI. 1 à.• 11er le sabbath. ou: faü·.e une œuvre,
5; - pourquoi? 10360; ces paroles. le jour d'l1J sabbath. sign. être con·
enveloppent que le Seigneur esti duit par soi-même. et. non pal' re,
rhomme même et le sabbath m.e~ -~è1gn.èür. ainsi, êlre con.5luitl pall
RIe, 85. Quand il a été dans· le mon· ses amours, fiOB62. La fuite en, un,
de et a uni son humain au divin sabbath, .... Mallh. )L"'\W. 20,­
Ulême, le Seigne m' abrogea le sab- si(J'll. la pro(anation qui s'opère
bath quant au culte représentatif,.. quand lëSa1ïït es~ dans les el[ter~
ou quant au culte tel qu'il était chez .nes, et qu'au dedans il Y' a l'amour
le peuple israélite, et il fit du jour, de soi et du monde, 3756". Par
du sab.bath un jour d'instnuclion 1«:quiconquë fera une œuvre le jour
dans la doctrine de la foi el de l'a-, 1 du sabbath. mourra. Il il est signifié
mour'; pourq\LOi? 1.03{jQ. i la morf spirituelle. pour ceux qui
L~homme'céleste esl 16 sabbath,. :sonl.conduitsJlareex.m~es et pa~
et l'homme spirituel est· le sixième, 'leurs amours, et non ~ar le Sei­
joul1par rapport au sali>bath. 8ft à, l'gneur..107.31.
88. L'homme·spirituel est le sixième SABtBNS. Sabœii. LeS' mal'cban­
joun. et ce que c'est que le sQir du. dises des sabéeng. - Ji.saïe. XI.v.
SAbbath, 84 à· 88. Les fètes et let t,4, - sign. les connaissances <let
s~bbaths devaient être célébrés, spirHue1s,.lesquelles servent à ceux.
et' alors, on était dans le plein état. qui.re.connaiss.enlieSeigncur•.H64,
représentatif,.7891 j c'est pourquoi if 71, 2588.
on·ne fais:ail aU,cun ouvfllge. ce qui SAaLE; Allena. Cest le scientifi..
IfÏg:nifie que dans cet.étalon ne' por, que vrai:; el, dans le sens opposé;,
t'!it PM, ses l'egards SUl' les: tellres" lescièn Hfique faux ;' mo.ntr.é. 6762.
wes, ni.su1"launondaios. 7&93: Le Le sable qui est sur le· bOJdlde la
W>balh.le premier. jour et ~ sab,.; mer sign"unemuILitude descietlli~
bnUl le huHièmejo,ur sign. la con" flqu.es,28.50. OilehlllJ dans, le sable,.
314 SA SA
c'est reléguer parmi les scientifi­ l'œuvre de la salvation de ceux qui
ques, 6762. sont dans le bien naturel qui en
SABOTS (les) représentent les na­ provient est représentée par le sa­
turels infimes, 5378. Les sabots des cerdoce des lévites, 10017. Le sa­
chevaux,- Ézéch.XXVI. U,-sign. cerdoce qu'Aharon' devait exercer
les scientifiques qui pervertissent avec sesfils représentait leSeigneur
le vrai, 2336. quant au divin céleste, qui est le
SABTHA, fils de Kusch, fils de divin bien dans le ciel, 9804. I.e
Cham. Les fils de Kusch, - Gen. sacerdoce d'Aharon et de ses' fils
X. 7, - sign. ceux qui n'ont pas représente le divin bien dans les
ell un culLe interne, mais qui ont cieux, 9946; le divin bien d'ans les
eu les connaissances de la foi, dans cieux est représen té pal' le sacer­
la possession desquelles ils ont fait doce d'Aharon, et le divin vrai d'a­
consister la religion, 1168, 1169. près le divin bien dans les cieux est
Sabtha et ses frères sont autant de représenté par le sacerdoce de ses
nations qui ont eu ces connaissan­ fils, 9946, Dans l'église représenla­
ces, et ce sont aussi r.es connais­ live ancienne, le sacerdoce et la
sances elles-mêmes, 1.168, 1.170. royauté réunis dans une même per­
SABTHÉKA, fils de Kusch, fils de sonne, comIlle chez Malkisédech,
Cham. Voir 5ABTHA. qui était roi de Schalem et prêtre
. S1I:C, Saccus. C'est le réceptacle du Dieu très-haut, représentaient
tians le naturel, 5!J89, 5494, 553'1. l'union du divin bien et du divin
(1 A chacun dans son sac, Il sign. vrai dans le Seigneur, 2015, 6148;
pm'tout oil il ya réceptacle dans le et même la personne, dans laquelle
naturel, 5489; VOil' BESACE. MeUre ces deux dignités étaient conjoin­
un sac SUI' ses reins, c'élai! le re­ tes, était appelée Malkisédech ou
présentatif du deuil pour la perte roi de justice, 6148. Dans la Paro­
du bien; montré, 4779. le, le sacerdoce est appelé milice;
SACERDOCE (le) consiste à admi­ pourquoi? 1664. Le sacerdoce sign.
nistrer les choses qui concernent le bien de l'amour envers le Sei­
la loi divine et le cu\le , 10793, gneur, 9809.
foi99.Lesacerdoce a été établi SACERDOTAL, Sace1'dotale. Ce
pour le ·mainliende FOl'dre dans que c'est que le sacerdotal du Sei­
ces choses, 10798. Doctrinal'sur le gneur,. et ce que c'est que le royal
sacerdoce, 10789 à 10799. r._~~­ d'u Seigneur, 1728, 2015. Le.sa~­
eerdoce est le divin bien du divin dotal du seigneur est le divin bien,
'âffi0ü7; mont1'é, 9809. Le sacerdo­ èTIe royal du Seigneut' est le divin
ce, dans le sens suprême, est tout vraÎ~9. Tous les prêtres et tous
office que le Seigneur remplit com­ les l'ois représentént le _seignëïlr,
me Sauveur; illust1'é et montl'é, êëiiX-rà quant au sacerdotal, et
9809, 10017. L'œuvre de la sai va­ eeux-=-èlïliJàntau royal; 3676.­
lion de ceux qui sont dans le bien . ·SACRÉMENT DY. LA CÈNE, Sacl'a­
céleste est représentée par le sacer­ mentum cœnœ. VOi1'CÈNE.Lesaint
doce d'Aharon; ('œuvre de la sal­ in~~ ..5!~iel chez l~..lt hO!!1mes·de
vation de ceux qui, sont dans le ~église, quand ils participent S~!!.
bien spirituel est représentée par tement au Isacremellt de la cène,
le sacerdoce des fils d'Aharoo, et 6789iet de l~!ie~~~i.~ncti?n
SA SA 31;>
av~c I~Sglg~~lr, 346ll, 3735,5915, sur lui, el s'en est par coriséquent
10519,10521,10522. La conjonction chargé; celle croyance est erronée;
avec le Seigneur par le sacrement illustré, 2776.
de la cène se fait seulement chez Les sacrifices el les holocaustes
ceux qui sont dans le bien de l'a­ signifiaient toutes les choses du cuI­
mour et de la foi envers le Seigneu l' te d'après le bien de l'amour et les
d'après le Seigneur, 10522. vrais de la foi, 923, 6905, 8680,
SACRIFICE, Sacl'i{lcium. Les sa­ 8936, 10042; ils signifiaient les di­
crifices, entièrement'inconnus dans vins célestes qui sont les internes
les anciennes églises, ont été insti­ de l'église d'après lesquels existe le
tués par Éber, 1343. Sous quelle culle, 2180, 2805, 2807,2830,3519;
forme apparut devant Swedenborg avec variation et différence, selon
la postériléde l'ancienne &glise chez les variétés du culle; c'est pourquoi
laquelle avait été institué le cuIte il y avait plusieurs genres de sacri­
par les sacrifices, H28. Les sacrifi­ fices, et diverses manières de les
ces n'ont point été commandés, faire, et aussi diverses bêtes avec
mais ils ont seulement été permis; lesquelles on les faisail, 2830, 9391,
c'est la charilé et la foi qui ont 9990. Les diverses choses qu'ils si·
été commandées,922,1241, La très­ gnifiaient en général peuvent êll'e
ancienne église et l'ancienne église vues d'après chaque particularité
n'ont rien connu des sacrifices, mais développée au moyen du sens in·
ce sont les Hébreux qui les ont in­ terne, 10042.
stitués, et par suite ils sont passés lUontl'é. d'après la Parole, 1° que
chez les descendan ts de Jacob, et le cuIle représenlalifchl!z la nation
le principal du cl1lle de ceux-ci con­ juive et israélite a principalement
sistait dans les sacrifices, avant consisté en sacrifices et en holo·
même qu'ils fussent sortis d'Égyp­ caustes; 2° que les sacrifices el les
te, pM conséquent avan t que les holocaustes en général ont signifié
sücrifices aient été prescrils par la régénération de l'homme par les
Moïse; ainsi ils ont été permis, vrais de la foi et les biens de l'a·
2180. Pourquoi les sacrifices on t mour envers le Seigneur d'après le
été permis aux descendants de Ja­ Seigneur; et dans le sens suprême
cob? 2180. Ils leur ont été permis la glorification de l'humain du Sei·
afin qu'ils n'immolassent point leurs gneur; 3° que le lout du culte a été
enfants, à l'exemple des gentils qUi représenté par les sacrifices et les
croyaient se rendi'e Dieu propice holocaustes selon les diversités, ain­
en lui otTrantleurs fils, 2818. Celle si avec toute variété, el que c"est
coutume 'venailde ce qu'ils avaient pour cela qu'il a été ordonné d'of·
appris des anciens que le fils de frirdivers genres d'animaux, 10042;
Dieu devait venir, lequel, comme Les bêles dans les sacrifices re·
ils le croyaient, s'offl'irail en sacri· présenlaient les célestes et les spi- '
fice, 2818. Aujourd'hui la croyance rituels, 922, 1823. Les sacrifices
commune est que les holocaustes qui se faisaient d'agneaux, de cliè·
et les sacrifices ont signifié la pas­ vres, de brebis, de chevreaux, de
sion du Seigneur, et que le Seigneur boucs, de taureaux, de bœufs,
par celle passion a expié les iniqui­ élaient appelés, d'un seul mol, le
tés de tous, qu'HIes a même prises pain, 2:1.65. Non-seulement on sa·
3't6' SA SA
criüait' de la' ehairi rouis au~i deBt 283&. Les saeFilines el le~
'nlO'lttrit,
minebans" qui étaient des' paius et, bol'oeaustes de ta.urellulf ~ e'est la
des gâteaux j c'était p.aree que Ilans pl!~ifiea{ioo Ile,g ma~~ el desi {aux·
le ciel élaiellhccllptés" Ilon pas les qui sont dans l'homme naturel"
saenitiees, m9is les PIÜIlS; voilà. . 9990. Pal' les llaerificell el le8 holo­
pourquoi: I~unier I:aulire étaient of~ i eaustes du taureau" du bœuf· et du.
f~rls, 10079. Par, le9 représenta­ 1 bouc étqient représen~ées,la pur-ifi­
lIOns dall!llellsaerlfices' et dans les, ' eaLion el. la régénératIon de rhom­
noloeQustes ' est e:iposé le procéM 1 me externe ou naturel; par ceU;1L
fle la régénération de l'homme,j, et" du bélier, de la, chèvre el d~lehe'"
tians le sens suprême, le procédé naau, La purification et la régéné..
lAe la glorification de l'humain du l'a~ion de, l'homme interne ou spiri~
seigneur, tO(}57. Par les S>lcrifices tuei j et pM' ce.ux de 11agneau, de
et les holocaustes il est signifié la l'agnelle et de la, chevrelle do la
purifkation des maux et des faux ehèvlle, la purification' et la, régé­
ell'implanlation du vrai et du bien, néraLion de L'homme in~ime ou cé­
et aussi la conjonction du vrai et du leste, 10042. Le saCl'ifiçe perpétuel,
bien j illustré, Hl022. Les sacrifices apllelé JUGE, sign. spéoialement le
ont signilié la purification des milu~ sacrifice qui se fa'isait chaque jouf,
et des filUX et l'implanlation du el en généraL loul le cuLte, 10042.
vrai, mais les holocausles la con­ Les sacrifices, eucharistiques élaienl
joncLion du vrai et du bien dans, le de~ sacrifices volifs et volontaires,
Seigneur; et, dans'Ie sens respectif, non pas, comme les autres, pour la
cette conjonclion chez l'homme qui purification' el, la sanctification',.
est régénéré, 10053. Les riles des mais pOUl: manger dans un lieu
sacrifices et, des holoca.usles con­ sainL, el pour témQigper la joie du
tiennent le tout dU ciel, illustré) cœur d'après le culle'divill, 10115.
10057. Les silCrifices~ucharistiq\lesétaient
Les sacrifice& sont tout, eulle en de deux genres, à savoir, de con­
général, 690'5; Les holocausles.. ~t fession el votifs" 38~Oi Les iiacrifi­
les sacrifices signifient le cuHe en ces de· confession enveloppaient le
généra"I et,en particulier, selon l'é. célesle'de l'amour, 388,0; Lessaori­
lat de la vie spirituelle de chacllD, flces, votifs signifiaielll'dans le sem;
8936. Les1)Qlooaulttea sont le culle externe;,la rétribllLîol1; dans le sens
d'après le bien de J!amour,~ et les inlerne, la volonlé,que le'Seigneur
sacrifices le- cuIle d'après le vrai'de pouf.vûl j dans,le sens supl'êmll; l'é,.
la, foi, 8680. Lill!' pUllifications de laide la Providence, 3880. Les sa­
l~humme interne et de l'hG~meeJi- orifices eucharistiques.sQnlles.qho~
terne ont été' repl'ésentées par les ses qui proviennentdu.libre,16097.
saerifices el les holocaustes de di­ Les sacrifices élaient des expiations
vers'anim,aux, 9990. lia purification des, pécbés; 9~91~ Dans la Parole;
spirituelle ou de' l'homme il\Jterl1~ le sacrifice '):Iour le péché esl appelé
a été représenlée par des sael'ificas ~E' PÉcHIl j mont1'é, 10039. Les sa~
eL lles,holoos\lstes de bélierS,91l91, crifices ont éLé abragée par le Sei~
/.e, béliel" du sacrifice signifIait le gneur~ 10079.
divin, spirituel, et ainsi le9 spirÏT Dé\os-Ies saor,ifices, il y avait des
luelll, d?elltre' I~ genre, Immélin i Pilr.ti~ssanclifiée's"qui,n'élaieot pas
,Si\. .sA ·3f:7
i/1'Ô\ées -&\If l'all1e1, ~ q.ui étalent '\'Î"rèselon Ile '\>l'-*i 'et 'le tJten, !f19,
manglles, \ou par -ItB f'l'Mpes O'U 'par {·4'50, 1548, !l802. l.'bomm.elA1sa­
-le peUple'Cfoi il'i8ll ~lTert te 'sllCl'ifi­ ge, en tant qu'Hest dao8le bien et
œ; mootl1é, 1187. <Ce ·qu'on man­ par suHe dans ,les 'Vrais, mail non
'~ait du -sacrifioe signifiait la com­ en tanl.qu'i1 sait ,les vrais «ans 6t1'e
.municatioB; la conjonc~ion et l'ap­ .dans ~ bien, ,8182, 3190, ,lt884.
'propriaHon ~e Inn()U1'4'itunl céleste L'homme qui est dans le mal, et
-et spirituelle, 2181. Le rtSlant ·dn pa,r suite <dans le bux, ne peut ,pas
8acl~fice au matin, c'est'ce qui n'a 'être dit 'sage, 5527, 5859, '8321.
-pas ~té œnjoiol au bien, 10H4. Le L'homme commence Il être 'sage
rastan·t des sacl'ifices au matin., alors qu'i! commence à avoir eil
qu'on ne devait .pas -manger, c'est aversion les raisonnements contl'e
1le ql)1j 'llcdoit pas èlre oonjoint nn les vrais, et il rejeter 'le dollte, 3t75.
propre, 10U5; c~estla profanation, Il apparUenl à un homme sage, non
10U 7. ·Le sacrifiae fait autre part de confirmer le dogme, mais d~ voÏl'
,que sur l'autel q,ui était auprès d~ ,s'il est vrai avant de le confirmer,
-la tente représeDtaitla profanation, 1017, 4741, 7012, 7680, 7950.
1.010, f. L'homme sage pense au-dessus des
SACIIIFIER,C'est rendr.e u·n .cuIte, sensuels, 508\), 5094. Chez l'hom­
!l0424. Sacrifier 'à Jéhovah, ,c'est me sage et intelligent les sensuels
l'endre un culle au Seigneur, 6905, sont à la dernière place, et soumis
9194. sacr.jfi~r à Jéhovah, quand tl aux intérieurs, 51'77, 5125, Si 28,
s'agit des premiers·nés, c'est attri­ 7645. L'homme naturel séparé de
buer au Seigneur; c'est la même l'homme spirituel est sage seule·
signification que sanctifier et faire ment d'après le monde, et nulle·
passel', 8074, 8088. Imposer les Dlent d'après je ciel, 9109. Autant
mains sur la tête de la bête qui de­ l'homme attribue au Seigneur tOli­
vait être sacrifiée, c'est le ('eprésen­ tes les choses du bien et du vrai,
talif de la réoeption du divin bien alitant il devient sage, 10227. 11 est
et du divin vrai, 10023. Sacrifier se du sage et c'est sagesse de faire les
dit du vrai, et adort'r se dit du bien, vrais d'après l'amoul', et il est du
10424. Sacrifier aux dieux, c'est le sage de cœur et c'est sagesse de
culle des faux d'après le mal, 9192. cœur de faire le bien d'après l'a­
Ne point sacrifier sur du fermenté mOlli', 10336. Les sages de cœur
le sang du sacl-ifice, c'esl ne point son t ceux qui son t dans le bien de
mêler le culle du Seigneur d'après l'amour, 9817. Les hommes de l'an­
les vrais de l'église avec les faux denne église, et surtout ceux de la
·d'après le mal, 929'8. Sacrifier sur tl'ès-ancienne église, onl été beau­
J'autel qui était auprès de la tente coup plus sages que ceux de notre
é~ait une chose sainte, mais sacri­ temps, et cependant ils n'ont ja­
fier dllns le CÇlmp el hors du camp mais pu penser à Jéhovah que corn·
était une chose pl:ofane, 1010, f. me à un homme dont l'humain
Par l'action de mangel'Ies choses était divin, 6876. Ce que les snges
sacrifiées, il était signifié l'appro­ du monde ne peuvent comprendl'C,
priation. du bien el la conjonction les simples le comprennent, 10186,
par l'amour, 8682. (., 10492. Les sages anciens fai.
SAGE, Sapiens. Être sage, c'est : saient leurs délices de ln Parole,
318 SA SA

parce qu'ils y trouvaient des repré­ 109, 112, iU, i2li. La divine sa­
sentatifs et des significatifs, 2592, gesse, qui procède du Seigneur, est
2593. Leur manière de penser, de la lumière de la vie, ;3li85. La sa­
parler et d'écl'ire était représenta­ gesse n',est au Ire chose qu'une émi­
,live et significative, 2593. Les sages nenle modification de la lumière
de l'orient qui vinrent vers Jésus, céleste qui prQ,cède du Seigneur,
quand il naquit, étaient d'entre liliili. ,Le principal de la sagesse est
ceux qui ont été appelés les fils de de per~voir ,sans raisonnement
J'ol'ient, et tenaient du temps an­ qu'une chose est ainsi ou n'est pas
cien le prophétique concernant la ainsi, 5556. La sagesse réelle n'ha­
naissance du SeigneUl', 3762. Dans bite que dans l'innocence, li797. La
la Parole, l'homme intelligent et sagesse ne peut venir d'autre part
sage siyn. le vrai et le bien, 5287, que du ciel, c'esl-à-dit'e, du Sei­
5310. Les mages sign. les scientifi­ gneur par le ciel, 6629. Toute sa­
ques intérieurs, et les sages les gesse vient du divin vrai, 9905. La
,scientifiques extérieurs; montré, sagesse est dans l'amour même,
,5223. On appelait sages en Égypte 2,500. Au Seigneur la sagesse infi­
ceux qui expliquaient les choses nie, parce qu'elle est dans l'amour
énigmatiques et enseignaient les divin, 2572, La sagesse du Seigneul'
causes des choses naturelles; c'est est infinie, parce qu'il est l'amour
en cela principalement que consis­ dil'in même, 2500. Le chemin de la
tait la sagesse de ce temps-là, 5223. sagesse, qui était chez le Seigneur,
Chez les genlils les sages ont eu était interne ou d;après l'amour
connaissance d'une élévation au­ même, 2500. Dans l'amOllI' réel, il y
dessus des sensuels, d'où ils ont a la sagesse et l'intelligence, 2500.
conclu l'immortalité de l'âme, 6313. Les anges ont une si grande sagesse
ceux qui sont dans' le bien sont, et une si grande intelligence, parce
dans l'autre vie, dans la facullé de qu'ils sont dans l'amour, 2572. La
devenir sages; illilstré, 5527. Voil' sagesse angélique est inetTable, et
SAGESSE. elle conlient des choses que l'o­
SAGE-FElll~1E, Obstelrix. C'est le reille n'a point entendues, que l'œil
naturel, en tant qu'il reçoit les n'a point vues, et qui ne pal'\'ien­
biens et les nais; montl'é, li588, nent jamais dans la pensée de
li921. Les sages-femmes sont le na­ l'homme, 5202. La sagesse qui pro­
turel où il y a les vrais scien lifi­ cède du diviu n'a aucune fin, 66li8.
ques, 6673, 6678, 6686; c'est parce Les anges, d'après leur sagesse sai­
que le naturel reçoit ce qui inDue sissent d'innombrables choses, dont
de l'intel'lle, et fait ainsi pour ainsi les plus communes ne sont pas mê­
dire l'office de sage-femme, 6673. me saisies pal' l'homme; exemple,
SAGESSE (la) consiste à voir le 33:1.li. De la sagesse des anges, en
\'l'ai d'après la lumière du vrai, et ce qu'elle est incompréhensible et
la lumière du vrai est la lumière inetTable, 2795, 2796, 2802, 33:1.li,
qui est dans le ciel, 6629. La sa­ :JliOli, 3li05, 909li, 9:1.76.
gesse consiste à vouloir les vrais COl1lm~ut l'homme est conduit à
divins et à les aimer, el par suite à la l'éritable sagesse, i555. L'intelli­
vivre selon ces vrais, 99!l3, 1033i. gence n'est pas la sagesse, mais ellc
Toute sagesse vient du Seigneur, conduit à la sagesse, :1.555. La lu­
SA SA 31.9
mière de l'intelligence conceme la la raison et la science, appartien­
partie intellectuelle de l'homme ou nent, non à l'homme, mais au sai­
l'entendement, mais la lumière de gneur; montré, 12!1.
la sagesse concerne la partie volon­ Sagesse des anciens; par les na·
taire ou la vie, 1555. On est intro­ turels ils signifiaient les spirituels;
duit dans la sagesse par les sciences cette sagesse est aujourd'hui entiè­
et par les connaissances, 1555. rement perdue, 3179, (. Aujourd'hui
Ceux qui ont reçu les divins du Sei­ on a placé la sagesse dans les ter·
gneur, Il savoir, l'amour et la cha­ mes et dans les scientifiques, et les
rité, sont gratifiés de sagesse, et scientifiques rendent aveugles,
ceux qui ne les reçoivent pas sont 8628. Les sages de nos jours ne
insensés, l!220. Les hommes qui voient pas même le premier seuil
sont dans l'amour et dans la cha­ de la sagesse, Il plus forte raison
rité ont en eux une sagesse angéli­ n'y touchent:ils point, 3833, (.
que, mais dans l'obscur, tant qu'ils Combien pauvre, et pour ainsi dire
vivent dans le monde, 2!19!1. Autant nulle, est la sagesse humaine, 775.
l'homme se retire de la charité, au­ Quelle était la sagesse de l'ancien­
tant il se retire de la sagesse,2!116, ne église, 3179. En quoi consistait
2!135, 6630. Si la sagesse n'est pas principalemen t la sagesse égyptien­
élevée hors des sensuels" l'homme ne, 5223. Les Égyptiens et les Chal·
a peu de sagesse, 5089. Si l'homme déens appelaient sagesse les seien·
était dans l'ordre où il a été créé, ces,deschoses,7296. Ce que c'est que
Il savoir, dans l'amour à l'égard du la sagesse, l'intelligence, la scien­
prochain et dans l'amour envers le ce,l'œuvre; elles sesuiventenordre
Seigneur, il nattrait non-seulement et sont un,10331. Opinion d'un sage
dans les scientifiques, mais aussi gentil sur l'intelligence, sur ln sa­
dans tous les vrais spirituels et tous gesse, sur l'ordre, 2592, Voir SAGE,
les biens célestes, et ainsi dans SAILLIES MAMILLAIRES, 5386.
toute sagesse et toute intelligence, SAINT (Ie),Sanctum. Le divin vrai
6323. Ceux qui, dans le monde, ont procédant du Seigneur est cc qui,
vécu dans le bien, viennent dans la dans la Parole, est appelé le saint,
sagesse angélique après leuJ' sorHe 6788,8302,9229,9820. Le saint de
du monde, 5527, 5859, 8321. Dans la Parole vient de ce que le Seigneur
l'autre vie, l'intelligence et la sa­ est dans l'intime de la Parole, :1873,
gesse croissent immensément chez 9357. Le saint influe de l'interne,
ceux qui sont dans la charité, 19!11. c'est-à-dire l du Seigneur pal' ['in­
La vraie sagesse, la vraie intelligen­ terne chez ceux qui considèrent la
ce, la vraie science, et par suite la Parole comme sainte; et cela, Il leur
vraie connaissance, sont les enfants insu, 6789. Le saint de ['homme est
de la charité, 1226. Par le Seigneur dans son interne; est appelé saint
vient la sagesse, par la sagesse ce qui chez l'homme influe du ciel,
l'intelligence, par l'intelligence la c'e~~~ seign~ïïfParIeëiël, )
raison, par la raison sont vivifiés f07lI2. Le saint qni procède conti­
les scientifiques qui apparliennent nuellement du seigneur a en soi le
à la mémoire; tel est l'ordre de la divin bien et le divin vrai, !I180.
vie, et tels sont les hommes céles­ Le Seigneur seul est saint, et
tes, 121. La sagesse, l'intelligence, tout saint vient de lui, et tOlite
'3!è SA SA
-sanetiftelrtioD :t'a repréSènl'é; »llJn" J'!iatel'lle; ,mail qUllhd il ne :pereoit
ri, 91229. !L'amour t1nvers !le Sei­ point le saint interne, il 'J a 'chez
gneur est le saint. nième, 3852. Le lui l'externe séparé de Il'inteme \
illlint, :c'est le divin humain du Sei­ c'est dans cet externe qU'était là
gneut,'i08ôZ; Le sainl, é'eslle bien natiol1 israélite, 10614. Le saint
et le \'l'ai qui procèdent du Sei­ chez les.spiriljJels esL lé bie'n qui
gnetr,iOMi. Le saint, cl est le procède du Seigneur,1l806. Le saillt
bi6n de l'amour 'et le vrai de la foi ne peùt jamais êlre aveC le ,profane;
:che~ l'homme par le Seigneur, 1326. Dàns le saillt dont l'homme
l03M. Tout 'saint vient l1u Sei­ est affecté sont profondément ca­
gueur, et re vr~i§Lsaint en tant chées des choses innCimbrables ql:li
qu'en ,sOi il conlient dUselgn~6ür, ne se monlrent pas devant lui,
( ain~ en tant qu'ilcoritieot dubJ.lln; 5466. Dans le saint de l'hommll, il
, mo1ll1'/!.J9680. Le saint se ,dit du y a des ü!yrtèfd'es-de 'I!!jï1i&es oe
vrii procédant du Seigneur; illus­ s!!UlëîïséllS sur les biens et sur les
tré el montré, 9820. Le saint est vrais de '!a foi, 2190. Dans ia Paro·
seulemoot dans le bién et le vrai, le, le saintd'Israèl est le Seigneur;
( ainsi dans leshbmtnes qui re~i­ montré, 3305,9680. a SainL à Jého'­
l vent du seig!!~ur.I()~6i"in~tje vrai, vah, II lSign. le divin humain du
4735:-To'üi saint procède du dIVin, Seigneut, et aussrtuoLc-ëqUi pro..
l!252. Tout ce qu.i proGède du divin cède de lui, lit seulement ce qui
hUI1l~n est saint, oét le saint qui ne procède de lui; 10368.
prooède ptlint du divib Jl'est point SUNT DES SA1ff'fS, Sanctum sanc·
le saint, 47'11. Tout saint dans le tbl'um. Le saint tles saints, dans le
ciel procède du divil!JlJUllilin du tabel'nacle et dans le temple a Fe..
Seigneur, et par suite tout saint présenté le divin humain du Sei.
dans 'j'église, 4735. Le shI!ll~r­ gneur, et la qualité de ce divin par
tient à l'amour seul, et le saint de les choses qui y étaient, 3210. Le
-IéCfOi en provient, 2343. ILe sainL saint des sainLs sign. le bien l'é­
de l'amour est le divin vi'aÇ66iï5. gnnnt dans lé ciel intime, 9680. Le
LfitiTiifde l'amour et de la foi in- ' seigneur est le sainL des sain ls \Dè'"
fluë~-des anges~h\lz l'hotnme dans me, 9680. Le bien spirituel est ap­
la sainte cène, 6789, 10521. Le saint pelé le saint, eUe bien célesLe le
influe des anges chez ceux qui li· saint des saints, 1.0129~t
sent la Parole, 4868,5272, 10137, des saints sign. le bien célesLe 0\1
10687. Le sainl du culte esL selon le bien de l'amour p-rocédant du
la qualité et l'abondance du vrai Seigneur, 10029, 10213. VOil"SANr.­
implanté dans là charité, 2190. Le TUAIRE.
saint exteme sans l'inLerne n'a au­ SAINTE èÈNE. Voir CÈNE. La
cùne valeur, mais il en a d'après sainte cène, dans la primitive égli­
l'inLerne, 10177. ,Le saint sans le se chrétienne, étaiL appeléè festin,
-saint interne est dissipé au' pre" 2341. Pourquoi les symboles exter­
miel' seuil du ciel, 10177. Lorsque nes de la sainte cène onL élé pres'­
dans les externes de la Parole, de 1 crils, 2165. Similitude de la sninLe
l'église et du culLe, l'homme per­ cène eL de la Parole, 4217. De la
çoit le saint au dedans de lui, il y a sainte cèDe chez les calholiques'­
chez "Ji l'ex,te'tnc dallS lequel c$t romains, 10040.
SA SA i'3'~1

SAINTElIEN'r, S(zncte. Quand ges dans le ciel, 6545. Sainteté 'de


l'homme lit saintement la Parole, la Parole; combien eHeast grande t
'le sens interne qui 'est au dedans 3839. La sainteté et ,la vie de la 'Pa·
du sens de la lettre se manifeste l'ole proviennent du sens interne,
dans'le ciel, 92!l0. De ceux qui vi­ 8943. De ceux qui nient dans' leur
vent saintement, et cependant ne .cœur la sain teté de: la Parole, 8971l
croient point; quel est leur sort Sainteté des mariages; combien elle
dans l'autre vie, 8882. D'un certain 'est grande 1 9961., Dans la Parole,
esprit, qui disait avoir vécu saiate­ la sainteté à Jéhovah sign. le divin
ment, mais qui n'avait point fait les humain du Seigneur, et par suite
biens de la charité; il devint noir, tout bien céleste et spirituel, 9932.
952. Les mots sainteté à Jéhovah ont été
SAINTES (choses), Sancta. ce gravés sur une plaque d'or, et posés
sont 'les vrais, 6788. Ont été dites sur le front d'Aharon, parr.e qu'ainsi
saintes, les choses qui représen­ 'celle sainteté étai t en présence de
,taientles divins, 1.0069. Les choses tout le peuple, 9932. Quels sont,
,saintes de l'égliliC sont saintes d'a­ dans l'au,tre vie, ceux qui out "écu
près l'inOux divin'chez les hommes , dans la saintcté externe, et non d'a­
de l'église, 10208. tes rites pres­ près la sainteté inteme, 951, 952.
crits aux Israélites n:étaient saints SAINTS, Sancti. Ceux qui, dans
que parce qu'ils représentaient des la v,ie du corps, ont cru être saints
choses saintes, 4545; mais les is­ ont, dans l'autre vie, une face qui
raélites adoraient les choses saintes resplendit, et sont tenus jusqu'à
sans le saintqu'elles représentaient, l'anxiété dans un ardent désir de
10399. Ces choses saintes étaient monter au ciel; quelle est leur fm,
souillées par les péchés du peuple, 951. Comment il faut entendrc que
parce que le peuple représentait les anges, les prophètes et lcs apô­
l'église, 10208. tres sont dits saints; ils étaient
SAINT ESPRIT. Voir ESPRIT saints, non d'après eux-mêmes,
SAINT. Le saint esprit est l'esprit mais d'après le Seigneur; les anges,
qui procède du Seigneur, 3704, f. parce qu'ils son t les réceptacles du
SAINTETÉ, Sanctitas. Le Sei­ divin vrai qui procède du Seigneur;
gneur est la sainteté même, 8302. les prophètes, parce que par eux
La sainteté se dit du divin vrai qui est signifiée la Parole, qui est le, di­
procède du Seigneur, 8302. La sain­ vin vrai, et les apôtres, parce que
teté habite dans l'ignorance qui est par eux est signifié tout vrai qui
innocente, 1557. La sainteté exter­ appartient à la foi, et tout bien qui
ne sans la sainteté interne n'est appartient à l'amour, dans le com­
point la sainteté, 2190, 10177. Les plexe, 9820,9229. Le Seigneur seul
états de sainteté, dont l'homme a est saint; montré, 9229. Ceux qui,
été gratifié à son insu, lui sont con­ dans la Parole, sont appelés justes
servés par le Seigneur pour l'usage et saiuts, sont ceux qui savent et
de la vie éternelle, l618.La sain­ reconnaissent que tout bien vient
teté représentée, abstraction faile du Seigneur, et que tout /liai vient
de la personne qui représentait, af­ d'eux-mêmes, 5069. Autant ceux
fectait les esprits qui étaient chez qui sont de l'église spirituelle l'e­
celle personne, et par suite les an­ çoiventle bien du Seigneur, autant
II. 2l.'
322 SA SA

ils sont saints d'après le Seigneur, ni à plus forle raison par aucun
.8806. Dans la Parole, les saints an­ homme, 3362.
ges sign. les vrais qui procèdent du SALAIRE, Quœstus. Par le salaire
divin bien du Seigneur, 4809. de prostilutiOll,- Ésaïe, XXIII. 17,
SAISIR, Capere. L'homme saisit -est signiliéel'ostentationdu faux,
facilement les choses qui lui plai­ 2466.
sent, 9993. Saisir les choses selon SALt (être), Saiiri. Ce qui est
leur essence, c'est les saisir spiri­ salé, c'est ce en quoi il yale désir
tuellement, 10216. Les choses qui du vrai pour le bien, 10300. Cha­
sont divines, ou qui sont infinies, ne cun de feu sera salé, - Marc, IX.
sont saisies qu'au moyen des choses 49, - sign. que chacun doit dési­
finies, dont l'homme peut avoir une rer d'après l'amour réel; tout sacri­
idée, 3938. Tous les vrais de la foi, fice de sel sera salé sign. que le dé­
que l'homme puise dès l'enfance, sir d'après l'amour réel doit être
sont saisis par des objets, et de là dans tout culte, 10300. Être salé de
par des idées qui viennent de la lu­ feu, c'est le désir du bien pour le
mière du monde; ainsi, ils sont en vrai, et être salé de sel, c'est le dé­
général et en particulier saisis na­ sir du vrai pour le bien, 9207. Dans
turellement, 5477. Les spirituels le sens opposé, une 'terre salée, ­
sont saisis par ceux qui sont clans Jél'ém. XVII. 6, - sign. des désirs
le bien tout autrement que par ceux corrompus, 10300. Voir SEL.
qui ne sont pas dans le bien, 5478. SALOMON. La reine de Schéba 1'0­
Si les spirituels n'étaient pas fixés présenlait la sagesse et l'intelligen­
d'une manière représentative dans ce, lorsqu'elle vin t voir Salomon,
le naturel, ainsi par des choses qui qui daus le sens interne est le Sei­
'sont dans le monde, ils ne seraient gneur,' 3048.
nullement saisis,5373. Aucun hom·· SALUT, Saius. Voir SALVATlON,
roe ne saisit jamais quelque chose SAUVER. Du Seigneur procède tout
de la foi, même ce qu'elle a de plus salul; montré, 10817. L'amoul' du
secret, sans quelque idée ration­ Seigneur a été le salu 1 du genre
nelle, et même naturelle, quoique humain, 1820. Le salut de chacun
l'homme le plus souvent ne sache dépend de la connaissance et de la
pas quelle est cette idée, 3394, reconnaissance de Dieu, 10205. Le
3310, f. Ce que l'homme ne voit salul vient du bien qui appartient
pas d'après le naturel, il ne le à l'amour el du vrai qui appartient
saisit pas, 4967. Ceux qui aiment 11 la foi, 10773. Comment il faut en­
les maux peuven t, il est vrai, sai­ tendre que sans le Seigneur il n'y a
sir et en quelque sorte compt'en­ point de salul, 10828. Ceux-là qui
dre les vrais, mais ils ne peu­ sont hors du Seigneur, el pOul' qui
vent être régénérés, 10367, m. il n'y a poinl de salut, ce sont des
Les vrais qu'on peut saisir sont chrétiens encore plus que des gen­
en très-pelit nombre, et par con­ Iils i pourquoi 1 4190, f.
séquent c'est une folie de penser S.~LVATION, Saivatio. Voir SA­
que ce qu'on ne saisit pas n'est LUT, SAUVER. Ce que c'est que l'œu­
pas un vrai, 1072. Les vrais divins vre de la saiva lion, 10152. La sal­
mêmes sont tels, que jamais ils ne valion a lieu par le divin humain
peuvent êlre saisis par aucun ange, du Seigneur, 2833, uniquement par
SA SA 323
l'union de l'essence divine avec il commencement, furent ensuite réu­
l'essence humaine, 2457. La saI va­ nies dans une seule personne, par
tion de l'homme est due à la glori­ exemple, dans Samuel, 6148.
fication de l'humain du Seigneur, SANCTIFICATION, Sanctificatio.
et à la subjugalion, des enfers par Toute sanctificalion représenLe le
le Seigneur, 10655. Il n'y a aucune Seigneur, parce que lui seul est
salvation par la foi, mais il y a sal­ sainl, 9988. Chez le peuple israélile
val ion par la vie selon les vrais de el juif il y avait des sanctifications,
la foi, 379, 389, 2228, 4663, 4721. afin que fùt représenté le Seigneur
Il n'y a aucune salvalion, si faire le qui seul esL sain t, et afin que mt
bien n'est pas conjoint avec vouloir représenLé le s~int qui procède de
le bien et penser le bien, c'est-à­ lui seul; montré, 9229. Chez les
dire, si l'homme externe n'a pas élé Juifs la sanctificalion, c'était voiler
conjoint avec l'homme interne, les inlérieurs, afin que ces inté­
3987. rI n'y a pas salvalion par la rieurs n'apparussent point, quand
prière au Père, afin qu'il ail pilié à eux étaienL dans les repn\sentalirs,
cause du Fils, 2854. 8788, 8806. Relativement à cenx
S;\LVll"IQUE (foi). VoÏ1' FOI. qui son Lde l'église spirituelle, la
SAMARIE. Dans la Parole, Sama­ sanctification c'est d'être conduit
rie, sign. l'affection du vrai, 9057; pal' le Seigneur, et cela est le saint,
c'esl l'église qui est dans l'affection 8806. La sanctificalion esL la puri­
du vrai, et Jérusalem l'église qui fir.ation du cœur, 4545, f. La sanc­
est dans l'affeclion du bien, 2466. tification élaill'eprésentée chez les
La fontaine de Jacob, - Jean, IV. Juifs par le l'ite de la lavalion, 4545.
5 à 14, - sign. la Parole, l'eau le Par la sanclificalion des premiers­
vrai, et Samarie l'église spirituelle, nés étail signifiée la foi au Sei­
2702. Dans le sens opposé, Samarie gneur, 8038. Les sancLificalions se
est l'église spirituelle perverlie, faisaienL pal' l'huile, parce qne
6534; c'est l'église de la foi perver­ l'huile sign. le bien de l'aillour,
tie, 9156. CeulC qui habitent dans 9569. VoÏ7' SAINT, SANCTII'l.t:B.
Samarie, - Amos, III. 1.2, - sign. SANCTIFIBES (choses), Sanetifi­
ceux qui sont dans le culLe externe, cata. Pal' l'aclion de manger des
10050. choses sanclifiées, il élait signifié
SA~rARIT.lIN. Par le samaritain,­ l'appropriation dn1Jien et la conso­
Luc, X. 30 à 35,- esl enlendu celui ciation pal' l'amour, 8682.
qui est dans l'affection du vrai,9057. SANCTIl"lER, Sanctificare. C'est
SAMLAfI, roi d'Édom, sign. la qua­ représenLer le Seigneur quant au
Iilé d'un des vrais principaulC dans divin humain, 9956, 9988. Sancti­
le divin humain du Seigneur, l1650. fier Jéhovah, c'esl allribuer au Sei­
SAMSON. Voil' SmSON. gneur, 80lJ2. Sanctifier à Jéhovah,
SUISUMlill (les) sign. ceux qui quanu il s'agil du premier-né, c'est
sont imbus des persuasions du mal aussi atlri1Juer au Seigneur, et c'est
el du faux, 2468. Les fils d'Ammon la même chose que faire passer cl
onL expulsé les ltéphaïrn, qu'ils ap­ sacrifier, 807lJ, 8088. Les slatuls de
pelaient Samsumilll, 2l168, 1868. l'église ancienne portaient que les
SA M UH. Les deux dignités de premiers-nés devaient êLre sancti­
prêLre eL de juge, divisées dans le fiés à Dieu i mais par sanctifier, on
324 SA SA

a commencé à entendre sacrifier; 9479, 9932. Dans le sens suprême,


les descendants de Jacob inclinaient le sanctuaire est le Seigneur; mon­
aussi à faire la même chose; c'est tré, 9lt79. Le sanctuaire est le ciel
pourquoi, afin que cela ne fût pas et aussi l'église, et les sanctuaires
fait, les Lévites ont été pris à la sont les choses qui, par le Seigneur,
place des premiers-nés,8080. Sanc­ sont dans le ciel et dans l'église,
tifiel', c'est représen ter les choses 9679. Le sanctuaire est le ciel où
saintes qui procèdent du Seigneur, est le divin de la foi, 8330. Le sanc­
1.0091, 10126, Sanctifier, c'est l'in­ tuaire de la Parole est son sens in­
flux et la présence du Seigneur, terne, 5398. Les sanctuaires, com­
10276, 10277 j c'est le réceptif du me l'autel, la tente, étaient souillés
divin procédant du Seigneur, par les péchés du peuple; montré
1.01lt9. Se sanctifier soi-même, et illustré, 10208. Les eaux qui
lorsque cela est dit du Seigneur, sortent du sanctuaire, - Ézéch.
c'est se faire divin par la propre XLVII. 12, - sign. les choses qui
puissance, 9229. Être sanctifié, c'est appartiennent à l'intelligence et à
recevoil' du Seigneur le bien et le la sagesse, 6502.
vrai, 10128; c'est être accepté par SANG, Sanguis. C'est le saint, la
le Seigneur, 10128. Être sanctifié, charité, l'amour, le Seigneur lui­
c'est ne pouvoir être violé, 8887, même, 1001. Le sang est le shint
.8895. Ce qui sanctifie l'homme, vrai procédant du Seigneur; et, dans
c'est l'amour envers le Seigneur et le sens opposé, le vrai falsifié et pro­
la charité à l'égard du prochain, fané; montré, 6735,6978, 7317,
lt727. Sont dits CI sanctifiés dans la 7326. Le sang est le divin vrai du
vérité, Il ceux qui reçoivent par la divin bien qui procède du divin hu­
foi et par la vie le divin vrai procé­ main du Seigneur, et le réciproque
dant du Seigneur, 9229. Voir SANC­ de l'homme, 7850. C'est le sain t
TIFICATION. vrai qui appartient au bien de l'in­
SANCTUAIRE, Sanctuarium. VoÏ/' nocence, 78M.
SAINT DES SAINTS. Le sanctuaire, J,e sang du Seigneur sign. le di·
qui était le saint des saints dans le vin vrai et le saint de la foi, 6735,
tabernacle et dans le temple, signi­ 6978,7317,7326,7866,7850,7877,
fiait le divin bien même et le divin 9127, 9393, 10026, 10033, 10152,
vrai même dans le divin humain du 10206. Dans la sainte cène le sang
Seigneur, auquel a été conjoint le du Seigneur est le bien de la foi,
vrai d'après l'humain, 3210. Le et la chail' est le men de l'amour,
sanctuaire, c'est oü il yale divin 10521. Ce qui est entendu pal' le
vrai dans lequel est le divin bien, sang et l'eau qui sortirent du côté
8309. Le sanctuaire, dans le sens du Seigneur, 9127. Ce que signifie
suprême, est le vrai de la foi qui • le Seigneur a racheté l'homme
procède du Seigneur; et par suite, par son sang, Il dans le sens ex­
dans la sens représentatif, c'est le teme, dans le sens interne, et dans
royaume spirituel du Seigneur, puis le sens intime; dans celui-ci, c'est
l'église spirituelle, et par consé­ qu'il a subjugué les enfers, et remis
quent l'homme régénéré, qui est toutes choses en ordre dans les
église, 8330. Le sanctuaire était un cieux, et qu'autrement "homme
représentatif du Seigneur et du ciel, n'aurait pu être sauvé, ct que cela
SA SA 325
a été fait par son divin humain; corps consiste dans le sang, et
montré, 10152. Personne n'est qu'ainsi le sang peul être dit âme
sauvé par le sang du Seigneur, corporelle, ou ce dans quoi est la vie
10152. Comment il faut entendre corporelle de l'homme, 1001, f.
que le Seigneur a rachelé l'homme L'action de manger du sang a été
par son sang, 10152. Lorsque Swe­ très-sévèrement défendue dans l'é­
denborg lisait dans la Parole le sang glise juive; pourquoi? 3757. L'ac­
de l'Agneau, el qu'il pensait au tion de manger du sang est la pro­
sang du Seigneur, les anges chez fanation, 1003. Le sang qui crie,
lui ne savaient aulre chose, sinon c'eslle délit, 376. Le sang est la vio­
qu'il lisail le divin vrai du Sei­ lence faite à la charité, et toul mal,
gneur, el qu'il pensait li ce vrai, 374. Le sang qui est recherché, c'est
9li10, (. le remords de conscience, 5476.
Le sang par rapporl à l'homme ré­ Teindre de sang, c'esl souiller par
généré spirituel sign. la charilé ou les faux, 4770. Hépandre le sang,
l'amour envers le prochain; par c'esl tuer; mais, dans le sens inler­
rapporl à l'homme régénéré cé­ ne, c'est avoir de la haine contre le
leste, il sign. l'amour envers le Sei­ prochain, 1010. Répandre le sang,
gneur, mais par rapporl au Sei­ c'est violer le saint, 4735; c'est
gneur il sign. toute son humaine es­ faire violence au divin vrai, 374,
sence, par conséquenl l'amour mê­ 1005, 4735, 5476, 9127; c'esl faire
me, c'est-à-dire, sa miséricorde en­ violence au vrai divin, ou au vrai
vers tout le genre humain, 1001. Le du bien, et aussi au bien lui-même;
sang, dans le sens opposé, sig. tout montré, 9127. Répandre le sang
péché) et principalement la haine, des fils el des filles, c'esl éteindre
347. Il est dit' quelquefois sangs au tous les vrais de la foi, et tous les
plUl'iel, parce que toules les iniqui­ biens de la charité, 1167. Couvrit'
lés el les abomina lions prennent le sang, c'esl cacher entièrement le
leur source dans la haine, comme saint vrai, 4751. La ville de sangs,
toules les choses bonnes ct saintes - Nah. III. 1, - sign. la doctrine
dans l'amour, 374. Dans les holo­ du faux, 6978. Le jugement de
caustes el dans les sacrifices, le sang sang, - Ézéch. VII. 23, - est la
étail répandu sur l'autel alentour, deslruction de la foi, la violence est
mais, dans les sacrifices, pour le dé­ la destruction de la charité, 6353.
lit et pour le péché, il était répan~ Le sang de l'agneau est le vrai du
du au fondemenl de l'aulei, 10047; bien de l'innocence, 7846, 7877;
l'aspersion du sang SUl' l'au lei alen­ c'est le divin vrai qui procède du
tour représentail l'union du divin Seigneur, 9127,{. Être blanchi dans
vrai el du divin bien en toule ma­ le sang de l'agneau, c'est altribuer
nière tant dans l'homm~ interne lout à la grâce et à la miséricorde
que dans l'homme exlerne, et l'as­ du Seigneur, 4007. Le sang des rai­
persion du sang au fondement de sins, c'est le divin bien procédant
l'au lei représentait l'union dudivin du divin amour du seigneur, 6378.
vrai el du divin bien seulement Le sang eslle propre in lellectuel et
dans l'homme externe, 10047. la chair le propre volontaire, 10288.
Si, dans la Parole, le sang est ap­ Purification du sang; ce qu'elle re­
pelé âme, ,c'est parce que la vie du presente, 5173. Être purifié par le
326 SA SA:

sang du Seigneur, c'est recevoir le 9873. Un 'ouvrage de saphir, c'est


vrai de la foi provenant de lui,9l27. ce qui est transparent par les vrais
Dans l'autre vie, les féroces et les internes, et' tout cc qui procède du
violents se plaisent' à voir du sang, Seigneur; montl'é, 9lt07. Chryso­
95lt. Qui sont ceux qui ont leur prase, saphir et dia'mant, c'est l'a­
rapport avec les vices du sang, vi­ mour 'céleste du vrai, qui est l'ex­
ces qui se répandent dans toutes les terne du ciel jntime; illustré, 9868.
veines et dans toutes les artères et SAPIN, Abies. Le sapin, le pin et
corrompent toute la masse? 5719. le buis, - Ésaïe, LX. 13, - sont
Esprits qui correspondent chez les célestes naturels, et les cè­
l'homme aux choses vicieuses du dres sont les célestes spirituels,
sang plus pUJ', qui est nommé es­ 2:162,9lt06, Dans Ézéch., - XXX.
prit animal; quels sont ces esprits? 8, - les cèdres son t les rationnels,
[1227. les sapins et les platanes sont les
SANGLIER, Aper. Dans David, ­ naturels, les sapins les naturels
Ps. LXXX. llt, - le sanglier de la quant au bien, et les platanes les
forêt est le faux, et la bête des naturels quant au vrai, ltOllt.
champs est le mal, qui détruisent SARAH. Voir SARAI. Sarah est le
l'église quant à la foi au seigneur, vrai du bien ou l'intellectuel divin,
SU3. 2063, 2065. Sarah comme épouse
SANGUINAIRES. Les esprits qui, est le vrai spirituel conjoint au bien
dans la vie du corps, ont été san­ céleste, 2507. Sarah représente le
guinaires, se plaisent à frapper les vrai, etAbraham lebien,2172,2l73.
esprits jusqu'au sang; et quand ils Abraham représente l'e Seigneur
ont vu le sang, car leur fantaisie est quant au bien ration!1el, et Sarah
telle, qu'ils voient comme du sang, représente le Seigneur quant au
ils sont transportés de joie, 95[1. vrai rationnel, 2198.
SANTt:, Sanitas. D'où venaient SARAï. Voir SARAH. C'est le vrai
chez les anciens la santé et la lon­ adjoint au bien, 1:~G8. C'est le vrai
gévité, et par suite l'intelligence et intellectuel adjoint au bien, 1901­
la sagesse, 7996. Fin pour laqueile Saraï épouse est l'affection du vrai,
on doit rechercher la santé, 5159. 1901t. Saral a été appelée Sarah,
Il faut pourvoir à la santé du corps afin que par l'adjonction de l'H, ti~
comme moyen pour la santé de rée du nom de Jéhovah, elle repré­
l'esprit, et ainsi pourvoir à la san té sentât le divin intellectuel du Sei­
de l'esprit comme moyen pour pui­ gneur, 2063. '
ser la vraie inteiligence et la vraie SA REPT A(ville). La veuve dans
sngesse, etc., M59. Dans la Parole, Sarepta,'...!C. 1 Rois, XVI, 1 à 17, ­
pal' ceux qui sont en santé il est en­ sign; ceux qui hors de l'église dé­
tendu les justes, et par ceu'x qui se sirent 'le' vrai, lt84lt. Il est 'ùit Sa.;.
portent malles pécheurs, 6502. La repta de'Sidon,-1uc, XVII. 9 àÜi,
santé de la fille de mon peuple, ­ - parce que Sidon sign. les con­
;rérém. VlII. 22, - sign. le vrai de naissances du bien ct du vrai, 9198.
la doctrine dans l'église, 6502. SARMENTS, Propagines. Ce sont
SAP fi 1R, Sapphil'us. IDans le les dérivations tle l'intellectuel qui
commun sens, le saphir est l'èxter­ est signifié par le cep, 5Hlt,Si22.
M"du' royaume céleste; montré, SARON. Voir SèHARON,
SA SA 3~7
SATELLITES, Sataliites. Ce sont tre terre leur demandent quel Dieu
les choses qui servent, li790. Le ils adorent, puisque le seigneur est
prince des satellites sign. les cho- l'unique Dieu, 9:1.05. Collision entre
ses principales pour l'interpréta- l'homme interne ou spirituel et
tion, li790, 4966, 508li. Satelliles l'homme· externe ou naturel, mise
de Saturne, 8951. Les satelliles des en évidence au moyen des esprits
planètes son t des terres habitées de Saturne et des esprits de notre
pal' des hommes, 6697. terre, 9107, 9108, 9109, 9HO. Les
SA T1 ÉTÉ, Satietas. Manger du esprits de Mercure viennent vers
pain à satiété, c'est jouir du )lien ceux de Saturne, et recherchent les
des voluptés aulant qu'on veut, car choses qu'ils connaissent, 9106.
c'est la volonté qui est rassasiée par Les habitants de Saturne vivent
le bien chez les bons, et par Je mal ensemble par couple avec leurs en-
chez les méchants, 8li:l.O. fan ts, ainsi par familles; il D'Y a là
SATURNE (terre ou planète de). ni villes, ni royaumes, 895li. Ils sa-
Des esprits et des habitants de la vent tous qu'ils vivront après la·
planète de Saturne, 89li7 à 8957. mort, 8955. Ils ne font aucun cas de
l.es esprils de cette terre et aussi la le ur corps, sinon pour ce qui con-
terre elle-même apparaissent pal' cerne la vie; ils ne l'ensevelissent
devant, à une distance considéra- pas après la mort, mais ils le jettent
ble, 89117. Ils son t probes et mo- 10iD et le couvrent de branches
destes, 89li8. Ils apparaissen t pe- d'arbres, 8955. Leur nourriture
tits; ponrquoi? 89li8. Ils adorent consiste en fruits et en légumes;
noire Seigneur et le reconnaissent leur vêtement est léger, parce qu'ils
pour l'unique Dien, 89li9. Le Sei- sont enveloppés d'une peau épaisse,
gneur apparalt parfois sous une 8956.
forme angélique, ainsi comme hom- L'anneau leur apparalt, non
me, à ceux qui sont sur cette terre, comme un anneau, mais comme
89li9. Les habitants, quand ils par- quelque chose de blanc comme
viennent à un certain âge, conver- neige dans le ciel avec variation
sent avec les esprits qui les ins- de direction, 8952.
truisent sur le Seigneur, 89li9. SAÜL, Voir SCHAUL.
Quand d'autres cherchent à sé- SAULE, SaUx. Les saules du lor-
duire les esprits de cette terre el à renl, - Lév. XXIII. liO, - sign. le
les détourner de la foi au Seigneur, vrai sensuel, qui est le plus exter-
ceux-ci disent qu'ils veulent mou- ne, 7093; - sign. les vrais infimes
rir, 8950; alors il semble qu'ils du naturel, 8369; - sign. les vrais
veulent se luer avec de pelits cou- extérieurs qui appartiennent aux
teaux; ce que cela signifie, 8950. sensuels (lu corps, 9296.
Les esprits de la lerre de Saturne SAUTERELLE, Locusta. C'est le
ont relation dans le très-grand faux dans les extrêmes; l1wntré,
homme avec un médium entre le 76li3, 7682, 7686. Les faux que la:
sens spirituel et le sens naturel, sauterelle signifie sont les faux qui
mais un médium qui s'éloigne du consument les vrais et les biens les
naturel et s'approche du spirituel, plus communs, 76li6. Les saute-
9:1.07. Les esprits de Saturne sont relIes, - Apoc. IX. 7, - sign.
étonnés de ce que les esprits de no- cem; qui sont dans les faux elter~
328 SA SA

nes, 9052 j IIIS queues des saute~ 10829. L'homme ne peul nullement
relies, -Apo,c. IX. 10, - sign. les être sauvé par la pensée, ou par ce
J:aisonj:)emenlS insidieux d'après qu'on appelle communément la foi,
lesquels ils persuadent et nuisent, mais il est sauvé par la vie qu'il, s'est
10071. La sauterelle sign. le faux, acquise dans, le monde au moye~ des
et le grillon le mal, l'un et l'autre connaissances de la foi, 2228. Les
dans les extrêmes, 7643. La nour­ vrais,qui pr,oCèdent ,du Seigneur ne
riture de, ~ean le baptiste, qui se sauvent pas, si, l'homme croit: qu'il
composait de sauterelles et de miel est sauvé d'après les vrais de la foi
sauvage, signifiait la Parole lei chez lui, et non d'après la miséri­
qu'est son sens li llél'a 1 quant au corde, 7206. Tout homme chez qui il
bien, 5620, 7643; les sauterelles ya l'église est sauvé, 10766, L'hom­
sign. les vrais derniers ou les plus me ne peut être sauvé, s'il n'est pas
communs, et le miel sauvage le régénéré, 5280, 8548, 8772. Si la
charme de ces vrais, 9372. foi cogitative sauvait, tous seraient
SAUVER, Salvare. Le Seigneur a sauvés, 2363, 10659. Ceux qui,
sauvé le genre humain par la sub­ d'après la doctrine de leur église,
juga,lion des enfers, et en même pensent que la foi seule sauve S.OI1 t
temps par la glorification de son hu­ sauvés, s'ils font le juste à cause
main, 1676, 4180, 10019. Si le,Sei­ du juste, et le bien à ca.use du bien ;
gneur n'avait pas uni l'humain au car ainsi ils sont né.anmoins dans
divin, afin que l'homme pût par son la charilé, 2M2, 3242, 3459, 3463,
mental consid~rer el adorer l'bu­ 7506, 75.07. Il est impossible que
maindu Seigneur, et Pilr conséquent l'homme qui vit dans le mal puisse
s'approcher du divin, jamais l'hom­ être sauvé d'après la seule miséri­
me n'aurait pu être sauvé, 3441. corde, 8700. Personne n'est S<îuvé
Ceux qui sont de l'église spirituelle par le sang du Seigneur, mais on
sont sauvés par le divin humain du est sauvé par la vie selon les pré­
Seigneur, 7091, 7932. Sont sauvés ceptes de la foi et de la charité tirés
ceux qui sont dans le bien de la vie, de la Parole du seigneur, 101.52. Il
ou qui vivent dans l'amour envers est impossible que ceux qui sont
Dieu et dans la ch,a.rité à l'égard du dans l'enfer puissent en être tirés
prochain, 3986. Sont sauvés tous par la pure miséricorde du Sei·
ceux q,ui ont eu la conscience, mais gneur, et êlre placés dans le ciel et
ceux qui n'ont eu aucune 001)7" sauv,és, 8700. C'est pendant la, vie
science ne peuvent être siluves, dans le monde que chacun est sauvé
5145. C'est la vie de la foi qui s<\UVl} parr la réceptioll de la, misériçol,de
I:JlOmme; montré, 4721,(. Com­ du seigneur, 8700. On croit qu'a­
ment sont sauvés ceuxqpi,sont dans près,la mort l'horqme est aussitôt
le vrai de la foi, s'ils s'éloignent du daml)é ou sa,uvé, et que c'est sans
mal, 2388. Comment sont sauvés les auc~ne p~ogression, mais, il en est
s~nÜls qui ont vécu dans l'obéis.. tout autremenl, 77.~5. Dans l'au.lr'e
sance e~ da,n~ lfi charilé mutuelle, vie, les bpns elles justes son t sau­
2590, 2986.,Ceux-Ià s~nt sa,uvés, qui vés, avant q"e les, méchants pé­
reçoivent le Seigneur et cl'Qi~nt en rissent, 2438. Voir SAI,.VATION.
lui, ~ais nO,n ceux 9Y,i sÇlDt dans le~ S~l!VEUR, Salvq~op. LeseigJlel1~;
maux, e~ !laI', 1suite dans, les fallx, dans ~la ~ar.()lll, est appelé le Sau­
SA SA 329
veur, parce qu'en faisant en soi di· Parole, 9192. Les savants ont moins
vin son humain il a sauvé l'homme. de sagesse que les simples, pance
709:1. ; c'est Jéhovah qui est appelé qu'ils sont sensuels, 5089, 63l6.
ainsi, par conséquent aussi le Sei­ Les savants ne croient pas des cho,
gneur, 709:t. Pour recevoir la foi, ses que croient les sim,ples, parce
il faut avant tout reconnattre que le que d'après le négatif ils consultent
Seigneur est le Sauveur du monde; les scientifiques, et ainsi se privent
montré, :1.0083. Comment il doit de la vue intérieure, lt760. Un très·
être entendu que le Seigneur est le grand nombre de savants sont dans
Sauveur du genre humain, :1.01.52. la persuasion du faux, parce qu'ils
SAVANT, Doctus. Voir SAGE, IN~ confirment les faux par les scienti­
TELLIGENT, ÉRUDIT. Les savants ne fiques, 5:128. Le nombre de ceux
savent pas des choses que savent qui croient qu'il Ya un ciel esthien
les simples; exemples, 206. Chez plus petit parmi les savanls que
les savants du monde qui se confir· parmi les simples, 3lt82. Les sa­
ment, d'après les scientifiques, con· vants s'attachent aux termes, et
tre les choses qui sont du ciel et de inclinent à discuter sur chaque
l'église, "interne est fermé plus que chose si elle est, ou n'est pas; dans
chez les simples; troiscauses,:10lt92. quelles ténèbres ils son t! 33lt8. Les
Les savants croient moins que les savants, les sages et les intelligents
autres, 191:1.. Les savants ne savent sign. ceux qui sont dans le bien,
pas ce que c'est que la perception, lors même qu'ils ne seraient dans
:1.387. Les savants savent moins de aucunll sagesse ni aucune intelli·
choses que les sim pies sur le ciel, gence humaines; et ce sont eux
sur le bien et le vrai, et sur plu­ qui brJlleront comme les étoiles,
sieurs autres sujets; d'après l'ex­ 3820. Dans la Parole, (1 homme sa­
périence, 3747, 3748, 37lt9, 4156, vant, II se dit de l'affection du vrai,
f1760. Les savants ne saisissent pas 3309, c.
ce que c'est que l'esprit et la vie SAVEUR, Sa POl'. Voir GOÛT. La
après la mort; expél'ience, 6317. sav.eur et la douceur qu'on perçoit
Les savants d'aujourd'hui aiment il dans les raisins mClrs sign. la pré­
se méprendre sur l'écorce et à dis. domination du bien, 5117.
puter, non sur la qualité des choses, SAVOIR, Sci,'e. Autre chose est
mais sur leur existence, 367'7. Les d'être sage, autre chose de com­
savants croient qu'ils recev~ajent prendre, autre chose de savoir, et
de préférence la Parole, si elle était autre chose de faire; mais néan·
écr.ile autrel11ent; mais ils se trom~ moins chez ceux qui sont dans la
pent étrangement, et la plupart vie spirilulllle, ces choses se suivept
d'entre eux sont athées et natura· en ordre, et sont en même temps
listes, 8783. Dans l'enfer, il Y, a dans le faire ou dans les faits,:10331.
beaucoup de. savants qui étaient C'est aussi autre chose de savoir,
dans les. vrais de la foi d'après la autre choSll de reconnailre, et au­
Parole; et, dans le ciel, il Yen,a qui tre chose, d'avoir la foi, 896. Savoir,
étaient dan/! les non-Hais el <lans ~ n'elit pas croire; croire est, in·
les l'au.x; la j'.a)son de cela, c'est ter,ne, et cet interne ne peut e~islt1
que ceUlHà n'étjlient. pas dllllS le que dans l'affection du bien et .du
bien ; illJl~tréet m,OT/.tré d'a,prè$ la yriji, t1319. Savoir Je bienl et Je
330 SA sc

vrai, ce n'est pas les avoir ou en par le Seigneur dans le bien et dans
être affecté de cœur, 896, 3402. Sa­ le vrai savent ce que c'est que l'a­
voir le vrai elle bien et agir d'après mour vraiment conjugal, 10171.
cela, c'est l'externe de l'église; mais L'homme naturel peut savoir, d'a­
vouloir et aimer le vrai el le bien, près le rationnel, ce que c'est que
et agir d'après cela, c'est l'interne le bien et le vrai, mais seulement
de l'église, 4899, 6775. Dans l'an­ le bien et le vrai civils, et non Je
cienne église, les connaissances et le bien et le vrai spirituels, 3768.
les scien lifiques consistaien t à sa­ Comment l'homme peut savoir si
voir ce que les rites de l'église re­ la foi chez lui vient du Seigneur ou
présentaient et signifiaient, el aussi vient de lui-même, 9297.
ce que représentaient et signifiaient Combien est grand chez les es­
les autres choses dans le monde, prits le désir de savoir, et combien
48411. Dans le monde savant, la ils sont tourmentés quand on Jes
controverse consiste seulement à empêche de savoir ce que savent
savoir si la chose est ainsi ou n'est les autres! 1973. Cuez les anges, le
pas ainsi, 3428. Ceux qui raison­ désir de savoir et d'etre sage est
nent pour savoir si la chose est ou immense, parce que la science, l'in·
n'est pas ainsi sont dans l'obscur; telligence et la sagesse sont la nour·
ils ignorent des choses innombra­ riture spirituelle, 3114,4459,4792,
bles, et ne voient pas le premier 4972,5147,52~~,5340,5342,5410,
senil de la sagesse, 3833. Par la 5426,5576,5582,5588,5655,6277,
seule lueur naturelle, on ne sait 8562, 9003. Tout ce que savent les
rien de ce qui concerne le Seigneur, esprits et les anges influe du Sei­
Je ciel et l'enfer, la vie de l'homme gneur par le ciel, ainsi par des
après la mort, et les divins vrais communications, 7572. Il est diffi­
par lesquels l'homme a la vie spiri­ cile pour l'homme de croire que les
tuelle et éternelle, 89.'14, 10318, esprits savent ce qu'il pense, et le
10319, 10320. Ceux qui raisonnent savent même mieux que lui, 5855.
sur les choses qui appartiennent à L'homme peut savoir quels esprits
la foi doutent et ne savent rien, sont chez lui, pourvu qu'il observe
215. Ce que l'homme sait et com­ quels sont ses amours, 4307.
prend de telle manière, il l'appelle SCANDALE, Scandalum. Le scan­
vrai, 4301. L'homme peut de lui­ dale (occasion ou sujet de chute)
même savoir plusieurs choses sur sign. le faux, 2813. L'humain du
l'état de la vie après la morl, 3957. Seigneur est un scandale pour beau­
Il est nécessaire que l'homme sache coup d'esprits dans l'autre vie, parce
si en lui il yale ciel ou s'il y a l'en­ qu'il avait été un scandale pOUl' eux
fer, 7181 i il peul le savoir d'après dans la vie du corps, quoiqu'alors
ses amours mêmes, 1673, 1680, ils n'eussent rien divulgué de ce
9434. On ne peut pas savoir ce que qu'ils en pensaient, 2034, 3704.
c'est que l'enfer, à moins qu'on ne Aujourd'hui, si Jéhovah apparais­
sache ce que c'est que le mal,7181. sait dans l'église comme homme,
Si l'homme savait combien il ya de ce serait un scandale, et l'on pen·
paix, de joie el de félicité dans la serait qu'étant vu comme homme,
charllé, il saurait ce ·que c'est que il ne seI:ait nullement Créa teur et
Je éiel,4783. Cëux-Ià seuls qui sont Seigneur de l'univers, 6876. Sphère
SC sC' 331
de scandale contre le 'Seigneur per­ ou bâton court, marque de la royau­
çue comme une odeur' d'eau crou­ té, sign. la puissance du vrai d'a­
pie, ou d'eau corrompue par des près le bien, 4013, 4876, 637.1,
ordures, 4629. Voir SCANDALISER. 7026. Le gouvernement d'après le
SCANDALISER, Scandalizure. Par divin bien était représenté par la
le pied; qu'on dqit couper, s'il scan­ couronne, et le gouvernement d'a­
dalise,- Mal't:, IX. 45, - il est en­ près le divin vrai par le sceptre,
tendu qile le naturel, qui s'oppose 9930. Voir BATON.
continuellement au spirituel, de­ SCHADDAï, SChaddai. Les anciens
vait être détruit, s'il s'efforçait avaient désigné le Divin ou le Sei­
d'enfreindre les vrais, 4302. L'œil gneur sous différents noms; et cela,
droit qui scandalise, - Malth. V. selon les diverses choses qui se
29, 30, - sign. la convoitise du manifestaient dans les effets; par
mal, et la main droite qui scanda­ exemple, sous le nom de Dieu
lise sign. la convoitise du faux, Schadd'li à cause des ten tations dans
8910. Les él'lldits doiven t se garder lesquelles le Seigneur combat pour
de penser à l'humain du Seigneur l'homme, et après lesquelles ensuite
sans en même temps le croire di­ il fait du bien, 4162,5376. Ilelative­
vin; s'ils ne s'en garden t pas, ils se ment aux tentations et aux bienfaits
scandalisent, et finissent par ne rien après les tentations, le Seigneur
croire, 473a. Voir SCANDALE. était appelé Schaddaï, 6429, 7193.
SCEAU, Sigillum. Le cachet ou Dieu Schaddaï, c'est la tentation, et
le sceau sign. la marque du con­ aussi la consolation après la ten ta­
sentement, 487lr. Le sceau sur 'la tion, 4572, 5628. Schaddaï était le
main sign. le consentement et la Dieu de la famille de Thérach, pèl'e
confirmation, 5317. Ceux qui ont d'Abraham, 5628. SCbaddaï était le
le sceau de Dieu sur leur front sont Il Dieu d'Abraham; sous ce nom se
ceux qui ont été régénérés, 7643. présenta d'abord le Seigneur de­
SC~Lt:RAT, Scelestus. De la sal­ vant Abraham, 1992. Schaddaï,
valion par la foi seule est décllulée c'était Dieu dans la maison d'A­
celle elTeur, que même les plus braham, de Jischak et de Jacob,
scélérats son t reçus dans le ciel, 3667; c'était le nom de leur Dieu,
pourvu qU'à la dernière heure de la et c'était Jéhovah lui-même ou le
mort ils reconnaissent les choses Seigneur, 6229. Schaddaï, ce sont
qui sont de foi, 4925. Ceux qui au­ les tentations, 3667. ( Dieu Schad~
jourd'hui constituent, quant à la daï te bénira, Il sign. les tentations
plus grande partie, dans le très­ du vrai et du bien, par lesquelles
grand homme, le sens commun in­ se fait la conjonction, 3667.
volontaire, sont les plus scélérats SCHALEAI (ville). C'est l'état de
de tous, principalement ceux du paix et de tranquillité, 1726. C'est
monde chrétien, 4327. la tranquillité de la paix, 4393.
SCELLER, Obsignare. Sceller la Dans la suite celle ville fut appelée
vision et le prophète, - Dan. IX. Schéchem, Mao; voir SCHÉCHEftr.
24,- c'est renfermer les choses qui Dans la langue originale, Schalem
ont été dites du Seigneur dans la signifie la paix et aussi la perfec.
Parole, et les laccomplir, 9954. tion, 1726.
, SCEPTRE, SCeptrum. Le sceptre, SCHAlfAIAH, fils de Réuel, fils d't­
332 sc sc

saÜ,-Gen. XXXVI. 13, 17,- sign. SCDÉBA,.fils de Joklan,- Gen. X.


un élat des. dérivations d'après. le 28,- sign. un des riles de l'église
mariage du bien et du vrai, 4646, appelée Éber, :1.245, 1.247.
4647. SCRÉBA, petit·fils d.'Abraham par
.SCHARON. ~'est l'église céleste, Kéturah. Schéba sign. particuliè­
5922. Dans Esaie, - LXV. 10, ­ rement ceux qui sont dans le bien
Scharon est l'interne de l'église cé­ de la foi, et son frère Dédan ceux
leste, et la vallée d'Achor est l'ex­ qui sont dans le vrai d'après le
terne, 10609. bien, 3240, f., 324:1., c. Schéba e~
SCliAUL de Rechobolh, roi d'É­ Dédan, - Ézéch. XXXYlT.I. :1.3,­
dom, sign. la qualité d'un des vrais sign. les connaissances de l'église,
principaux dans le divin humain du et les dérivations du vrai, là; ou
Seigneur, 4650. les doctrinaux de la charilé et de la
SCliAUL, fils d'une canaanile et foi, et ceux qui sont dans ces doc­
de SChiméon, sign. le doctrinal, trinaux, 3240. Schéba et Séba sig.
non d'une origine réelle de la foi, les connaissances du bien et du
G024. vrai, 9293.
SCHAUL, premier roi d'Israël. SCRÉBA (la.reine de). Lorsqu'elle
Schaul déchirant le pan de la luni­ vint vers Salomon avec des aroma·
que de Sam\lel représentait ce qu'a­ tes,de l'or et des pierres précieuses,
vait dit Samuel, à savoir, que le elle représentait le.s célestes de la
royaume serait déchiré de dessus fOi,:li7. Elle représen tait la sagesse
lui, et qu'il. ne serait plus roi d'Is­ et l'intelligence s'approchant du
raël, 4763. La lamentation de Da­ Seigneur, qui, dans le sens interne,
vid sur SChaul traite de la doctrine est Salomon, 3048.
du vrai combattant contre le faux SCH~CHElII. Ce que c'est, :1.1140,
du mal, 10540. :1.441.. La ville de Schéchem, ce
SCIIAVEH. La vallée de Schaveh sont les vrais intérieurs de la foi,
sign. les biens de l'homme externe, 4393. Schéchem anciennement ap­
1723. pelée Schalem, puis Schéchem du
SCRAV~-KIRJATRAiM, 1669, 1.673. nom du fils de Chamor, puis Sichar;
SCRiBA, fils de Raamah. Les fils montré, 4430. Schéchem siun. les
de Raamah siun. ceux qui n'ont premiers rudimenls de la doctrine
pas eu de culte interne, mais qui OU les communs des doctrinaux,
ont eu les connaissances de la foi, 4707,4709,4716. Voir SCDALEU.
dans la possession desquelles ils ont 1 SCHÉCREM, fils de Chamor. C'est
fait consister la religion, l i 71, le vrai de l'ancienne souche divine,
Schéba est une des nations. qui ont 4454. Chamor le chivéen, père de
eu ces connaissances, et signifie ces SChéchem, avec sa nation et sa fa·
connaissances elles·mêmes, l i 71, mille, avait été dans la terre de Ca­
1247. Les négociants de Schéba et naan du nombre des restes de la
de Raamah siun. ceux qui sopt très-ancienne église, 4454. Çhamor
dans les connaissances du bien et est la vie, et Sch.échemla doctrine,
~u vrai, 10199;':"" sign. ceu~ qui 4472, 4473. Schéch.em est le vrai
sont dans les connaissances des cé· intérieur, ainsi le premier de la lu·
lestes, 10254. L'or de Schéba est le mière,4430. Le vrai, représen té, par
bien d!ls connaissances,· 9881. SChéchem et nommé vrai intérieur,
'sc Sc 333
n'est autre' dans son 'essence que le ternes sans la foi et sans lùharité,
bien de la charilé, 4lil18. Charnor 1091; illustré, 1098. Les nativités
et Schéchem, étant d'entre les de Schem sign. les dérivations de
restes de la très-ancienne église, la seconde église ancien n'e, 1329,
ont extrêmement péché en ce qu'ils 1330. Les fils de Schem sign. les
ont reçu la circoncision, lilI89, lilI93. choses qui appartiennent à la sa­
Ils ont élé tués, parce qu'ils s'ap­ gesse, 1226. Chez les nalions qui
prochaient vers les externes, lilI93, f. sont désignées par les fils de Schem,
SCHhACH, HIs d'Arphaxad. il Y a eu une église interne, 1227.
C'élait une nation, pal' laquelle Habiter dans les tentes de Schem,
était signifié ce qui appartient à la c'est avoir en soi les internes par
science provenan l de celle que si­ lesquels opère le Seigneur, 1102.
gnifie Arphaxad, 1237, 1340. Schem et Japheth, prenant un vête­
SCHÉLAH, fils de Jehudah et Inent pour couvrir la nudité de
d'une canaanite, sign. la qualité de leur père, sign. que ceux qu'ils re·
l'idolàtrie provenant du faux du présentent dans l'église interprè­
mal et du mal qui étaient dans la tent en bien les erreurs et les chu­
nation juive, 4825, 4826, 4837. tes causées par les raisonnemenls,
SCHhEPH, fils de Joktan, ­ et les excusent, 1082 à 1088; voir,
Gen. X. 26, - sign. un des riles de en outre, 9960. Différence entre
l'église appelé Éber, 1265, 1267. 'Schem, qui est l'homme de l'église
SCHE~I. Les trois fils de Noach, interne, et Japheth qui est l'homrnè
sortis de l'arche, sign. les trois de l'église externe, 1098.
genres d'hommes qui ont constitué SCHÉMÉBER, roi de Séboim, sign.
l'église ancienne,'106L Schem sign. 'un d'es genres de cupidités du mal
l'église interne, Cham l'église cor­ et de persuasions du faux, contre
rompue, Japheth l'église externe, lesquelles le Seigneur combattil,
1062, 1083. Ont élé appelés Schem 1660, .1663.
ceux qui, dans l'église ancienne, SCHÉmNITH. Instrument de IIlU­
ont été hommes internes, c'est-à­ sique, 8337, f.
dire, ceux qui ont fait la charité le SCHÉPHO, fils de SchobaJ, cho­
principal de la foi, 1062. Schem, rite, - Gen. XXXVI. 23, -- sign.
c'est le culle in terne, 1062, 1136, une troisième classe de vrais, et
1.140. Ceux qui sont nommés fils de une qualité de ces vrais, 6648.
Schem étaient des hommes internes SCHETH, fils d'Adam, sign. la foi
qui adorèrent le Seigneur, et aimè­ nouvelle par laquelle devait être
rent le prochain, 1161. Schem sig. implantée la charité, 436, 437,438,
aussi l'église ancienne en général, 639. L'église qui a été appelée
1218. Schem, Cham et Japheth, sig. Scheth a été presque semblable il
tout ce qui a appartenu aux églises la très-ancienne église, 484.
dérivées de la première église an­ SCIIIBDAH (puits). Dans la langue
cienne appelée Noach ,764. Schem, originale, Schibbah est un serment,
est la première chose de l'église" et le sermen t sign. la r.onfirmation;
ou la charité; Cham, la seconde ou ce puits appelé Schibbah sign. la
la foi; Japheth, la troisième ou le 'conjonction du vrai confirmé par
culte par la charité, et canaan, la les doctrinaux, 31165.
quatrième OU le culle dans les ex- SCHICIIOR. Les eaux du Schichor
334 sc ,SC
1

sont les scientifiques qui perver· le sens opposé, ils sont le faux et le
tissent, 5113. cc Qu'as-tu à faire mal qui ,appartiennent à l'église
avec le chemin de l'Égyple pour enlièrement détruite, en général,
boire les eaux du Schichor? Il ­ 4497,4502,4503. Schiméon, c'est
Jérém. Il. 18, - siun. qu'as-lu à le faux de la foi, ainsi le contraire
faire avec les faux inlroduits par de la Coi, par la volon lé, 6352.Schi­
les scientifiques appliqués d'une méon et Lévi ont représenté avec
manière perverse? 9341. Ruben la foi sans la charité, ainsi
SCHIGAJON. Instrument de musi· l'affection du mal, 3870. l\uben
que, 8337, f. ayant profané son représentalif et
SCHILLE~I, fils de Naphthali. Les Schiméon ayant souillé le sien, ils
fils de Naphlhali siun. les lenlations perdirent leur primogéniture, et ~'
dans lesquelles est la vicloire, et les leur place furent reconnus comme
doclrinaux qui les concernent,6024. premiers-nés les fils de Joseph,
Sc fi 1L0 H. c'est le Seigneur, et Éphraim et Ménascheh, 6238. Les
alors la tranquillilé de la paix, fils de Schiméon sign. la foi par la
parce que par lui toules choses ont volonté, et ses doctrinaux en géné­
élé purifiées et mises en ordre dans raI, 6024.
le ciel, 6373. Le Seigneur est appelé SCHIMRON, fils d'Ischaschar. Les
Schiloh, parce que dans la langue fils d'Ischaschar sign. l'amour con­
originale Schiloh est dérivé d'un jugal célesle et ses doclrinaux,
mol qui signifie la tranquillilé, 6373. 6024.
SCHBIÉI, fils de Gerschon, ­ SCHINÉAD, roi d'Adma, sign. un
Exod•. VI. 17, - sign. une pre­ des genres de cupidités du mal et
mière classe des dérivations du bien de persuasions du faux, conlre les­
et du vrai qui proviennent des quelles le Seigneur comballit,1660,
choses appartenant à la charité, 1663.
7230. SCHlNÉAR, - Gen. XIV. 1, 9, ­
SCH΃ON, fils de Jacob. c'est la siun. chez l'homme externe un des
foi par la volon lé ; dans le com­ genres de biens et de vrais appa­
plexe, c'est l'obéissance, et la vo­ rents, qui en eux-mêmes n'étaient
lonlé de faire le vrai d'après la­ ni des biens ni des vrais, 1660 à
quelle el par laquelle il y a la cha­ 1662, !i:i81. La terre de Schinéar
rilé, 3869,3870,3871,3872, 5461, sign. le culle externe qui renferme
5482. La qualité signifiée par Schi­ en lui le profane, 1183. Schinéar,
méon est le second universel de l'é­ où la femme a été emportée dans
glise, ou le second état quand l'éphah,- Zach.V. 11,- est le culle
l'homme est régénéré et devient externe dans lequel il ya intérieu­
église, et c'est l'obéissance, 3872. rement le profane, 8540, f.
Schiméon est la foi parla volonlé SCHIPHRA, sage·femme hébreuse,
ct par l'acte, 7231. Schiméon est sign. une qualité et un état du na­
dans le sens suprême la provi­ turel oil sont les vra,is scienlifiques,
dence, dans le sens interne la foi 6673. Voir SAGE-FEMME.
pal' la volonté, et dans le sens ex­ SCHISMATIQUES. Comment la pa­
terne l'obéissance, 4606. Schiméon pauté, par un décret sur la double
est la foi par la volonté, et Lévi l'a· ,nalure du Seigneur, la divine et
mour spirituel ou la chari lé; et, dans l'humaine, a pu apaiser les schis·
sc sc 330
matiques et confirmer le pouvoir Les deux pierres de schoham, qui
papal, 4738. Voir SCHISalE. étaient sur les deux épaules de l'é-
SCHISME. Il n'y aurait ni schismes phod, et sur lesquelles étaient gra·
ni hérésies, si la charité régnait et vés les douze noms des fils d'Israël,
vivait, 1834; alors le schisme ne représentaient la même chose que
serait pas même appelé schisme, ni les douze pierres du pectoral, mais
l'hérésie hérésie, mais on dirait à un moindre degré; pourquoi?
que c'est une doctrine selon J'opi- 3858. Voir PECTORAL.
nion d'un tel, et on l'abandonne- SCHOSCHANNJal. Instrument de
rait à la conscience de chacun, musique, 8337, f.
pOl11'VU qu'elle ne niât pas les prin- SCHUA, homme canaanite, signi-
cipes, c'est-à-dire, le Seigneur, la fie la qualité du mal d'après le faux
vie éternelle, la Parole, et pourvu du mal, 4819. La fille de Schua
qu'elle ne fût pas contre l'ordre di· sign. le mal, 4823. La fille de
vin, c'est-à-dire, contr'C les précep- Schua, épouse de Jehudah, sign.
tes du décalogue, 1834. le mal d'après le faux, 4851.
SCHITTm. Le bois de Schittim est SCHUACH, fils d'Abraham et de
le bien du mérite qui appartient au Kéturah, représente une des pOl"
Seigneur seul, 9472; ainsi, au divin tions communes ou lotsdu royaume
humain du Seigneur, parce qu'il spirituel du Seigneur dans les cieux
en procède, 9635, 9689; c'est la et sur les terres, 3238, 3239.
justice, 9486, 9715; par conséquen t SeHuNI, fils de Gad. Les fils de
aussi la miséricorde, 9528. C'est Gad sign. le bien de la foi, et par
l'amour divin; illustré, 10178. Le suite les œuvres et leurs doctri-
bois de Schittim était le bois d'un naux, 6024.
cèdre très-précieux, et comme le SCHUR. Schur sign. le vrai qui
bien du mérite, qui appartient au procède des scientifiques, 1951.
Seigneur seul, est l'unique bien Schur dans le désert, c'est le vrai
qui règne dans le ciel et qui fait le par les iicientifiques, qui n'a pas
ciel, c'est pour cela que ce bois encore acquis la vie, 1928. Kadesch
était l'unique bois qui fut employé sign. l'alTection du vrai intérieur
pour la construction du tabernacle, procédant des rationnels, et Schur
de l'arche, etc., 9472. l'alTection du vrai extérieur procé-
SCIIOBU, fils de Séir, chorite,- dant des scientifiques, 2503. Sortir
Gen. XXXVI. 20. - C'est une pre- vers le désert de Schur, en parlant
mière classe de vrais dans le divin des Israélites, sign. l'état de tenta-
humain, et une qualité de ces vrais, tion dans lequel ils furent conduits,
4648. 8346.
SCHOHUI. Les pierres de scho- SCIENCE, SCientia. VOÎ1' SCIENTI-
ham sont les vrais de la foi d'après FIQUES. Ce que c'est que la sagesse,
l'amour, 110; montré, 9476,9872, l'intelligence, la science et l'œuvre;
9873. Le schoham, dans le commun eUes se suivent en ordre chez les
sens, est l'externe du royaume spi- bons, 10331; mais chez les mé-
rituel; montré J 9873. Le thar- chants la science ne mérite pas
schisch, le schoham etle jaspe, sont même d'être appelée science, parce
l'amour spirituel du vrai ou le bien qu'elle est sans vie, 1033:1.. L'hom-
extel'Oe du royaume spiriluel,9872. me doit être imbu de sciences et de
:336 sc ·SC
connaissances, parce que par elléS naU dans une ignorance totale,
il apprend à penser, ensuite à com- 6323, 6325. La 'science, l'intelli·
prendre ce que c'est que le vrai et gence et la sagesse, sont les fils de
le bien, et enfin à être sage, 129, . l'amour envers Dieu et de l'amour
1450, 1451, 1453, 1548, 1802. Il 1 à l'égard du prochain, 1226, 2049,

n~est pas défendu d'apprendre les 2116. Le rationnel ualt par les
sciences, et de confirmer par elles sciences et par les connaissances,
les vrais de la foi, 129; mais com- 1895, 1900, 3086; non pas par les
bien sont insensés ceux qui veu- sciences elles-mêmes, ni par les
lent pénétrer dans les mystères connaissances elles-mêmes, mais
de la foi par les sensuels et par par l'affection des usages d'après
les sciences! 128, 129, 130. Les elles, et selon cette affection, 1895.
'sciences sont des moyens d'ouvrir L'affection des sciences et des con·
la vue intellectuelle, vue qui est naissances l'emporte sur toutes les
dans la lumière du ciel, et qui affections, 1909. La science de
instruit dans les choses apparte- l'homme naturel, c'est-à-dire, de
nant à la vie spiriluelle; mais là où l'homme non régénéré, est dans la
règne l'amour de soi el du monde, ,'lumière du monde; mais l'intelli­
elles sont des moyens de devenir ,gence de l'homme spirituel, c'est­
insensé, c'est-à-dire, de se confir- à-dire, de l'homme régénéré, est
mer pour la nalure conlre le divin, dans la lumière du ciel, 10156.
et pour le ,monde contre le ciel, Ceux qui sont seulement dans la
8628, Les sciences en elles-mêmes science naturelle, et par suile dans
sont des richesses spirituelles, et nulle autre lumière que la lumière
ceux qui les possèdent sont comme du monde, ne peuvent croire en
ceux qui possèdent les richesses aucune manière les choses qui sont
mondaines, lesquelles sont pareil- du ciel, 10156. C'est pour cela que
lement des moyens de remplir des tant d'érudits sont réduits par leurs
usages pour soi, pour le prochain sciences Il nier de cœur les divins
et pour la patrie, et aussi des et les célestes, 10156. Les sciences,
moyens de mal faire, 8628. Il n'a après la mort, ne sont d'aucune
jamais été défendu à celui qui est utilité; mais ce qui est utile, c'est
dans la foi de penser et de parler ce que l'homme a puisé dans les
comme les érudits du monde; mais sciences par l'enlendement et par
il faut qu'il ait pour principe de la vie, 2l!80. Dans l'autre vie, la
Cl'oire à la Parole du Seigneur, et science du vrai est successivement
de confirmer les vérités spirituelles ôtée aux méchants, 7465. Les es­
et les vérilés célesles par les véri- prils entrenten possession de toules
tés naturelles dans les limites fami- les sciences de l'homme, quand ils
Iièresau monde savant, et cela, au- viennent vers lui, 5858. Chez les an­
tant que possible, 129. L'homme ges, le désir de savoir et d'être sage
riattrait dans tonle science et par est immense, parceque la science,
suite dans toute intelligence, s'il l'intelligence et la sagesse sont la
nnissait dans l'amour envel's le Sei- nourriture spirituelle, 3Ul!, 4459,
grtem' et dans la charité Il l'égard 4792,1l976,51h7,5293,53lI0, 5342,
du prochain; mais parce qu'il nalt M10, 5l!26, 5576,5582,5588,5655,
dans l'amour de soi et du monde, il ,6277, 8562, 9003. La science des
sc ~G q37
ancienll ft ét~ la IlCieDee c\M çQ!1'es· 11'~~ qui app~l'liennent Àl'é~~l el ~
ponl.1i1n~/l et (1~s r.epr~~nlflJ)on~, la vill civU~, d'ilUlre~ qui arparlieJl~
par Iil.quelle il.s se sonl inlr.(\duj~ nenl l l'~la~ el à la vie qu)ri\I~, et
dans la conJliliflSan~ ~~s spi~i~ll!l!~; d'lll!~re4 q\li apparlie!lq~Dl .. ré~~l
lUai~ c~lte science aujourd'hl,li il et II. la y je spiri~u.IlI!~1 5774. 9~~4.
élé entièremept P91il~rM, 4~lW, Mais 1I0u.r qu'il y ~il d.i~l'"I*on,
474~, 1I964, 4965, Vqir CQRnlls- ceux qlli apPilrtienDel1~ ~ FM"l ~~ ~
POND,\NCf; (sc~ll,ce (les). la ;vie spirilneU~ sO,ljl ~pp~l.éscRn.­
s.cierace 4e,~ animauif. Le~ ~ni­ D,ais.sa~çes; ce ion! prj,nci'p~e~l\l,
milUX !;joUI la s\!ien~ de lçlUle,$ les l~ docL,iR~", 99M,
chps,e~ q,ui appartiellll~Ql à l~lJr L~s ~çienL,ifiq,y~s ~1 les ponna;s-
amour., 7750; ,par con~~q~~nl lopte sapees ~opt les .premièrll.8 ..:1105,es
la science quj leur est néçessij.ir,e &\Ir lesq,\Ie~les e~t l;0ps.Lr),lHe et f!ll)-
p,opr ,se 'J;lourrir, se lo~eren' ~.lÎrelé" d,ée la vie ~~ l.'90~uPle, tanl ,civil,e
propager leur espèce, el élev,er leurs q~e .m~r~~e, et .l))ème .spil',ituf:lle;
peLi ls, 77050; ce,L1e s,cience nalL ~vec mais iI.s doivelll .è.t,;~ ilppris en v\le
eux, el est appelf,e ,inslincl; mais de la vie comme fin, V,i~9, ~3~0.
elle apparlienl à'l',alliour d,ans le- Les conp~i~ap,ce,s OUVrel,lt I,e che-
.quel ils !lOLlt, 77QO. C~ez q\lel-9ues- ru;n v.~rs l',homme ~n~e.rQe, el en-
n:DS de ,ces animallx, celle l\c(enc~ SPlte eUes leconJoisqlln.l ayec l'II/Fu-
,esllelle, que l'ho,rp.me .ne peulque m,e ,exlerne selQIl )~s .P~91l~, 1~~~,
~'en étonner, 7750. ~.616·; vfJir USAG,i<S. CQI1HTlcn! le ra-
Science an{llytique, M~a. .Un lion\l~ nall Pilr 1e.s ,scj~!H)e,s ,~,l p~r
pelit !lnfanl ea \Ine demi-hepre les com;aiSrSal).ces, lioi,' Sc 1 ~ N ~ E ~
pa.I'le avec plus de philosophie, d'a- L'homme î,nlerp.e ~s.l ouv~~l el est
n~lyse et de ,logique qu'un savij.nt successivemenl p.e~fe,c<li.o.nn.é pal' les
.ne pourraH le décrire en des volu... scie.nc.es ,el par les con\laissances:
mes; pourquoi?4658. ,COr1pal'aisOIl si l'IJomme a pour ,~n un ~~age
ij.l;ec un danseur, 1I658. bo.n~ surtout un usage qui COl)cer,ne
SCIl;NTlFIQUES, Scie:n.ti(ica, Sonl la vie éterneJle, 3086; alors, au-
appelées scienLifiques lescboses,qui deva:nl des scienlifiques el des con-
sqnl dans l'hOlume externe ou oa- ! naissances, qui sont dans qlOmme
,lurel el d,ans sa m.émoire, ID<.Iis non 1 ni\turel, acc.ourent les spiritue,ls QP,i
celles qui sonl dans l'homme in- . proc.èd,e,nt de l'I,lOmme célesle et de
terne ou sl1i riluel,30d9,3020,3293, l',pornme spirituel, el ils "ad~ptent
.3309, ,49,67, 9918, 9922. Les scien- yeux qui convi~nJlent~ 1495. Les
lifiques, parce qu',i1s ap.partiennent usages de la vie cél~s.le son l i110r.s
à l'hQm1l1e externe ounalurel, soql pal' le Seigneur, au moyen de l'hom-
.resp/lcti'iement des moyens de ser- me inte.rQe, extra,its, épurés et éle-
v,ice" puisque l'homme eXferne ou vés hors des scienlifiques et des
nalurel a été fait pour servir l'hOm-j connai~s<\nces qui s9,nt dans l'hom·
me in,le·me ou spiritnel, comme le me nat,.ml, 18,1)5,J896, 1900,1901,
monde pOlir servir le ciel, 5077, 1902,5871,5874,5901; et les ~ien·
5125, 5128, 5786, 50ft7, 10272'1 tilique$ qui ne conviennenl pas el
104;71. Voir Sr.IENCE. sont 0BPos~s sonl [rcjelés ~ur les
11 y a des scientifiques ql~i COI)- çôtés el anéanlis, 5~7.1, 5886, 5889•
. cernent les ,chOS,es naturelles, d'au- L,a vue de l'homme inlerne n"pLLire
Il. ll2.
338 sc sc
des scientifiques et des connais­ là, ils sont ensemble comme dans
sances de l'homme externe que ce leur dernier, 5373,587ft,5886,5901,
qui appartient à son amour, 93911. 600ft, 6023, 6052, 6071, 6077. Les
Les scientifiques et les connais­ scientifiques, parce qu'ils sont dans
saMes sont disposés en faisceaux la lumière du monde, sont dans la
et conjoints selon les amours par confusion et sont obscurs respecti­
lesquels ils ont été introduits, 5881. vement aux choses qui sont dans la
Alors, sous la vue de l'homme in­ lumière du ciel; de même les choses
terne sont au centre et dans la qui sont dans l'homme externe res­
clarté les choses qui appartiennen t pectivement à celles qui sont dans
à l'amour, mais sur les côtés et l'homme interne, 2831. C'est même
dans l'obscurité celles qui n'appar­ pour cela que dans la Parole le
tiennent pas à l'amour, 6068, G08ft. scientifique est signifié par le tonlTu
Les scientifiques et les connais­ (i11t1l1cxum), 2831; et aussi par
sances chez l'homme sont sucessi­ l'obscurité de la nuée, 8ft1l3, 10551­
vement implantés dans ses amours, Tout principe doit être tiré des
et y habiten t, 6325. l'l'ais de la doctrine d'après la Pa­
Les scientifiques et les connais­ l'ole, et ces vrais doil'en t d'abord
sances, parce qu'ils appartiennent être reconnus, el ensuite il est per­
à l'homme externe ou naturel, sont mis de les confirmer intellectuelle­
dans la lumière du monde; mais les ment par les scientifiques, mais non
vrais qui sont devenus des choses à ceux qui sont dans le négalif,
de l'amour et de la foi, et qui par parce que l'affirmatif qui précède
conséquent ont acquis la vie, sont attire tous les scientifiques dans son
dans la lumière du ciel, 5'H2. Néan­ parti, et que le négatif qui précède
moins les vrais, qui ont ainsi acquis les atlire tO\1S dans le sien, 2568,
la vie, sont saisis pal' l'homme au 2588, 3913, 11760, 60117. JI yale
moyen des idées naturelles, 5510. doute affirmatif, et il yale doute
l/influx spirituel vient de l'homme négatif, celui-là chez quelques bons,
interne dans les scientifiques et les et celui-ci chez les méchan ts, 2568.
connaissances qui son t dans l'hom­ Entrer par les vrais de la foi dans
me externe, 19110, 8005. Les scien­ les scientifiques est Sillon l'ordre,
tifiques et les connaissances sont mais entrer pal' les scientifiques
les réceplacles el comme les vases dans les vrais de la foi esl contre
du vrai et du bien qui appartien­ l'ordre, 10236. COlllme il ya un in­
nent 11 l'homme interne, 11169, 11196, flux spirituel, et non un influx phy­
3068, 5ft89, 600ft, 6023,6052,6071, sique ou naturel, il en résulte que
6077, 7770, 9922. C'est pOUl' cela pal' les vrais de la foi, parce qu'ils
que, dans la parole, par les vases sont des spirituels, il y a influx
sont signifiés dans le sens spirituel dans les scientifiques, puisque
les scientifiques et les connais­ éeux-ci sont des naturels, 3219,
sances, 3068, 3069, 3079, 939ft, 5119,5259, 5l127, 5ft28, 51177, 6322,
95ll!1, 9723, 9721,. Les scientifiqnes 9109, 9110.
sont ponr ainsi dire des miroirs, celui qui, étant dans le doute
dans lesquels les vrais el les biens négatif, lequel en soi est le' néga­
de l'homme interne apparaissent el tif, dit qu'il ne croira pas avant
sont perçus comme en image, 5201; d'être persuadé pal' les scientifi·
sc sc 339
ques, ne croira jamais, 2094, 2832. insensé j par eux l'homme interne
Ceux qui agissent ainsi devIennent est ouvert ou fermé, et par consé­
insensés quant aux choses qui ap· quent le rationnel est cultivé ou dé·
partiennent à l'église et au ciel, trUit, 4156, 8628, 9922.
128, 129, 130; ils tombent dans les J.es mêmes scientifiques sont des
faux du mal, 232, 233,60lt7; et dans faux chez les méchants, parce qu'ils
l'autre vie, quand ils pensent aux sont appliqués aux maux, et des
spirituels, ils deviennent comme vrais chez les bons, parce qu'ils
ivres, 1072. Quels ils sont en outre, sont appliqués au bien; illustré,
196. Exemples qui montrent c1ai­ 6917. Les vrais scientifiques chez
remen t que les spirit uels ne peu­ les méchants ne sont pas des vrais,
vent êLre saisis, si on entre en eux quoiqu'ils apparaissent comme des
en ordre inverse, c'est-à-dire, par vrais quand ils les prononcent,
les scientifiques, 233, 2094, 2196, parce que intérieurement en eux
2203, 2209. Un grand nombre d'é­ il yale mal, et que par suite ils
rudits déraisonnent plus que les sont falsifiés, 10331. Les scientifi­
simples au sujet des spirituels; et ques par eux-mêmes n~ sont ni des
cela, parce qu'ils sont dans le né­ vrais, ni des faux; mais ils devien­
gatif, et qu'ils ont en très-grande nent des vrais ou des faux par l'ap­
abondance des scientifiques pal' les­ plication et par l'usage; exemples,
quels ils confirment le négatif, 6917. Les intérieurs des scientifi·
lt760. Exemple d'un érudit qui n'a ques sont des applications aux cé­
pu rien comprendre concernant la lestes, lt965. Quels sont les scienti­
vie spiri Luelle, 6829. Ceux qui rai­ fiques auxquels peuvent être appli­
sonnent d'après les scientifiques quées les choses qui appartiennent
contre les vrais de la foi, raisonnent à la foi et à la charité, 5213. Les
avec rigueur, parce que c'est d'après scientifiques sont pleins d'illusions
les illusions des sens qui captivent des sens qui ne peuvent être dé­
et persuadent, car elles ne peuvent truites par ceux qui sont dans les
èlre dissipées que difficilement, seules connaissances d'après la doc­
5700. trine, sans être dans la perception
JI Ya des scientifiques qui admet­ du vrai d'après le bien, 6865. De
tentles vrais divins, et il y en a qui , ceux qui, au sujet de l'esprit, rai­
ne les admettent point, 5213. Les sonnent d'après les sensuels, les
scientifiques vains doivent être dé­ scientifiques et les philosophiques,
truits, 1lt89, 1492,1499,1500. Les 196. Ceux qui, dans l'antiquité, rai­
scientifiques vains sont ceux qui sonnaient d'après les sensuels ct
ont pour fin et confirment les 'Iles scientifiques, étaient appelés
amours de soi et du monde, et qui •serpents; pourquoi? 195,196.
détournent des amours envers le 1 Les doctrinaux sont l'ondés sur
Seigneur et à l'égard du prochain, les scientifiques; autrement on ne
parce que ces scientifiques ferment peut avoir aucune idée des doctri­
l'homme interne, au point que naux, 3310, f. Les doctrinaux de
l'homme ensuite ne peut rien rece­ l'ancienne église sont les doctrinllUx
voÎl' du ciel, 1563, 1600. Les scien· de la charité; alors les connais­
tifiques sont des moyens de deve­ sances ct les scientifiqnes consis­
nir sage, et des moyens de devenirj taient à savoir ce que les riLes de
340 sc SC
l'église représentaient et sigDl­ l'intenectuel d'auliant ttlUS qUI!
fiaient j et aussi ce que représen­ l'homme raisonne d'après les scien·
taient et signifiaient les autres tifiques, 19B. 'Le rationnel d'après'
choses dans le monde, 48M. Les les scien lifigues el les sensuels ne
scientifiques des anciens concer­ peut pas saisir les vrais divins;
naient les correspondances, les re­ exemples, 2196, 2203, 2209. Par
présentations et les si~nifications; les scien tifiques et par les philoso­
illuSl1'é, 4749, 49G4, 4966. Les phiques personne ne peut saisir les
scientifiques de l'église étaient les spirituels, 233.
représentatifs et les significatifs des Il Ya deux élals de l'homme;
rites; puis, les classifications du pro­ l'un, de l'enfance à la jeunesse;
chain, 6004. Les scientifiques au­ l'autre, quand l'homme est imbu
jourd'hui ne sont d'aucun usage, de connaissances, 1.548. Les scien­
4966. Les scientifiques de nul usage tifiques sont les choses qu'appren­
s'étendent vers les cupidités, 1600. nent d'abord ceux qui sont régéné­
Les scientifiques inutiles, qui con­ rés, 6750. Les scientillques sont un
cernent des fins dans le monde, en­ plan pour les choses d'entende­
tralnent l'homme en dehors, 1563. ment, l'entendement est le réci­
De quel usage sont les scientifiques, pient du vrai de la foi, et le vrai de
1.487. Les scientifiques sont pour la foi est le récipient du bien de la
servir à l'homme interne, 1.486. charité; ainsi le scien tifique est le
Les scientifiques communs sont premier plan quand l'homme est
ceux qui renferment en eux plu­ régénéré, 6750. Le scientifique a
sieurs scientifiques particuliers, été le premier plan pour le Sei­
lesquels en renferment de singu­ gneur, quand il fit son humain le
Iiers, et ils formen t dans le com­ divin nai; montré, 6750. Les
mun l'homme naturel quant à sa scientifiques chez l'homme naissent
partie intellectuelle, 3048, f. Les de choses qu'il a vues et entendues
scientifiques des terresll'es, des cor­ dans le monde, par conséquent de
porels et des mondains, sont les choses qui sont entrées par les sen­
scientifiques infimes, ceux de l'état suels, 5114, 9723. Les scientifiques,
civil sont un peu intérieurs, ceux ou les choses qui appartiennent à
de la vie morale sont plus inté­ la mémoire extérieure, sont très­
rieurs, et ceux des choses de l'é­ embrouillés et couverts d'ombre,
glise plus intérieurs que tous les 2831. Quand se fait la conjonction
autres, 5934. Les vrais et les scien­ du vrai avec le bien chez l'homme,
tifiques sont distincts entre eux, les scientifiques non convenables,
6077. Les scientifiques ne sont pas et qui sont opposés, sont rejetés
les vrais mêmes, mais ils sont les­ sur le côté, 5871.. Quand le naturel
vases des vrais, 1469, 1496. Les de l'homme est régénéré, 'toutes
scientifiques sont les vrais de l'hom­ choses y son t portées dans les
me liaturel, 3293. Les sensnels, les scientifiques, parce que ceux-ci
scientifiques et les vrais sont dis­ sonl les demiers de l'ordre, 5373.
tincts entre eux; illustré, 5774. Les vrais intérieurs doivent être
L'intellectuel, J'e rationnel et le conférés dans les scientifiques, et y
scientifique sont distincts, 1904. Le être ensemble, afin que les inté­
rationnel d'abord conçu méprise rieurs concordent avec les exté­
sc sc 34t
rieurs; et cela, .pour plusieurs cau­ gues, quand il s'agit des vrais de
ses don~ il est parlé, 6004; illustré, la foi, 6383, 6384. Du raisonnement
6023, 6071, 6077. Si les vrais ne et des scientifiques proviennent le
sont pas insinués dans les ~cienti­ mal et le faux, 232, 233. On a placé
fiques, la conjonction de l'homme la sagesse dans les termes et dans
intel'D~ ne peut pas se fair~, 6052. les scientifiques, et les scientifiques
Les scientifiques, qui sont pour ser­ rendent aveugle,8628. Scientifiques
vir à l'homme interne, appartien­ sensuels; ce sont ceux qui entrent
nen t à l'homme externe; quand ils immédiatement pal' les sens exter­
passen t vers les in ternes, ils de­ nes; ils sont les plus communs de
viennent des vrais de la foi et des tous, 4360 j dans ces scientifiques
biens de la charité, 9918. sont toutes les choses de l'enfance,
Le vrai scientifique de l'église est et ils n'en servent pas moins pour
la Parole dans le sens de la lettre; plans aux connaissances des choses
c'est aussi tout représentatif et tout spirituelles, 4360. Scientifiques ma­
significatif de l'église cllez les des­ tériels; quand l'homme commence
cendants de Jacob, 6832. JI faut à placer le plaisir dans la science
commencer pal' les vrais de l'église, seule, c'est la cupidité corporelle
ensuite scruter la Parole pour sa­ qui entraîne, et alors les scientifi­
voir si les doctrinaux sont vrais; au­ ques se ferment du côté du Sei­
trement il arriverait que le vrai se­ gneur et deviennen tma tériels,1472.
rait le vrai seulement d'après le sol SCientifiques infimes; sont appelés
et la naissance; ensuite il est per­ infimes les scientifiques qui sont
mis de les corroborer pal' les scien­ pleins d'illusions des sens, et dont
tifiques, 6047. Tout vrai de l'église les méchants abusent pour perver­
a avec lui des idées d'après les tir les biens et les vrais, et prendre
scienlifiques, ce qui dans l'autre la défense des maux et des faux,
vie a coutume d'être montré, 5510. 7112. Tout scientifique est dans
L'homme de l'église spirituelle est l'homme naturel, 5201. Les scien­
infesté, dans l'autre vie, par les tifiques chez l'homme son t ses der­
scientifiques et par les faux, et pal' niers, 5874; ils sont disposés en
là il est purifié pour qu'il puisse séries dans son naturel, 6690. Les
être élevé dans le ciel, 6639. Tous scientifiques dans les spirituels sont
les scientifiques demeurent chez comme les os dans le corps, 8005.
l'homme après la mort, mais ils se Scientifiques de la mémoire compa­
reposent, 2476 à 2479,2481 à 2486, rés aux muscles, 9394.
9922, f. Le culte vient des scienti­ SCIENTIFIQUEMENT, SCientifice.
fiques intérieurs de l'église, qui Si certains arcanes de la foi sont ex­
sont des doctrinaux, 9921. Les posés scientifiquement, c'est parce
scientifiques de l'église ont été qu'il y en a qui disent qu'ils cl'oi­
principalement culLivés en Égypte, raient s'ils savaient que la chose
9391­ est ainsi j mais ceux qui sont dans
Celui qui est dans le bien peut la foi n'ont pas besoin de cela, 2094.
être élevé au-dessus des scienlifi­ VoiJ' SCIENCE.
.ques et au-dessus des ,sensuels, SCOLASTIQUES (les), Scholastici,
9222, f. De ceux qui n'élèvent pas vont, non pas de la pensée aux ter­
le~rs pensées au·delà des scienUli­ mes, mais des termes aux pensées,
342 sc sc
et même la plupart s'arrêtent aUI SCRUPULE, SCrupulus. Chez ceux
termes, 4658. Quel est leur état qui sont daQs le négatif, un scru­
dans l'autre vie,8628. pule a plus de fOI'ce que mille con·
Seo RPlO N, ScO/·pius. Les ser­ firmatifs, 6479. Un scrupule est
pents et les scorpions, - Luc, X. comme un grain de sable posé de­
19, - sont les maux et les faux du vant la pupille de l'œil, et qui,
mal; marcher sur eux, c'est les dé­ quoique seul et pelit, enlève cepen­
truire, 10019. Les queues des sau­ dant toute la vue, 61179. Lorsque
terelles semblables à des scorpions, quelque scrupule ou quelque doute
- Apoc. IX. 10,- ce sont les rai­ est donné, si le mental est inquiet
sonnements insidieux d'après les et s'y arrête, les motifs confirma­
faux par lesquels on persuade, tifs et par conséquent aggravants
10071. La conversation des anges ne manquent pas, 5386. Esprits qui
sur les affections mauvaises est re­ excitent des scrupules de con­
présentée, dans le monde des es­ science, et les insinuent dans les
prits, par des bêtes affreuses, par choses absolument étrangères à la
exemple, par des scorpions, 3218. conscience, 5386, 5724; ils intro­
SCORTATION, Scortatio. Les scor­ duisent des anxiétés, 5724.
tations sign. les falsifications du SCRUPULEUX. Qui sont et quels
vrai; montré,. 106118. Les scorta­ sont les scrupuleux de conscience;
tions viennent des falsifications du combien ils sont fâcheux, et à quoi
vrai, el les adultères viennent des ils correspondent dans le monde
adultérations du bien, 2466; et spirituel, 5386, 5724. Voir CON­
clans la Parole, les adultères signi­ SCIENCIEUX.
fient les adultérations du bien, et SCRUTER, Scrutari. Il faut scru­
les scortations les perversions du ter la Parole pour savoir si les doc­
vrai, 2466, 2729, 3399,4818,4865, trinaux sont des vrais; autrement
7456, 8904, 10648. Le raisonne­ partout les vrais dépendraient du
ment par les scientifiques sur les sol et de la naissance, 6047. II faut
célestes et sur les spiriluels est ap­ scruter la Parole non pour aucune
pelé scortation, 1186. Le raisonne­ autre fin que pour le vrai, 5432.
ment d'après le négatif sur les vrais Pour scruter avantageusement la
de la foi est souvent appelé scorta­ Parole, il faut être dans l'alTection
tion avec les fils de l'Égypte et avec du vrai pour le vrai, et il n'y a dans
les fils d'Aschur, 2588. La scorta­ celle affection que ceux qui sont
tian sign. le faux, 4903. Les falsi- I dans Je bien, c'est-à-dire, dans la
fications signifiées par les scorta­ charité à l'égard du prochain,4368.
tions se fon t de trois manières, Celui qui scrute les Écritures d'a­
10648. La scortation se dit aussi près l'affection du vrai, et pour le
bien de la conjonction avec le faux bien de la vie, est illustré par le
que de la conjonction avec une Seigneur, 8648.
courlisane, 1I858. La conjonctiop SCULPTER, Sculpere, 98112, 993L
du mal avec le faux n'est autre Voir GRAVER.
ch~se qu'une. scortalion, 1I820' 1
SCULPTURE, SCulptura. Voir
.Commettre scortation est d'abord GRAVURE. La sculpture SUl' les
une co'n]onction illégitime, et en-, pierres, c'est la mémoire, par con­
suUe ulle profanation, 10652. séquent c'est ce qui' a été imprimé
SE SE 343

dans la vie; illust'·é. 9841, 9842. mer à sec, c'est dissiper le faux,
.sculpture de sceau, c'est la for­ 8203. Passer à sec, quand cela est
me céleste de toutes les vérités; dit des eaux de la mer de Suph qui
telle qu'elle est dans l'intellectuel ont été écartées, c'est traverser
dn régénéré, 9846. L'écriture et la l'enfer en sÛreté el sans l'influx du
sculpture SUI' des tables sign. ce faux, 8203. Dire à l'abime : «( Sois
qui doit être imprimé dans la me­ à sec, et tarir ses fleuyes,»-i:saïe,
moire et dans la vie, et ainsi y de­ XLIV. 27,- c'est dissiper les maux
meurer, 9416. et les faux, 8185. La terre est appe­
SEAU,Situla, 3079. VOÏ1'CRUCHE. lée le sec respectivement à la mer;
SÉBA, fils de Kusch, fils de Cham. alors le sec se dit du bien, et la
Les fils de Kusch,- Gen. X. 7,­ mer se dit du vrai, 8'185.
sign. ceux qui n'ont pas eu un SÉCHEM. Voir SCHi:CHE~I.
cuIle interne, mais qui ont eu les SÉCHERESSE, SicciUtS. VOi1' SEC.
connaissances de la foi, dans la La sécheresse SUI' le fromen t sign.
possession desquelles ils ont fail le manque de bien, et la sécheresse
consister la religion, H68, 1169. sur le moûl sign. le manque de
Sébn et ses frères sont autant de vrai, 3580. La sécheresse sur les
nations qui ont eu ces connaissan­ eaux, - Jérém. L. 38, - sign. les
ces, et signifient aussi ces connais­ vrais dans lesquels il TI 'y li rien de
sances elles-mêmes, 1168, 1170. la vie, 8869, à cause de la falsifica­
J"es fils de Kusch sign. les connais­ tiOIl, 8185; c'est la privation et la
sances des spirituels, et les fils de consomption des vrais de la foi,
naamah les connaissances des cé­ 10227.
lestes, 11G8. Seba sign. les spiri­ SECOUER, Exculere. La poussière
tuels du culte, et Schéba les célestes signifiant ce qui a été damné, se­
du culte, 1.171. couer la poussière des pieds,­
SÉnAoTH. Le Seigneur est Jého­ Matlh. X.14,- sign. la damnation,
vah Sébaoth ou Jéhovah des ar­ 7418.
mées; monlré, 2921. SECOURS, AuxiLillm. Quand il
Si:Dohr, Zeboïm. Les faux, lors­ s'agit du seignëüf,ïe secours ou
qu'ils veulent dominer sur les vrais, l'aide est la miséricorde et la pré­
sont signifiés par Sodome, Amore, sence, 8652. . .. .­
Adma et Séboïm, 1212. Ces quatre SECRET, Occllilum. Que ['on ne
villes signifient les cupidités du croie pas que les choses que l'hom­
mal el les persuasions du faux, qui me pense en secret, et qu'il fait en
en elles-mêmes sont immondes, secret, soient secrèles; elles sont
1666. aussi manifestes dans Je ciel que
SÉBULON, fils de Jacob. Voir ZÉ­ celles qui se présentent à la lu­
DULON. mière au milieu du jour, selon les
SEC, Siccum. Le sec, c'est où il paroles du Seigneur dans Luc,­
n'y a point le vrai, 8185. Lorsque VIll. 17. XII. 2, 3 : « Il n'y a rien
dans la Parole le sec ou la séche­ de secret qui ne doive devenir ma·
resse se dit des arbres, des herbes, nifeste, » 7lJ54 j cfr. 2488.
de la moisson, des os, etc., il est SÉCR~TIONS et excrétions. De
signifié le contraire de ce que ces celles qui existent en série à partir
choses signifient, 8185. Mettre la des l'eins jusqll'à 1'1 yessie, 6380.
344 'BE :SE

SféttÉ'tOlilË~ etèxcréttiires; De el r/iontréy 7209, LI! Seigneur étàit


ceut !luÎ Il>>i8tent dftIls lecerveali, d'éternftéi montré, 37611; 10579.
dans la têtë él en gralld kloinbre Le seigneur est la Vie, même; mon­
datls le col"jls, 5386. Aux sécrétoi­ tré, !J05S;, seul il est la vie et le
res coiltespohdebt dans le monde Viv8dt) 290. Tbulè vie viènt du Sei­
spirituel en général les ténacités eneur~2886, 2887)2888,4318,4319.
des opiniotls, pliis aussi le~ affaires Le tout de hi ,'ie vient d~ lui, 4524.
de conscience dans des choses qui 1\ Ya une vie ,unique qui appartient
y sont étrangèl'es, 5386. au seigneur, 3001. Tous vivent pal'
SÉCUlÙTÉ, Securilas. En parlant lui, 68i. Le Sêiglumr, rtfème quant
de Sodome, la sécurité du rèpos,­ à l'hUnlain, a la vie en lui'ill\ême,
i~zéch. XVI. 49, - sigm l'acquies­ 2658. Le seigneur e$l lin avec le
cement aux maux de l'amoul' de Père, 2751. Le Seigneur est le Père;
soi, 2220, montrê; 1729, 2004, 2005. Le Sei­
SÉlmIENT, Sedimentum. Boire gneur est le bien même et le vrai
Je sédiment des eaux, - Ézécü. même; montré,i0336. Le Seigneur
XXXIV. 18, --'" è'est préférer la èstla liltnière; montré. 3195.
doctrine à la vie, IOl'SlIUè cepen­ Le Seigneur a eu le divin d'a­
cHmt c'est la vie et non la doctrine près la conception m~me. Le Sei­
séparée qui J'!lit l'homme, 4769. gneur a eu le divin d'après te Père,
Sti>iHRE, Seducere. ceux qoi 46fti, 4963, 5041, 515:7, 6716,
son t dàns le bien naturel se lais­ 10125. La semence poOt lè Sèlgneur
sent facilement séduire" 8315. Le il été le divin, 14,38. Son âme était
plus grand l)laisir des méchants est Jéhovall, i999, 2004" 2005, 2018,
de séduire les autres, 7356. 2025. Aiinsi, l'intime du Seigneur
SEIGNEUR, Dominus. Voir DIEO élaitle divin même; l'enveloPlle ve­
et JÉHOVAH. l'al' le Sei~neur, dans nait d'une mère, 5041. Le divin
.cet ouvrage .(et' ,dans les autres mèmea élé l'être de la vie dU Sei­
écrits de l'Auteur), on entend 'uQi­ gneur; de ce divin l'humain ensuite
qnementle SauvelH' du monde, JÉ­ est sorti, et est devenu l'exister
SUS-CURIST, et il est appelé lè Sei­ d'après cet ~tre, 3194,3210,10269,
gnel1r sans autre dénomination, 1'4; i0372.
pour Seigneur il est recollnu et {;,e divin du Seigneur doit êlre
adoré dans tO\1t te ciel, parce lIu'à reconnu. Au dedans de l'église où
lui appartient tout pouvoil' dan's les ,est la Parole, el où par et/e .Ie Sei­
cieux' el sur les te1;res, 14. Il a même glleUl' 'esl coDnu" on ne doit pas
comma,ndé qU'Qn,l'appeIAt ainsi, en nier le divin du Seig,ne\lr, ni le sainl
disant: II Vous m'appelez Seigneu~ j provenant de lui, 2359. Ceux tIui,
hlen vo,us dites, car je le suis, Il ­ au de(Ians'de l'église, ne reconnais­
Jea\). XlI,I. 13; '- el ses discipIEl$, sent point le Seigneur, n'ont point
après la résu~rection, l'appelèrenl de conjopction avec .Je divin; il en
le 'Seigneur, 14. "estau!rement pour, eeux qui SOllt
Le ,S~igqeur esl Jébovah j mon­ h&rs de l'église, 10205. L'essentiel
tré, 1736, Le Seigneur ~!\t J~hovah de 'l'église est de r\!connallre le di­
(~éba9tp; montré, ~921. Jéhovah , \lin jdu Sei~nellr -ets911 uflion:avec
,é\ai\jl:;tuqe d\l ~elgnel1r. 192~. ~e ,le P~fe, 10083, 1,6~1:Z,t'0370,i0730,
Seigneur est le seul Dieu,; ,illustré, 107138, 10~16, 10817, t081.s, 1062Q.
(,

st SE ;345
Le Séigneur dans lé moltlie a taules choSes en ordre dans les
glO1-ifié son humain. Dans la Pa­ cieux et dans les enfers, 407&, 4287,
role, en beaucoup d'entlroils, il s'a­ 9937. Le SeigneUl' a délivré alors
-git de la glorification du seigneur, des antédiluviens le monde spiri­
1.0828; et, dans le sens interne de tuel, 1266; quels onl été ces anté­
la Parole, il en est queslion partGut, diluviens, 310, 3U, 560, 562,563,
2249, 2523, 3245. Le Seigneur a 570,581, 60Y, 660,805; 808, 103ll,
glbrlfié son humain,' et non sim di­ H20, 1265 11 :1.272, Le Seigneur par
vin, parce que celui-ci était glorifié la subjugalioo des enfers, el en
en soi, 1\)057. Le seignenr est venu même lemps par la glorificalion de
dans le m'onde pour glorifier son son humain, a sauvé tous les hom­
humain, 2637, 4t80, 9315. Le Sei­ mes, U80, 10019, 10152, 10655,
gneur a glorifié son humain pal' le !l.0659, 10828.
divin amour qui étail en lui d'après La glol'ification lie l'humain du
la 'conception, 4727. On peut avoir Seigneur et la subjugation des cn­
une idée de la glorification de l'hu­ (el's ont été (aites par lcs tenta­
main du Seigneur d'après l'idée de "tions. Le SeigneUl', plus que tous,
'la régénération de l'homme, puisque a subi de très-graves tentations,
le Seigneur r'égénère l'homme de la :1.663,':1.668,1787,2776, 2786,2795,
même manière qu'îl a glorifié SQn 2816, 11295, 9528. Le Seigneur a
humain, 3043, 3138,3212, 3296, combattu d'après son divin amour
34!)(), 4402, 56'88. Quelques-uns envers le genre humain, :1.690,169:1.,
des arcanes conceJ'll'ant la glol'ifi{lil­ 1812, :1.813, 1820. L'amour du Sei­
tion de l'humain du Seigneur sont gneur a été le salul du genre hu­
exposés, 10057. L'amour du Sei­ main, :1.820. Les eofe/'s ont com­
gneur envers toulle genre 'humain battu conll'e l'amour du Seignel1l',
a été la v,ie du Seigneur dans le :1.820. Le Seigneur seul et d'après la
'm'onde, 225;3. L'amour du seigneur propre puissance a comballu contre
'surpasse'lout enteBdement il'umain, les enfers el les a vaincus, 1692,
2077, 2500. Le S'eigneurasauvé le :1.8:1.3, 2816, 4295, 8273, 9937.. Par
gen're humain par cela qu'il a :glo­ sui'le le Seigoour a été fait seul iJus­
rifiéson bumain, 4180, lool9, Hce et Mérile, 18:1.3, 2025, 2026,
10152',10:655, :1.0659,i<&8QS.Aulille­ 2027,97:1.5,9&09, :l.{lO:1.9. La der­
tuent {~tle ~enre humain alJitail nîère tentation nu Seigneur a élé
péri par Inort ~ternelle, :1.'676. De ,dans Ge'thsémané el sur la croix, et
'l'élal de glorfficaliol'l 'et de l'état alo'rs 'aèt! aussi lieu la complète
'd'humHiation du Seigneur, '11]85, 'victoire, ,par laquetle il a subjugué
!I.".999, 2159,6866. La ,glorifioalion, les enfers el en ,même temps glorifié
C'J'oond il 1Slagildu seig,neuf) esll'u­ son 'humain, 2'776, 2803,28:1.8,285h,
nioil desllfl humain avec le di'VÏ4l, 10655., HI659., :1.0828. LeSeigoelilr
'el 'gldrj:fier, c'est fatre diviti,' HIOll, ne pouvait .pas être lenlé quanl au
~OO'53, Ul'828. diviomême, 2795,2803,2813,281<4.
fue8eigneur d'aprè~ l'f!'Umailla c'est pour cela qu"ïI a pris -d'ulle
subjugué les'enfe7's quand il ''était mère le faible ,humain, dans lequel
dans le monde. lie Seigneur.!l&ub­ il a admis~les tenlations, 1414,144h,
jugué ,toos les,enfer,s, quand .H'était, 1573,501l1, 5157, :]1.93., 9315. ,Par
~alls le ,j)oode,êt 'il 11\ ir~mis ailÔl'~ 'Ie~ 'tenlalidn& ,et par ,lenimoircll,il '
346 SE 'SE
a rejeté tout l'héréditairé provenant le divin bien, 2803, 3704, 74991
de la mère, et il a dépouillé l'hu­ 87211, 9194. ,Parce que le seigneur
main qu'il tenait d'elle, à un lei était le divin vrai, il était la divine
point qu'enfin il n'était plus son fils, sagesse, 2500, 2572. Le Seigneur
21.59,2576,2669,3036,1.830. Jého­ seul a eu d'après lui·même la per­
vah, qui élait en lui, semblait ception et la pensée, et bien au­
comme absent au moment des len­ dessus de toute perception et de
talions j et cela, en tant que le Sei­ loute pensée angéliques, 1.901l,
gneur élait dans l'humain prove­ 1.91.4, 1.91.9. Le vrai divin a pu êlre
nant de la mère, 1.81.5. Cet élat tenté, mais non le divin bien, 281.4.
élait l'élat d'humiliation du Sei­ Le Seigneur a uni le divin vrai
gneur, 1.785,1.999,21.59,6866. Par au divin bien, ainsi son humain
les lenlations et par les vicloires le au divin mtime. Le Seigneur a été
. Seigneur a aussi disposé toules inslruit de la même manière qu'un
choses en ordre dans les cieux, aulre homme, lM7, 1.Ml, 2523,
6287, 1I295, 9528, 9937. Par les 3030. Le Seigneur s'est successive­
mêmes il a aussi uni son humain au ment avancé vers l'union avec le
divin, c'esl-à-dire, glorifié son hu­ Père, 1. 864, 2033,2632, 31111., 1I585,
main, 1.725,1.729,1.733,1737,331.8, 701.1I, 10076. Autant le Seigneur
3381,3382,6286,6287,4295,9397, était uni au Père, autant il parlait
9937. avec lui comme avec soi-même, et
L'humain du SeigneU1' était le en autre temps il parlait avec lui
divin vrai, quand il était dans le comme avec un autre, 1.7lI5, 1999,
monde. Le Seigneur a fait divin vrai 7058. Le Seigneur d'après la propre
son humain, d'après le bien qui puissance a uni l'humain au divin,
élait en lui, quand il élait dans le 1.616, 17119,1.752,1.81.3,1.921.,2025,
'monde, 2803, 31.96, 31.95,321.0, 2026, 2523, 31M, 5005, 50[15,6716.
671.6, 6866, 70111, 71199,81.27, 87211, Le seigneur a uni le divin vrai, qui
91.99. Le Seigneur alors li disposé élait lui-lllême, avec le divin bien
. chez lui loutes choses dans la forme qui était en lui, 1.0047, 1.0052,
céleste, qui est selon le divin vrai, 1.0076. L'union a été réciproque,
1.928,3633. Conséquemment, le ciel 2004, 1.0067. Le Seigneur, quand il
alors a élé dans le Seigneur, el le quilla le monde, fil divin bien son
Seigneur a été comme ciel, 91.1., humain, 31911, 321.0, 68611, 71199,
1.900,1.928, 36211 à 3631, 36311,38811, 87211, 91.99, 1.0076. Ainsi, il élait
1I01l1,1I279,1I520,1I5211,1I525,6013, sorti du Père, ct il est retourné au
6057,6690,9279,9632,9931,10303. Père, 31.94, 3210. Ainsi, il a été
Le Seigneur a parlé d'après le divin fait un avec le Père, 2751,3704,
vrai même, 81.27. C'est pour cela 4766. Le Seigneur, dans l'union
que le Seigneur, dans la Parole, a a,vec le divin même, qui élait en
parlé par correspondances, 31.31, lui, avait en vue la conjonction de
31172 à 31185, 8615, 1.0687. De là le soi-même avec le genre humain,
Seigneur est la Parole, et est appelé 2034. Depuis l'union, le divin vrai
la Parole, laquelle est le divin vrai, procède du seigneur, 3704, 37:1.2,
2533,2813,2859, 28911,3393,3712. 3969, 1I577, 5701l, 7499,8:1.27, 8241,
Dans la Parole, le Fils de l'homme 91.99, 9398. Comment procède: le
sign. le divin vrai, et le Pèresign. divin vl'<\i i ilIustl'é, 7270, 9407.
SE SE 347
Si le divin n'eût pas été dans l'hu­ près la Parole, f01M; et parce
main du Seigneur d'après la con­ qu'il y est appelé Jéhovah, 1603,
ception, l'humain n'aurait pas pu 1736,1815,1902,2921,3035,5110,
être uni au divin même, à cause de 6281,6303,8864,9194,9315. Dans
l'ardeur de l'amour infini dans le­ le sens de la lettre, il est fail une
quel est le divin même, 68lt9. C'est distinction entre le Père et le Fils,
pourquoi, jamais aucun ange ne ou enlre Jéhovah et le seigneur,
peut êlre uni au divin même, si ce mais non dans le sens inlerne de la
n'est à distance et au moyen d'un Parole, dans lequel sont les anges
voile; autrement il serait consumé, du ciel, 3035. Le monde chrétien
6849. Le divin amour est tel,86l1l1. ne reconnalt pas l'humain du Sei­
De là on peut voir que l'humain du gneur pour divin, par suite d'une
Seigneur n'a point élé comme l'hu­ décision prise dans un concile à
main d'un aulre homme, 10125, cause du pape, afin qu'il fût re­
10826. L'union du Seigneur avec connu pour le vicaire du Seigneur;
le Père, de qui venait son âme, n'a prouvé par une conversation dans
pas été comme en Ire deux, mais l'aulre vie avec des membres de ce
comme enlre l'âme et le corps, concile, 4738.
3737,10824. L'union se dit de l'hu­ Le divin humain de taule éler­
main du Seigneur avec le divin, et nité élait le divin vrai dans le ciel,
la conjonclion se dit de l'homme ainsi le divin exister, qui plus tard
avec le divin, 2021. dans le Seigneur a été fait le divin
De cette manière le Seigneur a être, de qui (procède) le divin exis­
fait divin son humain. L'humain ter dans le ciel, 3061, 6280, 6880,
du Seigneur est divin, parce qu'il 10579. Élat du ciel auparavant;
venait d€: l'être du Père, qui était quel il était, 6371,6372, 6373. Le
l'âme du Seigneur; illust,'é par la divin n'a été perceptible, ni pal'
ressemblance du père dans les en-, conséquent réceptible, que lors­
, fants, 10269,10372,10823; et parce qu'il eût passé à travers le ciel,
qu'il venait du divin amour, qui 6982, 6996, 7004. Le Seigneur de
était en lui, 6873. Chaque homme taule éternité a été le divin vrai
est tel qu'est son amour, et il est dans le ciel, 2803, 3195, 3704.
son amOlli', 6872, 10177, 1028lt. C'est ce divin qui est le Fils de Dieu
Le Seigneur a élé le divin amour, né de toute éternité, 2628,2798.
2077, 2253. Le Seigneur a fait divin Dans le ciel, il n'est pas perçu
tout son humain, tant l'interne que d'autre divin que le divin humain,
l'externe, 1603, 1815, 1902,1926, 6475, 9303, 9356, 10067. Les très­
2093, 2803. C'est pourquoi il est anciens n'ont point pu a,dorer l'être
ressuscité quant au corps tout en­ infini, mais ils ont adoré l'exister
tier, cc qui n'a lieu pour aucun infini, qui est le divin humain,
homme, 1729, 2083, 5078, 10825. 4687, 532:1.. Les anciens ont re­
Que l'humain du seigneur soit di­ connu le divin, parce qu'il appa­
vin, cela est reconnu par la toute­ raissait dans une forme humain~,
présence de son humain dans la et ce divin était le divin humain,
sainle cène, et cela est évident d'a­ 5110,5663,6846, 10737. Les habi­
près sa transfiguration devant les tants de toutes les terres dans l'u­
trois disciples, 3212 i et aussi d'a· nivers adorent le divin sous une
348 SE ,SE
forme humaine, et ils s.e réjouissent le trine est Un, 2149, ~~56, ~~88,
quand ils apprennent que Dieu a 2321,2329,2447,3704,6993,7182,
été réellement fait !Jomme, 6700, 10738,10822, 10.823. Le trine divin
8541 à 8547, 9361, 10736, 10737, dans le seigneur est reconnu dans
10738. On ne peut penser au sujet le ciel, 14, 15, 1729,2005,5256,
de Dieu, qu'en se le représentant 9303. Le Seigneur est un avec le
dans une forme humaine, et ce qui Père, ainlli il est le divin même et
est incompréhensible ne tombe le divin humain, 1729, 2004,2005,
dans aucune idée, 9359, 9972. 2018,2025, 2751,3704,3736,4766.
,L'homme peut adorer ce dOnt il a Son divin procédant es~ aussi son
quelque idée, mais non ce dopt il divin dans le ciel, divin qui est ap­
n'a aucune idée, 4733, 5UO, 5663, pelé l'esprit saint, :3969, 4673,6788,
72H, 9356, 10067. c'est pOUl' cela 6993,7499,8127,8302,9199,9228,
que la plupart, sur le globe entier, 92 29,9278,9407,9818,9820,10330.
adorent le divin sous UDe form,e Ainsi le Seigneur est le seul et uni­
humaine, et cela a lieu, par l'influx que Dieu, 1607, 2149, 2156,2329,
venant du ciel, 10'159. Tous ceux 2447,2751,3194,3704,3712,3938,
qui sont dans le bien quant il la vie, 4577,4687,5321,6280,6371,6849,
lorsqu'ils pensent au Seigneur, pen­ 6993,7014,7091,7182,7209,8241,
sent au d~vin humain, et non à 8724,8760,8864,8865,9194,9303.
l'humain séparé du divin, 232~, Du Seigneur dans le ciel. Le
4724,4731,4766,8878, 9H)3, 9198. Seigneur apparait daos le ciel
Aujourd'hui, dans l'église, ceux comme soleil et comme lune;
qui sont daDs le mlll quant à la vie, comme soleil à ceux qui sont dans
et ceux qui sont dans la foi séparée le royaume céleste, et comme lune
d'avec la charité, pensent à l'hu­ à ceux qui son t dans le royaume
main du Seigneur sans le divin, et spirituel, 1053, 1521, 1529, 1530,
ils ne saisissent pas non plus ce que 1531,3636,3641,4321,5097,7078,
c'est que le divin humain; pour­ 7083,7173, 7270, 8812, 10809. La
quoi 7 3212,3241,4689,4692,4724, lumière, qui procède du S~igneur
4731,5321,6371, 8878,9193,9198. comme soleil, est le divin vrai, d'où
Il Y a un lT'ine dans le Seignew·. les aoges ont toute .sage~se et toule
Les chrétiens, dans l'autre vje, o,nt intelligence, 1053, 15·21 à 1533,
été examiflés cO,l.lcemant l'idée 2776,3138,3195, 32 22,3223,3225,
qu'ils avaient de Dieu un, e,t ,il a 3339,3341,3636,3643,3993,4180,
été déco/lvel1t qu'ils aVaoient l'idée .4302,4415, 5400,9899,9407,9548,
de lI'ois dieux, 2329, 5256, 1073,6, 9571, 9684. Et la chaleur ,qui pro­
,10737, 10738,10821. On 'peu,t con­ ~de du Seigneur co,mme so le~l, est
cevoir ,le ~rine divin dans une seule le divin bien, d'où les anges ont
personne, et ainsi ,un seul Di-eu, l'amour, 333,8, ~636, 3~43,.5315. Le
mais ,non ,danS trois personnes, divin même du Seigneur est loin
10738.,1.0821, 10822. Le lnin.edans II\! de~sus d,e son divin dans le ciel,
u,J,le seuŒe per~onne,ainsi dans le 7~70" 8760. Le divin vrai n'est point
Seignenr, :est leldivin même qui est ~ans le ,Seigneur, mais il procède
np.pdé le ,Père, le'divin h,umain qui du seignel,lr, de même que la lu·
est ~p'el~ le Fils, et le divin procé­ mi~re JI"es,t point daDs le s,oleil,
dallt Ij\-pp~l~ I~Esprit.Sa,iDI, et ai\lsi ~ais procède ,du soleil, ~969.
sg
SE 349
D~;111 lè ~~eur èst N1f'è, et du COlnme tlnseut bom'mé, lequel pour
seigneût vient l'exister; 393&. Le cela même est àppelé le trè&·gl'and
SeigneiJr est le centre commun, homme, 2988, 2996, 3624 à 3629,
vers leqùel se toumelit tous les an­ 3636 à 3643, 37ill à 3745, 4625.
ges d'ails le ciel, 3633,9828,10130, Le Seigneur est le seul homme, et
10189. cependant les aoges ne se ceux-là seulement sont hommes qui
tournent pas vers le seigneur, mais reçoivent de lui le divin, 1894;
le Seigneur les tourne vers lui, aUlant ils le reçoivent, autànt ils
10189; parce qu'il n'y a pas pré. sont les images du Seigneur, 8547.
sence dèS a,oges chez le Seigneur, Les anges sont des formes de l'a·
mais il y a préseoée du Seigneur mour et de la charilé dans une
chez lès anges, 9415. La présence forme humaine, et cela par le Sei.
du Seigneur cbez les anges est se­ gneur, 3804,4735,4797,4985,5199,
lon là réception du bien de l'amour 5530, 9879, 10177.
et de la charité procédant de I~li, Tout bien et tout vrai viennent
906, lJ198, 4206, 6211, 6320, 6280, du Seigneur. Le Seigneur est le
6832,7042,8819,9680,9682,9683, bien même et le vra,i même, 2011,
10106,10810. Le Seigneur est pré­ 5110, 10336, 1061.9. Tout bien ct
sent chez tous dans le ciel, et aussi tout vrai viennent du Seigneur,
chez tous dans l'enfer, 2706. Le par conséquent tolIte paix, toule
Seigneur d'après le divin llmOUr innocence, tout amour, toute cha·
veut amener tous les hommes vers rilé, toule foi, :1:61'4, 2016, 2751,
lui dans le ciel, 6665. Le Seigneur 2882,2883, 2891, 2892, 2904 ; ct
est dans un continuel effort de con· aussi toule sagesse et toute intelli.
jonction avec l'homme, mais l'in­ gancaj 109, 112, 121, 1<26. Du Sei­
flux el la conjonction sont empê­ gneur il ne vient que le bien, mais
chés parles propres amours de les méchants tournent en mal le
l'homme, 20fJ1, 2053, 2611,5696. bien qui vient du Seigneur, 764:3,
Le divin humain du Seigneur in­ 7679,7710,8632. Les anges savent
nue dans le deI et fait le ciel, et il que tout bien et tout vrai viennent
n'y a auculle conjonction avec le di­ du Seigneur, mais les méchants ne
"in même dans le ciel, mais il y a veulent pas le savoir, 6193, 9128.
conjonction avec le divin humain, Les anges par la présence du Sei·
3038,42:1.1,4724,5663. Et ce divin­ gneur son t davan tage dans le bien,
là inlluedu ciel et pal'Iedel chez les mais les infernaux par la présence
hommes, 1925. Le seigneur est le du Seigneur sont davantage dans le
tout du ciel el il est la vie du deI, mal, 7989. Les méchanls se jettent
7211,9128. Le Seigneur habite chez dans l'enfer à la seule présence du
les an'ges dans ce qui lui appartient, Seigneur, 8137, 8265. Le Seigneur
9338,10125,1.0151, 10157. D'après juge lous les hommes d'après lebien,
CCIII, ceux qui sont dans le ciel sont 2335. I.e Seigneur regarde tous les
dans Je Seigneur, 3637, 3638. Le hommesd'après la misél'icorde,.223.
ciel correspond au divin humain du Jamais le Seigneur ne se met en co­
Seigneur, et l'homme, quant à lère contre qui que ce soit, ne fait de
toules chOses en général et en par­ mal à qui que ce soit, n'envoie aux
ticulier, correspond au ciel, et par enfers qui que ce soit, 245, 1683,
soHe le ciel dans, le commUn est 2335,8622. Coniment il railt eotet).
300 SE SE

dre ce qui esl dit dans la Parole, dans la Parole, 2159, 2813. ce que
que Jéhovah ou le Seigneur se met signifient les deux noms de Jésus
en colère, tue, jette dans l'enfer, et et de Christ, 3004 à 30H. Ce qui
plusieurs autres choses semblables, est signifié, quand il est dit du Sei­
592, 696, 1093, 1874, 1875, 2395, gneur qu'il a été envoyé par le
2447,3605,3607,3614,6071,6997. Père, 2397, 6831, 10561. Comment
Le Seigneur. a tout pouvoir il faut entendre que le Seigneur a
dans les cieux et sur terre. Tout porté les iniquités de tous, 9937.
le ciel appartient au Seigneur, 2751, COmment il faut entendre que le
7086; et le pouvoir dans les cieux Seigneul' a racheté l'homme par
et sur telTe est au Seigneur, 1607, son sang, 10152. Comment il faut
10089, 10827. Comme le Seigneur entendre que le Seigneur a rempli
gouverne tout le ciel, il gouverne toutes les choses de la loi, 10239.
aussi toutes les choses qui en dé­ Comment il faut entendre que le
pendent, ainsi toutes les choses Seigneur intercède pour l'homme,
dans le monde, 2026, 2027, 4523, 2250,8573, 8705. Comment il faut
4524. Il gouverne aussi les enfers, entendre que sans le Seigneur il
3642. Le Seigneur gouverne toutes n'y a aucun salut, 10828. Il n'y a
choses d'après le divin par le divin pas salvation par l'intuition du
humain, 8864, 8865. Le Seigneur Père, ou par la prière au Père afin
gouverne toutes choses selon l'or­ qu'il ait pitié à cause du Fils, car le
dre divin, et l'ordre divin se réfère Seigneur dit: Moi, je suis le che­
(l

aux choses qui sont de sa volonté; min, la vérité et la vie, nul ne vient
à celles qui se font par son indul­ au Père que par moi, Il - Jean,
gence, et à celles qui se font par sa XIV. 6, - 2854. Contradictions que
permission, 1755, 2447, 6574,9940; contient la foi reçue, à savoir, que
voÏ1' ORDRE. Le Seigneur gouverne le Seigneur par la pàssion de la
les derniers d'après les premiers, croix a réconcilié le genre humain
ct les premiers d'après les derniers, avec le Père, 10659. L'avénement
et de là vient qu'il est appelé le dn Seigneur est sa présence dans
Premier et le Dernier, 3702, 6040, la Parole, 3900, 4060. Le Seigneur
6056, Le Seigneur senl a la puis­ ne veut pas pour lui-même la gloire
sance d'éloigner les enfers, de dé­ de la part de l'homme, mais il la
t.ourner des maux et de tenir dans veut pour le salut de l'homme,
le bien, par conséquent de sauver, 5957, 10646. Le Seigneur, dans la
10019. Le jugement appartient au Parole, lorsqu'il est nommé Sei­
Seigneur, 2319, 2320, 2321, 10810, gneur, sign. le divin bien, 4973,
108B. Ce que c'est que te sacerdo­ 9167, 9194; lorsqu'il est nommé
tal du Seigneur, et ce que c'est que Christ, il signifie le divin vrai,3004,
le royal du Seigneur, 1728,2015. 3005,3008,3009. Quand le Seigneul'
Comment doivent être enten­ a été crucifié, quelle chose a été
dues, dans la Parole, certaines e:r;­ l'eprésentée pal' le sang, et quelle
lJressions concernant le Seigneur. chose par l'eau, 9t27; quelle chose
Ce que c'est que la semence de la pal' ses vêtements partagés, 9093;
l'emme dans le prophétique sur le par la couronne d'épines, 9144.
Seigneur, 256. Ce que signifient C'est le vrai divin qui a été flagellé
le fils de l'homme elle fils de Dieu el crucifié par les Juifs, 2813. Dans
SE SE 3tH.
le Seigneur a été représenté l'élal du divin, 5HO. Le Seigneur d'éter­
de l'église alors, 9127. Le saint des nité a été le divin même passant par
saints dans le tabernacle et dans le les cieux, et cela dans une forme
temple a représenté le divin huma n il umaine, qu'il a revêtue en actua­
du Seigneur, et la qualité en a été lité dans le monde, 10579. Avant
représentée pal' les choses qu'il l'avénement du Seigneur il y avait
contenait, 3210. Le seigneur a parlé transtlux divin pal' le royaume cé­
par des représentatifs et des signi­ leste, et alors le pouvoir était chez
ficatifs, parce qu'il parlait d'après. les anges de ce ciel, 6371, 6372 j
le divin même, 2900. toutefois, comme cet humain divin
Pourquoi le Seigneur est venu était devenu sans force, et que par
dans le monde. Le Seigneur est suite les choses n'étaient pas dans
venu et vient dans le monde toutes l'ordre, le SeigueUl' vint dans le
les fois qu'une église a été devastée, monde pour faire divin son humain
et qu'une nouvelle église doit être et rétablir l'ordre, 6371, 6373. Le
instaurée; mais cela a lieu pal' de Seigneur a voulu naltre sur noire
manifestes apparitions, pal' des ins­ terre, principalement à cause de la
pirations et par la Parole, une fois Parole, 9350, 9351; parce que sur
seulement en personne, 4060. Le notre terre elle a pu être écrite,
Seigneur vient dans le monde pour 9353 j parce qu'ensuite eUe a pu
sauver le genre humain, 1676, 2661. êtr~ répandue SUI' toute cette tene,
Le Seigneur, comme divin vrai, in­ 9354; parce qu'une fois écrite, elle
fluait par le ciel dans le genre hu­ a pu être conservée pour toute pos­
main, mais comme cela ne suffisait térité, 9355; parce qu'ainsi il a pu
pas quand l'homme se fu t éloigné du être manifesté que Dieu a été fait
bien de l'amour, alors le Seigneur homme, 9356. Ainsi il a plu au Sei­
viut dans le monde et fit divin l'hu­ gneur de nailre ici, et de rendre
main, afin que du divin humain cela manifeste par la Parole, afin
même le divin vrai procédât, et que non-seulement cela devInt no·
ainsi sauvât l'homme qui le rece­ toire sur ce globe, mais aussi afin
vrait dans le bien, 1I180. Le Sei­ que par la Parole cela devint mani­
gneur est venu dans le monde dans feste dans l'nnivers à tous ceux qui
la plénitude des temps, c'est-il-dire, viendraient d'une terre quelconque
il la consommation du siècle, ou dans le ciel, où il se fait une com­
quand il n'y avait de l'este aucnn munication entre tous, 935G. Le
bien, pas même le bien naturel, Seigneur a voulu naltre homme,
3398. Le genre humain est tel, que afin de pouvoir être aussi la lumière
les hommes veulent adorer quelque pour ceux qui étaient dans d'é­
chose dont ils puissent avoir quel­ paisses ténèbres, à savoir, pour
que idée de perception, et en quoi ceux qui s'étaient tant éloignés du
il yale divin; el c'est pour cela bien eL du vrai, 3195. Ainsi le Sei­
que le Seignenr est venu dans le gneur est venu dans le monde pour
monde; illustré, 4733. Le Seigneur sauver les spirituels, 2661, 2716.
est le divin homme, qui est d'éter­ Comment le Seignew' a fait di­
nité, ou Jéhovah tel qu'il est dans vin son humain. Le divin humain
le ciel, et il a pris l'humain, afin a été d'éternité et avant que le Sei·
que les hommes eussent une idée 1 gneur fût né, et alors il était Jého­
352 SE SE
vah dans le ci~l, ainsi revêtu de Ilel auquel il a conjoint 11\ divin vl'ai
l'humain j mais ensuite qlland il fij~ d'après l'humain, 3194, ,3~i!l. lt~
né homme il devint l'esseoce par seigneur a fait divin son rat,ionnel
sol, essence qui remplit tout le ciel, et qual1t au bien et quant au vrai
et fait qua ceux qui n'avaient pu par I:a propre puis~a.nce j et celll,
être sauvés auparavant sont sauvés, par le cllemjn ordipa~re, a.1H. Le
3061. Le divin humain du Seigneur seignep,r a fait divin l'humain par
d'éternité était Jéhovah influant à les moy,ens, II1ais i~ ,n'ëI pris a!1cune
travers le ciel, 6280. L'élilt du di· chose des moyens, ltO~5. Le Sei­
vin lfiu Seigneur, quand il fit divin gneur a eu aussi chez lUI des socié­
l'humain, Ile tombe dans la con­ tés d'esprits et d'anges, parce qu'il
ception de ,qui que ce soit, ni même a vOllluque tou tes choses se fissent
dans celle des anges, que par les selon l'ordre, et parce qu'ainsi il
apparences et les TeprésentaHfs de remettait le ciel et (',enfer el! ordre;
la régénération de l'homme, 4237. mais il n'a rien pris d'eux, i! a tout
La régénération de l'homme estl'i­ pris du divin; illustl'e, 4075. Le
mage de fa glorification du Sei­ Seigneur dans l'union avec le di·
gneur, ou, ce qui est la même vin même avait en vue sa conjQl)c.
chose, dans laprogre.ssion de la llé­ tion avec le genre humain, 20311,
génération, comme image, la pro­ 2077. Il est fait menlion de trois
gression de la glorifica:lion du Sei­ arcaBes, à savoir, le divin humain
gneur peut è,tre vue, quoique de du Seigneur a existé d',après le di·
loin, 3136. Glorifier l'humain, c'est viD' même; le divin humain du Sei·
le faire divin, 1603, 10053, 111~28. gneur non-seuleme,nt a été conçu
L'amour divin lui~llJême a fait divin de Jéhovah, mais encore il en est
l'humain du seigneur, comme l'a­ né; le divin humain est le nom de
mour céleste fait l'homme floulveau; Jéhovah, 2628. Le Seigneur, quand
et il en est de cela comme de ,l'âme il était dans le monde, a fait en soi
qui forme le corps à son im/lge, et l'humain d'abord divin vrai ou loi
comnle de la fin avec la cause, et divine, et ensuite di,vin bien, 6866.
de la cause avec l'effet, 4727. ,Le L'union du Seigneur avec Jéhovall
seigneur est né comme un autre n'est pas telle qu'est l'union enlre
homme quant aux choses qu'il te· deux., mais c'est UDe union réelle
Dait de la mère, mais il est né divin en UD, de sorte qu'ils sont, Don pas
pal' le Père, 6963. L'intime du Sei-­ deux, mais absolument un, 3737.
gneur lIans le monde était divin, 1e seigneur, quand il était dans le
mais les enveloppes ou les e~t~­ ,monde, a fait divin vrai son hu­
-rieurs constituaient Il~hu'main pro­ main et ,ap'pelait le bien son Père;
venant'de la mère, dans lequel était .et après qu'i! se fut fait divin bien,
'le mal, &OU. Dans le Seigneur le divin vrai a procédé de son divill
l'intime de la vie était Jéhovall, :at humain, 7499. Le. seig~eur"a fai,t
d'après cet',intime le Seigneur a,fait c\ivin en soi le corps même, et Illi
divin son' humain, ainsi parla pro- I seul aussi est I:essuscitlé ,avec I,e
ppepuissance, 6716. lie Seign~ur, corps, ,5078. Le divin h;u!Uaindu
quant aUidivin humain, e~t,sorti,du 1 Seigneur es.t tel qu'i! apparu~,
divin bien, et est 'né du divin v~a\, quand le seigneur lut l1;ansfigl.\l'P
d'oü a procédé le divin bien ration· devant les trois çlisciples, 3212. Le
s~ SE 3t;3
diiVin, tl\~rp~tQ dpSeig!J~l1r ,sL \fl\l~ ~ig:I\(lU.r e~ eQ QViC ~\Ie$.I4·d~"s ..
daOlJ le &i~l, parce qll'on n'y peu~ poir cQ~e.tnant l~ f~ ~ pn QlJ""~
pas pense. au divinm~me; illustré, l~ Seig,nllur com~Uait~ il y, av~i4l
72H. Le. di"in même Re pwt ê~re i\v.ec lui des, anges auq\lel. U ~Q~
communiqué à l'angll, ~ l'esprit, à DaU I~ puissanc~, Jo 752;, Le $eiglleUf
l'hom\)le,. que par le divin hU:lIlain <) ad'mis ~n lui des tWI"JttODll da l1t.
du Seigneur, 4724.
Des tentations. et MS dfluJ;. états
part des anges" 4295. ".e
5eiSDellll
a été, uni aux célestes pal lei con.
du Saigneu1', quand; il [q.isait di,. naissances" et il, a \!Di l'hu~"il): au,
vin- son humain. Le Seig,n~ul1, plus divin par la.propre puissatlce"i6i6.
que tout.autre,asuhï'de très-graves Il a implanté les connaissances dan~
tentatio~s, 1663, 1668, 1781J.LeSei. les célestes d,e l'enfance,: 1616'1 1,e
gneur a combattu depuis lta second Seigneur s'est avancé sUCl;essi"e.
âge de l'enfance jusqu'à. la dernière J;llen.l vers l'union é1.vec Jéhovah
heure de la vie, :16,90. Le. Seigl;lem 1864, Le Seigneur p,at l'lIQipn qUl\n'~
a élé instruit comme un aull:e hqm· ~ ~'homlI!e e;terne es~devenu.aussi
me, 1457, 1461. Le Seign~ut s.'est JéhQI'a./l el la vie, ce qui est la glo.
avancé des extimes de l10nd;l'e'vers rification, 1603. l~tat d'humiliation
les intérieurs par une progrcSsiQD du seigneur, 1.7.85. Le SeigpeuD
régulière, lorsqu'il a fail divin. l'ou. dan~ l'état d'humiliation a Inter.
main, 4585. Le 'Seigneur s'est suc­ cédé, mais dao~ l'état de &Iorifica.
cessivement glorifié' pendant qu'il t,on il était touché de compassion,
était enfant, et pendant qu'il crois. 2250. Dans l'état d'humili<lHon le
sail en intelligence et en sagesse; il $Cigpeur parlait avec Jéhovah
s'est fait d'abord vrai d'après le di· comme avec un aulre, et.dans l'é.
vin, ensuite di.vin vrai, et enfin di~ tat de g,lorification comme avec lui·
vin bien, 7014. Le Seigneur a ad­ même, 1745, 1999. Les deux états
mis en lui, les tentations el s'y est de la glorification illustrés par le~
préparé, 2816; il s'est revêtu de deux étals de la régénél'a~ion de
différents états; quand il les subis­ l'hom1lle, 10076. Le'Seigneur pal'
sait, 2786, 2795. Le divin du sei­ les lent<ltions a fait divines tou\es
gneur n'a pu être tenté chez le Sei­ choses chez lui, même les vases ré­
gneur, 2795. Le Seigneur n'a pu cipients du vrai, 3318, f. Le vrai
être tenté quant au bien, mais il a divin est le fils de l'homme qQi a
pu l'être quant an vrai; pourquoi? subi les tentalions; montré, 2813,
28:13. Le seigneur a combattu d'a­ Le vrai divin même (ou divi.n vrai)
près l'amour envers tout le genre est au-dessus de toule tentatiqn·; ~t
humain, et même contre l'amour ainsi dans l'humain du Seigneur le
de soi et du monde, 1690, 1691, vrai divin, qui a subi les tentations,
1789, 18il2, 1820. Il a combattu est le v1'<\ i .'ationnel, 2814. Ce que
contre le mal héréditaire pl'Ovenant c'est que le divin vrai, et cc que
de la mè.re, mais il n'y a eu chez lui c'est que le vrai divin, 2814. L'hom­
aucun mal acluel, 1flM, 1573. Le me interne du seigneur était Jého­
Seigneur a subi les tentations les vah, et l'homme intérieur et aussi
plus graves, et cela d'après l'amour l'homme externe sont devenus Jé·
di l'in, afin de sauver le genre hu­ hovah par les tentations et par les
mail;J, 9528, (. Les tentations du victoires., 1725 à 1729, 1733•. I.e
Il. 23.
354 SE SE
Seigneur a eombattu eontre les en­ sanee, le Seigneur a uni l'humaine
fers et remis toutes choses dans essence à la divine essence, et il est
l'ordre quand il était dans le monde, ainsi devenu la justice, 1921, 1925.
et il le fait à éternité, et c'est ainsi Par la propre puissance, leSeigneur
qu'il a porté les iniquités et les a fait divin en soi l'humain, 505.
péchés; illustré et montré, 9937. Par la propre puissance, le Seigneur
Le Seigneur par la passion de la a fait divin non-seulement le ration­
croix a pleinement glorifié son hu­ 1 nel, mais aussi le sensuel-corporel;

main et subjugué les enfers; mon­ c'est pourquoi, seul il est ressuscité
tré, 10655, 10828. Tout le salut de avec le corps, 2083. Comme dans
l'hOmme vient de ce que le Sei­ le Seigneur tout est divin, de là
gneur a subjugué les enfers et glo­ vient qu'il a tout pouvoir dans les
rifié son humain, 10655, 10659; cieux et dans les terres, 10827.
montré, 10828. Quand Je Seigneur Dans le Seigneur, le volontaire d'a­
était dans le monde, il était le di­ près la conception était divin, et
vin vrai, mais quand il eut été glo­ le volontaire par la nativité de par
rifié il fut le divin bien; d'après la mère était le mal; e'est pourquoi
cela, on peut savoir un grand nom­ celui-ci fut rejeté, et à sa place il y
bre d'arcanes dans les choses que eut un nouveau volontaire par l'in­
le Seigneur a dites de lui et du tellectuel, ainsi par la propre puis­
Père, 8724, 9199. Quand il est dit sance, 5157. De même qu'un autre
du Seigneur obéir ou écouter la homme, le Seigneur a été dans l'i­
voix de Jéhovah, c'est l'union de gnorance pendant l'enfance, et il a
l'essence divine avec l'essence hu­ successivement dissipé l'ombre, et
maine par les tentations, 3381. Ob­ s'est insinué dans la sagesse par la
server les préceptes, les statuts, les propre puissance, 2523, 2632. Si
lois, quand cela est dit du Seigneur, Jéhovah ou le Seigneur exaile sa
c'est unir l'essence divine à l'es­ puissance dans la Parole, ce n'est
sence humaine par de continuelles pas pour lui-même, mais c'est pour
tentations d'après soi-même, 3382. le genre humain, afin que l'homme
. Serviteur se dit du Seigneur, quand soit dans un culle humble, et
dans l'humain il était dans l'état qu'ainsi il reçoive la vie et la féli­
d'humiliation, 2159. cité éternelle, 7550. Au divin vrai
De la puissance du Seigneur. procédant du Seigneur appartient
La divine puissance du Seigneur, toute puissance, 6948, 8200; celle
c'est de sauver le genre humain en puissance du Seigneur est enten­
éloignant l'enfer, et en influant du due, dans la Parole, par être assis
ciel, et celle puissance appartient à la droite de Jéhovah, 3387,4592,
au Seigneur seul; montl"é, 10019, 4933, 7518, 7673, 8281, 9133. Le
10152. Le seigneur n'a rien de la Seigneur a eu d'ët~rnité le pouvoir
puissance par le mal et le faux, mais quant au divin, 1607. Tout pouvoir
il a uniquement la puissance par dans les cieux et dans les terres est
lui-même, parce qu'il l'a d'après le au Seigneur; montl"é, 10089. Le
bien et le vrai, 1749, 1755. Par la Seigneur gouverne l'univers d'après
propre puissance, le Seigneur est le divin même, d'après le divin hu­
devenu la justice quant à l'humaine main, et d'après le saint procédant,
essence, 1813. Par la propre puis- 2288. Le Seigneur, quant au divin
SE SE 853'

humain; règne universellement " 10818. La foi commune est que le


dans toutes les choses du ciel et Seigneur a souffert pour le genre
dans toutes celles de la Parole, humain, et a ainsi pOl'té les péchés
8864, 8865. Le Seigneur gouverne des hommes; toutefois, il n'en est
toutes choses par permission, ad­ pas ainsi; mais la passion de la
mission, tolérance, bon plaisir et croix a été le dernier de la tenta­
volonté, 1755, 2447. Les choses tion par laquelle il a pleinement
qui viennent du Seigneur sont dites uni l'humain au divin et le divin à
venir de sa volonté, de son bon l'humain; et ainsi par l'union on
plaisir, de son indulgence et de sa peu t être sauvé, 2776. L'église est
permission, 9940; celles qui vien­ nulle là où par la vie et par la doc­
nent de sa volonté sont le plus près trine il n'est pas reconnu que l'hu­
de lui, celles qui viennent de son main du Seigneur est divin, ou que
bon plaisir sont un peu plus loin le Seigneur est un avec le Père;
de lui, celles qui viennent de son montl'é, 4766. Le feigneur est un
indulgence en sont eucore plus avec le Père; montl'é, 3704. Dans
loin, et celles qui viennent de sa le Seigneur est le trine; divin mê­
permission en sont le plus loin, me, divin humain et divin procé­
9940; ce sont là les degrés de l'in­ dant i et ce trine est un, 2149, 2156,
flux et de la réception du· divin, 2329,2447,3704. Tout le trine dans
9940. Le seigneur allire continuel­ le SeigneUl' est Jéhovah, 2156,2329.
lernentl'homme de l'église vers les Dans le Seigneur est le trine, le
intérieurs et dans le ciel, ainsi plus Père en lui, et l'Esprit saint procé­
près de lni, et cela vient de l'amour dant de lui, 7182. L'humain du Sei­
envers le genre humain; il veut gneur est dil'in; d'après la Parole
avoir les hommes chez lui i montni el d'après le rationnel; illustré de
et illustré, 6645. Le jugement ap­ plusieurs manières; par exemple:
partient au divin humain et au saint son intime est appelé l'ère, l'ex­
procédant du Seigneur, 2319,2320, terne qui est l'humain est appelé
2321. Fils, et le procédant divin est ap­
Doctrinal Sll1' le Seigneur. Le pelé Esprit saint, 10738. SUI' la tri­
principal de l'église est de recon­ nité, les anges pensent autrement
naïtre Dieu, 10816. Le Seigneur est que les hommes; ils pensent que le
Dieu i montré et illustré, 10819. Seigneur est le seul et unique Dieu;
L'union de l'humain avec le divin illustré par le trine dans l'ange,
même est le premier vrai de l'église, 9303. Dans les cieux, on ne recon­
auquel se réfèrent tous les vrais de nalt pas d'autre divin que le divin
l'église, 10728, 10730. Le Seigneur humain du Seigneur; montl'é,
quant au divin humain est Jéhovah, 10067,10267. Ceux qui ont l'idée
ou le Père, dans une forme visible, de trois persounes dans le divin
9310. Ceux qui sont au dedans de pensent trois: il en est autrement
l'église doivent reconnailre le Sei­ de ceux qui ont l'idée de trois dans
gneur, son divin et son humain, une seule personne, 10821; re qui
croire en lu i et l'aimer; montré, a lien quand on place le tl'iue dans
10817. Celui qui, au dedans de l'é­ le seigneur, 10822. Ceux qui font
glise, ne reconualt pas le Seigneur l'humain du Seigneur semblable à
ne peut être sauvé i montré, l'humain d'un autre homme ne ré­
'.356 ~E SE
fléchissent pas sur qiverses circon­ humaine, :1919. Pourquoi le Sei·
slances qui sont énumérées, :1.0826. gneur interroge l'homme, puisqu'il
Les spirituels sont en dissentiment sait tout, 19:H, 2693.
sur le point le plus essentiel de tous, . Le Seigneur est dans la charité et
à savoir, sur le di.vin, l'humain et par la charité dans la foi, 4686. Le
le saint du Seigneur; que ne doit- Seigneur est la pure miséricol'de et
il pas en être de' tous les autres la pure clémence, 6997, 8875. Le
points? 3241. Ceux qui sont dans la Seigneur est l'ordre, parce que le
lumière du ciel voien t le divin dans divin bien et le divin vrai qui pro­
Ie Seigneur, mais non ceux qui sont cèdent du Seigneur font l'ordre,
seulement dans la lumière du mon­ 1 1728,1919,2201,2258,51.:10,5703,
de, 10820. Personne ne peul êlre 8988, 10330, 10619. Toul ordre el
conjoint à Dieu que par le Seigneur taules les lois de l'ordre viennent
ct dans le Seigneur; mon/ré,10818. du Seigneur, 2l1l17. Le seigneur
Tout bien el tout vrl1i procèdent du lourne le mal en bien; d'après une
Seigneur seul, 2882, 2883, 2891, représentalion, 8631. Le Seigneur
2892. Dans Jean,- [. :1. à :1li,- par ne fait de mal à qui que ce soit, et
Il la Parole était chez Dieu, et Dieu ne parle même pas avec dureté;
elle était, la Parole! )) il est signifié il/ustré, 8632. Le Seigneur ne
le Seigneur quant au divin humain, s'oppose jamais à qui que ce soit,
ainsi le yrai; puis aussi toute révé­ mais il semble ainsi, quand l'hom­
lation, et par conséquent la Parole, me ou l'esprit s'oppose au divin;
2894. Le Seigneur est la Pal'oledans illustré, 7042. Se repentir, quand
le sens suprême,. dans le sens in­ œla esl dit du Seigneur, c'esl avoir
terne et dans le sens lilléral, 3393, compassion, 587, 588. Taule chose
;$712. Tout ce que le Seigneur a qui exisle vient d'un antérieur à
fait et dit dans le moude était divin elle, ainsi d'un premier, et enfin
et célesle, et les derniers élaient des du suprême, par conséquent du
représenlatifs, 9780. Le Seigneur Seigneur; mais les maux et les faux
il pensé d'après le diyin célesle, viennent, non d'un supérieur, mais
mais il a enseigné selon la concep­ d'un inférieur, ainsi han du Sei­
lion de ceux qu'il inslruisail, 2533. gneur, mais du monde; ilIus/nJ.
Le Seigneur a pensé d'après le di- 9128. Taules choses existent et
Yin, ainsi d'après lui-même, tout subsislent par un antérieur à elles,
aulrement que les aulres hommes, ainsi par un premier ou par Je Sei­
1904, :191l1, :1.935. Quelle était la gneur, pal' conséquent au moyen
perception du Seigneur, :l.1l42,i 79:1. du monde spirituel par le Seigneur,
Quel élait chez le Seigneur l'influx /1523, 452li, 6056. Les maux se di­
de l'homme inlerne par l'homme sent du Seigneur, pal' exemple, la
inlérieur chez l'homme externe, haine, la colère, l'emportement, la
:1.707. Le Seigneur connaissait lou­ fureur, lorsque cependant c'est le
les choses chez lui, quelles choses con traire, 3605, 3607, 3614.
il Y avait, de quelle qualilé elles Ledivin bien duSeigneur est uni·
étaienl, et d'où elles venaienl, 1701. que, et s'il est dislingué en céleste
La perception du Seigneur sur tou­ et en spirituel, c'esl d'après une ré­
tes choses, et sur les singuliers, ceplion dissemblable, :1.026:1.. Le
étail au-dessus de Ioule perception divin bien est dans le Seigneur, el
SE SE M7
le divin vrai est d'él'près le Seigneur, rationnel et le vrai évoqué du natu­
8241. Le divin vrai procède du di­ rel et devenu divin, il ya, non pas
vin humain du Seigneur; montJ'é, un mariage, mais une 'alliance à
9398. Le divin vrai procédant immé· l'instar de l'alliance conjugale; l'u­
œiatement du Seigneur et le second nion de la divine essence avec l'hu­
vrai successif n'affectent point le maine et de l'humaine avec la di­
ciel, mais son t comme des cei ntul'es vine est le mariage, 3211. Dans le
radieuses de flammes enveloppant Seigneur est le mariage du vrai et
le soleil, qui est le Seigneur, 7270. du biim, d'oil est dél'ivé le mariage
Ledivin vrai procédant du Seigneur céleste, 2803. Le divin naturel dans
ne peut être entendu ni perçu pal' le Seigneur tenait son existence du
personne avant d'avoir traversé les divin bien du rationnel pal' le divin
cieux, et alors il est énoncé par des vrai qui y était, 3283. Le bien na­
esprits qui sont appelés l'esprit turel domestique chez le Seigneur,
saint, 6982, 6985. Le divin vrai après qll'i1 eût servi de moyen, fut
est l'esprit de vérité, dont il est rejeté, 3518. Du bien naturel du
parlé dans Jean, 3969. Dans le Sei­ Seigneur; il l'a eu dès la naissance,
gneur, il yale divin bien, et du M41 j il est représen té pal' Ésaü,
$eigneur procède le divin vrai; il­ 4641; ce divin bien du Seigneur ne
lustré d'après le soleil, 5704. Ce tombe pas sous l'entendemenl, mais
qui procède immédïatement du di­ il influe communémen t, 4642. Le
vin même ne peut être saisi, mais Seigneur esl le très-grand homme
ce qui procède du divin humain dU dans le sens suprême, et il est venu
Seigneur peut l'être; comment, dans le monde pom faire divin l'hu­
5321. Dans la Parole, le divin bien main, afin que toutes choses se ré·
est ce qui est appelé Père, et le di· férassent à lui, 3637. Le Seigneur
vin vrai ce qui est appelé Fils; mon­ 'seul est homme, el sont hommes
l1'l1,3704. L'hérédilaire du Seigneur ceux qui reçoivent le divin qui pro­
élait le divin pal' Jéhovah, et le mal cMe de lui, :1894, 4839, 6626. Le
par la mère, 1lJ14,14lJli. Pourquoi, ciel correspond au seigneur, et
dans le sens inlel'De de la Parole, l'homme quant à toutes choses et à
il esl si souvenl lrailé de l'union de chaque chose correspond au ciel,
l'essence divine du Seigneur, et de el par suile le ciel est le très-grand
sa perception el de sa pensée, 2249, homme, 3624 à 36~9. Le Seigneur
Pourquoi le sens interne de la Pa­ est le ciel de l'église, parce qu'il
role traite de toute la vie du Sei­ habile dans ce qui est à lui et non
gneur dans le monde, 2523. dans le propre de l'ange et de
Du divin rationnel : Comment l'homme, ainsi il est le tout dans
était et existait le divin rationnel du toules les choses qui y sont, 10125;
Seigneur, 2625. Le Seigneur a fail montré, 10151, 10157. C'est le di­
successivement divin son rationnel, vin humain du Seigneur qui influe
2632. Le Seigneur a voulu faire di­ dans le ciel el faille ciel, 3038. Il
vin son rationnel, à savoir, quant vadans le ciel une lumière plus
au bien par l'influx d'après son di­ éclatante que la lumière sur la
vin par le chemin interne, et aussi teITe, et celle lumière vient du Sei­
quaTlt au vrai pal' l'influx pal'le che­ gneur,3195. Ceux qui sont dans le
min externe, 3030. Entre le bien du ciel sont dans la vie dll Seigneur,
358 SE ~E

7212. Le divin amour du Seigneur vrai il est la lumière, 8897. Le Sei.


est «;éleste et est spirituel, mais gneur a apparu dans le soleil du
cette distinction n'existe que rela­ ciel à des esprits de Mercure et dé
tivement à ceux qui reçoivent; Jupiter, et à des esprits qui l'avaient
3325. Le Seigneur est le céleste vu sur notre terre, 7173. Dès qu'un
même et le spirituel même, ou le ange est élevé dans la sphère di­
bien et le vrai abstraclivement, vine, il perçoit le Seigneul' quant
5ilO. Il n'y a pas différents vrais au divin humain, 9938. Tous dans
clans le seigneur, mais les vrais ap­ le ciel tournent la face vers le Sei­
paraissent selon la réceplion,4206. gneur, et ceux qui sont hors du
Le Seigneur s'est acquis la sagesse ciel tournent le dos au Seigneur,
et l'intelligence par de conlinuelles 9864. Tous se tournent vers les
révélations venant du divin ou de choses qu'ils aiment, ainsi les bons
l'amour divin, 2500. La sagesse in­ vers le Seigneur qui est dans les
finie était chez Je Seigneur, parce cieux, 10130. Tous dans le ciel re·
qu'elle est dans l'amour divin, 2077, gardent le Seigneur, et regarder
2500,2572. vers lui, c'est agir par l'amour en­
Comment se manifeste Le Sei­ vers lui, et aussi par la charilé à
gneur. Jéhovah ou l'Être infini n'a l'égard du prochain; iLLustré, 9828.
pu apparailre à l'homme que par Tous sont présents sous l'aspect du
l'humain; ainsi, c'est le Seigneur Seigneur, 1274, f., 1.277, f. Le Sei­
qui anciennement a été vu; et Jé· gneur est le soleil du ciel, et par
hovah ne peut illfluer que par l'hu­ suile la lumière dans laquelle il y a
maine essence du Seigneur, 1676, l'intelligence, et la chaleur dans la­
f., 1990, 2016, 2025. Le Seigneur quelle il'y a l'amour, et de là vien­
apparalt aux anges célestes comme nent les correspondances, 3636,
soleil, et aux anges spirituels 3643. Tout le ciel se réfère au Sei­
comme lune,1529,1530,1531,1838. gneur, 551, 552. Chez Lui seul il y
Le Seigneur comme soleil apparaît a eu correspondance parfaite de
constamment à droile, à une hau­ toutes les choses du corps avec le
teur moyenne, un peu au-dessus divin, 1.41.4 f. ALui seul la semence
du plan de l'œil droit; iLLustré, céleste, 1438. Le seigneur seul est
4321. Le Seigneur lui-même est né homme spirituel-céleste, 4592,
au-dessus des cieux, et cependant 4594. Le Seigneur est le centre com­
sa présence est dans les cieux, 9946. mun, et chacun dans le ciel est un
De la présence du Seigneur dans centre des infiux de tous dans la for·
les cieux d'après le soleil, lorsque me céleste, 3633, 3641. Comment le
cependant lui-même est dans le so-. divin vrai procède du Seigneur et in­
lei!, 10106. Le divin du Seigneur en fiue; iLLustré par des cercles, 9407.
soi est loin au-dessus de son divin Si quelqu'un voyait le Seigneur, il
dans le ciel, 8760. Le Seigneur est l'adorerait d'après les externes eL
le soleil dll ciel d'où procèdent l'a­ non d'après les internes; mais il en
mour et la foi, de même que du est autrement de ceux qui, d'après
soleil du monde procèdent la cha· les inte1'l1es, sont affectés des vrais
leur et la lumière, 7083. Dans l'au­ et font les biens, 5066, 5067. Le
tre vie, le Seigneur quant au divin Seigneur apparall à chacun selon
~ien e~t le soleil, et' quant au divin l'étal de chacun, 1.861, 3235, 6832,
SE SE 359
881.9, f. Le Seigneur apparalt aux on n'en a aucune dl! divin même,
méchants comme ténèbres et 4211. Il Y a conjonction avec le di­
comme feu consumant, 1838. Du vin rationnel du Seigneur, el con­
Seigneur apparaissant dans une jonction des gentils avec le divin na·
nuée, 10810, 10811; il apparut se­ turel el le divin sensuel, 4211, f.
lon la réception, 10811. Le Sei­ Il Ya conjonction du Seigneur avec
gneur vu par des habitanls de Mer­ l'homme dans l'impureté de l'hom-
cure, 7173; de Vénus, 7252; de Il me, 2053. Il Y a parallélisme et cor­
Mars, 7477; de Jupiter, 8541; de respondance entre le Seigneur et
Saturne, 8949. l'homme quant aux célestes, 1831;
Du Seigneur chez l'Mmme. La mais nonquanl aux spirituels, 1832.
présence du Seigneur chez l'hom­ L'homme a été créé de telle sorte,
me est selon la charite dans laquele que par lui les divins du Seigneur
est l'homme, 904. Le Seigneur in­ descendent jusqu'aux demiers de la
nue continuellement avec le bien, nature, et montent des derniers de
et dans le bien avec le vrai, 5127, la nature jusqu'au Seigneur, 3702.
5470, 6564. Le Seigneur est conti­ Toute vue innue du Seigneur par les
nuellement présent chez chaque intimes chez les hommes, et aussi
homme avec le bien et le vrai, mais chez les esprits et chez les anges,
il n'est reçu qu'autant que les maux 1954. Celni qui n'est pas dans "a­
etlf>s fanx·ont été éloignés, 10022. mour du Seigneur u'est pas dans la
Le Seigneur est la charité et la foi vie du Seigneur, 1799, 1803. Ceux
dans l'homme, 8606, 8864. L'avé­ qui son t dans le ciel son t dans le Sei­
nement du fils de l'homme est la gneur, et même dans son corps,
présence du Seigneur dans chacnn, 3637,3638. Les uns sont plus éloi­
3900. Le Seigneur innue chez gnés du Seigneur, les autres sont
l'homme dans son amonr, ainsi plus proches, 1799,1802. Ceux qui
dans sa volonté, et fait que ce que ont la foi de la charité envers le Sei­
l'homme reçoit est dans le libre, gneur ont le royaume céleste, 1608.
10097. Le Seigneur chez l'homme A droile du seigneur sont les an­
ne commande pas, mais il con­ ges, et à gauche sont les mauvais
duit, 6390. Le Seigneur innne chez esprits, 1276. Du Seigneur ne pro­
l'homme d'une double manière, mé­ cède que le bien, les méchants el
diatement pal' le ciel, et immédiate­ les infernaux introduisent en eux le
ment d'apl'ès lui-même, 6472. Le mal, en changeant en mal le bien
Seigneur innue chez l'homme par le du Seigneur, 7643, 7710. Dans la
bien, et par le bien il dispose les régénération de l'homme, le Sei­
vrais en ordre, mais non vice versd, gneur ne s'éloigne jamais de lui,
9337. Le Seigneur dans l'homme ou mais ce sont les maux qui font qu'il
dans l'ange habite dans ce qui lui semble s'éloigner, 5696. Le Sei·
appartient, ainsi dans le divin, et gneur n'induit jamais personne en
non dans le propre de qui que ce tentation, 1875. Le Seigneur com·
soit; montré, 9338. Il n'y a aucune bat seul pour l'homme dans les ten­
conjonction avec le divin suprême talions, 8273. Le Seigneur supporte
du Seigneur, mais il ya conjonction les tentations chez l'homme, et Il
avec son divin humain, parce qu'on subjugue les maux et les enfers,
a une idée du divin humain, mais 4287, 987. Le seigneur ne jette ja~
360 .~ SE
,mai$, per~(nl1~1l dans ,11epfer, ,696.,
i -est de recqDnatlJ~ l'uDion du divia
t68~. Le Seigneurdélpurne l'hom­ même \laDs l'humain du seigneur,
~e,du mal; slins, çeJa, l'homme se et. de l'adornr; montrcéJ 10370. I.e
pr~pipiteraillie lui-même dans l'en. divin humain du Seigneur est le
{el', 78~. Autant le mlll et le faux .tout du cul le, et le tout de la doc~
1

sontélojgnés, aU~Jlt le bien el le lrine; 28B. On ne peul par aucuné


vrai influent du ~eigneur, 2411. idée saisir Jéhovah Ou le Père, ni
Les hO~Dles sa.nt détournés dp ma,! par suile croire en lui, ni par con·
'Dar le Seigneur avec une forle vi­ séquent l'aimer; mais 'on peut le
gueur, 2406. j:.es maux sont aHri. saisir par le divin humain du Sei­
bués au seigneur, mais ils sont faits goeur j m01ltré, 10067. Ceux qui
par permission, 2447. Le SeigneQr adorent un Dieu incompréhensible
n'enlève pas le mal, mais il dé. ne reconnaissent aucun Dieu; 93561
tpurne du mal l'homme, et il le Ceux qui ne sonl dans aucune cha­
tient dans le bien, 8364. Le Sei­ rilé ne peuvent reconnatlre le Sei­
gneur, depuis que la Parole a été gneur que par hypocl'isi·e, 2354.
écrite, parle par elle avec les homo Ceux qui, dans l'église, sont dans
mes, 4.0290. Le Seigneur n'ensei­ le bien de la charité ne font point
gne pas ouvertement le\! vrais à de distinction entre le divin etl'hu'"
l'homme j mais il le cond~lÎl par le main du Seigneur; mais ceux qui
bien à penser quelle ch0se est le ne sont point 'dans le bien de la
vrai, et en outre il inspire, à l'insu charilé font une distinction, 2326.
de l'homme, l'apet'ception et pa~ Oeux qui ont adoré Dieu sous une
suite le choi~,qlle telle chose est le forme humain,e I:econnaissent le
vrai parce qu'ainsi le dicte la Pa­ seigneur dans l'autre vie, 9359. Si
role, et parce que cette chose cadre l'homme est adoré pour Dieu et non
avec la Par0le, 5952. le seigneur, les esprits infernaux
Sur le culte du Seigneur. Le sont adorés; illustré, 10642. Le
yéritable culle et le véritable amour seigneur veut le culle et la gloire,
du seigneur, c'est de faire ses pré­ non pour lui-.même, mais pour le
ceptes; illl{stré et montré, 10143, salut de l'homme, et c'est là la
10153. Le Seigneur seul doit êlrl\ gloire du qeigneur; illustré, 10646.
adoré, et non un autre, 10645. La Le Seigneur demllnde l'humiliation
vraie reconnaissance du seigneur, et l'adoration, non à cause de lui.
c'est de' faire ~es préceptes; mon- mais à cause de l'h(lmme, parce
tl'é. ~Oi43, ~0153, 10578, 10645, qu'alors l'homme est en élat de re­
1,0829~ La recornaissance du Sei­ cevair le vrai, 5957. Le Seigneul'
gneur e~~ la ,première chase de l'~- est reconnu par ceux qui sont dans
~Iisl\, et ~ans cette reconnaissance le bien, mais non par ceux qui sont
il n'y a rien du bien ni du vrai, dans le mal, quoiqu 1i1s soien~ dans.
~0083j montrfJ et illustré, 10H2. les vrais, 9193. Ceux qui sont dans
Aime~ le, Seigneur, c'est vivre selon le mal ne recÇlnnais~ent jamais le
s~s préceptes, 108~9 i, illustré et divin humain du Seigneur; ils peu­
ml/.ntré •. 10578, Avoir .foi au Sei­ vent, il est ,··rai, le saisir en quel­
gneur et l'aimer, c'est vouloir et que sort.e, mais ils ne peuvent y
fa\re s~s préc~ptes; i{lustrl! et mOll­ ç~oire, 8878. Le Seigneur est mieux
tré, 10645. L'eSsel;\tiel de l'église accepté par ceux qui sont bors de
SE s'E 3êl
J'église que 'par ceùir qm sonl au église, '6Sllê. ceUx qui ét~.ient (lé la
dedans, 9198. Dans l'église le divin tl'ès-anciean'e église'b'ont pU adorer
humain du Seigneur n'est pas re­ l'Être infini , mals Hs adoraienl
connu, 4689; pour quelles raisons? l'Existant infini, parne «tue celui-ci
4692. Ceux qui sont de l'église ex­ est commellomme, et ils onl BU
terne n'élèvent pas leurs pensées que le Seigneur viendrait pour de­
plus haut que vers Je naturel hu­ venir 'comme l'Existant infini daliè
main, mais ceux qui sont de l'église lequel est l'Êlre infini, 4687. Les fils
intel'ne les élèvent plus haut, 6380. de la 'très-ancienne, église savaient
Le Seigneur veut avoir l'homme que le Seigneur viendl'ait, H23;
lout enlier, et non pas qu'il soit les plus mauvais d'enlre eux sa~
quant à une partie à l'homme lui­ vaien t 'que le Seigneur viel1drait,
même, et quant à une partie au Sei­ mais comme homme vieux et barbu,
gneur; pourquoi? montré, 6138. 1124. Les sages anciens, lorsqu'ils
Être dans le SeigneUl', et même pensaient à Dieu pensaient au Sei'"
dans le corps du Seigneur; ce que gneurquant au divin humain; de
c'est, 2227, 2551,2974,3637,3838, même pensent les anges, 6876. Ceux
M30, 7910,8192, 9378. Le Seigneur qui sont dans le culte externe n'au...
est dans le sens suprême le pro­ raient p-as pu être sauvés, si le Sèi­
chain; de là le bien avec diversité, gneur né fût pas venu dans le
34:1.9; il est le prochain dans le sens monde, 2457. L'obscur des spiri­
suprême, et les aulres le sont en tuels est illustré pal' le divin hu­
tant qu'ils tiennent du Seigneur, main du Sûgneur, 27d.6. Celui qui
2425. Le sens suprême de la Parole est dans les amoul's mondains el
traite du seigneur, et le sens res­ corporels ne peut pas croire que
pectif traile de son royaume, 3245. l'humain du Seigneur est divin,
Le seigneur est ressuscité avec louL 32:1.2.
Son corps, tout autrèment que les Sur -les divers noms du Sei...
aulres hommes, :1.0825, 1729. Le gneur. Le Seigneur était signalé
Seigneur ne requiert de l'homme pardifférenls noms dans l'église
de l'église l'ien de plus que de vivre ancienne, mais par la suite chaque
selon ce qu'il sait, 6706. Aulant dénomination fCl't adorée CQmme un
l'homme Croil que tout bien eL loul Dieu, 3667. L'église ancienne are·
vrai procèdent du Seigneur, autant connu le Seigneur comme divin
il est dans le royaume du Seigneur, homme, et ensnite elle l'a appelé
2904, f. Les chrétiens, dans l'autre Jéhovah, 4692. Les très-anciens 'et
vie, disent un seul Dieu, mais ils les anciens n'onl entendu par JélilO­
pensent trois; il en est autrement l'ah nul autre que le Seigneur, et
des gentils qui ont bien vécu; ils même qnant au divin humain,
adorent le Seigneur seul, eL cela, parce que Pilr la pensée et pal' l'af­
parce qu'ils ont cru qu'il y a eu né J fection ils n'ont pu être conjoints
cessité que le suprême Di,eu se \YIa­ à un autre divin, 5663, f. Dans là
nirestàt sur la terre comme homme, Pàrole, c'est toujours par une cause
et qu'on ne saurait penser au ,su­ secrète que le seigneur est nommé
prême Dieu autrement que comme tantôt Jéhovah senle:llielit, tanlôt
à un divin homme, 5256. Le Sei­ Jéhovah Dieu, tantôt Jéhol'~h et
gneur étaU le Dieu de l'ancienne ensuite Dieu, tantôt ,le Seigiletll'
362 SE SE

Jéhovih, tantôt Dieu d'Israêl, tan­ le Seignenr a été appelé serviteur,


tôt Dieu· seulement, 300, 2921. JI parce qu'i! servait et administrait;
est appelé Jéhovah, parce que seul montré, 8241. Le Dieu de Jacob et
il est, ou seul il vit, ainsi à cause le saint d'Israêl, c'est le seigneur
de son essence; Dieu, parce qu'il lui·même, 3305, f. Le seigneur
peut tout, ainsi à cause de sa puis­ quant aU! divin humain est appelé
sance, 300. Le Seigneur quant au ange, 6280, 6831,81.92,9303,10528.
divin humain est entendu par Jé­ Les deux noms du Seigneur, Jésus
hovah; et cela, parce que le divin el Christ; ce qu'ils signifient, 3004
ne peut pas être approché autre­ à 30H. Le Seigneur n'est plus Je fils
ment; illustré, 8864. Le Seigneur de Mal'ie, 6872; car le seigneur a dé­
est dit Jéhovah d'après le divin pouillé l'humain provenant de la
bien, et Dieu d'après le divin vrai, mère, et revêtu l'humain provenant
8760. (( Jéhovah 1Jéhovah! Dieu! li du Père, 10834. Le Seigneur est ap­
c'est le trine dans le Seigneur, pelé Seigneur d'après le divin bien,
10617. Le Seigneur est dit Jéhovah 9167 j et le bien est le Seigneur; il·
quant au divin bien, et Fils de Dieu lustré, 9167. Le seigneur est appelé
quant au divin vrai, 7499. La face le Père, 2005. Tout le trine est dans
de Jéhovah, c'est aussi le Seigneur; le Seigneur, et l'Esprit saint est le
montré, 10579. Dans toutes et divin vrai procédant du Seigneur;
dans chacune des choses du Sei· montré, 6993. Le Seigneur est dit
gneur il y avait intimement Jého­ le premier et le dernier; pourquoi?
vah, 1902. Dans la Parole du nou­ 3702. Ce que c'est que le Seigneur
veau testament, Jéhovah n'est comme roi, et ce que c'est que le
nommé nulle part, mais,au lieu de Seigneur comme prêtre, 2015, f.
Jéhovah il est dit Seigneur, et Le Seigneur quant au divin humain
cela, pour des raisons secrètes; une est appelé fils de Dieu et fils uni­
des principales, c'est que si le Sei­ que; montT'lJ, 2628. Dans l'état
gneur s'était dit Jéhovah, on ne d'humiliation le Seigneur s'appe­
l'aurait pas cru, 2921. Dans la Pa· lait fils de l'homme, et dans l'état
l'ole, le Seigneur est représenté par de glorification fils de Dieu, 2159.
Abraham quant au divin même, SEIN, Sinus. Le sein sign. l'a­
par Isaac quanfau divin rationnel, mour, parce que toutes les choses
par Jacob quant au divin naturel, qui appartiennent à la poitrine cor­
par Moïse quant à la loi ou à la Pa­ respondent il l'amour, 6960; voir
role historique, par Élie quant à la POITRINE. Le sein sign. aussi le
Parole prophétique, par Aharon propre, parce que le propre de
quant au sacerdoce, et par David l'homme est ce qui appartient à son
quant à la royauté, 5307. Pal' amour, 6960; VOil' PROPRE. C'est
Abraham serviteur, Israêl servi· par conséqnent l'appropl'iation et
teur, Jacob serviteur, David servi­ la conjonction par l'amour; mon·
teur, il est entendu le divin humain tré, 6960. Être dans le sein d'A­
du seigneur, parce que ce divin braham, - LuC, XVI. 22, - c'est
servait pour que par lui il y eût être dans le Seigneur, 3305. Êtl'e
accès au divin même, et que par lui couché dans le sein du Seigneur,
il y eût salut pOUl' le genre humain, c'est être aimé de lui, 10087.
8441 j ainsi quant au divin humain, SÉIR, Seïr. La montagne de Séi
SE SE 363
représente les choses qui appartien­ de la fertilité, et ce qui produit
nent à l'essence humaine du Sei· comme de l,a saveur, 1666. Le sel
gneur, c'est-à-dire" les célestes de de la terre,- Mallh. V. 13, H,­
l'amour, 1675; mais lorsqu'elle était sign. le vrai de l'église, lequel dé­
habitée par lesChorites, elle repré­ sire le bien; le sel affadi sign. le
sentait l'amour de soi, 1675. Séir vrai sans le désir pour le bien j
est la conjonction des spirituels qu'un tel sel ne soit d'aucune uti­
avec les célestes dans le naturel; lité, cela est décrit en ce que le sel
et, dans le sens suprême, le divin affadi n'est plus bon à rien qu'à
naturel du Seigneur quant au bien être jeté dehors et à être foulé aux
conjoint au vrai dans le naturel, pieds, 9207, 10300. Dans Marc,­
4386. La terre de Séir est le bien IX. 69, 50,- être salé de feu, c'est
céleste naturel du Seigneur; pour­ le désir du bien pour le vrai, et être
quoi? montré, 4260; Ésaü, qui ha­ salé de sel est le désir du vrai pour
bitait dans celle terre, représente le bien; le sel devenu insipide, c'est
ce bien, 4260. Dans le sens respec­ le vrai sans le désir pOUl' le bien;
tif, la terre de Séir signifie propre­ avoir en soi du sel, c'est avoir ce
mentIe royaume du Seigneur chez désir, 9207,10300. Le sacrifice de­
ceux qui sont hors de l'église, quand vait être salé; pourquoi? 10300.
il s'y établit une église, 6260. Se SÉLAv, Selav, oiseau de mer.
lever de Séil' et sortir de Séir, c'est C'est le plaisir naturel, dans lequel
éclairer les nations qui sont dans il yale bien; et, dans le sens op­
les ténèbres, 6260, f., 10134. Séir posé, le plaisir de la convoitise,
sign. le vrai du bien naturel, 6665, dans lequel est le mal, 8452. La
4666. manne sign. le bien de l'homme
SEIZE, comme multiple de huit, interne ou spirituel, et le sélav le
signifie la même chose que huit, bien de l'homme externe ou natu­
c'est-à-dire, pleinement et en toute rel, bien qui est appelé plaisir,
manière, 9660. 8631. Quand la manne fut donnée
SEL, Sai. Le sel, dans le sens bon, aux fils d'Israêl chaque malin, le
c'est l'affection du vrai; et, dans sélav leur fut aussi donné le soir;
le sens opposé, c'est la. vastation ce que cela signifie, 8687.
du vrai et des affections du vrai, SE~I, fils de Noé. Voir SCHEM.
2655, 9207, f. Le sel est le vrai qui SEMAILLE, Sementis. Les semail·
désire le bien, et le conjonctif du les etla moisson sign. l'homme qui
vrai et du bien; mont1'é, 9207, doit être régénéré, et par suite l'é­
10137, f., 10300. Le sel sign. le dé­ glise, 932; par elles ne cesseront
(1

sir du bien pour le vrai, 9325. La point, II - Gen. VIII. 22, - il est
mer de sel sign. les faussetés qui signifié que le seigneur ne cessera
jaillissent des cupidités, 1666. Le jamais de répandre sa semence chez.
sel sign. la vastation du vrai, et de l'homme, qu'il soit dans l'église ou
là vient que les fils d'Israël avaient hors de l'église, qu'il connaisse la
coutume de semer du sel sur l'em­ Parole du Seigneur ou qu'il ne la
placement des villes qu'ils détrui. connaisse pas, 932.
saient, afin qu'elles ne fussent pas SEMAINE, Septimana. Voir SEPT.
reconstruites, 1666; mais, dan s le Ce que c'est que la semaine, 728.
sens bon, le sel sign. ce qui donne La semaine sign. une période en­
364- SE :SE

tÎètè, grandè ou petite, 2044,3845, cinées par le bien de la èharité, 880.


4i 77; par conséquent l'état plein, La semence spirituelle, qui est jetée
73!t6, 7890. Les -sept semaines jus'" dans l'horilme, ne s~enracine ~àinais
qu'au Messie,-Dan.IX.25,-signl­ avant que le bien de la charité l'ait
fient qu~ le Sèigneur viendra dans pour ainsi dire réchauffée, 880.
la piénitud-e des temps, 9228. Six Sans la semence que l'épand le Sei­
semaines sign. -la même chose que gneur, Phoinme ne peut faire au­
les sill: jours d'une semaine, 9742. cun bien, 932. La semence croit
SEMBLABLE. Il ne peut jamais irninen's~ment dans l'autre vie chez
exister deux choseS:qui soient ab­ ceux qui son t dans la charité, 1941.
solument semblables, 457, 8745. Tous les hommes, sans exception,
Les choses qui sont dans l'au tre vie n'ont par eUx-mêmes d'a,utre se­
apparaissent semblables à celles qui mence que quelque chose d-e cor­
sont dans le monde, mais elles ne rompu -et d'infernal, en quoi con·
sont pas semblables, parce que cel­ siste et d.'tlù procède leur propre,
les-là ont en elles-mêmes le vivant et celte semence provient du père
que n'ont point celles-ci, 5079. Le par héritage, 1438. La semence, ce
semblable est conjoint au sembla­ sont 'les spirituels,3187. La semence
ble, 6206. d'Isaac, ce sont les célestes, 2085.
SEMENCE, Semen. La semence de La semence est la Parole de Dieu,
la femme,-Gen. III. 15,-c'est la 29, 3038. La semence du champ
foi envers le Seigneur, 255; c'est est le vrai d'après le bien chez
aussi le Seigneur lui~même, tant l'homme par Je Seigneur, 19hO,
parce que seul il donne la foi, et 3038, 3310, 3373, 10248, 10249;
est ainsi la foi, que parce qU'il lui c'est la nutrition du mental par le
a plu de nattre dans le monde, etc., divin vrai d'après la Parole, 6158,
256. La semence est la foi de la 10249. Ce que c'est que la semence
charité, ainsi la chari té elle-même, qui tombe sUl' le chemin, dans des
1025, 1447, 1610. Ce que signifie endroits pierreux, parmi les épines,
la semence multipliée jusqu'à l'im­ dans la bonne terre, 19liO. Dans la
mensité, quand par elle il est en­ parabole SUl' la semence, la se-"
tendu le seigneur, quand il est en­ mence est le vrai qui est appelé le
tendu la foi de la charité, et quand : vrai de la foi; la bonne terre est le
il est entendu le genre humain, bien qtii appartient à la' charité;
161.0. La semence du serpent est le chemin ballu est le faux i l'en­
tout manque de foi, 254. De la se· droit pierteux est le vrai qui n'a
mence d'origine céleste, qui était pas de racine dans, le bien; les épi-
chez les hommes de la très-an­ Il Des sont les maux, 3310. La se­
cienne église, et de la semence mence est le bien et le vrai d'après
d'origine spil'ituelle, qui était chez le Seigneur; ainsi, ce sont les fils
les hommes de l'ancienne église, et du royaume, 8373. Par la semence
est chez ceux qui vi-vent aujour­ d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, il
(f.hni, 310. La semence d'origine nlest nullemen t entendu leurs des­
céleste est telle, que l'amour gou­ céndants, parce que parmi toutes
verne tout le Inental de l'ho:mme et les nations ils formaient la nation
le rend un, 810. ta semence céleste la plus rnéchan te; mais il est en-
et la semence spirituelle sont enra· e tendu tous ceux qui sont la semence
SE SE 365
dlu Seigneur, c'est-à-dire, ceux qui 860'.3. Comparaison de la perfection
sont dans le bien et le vrai de la foi intérieure des semences avec les
en lui et d'après lui, 3373. La se­ intérieurs de l'homme, 3865. voir
mence d'Abraham, ce sont ceux qui SEllIER.
·sont engendrés par le Seigneur, et SE li ER. C'est instruire et être
dans le sens abstrait lesbiens de instruit, 61.58; illustré et montré,
l'amour et les vrais de la foi i mon­ 7272. Ensemencer la terre, c'est
ll'é, 1.0249; dans le sens opposé, ce enseigner et apprendre les vrais el
sont les Dlaux et les faux et ceux les biens de la foi qui appartiennent
qui sont en eux; montré, 1.0249, f. à l'église, 9572. Semer et ne point
La semence d:Abraham, d'Isaac et moissonner, c'est être instruit dans.
de Jacob, ce sont les biens et les les vrais de la foi, mais sans profit,
vrais du ciel et de l'église, 1.01l45. 9272. Le Seigneur sème le vrai dan$
La semence d'Abraham sign. tous Je bien de la charité, quand il ré­
ceux qui, dans l'univers, sont dans génère l'homme, 2063, 21.89,3310;
l'amour, 1.025; la semence d'Isaac, autrement la semence, qui est le
sign. tout homme chez lequel il y \Tai de la foi, ne peu t pas prendre
a l'amour spirituel ou la charité, racine, 880. Ce qui est semé dans
1.025; la semence de Jacob sign. le libre reste, mais ce qui est semé
tous ceux qui, dans l'univers, sont dans le contraint ne resle pas,
dans un culle externe dans lequel 9589, 1.0777.
est le culle interne, et qui font des SÉNEVÉ, Sinapis. Le grain de sé­
œuvres de charité dans lesquelles nevé sign. le bien que fait l'homme
est la charité procédant du Sei· avant d'être spirituel, 55.
gneur, 1.025. Il en est du bien et SENS, Senstls. Voil' VliE, OUïE,
du vrai comme des semences et de ODORAT, TOUCHER, GOÛT, LANGUE.
l'humus; les semences sont dans le Dans les sens consiste la vie, 322.
rationnel, et l'humus est dans le 11 ne peut exister aucune vie sans
naturel, 2971.. Donner de la se. le sens, el la qualité de la vie est
mence, c'est l'influx, 6:139. «( Tou­ selon la qualité du sens, 4625. Sans
tes les nalions bén ies en ta se­ les sens il n'y a aucune vie, et tels
mence, Il sign, tous ceux qui sont sont les sens, telle est la vie, 322,
dans le bien, tant au dedans qu'au {. Cinq sens, à savoir, le toucher,
dehors de l'église, 3380. «L'herbe le goût, l'odorat, l'ouïe, la vue; à
portant semence, li sign. tout vrai quelles affections ils correspondent,
qui concerne l'usage, 57. MOll. Le sens du toucher en géné.
Il Ya dans les semences llO con­ l'al correspond à l'affection du bien;
tinuel effort de propager leur genre le sens du goût, à l'alTection de sa.
et leur espèce, 3M8, On est au­ voir i le sens de l'odorat, à l'affec.
jourd'hui dans celle croyance erro. lion de percevoir; le sens de l'ouïe,
née que dès la première création il à l'affection d'apprendre, puis à
y a dans la semence une vertu de l'obéissance i et le sens de. la vue,
se reproduire, et qu'il n'y a point à l'affection de comprendre et
de divin qui de plus produise, 1I322. d'être sage, 1I11011, Le sens du tou.
Ce qui en est du prolifique de la se­ cher est commun à tous les sens, et
mence, 9258. Comment dans les tire son origine du perceptif qui est
fruits se développe la semence, le sensitif interne, 3528. Le plaisir
366 SE SE

est commun aux sens selon les usa· Comment dès les premiers temps le
ges, 7038. Les sens placés dans le commun sens involontaire s'est
corps ne sont que des organes ou changé et s'est répandu hors de la
des instrumenls servant à l'homme face; d'après l'expérience, 4326.
interne, afin qu'il sente les choses Ceux qui aujourd'hui ont leur rap­
qui sont dans le monde, 5779. Il Y port avec le commun sens involon­
a dans les sens externes des plaisirs taire sont les plus méchants de
absolument selon les usages qu'ils tous; d'après l'expérience, l!327.
l'emplissent; le plaisil' le plus grand Quel est le commun sens volontaire
appartient au sens de l'amour con­ chez les célestes et chez les spiri­
jugal, à cause de l'usage le plus tuels; expériences, d'après une
grand, parce que la propagation du colonne, 4:t28. Quels sont ceux qui
genre humain en provient, ct que constituent dans l'autre vie le com·
le ciel provient du genre humain; mun sens volontaire, 4329. Chacun
vient ensuite le plaisir du goût, qui des sens correspond à des sociétés
occupe un tel rang, parce que le dans le ciel, 3630. Chez l'homme,
goût sert à la nutrition, et par suite rien ne peut ètre excité, si ce n'est
à la santé du corps, selon laquelle ce qui meut son sens, 4733. Com­
le mental agit sainement; le plaisir bien est grossière la perception d'a­
de l'odorat est un plaisir moins près les sens, on peut en juger par
grand, parce qu'il sert seulement les objets qui sont vus au moyen du
à unc récréation, et par là aussi à microscope, 661l!; et aussi d'après
la santé; le plaisir de l'ouïe et le l'action qui sort de tan t de fibres
plaisir de la vue sont au dernier motrices, et d'après les mots du
rang, parce qu'ils reçoivent seule­ langage, 6622.
ment les choses qui doivcnt servir Sens internes. Sont appelées
poUl' les usages, et qu'ils sont les sens internes les choses qui appar­
domestiques de la partie intellec­ tiennent à l'intellectuel et aux pel'·
tuelle, et non de même de la partie ceptions de l'intellectuel, l!622.
volontaire, 7038. Le commun sens L'intellectuel n'est qu'un sens ex­
est distingué en voloutaire et invo­ quis des intérieurs, et l'intellectuel
lontaire, l!325. Le sens volontaire supérieur qu'un sens exquis des
est propre au cerveau, et le sens in­ choses spirituelles, 4622. Le scien­
volontaire est propre au cervelet, tifique sensuel, qui est le dernier
4325. Ces deux communs sens ont de l'iIJte!lectuel, est puisé par deux
été conjoints chez l'homme, mais sens, qui sont l'ouie et la vue, et le
toujours est-il qu'ils sont distincts, plaisir sensuel, qui est le dernier
4325. Ce que c'est que le commun du volontaire, est aussi puisé par
sens volontaire, et ce que c'est que deux sens, qui sont le gOClt et le
Ic commun sens involontaire,4325. toucher; le dernier de la percep­
Espl'its qui ont pour rapport le corn· tion de l'un et de l'autre est!'odo­
mun sens involon taire, 4326, f!327. rat, 9996. Chez l'homme les formes
Quel a été le commun sens involon­ plus pures ou intérieures, qui son t
tairc dans les premiers temps ou imperscrutables, sont celles qui
chez les très-anciens, puis chez les déterminent les sens internes, et
anciens, etc., et quel il est au­ qui produisent aussi les affections
jourd'hui; illustré, 4326, 4327. intérieures, lI22!1. Les esprits ont
SE SE 367
des sens beaucoup plus exquis que Sens de la Parole. Sens de la
ceux des hommes, 322, 1630, 1880, leUre; sens interne ou spirituel;
1881. Dans l'autre vie, tout sens sens intime ou suprême; voir PA-
est plus exquis et plus parfait, par- ROLE. Le sens littéral de la Parole
ce qu'il appartient à l'homme in- est triple, à savoir: historique, pro-
terne dégagé de l'homme externe, phétique et doctrinal; chacun de
5078. État dans lequel est le sens ces sens est tel, qu'il peut être saisi
exquis de ceux qui sont dans l'autre par ceux qui sont dans les externes,
vie; c'est l'état même des esprits, 3632. Sur le sens interne histori-
1883. Les esprits et les anges n'ont que, voir 6279 et suiv. Le sens in-
point le sens du goût, mais ils en terne de la Parole est non-seule-
ont l'analogue, 1516, 1880. Voir ment le sens qui est caché dans le
SENSATIONS, SENSUEL, SENSITIF, sens externe, mais c'est aussi celui
SENSORIUM. qui résulte de plusieurs passages du
Illusions des sens. Les hommes sens de la lettre conférés régulière-
entièrement naturels et sensuels ment entre eux, et est aperçu par
pensent et raisonnent d'après les ceux qui sont illustrés quant à l'in-
illusions des sens, 5086, 5700, 69[18, tellectuel par le Seigneur, 7233.
6969. Quelles sont les illusions des SENSATION, Sensalio. Il n'y a pas
sens, 5086, 5096, 61100, 6968. Illu- de sensation qui ne vienne de l'in-
sions purement naturelles des sens, terne, c'est-à-dire, du Seigneur par
ou illusions des sens dans les cho- l'in terne, 5779. Il semble que la
ses qui sont dans la nature, et illu- sensation vient d'un influx qui pro-
sions des sens dans les choses spi- cède de l'externe, mais c'est une
rituelles; quatorze exemples,5086. illusion; c'est l'interne qui sent par
Il ya plusieurs choses dans la na- l'externe, 5779. Le cœur et les
ture qui sont contre les illusions des poumons sont les sources de toute
sens, mais que l'on croit, parce sensation externe ou du simple
qu'une expérience visible l'ensei- corps, 3635. Toute sensalion, qui
gne; exemple, 1378. Dans le sens est propre au corps, existe par l'in-
de la leUre de la Parole, il est parlé flux du cœur dans les poumons;
selon les illusions des sens; pour- illustré, 3887. Quand l'interne agit
quoi? 735. Les vrais de la 'foi qui dans l'externe, comme dans le mon-
sont chez l'homme sont des appa- de, la sensation est alors émoussée
rences du vrai, auxquelles s'adjoi- et obscurcie, 5078. Les sensalîons
gnent des illusions qui appartien- externes correspondent aux sensa·
nent aux sens, et à ces illusions lions internes, 10199. Toutes les
s'adjoignent des faux qui apparlien- sensations externes tirent leur ori-
nent aux cupidités de l'amour de gine des sensalions internes appar·
soi et du monde, 2053; illustré, tenant à J'entendement et à la vo-
3207. Ceux qui raisonnent d'après lonté, 10199. Les sensalions inler·
les scientifiques contre les vrais de nes conslituent J'intellectuel et le
la foi raisonnent avec rigueur, parce volontaire de l'homme, 10199;
que c'est d'après les illusions des toutefois, les sensations inlernes,
sens qui captivent et persuadent, qui sont les sensalîons propres de
car elles ne peuvent être dissipées l'enlendement et de la volonté chez
que difficilement, 5700. l'homme, n'ont pas le même sens
368 SE ~
que les edernas~ ma~ se ~h.al,lg~nt varié" se réfèl1e à \J,D, &el,ll ~e9s ~01U"
en de semblables çhQseli quand elles 1mUD et universel, à, &a\lQir1 ail seDIi
influe.nl, 1.01.99. L'esprit, ou l'hom. du touc~er, 3528; les variélés, tel.
meaprèsila mort, po,Ssède toutes les, les que le ~oût; l'odorat, l'ou~e, la,
se.nsations qu'il avait quacnd il vi­ 1 vue" qui sont d~s sensitifs ,elternes,
vaU dans le monde, 47~h. Les' sen­ ne sont que ~es,geDres du toucher,
1

sations des esprits et des anges lirantleur origine (lu sensitIf i,nter.
sont beaucqup plus, exquises que ne, c'est-à-dire, du perceptif,,3528.
les s.en.sations des hommes, à sa­ Le sensitif fait le, toul ,de la, vie,
voir, celles de la vue, de l'ouïe, de 462~. Toul le sensilif qui se mani­
l'odorat, d'Qn analogue du gol\l, e~ fe~te dans le corps appartient pro·
du loucher, et, surtout du plaisir prel~ent à l'esprit, et seulement au
des alTections, h622. Toute.s les corps p3'l" infiux, h622. Par le sen­
choses qui sont dans le monde spi­ sitif est signifié le dernier de La per­
rituel sonl adéquates au sensations ception, 7691.. Le sensitif dans 'l'au­
des esprits et des anges; ainsi, d'une tre vie est Iiéel dans le ciel, et non
telle nature, qu'elles tombent n.on réel dans l'enfer; illustré, 46,23.
sous le sens corporel tel qu'il exist~ , Illusion du sensitif, h2h9. SensiLif
pour l'homme, mais sous le sens commun ,cOl'pore,l, h329.
dont jouissent ceux qui sont là, SErjSORIUM, ou organe du sens.
h62~. Le corps et aussi les, sensa­ C'est le sens interne, ou le sens de
tians et les membres du corps sont l'esprit lIli-même, qui sent par le
adéquats aux usages dans le monde, sens externe et dispose le senso­
et l'esprit et aussi les seQsations et 7-iurn externe à recevoir les objets
les organes de l'esprit sont adéquats selon son gré, 6322. Sensorimn
aux usages dans l'autr~ vie, h622, commun, 50:17. Sensoriurn interne
SENSIPLE. La sphère des alTec­ dans le cerveau, 4h07. Toutes les
tians pu bien et du vrai se. présente choses que l'homme perçoit par les
d'une manière sensible devant les organes sensol'Ïa signifien\ des spi­
yeu,. des anges et des esprits, mè­ rituels qui se. réfèrent au bien de
me par des couleurs, et aU,ssi de­ l'amOllI' et aux vrais de ln foi,
vant les narines par des odeurs; 1.0199. Correspondance avec les
9466. La sphère que s'acquiert un $ensoria externes, à savoir, avec le
esprit se présente d'une manière sensorium de la vue ou rœil, avec
, sensible devant les autres dans le le sensoriurn de l'ouïe ou l'oreille,
monde spirituel, quand le Seigneur avec les sensoria de l'odorat, du
le p~rmet,1.504,1505 j voirSp~ÈREI goût et du toucher, h32h et suiv.
Gomment les choses qui influent SENSUEL, Sensuale. Ln: sensuel
deviennent sensibl~s à l'homme, est le dernier de la vie de l'homme,
7M2. adhérent et inhérent à son corpo­
SENSITIF, Sensilivurn. Le sensi­ rel, 5077,5767,9212,9216,9331.,
tif n'est autre chose qu'un percep- 9730. C'est dans le sensuel que se
Hf externe, et le perceptif n'est au­ lerminent les intérieurs, 9212,
lre chose qu'un sensi\if interne, 9216. Le sensuel externe, qui est
3528. Tout sensitif et tout percepT le dernier de la vie de l'homme,
\if vient du ~iell et non du vrai, contient en soi tous les intérieurs
;3528. Tou~ le sensitif, qui parail si ensemble, 1.0107. Le_~~~! .ex­
'f.,
~
1
SE 369
tcrD'itfàit! prë§ii~e, tout aû!6qtlrilul c'~~fc~nttë 19.rar~: J~~g~~1 Lle~~~~~
ll

c1iëz jles hom'lii~s de notre Hm'e, suel' séparé,' ~t ~.HandJl.~~~, ~ i,IRl;


4~30,; 7iûnitrf ,d'après~~expl~ri~n,c~, m.ê'P,e est d. a~s, 1~~,ill~SIO.J?~, ~,~ p~.
4330. Le sensuel est. lé perceptif suite}an,s 1I~s, fa~~ ~t ..~O~h~j~IY
même et le séhsitfr rrtême des in­ b,iens et l,es ,vrais de~a ~O}; lH?fMJ;ft
tellJctuels et des volimlàires'
--". .~. : dans
l' 694~, ~949. ~e ~~tJsuel ~~jo,urd:II.~,~
les extrêmes, formé' entièrement n'est pas rég,énéré, mais l'homme
scIon leurs affections, 972fi. Le est'élèv~ aiî:d'e~süs du, sel)sllel' ~~r~
sensuel' externe dible' pour airisi les intémurs, 7442. ce !l'est pas le
dire et,J démêle dlabord les choses sensuel qui est ramene dims l'ordre,
qui entrent chez l'homlIlè et se pré­ mais
,
ce sont les choses
'"
nui'
li -q
sont t,
sentent à l'entendement et'à la'vo­ entré,es par le s,ensuel Aans '~, f~.~-
Ion té; iLlustl'é, 9726. LOe sensuel talsie de l'homqJe, 5125. ç~ q~~
de l'homme' est décrit, 1023'6'. Ex­ c'est qU'être élevé aurdessus du
tension du sensuel chez l'homme, sensuel, 9730'. Quana l;hôlllllJe e~t
9731. Le dernier de l'intellectuel élevé au-dessus du s'ensuel, il v{êil~
est le scientifiqùè sel:!.suel; et le der­ d~ns une lueut plus d,~uç~, et! ~àfin
nier du volontilirnstle plaisit sen­ dans pne lu~~~l~~tel 63~3,6:g5"
suel, 9996. Le scientifiq'ue sensÙel, 9407: Quand le sensûel est élevé
qui est il e dernier de I;intellectuel, vers les intérieurs, la'puissance est
est puisé par deux sens, qui sont communiquée par le divin, 6953,
l'ouïe et la vue; et le' praisir sen· 6954. L'extrême du naturel, qui est
suel, qUi est le dernier du volon­ appelé seus\Je~ est reinpli d'iiiu­
taire, est' puisé aussi par deux sens, sion~, ~l de f~ux' q~i en prqvien~
qui sont le goût et'le toucher; le nent, 7645. Ce que c'est que letj
• • .'. '. lA

dernier de l'ùn et de l'autre est sensuel corporel; cltatwns" 8872.


1 •J j ~

l''odorat, 9'996. Quand i l'influx du Sensuel du corps et sensuel de


bien 'et du vrai procédant dù Sm­ l'esprit, 978, 9396. Sènsuel ederne,
gneur n'est'pasreçu dans le natù­ sensuel moyen 'et sensuel interrJ.e~
l'el, les intérieurs sont fermés, el 6008, 9730, 10236. Sensuel com­
enfin jusqu'au sensuel, dans lequel mun avec les brutes et sebsuelnon
alors est la pensée, 6564. Pour les commun; dinërence, 102:36. La
très-anciens le sensuel était l'in­ sphère des esprits infernaux se con­
strumental; pour les antédiluviens joint àvec le sensuel de l'lio':!!m.e
il était lé principal, 241. 'Ceux qili par le dos, 6312.
raisonnent par le sensuel, et par S'iNsu EL (homme), Sensualis
suite contre lesvrais"ae la foi, ont homo. Voir 196. Est, appelé homo
été appelés par les anciens des ser­ me sensuel celui qui juge et' con­
pe'nts de l'arbre de la science, 195, clut toules choses d'après les' sêns
196,197,6398,6949,10313.L'hom-' èt qui ne croit que-ce qu'il peùi
me' sage pense au-dessus du seri­ voir de ses yeux et toucher de ses
suel, 5089, 5094. Ceux qui pensent mains, disant que cela est lJuelque
d'après le sensuel s'éloignent du chC?se, et rejetant tout le re~te,'
ciel, 6201. Penser dans le sensuel; 509'4, 7693. Voil' HOMME SENSUEL.
ce que c'est, 6201. Le sensuel ne' SEN SUE L s, Sensuâlid. Par les.
doit pas être introduit dans les' sensuels il est entendu les scientiU:
choses qui sont du ciel, parce quel ques et les' plaisirs qUI ont été Îll~
Il. ~4.
370 SE SE

sinués par les cinq sens externes aux intérieurs de l'homme, 5077,
ou du c"orps dans la mémoire de 5081. Si la pensée n'est pas élevée
l'homme et dans ses convoitises, et au-dessus des sensuels, l'homme a
qui en même temps constituent le peu de sagesse, 5089. L'homme qui
naturel extérieur d'après lequel a été élevé au-dessus ùes sensuels
l'homme est appelé homme sen­ pal' le bien de la foi est alternative­
suel, 51.57. Les sensuels sont de menl dans la lueur sensuelle et
deux sortes: Sensuels subordonnés dans la lueur intérieure; illustré,
à la partie inte!~suelle, et sensuels 6315. L'homme par son esprit peul
subordonnés à la partie volontaire, voir les choses qui son t dans le
5077. Le sensuel qui a été sôumis monde spirituel, s'il peul ~tre dé­
à la partie intellectuelle est princi­ taché, des sensuels qui sont du
palement la vue, celui qui a été corps, et être élevé dans la lumière
soumis à la p;i";·tie intellectuelle et du ciel par le Seigneur, 4622. L'é­
ensuite à la partie volontaire est lévation aü-dessus'ctes sensuels el
l'ouïe, celui qui l'a été à l'une età le détachement des sensuels étaient
l'üutre en même temps estl'o_c!2~!lt, connus des anciens, 6313. Ceux gui
et plus encore le_@"Yt, et c!lluï.quI sont régénérés sont élevés ilU:-ciës­
l'a été à la partie volontaire est le sus des sensuels; sur celle éléva­
touch,~r, 5077:'1es sensuels doivent tion, 6183; citations, 9922, f. Ceux
être subordonnés aux intérieurs de qui pensent d'après les sensuels
l'homme, 5077. Les sensuels doi­ perçoivent peu ce que c'est que
vent êtrej.la d~~r~ QliL~~t.!!gJl l'honnête, le juste et le bien, 6598,
à l;l. premLère, et chez l'homme 6612, 6622, 6624. Les sensuels du
sage et intelligent ils sont à la der­ sqrps sont des sel;vTt~~rs, parce
nière place et soumis aux intérieurs, qu'ils sont au service des choses q!.!!
mais chez l'homme' insensé ils sont §ervent de plan pour l'homme in­
à la première place et ils dominent, térjeur, 5081. l,es sensuels, les
5077, 5125, 5128, 7645. Comment scientifiques et les vrais sont dis­
on cannait si les sensuels son t à la tincts entre eux; iLlust1'é, 577(1.
dernière place-:oll à- la première, Les sensuels sont infimes, 5767.
5125; et quelle est la différence, Les sensuels introduisent des illu­
5125 ; illustré aussi, 5128. Si les sions, 5084. La pensée dans les
sensuels ~ql}tàJl\ deJ'niè~plac~_!~J sensuels présente des turpitudes,
soumis aux in té rieurs, pal' eü.'C est 6201. Les sensuels ne peU\~en t pas
oüveJl le c1ïemin vers l'entende­ recevoir le divin; c'est pour cela
ment, et les vrais sont' épurés par qu'ils sontlesdernier§qui puissent
un mode comme d'extraction, 5580. être régéliéÎ'és, -6844, 6845.All­
Ces' sensuels de l'homme se tien­ jourd'hui, une sorte d'aversion sur·
nent là près du monde, ils admet­ vient aussitôt qu'on parle de ce qui
tent les choses qui affiuent du est au~dessus des sensuels, 5168.
monde, et pour ainsi dire les cri­ SENSUELS, Sensuales. Les homo
bient, 9726. L'homme externe com­ mes sensuels raisonnent d'après
munique' avec le monde par ces les illusions des sens par lesquelles
sensuels, et avec le ciel pal' les ra­ le vulgaire est séd uit, 5084, 6948,
tionnels, '4009. Les sensuels four· 69lt9, 7693. Ils raisonnen~nt avec
rtisscnl aillsi les choses qui servent rigueur el adresse, parce que leur
SE SE 37i
pensée est si" près de leur parole les ténèbres, mais autant il sent
qu'elle est presque en elle, et parce non dans le corps, autant il sent
qu'ils placent toute intellig~l!ce clairement et dans la lumière, 4622,
dans le discours provenant de la 6614, 6622. L'homme sent distinc­
mérn:o"frè seule, 195, "196, 5700, tement les choses qui se font dans
10236. Les hommes sensuels sont l'homme externe, mais il ne sent
plus rusés et plus remplis de malice p'!-s les choses qui se font dans
que tous les autres, 7693, 10236. l'homme inlerne, 10236, 10240.
Les avares, les adultères, les volup­ C'est l'interne qui sent par l'ex­
tueux et les fourbes, son t principa­ terne, les sens placés dans le corps
lement des hommes sensuels, 6310. ne sont que des organes ou des in­
Les érudits, quant à la plus grande struments servant à l'homme in­
partie, sont sensuels; pourquoi? terne, afin qu'il sente les choses
6316. Les hommes sensuels placent qui sont dans le 'monde, 5779. D'OÙ
dans le corps la vie, et croient que vient la faculté de sentir; illustré,
si le corps ne devait pas revivre, 5U9. Ce qui influe par le chemin
c'en serait fait de l'homme, 10595. externe, l'homme le sent, mais ce
Il Y a des hommes sensuels non qui influe par le chemin interne,
méchants, parce que leurs inté­ l'homme ne le sent pas avant qu'il
rie.l:!!.s n'ont pas été autant fe,rmés; ait été régénéré, 4977. Chaque
de leur état dans l'autre vie, 63H. chose est sen tie telle qu'elle est,
Il y _a des hommes qui son~ pl'!!! non d'après élle-même, mais d'après
qll"U~.!l.~els, c'est-~-~~'e, q~i..sont son opposé, 7319. Le combat spi­
c_orpor.~s, ..6.~~8i_ce sont ceu~-3lJ!i rituel est senti chez l'homme com­
se sont entièrement confirmés con­ me tentation, 5280. La tentation
tre le dïvin, et oÏÏt tout attribué à n'est pas sentie autrement qu'en
Ïa nature; de leur état dans l'autre l'homme, quoique cependant ce
vie, 6318. soit un combat des anges contre
SENTIER. Voi1' CHEMIN. De les mauvais esprits hors de lui,
même que le chemin, le sentier 7122.
sign. les vrais qui ,conduisent au SENTIR, OdOl'ari. C'est percevoir
bien, et aussi les faux qui condui· ce qui est agréable, 3575. Sentir
sent au mal, 627, 2333, 10422. une odeur de repos, lorsqu'il s'agit
Quand l'homme est ressuscité, il de Jéhovah, c'est agréer le culte
voit des sentiers obliques s'élevant procédant de la charité et de la foi
en pente douce, 189. de la charité, 925. Voir ODEUR.
SENTINELLE, Speculat01'. Les SÉPARATION, Separatio. De ~a
sentinelles, - És. LI!. 8, - sont séparation du vrai d'avec le bien,
ceux qui scrulent les écrilures sur 5008,5009, 5022, 5028. Il Ya sépa­
l'avénement du Seigneur; leur voix ration du mal d'avec le bien, il n'y
est la Parole, qui est le divin vrai a jamais enlèvement complet, 2256.
dont procèdent les vrais, 9926. De la séparation des bons d'avec les
SENTIR. Le corps ne sent pas; méchanls; plusieurs détails; com·
c'est l'esprit de l'homme qui sent ment elle a lieu, 2438. La sépara­
dans le corps, et autant il sent dans tion des maux et des faux d'avec les
le corps, autant il sent grossière­ biens et les vrais chez les bons, n'est
ment et obscurément, ainsi dans pas un enlèvement absolu des maux
l ' r
3'12' SE SE'
et' dés raû~:, 24.Mt Sépa'Wion' mi,l'~' saiille.lé ou celle in\1iolabilllé s'ap­
cJuléùsê d'e'liqiar'tilHn!ellec'luelie'de' plique aux choses ou sel.on les
l'hom'me d'avec lA paitie v'o!ohtaii'e, choses dontïl s'agit, 633, 395. Se'pt,
66:1., 8,6'3, 8ni, 895, :1.023, 2053, dans le sens opposé, sign. ce qUi
2256~ l.llOl, 5f:l.(3. Ce ~ui se passe. i e~t profane, 5'168. Sept, c'est'ce q~i
à l'égard de la séparatio~ des es- lest plein et enVe;,_q,~ ûJ]e-pél/ode
prits chez l'homme quand il est ré- !entfére, quand' il s'ag'it de choses
généré, par conséquent à i'égard des' isaintes; hois pareillement, mais
changeinénts' ûe son étal quânt au i quandïl s'agit d'une chose quelcon.
liien et,auvriri, 6HO, 6'HL Ique, :1.0127: Sept sign. ul!~y{Î"io!!e
. SÉPARER. Le propre de lfhomme J~hti~r.e sJ.e~~!§ ~ .. ~mm~n_c~ent
1

doit être sépal;é, pour ,que le Sei- Ilj~!ql}~à-!a.J!D, ,ainsi le plein; mon­
gneur puisse être présent, 1023, tré, 9228: Sept sign. les ch~ses
1.llM. Comment le Seigneur sépare' 1saintes, 7:1.6, 88:1.; illustré, 5'265,
lé mal d'avec lé bien, 2256. Les 15268. Sept jours, c'est l'élat' saint
maux ne so"nt' point entièrerilehldepuis le commencernènt jusqu'à la
séparés de l'homme, mais ils sOlit' fii), 1065'6;
1 i , • 1
c'est le commencemenf
1
éloignés aUtant que l'homme est de la tentation, et la fin de la vas­
dhns le bien par le Seigneur, 9937. tation; simplement le commence­
Ceux • qui séparent
• i
les vrais d'~vec Iment .et' la fin, let aussil'avénement
~.~ .. _ . ­
le Inen sont dans les ténèbres, ,!iu Sel@.~r, 728. Par les sept an·
9186. Ceux qui .séparent dans'l'en­ nées d'abondance de vivres, et les
tendement et par suite dans la vie sept années de famine dans la [(me
lés choses qui' apparlïennen't à la Id'Égypte, sont décrits dans le sens
foi d'avE\c celles qui appartiennent interne les éLats de la réformation
à la ctlarité, sont des profanateurs, et de la régénération de l'homme,
4601. Dans 1'1lUlre vie, chez les et dans le sens suprême les états de
bons les maux et les fanx sont sé­ la glorification de l'humain du Sei­
parés, afin que par les biens 'et les gneur, 5275. Voil' SEPTIÈ~IE, SEP­
vrais ils soient élevés dans le' ciel' TUl'LE.
par le seigneur; et chez les mê­ SEPTKNAIRE, ~I?JJtenal'i1l1n. Par­
chants lès biens et les vrais sont tout où se trouve, dans la Parole, le
séparés, afin que par les maux et nombre s'epténaire, il est pris pour
les faux ils soient entr'alnés dans ce qui est saint ou sacrosaint, 395.
l'enfer, 2b69. C'est pour cela que ce nombre se
SÉP H AR, nom d'une montagne, l'encontre si souvent dans les rites
sign. le bien, :1.268; :1.269. de l'église judaïque, 395. Pal' le
Si\PIIO; fils d'Éliphas, fils d'Ésaü, septénaire étaient aussi exprimées
- Gen. XXXVI. :l.':I., - sian. une les augmentations et les accroisse­
première dérivation du bi~n, !l666. menLs de peines, 39,5. Voir SEPT.
Duc SéPho, - Gen. XXXVI. :1.5, ­ SEPTENTRION, Septent7'io. Ce,
sian. une première classification que c'est que le septentrion, le
d\m des principaux vrais du bien; midi, l'orieut et l'occident, :1.605.
sa qualité, et quel est ce vraï' dans L'orient et l'occident sont les états
le royaume du seign'eur, 6667. du bien; le septentrion et le midi
SEPT. Ce nombre sian. ce qui sOl1t les états dil vrai; montré,
esl saint où inviolable; elt cette 1 t3768~) Le septéntrion sign. ceux qui
~
sont h9rs d~ l'église, à savoir, ceu."< SEP T l!PL,E"
~
,Sep,WPlu~. .t'pir
nq

qui sônl dans lés téJiêbres qu'ant aux S~l'T. ,Il La,Jumi~red~ ,s~1 ,~r!l
vériléstle'l,a f~l, ~t il s!gnme ill\~Si septuple, COI)lme la lu~i~re de, sept
les ~énèpres ch~z l'holp m~,' iiiQ5. • '. '
J?)lrs, Il - Esale, XXX. 26, - ~~gn.
,.1

Le septentrion esl l"é,lat dbscl,lr l'~la( plein,'cte l'iI)télligenée et, ~e~a


quant aù
'''I,.H dilDs le ,se~'s bon; , ' ·1 \. ~ . 1
sagesse d!après l'amou~ et la fOI e ­
montré, 3708; el c'est l'~tat lén'é­ v!lrs ,le E?eigneu,r, '9228; voir aussi,
.1 , fI
1

hreux, ainsi l'éla:l dU,faux, dans le 395.


séns .0,PPO&é" 3708. I,e seplentrion S'É~ULCl\E, $e'P,ut,C/!1'llrn. Dans le
sig!!. I,e seqliuel ot le corporel de sens'intert:\e de'lll p~r,ole, le sép,ul­
l'homme, 8li08. ~e ~~plentrion cqr­ cre sign. la vie ou lé giel; el, ,~ans
respond à 'l'~lat du .vrili ûans l'om­ le Sens' ,opposé, la ~nort ou l'enfer;
bre, 96b8. Vers lJe seplentriqn sont illustré ','et montré, ,2916, 2917,
dits êll'e ceux qUI sont da,ns.1e faux, 4621,5551,65,16, 6,554. Pescen~rè
10261, f. L'angle dl.l seplenlrion, en qeuil au sépulcre, qqand çela se
c'esl ou le vrai est dansl'obscuJ', dit de l'égfi'se, et aussi du' divin
.
!l750. 'l'out ce qui', est,daqs
esl nommé tèrre du septentrion,
'
l'oùscur vrai, c'est p,érir, li785. Les sépul­
cres sign:'!la damnation, ~165. Les
3708. Les cplés du sep'ten lrion siun. sé,pulcres iign,. ,les maux dans1les­
les doc.lri,n'a,ux pervertis, 115li. L~ quels sont les faux,' 3812, f. Les sé­
roi du seplentrion sign. ceux qui pulcres,'....l Ézéch. XXXVïI. 12, ­
~ont dans le faux, 3708. ' sign. le v'ieil hom~e avec ses maux
S.t:PTIÈME. Le septième jo.ur s.ign. e1 ~~s raux; les oq"irir et en mon­
l'homme célesle, l'église céleste, le lb-, c'est êlre régénéré, 2916,
roymime célesle j et, dans le sens 8018. Voi1' SÉPULTURE.
suprême, ,le Seigneqr lui-même, S i;-p U LT U IrE, SepuUura.'La sé­
li33. te septième jour, qui est ap­ pullure est la l'ésurreclion, 2901.
pelé jour du repos ou du saùbalh, C'est' la résurrection et aussi la' ré­
sign. 'le second état de la régénéra­ gén~ralion, 2,916. C'est la résur­
tion, ',q~ndJhoI:Q.lll.e e~l ,d.ans le reclion, parce que c'est l:entier ~é­
bien el alors,dans la paix,
,'. ;.----.' '
et dans
. pduil.lelI~ent,3016. Chez les a~~es,
le. ci,el ch!lz .le Seigneur, 10668.J:,e qui sont dans 'la ,vie du Seigneur,
septiè!pe jO,ur était un représenlat,r au lieu de,l'i4ée q,uC'l'hQmme a de
et signifiait la sainteté, parce qUe la sépullure du InOrt, il y a l'idée
c'était U,n jour où on faisait e~pia­ de la résurrection et d'une nouvelle
tion et où par là on devenait pur, vie, 2955. D'ou vienl"q1,J,e la p.lupart
!lOI. L'homme' célesle est le 's'ep;­ de ceux qui ,cl'oiCD't ~ue 1e corps
Hème jout', 8li à 87. L'homme spi­ seul vit, el que, quand il meurt, le
rituel est le repos et le septième toul de l'horpme ,meqrl, s'il\quiëtenf
InQis, 851. La septième année,' éest de la sépuHure el des éliJges ï1près
qUaIld ['hOlpme esl dans le bien', et la mort, e,t 'q~elques-lIt:1s, lIe ,la ré-I
q!l'au lI)oyen du bien il esC conduit putalion ,qu'ils auront alors, el se'
par le Seigneur, 9274. La selMème font même élever des monurpenls
année, dims laquelle les slù;vileurs inagpiliques, afin q~e leur mémoire
devaient ~ortir en liberté gratuite­ ne périsse point? 4676.
~e~t, c'est l'élat du ,vrai co.nfirmé, SERACU; fils de '{!lamal', Voil'
89-76. VW SEPT. ' ZÉRACH. ' , 1
374 SE SE
SÉRieR, fille d'Ascher, sign. la sieurs noms exprime, dans le sens
félicité de la vie éternelle et le plai­ interne, une seule chose, 5095.
sir des affections, 6024­ Les choses qui sont dans le sens
ShED, fils de Sébulon. Les fils interne de la Parole se suivent en
de Sébulon sign. le mariage céleste série continue, 2654, 703:1.. Les
et ses doctrinaux, 6024­ choses de la Parole, qui paraissent
ShÉNITÉ. A la sérénité de éparses devant l'homme, sont néan­
l'atmosphère correspond, dans le moins dans le sens interne con­
monde spirituel, l'affection de sa­ jointes dans le plus bel ordre, et
voir le vrai et le bien, 6603. devant les anges, ou dans le ciel,
SÉRIE, Series. Les vrais chez elles se présentent et sont perçues
l'homme ont été disposés et mis en en une très-belle série; telle est
ordre dans des séries, 5530; ceux partout la Parole dans son sens in­
qui conviennent le plus aux amours terne, 3376. Le texte interne de la
sont dans le milieu, ceux qui ne Parole est tellement continu, que
conviennent pas autant sont sur les le plus petit mot du sens de la lettre
côtés, et enfin ceux qui ne convien­ ne pourrait pas être omis sans qu'il
nent nullement ont été rejetés vers y eût interruption de la série, 7933.
les dernières périphéries, 5530; Dans le sens interne, il y a série
hors de celle série sont les vrais dans toutes les choses de la Parole;
qui sont opposés aux amours; illus­ mais la Série elle-même ne peut
tré, 5530. Chez les régénérés, ces pas, dans l'e;-;plication des mots en
séries sont conformes aux ordina­ particulier, se montrer clairement.
tions des sociétés dans les cieux; telle qu'elle est, car il en résuUe
mais chez les non·régénérés, qui que les choses se présentent sépa­
ne peuvent pas non plus être régé­ rées, et que la continuité du sens
nérés, elles sont conformes aux or­ est brisée, 2343; mais celle série
dinations des sociétés dans l'enfer, peut se montrer clairement lorsque
5339, :1.0303. Les séries sont telles, ces choses sont toutes en même
qu'au milieu ou dans l'intime de temps considérées en une seule
chacun il y a un vrai joint au bien, idée, ou perçues par une seule in­
et autour de ce milieu ou de cet in­ tuition de la pensée, ainsi qu'il ar­
time sont les vrais qui lui sont pro­ l'ive pour ceux qui sont dans le sens
pres ou convenables, et ainsi en or· interne et en même temps dans la
dre jusqu'à l'extime où la série s'é­ lumière céleste qui procède du sei­
vanouit, 5343. Les séries elles­ gneur, 2343. Les choses qui sont
mêmes ont aussi été disposées entre décrites se suivent en ordre selon
elles de la même manière, mais la série, :1.0200. La série des choses
elles varient selon les changements et leur enchalnement avec ce qui
de l'état; illustré, 5343. Les séries précède et ce qui suit peuvent faire
dans lesquelles ont été disposés les voir ce qui est signifié dans le sens
vrais chez les ~ons, et les séries interne, 2:1.6:1., 2:1.62. Par la série
dans lesquelles ont été disposés les des choses qui précèdent et qui sui­
faul chez les méchants, sont signi­ vent, on peut voir, pou,r chaque cas
fiées, dansjla Parole, par des poi­ pn,rticulier, ce que tel I,Dot Signifie,
gnées et par des faisceaux, :1.0303. 498:1.. L'antérieur, regarde ce qui
Danll la Parole, une série de plu- suit dans une sÛie continue, et
SE SE (375
produit des séries de conséquences de l'homme ont été signifié,s et, re·
à éternité, 5122. Série de. la pro­ présentés par les serpents, 195,
duction des choses, 9845. 196, 197. Les anciens appelaient
SERMENT, JUl'amentum. Le ser­ serpents de l'arbre de la. science
ment est la confirmation et la con­ ceux qui raisonnent d'après les sen­
.jonction, et il se dit des vrais, 3375. suels, et par suite contre les vrais
Il Y avait serment par le divin hu­ de la foi, 195, 196,197,4802,6398,
main du Seigneur, 28[.2, 4208. Le 6949, 10313. Le serpent est le sen­
serment, quand il est fait par Jého­ suel et le corporel, et aussi le rai­
vah ou le Seigneur, est une confir­ sonnement qui en provient, 6949.
mation irrévocable par le divin; Le serpent est le raisonnement
montré, 2842. Jéhovah ou le Sei­ d'après le sensuel sur le vrai, 6398.
gneur ne confirme jamais rien par Par le serpent il est entendu en gé­
serment, mais lorsque le divin vrai nérai tout mal, et en particulier
même tombe chez ceux qui n'ont l'amour de soi, parce que tout mal
de lui d'autre idée que celle qu'on est issu du sensuel, 251. La tête du
a de l'homme qui peut dire et chan­ serpent, c'est la domination du mal
ger, cela se change en un serment, en général et de l'amour' de soi en
2842. Ceux qui ont la conscience particulier, 257. Par la semence du
n'ont pas besoin de confirmer quel­ serpent, il est entendu toute infidé­
que chose pal' serment, et ils ne lité, 254. Par le serpent chez les
confirmen t pas non plus, ils ont très,-anciens était signifiée la cir­
honte des serments; à la vérité, ils conspection, ainsi pareillement le
peuvent dire avec une sorte d;affir­ sensuel par lequel ils prenaient des
mation que telle chose est ainsi, mesures pour que les méchan ts ne
mais quant à jurer qu'elle est ainsi, leur nuisissent point, 197. Le ser­
ils ne le peuvent, ils ont un lien in­ pent d'airain, qui fut élevé dans le
'terne qui les lie, à savoir, le lien de désert, représentait le sensuel du
la conscience; y ajouter en sus un Seigneur, qui seul est l'homme cé·
lien externe, qui est le serment, leste, et seul possède la circon­
c'est comme donner à penser qu'ils spection et pourvoit à tou't, 197. La
ne sont pas d'un cœur droit, 2842. guérison par l'inspection du serpent
La confirmation du vrai, quand elle d'airain sur la bannière signifiait
tombe dans l'homme externe séparé la guérison des maux du faux par
de l'homme interne, se fait par le l'inspection de la foi au Seigneur,
serment; il en est autrement quand 8624. Le serpent d'eau, ce sont les
.elle tombe dans l'externe par l'in­ illusions et par suite les faux, 7293.
terne, 9166. Les hommes externes tes divers genres de serpents signi­
confirment les vrais divins par des fient divers genres de haines qui
serments, mais les hommes internes proviennent de l'amour de soi, 251.
les confirment par des raisons, et Le serpent marchera sur le ventre,
ceux qui sont hommes encore plus signifie que le sensuel ne pourrait
intérieurs ne les confirment pas, plus regarder en hau t vers les cé­
mais ils disent seulement que telle lestes, comme auparavant, mais
chose est ainsi ou n'est pas ainsi; tournerait ses regards en bas vers
montré e.t illustré, 9166.,. . Il' ,les corporels et vers les terrestres,
SERPENT, Serpens. Les sensuels 247, 248. Le serpent mangera de
f1P. f~ ~~

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a ous~~re to~s Je~ jours de ~ vie et du vrai Ou Qe l'p,~mme ~xterne
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:~ ~(e ~'o~y~~t ,plus' ,~ivfr;que (de 3"931~ 1A{lQjr ,~es e~t.~l'lts, av~~ ,d~,s
'w~~~é .8orp~f~1~~S:,~'t t~F~~{tes, ,el ~~rv~lltes a.~,!étol~~é, a~.n ~ue tus­
@latn~1 îl de~lqt lDfernalJlt9. L'e 'sent re~réseJltés ceux qUi sont h'ors
~;~~~è~lê.à ';~!~~' ~,,*1I;~r~~e9~!ér, 1 ­ '~H'çgh~e;:êi',,~~;~IIS'ertd4te~,é~~~~~t
~~~" X11IX. 1:l, -:- ;ft~f' 'le rai,~~n- ~vpe~Fes 'co~~~bmes" ?8,~,8; ~~t1.
!l~~~.nt"d;/ult~.!ll!~ y)al ;sJr ,lei ~~11l, I~?N~U~INE~ \D~ns l'allçl~p.n~ ~ghs~
~~,~~; f.~ Je~l,n I~~W:' },~ 19~r~~\te _ét,~!ent, re~o!1~u.s ~Q~r ~léplt1~es,le~
~p Il.pYr.?~rWle, ~t les "s~rpe~i~,~e- .e,n~an!s,~ule l~s s~rvan~e~ a~al,~~t d.~
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.p.~,~~,S l~r Il~s jajnges, ,a~p'arà\ss1ent jS~~t au ~~~me.)' ~~nf' ,7180., L.es fil,s
8~,mWje A~s \s~\p'~nt's et' ra,m~ept,' de~[a ~ervante Sl~~. ce,ux ~Ul sont
'!J53Q i là, apparâissént comIile'l des, hO,rs de ['église, 92,~1. ~es serv~nte.s
f,erp,~p,t~ Geli,~ #i# ~al~ç~' rQse f(jn~t 1 fiancé~s au mailre O\fà.sbn,fils.r~­
,plier l~slvra!s~~pr fafre,4~,s maux, ~résent~ient,8995. L,a ~lle israélite
'9M3. ceux'gtli se plalsent~ans les vendue pour serva~te~ c'est l'alfec­
l
%ngeab,c~s; ari p'oinl :d'e' v'ouioi~ 'tion du:"i,'ai d'aPjèsle plaisir nat,u­
:v. ~r4i.e:i'~.in.'e, sontlso,~s la'gé4enn~, 1 r,e[, 8993;' que'lie 't celte affection,
es.

~où àp'pa.raisse4t'de~ ,~erpé~ts, 815. '93911. VOirSERVIT~UR~1


,~a 1ci:i~v~rslrqon _des ,an,g'es .~ur les Il. SERVICE, Se1·yitium. Le service
'

:~lfeClioI1s,~~uv~is~s' 1~st '~eri~~sen- 1 s(gn.l'externe ou' le .naturel d~


)ée ,d~n~ le ni~nl:led~s ~spTits par 1 l'hQmrp~ ;illus~1"é, ,9776. Fe,xlerne
'des Mt'es alfre'us~s, pari exemple, 1 ou le natll1:~1 de l'homme est [e ser­
par des'serp'erits; '11533. 1, ! vice,parce gu'il doiis~rvirl'interne
l s~k'UG; Urs' de ',Réu, - Gen. XI. i oli le' spîri,tue[de 'l'\1omme, 9776•
•29,I~s~~FI,e,~u[te da~s [e,s'e,xter-! 'Toutes !es C~Qses 9u{ s~nt chez
nes,13lt9. l, ,1 1 l'homme externe ne sont que des

''S~,~l~~r; .PUrïfica~'~.n 1u~~\um;, .s~rvices, c;e~t~à-dlre, ne ,so~\t .qub


~ ,~\I'elle ~~p,f~~~~le, 5i7~. J 1 pqur s~r~~r à 1'~0!11l11e tnteme',
, SEnVAN'l'È; ~nc,illa. La servan.te 'llt8~, 3019. Les scientifiques, étant
siqn: '[;aftèctioÎl externe oh -natu'.: 'IJs' deroilirs 'Mns lesq~e[s se termi­
~eqè, .~~?3~r.Qi~,~nd'[;i~lê!!ectdel.e~t! ne,~t [e,s hl~érieu~~~,d~i~~~t p[u,s. q~e
:la m~W~~se ,P? ~a da'f.~' l:atrec,tI?n! toule autr,e chose, être dl~S ~~rvl~es,
"(l,es ~ciences et lIes cdnnaissa,bcé~, )1486. Par les animaux qui sont uli~
:~?iâp;Mr~\~~t ~:I'ho~mè extérièuY, j:s~'rlio~~e ~orltsi~rii~~s,d~s -s'er­
I~N jll wxa~\r,,~89~, 326~.;;Le,s
~lonn,~Is ~t.l~s~r;l,e~~lficf~essont d,es'
rr- .vlce~ ~lllfl1un:s et S,~éCl~UX, ,42,~~'
'1>ar [e~, p'eaih et l.~s' tU~lqV~~1 d~nis
'setYite4,~s~ ét Jelirs l~~ections son,t .I~ ~orps ~?nt ausslsi,l?,mfiés ce~ ser.­
1

;~~~ r,'~T\;~rlé~, .25~,7. t~S ,s~r,v~nte~ ,vICe~; 8,9~0 .. Le seplce, ,~~and~[


.s_~n,( ~~,s ,~~~ctl?nS "e~~èt,n~s ,où' le,s "se ~lt du ~~Igneur, c:est ta propre
1

)ie,ri,s e~Wn~s;:3,8.35, 3~!l~. 'L~~ ~er- j ,pui~s,ance, 3975, 3977.1 Le ~ervièe,


~~i.t~~~s, et' ~es I~~r!v~nt~s ,sl~nt~els 1 '~'~~t [e culte, 7?~lt, 8.~57.Le ,ser,­
W,ôY~~ls d~rnqiaV~s, ai_~Si)e~ ,i:tI?Je?ts 1 vice, 'dans l~ seh~ ~~p'osé, c'est
'qui sérvèhf A'li eo'DiolictiN'n '~'11b~~ ll'attaaue
'Oj ïjj}'Jflj,('I IUl (j1(,: D,l ;'t, ": •'t'l'';
.nar les fa~' et l'infesta·
~'(1I1MI'+t'l t~.r ? Il' ~'\'~t', '•. , 'Une'
~~ ,S~ ~7~7
I~ion, ,~~~~" '.~,~~. _C;,~t ;~~,~Si l'~n. ç?t~nqu ce.l1yi ~rrt '~, u~~~~tre",~p
.lff~.I9_n ,~~s r.a~.~,.7i~~~· . .~én~r~l}oyi ~e ~q.ui ;~~t"au:d'~~~~W'
; S~R~'L~, ~~rl{U~. ~e ,.~etvl1e est ~,~r ra~portà ç~'~~i, ~st, ~u.d~s,~u~,
d. ê.l~e cpnd..I}lt par 1enfer, ' 9586, -,parc;el qu'il est çpnforme à l'ordre
:~~89! ~~?O" ~?91. t~ùP!é. servil,~ l ,qùe Piriféi-ïêu'r ,~~rv~ lé'.~hp'ér)~~r,
provient <Je 1amour de SOI et du et en tant qu'il sert il est appe1é
; mo~de'; ,el :t9ut i,e Ii?re p~oc~de' ,d~ 's~rv!t~ur, ,5,~05. i)~<?~~e, n~l,rir~1
l,'all}01ll', e~ve.r,s le s~lg~~ur ~t à,l é· çst dil servIl~!-Ir, parce qu'il a ~lë
'gard d,u prochain, 6390. Le libre fait' pour servir l'homme" spirituel
~Werpai,b,on~i~ér~,e:ri' l~i~mêrpe,e~t et' lui o~éir, 9qmme un servï'~'eur
I,e ~errll~, 12886, ~8~0. Faire d'a'· sert ,s~ri f!1a~~re ,et lui ORé\t, 7998.
Près le hbre le mal parait être le L'externe dOit être le ministre, et
'lii.lrJ, ~a:,iJ cElla e~t le ser,v,île, 9586. 1 .s~1!s: un, ç~r~ail1 ~~rp?ri ~e serviteu,r
SERVIR, S'l7·vire. L'homme ex-! ,de l'mterne, :1.067:1.. Dans la Parole,
terne 'ou naturel doit servir l'homme i le bien est appelé' seigneur et le
1 .1:. '. ,1 1 . . " . •\

-~nt~rl)e ou spiriluel, 9776. De !Jlêrre 1 vrai esl appelé serviteur,3,609,


i
gùe'le ~on~e doitservir,le deI; '~e ,!J267•. Lesérvft~ur, ~uand îl se ~il
"même l'externe ou le naturel de' dil Seigneur, c'est la propre PUIS­
l'ho,m~e doit servir son lntêrne ou sance; 3:975, 3977.' ~rvilliur ~e d~l
son .8piritUe,I,· 9776. ServÎr, c'esl aussi du S~i~neur quand, dans l'hu·
obéir, .et l'externe de l'l\omme main; il était d~ns. l'état d'hl}milia~
'obéit, qu~nd il ne lire pas de l'in-, tion, 2:1.5.9. Le serviteur se dit de
'tellectuel des raisons qui 'favorisent, l'nomme 'natùrel et des choses qui
les maux des amours de soi èt du l 'sont dans cè't homme, 30:1.9, 3020.
monde, mais se sournelil 'la raison 1 Le' serviteùr sign. ce qui est infé­
'et à la 1 doctrine 'de' l'église, 9776.! 'rieur et est au service du supé­
Servir sign. l'étude, parce qu~ le l' 'rieur"ou, ce qui est la 'm,ème chose,
,travail 'qui appartie,nt à l'bqmme ce qili est ,extérieur el au servic"e d'e
exl~~ne est l'~tude dans l'homme 1 ,l'iritérieur,30:l.9: Le s~rviteur, c'e~t
intetn'e; de là l'é,tude, e~t appelée le celui qui obéit, :1.7:1.3; ,c'est celui
travail. de l'esprit, 38,66. F'aire se~- 1 qui administre et s'acquitte d'uh
vil' sign. l'intenlion de ~~bi\lgalion, :devoir, 7,163. Être ,po~r ser~iteur,
6666, 6670, 667:1.. Servir, c'est le 'c'est être sans le libre provenan t
cllIte, 7936, 8057. Servir' ~éhovah, du' propre, 5760, 57,63. J~e servi­
c~est a~orer le Seigneur, 1658. Ser- t;mr 'd'Abraham, c'est le divin na­
I
vil' Jèhàvah ou le Seigneur,. c'~~t l 'hirel du ,SeigneUl', 3~92, 320~,
re!Jl'plir ,des us~ges, c:est-à-dire,1 3206, 3209. Pal' Abraham ~ervl­
'remplir régulièrement sa fonction, teur, Isaac serviteur, Jacob servi­
'1038. Sei'vir 'd'initres diéux, c'cst teur,riavid serviieur, il' est entendu
Îe culle prol'an'e par'l~quel ,le vra'i le divin hUmain du s~ig~eur;p.arce
culte ~st éleln'l,7656. Servir le ~ois qu'il' sert afin que par lui il' y ait
et la pi~rre, ~~ l!dqr;er des ~doles deaëé~s ,vers le divin i et par.l~i il ! a
bois ou de pierre, slgn. être asservi salut pour le genrehumalD i mon·
à' 'ses cu pidités'et il ses' 'fantàisies, t7'é, 3641. ~ervir le Seigneur' en
:663'.' Vbl'r·SERviTUDE. . I~.· faisant' ses préceptes, et ainsi en
SERVITEUR, Servils. Par' servi.obeissan~;
4 1 .• (, . ''''·0
ce. n'est pasêlre
• -l'
servi.
'-j

i~;~~·r,' ,~Ofrs )r ,~ep's ~\~~~rn,~, v~ll.est It~,?}', ;?~ ,~S~l?V,~, .~~~s ,,~:~st :~!r~ li·
378 SE 'SE
bre, parce que le libre même de se réfèrent à des correspondants, li
l'homme consiste à être conduit par des représeDt~lifs et à d~s signifi.
'le Seigneur, 8988. Tant que l'hom­ catifs, 2567. Explication de la loi
me est dans son libre propre, il est sur les' serviteurs, - Exod. XXI. 2,
le serviteur du diable, mais quand 4, - statuant que les serviteurs
il a reçu du Seigneur le libre, il est 'achetés sorliraient en liberté gra·
le serviteur du Seigneur, 5763. Le tuitement, mais non leurs femmes
serviteur des serviteurs sign. le ni leurs enfants, 3974, 4113. Dans
culte dans les externes sans la cha­ les cieux ceux qui sont les plus
rité, et c'est ce qu'il ya de plus vil grands son t serviteurs plus que les
dans l'église, 1091, 1094,1097. autres; montré, 5161, 5164~ Cha·
Les serviteurs sign. les choses rité des serviteurs à l'égard des
inférieures et viles, 2541, 5161, maUres et des mallres à l'égard des
5164; ce sont les choses infimes) serviteurs, 8122. Voir SERVANTES.
5936. Les serviteurs sont ceux de SERVITUDE, Sel 'vitus. Il y a ser­
J'église externe respectivement, vitude, quand chez l'homme les cu­
parce que ceux-ci sont seulement' pidités et les faussetés comman­
dans les vrais de la doctrine, mais dent, 892, 905. La servitude sign.
les libres sont ceux de l'église in­ ce qui est subordonné et qui obéit,
terne, parce qu'ils sont dans l'affec­ pal' conséquent aussi le vrai, 3409.
tion de la charité, 8974, Les servi­ Ceux quïsout dans les vrais;et non
teurs sont ceux qui agissent pal' dans le bien correspondant, son t
obéissance, et les maUres ceux qui dans la servitude respectivement à
agissent pal' affeclion, 8987, 8990. ceux qui sont dans le bien corres­
Sont appelés serviteurs ceux qui pondant aux vrais, 8988. Ceux qui
administrent, et même le Seigneur agissent, DOn d'après eux-mêmes,
Il

quant au divin humain est dit ser­ mais d'après un autre, sont dans la
viteur, 8241. Les serviteurs sont servitude relativement, 8988. Avant
les ralionnels et les scientifiques, et d'avoir reçu du Seigneur le libre,
les servantes en sont les affections, l'homme est dans la servitude, 5763.
2567. Dans la Parole sont appelées SETH, fils d'Adam. Voü' SCHETH.
serviteurs toutes, les choses qui SEUIL, Lünen. Ceux qui se croient
sont au-dessous et soumises à celles sages par eux-mêmes ne voient pas
qui sont au-dessus; ainsi, celles du même le premier seuil de la sa­
naturel extérieur respecti vement gesse, encore moins y touchent-ils,
au naturel intérieur, celles du na­ 3833, f.
turel intérieur respectivement au SEUL, SO/llS. Vivre seul, habiter
1rationnel, et aussi bien les in times seul; ce qui est entendu pal' ces
que les extimes respectivement au expressions dans la Parole, 139,
divin, 5164. Les servite!lrs hébreux ,471. Dans les temps anciens ceux
sign. ceux qui sont dan,s, les vrais qui étaient conduils par le sei­
de la doctrine, et non :dans le bien gneur, tels qu'étaient les hommes
,selon ces vrais, 8974., Élra~gers célestes, étaient dits habiter seuls,
serviteurs; ce qu'ils, signifient, parce que les maux ou les mauvais
1097. D'où viennent les lois sur les esprits ne les infestai,ent plus, 't.39,
serviteurs dans l'église juive,,2567. , 3580." , 1. ' ,
Les lois portées ~ur les ~erviteurs '~ty'l\t,A blactattls, ~~eJlrant ~éVl'é
. SI ,
SI 379
sign. le bien extérieur de l'inno· telé, sion. toules les choses du vrai
cence, 10132. Être sévré, c'est être d'après le bien, 10221,10222,10223.
séparé, comme les enfants le sont Le demi-sicle est la détermination
des mamelles de leur mère, 2647, de la qualité du bien et du vrai,
2649. 3104.
SEXE, Sexlls. Le sexe féminin a SIDDn!. Ce que c'est que la vallée
été formé de manière que la volonté de Siddim, 1666. La vallée de Siddim
ou la cupidité règne de préférence sign. ce qui est souillé, 1684, 1688.
à l'entendement, telle est toute la SIDON, fils de Canaan sion. les
disposition des fibres des femmes, connaissances extérieures des spi­
et telle est leur nature, 568; le rituels, H99, 1201­
sexe masculin, au conlraire, a été SIDON (ville), sion. les connais­
formé de manière que l'entende­ sances extérieures du bien et du
men t ou la raison règne i telle est vrai, 6386. Tyr sion. les connais­
aussi la disposition des fibres de sances intérieures, et Sidon les
l'homme, et telle est leur nature, connaissances extérieures, 1201,
568. De là le mariage de l'un et de 1208.
l'autre sexe, comme est celui de la SIÈCLE, Sœculum. Quand il s'a­
volonté et de l'entendemenl dans git de l'église, le siècle sion. la du­
chaque homme, 568. Voir MARIAGE. rée de l'église jusqu'à la fin i quand
SlDKON, fils de Séir, chorite, ­ il s'agit du ciel et du seigneur, il
Gen. XXXVI. 20. - C'est une pre­ signifie à éternité i montnl, 10248.
mière classe de vrais dans le divin Le siècle se dit en général de toute
humain, et une qualité de ces \'l'ais, église, et en particulier de l'église
4648. céleste; montré, 10248. Le siècle
SlDllA sion. les faux dont sont sion. encore le monde et la vie dans
imprégnés ceux qui sont signifiés le monde, et aussi la vie après celle­
par Moab, 2468. Voi1' MOAD. là à éternité; monl1'é, ~0248. La
SICHAR, ville de la Samarie, an­ consommation du siècle sign. la fin
ciennement Schéchem, sion. le vrai de l'église, quand il n'y a plus au­
intérieur,4430. Voir SCHKCHEM. cune foi, parce qu'il n'y a aucune
SICHElI. Voir SCHi:CHE)I. charité, 10248. La période de cha­
SICLE, Sic lus. Le sicle, étant un que église, depuis son commence­
poids avec lequel on estimait le ment jusqu'à sa fin, est le siècle,
prix tant de l'or que de l'argent, 10248. Les jours du siècle, c'est le
sion. le prix ou l'estimation du temps de l'église très-ancienne, et
bien et du vrai, 2959. Quatre cents les années de génération et géné­
sicles, c'est le prix de la rédemp­ ration, c'est le temps de J'église
tion, 2959. Trente sicles, c'est peu ancienne, 10248. Les siècles des
ou rien de l'estimation, 2959,2966. siècles sign. les successions des
Ce qui est signifié quand il est dit églises, 10248. Les générations du
le sicle de sainteté, et le sicle de siècle sign. ceux qui se régénèrent
vingt guéras ; 2959. Le sicle de perpétuellement, c'est-à-dire, ceux
sainteté est le prix ou l'estimation qui sont créés de nouveau, 1041.
du vrai et ,du bien quant à leur Le siècle, dans la Parole, est de dix
qualité et à leur quantité, 10260. La années, 433. Les anciens on t appel~
moitié d'un sicle du sicle de sain· siècles d'or ces temps Oll il Yavait
M9 ~l ~~

l'i~,~o~nc~ ~t,l'!~it~gt!t~, e,t Qù ~ha· m~s ,e,n fui~~ ,p~r le ~pindre .~if~
c!lJl Ja,is~j,t :le 'l,e.t(d'ap.~~F 'le ,~i.~o, fièfIl~~,t, '~5,d. ~i~m,~,!;lt dans ·la
e,l ,I~ j~~tJe ,~'~pr~s l~ Jp.~te; ils onl ~~lie~~eJ :~~6.
apP'~lé ISI~~le.s p:arg\e~,t :ces t~rnp~ ~.I(f.N~? Si,gn,un;t. toir ,MIRACLE,
oit Il n'y avait plus l'innoceflce, PRODIGÈ. Le signe, c'est la co~Qr­
rn,~is où il existait cependan( u'ne mal,iopqe la vérité, et ,par sqite
~ode ':diiq,I~~t1té ~~! ~ë?Àsisl(l,it, '!l'~~ !à ',c9nn~\s,sance' que. 'l~ chosé'~ ~~t
p~~~,n ?~ \qu'~~ ~als,alt le bie,n d'(l­ ~in~l, ~870; .et aus~I,.I:!II,us~:at\o,n?
~r~s lebl,én, ~~!se~ çe, qu'on fai' 7P{~' ~e ,sJg,lw e~ll'e, J,~h~~ah ,et
salt le vraI d\aprçs lb vraI; ils, appe­ lihomm!\ sign. ce qUI IDdlque ~~
laient sièCles' d'airain et de fer les
.. • r' l' •
aiteste gu'on
l, '!
est de• ,l'église,
~ •
110357.
1 •
te!DPS qui sont encore inférieurs, te signe :de l'alliance. - Gen. IX.
5~58 ;c'éliit pàr côr;'~spondance, 12,::- . s~pn. la pré~ence du Sei­
et,non par comp'araison, qu'ils ap­ gneur dans la chal'lté; ,1038. Le
pelaient ..iinsi 'cès'tënips, 11658. Le signe, quand il s'agit' d!l sap~ath,
siècle, d'or a été le temps de l;ltrès­ c'est le' principal ,par lequel son,t
ancienne église, qui' fut h0!Dm~ c9n,nus ~an,s le ciel cepx qui sont
céjesl,e; le siècle d'arge~t le temps de l'église, 10357; et c'est a,ussi
de l'uilciene égli~e, qui fnt ,homiue ce par quoi ceux q,ui' ,sont .de l'é·
spirituel; le siècle d'air,~in, le glise sont distingués de c~iJx qui
temps de l'église suivante; à ce ne sont pas de l'église, 10372. Ce
temps a sucCédé le siècle ,de fer, que c'est que' 'le signe de l'alliance,
1551, 1I326; voir' AGE. Dans les 1038, f. Les signes et les mil'acle's
siè.cles dior, on faisait ~le Juste et sont', des aVlit~tissements,'72i3.
i'équitable "d'après la loi ïnscritè Tous les riles externes de l'église
(tans l,es ,c~u~s, '101~0; on' éta,it juive éla,ient des signes de l;al­
da'}s le bien de l'amour envers le liallce,,20~7. L~ signe ou étendard,
seigneur, 10355.' qui est dressé sur les montagnes,
sliGE, Solium. (l'est le naturel, c'est la convocation' el' la' protec.
parce que le nàiurel est comme un lion du Seigneur'; montré; 86211.
siége pour le 'spirituel, 531,3. En ~l'étlre ~n sig,ne sur 'guelqu',ùli,
général, ce qui' est inférieu,r est c'est le distinguer d',un autl'e, 396.
COmme siégé pour le supérieur, pou!' si~ne, c'est l'atlest~tion, 7876.
pa,rce qU,e le supérieur est et agit 'Être pour signe et méinorial, c'est
dans l'inférieur ~t même pal' ,l'in­ pour se.~ouvenil' à pel'pé~ui,té, 8066,
férieur, 5313. VOil' TRÔNE. 8067. Avoir le signe de Dieu sur le
S,IÉG~; Sella. Les .siéges sign. fr'ont,:"'" ApOC:' IX. l}, - c'e,sl'être
les choses qui, dans lé naturel, à l'abri des maux qui provienn'ent
reçoi've,nt Oies b!en~ ,eUes vrais qui de l'~n~er, parce qù'on e~t d,~ns le
influent de Pintern~, ain~i ce ~o~t Seigneur par l'amqur, 9936! Le
les vrais scientifiques, 6675.' signe du fils,de l'homme, c'es,t l'ap­
SIEN, Suus. L'homme qui est parition du Seigneur quant au di­
rég'énéré' est enfin réduil li ne plus vin humain; illustré, 1I060.' l';aire
v~ul~ir êtrè 'sién, 'ma,i!! il vouloir aès 'signes aux yeux (Iu peuple,
appartenir au Seigneur/6138. c'est confirmer des vériiés selon la
SIFFLEMENT, 'SibiluS. 'Troupe compréhension~ 706ll~ Autrefois
1

~'eSP1·itr ~,;L~s' ~aps ,1a~,~~rr~u,r ,~L 1~r' d~:," S!~~leS'~~~,t ;~~~i~es.~~,~ la


SI sI' S8f
vérité, et en même temps la puis­ 1des représentàtifs et par des signifi­
sance divine, 764'6!' 1Catifs, parce qu'il'pàrlait d'après le
Signes que les lléchés ont été re­ divin, 90~8, 9063, 9086, :10:126,
mis, c'est-à~dire, éloignés, 9,449. 1,0728. La manière d'écrire et le
signes que les péchés n'ont pas;été style chez les' très-anciens étaient
remis, 9450. La Parole, dans sa aussi par. représentatifs et DpI' si­
1
làngue originale, manque de sigues 'l gnificatifs, 605, 1,756, 9942. Les
de terminaisons, 719:1; une série ,sages anciens faisaient leurs délices
n'est point distinguée d~une autre 1 de' la Parole, parce Q,u'ils y trou­
par des signes d'intervalle, comme vaient des représentatifs el des si­
dans les autres langues, mais tout 1 gnificatifs, 2592, 2593. Les' signifi­
semble continu depuis le commen­ i catifs dans la Parole sont convena­
cement jusqu'à la fin, 4'987. An­ 1 blement adaptés à la chose repré­
ciennement, dlms la langue origi­ sentée, la signification, qui appar­
nale, les sens nlétaient point dis­ tie,n-[ au mot, restant toujours,
tlng~és par des signes de ponctua­ )8732. Les signifièatifs, par le laps
lion, mais le texte était continu, i du temps, ont été tellemement obli­
à i'imitation du langage céleste, 1térés, qu'on ne conn ait pas même
5578, ceux qui sont les plûs évidents,
SIGNIFICAT,IFS, Significativa. 1
390 1..
fair UEPRÉSENTATIFS, CORRESPON­ SI(}NIFICATION, Significatio. Les
DANTS, Orig,ine des significatifs, significa,tions s'appliquent d'une
2179. Tout significatif, qui est dans 1 manière conforme à lu chose dont
la Parole, tire son origine des re­ 1 il est question, 3256. Il en est au-
présentatifs dans l'autr'e vie, et les tI'ement des significations quand il
représentatifs tirent leur origine s'àgit de l'influx du céleste interne,
des correspondances, paI:ce que le et autrement quand il s'agit de l'in­
monde naturel existe d'après le flux du spirituel interne, 5959. Des
monde,spiriiuel,6~li8. Le~ si~nifi­ diverses significations que peut
catifs intérieurs des niots tirent, prendre un même mot, 5757. Les
quant à la plus grande partie, leur noms de personnes et de lieux, et
origine de l'homme interllê, qui est aussi les choses elles-mêmes, n'ont
avec les esprits et les anges, 5075. pas dans un des divers sens de la
Le significatif ou spirituel corres­ Parole la même signification que
pondant est conjoint au naturel dans un autre; excmples, 431,0.
avec lequel il correspond, comme SIGNIFIER, Significa1'c. Ce qui
la vue deÎ'liomme avec son œil, ou 1signifie dans le sens interne quel.
comme la volonté'de l'homme avec que chose de l'homme, ainsi quel.
les fibres musculaires par lesquelles que chose de l'église ou du ciel
il' y a action, 7850. Des significatifs chez l'homme, signifie dans le sens
de la très-ancienne église; ils sont suprême la même chose éminem.
devenus des représentatifs, 92'0, ment chez le Seigneur lorsqu'il
1l109. tes historiques de la ,Parole était dans le monde, 1,0076.
sont des représentatifs, et les mots SILPAH, servante de Léah. Voi7'
sont des significatifs, 1,511O, 1659, ZILPAH.
1'709, 1.783, 2686. Le Seigneur a 1 SIMÉON, fils de Jacob. Voil'
parlé par' des correspondances, par SCHIMÉON.
......

382 SI SI
SIMILITUDES SIMILITUDES
avec avec
Architecte (un) construisant Règne (le) végétal, 3610.
un palais, 6486. Semence (une) tombée dans
Attention (l'), lorsque quel­ un humus stérile, 6125.
qu'un parle, 24!, !756, 5165, Semences (les) dans leur gaine,
9407. 3'326.
Brouillm'll (un) épais et pi­ Simulacres (des) faiLs d'après
quant, 5M. l'art, 10309.
Coquille (une) sans amande, Sommet (le) d'une montagne,
10196, 10331. 3882.
Cristal (le), 9872. Son (le), selon qu'il a lieu dans
Duvet (le) qui s'attache à une une atmosphère plus pure ou
muraille, 6018. plus épaisse, 88,23.
Écailles (des) au milieu d'or­ Sources (les) cachées d'un
dures, 5168. fleuve, 9367, c.
Enfants (des), 3670. Sourds (parler à des), 4027.
Feu (le), 3969 f. Suc (le) des fruits, 3670.
Fibre (une) dans un animal Tableau (un) représentant une
vivant, 9154. fleur, un arbre ou un animal,
Fibres (les) du cerveau, 5951. 10194.
Filaments (des), 5951. Torches (des) incendiaires,
Fruits (des), 3670. 1327.
Fruits (des) non encore mûrs, ToUl' (une) d'observation,
2657, 2679, 3982, 9258, 10185. 2572.
Fumée (une) qui s'évanouit, Ulcèl'e (un) douloureux au
4761. contact de l'eau liède, 7768.
Intendant (l') d'une maison, Venin (un) mortel, 8625.
1795, 3020. Vie (la) chez l'homme, 4206.
lUaison (une), 9630. SIlIIPLES, Simplices. Ceux qui
Maison (une) à construire, sont simples de cœur, et cependant
6687. sages, savent ce que c'est que le
Océan (un), 8175. bien de la vie, ainsi ce que c'est que
Oiseaux (des) privés d'ailes, la charité, et ne savent pas ce que
7565. c'est que la foi séparée, 4761,
Paille (une) qui est dissipée 6754. Les simples ont cru au Sei- .
par le vent, 6886, 6208, 6631. gneur, mais non les Scribes et les
Pèl'e (un) qui instruit ses jeu­ Pharisiens qui, chez les Juifs,
nes enran ts, 2533. étaient les érudits i pourquoi? 6760.
POl'te (la) d'une maison, 8772. Le sens littéral de la Parole est à
Prolifique (le) dans la semence la portée des simples, 2533, 9068,
du fruit, '9258. 9063. Le sens de la lettre de la' Pa­
Prunelle de l'œil (la), quand l'ole est à la portée des hommes
elle est touchée, 8865. simples, afin que, par là, ils soient
Raisins (des) sans pépins, introduits dans les vrais intérieurs
"3834. 'lDêmes; illustré, 8705. Que' les
1
SI SI 383
simples; qui crQient être sauvés simples, croient qu'il ya simplicité
par le sang du Seigneur, demeu. à attribuer quelque chose au divin,
ren t dans leur doctrine, pourvu et non à la prudence et Il la nature,
qu'ils vivent selon le divin vrai du et le reste au hasard, 6316. Voir
Seigneur, car ceu!' qui vivent selon SmPLES.
ce vrai sont illustrés dans l'autre SmSON (Samson). D'où venait la
vie, 9ldO, f. Ceux qui sont dans le force de Simson, 3301, 5247. Elle·
bien simple d'après une foi simple venait principalement de ce que par
sont dans la faculté de savoir les sa chevelure il représen tait le sei­
vrais; s'ils ne saisissent pas les gneur, qui devait, par l'homme na­
vrais dans la vie du corps, du moins turel quant au vrai, combattre con­
ils les saisissent dans l'autre vie, tre les enfers et les subjuguer, et
l1269. Les 'simples qui sont dans le cela, avant de revêlir le divin bien
bien ont le sells commun de l'aper­ et le divin vrai, même quant à
ception du vrai, tandis que ceux l'homme naturel, 3301­
qui discutent sur l'existence des SmuLAcRE, Simulacrum. Ceux
vrais ne l'ont point, :1428. Les mé· qui sont dans les enfers sont morts
chants appellent simples tous ceux spirituellemen t, et ne présentent
quisont de l'église et qui vivent se­ que. des simulacres de la vie, 9008.
lon les vrais et les biens de l'église, SmuLTANÉ, Simultaneum. VOi7'
7655; mais dans l'autre vie, le sort SUCCESSIf, ORDRE, DERNIER. Tout
est changé, les méchants qui se simultané naU d'un successif, 6451.
croyaient sages y deviennent insen­ Dans le derniér les in térieurs exis­
sés, et ces simples ysont des sages, tent et subsistent en ordre simulla­
7749. Comment par les tentations, né, 5897, 6451, 8603, 10099. L'or­
l'homme devient doux, humble, dre simultané tire son origine de
simple et contrit de cœur, 3318. l'ordre snccessif,6451. L'ordre suc­
Les simples de foi qui ont vécu dans cessif el l'ordre simultané existent
l'amour conjugal, et ont eu la con· dans loute la nature, 8603. Les
science, viennent dans le ciel, 2759•. successifs dans les derniers forment
L'homme interne est fermé chez un un simultané, dans lequel ils sont
plus grand nombre d'intelligents en ordre côLe à côte, de sorte que
que de simples; pourquoi? 10492. les simultanés, qui sont les der·
Voir SIMPL1CITB. niers, servenl aux sur.cessifs, qui
SmI'LlcITÉ, Sim1Jlicitas. Il n'l'a sont les antérieurs, de soutiens cor­
rien de nuisible Il croire avec sim­ respondants sur lesquels ils s'ap­
plicité à la Parole, 589. La simpli­ puient, et ainsi par lesquels il y a
cité excuse l'homme, parce qu'en pour eux conservation, 9836. L'in·
elle peut se trouver l'innocence, time dans les successifs se place au
845. Ceux qui font le vrai et le milieu dans les simultanés, 5897.
Lien, et se les allribuent pal' sim­ SIN, Sin. C'est le bien qui pro­
plicité, ne sont point damnés; mais vient du vrai, 8398. Sin, qui est
dans l'autre vie ils sont délivrés de une ville d'Égypte, dont le désert a
celle croyance par lln mode de vas­ pris son nom, sian. dans le sens
ta lion, 5759. Les érudits, qui ont opposé le mal qui provient du faux;
été portés aux honneurs, et qui vi­ montré, 8398. Par Sin est signifié
vent ensuite sensuels plus qu~ les le bien d'après le vrai ou le bien
384
f' • - • L.
si'

~. .. - ,'. t·
st'
par p~éisance, .et par Siqai .estsi­ 1 SINGUÜÉIÎS;' Singulafià. VOÎ1'
~ni~é \e bien, dont prqviel)t le vrai COMMUN, U'NIVERSEL, PROVIDENCE.
ou le bien d'après l,'affec"lion, 83~9. Les' singùliers pris ,ensemble sont
SINAï sign~ la loi, ainsi le bien appeiés ,1;ul1ive~el, de m~me qué,
d.'où procède le· vrai" 8399,' 8658. Iles particuliers pris ensemble sont
La montag'le de Si~aï sign. d;tns le appelés le commu,n, 1919', 6159,.
s~ns suprême le divin vrai d'après 6338, 6482, ~483, 6484: Les sin­
le divin bjen, la montagne le divin gulie~s ne dél,len4entp~s ~e la p,ru­
bien, et Sinaï le divin vrai; dâns le den ce chez l'homme, 871.7, 10775.
sens ipterne, le vrai de la foi d'a­ ITels sont les singuliers. dont est
près le bien j et,.avant hi promul­ composé et' avec lesquels existe
gation de la loi; le vrai de la foi qui l'Universel, tel est, cet, universel,
dpit ,êtr!l implanté ~ans' le bien, 917, 1040, 6483, 8857. La provi­
8753, 8793. Touté l'étendue de la dence du Seigneur est uniyerselle,
montagne élàit app'elé Choreb, etla parce qu'~lle est 'dans les très-sin­
montagne la plus élevée au milieu guliers, ii119, 2694, 4329, 5122;
était appelée montagne de Sinaï; 5949, 6058, 6481 à 6~86, 6490;
de III Choreb signifie le djvin vrai 7'004,7007,871.7,10774. Si ia pro­
d~ns totitle complexe; la montagne 1vidence divine n'étaU pas univer­
de Sina!, l'interne de ce vrai, et le selle d'après les très-singuliers et
t~rrain montueux d"alentour, l'ex­ dans les très-singuliers, rien ne
terne, 10608. Ce que c'est que le pourrait subsister, 6338. Tel es t
feu et la fumée qui apparu~ent au l'homme dans le commun, tel il est
peuple SUI' la montagne de Sinaï, dans les très-singuliers, 1040,1316.
1861. La montagne de Sinaï est le D'es communs, ·des particuliers' et
ciel, et par suile le bien uni au di­ dès singuliers; exemples, 43/15.
v,in vrai dans le ciel,'8805; montré, tes communs enveloppent tous les
9420; c'est le ci~1 d'où procède le )particuliers et tous les singuliers,
divin v\ai, 10375. Le Seigneur a jet ceux-ci se réfèrent· à ceux-là,
parlé de vive voix du, haut de la 3913. Un commun conlient en soi
montagne dè Sinaï, parce que c'é­ mille et mille parliculiers, et cha­
taille commencement de la révéla· que particuiier mille el mille siogu­
tion de là Parole, 8931. 'liers,865. Ce sonlles singuliers des
SINCÈRE, Sincel'um. Le sinCère Iparticuliers qui ilIusl1;ent les com­
est le bien, moral,.et, le juste est le muns, 865. Ces singuliers n'ont
bien civil, 2915, 4730, 8120. Le ,point été révélés à l'homme, tanl
juste,etle sinCère sont le prochain, len ce qu'ils ne peuvent être dé·
2915, 4730, 8123. crils, qU'llU ce qu'ils ne peuvent
SINCtAEs, Sinfcri. De ceux qui êlre saisis, ni par conséquent re­
sont sincères, et de ceux qui ne le connus et crus, car ils sont opposés
sont pOiilt, 7747. aux illusions des sens, dans lesquel­
SIN Ci R: 1 TÉ" sincc1'Îtas. Chez les est l'homme, illusions qu'il ne'
ceux qui sont dans HI sincérité, les laisse pas facilemenl détruire, 865.
actes effectués son t dans la con­ Les idées communes' non encore iI­
science, 4799•. luslrées' pal' les singulières sont fai­
SINCIPUT. Peau du sinciput,5555. bles et vacillantes, c'est-à-dire, se
SINiÀR. foil' SCHlNÉAR: 'laissent enlralner 11 une opinion,
SI SI 385

quelle'qu'elle soit; mais"illustrées SIPI!ORA, épouse de MoIse. ,Voir


p'al' les singulières, eHes deviennent ZIPPORA.
formes et ont de la consistance, SIRi:NEs, SIREIl'ES. Lell sirènes
3820. sont les femmes qui ·élaient dan,
SIN 1 ENS (les) et aulres nalions la ,persuasion qu'il est biens~a~t dç
mentionnées, - Gen. X. 16 à 18,­ commellre scortalion et adultère,
sign. autant de diverses idolâtries, et qui même avaient eu l'estime
1205. des autres,. parce qu'elles jouis­
SINUS DU CERVEAU, ~0lJ5, 4MB, saient des agl'éments de la, vie; I~
4222. Quels sont les esprits qui, plupart de ces sirènes, dans l'autre'
dans le très-grand homme, mit re­ vie, viennent de la chrélienlé, 27M.
lation avec les sinus ou grands vais­ ~es sirènes sont principalement
seaux sanguins dans le cerveau, ~'entre le sexe féminin les person­
404B. nes qui, dans la vie du corps, se
SINUS-LONGITUDINAL qui esl en· ~ont appliquées à attirer, le,s autres
tre les deux hétnisphère du cer­ à elles par des astuces intérieures,
veau; quels sont les esprits qui, en .s'insinuant au moyen des exter­
dans le très-grand homme, ont re­ nes, en se conciliant les esprits
1~.0vec ce sinus, 404B, 774l1. dlune manière quelconque, en en­
. . Pal' Sion, dans la Parole, trant dans les affections et les plai­
est en"tendue l'église, et._~_çme­ sirs· de chacun, mais en se propo­
ment l'église célc~2362, 9055. sant une fin mauvaise, surtout' r·elle
Sion sig;. l'égî-ise célèste oUI'é­ de dominer, 1983. Il est décrit en
glise chez ceux qui s~nt dans le outre quelles sont les sirènes, 1983.
lJie~ .!!~amour, 2909, 6~35, ~0037. Des artifices des sirènes, de leurs
Quand Sion et Jérusalem représen­ fourberies, de leurs punitions et de
tent l'église céleste, Sion est l'in­ leurs enfers; illustré, 831. Chez les
terne de êelle égJ1se, et Jérusalem sirènes il n'y a aucune conscience,
en est l'externe, 6745. Par les lieux 831. Les sirènes savent imiter de
qui sonl autour de Jérusalem sont divm;ses manières les divins, et se
signifièsies externes de l'église, par donner une beauté presque angéli­
r Jérusalem les intel'Des, _~~p_~n que; mais dans leur forme interne
\.. les intimes, 3'O8~. Sion, trÔne de la elles sont hideuses; c'est même ce
gloire d-ë-Jéhov(lh, c'eslle royaume qui est aussilÔt manifesté par le
célesl~u Se.!&~_~ül';:J3f3:La fille Seigneur au'x bons esprits qui, sans
de Sion, ou la vierge oe Siolï";ëst cela, seraient séduits, 10286. Les si­
l'église célesle q'ul est dans l'amour rènes s'insinuent dans lesalfections,
envers le Seigneur, 9055, La mon­ quelles qu'elles soient, dans le but
tagne de Sion, ce sonTTes célestes, (je commander, et de se soumettre
1585. La monlagneaesfon ,c;èsl les autres, et de les perdre Lous en
le ro~m~.~éJeste dgSeig.,lleur, vue d'elles-mêmes; la sainteté et
ainsi le bien qui apparlient à l'a­ l'innocence leur servent de moyens,
mour envers le Seigneur i et, dans 3750. Les sirènes s'appliquetll de
le sens suprême, c'est I~Se~neur toute manière à entrer dans le goût
lui-même, ~. La collineoe SIon, chez l'homme, afin de posséder ses
c'est le bien de l'amour mutuel, intérieurs, à savoir, la vie de ses
6435. pensées el de ses affections, 4793.
Il. lI5.
386 SI SI
Un très-grand nombre d'hommes par derrière, et vers le plan de telle
aujourd'hui sont possédés par les ou telle partie du très-grand homo
sirènes, car aujourd'hui il y a des me, au-dessus de la tète ou au-des·
obsessions intérieures, et' non, sous de la plante des pieds, direc·
comme autrefois, extérieures; les tement ou obliquement, à une
obsessions intérieures sont faites moindre ou à une grande distance,
jîar des sirènes, 4793. Des sirènes, ceux' qui sont dans ces positions,
qui avaient dressé des embûches de quelque manière et vers quelque
,à Swedenborg pendant qu'il dor­ plage qu'un esprit se tourne; pour·
mait, furent soumises aux peines de quoi'1 4321. Tous les esprits son t
la discerption, 959. Par quels arti· distingués d'après la situation res­
fices elles cherchèrent à éluder la pectivement au corps humain,
peine, 959. Une sirène s'étant obs­ :10379. La situation constante que
tinée à nier ses infamies, elles fu­ tiennent les esprits est une appa­
rent manifestées presque au nom­ rence, :1376, :1377, :1378; s'ils ap­
bre de cent, 2483. Des sirènes ont paraissent dans un lieu où ils ne
parlé au temps de la nuit avec d'au­ sont point, c'est une illusion, i376,
tres, comme si c'eût été Sweden­ 1380; les parties organiques des
borg, et ont infesté de bons esprits, esprits ne sont point là, :1378. Les
1983. Odeur infecte des sirènes, esprits qui n'ont pas encore obtenu
i515. une situation constante dans le très­
SITHNAH, puits, ce que c'est grand homme sont portés vers dif­
3429. férents lieux, tantôt d'un côté, tan­
SIT H Ri:, fils d'U~iel, Kéathile, tôt d'un autre; ils sont nommés es~
- Exod. VI. 22, - sign. une se­ prils errants et comparés à des flui­
conde dérivation successive, prove­ des, dan,s le corps humain, qui de
nant de la seconde classe quant au l'estomac s'élèvent parfois dans la
bien dans le vrai, 7230. . tète, parfois autre part, et se por­
SITUATION, Situs. Voir LIEU et tent d'un lieu à un autre i381. Les
DISTANCE. De la situation et du lieu sociétés sont distinctes entre elles
dans l'autre vic, :1273 à :1277, :1376 selon les situations, 1374. Cinq cho­
à i385. Les sociétés des espri ts et ses merveilleuses dans l'autre vie
des anges paraissent distinctes cntre au sujet de la distance, de la situa­
elles quant à la situation, quoique tion, du lieu et du temps, :127[1.
les lieux et les 'distances dans l'au­ Dans le ciel, toutes les situations
tre vie ne soient que des variétés de sont déterminées pal' rapport au
l'état, :1274. Tous, daos l'autre vie, corps humain selon les plages d'a­
tiennent une situation constante près ce Corps, 3639. Les sociétés
dans le très-grand homme selon la du ciel tiennent une situation con­
qualité et l'état du vrai et clu bien stan te, en quelque sens que se
dans lequel ils sont, 4321; la situa­ tourne l'homme-esprit ou J'ange,
tion y est non pas une situation 3638, 3639. Par la situation, on
mais un état; et pal' suite à gauche connait quelles sont les sociétés, et
se montrent constamment ceux qui à quelles provinces des organes et
sont à gauche, à droile ceux qui des membres de l'homme elles ap­
à droite, en avant ceux qui soot en partiennent, 3639. Les enfers aussi
avant, par derrière ceux qui sont onl une situation constante sous les
SI SI 387
planles des pieds; el si quelques in. tieot à la foi et à l'amour, 3960, (.
fernaux apparaissent ailleurs, c'est Six sign. dans le sens opposé tons
une fantaisie, 3640. Ceux qui sont les maux et tous les faux dans le
dans les enfers ont une situation complexe, 8illS. Les six jours ou
opposée, la tête en bas et les pieds six temps sign. autant d'états suc­
en haut, 3641. Les situations, dans cessifs de la régénération de l'hom­
l'autre vie, sont des états j illustré me, 6 à 13. Les six jours de travail
d'après l'expérience, 4321. sign. le premier état de la régéné­
Les hommes ont pareillement, ration, quand l'homme est dans les
quant à leur âme, une situation vrais, et alors dans les combats
dans le royaume du Seigneur, et contre les maux et les faux, 10667;
s'ils étaien t en esprit ils pourraient et, dans le sens suprême, le premier
converser avec d'antres à une dis­ état de la glorification de l'humain
tance quelconque,1277. Tous les du Seigneur, 10729. Les six jours
hommes, dans l'univers enlier, ont qui précèdent le sabbath sont les
quont à l'âme, ou, ce qui est la combats qui précèdent le mariage
même chose, quant à l'esprit qui céleste et y préparent, 8888; ils si·
doit vivre après la mort, une situa· gnifient aussi l'église antérieure
tion, soit dans le très·grand homme jusqu'à sa fin, et l'instauration de
ou dans le ciel, soit hors du très­ la nouvelle église, 9741, (. Les six
grand homme ou dans l'enfer, 36lil1; jours qui précèdent le septième
l'homme ne le sait pas tant qu'il sont ('état du nai avec combat, et
vit dans le monde; mais néanmoins le septième est l'état du bien, 9431,
il est ou dans le ciel (lU dans "enfer, 10360. Six années sign. le premier
selon qu'il est dans le bien ou dans élat de l'homme qui est régénéré,
le mal, et c'est de là qu'il est gou­ 9272. Servir six ans, quand il s'agit
verné, 36lil1. Situation opposée des des serviteurs hébreux, c'est "état
vases récipients de la vie chez du lravail et de quelque combat,
l'homme, à cause du mal hérédi­ 8975. Des six degrés du vrai divin,
taire dans lequel il nall, 3318. 8443.
SIX. Le nombre six sign. le tra­ SIX CENTS. C'est le commence·
vail et le combat des tentations, ou ment de la lenlalion, 737, 893. Ce
la dispersion du faux; pourquoi? sont toutes les choses du vrai et du
737,900. Six sign., en général, tout bien de la foi dans un seul com­
cet état qui est antérieur à l'état si· plexe, 8148; dans le sens opposé,
gnifié par sept, 900 i voir SEPT. les six cents chars de l'f:gyple et
Quand six se réfère à douze qui de Pharaon sonl tous les faux et
signifie la foi et l'ensemble de toutes tous les doctrinaux du faux dans le
les choses de la foi, et à trois qui complexe, 8148, 8149.
signifie le saint, alors il signifie le Su: CENT MILLE. Ce sont tous les
saint de la foi, 737; celte dérivation nais el tous les biens dans le corn·
vient de ce que dans le combat de plexe, la même chose que douze,
la tentation il yale saint de la foi, 7973.
et que les six jours de travail ont SIX CENT SOIXANTE-SIX. Ce nom­
pour but le septième qui est le saint, bre, dans l'Apocalypse, Chapt xm,
737. Six sign. la même chose que sign. tous les faux et tous les maux
douze, à savoir, tout ce qui appar- dans le complexe, puis la profa­
388 SI 80
nation du saint ~ et au.ssi· la fin, cela, quant. ~ chacune de ses pal'­
10217. lies, tanl intérieures qu'extérieu­
SIXIÈME. Le sixième jour, c'est l'es, 2996. Aux sociétés célestes
la fin de chaque état j pourquoi? correspondenttoules les choses qui
8621,8488.. La rédu<;tion au sixième appartiennent au corps, et· ces so­
sign. la dispersion, 737. ciétés conslitQent pour ainsi dire
SOCHAR, fils de Schiméon. Les fils un seul homme, 2996, 2998. Toutes
de SChiméon .sign. la foi par la vo­ les socWés dans les cieux, et les
lonté et ses doctrinaux en général, anges dans chaque société, sont ab­
6024. solumen t distincts les. U/)S des au,
SOCIÉTÉ, Socielas. Dans le ciel, Ires, 3261, 3519,3806, 3986,6067,
une société n'est autre chose qu'une M69, 4263,7206,7833, 7836 i mais
harmonie entre plusieurs, 687. JI néanmoins tous ne font qu'un par
n'existe pas une société qui soit en­ l'amour qui procède du Seigneur,
tièrement et absolument semblable 457, 3986. Chaque société du ciel
à une autre, ni dans une société un est un ciel dans une petite forme,
seul membre qui soit semblable à et chaque ange est un ciel dans la
un autre, mais il y a dans l'ensem­ forme la plus petite, 6605. Chaque
Lie une variété qui constitue l'ac­ société du ciel est u.ne image du
cord et l'harmonie, 690. tout, 4625, et ressemble à un hom­
Sociétés célflsles. Les cieux,con" me, 6605. Ce sont des sociétés plus
sistent en d'innombrables sociétés, ou moins universelles qui consti­
686. Des biens dans une société cé­ tuent le ciel, ct dans chacune de
leste j c,\e là résulte sa. forme; du ces sociélés il ya des sociétés parti­
bien commun de la société; 'illus­ culières qui correspondent au tl'ès­
tré,8669. Chacun drIns une société grand homme, 4625. Plus il y a de
du ciel communique son bien à tous sociétés et d'individus dans chaque
ceux qui sont dans la société, et société, plus la correspondance est
tous y communiquent le leur à convenable et forte, 4800. Toutes
chacun; de là le hien de tous clans les sociétés, dan~ l'autre vie, tien­
le commun, c'est-à-dire, un bien nent leur situation conslante par
COmmun j illustré, 8470 j la com­ rapport au seigneur, qui apparail
munication avec chacun est selon comme Soleil à tout le ciel, 3638.
la réception, 8672. Les sociétés cé­ ~lIes y tiennent la, même situation
lestes sont distinguées entre elles, pal' l'apport à quiconque est daos le
en raison des di fférences de l'a­ ciel, en quelque endl'oit qu'il soit,
mour mutuel et de la foi envers le ~t de quel côté qu'il se tOUl'De et se
Seigneùl', différences qui sont in­ retourne, 3638. La situation eon­
nombrables, 684. Les sociétés sont stan te de toutes les sociétés du ciel
conjointes avec une grande préci­ est selon les différences de l'état de
sion en raison des perceptions, la vie, ainsi selon les ditTérences de
1396. Le:! sociétés du ciel sont dis­ l'amour et de la foi, :1274, 3638,
posées selon tous les genres et tou­ 3639. Les sociétés du ciel n'ont au­
tes les espèces de spirituels et de cun nom, mais elles sont recon­
f,élestes, et même dans un tel or" nues à la qualité du bien, :1705,
dre, qu'elles présentent ensemble 1754. Il Ya des sociétés angéliques
la ressemblance d'un homme, et qui sont dans le naturel extérieur,
sa sa 389
et il Yen a qui sont dans le naturel De même que les cieux, les enfers
intérieur, mais ce naturel est un ont une silualion constante; ils
naturel-spirituel, qui est devenu sont tous au-dessous de l'hOmme
spirituel, par cela qu'il a été con­ dans des plans dil'igés en tous sens
joint et soumis au spirituel, 5649. sous la plan te des pieds, 3640.
La conjonction des sociétés angé­ Quoique les enfers soient hors du
liques en un seul ciel se réfère à très-grand homme, ils sont eepen­
six lois, qui sont rapportées, 9613. dant toujouu l'amenés à l'Unité, et
Si une société du ciel n'a pas été tenùs dans l'ordre selon lequel
complétée comme elle doit l'ètri, il son t établies leurs consocialions,
est pris d'autre part, de quelque 3642. Toul l'enfer apparall comme
société voisine, autant d'anges qu'il un monstre ayant à peine trace hu­
en faut pour l'emplir la forme du maine, chaque société y apparall
hien qui la constitue, 7836. Bn comme un monstre particulier, et
somme, le ciel entier est une seule de même chacun dans sa société,
société, qui est gouvernée comme 6605, 6626. Les infernaux sont l'e­
un seul homme par le Seigneur; les tenus ensemble dans des sociétés,
sociétés générales y sont en aussi parce qu'ils Ysont liés pal' de sem­
grand nombre qu'il y a de mem· blllbles fan taisies et de sem\)lables
bres, de viscères et d'organes dans cupidités, de sorte qu'ils agissent
l'homme; les sociétés spéciales, en avec unanimité en cela qu'ils POUl'­
aussi grand nombre qu'il y a de pe­ suivent les vl'ais et les biens, :1.322;
tits viscères dans chaque contenu aiIisi, il y a une sorte de commun
d'un viscère, d'un membre et d'un qui les retient en société; mais dès
organe; et les sociétés particuliè­ que ce commun est dissous, ils se
res, en aussi grand nombre qu'il Y précipitent l'un sur l'autre, et leur
a de parties plus petites constituant plaisir consiste alors à tourmenter
une partie plus grande dans ces pe­ leurs compagnons, 1322.
Lits viscères, 7836. Les sociétés Chaque homme, quant à son es­
angéliques influent et opèrent dans prit, est en société avec des esprits
l'organe ou dans Je membre où et des anges, parmi lesquels il vient
elles sont dans le très-grand homo aussi après la mort, 46:1.9. Chaque
me; tou tefois, leur influx et leur homme, lorsqu'il vit dans le monde,
opération peuvent être perçus seu­ est dans quelque société du monde
lement pal' ceux qni sont dans l'au.. spirituel, quant à son esprit, 687,
tre vie, et non pal' l'homme, 5:1.71. 697, 1277, 3255. Quand l'homme
Sociétés infemales. Tou les les ,vient dans l'autre vie, il lui est
sociétés du ciel ont des sociétés montré, s'il le désire, la société
opposées à elles dans l'enfer, 5798; d'esprits avec laquelle il avail été
Il n'y a aucun genre de mal et de en commerce, 687, 697,5861. Tout
faux, ni aucune espèce de ce genre, homme, lorsqu'il vit dans Je corps,
auxquels ne correspondent des so­ vit dans une certaine sociélé d'es­
ciét.és diaboliques, 4067. Les enfers prits' et d'anges, quoiqu'il n'en sa­
sont innombrables, et dans chaque che absolument rien; et, s'il n'était
société infernale il existe un olldre pas conjoint avec le ciel et avec le
qui est conservé par le Seigneur aU monde des esprils, il ne pourrait
moyen des anges célestes, 6370. pas vivre un seul instant, 687. Si
390 80 80

les sociétés d'esprits et d'anges, correspondent; les sociétés célestes


dans lesquelles est l'homme, lui y agissent par un influx paisible,
étaient ôtées, à l'instant même il doux, agréable i les sociétés infer­
serait sans aucune pensée et sans nales, qui sont dans l'opposé, agis­
aucune volonté, bien plus, à l'in­ sent par un influx dur et doulou­
stant même il tomberait morl,4067. reux, 5060; mais l'influx des socié­
Chez chaque homme qui est régé­ tés n'est perçu que par ceux à qui
néré, le seigneur place des sociétés les Intérieurs ont été ouverts, et à
qui servent à ce que les biens et les qui, par suite, il a été donné une
vrais réels soient introduits, non COlIImunlcalion perceptible avec le
d'après ces sociétés, mais par leur monde spirituel, 5060.
moyen i et quand celui qui est ré­ Quand les âmes, récemment ar­
généré est transporté dans d'autres rivées du monde, viennent parmi
sociétés, celles qui ont été aupara­ les esprits, elles sont conduites
vant avec lui sont dans une grande vel'S diverses sociétés, et elles y
indignation, 4077; mais ces choses sont reçues indistinctement, :1.273.
ne se manifestent point à l'homme, Chacun, dans le monde des esprits,
parce qu'il ne croit pas qu'il est en peut résider dans plusieurs socié­
société avec des esprits et des an­ tés, mais s'efforce toujours d'aller
ges, 4077. Tout homme est dans la vers celle qui apparlient à son af­
société des anges et des esprits fection dominante, et dans laquelle
quant à ses intérieurs, c'est-à-dire, il est enfin porté, 4U:I.. Il y a des
quant aux pensées et aux affec­ sociétés d'esprits qui n'ont aucune
tions, 4067. Tel est le bien chez fin d'usage i on Y veut seulement
l'homme, telle est chez lui la société être parmi des amis et des amies, et
des anges; et tel est chez lui le mal, dans les plaisirs; ainsi, on ne s'in­
telle est la société des mauvais es­ téresse qu'à soi, 4054. Ces sociétés
prits, 4067. L'homme attire vers lui sont aujourd'hui en plus grand nom­
les sociétés, ou se place lui-même bre qu'on ne le peut croire; quel
dans la société de ceux qui lui triste sort altend ceux qui se plai­
ressemblent, 4067. Ceux qui sont sent dans ces sociétés! 4054. Cha­
dans le mal attiren t à eux les socié­ que société d'esprits peut être dis­
tés, mais à ceux qui sont dans le tinguée d'une autre pal' son langa­
bien elles sont adjointes par le Sei­ ge,et même chaque esprit, presque
gneur, 4073. Les anges voieut d'a­ comme les hommes, :1. 758. Les
pl'ès les sociétés, comme d'après les pensées et les affections s'étendent
causes, les choses qui sont èhez au loin dans les sociétés de tout
l'holDme,4073,{. Le Seigneur aussi côté, 6598 à 66:1.3. Les idées de la
a eu chez lui des sociétés d'esprits pensée de l'homme ont des conso­
et d'anges; toutefois, il n'a rien ciations et des correspondances
tiré d'eux, il tirail du divin par eux, avec les sociétés dans l'autre vie,
4075. Les changements de l'état de 2470. Chacun a une extension dans
l'homme ne sont autre chose que les sphères des sociétés angéliques
des changements de sociétés, 4067. selon la qualité et la quantité du
Quand les sociétés opèrent, elles bien, et vice ve7'sâ une extension
agissent dans les parlies et dans les dans les sphères des sociétés infer­
membres du corps aUJquels elles nales selon la qualité et la quantité
80 80 39.1
du mal, 8794, 8797. L'homme qui même maltraités, et enfin ils 86 pré­
est dans le bien est en société avec cipitent dans l'enfer, 2753.
les anges, et ainsi dan~ le ciel, sans Sur notre terre, dans la société
qu'il le sache, 2379. Les esprits qui civile, où chacun est pour soi, et où
~iennent dans une société céleste nul n'est pour un autre que par
entrent aussitôt dans toute l'intel­ , rapport à soi, s'il n'y avait pas d!lll
ligence et toute la sagesse de celle lois qui unissent ses membres, et
société, 6193. Avec quelle charité la crainte de perdre profit, hon-,
et quelle joie sont reçus parmi les neur, réputation et vie, la société
sociétés augéliques ceux qui sont serait entièrement dissipée, 5002.
introduits dans le ciel; ceux-ci SOCINIANIS~IE. Cité, 5432, 8993,
viennent enfin dans des sociétés qui 9300, m. Voir SOCINIENS. .
leur sont conformes, 2131. Ceux SOCINIENS. Les faux provenant
qui sortent de la vastation sont cou­ des illusions des sens séduisent les
duits aussi vers des sociétés angéli­ hérétiques et les fanatiques, prin­
ques, 1273. Swedenborg y a aussi cipalement les Juifs et les Soci­
été conduit, 1273. LI n'est pas per­ niens, 9424. Les doctrinaux, quels
mis dans les sociétés d'un ciel infé­ qu'ils soient, peuvent être confir­
rieur de monter dans un ciel supé­ més, ainsi ceux des Sociniens par
rieur; et si quelques anges y mon­ les Sociniens; et, quand ils ont été
tent, ils sont aussitôt saisis de dou­ confirmés, ils leur apparaissent
leur et d'aveuglement, 8797. li y a dans une lueur sensuelle comme
tels esprits ou telles sociétés d'es­ étant des vrais mêmes, 6865, 8521.
Jlrits qui ne concordent que pour SODOllE sign. les cupidités, 1598,
un certain temps avec l'homme qui 1600, 1663. Sodome est le mal pro­
doit être régénéré; lorsqu'ils ont venant de l'amour de soi, 2246,
l'empli l'usage, ils sont séparés, 2322. Sodome est l'amour de soi, et
4UO j leur séparation se fait de di­ par suite la cupidité de dominer
verses manières, et autrement s'o­ SUI' les autres d'après le mal, 2141.
père la séparation des esprits bons, Sodome est le mal des cupidités
autrement celle des esprits d'une d'après l'amour de soi, et Gomorrhe
condition moyenne, et autrement est le faux de ce mal, 7519, 2446,
celle des esprits mauvais, 4HO. LI 3614. Sodome sign. les cupidités
y a des sociétés qui se laissent con­ du mal, et Gomorrhe sign. les per­
duire par d'autres, ainsi vers le bien suasions du faux, 1587,1666,1689.
par des anges, et vers le mal par SœUR, S01'or. La sœur est l'af­
les mauvais esprits, 4088. Com­ fection du vrai, 3129. C'est le IT~
ment les sociétés mal composées intellectuel, 1495, 3688. La sœur
sont dissoutes par une cohorte d'es­ esfTevrai rationnel, 3386, 6727.
prits, qui est le vent oriental, 2128; Le bien rationnel est le fl'ère, et le
et aussi par des collisions de pen­ vrai rationnel est la sœu!', 2508,
sée et de langage en complet désac­ 2524, 2558, 3160. I:affection du
cord,2129. Les adultères, au moyen bien et J'affection du vrai dans
de f1alleries et de dissimulations l'homme naturel sont comme le
auxquelles ils sont habitués, peu­ fl'ère et la sœur; mais J'affection du
vent s'insinuer dans les sociétés vrai évoqué de l'homme naturel
d'esprits; mais ils sont rejetés et dans J'homme spirilllei ellt CQmme
39-2 so 80

la fèmme' mariée. '3160. Sarah doit les faire comme par lui-même,
comme sœur eSt le vrai rationnel, 10219. Ce qu'il faut entendre pal'
el comme épouse le vrai spirituel, là; illustré, 10219; voir aussi,
!i508. A:bl'aham a dit que son épouse 8497.
était sa sœur, el Jischak a dii aussi SOIR. Dans la Pal'ole, lesoir siun.
flue sa femme était sa sœur;- c'est l'état des intérieurs quand les vrais
là un'arcane; SUI' cet 'arcane" 3386, de la foi sont 'dans Pobscur, et les
3898. biens de l'amou l' dans quelque froid,
SoIE~ Sel"icum. La soie et les vê­ 10135. IJe matin siun. en général
lemenlsde SOIe sign. les vrais spi­ tout ce qui vient du SeigneUl', el le
rituels, 5319. Ce sont les vrais d?a· soir, tout ce quï est le propre de
près le bien, 5954. l'homme, 22. Le soir est l'étal d'une
SOIF, Sitis. La soif sign. l'appétit église qui cesse d'èlre; et aussi l'é­
elle'désir, ainsi l'affection de savoir tat d'une église naissante, mais
et de puiser le vrai; et cela, paree alors le soir est le point du jour
que l'eau signifie le vrai en géné­ avant le malin, 2323. Le soir est la
ral, 4017. La soif est le manque de fin de l'église précédente, o'u sa
V1'ai, 5893,6745, 9412. La soif est vastation, el le commencement
prise pOUl' le manque de vrai, et d'une église nouvelle; montré,
par suite pour la privation de la vie 7844. Le soir est la fin de l'état
spirituelle, 8568. Dépérir de soif, précédent; illustré, 8426. Le soil'
c'eslêtl'e privé du vrai, 7668. Mou­ est l'étal de lumière et d'amour
rir de 'soif, c'est par manque de dans l'homme exlerne, et le matin
nai être prIvé de la vie spirituelle, est cet état dans l'homme 'interne;
1l568~ f. ' illustré par l'étal des anges, et par
SOIP.(avoir), Sitire. C'est d'après des raisons, et montré, 10134,
l'affection désirer le vrai, 4958, 10135. Le soir et le matin, c'est
montré, 8568. Celui qui à soif, l'avénement du Seigneur; mont1'é,
c'est celui qui 'd'après l'affection 7844. Le soir cn général sign. la
désire le vrai, 4956.' Celui qui est yisitetant des fidèles que des infi­
dans l'amour et dans l'affection du dèles, 2323. I.e soir, c'est l'obscur,
vrai est dit avoir -soif, 2702. Ne 3056, 3833. Le soir siun, la fin de
poin t avoir soif siun. que les ,vrais l'élat antérieur, et le commence­
ne manquent poinl, 8568. ment d'un autre état, 7901. Le soir
'SOI-M!ME (par), A se. Tant que est tout état précédent, parce que
l'homme croit qu'il fait tout pal' c'est un temps d'ombre, ou un état
lui-même, tant les biens etue les ile fausseté et d'absence de foi; et
maux, les biens, ne l'affectent pas, 1 ,le matin est tout élat suivant, parce
et les maux s\aUachent à' lui; mais que c'est un 'temps de lumière ou
dès qu'il reconnalt et 'crbi.! que les 'un état de vérilé et de connaissance
biens InOuent du Seiglleur et que de la foi,22. Le soir siun. la fin des
les mliux iniIuent de l'enfer, les représentatifs de l'église, 6000. Le
'bi~ns l'affectent,' et les maux ne soir el la nuit sont la ~'ivation du
s'attachent -point à lui; illustrJ!, bien de l'amour el du vrai de la foi,
'S.0219. c'est-à-dire, l'ignorance et l'aveu­
SOIJ.MiHE-(comme par), Sieul a glement dans les choses qui ,appar­
-se. Les biens que fait l'-homme, il tiennent à la foi, puis l'engourQis­
80 80 393

sement el le froid dans celles qui Dans l'église représéntative, les


appartiennent à l'amour céleste, jours commençaient par le .soil·;
8812. 1 pourquoi? 5270. Depuis le soir jus-
Quand, dans la Parole, il est dit qu'au matin sign. sans cesse dans
le matin et le soir, le matin enve· tout état, 9787. Quand, dans la Pit'­
loppe midi, et le soir enveloppe role, il est dit entre les soirs, il est
aussi la nuit ou le point du' jour, entendu, non pas le temps entre le
ioi35. Le soir enveloppe tout état sOIr d'un jour et le soir du jour
d'ombre signifié par la nuit qui suit suivant, mais le temps entre le soir
le soir, et le matin enveloppe tout et le matin, ainsi inclusivement la
état de lumière signHJé par le jour J;lllit ou le point du jour, 10135.
qui suit le matin, 9787. Le temps Entre les soirs sign. la fin de l'état
du soir sign. la même chose que le antérieur et le commencement d'un
point'du jour al'ant le malin, 833; autre, tant pour ceux qui sont sau­
voir POINT DU JOUR. Dans l'autre vés que pour ceux qui sont damnés,
vie, c'est l'état du matiri qua,nd le 784!J, 10135.
,bien spiriluel ou de l'homme in­ SOIXANTE. Ce nombre contient
terne est dans la clarté, et que le en soi plusieurs nombres, don t il
bien naturel ou de l'homme externe est traité, 3306. Comme multiple
est dans l'obscurité; et c'est l'état de dix, soixante sign. la plénitude
du soir quand le bien naturel est des restes, 5335. Soixante et au­
,dans la clarté, et le bien spirituel dessus, quand il s'agit de l'âge de
dans l'obscurité, 8431. Dans l'autre l'homme, c'est l'état de la sagesse
vie, les états de tentations et d'in­ et de l'innocence dans la sagesse,
f~talions, et les états de désolalions, 10225, où il est amplement traité
sont le soir et la nuil, et les états des différents âges de l'homme.
de consolations et de réjouissances, SOIXANTE-DIX. C'est une période
sont le malin et l'aurore, 7193. entière; montré, 6508. Soixan te­
Dans les cieux, il y a matin, midi, dix, de même que sept, sign. le
soir et point du jour, mais spiri­ saint, 1h29; - sign. ce qui est
tuels, et d'une manière différente à saint ou inviolable, 433; - sign.
l'égard de chacun, 5962. Dans le toutes choses dans le complexe,
ciel, il yale soir et le point du jour, 8369. Soixante·dix jours sign. l'é·
mais non la nuit qui est dans l'en­ tat plein; de même soixante-dix se·
fer, 6110. Selon que les anges sont maines, 6508. Soixante·dix années,
plongés dans leur propre, ils vien­ c'est une période enlière, à partir
nent dans l'état d'ombre ou du du moment où une église a existé
soir, 5672, 10135. Dans l'autre vie, jusqu'à ce qu'eHe expire, 2906. Les
dans l'état du soir on est reniis 'dans soixante-dix années de la captivité
le plaisir naturel, 8452. Quel est de Babylone ont représenté la fin
l'état des esprils, quand ils· sont de la vastalion, et le commence­
dans leur soir ou leur automne, ment du nouvel homme, 728.
5725. L'état, quand on est dans, la Soixante·dix des anciens d'Israêl
faim. spil"HueHe, est le soir, 5579. sign. les principaux vrais de l'é.
L~holl1me spiriluel, quand il devient glise, qui appartiennent à la Parole
céleste, est le sixième jour et le ou à la doctrine, 9376. Les soixante·
soir du.sabbalh, 86. dix disciples sign. ceux qui sont
394 80 so

dans le bien d'après les vrais, gneur comme soleil est le divin
9404. Les soixante-dix mille hom­ bien, d'où les anges ont l'amour',
mes, qui moururent de la peste, 3338, 3636, 3643, 5215; le divin
sign. que tout vrai de la foi et tout même du Seigneur est loin au-des­
bien de l'amour périraient complè­ sus de son divin dans le ciel, 7270,
tement, :1.02:1.9. 8760. Le divin vrai n'est point dans
SoIXANTE-DIX-SEPT, de même le Seigneur, mais il procède dn
que sept, sign. le saint, 432, 433. Seigneur, de même que la lumière
Quand on voulait parler de quelque n'est point dans le soleil, mais pro­
chose de très-saint ou de très-in­ cède du soleil, 3969. Le divin
violable, on disait: Soixan te - dix­ qui procède immédiatement du Sei­
sept fois; illustré, 433. gneur et le successif pl'emier n'af­
SOIXANTE-DOUZE, sign. la même fectent pas le ciel, mais ils apparais­
chose que douze, 7973. sent comme des ceinLures radieuses
SOLAIRE. Feu solaire, 6849, f. auLour du soleil,qui esLle Seigneur',
Cercle solaire autour du Seigneur, 7270. Le Seigneur comme soleil ap­
7:1.73. paratl à une hauteur moyenne de­
SOLDATS, Milites. Les soldats, vant l'œil droit, et COmme lune de­
qui se partagèrent les vêtements vantl'œil gauche, :1.053, 1521, 1529,
du Seigneur, sign. ceux qui de­ :1.530,1531,3636,3643,4321,5097,
vaient comballre pour les vrais, 7078,7083,7:1.73,7270,8812, :1.0809.
ainsi les Juifs eux-mêmes, chez les­ Le Seignenr a été vu comme soleil
quels était la Parole, et qui cepen­ et comme lune, 1531, 7173. Il a été
dant étaient t~ls qu'ils la dissi­ vu dans Je soleil du ciel pal' des es­
pèrent, 9942, f. Pl'its de Mercure, et aussi pal' des
SOL E1 L. Le Seigneur apparatt esprits de Jupiler et des esprils de
dans le ciel comme soleil et com­ noLre terre qui l'avaient vu pendant
me lune, comme soleil à ceux qui qu'il éLait dans le monde, 7173.
sont dans le royaume célesLe, et Le soleil du ciel ne se couche ja­
comme lune à ceux qui sont dans mais, 10134. Le soleil du ciel est
le royaume spiriluel, :1.053, :1.521, pure obscurilé pour ceux qui sont
1529,1530,1531,3636,3641,4321, dans l'enfer, 2441. Le soleil du ciel,
5097,7078,7083,7173,7270,88:1.2, ou le Seigneur, est toujours à j'o­
:1. 0809. Et il est le soleil du ciel, rient ou an lever, mais il apparall
1053, 3636, 3643, 4060. Du soleil se coucher respectivement à ceux
du ciel procèdent une chaleur et qui ne reçoivent point, 5097.
une lumière, mais c'est une cha­ Dans le soleil du monde est un
leur spirituelle et une lumière spi­ feu, et ce qui en procède est cha­
rituelle, 3636. La lumière qui pro­ leur et lumière, 10196. Le soleil du
cède du seigneur comme soleil est monde n'apparall ni aux esprits ni
le divin vrai, d'où les anges ont aux anges, mais à sa place il appa­
toute sagesse et toute intelligence, l'aH comme quelque chose de Léné­
:1.053, :1.52:1. à :1.533, 2776, 3:1.38, breux pal' derrière à j'opposite du
3:1.95,3222,3223,3225,3339,334:1., soleil du ciel ou du Seigneur, 9755.
3636,3643,3993,4:1.80,4302,4415, Pour les esprits le soleil dn monde,
5400,9399,9407,9548,9571,9684. quand ils y pensent, est derrière
Et la chaleur gui procède du Sei­ eux, parce qu'il est dans l:obscuJ',
so so 395
7078. Le soleil du monde n'appa­ aux vrais qui sont sur lescOtés,5910.
rail à aucun esprit, non plus qu'au­ Chez l'homme régénéré les vrais
cune pfanète, 7247; mais les esprits sont dans l'Intime de son naturel
ont seulement l'idée que ces corps auprès du bien, qui est là comme
existent, et selon celte idée ils ap­ un très-petit soleil i les vrais qui
pSraissent, à savoir, le soleil du dépendent de ces vrais en sont dis­
monde comme quelque chose de tants selon des degrés de quasi­
ténéhreux, et les planètes non pas consanguinité et de quasi-affinité
el'rantes, comme dans le monde, avec le bien, 4552.
mais constamment dans leurs pla­ Le lever du soleil, ou son appa­
ces, 7247. rition sur la terre, sign. la présence
Dans la Parole, le soleil est l'a­ du Seigneur, 244f. Le coucher du
mour envers le Seigneur, et la lune soleil est le dernier temps de l'é­
la charité à l'égard du prochain, glise, appelé consommation, quaud
parce que le Seigneur appara!t dans il n'y a plus aucune charité, 1837.
le ciel comme soleil et comme lune, L'église du Seigneul' est comparée
4060. Le soleil est le céleste de l'a­ aux temps du jour; son premier
mour et aussi le bien naturel, et la âge, au lever du soleil, ou à l'au­
lune le spirituel de l'amour et aussi rore et au matin; son dernier âge,
le vrai naturel, 4696. Le soleil sign. au coucher du soleil, ou au soir et
le Seigneur quant à l'amour, et par aux ombres qui existent alors,
suite l'amour envers le Seigneur, et 1837. Le coucher du soleil sign.
la lune sign. le Seigneur quant à la l'obscur quant aux choses qui ap­
foi, et par suite la foi au Seigneur, partiennent à l'entendement; mon­
1529,1530,1837,2441,2495,4696, tré, 3693. Il Jusqu'au coucher du
4996, 7083, 10809. Le soleil, dans soleil, » c'est quand l'état finissait,
le sens opposé, est l'amour de soi, 8615. II Si se lève le soleil snI' lui,')
244f. Dans ce sens adorer le soleil c'est s'HIe voit clairement par l'in­
sign. adorer les choses'qui sont op­ térieur, 9128. « Le soleil se leva, ')
posées à l'amour céleste et llU Sei­ siyn. la conjonction des biens,
gneur, 2441, 10584. Le soleil qui 4300. Le soleil est dit se lever chez
devient ardent, c'est la convoitise l'homme, quand celui devient égli­
du mal qui s'accroit, 8487. Ce que se, 4312. Le Seigneur est appelé
c'est que la mer, le soleil, la lune, soleil de justice; pourquoi? 9263.
les étoiles, la nation, quand le Sei­ Comparaison avec le soleil; quel est
gneur parle de la consommation du le divin amour, et quelle est la lu­
siècle, qui est la fin de l'église, miilre qui en provient, 6832, 6849,
2120,2495. La flamme et la chaleur 8644. correspondance du soleil du
du soleil correspondent à l'amour monde avec le soleil du ciel, 8812.
du Seigneur envers tout le genre Le soleil du monde apparalt grand
humain, et la lumière du soleil cor­ chez les habitants de la planète de
respond au divin vrai,5377. Toutes Mercure, et néanmoins la tempéra­
les choses qui procèdent du soleil ture n'y est pas trop chaude i pour­
du monde sont mortes, 10135. quoi? 7177; voir MERCURE. Du so­
Le bien dans l'in\Ïme du naturel leil chez certaines terres du ciel as­
de l'homme est comme une sorte tral, 101.62, 10771,1.0834.
de soleil, el de là il donne la lumière SOLITUDE. C'est une expression
396 sa sa

qui, dans les prophètes, désigne cerlain esprit qui, dans le sommeil,
les spirituels de la foi, ou les choses pUl'la cependant avec sagesse, 4048.
appartenant à l'entendement, 100. Des sirènes artificieuses, qui avaient
SOLLICITATION. COntinuel solli­ dressé des embûches à Swedenborg
citation du bien procédant du Sei­ pendant son sommeil, fUTent sou­
gneur pour être reçu chez l'hom­ mises aux peines de la, discerplion,
me, 5471, 5472. 959. Des sirènes ont parlé pendant
SOI.i.ICITER, Deprecari. C'est se le sommeil de Swedenborg comme
ressouvenir, 10433. si c'eût été lui, et ont infesté de
SOLLICITUDE (la) concernant bons esprits, :1.983.
l'avcnir émousse et retarde l'influx SOMMET, Cacll7nen. Le sommet
de la vie spirituelle, 5177. Elle porte dc la montagne sign. le suprême
la tristesse et l'anxiété dans le men­ du ciel, 9422, 9434, :1.0608.
tal naturel et par s\lite SUI' la face, SON (le), soit du langage, soil du
8247. Quels sont ceux chez qui rè., chant, soit du cri, procède d'une af­
gne univel'sellement la sollicit\lde fection et d'une pensée intérieures;
pour l'avenir, 8478. L'homme qui a elles son t toules deux dans le son,
la conviction que le Seigneur gou­ et elles sont aussi apcl'çues par ce\lX
verne tOUI, pourvoit à lout, et le qui fonl a~tenlion ct qui réfléchis­
couduit à une fin IJonne,est dans la sent, :1.0454. Dans l'aulre vic, pur le
jlaix et n'a auculie sollicitude pOUl' son d'un seul mol, lestanges aperçoi­
l'avenir, 8455. Quand l'homme n'a vent quel est quant'aux intérieurs
plus de sollicitude concernant l'a­ celui qui l'a prononcé, :l.Otl54. Les
venir, la région autour de l'esto­ . sons des instruments de musique
mac, est libre et étendue, et jl y sign. des divins vrais; les instru­
ressent du plaisir; d'où vient cela? ments qui rendent un son perçant
5178 ; voir aussi 6202. et discret sign. des divins vrais spi­
SOAUlE, Summa. C'est toutes rituels, et ceux qui rendent un son
choses, 10216. La somme (ou le continu sign. des divins vrais céles­
compte) des fils d'Israël sign, toutes tes, 9926, f. Le son de la trompette
les choses de l'église, 10216. sign. Je vrai du bien célesle, 8815.
SomIEIL, Somnus. Le semmeil Sons articulés ou paroles, ct sons
si01l. l'état obscur par rapport à la harmoniques; d'où ils viennent,
veille qui estl'étatlumineux,3715. 6057. Il Y a une concordance des
li y a sommeil spirituel quand les sons, et par conséquent des instru­
vrais sont dans l'obscurité, et veUle ments, avec la nature et 'l'essence
spirituelle quand les vrais sont dans ~u bien et du vrai, 420, f., Les an­
la clarté, 52:1.0. Se réveiller de son ges et les esprits discernent non­
sommeil, c'est être illustré, 37:1.5. seulement les sons du charit et des
Quelques âmes, récemment arrivées instruments, mais encore ceux de
du monde, sont plongées dans une la voix, selon les différences quant
sorte de sommeil, afin qu'elles au bien et au vrai, et ils n'admettent
voient la gloire du Seigneur, lors.­ que ceux qui sont en concordance,
qu'elles en ont eu le désir, :1.982. 4'20.
Esprits qui sont tenus dans un état SON DE'R, EX1Jiscœri. De ceux
moyen entre la veille et le sommeil, qui, dans, l~autl'e ~ie, sondent avec
-afin d'être dévastés, :1:108. D'un adresse les autres, afin d~êlre les
so so '397

confidents des maux qu'ils ont corn de nuit, c'est l'obscur, 2516, 2528,
mis, et de les tenir ainsi comme en­ 5219. L'interprétation du songe;
charnés et sous leur pouvoir; quel ce que c'est, 5093,5105,5107,5141.
est leur sort, 5180. Les songes sign. les prédications,
SONGlS, Somnia. Des songes 4726, 4730. Les songes prophéti­
prophétiques qui sont dans la Pa· ques étaient des prédications des
l'ole, 1975 à 1983. Les songes de ce choses futures, 3698.
genr~ sont de' même que les vi­ SONGER, Somnial'e. C'est, dans
sions, 1975; voir VISIONS. Il Y a le sens interne, prédire des choses
trois genres de songes, 1976 : Son­ futures, 3698, 5195. Songer u Il
ges instructifs, songes significatifs, songe, c'est prêcher, 4682. Songer
songes fantastiques, 1976. Des son­ un songe 101 nuit, c'est prévoir dans
ges délicieux sont insinués par des l'obscurité,523<1. Voir SONGE.
esprits angéliques qui habitent à SONNER, Sonm·e. Le vrai sans
l'entrée du ciel.vers les jardins pa­ le bien n'est point le vrai, quoiqu'il
radisiaques, 1977. Swedenborg s'est paraisse comme s'il l'était, c'est
entretenu avec des esprits et des seulement comme quelque chose
anges qui avaient insinué des son­ qui sonne, et comme un vase vide,
ges, 1977, 19'79. Les idées des anges 2lJ29, 2689.
son,t 'changées en divers représen­ SONNETTES, Tintinnabula. Les
tatifs; de là les songes, 1980, 1981. clochelles ou sonnettes sign. les
SUI' les songes ordinaires, 198:1, choses qui appartiennent aux scien·
(j319. Les songes qui influent du tifiques, 9917; ce sont touLes les
Seigneur pal' le ciel ne se présen­ choses de la doctrine et du culte,
lent jamais autrement que selon les passant à ceux qui sont de l'église,
représentatifs, 51:1.5; ils annoncent 992:1.. Les sonnelles des chevaux,
d'avance des ehoses futures, 5091. - Zach. XIV. 20, - sonl les vrais
Les très-anciens ont eu leurs re­ scientifiques, qui proviennent d'un
présen talifs aussi d'après les son­ intellectuel illustré, 939lJ, (. ; elles
ges, 3349. Dans la très-ancienne signifient l'entendement dûs spiri·
église, les hommes avaient des tuels de la Parole, qui son l des
songes délicieux; de là leurs re­ choses saintes, 276t; ce sont les
présentations paradisiaques, 1122. vrais correspondant au bien, 8lJ08.
Quand l'homme dorl, il voit dans Le son ou le bruit des clochelle.s
ses songes comme s'il était éveillé; est appelé voix dans la Parole, 9926.
d'où vient cela 1 994, m, SONORE, SOnOl'll11l. Ce que c'est
Dans la Parole, le songe sign. la que le sonore, modifié pal' les idées,
prévoyance, la prédiction, l'événe­ chez les habitants d'une des terres
ment, 5.224; c'est la prévoyance et dans le ciel astral, 10708. Le sonore
pal' suite la prédiction, 5112,5252; harmonique et ses variétés corres­
c~est l'événement prévu on apei'çn, pondent aux états de joie et d'allé­
5110. Dans le sens suprême, le gresse dans le spirituel, et les états
songe est la divine prévoyance, de joie et d'allégresse y existent
parce qtle lès songes qui influent pal' des affections qui, dans le mon­
immédiatement du seigneur par le de, sont les affections du bien et
ciel annoncent d'avance les choses du vrai, 8337.
futures; exemples, 509:1.. Le songe SOPIlI. D'OÙ les anciens sages ou
...........

398 so so

sophi tenaient leur manière d'é­ truire l'église et en dissiper les


crire, 4M2, 7729. Les sophi sa­ vrais, 10287.
vaient que, quand l'âme est détoul'. SORTIE, Exitus. C'était une for·
née des sensuels, elle vient dans mule en usage, chez les anciens, de
une lumière intérieure, et en même dire qu'on savait l'entrée et la sortie
temps dans un état tranquille et de quelqu'un, pour indiquer qu'on
dans une certaine béatitude céles­ savait lout état de sa vie, 9927.
te, 6313. VOi1' SAGES. Garder la sortie et l'entrée, .L. Ps.
SORT, SOl's. Chacun reçoit, dans CXXI. 8, - c'est garder le tout de
l'autre vie, un sort conforme à sa la vie selon l'état du bien et du vrai,
vie, 7439. Un sort aUend chacun 9927. La sorlie des fils d'Israël hors
selon sa vie dans le monde, et aussi d'Égypte sign.la délivrance de ceux
selon ses pensées d'après des prin­ qui étaient de l'église spirituelle,
cipes confirmés, 4952. Le sort le par l'apport il leur infestalion par
plus misérable de tous, dans l'autre les infernaux, 9299.
vie, est celui des profanateurs, SORTIR, Exire, Eg1·edi. C'est
6348. Le sort de ceux qui, au de­ naltre, 3300. C'est être délivré,
dans de l'église, se sont confirmés 1851. Entrer et sortir, c'est l'état
contre les divins vrais, est pire que de la vie et de la chose, dont il s'a­
le sort de ceux qui sont hors de git, depuis le commencement jus­
l'église; pourquoi? 4747. Quel est qU'à la fin; illust1'é et mont1'é,
le sort de chacun après la morl, 9927. Sortir du Père, et retourner
2256. Sort de ceux qui ont méprisé au Père; ce que c'est, 3194,3210,
la parole, 1878. Sort de ceux qui, 3736. Sorlir, quand il s'agit du di­
par des machinations, des artifices vin, c'est procéder et se montrer
et des fourberies, sont parvenus présent dans un autre, 5337, 7124,
aux honneurs et aux richesses, 9303. Sorlir et revenir, c'est l'état
10409. Sort affreux des catholiques­ des hommes de l'église spirituelle,
romai ns qui se son t servis des cho· 867. Sorlir de quelque lieu, com­
ses saintes pour dominer, 10412. me d'une maison ou d'une ville,
Sort des nalions hors de l'église; c'est se retirer, être séparé et être
les gentils qui sont dans la charité éloigné, 4493, 5696, 6100, 7404,
mutuelle sont sauvés plus facile· 7463. Sorlir au-devant, c'est être
ment que les chrétiens qui n'y sont préparé pour recevoir, 7000. Sor­
point, 4190. Dans l'autre vie, le sort lir au-devant, c'est recevoir, 7000.
est changé, ceux qui se croyaient Faire sortir au-devant, c'est la puis­
sages par eux-mêmes y deviennent sance de préparer à la réception,
insensés, et les simples qui on t bien 8817. Sorlir pal' la porte de la ville,
vécu y sont des sages, 7749. c'est s'éloigner de la doctrine de
Jeter le sort et partager, c'est l'église, 4493. Sortir, c'est être sé­
désunir et dissiper, 9942. Jeter le paré, 6100, 7404. Sortir de devant
sort sur le vêtement du Seigneur et les faces de Jéhovah, quand il s'a·
partager ses habits, - Ps. XXII. git de Caïn, c'est être séparé du
19, - c'est dissiper les vrais par bien qui vient de la foi de l'amour,
les raisonnements et par les faux, 398. Sortir, c'est influer, 5333.
3812. Jeter le sort SUI' Jérusalem, Sortir, c'est ('émission et la présen·
..... Obadie, Vers. 11, - c'est dé­ ce, 7124. Sortir, c'est d'après les
sa so 399
maux penser aux faux, 7437. Sor· me externe la vie de la foi et de l'a­
tir, c'est vivl'e d'une manière plus mOllI', 94. Dans le sens opposé,
éloignée, 3690. Sortir vers quel­ souffier des narines sign. se mettre
qu'un, c'est êlre conjoint à lui, en colère, 8286, f. Voir SOUFFLE.
6756. Sorlir de la lerre d'Égypte, SOUFRE (le) sign. de honteuses
c'est être exempt et délivré des in­ cupidités, 643. Quand il est dit le
festations, 7988. Sortir de l'utérus soufre elle sel, par le soufre est si·
ou du ventre, se dit des choses qui gnifiée la vaslalion du bien, et par
appartiennent au bien, 329LJ. Sorlir le sella vastalion du vrai, 1666. Le
liure sign. l'état après le combat, soufre et le feu sign. l'amour de soi
8987. avec ses cupidités, et les faussetés
SOT, Slllltus. Voir INSENS~. qui en provien nent, 2446; le soufre
SOUCI, Cum, Ce que c'est que le esll'enfer des maux de l'amour de
souci etl'inquiélude pour le lende­ soi, et le fell esll'enfer des faux qui
main, et qui sont ceux qui sont proviennent de ces maux; rnont1'é,
dans ce souci el ceux qui n'y sont 2446. La poix et le soufre sign. les
point; iIlust1'é, 8LJ78, 8480, f. Les faux el les maux des cupidites,
soucis mondains et corporels dissi­ 1299.
penlles idées célesles; d'après l'ex­ SOUHAIT, Deside1'Ïurn. «Jusqu'au
périence,6309. Voir SOLLICITUDE. souhait des collines du siècle, Il
SOUFFLE. Ce que c'est que Ip. souf­ - Gen. XLIX. 26; - celle béné­
fle dans les narines, 96, 97. La vie diction sur Joseph sign. afin que le
est décrite, dans la Parole, par le royaume spiritnel vienne au-dessus
souffie el pal' la respiralion, parce du bien de la chari lé jusqu'au bien
que les hommes de la lrès-ancienne de l'amour mUluel qui apparlient
église percevaienl les élats de l'a­ au royaume célesle, et qu'ainsi ces
mour et de la foi par les étals de la deux royaumes soient intimement
respiration, états qui furent succes­ conjoints, 6!135.
sivement changés dans leurs des­ SOUILLER. C'esl corrompre, 4504.
cendanls, 97. Chel. les très-anciens Ne point souiller ses vêlemenls,
la vie élait signifié par le souffie c'est ne point corrompre les vrais
dans les narines ou par la respira­ pal' les faux, 5954. Souiller la mai­
tion, qni est la vie du corps en son, c'esl profaner les biens, 4503.
correspondance avec les spirituels, Les amours exlernes souillent le
comnle le mouvemenl du cœur est bien eL le vrai, 4M2.
la vie du corps en correspondance SOUILLURE. Les esprits immondes
avec les célesles, 805. Le souffie de habitent dans la souillure de la vie
Jéhovah, ou sa respiration, ou son de l'homme, 4744. Les souillures
esprit, sign. la vie procédant du de l'homme nalurel sonl loules les
divin; rnont7'é, 8286. choses qui apparliennent à l'amour
SOUFFLER. Le venl souffie où il de soi el du monde, 3147.
veut, - Jean, III. 8, - sign, que SOULIER, Ca/ceus. C'est le der­
le Seigneur par le divin vrai d'après nier naturel, 1748; c'est le naturel­
la divine miséricorde donne la vie corporel, qui esl le dernier, 3761.
nouvelle, 102LJO. Souffier dans les Le fil el la courroie du soulier, ­
narines une respil'ation de vies, ­ Gen, XIV. 23, - sign. le faux et le
Gen. II. 7, - c'est donner à l'hom­ malles plus vils de 10US, 1748. Les
400 sa sa
souliers $ilJn. les externes ou les paseal représentait les ponsocia.
derni~rs du naturel, qui, dans le tions dans le ciel, 7836, 7997,
commun, couvrent les intérieurs 8001. Des soupers chez les anciens,
du naturel, 7864. Les souliers sign. et des solJpers dans la première
les sensuels, qui sont les externes église chrétienne, 3596,I.
du na turel, 6846. Par les pieds est SOURCE. Voir FONTAINE. Il ne
signifié le natuv,el interne, par ies peut exister qu'une, seule source de
plantes des pieds le naturel moyen, vie, de même que dans la nature il
et par les' souliers le naturel ex­ n'y a qu'une seule source de lu·
terne,6846. L'action d'ôter ses sou­ mière et de chaleur, 6526. Il n'y a
liers, ou de se déchausser, signiliait qu'une source unique de la vie,
qu'on devait se dépouiller des der­ c'est le Seigneur, d'après lequel
niers de la nature, i768. nbus sommes, nous vivons et nous
SouMEnRE (se). L'homme ex­ agissons, 10776. S'allribuer le vrai
terne, qui est l'homme naturel; doit et le bien qui procèdent ,du Sei·
se soumellre entièrelJlent il l'hom­ gneur c'cstlil la source de plusieurs
me interne qui est l'homme spiri­ maux, 5758. Tous les maux ont
tuel, 5786. Dans le monde spiri­ leur source dans les amours de soi
tuel, reporter le vrai au Seigneur et du monde, 9368. La source des
de qui on l'a reçu gratuitemen t, eaux vives sign. les vrais de la foi
c'est se soumettre par le vrai, 5626. procédant du Seigneur, aipsi la Pa­
Quand l'homme se laisse élever par role, 3lJ26.
le seigneu l', le ciel est ouvert chez SOURD, Slll'dllS. Les sourds, ce
lui, et le monde lui est soumis, sont ceux qui ne perçoivent point
10156.' Celui qui s'insinue dans les ce que c'est que le vrai, et qui par
cupidités et les persuasions de suile n'obéissent point; ainsi, abs­
l'homme sc soumet l'homme, et tractivement,c'estla non-perception
en fait son esclave, 6205. du vl'ai, et par sulle la non-obéis­
SOUMISSION. Il ya soumission to­ sance, 6989. Pal' les sourds, dans
tale de l'homme, quand par la ré­ la Parole, son t aussi signifiés les
génération il est réduit il ne plus gentils qui ne connaissent point les
vouloir être sien, mais à vouloir ap­ vrais de la foi, parce qu'ils n'ont
pm'tenir au Seigneur, 6138. Quels point la Parole, mais qui, cependant,
sont les effets de celle soumission, dès qu'ils en sont instl'llits, les re­
6i38. État de soumission et' d'hu­ çoivent et y conforment leur vie,
miliation, 6361, 4367. Effet que 6989. Pal' les sourds, que le Sei­
produit la soumission de l'homme gneur a guéris, sont entendus ceux
dans le culte, a367. Soumission, qui pal' l'avénement du Seigneur
sous l'interne, des choses qui sont devaient venir dans l'~tat de per-
dans le naturel, 6567. Soumission I cevoir les vrais de la foi et d'y
des scientifiques, 3057,3068,3091, Qbéir, 6989. Les sourds, ou ceux
Soumission des sensuels sous' Je ra­ " qui n'entendent point, sign. ceux
tionnel, 5125 il 5128. qui ne sont point dans la foi du
SOUPER, Cama. Voil' CÈNE. Les nai, parce qu'ils ne sont point dans
festins ou soupers, dans la Parole, la connaissance, ni par conséquent
sign. les consociations quant il la dans l'aperception du vrai, 9209,
foi et à l'amour, 9612. Le souper 9297.
so SP
,
40t
.,
SOUTENIR sign. influer conti- quelque organe dans le corps hu-
nuellement, 6106; c'est donner' la main, 'a sa sphère distincle de la
vie par le vrai 'el par le bien, 6576~' sphère d'une a'ulre province; de là'
Voir SUSTENTER. ' ' la conjonction muluelle' de ceux
SOUTIEN. 'foul souLien de la vie qui appartiennent à la même prb-
spiriluelle dans le nalurel se' fail' viDee, el la disjonction de cèùx qui
par l'iriflux d'après l'inlerne, 6:128. appartiennent à une aulre; 8630;
Soutien '(le laParcile par une doc- Dans ('auIre vie, les consociatiolîs se
trine tirée de la ParOle, 9a2a. Le fonl selon les sphères, el aussi les
vrai eslle soulien du bien, bomme désocialions, 6206, 9606, 9607,
les os sonl le"'soutien 'de la chair, :16312. Les sphères s'élendenl loin
38:12, 9M3. Voir SUSTENTATION. dans les ~oci'étés angéliques selon
'SOUVENIR (se), Mêmiflissé., Voir la qualilé et la quantité, du bien,
HESSOUVENIR. 'C'esl recevoir la foi, 6598 à 6613, 8063 ,879ft, 8797.
5130,5:169. . D'après les sphères des esprlls, il
SPER~rATIQuEs (vaisseaux), 5391. esl perçu, à dislance, quels ils sonl,
SPIIÈRE,Spltœl'a. Ulle sphère spi- :10a8, :1053, :1316, 1504.' La sphère
riluelle, qùi esl la sphère de la vie, d'extension du vrai esl selon la qua-
effiue el découle de chaque homme, lilé el la quanlité du bien; el, selon
dé chaque espHlel de chaque an- la sphère d'extension dans le ciel,
ge, M6a, 5:179, 7!l5!l, 8630. Elle il y a pour chacun intelligence el
effi ue de la vie de le urs affec- sagesse, el il y a félicité, 8063;
tions' el des pensées provenanl de 'J.a sphère divine, qui procède du
leurs a'ffections, 2ft89, aa69, 6206, Seigneur el esl appelée divin vrai,
f. Il Y a' des sphères, qu'il faul esl universelle; elle reinplit toulle
nommer sphères splriluelles, qui ciel, el faitloul ce qui là ap,partienl
émanenl conlinuellemenl de cha- à la vie; elle y apparail devanlles
que sociélé,el même s'élendenl yeux comme une lumière qui éclaire
comme une inondation; ces sphè. non-seulemenl les yeux, mais en·
l'es découle ni de l'actif des affec- core les mentais; c'esl aussi celle
lions el des pensées, ainsi de la vie même lumière qui chez l'homme
elle-même, 8630. Il procède des faitl'enlendemenl; illustré elmon-
anges une sphère de charilé el de tré, 9a07; c'esl par celle sphère
foi, qui esl perçue sensiblemenl el divine du bien el du vrai qu'existe
qui même produil des effels admi· él a été créé le ciel, el c'esl par
l'ables, 7678. La sphère esl la vie de celle même sphère qu'il subsisle el
chacun, selon les fins, ou, ce qUi esl conservé, 9502. De celle sphère
esl la même chose, selon les affec- divine, qui esl la sphère des fins et
tions de l'amour, M6ft. Les conso- des usages, découlenl el pal' elles
cialions, dans l'ltutre vie, se fool sohl gouvernées loutes choses en
toutes selon les sphères; celles qui gcnéral et en particulier, 36ft5',
concordent sonl conjointes selon la 3646. La fin sc revêt de choses qu i
concordance, celles qui discordenl lui conviennenl pour se fixer COln-
sonl repoussées selon la discordan- me cause dans une sphère inférieu-
ce, 8630. Dans le lrès-grand hom- re, el ensuite pour se fixer comme
rile, chaque province, à laquelle effel dans une sphère encore plus
correspond quelque membre' ou inférieure, 57H. ,La sphère du di-
Il. ~6.
402 SP SP
vin bien procédant du Seigneur en· intérieure, 21189. Les esprits se Con­
toure le ciel el les sociétés du ciel, socient 011 se désassocient selon les
et ainsi les met en sùreté; sur celle sphères des affections el des pen­
sphère, 9490, 9391, 9492, 9498, sées j s'il en est autrement, il se
9499; illllstl·é., 10188. La sphère di­ fait une collision, d'où résulte une
vine qui en loure le ciel, et qui ga­ anxiélé, 10312. Les infernaux ne
rantit toutes les sociétés du ciel de peuvent pas enlrer dans le ciel à
l'irruption des maux provenant de cause de la contrariélé des sphères,
l'enfer, s'élend même dans les en­ 10187. Il n'esl pas permis de mon­
fers et les garde aussi, 9544; mais ter dans les sphères d'un ciel supé­
il y a celle diffél'ence que la sphère rieur, car ainsi il y a douleur et
divine qui entoure et garantit le aveuglement, 8797. Les sphères
deI est la sphère du divin vrai provenant des maux sont opposées
conjoint au divin bien, tandis que aux sphères provenan l des biens,
celle qui garde l'enfer est la sphère 1695,10187,10312. La sphère de
du divin vrai sépué d'avec le divin vie effiue de chaque espril comme
bien, 9534. Cominent on doit con· une exhalaison ou une vapeur, et
cevoir. la sphère du divin bien, elle l'environne et forme comme un
9498. Des sphères d'anges et de so­ lui-même aulour de lui, 10130. Les
ciétés angéliques, 9606. La sphère sphèl'es s'élendent loin dans les so­
du bien et du vrai, qui procède du ciétés infernales selon la qualité et
Seigneur, conjoint; celle qui pro­ la quantité du mal, 8794, 8797. La
cède du propre des anges disjoint; sphère de la damnai ion, qui effiue
ainsi le Seignenr seul conjoint, de l'enfer, fuil au-delà de ceux qui
9606, f. Dans le ciel, on est con­ sonl pal' le Seigneur dans Je vrai et
joint selon les sphères de la vie, dans le bien, 7878.
9607. Les sphères qui procèdent Autom' de l'homme, il a un grand
des esprits et des anges ne s'élen­ nombre de sphères spirituelles, el
dent pas loin, mais la sphère divine par elles l'homllleesten société avec
s'étend dans l'univers, car elle pro· les esprits d'une affection sembla­
céde de l'intime, et l'intime esltoul ble,5t79; cela esl nié par ceux qui
dans toules les choses qui de là se allriuuent tout à la fortune, 5179.
succèd~nt, 10188. Chacun a une extension dans les
Dans l'aulre vie, les sphèl'es d'af­ sphèl'es des sociélés angéliques se­
feclions et de pensées sont mutuel­ lon la qualité el la quantité du bien,
lement communiquées selon la pré­ et aussi vico VOl'slÎ une extension
sence et l'approche, 4330. Une dans les sphères des sociétés in­
sphère de la foi et de la vic est au­ fernales selon la qualilé et la quan­
tour de chaque esprit, et à plus tité du mal, 8794, 8797. Les sphères
forte raison aulour de chaque socié­ spiriluelles enlourent chacun, af­
té; illustré, 7454. Sphères d'ex­ freuses pour cenx qui sont dans les
tension vers les sociétés, 6598 à exlernes seuls, el agréables pour
661.3. Les sphères des pensées pro­ ceux qui sonl dans les internes et
venant des sociétés sonl représen­ dans le bien, 4116~. Quelles sont les
tées par des nuées, 6609, 6614. J.es sphères de ceux qui son t dans la
sphères des esprits viennent de l'ac­ vie du mal, 2401. J.a sphère qui
tivitë des choses dans leur mémoire s'exhale des intérieurs d'un homme
SP SP 403
méchant, est perçue par les bons me empoissonnées, 15:12. Sphère
esprits aussi manifestement que matérielle j eeque c'est, 7454. Den­
l'homme perçoit par l'odorat les sité et pureté des sphères, 6612.
odeurs infectes et fétides qui volli­ SPHINCTER. Fonctions de ceux
gent autour de lui dans l'air,4310. qui constituent dans le très.grand
Les mauvais esprits n'osen t pas at­ homme le sphincter de la vessie,
taquer les régénérés, parce que sur­ 5389.
Ie-champ d'après la sphère ils per­ SPIRITUJ::L (le), Spirituale. Dans
çoivent la réponse et la résistance, son essence, le spiriluel est le divin
1695. La sphère des esprits infer­ vrai procédant du Seigneur, 4980,
naux se conjoint avec le sensuel de 6685. I.e divin vrai procédant du
l'homme par le dos, 6312. Seigneur, et par lequel existent la
Les sphères de perceptions sont foi, l'intelligence et la sagesse, est
quelquefois changées en odeurs, le spirituel, 956!>. Le spirituel est le
4626, qui sont senties aussi mani­ vrai procédant du bien de l'amour,
festement que les odeurs sur la ter­ et le second de l'ordre, 4939. Tout
re, 1I628. Expérience SUI' les sphères spirituel existe d'après un célesle,
de perceptions changées en odeurs, et subsiste continuellement d'après
[1629 et suiv. Les sphères sc mani­ ce céleste, comme tout vrai par le
festent sensiblement par des odeurs, bien, !>550. Ce qui est dans la lu­
1514,1517,1518,1519. Les sphères mière du ciel est dit spirituel, car
ne sont pas toujours sensibles,1520. ce qui est dans celle lumièl'e a en
Comment sont acquises les sphères; soi l'affection du bien et la percep­
exemple, 1505. QuelIes sphères des tion du vrai, 5965. Le spirituel,
esprits sont r,hangées en odeurs, dans son essence chez l'homme, est
!>25, 15i4, 1518, 1519. Les sphè­ l'affection du bien et du vrai pour
res de l'amoul' et de la foi sont le bien elle vrai et non pour soi, puis
changées en odeurs agréables, 925, aussi l'affection du juste et de l'é­
151!>. Sphère de scandale contre le quitable pour le juste et l'équitahle
Seigneur perçue comme une odeur et non pour soi, 5639; pourq uoi le
d'eau croupie ou d'eau corrompue monde chrétien ignore cela? 5639.
pal' des odeurs infectes, 4629. Les r.elui qui n'est pas dans l'affection
sphères de fantaisies sont comme de la charité ne peut nullement sa­
des brouillards, 1512. Sphère de voir ce que c'est que le spirituel,
l'amour de soi; exemple J 1506. 5639. L'affection de la charité et de
Sphères d'autorité de ceux qui sont la foi, c'est-à-dire, du bien el du
nés dans la' dignité; elles sont de vrai, et le plaisir et le charme, et
diverses sortes, 1507, 1508; elles encore plus le honheur et la béati­
sont tempérées par la bonté, s'ils lilude, qui sonl intérieurement
sont hons, 1508. Sphère des cour­ sentis chez ['homme, et font de lui
lisans; r,omuien elle est importune; un homme n\ritablement chrétien,
elIe introduit de la torpeur, 1509. voilà le spirituel, 5639. La foi de la
Sphère des principes et des pel'sua­ charité fait [e spirituel de l'homme,
sions du faux; elIe réveille tout ce SOli3. Aujourd'hui on nie le spiri­
qui peut confirmer, 1510, 1511. tuel, à moins que pal' lui il ne soit
Sphère d'un esprit tiède, 15.13. entendu un naturel intél'ieur,5223,
Sphères de haines; elles sont corn· {. Le spirituel est le vrai inlellec·
404 SI' SP
tuel qui va au-devant des con'nais­ loulefois, il n'y a p'as conjônhlion,
sances 'J et q'ou oal,t ,le rationn~l, mais il y a amni,té, et ils son t sépa­
i90~. Le spirituel ésl de regarder rés, 500S, 5028. Par la chute il
cÇlmme c9njoipt à soi,q9iconque est s'est fail une séparation entre le
dans l,e bien, et de regarder comme spirituel et le naturél, et alors le
séparé d'avec soi quiconque est naturel a commencé à s'élever au'.
dans le mal, 50,25. Chez l'homme dessus du spirituel;' c'eSt pOUrquoi
qui est régénéré, le spirituel de­ la régénération est nécessaire,3167.
vient le tout; non-seulement le spi­ Le spirituel est dans la lumière du
rituel dispose le naturel à penser ciel, et le naturel dàns la lUmière
et à désirer, mais encore il consti­ du monde; celui-là est l'interne d~
tue le naturel, absolument comme l'église, et celui-ci l'éxterne, 5965.
la cause constitue l'effet, 5326. Le Lc spirituel dans lé naturel; Ce que
spirituel est conjoint avec la chose c'est; illustré, 4988, 4992. Com­
à laquelle il correspond~ comme la ment le spirituel peut agir dans le
vue de l'homme avec son œil,7856. matél'iel, 4044. Lorsque le'spidtuel
Ce que c'est que le di~in spiritù~l, influe dans les formes organiqucs
4669,4675. Ce que c'est que le spi­ du corps, il établit les opérations
rituel de la foi, 2504. Le spirituel vives telles qu'eltes se font voir,
se dit et du rationnel et du naturel, 3629. Le spirituel-naturel; ce que
4675, 4980. Le spirituel est donné c'est, 9992.
dans le rationnel, et l'un diffère Le spirituel et le céleste. Ce que
peu de l'autre, 3264. c'est que le spirituel et ce que c'est
Spirituel (le) et le naturel. Le que le céleste, 1155, 1575, 2049,
spirituel esl l'essentiel
1
même dans 2184,8827,9277. Le vrai qui pro­
le naturel, 2987 à 3002. Il est dans vient du bien est appelé le spiri.
tout naturel comme la cause em· tuel, et le b'ien dont provient le
ci~nte est daps l'effet, 3562, 5711; vrai est appelé le céleste, 9550. Le
puis, comme l'effort esl dans le céleste appartient au bien qui in­
mouvement; Si 73; et corn nie l'in­ flue du Seigneur, et le spirituel est
terne est dans l'externe, 3562, le vrai qui en procède, 31.66. Le
57U, 5326. Le spirituel influe dans céleste appartient à l'amour ou au
le naturel, et le nutureln'infllie bien, le spirituel appartient à la foi
pas dans le spirituel, 3219, 4667, ou au vrai, 2507. Le céleste est ce
5119,5259,5427,5428,5477,6822, qui appartient au bien, et le spiri­
9109, 9110. Le naturel est le plan tuel ce qui appartient au vrai, et il
dans lequel se termine le spirituel, est important d'el'llp1oyer ces ex­
5651, 6275, 6284, 6299, 9216. Le pressions pour faire ia distinction,
spirituel ne voit rieI;', à moins qUe 4585. Dans un sens commun le spi­
lc naturel ne corresponde, 3493, ritu~l sign. l'affection tant du bien
3620, 3623. Le spirituel est anté­ que du vrai; de là le ciel est appelé
rieur, intérieur et supérieur, et plus , monde spirituel, et le sens interne
près du divin, tandis que le naturel de ia Parole sens spirituel; mais
est postérieur, extérieur et infé· dans un sens spécial, ce qui appar­
rieur, et plus éloigné du divin, lient à l'affection du bien est appelé
5013. Le spirituel et le naturel se céleste, et ce qui apPilrtient à l'af­
téunissent dans le vrai demiel'; fection du Vl'ai est appelé spirituel,
SP ,~p ,40t)
~5639 •.Le spiniluel dans le s.ens. réel .rel est de lui-même opposUl'hom•
•est' la lumière du ,vrai influant du me spirituel, parce ,que par·,nals.
Seignear dans. le rationnel et dans sance il lui est opposé i illustré.
le nâturel, ,et le, céleste est toute 3913, 3928. C'est· pourquoi, tant
·flamme du bien. pr.océd8nt du Sei- qu'ils sont opposés l'UD à l'autre
gneur,,3374. Le, spirituel et le cé- l'homme sent du déplaisir à penser
~ leste sont dans le rationnel et.dans aux spirituels et aUI célestes, et,du
,le naturel, 5150. Le spirituel du plaiSir à penser aux naturels et aux
céleste est ,pour intermédiaire en- corporels, 4096. La tentation est
tre l'homme externe ou naturel et un combat entre l'homme naturel
l'homme inlerne ou ralionneJ,4585, et l'homme spirituel, quand ils sont
li592, 4594. Le céleste, le spirituel en dissentiment, 3928. Les choses
et le naturel se succède,n t, 775, qui sont dans l'homme naturel sont
880,1096, (., 1702, 1707, 1732. 'communes respectivement à celleS
Le spi"ituel du rationnel et le qui sont dans l'homme spirituel,
spirituel du naturel. Quand le spi- 3513, 5707. Le cogitatif et l'imagi-
rituel, qui est le divin vrai procé- natif J'éels viennent de l'homme in-
dant du Seigneur, brille dans le ra- ,terne ou spirituel, quand d'après
I tiQnnel ou dans l'homme interne, il . lui l'hol))me naturel voit, agit et vit,
est appelé le spirituel du rationnel i 3493,.51122, 5423, 5427,5428, 51177,
et quand il brille dans le naturel ou 5511•. L'homme naturel doit être
, dans l'homme externe, il est appelé sUQQrdoQné à l'homme spirituel
· le spirituel du naturel, 4675. eUe ~ervil', 3019, 5168. L'homme
SPIRITUEL (homme), Spiriltlalis. spirituel est dit servir l'homme na-
(homo). Chez chaque homme. qui turel, quand celui-ci d'après l'in-
est dans l'ordre divin, il y a un in- tellectuel cherche des confirmatifs
; terne et un externe; son interne p.our les choses qu'il convoite,
· est appelé le spirituel ou l'hOmme principalement d'après la Parole,
spirituel, et son externe est appelé 3019, 5013, 5~25, 51,68. Les exoné-
le naturel ou l'homme naturel, 978, l'ations de j'homnle spirituel se font
· 1015, 4459, 6309, 9701 à 9709; dl.!ns l'homme naturel et par lui,
L'homme spirituel est dans la lu- 9572. L'h9mme spirituel n'est point
mière, du ciel, et l'homme naturel l'homme intérieur rationnel, mais
dans la lumière du monde, 5965. ,c'est l'homme intérieur naturel i
_VIl.omme spirituel ou interne peut l'homme ip,tél'ieur rationnel est ce-
, v.oir.. ce qui ,se fait dans l'nomme lui qui est appelé céleste, 4402.
,naturel ou externe, mais non ,vice L'homme !le~ien~ spirituel par ~Ia
ve"saj pourquoi? 3219,4667,5U9, que cpez lui les vrais sont conjoints
, 5259,5427,5428,5477,6322,9109, avec le bien dans son naturel, 4402.
9110. L'homme spirituel peuse L'hom~e devient spirituel par la
· d,ans l',homme naturel, ainsi lIatui l'eligion, 2861. L'hom.me spiri-
tellement, en tant qu'il vient dans tuel est un saint ~epos d'après la
la perception sensuelle de celuI-ci, nouvelle lueur intell,ectuelle qui
3679, 5165, 6284, 6~99. L'homme appartient à la charité, 855. ,L'hom.
,,n'lturel ne peut rien, discerner de me spirituel, lorsqu'il devient cé-
luj-m~me, mais c:est d'après l'homL leste, ,est le sixième, jour, et est
_, me~spirituel, 5286, L'homme. na,tul no~méle ~oir du sabp~lh~ 86. J.a
406 SP sr
domination de l'homme spirituel va purs, parce que les doctrinaux de
de l'externe à l'interne, 52. Chez l'église sont pour eux des vrais; de
, l'homme spirituel le vrai domine au là pour eux existe un bien qui ne
-commencement, 3330. Le spirituel peut pas ne pas êlre impur; mais
vrai inllue du Seigneur chez l'hom­ qui est pUI'ifié continuellement par
me spirituel, et le céleste vrai chez le seigneUl', 6427. Le Seigneur par
'l'homme céleste, 2069. L'homme le royaume céleste inllue dans le
spirituel a l'intelligence et la sa­ royaume spirituel médiatement et
gesse par les choses qui appartien­ immédiatement, 3969. VoÏ!' ROYAU­
nent à la lumière du ciel, et ('hom­ ME.
me naturel par celles qui appar­ Spil'ituelle (Église). Quelle est
tiennent à la lumière du monde, l'église spirituelle, 765, L'église
3167. La lumière qui procède du spirituelle est variée partout quant
Seigneur tombe chez l'homme spi­ aux vrais, mais elle ést une par la
rituel dans les vrais de la foi, et ne charité, 3267. L'homme de l'église
se manifeste que par une commune spirituelle est d'abord conduit par
ilIustralion,4402. Quel est l'homme les vrais dans le bien, et ensuite
spirituel, quel est l'homme céleste, pal' le bien dans les nais, 6447,
et quel est l'homme (appelé) mort? 6~48; et ainsi à éternité, 6648. 11
8t. Le Seigneur seul est né homme faut qu'il y ait inllux par l'intime
spirituel céleste, 4592, 4594. dans le bien de l'église spirituelle;
Spirituel (Monde). Le monde autrement Je bien de celle église
spirituel est où sont les esprits et n'est pas le bien,6499. De la régéné­
les anges, et -le monde naturel, où ration de l'homme de l'église spiri­
sont les homriles, 2990. Tout le tuelle quant aux intellectuels, 5U3.
monde visible est le théâtre repré­ L'homme de l'église spirituelle est
sentatif du monde spirituel, 5173. infesté dans l'aulre vie par les
Voi,' MONDE. scientifiques et par les faux, et par
Spirituel (Royaume). Il y a dans là il est purifié afin qu'il puisse être
les cieux deux royaumes du Sei­ élevé au ciel, 6639. Ceux qui sont
gneur, le royaume céleste et le de l'église spirituelle ont des idées
royaume spirituel, 3887,4138. Le naturelles sur tout spirituel et sul'
royaume spirituel du Seigneur se tout céleste, et aussi sur le divin,
compose de ceux qui sont dans la 7091. L'homme de l'église spiri­
charité à l'égard du prochain, lIt38. tuelle est dans un très-grand nom­
Avant l'avénement du Seigneur le bre de vrais non-réels, 7975. L'é­
royaume spirituel n'était pas tcl glise spirituell~ est continuellement
qu'il a été après son avénement; infestée pal' les enfers, et le Sei­
montré, 6372. Distinction entre le gneur la défend continuellement,
royaume céleste et le royaume spi­ 6419. Voil' ÉGLtSE,
rituel; l'externe du royaume cé­ SPIRITUELLElfENT, Spiritualite/'.
leste est j'amour mutuel, et l'in­ Penser spirituellement, c'est penser
terne du royaume spirituel est la aux choses qui appartiennent nu
charité à l'égard du prochain, et ils royaume- du Seigneur, ainsi aux
sont conjoints par le médium, 6435. choses qni appartiennent à l'église,
Le royaume spirituel s'e compose 4480.. Quand le naturel correspond
de ceUI qui sont dans des vrais non au rationnel, l'homme est ration­
SP SP 407
nel et pense spirituellement, mais découlen t ,de la volon.lé, el par les
,qnand le naturel ne correspond pas, paroles qui découlenl de la pensée,
l'homme n'est pas ralionnel et ne 3632. Les choses qui sont dans le
peut penser spirituellement, 3679. ciel moyen son t appelées des spiri­
SPIRITUELS, Spiritualia. Les spi­ tuels,685li. Des spil'ituels viennent
rituels sont les choses qui pt'ocè­ les causes et les principes des cau­
dent du soleil spirituel, et qui ont ses, 2992. Les spirituels sont les
en elles la vie, 8812. Les objets de choses qui correspondent aux so­
l'en~ndement ou de la vue interne ciétés angéliques du second ciel,
de l'homme sont les spirituels, 53lili. Les spirituels et les célestes,
li30i. Toutes les choses qui appar­ qui influent du ciel, se montrent
tiennent aux connaissances de la foi d'une manière représentative chez
sont appelées les spirituels; les spi­ l'homme dans ses naturels, 3336.
rituels concernent l'entendement Les spirituels et les célestes difTè­
de l'homme, 61. Les spirituels sont rent cntre eux, 9818. Quelles choses
les vrais et les biens de la foi, 1119. sont appelées les célestes, et quelles
Chez l'homme, il y a des intellec­ choses sont appelées les spirituels,
tuels, des rationnels et des scienti­ 1060li. Comme les spirituels se pré­
fiques; ses intimes sont les intel­ sentent dans les naturels, de là
lectuels, ses intél'ieurs les ration­ viennent les correspondances, 2987
, nels, et ses extériel11's les scientifi­ il 3002. Il Ya cOl'1'espondance des
ques; ces choses sont appelées ses c~festes qui appartiennent il .l'a­
spirituels, 1M3. Les choses qui ap­ mour avec les mouvements du
partiennent à la foi sont appelées cœur, et des spirituels qui appar­
les spirituels, li515. Les spirituels tiennent il la Coi avec les mouve­
sont fondés SUI' les naturels, et sont ments des poumons, 3889, li791..
représentés en eux, li360. Les spi­ Dans la Parole, les spirituels ont été
rituels sont en effigie ùans les na­ décrits par des naturels correspon­
tu reIs , mais toutefois autrement dants, parce que l'homme ne saisit
qu'ils ne sont en eux-mèmes,3632. pas les spirituels nus, et parce que
Si les spirituels n'étaient pas fixës ces spirituels ne peuvent être ex­
d'une manière représentative dans primés par les mots du langage
le naturel, ainsi pal' des choses qui humain, 69li3. Les spirituels ne
sonl dans le monde, ils ne seraient doivent pas être saisis scientifi­
nullement saisis, 5373. Les spiri­ quement, 8i83. Des vrais spiri­
luels, dans le ciel, sont représentés tuels; ce que c'est que ces vrais,
dans le monde des esprits par des et quels ils sont, 5951. Des spiri­
naturels, ou plutôl, pat' des choses tuels dans les scientifiques, quand
qui sont semblables aux naturels, on a la foi et la charité, 5637, f.
li627. Les spirituels repl'ésentent Ceux qui n'ont SUI' les Spil'iLuels
les choses qui appartiennent aux qu'une idée naturelle et ne les re·
célesles dont ils procèdent, 2991­ connaissent point, et ceux qui en ont
Les spirituels, qui son t les hloyens, une idée sensuelle; quel est le rap­
sonl terminés dans les naturels qui port des uns et des autres avec le
sonl les derniers, 4938. Les spiri­ très-grand homme, liOli6. Ceux qui
. tuels 'inlluent dans les naturels, ce sont enlièrement naturels éprou­
, qui est éviden t par les actions qui vent du dégoût pOUl' les choses qui
'408 SP SP
:'scint(au,'éi~l;(~t'lorsqu'on
,j, ". 1.. '.
,nomme tes ~~i~ltuels,' ~~i~9riD~~t~Rô~r I,§a_
l l,
seulen)enlles splriluel~; e~pér.ien- voir si une cbose est amSI, ou ,n est
ce, 9006. AujOUl:d'hui, on ne s'in­ pas ainsi; sont àall~ f'qj)~éùr et'lle
,quiè'te, ,pas ~es spirlluels~ ~ moins 'Yoierlt pas le pr~'oIier s,euilde la sa­
,que ce,p~ soit par d,evoir et par ha­ ,gesse, 3'883. Les ~èle~es )rovieq­
bil~d,e,:5937 .. L~Jsp\rituels aUJour­ n~nl d~ maria~e ,du~iep )et du
?hui 5,ont r~g~rdés cqmme des' s,er­ vra!, mal~ les spiri,tuel~ pr,ovienn~nt
V1C~Sl' 5013, Il Y a parallé!isme et d~une alhance qUI n'est pas llQnJu­
correspondance eQtre le Seigneur g~le de la même manière, 3246.
et l'homme
.d. ,
quant aux célestes;, mais Les, célestes appartiennenl li la pro­
non quant aux spirituels, 1831, vin?e du 'c,œur, et [es spIri,til,élsà la
,~83~. V ~ir C~LESTES (Cœlestla) , province ,des poumons, 3887. Les
NATURELS (Naturalia). spirituels sont tenus dans l'ordre
SPIRITU~LS, Spil'ituales. ,pui au moyen des célestes, d'apl'ès l'in­
sont et quels s,ont les spirituels, flux pro'çé,dant du Seigneur par
2088, 2669, 2708, c., 2715, 3235. 'lleüx-ci médiatement, et immédia­
Difl'érence entre les célestes et les tement aussi, 6366, L'es spiritueis
spirituels, 4788. Il Y a respective­ ont été sauv~s par l'~vénement du
ment obscufité poqr les spjritJ~,ls, Seigneur, et ils ont' été conjoints
1043, 2708, c., 271~ ~ 6289. t'ôp­ avec les c~iestes, pi\rye ~ue le Se!­
scur chp 'l~s spirituels est éclairé gpeur pal' le royaume;,,1céleste influe
1

par 'le clivin humain du Seign~ur, dans le royaume spirItuel rnédiale­


2716, Par le bien' et le v'rai' dans , ment et immédiatement, 3969. Les
,Iesqu~ls sont lescélllstllS, ils peu­ spirit!1els ont été unIquement sau­
,vent, comme dims\e jour" voit,' des " vé~ 'par. ('avénement du Seigneur,
choses en nombre'iitdéfini; mais les 7828, 7932, 8261. ~es spirituels,
,spirHu'els ne peuv'ent pas venir au av'ant l'ilVéneillent' du seigo,+ur,
premier terqJe de la, lumière du étaient dél.enus daps la terre IDfé­
'ciel; parce qu'ils discutent pour sa­ rieure, 7090, 76'86, 8099; ils y
voir si telle chose est de telle ma­ étaienl détenus dans des lieux qui
nière; illus(ré par des exemples, soot appelés fosses; et, par l'avéne­
2718" Des spirituels sont, enlacés ment du Seigne\lr, ils ont été sauvés
, dans lç' Scientifique naturel quant et élevés dans le ciel i 1nont7'é,
!'ux vrais, de, la foi; raison de cela, 6854; ceux~là sont les enchâlnés
2~~~. L~ sei~ne~r est venu. d.ans le dans la fcisse, '6854. Les spirituels
monde pour sauver les spmtuels prendron t pl1us' d'!lccroisselpen't que
~661, 2~16. Les spirituels s?nt sau­ les célésle,si pourquoi? 629~. ,
,vés d'après le divin l,umain d,u sei· ,L!l$ spirilu'els sont au dedansàe
'gneur, et ils Qnt été aqoptés, 2833, l'~glise; ceux qui sont hors de l'é­
2834. t'es spirituels so'nt en dissen· glise ne sont véritablement spiri­
\,timp~t:~.ur lepqin,t le plus essen,tiel tuels que lorsqu'lIs' 6nt 'élé illustrés
dei tous, à s~volr,' sur le divin 'hu­ dans les vrais de la foi, 2861. Les
,'main 'du S~ignepr,; que ne doit-il
~. ~'

sptrttuels sont dans l:obscur quant


el! r
pas êtr des ~'utres po'ints? 3241. au 'liien et au vrai 2935,' 2937•
J

"fe~ çélestes dise?l: La chose est .. ~O:mlllènr l~s sp,iritu,els sont intro­
ilinsi; mais le~l spir~tiJels raisonnent duits par l~ vr~idaps le bien, 2954.
pour savoit; si elle' ëst ainsi, 3246. tes spirÜuels ont Ydes 'idées nalu·
SP SQ 1409
'sqr
telles ':~oü,t '~Iiitilu'èli "~ts'tir;\ôut 1 -~érestë's ~'~pir~t~€ls ï't\tertli~ l'sont
céleste, et aussI sur le thvm, 7091. ceux qUi partiCipent du rabonnel,
Les 'spi,i-iluéls ne peuvent pas'inê'me i1esquels sont -jO'sèph; et les céles­
venir à la première entrée d,u bien . tl!s-spirituéls externes sont ceux
dans requef sont 'lés 'célestes, 879li,1 qui 'participent du' naturel, lesquels
'8796. Les spirituels n'ont pas l'a­ 'sont Isr'aêl,'b286. D'es'délestes"spi­
mour ènvers le Seigneur efIa chao, rituels et des spirituels-célestes; ce
rité à l'éga'rd du prôêhai'n au même sontl~eux qui;dans le 'ciel, ont rap­
degré' que les célestes, 2715. Aul 'pott ,avec 'le médium' 'unissant; les
'lieu :de la 'perception fes SPiritUelS! ' célestes-~pirituels sont représentés,
, ont la conscience, 805, 21li~, 21li5, dans la Patole, par Joseph, et' les
'8081. Les spirituels sont initiés par spiritUels-'célestés par Benjamin,
1 les' vrais dans le bien, c'est-à-dire,1' 9671.

par la foi dans la charité; 2928. Les SI'Lf:NDEUR (la) provient du divin
spirituels, ne peuvent adul.térer le 'bien, 10536. La splendeur de la' lu­
bien jusqu'au point de le profaner,. tnière vi/mt du bien, 7711. Toute
parce gn'ils ne peuvent pas, commel splendeur $ign. l'illustra lion telle
les célestes, recevoir le bien jusqu'à 'qu'elle list dans les cieux par le
cnavoir' la perception; mais ils! ,Seigneur comme soleil, 9930. Chez
peuvent profaner le vrai, parcel 'les anges la splen'deur du bien
, qu'ils peuvent le reconnaltre~3399. 'prend une fol'me de 'vêtement,
, J.es spirituels ont une lUmière noc­ 2189.
turne telle' qu'est celle de la lunel SPONTANÉ, Spontaneum. Tout ce
et des étoiles relativement:'à la qui 'vient de l'affection est sponta­
, lumière diurne dans laquelle sont né, li029. Toute conjçlOclion du
· .les célestes, 28li9. ce sont les spil bien 'et' du vrai se fait d'après le
rilu'els qui, dans la parole, sont ç~ spontané, M3i. Sans le spontané
et là comparés 'aux étoiles, et~cela ou le volontaire, l'homme"lIe peut
, d'après les' co~naissances du bie~ jamais être réformé, ni' recevoir au­
et du vrai qu'ils possèdent; et ce ne cun pro'pre céleste, 19l17. Tout ce
sont pas les célestes, parce' qu~ qui 'est spontdné'ou libre appartient
deux-ci ont' les pei'ceptions'et DO~ à l'affection on à l"amour, li03L Les
· les connaissances, 28li9.Dans I~ choses qui entrent pleinement dans
très-grand'liomme, les célestes 'con­ 'les amours de' l'Ilonlmé deviennent
slitu'ent la, tête, les spirituels' IJ spontanées et quasi- naturelles,
corps, et les naturels les piedsJ 939li.
,: '49~8. nans le'c~er,sont appelés ~1 ' SPONTANÉ}{ENT,' Sponte., Les
,Ies~~s ce~,f 9U1 s~pt ~a?s le' b1e9 cho~es qul',sont passées e~ habitude
d'après)a, volonté., el spll'ltuels ceu~ 'se font spontanément, 3203.
j q1,11 sont d~ns le bien d'après''I'ell l SQUELETTES, SCeleta. De 'ceux
; 'te'ndement, li052. DanS la paroleJ qui, dans l'enfer, deviennent sem·
les fils des concubines sont'Ies sIii1 biables à de hideux squelettes, 82li.
· rit'ilels~ 32li6. Ceux qui habitent l'enfer' des pro­
, Des c,élestes-spiritu~ls; ils son~
fanateurs a~paraissent à la 'vue an­
célestes d'après l'amolir mutuel, et
'gélique semblables à des squelettes,
, s\)i,rTtuels d'~prèS l'inlellig~nce q'ui
ayant à peine quelque vie, 63li8,
· procède de cet' amour, 11286. L'e$
c!r.ll'533. Des profanateurs quifde~
410 ST ST

viennent, dans l'autre vie, sembla­ le faux; montré, 3727; VOi1' Au­
bles à des squelelles, 6959. TEL. Brisel' les statues sign. dé­
STACTÉ, Stacte. Les aromates, la 'lruire le culte provenant du faux,
résine, le slaclé, sont les vrais in­ 3727, 9321. Pal' la statue, que Né­
térieurs naturels, !t748. Le stacté est bucadnessar vit en songe, ont été
le vrai d'après le bien dans le natu­ 'représelltés les états successifs de
rel intérieur, 5621. Le stacté est l'église, 3021, 91106, 10030.
l'affection du vrai sensuel; le vrai de STATUT, Statlltum. Ce que c'est,
J'homme interne est exprimé par un 37. Les statuts sont les externes de
autre mot, 10292. la Parole, et les préceptes en sont
STATUE. Origine des statues des les internes dans le sens réel, 3382,
les temps très-anciens, et comment 8363. Il a été dislingué entre les
clles furent ensuite employées pour préceptes qui appartiennent à la
le culte, lt580. Les statues chez les vie, les jugements qui appartien­
,anciens ont été en usage comllle nent à l'élat civil, et les staluts qui
culte d'après les vrais, et dans la appartiennent an culte; montl'l:!,
suite comme culte idolâtrique d'a­ 8972, 9282. Tous les statuts qui
près les faux; illustré et mont1'é, ont élé commandés aux fils d'Israët
10643. Elles signifiaient le culte élaient des choses qui émanaient de
d'après les vrais, parce qu'elles l'ordre du ciel; de là aussi ils repré­
étaient de pierre, et que les piel'l'es sentaient ces choses àu ciel, 788[1;
signifient les vrais, 106!t3. La sta­ 'tous ces statuts élaienl des lois de
tue est le saint du vrai, 4580. C'est l'ordre dans la forme externe, tan­
le culte qui provient du vrai, 4190. dis que les choses qn'i1s réprésen­
Oindre une statue, c'est faire que taient et signifiaient étaient des lois
le vrai soit le bien, lt090. Répandre de l'ordre dans la forme interne,
de l'huile sur le sommet de la sla­ 7995. Parmi les lois, les jngements
lue signifiait que c'titail du bien que et les statuts pOUl' l'église israélite
pl'océdail le vrai, 3728. La stalue et juive, qui était une église repré­
de pierre est le vrai dans le dem ier sentative, il y en a qui sonl encore
de J'ordre, lt582. Pal' dresser une en vigueur dans l'un et l'autre sens,
statue, faire sur elle une libation l'exteroe et l'inteme; il yen a qui
et répandre SUI' elle de l'huile, était doivent être entièrement observés
représentée la progression de la selon le sens externe; il Yen a qui
glorification du Seigneur, et de la Pllul'ent être mis en usage si on le
régénération de l'homme, depuis .Juge convenable, e~ il y en a qui
le vrai jusqu'au bien, lt582. L'autel sont en tièrement abrogés; lesquels 7
, est le représentatif du Seigneur 9349. Les statuts, les jugements et
quant au divin bien, et les statues les lois, qui furent donnés à la na·
son repl'ésentatif quant au divin tion israélite et juive, n'étaient pas
\'l'ai, 938'8, 9389. Les statues sont nouveaux, mais ils élaient tels que
la saintt) limite, ainsi le dernier de ceux qui avaient été précédemment
l'ordre, par conséquent - le vrai; dans l'ancienne église ct dans J'é­
montré, 3727; et elles étaient dres­ glise hébraïque, MM, 4835. Statut
sées pour signe, pour témoin et pour des anciens SUI' les serviteurs et
culte; mont1'é, 3727. Dans le sens SUI' leurs femmes et lenrs enfants,
opposé, elles sont le culte d'après 3974. 5tal\118 de la pa~ql1C; ce qui
ST ST 411.

est décrit par eux dàns le sens su­ les vrais in térieurs n'élaient poin t
prême, 7823. Le statut du pœsach; reçus, 3857.
ce sont les lois de l'ordre pour ceux STt:RILIT~. L'avortement et la
qui ont été délivrés de la damnation stérilité, dans le sens spirituel,
et des infestations, 7995. Pour sta­ sont les perversions du bien et du
tut et jugement sign. le vrai de \'01'­ vrai, et aussi les vastalions el les
dre alors révélé, 8357. Établir pour néga tions de l'un et de l'autre,
statut sign. ce qui a été conclu d'a­ 9325.
près le consentement, 6164. li Sta­ STIPULATIONS (les) qui, dans la
tut séculaire, 1) sign. une loi de l'or­ Parole, son t appelées alliances, sont
dre divin dans les cieux et dans l'é­ de la part ùe l'homme, dans le sens
glise,9966. li Par statut éternel, II st1'Ïct, les dix préceptes ou le déca­
c'est selon l'ordre du ciel, 7884. Les logue; dans un sens plus large, ce
statuts de la lune et des étoiles pour sont les slatuts, commandements,
lumière de nuit, - Jérém. XXXI. lois, témoignages, préceptes que le
35, - ce sont les biens de la foi et Seigneur a enjoints du haut de la
des connaissances, d'après lesquels montagne de Sina'i; el, dans un
la lumièr'e du vrai est dans les ténè­ sens encore plus large, les livres
bres, 9755, m. de Moïse; de la part du Seigneur,
STt:RIr.E (être), c'est être sans la c'est la miséricorde et l'élection,
vie provenant du vrai et du bien; 6804.
1Il0ntTé 9325; c'est être sans vrais STORAX (le), sorte de résine aro­
et sans biens, 9262, 10545; c'est ne matique, Sigll. le vrai du bien,
point. jouir de la vie spirituelle, qui 5621,
est la vie du vrai d'après le bien, STOGGE, Stol'ge. Si l'amour des
9325. Les stériles sont aussi les na­ enfants, ou le stOl'ge, n'est pas en
tions qui ne sont pas dans le bien, vue du royaume du Seigneur, il dif­
parce qu'elles ne sont pas dans le fère peu du storge des brutes, 1272.
vrai, et qui néanmoins désirent les STlIlÉ, StrÎalllm. Ce que repré­
vrais pour être dans le bien; mon­ sente le strié, 77[17.
tTfJ, 9325. Par les stériles sont en­ STUPÉFAIT (être), Obslllpescel'e,
tendues les nations qui sont appe­ C'est un changement inaltendu et
lées à l'église, et auxquelles est subit de l'état des pensées, 5705.
transportée l'église quand 1a vieille Être stupéfait et se contenir; ce que
, église a pris Iln, 9325. Les stériles cela signille, 3100.
se disaient mortes, par la raison S'I'UPF.UG, SlllpOI'. Lorsque la lu­
qu'elles n'avaient oi les vl'ais ni les mière céleste influe dans la lumière
biens, qui sont les fils et les illies, du monde, elle introduit l'obscu­
3008. Quand le oatm'el n'a pas été rité et pal' la suite la stupeur,
régénéré, le rationnel quant au 10694.
vrai est stérile, 3286. La vallée STuPlm:, SllIpidus. Autant quel­
stérile, qui n'est ni cultivée, ni en­ qu'un est dans la foi persuasive,
semencée,-Deutér. XXI. 4,-sign. autant il est stupide, 3427. Sont
le mental non cultivé par les vrais stupides ceux qui s'imaginent que
ct les biens de la foi à cause de l'i­ l'homme est homme pal' la forme
gnorance, 9262. Hachel était sté­ externe; sont moins stupides ceux
rile,- Geo. XXIX. 3i,-sign. que qui disent que l'homme est bom.
i4t'2 ST su
.me,lpâree:qu'i! peutlparler;:et:sont·. premierchapi're. de la Genèse ,jus­
encol'e moins stupides ceux qui di­ qu'au d,ixième; le second: est histo­
lsent que I1homme est homme, parce rique, lei qu~i! se. présente dans les
.qu'il. peut penser, 53'02. 'Aujour­ récrits suivants·de Moise et dans. les
Id?hui des1hommessont devenus si ·autres Livres .historiques; le troi­
,stupidesdans les chosesspirituelles, ·sième,est prophétique; 'Ie quatrième
,qu'ils croient quei la vie de l'homme tielltlemilieu entre le :style', pro­
est semblable à la vie de la Mte, et -phétique et le langage ordinaire,
·qu'mnsi l'homme doit mourir com­ U39, 66; ce quatrième style est
· me elles; 5649. Ceux qui on tdétruit celllides:Psaumes de David, 66. Les
,le rationnel pal' les scientifiques ·historiques. de ,la Parole ont été
· sont, dans l'autre vie, beaucoup ,écrits d'un autre.style que les pro­
: plus stupides que ceux qui n'ont phétiques, mais toujours cependant
possédé aucune science, 4156. De ·par des significatifs, ,6333. Le slyle
, ceux qui, dans l'autre vie, après y ·dela Parole, et surtout le style pro­
, avoir parcouru brièvement les cer­ phétique,est lei que, quand il s:agit
cles de·la vie, sont privés de toute · des ,intellectuels, il est aussi ques­
intelligence et sont relégués par­ tiondes volontaires, H90. Pour­
mi les infernaux stupides, 4220, quoi la Parole a été é.critedansl ,un
4221­ , tel' slyle, 4442., Pour qu'il y. eût
STUPIDITÉ de l'homme, .4077. · pal' la Parole cumwunication. et
D'où vient 'la stupidité il l'égard des .conjonction avec les cieux, elle ne
choses spipi tuelles) 3427. Stupidité , pouvait pas être écrite dans !un au­
des infernaux, 4531, 4532. Il'e style, .2899, 6943, 9481.' Com­
STYLE, Stylus. Chez les très-an­ 1Jien se trompent grossièrement ceux
ciens, le style consistait à décrire qui méprisent la Parole à cause du
historiquement les choses sous des style en apparence .simple et peu
types, 66, 605, 17·56. St yle hîsto­ ..poli, et qui pensent qU'ils auraient
· rique des' très-anciens,· 755, '8891. l'eçu la Parole, si .elle avait été
Style des anciens, 605, 1756,21.79. écrite dans un autre;style, 8783.
· Ce style, qui était aussi par repré­ SUAVITÉ, Suavitas. La probité se
sentatif et par significatif, était 'manifeste"dans eautre vie, par la
très-usité, et presque le seul adopté douceur et par.la ~uavité, 8Hi.
dans ce temps cheù ceux aussi qui SUBITE}[E~T, Subito. ,La vie de
étaient hors de l'église,:9942. Du l'enfer èhez l'homme n~ peut être
· 'style' et de la' manière d'exprimet détruite subitement~ Cal' sielle ·l'é­
les choses dans la ,Parole, 76K ·Le , tait subitement, l'homme e»pirerait
· style très-ancien de la ParoJe,enve· entièrement;1 et la .,vie du ,ciel. ne
• loppe les ·arcanes du ciel dans une peut être implantée subitement; car
connexion historique, 742. Partie si elle l'était subitement, l'homme
de la Parole, ou le style très-ancien expirerait aussi, 9336.
· tient· je milieu entre le style histo­ SUBJUGATION, Subjugat.io. Sub·
rique' factice et le:style historiquè ~,ugalionpar le Seigneur de ceux
vrai, 1140. Il Y a dans la Parole qui, dans l'autre vie, inrestaienlles
quatre·styles différen ts: Le. premier. fidèles, 8321. Subjugalion. des en­
fut celui de la très-ancienne église, fers,,8273. La subjugalion des en­
1 il'est tel1qu10n le. voit depuis le fers ,"été· faile..pnrles tentaLipns.et
su su 4t3
par 'les Victoires,du Seigneût,10828. lestes, desspiriluels, des-rationnels,
SUBJUGUER. Le Seigneur, d'après des scientifiques et des sensuels,
l'humaiu a subjugué' les enfers, 2541.. Subordination des scienlifi~
quand i1étail dans le monde, 4075, : ques sous l'homme intérieur ou ra~
4287,5045,9937. L'homme naturel tionuel, de celui-ci sous l'homme
doit être subjugué, 5647. Le natu­ spirituel, et de celui·ci sous l'hom­
rel est subjugué quand il est ra· me céleste, 1486, 2541, 2781. Su­
mené à la :correspondance, 5651.. bordinatiou du vrai sous le bien,
Chez les méchants l'effort pour sub· 4245, Subordination des vrais,
Juguer les bons ne saurait être dé­ 5650. Subordination de l'homme
crit, tant il est grand, 6666, 6800; extérieur ou des sensuels, 5168.
81115~ Subordination de l'homme externe,
SUBLATION, Sublatio. C'est ce qui 3913,5077,5125,5128,5168,5786,
a été d'onné et ce qui a été reçu, 5947, 9708, 10272. Subordination
10092, 10093. La sublation à Jého­ de l'homme rationnel, 1940. Su­
vah, ce sont les choses qui appar­ bordinations des arrections sous un
tiennent au Seigneur seul, 10223. même vrai spirituel, 9002.
Donner la sublation à Jéhovah, SUBORDONNER. Quand l'homme
c'est faire l'ordination et la disposi­ naturel est-il subordonné à l'hom­
tion des vrais et des biens de la foi me spirituel? 5650. Les sensuels
et de l'amour, 10226, Était appelé sont subordonnés, quand ils exer­
subIation ce qui était à Jéhovah ou cent leur ministère et servent de
au Seigneur, et était douné à Aharon moyens aux intérieurs, 5165. Dans
à cause de la représentation; voir I\Iatlhieu,- XXI. 4, - être monté
10093. sur une ânesse était la marque que
SUB!tERGER, Submel'gel'e. Être le naturel avait été subordonné, et
submergé dans la mer de Su ph (mer être monté sur un poulain fils de
rouge), c'est être renfermé par les celle qui est sous le joug était la
faux d'après le mal, 8277. Ceux qui marque que le rationnel avait été
sont dans les enfers sont renfermés subordonné, 2781.
et entourés par les Caux comme le SUBSISTANCE (la) est une perpé­
sont par les eaux ceux qui sont sub­ tuelle existence, 2886, 2888, 3483,
mergés, 8277. 3627,3628,3648,4322,4523,4524,
SUBMERSION. La destruction de 5377, 6040, 6056, 10252. D'OÙ
l'église dévastée a été représentée vieut la subsistance de toutes cho­
par la submersion des Égyptiens ses, 2999, 9272.
dans la mer de Suph, 6589. SUBSISTER, C'est perpétuellement
SUBORDINATION. Toute subordi­ exister, 4524, 6040. Nulle chose ne
nation, application et soumission, peut subsister que pal' ce par quoi
doit successivement procéder du elle a existé, 3648. Tout subsiste
premier de la vie, pour qu'il yait par un autre, et cet autre aussi par
conjonction, 309i. Dans le ciel, il y un autre, et enfin par un Premier j
a des subordinations, et aus~i dans et cela au mO~'en du lien des corres­
l'enfer mais avec beaucoup de dif­ pondances, 4044. De mème que
férences; illustré, 7773. Quel est tou tes choses ont existé, de mème
l'ordre de la subordinalion spiri­ elles subsistent, 2886, 2888, 3627,
-tuelle, 2781. Subordination des cé­ 3628, 3648, 4523, 4524, 60401
414 su su

Dans loules choses il doit y avoir matériel de. son corps, 3726. La vi.e
un interne pour qu'elles existent, ct de l'esprit de l'homme est une sub­
qu'ensuite elles subsistent, 9493. stance plus pure annexée à ses cor­
C'est une règle générale que rien porels, 2475. Les anges sont des
ne peut subsister ù'après soi, mais formes ou des substances formées
que tout subsiste d'après un autre stlon la réception des divins qui
et au moyen d'un autre, 6056. L'ef­ procèdent du Seigneur, 3741. Les
fet ne peut pas subsister, si la cause su!Jstances matérielles chez l'hom­
Il'est pas continuellement en lui, me sont aussi des formes, mais plus
57:11. c'est d'après le monde spiri­ grossières et plus composées, qui
tuel que le monde naturel existe et reçoivent les célestes et les spiri­
subsiste,10185. Les supél'Ïeurs sub­ tuels; exemples, 37111. Le vrai qui
sistent en ordre sur les inféI'ieurs procède immédiatement du Sei­
comme SUl' leurs plans, et SUI' les gneur, venant du divin infini même,
extrêmes ou derniers comme sur ne peut en aucune manière être l'C­
lenr fondement, 10252. Comment çu pal' aucune substance vivante
le-gelll'e humain subsiste, 948'1. Les qui est finie, ainsi pal' auCun ange,
cieux subsistent par le divin vrai, 7270; VOil' SUCCESSIFS. Les sub­
et le genre humain subsiste par le stances sont les sujets pal' lesquels
ciel, 10452. L'homme, sans l'influx existeut les fonctions, 42'23. Sans la
qui vient du ciel dans chacune des substance qui est le sujet, il n'y
choses qui sont_ chez lui, ne peut a auc:un mode, ou aucune modi­
pas même subsister un seal instant, fication, ou aucune qualité, qui se
432t1. manifeste activement, 4224. La
SUBSTANCE. C'est une règle bien substance se dit des volontaires,
connue des érudits dans le monde, parce que tout existe et subsiste
qn'il n'y a qu'une substance unique, chez l'homme par la volonté, 808.
qui soit substance, ct que toutes les La volonté est la substance même
autres choses son t des formalions de l'homme, ou l'homme même,
qui en proviennent, ct que cette 808. Le système des monades 011
substance unique règne dans ces suustances simples est \IDe illusion,
formations, non-seulement comme 50tsll. - Su!Jstance corticale, 4052,
forme, mais aussi comme non-for­ 7408. Substance médullaire, 4222,
me, ainsi que dans son origine, 6607. Substance cendrée, 4222,
7270, (. A la vie unique, qui est la 6607.
vie du Seigneur, corresponde,nt des SUBSTANT1J::l" Substantiale. Le
formes, lesquelles sont des substan­ divin vrai est l'unique substantiel
ces, qui, par le continuel influx- di­ dont toules choses proviennent,
vin, sont tellement vivifiées, qu'il 9410. Toutes les choses,et célestes
leur semble qu'elles vivent pal' elles­ et spirituelles, qui procèdent du
mêmes, 31184. Sans la réception de Seigneur, sont vives et essentielles,
la vie dans les substances, qui sont ou, ,ainsi qu'on les nomme, su!J­
les formes, il n'y aurait rien de vi­ stanlielles, 1808 ;·et ces choses sub­
vant dans le monde naturel, ni dans stantielles existent dans la nature
le monde spirituel, 7408. L'esprit dernière, non idéalement, mais en
de l'homme est une substance beau­ actualité, 1808.­
coup plus réelle que la substance SUBSTAN'IlJ::LLJ::~{ENT,Substantia­
su su 410
liter. Quand le vrai qui procède de 1 d'ans leur ordre, se présenlent néan­
~a chal:ité influe médiatem:nt et moins ensemble dans les derniers,
Immédiatement dans le dermer ou 9824. Les successifs dans les der­
premier ciel, il est reçu substan­ niers formenlun simultané dans le­
tiellement, MiL quel ils sont côle il côte dans leur
SUBTIL. De ceux qui ne croient ordre, 9836. Tout coexistant ou
point qu'i! exisle un enfer ni un tout ce qui existe en un ense':lble,
ciel, et qui sont subtils dans Jeurs tire son ol'igine des snccessifs,5608.
alTaires, 11630. Esprit sublil mall­ Dans l'ordre successif, le degré an­
vais; quel était son sort dans l'au­ térieur ou supérieur doit toujoul's
tre vie, 648li. êtl'e préféré au degré postérieur ou
SUBTILEMENT. Les esprits agis­ inférieUl', 68211. Cenx qui ont sur les
sent plus subtilement que les hom­ successifs la même idée qu'ils ont
mes, parce qu'ils ont été dégagés sur le continu, ne peuvent saisir le
de liens avec le corps et de chalnes spirituel que comme un naturel
avec lt's grossiers moyens de sensa­ plus pur, 10099. SUI' l'ordre suc­
tions, 4227. cessif, et sur le demi el' de l'ordre,
Suc:, Succus. Ceux qui, dans le dans lequel les successifs sou t en­
monde des esprits, ne souffrent semble aussi dans leur ordre, voir
presque pas de vexations pour être 6311, 3691, 4ili5, 5Ull, 5897,6239,
purifiés, son t représentés par les 6326,61165, 8603,9215,9216,9828,
sucs des aliments qui sont aussilôl 9836,10044,10099,10329, 10335.
reçus pal' les veines et pOI'tés dans L'homme vit par ses intérieurs se­
la circulation jusque dans le cer­ Ion l'ordre successif,6311. Successif
veau, 5174. de la vie quant aux clais des tenta­
SUCCESSIF, Successivum. Ce que tians, 8397.
c'est que Je successif, 10099. De Il y a des correspondances suc­
l'ordre dans les successifs, 7270; cessives, depuis le divin jusqu'au
voir ORDRE SUCCESSIF, SIMULTANÉ. dernier naturel; illustré, 5131. Le
Les successifs se produisent, non Seigneur par une progression suc­
pas d'une manière continue, mais cessive s'est avancé vers l'union
d'une manière discrète, c'est- à­ avec Jéhovah; illustré, 2063. Des­
dire, distinctement selon lesclegrés, criplion des étals successifs de la
10099; voir DEGRÉS DlSCRE'TS. Les Parole, 3!I32. Description des étals
successifs ont élé créés par le Sei­ successifs de l'église spirituelle,
gneur pour l'influx, 7270. Les deux 2313. Description des étals succes­
premiers successifs créés par le Sei­ sifs de l'église chrétienne jusqu'à
gneur sont au-dessus cles cieux et son dernier élat, - i\lallh. Chap.
sont comme des ceintl11'es radieuses XXIV, depuis Je commencement
de flamme tnveloppant le soleil spi­ jusqu'à la fin, - 3353 Il 3356, 3li86
rituel qni est le Seigneur, 7270. Il 31189, 3650 Il 3655, 3751 il 3759,
Comment les stH'cessifs sont conle­ 3897 Il 3901, !1056 il li060, 11229 il
nns clans leur ordre et clans leur en­ 11231, 11332 à 4335, lJli22 il lJli2li,
chaînement, 7270. Les successifs 4635 Il 4638, 11661 à 4664,4807 il
sont distincts entre eux, comme la lt810, {19M Il 11959, 5063 Il 5071,
fin, la·causeeLl'elfel, 5608. Lessnc­ SUCCESSION. Il ya cles succes­
cessifs qui procèdent et sc suivent' sions continues depuis le Premier,
4t6 &U su
c'esl;à-dire, depuis le S,eig~eur>jU$. 1puiser en, lIbo~l\éIllqe le, vrai sciçn.

qu'aux derniers qui sont che:d'hom,-, tiQque, 6745.

me, ~t même jusqu'aux derniers,' SUI), Auster. Le. sud ou le I~idi,

qui sont dans l~ nature, 7270. 1C'llst ou le divin vrai est dan~ la lu­
Sl!CCO.IBE~ Il ~aut mieux suc­ mière, 96811, 9685. L'angle du midi
combe,r dans les infestations que de, v.ers le sQd, - Exod. ~XVI. 18, ­
succomb,~rdansl~s lel)l,\lions, 8169. sïiJ.n. jusqu~ dans les, inlérieu~s e~
1

Succomber dans l'élat des infes,la­ dans les ill,li,mes ou le vrai est dans
tions, c'est êlre confirmé dans les la, It,J~lière, 9642.
faux et d~os les maux, mais non SUEUR (la), Sudor:, s,ign. le pr,o­
m~nifes'ement conlre l,es vr"is, et, pre de l'homme, 9959. l'{e ~as se
les biens de la foi, et succomber ceindre avec la SUeur, - Ézéch.
daljs les tenlations, c'es~ êlre con­ XLIV. 19, - sign. ne, pas mêler les
firl'\lé <lans les faux et dans les sainls avec le propre de l'homme,
m'lux conlre les vrajs et les biens 99~~. ~anger le pain à la sueur du
de la foi, 8169. De ceux qui suc­ visage, - Gen. III. 19, - sign.
combent dans les tentations, 2273. avoir en aversion ce qui est célesle,
ceux qui suçcombellt viennenl dans ~76. '
la confirmation du mal el dans la SUFFOCATION, Suffocatio. Nature
persuasion du faux, 4274. Quan~ de persuasion qui porte en elle une
l'homme succombe, les vrais et les suffocation, 562, 3895.
biens sont rejelés, elles faux et les SUFFOQUER. Les antédiluviens,
maux sont cOQfirmés,8'l65,{. Celui d'après leurs affreuses persuasions,
qui succombe dans la lenlation de­ furenl suffoqués comme par une
meure dans le dubitalif, el tombe inondation assez semblable à un
dans le négatif, 2338.?i l'homme déluge, 560, 563, :1120: Dans "au­
d'an,s lescombals de tenlalions tre vie, ceux qui ne son 1 dans an­
rompt les lien,s de la conscience, il cune foi commencenl à êlre sulfo­
suc,combe, et s'il succombe ainsi, qués, lorsqu'ils approchent d'une
.c'en est fail de son salut, 7090. société angélique, 9281.
SUÇ,COTU, ou les lentes, sign. le SUIE (la), Favilla, sign. le faux,
saint du vrai d'après le bien, 4392. 7520. La suie de fournaise sign. les
Le déparl des fils d'Israël de Raam­ faux des cupidités, 75i9.
sès vers Succolh sign. le premier SUIVRE, &qui. La vie que chacun
élal de séparation et la qualilé, a eue dans le monde le suil après
797,2. Le déparl de Succoth pour la mort, 10813. Suivre le Seigneur,
J~lham, sign. le second élal après la c'est êlre conjoinl au Seigneur, de,
,délivrance, 8103. même que le Seigneur quant à l'es­
SUCER, Sugere. Dans Ésaïe, ­ sence humaine s'esl conjoint à Jé­
LX. ~6, - sucer le lail des nalions hovah, 1737. Ceux qui sont dans
sign. l'insinuation du bien céleste, les biens de la charilé suivent le
et sucer les mamelles des rois sign. Seigneur, mais ceux qui sonl dans
l'insinuation du vrai célesle, 6745; la foi séparée ne suivenlpas le Sei­
c'est êlre gral,ifié des biens el êll:e gneur, 10Q87. Ceux qui sont dans
instruit des vrais, 2015. Dans le l'innocence soot dits suivre l'a~
Deutéronome, - XXXIJI. 19, ­ gneau, 3325.
sucer l'affiue!lce de la pler sign. SUJET, Subjectum. Du sujl\t dé·
su su 417
pcnd l'alkibut,386. Par le sujet on leurs, 5989•. Les mauvais esprHs
conna\L la qualité de l'allribut, 620. envoient des sujets de tout côté, el
VOi1' ATT/!IBUT. les placent comme l'araignée ses fi·
SUJETS, Sltbjecta. Dans l'autre lets, 59811. Les enfers envoienl des
vie, les communications des socié­ sujets, ct ces sujets apparaissent
tés avec d'autres sociétés se font dans des lieux déterminés pour
par des esprits qu'elles envoient et eux, 7111. 11 Ya des sujets du côté
pal' lesquels elles parlen t; ces es­ de ceux qui infestent, ct du côté de
prits qu'on envoie sont appelés su­ ceux qui sont infestés, 7137.
jets, 4403, 5856, 5983, 5985 à SUPÉRIEUR (le) voit les choses
5989. Une société ne peut avoir qui sont dans les infél'ieurs, parce
communication av.ec une autre so­ qu'il voit par la lumière du ciel,
ciété, ou avec quelqu'un, que par 6288. Les supérieurs influent dans
des esprits envoyés par elle, 5983. les inférieurs, et y présentent une
Dans le sujet sont concentrées lés ilnage d'eux-mêmes' dans le com­
pensées et les paroles de plusieurs, mun, 3739. Les supérieurs sonl
et ainsi plusieul's se présenten t dans le dernier de l'ordl'e comme
comme un seul, 5985. Ceux qui in­ dans leur maison, 3739. Les supé­
fluent dans un sujet s'imaginent rieurs chez l'homme correspondent
que le sujet n'est rien, et le sujet aux célestes et aux spirituels, qui
s'imagine quc tout vient de lui, sont les intérieurs, 9961. Les supé­
5985. Le sujet ne pense et ne pro­ rieurs du corps se prolongen 1dans
nonce absolument rien de lui-mê­ les mains et s'y lerminent, i0211L
me, et ainsi apparall à peine comme Les cieux qui constituent le royau­
quelque chose à ceux qui influent, me celeste sont appelés supérieurs,
5985. Nul. ne pense d.'après soi, et ceux qui constituenlle royaume
mais chacun pense d'après d'au­ spil'ituel sont appelés inférieurs,
Il'es, et enfin tous et chacun pen­ 10068. Dans la Parole, le supérieur
sent d'après l'influx de la vie qui sign. l'intérieur, 30811.
procède du Seigneur; ainsi tous SUPl! (mer de), on mer rouge. La
sont de perpétuels sujets, 5986. mer de Suph est un enfer sous ('en·
Plus est grand le nombre de ceux fer des adultères, distingué pal' des
qui ont intuition dans un sujet, plus eaux comme ceIles d'une mer, 8099.
le sujet a de force pour penser et Dans l'enfer, qui est signifié par la
pour parler, 5987. 11 ya des sujets mer de Suph, sont ceux qui ont été
de divers genre et de diverse na­ dans la foi persuasive et dans la vie
ture, et les variations sont scIon la du mal, 8i1l8. La mer de Suph est
disposition à laquelle il est pourvu l'enfer où sont les faux d'apl'ès le
pal' le Seigneur, 5988. Sujets qui mal de ccux· de l'église qui avaient
étaient comme dans le sommeil, été dans la foi séparée et dans la vic
par ~esquels parlaient de lions es­ du mal, 8265, 8099. C'esll'enfer et
prils,quoique d'aillenrs ces sujets la damnation; montl'd, 8099, 8200.
fussent méchants, 5988. Sujets qui La mer de Suph représente, comme
se jou~ient des fourbes qui étaient le déluge, la damnation et aussi la
au-dessus de la tête, 598!). Les mau­ tentation, 8112. La submersion des
vais esprits prennent quelquefois Égyptiens dans la Iller de Suph re­
des sujets qui ne sont pas d'entre les présentait la deslt'llction de l'égli­
Il. 21.
418 su su

se, 6589. Par la mer de suph pas­ 100ltlt. Le suprême conlient par le
sent ceux qui sont délivrés des in­ dernier tons les intérieurs, qui sout
festations, et qui sont conduits pour intermédiaires, dans un encbalne­
subir des tentations, 8099. « De la ment et dans une forme, afin qu'ils
mer de Suph jusqu'à la mer des tendent à une seule fin, 100lJlt. Les
Philistins, Il c'est l'extension depuis suprêmes sont dans le dernier
les vrais scientifiques jusqu'aux comme dans leur commun, 3739.
vrais intérieurs de la foi, et la mer Le suprême, ou le plus haut, sign.
de Suph est le scientifique; pour­ l'intime; illusl1'é, 51lJ6. Le suprê­
quoi? 93lJO. me du divin vrai est le divin hu­
SVPPLICATION (la), quoique ta­ main, {1723. Le suprême entre les
cite, de ceux qui supplient de doctrinaux, c'est que l'humain du
cœur, est entendue dans le ciel Seigneur est divin; illustl'é et mon­
comme un cri; illustré, 9202. Les tré, lJ687. L'homme ne peut avoir
supplications de ceux qui sont dans aucune idée du divin suprême du
les affections du mal et du faux ne Seigneur, mais il peut avoir une
sont nullement entendues dans le idée du divin humain du Seigneur,
ciel, mais elles sont entendues dans lJ211. Le suprême divin lui-même
l'enfer, et là aussi comme des cris, ne pouvait plus parvenir jusqu'au
si elles sont ardentes, 9202. La sup­ genre humain, lorsque le Seigneur
plication sans l'humiliation est seu­ vint dans le monde, 2776. Dans la
lementune voix qui retenlit, mais Parole, le suprême sign. ce qui est
qui ne vient ni à l'ouie ni à la per­ intérieur, 1735, 21lJ8, 4210, lJ599.
ception des anges, 7391. Les anges SURETÉ (en), In tuta. Quiconque
font attention non à la supplica­ est réformé est mis en sûreté, 6725.
tion, mais à l'humiliation dans la­ Comment le hien peut être parmi
quelle est l'homme quand il sup­ les maux et les faux, et cependant
plie, 7391. A la supplication du être en stîreté, 6725. Ceux qui sont
cœur correspond le geste d'élever dans les vrais sont en sûreté, quel­
les mains vers le ciel, 7596. Voir que part qu'ils aillent, fût-ce même
PRIER. dans le. milieu de l'enfer, 6769. Ce­
SUPPLIER. Voir SUPPLICATION. lui qui est dans le céleste est en sû­
Supplier, quand c'est pOUl' un au­ reté au milieu de tous les enfers,
tre, sign, intercéder, 7396,7591. 6370.
SUPPORTER, Suslinel·e. Ceux qui SURFACE, Superficies. C'est le
sont seulement dans les externes dernier, 7687. La surface de la terre
de l'église, du culle.et de la Parole, sign. les derniers du mental natu­
ne supportent pas les intéiieurs, rel, 76M, 7687.
1069lJ. L'externe sans l'interne ne SURNA.TUREL. Quand l'homme est
supporte pas l'externe quand J'in­ régénéré, son état devient absolu­
terne y est, 1069lJ. ment autre qne le précedenl, et il
SUPRÊME (Être), Ens SlIp1'em1l71l. est conduit à ce nouvel état par le
Voir ÉTRl: SUPRÊME. Seigneur, non d'une manière natu­
SUPRÊlIE,SlIpremum. Du suprê­ relle, mais d'une manière surnatu­
me procède tout ce qui est au-des­ relle, lJ063.
sous, comme de l'intime procède SusmES (les) sign., comme les
aussi tout ce ql1i est en dehors, Émim, certaines persuasions dli
SW sw 4t9
faux qui s'emparcnt el de la parUe demeurant quant li son corps dans
volontaire et de la partie intellec­ la même place, 5605. Il élait conti­
tuelle dc l'homme, 1673. Voit NE­ nuellement en compagnie et en
PHILUI. conversation avec les anges et avec
SOSTENTATION, Sustentatio. La les esprits, 5, 5978. Son étonne­
sustentation pal' la nourriture sign. ment lorsqu'il s'aperçut que les es·
la nutrition spirituelle, et l'influx prits savaient ce qu'il pensait, 6214.
du bien et du vrai par le Seigneur, Il est descendu, environné d'une
6976; illustré et nwntl'é, 5915, colonne angélique, dans les lieux
6277. A la sustentation spirituelle des inférieurs, 4!)40, Il lui a été
ou de l'homme interne correspond donné de parler avec les esprits, et
la sustentation de l'homme externe d'être avec eux comme l'un d'eux;
par le manger et le boire, 5915. et cela en toute veille du corps,
Voir SOOTIEN. 1634 et suiv. Les choses qui sont
SUSTENTER, Sustentare. Par l'in­ dans l'autre vie ont été vues par les
flux du bien et du vrai procédant yeux de son esprit, et non par ceux
du Seigneur par le ciel son t susten­ de son corps, 4622. Le Seigneur lui
tés les anges, et est sustentée l'âme a ouvert les intérieurs, afin qu'il
de l'homme, c'est-à-dire, son hom­ pût voir les choses qui sont dans
me in terne, 5915. Sustenter de l'autre vie; par conséquent les es­
pain, c'est influer continuellement, pl'its ont su qu'il était un homme
6106. Quand la nourriture spiri­ dans un corps, et il leur a été donné
tuelle est appropriée, elle sustente la facullé de voir par ses yeux les
la vie spirituelle, 6U4. Le vrai choses qui étaient dans le monde,
scientifique est principalement ce et d'entendre ceux qui conversaient
qui sustente la vie spirituelle, 6078. avec lui dans les compagnies où il
La vie des bons esprits et des an­ se trouvait, 5862, 4527, 4622. Les
ges n'est pas sustentée par d'autre mauvais esprits, sachant qu'il était
nourrilure que par les connaissan­ un homme dans un corps, onl élé
ces du bien et du vrai et par les dans un continuel elTort pour le per­
biens et les vrais mêmes, 1460. Les dre, non-seulement quant au corps,
mauvais esprits se sustentent de mais surlout quant à l'âme; mais il
tout ce qui est faux, 1695. Voir a été conlinuellement mis en sû­
SOUTENIR. reté par le Seigneur, 5864. Il a été
SWEDENBORG. Il déclare qu'il lui entouré, dans l'autre vie, par les
a été accordé d'être en même temps mauvais esprits, même par les plus
dans le ciel comme p.spril, et sur la mauvais, et quelquefois par des
terre comme homme, ct pal' consé­ milliers, auxquels il était permis
quent de converser avec les anges; de répandre leurs poisons, et de
et cela, depuis plusieurs années, l'infestcr de toutes les manières
4923; il était en esprit parmi ceux possibles; mais il était tenu en sù­
qui sont dans l'autre vic, et en corps relé par le Seignenr, 59. Il a parlé
avec ceux qui sont dans le monde, sans tlanger avec les diables les plus
4622. Il marchait en esprit, dans le mauvais, 968. Jamais aucun mau­
monde spirituel, avec ceux de ce vais esprit, même le plus infernal,
monde et parmi cux, dans plusieurs n'a pu lui causer quelque domma­
de leurs demeures; et cela, quoique ge, parce qu'il était coutinuelle­
420 sw $Y

ment défendu par le Seigneur, encore ce petit nombre élailcil dans


7479. Il a conversé avec des dé­ l'obscur, 9094. Quelles choses il a
funls qui avaient apparlenu à la vues en raison de celle lumière du
très-ancienne église, et à l'ancienne ciel, 1521 et suiv. Il lui a été montré
église, Hill. Il s'est enlrelenu avec comment, loutes les pensées sont
quelques esprits le jour même que gOllvel'llées pal' le seigneur, 6474.
leurs corps élaient mis au tombeau, Une fois, tandis qu'il était élevé
4527. Il parla avec deux hommes dans le ciel, il lui sembla qu'il y
de sa connaissance le jour même était par la tête, et que par le corps
qu'on les ensevelissait, et il s'enlre­ il était au-dessous, et par les pieds
tint avec un autre pendant qu'il un peu plus bas, 4939. Toules les
suivait son convoi, 4622; avec d'au­ fois qu'il lisait l'oraison domini­
tres, le troisième jour après leur cale, il percevait clairemenl une
décès, 4527; avec presque tous élévation vers le seigneur j c'était
ceux qu'il avait connus dans la vie comme une attraction,.et alors ses
du corps, 70, 1636, 5006; ave,c son idées étaient ouvertes, et pal' 111 il
pèl'e, 6492. Il parlait presque con­ se faisail une communication avec
tinuellement avec les esprils el quelques sociétés dans le ciel, 6476.
avec les anges du premier et du se­ 11 voit la lune du ciel, entour,ée de
cond ciel dans leur propre langage, plusiel11\s petiles lunes, mais non le
3346, 5978. Comment il perçut Je s.0Ieil,1531. Il voit le soleil du ciel,
langage des anges du troisièple et au milieu de ce soleil le Sei­
ciel, 3346. Quant aux esprits et aux gneur, 7173.
anges, il percevait, voyait, enlen­ Afin qu'il sût ce qui se passe lors­
dait qui ils élaient, quels ils étaient, qu'on meurt, il a été réduit pres­
et où ils étaien t, 6191. Quelle était qu'à l'état des mourants, 169. Il lui
sa perception à ce sujet, 1640. Il a été donné mille fois de percevoir
avait reçu du Seigneur pour cela clairemenl les influx des mauvais
une réflexion sensilive à laquelle la esprits et des mauvais génies, i510.
perception était adjointe, 5171. Il Certains esprits, qui avaient eu de
lui est quelquefois arrivé d'avoir la haine contre lui lorsqu'ils vi­
pensé avec lui-même, et anssi d'a­ vaient, firent des efforts pour le
voir parlé avec d'autres, sans réflé­ pe\'dfe, 5061. De mauvais esprils
chir qne c'étaient des esprits pré­ conspirent vainement co.nlre lui,
sents qui l'excitaient, 6194. Quand il 1879. Par plusieurs exemples il lui
était élevé dans la lumière du ciel, a été donné de savoil' que ceux qui
il lui semblait qu'il comprenait se soot haïs mutuellemenl dans le
toutes les choses que les anges y monde se renconlr.ent dans l'autre
prononçaient, 9094 j mais dès que vie, el ont mutllellemenll'intention
de là il élait remis daus la lumière de se faire beaucoup de mal, 5061.
de l'homme externe ou naturel, et Afin qu'il sût en quoi consiste la
que dans celle lumière il voulait possession, il a été pendant toute
recueillir les choses qu'il venait une nuit possédé pal' des esprits,
d'entendre, il ne poul'ait les expri­ 6212. Comment il lui a été donné
mer par des mots, ni même les sai­ de savoir que ce qui est attribué à
sir par des idées de la pensée, à la forlune, même dans les jeux,
l;exception d'un petit nombre, ct vient du monde spirituel, 64911.
sv TA 421
Swedenborg prévoilles bruits qu'on vrai, 36"64; el ce sont aussi les co~­
fera courir sur lui, 68, 448. naissances du bien, 3680. Les fils
SYCOMORE (lc) et le figuier sont de l'orient étaient en Syrie, 1250,
les vrais et les biens de l'église ex­ 3249. Les fils de l'orient, de même
terne, 7553. que la Syrie, sign. ceux qui sont
SYLLABE. Dans la Parole, il y 11 dans les connaissances du bien et
des choscs célestcs et cnlièrement du vrai, 3249. L'église ancienne a
divines non-seulement dans chaque 1 été dans la Syrie, et ses l'estes y
mot, mais aussi dans chaque syl­ sont demeurés longtemps, 1I112; et
labe des mots, et même dans cha­ ils significnt les connaissances du
que accent des syllabes, 9198, f. bien et du vrai,4H2. Dans la Syrie
Chaque syllabc, et même chaque fut instituée une nouvelle église par
trait d'une syllabe, dans la langue Éber, 1137, 1238. Dans la Syrie,
originale, enveloppe une chose d'où sortait Abram, il était demeuré
sainte qui devient perceptible aux des restcs de l'ancienne église,
anges du ciel intime; eX1Jél'iencc, 1992. Thérach et Abram, quoique
9349. idolâtres, étaient dcvenus plus aptes
SnmoLE. Le pain et le vin, parce à recevoir la semence des vérités
qu'ils signifient les célestes et les que les autres habitants de la Syrie
spirituels, sont devenus des symbo­ chez lesqucls il restait encore des
lcs dans la sainte-cène, 1727, 4217. connai~sances, 1366. Dans la Syrie,
Le pain est devenu un syrr,bole cx­ dll temps de Biléam, cxistait un
tel'lle, parce que la plus grande par­ resle de l'ancienne église, 1675,
tie du genrc humain est dans le 1992, 3762.
culle cxternc, 2165. Sur le symbole SYr.lENS (les), montés de Kir,
d'Athanase, 2156, 10738. - Amos, IX. 7, - sign. ceux qui
SYMBOLIQUE. Du représentatif et ont été dans les connsaissances du
du symboliquc, 3lt78. Sur la foi bicn et du vrai qu'ils ont perverties,
symbolique de l'église chrétienne, 93!l0.
2156, 4721. Par la foi le vulgaire SYSTOLE. Opération commune
n'enl-end pas autre chose que la foi du ciel dans la systole et dans !a
symbolique, ou celle que les livres diastole du cœur, 3884.
symboliques enseignent, 4690. Des
cérémonies symboliques de l'église
chrétienne, 1083. T
SYMÉTRIE. Toutes les choses de la
vue externe se réfèrent au vrai et TADEnNACLE. VoÏ1' TENTE. Dans
a'u bien, phce qu'elles se réfè­ l'ancicnne église, qui était une
rent aux symétries des objets, pal' église rcprésentative, Ics lentes Oll
conséquent à lems beautés et par les tabcrnacles signifiaient le saint
la suite à leurs charmes, 4409. de l'amour et du culle, 4288. Chez
SYRIE. Aram, ou la Syrie, ce sont le peuple israélite et juif, où il y
les connaissances du bien, 1232, avait un représentatif de l'église,
1234,9688. Aram Naharaïm, ou la tout le tabernacle représentait le
Syrie des fleuves, ce sont les con­ ciel en tier, 9485. Le parvis du ta­
naissances du vrai, 3051. Padan bernacle représentait le dernier
Aram, ce sont les connaissances du ciel, l'habitacle oil le prêll'e officiait
422 TA TA

représentait le ciel moyen, et l'ha­ table, c'est le Seigneur quant au


bitacle en dedans du voile, où était bien céleste, 95li5. Il est expliqué
l'arche qui renfermaille témoigna­ pourquoi la table, sur laquelle il y
ge, représentait le ciel intime, avait les pains des faces, était au
9li85, 959li. Le tabernacle de MoYse côté septentrional dans l'habitacle;
représentait les trois cieux, 9li57. c'est le bien dans l'obscur; ce bien
Le saint des saints dans le taber­ est le bien spirituel, lequel est dans
nacle et dans le temple a représenté l'obscur respeclîvement au céleste,
le divin humain du Seigneur, et la 968li,9685.
qualité de ce di vin a été représentée TABLF.S, TabuLœ. Les dix pré­
par les choses qui étaient dans le ceptes, qui sont les divins vrais dans
tabernacle, 3210. Le tabernacle est le complexe, ont été gravés SUi' des
appelé sanctuaire i pourquoi? 9479. tables de pierre; pourquoi? 89liO.
Sur le tabel'llacle il apparaissait une L'écriture des deux parts, de-ci et
nuée pendant le jour et du feu pen· de-çà, sign.la conjonction du Sei­
dantla nuit, parce que le tabernacle gneur avec le genre humain, 1.0li52.
représentait le divin humain du Les tables de pierre, SUl' lesquelles
Seigneur, 5922. Le bien de la nou­ avait été inscrite la loi, sont le
velle volonté chez l'homme y est livre de la loi ou la Parole dans
l'habitacle du Seigneur, et le vrai tout le complexe i ilLusLré, 9li16,
du nouvel entendement y est une 10687. S'il Y eut deux tables, et
sorte de tabernacle, 9296,9297. Re­ non une seule, c'était pour repré­
présentatif du tabernacle avec l'ar­ senter la conjonction du Seigneur
che dans le monde des esprits j le par la Parole avec l'église, et par
tabernacleysignifiailles trois cieux, l'église avec le genre humain; iL­
et le témoignage dans l'arche y si­ Lustré et montré pal' les partages
gnifiait leSeigneur lui-même, 3!178. en deux parties, quand on trailait
Les sens suprême, interne et ex­ alliance, 9li16. La gravure et l'écri­
terne de la Parole, sont comme ture sur des tables sign. les choses
l'intime, l'interne et l'externe du qui doivent être imprimées dans la
tabernacle, 3liliO. mémoire et dans la vie,9li16. Les
De la fête des tabernacles, 9296 i tables, sur lesquelles la loi a été
voir Ft'CE; pourquoi elle a été ins­ écrite, sign. la Parole par laquelle
tituée, 105li5. La fête des taberna­ il ya conjonction avec le Seigneur,
cles, ou de la récolte des fruits de 1.0375. Si les tables étaient de
la tel'l'e, était pour l'implantation pierre, c'est parce que la pierre est
du bien i montré 9296. le vrai dans les derniers, ainsi le
TABLE, lI1ensa. Distinction entre sens de la leUre dans lequel est le
la table et l'autel, iOi77. La table, sens interne, 1.0376. Les tables sont
sur laquelle étaient les pains des fa­ le sens externe de la Parole, et l'é­
ces, c'est le bien spirituel d'après le criture sur elles est le sens interne,
céleste, les pains sign.le bien céles· 1.0li53, iOli6:1.. Les deux tables du
te,et la table le bien spirituel,1.0270j témoigna~e en la main de Moïse
c'est le réceptacle des célestes; et, sign. la Pal'ole du Seigneur en par­
dans le sens opposé, le réceptacle ticulier et en général, 10li5:1.. J,es
des choses qui sont dans l'enfer, tables de la loi ont été brisées, et
9527,9683. Les pains des facessur la d'autres ont été taillées par Moise,
TA TA 423
parce que par les tables de Moïse TALENT, Talentum. Sur la para­
esl signifié l'exlerne lei qu'il devait bole des talents, voir 4424,5291,
êlre pour la na lion israélile, 10603. 7:l8!l.
Les tables de la loi brisées par Moïse TALION, Talio. Voir PEINE.
sign. que chez les Israéliles les in­ D'où vienL le droit du lalion, 10U.
térieurs seraient complèlemenL fer­ Les lois du lalion) qui onl élé por­
més, afin qu'ils ne profanassent tées dans l'église représentative,
point les choses sain Les du ciel el tirenlleur origine de ('ordre divin:
de l'église, 10393; cela signifie aussi « Ne fais aux aulres que comme lu
que le sens exlel'lle de la Parole ful veux que les aulres le fassenl, Il
changé ct remplacé par un aulre à 8223; celle loi esl conslanLe el pel'­
cause de celle nalion, 10!l61. péLuelle dans le monde spirilueJ,
T~CHE, Macula. Les fausseLés 8223. Dans l'aulre vie, Je mal porle
chez l'homme spiriluel, surLoul avec lui sa peine, el le bien sa ré­
avanl qu'il ail élé régénéré, sonl munération; ainsi, il y a la loi du la­
comme les taches épaisses d'un lion; illustré, 8214; el montré,
nuage, 865. 8223, 8226; mais la pareille, ou le
TACHE, Nœvus. La bêLe pour la lalion, quand c'est un mal) esl in­
paque devail êlre sans défaul eL fligée par les méchanls el jamais
sans Lache, parce que chaque Lache par les bons, ou vienl des enfers eL
signifie dans le monde spiriluel jamais des cieux, illustré) 8223. Le
quelque faux ou quelque mal, 7837. bien esl conjoinl avec sa rémuné­
De ceux qui ne cherchent, chez ralion, el le mal avec sa peine; il­
ceux qui sonl dans les vrais par le lustré d'après une loi de l'ordre,
bien, que des défauts ou des laches dont il esl parlé, 9048. Explication
pour les blâmer el les condamner, de ces paroles du Seigneur: « OEil
5432. pour œil, denl pOUt' denl; si quel­
TACHETÉ (le), lIfaculosum. C'esl qu'un veul enlever la tunique,
le vrai avec lequel a élé mêlé le laisse-lui aussi le manteau, Il 9048.
faux, 3993, 3995, 4005, 4020. TALON, Calcaneus. Le talon sig.
TACITE, Tadta. Le Seigneur con· le nalurel infime, 2591, 3540,4938,
duil chacun par ses alTeclions, et 61106; ou l'infime du naturel, 3304.
ainsi il le ploie par une providence Les lalons, les plan les des pieds el
tacile, parce qu'il le conduil par la les ongles, sign. les dernières cho­
Iiberlé, 4364. La supplication, quoi­ ses dans l'homme nalurel, 9391.
que tacile, de ceux qui supplient Les talons du cheval, -Gen. XLIX.
de cœur, esl entendue dans le ciel 17, - ce sonl les in lellecluels infi­
comme un eri, 9202. mes, 3923; ce sonlles illusions d'a­
TACITEMENT, Tacite. L'homme près la nalure infime, 6400. Dans
est conduil par le Seigneur si dou· le très-grand homme, aux lalons
cemenl el si tacilemenl, qu'il ne correspondenl ceux qui sonl nalu­
sail aulre chose sinon que toul pro­ reIs, 4938. D'un enfer situé à une
cède de lui-même, 9587. grande profondeur sous le talon,
TAIRE (se), c'eslacquiescer, 8176. 11951. L'enfer dcs aduILères qui ont
TAtSsON, Melis. Les peaux de été cruels, esL sous le talon droil,
t!lissons sonl les biens exlérieurs, 5057. Voir PLANTE DES PIEDS.
9471 i voir aussi 3540. TAMBOURIN, Tympanum. Autre..
424 TA TE

fois; dans les églises, on se servait TATONNEn'par obscurité; 'c'est se


du tambourin, ct cet instrument heurter souvtnl conll'e le vrai et le
appartenait à la classe des spiri­ bien, et ne point trouver; 1llontl'é,
tuels, 4138; voir INSTRUMENT DE 7712.
MUSIQUE. Le lambourin n'esl pas un TAUPE, Talpa. Se proslel'Der de·
-instrumenl àcordes, el:n'est pas non vnntles taupes et les chauves-sou­
plus un instrument à vent, mais ris, - Ésare, rI. 20, - c'est adorer
étant fait avec une peau, c'est com­ des choses qui sant dans l'obscurité
me un instrumenl à cordes continu, et dans l'ombre de la nuit, c'est~à·
en conséquence il correspond au dire, des exterDC"S sans l'interne,
bien spirituel ou au bien de la foi, 1.0582. I.es taupes et les chauves­
8337. Le tambourin se dit du bien souris sont ceux qui sont dans les
spiri tuel, 4138; ou, ce qui est lél ténèbres, c'esl-à-dire, dans les faux
même chose, du bien de la foi; el pal' suite dans les maux, 8932.
montl'é, 8337, 8339. TAUREAU, Juvencus. C'eslle bien
TAPIS, Tapetes. Voir nIDEAUX. de l'innocence et de la charité dans
Les tapis sign.les vrais, 9743, l'homme naturel ou exlerne, 9391,
9760, 9762. Ce sont les vrais tels 9990, 10122. Les taureaux sign.
qu'ils sont dans le dernier ciel,9756. les biens du naturel, 5198. Le tau·
TARDER, 7'ardal'e,1lIorari. C'est l'eau sign. le bien externe de ;l'in­
l'élat du doole, car lorsque l'état Ilocence, 10132. Pat' ie sacrifice et
de la vie est dans le doute, l'exlerne l'holocauste des taureaux élait re­
est danal'état de lenteur; illustré, présentée la purification de l'hom­
5613. Ne poinl tarder, c'esl attri­ me externe, 10042. La conversation
buer d'après l'affection, 9223. Ne des anges sur les a/Tections bonnes
point tarder li faire, c'esl désirer était représentée, dans la partie
accepter,4lt7h. TaI'del' à descendre, correspondante du monde des es­
quand cela est dit de MoIse sur la prits, -par des animaux utiles, lels
montagne de Sina!, sign. que la na­ que les taureaux, 3218. ­
tion israéliLe n'apercel'ait dans la TÉG UMENT, Tegumentum. -Tégu­
Parole rien du ciel, 10396. ments externes du corps. Il ya un
TARIR, ExsiccaI·e. Dans Ésare, grand nombre de sociétés qui cons­
--:- L. 2, - tarir la mer, c'est dé­ tituent ces légumenls, avec di/Té­
t.ruire le bien et le vrai des scienti­ rence depuis la face jusqu'aux:
fiques, 9755. Tarir les torrents, plantes des pieds, 5554. Quel's sont
c'est dissiper les faux, 8185. les esprits qui composent ces so­
TARISSEMEl':T DES EAUX (le). Ex­ ciétés,5554. Il Yen a un très-grand
siccatioaqum'um, sign. la dissipa· nombre de notre terre, parce que
tion apparente des faussetés, 868. notre globe est dans les exlernes,
TARTARE. De ceux qui sont por­ et aussi réagit con Ire les internes,
lés vers le tartare, 3708. comme la peau a coutunle de le
TASSE. La coupe, ou la tasse, est faire, 5554. Voir PEAU; voil' aussi
le scientifique sensuel, qui est le 9632.
dernier, et se dit des vrais, 9996. TEIGNE, Tinea. La teigne qui
TATER., Palpal'e. C'est l'intime ronge le vêtement,-Ésaïe, LI. 8,­
el le tout de la perceptioD,3528, sign. les faux dans les extrêmes de
8559,8562. l'homme, parce que le vêlement si­
TF.: TE ~2t)

gnifie les vrais inférieurs 'ouexté. H, - eslle '~rai divin te~u,96fO.


rieurs, quI appartiennent au sensuel Le témoignage de Jésus, -- Apo'c.
de i'homme, 9331. XIX. 10, - est le divin vrai procé­
TEINDRE, Tingere. Le_spiri~.!!el, dant du Seigneur, et concernant lé
lorsqu'il règne chez l'homme, af­ Seigneur, 9818. L'homme donne un
fecle et teint pour ainsi dire tout ce témoignage des internes, non par le
qu'i! pense, tout ce qu'i! veut et culte seul, mais par la charité et pat
tout ce qu'i! fait, 5639. Teindre de les exercices de la charité, 5067,
sang, c'est souiller par les faux, TEMOIN, Testis. C'est la confir·
6770. mation, 9172. C'est la confirmation
TEL, TaUs. L'homme resle, après du bien par le vrai, et du vrai d'a­
la mort, tel qu'a été sa vie de la près le bien, 6197; et dans le sens
charilé dans le monde, 8256. Tel su,prOme, c'est le Seigneur, parce
est l'homme, quand il meurt, tel H que le Seigneur est le divin vrai
resle, non pas que l'homme soiltel qui confirme, lt197. Ne point ré·
qu'il est à l'heure de la mort, mais pondre cohtre le prochain en té·
il l'este tel qu'il est d'après tout le moin de mensonge, c'est ne point
cours de sa vie, alors qu'i! meurt i dire que le bien est le mal, ni que
illustl'é,8991. Tel est l'usage, tel le vrai est le faux, 8908. f:tre un
est le bien,3049. témoin de violence ou violent, c'est
TÉMOIGNAGE, Testimonium. Le hffirmer contre le bien de la cha"
témoignage, c'était la loi promul­ fité, 9250. s'il fallait deux ou trois
guée du haut du SinaYi elle étaille témoins, et non un seul, cela était
saint des saints lui-même, ou le fondé sur celle loi divine,qu'un
sanctuaire du vrai, 3210, f. Le té· seul vrai n'est pas suffisant pout
moignage est le Seigneur quant à la confirmer le bien, 6197.
Parole, niontré, 8535 i ou quant au TEMPÉRER, Temperare. Le Sei~
divin 'vrai; montré, 9503, 10195, gneur tempère les sphères des es­
10196. L'arche du témoignage est prits, 1520. Les états de la vie dé
le ciel intime, où est le Seigneur, l'homme, qui reviennent dans l'au­
9682. Le témoignage est le' bien tre vie, sont tempérés par les états
d'où vien t le vrai, et le vrai qui du bien et du vrai dont le seigneur
vient du bien; mont1'é, 4197. Le l'a gratifié, 1906.
témoignage est le divin vrai qui lé. TEMPES. Peau des tempes, 5555.
moigne au sujet du Seigneur, ainsi TUfPÊTE, Procella. Ulililé des
la Parole; et cela, parce que la Pal tempêtes, tant naturelles que spiri­
l'ole dans le 'sens suprême traite du tuelles, 842. La grande tempête,
seigneur seul', et que pal' suite dans - Jérém. XXV. 32, - c'est le faux
le sens interne élie témoigne de dominant, 9026. Dans Bosée, -'"'
lui, c'est-à-dire qu'elle enseigne VIII. 7,- par le vent qu'ils sèment
quel est le Seigneur, et quels sont sont signifiées des frivolités, pal' la
les vrais de la foi et les biens de l'a­ tempête qu'ils moissonnent est si·
mourquiprocèdent de lui; monil'é, gnifié le trouble qui en résulte dans
9503. Les lois civiles données par le l'église, 9166.
seigneur dans l'église juive sont ap· TEMPLE, Templwn. VOil'TENTE,
pelées témoignages, 1.038. La Pa­ TADEUNACLE. L'autel et lé temple
role du témoignage, - Apoc. XII. ont élé les ptinéipaux l'èprésentaUrs
426 TE TE

du Seigneur, 2777. Le temple de est temporel et ce qui est éternel,


Dieu et l'autel sign. le ciel etl'égli­ 8939. Auprès des choses éternelles,
se i le temple est l'église spirituelle, les choses temporelles ne sont rien,
et l'autel est l'église céleste, 10123. 8939. Ce qui est éternel, cela est i
Autour du temple de Jérusalem mais ce qui est temporel, cela res­
il y avait deux parvis, l'un extérieur pectivement n'est pas, 8939. La pro­
et l'autre intérieur i le parvis exté~ vidence divine considère, non les
rieur pour ceux qui sont dans les choses temporelles qui passent vite,
externes du royaume spirituel, et mais les choses éternelles, 5264,
le parvis intérieur pour ceux qui 8717, 10776.
sont dans les externes du royaume TEMPS, Tempus. Voil' ESPACE.
céleste, 9741. Le temple sign. l'é­ Dans l'autre vie, il n'y a point de
glise spirituelle du Seigneur, dans temps ni d'espaces, 2625 ; ni aucune
un· sens plus universel le ciel des notion du temps, 1274, 1382. Dans
anges spirituels, dans le sens le plus le monde spirituel, il n'entre dans
universel le royaume spirituel dn les idées aucune chose qui appar­
Seigneur, et dans le sens suprême tienne an temps, mais en place il
le Seigneur quant au divin vrai, entre des choses qui appartiennen t
3720. Dans la Parole, il est dit tan­ à l'état de la vie, 4882; ce sont les
tôt la maison de Dieu, et tantôt le changements de l'étaL de la vie qui
temple, l'une et l'autre sign. la mê­ y produisent l'apparence du temps,
me chose, mais avec celle dilTéren­ illustré, 4882. Les espaces et les
ce, que la maison de Dieu se dit temps sont les propres de la nature,
quand il s'agit du bien, et le temple 1l043. Toutes les idées du temps et
quand il s'agit du vrai, 3720. Chez toutes les idées de l'espace, qui
les très-anciens, la maison de Dieu jouent dans l'homme naturel un si
était de bois, parce que le bois si­ grand rôle que sans elles il ne peu t
gnifiait le bien, mais le temple fut penser, appartiennent à la lumière
de pierres, parce que les pierres si­ du monde, 3223. Il n'y a point de
gnifiaient le vrai i illustré, 3720. temps dans le ciel, mais au lieu des
La ten te, le tabernacle et le temple temps, il y a des états; pourquoi?
avaient une même signification, 8750. Les idées sur les temps ne
414. Le temple sign. le divin hu­ peuvent êLre saisies dans l'autre
main du Seigneur, 6426 i il est le vie, parce que le soleil n'y fait pas
représentatif de ce divin humain, les temps i illustré; c'est de là que
9714. L'homme est un temple du les te.mps sont des états, 4901. Dans
Seigne.ur, 2048. Est appelé temple l'autre vie, il y a des alternatives,
de Dieu quiconque vil dans le bien comme les alternatives du jour, à
de la charité et de la foi, 6637. Par savoir, malin, midi, soir, point du
le nouveu temple, dans Ezéchiel, est jour, et dans l'enfer, nuit; illustré,
signifiée l'église spirituelle, 7847. 6110. L'homme ne peuL rien penser
D'ou était venue la coutume, dès sans l'espace et sans le temps, mais
les temps anciens, de donner aux il en est autremenL de l'ange, 3404.
temples une position vers l'orient Les anges et les esprits pensent
et vers l'occident, 9642, f. sans idée du Lemps et de l'espace,
TEMPOREL, Temporarium. Il 3404. Quelles en son t les causes,
~'y a aucun rapport eDtre ce qui ~274,1382,3356,4882,490i,6110,
TE TE 427

7218, 7381. Les espaces correspon­ et bon se dit du céleste même ou


dent à l'élat quant à l'être, et le du bien même, 2180.
temps cOI'respond à l'état quant à TE ND RE, Tendere. Tendre la
l'exister, 3938. Les temps et les es­ tente, c'est pourvoir aux choses
paces sont des élats j iilustl'é d'a­ qui appartiennent à l'église et 811
près la comparaison du soleil du culte, les disposer et les mettre en
monde avec le soleil du ciel, 7381; ordre, 10546; c'est la progression
ils sont des états, parce qu'il n'y a du saint vers les intérieurs, 4599.
pas d'idée d'espace et de temps TENDRnIENT. Il y a amour con­
dans l'autre vie, ni dans l'homme jugal céleste, quand l'homme vit
interne chez l'homme, 3356. Quand content dans le Seigneur avec son
l'homme esl dans une affection cé­ épouse qu'il aime tendrement et
leste, c'est comme s'il n'était pas avec ses enfants; par là il jouit
dans le temps, à moins qu'il n'y ait d'un charme intérieur dans le mon­
de l'impatience dans cette affection; de, et d'une joie céleste dans l'au Ire
illustré, 3829. vie, 6051.
Les temps, dans la Parole, sign. TENDRESSE, Tenel'itudo. Quelle
les états, 2788, 2837,3254, 3356, est la tendresse de l'entendement
4816, 4901, 4916, 7218, 8070, des enfants dans l'autre vie, 2290,
i0133, i0605. Le sens interne de la 2291. Les sociétés d'anges, qui ont
Parole ne tient aucun compte des soin des enfants, sont surtout com­
temps, 61.8; on ne doit pas faire de posées des personnes du sexe fémi­
différence entre les plus petits in­ nin, qui, dans la vle de leur corps,
tervalles de temps et les plus ont aimé les enfants avec une grande
grands, 482 j les temps y signifient tendresse, 2302. Ceux qui ont aimé
des états, et l'on voit quels sont ces avec une grande tendresse les pe­
états par les nombres qui sont ap­ lits enfants, comme certaines mères,
pliqués aux temps, 3814. Les temps son t dans la provi nce de l'u térus et
sign. les états quant à l'exister, et des organes d'alentour, 5054.
les espaces les temps quant à l'ê­ TÉNÈBRES, Tenebrœ. Voir OB­
tre, 2625. Par (1 il arrivera en ce SCURITÉ. Les ténèbres sont les cho­
temps-là, )) est signifié l'état des ses qui, avant que l'homme soit
choses qui suivent; illustré, 4814, conçu et naisse de nouveau, appa·
4916. (c Au temps fixé, Il c'est dans raissentcomme lumière, parce qu'a­
cet état, 8070. lorsle mal apparalt comme bien, et
TÉNACITÉ. AnI sécrétoires et aux le faux comme vrai, 21. Les ténè­
excrétoires du corps correspondent bres, dans l'autre vie, ne sont au­
les ténaci tés des opinions, 5386. tre chose qu'une obsession par les
TENDRE, Tene?'. Dans l'autre vie, faux, 6829. Il y a en actualité ténè­
le vrai d'après le bien apparalL bres pour ceux qui sont dans les
comme tendre, et le faux d'après le faux, 7688. La lueur chez les infer­
mal apparalL comme dur, 6359. naux est comparée aux ténèbres, et
" Les enfants sont tendres)) -Gen. elle est changée en ténèbres, quand
XVIII. 7, ~ sign. les vrais récents ils approchent de la lumière du ciel,
qui n'ont pas encore acquis la vie 4531 j quand ils sont dans les téoè·
divine, 4377. Tendre se dit du' cé­ bres, ils sont dans l'extravagance
lesle spirituel ou du vrai du bien~ et duns la stupidilé, 4531, CeUlt
428 TE TE
qui selnt dans l'ehfer soM dits être el en tant que les liens externes ne
dans les ténèbres, et 'sont appelés s'y opposent pas, il le tient dans la
anges de ténèbres, parce qu'ils sont liberté de faire, 9587. Le Seigneur
dans les faux'du mal, 33[11), M18, lient le mental de l'homme dans les
M31. Dans l'enfer, il est vrai, il n'y cho'ses qui appartiennent à la cha~
a pas de ténèhres, mais là il Y a l'ité et par suite à la foi, 5130.
une lueur obscure, comme celle L'homme est tenu pai' le Seigneur
d'un -feu de charbon, dans laquelle dans la correspondance avec le ciel,
les infernaux se voient mutuelle­ afin qu'il puisse, si c'est son choix,
merU; autrement, ils ne pourraient être conduit de "enfer au ciel, et
pas ViVI'e, 4531. Dans les ténèbres par le' ciel au Seigneur, h323.
sbnt ceux qui séparent la foi d'avec L'homme p'eut êlre tenu dans le
la charité, 9186. Ceux qui croient bien; seulement pat la miséricorde
être sages par eux-mêmes sont mis du Seigneur, s'il la reçoil, 5398.
dans l'état de ténèbres; expérien­ L'homme peut être tenu dans le
ce, 4532. Les méchants aiment les bien et dans le vrai, alors qu'il li été
ténèbres, 1528. La lueur des mé­ régénéré, 9333. Ceux qui ont élé
chants èst changée en • ténèbres, " régénérés sont continuellement te­
1528. Les ténèbres correspondent nus par le Seigneur dans le bi,en de
aux faux, hU8, h531. la foi et de l'amour, 9lJlJ7. Qui sont
Dans la Parole, les ténèbres, d'a­ ceux qui peuvent être tenus par le
près la corl'espondance, sign. les Seigneur dans l'alTection du bien et
faux, et les ténèbres épaisses ou du vrai, et qui sont Ceux qui ne le
('obscurité sign. les faux du mal, peuvent pas? 2689.
1839, 1860, 7688, 77H. L'obscu:. TENIR (se), Stare. Se tenir de­
rilé ellt la privation du vrai et du 'vant quelqu'un, c'est la présence,
bien, ainsi un faux très-dense pro­ '5336, 5638; el aussi l'apparence,
duit par le mal; mais les ténèbres 7436. Se tenir près des chameaux,
sout la privation du vrai, ainsi le sign. la présence dans les scientifi·
faux' montré, 781'1. Les ténèbres ques communs, 3136.
'sont les faussetés, 1839. Les ténè~ TENTATION, 1'enlalio. Ce que
bres de dehors, -'- Mallh. vIII. 12, c'est que la tentation, 847. La ten·
- sont les faussetés abominables tation est un combat entre l'homme
tle ceux qui sont dans l'église; car interne ou 'spirituel et l'homme ex­
ils rendent la lumière ténébreuse, terne ou naturel, 2:183, h256, 835i ;
et produisent des faussetés contre ainsi, entre his plaisirs de l'homme
les vrais, ce que ne peuvent faire lb terne et les plaisirs de l'homme
les genlils, 1839. ~es faussetés au externe, qui alol'5sont opposés les
dehors de l'église sont aussi appe" uns aux autres, 3928, 8351; ce
lées ténèbres, mais ce sont des té­ combat existe à cause du débat en­
nèbres qui peuvent être éclairées; tre el\x, 3928; ainsi, il s'agit de la
montré, 1839. domination de l'un sur l'autre,
TÉNÉBREUX (le" Tenebricosum, 3928, 8961. Il Y a tentation, afin
sign. le faux, et en particulier les que les corporels soient domptés,
principes du faux, 3993. SS7. La tentallon est le combat au
TENIR, Tenere. Le Seigneur tient sujet du pouvoir, 1923. Le combat
l'homme dnn& la liberté de penser, spirituel ou la tentation est néces~
TE' TE 429
!la,ÏJ~; on ne le saH pas' dans le flux qui en provient; illustré,
monde, mais on le sait tl'ès-bien 5036. Les mauvais esprits se· sel'·
dans l'autre vie, 7090, f. L'homme vent alors de toute espèce de ruses
ne peut pas être régénéré sans ten­ et de malices; illuSf7'lJ, 6666. Dans
talion, et il en subit plusieurs, les tenlations deu1; forces agissent;
8~03. La foi et la charité ne peuvent l'une procédant du Seigneur agit
être implantées chez l'homme que pal' l'inlérieur, l'a~tre procédant de
par les tentaliçns, 8351. Les tenla­ l'enfer agit par l'extérieur, et l'hom­
tions sont des combals spirituels me est au milieu, 8168; la force di·
chez ceux qui sont régénérés, 8958, vine agit par l'intérieur et retient
8959. Des combats des tentations, l'homme, 8168. Les tentations sont
59,63,227,847. La tentalion chez un combat chez. l'homme entre les
l'homme n'est pas sen lie autrement mauvais esprits et les anges, 3927,
qu'en lui, quoiqu~ cependant ce 392&; elles viennent de ce que les
soit un combat des anges contre les anges tiennent l'hQmme dans les
Ula,uvais esprits, hors de lui, 7122. biens et dans les vrais, et que~s
La tentalion est le commencem~nt mauyais esprits le tiennent dans les
de la régénération, 848; c'est une maux et dans les faux, 4249; ou,
excitation du mal et du faux qui de ce que, quand le bien prend la
sont chez l'homme, 4307. La tenta­ première place, l'homme natm'el
tion est la vastation du faux et en est dans les faux; c'est I~ la cause
même temps la confirmation du secrète, 4256. 11 Y a tentation à
vrai, 5038. Il Y a lenlation chez cau.se de la conjonction du bien et
ceux qui ont la conscience, et elle dll vl'ai, 4572. Il Y a tentation
est pIns aiguë chez ceux qui ont la quand l'homme est mis dans son
perception, 1668. La tentation ne mal, et alors les ma!Jvais esprits
peut pas exister, s'il n'y a pas amr­ , combaUent contre les anges, 6657.
mation et reconnaissance du bien Dans les tentalions les anges d'a­
et du vrai, ;J928. Tentation quant près le Seigneur tiennent l'homme
aux intellectuels, et tentation quant dans les v,rais et dans les biens qui
aux volontaires; cellerlà est légère, sont chez lui, Dlais les mauvais es­
ct celle-ci est grave, 734, 735. De prits le liennent dans les, faux et
la tentalion qlii existe par le man­ d~ns les maux qui sont chez lui,
que de vrai; elle est décrite, 8352. 4249. Dans .les tentalions" l'amour
Ce qui en somme a été é,crit SUi: les . régnant de l'homme est assailli,
tentation,s, 2819. 847, 4274. Les mauvais esprits at­
D'où viennent ct quelles sont taquent seulement les choses qui
les Tentations. Les tentations vien­ appartiennent Il la foi et à l'amour
nent des mauvais esprits qui sont de l'homme, ainsi celles qui appar­
chez l'homme,et qui répandent des tiennent à sa vie spirituelle; c'est
sc~ndales contre les bie,ns et les pourquoi il s'agit alors de sa vie
\'l'ais que l'homme aime et croit, et éternelle, 1820. L'état des tenta·
excitent aussi les maux, qu'il a faits lions est comparé àl'état d'un hom-j
et les faux qu'il a pensés, 8960. l,es me au milieu des volenrs, 5246.
tentations exislent par les mauvais Il 'f a plusieurs sortes de tenta­
e~ls, qui e~cilent éhez j'homme tions; en général, elles sont céles.
ses faux et,ses maux, ainsi par l'in" tes, spirituelles et natu.relles, 847.
430 TE TE
Les lenlalions célesles ne peuvent il Ya des indignations, des douleurs
êlreque cùëi cëiïx qui sont dans du mental (animus), el plusieurs
l'amour envers le seigneur; les spi­ alTections non bonnes, 1917, 6829.
rituelles sonl ohez ceux qu i sonl Il Ya aussi obscurité et doute con·
dans la charilé à l'égard du pro­ cernant la fin, 1820, 6829; et aussi
chain; .les nalurelles son t absolu­ concernant la divine providence et
ment distinctes des célestes et des l'assistance, parce qu.e dans les ten­
spirituelles, et sont non des lenta­ tations les prières ne sont pas exau­
tions, mais seulement des anxiétés cées comme hors des tentalions j et
pro~vet:Jant de ce que les amoursîia­ parce que, quand l'homme est dans
hJl:els son1 con trariés, 847. Chez la tentation, il lui semble être dans
ceux qui sont dans l'amour céleste la damnation, 6097. S'il en est ainsi,
les tentations sont plus graves que c'est parce que l'homme sent dis­
chez ceux qui sont dans l'amour tinctement les choses qui se font
spirituel, 8963. Il n'y a d'admis dans l'homme externe, ainsi les
dans les tentations spirituelles que choses que les miiUvÏlis esprits in­
ceux qui ont la conscience, 867. Les jectent et évoquent, selon lesquel­
hommes qui sont spirituellement les aussi l'homme pense sur son
morts, c'est-à-dire, qui ne sonf pas état; mais il ne sent pas les choses
dans la foi et l'amour envers Dieu, qui se font dans l'homme interne,
ni dans l'amour à l'égard du pro­ ainsi les choses qui1iîïfùen(d"u"Sei­
chain, ne sont point admis dans les gneur par les anges, d'après les·
lentations, parce qu'ils succombe­ quelles par conséquen t il ne peu t pas
raient, 270,4274,4299,8964,8968; non plus juger de son état, 10236.
c'est pour cela qu'aujourd'hui il en 10260.
est peu qui soient admis dans les Les tentations, pour l'ordinaire,
tenlations spirituelles, 8965. Il Ya sont portées jusqu'au désespoir, qui
chez ceux-là des anxiétés pour di­ en est le dernier point, 1787, 2696,
verses causes dans le monde, causes 5279,5280,6166,7167,7155,7166,
qui onl coulume d'être conjointes 8165, 8567. Causes, 2696. Toutes
avec une faiblesse du mental (ani­ les tentations ont avec elles le dés­
mus) et une infirmité du corps; ce espoir concernant la fin, 1787,
ne sont pas là les anxiétés des ten­ 1820. Les tentations sont de conti­
tations, 762, 8164. Les tentations nuels désespoirs sur le salut, légers
naturelles existenl parfois avec les dans le commencement, mais par
tentations spirituellp.s, et parfois suite violents, jusqu'à devenir enfin
sans elles; dans ce dernier cas elles un doute presque négatif sur la pré­
sonl seulement -des-douléurs du sence du divin et sur son secours,
men lai (animus), 8164; il Ya aussi 8567. Dans le désespoir l'homme
uo-e anxiété mélancolique, el avec emploie des expressions acerbes,
elle parfois tentation el parfois non mais le seigneur n'y fait pas allen"
tentation, 8166, f. L'élat des lenta­ tion, 8165. La tentation terminée,
tions est un immonde el sale état, il y a d'abord fluctuation entre le
parce que les maux el les faux y vrai el le faux, 868, 857; mais e~n­
sont injectés, et aussi les doutes au suite le vrai brille, et il y a séré-;;ité
sujel des biens et des vrais, 5266; .et allégresse, 3696, 4572, 6829,
puis, parce que dans les lentations 8367, 8370. Ceux qui sont régéné­
TE TE 431
rés subissent des tentations, non­ qu'ils croient être des vrais d'après
seulement une fois, mais plusieurs le doctrinal de leur église; ce doc­
fois, puisqu'il y a un grand nombre trinal néanmoins doit être tel, qu'il
de maux et de faux à éloigner, puisse être conjoint au bien, 6765.
8403. Ceux qui ont acquis quelque L'homme qui est régénéré doit su­
vic spirituelle, s'ils ne subissent hir des tentations, et sans elles il
pas de ten tations dans le monde, ne peut être régénéré, 5036, 8403 j
en subissent dans l'autre vie, 7i22. et les tentations par conséquent
Comment les tentations se font sont nécessaires, 7090. L'homme,
dans l'autre vie, et où elles sc font, qui est régénéré, entre dans les ten­
537, 538, 539, 699, 1106 à 1113, tations alors que le mal s'efforce de
1122, 2694, 4728, 4940 à 4951, dominer sur le bien, et l'homme
6119,6928,7090,7122,7127,7186, naturel sur l'homme spirituel,6658,
7317,7474,7502,7541,7542,7545, 8951 j et il entre en elles quand
7768, 7990, 9331, 9763. De l'état le bien doit tenir la première pla­
d'illustration de ceux qui sortent ce, 4248, 4249, 4256, 8962, 8963.
des tentations et sont élevés dans Ceux qui sont régénérés sont d'a·
le ciel, et de leur réception da'ns le bord mis dans un état de tranquil­
ciel, 2699, 2701, 2704. Les infesta­ lité, puis dans les tentations, et en­
tions ou tentations des bons dans suite ils reviennent dans l'état de
l'autre vie sont faites afin que soient tranquillité de paix, qni est la-fin,
éloignés les maux et les faux, et 3696. Quand l'homme est régénéré,
aussi les choses impures; et avant l'homme rationnel ou interne reçoit
cela, les bons ne peuvent pas être les vrais avant que l'homme naturel
élevés au ciel, 7122. Les spirituels ou externe les reçoive, et par snite
qui étaient détenus à l'avénement aussi il ya un combat de tentations,
du Seigneur, n'ont pas pu subir les 3321. Les tentations ont lieu pour
tentations avant que le Seigneur la conjonction du bien et du vrai,
eùt été glorifié; pourquoi? 8099. et aussi pour la conjonction de
Quelle est, dans l'autre vie, la tenta­ l'homme interne et de l'homme ex­
tion des enfants par laquelle ils terne, 4248, 4572, 5773. L'homme
apprennent à résister aux maux, subit les tentations quand le bien
2294. Quelle est la différence entre commence à prendre la première
les tentations, les infestations et les place,cequi arrive dans l'Age adulle,
vastations, 7474. Les tentations ont 4248. Les tentations existent quand
lieu avec angoisse de conscience, le bien se conjoin t aux vrais, parce
mais non les infestations, 7474. Des qu'aux vrais sont allachés des illu­
tentations en particulier, 8958 à sions et des faux, 4341. Le vrai im­
8969. primé dans l'intérieur de l'homme
Comment ct quand ont lieu les gouverne dans l'état de tentation,
Tentations. Les combats spirituels souvent à l'insu de l'homme, 5044.
ont lieu principalement parles vrais Quand on va subir des tentations
de la foi, 8962. Le vrai est la pre­ les vrais et les biens sont disposés
mière chose du combat, 1685. Ceux pal' le Seigneur dans un état pro­
qui sont de l'église spirituelle com­ pre à les snbir, et alors on est près
ballent, pour la plupart, non par de l'enfer, 8131. Les biens et les
lES vrais réels, mais par des choses: vrais chez l'homme ne viennent pas
43~ TE 1;E
à la perceplillll 4aqs I~s tenta,tions, lérieur el inDue de, là dans l'homme
mais apr~s les tentfltions ils sont externe, et,qq'i1 y r.epousse et sub­
jmplantés,e~ ~eQJis en ordre, f0685; jug,ue les maux, et soumet avec les
I:homme ne sa,il pas que cela est maux l'homme externe et le subor­
fail, ni comment cela est fait; illus­ donne à l'homme interne, :10685.
tl'é; 10685. Ql)and l'homme esl Par les tentations, l'homme est
dans la leqlillÎon, il y al pour lui princil?alement insinué dans les so­
obscurité e,l doulel/r; plu,s lard, ciét.és, in térieures, 66:l:l. Par les ten­
qUl\u,d il !iort de la leqlalion, il ya talions les biens son t plus étroile­
clarlé el gaieté, 6829. mellt conjoints aux vrais, 2272. Pal'
Quel bien produisant,les Tenta­ le~ I(eotations les vases récipients
tions. Ce que pro~uisent les lenla­ du vrai sont amollis, et prennent
tions en général,1692,17:17, l749, un état propre à recevoir le bien,
6144, 8958 à 8969. Ce qu'il y a de 33:18. Par les tentations soot con­
bien par les tentations, les, désola­ firm~s et implantés les vrais et les
tions et les désespoirs,6:144. P~r I~s biens, ainsi les chose.s qui appar­
lenta\ions la dominatiQI! est a.!lQuise tiennent à la foi et à la charité,
à l'homme spiriLuelou inlerne sur 8351; illustl'é, 8924, 8966, 8967;
I:homme naturel ou, externe, paf et sont éloignés les maux' et les
conséquent au,bien sur I~ mal, et faux;, et de la sorte place est donnée
a,u vrai sur Je faQx, parce que dans aux biens et aux vrais, 7122. Par
l'homme spirJluel est le bien, car les tenta lions sont réprimés les
sans le bien {loint' d'homme spiri­ amours de soi et du monde, d'où
tuel, elique,dans l'homme naturel ,proviennent tous les maux et tous
est le mal, 896:1. Puisque la tenla­ :les faux, 9356. ~ar les tentations les
lion est un combat entre eux, il :vrais sont confirmés, les convoitises
s~àgit do~c' de la dominalion, à'sa: domptées, et l'holDme est humilié;
~oir, si elle apparlielldra à I:homme par suite il y a pour lui intelligence
spirituel sur' l'homme naturel, par et sagesse, 8966, 8967. Comment
conséquenl,lIu bien s,ur le mal, ou par les t,entalioqS: ~'opère la régé­
vice vel:sd;, par consçquent si eIle I]ération del'homme, et s'est effec-
élPpartiendra a,u Seigneu1'jOU à I:ell­ Ituée la glorification, du Seigneur,
fer su,r l'homme, 1923, 3928. Par 3318. Par les lentalion,s les maux et
les l~ntations l'homme exter,ne ou les f&qx sont domptés"séparéset éloi­
nalurel reçoit lès vrais correspon­ gués, mais non anéantis, 868. Pal' les
dants à l'affection, pour eux dans, ten tations sont dom ptés les corno­
I?hoffiOle interne ou spirituel, 332:1, reis et leurs convoitises, 857, 868.
3928. llar les tentations l'homme Par les tentations l'homme apprend
interne spiriluel est ouvert et est ce que c'est que le bien et le vrai,
copjoint à l'holl1me externe, afin même dlaprès la relation aux oppo­
que l'homme puisse, êlre élevé sés, qui sont les IDaux et les faux,
quant à I:un el à l'autre et porter ~356. li apprend aussi que chez lui
ses regal:ds vers.le Seigneur, 10~85. il n'y a que mal, et que tout bien qui
Si par'les tentations l'homme in­ est chez lui vientdu Se,igneur, et y
lern~ spiriluel est ouvert et con­ lISt par miséricorde, 2334. Par les
joint ave,c l'homme externe, c'est tentations, dans lesquelles l'homme
parce que le seigneur agit par, l'in- a vaincu, les mau"ais esprits sont
Tl'; 'm' 433·
prh'és d'l'8 ir UUér!e~remen.t eoP~Q 'n,e ~1ts "sr~nUZtjaJM, fA jj~i·
lui, 16~5" 1717. Les enfers n'l}llent BlIeU.r s~\ll cq~ba~ Qh~ l'MIJI mfi!
~oints'él~ver contre ÇeU~ qui ont dans lellte~t"ti~2 ~, l'J,Ip~I1IU~ PlI
subi des ten\atioIlS, e~ q\lj ~llll co~b!lt 8.Q fier 4'aprA~ tU~fIlA!llIl~
vaincu, 2183,8273. 1(l92, !lP~. 81792 ~~7f), &~~p,
Après les tentatjon!!, daps le\>­ L'hOlJllJle ne PelH eD "I:j~!!,!l\ m~,
quelles l'homme a vaincu, il y a J;li~re d'aPlè$ Ilji~ll1~qj~ cpmJlil<Hr~
une joie qui a sa sOl)rce dans l~ c9Dlre I~ maux et lell fjlqx, par~
conjonction du bien et du vrai, quece serait .COfIlbaLtr~ ~on~re f,Qqll
quoique l'homme ne s!\che pas gue les enferl3, que nul a~ll'e ql}e le Slli.,.
la joie alors lire de là son origine, gpeur ne peu,t dompter ni vaiDcl'll,
4572, 682~. Il Ya a,lors i/luslralion 1692. Les .enfers cOJ1lpa~teq~ C9llt):~
du vrai qui app.artienl à la foi, e~ l'pomme, et le ~eigpellr f:orpbp\
perception du bien qui appartient à 1 pOljr ,l'horrpll,e, S:1;% L'homqje
l'amour? 8367, 8370. Pal' suite co~bat d'après I~s \'r~is el lall
l'homme a l'intelligence et la sa,­ biens, ainsi d'après les lfPllnaj~san'"
gesse, 8966, 8967. Aprè~ les tenta­ ces et les a/l'ecHo.ns des vr~is III des
tions les vrais croissent immensé­ biens qqi sont c/J.ez I~J i milis c'est
ment, 6663. Le bien tieQt J'I- pre­ l~ Seignel,lF <luj compat par ~ll~s...et
J.Tlière place, ou estau pre~i~r r,ang, no,n pas l'.hop!me~ i~61r P.a.Q~ Il\~
et le.vrai au second, p773. Et l'hom­ te,ntil\Ï0U$ l'POqJme ,C,1'OH que Je ~ei"
me, qUllnt à l'homme interue spi. ~neQr est absept, pal'{:e qu'~lprs les
ritl!el, est intro~uit ~q.ns les SOr pri~F~s ne sont pas exaucéCll q~
ciétés angéliques, ilinsi dans le ciel, même qu'elles le son~ h~,s lies ,tep.
661~. Avant que l'homme subisse tations, mai$ le Seigne~r qéap­
des tenlations, les vrais avec les moio,s est davantage présent, 8~O
biens sont disposés en ordre chez 817~. Dans les tentations l'hoQlme
lui par le S,eigneur, afin qu'il puisse doit combattre comme par lp,i-mê­
résister aux maux et aux faux q,ui me, et ne pas resLer les mains pen­
chez lui viennent de l'enfer et sont danles, ni fl.ltendl~e un seco,urs ilI)­
excités, 8131. Dans les tentations médiat i mais il doi\ néanmoins
le Seigneur pourvoit au bien, tandis croife que le com.bat est fa,it par le
que les esprits infernaux se propo­ sei,gneùrp 17~2, 8179, 896,9, La
seut le mal, 6574. Après les tenla- tentation ne sert à rien et ,n,e p,rQ­
Hons le Seigneur remet dans un nou­ duit aucun bien, à .moins que l'n.or,u.
vel ordre les vrais avec les biens, e.t me ne croie, ,....,. toutefois après kil
les dispose dans une forme céleste, tentalions, - que le Seigneur .~
10685. Ceux qui succombent dans combattu et vaincu pour lui, 896,9.
les tentations viennent dans ta dam. Ceux qui placeRt le mé.rHe dilns ~eiJ
nation, parce que les maux et les œuvres ne peuveljlt ,cornbat!re COll/'"
faux sont vainqueurs, et que l'hom­ tre les ma.l,Ix, p.arce .qu'ils c.omba.t­
m.e naturel prévaut sur rho{l1l)le teot d:après le prop,re e.t ne pet.r;n,eh
spirituel, et ensuite le domine; el tentp.as au Seigneur de eQ.mba,Ur~
alors son dernier état dev.ient pire pour eux, 9978. Ceu·x gui croieD~
que le premier, 8165, 816,9 p 8.961, ilyoir mérité .le c~el p'flf tes t~~~:'"
8964. '1 tions peuvent ~llliclle,lllen~ ~~
Le Seigneur combat pow l'hom- silI,1V~S, 2273.
Il. '8.
434 TE TE

Le Seigneur tourne en bien le main; itl90, i691, 1812, :1.8i3, 11.820.


mal que les infernaux introduisent Le Seigneur seul a cpmballu d'après
dans les tentations, 6574. Le Sei­ le divin amour; tous les autres,
gneur ne tente point, mais dans les quand c'était d'après eux-mêmes,
tentations ii délivre, et il introduit ont combattu d'après l'amour de
le bien, 2768. Il semble que les ten­ soi et du monde, 1812, 1813. Le
tations viennent du divin, quoique Seigneur dans les tentations acom­
cependant elles n'en viennent point, baLlu d'après la propre puissance,
lt299. Comment doivent être enten­ 1692, 1813, 9937. Par les tenta·
dues dans' l'oraison dominicale ces tions et par les victoires obtenues
paroles: (f Ne nous induis point en par la propre puissance, le Seigneul'
tentation; » d'après l'expérience, est devenu seul Justice et Mérite,
1875. Dans les ten tations le Sei­ 1813,2025,2026, 2027,9715, 9809,
gneur ne concourt point, en per­ 10019. Par les tentations le Sei­
mettant, selon l'idée que l'homme gneur a uni à son humain le divin
a de la permission, 2768. même qui étail en lui par concep­
Dans toute tentation il yale li­ tion, et il a fail divin cet humain,
bre, quoiqu'il ne semble pas qu'il de même que pal' les tentations il
y soit, mais ce libre est intérieure­ fait spiriluel l'homme, 1.725, 1729,
ment chez l'homme par le Seigneur, 1733, 1737, 33i8, 3381, 3382, 1I286.
et c'est poUl' cela qu'il combat et Chaqne tentation et chaque victoire
veut vaincre, et n'être pas vaincu, contribuait à celle union de l'hu­
ce qu'il ne ferait pas sans le libre, main avec le divin, 1926. Les ten­
1937, 19117, 2881. Le Seigneur, à tations du Seigneur ont été portées
l'insu de l'homme, fait cela dans les jusqu'au désespoir concernant la
tentations au moyen de l'affection fin, 1737. Pal' les tentations, admi.
du vrai et du bien imprimée dans ses en lui, le Seigneur 11 subjugué
l'homme interne, 50M. les enfers, et a remis toutes choses
Des Tentations du Seignell1·. Le en ordre dans les enfers et dans les
Seigneur, plus que tous, a subi de cieux, et en même temps il a glo­
très-graves et de cruelles ten ta­ rifié son humain, 1737, 4287,1l295,
tions, qui ont été peu décrites dans 9528, 9937. l~e Seigneu!' seul a
le sens de la lettre de la Parole, comballu contre les enfers, 8273.
mais amplement dans le sens in· De là vient qu'il a admis en soi les
terne, 1663, 1668, 1787, 2776, tent<illons, 2816,1l295. Le Seigneur
2786, 2795, 28111, 9528, De la pas· a admis aussi en lui des tentations
sion et des tentations les plus gra­ par des anges, 4295.
ves du Seigneur, 2776,2786, 2795. Le Seigneur n'a pas pu être tenté
Le Seigneur a d'abord comballu quant nu divin, pa!'ce que les en­
d'après des biens et des vrais imbus fers ne peuvent attaquer Je divin;
de choses héréditaires provenant de c'est pOI)rquoi il a pris d'une mère
la mère, et par conséquent non di­ UI) humain tel, qu'il pùt être tenté,
vins, 1661. Première tentation du JlIll1,111411,1573,5 C1l1,5157,7193,
Seign,eur, 1670. Le SeigneUt' a com­ 9315. Le Seigneul' a pu être tenté
hattu contre les maux de l'amour quant au vrai, mais non quant au
de soi et du monde d'après son di· bien, 2803, 2813, 28111 i. il a pu
vin amour envers tout le genre hu· être tenté quant au vrai divin, mais
TE TE -I3t}
non tIuant aU divin vrai, 2814. Par t1·é,105ll5. Dans le temps t~an­
lestentalions et par les vietoires il cien, l'homme de l'église, qui était
a chassé tout l'héréditaire qu'il dans l'amour eQverslc Seigneur, et
avait reçu de Marie~ et dépouillé par suite dans un culte saint, habi­
l'humain qu'il tenait d'elle, à un tail dans des tentes et y avait son
tel point qu'enfin il ne fut pLuS'Son cuILe saint, 33:12 j c'est pour cela
fils, 2159, 2574,2649, 3036, 10830~ que les lentes sont les choses saio­
Jéhovah, quiétail err lui d'après la tes du cuIle, :10545;' de là chez les
conceplion, paraissait comme ab­ Juifs la tente, et par suite la fèle
sent dans les tenlations, :18:15; c'é­ des labernacles, 33:12, 439:1. ,Les
tait là l'état d'humiliation du Sei­ tenles furent jugées plus saintes
gneur, ~ms5, :1999, 2159, 6866. Sa que le temple j pourquoi? 4:14. Les
dernière tenlalion et sa dernière ten tes et l'arche ont représenlé le
vicloire, par lesquelles il a pleine­ ciel où est le Seigneur, 9457,9481,
ment subjugué les enfers el fait di­ 9485. Les voiles de la tente; ce que
vin son humain, ont eu lieu en ê'est, 2576. Le milieu de la teote,
Gelhsémané et.sur la croix, 2776, c'est le principal de la foi~ :1074.
2803,' 2813, 2814, 10655, :10659, L'aulel et la tente étaient souillés
10828. par le péché du peuple; montré et
Ne poinl manger deI pain et ne ïllustré, :10208. Donner pour l'œu­
point boire d'eau pendant quarante vre de la tente, c'est la conjonction
jours sign. l'élal entier des ,tenla­ avec le ciel, :10230. Les tentes, qui
tions, :10686. Quaranle années, sonl appelées Succoth, sont le saint
quaranle mois ou quarante jours, du vrai, oule bien du vrai; mont1'é,
sign. l'élat complet des tenlations, 4391.. La tente sur l'habitacle, c'est
depuis le commencement jusqu'à la l'externe du ciel, 9615. Planler la
fin, el cel étal est signifié par les qua­ tente, c'est l'état de l'amour, 4128.
ranle jonrsde durée du déluge; par Tendre la tente, c'est la progres­
les quarante jours pendant lesquels sion du saint vers les intérieu'rs,
Moïse demeura sur la montagne de 4599; c'est pourvoir aux choses
Sinaï; par les quarante années pen­ qui apparliennent à l'église et au
danl lesquelles les fils d'Israêl de­ culle, les disposer et les' metlre en
meurèrent dans le désert, et par ordre, :10546. Dresser ses tentes,
les lentations du Seigneur dans le ou changer de place sa tente et la
désert pendant quarante jours, 730, fixer, sign. êlre conjoint, :1616.
862,2272, 2273, 8098. Dresser ses tentes jusqu'à Sodome,
TENTE, Tentorium. Voir TABER­ sign. l'extension vers les cupidités,
NACLE, Ce que c'esl que les tentes, :1598. Les lentes de Cham, - Ps.
4:14. Elles sont le saint de l'amour, LXXVIII. 5:1, - sign. le culte d'a­
4:14, 1:102, :1566. La tente est le près la foi sans la charité, 1063.
saint, 2:145, 5:152. La tente esl le Les tentes de Kuschan, - Haback.
saint de l'union, 8666. La tente est III. 6, 7, - siyn. la religiosité d'a.
le seigneur, el aussi le ciel et l'é­ près 'le mal, 3242, f.
glise; et, dans le sens respeclif, tout TENTE DE CONVENTION, Tento­
sainl du ciel el de l'église, pal' con­ Tium conventus. La lenle de eon­
séquent aussi le saint du cuIle et le venlion a été faile, aOn que le Se'i­
saint de la Parole; illustré et,mon· gneur s'y rcncontrùlavec Moscheh
436 TE ,TE

et Aharon, el aussi aVèe lès fils vrài, 'lorsqu'on aimè le vrai~ ,4274.
d'Israèl; c'6s1mème pour cilla que On D'est tenté que par oe 'vers lIuoi
le saint du (luite y était institué, l'on incline, 2818. Ne peuvent être
9784. La tente de convention, c'est teiltés que ceux qui son t dans l'af­
où il y a présence du Seigneur; fection du vrai et du bien, 4299.
montré. 9784. La tente de conven­ Lorsqùe l'homme est tenté; les es­
tion est le ciel dans tout le com­ prits immondes sont près de lui et
plexe; ciel intime ou troisième, où l'entourent, et ils excitent les maux
était l'arche du témoignage; ciel et les faux qui sont chez lui, et mê­
moyen ou second, où étaient la ta­ me ils le retiennent dans ces maux
hie des pains des faces, le chande" et dans ces faux, et ils les exagèrent
lier et l'autel du parfum; et ciel jusqu'au désespoir; de là l'impureté
dernier ou premier, où était le par­ de l'homme dans cet état, 5246.
vis, {0268. La partie de la tente, Celui-là seul est tenté, qui a acquis
qui était en dehors du voile, est quelque vie spirituelle, 8963. Celui
appelée saint \ et la partie, qui était qui n'a pas les vrais de la foi n'est
en dedans du voile, le saint dés pas tenté, 8964. L'homme est ten­
saints, 10129. La tente en dehorS té, 'lorsqu'il agit d'après le vrai,
du voile représentait le royaume 8643. L'homme n'est tenté que
spirituel du seigneur ou le ciel lorsqu'il entre dans l'âge adulte,
moyen, et la tente en dedans du 8963. Le seigneur n'a pas pu être
voile représentait le royaume cé­ tenté quant au divin, et le Seigneur
leste du seigneur, 10129. Entrer ne tente personne; voir TENTA­
dans la tente de convention, quand TIONS. Tenter Jéhovah, c'est être
il s'agit d'Aharon, c'est représenter contre le divin, 8567. Tenter sign.
toutes les chOses du ciel et de l'é­ examiner, 8419.
glise quan t au divin vrai; et appro­ TKRÉBINTHE, Terebinthina. Voir
cher de l'autel, c'est représenter le NOIX DE TÉRÉBINTHE.
seigneur quant au divin bien; l'un TERUBS. J~es idées spirituelles
et l'autre quànt au culte, 9963, sont éteintes par les termes et les
9964. Entrer dans. la tente de con­ définitions de la philosophie hu­
vention, c'est représenter toutes maine, et pal' des arguments, 1626.
les choses du culte d'après le bien Les simples peuvent considérer un
spirituel i et approcher de l'autel, sujet au-dessus des termes, et au­
c'est représenter toutes les choses des'SUs des scientifiques, ainsi au­
du culle d'après le bien céleste, dessus des sensuels i mais il n'en
10242,10245. A l'entrée de la tente est pas de même des érudits, eux
de convention, c'est le mariage du les considèrent d'après les termes
divin vrai et du divin bien; illustré, et d'après les scientifiques, car là
10001, l0025. La tente de conven­ est leur mental, et il y est enchalné
tion, en dehors du camp, est l'ex­ comme dans un cachot ou dans une
terne du cuIle, de l'église et de la prison, 5089 i cfr. 6326, 8631. Les
Parole, dans lequel sont tOllS les savants s'attachent aux termes, et
internes, 10547, 10548. inclinent à discuter sur chaque
TENTER, Tental'e. On ne peut chose si elle est ou n'est pas; dans
être tenté, ai ce n'est quant à la quelles ténèbres ils sont! 3348.
chose qu'on aime; ainsi, quant au Voir ÉRUDIT, PHILOSOPHE, SAVANT.
TE' 'ni .31
TEBIlIft'ER. L'ordre divin ne sUb- terre sont eIl très·petit ~o~~r.e J'e'T
siste pM dans le moyen, mais H est lativement, 3lilJt. D~s habit~n\' 4es
terminé dans le dernier, enëàer- autres terres, 6695 à 6702. Oil il ,
nierestl1i'o"üïiiie, ainsi l'ordre di· a une ,erre <Jans l'univeI!S, là jl Y4
vin est lerminé chez l'homme, 634, l'homlJle, Clir l'bpmm~ est ~é!- flA
2853,3632,5897,6239,6451,6465, pour laquelle une tefrl\ e~iste.
9216,9217,9824,9828,9836,9905, 9237. li a été donllé il Swe~en ..
10044,10329,10335,10548. Le n,a- 1>org de parler avec les esprit$
turel est le dernier dans lequel se des autres terres, et non avea
t~Denr-IêsspïrîluersenëSêè. leurs h~bitants, 6695. Il Y a cl~
lestes qui sont les intérieurs, et sur terres en nombre immense, 6697.
lequel ils subsistent comme une D'après le rationnel 01) 'peOt con-
malSàüSür son' fondement, 9430, clure qu'il y a plusieurs terres 1
9433, 9824, 10044, 10436. Les in- qu'elles n'ont pas été créées seu-
térieurs el les extérieurs ne sont lement pour être portées autour
pas conlinus, mais ils sont distincts du soleil et Pllreourir l'espace, et
et discrets selon les degrés, et cha· donner un peu de lueur à une seule
que degré est terminé, 3691, 51i'4, terre, mais qu'elles l'ont été pour
511Î5, '8603,10099; voir DEGRÉS. un gen,re humain, et par consé~
Les intérieurs chez l'homme sont quent pour 'peupler le ciel, et que
distingués en degrés, et sont ter- ces terres, qUl\nt aux années, aux
minés dans chaque degré, et par la jours, aux lunes, sont comme notre
terminaison ils sont séparés du de· tene, 6697. De ce que le ciel astral
gré inférieur, ainsi depuis l'intime est' si grand, et n'est qu'un moyen
jusqu'à l'extime; illustré, 5145. Il pour une fin, et de ce que le ciel
est nécessaire que tous les degrés est immense, on peut conclure
chez l'homme aient été bien termi- qu'il n'est pas composé que des ha.-
'nés, et qu'ainsi ils aient élé distin- bitants d'une seule terre, 669B.
gués enlre eux par les terminai· Ceux qui sortent des mondes appa-
sons, 5145. l'oules les pensées de raissent comme un fleuve, et de là
l'h-omme se terminent dans les na- on peut conclure qu'il en sort des
turels qui appartiennent à ses sen~ myriades par jour, 6699. Les esprits
suels, 2553. et les anges des autres ,terres ont
TERNAIRE. Le nombre ternaire toos été séparés selon les terres; ils
sign. une période entière de l'égli~ ne sont ensemble en société que
se, ainsi une période grande ou pe- dans le ciel intime, 6701. Il Caut qu'il
tite, par conséquent le complet et y ait un très-grand nombre de terres
aussi le continu jusqu'à la fin, pour constituer le très-grand hom-
4495, f. me, et dès qu'il manque quelque
TERRE, Tellus. Il s'agit, dans cet part une qualité ou une quantité
article, de toules les terres dans pour la correspondance, il est aus·
notre monde solaire et dans le ciel sitôlliré d'une autre terre des per-
astral, ou dans l'univers; ainsi, de sonnes qui remplissent ce manque,
Mercure, de' Vénus, de Mars, de afin que le rapport soit constant, et
Jupiter, de Saturne, de la l-une, que le ciel se soutienne, 6807. ttre
et de notre Ten'e. ,Le ciel ,est im- conduit vers des terres dans l'uni-
mense et les habitants de no111 ~er8,c'est y 6lre conduit e\ &rans..
438 11E TE

porlé~ D'on quant au corps , mais la terre signifie le royaume du Sei·


quant à l'esprit, 9579. ,Les esprils gneur et l'église, 662,' 1066, 1067,
de i chaque lerte apparaissent au­ :1262,1413, '1607,.2928,3355,4447,
lotir 'de-leur lerre; pourquoi? 9968., 4535, 5577" 80M, 9325, 9643.' Et
Quand les planèles ap~araissenl à cela principalement parce que par
des 'esprits, en quel lieu el à quelle la terre il est en lendu la te..re de
distance chacune apparail, 7:171. Canaan, et que là il Yavait eu l'é­
Les habilanls des autres terres glise dès les très-anciens lemps; de
Morent le divin sous une forme là vient aussi que le ciel est appelé
humaine, ainsi le Seigneur, et ils Id Canaan1céleste, 567, 3686, M47,
se réjouissent quand ils apprennent 4454, 4516, 4517, 5:136, 65i6, 9325,
que Dieu a été ..éellement fait hom­ 9327; et parce que, dans le sens
me, 6700, 854:1 à 8547, 936:1, spirituel, par la lene il est enlendu
:10736, :10737, :10738. Culte, habi~ la nalion qui l'habile, et le culte de
tation; nourriture, vêlemenl, elc., celle nation, :1262. Par suite la
des habilants des terres dans le ciel le..re signifie diverses choses qui
aslral, 9792, :10163, ':\.0165, :10377, appartiennent à l'église, :620, 636,
:10380,:10382,:10383,:105:15,105t6, 1068,2571,3368,3379,3404,8732.
:10753,:10754, :10755,:10769,:10770, La très-ancienne église qui exisla
f0833,:10835,i0836,:10837. avanlle déluge; et l'ancienne église
Les esprits de notre terre ont ,re­ qui exista après le déluge, élaient
lation, dans le trè~grand homme, dans la lerre de Canaan, 567,3686,
avèc les diverses fonctions des par­ 4447,4454,45:16,4517,5136,6516,
ties des exlérieures du co..ps, 8630; 9327. Alors lous les lieux y devin­
avec le sens' nalu..el et corp'orel, ..ent représenlatifs des choses qui
9:107; il en est de même des habi· sonl dans le royaume du Seigneur
tants el des anges de nol..e ler..e, et dans l'église, 1585, 3686, 441J7,
9360. C'est à càuse de cela qu'il a 5136. C'esl pour cela qu'Abraham
plu au Seigneu.. de nalt ..e sur noIre ..eçut o..dre d'aller dans la le....e de
terre, el non sur une aulre, et c'est Canaan, parce' que chez ses des·
aussi à cause de la Parole, qui est cendanls issus d'e Jacob il devait
le divin vrai dans son dernier, êlre institué une église représenla­
9360, cfr. 935:1. tive, et êlre écrit une Parole, dont
Des terres dans le ciel astral. De le sens' dernier consislerait en des
la première terre qui y fut vue, représenlatifs et des significalifsqui
9578 à 9584, 9693 Il 9700, 9790 à étaient danscetle lerre, 3686, M47,
9795. De la seconde terre, 9967 à 5136, 65:16. C'est pour cela que par
9973, :10159 à :10:166. De la' troi­ la terre, el par la terre de, Canaan,
sième terre, :103:1:1 à 103:17, :10377 il est signifié l'église, 3038, 3481,
à :10385', :105:13 à 105:18. De la qua­ 3705, 4M7, 4517, 5757, 10559. Di·
trième lerre, :10585 à 10590, :10708 "erses significalions de la lerre, 620,
à :107:13. De' la cinquième terre, 636, 1068, 257:1, 3368, 3379. J.a
,:10734 à, :10739, :10751 à :10759, terre a di,verses significations, mais
f0768 à :10772. De la sixième terre, Tlllient néanmoins la significalion
i0783 à 10788; 10808 li :108:14, de l'église, 8732; c'est par, la série
10833 à 10837. des choses qu'on voit ce qu'elle si­
, ;rl<RRE11 Ten·a. Dana la Parole, gnifie, 257i.,Dislinction entre terre
TE TE 439
et humus, 566, 1068. L'humus est pien du naturel, 3705. La terre est
l'église d'après la réception des se­ le propre de l'homme; 104b. La
mences et leur croissance; et la Lerre d'Égypte est le mental natu­
terre est l'église d'après la nation rel, 5301. La Lerre de Benjamin est
qui l'habite; montnJ, 10570. La le vrai spirituel qui apparLient à
terre, c'est la contrée où est l'é­ l'église, 4592. La terre d'orien test
glise, 662, 1066. La terre est l'église la charité à l'égard du prochain,
et le tout de l'église; puis aussi, où 3249. La terre du midi, c'est le
il n'y a pas l'église, 1068, 1262. La bien et le vrai de la foi, 2500. Être
terre, c'est la nation qui l'habite, englou ti par la terre, c'est tomber
ainsi la qualité de cette nation, dans les enfers; montl'é, 8306.
1262. Le ciel cst l'homme int~rne, Terl'e in{ériell1"e (la). C'est une
et la telTe est l'homme externe, 82, région sous les pieds et sous la
913, IMl, 1.733. La terre, ce sont plante des pieds, où sont les esprits
les rationllcls qui, illustrés par le probes avant d'êLre élevés dans le
Seigneur, son t les apparences du ciel; montré, 4728. Les lieux sous
vrai, 3368, 3404. La terre, dans le les pieds, dans le. monde spirituel,
sens suprême, est le divin,8732. Le sont en grand nombre et très-dis­
peuple de la Lerrc, ce sonL ceux qui tincts entre eux j en général, ils
son t de l'église Sl)irituelle, 2928. sont nommés la Lerre des inférieurs,
L'homme régénéré dans Je PaI'ticu­ 4945. Ceux qui sonL dans la lerre
lier est la Lerre; cité, 9334. Ce que inférieure correspondent aux pieds
c'est que le nouveau cid eL la nou­ et aux plantes des pieds, 4940; ce
velle Lerre, 1733,1.850. Le nOllveau sonL ceux qui ont été dans le plaisir
ciel cL la nouvelle Lerre, c'est l'é­ naturel el non dans le plaisir spiri­
giise dans le commun ct dans le luel, lt94ü. Là aussi sont ceux qui
particulier, 2H7, 2118, (.; c'esUa onL attribué LouL à la naLure, eL peu
nouvelle église inLerne et exLerne, de chose au divin, 4941; et ceux
3355, 4535. Créer un nouveau ciel qui onL placédu mériLe dans les bon­
.et une nouvelle Lerre, c'est instau­ nes actions et dans les bonnes œu­
rer une nouvelle église; montl'é, vres, 4943; puis aussi ceux qui onl
1.0373. Pal' la création du ciel et de mené une bonne vie morale, el se
la Lerre dans les premiers Chapitres sont. peu inquiélés des spirituels,
de la Genèse est décriLe, dans le sens 49lt4. La plus grande partie des
interne, l'insLauration. de l'église chrétiens sonL envoyés dans la terre
célesLe, qui a éLé l'église très-an­ des inférieu l'S, parce qu'ils son t na­
cienne, 8891., 9942, 1. 0545. Les ter­ turels, 494ft. Ceux qui sont dans la
res revêLent les représentations de terre des inférieurs ne sont pas en­
ceux qui les habitenL, 4240, 4816. core dans le Lrès-grand homme,
Le tremblement de terre est le 5392 j ils sonl comme les alimenls
changement d'éLat de l'église,3355. mis dans l'estomac, qui ne sont in­
Pourquoi on se prosternait à terre, troduits dans le sang, pal' consé­
2327. La terre esL prise pour la vo­ quent dans le corps, que lorsqu'ils
10nLé même de l'homme, 585. Sur ont été épurés, 5392. Il est décrit
la terre, c'esL chez l'homme exLer­ où esL siluée la terre inférieure, et
ne, 913. La terre est l'homllle ex­ de quels enfers elle est entourée,
terne, 963, 1016. La terre, c'est 1le 7090. La terre inférieure est. eIl~
44t) 1't tE

tlltJr'&! /l'éb'te'tll ~tli in&gté'Of, ';~42. 'rtlUtI'1l'Lt. L~ vrai 'divin dans le


11 y a liÎ1é terté lilfêrielite; mdtttré êiél est doux et cléirl'ént, niais dans
d'll"prè!l ra Parolé, 7090. Là, au­ PenCer il est terrible; illustré, 7573.
~~ûtd'hUI, li y a ïa vâstlllibn du Par tei'nblè il est signiOé une sainte
faùx, ;090. crainte; pourquoi? 37i9.
Tetrè qùlllpparait où sont celix TtsTAMENT. Le Seigneur n'a ré­
~Ul sl>1l1 dlld~ léS t~tJx d'àpt~s les véléet expliqué que très-peu de
lbahx, et 'O\'l. Its 'son t précipitéS dans chose de f'anCien testament, 1. L'u­
htlfe't, 74t8. bivers chrélien néglige l'ancien (es­
'NitRÉS (iran's les). lainènt; pourquoi? 2.
Onl. QuM, déng ies écrits de gwedéribOt'if, l'tSTICUU:S. De leur correspon­
51 bit ditliGtl, lei lerrei (in lerHI),té IDot ter­ dance, 5060. Lès esprils qui sont
r" ell, 'pris daol l'aooeplioo de oootrees, de
pay., et spécialement de lieux où il 1 al'é­ dans les op'posés de l'amour conju­
glise; airisi, dans celte dedlière acception, gal excitent de la douleur dans les
\'exprègsiOD daftl Id cleu., comme dan. lei testicules; ce S<lnt'ceux -qui, dans
...rr)f' est la même 'lue eel1e,~ci, Dan, lei la vie du corps, tehdaient des pié­
cieu", comme da... 1.. lie..", où il y a l'église.
Quand Swedenborg veut parler des Terres ou ges au moyen de l'amour, de l'ami­
Globes, 'ii emplo1e l'expresSIon ,'" TelluriôUl, tié el de bons offices, 5060.
TERRESTRES, 1'ei'reslrid. CeUX th t, Caput. LorSque dans la
qui ont pO'ut fin 'les terrestres ei les Pàrole la tête est nommée, elle si­
l'nOtJdarns ollt en aversion lès spiri­ gnifie l'intérieùr, et cela respel:li­
tuels, 'et 'en ôntpresqu'eil horre'ur vement au corps qui 'est l'exlérieur',
1e nom mêl\le, :87'83. Les ch'oses 6188. La lêle, ce sonlles intérieurs,
terrestres et corporelles, quand on el le corps les extérieurs; illusll'é,
les a phur 'fin, reti'écissen t et al'rê· 6486; et 11lont1'é, 9656. Le tout de
tent la vue i'nteme,6811. Penser l'homme descend de la tête; illus­
aux choses terrestrès et corporelles tré, 100U. Tous les premiers, qui
détache du ciel le mental, 10378. appartiennent a la tête, c'est-a-dire,
L'amoer Ile soi 'et l'amour du lucre au 'cerveau el au cervelet, se réu­
sont des amours terreslres 1 3413. nissen t dans les petits faisceaùx dé
t'amour qu'i n'a d'autre fin !Lue fibres et dans les peUls nerfs qui
l'argenlllst üil atn~lir e'n\ièl'emetlt sO'ntlà, et rélH'lis 'ils descendent par
fur~rl;lÎt're, 4751. le oou dans 'lé corps, et là ils se l'é­
TERIIEVR,TI!trOr. Ceux 1Jui sont pandent de tout côlé, et meuvent
dans 1es màux dufaoxéprotlvetit les ,parties oi'gaD'iques du oorps en­
de Îll l~rreui' devant les nais du tièrement au gré de la volonté qui
bién; dans 1a Parole, cette terreur commence dans les cerveaux, 9914.
est appe\~e terreür dé 'Dieu; illiL~~ Dails 'la tête Sont toutes les sub­
t'fé èt montré, :9327. Celix qtli SOnt stances et 'tolites les :Cormes dans
daœ Ilèn'fer '~&il ilans là terreur leurs prinëipes; c'est là que tendent
-el'dàns rh conslerilation devanlles et ,que se fixent toules les sensa­
~rllisdu bien illl'n's lesql:lels sont les tions, et 'c'est de là que descendent
'an~il,9B30. Tèrl-eurs des Inauvais et dérivent toUs les aMes, MM,
esprits; 1140,D'oû \lialtt chez les '6436. La tête est l'homme tout en­
mééliaiHs ~a tetreur, lilSO.:Être ti&; montré, iOOH,10044. L'hom­
&alsi 'Clè ;~rreUr~i{Jn. ne ~tien 'oser, me tOl).1 enlier, de III tête aux pieds,
~a. latérièurement et ~~él'illlUemenl,
TE TE Ut
n'est que son vrai ou son !faux, el serpent, c'est la domination du
son bien ou son mal, 10264. L'hom­ mal, 257. •
me n'est dans le second état de la Dans le très-grand homme, la
régénération, que lorsqu'il est tout tête est le ciel intime et le céleste,
entier, de la tête aux pieds, tel le corps le ciel moyen et le spiri­
qu'est son amour, c'est-à-dire, sa tuel, et les pieds le dernier ciel et
volonté du bien et son entendement le naturel, 5328. Les célestes con"
du vrai, 10076. stiluent la tête, les spirituels le
La tête sign. le céleste où est la corps, et les naturels les pieds,
sagesse, 65211. La tête, c'est l'inti­ 4938, 1I939. Au ciel intime corres­
me, 10051. La tète, c'est le vrai que pond la tête chez l'homme, au ciel
l'homme fait chose de sa fai, car ce moyen le COl'pS jusqu'aux lombes,
vrai faiL chez lui la tête, 9166. La et au ciel dernier les pieds, 100H.
tète sur les .jambes et sur le milieu Quand l'homme cst ressuscilé, deux
dans les sacrifices, c'est depuis l'in­ anges sont assis près de sa tête,
lime jusqu'à l'externe, 7859. Posel' 172, 173, 17l1. Vers le Seigneur
la main sur la tête dans les béné­ dans son soleil son t élevées les tê·
d'ictions, c'est un rile du temps an­ tes des anges, et sont tournés les
cien, parce que la tête, c'est où il pieds des infel'Oaux, 6952. Ne point
ya l'intelleotuel et le volontaire, et être pal' la tête dans le ciel, 5965.
le corps, c'est où il y a les actes et Qui sonl, dans le monde spirituel,
l'obéissance, 6292; c'était le repré~ ceux qui apparaIssent la tête en bas
sentaltf que la bénédiction était et les pieds en haut, 5013, 5U6,
communiquée à l'intellectuel et au 9128, f., 10307. Quand l'homme a
volontaire, 6292. Élever la tête été régénéré, il est par la tête dans
sign. le conclu d'après ce à quoi il le ciel, tandis qu'auparavant il était
a été pourvu, et aussi d'après ce par la têle dans l'enfer, 8!)95, 918D.
qui a été prévu, 5155, 5162. Elevel' Les esprils qui apparaissent au-des­
la tête sign, ce à quoi il a été pour­ sus et près de la tête sont ceux qui
vu, et ainsi ce qui a été conclu; instruisent, et qui aussi se laissent
c'était une formule de jugement à facilement instruire, 1I1103.
vic ou à mort; d'où venail cette TETER, Lactare. L'enfant qui
fOl'mule, 51211. L'huile versée sur telte sign. l'état d'innocence, 3183;
la tête d'Aharon était le représen­ et l'innocence ; montré, 3183, 5236,
tatif du divin bien dans le Seigneur 9390,10132. Par « l'enfant qui telle
quant à tout l'humain, iOOH. Ne jouera 'sur le tl'OU de la vipère, Il ­
point raser sa tête, en parklnt du Ésaïe, xc. 8, - il est signifié qu'il
grllJildprêtl'e, c'est ne point dissi­ ne peut arriver rien de mal à cellx
per le divin bien, 10076. La tMe ou qui sont dans l'innocence, 3756.
le sammet de la montagne, c'est Celles qui allaHent, ou donnent à te­
le ciel intime, 10606. La tête ou ter, sig;!. ceux qui sont imbus de
le sommet de l'échelle de Jacob, l'état d'innocence, 3756. Allaiter
c'est le ciel, 3700. La tête du lit, des fils ou leur donner à teter, c'est
c'est ce qui, dans le nalturel, est implanter les vrais, 26113.
Intérieur, 6188. La tète du mois, TEXTE, Textus. Anciennement,
ou 'son 'premier jour, c'est l'état dans la langue hébraïque, les senl
principal, 7827, 7828. I1a tête du n'étaient point distiDgués plil dei
44~ TH TH

signes de ponctuation; mais le texle 3000,3683,36!!8; 6318, 6!!09, 6939,


était continu, à l'imitation du lan­ 88a8, 9280, 10292 j c'est-à-dire,
gage céleste, 5578. Le texte interne des spirituels et des célestes. qui
de la Parole est tellement continu, . sont dans ce royaume, 60!!8.
que le plus petit mot (du texte ex­ THÉBACH, fils de Nachor .par Réu­
terne) ne pounait pas même être mah,- Gen. XXII. 2!!,- sign. une
omis, sans qu'il y eût interruption des religiosités et l'un des culles
de la série, 7933, f. des nations constituant la troisième
'l'HACHAsCH, fils de Nachor par classe des spirituels qui sont sau­
Réumah, - Gen, XXII. 2!!, - sign. vés; 2869.
une des religiosités et l'un des cul· TuhlA, fils d'Ismaël. Ce sont
tes des nations constiluant la troi­ ceux de l'église spirituelle qui sont
sième classe des spil'ituels qui sont dans le simple bien, principalement
sauvés, 2869. chez les nations ou gentils, 3268.
THAMAR, bru de Jehudah. C'est 1'HÉMAN, fils d'Eliphas, fils d'É­
une église représenlative des spi ri­ saü, - Gen. XXXVI. 11, - sign.
ruels et des célesles, qui devail être une première dérivation du bien,
instituée chez la postérité de Jehu­ !!6!!6. Duc Théman,- Gen.,XXXVI.
dah, !!829, !!831, !!8!!3, !!856,!!866. 15, - sign. une première classifi­
THARSCHISCH, fils de Javan, fils cation d'un des principaux vrais du
de Japhelh, - Gen. X. ft, - sign. bien j sa qualité, et quel est ce vrai
des doctrinaux ou rites, dérivés du dans le royaume du Seigneur,!!6!!7.
culte externe signifié pal' Javan, 'Ehéman, duc d'Édom, - Gen.
H56. Tharschisch, Pul, Lud, Thu­ XXXVI. !!2, - sign. une qualité
bal et Javan, ont été appelés i1es,­ des doctrinaux du bien, [1651.
Esaïe~ LXVI. 19, - parce que pal' THt:lIAN (nom de lieu), sign. ['a­
eux sont signifiés les cultes exter­ mour célesle, et Paran l'amour spi­
nes, 1158. Les l'ois de Tharschisch, ritud, 271!!.
- Ps. LUIT. 10, - sign. les doc­ THÉOLOGIE. VoÏ1' DOCTRINE et
trinaux de l'amour et de la foi, FOI. SUI' la théologie des précéden­
9293. Les navires de Tharschisch, tes églises, et SUI' la théologie d'au­
- Esaïe, XXIH. 1, - sont les doc­ jourd'hui, cfr. 2[117, !!720. Dans les
trinaux du bien et du vrai, 9295. églises, aujourd'hui, la doctrine de
THARSCHISCH (la), pierre pré­ la charité a été reléguée dans la
cieuse qui lance des éclairs, sign., science qu'on nomme théologie mo­
- Daniel, X. 6, - le bien de la rale, 2!!17.
charilé et de la foi, 6135. La thar­ THt:OLOGIE NATURELLE. De ceux
schisch,- Ézéch. J. 16. X. 9,- est qui ont écr.\l,sur la théologie natu­
le vrai d'après le bien spirituel, relle, 89!!!!.· Par la théologie natu­
vrai qui a la puissance, 9872. La relle on ne sail rien de Dieu ni du
tharschisch, le schoham et le jaspe, ciel, mais d'après la révélation on
sont l'amour spirituel du vrai, ou sail toutes choses; illustré, 89l!l!•.
le bien externe du royaume spiri­ THÉORÈME. C'est qn théorème
tuel, 9872. reconnu et confirmé par les éru­
THÉATRE. La nature lout en­ dits, que le mouvement n'est qu'un
tière est le théâtre représentatif du effort continu, et que l'effort ces·
rOyaume' du Seigneur, 2756, 2999, llant le Dlollvemen,t cesse; Of, l'ef~
TH
TH 443
fort dans l'homme, c'est la volonté, des nalions:,qui ont eu le culte ex­
et le mouvement en lui, c'est l'ac­ terne corresporidan[ à l'interne,
tion, 8911. 1149, 1151.
THÉRACH, père d'Abraham. Il THOGARMATH, fils de Gomer, fils
était idolàtre, 1356, 3778. PRr lui de Japheth, sian. ceux qui ont eu
est signifié le culte idolâtri'que, un cuIle éxterne, mais dérivé de
1353, 1356, 1362. La maison de celui qui était chez la nalion appelé
Thérach était d'entre les familles Gomer, H52, 1153, H54. Les fils
des nations qui avaient perdu le de Gomer se rapportent à la classe
nom de Jéhovah, et adoraient d'au- des spirituels, 1155.
Ires dieux, 1992. Thérach repré­ 1 THOLA, fils de Ischaschar. Les
sente la souche commune dont dé­ fils de Ischaschar sian. l'amour
rivent les églises, 3778, 4207. Les conjugal céleste et ses doctrinaux,
fils de Thérach étaient des idolà­ 6024. 1
tres, et chacun adorait son dieu, THORAX. Vers le thorax ou la
4208. La famille de Thérach adorait poitrine apparaissent les esprits qui
Schaddal, 5628. sont dans la charité, 4403. Peau du
THI':RAPHBI (les) étaient des ido­ thorax, 5555.
les par lesquelles on interrogeait THUBAL, fils de Japheth, est une
son dieu et on avait des réponses; des nations qui ont eu le culte ex­
par suite ils signifient les vrais; terne correspondant à l'in terne,
montré, 41H, 4162; ils signifient 1149. Thubal, dans la Parole, sian.
les vrais intérieurs ou d'après le di· tantôt le culie externe correspon­
vin, 4155. Les théraphim sian. les dant à l'interne, tanlôt le culle op­
réponses divines, parce que c'est posé, 1151, 2967.
par eux qu'elles étaient autrefois THUBAL-CAïN, fils de Lamech et
données, 9824, f. de Zillah, sign. les natUl'els d'une
THIDÉA L, roi de Gojim, ,sian. nouvelle église, 333. l'al' Thubal­
cbez l'homme externe du Seigneur Caïn instruisant tout ouvrier en ai­
un des genres de biens et de vrais rain et en fer, - Gen. IV. 22, ­
apparents qui eux-mêmes ne sont 'est signifiée la doctrine du bien et
ni des biens et des vrais, 1660, du vrai naturels, 421, 423.
1661. Thidéal sian. les biens, 1685. THO~J1M sian. éclat d'après le feu
TH IMN A, duc d'Édom, - Gèn. brillant signifié pal' Urim, 9905.
XXXVI. 40, - sian. une qualité des Thu mim, en langue hébraïque,
doctrinaux du bien, 4651. c'est intégrité; mais, en langue an­
THlMNA, sœur de Lotan, - Gen. gélique, c'est éclat, 9905~ Voir
XXXVI. 22, - c'est une seconde Unm.
classe de vrais, et une qualité Ide THYMUS. De la correspondance
ces vrais, 4648. de la glande du thymus; qui sonl
, A, concubine d'Éliphaz,
TH IAIN el quels sonl ceux auxquels cette
fils d'Esaü, - Gen. XXXVI. 12, _ glande correspond, 5172. Le thy­
sian. les choses qui servent aux dé­ mus est une glande qui serl parti­
rivations du bien, 4646. eulîèrement aux petits enfants, et
THIMNATH (ville). C'esl l'élat de dans cel âge elle esl molle, 5172.
veiller aux intérêts de l'église,485!l. TIARE, 'l'iara. Comme Vêlement,
THIRAS, fils de Japheth, es~ une la tiare' sign. une sorte de vrai,
444 TI' TO

4875. Comme Bervant Il couvrir la cel' l'oreille, pour faire qu'on porte
tête, la tiare sign. l'intelligence qui atlention et qu'on se ressouvienne,
appartient au vrai, 9827. La cou­ a influé du monde spirituel dans le
verture de la tête pour les fils d'A­ langage humain, 8990.
haron était nommée tiare, 9949. TIRE VRS D'ARC, JatulatQres
Les tiares sign. l'in telligence d'a. arcu. Ce sont ceux qui enseignent
près la sagesse, i0016. la doctrine, 2686. Autrefois, l'hom­
TIKDE, Tepidus. Le sujet où sub· me de l'église sph'ituelle était ap­
sistent des vrais et en même temps pelé tireur d'arc, parce que cet
des faux qui sont opposés est ap­ homme se défend par les vrais et
pelé tiède, 5217. Sont appelés tièdes disserte SUI' les vrais, bien difTérent
eeux qui aiment le Seigneur et qui en cela de l'homme.de l'église cé­
s'aiment aussi au même degré; ils leste, qui est en sûreté pal' le bien
ne sont convenables ni pour un usa­ et" ne disserte poin t sur les vrais,
ge bon, ni pOUl' un usage mauvais, 2709. Dans le sens opposé, sont
9207. Sont appelés tièdes ceux qui appelés tireurs d'arc, ou archers,
servent Dieu et Mammon; comme ceux qui combattent comme enne­
ils ne sont ni froids, ni chauds, c'est mis contre l'homme spirituel, 6422.
pOUl' cela qu'ils sont vomis, 9'HO. TiSSERAND, Textor. L'ouvrage
Sphère d'un esprit' tiède; quelle de tisserand, sign. ce qui provient
elle était, i513. du céleste, 9942. Distinction entre
TIGE, Calamus. Les tiges sortant le brodeur, l'imaginateur et le tis~
des côtés du chandelier sont les serand; le brodeur sign. le scienti·
vrais d'après le bien; pourquoi? que, l'imaginateur l'intellectuel, et
9551., 9555 jet par suite la puis­ le tisserand le volon taire, 9915.
sance, 9556, 9558, 9561. TOGE, Toga. Comme vêteme.nt,
TIGRES (les) représentent des af­ la toge sign. une sorte de vrai,
fections du faux, qui tirent leur 4875.
origine des plaisirs des amours de TOILE (la), Tela. Les toiles et les
soi et du monde, 9335. Ce que de­ vêtements se disent de choses qui
viennent après la mort ceux qui appartiennent à l'entendement ou
ont été hypocrites et intérieUl'e­ à la pensée, 623.
ment des tigres rusés, 8622, f. De TOIT, 1'ectum. C'est l'intime, la
cerlaines femmes mariées qui, dans même chose que la tête; montn},
Je monde, revêtent la nature du ti­ 10184. Le toit de la maison sign.
gre, 2745. La conversation des an· l'état supérieur de l'homme, ainsi
'ges sur les afTeclions mauvaises estson état quant au bien, 3652.
représentée dans le monde des es­ TOLiRANCE, Tolerantia. Le sei­
prits par des bêtes féroces, par gneur gouverne toutes choses, en
exemple, par des tigres, 321.8. général et en particulier, par vo­
TIRER HORS, Educer(!. :Être tiré lonté, par bon plaisit', par tolérance
hors de la terre d'Égypte, c'est être
et par permission, 2447.
délivré de la captivité spirituelle, TOLÉRER, Tolerare. Autrefois,
7990; c'est être délivré de l'enfer,la procréation d'enfants avec des
et ainsi être sauvé, 10156. servantes, nommées concubines,
TIRER L'OREILLE, Vellicare au­ avait été tolérée, afin que par là
rem. L'expressioD de tirer ,j)U pin­ IUllsent représelltés ceux qui étaient
ro
1'0 .Us
hors de l'église, et aussi ceux llUi TOlfbIlË, Tondere. C"est faire
étaient dans un degré inférieur au l'usage, 4110. Tondre la tête, c'est
dedans de l'église, 2868. rejeter les choses qui sont de l'ex­
TOMBEAU. Voir SÉPULCRE. térieur naturel, 52lt7. Tondre les
TOUBER, Cadel'e, LaM. C'est chevelures, c'est artangei' les na­
être vaincu, :1689. Tomber, c'est se tureis pour qu'ils soient convena­
laisser aller dans l'erreur, 9086. bles, par conséquent beaux, 5569.
Tomber, c'est être fermé, :1 Olt 92. Tondre le troupeau, c'est veiller aux
Tomber sur les faces, c'était un rite intérêts de l'église, ainsi remplir un
pour adorer dans la très-ancienne usage pour elle, M53, 4857.
église; montré, :1999. Tomber à la TONNE INFERNALE, Tonna infer­
renverse, c'est s'éloigner, à savoir, nalis. Là sont les plus fourbes; il
du vrai, 6ltO!. Tomber à la rell'ver­ leur semble fouler l'univers sous les
se, c'est se détourner du bien et du pieds, 9lt7. D'une autre tonne, où il
vrai, et tomber dans le piége, c'est y a des esprits privés de la raUona.
être attiré par les maux des amours lité, mais non méchants, 948.
de soi et du monde, 93!l8. Ceux TONNER, TonaJ'e. Langage ton­
qui sont dans le doute négatif tom­ nant comme s'il venait d'une mul.
bent dans les faux du mal, 232. Ce tHude immense d'esprits, :1763,
que l'homme tire de l'héréditaire 556lt, 9232.
penche continuellement vers cet TONNERRES, Tonitrua. Les voix,
héréditaire et y tombe, 855:1. les éclairs et les tonnèrres. - Apoc.
L'homme tombe continuellement XI. :19. XVI. :18, - ce sont les di­
par lui-même, mais il est conli- vins vrais qui illustrent les bons et
Duellement relevé par le Seigneur, épouvantent les méchants, 8813.
839:1. Les églises ont coutume de Les tonnerres sont les vrais divins,
tomber par succession de temps, les éclaires sont les splendeurs qui
:1327. Quand le langage angélique, sont dans [es vrais d'après le divin,
qui est spirituel, tombe dans des 89:14. Les voix, qui sont celles des
mots humains, il ne peut pas tom­ tonnerres, sign. les vrais divins il·
ber dans un langage autre que celui lustrant et perfectionnant ceux qui
du sens littéral de la Parole, 3482. sont dans le ciel, et pOl'tantla ter­
Ce qui, dans le sens de la lettre, a reur et la dévastation chez ceux qui
un rapport déterminé à des person­ sont dans l'enfer; montré, 7573.
nes, tombe, dans le sens interne, De même que les tonnerres ne sont
dans une idée non-déterminée à entendus sur les hautes montagnes
qui que ce soit, 3776. que comme un son doux et peu
TON, Tonus. De même qu'un bruyant, tandis qu'en bas ils sont
seul ton ne produit aucun accord, entendus comme un son terrible,
et encore moins une harmonie, de 1 de même le vrai divin dans le ciel
même non plus un seul vrai, H97. est doux el clément, mais dans l'en­
TONDEUR, Tonsol'. Le tondeur fer il est terrible, 7573.
sign. celui qui remplit un usage, TONTE Tonsio. VOil' TONDRE. La
4110. Les tondeurs d'un troupeau, tonte du troupeau signifiait l'usage,
ce sont ceux qui remplissent un et c'est pour cela qu'au nombre des
usage ou qui veillent aux intérêts charges et des fonctious notables
de l'église, 4853. Voù' TONTE. l de cc temps-là était celle de tondre
446 10 110
le troupeau, et d'être présent aux toucher sign. la 'communication, la
tontes; montré, 4UO. translation et la réception, 10023,
TOPAZE. Dans le pectoral de ju. 10199; principalement le' toucher
gement, le rul~is, la topaze et l'es­ de la main, 10130. Cela aussi est
carboucle, qui étaient les pierres fait,par le tou,cher de la vue, 10130.
précieuses du ,premier rang, sign. Ceux qui, dans le monde spirituel
le céleste amour du bien, ou le bien ~e toucpent mutuellement se cam·
interne du ciel intime, 9865. muniquent l'un à l'autre l'élal de
TORPEUR, Torpol'. Esprits qui leur vie, 10023; si le toucher se
par leur présence enlèvent le vilal fail par les mains, le tout de la vie
et impriment la torpeur, 5718. De est communiqué, 10023, f. Les es­
ceux qui ('.ommuniquentla torpeur, prils ont le loucher très-exquis, et
au point d'ôter toute application au toutes les sensations se réfèrent au
travail, 1509, De ceux qui introdui­ toucher, 322, 1630, 1880, 1881,
sent dans les nerfs et dans les fibres 1883.
un froid et une torpeur, sources TOUCHER, Tangere. VOil' Tou­
de maladies très-graves et fatales, CR ER (le).C'estcommuniquer,trans­
4227. De ceux qui par leur présence férel' et recevoir; illUStl'é et mon­
et leur influx dans .les parties soli· tré, 10130. Ne point toucher à l'al"
des du corps introduisent le dégoût bre de la science, c'est ne point
de la vie, ~t une telle torpeur dans penser d'après les sensuels et les
les membres et dans les articula· scientifiques quelque chose qui con­
tions" que l'homme ne peut pas se cerne la foi, de peur que de la vie
lever de son lit, 5722, 5723. céleste on ne tombe daus la vie spi­
TOUCHER' (le), Tactus. Voir riluelle, et ensuile plus bas, 202.
SENS. Le sens du toucher est com­ TOUFFU (le), lmplexum ou Per­
mun à tous les sens, et tire son ori­ plexurn. C'est le scientifique nalu­
gine du perceplil~ qui est le sensitif rel, 2831. Être dans le toulTu Ql1
interne, 3528. Le toucher, qui embarrassé, c'est être dans la 'con­
exisle autour de tou~ le corps, a été fusion, 8133. Le toulTu, ou le fourré
forméselon le sens des changements de la forêt, sign. le scientifique qui
d'états dans l'air, à savoir, selon le reste allaché à la mémoire exté­
sens du froid et du chaud, comme rieure, 2831, 9011.
aussi selon le sens des corps liqui­ TOUJOURS, se dit du temps et si­
des et le sens des corps graves, gnifie durant l'étemilé, 9939. Voil'
6057. Le sens du toucher c,n géné­ PERPÉTUITÉ (11).
l'al correspond 11 l'affection du bien, TOUR, Tl/l'ris, C'est l'amour de
440,4. Le plaisir sensuel, qui est le soi dans le culte ou le culte de soi­
dernier du volontaire, est puisé par même; montré, 1306. Quand l'é­
deux sens, qui sont le goût et le glise du Seigneur est comparée à
toucher, 9996. Les intérieurs se dé­ une vigne, les choses qui appar­
voilent par les extérieurs, principa­ tieunent au culte et à sa conserva­
lement pal' le toucher, et ainsi se lion sont comparées à un pressoir
COmlT:tlDiquent à un autre, se trans­ et à une tour dans la vigne, 1306.
fèl'ent ,'lans un autre, et sont reçus L,es choses qui sont inlérieures sont
en ta'it que la volonté de l'autre 1 exprimés pal' les objets hauts et éJe­
l;oncordeet fait un, 10i30; ainsi le vés,par exemple,par les tours,4599.
TO ro 447
Dans la Parole, les tours se disent son amour le tout de sa vie, 10396,
des vrais et les montagnes des biens, TOURTERELLE, Tm·tm·, VoirCo-'
4599,f. Dans David-Ps. XLIII. 13, LOMBE. La tourterelle sign. l'inno­
-les tours sont les vrais intérieurs cence, 10132. Par le sacrifice d'une
qui défenden t les choses apparte­ tourterelle, il est signifié la purifi­
nant à l'amour et à la charité, 4599. cation des maux par le bien de l'in­
Bâtir une tour, - Luc, XIV. 28,­ nocence, 10132. Par le sang des
c'est acquérir pour soi les vrais in·, tourterelles dans les sacrifices était
térieurs, 4599. Dans un sens opposé, faite l'expiation, 10210, f. Les tour­
la tour sign. 1es faux intérieurs, tereaux, qu'on offrait dans l'église
4599. Les tours d'observation sign. juive, signifiaient le bien et le vrai
les fantaisies, 1306, 1368. de la foi qu'on reçoit du Seigneur
TOURBE, Tm·ha. Quand quelqu'un par la régénét'ation, 870. L'âme de
de la tourbe infernale s'approche la tourterelle, - Ps. LXXIV. 19,­
d'un ange du royaume céleste, il sign. la vie de la foi, 870. La tour­
s'enfuit il la présence de cet ange, terelle, - Gen. XV. 9, - sign. les
6365. choses qui sont les représentatifs
TOUUIENT, Cruciatus. Des tOUI'­ des spirituels extérieurs, et le pi­
menÎs des infernaux, 695 à 699. geon sign. celles qui son t les repré­
Dans l'autre vie, chacun par son sentatifs des spirituels intérieurs,
mal et par son faux attire sur soi­ 1827.
même la peine et le tourment,696. TOUT, Omne. Le Seigneur est
Les· tourments des infernaux ne tout dans toutes les choses du ciel
sont pas communiqués à l'homme et de l'église, 1614, 10157. Com­
avec lequel ils sont consociés; ment if faut comprendre que le Sei­
pourquoi? 697. gneureslloutdanstoutes les choses
TOURMENTER, Cruciare. Le plus du ciel et de l'église, 10125,10151.
grand plaisir de la vie des infer­ Le divin humain est tout dans le
naux consiste à se tourmenter et il ciel, 7211; il est tout dans les in­
se torturer les uns les autres, 695. tuilions, et par suite tout dans la
TOURNER (se), Ver/ere se. Tous foi et dans l'amour, 721.1. D'où
se tournent selon leurs amours, vient le tout de la vie spirituelle et
:1.0189, 121120. Ceux qui sont dans céleste, 10134. te divin bien uni
les maux se tournent en arrière du au divin vrai est tout dans tous,
Seigneur, et se détournent du di­ par conséquent la vie ou l'âme du
vin; illustré et mon/l'é, 10420. ciel, 8761.
Tous ceux qui sont dans le ciel se TOUTE - PRÉSENC.E du Seigneur
tournent vers le Seigneur, qui est dans la sainte-cène, 2343, 10738.
au-dessus des cieux, 9828, :1.0130, TOUT-PRÉSENT. Comment le Sei­
10189, 10219; toutefois ce ne sont gneur est tout présent dans le ciel,
pas les anges qui se tournen t vers 1276.
Je Seigneur, mais c'est le Seigneur TOUTE-PUISSANCE. Par les mains
qui les tournent vers lui, 10189. et par la droite,quand il s'agit du Sei·
Quand l'hommE' fait le bien, il se gneur, est signifiée la toute-puissan.
tourne vers le Seigueur, 9849. Où ce, 10082, La toute-puissance se dit
l'homme se tourne, là est son cœur, de la quantité qui est de grandeur, et
pal' cOllséqüent son amour, et avec la toute-science se dit de la quantité
448 TR m

qui ~t dé multitude, 393[1. La tou.. vah, 'sign. conjoindre l'homme in­


te-puissance se dit du bien infini, térieur du seigneur avee l'homme
ou du ;divin amour, ainsi de la di­ interne, 1864.
vine volonté, et la toute-science se TRANQUItLE. !l'homme vient
dit du vrai infini ou de la divine dans l'état tranquille, quand il est
intelligence, 3934. A la toute-puis­ dans les vrais de la foi, 4430. VOil'
sance divine du Seigneur corres­ TRANQUII.LITÉ.
pond le bien qui appartient à la TRANQUILLITÉ. L'état de tranquil­
charité, et à là toute-science cor­ lité est l'état externe de la paix,
respond le vrai qui appartient à la 3696. Ce que c'est que la tranquil,
foi, 3934. lité de la paix, 85, 91, 92,93. Dans
TouTE-5CIENCE. Voir TOUTE­ la tranquillité et dans la paix sont
PmssANcE. Le Seigneur, quand en ceux qui ont été conjoints quant au
lui l'humain eut élé uni au divin et bien et au vrai, 4213. Ceux qui
le divin à l'humain, a eu la ,toute­ sont régénérés sont d'abord mis
science non-seulement des divins dans un état de tranquillité, puis
célestes et desspiritnels,mais encore dans les tentations, et ensuite ils
des rationnels etdes naturels, 2569. reviennent dans l'état de tranquil­
Dans le divin amour il y a la toute­ lité de: paix, qui est la fin, 3696.
science de toutes choses, 2572. Quand l'homme est dans le second
TRACHÉÉ. Son rapport avec la état de la régénération, il est dans
langue, 6057. Esprits qui appar­ le repos et dans la tranquillité de la
tiennent à la trachée, 479d. paix, 9431.. Celui qui est gratifié du
TRADITIONS que les anciens te­ propre céleste est dans la tranquil­
naient des très-anciens, 2722. Tra­ li té et dans la paix, car il se fie au
dilions des Juifs, 259, 4926. seigneur, et croit que rien de mal
TRAIT, Telum. Voir ARC. Les ne l'atteint, 5660, 9274.
traits sont les doctrinaux du vrai; et, TRANSFIGURATION DU SEIGNEUR.
dans le sens opposé, les faux, 2686, Les apôtres, Pierre, Jilcques el
2709. Les traits SGn t les vrais de la Jean, virent la transfiguration du
doctrine chez ceux qui sont dans Seigneur, pal' les yèux de l'esprit,
les vrais, et les faux de la doctrine et non pal' les yeux du corps, 3212.
chez ceux qui sont dans les faux, Dans sa transfiguration devant Pier­
6421. Le javelot ou le trait de Jého­ re, Jacques et Jean, le divin bien
vah, qui sort comme l'éclair,­ resplendit sur sa face com)Ile le so­
Zach. IX. f4, - c'est le vrai divin leil, et I.e divin vrai se manifesta
qui éblouit ,et pénètre, 8813. Le par ses vêtements qui apparais­
trait qui vole de jour,-Ps. XCL 5, saient comme la lumière, 4677,
-c'estle faux qui est enseigné ou­ 5319, 5585. Dans sa tl'ansfig ura­
vertement, par lequel le bien est tion le Seigneur montrait à Pierre,
détruit, 6000. à Jacques et il Jean son divin hu­
TRAITER ALLiANCE, 'Pangel'e {œ­ main tel qu'il était et apparaissait
dus. Voir ALLIANCE. Traiter al­ dans la lumière divine, 5922.
liance, c'est conjoindre à soi, 9u01. "TRANSFLUX, "Tl'ansfluxus; Quel
C'est être conjoint, 9344. C'est était le transllux divin par 1e ciel
s'attacher, fO'640. Traiter alliance avant l'avénement du Seigneur dans
avec Abram, lorsqu'il s'agit de Jého­ le monde, 6371, 6720. Alors il y
'fR Tn ~'49
avait tr~Q'f\ux divi~ tlar II\T:9Y.4I1D16, - 'Dllut'r. IX.~. ·1, à ~q,I-,~.~;~;~
!c~Je~te, let ,alors, le 'pouvoir\·4~'t .pliqu~'IQ~2.
:\ll\,z'les,ang~s;dec::e llhll,.63,71. 111I\~V;Ajlb f.fl.bqr,.· D8A8IAe,..~s
.TrR.\~Ii~.\T10N, Trat/.s(atio. De la\ spirituel, le trav!lil ·e,t \\0 .,c;o~t
· ~r8llsliltiop .des,sciç~inque~ ~u vrilÎ \ ~Oijlre les :~a,yx. ~~ l~J\u\I:I:/~u ·mal,
et du bien de ~lJ~qui sOl)t,4aps: ~a ~Q3,fiO" Le ~rayaJI;s~gn'llçs t;tlm1Ws
· vie dUlmalchez,~l,Ix ql.lisont,d,e I·'é·! :"p.irituels,ain~i,Jel?t leJ'1tll~i\>,qb,p3oQ.
g\ise spjri~uelJç1.6914,.6!U.7. Com-' PiI.DS les .t~n~ati91ll\,.i1 ,y a 1 ~"l\v~1
plentiSe fait qeU~ transliition,,77i0.! . non·sp'ule~ent;q~la Rarltder~om.
,Translation q\l80t là resprit VIl.tS! . me" \Dais: ,au~s\ de: hqlart des ailg~s
des; lieux éloignés;, GOlI\me.nt 1elte .qui, sont chez: lui, 8670.' Le travail
· se Cai,t,;9579 eLl!uiv.;. vers: d~s(.l~r· ..des·six jours,c,'est.le trav.aildu se,­
res ,dans l'univers, q44Q, 9580" .gnllur,~vec, 1'11 0 lllime,,: 8v.an t,que ce·
9967, 10734,,10783. ..Iui-ci soit rçgéné~éi 8891,\&893.; "e
TUN~ISSION•. Dans. l'autre vÎ~, 1 • t~avail.l\q jQUli.du sab.ba~hrepréll~n­
oÏl y a ·une traqsmission admira~lel ..tiliLcequiivi~nt~u propre;montré,
des plaisÎ~s,et;dcs,félicilés de I:ul}, ,.%9:;. ~I~y!;a lt~avail de DOS .\Daiq~,
· qlli ~ont communiq\Iés .à, d~au,tres: lor~ue par. soi.m~me, 10,U 'Pilr ,.Ie
et r~çus par. eux~sans',qu:il,y, ait di· . proprt;,. onl recherche,~"que o'est
minution chez celui JlIui. commulji­ .que ,Je.;.rrail et.1'9n. (~it ce q\li esl.le
que, ,1392. bien,. car,.on n~en, ~~i~e qt:Je )e f"'UI
,TRANSPERCÉ (l~)" C01Ifossus• . et le mal, 5:}1.
C'est le vrai et le bien éteints;' Tu V·UL D'~ l'fUNT,(ètr.e e~),
mot,ltré, 4503. Les transpercés, ­ Partul'ire•. LadoQle\lr de celle q\Ji
,Lament. II. 12, --'- sign. ceux q\li . est en travail d'enfant, c'est le plus
,ne savent pas ·.ce que. c'est que les . haut degré, de la doule\lr" el c'est
vrais de la foi, 1071. Les tl'ansper- ,le désespoir; montré, 83~3.
cés par l:épée,-tsai~, XIV. f.~,­ ;TR.\V.\ILLER, Labol"a!le. C'est
·son t ceux qui ont profané les vrais .Caire le~ c.hoses qui sont néc.e.ssai,res
de l'église, 4503 ; ce sont aussi ceux 'à la vie spiriwelle, ~8~8.
qui rar les sciences tombent ,dans TREIZE. Comme composé de dix
le délire, en éteignant pal' elles chez et qe trois, ce nombre s.ign. les
eux le vrai. de· la foi, 450~. La. mul­ silints rc,stlls, 21.09; v9i,' R,t:LIQUI~.
titude d~s transpercés,- Nab'l~ll•. Comme inlermé(liaire ,eotre.;qou~e
3;...,. ce sont des faux innombrables ~t ·quatorze, treize est .l;inlermé·
et ceux qui sont dans les faux,.6978.' ..diaire entre nU,lIe. tentation llt la
[,es "transpercés dans la' fosse ct tentation, 1(;68,
dans le sépulcre, sont ceux qui ont TRJ:MBL~MJfNT DE, TERRE. Terrre
détruit chez eux les ·vrais et les motus.' C'est le .changem~nt d'état
,biens par les faux et par les maux, de l'église, le 1tremblement QU le
4503. Mourir de la mort des trans­ . mouVllment, signiijant un change­
,perr,ésdans le milieu desmers,­ ment d'état, et ~a 1terre ,l'ég~se;
· Ézéch. XXVIII. 8,- sign. ceux qui .montré,33q5,:3356.
, par les scientifiques tirent des fallX, TREMBLER, Tl'epidare. C'est re·
1 et par suite corrompent les vrais de çevoir,une commotion, 8832. ,A ,la
. l'église, 4503. Le procédé,d:enquête' présence du divin,' ceux qui sont
'relaliCilu transpercéQan~ un ch~mp, ,da\ls le. bien tremblent, il.est vrai,
Il. i9.
450 TR TR
mais c'est un tremblement saint qui les tribus; et pourquoi il y en eut
précède la l'éceplion; au contraire, douze, 3858. Les douze tribus ont
ceux qui sont dans le mal tremblent représenté et par suile onl signifié
de terreur, 8816. Ioules les choses du bien el du vrai
TRENTE. Comme produit de cinq ou de l'amour et de la foi dans le
par six, trenle sign. peu de combat, complexe; montré, 3858, 3926,
2276, ainsi ceux qui ont été dans 4060, 6335; par conséquenl lous
quelques combals con1re les maux, ceux qui sont dans le bien de l'a­
214t.· Comme produil de lrois par mOllI' et dans le vrai de la foi,
dix, trenle sign. le plein des restes; 4060; par conséquent aussi le
montré, 5335. Trenle années, c'est ciel et l'église, 6337, 6637, 7836,
leplein état des restes, 7984. Trenle 7891. Elles signifienl selon l'ordre
sign. peu et à peine quelque chose, dans lequel elles sont nommées,
lorsqu'il s'agi! des trenle pièces 3862, 3926, 3939, 6603 el suiv.,
d'argent données pour le champ du 6337, 6640; elles signifient selon
potier, 2966. Donner l'argent de l'ordre Ioules les choses qui sont
lrenle sicles, c'est rélablir la perle dans le divin humain du Seigneur,
jusqu'au plein par le vrai, 9082. 4603; et ainsi des choses innombra­
TRÉsoR,Thesaurus. VoirRICHEs- bles, 6387.· Ordinations des tribus,
SES. Les trésors sont les connais­ 6335. Dans les rioms des tribus,
sances du vrai et du bien, 10406. dans urim el Ihumim, avaient été
Les trésors des ténèbres, elles se­ gravés les universaux de l'amour et
crèles richesses des lieux cachés, de la foi qui sont dans le royaume
- Ésaie,·XLV. 3, - sont des cho­ du Seigneur, par conséquent les
ses qui appartiennent à l'inlelli­ universaux de la flamme et de la
gence et à la sag~sse célesles, les­ lumière, par lesquels les choses qui
quelles onl élé cachées à l'homme appartiennenl à l'amour et à la foi
naturel, 10227. Le trésor dans le sont représenlées dans le ciel,3862.
ciel, - Luc, XVIII. 22, - ce sont Quand l'ordre, où sont placées
les biens et les vrais qu'on reçoil les ll'ibus, commence par l'amour,
du Seigneur, 5886. Piller les lré­ loul ce qui sui! dans l'ordre réel se
sors et les richesses des peuples, présente enflammé, el quand 1'01'­
- Ésaie, x. 14, - c'esl détruire dre commence par la foi, tOUl ce
les choses qui sont les vrais de )'in- qui sui! dans l'ordre réel se mon­
lclligence et de la sagesse, 10227. 1 tre resplendissant, mais avec difTé-
TRÉSORERIES, Thesauraria. Ce rence selon ce qui suil, 3862. Di­
sonlles lieux où l'on place les ri­ vers ordres des lribus, 3862, 4603,
chesses, el par les richesses el les 4605.
objets précieux sont signifiées les Signification <.les douze lribus se­
connaissances du bien el du vrai; Ion l'ordre de naissance des fils de
et,dans le sens opposé, les connais­ Jacob, 3862.
sances du mat el du faux, 6661. Ruben, ou sa tribu,sign.la foi par
TRIANGUI.AIRE. Dans l'aulre vie, l'enlendemenl; c'est là le premier
les vrais et les droilures se présen­ universel de l'église, parce que
tent comme linéraires et lriangu­ l'homme, quand il esl régénéré ou
laires, 9717. Voir ROND. devienl église, doit d'abord s'in­
TRIBU, Tl·ibus. Ce que signifient struire ct se pénétrer des choses qui
TR ru 4tH
appartiennent à la foi, c'est-à-dire, Ascher, ou sa tribu, sign. le plai­
au vrai spirituel, 3863. sir; des affections correspondant à
Schiméon, ou sa tribu, sign. la la félicité de la vie éternelle j c'est
foi par l'ohéissance ou par la vo­ le quatrième commun qui conjoint
lonté, 3869, 387i; c'est le second l'homme externe avec l'homme in­
universel de l'église, c'est-à-dire, terne, 3939.
l'obéissance ou la volonté de faire 'Les autres ms de Jacob, ou leurs
le vrai qui appartien t à la foi, tribus, représentent la conjonction
3872. . du bien et du vrai, 39ll1.
Lévi, ou sa tribu, sign. la charité Isaschal', 'ou sa tribu, sign. l'a­
ou l'amour mutuel, 3876; c'est le mour mutuel; et, dans un sens plus
troisième universel de l'église, c'est­ élevé, l'amour conjugal céleste,
à-dire, être affecté du vrai, ce qui 3956, 3957.
est la charité, 3877. Zébu/on, ou sa tribu, sign. l'a­
Jehudalt, ou sa tribu, sign. le mour conjugal; et, dans un sens
bien ou le céleste de l'amour; c'est plus élevé, le mariage céleste, 3960,
le quatrième universel de l'église; 396t.
ou être dans le bien, 3882. Joseph, ou sa tribu, sign. la sai·
Ces quatre fils de Léah, ou leurs vation, et aussi la fructification et
tribus, représentent les degrés as­ la mulLiplication; et, dans un sens
cendants de l'échelle de Jacob ou plus élevé, le royaume spirituel ou
de la régénération, qui consistent: le bien de la foi; c'est le céleste­
iO à savoit' le vrai; 2° à vouloir le spirituel, 3969.
vrai; 3° à être affecté du vrai; llo à Benjamin, ou sa tribu, sign. le
être dans le bien ou dans le céleste spiriluel du céleste, ll592. c'est le
de l'amour, 3882. vrai du bien du royaume spirituel
Les quatre l1Is que Jacob eut des représenté par Joseph, 6llll0.
servantes représentent les degrés Les douze tribus ont été divisées
descendants de l'échelle, c'est-à­ en deux royaumes, afin que les Juifs
dire, des moyens de conjonction de représentassent le royaume céleste,
l'homme externe avec l'homme in­ et les Tsraél:\es le royaume spirituel,
terne, 39!1f. 8770,9320. Le ciel, avec les sociétés
Dan, ou sa tribu, sign. le bien qui ysont, est représenté pal' les tri­
de la vie et le saint de la foi; c'est bus, les familles et les maisons des
le premier moyen commun, qui doit fils d'Israël, 7836, 789i, 9079, 9807.
être affirmé et reconnu, 3923. La tribu de Jehudah devint la pre·
Naphtali, ou sa tribu, sign. la mière, après que Ruben, Schiméon
tentation dans laquelle on est vain­ et Lévi eurent été maudits, i0335.
queur et la résistance de la part de La tribu de Jehudah devint pire que
l'homme naturel; c'est le second les autres tribus, ll815; voir JUIF.
moyen commun, 3928. Les tribus, lorsqu'elles sont nom·
Gad, ou sa tribu, sign. la qualité mées dans la Parole, sign. quelle
ou tout ce qu'il y a dans le bien de est l'église dans cet état qui est dé­
la foi et dans les œuvres; c'est le crit, 3939; et lorsqu'il s'agit de la
troisième moyen commun, qui doit naissance des fils de Jacob, par les
être reconnu par la foi et par l'acte, (j Is en ordre il est décrit. la régéné­
3935. ration de l'homme, et tou tes les
,4'1)2 TR ïR
choses.'de ia foi et de rlimOur en' ,nes,i073'8, i,lJ821, 10822. Le trine
'Ull seM complèxe,' parceqiJ'i1' fest dans une seule Personne , 'aiusi
question de' cet . ét~t, 3939. 1Les , dans le 5eigIleur, est le divin'même
. d6uze tribùs'décriveèf tous les états 'qui est appelé' ,le Père,'1e' divin :hu­
'de '('égl'rSe quant aux: biens et aux main qui est appelé le Fils, et le
vrais, ainsi quant à la vie spirituelle divin procédant qui est appelé PEs­
de chàcun au' dedans de' l'église, prit Saint, et ainsi le,Tt:ine est Un,
6448. èhaque tl'ibu sign. \un genre, 2169; 2156, 2288, 2321,2329, 2lili7,
du bien et du vrai, 1833,7973. Cha· 3706, 6993, 7182, 10738, 10822,
que tribu enveloppe Uil certain uni­ ·10823; ainsi le dii'in est Un-'et ce­
versel des' ~hoses qui appm'tienneiJt pendant Tr.i,ne, dans une forme Ihu·
ail bien et au vrai, 3858. LeS noms Imaine,c'est-à~di re;dans le Seigneur,
de ·chaque tribu sign. la qualité de 9818, f. C'est là' un arcane venan t
ce qui appartient au vrai et au bien, du ciel, et pour ceux qui seront de
3858. Les fils de Jacob, ou les dllUze la sainte Jé'rusnlem, 10831. Le tr[pe
. tribus, ont représenté tous'Ies vràis divin dans le Seigneur est reconnu
et tous les biens dans le général; 'dans le ciel, 16, 15, 1729, 2005,
, pal' conséquent aussi dans le spé~ 5256, 9303.: Le Trine el' l'Un sont
cial et dans le particulier, 6335; ensemble dans le Seigneur, 10738.
par eux a été représentée l'église, TRINITÉ, Trinitas. Explication
6337. Dans le sens opposé; les tri· de la trinité, 10822; voit' TRINE•
. bus sign. toutes les choses du faux La trinité est dans le seigneur,
et du mal, 3926, Il est dit des tri· 7086. Voir 6880.
bus et des apôtres, qu;i1s jugeront, 'TRIPLICATION (la) du nombre s-ix
mais ce qui juge,ce sont les vrais si­ dans six cent soixante-six, nom­
, gnifiés par eux, 6397. Les dix tribus bre de la bête,-"Apoc. XIII. 18,­
dispersées ne sont point revenues, enveloppe la fin; et la fin, c'est
et ne peuvent jamais l'evenir; pour­ quand le vrai est entièrement pro­
quoi? illustl'é; 3858. Le -mot tribu, fané,' 1.0217.
dans la langue originale, sign. scep­ TRISTE, Triste. Le triste et le
\l'eet bâton; de là vient que le nom -mélancolique viennent ,des ,esprits
de tribu enveloppe 'ce sens, que danS qui sont dans la province de l'es­
les biens et dans 'les vrais il Y' a tomac, 'et 'a ussi des, a'val~es qui Y
tollte puissance par le Seigneur, 80nt,6202•
. 3858. Voir BATON. TRISTESSE. D'où vient la tristesse,
TRIBUT, Tribùtum. Par donnel' quand le vrai de l'église spirituelle
tribut ou impôt sont entendus ceux devient le bicn, 6507. Les tristesses
, qui servent, 6396; tribut sign. sel';' et les anxiétés, qui existent par des
vitude, 6659, 6852. Par être ù­ causes naturelles et r.orporelles, ne
serv'j il tl'ibut sont siguifiés ceUx qui sont pas des tentations spirituelles,
veulent mé'ritel' par les œuvres, car 762.
ceux-là sont des services infimes~ TROIS, Tres, Tria. Trois sign. le
6396. complet jusqu'à Il fin, 2788,5159,
TRINE (le), T1'Ïiwm. On peut 9198,10127; c'est le continu jus­
concevoir le trine divin dans une qU'à la fin, et une période grande
seule Personne, et ainsi un seul ou petite; montré, lili95. Trois
'Dieu, mais non dans trois :Person­ sign. la même chose que sept, 720,
TR­ TR 4~3
901; sep!t e~t une ,période enlière", nJer,temps, el au~si .le, derpier étll~
quand. il :s'agit des cJ~oses sai~tes; lùc .l'égli~e, el de ce,UI qu,i ~Ol,lldan~
trois p~r!lillemenl, quand il s)git, l'église, 1~25. En o~lre, le troi,slè.me .
d'une, chose quelconque, 10127, sign., qU,~lque chQsp, '6?Q4, el ce,
Trois, c'est le dernier temps et, qui n:est pas e9c,ore, cprpple,t, 27$8"
au~si le dernier é~at de l~église" et 1{. Le troisième j?u,r sign. le" com-,
de ceu~ qui, sonl ùe I~ég\ise, ~~25. ptet, ou la fine,t,le. comniencclI)ent,
Trois, c'est la p,crfecti?u, parce,que" 12'788; celle signification vient de ce'
nour que quelque ch,ose sail. ~al'­ ,que, le Scign~ur est ressuscité le
fait, il faut l'ordre, successif de, 1 troisième jour, 2788. Le troisième
trois" comme fin, cause et effet; jour sig~. le complet el.te continu
illustré., 9825. Ce' qui est un exisle jusqu,'à.la fin, et une période gran~e'
<l'après tr9is, 9866. Un e.l d~mi,: o.u petite,; nwntré, 4495. Le troi·
quand c'est la division de trois, sième jour élait représenlalif el si-,
sign. le plein, 9li88, 9489. 9n a l'i~ &nifi~atif du sai!!~, de roêm,e que le
dée de trois d,a.ns une s~ule per­ septième j\lUr, parce que c'était en,
sçlOne, quand on pense que le 1 ces jours qu'on faisait expiation, e,t
Père est dans le seigneur, et que, que pal' là on devenait pur, 901. La
I:Esprit Saint procède du Seigneur, troisième partie signifie' quelque
10822. cha,se non el)tièremCnl complel,
Trois jpurs, c'est l'état plein ,; ce tandis que le troisième et le trine'
que c'est que l'état plein, 7715. sig~{Qent cequi esl complet, 2788,{.
Trois jours, é'estentièrement, 8347; Les,hl,s de la troisième et d,e la q~a­
c'est le corpp,let, ou la fin et le trièqle génération, ce, sont les faux
commencement, 2788. Trois jours en longuc série, et, leur conjonc­
après, c'est un état nouveau, 5123., tian, 8877; ce sont les faux et par
Aller le chemin de trois jours, c'est, suile les maux; illustré, 10624.
un état de rénovation, 6904. Il'!ellre TROMI',E D'EusT~r.nE. Voi/' Eus­
le chemin de trois jours entre eux, TAC nE. Langage par la, trompe
c'es,l séparcr entièrement, 4010. d'Eu,slache chez les habilants d'une
Trois mois après, c'esl un état nou­ cerlain~ terre d,ws l'uniyers, 10587.
veau, 4901. Trois ans et. six mois Description analomique de celle
sign. jusqu'au plein ou jusqu'à la, tram pc, 10587.
fin, !l198. Tr.ois foi~ dans l'anné~, TRO&IPER. Le plaisirdesméchanls
c'est le complet et le continu, O\l, est de trompel~ le,s a\ltres, 7356.
l'élat plein, jusqu'à la fin, 9286, TROUPERIE. Voir FOURBIŒIE. En
9297, 10087. génér~I, la tromperie envelop~e le
'fRaiS CENTS, Tl'ecenti. Ce que 1 mal,conl,re autrui el contre ce qu'il
c'esl, 1.709. Trois cenls, c'e'st le dit el ce qu'il fail; de là la trom-,
pl~in; montr,~, 5!l55. perie sign. 1'0piniçlO et l'intentiùnl
TROIS ET DEUI, T1'es et dimi­ mauvaises, 4459.
dium. C'est le plein, et jusqp'à la TROMPETTE. Comll]e instrUipenl,
fin; montré, 9198. à venl el d'un,s9D éclatant, la trom­
TROIS MILLF;, Tria millia. C'est pelle correspor1d lIUX affections du
le c'lmplel, 10492. bi~n céleste, 8802. La trompelte,
TRQJSIÈME, Tert,ium. De m~me sign. le bien céleste, 8802, 8815;
que lrois" le l~oisième, sign. le ~er- et 11\ voix QU le 5011, q,e la ~ro~-'
454 TR TR

peltp. sign. le vrai du bien céles· du Seigneur, 50M, m. Le trône de


te, 8815. J.a voix de la trompette, gloire sign. le divin vrai, 4809,
c'est le vrai divin par le ciel dans 5922. Le trône de Dieu sign. aussi
une forme interne, 8915; c'est l'é­ le divin vrai reçu dans le ciel
\'angélisalion de ce vrai, 4060, f.; moyen, 9408.
c'est le commun de la révélation, TROU, FOl'amen. Dans la Parole,
8823 j c'est l'état du ciel angélique, le trou et la fente du rocher sign.
8915. l'obscur et le faux de la foi, 10582.
TRÔNE, Th7·onus. C'est ce qui Le trou du rocher, dans lequel Jé­
appartient à la divine royauté, et rémie cacha sa ceinture, sign. le
celui qui est assis dessus est le Sei­ vrai falsifié, 9828. Les paniers per­
gneur; ainsi le trône est le divin cés et à trous siyn. sans terminai­
vrai qui procède du Seigneur, 5313. son dans les intérieurs de l'hom­
Les significations du trône sont l'es­ me; montré, 5145. La même chose
pet:tives : Quand le divin même du est si~nifiée par les ouvrages à
Seigneur et le divin humain sont trous, cians Ésaie, - XIX. 9, - et
entendus par celui qui est assis sur dans ÉZéchiel, - VIII. 7, - par le
le trône, le divin vrai qui procède trou dans la muraille, 5145. Trous
du Seigneur est entendu par le trô­ représentalifs dans le monde spiri­
ne, 5313; quand le divin vrai qui tuel,4627.
procède du Seigneur est entendu TROUBLE, Turba. Le trouble
par celui qui est assis sur le trône, sign. la consternation, 9328. Au
le ciel entier, que le divin vrai commencement de l'illustration, il
remplit, est entendu par le trône, ya trouble dans l'état commun, et
5313 j qnand le Seigneur quant au il n'y a tranquillité qu'après que les
divin vrai dans les cieux supérieurs vrais qui proviennent du bien ont
est entendu par celui qui est assis été replacés dans leur ordre, 5221,
sur le trône, le divin vrai qui est Tant que les tentations durent,
dans le ciel infime, et aussi le di­ l'homme est dans l'état de trouble,
vin vrai qui est dans l'église, sont 10686. Tout trouble vient du mal
entendus par le trône, 5313; quand et du faux, 3170. Celui qui croit
le céleste du spirituel est entendu autrement' que le prêtre, et ne
pal' celui qui est sur le trône, le na­ cause pas de troubles, sera laissé
turel est en tendu par le trône, 5313. en paix, mais celui qui cause des
Le trône est le royaume spirituel du troubles sem séparé, 10798 j VOil'
Seigneur, 8625. Dans le sens oppo­ TROUBLER. Troubles excités par des
sé, le trône est le royaume du faux; cohortes de mauvais esprits, 842,
montré, 5313, f. Le trône, sur le­ 5716.
qU'lI était l'aspect d'un homme assis TROUBLER, 1'urbare. C'est meUre
dessus, - Ézéch. J. 26; X. 1,­ dans la consternation; montré,
est le divin vrai procédant du 9328. :Être troublé d'un grand trou­
divin bien du Seigneur, 9407. Ce ble, c'est être dans la consterna­
qui est signifié en ce que les apô­ tion au sujet du renversement de
tres seront assis sur douze trônes, l'état dans la régénération, 3593;
2129,6397,9039. Le trône de Dieu voir TROUDLE. Troubler les eaux
sign. les internes de l'église, 2162, avec les pieds, c'est souiller et per­
m, Le trône de David sign. le ciel vertir les vrais de la foi par les .
TR TR 4ati
scientifiques qui appartiennent au de l'église, 6786. Le troupeau-aussi
nalurel,6015. L'église esllroublée; sign. le non-bien, 1565. Le trou­
quand? 6822. Ceux qui sonl illus­ peau sign. le bien nalurel domes­
trés ne lroublenl personne au de-· lique, 3518. Les lroupeaux de me­
~ans de l'église, et ne damnenl per­ nu bélail et les lroupeaux de gros
sonne, 5M2, f. Esprits qui peuvent bétail sign. les biens; el. cela, d'a­
être au milieu de grands troubles près les représentalifs dans l'autre
sans êlre troublés, 5172. vie, 6048. Le troupeau de menu
1,'ROUPE, Tl~rma. Voit- GAD. bétail, ce sonlles biens rationnels,
Troupe, d'où Gad lire son nom, et le lroupeau de gros bétail les
c'esl dans le sens suprême la toule­ biens nalurels, 2566. Le menu bé­
puissance el la toute-science, dans tail eslle bien intérieur nalurel, et
le sens interne le bien de la foi, le gros bélail le bien exlérieur na­
(lans le sens exlerne [es œuvres, lurel, 5913. Le menu bélail sign•.
3934, 3935. Une troupe qui ravage les biens inlérieurs, et le gros bé­
sign. des œuvres sans jugement, lail les biens exlérieurs, 8937; il­
6405. lustré el montré, 10609. Le menu
TROUPEAU. Voit- BÉTAIL, BÉTAIL bétail, ce sont les doctrinaux inté­
(gros), BÉTAIL (menu). Le pasteur rieurs, 3783. Le bélail, ce sonl les
ou berger est celui qui enseigne et biens du vrai, 6016, 6045. La bête
conduit au bien de la charité, el le de menu bétail (pecus), ce sont les
troupeau celui qui apprend et esl vrais el les biens avanl la régéné­
conduit, 343, 4713, 6044, 6778. ralion, elle menu bélail (grex), ce
Celui qui n'est pas conduit au bien, sonl les biens el les vrais après la
quoiqu'il apprenne le bien, n'esl régénéralion, 9135. Abreuver le
pas troupeau, 343. Le père du menu bélail, c'esl inslruire par la
lroupeau sign. le bien qui vienl doclrine lirée de la Parole, par
des choses sainles de l'amour, 415. conséquenl enseigner les choses
Les lroupeaux de menu bélail sonl qui sonl de la doctrine, 3772. Ras~
les choses qui appartiennenl à l'é­ sembler le lroupeau, c'est le con­
glise, ainsi les doclrinaux, 3767; duire au bien de la charité, el dis­
en particulier le menu bélail sign. persel' le lroupeau, c'esl ne pas le
ceux qui sonl au dedans de l'égli­ conduire au bien de la charilé, 343.
se, el qui s'instruisenl et se pénè­ Il Depuis le bœuf jusqu'à l'âne, »ce
trenl des biens de la charité el des sonl Lous les biens el Lous les vrais
vrais de la foi, el alors le berger exlérieurs; « jusqu'à la bêle de me­
est celui qui enseigne ces biens el nu bélail, ce sonl tous les biens
1)

ces vrais, 3767; mais en général le el les vrais extérieurs el Lous les
menu bélail sign. Lous r.eux qui vrais el les biens inlérieurs, 9134,
sonl dans le bien, par conséquenl 9135. Sur les lroupeaux de Laban
tous ceux qui appartiennenl à l'é­ el de Jacob, 3993.
glise du Seigneur sur loutle globe, TnouvER GRACE, Invenil'e gm­
3767. Le lroupeau, ce sonl ceux tiam. « Si j'ai lrouvé grâce à tes
qui sonl dans le bien el qui se lais­ yeux, Il ce soul des paroles de r.OD­
sent inslruire, 6786. Le troupeau descendance et d'humilialion, 4245.
sign. el le bien el l'église, c'esl-à- C'esl une formule de soumission,
dire, ceux qui sont dans le bien et 1 4386. C'était une formule solen..
"~f), 1lf 'rtj"
nlétIé'd~Il'lGilll~~-re\'pèetif:;2t57~ !d~frdlk'ènt (1'*' bièIisl, et' léll l vtlîlS;
c'estJ s~\1leme'ftt UD-e" fotkftut~ par' 890'2;,
laqù'elfil"t 1etpriiilé'hfdé5ir'dé la
Vl)ldiltê~ 6't78~:, O'e~t' aussi· une. forl,
l,leur'l~l1HEbll;
1

7'"bet·~', EspritsJqui oill


i

rappi)l't"ave'd lelnumeurs lêtliil


1
J

rilUI~ d'iDSib'UalMb, Jafin d'être :blen' Ifms, de' la'tête 'en dedans 'du 'erâne~ .
reçu, 6'51'2. 5'1lV'.
TtljlR'OitiJE~' DNTiA'RDS~' Tüber~ 1 Tt1l1r'thiT'E; TuntuliusJ' .c?eW.lè"
cldt.ujnli'laJ-CllàUllIen'tsdes esprits' idébat po~r lesfault'contrellllsivrals,
ay'ltùt1leur rapport; aved'cesh}~r· ;et'pour lelf matn:' cbrttre leS! bièos,
cu'les!,qui1d'orllin'aire croiSseilfsuf 9(J2(tl IJe' tumulte' du cbar de'Pha'­
hr'plêvre er sur d'auti'es' meml)tll~' Iraon, ....'Jé'réill), XLVII; 3, - ·$ign.
Des,.518Ik. i1e'dotltinàl' faux: qui provient, desi
'.f!vER ·c'est l délruil'e, 9262. c'i*lt' seienti/iquès ' infimes; 60l15/
av'oir"dha' haine, 34&0.' o'est. en·' TiJNIQbt-: (Iar $ign~ ce qui revêt
lever àJquelllu'un la vie;spirituelle; le' bieri, c'estLà~dh'è', le doctrin3'1;
et, aussi éteindre la' foi l et' là cha.' do, vnii; 3652i C'est, dans" lé set/s··
rité, comme- aussi· a\'Ôh" en haine' interne, ce qui enveloppe une autre t
le procHain; montré, 8g02. 'liuer, chose, ainsi' un vrai' qui enveloppe
c'est détruire la foi cnezquelqu'un, liD' bien, 33lio, 330h La tunique'
alrisi' le priver: dé la'vie'spirituélle, ,$lgn. le vrai dans'Iifforme infernèl,
qÏ1il~1'Ia vie-éternelle, 6767; 90i3. ga9S! LaltuniqUeest i le vrai, 667n·
Tuer,; dàlls un' sens' opposé; c'est· L'a'tunique· estqe divi~ vrai 'intime·'
la
priver de' vie qui' ne conviènt pas! ment dans! le. royaume spirituel,
aU' vJ'al~ et par suite' vivifier; 3607; procéllalit~ililmêlliateme!lf du divin'
Tuerile frère et'le~omp8:gnon, c'est jcéleste, 9826.·La tunique est le di·
fe~meri l'interne, afin' quel le bien 'vin' spirill1et d'aprè's le' divin céles~
et le "~llj: n'entrent point, parée te, ainS:i l'intime d~ royaiJme spitP,'
qu'ainsi est enlevée la vie spiri­ tuel; mOntré, 9942; la tunique 'des;
tuellé,. iOli90~ l0492'" Être tUé~, fils d'Aharon est le divin vÎ'ai'pro·
qUllnd cela est, dit du blen l et du cédilDt de cè divin spirituel; 9947,
vrai, c'esl'lIe:poilit être'reçu, 3387, ,HJOl3; L'éphod' livec le manteau,
339~., ~tre ,tué' ou ret\'~ncl1é~·c'e'Sl.' Ic~es~\ le royaume ~~ii'ituel"mais la)
être séparé' de'ceux, qUI' sOllt, dans·' ,tuDlque: est le sPlj{ltuel' d'après' le'
le bien' et,par; suiie dans les vtais,' 1céleste; aibsi~ par-elld est;9ignifiée i
et,péril' quant ~ la' vie spirifu'eHe;, la m~n'Iecholl~ que'~ar 'levoite' dàns'
IO!8s: :ÊtMf tué' plir Pépée ~ o'est'. Illi tente, et: pa~ïe' cou dllillj>J7bo'm-'
être priVé du' bien' ef' du yrlIi par'i
me;ilIrt'$tré~ f0005.-Ba:Wniqull de'
les'faux<,,~205-.· IdîverllllsrcolHeUrsj cé sontles'appa. l
TiJill.lË~' OctidrJ~ te, s brebis de" 1renees~du vrai'd'aprè~'le- bien; fion,
la' tuerie)' - 2/ach. 1111; 4, ..... 3ign., 4rJlit,rll742\ mrque c'e!fque la tl1~
ceux 'lui sont dans' I~' simple biim~ .nique1des fils de roi, lai t'unique'du'
chll2' qUi- leli *ais~ de: Ilii foi sont ;gl'alldprêti'e; la'tiunique desptoph~~
éteinttS, noD ~lil' I~lllf ftlut'e;, mais Ite8~ lt6'17. Les' pFGpllèle'S' étaÎent vê·'
pat'Ia fàufe,de-ooul!:'quÏ'Eltlllllignent, :tU8 de tuniques, mals de tuniques)
890'1. Idle1pqilSj pourquoÎ,f4677. La tu'ni~
TriEUR)' Otéi~,;" Iles tUéüts;.;... que·poltue,sign; le "tai·du,naturel)·
Jé1ê'rh., l'; 31, .... ce: sont ceux- qùii i380~ La tunique tomb!!&' de' dèsSùs)
TY: uNI .us~

BIi'e; el: ramassée par Élisée~. reprl\.· ~ des 'typésl repPé9én IlItlfs, càjJ'par1lè
sen lait: qU"Élisée contiDuail la re-' type'tes externes 'réponde\:lt"llUl"in­
présèBtation du· divin vrai, 3300, 'ternes et les' représentent, 89~.
Gomme.Ja'tuniquelsignifiait le dlvi'n'· Lorsque les' internes' de la Parole'
vrài,c'estpour,cela que, ohez;les!fiIs.> eUl'ent été ouverts par le seigneùr,
d~ls~aèl, lai tunique qu'cm déchirait Iles types représentatifs oDlété'abro­
était' I~ représentalif de la' douleur' g.és(; pourquoi? 10637.
pour'la'perledu.vrai, 4763. Est ex- T-YIiOG'UPIJfE, 8385, 9853',
pllqué,ce'qul'esl8igÎlifié par'ia tuni- 1'0384, inconnue dans les aulres
qlle dû seignelirnon divisée, 9942. : tèttes,' 10384.
S~l'nt' expHquées! les: paroles du sel-, T'fR'"sigil. l'églisequanr aux con-­
gneur sur: le souffiet' sur la jOU61, , 'naisSilnces inlérieutes du bien' et du'
et'sur la tunique; en 1ce'qu'il'faut 1 . vrai: et, dans le sens abstrait, ces
donner le manteau à' celui qui lai connaissances·ellès-mêines,' 10i99.
prend, ,9048. Sidon ~ign. les connaissa'nces exté-
Iles tuniques de :l'œil, et même" rieures, el'T,yr'les conna'issances in­
chacune de leurs parUes, correspon-' térleures, 1201.· Tyr et Sidon sign.
dentj 44U; Les esprits' qui appar-' ceux de l'église qui est dans' les'
tiennen'lal!~ tuniques de Fœj( com-' connaissances, du' vrai et dl! bien;
muniquenl avec les cieux' paradisia- 1 ainsi, dans" le sens- alisli'aillies con­
ques; Mi12. naissanct's mêinesl du vrai et d'tl 1
TVRBAN, Cidar'is. Comme i vête-' bien, 1201. Par Tyr SOllt signifiés '
ment, ·Ie- turbansign. une sorle deI ceuX' qui'possèdentles-richesses-'cé­

vrai, 4875. COmme, servanl! à cou- Ilestes et spirittie'lles; ou les, con­

nirila tête, le turban sign. l'intelli· 1naissances, H5'6:

gence et la'sagesse;,illust1'é, 9827. 1 TYRAN, Le1roi, qui' a' UU; poUvoir

Le turban de· lin Isign. l'intelligence :absolù, et qui croil' que'ses sujets'

du nalurel, 9827t Le IUI'ban de lin, 1sont tellement esclaves qu'il a droit'

destiné à Aharon, signifiait· l'inle'I·' ,sur leurs possessions et SUI' leur

Iigence qui appartient au vrai, et, 1 vie, n'est pas un roi s'il elerce un'

et non :Ia sageBlle' 'quiapparliellt aUI i tel pouvoir., mais, c'est un tyun,

bien, 9827., !Hl805.

TYMPAN· Dl;: Il'OREILLE. Esprits:


qui.oot: leur rapport aVèC ce tYln.'
pan,,4653•. u
TYMPA'N'ON, Tympantim. Voir
TAMBbVIUN. ULdRE~, Uleus. L'ulcère si{Jn.
TYPE, Typ~ Toull!S les choses, les saletés qui proviennent: des.
«tui:ont éié instituéèS dans' l~église ! maux, 7524. L'ulcère 1I0rescent de
jud'alque' et dllOsies aull'es églisellJ 1 pustules, sign, les salet'és elles in­
l'eprésenlatlv'es~ avant l'aVéDellieht' . famies' des cupidités ,avec 'des I)la6­
du: Seigneur, étaient des' types dUI phèmes, 75!9,7529., EsprlUl qui par
seigneUr., 730. Les représentatifs! lIeur manière d~agir peuvent être'
sant!des e'xternes' dans lesquels lesl ,appelés ulcèl'es, mor,tels, 5188.
internes se fixent comme dilDs des,' UN; Unum. 1'out oe qui; est: lm'
11pes~ 10831. Da,ns les externes le tire son existence de choses. varJées,
divi" v-l'ai erle divin bien sontdanSl IS 003. Ce qUi est uo exisle d~aprè8
408 UN UN
trois choses en ordre successif, sucessivemenl avancé l'ers l'union
9.866. Tout un est formé de succes­ avec le Père, .1864. L'union du Sei­
sifs, 3035. Tout ce qui est un ré­ gneur avec Jéhovah n'est pas telle
sulte de l'harmonie de plusieurs, et qu'une union entre deux, mais
tout le ciel est un, 457, 687, 4263. c'est une union réelle en un, de
Le divin est un, et cependant lrine, sorte qu'ils sont non pas deux mais
9818. Le trine divin est un, à savoir, absolument un, 3737,10824. Dans
le divin même, le divin humain et son union avec le Père, le Seigneur
le divin procédant, 2149, 2156. 11 a eu en vue sa conjonction avec le
ne peut jamais subsister un un genre humain; montré, 2034. Il Y
d'une manière absolue, mais seu­ a eu union réciproque de l'essence
lement un un harmonique, 457. divine du Seigneur avec son es­
VOil' UtfITÉ. sence humaine, et de son essence
Dans les cieux tous font un pal' humaine avec son essence divine,
l'amour procédant du Seigneur, 2004. L'union réciproque du divin
457, 3986. Chez ceux qui sont du et de l'humain dans le Seigneur est
royaume céleste, la partie volon­ appelée mariage divin, 2803. C'est
taire et la partie intellectuelle font celte union qui sauve ceux qui sont
aùsolument un, 9818. dans la foi de la charité, 2854. L'u­
UNANIME (l'), Unanimum, se nion du Père et du Fils dans le Sei­
compose d'autant d'images de soi­ gneur est comme celle de l'âme et
même, 462'5. du corps, 2804. Différence entre
UNANIMITÉ. Dans l'autre vie, il l'union et la conjonction, 2004,
faut qu'il y ait enlre tous unani­ 202:L. Il Ya union de la divine es­
mité afin qu'ils soient un, de même sence du Seigneur avec son hu­
que dans l'homme toutes et cha­ maine essence, mais conjonclion
cune des choses font un par l'una­ du Seigneur avec l'homme, 2021.
nimité, quoique partout elles soient Union réciproque du divin vrai et
dHTérentes, 5182. Unanimité du du divin bien dans le divin humain
ciel, 684. Tou t ce qui détruit l'u­ du Seigneur; montré, 10067. De­
nanimité dans l'autre vie est con­ puis l'union Je divin vrai procède
tre l'ordre du ciel même, et con­ du seigneur, 3704, 3712, 3969,
spire ainsi à la destruction du tout, 4577,5704,7499,8127,8241,9199,
2027. 9398. L'union dans les cieux se fait
UN ET DElli. Ce nombre, étant par l'amour et la charilé,.5962.
la moitié de trois, sign. de même UNIQUE-EN~ENDRÉ, Unigenitus.
que trois, le plein, ce qui est com­ Pourquoi le seigneur est appelé
plet, 9488, 9489. l'unique-engendré, 2628.
UNION, Unio. Toute union se fait UNIQUE SEIGnEUR. Les habitants
d'abord par l'influx de l'un dans et les esprits de la planèle de Ju­
l'autre, et de là par la perception, piter reconnaissenl noire Seigneur
ensuite par l'application, puis par pour le suprême divin qui gouverne
l'immission, et enfin pal' la con­ le ciel et la terre; ils l'appellentl'u­
jonction, 8666. L'union de l'es­ nique Seigneur, et ils savent tous
sence divine du Seigneur avec son qu'il est Homme, 8541 et suiv.
essence humaine a été faite par les UNIR. L'homme interne et l'hom­
tentations, 4341. Le Seigneur s'est me externe n'ont jamais été unis
UN UN 409
chez aucun homme, et ils n'ont pu représentatif de la gloire du Sei­
êtl'e unis et ne peuvent être unis; gneur, gloire qui est dans les cieux,
ils le sont seulement chez le Sei­ 3000, 3483. L'univers visible n'est
gneur, 1577. Le Seigneur, d'après autre chose que le théâtre représen­
la propre puissance, a uni l'humain tatif du royaume du Seigneur, et ce
au divin, 1616, 17â9, 1752, 1813, royaume est le théâtre représenta­
1921,2025,2026, 2523, 31â1,5005, tif du Seigneur lui-même, M8S.
5045, 6716. Voir UNION. Toutes les choses dans l'univers se
UNITÉ (1') se compose de choses réfèrent au bien et au vrai pOUl'
variées, et elle en reçoit la forme être quelque chose, et 11 la conjonc­
et la qualité, et aussi la perfection tion de l'un et de l'autre pour pro­
selon la qualité de l'harmonie et de duire quelque chose: ainsi à J'a­
l'accord, 457, 3241, 8003. De là mour et à la foi, et à ieur conjonc­
tout le ciel forme une unité, 457; tion, 3166, 4390, ââ09, 5232, 7256,
et cela, parce que tous y considè­ 10122, 10555. De même que dans
rent une seule fin, qui est le Sei­ l'u nivers tou tes les choses qui son~
gneur, 9828. Telle est l'harmonie selon l'ordre divin se réfèrent au
des parties d'une unité, telle est bien et au vrai, de même toutes
l'unité, 457. C'est une règle com­ celles qui sont contre l'ordre divin
mune, que toute unité dans la­ se réfèrent au ma! et au faux, 3166,
quelle il y a quelque qualité, existe â390, ââ09, 10122.
par des variétés qui sont ramenées Ceux qui sont fourbes sont dans
à une unanimité pal' un accord la tonne infernale, au-dessus de la­
d'harmonie, de manière qu'elles quelle Il y a un petit globe qu'ils
apparaissent comme ne faisant considèrent comme l'univers; et,
qu'un, 5962. Une unité n'est jamais quand ils sortent' de la tonne, ils
constituée par des unités qui soient foulent aux pieds ce globe comme
les mêmes, mais elle est formée si c'était l'univers, 9â7.
d'unités dilTérentes harmonieuse­ UNIVERSEL, Universale. L'uni­
ment conjointes, et ces unités har­ versel n'est quelque chose qu'au­
monieusement conjointes présen­ tant qu'il y a en lui des particuliers
tent un seul tout, 3986. L'entende­ et des singuliers pal' lesquels il
ment et la volonté sont ramenés à existe, et d'où il tire son nom; et il
l'unité dans l'autre vie, et il n'est existe en proportion des particu­
pas permis d'y avoir un mental di­ liers et des singuliers qui sont en
visé, 8250. VoÎ1' UN. lui, â329. L'universel n'existe que
UNIVERS. Dans l'univers, il y a un d'après des singuliers et avec eux,
nombre immense de terres, et sur puisque les singuliers pris ensem­
ces terres des hommes, 6697,6698, ble sont appelés l'universel, 1919,
6927. Le Seigneur gouverne l'uni­ 6159, 6338, 6482 à 648â. L'univer­
vers; montl'é, 3704. Celui qui dis­ sel, dans lequel sont les très-singu­
pose et gouverne le ciel dispose et liers procédant du Seigneur, dis­
gouverne ausslî'univêrs, parce que pose toutes choses en ordre dans le
l'un ne peut être-sépùé de l'autre, commun et dans toute partie, 6338.
â658. L'univers avec ses astres, ses Tels sont les singuliers, tel est l'u­
atmosphères, ses trois règnes, n'est niversel, 917, 1040, 6483, 8857. Il
autre chose qu'une sorte de théâire Yli stupidité à décider qu'il existe
460 UR UR
un universel chez' le 'dlvtn) et d'en Ua.iTi:RES (les) ·et la vessie, .qui.
s!lpprimer les: singuliers, li329, /: sortent des reins, sign.le .vrai ex­
Uuniversel qui forme .et dispose tél'Ïeur et. sOn explora lion , pll;isl
toutes choses en général et en par­ aussi la correclioll, 101>32,. Esprits,
ticulier est le divin bien du divin qui constituent la province ~es u,ré­
amour procédantdu Seigneur,8470. tères, 5378. Situation de ces esprHs;
Ilalls les divins nais,l'universel ré­ respectivement au CQI'PS huma,in,
gnant est le divin bien;, 96~9. Les 5380. A cetle province. appartien­
douze tribus ont, signifié deux uni­ nelltlceux, qui ne désirent Tien plus
versauxlqui comprennent en eux et ardemmen.t que 1 d'explorer. et de
renferment sous eux toutes et cha­ scruter quels sont les autres, et.
cU,Qe des choses de réglise, 3863. aussi ceux qui Ise plaisen,t à chMi!!rj
Deux' universaux d'où dé~endent et à punir, pourvu qu.'il y ail,quel­
toutes les nutres choses de l'église, que justice à le faire, 538t.. Leu.ra
10730. L'universel chez l'homme fonctions,,538-1. l\-Janière donl, i1,s
pose des limites et empêche que explorent et.scrutentles inlentions
cel'taines choses ,n'entrent inlérieu­ des aulres, 5382, 5383. M.anières,
rement,3399. Quand l'universel ré­ dont, ils exercent les châ:liments,
gnant qui fait la vie de l'homme est 5384.
touché, c'es~~omme lorsque la pru­ URI. Par Uri,et pal' Chur, le père
nelle de l'œil est touchée, 8865. et le grand-père de Belsaléel, il est
UNIVERSELLEMENT, Universali­ signifié l~ doclrine du vrai céleste et
ter. Ce qui règne ou domine uni­ la,doclrine du bien céleste, 10329.
versellemenl chez l'homme est dans URm. V~ir PECTORM.. Ce quj
chaque chose de sa vie, ainsi dans est signifié par les pierres précieu­
toutes les caoses et dans chacune ses dans l'urim et le thumitn en gé­
àes choses qui appartiennent lr sa, néraI et en particulier, 3862,9864,
pensée et il. son affeclion, lilf59, 9866, 9891, 9895, 9905. Des Qiga­
59li9,6159,6571, ~648,8067,8853 rures de la lumière par l'ur;Îm et le
à· 8858, Ce qui règne upiverselle­ lhumim, 3862" 9864. Urim, sign.
ment fait la vie de l'esprit de feu brillanl" el thu,mim, éclat pr,o­
l'homme, 7648. Ce qui règne uni­ ven/lnl, de ce feu; le feu brilla,nt est
versellement, conjoint, 9639., Les le divin vrai d'après le divin bien
choses du culle qui ont élé inscrites du divin ,amow du Seigneur, etl'é­
nO,n-seulement dans la mémoire, clat est ce vl,a.i' dans les derniers,
mais aussi dans la vie elle-mêllle, ainsi dans l'en:et, 9905. Par l'urim
sont, diles r.égner un,iversellement el le thumim, c'~st·~·dire, par l'é­
chez l'homme,,9286. <llat de la lUJ'!lièlie du ciel,.le peclo;
UPHA'Z. L'or d'uphaz sig.m.le bieq l'al révélail; les divins vrais <lans la
célesle, 988t. lumière naturelle, ainsi dans les
Q~ DES(CHAlJDÉElfS sign. le culle derniers; illustré, 9905. L'urim et
externe dans lequel sOn~ les faux, le thumim sur le pectoral élaient
1365,1368. Ur des Chaldéens; d'où les représentations de tout ce qui
Abraham a, été liré, sig,n. le maler­ appartient à l'amOUr et, à la foi en­
nel, que le seigneur reçut pal' la vers ,le, Seigneur, 3858. Les répon­
naissance, ou l'hérédita,ire p,rov~· ses du Seigneur, dQnnées par l'urim
nant de, la mère, 1816. et le thu,mim étaient de$ resplen·
,UR tUS 461
dissemenls de lumière selon les· .ceux auxquels correspond l'éjec­

étals.de la chose d'aprèsrordre:du\l J lion de l'urine, 5887.

bien. el du vrai, 3862. Dans J'urimi UR ~ E (l') sign.le vrai,. 8530.

'elle thumim il y avait douze pier1 ' Voi7' VASE, CRUCHE.


· l'es précieuses selon ,les douze lri- Us, fils de Dischan, charite, ~
.bus d'Israël, 4606; à savoir, pour Gen. XXXVI. 28, - c'est une cin­
, chaque, tribu une piel1re ,pl'écieuse, quième classe de '<rais dan$le divin
, particulière, 6335. Il esl mentionné humain, et une qualilé de ces vrais,
: el décril dans la. Parole quel élail 4648.
l'ordre Ides pierres précieuses dans USAGE, Usus. L'usage esl la fin
l'urim el le lhumim, mais il n'est pour laquelle on agil, 3565J 4054,
; pas mentionné à quellribu chacune 4104, 6815. L'usage est le premier
des pierres correspondait, 3862. La el le dernier, par conséquent ·Ie
· lumière brillail et étincelait. à tra J toul de l'homme, 1964. C'esl de
vers l'urimlelle,lhumim, el mème J'usage, par J'usage et selon l'usa­
· avec variélé selon l'éta.t de la chose ge, que la vie esl' donnée par le
sur laquelle,il yavail. interrogation, seigneur,! parce qu'il n'y a aucune
6335, On obtenait des réponses pal' vie dans ce qui est inulile, car ce
, les "divers éclats de lumière, aux- qui esl inutile est rejeté, 503. Les
quels était adjointe ou une vive usages, quand l'homme vit dans le
voix ou 1,IIIe perception interne, monde, sonl que chacun dans son
66!l0. Quand l'éclat paraissail, si la posle l'emplisse, régulièremenl sa
réponse à la chose demandéeétail fonction, elc., 7038. La. vie de la
donnée de vive.voix, c'élait par des charité consiste à faire des usages,
anges, à qui le Seigneur pal' un tel 8253. En général la vie est la vic
éclalrêvélaitla réponse, 9905. des usages, 196[\. Toute félicité et
URINE. Les corruptions du vrai toul plaisir de la vie proviennent
correspondenl à l'urine, 5390. Les des usages, 997. Toul bien a son
faux dans lesquels sonl les esprits plaisir d'après les usages ct selon
infernaux, ne sont que de l'urine les usages, el aussi sa qualité; de
dans le sens spirituel, 5380. Les es- là, tel esl l'usage, tel est le bien,
prits cl les sociétés d'esprils aux- 3049;Z%8~ 7038. La vie.angélique
quels correspond l'urine, surtout consiste dans les usages provenant
l'urine félide, sonl infcrnaux, 53M, des biens de la charité, 454. Le
5387•. Dès que l'urine a été séparée Seigneur, et par suite les anges, ne
, du sang, quoiqu'elle soil dans les considèrent chez l'homme que les
petits tubes des reins ou intérieu- fins, qui sonl les usages, 1317,
remenl dans la vessie, elle est néan- 16û5, 58û4. Le royaumc du Sei­
moins hors du corps, 5381; elle gneur est le royaume des usages,
n'esl en elle-même qu'un impur el par conséquenlle royaume des fins,
vieux sérum qui a été repoussé, 454, 696, 1103, 3645, 4054,7038.
5387. Les esprits qui, dans la vic Remplir ou faire des usages, c'est
du corps, onl exercé des briganda- servir le S~igneur, 7038.
ges, et ceux qui onl été, pirates, Toutes les choses el chacune des
préfèrenl à tous les autres liquides ch,oses qu~o_n! onl élé.r~l'Inéesp-'our
l'urine fétide et croupie, 820, 587, l'usage, 3565, 4104,5189,9297; et
588. Esprits qui sont opposés à ,d;àprès l'usage; ainsi l'usage est
462 us us
antérieur aux formes organiques 1900 11 1902, 5871, 5874, 5901..
chez l'homme par lesquelles se fait Faire les usages pour les usages,
l'usage, parce que l'usage procède c'est la charité, 7038, 8253. L'a­
de l'influx du Seigneur par le ciel mour conjugal, d'après l'usage et
selon les correspondances, 4223, le plaisir qui en réscilte, l'emporte
6926. Ainsi l'usage commande aux sur tous les autres amours, 5053.
formes, 4223. Avant que les formes La nourriture spirituelle est lout ce
du corps aient existé i~ y avait-ru­ qui appartient 11 l'usage, et tout ce
sage, et l'usage les a produites et se qui conduit 11 l'usage, 5293; ce
les est adapt~es, et non vice versd, qui conduit 11 rusage est de savoir
6223. Mais quand les formes ont ce que c'est que le bien et le vrai,
été produites, ou quand les organes et ce qui appartient 11 l'usage est de
ont été adaptés, les usages en pro­ vouloir et de faire le bien et le vrai,
cèdent, et alors il semble que les 5293, Quancf"la'Parole est lue d'a­
formes ou les organes sont avant près l'amour du vrai et d'après l'a­
que les usages soient, 4223. mour de l'usage de la vie, l'enten­
L'homme est formé pour servir dernent est illustré, 9382, 105li8,
le Seigneur dans tous les usages 10549, 10551..
que demandent l'amour envers le Dans l'autre vie, tous doivent
Seigneur et la charité à l'égard du remplir des usages, H03; même
prochain, d'abord dans le monde les méchants ct les infernaux; mais
naturel, et ensuite dans le monde comment? 696. Toutes choses sont
spirituel, 5947. Les intérieurs de formées selon l'usage de la vie,
, l'homme, qui appartiennent à son 9297; les esprits et les anges sont
mental, sont formés aussi d'après les formes de leur usage, les mau­
l'usage et pour l'usage, qüàiid vais esprits les formes d'un usage
l'homme grandit, 1964,6815,9297. mauvais, les esprits et les anges les
De là, tels sont les usages chez formes d'un usage bon, 9297. Les
J'homme, tel est l'homme, 1568, esprits infernaux doivent aussi rem­
3570, 4054, 6571, 693li, 7038, plir un usage, mais les usages qu'ils
10284. L'affection, qui appartient 11 remplissent sont les plus vils, 1097,
J'amour, s'adjoint toujours aux H03; pendant qu'ils remplissent
vrais selon les usages de la vie, des usages, ils sont moins tour­
3336,3824,3849,4205,5893. L'u­ men tés , mais l'usage ce~sant, ils
sage fait que le scientifique est le retombent dans l'enfer, 696. Le
bien, 3049. L'homme interne est Seigneur tourne en bien et en quel­
ouvert ct est snccessivement per­ que usage chaque peine et c.haque
fectionné par les sciences et par les tourment; il ne peut y avoir aucune
.connaissances, si l'homme a pour peine dont le Seigneur ne tire une
fin un usage bon, surtout un usage fin d'usage, 696.
qui concerne la vie éternelle, 3086. USURE, Fœnus. Loi sur l'intérêt
Les usàgesde la vie céieste sont et l'usure, 9211. Imposer une usure
alors par le Seigneur, au moyen de d'argent, c'est pl'êter les vrais ou
l'homme interoe, extraits, épurés, instruire pour le gain; imposer une
et élevés hors des scientifiques ct usure d'aliment, c'est prêler les
des connaissances qui sont dans biens du vrai pour le gain, 921.0,
J'homme naturel, 1895, 1696" 9~U. D?noc!' ~ol) argent à usure,
UT VA 463
- Ps. XV. 2, - c'est enseigner nouveau dans Un utérus, et il re­
pour le gain seul; ainsi faire le bien nalt; illustré, lt93i.
pour en êtrc récompensé, 9210. Re­ Anges qui sont près des enfants
cevoir usure et intérêt, - Ézéch. dans l'utérus; par eux le seigneur
XVIfI. 8, - c'est faire le bien pour a soin que les enfants soient nour­
le gain et pour en être récompensé, ris et perfectionnés; ce sont eux
9210. qui veillent sur les femmes encein­
USURIER, Fœnerator. L'usurier tes, 5052. Dans la province de J'u­
est celui qui fait le bien pour du térus et des organes d'alentour sont
gain, et celui qui n'est point usu­ ceux qui ont aimé avec une grande
ricr est celui qui le fait d'après la tendresse les petits enfants, 505lt;
charité,9210. Voir USURE. ils sont là dans la vie la plus suave
UTÉRUS, Uterus. C'est où repo­ et la plus douce, et plus que les au­
sentie bien et le vrai conçus, lt918. tres dans la joie céleste, 505lt.
L'utérus sign. l'intime de l'amour Uz, fils d'Aram, - Gen. X. 23,
conjugal dans lequel est l'innocen­ - sign. un des genres des connais­
ce, parce que l'utérus correspond à sances du bien qui sont signifiées
cet amour dans le très-grand hom­ par Aram son père, 1233, 123lt.
me, lt918, 6lt33. Être dans l'utérus Uz, fils de Milka. Uz et ses frères,
et sortir de l'utérus, c'est être ré­ '-Gen. XXI[. 21,-sign. différentes
généré, 90lt2. Celui qui est conçu religiosités et les culles qui en pro­
de nouveau vient comme une se­ viennent, 2860, 286lt.
conde fois dans un utérus, et celui UZAH. Pourquoi Uzah fut frappé
qui nalt de nouveau sort comine de mort pour avoir touché l'arche,
une seconde fois d'un utérus,80lt3. 878, lt926, {.
Sortir de l'utérus et des lombes se UZAL, fils de Joktan, - Gen. X.
dit du bien, et être séparé des en­ 27, - sign. un des rHes de l'église
trailles se dit du vrai, 329lt. Com­ hébraïq ue; c'était une des Dations
paraison de la régénération de issues d'Éber, 12lt5, 1267.
l'hommc avec la conception et la UZIEL, fils de Kéath, - Exod. VI.
formation de l'embryon dans l'uté­ 18. - C'est une seconde classe des
rus, 3570, lt93i, 9258. Le Seigneur, dérivations du bien et du vrai qui
dans la Parole, est nommé forma­ , proviennent des choses appartenant
teur dès l'utérus, c'est-à-dire, régé­ à la charité, 7230.
nérateur,80lt3. Dans l'utérus sign.
dans la conception nouvelle, 3293,{.
Quand l'homme est embryon, ou v
quand il est encore dans l'utérus, il
est dans le royaume du cœur, mais VA, Vade. Va en paix sign. un
quand il est sorti de l'utérus il vient assentiment et un votif, 7018. Va­
en même temps dans le royaume l'en d'avec nous, sign. ne point
du poumon, lt931 ; et si l'homme se supporter la présence, 5615.
laisse conduire par les vrais de la VACHE, Vacca. Voir GÉNISSE,
foi dans le bien de l'amour, alors Les vaches sign. les vrais du natu­
du royaume du poumon il relourne rel, 5198, 5285; et, dans le sens
dans le royaume du cœur, dans le opposé, les faux du naturcl, 5202,
très-grand homme, car il vient de 5268. ce qui est signifié par la
464 VA VA
• cM~re de lai vacbe: rousse ,brûlée,] YAISSEA'UX,J Vasa. Vair VAsE.·La
9723, f., 9300; La ·vaehe rousse Sig.! vie De 'peut ,pas' .être reçue ,distinc~
; le vraLimpur du naturel, qui de- _tement par l'homme exleroe, là
~ient'pur pi!r la.combustion, 5198•. moins ·quene soient ,ouverlsles
·VMU,IlONDS, ,VayabulIdi.\ Esprits l vai~seaux organiques -qui doiv,ent
vagabonds ou errants çàet Jà~ 4051. ( être .Iesrécipients desparticulieus
· Parmi la lourhe infernale j,il y,a. des et des singuliers de l'hommejnter­

esprits vilgabonds: plus pernicieux ne, i563. Les vaisseaux les., ptus, pe­

~ que les, autres, 4793, ,5:180, f.,! 'Wsde tous, et absolument invisi­
,5389. 'l' .bles, Isont :contigm auxdntér,ieurs

VAGUE., Le, vide, c'est où il. n'y a, .-ne l'.hornme"5726. ,Le mal bouche
l'ien de bien; et le vagl!le, où il n'J' ces vaisseaux les plus peLits eL ab­
'! rien,de vrai, : 1 7 . s o l u m e n t invisibles"dont sonttis­
VAIN (en). Porter le nom de Dieu .sus des vaisseaux. immédiatement
en ,vain sign. proprement tourner .plus grands invisibles aussi,,5726•
. le vraien. mal, c'est-à-.dire, croirel ·D'après lIa ,correspondance, 'ces
que le vrai esUe vrai,ettlléanmoins 'vaisseaux plus petits doivent, être
vivre dans le~mal; c'est aussi tour-I .appelés les délinéaments des.pre­
ner le bien, en faux, 'c'est-àfdire,1 ;:mièr.es lI'ames ,de l'homme, 5726.
vivre saintement et ne pointcroire; 1 . - Vaisseaux spermatiques, 539t.
duns l'un et flatltre'cas, c7est prOfa-1 VALEUR, Strenuitas.' La valeur
ner et blasphémer,.8882. Porter; le sign. les' forces quiproviennell t, du
, nom;de Dieu enl vain, sign.. aussi lei 'vrai, 87.10. Les hommes de valeur
·,blasnhème, quandl~s choses qui ,sign• .les vrais les plus émineD~s
appartiennent à la Parole ou à la duns la doctrine, 608,6.
doctrine dela foi sont tournées en VALIDES, Validi. Les spirituels
dérision, et portées sur des terres­ ,paraissent faibles· et malades d'es­
tres impurs, et ainsi sont,souillées, . prit à ceux qui sont entièrement
8882. En ce qui concernait les naturels, mais ils sont for~s et vali­
.Juifs, porter le nom 'de Dieu en des; tandis que ceux quisont entiè­
vain, c'était:app\iquerau culte. des .rement nall!lrels paraissent à eux­
idoles, par exemple, au veau d'or, .mêmes forls et valides, et ils le sont
les précep~es et les sla'tuts,qui leur .aussLquant au corps, mais quant à
étaient commandés, 8882. l'esprit ils sonl absolument non va­
VAINCRE, Vince1'e. C'est com­ .\ides, parcequ',ils sont morts spi­
ballre d'après le bien et le vrai, car rituellement, 72:17.
le mal est vaincu par le bien, et le VALLÉE, Vallis. C'est ce qui est
faux par le vrai, 9338, Le divin seul inférieur, :1723, 3lJ2lJ, et ce qui est
peut vainCre les enfers, 8175. Celui impur dans le culte, 1:1292. L'hom­
qui a vaincu une fois les enfers les me externe est appelé vallée, parce
vaincra continuellement; illust1'é, qu'il est inférieur, :1723. Ce que
8273, .9715, 9937. Les maux et les 'c'est que la vallée de Siddim, i:666,
faux sont vaLncus par les combats ! :1688. La vallée, ce sont les infé­
des, tentations, i 740. Les mauvais rieurs, comme les naturels, les sen­
,esprits, après avoir été vaincus, 'suels et les scientifiques; montré,
n'osent plus rien enh'eprendre, ·lJ7i5.: La vallée de Schaveh sign.
. l695, :1717, 1820.1es.biens de l'homme externe, ct la
:VA VA \i()~
'Vàllée tIû ~i '$igli~ ~és vi'ais 'dé ~l 'e'Slllé tés ~àtiatièffls et 'ae' des èlito~
I1dn1l1ie,1"128. Là vatlée de tléi'ar, gè'inen'ts cooi/ne aes 'tetbai's a\!s
t~ ~ont 'l'és vrais tnréTièths, ~4:1.1. femps 'd'an's 1é Imon'd1.l,'à s'avoir, 'des
La 'vallée de la vision sign. I~ If~n­ retours ,des saiso'[js de ['llDrrée-etlles
tài$illS sùr les spifitoels d'après 'lès temps 'du jour, '81'08, 'l'oi34. të1
senstfe's, :ainSi d'après les i'ofé­ vajljiltion's dès 'éthts 'dans le i:i~
J'ieurs, !47t.5. !Ja *aUêe ile 'la vision peuvent êt're tonnues par la 'Con'J'P!i­
sitjn. les faô'tàilliès et les i'9.iSè1noe­ i'lnsoiraveè llis 'é'lats 'de -Iii 'éh~e[ff
ments par 'Iesqùel's 'le culte èst fal­ ~t de.1a Mliière du morid~, l02ë~.
sifié et enfin 'pl'lifané,i292. La ,'val" TouteS lesalTec'tidris 'qui iappal1î'etl l
lée de la vision,C'ê8'l'c'ette fantaisie rient là rliiJ1dur oü au bien sontlëS
gue ,la 'foi 'peut être d'Oodée sà'ns la variations de la chaleur qUI procède
charité, 382. La valléè du fils '1Ie tlüSèign'eur comm~'sbteH, 3:S62. ,Les
Hlnnom, c'ést l'-eMer, et llussi .ya variti'tilJos de ~a hiiilièl'e d'li êiët 'ne
profaoation du 'Vra; 'et du bieo, sdnt pas d'es 'variiltions jourrndlèl''e's
129'2. '1ja vall~e qui n'el/trii culti­ et'anno'elles, comme celles de la hl­
vée '0'; e'nsemEilicéè, 'c'est le 'menlal mièite 'Bans ile inoni:le, m~is 'ce 'SOlit
naturel 'non 'encore cuHivé 'par 'Iès d'es variations de l\jrltelHg'ence el
vrais '~t les 'bie'n's, :pa'r 'èon'Séquen't de l'amotir,M~7. r:HdmmecI'cii est
qlii est eneore i:lans 'Pignorance, régénéré, et 'Inèmè :PllOrnrNe qui 'a
9'262. Oans Fau~\'e vie, il y a des é1!é régén'é'ré, sulilssent 'd'es Varia·
llidntagriës, des collines, ,des ro­ lions d'~tat, 'quant à ;l'affionr et à
chers 'et des val'Iées, 'et 'dans hlS val­ la 'foi, par des élévaCions vers les
léeli sont'ceux qui l1'ontpas'encdre intérieu'rs et pal' les h!baîssemenls
ëté él~vès au ciel, f0438. vers 'les extérieurs,10t34. Toutes
'V'A'N'IT'É, Vanitas. ta vanite, les opérations dn m'entaI sdntdes
c'est la fausseté de la docttine, ou variations de la forme, variations
de la religion, et ,le mensonge est qui dans les substlmees plus 'pures
le 'faux d'e 'la vie; mont7'é, 9248, sont (l'une tel1e perfection'qu'elles
10287, f. ne peuvent être Mêrites, '6326;
'VA'PEuR,tapor. C'est la tl'an· les idées de la peoséenesont pas
quillité tle :la 'parx, lorsque l'e com­ autre chose, et ces varidtiO'ns exis­
bat des (ehtations a cessé, '90. La tent 'selon les 'cha'ngemedts 'd'état
tranquillité de lIa 'paix dbnt jouit des affections; illustré, 6326. Va·
l'hortmle devenu céleste, 'est signi­ riations de l'état de l'églilie chez
fiee pal' la pluie 'et par la vapeur, l'homme, 6645.' Variatioos des vrais
- Gen. II. '5, 6, - 'oàr elle 'est selon la qualité et 'l'état de )'dlTec­
comme uhe 'vapeur' de 'laquelle:80n lion de l'homme, 7il"!is. Varia­
homme êxtel'ne 'est arrosé et imbibé tions del')étal des pèn'sées 'de llhom.
pal"son hommelintcrne, 9t.. III e, 4850, f. Va riations ete la 'rnce
VA'R-lATIONS, Variationes. D'où chez les an'ges, 4797. Variations des
viennent, dans 'le monde, n'atutel, états de Idoi let de'l'arttour, '82ft.,
les va'rialions de la lumière et de 1'0200.
l'ombre, et cel1es de 'la chaleur et VARIÉ, Variatutn. Le bien par
du froid, f026t.. Dans le ciel, il y a les vrais devient 'varié, en sorte
de perpétuelles 'variations et de per­ qu'il n'est nulle pait semblable eo
pétuels changements d'état; il en quelque maniè'te quec'esoit,41'49.
Il. 30.
466 VA VA
Dans un seul bien, il y il d'innom­ cette variété l'un eS,1 'distingué de
brables choses variées, 4005. Tout l'autre, 10336. Dans le ciel les va­
ce qui est un tire son existence de riétés sont disposées par le Seigneur
choses variées, 8003. L'église du pour représenter des familles, où il
Seigneur est partout variée quan t y a frères, sœurs, gend res, brus,
aux vrais et néanmoins une par la neveux, nièces, et ainsi du reste,
charité, 3267. Le bien est varié et 5598. Les variétés des 'biens chez
de plusieurs sortes, et de tant de les hommes, tant au dedans de l'é­
sortes, qu'il n'y a pas un ange, un glise, qu'au dehors de l'église, exis­
esprit et un homme, qui soit dans tent par les vrais avec lesquels les
un bien semblable au bien d'un au­ biens sont conjoints, 3986.
tre i0336. VASE, Vas. Voir VAISSEAUX. En
VARIÉTé, Varielas. 11 existe une général, les vases sont les choses qui
variété infinie, et jamais une chose tiennent lieu de réceptacles,comme
n'est identiquement la même qu'une sont les scientifiques et les connais­
autre, 7236, 9002. Dans les cieux sances relativement aux vrais, et les
il existe aussi une variété infinie, vrais relativement au bien, 3079.
684, 690, 8744, 5598, 7236. Les Les scientifiques et les connaissan­
variétés dans les cieux sont les va­ ces sont les réceptacles et comme
riétés du bien; et par suite il y a les vases du vrai et du bien qui
distinction de toutes choses, 3519, appartiennent à l'homme interne,
3744,3804,3986,4005,4067,4149, 1469,1496,3068,5489,6004,6023,
6263, 7236, 7833, 7836, 9002. Ces 6052,6071,6077,7770,9922. C'est
variétés viennent des vrais, qui sont pour cela que, dans la Parole, par
de plusieurs sortes, par lesquels les vases sont signifiés dans le sens
chacun a le bien, 3470, 3519, 380ll, spirituel les scientifiques et les con­
4i49, 6917,7236. Les variétés quan l naissances, 3068,3069,3079, 939.'1,
à la vie du bien el du vrai sont in­ 95411, 9723, 9724. Le vase commun,
nombrables dans le ciel, et son t dans récipient des célestes et des spiri­
le même rapport que les variétés in­ tuels, est Il! Parole, 1775. Le vase
nombrables dans le corps humain, du bien est le vrai, et le vase du vrai
3744,3745,3746. Ces innombrables est le scientifique; sans le vrai le
variétés font un par harmonie,com­ scien tifique est un vase vide, et sans
me les organes, les membres et les le bien le vrai est aussi un vase vide,
viscères du corps, 3241. La variété 3068. Les scientifiques sont signi­
vient, non de l'influx, mais de la fiés, dans la Parole, par des vases de
réception, 3890. Dans le ciel, il y tout genre, tels que les bassins, les
a de perpétuelles variétés, dispo­ cou pes, les cruches, elc., 939[1. Les
sées en forme afin qu'elles fassent derniers vases, dans lesquels sont
un, 5598. Dans le ciel et partout, il les choses qui appartiennent à l'in­
y a de perpétuelles variétés, et le telligence et à la sagesse, sont les
bien de l'un n'est jamais absolu­ scientifiques, 5876. Les vases qui
ment semblable au bien d'un autre, reçoivent du rationnelle bien et le
7236. L'infinie variété vient des af­ vrai sont les vrais mêmes du natu­
fections qui appartiennent à l'a­ rel qui ne son t autres que des sci~n­
mour, 9002. Tout le ciel consiste tifiques, des connaissances et des
dans la variété quant au bien; par doctrinaux, 3508. Par les connais­
VA VA 467
sanees sont formés les vases de la tions, 7102. Vastalion de l'église et
mémoire, et par les ralionnels les vaslalion chez l'hommtl, 2959.
vases de la mémoires inlérieure, Il Ya des vaslations dans l'autre
1900. Les inférieurs, lorsque l'inté­ vie, 698. De ces vastatiolls, H06 à
rieur en est ôté, ne sont que des Hi3. Swedenborg a été envoyé
vases sans vie ni aclion, 5967. Les vers ceux qui y étaienl dans les vas­
vases récipienls du vrai sont amollis talions, 699. Des vaslalions se font
par les tentations, et prennent un dans l'aulre vie, c'esl-à-dire que
élal propre à recevoir le bien, 33i8. ceux qui y viennent de ce monde
Dans le sens de la lettre de la Pa­ sont dévaslés, 698, 7i22, 7474,
role, les mols sont comme des vases 9763. Les esprits probes son t dé·
très-communs, dont chacun con­ vastés quanl aux faux, ct les esprits
tient de profonds arcanes célestes méchanls le sont quant aux vrais,
en si grand nombre, qu'on ne sau­ 7476, 75lJi, 7M2. Che;: les esprits
rait en découvrir la millième par­ pl'obes, les vas la tions se fon t afin
tie, 937, 6222. qu'ils soienl dépouillés aussi des
Les vases de la table sur laquelle terrestres et des mondains qu'ils
élaient les pains des faces sign. les ont conlractés, quand ils vivaient
connaissances du bien ct du vrai dans le monde, 7186, 9763; et afin
célesles, 95lJlJ. Les vases de l'au leI, 'que les maux et les fau~ soienl re­
du chandelier, sonlles scienlifiques poussés, et qu'ainsi il y ait passage
qui servent au bien, 9723, 9726. pour l'influx des biens et des vrais
Les vases du chandelier, elles mou­ procédant du Seigneur par le ciel,
chelles et les écumoires, sign. les et faculLé de les recevoir, 7122,
purificaloires el les évacuatoires, 9333; ils ne peuvent pas être élevés
9572. Les vases d'argent sont spé­ au ciel avant la vastalioo, parce que
cialement les scienlifiques comme ces terrestres et ces mondains font
récipienls du vrai, el les vases d'or obstacle et ne concordent pas avec
sonl spécialemenl les vrais comme les célestes, 6928, 7122, 7186,
récipients du bien,3166,6917. Vase 7541.,7562,9763. Il est dangereux
de lerre el vase d'airain, 10i05, f. de venir dans le ciel avant d'avoir
VASTATION, Vaslalio. Voir Dt­ été préparé pal' une vas lalion, 537,
VASTATION, DÉSOLATION. Distinc­ 538. Toule vastalion, dans l'autre
tion en lre la désolalion el la vasta­ vie, s'avance des externes vers les
tion, 5376. Il Ya désolalion quand internes, 7795. De l'état d'illustra­
les vrais manquent, el vastalion tion et de la joie de ceux qui sor­
quand les biens manquent, 5360. tent de vastalion et soot élevés dans
La désola lion el la vaslation sonl le ciel, et de leur réception là,2699,
décriles bien des fois dans.la Paro­ 2701, 270!l. La région où ces vasta­
le, et sont désignées par divers lions son 1 failes est appelée terre
nams, 5360. La désola lion se dit inférieure, 6728,7090; celle région
des spirituels de la foi, ct la vasla­ e.sl sous les plan les des pieds, en­
tion se dil des célesles de la foi, tourée de tous côlés pal' les enfers;
llii. La vaslalion complèle est ap- , elle est décrite telle qu'elle est,
pelée dévastalion, 8285. Dans la Pa­ 49ltO à 695i, 7090; d'après l'expé­
role, il est fait menlion de quatl'e rence, 699. Quels sont les enfers
genres de vaslalions el de puni- qui, plus que les autres, infesleQt
, '1 ", 1
46'8 vA v:.\
et d'éy~lë~t, les
'7~}7~ ,,7~Oj2~: 7~4'~. ~nlre jni~s'taiÏ!)l)s, les ~enl~liQns
,~"~,~ui ont, infe~té,e~ ,~évalllé les ~.t. les vastation~, 71p4. ?n est ,S~G­
,!lSprits probe,s les ,~r,,\gnent en- I cessivement et,p~r degres préclplt~
.•\lite, le~,r.ui,en~ et)~~ plit ,enaver- 1 \lans"renfer, o~, s\lcsessi,v~me,nt et
sion, 77~8., Ces infestation~ ,~t ,ces 1 par d~grés ~leVé d~ns le,~i~l, ;parce
~~sltat,ions se, font de cllve,rses pl~-I qu'il f' a vastatio," du vra\ et du
,nière,s', ~e!~n l'~dqérence ~~~ maux bjeljl cnez 'e~ p1échants et vastatioll
~t des faux, et durent en raison de 1 du faux et du r,nal cpe z les bons.
'Ill qualité el de .Ia. quan'titét'de ces 754i, .7,542. Quan\i ,1 ya eu vasla­
m~u\~. et de ces faux, ~106 à Hi3, l' liOn, des ,vrais et I~es I~i~~s, alors
Quelquell esprits veulent de ,pl~in ç,qmme des poids sans sl,lpport, ou
g,ré entrer ~n vas~ation" ou, êlre d~-I des oi~eaux. privés 4:ailes"i1r; ItOI1\­
vastés, ~i07; quelques-uns sont ,bcntdaus l'aptme, 7~45 j popr ceux
él~.vé~ immédiatement au ciel sans 1 qu~ ont é~é de l'ég,lise et ont vécp
vastation, 1~i2; d'autre,~ sont dé- la vie du mal, c'est pire qU,e pour
vastés par de,s c~aiJ!te,s" 4~42:; 1 ce~x qui étaient hors de l'église j
d'aulres, par d_es, infell~.alion~ pro-I ,raisol) de G~la, 7554. Les méchan~
venant des maux qu'ils ont faits 1 son't dévastés qUilnt aux biens et
dan,s le :monde, et des 'ta~::t qu'ils 1 aux, 'vrais qui ~ont dan~ .l'exlérie~r
ont pen~és dans le rponde, d'04. ré- 1 I\a,lurel et ,qui regardent en bas, et
sultent,des anxiétés ~t.d~s ,douleurs 1 toute communication avec les biens
de conscience, H06 j d'autres, par 1 ct les vrais de l'intérieur naturel,
une. captivité spiritue!le ,. qui est l 'qui sol,l1 tournés en dedans, est'rer­
une ignorance et une interc,eplion, mée, 760:1., 7604, 7607. Si les mé­
du vrai, conjointes avec le désir de l ,ch.ant~. sont dév~slés par degrés,
savoir les vrais, il09, 2694 j p'au,-I f1van,t d'être damnés et d'êlre en­
tres, pen~ant le ~ommeil; d'autres" 1 yoyés dans l'enfe,!', c'est afin qu~
dan,s un état moyen enlre la veille les ll)échants soient confirmés qu'ils
et le som,m~i1, H08., . 1 sont dans le mal, et aussi afin que
Les rpéchants, avant d'~,lre jelés les bons soient illllstrés sur l'élat
1

dans l'enf~l', sont dévastés quant de ceux qui sont dans le mal,,7795.
allX vrais ~t aU,x,.bien$, et après ep ,Chez ceux qui sont dévastés, l~s
avoir été dépçuilIés, ils sont. portés: connaissances du vrai ,et du bien
d'~près eUll-mêmes ~ans l'el1fer, le~r s9nt enlev~es et sont trilllsfé­
6977,7039,7795,8210, &232, 9330. rées dans les bons, 7770.
J '"' 1
Le Seigneur ne I~s dévaste pas, DlalS On est tenu dans l'ignorance, et
'ils se dévastent eux-mêmes, 7643 j les vrais de la foi ne sont ouverts
illustré, 7926. L,es méchanls s,e: ,qu~ q~ard on a été .dév~slé; et ce­
dévastent eux~mêmes"en ce qu'il,s la, afin, que les choses saintes ne
1

tournent en ma.Ue bien qui influe 1 soient ,point profanées, 301, 302,
du SE\igneur, et cel!! a lieu succes­ .303. De la vaslalion de l'église,
sivement et davant~g~ !lelon que le *07 à 411. Quand une vieille église
~eigneur met en ordre le ciel pour est en vastation" les vrais inlé­
lo'flueJ' de plus près, 7679, 77:1.0. 'rieurs sont révélés pour servir à
Les m~chant~ so.nt dévastés quant ,uoe autre église, qui alors est iq­
aux vrais, et les bon~,son~,Mva~tés .st,aurée, 3,39~, 3786. Les églises
quant 'aux 'faux, 7474. Différence ont eu leur vastalion, 407. Une
VE y~ ~y.
pouvelle ég!,ise a ~oujo!Jl'g su~9é4é
""If' è' \' J 'dé',"'lé",1,; ,!il
e:es~ qU~ ,le l'eau, la e,hèvre el
d"\ 1,,1,," ,'fi ",) 1~~2,7] L"
Je
à ' une
.1
Viel e g Ise ", ~~st, e, ;r~R' .b'''''
~r~er 1 ap~ I~ ~~~rIJr-,~~, lll~;,' ,?
41~. 1,1 Y a deux genres de ~asla. s~ç:t,i:(ice' faI~ avec ~n veau ~s} ,a
tion; llun, de êéux' qui son( a~ 4e- puri'fiéalic/o d'éS"tnâux I~t' deS",~ûi
aans jdé'!l'é~lis'e;i l'autre, de eeu* qüt 'sônl'da~~i l''hô'mnie '~atur~l':
qui l'sont Jhor~' de l'église, ôu 1dés ~990:"Le i~urèa~ 1'6h ieveaü'; dans
gentii~', Ù~. ceUJ( quj"ïnte'stenr~ les sa~rifices a signi,lié ie divin d~b~
'alms i'aulre'vie~ ~6tit ce'~x qUi,'di~s i,e' ~IM~lIr,' e~' ,par '~ultèl~ ,lid,tu-
l'église, ont confessé ,là foï seu,lb èt ~el '~piriliièl chez l'homme; ~831l;
ont véc6 ",/~ vi~ du ~al; if.lust;é, t~ ~eau', co~,pf ~,P :?êux' p~,rÙ~s,
73i7, 7502; 7545. Elat d'mslruc!. c'eslle bien procédant ~u Seigneur
tion de ceux qui vien'nent'd'e lâ <l'une palr,t, et Te bien' reçu par
'vaStation ou'lIe la désolation, 2701~ ï'honune d'une nutre part; passe~
2704. La désoiatiolletla ~astlilioneriÜe'le~ ~artlés ~è' ceve;iu, c:étà(t
sont plusieurS' foi~ décrites daVJs la conjoindre, 9M1. 'ie veaù d'or ~ig:
j

''parole, eil ce que l'église esldansle ~laisir' ~es amours' externes,


le faux et dans le m~i, et aüssï'eA '104'01, 101l,59: sn~s' 'fils d'lsra~1 se
ce gu'elle Ilst dans la' désolaU6n de s~nt fait 'uii v'ea~ d'or;et l'ontlldoré
la régénéràlion; montr~, 5376. Les illi'lieu de Jé'hôvah, 'c'est'parpe'qiJe
'esprits de ,notre ~erte sonldé~~~té~ ,a~~'s ,feul' ~~.~,r· él~i,<~e~t~e \'l?ol~­
avant ~~'lls pUlSSe?,t .être ,é~~vék .trl~ ~~ypt,en~~, quoique ~e l)ou~he
dans le ctel, 6929; Là vastatlOn du ils eussent confessé Jého~ah, 9~91.
faux se fait aujoui'd'hui dan's la'tel'l:e 'éè 'qlù est ~ignifié par' ce ~eaù dlor
'inférieure,7090. Il fdul'absolument moulu et réduit en pou~re, '9391.
'que les esprits probes st>ien,t (ebus 'éëü~ qui alsent qu'ils' àdorenl le
l

dans ~n iiey de v~station, p.Ô~1' què '~iey ,de l'univ~,~(~~is 'quI' ~t~el~t
les chos~s grossières et ImpiIres cela de bouche et non ,de cœur,
des amours de soi et du Ihondè sont enten~us par'ceux qui adôrë~t
soient dépouIllées, 7186. un 'veau de fonte; 10407: Le veau
VEAu,Vilulus. Lés taureaux ou 1 dé samai'ie,"--:" Hos,ée; VIÜ~' li,::':"
,les veaux sont le bien de ,l'inno-i sign. té bien dans l'homme n,aturel
cenee dans l',homme externe'; mon- et non en même temps dans ThOrrl.
[l'é,639'i. Le taureau ou le veau est me spirituel, par 'conséquent le
le bien ' eXl~rne ,de linn,acence, la 'non~~ïen, 9~91: L~S,~èa~x d~s p'eu:'
brebis le bien ,interne, et l'agneau p'les,'- Ps. LXVII,i. 31,- slgn.,les
le bien intime, fOf32. Le veau sig'. ,'biens qui appartiennent au vQlon-
le bien de la cllarilé, 7779, f. Le 'taire cheZ ceux 'de Tégli,se, '939'1.
veau est le bien dilDS le ralionnel; JL~S veau'x 'd'u' 'mtli~u' de'rengrais,
1

dàns \il sen,s opposé, 'qua~d 'il tut -- Amos: vi. 4~ - ~ign. {es bien,s
devenu une idole, c'était le plaisir extél:ieu~sl 'd~ rinnoëence, 'b3M.
1

naturel et sensuel; montré, 10407.· Les veaux ues ")èvres/ ~ Rosée,


"Dans l'l::~yptè, les"gé'nisses et' les 'xIV.:3, - ;i(,rn: la confession 1 et
veaux d'ôr létaient l~s princjpales '1,J~~lio'n de grâces' proYen~h('d'üb
-idolés, à cause de la significaliorl, cœur bon, 9S'91.Lê vè3ü gras, ...:.;..
,parce que d~ns .Ie natu:rel' il ~.,a !eLûè,xv. 'f3, ~ l~ig,!" '.Jes b!e~s
scienliliqqe; plusjeurs ~étai1ls, s~r ?alnm~~sc?J~e~p~n~~~ts a~~ \vr~~~
le W~u de l'ÉgY'ple,~~3~1. Ce, q~e j ,20ffi~,~"s ~)~l~~S JP~r ,la ~~~e,
,
470 VE VE
9891. La eonvers~tion des ~nges un état moyen entre la veille et le
sur les alTections bonnes est repré- sommeil, H08.
sentée, dans la partie correspon- VEILLER, Vigilm"e. C'est s'ap­
dante du monde des esprits, par pliquer à vivre selon les préceptes
des animaux doux, tels que les de la foi, 4638. Esprits angéliques
veaux, 3218. qui sont chargés de veiller sur cer-
VtGÉTAL. Il y a un influx du sei- tains hommes pendant qu'ils dor­
gneur par le ciel dans les sujets du ment, 1977.
règne végétal, 1.632, 3648. Toutes VEINE, Vcna. Le rationnel n'a
les choses qui existent dans le rè- point la vie, à moins que le naturel
gne végétal viennent de l'influx du ne corresponde, il en est de cela
monde spirituel, 5116. si le spiri- comme' de la veine d'une source
tuel procédant du Seigneur n'agis- qui se bouche, si les eaux n'ont
sait pas en dedans continuellement aucun écoulement, 4618.
dans leurs formés primitives, qui VE LU, Pilosum. Le velu ou le
sont les semences, jamais les arbres poilu sign. le naturel surtout quant
ni les plantes ne végéteraient et ne au vrai, 3526.
croltraient d'une manière et par VENAISON, Venatio. C'est le vrai
une succession si admirables,3648. du naturel dont provient le bien de
Dans le règne .végétal, il n'y a rien la vie, 3501.
qui ne représente en queique ma- VENDANGER, Vindemiare. Ven­
.nière le royaume du Seigneur, danger les grappes de la terre, ­
1632. Apoc. XIV. 18, - c'est détruire
VÉGtTATIF. D'OÙ provient l'âm'e toutes les choses de la charité,
ou la vie végétative, 1632. Par l'in- 5t17. Vendanger le cep de la terre,
flux de la chaleur du soleil dans - Apoc. XIV. 19, - c'est détruire
toutes les choses de la terre existe l'intellectuel de l'église, 5113.
la vie végétative, et par l'influx de VENDANGEURS (les) qui laissenl
la lumière dans ces mêmes choses du grapillage, - Obadie, vers. 5,
existe un secours pour la vic végé- - ce sont les faux qui ne provien­
tative, 6128. 'nent pas du mal, parce que ces
VEILLE, Vigilia. Voir SoM)fEIL. faux ne consument point les biens
La veille sign. l'état clair, 3715, et les vrais renfermés par le Sei­
5210. Il Ya veille spirituelle quand gneur dans lé naturel inlérieur
les vrais sonl dans la clarté, el chez ('homme, c'est-A-dire, les l'es­
sommeil spirituel quand les vrais tes,.5135.
'sont dans l'obscurité, 5210. La VENDEUR, Vcnditor. Le vendeur,
veille du matin sign. l'état d'iIIus- - Ézéch. VII. 12, 13, - c'est celui
tration et de vastation pour les qui a aliéné les vrais et insinué les
bons, et l'état d'obscurité et de des- faux, 5886.
truction pour les méchants, 8211. VENDRE, Vcndere. C'est aliéner
Il est dit la veille du matin, parce au point que la chose n'appartienne
que la nuit avait été divisée en plus,4098. Vendre, c'est aliéner les
.veilles, dont la dernière de la nuit choses qui sont de l'église, 5886•
.et la pl'6mière du joUi" était la veille Vendre, c'est approprier à un au­
du matin, 8211. Esprits qui, penol tre, 5371. Vendre, c'es.t abdiquer
dant la vastation, sont tenus dans et se soumettre, 6143. vendre,
VE tE 47t
c'est communiquer les connaissan­ la communicalion, 5249. Venir,
ces du vrai el du bien, 5886. Ven­ c'est le successif, 5505. C'est rap­
dre, c'est aliéner de la part de ceux proche, 5941, 5947. Venir, c'est
qui sont dans la foi séparée, et re­ êlre appliqué, 6U7. C'est la con­
cevoir de la part de ceux qui sont jonction, 6782, 6783. Venir après
dans le simple bien, 4752, 4758. eux, quand Il s'agit de ceux qui
Ceux qui vendent de l'huile, ­ sont dans les faux d'après le mal,
lHatlh. XXV. 9, - ce sont ceux qui c'est l'elTort pour faire violence par
van lent le bien du mérite, 4638. l'influx du faux d'après le mal,
Vendre lout ce qu'on a, c'esl alié­ 8187, 8209. Venir pour s'enquérir
ner le pl'opre qu'on avait aupara­ de Dieu, c'est s'informer de ce que
vanl, c'est-à-dire, les maux et les dicle le divin, et ainsi de ce qu'on
faux, 5886. doil "ouloir el faire, 8692, 8694.
VENGEANCE (la) pro\'ient de l'a­ Venir en Égypte, c'est s'inslruire,
mour de soi et du monde, 10038. 1479; c'est êlre inilié aux scienli­
Les vengeances découlent du pen­ fiques, 6638. Venir \'ers ses pères,
chanl de l'homme à vouloir com­ c'est passer de la vie du COl'pS dans
mander aux autres et posséder les la vie de l'esprit, ou du monde
richesses des autres, 10791. Les dans l'auIre vie, 1853. Venil' pOUl'
vengeances sont une des origines parler, c'est apporter un comman­
des maladies, parce qu'elles détrui­ demenl, 7167. Venir pour séjour­
sent les intél'ieurs de l'homme i et, ner, c'est pour chercher la vie,
quand les intérieurs ont été dé­ 6077.
lruils, les extérieurs soulTrent et VENT, Ventus. Dans la Parole,
entralnenl l'homme dans la mala­ tous les esprils, tant les bons que
die, el ainsi à la mort, 5712. De la les mauvais, sont comparés et assi·
vengeance dans l'aulre vie, 8223. milés au venl, et aussi nommés
Des enfers de ceux qui ont passé venls, le même mot, dans la langue
leur vie dans les vengeances et originale, servant à désigner les es­
dans les haines, 815. prits el les vents, 842. Du vent
VENIN, Venenunt. Le venin, c'est oriental, 842, 2128, 5215, 7679,
la haine, 251. Anciennement on 8201. Le vent oriental ou l'eurus;
nommait venin de serpent les rai· ce sonl les choses qui apparlien­
sonnements d'après les sensuels nent aux cupidités, et par suite aux
sur les mystères de la foi, et ser­ fantaisies; montré, 5215; voir Eu­
penls ceux qui les employaient, RUS. Le vent orien lai sign.le moyen
1.95. Le venin sign. la ruse, et les de destruction, parce qu'il était sec
sel'pents venimeux sign. les four­ et accompagné de tempêtes, 7679,
bes, 9013. 8201. Le vent occidental, ou vent
VENIR, Venire. Voir ENTRER. de mer, sign. la cessation de l'in­
Venir, c'est la présence, 5934, flux du divin par le ciel, 7702. Le
6063, 6989. Venir vers quelqu'un venl de Jéhovah, ou la respiration
ou entrer chez quelqu'un, c'est la de Jéhovah, sign. la vie procédant
présence ou l'apparence, 7498, du divin, 8286. Le vent des narines
7631; el quand cela se dil des ma­ de Jéhovah, c'est la vie par le divin
riages, c'est être conjoint, 3914, ou le ciel; montré, 8286. Les qua­
3918. Venir vers quelqu'un, c'est 1 tre vents et les quatre angles llont
4,7~ v~ lFJ
t~tefles. 8h!:l~es.~" vrllJ ~t~" ~'t!n,; l~ VeDire" çel"i ql!\ ~t lUI· g~til~
nwn,ré ~ ~64.~ L~s q~a!r~ venl~" li.on, e~ 4èli la cpnt;:/lplioo, ç~luj qqiJ
~'où s~ropt aS~fIl~lés les él\Js, ~ig. ~~~ à sQn origjQe. 49~8.
lql!~ IE}~ 41.a,1,,\ 4u ~i.a!1 ~~. du vrai, VSNTRIGDLi; o,u ~sIOlll~. J(ma-,..
40,60, f, ~~ r~pl\\tre d~ '4en!" c'~L t~i~ulus. Vail,' ESTo.~4c..
Illl!lliplie~ III meps.onge, et pOUl!. V~NTRIÇDLEJ~ IW CE~l!1!4D" 4P4&.
suiv~e l'elltU~', q'~,s~ m~ltilliier, 111 4222, q&~6, &724, PIl ir'l!l~e~ ca.'1
déva~tê/-li~q, 761~. Dan~ HOllée; ­ "il~s du cen;eau, 4049•. l';sprils,qui
XII. 2, T- le vent #gtl. l,es f~nlai­ ~pparliennenl à Celle pro~iQce;
si~s, et l'llurQs le~ cupidilés, 5215. quels il~ sonl, 4Q49. .
D~s Ésaie, _. xq. 1,6, - la dis­ VÉN,!S (\erre ou planète 4e), De~
P,l!\'~i(ln est comna,rée ~u "llol, cL 111-, ~l\bilants el des esprHs, de la ilIa.,
d.i~ip;llio/) à la ~~!ppêle, 842. nèle de Vénus, 7246 à 7~53. Il Yl\
V~l'f1E, Ve'lItPtio. L'acl~t ~ign, d~Qs çelle planète deux ellpèces
l'ilPpropri~lioll dl! !liel} et du vrai, d'habilants el d'ellprils d'un carac"
el la vllnle l'aliénaLÎoq du bi\ln e~ lèrll opposé, 7246; le~ uns bon,s, le~
du vrai, &88û. La vlloLe signifie él,lllres méchanls j ceux qui son~
ill,lssi la comqlunicaliop des' qon­ méchanls apparél.issjlQ~ par la par­
naissanrres d!) bieq et 4u vrai, e~ tie de 11\ planè·!e qui regarde de Cil
cela, Pilrce qlJe l'''l(~q/)isition el la cOté-ci, eL les bons par j'i\ulre par,
c.oR;l~l,IniCilliop de ces copnaisslln­ ti~, 724l/. GQmip.en t apparatt la pla.
cos sq!?l sig,nifi~s par la négocia­ ~èle de Vénus danll ridée des es­
lion, 5686. prits, 7247; voir P~ANÈ"E. Les
VIlNTRE (le), Vt!l'/tel',sign. les !;lons recpQqaiss611t notre Seigneull
çJJOSeli qyi s~n ~ le plu!! pr~s d~ la CO!Jlme leur. pnique Dieu, 7252. Leli
terre; qinsi le serpe.n~ lIliU'ChanL allires sont pillards el presque sau­
Su\, le venlre sig"!!. le lleljsuel qui vages, 7248. Ils se réjouillsent de
el/ soi, lorsque l'homme s'esl lonr­ leurs rapin,es, 7248. Ce sonl de~
né vers le lerrestre, est Ce qu'il y géaBls, 01 ils sonl stupides, 7249.
é\ de plus bits, 247 ,~,48; voir S':R­ Ceux d'en Ire eux qui sonl sa/)vés
PENT. Le venIre c(i)rrespond nu che. ~ont rédljÎls, daps les Len,lations, au
Iljin qui condui~ à l',enfer, 8\l:l.p. Le ~e-mi,er, poilll du d~e&pqir, 7~50.
fr\li ~ du v·eQ!r4 sign. la rec!lDnais­ Le~r" enf,ers lionl l/-uprès 4e leur
S,\~~ '4-'\1 vr~ t\l du ~iel) par la foi ter.re, 725Q. C~llx qW s.QlItBllur.'élI
el pa.r l'açJe, et la ç,o,njopclion du reçQivent III (\li au Seigneur çom~e
Vfl)i ~ 4t.lpi,e1l ,qu~ e!l p'r()vie!l~, ~eQI Qieu IljlUV~Ur el médialeur,
all~1, PilWl David, - P!lr LVlll. 4, 7261. I,.es l\Spri~s qll.i élaient bo.ns,
....,. se dé1ourn~r dès le ~ein malel'~ s'enlre.lepanl ~ve<; sw~dell1JQrg, luj
~!ll, c~~t 8,\l 4~19\1rn~r ~u bieQ qui diren 1 que, quand ils étaienL d,ans
app.r~ieol à l~égJi~~; eL se fO,ur.,. lE! mOllde, ill! avaijlnl rec()I1nu, et
VOf~rd~~ le ventre. e'~~ se ~Mour. 'lu1à plqs ,for,le ,ilisp.D mainlenaPl,
~~r~\l 'Vr~i, ~91~. P~D~ ijosé.e, ­ ils reconpaissenl notre Seigneur
I-l', 111-, .... Ia gloire,~ui S'!wvo1e dès p.Elur leur unique Djelj, ,e4 qU,e sur
renfa~em~~l, 4ès ,le ye!llr,~ et dèll leu.r lerre ils 11ava,ieQl YU, mal'cbal11
l~AOn!;;~plWll:, .#g~. qqe le~rai de au milieu d'ellK, 725~. Dans le
l'ésJiSf} iPW~fl\ eA~4~e~~!I~; dès trèJl~gra,n4 ,1Wl»llle, jl$ ont relal.ion
lIel){aD'e.~t,~~y~ig,li~st ,:lé; dè.s ')'!lC la Ul~PJ9i,r,~ d~ c11.0Ile$ maté,.
VE V» 473
l'ie\le~, qUi conçorde a'olea k mé­ cbe et l'eBPl'it des lèvres, 'T"'tllllle,
JOpire l\es ohoaes immatérielles, XL 4, - c'eit le, divin vUi 411llt
ê1l1ec laque/le ont relation les es­ Rfocède le jugement, 6U9.
prits de Mercur-e, 7253. Des espl'i1s VER G E ~ $, Arq01'eta, Vergers
de Mercure vinrent vers des esprits dans le monlle lIpirituel, 4Q2~.
<1e Vénus dilns la seconde parUe de V.éI\IT~, Vcl'Îtas. Voir VU.J. L1\
eelle planète, et ils furent d'aocord vérité, c'est la foi, 312~, 'Jout Ce
av,eileux, et alor~ Swedenborg sen-, gui dan!! lell '1ncie!lnes églilles a ét~
lit un cqangement notahle dans le appelé vérité est appelé foi dans
cerveau, 7170. Voit" TERRE. l'église chrélieope, 4690,4765; et,
VEll, Vermi$. VoirVERMlsSEACX. dans la langue origin;l.le, Iii vérité,
Le ver se dit !lu faux du mal, car il et la foi sont exprimées Rar l~
en est du bien quand il devienlle lI)ème mot, 4690. La vérité dans le
mal, comme de la chair et du pajn SeDs intern!:, c'est la charil,é, 3121.
quand ils se putréfient; le faux d'a... Par la miséricorde et l,a vérité pro­
près ce mal est comme le ver qui cédant du seigneur, les très-an­
s'y produit par la putréfaction, ciens, qui étaient célesles, p'en­
8it82. Le faux du mal qui est dans tendaient rien aulre chose que la
le bien provenant du propre est réceplio,n de l'ipflux de l'amour en­
comparé au ver, Bit8t. vers le ~eigneur, et par suile celle
V}lRDOYANT (le), Viride. Le ver, de Fiofiux de la charité al'égal'd du
doyant est le sensitif, 1013,7. Tout prp,cbain, 3122; mais, par la misé~
arbre verdoyant, - Ésaie, LVII. 5, ricQrde et la v,érité procédall t du
- c'est tout per~eptif, tout cogni­ S,eigueur, les anciens, qui étai,ent
tif, et tout confirmatif du faux, spirituel~, entendaient la charité ct
10137. la foi; pourquoi? 3122. MiSjjricorde
VERncRE (la) sign. le scientifique el véroilé, c'est amour et foi; mon­
et le sensuel, 7691; c'est aussi le tré, 10577. Faire miséricorde el
1(

sensitif du vrai, 7691. La verdur.e vél'Ï.té, Il c'est Je bien et le vrai;


d'herbe et le vert sont les choses formule chez les anciens; mont1'é,
viles des R1aisirs, 996. La verdure 6180. « Des hommes de vérité, Il
Il laquelle il ne seu poJnt nui,­ sign. des vrais purs, 8711.
Apoc. IX. 4, .,...,.c~est le vrai sciepli, Une vérité cOllsiste en une infi·
fique ,par lag,uel existe le vrai de I~ nHé d?e,utres vérités; mais chez
foi, 9936, ceux qui sont .dans le mal elle con~
VERGE, Vi1lga. La v.erge de fer, siste en une illfinit.é de fau$S.etésl
c'est la pui.$sijnce .du vrai spiri.tuel de là chez ceux-ci il n'y a dans
dans le naturel, 4876. Cl est la vé­ ceUe v~rilé aucupe vie, 9it~4, f. Il
l'Ué .qui appartient à la Par91e du Ya upe grll;Qde dilféreoce entre sa·
Seigl\.eur, 426. La verge sortie du voir ·les véri,tés, recQnniittre les vé·
tronc de Jischai, c'est le Seigneur, ritéll, Ilt aNQir fQi aux: vêr,Ms, 896.
469,4. J.\l vergll d,ont Aschur (rap­ Qua/)d la chari,té, qui est la bonté
pera, C'cllt la puissance de ceul' qui de la (oi, est ptésente, alors est
raisoolJen,t d'ilprès les scientifiquell présente la reconnaissance qui est
co.otre le$ vrais de la foi, ,et qui le~ la vérité d,e la foi, 654. Toute vérité
pe.f\·,er~.i~ej:)t 9ul~ regardent com~ ilPparalt mieux d'après le rapport
me -rïlln, lJ~7,6. ~~ N~rge de la bou, av,ec Jes opposés, 71)7[). La C10ijn~~
474 VE VE

malion de la vérité se fait par l'il­ par les changements des vel'mis­
lustration, et ('illustration est dif­ seaux en papillons qui alors son t
férente selon l'état de la vie de dans leur ciel, 88lt8. Vermisseaux
chacun, 7012. Autant l'homme est de différent genre; ce qu'ils signi­
dans la vérité, autant il est dans la fient, 9331.
lumière dans laquelle sont les an­ VERRE, Poculum. VOi7' COUPE.
ges dans le ciel, 57lt9. Les vérités Donner à boire un verre d'eau au·
de la foi sont les lois de l'ordre dans nom du Seigneur, c'est instruire
le royaume où l'homme doit vivre dans les vl'ais de la foi d'après u!le
à éternité, 1775. Il fallait qu'il y tl'ès-faible charité, 5120.
eût quelque parties vérités célestes VERRE n'OPTIQUE, 58lt9, 66ftl,
dont l'homme doit s'instruire, puis­ 9577. Voir MICROSCOPE.
qu'il est né pour les choses céles­ VERROU, Vectis. Les venoux
tes, 1775. Les vérités de la foi son t sign. des doçtrinaux, 402. Les ver­
les intérieurs de la Parole, et ces l'OUX ou barres sign. la puissance
vérités sont opposées aux illusions, qui appartient au vrai d'apt'ès le
allX persuasions et aux cupidités, lJien, 9496.
1879. Quoique l'historique dans la VERSER le sang, c'est faire vio­
Parole renferme un sens interne, lence à la charité, 101.0. Vel'ser le
Cet historique reste toujours selon sang innocent, c'est éteindre le di­
le sens de la lettre dans sa vérité; vin vrai et le divin bien qui procè­
exemple, 2015. C'est une vérité dent du Seignem, ainsi étouffer le
éternelle que nul ne vit par soi­ Seigneur lui-même chez l'homme
même excepté le Seigneur, et qu'en de l'église, 9262, 926lt. Voir !\É­
conséquence tout ce qui appartient PANDRE.
ta la vie influe, 6325. Il Ya des mil­ VERTl:nRES, 5560.
liers de vérités que le rationnel de VÉSICULE DU FIEL. Le foie aban­
l'homme ne peut nullement croire donne le sang vil il la vésicule du
d'après sa lumière née. de ses sen­ fiel, 5183. Ceux qui cons tituent la
suels et obscurcie par eux; exem­ province de la vésicule du fiel sont
ples, 2196, 2209, 2520,2654,2718. du côté du dos; ce sont ceux qui,
Dans l'autre vie, la vérité n'admet dans la vie du corps, ont méprisé
pas les raisonnements, 2733. Dans la pl'obité et en quelque sorte la
le monde spirituel, les vérités sont piété, et anssi ceux qui les ont cou­
représentées par des lumières, et vertes d'opprobre, 5186, 5187.
par les innombrahles modifications VÉSICULES SÉMINALES. Combien
de la lumière, 3222. sont grands les désirs de ceux qui
VERMISSEAUX, Vermiculi. Voir sont dans la province à laquelle
INSECTE. La transformation des ver­ correspondent les vésicules sémi­
misseaux en chrysalides et en vola­ nales; d'après l'expé?"icnce,5056,
tiles est le ('eprésentalif de l'amour 88lt7.
conjugal, 2758. Représentation du VESSIE, Vcsica. Les urétères et
royaume du Seigneur dans les ver.., la vessie, qui sortent des reins, sig.
misseaux qui deviennent papillons, le vrai extérieur et son exploration,
3000. L'état des esprits dans le puis aussi la correction, 10032. Es­
monde spirituel, quand ils SOIl t prits qui constiluentla province de
préparés l,our le ciel, est représenté la vessie, 5377, 5378 i ce sont ceux
VE VE 4i5
qui ne désirent rien plus ardem­ parce que ces vrais couvrent les
ment que d'explorer et de scruter biens qui appartiennent à la cha­
quels sont les autres; et aussi ceux rité,5248. Chez les anciens, chaque
qui désirent châtier et punir, pour­ chose dont ils étaient vêtus signi­
vu qu'il y ait quelque justice à le fiait quelque vrai spécial et parti­
faire, 5381. Situation de ces esprits culier; ainsi un vrai était signifié
respectivement au corps humain, par la tunique, un autre par la
5380. Manières dont ils explorent chlamyde, un autre par la toge, un
et scrutent les intentions des au­ autre aussi par les coiffures, telles
tres, 5382, 5383. Manières dont ils 'que le turban et la tiare, et uo au­
exercent les châtiments, 538!l. Es­ tre par les vêtements des cuisses et
prits qui correspondent au fond ou des jambes, tels que les caleçons et
à la partie supérieure de la vessie, les bas, et ainsi du reste, 4875. Les
5389. Leur mode d'opérer, 5389. vêtements tirent leul' signification
VESTALES, 6832, 10177. de la partie du corps qu'ils cou­
VESTIBUJ,E. L'homme n'est point vrent, 9827,9959. Dans la Parole,
dans le ciel avant d'être dans le ce qui revêt une chose, de quelque
bien; s'il est seulement dans les nature que ce soit, est appelé vête­
vrais de la foi, il se tient seulement ment, 10258.
devant la porte, et si d'après ces Si le vêtement est le significatif
vrais il regarde le bien, il entre du vrai, c'est parce que les esprits
dans le vestibule, 9832. et aussi les anges paraissent cou­
Vtn:~JENT, Vestis. Le vêtement verts de vêtements, et chacun selon
est le vrai, iLLustré par des repré­ les vrais qui sont chez lui; de vête­
sentatifs, et montl'é, 9212, 9213. ments blancs ceux qui sont dans les
Les \'êlements sign. les vrais, ainsi vrais de la foi d'où provient le bien,
les connaissances, 1073, 2576,5319, et de vêtements d'une blancheur
595!l, 9216, 9952,10536. Les vête­ resplendissante ceux qui sont dans
ments sont les vrais inférieurs res­ les vrais de la foi qui proviennent
pectivement, ~576. Les vêtements du bien, 5954, 10536; voir aussi
sont les scientifiques inférieurs, 165, Dans l'autre vie, les vêtements
6918. Le vêlement est le vrai sen­ de ceux qui sont dans les externes
suel, 9158. Le vêtement esî l'exté­ sans l'inteJ'De sont noirs et en lam­
rieur, puis aussi le sensuel, 9212. beaux, tels que sont ceux des men­
Les vêtements sont les vrais d'a­ diants dans les rues et des voleurs
près les repl'ésentatifs dans l'autre dans les forêts, 10536. Les esprits
vie, 10536. Les rationnels et les ne savent pas même d'où leur vien­
scientifiques sont comme un corps nent ces vêtements, mais ils en sont
et un vêtement pour les spirituels, revêtus Il leur insu; et leul's vête­
2576. Les vêtements sign. les cho­ ments varient aussi selon les chan­
ses qui sont au-dessous ou en de­ gements de lenr état quant aux
hors, et couvrent celles qui sont vrais, 10536. Les vêtements des
au-dessus ou en dedans, par con­ esprits sont sans splendeur, mais
séquent les nais parce qu'ils cou­ ceux des anges sont comme pro­
vrent les biens, 5248. Les vête­ duils par la splendeur; illustré.
ments sign. d'une manière spéciale 5248. Les esprits ont coutume, pOUl'
les vrais qui appartiennent à la foi, atte,ster leur innocence, d'ôter leur~
4/i,~ VE ;YE
vèlemeq~, el 4~ se mon~~r Dq~, spirituelle, 691~, 6917. Laver dan~
~37p, ,9~60. le vin srn vêtement se 4it du
Lc~ vêteIneD~s du S~ig~eur sign. ~igpe.ur, et sifln. que ~op naturel
!lQIl lliviD humain, 1025~, Les vê, .est le divin vraj procéda~t ~e son
!emep~ du S.eigneur divisés,~t Don divin bien, 6377. ~e point souiller
la tuni,que, ~iqn. qu:~ le~ vrais onis~s vêtements, - Apôè~ III-':4,"':"
~té dissipés p~r les Juifs dans ,la c'e$~ D~ point corrompre les vrai~
forme ex~~rne, mais qu'ils I!'O~L p~ par ,les .faux, 5954. AcpeL~r d~ Sei;
rêtr~ dans la '~orme int~rne, 9093. gn~~r des vêtel1)ents blanc~,­
Est ~xpliqué ce qui est signifié par ApOC. III. 18, - c'est a,cquérir les
l,es vêtemeDt~ qu'on éLendit q~and vrais réel~provenant du bl~q réel,
le Seigneur alla à Jérusalem, 9212; 10227. Pourquoi il ,avait ét,é dé­
puis, ce qui est signifié qu~nd il est fendu de s'habiller d'un vêtement
dit que ses vêtements devinrent tissu de laine et de lin, 9470. Peine
.comme la lumière, lorsqu'il fut de la lacération, de manière qu'on
transfiguré, 9212 ; quand il est dit devient c'omme un vieux vêtement,
de ne point joiD~re une ,pièce d'un 956.
vêtement neuf SUl' un vêtement vtTll (être), Vesti7"i. o~ est vêtu,
vieux, 9212; et que Pierre serail dans l'autre vie, selon les vrais;
ceint et n'ilflit pas où il voudrait, c'est l'intellectuel qui rev~t le vo­
lorsqu'il serait vieux, 9212, Les vê­ lonlaire,9952. Les anges,sont vêtus
tem,ents de sainteté' d'Aharon sont d'habits, et d'oÙ vient cela; illus­
le représentatif du royaume spil'i­ tl'é et montré, 9814. Les choses
tuel du Seigneur adjoint à son s,piriLuelle,s et les naturelles son,t
,royaume céleste; illustré, 9814, vêtues, mais non les célestes, 297.
10068. Changer de vêtements était Les fourbes hypocrites ont éLé si­
le représentatif qu'on revêtait les gnifiés' par celtIÏ qui ét~\t entré
.saints vrais; de là les vêtements d.e sans être vêtu de la rolJe nuptia,le,
rechange; montré, 4545. Les vête­ 2132.
,men,ls de rechange sont les vrais VEllVAGE, Viduitas. La priyatiop
initiés au bien, 5954. Les vêtements d'enfants et le veuvage sign. la pri­
,de lin sign. le vrpi du naturel exté· :"ation de.vrai ~L de bien, '55~6. Le
rieur, 7601. L~s vêlements blancs veuv~ge est la privation du vrai et
.comme de fin lin ~ont l,es vrais prq-. ,par suite celle qu ~ien, la privation
cédant du divin, 5319. Les vêle-' d'epfants est, la nrivation ~u vrai et
,ments de ~roderie sign. les vra~sl 4u bien, 9188. L~s habits d~ ve~·
scienFl).qu,~~ qui sont ,dans le natu-vagesign. le vr~i sans le bien, rn~is
rel, 9825•.Les vêtements d'hyacin- désirant le lJien, ~858, 4884.
the sign. ;Ies conn~i~sances du vrai:
1 VE~VE, Vidua. Les veuves sign.
~'ap\,~s \'illUour céleste, 9466. Dé-~çef1x qui sont dlan,s le vrai ,sans le
chir~rses v~,telUents, c'~st ,le deuil, bien, ~t qui cependant désirent être
à cause du y,fai entièrement perdu" ,conduits au vrai paj' le bien; et J~s
,et déV'uit, 4763. L'or, l'argent et .orphelins ceux qui sont dans le bier
)~ vête~en,ts, elpprunlés aux Égyp· . sa~s le vrai et désirellt être conduits
.liens,~ign. l~s vrais et l~s biens ,au pi~n, par le vrai; montré,4,844,
.e.nlev.és aux lDa~vais esprits, et Ii- 485,8; d"ns le seqs opposé, les veu­
,Yf:é,s·~ ,~}Ix qui étaient de l'égljsel} ve,s sign.,ceux qui ne 50,0\ point dans
VE VÈ 47i
•• ., ,.J 1 l .
.le vrai, R~rce q~:ils, n~i sont ,poin~ h\1oses qui appartieli~éH,i il l'égliscj
dans le bien, e,t,a,ussi ceux qui sont par les veuves la cOijjonc~ion ,du
dans le faux; 4844. Ceux qui sont pien avec le Vrai, el ,par les orphe­
cond uHs par le !)ien dans le vrai de lins la conjonCtion du vr~i âvec lê
l'intelligence sont des veuves dans bien, 9200. La veuve sign. le désir
'fe sens bon, 4844. De ce qu'un dU bien pour le vrai, ~l l'orphelict
homme signifie le vrai et sa femme le désir du vrai pour le Illen,9207,f.
le bien, la fe\ll!l1E1d'un hom~e ,de­ COqJme, .dan'~ le sen~ opposé, les
venue veuve, signifie le bien sans le veuves stgn. ceux qUi ne sont pas

vrai; mais dans un sens plus fnté­
' l ' j . 1 j
dans le vnii, pill'ce 'qu'ils ne sont
.rieur, la veuve signifie l~ vrai san~ pas d'lOS le bien, c'est polir celà
le bien, et cela parce que dans ce q'u'il ét'ait ignominieux pour !e~
le
sens lJlari signifie le J)'ien et spn églises, même pour celles qui
'épouse le vrai, 9198; ainsi", l~s étaient dans les faux ~'après le
yeuves sign. ceux qui sont dans le mal, d'être appelées veuves;, mon­
bien sans le vrai et cependant dé· tré, 48!J!J. Il avait été déTendu aux
sirent 'te vrai; et, dans le sens cé­ prêt~,es de prendre pour épouse une
le5te, ceux qui 'sont dans le vrai veuvè qui ne serait pas veu'~e d'un
sans le bien et désirent .le bien, prêtre; p'ourqu'oq 4844. La veuve
9198. Les choses que le Seigneur a d'uo prêtre représentait et signi~
dites, de la veuve de.5arepta de Si­ liait l'affection du vrai d'après le
don sont expliquées, 9198. La veuve bien, 48!14. Dévorer les 'maisons
dans Sarepta, ce sont ceux qui, hors des veuves, c'est 'priver des vrais
de l'église, désirent le vrai, 4844; ceux qui les désirent, et enseig'ner
mais les veuves, qui élilÎent au de­ les faux, 4844. Les anciens dési­
dans de l'église dél'astée, vers les· gnaient sous le nom de veuves une
quelles Élie ne fut pas envoyé, sont des classes du prochain, 7260.
ceux qui ne sont pas dans le vrai Exercer la charité à l'égard des
parce qu'ils ne sont pas dans le veuves, c'est être dans le culte ex­
bien, 4844. Pal' ces paroles de Je­ terne, l'exercer à l'égard de ceux
hudah à sa bru: « Demeure veuve qui sont spiritueIIement entendus
en la maison de ton père, Il il est pal' les veuves, c'est être dans le
signifié que l'eglise représentative culte interne, 7263.
des spirituels et des célestes, qui VEXATEURS, Vexatol'es. Esprits
est représentée par Thamar, était vexateurs; quels ont été ces esprits
repoussée par l'église juive que re­ dans la vie du corps, 5185, 5187.
présente Jehudah, 484!J. Quand le VEXATIONS, Vexationes. Il y a
voyageur, l'orphelin et la veuve dans l'autre vie plusieurs modes de
sont nommés e'nsemble, ils ne 1'01'­ vexations, 5173, 5174. Ces vexa­
ment qu'un même sens chez les tions sont représentées pal' les pu­
'anges, à savoir, que chez ceux qui rifications du sang, du'sérum ou de
sont dans l'église le bien et le vrai la lymphe, et du ehyle dans le
doivent être conjoint selon l'ordre, corps, lesquelles se font aussi par
ainsi réciproquement le vrai avec le diverses castigations, 5173. Les
bien et Je bien avec le vrai, 9200; vexations ne sont autre chose que
par' le voyageur sont entendus ceux des tentations de dilT~rents genres,
qui '~euleDt être insll'uils daris les 5182. "Gente' de vexàtion q'ui con·
4ï8 VI VI
siste à contraindre à parler plus cela de propre, c'est que les génies
vile qu'on ne pense, 5187. et les esprits mauvais, après avoir
VIBRATION. Le langage des anges été vaincus, n'osent plus rien en­
apparalt quelquerois dans le monde treprendre, 1820, f.
des esprits comme la vibration VIDE (le),Vacuum. C'est où il n'y
d'une lumière, 16116. a rien du vrai, parce qu'il n'y a rien
VICAIRE DU SEIGNEUR, Vicarius du bien, 4744. Aller à vide, c'est
Domini. Le monde chrétien ne re­ vivre dans le dénûment spirituel,
connalt pas l'humain du Seigneur 6915. Le Seigneur n'habite point
pour divin, par suite d'une décision chez un homme vide, c'est-à-dire,
prise dans un concile, à cause du chez un homme qui ne connait
Pape, afin qu'il fût reconnu pour le point les vrais du Seignenr, et ne
vicaire du Seigneur; illustré,4738. les rail point, 10645. Une illusion
SUI' la conséquence de celle déci­ des sens, pti~'ement naturelle, c'est
sion) voir 4738, 4818. qu'il n'existe qu'une seule atmo­
VICES DU SANG. D'où vient le vice sphère, que seulemen t dans ses par­
premier et intime du sang, vice qui ties elle est excessivement plus
cause la maladie, et enfin la mort, pure, et que là où elle se termine,
5726. Esprits ayant leur rapport c'est le vide, 5084.
avec les vices du sang qui se répan­ VIE, Vita. Voir VIVANT, VIVRE.
dent dans toutes les veines et dans Il Ya une vie unique, de laquelle
toutes les artères, et corrompent tous vivent tant dans le ciel que
toute la masse, 5719. dans le monde, 1954, 2021, 2536,
VICIÉES (choses), Vitiosa. Es­ 2658, 2886 à 2889, 3001, 3484,
prits qui correspondent chez l'hom­ 3742,5847,6467. Celle vie vient
me aux choses viciées du sang plus du Seigneur seul; illustré, 2886 à
pur, qui est nommé esprit animal; 2889,3344, 348ll, 43:19,437,0,4524,
quels sont ces esprits, 4227. 4882,5986,6325,6468,6469,6470,
VICTOIRE. La dernière victoire 9276,10196. Le Seigneur est la vie
du Seigneur dans Gethsémaué et même; montré, 2658; seul il est la
SUl' la croix a été la complète vic­ vie et le "ivant, 290. Le Seigneur,
toire, pal' laquelle il a subjugué les même quant à l'humain, a celle vie
enrors et en même temps glorifié unique en lui, 2658. Celle vie uni­
son humain, 2776, 2803, 2818, que se répand d'une manière in­
2854, 10655, 10659, 10828. Par ses compréhensible dans tou tes et dans
victoires le Seigneur a rejeté tout chacune des formes, 2886 à 2889,
l'héréditaire provenant de la mère, et elle est diversifiée dans les ob­
et il a dépouillé l'humain qu'il te­ jets selon leurs qualités, 2888. A
nait d'elle, à un tel point qu'enfin celle vie unique cOl'l'espondent des
il n'était plus son fils, 2159, 2574, formes, qui sont des substances ou
2649, 3036, 10830. Pal' ses vic­ des organes, et telle est la manière
toires le Seigneur a aussi disposé dont ces organes correspondent à
toutes choses en ordre dans les la vie, tels ils sont, 3484. Tous les
cieux, 4287, 4295, 9528, 9935. Le anges, lous les esprits el tous les
prix des victoires du Seigneur a été hommes, ne sont que des formes
le salut du genre humain, 1789. récipientes de celte vie unique, et
.
Les victoires dans les tenlations ont la vie du Seigneur esl appropriée
VI VI 479
d'après son amour et sa miséri-: chez chaque homme apparatl com­
corde envers toul le genre humain; me si elle élait en lui, c'est d'après
montré,3762. La vie influe du Sei~ l'amour du Seigneur envers tout le
gneur chez les anges, chez les es­ genre humain, 4320. La vie qui in­
prits et chez les hommes d'une ma­ nue du Seigneur chez l'homme est
nière merveilleuse, 2886 à 2889, variée selon l'état de l'homme el
3337,3338,3386, 3762. Cetle vie selon la réception, 2069, 5986,
unique, qui influe, fait que l'homme 6472, 7343. Le tout de la vie chez
vit, et que non-seulement les bons l'homme influe du Seigneur paI" le
vivent, mais aussi les méchants, ciel, 9276, {. Les choses qui appar­
3001. A celle vie correspondent tiennent il la vie procèdent chez
des récipients, qui sont vivifiés par l'homme dans l'ordre qui suit: Du
cet influx di vin, et même de telle Seigneu l' procède la sagesse, pal' la
sorte qu'il leur semble vivre par sagesse l'intelligence, par l'intelli­
eux-mêmes, 3001, 3484, 3742. De gence la raison, par la raison sonl
même que sont les récipients, de vivifiés les scientifiques qui appar~
même ils vivent, 3001. Gelle vie tiennent'à la mémoire; tel est l'al'­
est variée dans les sujets selon la dre de la vie, 121. Comment on
réceptiou, 5847, 5986, 6467. Tous peut saisir que le tout de la vie chez
vivent de la vie unique, et chacun l'homme vient du Seigneur, 9128.
autrement qu'un autre,4321,5847. Le Lout de la vie appartient à l'a­
Les méchants vivent de celle même mour et à l'affection, 1904, 9383.
vie, et aussi .Ies enfers, 4321. Les Chacun a la vie selon la forme des
méchants et les infernaux sont aussi intérieurs, qu'il s'esL acquise par le
des formes récipientes de la vie du vouloir eL le faire, le penser et le
Seigneur; mais ou ils en rejellent parler, 6468. La vic du langage
le bien et le vrai, ou ils les étouf­ vienL de la pensée, et la vie des œu­
fent, ou ils les perverlissent, 3743. vres vient de la volonté, Lou tes deux
Le tout de la vie influe du Seigneur; viennent de l'intention ou de la fin,
il en est de cela comme de la lu­ 5128. La vie des sens et des mou­
mière du soleil qui se répand dans vements du corps dépend de la res­
tous les objets de la terre, 2888. Le piration des ponmons, 371. Il ne
principal de la sagesse et de l'intel­ peut exisLer aucune vie sans le
ligence des anges est de percevoir sens, et la qualité de la vie est se­
et de savoir que le tout de la vie lon la qualité du sens, 4622. Sans
vient du Seigneur, 4318. l'influx du spirituel dans les parties
Vie chez l'homme. L'homme ne organiques du corps, et sans la cor­
vit pas par lui-même, mais il est un respondance du spirituel el du na­
récipient de la vie, 3318. La "ie turel, il n'y a pas une seule partie
apparall comme dans l'homme, et du corps qui puisse avoir la vie,
non comme influant, parce que la 3629. D'où vient l'apparence que l~
cause principale, qui est la vie in­ vie est dans le corps, lorsque ce­
fluant du Seigneur, et la cause in­ pendant elle est dans les intérieurs,
strumentale, qui est la forme réci­ qui la tiennent du Seigneur qui seul
piente, font une seule cause, qui est la vie, 6451.
est senlie dans la cause instrumen­ La vie existe dans l'homme, telle
tale, 3762, 4320, 6325. Si la vie qu'elle est reçue par lui, 6467,66J2,
480 vt VI
Il Y ~ vi'é :rëelle pcltli' ta prem;è're loi 77, f0"26lt,10284. Là ltl'mièi'~
foiS chez l'hOlnmé-, alors que la \lie spirUuet'le et l'a chaleur epirinl'èllë
de, I.'illnonr dé soi et du inonde esl conslitu~tlt la vie de :.l'hom'niè; 'il­
"étèin~è, 36iO. On n'a la vie réelle limr~,6032. La Vie de l'hOmme
que quan~ la vie antérieure, qui est est selon tes 'fins, l!l09. tes lins
la cU~idité du mal ëtla pér'suasion déterminent la v'je 'de l'homme el
du faux, a été élëinle, et alo~s 'pour en coristilueiltla qûa[ité, 44M. tes
·Ia préliliel'é fOis il y a vie, 2889. amours 'el les 'a:ffeclioDs dé 'J'hom.
dhêzcëux qui so'nt 'dans les faux me fonl sa vie, 44'66. Viii/lux (Ju
d'après le nIai, il y a; n'on pas la vrai divin p'l\ocêd~nt 'duSeigncur
vie réelle, mais la vie de la fantai· fait la vie intérIeure de l~homme,
sie, el une telle vie esl èh'éz ceux M. L'amour el la foi fonl la vie de
q~i sonl dans l'imfer, 6623; 1.0286, l'esprit de l'homme, i071'6. La vie
!il286; 'La vie 'esl de vouloir le bien de l'homme inlerne esl disHilcte dé
el de croire le vrai, el 'ceux qui la vie de l'homme externe, U83.
veulenl el croienl aInsi sonl appe· La vie 'dèll'homme a été jointe d'un
tés hOlmilès vivanls, mais "la 'mort côlé àu'x eilfers, él de Jl'atilre aUlt
est de vouloir le IDal el de croiré le cieuX, c'e'sl.:i\':dire, àu ;Seignelir par
faux, ceux qui veulent el crôie'nt le's cieux,9?i'5. Tou'le vie ·de :thorit­
ainsi son'l appelt!s 'hommes morts i nie vient 'du seigneul' pdr 'les soCié~
monYre, 7696. L'amour est le feu lés des ·anges iet 'diis ·e'Sprils,8796.
de 'la vie, el 'a \rie el:le-m~me en Il y a autanlde degrés de vie dans
aetu'alilé. vïenl de '(!amour, 6906, l'homme qu'il Ya de cieux, et Ils
5'07i, 6032,6316. La vie est 'l'in­ sonl ouverts a'près la morl selon sa
telligence du vrai et la volonté du vIe, 3767, 9596. Les choses qdi
bien, 6417. Comprendre le vrai el sonl reçues par la volonté 'dcvien­
vouloir le bien~ c'esl la vie qui pro- nenl choses de la vie, 9386, 9393.
Cède du divin, à!J1.7. Les choses qui deviennenl choses
Vie de l'hotnme. ioa volonté 'de de la vie s'évanouissen'! de la mé­
l'hornhle est l'être même de sa vie, moil'e externe, 93911. Dans la Pa­
et l'enlendèmenl en est l'existel', role, il est dil quelquefois au plul'iel
361.9, 5002,9282. -D'ans le penser 'Il les vies, )) c'esl qu'il y a deux fa­
et dans le vouloir 'eslla vie de cultésde la Vie, l'une 'qui esl ap[ie­
l'homme, parler ~l agiresl la vie lée entendement el apparli'ent au
qui en résulte, 5847. La vie de la vl'ai, l'autreqili eslappelée volonté
'volon lé esl la 'principale vie de et appartienl au bien, 3623. Ces
rhomme, et la vié de l'entende­ deux vies ou facultés de la vie fOnl
menl 'en procède, 585, 590,3619, une seu'le vie, quand l'enlendement
3742, 8S85, 9282, 1.0076, lO1.09, . appartient à :Ia volonté, ou quand
:tOHO. Toule vie, tant de la pensée le nai appartienl au bien, S623.
que de la volonté, vieilt du Sei· Tous, 'iIiêiiJe les plus Diéchanls,
gneür, 6319, 4526. Toul ce qui onl'Ja,'vie par le Seignelir, maisise~
conslit'ue la vie de l'homme pro­ Ion lal'éceptiOn, 2706. Vie destt1é­
cède de'sùn entendemenl el de sa cha'nts; qUelle elle est;el d'où 'élle
volonté, la vie du bienàppar'liènl à vient, 1762. CeUx qui sont dans le's
la 'V010IHt\, lella vie (rU "rili ap· maux,et par sliite dan's 'les faux,
pitittient ·à ,j'eIlténdemeht, i0076, n'ont tpainl la viHéelle; quelle'esl
VI VI 481
Jeur vie, 726, 4623, 10284, 10286. le monde plus que le prochain et
Les méchants tournent le bi'en en même plus que Dieu, 8549. La vie
lIlal et le vrai en faux, car tel est spirituelle consisle à être affecté
l'homme, telle est la réception de des vrais pour le bien, et à être af­
la vie, 4319, 4320, 4417. Si la vie feclé du bien d'après les vrais, et
de l'amour de soi et du monde était enOn à être affecté des vrais d'a­
ôtée aux méchants, ils seraient près le bien, 9034. La vie spiri­
comme un enfant nouveau-né quant tuelle est acquise d'abord par sa­
à loutes les choses de la vie; expé­ voir les vrais, ensuite par les re­
j-iellce, 2871. Combien la vic pro­ connalLre, et enOn par les croire,
cédant du Seigneur est à charge 8772. La vie spirituelle est acquise
pour ceux qui ne sont pas dans le par les tentations, 8346. La vie
bien de la charité; exemples, 6471. spirituelle consiste dans les exerci­
La vie du mal ferme loutchemin et ces selon les vrais, conséquemment
toute communication avec' le ra­ dans les usages, 6119. La vie spiri­
tionnel, 51.28. La vie du mal éteint tuelle vienl non pas de l'interne,
les vrais, 467ll. Dans les amours de mais du Seigneur par l'inlerne,
soi et du monde, il n'y a' pas la vie, 6576. La vie chrétienne, qui est ap­
mais il y a la mort spirituelle, pelée vie spirituelle, est la vic selon
7494, 10731,10741. L'homme mé­ les préceples du Seigneur dans la
chant intérieurement a pour plaisil' Parole, 8257. La vie civile et mo­
de sa vie de faire le mal, et est en rale est la vic selon les lois dn juste
effort pour le faire, quoiqu'il appa­ et de l'honnêle, 8257. La vie civile
raisse autl'ement à l'extérielll' dans et morale fait que l'homme est ci­
le monde, 7032. Chez les méchants toyen clu monde, cl la vie spiri­
les biens el les vrais, qui procèdent tuelle fait qu'il est citoyen du ciel,
de la vie du Seigneur, deviennent 8257. La vie spirituelle et la vie ci­
des maux et des faux, 3743. vile corl'esponden t, et celle-là est
Vie spi/'illlelle de l 'homme. Il y représentée dans celle-ci, 4366. Ce
a deux choses qui font la vie de que c'est que la vie de la piété, et
l'esprit de l'homme; c'est l'amour ce que c'est que la vie de la charité,
et la foi, 1071.11. L'amour fait la vie 8253 i voir PIÉTÉ. La vie de la cha­
de sa volonté, et la foi fait la vie de rité est la vie selon les préceptes
son entendement, 1071ll. L'amour du Se.igneur, 10143, 10153,10310,
du bien et pal' suite la foi du vrai 10578,10648. L'affection même du
font la vie du ciel; la vie du mal et bien qui appartient à la chal'ité et
par suite la foi du faux font la vie l'affection même du vrai qui appar­
de j'enfer, 10715. La vie du ciel est tient à la foi sont la vie spiriluelle,
celle qui est appelée vie éternelle, 5561. La vie nalurelle, ou de
et la vie de l'enfer est celle qui est l'homme exlerne, sans la vie spiri­
appelée mort spirituelle, 10596. La tuelle est morte, 9075. Ce qui fail
vie de l'enfer ne peut êlre ll'ansfor­ le ciel, c'est la "ie du bien chrétien,
mée en une vie du ciel, 10749. La et non la vie du bien naturel, 7197.
vie spiriluelle, c'est aimer Dieu par­ Le hi en naturel a seulement en soi
dessus toules choses, et aimer le la vie naturelle, et celle vie ne dif­
prochain comme soi-même, el la fère point de la vie des llêles, qui
vie naturelle, c'est s'aimer et aimer sont aussi dans le bien quand elles
Il. M.
482 VI VI
soot douces, 8772. La vie devient Vie de l'homme après la mort.
nouvelle quand le spirituel influe La vie après la morl est la conti­
de l'inlerne, el agil par l'intérieur nuation de la vie daos le monde,
dans les choses qui sonl dans le na- 6054. La vie humaine, depuis l'en­
turel, 5972. Aujourd'hui on vil de fance jusqu'à l'exlrême vieillesse,
la vie naturelle, et celle vie, quand n'est aulre chose qu'une progres­
on l'a uniquement pour fin, excite sion du monde vers le ciel, et le
le dégoûl pour lout ce qui appar- dernier inslant, qui est la mort, est
lienl à la vie spirituelle, 3881. Sans le passage même, 301.6. Vie après
une vie active, point de félicilé, la mort, confirmée par des raisons,
h5h. La vie de l'âme de l'homme, h364, 4760. La vie après la mort
ou sa vie spirituelle, de laquelle il est telle qu'ont été l'amour el la foi
doit vivre durant l'élernité, est dé- de l'homme, 2364, 1.0596. La vie
crile dans la Parole pal' des choses de chacun le suil après la mort,
qui appartiennent à la vie du corps, h227, 5060, 5387, 571.8. La vie de
91.27. Dans la Parole, par la vie il l'homme après la morl est la vie de
est entendu la vie spirituelle, qui son amour el la vie de sa foi, 1056.
est l'intelligence el la sagesse, el La vie de l'homme ne peul êll'e
en général le ciel el la félicilé éter- changée après la mort; elle reste
nelle; et par la morl il esl enlendu alors telle qu'elle a élé, car l'espril
le contraire, sa07; montré, 5890. de l'homme est loul enlier lei qu'esl
Le tout de la vie influe du premier son amour, el l'amour infernal ne
Être de la vie, parce que loute peut être changé en un amour cé­
chose a existé, non d'après soi, mais leste, puisque ces amours sont op­
d'après des antérieurs à soi, ainsi posés, 1.0749. Ce que c'esl que la
toutes choses en général el en par- vie qui l'este après la mort; ce n'esl
liculier d'après le Premier, li523, pas la vie externe, mais c'eslla vie
6524. Tous, au dedans de l'église, interne, 5128. Les externes de la
croient que la vie du mal et du fuux vie sont tenus fermés apl'ès la mort,
vienl de l'enfer, el que la vie du et les internes de la vie sonl ou­
bien el du vrai vienl du Seigneur, verts, h31.4, 51.28, G495. Alors lou­
2893; néanmoins l'homme ne croit les el chacune des choses de la vie
point que la vie influe, h2h9. Le de chacun sonl mises en évidence,
tout de la vie se réfère au bien el eltoul ce qui appartient en général
au vrai, el au mal el au faux, au el en particulier à la pensée se ma­
poinl que sans eux il n'y a rien de oifesle, 4633, 5128. L'homme, après
la vie, 2893, li1.51.. Les doules SUI' la mort, apparall tel qu'il avait été
l'influx de la vie procédant du sei- dans les intérieurs, el non lei qu'il
gneur ne peuvenl être éloignés, avail élé dans les exlérieurs,6495,{.
tant que règnent les illusions, l'i- La vie dans les extérieurs est obs­
gnorancfl elle négalif, 6479. La vie cure relativemenl à la vie dans les
des méchants leur semble être la intérieurs,6451; dans les extérieurs
vie, mais c'esl une vie qui est ap- la vie est commune, existant par l'in­
pelée mort spirituelle, h41.7. La foi flux de plusieurs choses, el même
ne sauve point l'homme, mais ce de choses innombrables venant des
, qui le sauve, c'esl la vie de la foi, 1intérieurs, 6451. Chacun, dans
qui eslla charité, 2228. l'autre vie, peut facilemenl être mis
VI VI 483
dans un étal qu'il a eu dans le SeniOJ·es. Le vieillard sign'
tiENS,
monde, 3750. Chacun reçoil, dans le sage; et, dans le sens abslrail, la
l'auIre vie, un sorl conforme ·à sa sagesse, 31.83, 6523; c'est la sa­
vie, 7439. Tous, dans l'aulre vie, gesse dans laquelle il y a l'inno­
sonl consociés selon la vie, 8700. cence, 31.83. C'est le nouveau de' la
Si l'homme a vécu la vie de la cha· vie, li620; illuslré par l'expérience,
rilé el de l'amour, il peul êlre li676. Les anciens sont les choses
transporlé jusque dans le lroisième principales de la sagesse, ainsi les
ciel, Mli5. choses qui concordent avec le bien,
La vie sensitive des esprits eslel les vieillards sonl la sagesse;
double, à savoir, réelle el non· monln!, 652li. IC Depuis l'enfant
réelle;· l'une a élé distinguée de jusqu'au vieillard, Il ce sont les
l'au Ire en ce que loul ce qui appa·choses récenles el les choses con­
l'aU à ceux qui sonl dans le ciel esl
firmées, 23li8.
réel, el que toul ce qui apparall à VIEILLES FilantES. Les personnes
ceux qui sonl dans l'enfer esl non­ du sexe féminin qui sont maries
réel,li623. Il ne peul y avoir qu'une
vieilles el décrépiles, et qui ont
seule vie véritable, d'où pl'ovien­ vécu dans la foi au Seigneur, dans
nenlles vérilables joies ·el les véri­
la charilé à l'égard du prochain, et
tables félicités, 33. La vie angéli­
dans un amour conjugal heureux
que consisle à faire les biens de laavec leur mari, viennenl de plus en
chari lé, qui sonl les usages, li5li.plus, après une succession d'an­
Ce que c'esl que la vie élernelle; nées, dans la fleur de la jeunesse et
c'esl recevoir du seigneur ce qui de l'adolescence, el parviennent à
apparlienl à la vie, à savoit', l'inle]·
une beau lé qui surpasse Ioule idée
ligence el la sagesse du vrai et du de beau lé perceptible à la vlle,
bien, 5070. La vie ell'Hre ne sonl 553. Ceux qui ne veulenl et ne re­
que dans les choses qui procèdenl connaissenl que le sens de la leUre
du seigneur; ainsi, qui sonl éler­ de la Parole sont représenlés dans
nelles, 726. La vie qui n'esl pas le monde spiriluel par une vieille
élernelle n'est pas la vie, mais elle
décrépile, 177li.
périt dans un espace de temps lrès­ VIE ILL ESSE, Senectus. Ce que
courl, 726. La vie du ciel, qui esl c'esl que la vieillesse dans le sens
inlerne, 1.8M, 2198. La vieillesse,
appelée la vie élernelle, n'esl poinl
inlroduile en l'homme immédiale· c'esl la fin de la représentation,
menl, mais elle l'esl médialeOlenl, 6257. La vieillesse, c'est dépouiller
l'humain, 2198, 3016. La vieillesse,
1.0578. Par la· vie élernelle esl en·
tendue la félicilé élernelle, 726, c'esl l'action de dépouiller un élat
5070. La vie élernelle, que possé­ anlérieur, et celle de revêlir un
élal nouveau, 3li92, li676. La vieil­
deront les justes, c'esl la vie procé­
dant du bien, 5070. lesse, c'esl dépouiller le vieux ~t
VIEil. HOMME (le) doit mourir revêtir le nouveau, el c'esl le nou­
avec Ioules ses convoitises, pour veau de la représentation, :h5li;
que l'homme devienne une nou­ c'est le nouveau de la vie, li620;
velle créalure; ce qui est enlendu illustré, 5806. Ce que c'esl qU'êlre
par là, 9708. enseveli dans une bonne vieillesse,
VIEILLARD, Senex. Voir AN­ 185li. La vieillesse d'Abraham re­
484. VI VI

présente l'état dans lequel le Sei­ l\btth. - XXV. :l à' :l4, - est ex­
gneur devait dépouiller l'humain et pliquée, 4635 à 4638. Dans Amos,
revêtir le divin, 2624. L'homme a _ VIII. :13, -les belles vierges
été créé de manière qu'à proportion sign. ceux qui sont dans les affec­
qu'il s'avance vers la vieillesse il tions du bien, et les jeunes hommes
devienne comme un enfant, et qu'a­ ceux qui sont dans les affections du
lors l'innocence soit dans la sages­ vrai, 8568. Dans le très-grand
se, et afin que l'homme en cet état homme, ce sont de chastes vierges
passe dans le ciel et devienne ange, qui constituent la province des
3:183. Ceux qui sont morts dans capsules rénales, 539:1. Ceux qui
une bonne vieillesse sont conti­ veulent et reconnaissent le sens de
nuellement conduits par le Sei­ la lettre de la Parole, et en même
gneur dans une vie plus parfaite, et temps le sens spirituel, sont repré­
enfin dans la fleur de la jeunesse, sentés dans le monde spirituel par
4676; pal' suite la vieillesse sign. la une vierge décemment vêtue, :1774.
vie, 4676. Par les vierges que les grecs appe­
VIEILLESSE DLANCIIE, Canities, laien t Grâces, ils entendaient les
La blanche vieillesse, c'est le der­ affections du bien, et par les vier­
nier de l'église; montré, 5550, ges qu'ils appelaient Héliconides ou
5832. Parnassides, ils entendaient les af­
VIEILLIR, Senescere. C'est la fections du vrai, 4966 j par les neuf
présence d'un état nouveau, 3492. vierges qu'ils appelaient !l'luses, ils
L'homme a été créé de manière entendaient les science.s, 7729.
que, lorsqu'il vieillit et devient Vierges appelées Vestales, 6832.
comme enfant, l'innocence de la VIGILANT, Vigil. Quand l'homme
sagesse se conjoigne avec l'inno­ commence à savoir que ce n'est pas
cence de l'ignorance qu'il avait eu par lui-même qu'il vit, pense, parle
dans l'enfance, et qu'il passe ainsi et agit, il se l'éveille comme d'un
dans l'autre vie comme un véritable sommeil et devient vigilant, :147.
enfant, 5608, f. VIGNE, Vinea. VOil' CEP, VIN et
VIERGE, Vil'go. C'est l'affection RAISIN. Ce que les vignes représen­
du bien, ainsi l'~lise céleste, 2362. tent el signifient, 3220. Les vignes
C'est l'affection du bien, 3067, sign. l'église spirituelle, et les vrais
3:1:10, 3:179, 3189, 6731, 6742; et de celle église, :1069, 9139. La vi­
aussi l'église, 3963, 4638, 6729, gne et le cep, c'est l'église spiri­
6775, 6779. La vierge est le royau­ tuelle, parce que le vin sign. le
me du Seigneur et l'église, p,!rticu­ spirituel du ciel, :1069, 9:139 j ainsi
lièrement l'église céleste; et aussi la vigne est l'église quant au vrai,
l'église spirituelle; et les vierges se par suite aussi le vrai de celle égli­
disent de l'amour conjugal, ainsi se, 9139. Ce que c'est que le spiri­
de l'innocence, 3081. Les vierges tuel du ciel et de l'église; voir
sign. ceux qui s0.Et _de ~e, CIEL, ÉGLISE et SPIRITUEL. La vi­
4638, C-LeSVferges, que les prê­ gne sign. le bien spirituel qui est
tres devaient prendre pour épouses, le bieu de la charité à l'égard du
représentaient et par suite signi­ prochain, 9277. La vigne, c'est où
fiaient l'affection du vrai, 4844. La il y a la doctrine ou la religion,
parabole des dix vierges, dans 5:11 7, f~ f'1~ntel' des vignes, c'es~
V.I VI 485
cultiver les choses qui sont de l'é­ tal nalurel, 5277. Les villes sont les
glise 'spirituelle, 5117. Quand les vrais, l'habitant est le bien, 2268,
anges s'entretiennent de choses qui 2451, 2712. Dans la Parole, quand
appartiennent à l'intelligence et à il est dit les hommes de la ville, ce
la sagesse, ainsi de choses qui ap­ sont les 'vrais, et quand il est dit les
partiennent au vrai d'après le bien, habitants de la ville, ce sont les
il y a, dans les sociétés correspon­ biens, 3066. Les villes, lorsque par
dantes des esprits, représentation elles il est entendu les habitants,
de paradis, de jardins, de vignes et sign. aussi les biens, et 'dans le
de forêts, 3220, 98M. sens opposé les maux, 4555. Dans
VIL. L'homme, quand il nalt, est la Parole, il est dit que les villes
l'être le plus vil entre tous les ani­ sont détruites, quand les faux pren­
maux et toutes les bêtes, 987. Le nent la place des vrais, 2449. On
dernier naturel et le corporel, c'est semait autrefois du sel SUl' les villes
ce qu'il y a de plus vil chez l'hom­ détruites, afin qu'elles ne fussent
me, 17l18, f. Les mauvais esprits pas rebâties; c'est parce que le sel
qui sont chez l'homme, et par les· sign. la vastation, et les villes les
quels l'homme communique avec doctrinaux du vrai, 2455. Bâtir les
l'enfer, ne le considèrent que corn· villes dévastées, c'est reclifier les
me un vil esclave, 2890. Ceux qui doctrinaux du vrai qui avaient été
on t placé le culle seulement dans falsifiés, 5117. Une ville vide, ou
les externes remplissent des usages sans habitants, sign. le vrai dans
vils dans l'autre vie, 1097, H03. lequel il n'y a pas le bien, 2451. Ce
Les esprits infernaux doivent même qui est dans la ville et ce qui est
remplir un usage, mais les usages dans le champ sign. tout vrai et
qu'ils remplissent sont les plus vils; tout bien de l'église, 4507. Ville
illustré, 1097. contre ville sign. les hérésies corn·
Vll,LAGE, Villa. Les villages, parce ballant les unes contre les autres,
qu'ils sont hors des villes, sign. les 25l17. La ville de sangs, - Nah. Ill.
ex lernes de l'église, 3270. 1, - sign. la doctrine du faux,
VII.LE, Urbs. Voir CITÉ, Civil as. 6978. Dans Jérémie,- XXXIII. 13,
Dans l'ancienne église, les villes - les villes de la montagne sign.
n'étaient pas des villes telles que les doctrinaux de la charité, et les
celles qui ont existé plus tard et qui villes de la plaine les doclt'inaux de
existent aujourd'hui; c'étaient des la foi, 2M8. Les villes de dépôts à
cohabitations de familles séparées; Pharaon sign. les doctrines d'après
la famille d'un même père consti­ les vrais falsifiés, 8661. La ville des
tuait une ville, par exemple, la ville marchands d'aromates sign. où il y
de Nachor, 2943. Anciennement, a la doctrine du vrai intérieur,
les villes n'étaient autres que des 10199. La porte de la ville sign. la
familles qui habitai~nt e~semble, doctrine par laquelle se fail l'in tro­
et plusieurs familles n'étaient autres duction dans l'église, 2943, 4477,
qu'une nation, 1358. La ville est l~ 4478; c'est pour cela que les an·
doctrinal vrai, et aussi le doctrinal ciens siégeaien t à la porte de la
hérétique, 402. Les villes sont les ville et y jugeaient, ibid.
doctrinaux, 2449, 3216, 5297. Les Villes et palais qui sont vus dans
villes sign. les intérieurs du men- l'aUlre vie, 1626~ 1627. Quand les
486 Vl VI
anges ont des conversations sur les aussi le bien de l'ignorance, el ceux
doctrinaux; des villes et des palàis qui oOt ëe' lÏièn-; montré. 2280;
sont représenlés dans la sphère voÏ/' VINGTIÈ1IE. Vingl sign. ceux
inférieure correspohdanle, 3216. chez qui il y a l'élal de l'affection
D'une ville appelée la Jérusalem du bien, 2141. Vingt, quand ce
souillée, 940. D'une autre ville de nombre se dit du Seigneur, ce sonl
Jérusalem entre la géhenne el l'é­ ses propI'es, 4176. Vingt, c'esl le
tang, 941. sain l, et aussi le nonSalïiT; montré,
VIN'. Le vin, en général, sign. le [;759. Vingl, c'eslle plein; I!.u~de
bien de la charité, 6377. II signifie loute manière, el absolumenl, 9641
aussi le bien de l'amour mutuel; le Vingl sigll. plusleursëhoses donl il
bien de la foi; le divin vrai d'a­ esl parlé, 10222. Vingl, quand il
près le divin bien du Seigneur, s'agit des années de l'âge, c'estfé­
6377. Dans la sainle cène le vin tal de_l'inleHig,~_nce; illustl'é el
esl le bien de la foi, elle pain le iriontl'é, 10225. Vingl ans stgn. les
bien de l'amour, 10521. Le vin élats du propre, 4168.
correspond à l'amour spirituel, et VINGT1ÈllE. Le bien de l'igno­
le pain à l'amour célesle, 5360. rance existe chez l'homme depuis
Quand il s'agit du Seigneur, le vin la dixième année de son âge jus­
sign. le divin vrai procédant de son qU'à la vingtième année, 2280. A
divin bien, 1071, 1798. Le vin de parUr de la vingtième année l'hom­
libation sign. le vrai de la foi pro­ me commence à devenir rationnel,
cédant du bien de l'amour, 5943. el à avoir la faculté de réfléchir sur
Lê vin est appelé sang du raisin,­ le bien elfe vrai, el à s'acquérir le
Deutér. XXXII. 14, - parce qu'ils bien de l''intelligence, 2280. De la
signifient l'un et l'au Ire le vrai pro­ cinquième année à la vingtième,
cédant du Seigneur; mais le vin se quand il s'agil de l'âge de l'homme,
dit de l'église spirituelle, et le sang c'est l'élat de l'inslruction et de la
se dil de l'église célesle, 5117. science; et depuis la vingtième an­
L'huile et le vin sign. le bien el le née jusqu'à la soixantième, c'esl
vrai de ce bien, 6708. Le vin esl l'élal de l'intelligence, 10225.
l'amour à l'égard du prochain, et VINGT ET UN. Ce nombre sign.
le lail est la foi, 6377. Le moûl esl le sainl, parce qu'il vienl de lrois
le vrai elle blé est le bien, l'un et rnulliplié par sepl, 7842. VOil'
l'aulre dans l'homme naturel, 3580. TROIS el SEPT.
Le vin est le vrai d'après le bien, el VINGT ET UNIÈME (le) jour,c'esl
dans le sens opposé le faux d'après l'étal saint, 7903. Voir VINGT ET
le mal, 8481, 10031. De même que UN el JOUR.
le vin rend insensé, de même aussi VINGT-HUIT. Cc nombre, parce
le faux, 5120. La sphère de ceux qu'il vient de sepl multiplié pal'
qui sonl dans le bien de la charité quatre, 'sign. le sainl de la conjonc­
el de la foi est pm'çue parfois, dans lion, 9600. Voir SEPT el QUATRE.
l'autre vie, comme une odeur de VINGT-QUATRE. Ce nombre sig.,
vin, 15i7. ' comme douze, toules les choses du
VINGT. Ce nombre étant le dou­ vrai el de la foi dans un seul corn·
1 hie de dix, 's~gn., co~I.!,1~,.~!!,-~~s plt!xe, 5313. Voir DOUZE.
re~tes <r,etïqu&œ), 2260. Vingt slgn. VINGT-QUATRE , MILLE. Même si·
VI VI 487
gnification que vingt - quatre; ce mes, mais il ne peut, à moins que
sont tous les vrais et tous les biens ce ne soit une espèce de vipère,
du vrai dans le complexe, i0652. blesser dans l'homme les naturels
VINGT-SEPTIÈME (le) jour, sign. intérieurs, 259. Les vipères sign. la
un état saint, parce que le nombre malice, l'astuce et la fourberie,
vingt-sept vient de trois mulliplié 6398. Les vipères, ce sont les four­
deux fois par trois, 90i. Voir bes, 9013 j ce sont les plus fourbes,
TROIS. 5608. Sont appelés par le Seigneur
VIOLENCE (la) est la force em· race de vipères ceux chez qui le faux
ployée contre la charilé, 6353. La est intérieurement caché dans les
violence est la destruclion de la vrais qu'ils prononcent, et le mal
charité; montl'é, 6353. Les instru­ dans les biens qu'ils font, 9013.
ments de violence sont les choses (' L'enfant qui telle jouera sur le
qui serven t à détruire la charilé, trou de la vipère, Il - };sale, XI.
6353. La violence se dit des choses 8, - sian. qu'il ne peut arriver
qui appartiennent à la volonté, rien de mal à ceux qui sont dans
quand elle est dévastée, 621; elle l'innocence, 5608. Dans l'autre vie.,
se dit par conséquent des volon­ les fombes examinés par les anges
taires, ainsi de cupidités infâmes, apparaissent comme des serpents,
623. Être lin témoin de violence, et les plus fourbes comme des vi­
c'est affirmer contre le bien de la pères, 4533.
charité, 9250. VISAGE, Vu/tus. VOil' FACE. Le
VIOLENT (le), c'est celui qui em­ visage est un type des intérieurs,
ploie la force contre la charité, 3527. Le visage sign. les états des
6353. Le fils violent et qui répand pensées et les états des affections,
le sang, - Ézéch. XVIII. 10, ­ Li066.
sian. celui qui détruit la charité et VISC~;RES, Viscera. Voir EN­
la foi, 6353. Les violen ts des Dil­ TRAILLES. Les choses qui sont au
tions, - Ézéch. XXVIII. 7, - sig. dedans du corps, et qu'on nomme
les maux, 2967. viscères, reçoivent les fibres qui
VIOLER sign. pervertir, 9348. partent du cervelet; de là l'homme
Violer le sens interne de la Parole, n'a point le sens de ces viscères, et
c'est nier les choses qui sont les ils ne son t poin t sous l'arbitre de
principales de ce sens; à savoir, le sa volonté, 4325; voir CERVELET.
divin humain du Seigneur, l'amour Les viscères in térieurs, vers les­
envers lui et l'amour à l'égard du quels l'atmosphère aérienne ne
prochain, 3454. Violer les veuves, peut point entrer, sont contenus
- Ézéch. XIX. 7, - c'est pervertir dans un enchaînement et dans une
les biens qui désirent les vrais, forme pal' un air plus subtil, qui
9348. ~ Les épouses seron t violées,)) est appelé éther, 6057. Les viscères
- ÉMie, XIII. 16, - sign. que les qui sont chez l'homme· signifient
biens du vrai seront pervertis par des choses qui y correspondent
les maux du faux, 8902. dans le monde spirituel on très­
VIPÈRE (la) sian. un genre de grand homme, i0030. De la cor·
mal ou de haine en rapport avec respondance des viscères intérieurs
son venin, 251. Le serpent peut avec le très-grand homme, 517i à
seulement blesser les naturels infi- 5189, 5377 à 5396. Chacun des
488 VI VI
viscères correspond à des sociétés ceux qui les ont sont des vision·
• dans le ciel, 3630, 4222. Un viscère naires, 1967. Visions des espl:its
enti~r correspond à des sociétés enlhousiasliques; quelles elles sont,
qui 'dans le tres-grand homme sont et d'où elles viennent, 1968. Il ya
_ plus universelles, et les parlies dù visions réelles ou choses vues, lors·
viscère et les parties de parlies 11 que la vue intérieure est ,ouverte,
celles qui sont moins universelles, et' que les choses qui sont dans
4625. l'autre vic sont vues, 1970. Les vi­
VISCOSiTéS, Viscosa. Les visco­ sions qui existent devant les bons
silés du sang ont leur l'apport avec esprits sont les représentatifs des
ceux qui méprisent, tournent en choses quf sont dans le ciel, 1971.
ridicule, blasphèment et profiment Quant à ce qui concerne les visions,
la Parole, 5719. Les esprits qui ou plutôt les vues, qui apparaissent
ont leur l'apport avec les viscosilés devant les yeux de l'esprit et non
du cerveau excitent des scrupules devant les yeux du corps, elles sont
de conscience, et les insinu'ent dans de plus en plus intérieures; d'après
des choses ôbsolument étrangères l'expé1'Ïence, 1972. Les visions
à la conscience, 572!J. Qui sont et sont d'autant plus parfaites qu'elles
quels sont ceux qui ont leur rap­ sont :plus intérieures, 1786. De
port avec les parties les plus vis­ deux visions: Guirlandes verdoyan­
queuses du cerveau, 'lesquelles en tes; jeux d'enfants, 197~. Visions
sout les excrémentitiels, 5717. des prophètes: Elles n'étaient au­
VISlDLE. L',homme n'est point tre chose que' l'ouverture de leur
visible pour les esprils, et les es­ vue intérieure, 1532, 1G19, 1626.
prits ne sont point visibles pour Lp.s visions sont selon l'état de
l'hpmme, 5862. L'autre monde, qui l'homme, 1786. Deux visions
est invisible aux yeux du corps tel'­ extraordinaires: La première, qui
restre, est' visible aux yeux du corps consiste 11 être détaché du corps,
spiriluel, et il est dans une lumière et ne savoir si on est dans le
qui surpasse, mille fois la lumière corps ou hors du corps, 1883; la
de midi dans le monde; d'aprèS seconde, 11 être emporté pal' )'es­
l'expérience, 8939; le monde spi­ prit daus un autre lieu, 1.8811. En
rituel s'y présente visible, en ce ce qui concerne Swedenborg, i1J a
que les représentatifs y sont des eu, non pas des visions, mais des
externes figurés selon les états des choses vues en pleine veille du
intérieurs, :1.0196. Dans l'autre vie, corps, 1885. Vision dans laquelle
les vrais et les biens se présentent .étaient représentés des oiseat!x
visibles; comment? 8~58. d'une couleur sombre et d'une for-
VISION, Visio. Des visions et des 1 me laide, puis des oiseaux nobles
songes, et aussi des visions et son­ et beaux, pendant qu'on s'entrete­
ges prophétiques qui sont dans la nait sur l'influx des pensées; el
Parole, 1966 11 1983. Il Ya peu de alors des esprils, qui étaient dans
personnes qui sachent comment les faux, tombaient d'une société
s'opèrent les visions, et quelles angélique, 3219. Comment, dans
sonlles visions réelles, 1966. Com- une des terres du ciel astral, la vi­
Olent existent les visions Pilr des sion divine est dislinguée de la vi·
rimtaisies qui sont des illusions; 1sion non-divine, 10833. La vJsion
·
VI VI 489
devant eeux dont les intérieurs ont le dernier temps de l'église" ell'é·
été fermés est absolument diffé­ tat de chaque homme après la
rente de la vision devant ,ceu~ dont mort; comment se fait la visitation,
les intérieurs ont été ouverts, 1786. 10509, 10810. La visite, c'eslle re­
Dans la' Parole, une vision de jet et la damnation des méchants,
nuit sign. une révélation ob~cure; 10623.
montré, 6000. La vision de vanilé VISITE. Voir VISITATION. ,
sign. une révélation fausse, 9248. VISITER, Visitm'e. C'est délivrer;
Quand il s.'agit des prophètes, la di­ et, dans le sens opposé, c'est con­
vination est la révélation concer­ damner, 6588. C'est l'avénemen t
nant la vie, et la vision est la révé­ du Seigneur vers ceux qui sont de
lation concernant la doctr~ne,9248. l'eglise spirituelle,6895; et la dam­
VISIONNAIRES. Ce sont ceux qui nation de ceux qui sont dans les
se livrent beaucoup aux fantaisies maux et dans les faux du mal,
et sont malades d'esprit, et qui par 10623. Paf visiter il est en tend u
suite sont devenus crédules, 1967; délivr~1' des faux, et ainsi initier
Voi1' VISION. dans les choses qui appartiennent
VISITATION ou VISITE, Visitatio. à l'église et au royaume du Sei­
Le dernier temps d'une église dans gneur,6895,{. Par visiter l'iniquité
le commun, et de chaque homme des pèl'es SUl' les fils, dans le sens
dans le particulier, est appelé dans le plus proche, il n'est pas entendu
la Parole la visile, 2242. La visile que les fils porteront la peine de
précède toujou rs le jugement, 2242, leurs pères, cela est contre l'ordre
2318, 2323. La visile n'est autre divin; mais il est entendu que le
chose que l'examen de la qualité, à mal s'accroit chez les pères, et
savoir, de ce qu'estl~église dans le passe ainsi pal' l'héréditaire dans
commun ou l'homme dans le parti­ les enfants, et que par suile il y a
culier, 22!l2. La visite se dit tant successivement accumulation du
de l'église nouvelle qui nalt que de mal, 8876; mais dans le sells spiri­
la vieille église qui expire, et tant tuel, cela signifie la prolification du
de l'homme qui est sauvé que de faux d'après le mal continuelle­
l'homme qui est damné, 6588. La ment, 8876. Ce que signifie « Jého­
visite ne vient point avant que le vah visita Sarah, Il 2616 j c'est la
mal ail été consommé, c'est-ù-dire, presence du divin célesle dans le
tant qu'il l'este encore quelque bien divin spirituel, 2616.
et quelque vrai de la foi, 1~57. La VISQUIWX, Viscosum. Esprits qui
visitation se fait dans l'autre vie où ont leur rapport avec les parties les
sont ensemble tous ceux qui ont plus visqueuses du cel'veau, et sa­
été d'une église depuis son com­ vent les imprégner d'une sorte de
mencement jusqu'à sa fin, 10622. venin,'5717. Voir VISCOSITKS.
Quand la visitation se fait, tous ceux VITAL (le), Vitale. L'amoul' est
qui sont dans le mal sont ,rejetés, le vital même de l'homme, 4906.
et tous eeux qui sont. dans le bien Ce vital vient de la chaleur spiri­
sont reçus, 10622. La visite, c'est tuelle, qui est l'amoul', 4906. La
l'avénement du Seigneur dans le flamme du soleil spirituel est l'igné
mond~, et par sulLe la salvation, vital même qui remplit de chaleur
7006. Le jour de la visilation, c'est les intérieurs de l'homme, 6832;
490 VI VI

c'est de là que vient tout le vital 1776. Vivification du propre de


chez l'homme, 5071,5097. Les cinq l'homme par les tentations, 731.
sens externes du corps de l'homme VIVIFIER, Vivi(tCa1'e. Faire vivre
constituent 'tout le vital du corps, ou vivifier, c'est gratifier de la vie
5077. Le bien du naturel sans le spirituelle; montré, 5890, 5898,
scientifique est seulement un vital 6161, 9189. Vivifier, c'est conser·
tel que chez les petils enfants, ver, 6680. Ne point vivifier, c'est
8293. Dans la haine, il y a une sorte priver' de la vie spirituelle, 91.89.
de vllal,et ce vital fail que l'homme sont dits vivifiés ceux qui reçoivent
qui est dans la haine sait à peine la foi envers le Seigneur, 290, 726.
autre chose sinon que c'est un Quand la lumière du ciel tombe
bien, 1860. chez l'homme dans les choses qui
VIVANT, Vivens. Est appelé vi· viennent de la lumière du monde,
vant tou't ce qui a reçu du seigneur elle les vivifie et fait que l'homme
la vie, 1026. Tout ce qui est vivant voit les objets intellectuellement,
chez l'homme vient de l'amour cé· 5H4. C'est le bien de la charité et
leste, 1436. Tout spirituel est vi· le vrai de la foi qui vivifient l'hom,·
vant, parce qu'il procède du sei­ me, 6231. Le divin bien céleste par
gneur, 7847. Le vivant qui apparat! ie divin vrai qui en procède vivifie
dans les choses du monde naturel toutes choses, et il vivifie selon la
ne vient d'autre part que du monde qualité de la réception, 10262.
spirituel, c'est-à-dire, du Seigneur VIVRE, Vive?·e. Vai1' VIE, VI­
pal' le monde spirituel, 5079. Corn· VANT. Nul ne vit par soi-même ex­
ment, dans l'autre vie, apparat! le c~pté le Seigneur, 6325. L'homme
vivant, et comment apparall le ne vit pas par lui-même, mais il est
mort, 671. Est vivant en soi tout ce un organe récipient de la vie, 3318;
qui procède du Seigneur, 3344. Est il/us/ré par cela que le bien et le
vivant en soi tout ce qui vient de la vrai influent du Seigneur, et que le
Pm'ole, 8943. Les choses qui sont mal et le faux influent de l'enfer,
dans l'autre vie ont en elles-mêmes 4151. L'homme aétécréédemanière
le vivant que n'ont point celles qui que dans ses inlimes, et par suite
sont proprement du monde natu­ dans toutes les choses qui suivent en
rel, 5079. Tout homme, en raison ordre, il puisse recevoir le divin, être
de ce qu'il y a de vivant chez lui, élevé vers le divin, et être conjoin t
est appelé âme vivan te, 1050. L'âme au divin par les biens de l'amour et
vivante, c'est tout ce qui vit pal'Ie par les vrais de la foi, et que par
Seigneur chez l'homme régénéré, conséquent il vive éternellement,
1026. Le ciel, qui vit par le Sei· ce qui n'a pas lieu pour les bêtes,
gneur, est appelé la terre des vi­ 511.4. Vivre éternellement, c'est
vants, 290. Ceux qui ont la foi en­ aussi vivre dans la damnation, ou
vers le Seigneur son t aussi' appelés vivre la vie de la mort, 304. L'hom­
les vivan ts, 290. me vil par le Seigneur au moyen
VIVIFICATION (la), Vivificatio,sig. des biens et des vrais de la doc­
la vie spirituelle ou la vie nouvelle trine, 2536. L'homme interne est
pal' la régénération, 5890. Vivifica­ celui qui vil, et qui fail que l'homme
tion du vrai, 6013. Vivification de externe vit, 3. Chez l'homme rien
la Parole par le Seigneul', 1771, Ile vit que son ame, car le corps
VI VO 491

sans l'âme ne vit point, f0125. Ce croil que du Seigneur procèdent le


qui est intime est dans les dérivés vrai, le bien et la vie, celui-là peut
l'unique chose qui vive essentielle­ êlr'e gratifié du bien céleste, 2892.
ment, 100H. Autant l'homme re­ Les lumières et les chaleurs chez
çoit du divin, autant il vit, iOOH. l'homme, chez l'esprit et chez l'an­
Les méchants aussi vivent par 'le ge, vivent d'après l'influx de la vie
Seigneur, mais leur vie est la mort du Seigneur, 3337, 3338. Percep­
spirituelle; mon/ré, M17. Les mé­ tion de la douceur et de la paix
chants ne veulent pas être convain­ qu'éprouvent les anges, de ce qu'ils
cus qu'ils ne vivent pas par eux­ vivent non d'après eux-mêmes mais
mêmes, 3743. Autant l'homme vit d'après le Seigneur, 6469. 'fous les
selon l'ordre, ainsi dans le bien se­ "langages vivent par la vie du Sei­
lon les vrais divins, autant alors il gneur, mais selon les degrés dans
est homme et a en lui l'église et le lesquels s09t les langages, 3344.
ciel, 4839, 6605, 8067. Chez chaque Vivre· s~lpn l'ordre, c'est vivl'e
homme il y a des esprits de l'enfer, dans leSeigneur, car le Seigneur lui­
et il ya des anges du ciel; sans eux même est l'ordre,851.2. Vivre selon
l'homme ne peut nullement vivre, les préceptes du Seigneur, c'est
9715. L'homme ne pourrait pas vi­ cl'oh'e en lui et l'aimer; montl'é,
vre un seul moment, si l'influx 10645,10829. Vivre selon les vrais,
provenant du monde spil'Huel lui 101291 Vivre la via du ciel, 8747.
était ôté, 2887, 5849, 5854, 6321. Vivre éternellement, c'ast être con­
Sans une communication avec les joint à Dieu, 10591.
enfers par le moyen des esprits qui Dans la Parole, par vivre il est
en proviennent l'homme ne peut entendu la vie spirituelle, qui est
pas vivre, 5093. Sans une commu­ l'intelligence et 'la sagesse, et en
nication d'une part avec l'homme gén éral le ciel et la félicité éter­
interne et de l'autre avec l'homme nelle, 5407. (1 Vive Pharaon, II c'est
externe, l'homme ne peut vivre ni une formule d'affirmation; ainsi,
par la raison, ni par le corps, 3293. pour affirmer que la chose est cer­
Lorsque les anciens disaient: (l En taine, 5449. Le sens littéral de la
Dieu nous nous mouvons, nous vi­ Parole vit par le sens interne, 8943.
vons et nous sommes, II par se VIVRES, Annona. Les vivres sig.
mouvoir ils entendaienll'externe de les vrais de l'église ou les vrais qui
la vie, par vivre l'interne, et par appartiennent à la foi, 5402, 5462.
être I~intime, 5606, f. Ceux qui vi· L'abondance de vivres sign. la mul­
vent selon le divin vrai du Seigneur tiplicalion du vrai ou le vrai mulli·
sont illustrés dans l'autre vie, plié, 5276, 5292, 5402. Des vivres
9410, {. Ceux qui vivent la vie de chargés sur des ânes sign. des vrais
l'amour et de la charité ont en eux portés ensemble dans les scien lifi­
une sagesse angélique, mais cachée ques, 5492.
dans les intimes de leur mémoire VOCIFÉRATION ou clameur, Voci­
intérieure, 2494. Ceux qui vivent la fera/io. Entendre la voix du peuple
vie de la foi et de la charité sont en sa vociféralion, - Exod. XXXII.
régénérés, sinon dans le monde, du i. 7, - c'est examiner et apercevoir
moins dans l'autre vie, 989, 2[190. ce qu'étaient les intérieurs de la
Celui qui vit dans le bien, et qui nation israélile, 10454.
492 va
va
vœu, Votum. Dans les temps voile enIre le saint et le saint des
anciens, les vœux étaient des pactes saints est le médium unissant le
singuliers, surtout pour reconnaltre ciel intime et le ciel moyen, 9670.
un Dieu pour son Dieu s'il pour­ Le voile pour l'entrée de la tente
voyait aux choses qu'on désirail, est le médium unissant le ciel
3732. Vouer un vœu, c'est, dans le 'moyen et le dernier ciel, 9680.
sens interne, vouloir que le Sei­ Quelle chose était représentée
gneur pourvoie; et, dans le sens quand MoIse retirait le voile de
suprême, c'est que le Seigneur dessus ses faces, et quelle chose
pourvoit; illustré, 3732, 4091.. quand il ramenait le voile sur ses
VOICI, Ecce, sign. l'aperception, faces, 10703, 10706. MoIse couvril
6764. Me voici sign. l'audition, sa face à cause de la radiation de sa
6842 ; - sign. la présence, 34951 peau; il représentait ainsi le vrai
Quand le Seigneur, ayant la cou­ qui étail caché pour les Israélites,
ronne d'épines sur la tête, a dit: 4859. Les Juifs aussi dans les syna­
Il voici l'homme, n cela signifiait: gogues se couvrent de voiles,lJ859.
Voici le divin vrai tel qu'il est au­ Le voile du temple déchiré en deux,
jourd'hui dans l'église, 9144. quand le Seigneur souffrit le sup­
VOIE, Via. Voir CHEMIN. plice de la croix, signifiailla glori­
VOIE DE FEMMES, Via femina­ fication de son humain; pareille
rum. VOÎl' MENSTRUES. chose élait signifiée, - Lévit. XVI,
VOILE, Velum. Se couvrir d'un - quand Aharon entrait en dedans
voile, c'est obscurcir le vrai, 4859; du voile, ce qui est expliqué, 9070.
et retirer le voile, c'est dissiper cet Le voile sous les agrafes sign. la
obscur, 4883. Les vrais rationnels faculté de la conjonction, et par
sont comme un voile pour les vrais suite l'actualité, 9678. Quelles so­
spirituels, 2576. Des voiles de la ciélés angéliques correspondent au
lente et du lemple; il Y en avait voile; ces sociétés sont celles qui
trois, 2576 : Le premier, qui faisait sont appelées Joseph et Benjamin,
la séparation entre le sainl et le 9671. Le voile, dont les fiancées se
sainl des sainls, représentait les couvraient la face, quand pour la
apparences proches et intimes du première fois elles voyaient le fian­
bien et du vrai ralionnels, dans les­ r.é, sign. les apparences du vrai,
quelles sont les anges du troisième 3207 etlJ859. Peine du voile; quelle
ciel, 2576; le second voile ou la la­
pissererie pour la porle de la lente,
représentail les apparences du bien
963. Autre genre de l'
elle est, et à qui elle est infligée,
peine du
voile; entorlillement dans un drap,
et du vrai, inférieures aux préCé­ ·964.
dentes, ou les moyennes du ,'alion­ VOILER. Le divin vrai a été ac­
nel, dans lesquelles sont les anges commodé selon la conceplion de
du second ciel, 2576; le troisième chacun, et voilé comme d'une nuée,
voile, ou la tapisserie pour la porle même chez les anges, et ce voile
du parvis, représentait les appa­ chez les esprils apparalt comme une
rences du bien et du vrai encore nuée, dont la densité ou la ténuité
plus inférieures, ou .les infimes du est selon la réception de chaclln,
ralionnel, dans lesquelles sont les 9433. Pour qu'ils ne soient point
anges du premier ciel, 2576. Le blessés par l'influx de lachaleur pro­
va vo 493
cêdant du Seigneurcommesoleil, les qui sont du corps, et être élevé
anges sont voilés, chacun en particu­ dans la lumière du ciel par le Sei­
lier, d'une sorte de nuée légère et gneur, 4622. Voir, quaml il s'agit des
convenable, par laquelle est tem­ représentatifsqui apparaissent dans
pérée la chaleur qui influe de ce le ciel, c'est voir par les yeux de l'es­
soleil, 6869, La présence du divin prit, 9577. Ce que c'est que voir par
est comme un feu dévorant pOUl' les yeux de l'esprit, 9577. L'interne
ceux qui n'on t pointété voilés, 8838. peut voir toutes choses dans l'ex­
Moïse voilait ses faces toutes les terne; mais non vice versâ, 19HI,
foisqu'il parlait aux fils d'Israël ;cela 1953, 5427, 5428,5677. La sagesse
représentait que le vrai interne consiste à voir et à percevoir si une
leur avait été caché, et ainsi ob· chose est un vrai avant de la con­
seUl'ci, au point qu'ils ne suppor­ firmer, et non à confirmer ce qui
taient rien de la lumière qui en est dit pal' d'autres, 1017, 6761,
provient, 6859, f., 6752, 10600, 7012, 7680, 7950. Voir et perce­
10701. Voiler les faces, - Ézéch. voir si une chose est un vrai, avant
XII. 12, - sign. afin que le vrai de la confirmer, cela n'est donné
Ile soit nullement vu, 50M. qu'à ceux qui sont affectés du vrai
VOIR, Videre. Personne ne peut pour le vrai, 8521, 8780. Celui qui
voir le divin même, 1990, 10579. pense voir les vl'ais de la foi autre­
Personne ne peut voir Dieu et vi­ ment que pal' les biens de l'amour
vre; pourquoi? 8966; cela signifie et de la charité se trompe lourde­
que le divin même ne peut être vu ment, 859. D'après le bien le mal
leI qu'il est en soi, mais qu'il peut peut être vu, et d'après le vrai le
être vu tel qu'il est au moyen du fanx peut être vu, mais non vice
Seigneur dans le ciel, 10579. Les versâ, 9128.
anciens craignaient :le voir Dieu, Voir par l'intérieur, c'est voir paJ
6869. On ne peut voir Dieu autre­ le Seigneur, 9128. Ceux-là "oient
ment que d'après les choses qu'on par l'intéfieur, qui sont dans ïatoi
a en soi; ainsi, celui qui est dans et dans lacharilé,pal'cequ'i1svoient
la haine le voit d'après la haine, pal' le ~eigneur, mais non ceux qui
celui qui est sans miséricorde le sont dans le mal et dans le faux;
voil sans miséricorde, ct vice ver­ illustré, 9128. Dans les sensuels
sd, 8819. Il est impossible par la qui appartiennent au naturel exté­
lumière naturelle de voir les choses rieur, l'homme voil les intérieurs,
qui appartiennent à la lumière spi­ àpeu près de la même manière qu'il
rituelle, cela est contre l'ordre; voit les affections sur la face et des
mais il est selon l'ordre qu'on voie affections plus intérieures encore
pal' la lumière spirituelle les choses dans les yeux, 5165. Le sensuel de
qui sont dans la lumière naturelle, la vue chez l'homme a la vie par
5008 f. Les choses qui sont dans l'intellectuel, parce que l'intellec­
l'autre vie ont été vues des yeux de tuel voit par la lumière du ciel,
l'esprit de Swedenborg, et non des 5Hl•• Le natm'el de l'homme, ou
yeux de son corps, 6622. L'homme son mental naturel, ne voit pal' lui·
pal' son esprit peut voir les choses même aucune chose en avant, son
qui sont dans le monde spirituel, action de voir en avant provient de
l"il peut être détaché des sensuels l'intérieur, qui voit en avant dans
494 va va

l'extérieur, à peu près comme un ment; et, dans le sens extérieur, la


homme se voit en avant dans un vue, 3863. Voir, c'est la foi par l'en­
miroir, 5286. ce qui ne peut êlre tendement, et entendre est'-Ia'foi
ni vu, ni entendu, ne peul pas non ear la volonté i mont1'é, 3869. Voir,
plus entrer dans aucune idée de la c'est apercevoir ct comprendre,
pensée, ni dans aucune alTeclion de 2150, 2325 j puis aussi avôfr"la foi
l'amour, 10267. Le régénéré voit de la charité, 2325. Voir, lorsqüe
les vrais scientifiques aulrcment cela en veloppe quelque chose à
que ne les voil le non - régénéré, faire,: sign. l'action du nalurel de
parce que chez lui ils sont illustrés voir en avant (p,'ospectio), 5286.
par la lumière du ciel, 4967. Le Voir, c'est êlre conjoint, parce que
Seigneur voit toules choses en gé­ dans l'autre vie la vue intérieure,
nél'al et en particulier, et même ou la pensée, conjoint; illustré,
jusqu'aux plus petits singuliers qui 5975. Voir, quand il s'agit de Jéllo­
sont chez l'homme, 9128. L'homme vah, c'est la providence et la pré­
voit le Seigneur non d'après lui­ voyance, 10428. Voir, quand il s'a­
même, mais d'après le Seigneur git du Seigneur, c'est la miséri­
chez lui, 9297. corde, 6851. Voir, c'est l'apercep­
Voir en dedans de soi, c'e~t voÏl' tion des choses qui appartiennen t
d'après l~ ,c!el; voir en dehors de à la foi, 5400. Voir, c'esl la per­
soi, c'est volr d'après le 'monde, ce..pti~n, l'entendement, la foi,
10675. Celui qui voU seulement et aussi la reconnai&sance, 10705.
d'après le monde ,voit d'après une Voir, c'est rcconnallre et avoir
lueur fantaslique, :1.0875. Voir par foi, 897. Voir, c'est percevoir et
soi-même, c'est voir des faux pour être éclairé, :1.584. Ce que c'est
des vrais, :1.0638. Ne percevoir que voir respectivemen t au Sei­
qu'une chose est le vrai que par des gneur, 626, :1.054, 1584. Ce que
confil'mations d'après les autres, c'est que voir les internes par les
c'est voir le vrai par le dehors et exlernes, :1.806, :1.807. Voir, c'est
non pal' le dedans, 10551. Ceux penser,3679. Voir, c'est percevoir,
qui son t dans l'affection du vrai par 3764. Voir, c'est reconnallre, 3796.
les usages de la vie peuvent seuls Voir, c'est prévoir et pourvoir,
voir si le doctrinal de leur église 3854 ; ce que c'est que prévoir et
est le vrai, 8521.De ceux qui n'ai­ pourvoir,i2837,.2839, 3686, 3869.
ment les autres qu'autant qu'ils se Voir de (oin, c'est une perception
voient en eux et qu'ils les voient en éloigné, 4723. Se détourner et voir,
eux-mêmes, 4776. De ceux qui ne c'est réfléchir, 6836, (i839. Voir
croient que ce qu'ils voienl des yeux Dieu, c'est la présence du Seigneur
et touchent des mains, 5090, 7693. dans la Parole, 9405,9411. Voir les
Dans la Parole, voir, c'est co..~­ faces de Dieu, c'est sou lenir les
prendre j dans un sens plus inlé· tentations les plus graves, 4298,
rieur, c'est avoÏl' la foi; et, dans le 4299. Vôir les faces de Jéhovah,
Eens suprême, c'est prévoir et po~r· c'est voir les intérieurs de la ~a­
voir, 2807. Voir, dans le sens su­ l'ole, de l'église et du cuIle, 10578.
prême, c'est la prévoyance; dans Voir les derrières de Jéhovah et
le sens intime, la [oi au 'Seigneur i non les faces, c'est voir les exlernes
dans le sens intérieur, l'entende­ dc la Parole de l'église et du culle;
VO VQ 495
et non les internes, 10586. Voir le c'est le divin vrai, 6832; c'est le
fils de l'homme, c'est voil' ln pré­ précepte du Seigneur, 8360; c'est
sence du Seigneur dans la parole, la Parole, 8766; c'est le divin vrai
9405, 94U. Voir d'entre le peuple, procédant du divin bien du Sei­
c'est choisir', 8709. Ne pouvoir voir, gneur, 10182; c'est la Parole et la
c'est l'obscurcissement, 7645. Voir, doctl'ine tirée de la Parole, 9307.
c:.~slapPI:Quj'_er, 10lJiO. «Dieu ap­ La voix est prise aussi pour lout
parut ou fut vu, Il quand il s'agit du ce qui accuse, 374. La voix de
Seigneur, sign. une Ilerception in­ la trompette, c'est le vrai céleste
tél'ieur:e,4567. «Dieu iès vit Il sign. ou angélique conjoint au divin,
qu'il gratifia_de la foi, 6805. (( Que 8823; c'est le vrai du bien céleste,
Jéhovah voie et juge, Il sign. la di­ 8815. La voix des ailes et la voix
vine disposition, 7160. des roues, ce sont les vl'ais spiri­
VOISIN', Vicinus. Le voisin, le tuels, 9926, Voix qui crie et voix
proche de la maison, sign. le bien de cri, est une formule solennelle,
du vrai le plus près, 7835. Les frères dans la Parole, et s'applique à tout
sont les biens qui appal'tiennent à ce qui a rapport à quelque bruit,
la charité, et les voisins sont les à quelque tumulte, à quelque évé­
choses adjointes et alliées aux biens nement malheureux, même à un
et aux vrais, 5135. événement heureux, 375. ((La voix
VOISINE, Vicina. La voisine sign. de qui crie dans le désert Il ,-Esaie,
l'affection du vrai chez ceux quisont XL. a,-c'estl'annonce de l'avéne­
dans les scientifiques, 6916. ment du Seigneur, 220.
VOIX, Vox. Les voix qui sont le VOL, Furtum, VoÏ7' VOLEUR,
bruit du tonnerre sign. les vrais VOLER.Le vol,c'est le mal qui aliène
divins, et les éclairs sign. les les biens et les vrais, et c'est aussi la
splendeurs qui frappent la vue in­ l'éc\amalion pOUl' soi de ce qui est
terne de l'homme, et éclairent ceux à autrui, 5135. Le vol, c'est l'enlè­
qui sont dans le vrai d'après le bien, vement du bien ou du vrai,9125. Le
et aveuglent ceux qui sont dans le vol spirituel consiste à s'attribuer
faux d'après le mal, 8813, Les voix le bien et le vrai qui procèdent du
des tonnerres sign. les vrais divins Seigneur, 5758. Avant la régéné­
portant la terreur et la dévastation ration, l'homme s'attribue Je vrai et
chez les méchants, 7592. La voix le bien, et est ainsi dans le vol spi­
sign. le divin vrai, ainsi la Parole, rituel i il n'en est pas de même
et l'annonce d'après la Parole, 6971, après la régénération, 5747. L'hom·
10240. La voix sign. la pensée et me est dans le vol spirituel, quand
l'affection, qui sont les intérieurs il s'attribue le bien et le vrai, et
de la voix, ainsi la qualité des in­ alors il ne peut entrer dans le ciel,
térieurs, 10655, La voix de Jého­ 5758 i cependant ceux qui s'attri­
vah est .prise pour la Parole elle· buent le bien et le vrai par igno­
même, pour la doctrine de la foi, rance et par simplicité ne sont point
pour la conscience ou avertissement damnés; mais, dans l'autre vie, ils
inteme, et même pour loul repro­ sont délivrés pal' \1n mode de vas­
che qui en provient, 219. Les fou­ tation, 5759. Le vol, c'est le mal du
dres sonl aussi appelées "oix de mérite, 4176. Le vol est J'enlève,
Jéhovah, 219. La voix de Jéhovah, m\lO~ des clloses ~ui font la vie spi,
496 va va
rituelle de l'homme, 9150. I.e vol, qui enlève au Seigneur les choses
c'est le mal s'arrogeant les cé­ qui lui appartiennent, et se les at­
lestes qui sont dans le naturel, tribue, est allpelé voleur, 5135. Les
5135. Les vols manifestes, commis prêtres, qui prennen t des confir­
deux ou trois fois de propos déli­ matifs dans les paroles du Seigneur
béré, s'attachent continuellement dans le but de domine,r, sont des
à la pensée de l'homme, de sorte voleu~s spirituels, 9020. Le voleur,
qu'il ne peut ensuite cesser d'en dans le sens abstrait, c'est le mal
commettre, 6203. du mérite, 5135. Il est dit du Sei­
VOLATILES, Volatilia. Dans la gneur qu'il vient comme un voleur,
Parole, les volatiles signifient tous - Apoc. III. 3. XVI. 15j- ce que
les intellectuels, et par suite les cela signifie, 9125 ; dans le sens in­
vrais; et, dans le sens opposé, les terne, la dureté de l'expression
faux, 40,745,776,778,866,988,993, s'efface, ainsi, uveuil' comme un
5149, 74ftl; avec variété selon leurs voleur,)) c'est inopinémeut ou sans
genres et leurs espèces; d'après qn'on s'y attende, 4002. Le perce­
l'expérience, 3219. Les volatiles ment fait par le voleur, c'est l'ac­
de la classe infime, qui son t les in­ complissement du mal dans le se­
sectes, sign. les vrais; et, dans cret, 9125. Être saisi, quand il s'a­
le sens opposé, les faux, qui sont git du voleur, c'est le ressouvenir,
plus bas et plus obscurs, comme 9151. La liaison d'amitié enlre ceux
sont ceux qui sont les propres du qui ont l'amour de la domination
sensuel, 7441. Le volaUle nuisible est telle que celle qui existe entre
chez les Égyptiens, sign. les faux des voleurs, 7773, 4776. Ce sont
d'apl'ès les maux pal' lesquels tout des esprits et des génies infernaux
vrai est détruit, 7378 ; ~e sont les qui, comme des voleurs, entourent
faux de la malveillance, 7441,7448. et attaquent l'homme, et l'indui­
VOLER, Furari. C'est enlever à sent eCi tentations, 52lJ6. Certains
quelqu'un les biens spirituels et esprits, priucipalemen t les voleurs,
aussi s'attribuer ce qui appartient inspirent de la crainte, quand ils
au Seigneur, 8906; à savoir, le bien s'approchent des autres, 5566.
et le vrai, 4002 ; c'est là le vol spi­ VOLONTAIRE (le), Voluntarium.
rituel, 5758. Voler, c'est aliéner le Chez l'hom1me, il y a un volon­
bien et le vrai par le mal, et aussi taire et i18 a un intellectuel, et
réclamer pour soi les biens et les les deux sont non-seulement dans
vrais qui ne saut pas à soi; et, plus son homme interne, mais aussi
encore, les appliquer aux maux et dans son homme externe, 6125,
aux faux j illustré et montré, 5135, 9055. Le volontaire est constitué
9018, 9020. Voler, c'est réclamer d'après l'affection du bien, 10264.
pour soi, ou s'attribuer la justice et Chez les très - anciens, le volon­
le mérite qui appartiennent au Sei­ taire et l'intellectuel faisaient un,
gneur,2609. Voil" VOLEUR, VOL. 4328. Chez l'homme de la très­
VOLER, Volital'e. Voil' VOLTIGER. ancienne église les biens et les vrais
'VOLEUR, Fur. Pal' le voleur il avaient été implantés dans la partie
est signifié la même r,hose que par volontaire j mais ils ne l'ont pas
le vol, à savoir, l'enlèvement du été dans celle partie chez l'homme
llien et du vrai, 9125, 9126. Celui de l'ancienne église, 805, 927.
VO vo 497
Chez les antédiluviens le bien vo­ taire, 1044. Plus l'influx du volon­
lontaire a été entièrement détruit, taire est grand, plus la densité de
et aujourd'hui chez les chrétiens le la nuée augmente, mais plus le vo­
bien intelleotuel commence à périr, lon taire est repoussé, plus la nuée
2i2LL. Chez les anciens le volontaire diminue, tOM. Chel, l'homme de
était entièrement détruit, mais l'in­ l'église spirituelle, le nouveau vo­
tellectuel était enlier, et le Sei­ lontaire apparail comme une con­
gneur par la régénération formait science, qui est la conscience du
dans cet intellectuel un noureau vrai, 8LL57. I~'intellectuel a été dis­
volonlait'e, et aussi par ce volon­ tingué du voloutaire par un certain
taire un nouvel intellectuel, 4328. médium, qui est la conscience dans
Le volontaire de l'homme s'est con­ laquelle la charité a été mise par
tinuellement dépravé, au point que le Seigneur, 863. Autant l'homme
le mal s'est emparé totalement de veul le bien, autant le nouveau vo­
lui, de sorte qu'il n'y est resté rien lontaire prévaut contre le propre
ùe sain, 6296. L'homme est régé­ volontaire, 8209. Ce sont les scien­
nél'é quant il la partie intellectnelle, tifiques qui constituent l'intellec­
et non quant il la partie volontaire, tuel clu mental naturel; et le bien,
863, 875. L'homme de l'église spi­ qui influe cle l'intime et y dispose
rituelle est régénéré pal' le Seigneur les scientifiques, est cc qui con­
quant il la partie intellectuelle, stitue là une sorte cle volontairc,
ct dans cette partie est formé un 5904.
nouveaU volon taire, qui est enliè­ Ce que le volontaire veut, il Je,
rcment séparé du volontaire que forme, afin qu'il se montre il la vue
l'homme lient de l'héréditaire, dans l'intellectuel; cette vue est la
8194, Le volontaire propre de pensée, 9915. Le volon taire influc
l'homme n'est que mal, 8194. Le ùans l'intellectuel ct le tisse, au
Seigneur prend les plus grandes point que les choses qui sont dans
précau tions pour que les infernaux l'intellectuel sont des tissus pro­
n'influent point dans le volontaire venaut du volontaire, 991.5. Chcz
de l'homme, 8194; s'ils influaient l'homme, il ya trois choses qui se
dans le volontaire de l'homme, succèclent en ordre; il savoir, le
après que celui - ci a été régénéré, volontaire, l'intellectuel et le scien­
c'en serait fail de lui, puisque son tifique, 9915. Le volontaire reçoit
volontaire n'est que mal, 819fl. le céleste; l'intellectuel reçoit le
Chez les spirituels la partie intellec­ spirituel, et le scientifique, qui faiL
tuelle est séparée de la partie vo­ l'intellectuel de l'homme naturel,
lontaire, 2256. Le propre volontaire les l'enferme, 9915. Sans l'intellec­
de l'homme doit être séparé, afin tuel, qui est la vie interne de l'hdm­
qne le Seigneür puisse être présent, me, le volontaire est aveugle, 9071­
1023, tOM. Le propre volontaire Lorsque le mal, qui appartient au
ùe l'homme répand continuellement volontaire, passe dans l'intellec­
dans la parlie intellectuelle de l'hom­ tuel, il passe de l'obscurité dans la
me l'obscur ou le faux, 10/l7. Tont lumière, gOï], Le dernier clu vo­
l'obscur de la partie inlellel:luelle lonlaire est le plaisir sensuel, ct le
de l'homme, on toute la densité de dernier de l'intellectuel est le scieu­
sa nuée, existe par la partie volon- tifiquo sensuel" 9996. Le plaisir
Il. 32.
498 vo vo
sensuel, qui est le dernier du va­ l'homme même, 10777. La volonté
lanlaire, est puisé par deux sens, est l'intime de l'homme et l'être
qui sont le goût et le toucher, 9996. même de sa vie, 9585, 10122. La
Successif des volontaires; c'est le volonté considérée en elle-même
successif depuis les intimes chez n'est que l'amour, 5526. La volon­
l'homme jusqu'à son extime, dans té est la substance même de l'hom­
lequel est le sensuel, 51M. Quels me ou l'homme même, 808. La
sont les sensuels qui ont été soumis volonté, c'est ce que l'homme ai­
à la partie volontaire, 5077. Les me, 9995. Tout amour appartient
intellectuels peuvent être campa· à la volonté, 9585. La volonté ou
rés aux formes qui varient conti­ l'amour est l'homme même, 8910,
nuellement, et les volontaires aux 8911. L'essenliel de la volonté,
harmonies qui résultent de la va­ c'est l'amour, et par suite l'affec­
riation, 5il17. La partie droite du tion, M37. La volonté a été desti­
cerveau correspond aux affections née à recevoir les biens qui appar­
ou aux volon taires, et la partie tiennent Il l'amour, 1006lt. La vo­
gauche aux rationnels ou aux in­ lonté de l'homme est telle que
tellectuels, 388lt. Chez ceux qui sont les biens qui la forment, et
sont dans le royaume spirituel du telle qu'est l'amour de ces biens,
Seigneur les biens et les vrais ont 100611. Telle estla volonté de l'hom­
été inscrits dans leur partie intellec­ me, tel est l'homme tout entier,
tuelle, mais chez ceux qui sont 10076. Soit qu'on dise la volon té,
dans le royaume céleste dans leur ou la fin, ou l'amour, ou le bien,
partie volontaire, 9835. c'est la même chose, 10076. Le
Les choses qui appartiennent aux bien n'est pas approprié Il l'homme
poumons et au cerveau sont appe­ avant qu'il devienne chose de sa
lées volontaires, et celles qui appar­ volonté, 10109, 10110. Les choses
tiennenl au cœur el au cervelet, qui sont reçues pal' la volonté de­
sont appelées involontaires el spon­ viennent des choses de la vie, et
tanées, 9670. Chez l'homme les vo­ sont appropriées à l'homme, 3161,
lontaires détournent continuelle­ 9386, 9393. Le livre de vic est la
ment de l'ordre, mais les involon­ mémoire intérieure, parce que les
taires ramènenl continuellement à choses qui appartiennent Il la vo­
l'ordre; illustré, 9683. Lecommun lon té y on t clé inscrites, 9386. La
sens est distingué en volontaire el volonté fait que ce qui d'abord
involontaire, lt325. Le sens volon­ était vrai devient bien, ll98ll, 5526.
taire est propre au cerveau, et le Ce qui procède de la volonté est
sens involontaire est propre au cer­ appelé bien chez ceux qui ont reçu
velet,lt325. Ces deux communs sens du Seigneur un nouveau volontail'e
ont été conjoints chez l'homme, par la régénération, mais mal chez
mais néanmoins ils sont distincts, ceux qui n'ont pas voulu le rece­
lt325. l'oir SENS. voir, 5351. La volonté du bien est
VOLONTÉ, Voluntas. VOil' PRO­ de vouloir les vrais d'après l'affec­
PRE, LIDRE, AMOUR. La volonté est tion, 9799. Qui'sont ceux qui sont
l'une des deux facullés qui con­ dans la volonté du bien, 9800.
stituent le mental de l'homme, l.a volonté de l'homme n'est qne
7179; voir MENTAL. La volonté est cupidilé) 895, 999 ; elle a été en­
va va 499
.èremenl corrompue, 895, 933. La sont pas, h325. Distinction entre
volonté corrompue de l'homme a les choses qui, chez l'homme, vien­
été entièrement séparée de la nou­ nent de la volonté du Seigneur, ou
velle volonté qu'il reçoit du Sei­ de son indulgence, ou de sa per­
gneur, .laquelle appartient au Sei­ mission, 138h. Dans la Parole, la
gneur et non à l'homme, 933. La volonté est appelée cœur, 9U3.
nouvelle volonté est formée dans Dans Jean, - 1. 12, 13, - volonté
la partie intellectuelle, 863, ltlt93. de chair sign. ce qui est opposé à
Les biens du vrai constituent la l'amour et tl la charité, et volonté
nouvelle volonté chez les spirituels, d'homme sign. ce qui est opposé il
8649. Du commencement de la nou­ la foi procédant de l'amour on de
velle volonté dès l'enfance; ainsi, la charité, 1608.
de la réception du bien et du vrai Volonté et Entendement. Il ya
et de l'état qui suit, 9296, 9297. dans l'homme deux facultés, l'une
Quand l'homme régénéré fait le qui est appelée la \'olonté, et l'au­
bien, c'est par le Seigneur au moyen tre qui est appelée l'entendemeut ;
de la volonté nouvelle, 928. La VOil' à l'article ENTENDE~IENT, le §
nouvelle volonté, que le Seigneur Entendement ct Volonté.
forme dans la partie intellectuelle, VOLTIGER, Vo/itm'e. Quand
est la conscience, 1023, 1043. l'homme est réformé, les esprits
L'homme tire de la volonté la fa· infernaux, qui sont dans les maux
cuité de comprendre, 585. Influx et dans les faux de son homme
de la volonté dans les pensées, externe, volligent tout autoUl' de
3033. Dans chaque idée de la pen­ lui et s'eJrorccnt en toute manière
sée, il y a quelque chose qui appar­ de le perdre, 672l:.
tient à son eutendement et à sa VOLUPTB, Volu]Jtas. VoÏl' PLAI­
volonté, 590, 803. Par l'intellectuel SIR. Les voluptés n'ont jamais été
la volonté se produit en lumière, défendues à l'homme, pourvu qu'il
elle s'effigie et se forme, et elle se ne les ait pas pour fin, et qu'il ait
fixe par des images et fixe ces hua­ pour fin les biens intédeurs, 9115,
ges ]Jar des idées, et celles-ci de 995. Il Y a deux genres de volup­
nouveau par des mots, 831i. La tés, à savoir, les voluptés des vo­
pensée tombe dans le langage, et lontaires et les voluptés des intel­
la volonté tombe dans les gestes lectuels, 9911. Il Y a les voiuptés
chez l'homme, selon l'influx com­ des possessions de la terre et tles
mun, 5862, 5990, 6192, 62:11. La richesses, les voluptés des hon­
volonté pa.' les formes musculaires ueurs et des fonctions dans l'état,
découle en action, 37lt1; pour une les voluptés de l'amour conjngal
seule action elle meut les muscles et de l'amonr envers les petits en­
de tout le corps et les milliers de fanls et les enfants, les voluptés de
fibres qui y sont éparses, 37b8. A l'amitié et de la conversation, les
la volonté correspond la pulsation voluptés de lire, d'écrire, de savoil',
du cœur, et à l'entendement cor­ 99[1. [J Ya aussi les voluptés que
respond la respiration du poumon, procurent les sens de l'ouïe, de lrt
3888. Quelles choses dans le corps vue, de l'odorat, du goùt et du
de l'homme sont dans l'arbitre de toucher, 994. Les voluptés ont par
la volonté, et quelles choses n'y l'usage leur plaisir, 997. Le vrai et
500 va va

le bien spirituels veulent que l'hom­ ballent enlre elles dans l'autre vie,
me n'ail aucune voluplé dans les 944.
dignités ni dans la prééminence VOLUPTUEUX (les) sont principa­
sur les au tres hommes, mais qu'il lement sensuels, 6310; voi/' SEN­
en ail dans les devoirs envers ln SUELs. De là, chez les voluplueux,
patrie et la société, ainsi dans les lourdeur dans les choses qui con­
usages des dignités, 5025. La vo­ cernent la pensée et le jugemenl,
luplé li rée des dignilés en vue de el adresse dans celles qui concer­
soi-même est une voluplé morLe; nent le corps et le monde, 8378.
mais la volupté lirée des dignités Des enfers des voluplueux, 151la,
en vue des usages pOUl' la sociélé 4948, 5395. Voir VOLUPTÉ.
est une voluplé vivante, 5025. C'est VOMISSEMENT, Vomi tus. Sphères
dans le bien appartenant aux sen­ qui, dans l'aulre vie, excitenL le
suels du corps, ou dans la voluplé vomissemenl, 8ila, :1.512, :1.513,
des sensuels, qu'est avant tout ini­ :l.51la, 5006. Ceux qui sont dans le
lié l'homme qui est régénéré, 41.1.7. mal et par suile dans le faux ont
VolupLés qui concordent avec les Lellement en aversion le bien el le
célestes, et voluptés qui ne con­ vrai de l'église, que, quand ils en
cordent point, :1.547. 11 Y a des entendent parlel', ils sentenLen eux
affections inlérieures qui se mani­ cOlTlme des nausées eL des disposi­
festenl dans des voluptés, 994, lions au vomissement, 5702.
995. Toute volupté qui est produile VOTIF, Votivum. J,es sacrillces
par la charité a son plaisir qui vient votifs, qui élaient le second genre
de l'usage, 997. Le plaisir des vo­ de sacriJlces eucharistiques, signi­
lupLés de l'homme, lant qu'il est fiaient, dans le sens ex Lerne, la ré­
dans le corps, est grossier respec­ Lribution ; dans le sens inlerne, la
livement à son plaisir après ln vie volonLé que le Seigneur pourvùt, et
du corps, 996. Les voluptés entière­ daos le sens suprême, l'élaL de la
ment corporelles sont une des ori­ providence, 3880.
gines des maladies, parce qu'elles VOUER, Voven:. Voi?' VOlW.
détruisent les intérieurs de l'hom­ VOULOIR, Velle. Vouloir, voilil
me; eL, quand les inlérieurs ont l'homme lui-même; penser cl dire
éLé détruils, les extérieurs soulirenL ce qu'on ne veuL pas, ce u'est pas
et entrainent l'homme dans la ma­ là l'homme, 379. L'homme esL
ladie, et ainsi Il la mort, 5712. homme par vouloir, non de même
DanS la Parole les voluptés sont pal' savoir et comprendre, 585; sa­
signifiées pal' des reptiles, 994. voir eL comprendre découlent de
Ceux qui n'ont eu pour fin que son vouloir, 585. L'homme peut
les voluptés sont d'abord, dans difficilement dislinguer eolre pen­
l'autre vie, portés dans des lieux où ser eL vouloir, 9995. Le vouloir
il ya de semblables voluplés, el en­ même de l'homme esL ce qui vit
suite dans un enfer excrémen Litiel, après la lIIort, il n'en est pas de
943. Dans quelles fantaisies sonl même de son penser, à moins qu'il
changées les voluptés entièrement ne découle de son vouloir, 240:1..
corporelles dans l'au tre vie, 954. Le vouloir de l'homme est le pre­
Les femmes, d'une condition vile, mier de sa vie, et son comprendre
qui se sont livrées aux voluplés, se vicnt ensuite et s'applique selon
VO vo OOf
son vouloir, 6351. Le vouloir de d'Abraham en Égypte signifiait l'in-
l'homme est au premier rang, et le struction du Seigneur dans les
penser de l'homme est au second scientifiques, quand il était encore
rang, 6273. Le vouloir de l'homme dans le second âge de l'enfal)ce,
fait que l'homme pense de telle 2496, 3368. Le voyage d'Abraham
manière, et non autrement, 6273. à GéraI', où régnait Abimélech,
Tout le vouloir de l'homme pro- signifiait aussi l'instruction du Sei~
vient du bien ou du non-bien, et gneur, mais dans les doctrinaux de
tout son penser provient du vrai ou la charité et de la foi, 2!l96. Il Les
du non-vrai, 3623. Vouloir bien années des voyages, Il c'est le suc.-
d'après l'amour, c'est la sagesse, et cessif de la vie, 6095. Des voyages
comprendre bien d'après vouloir dans les au Ires terres, 10785.
bien, c'est l'intelligence, 10332. Il VOYAGE (provision de), Viati-
n'est personne, soit homme, esprit cum; c'est l'alimentation par le
ou ange, qui puisse vouloir et pen- vrai et par le bien, 7981; VOi7'
ser par soi-même, mais c'est pal' aussi, 5490, 5953.
d'autres, 2886. Le vouloir et le V0 YAGE R, Peregrinari. C'est
penser de l'homme viennent lies s'instruire, 2025. Voyagel', de même
sociëtés d'esprits et d'anges, et ap- que partir, sign. vivre, el sign.
paraissent comme en lui, 4096. aussi le progressif de la vie, 3335,
Vouloir les vrais, et pal' suite les 4554,h585,4882, 5493, 5605,5996,
mettre en acte, cela fait qu'ils sont 8345,8397,8417, 8!l20, 8557. Par
le bien, 8725. Le vouloir même voyager et habiter dans les tentes,
n'est autl'e chose que l'œuvre, les anciens entendaient, dans le
10332; ainsi, être jugé selon ses sens interne, être dans un culte
œuvres, c'est être jugé selon son saiut, 1102. Abraham et Isaac ont
vouloir, 10332. La vie influe du voyagé chez les Philislins, mais
Seigneur pal' le nonveau vouloir non Jacob; pourquoi? 1197.
qu'il crëe chez l'homme, 3870. Le V 0 Y AGE UR, Peregrinus. I1tre
vrai vit non pal' le savoir, mais par voyageur, c'est être instl'uit dans
le vouloil', 3870. Ce que c'est que les choses qui appal'!iennent à l'é-
vouloir et faire le vrai et le bien glise, 6796. Le voyageur est celui
pour le vrai et le bien, 10336. Vou- qui est inslruit dans le vrai et dans
loir le bien et aimer le bien, c'est!a le bien de l'église, et qui les reçoit
même chose, 10367. Soit qu'on dise et y conforme sa vie, 8007, 8013,
vouloir et faire, ou qu'on dise ai- 9196. Le voyageur sign. ceux qui
mer, c'est la même cbose, 106115. étaient nés hors de l'église et néan-
Faire sans vouloir, c'est de l'hypo- moins étaient instruits dans les
crisie, car c'est faire devant les , choses de l'église, 8650. Les voya-
hommes, et non devant Dieu, geurs qui séjournaient chez les Juifs
106ll5. Vouloir et aimer le vrai et ëtaient ceux qui se laissaient in-
le bien, et agir d'après cela, ç'est struire et qui acceplaientleurs sta-
l'interne de l'église, h899, 6775. tuts et leurs lois, 4444; el ils de-
VOYAGE, Pel'egl'inatio. Le voyage vaient êlre comme les indigènes;
sign. l'instruction, el par suite la montré, 4444. POUl' le voyageur,
vie acquise au moyen de l'instruc- même dl'oit que pour l'indigène;
tion, 2025, 3672, 8103. Le voyage montré, 8013. Les voyageurs sont
M2 VR VR
ceux qlii doivent être instruits, forme, et le bien le plaisir qui en
1lt63. Dans le décalogue, (( le voya­ provient, 51lt7. Du plaisir et de la
geur qui est dans tes porles, » sig. félicité du vrai, et aussi du bien,
le scientifique dans le commun, 1lt70. Le vrai pU!' n'est point donné
8890. (1 Voyageurs vous fûtes dans chez l'homme, 7902. Le vrai n'est
la terre d'Égypte, » sign. qu'ils ont pas le vrai avao t qu'il ail élé ac­
élé mis en sûreté con Ire les maux cepté par le bien, 2lt29, 332[1. Le
et les faux, quand ils élaien 1 iurés­ Il vrai est vivifié selon le bien de cha­
tés par les "infernaux, 9197. Le cun, ainsi selon l'état d'innocence
voyageur, l'orphelin et la veuve et de charité chez l'homme, 1776,
sign., dans un seul sens, que chez 31H, 3326. Le vrai n'est le vrai
ceux qui son 1dans l'église il doit y que par le bien, et le faux quand il
avoir conjonclion réciproque du esl reçu par le bien devient un
bien et du vrai; montré, 9200. Qui nai, lt736. Le 'vrai chez l'homme
étaienl ceux que les ancie.ns en len­ est selon le bien, dans un sembla­
daienl par les voyageurs qu'ils de­ ble l'apport et un semblable degré,
vaien 1recueillir, MM, 7908, 8007, 2629.
8013, 9196, 9200. Le vl'ai est formé d'abord dans
V0 y AN T s, Videntes. Dans les l'homme naturel au moyen de l'in­
temps anciens, les prophètes élaient flux du bien par l'homme rationnel,
appelés voyants; mont1'1!, 253lt, 3128. Pour que le vrai soit reçu, il
3863, 92lt8. Pal' les prophèles sont faut qu'i! y ail innocence ct chari­
enlendus ceux qui enseignent le té, 3Hi. Le vrai ne peut pas être
vrai, et par les voyan ls ceux qui reçu profondément quand l'incré­
voient le vrai, 2536. dulilé est dominante, parce qu'elle
VnAI. Voir BIEN. Le vrai lire du pose des limiles et met des empê­
bien son êlre, 3069, 3180, lt576, chements, 3399. L'homme doit se
5002, 9iltlt. Le vrai n'est autre contraindre à penser le vrai et à
chose que ce qui procède du bien; faire le bien, 1937, 19lt7. L'homme
illustré pal' des exemples, 2636, doit penser le vrai et faire le bien
332lt. Tout vrai apparlient au bien, comme par lui-même, afin de rece­
'1.0619. Le vrai n'est essentielle­ voir te propre céleste et le libre cé­
ment le vrai qu'aulant qu'il pro­ lesle, 2882, 2883, 2891. Ceux qui
cède du bien, 630'1., 7835, i0252, sont daus l'interne de la Parole, de
10266. Le vrai est la forme du l'église et du culle, aiment faire Je
bien, 3069, 3'1.80, lt57lt, 5951, bieo et penser le vrai, et aussi ceux
915lt. Le vrai est au hien ce que qui son t dans l'externe dans lequel
l'eau est au pain, 4976. La vie du est l'inlerne, mais quelle est la dif·
vrai procède du bien, '1.589, 1997, f6reoce j et ceux qui soot dans l'ex­
2579,lt070,lt096,lt097,lt736,lt757, terne sans l'interne font le vrai
lt886, 51lt7, 9667. Le vrai esl le pour eux-mêmes et pour le lucre,
vase du bien, 3068. Le vrai est un 10683. Il ne pell t pas y avoir de
vase pOUl' les célestes, 1lt96. Tout reconnaissance du vrai, si l'homme
vrai a son bien, et tout bien a son n'est pas dans le bien, 2261, 332lt.
vrai; illustré, 9637. Le Hai ne peut Tout vrai a une sphère d'extension
pas être donné sans le bien, parce selon la quantité et la qualité du
que le Vl'ai est la val'ialion de la bien, 8063. Le vrai devient le bien,
va va 1)03
quand l'homme le veut et le fait, 14925,4926,4928,4930,4977,,5351,
7835. Le vrai, qnand il passe dans 16255, 6269,6272,6273,8516,10UO.
la volonté, devient le bien du vrai; Quel est l'état quand le vrai est au
illllstl'é, 5526. Le vrai est appelé premier rang, et quel il est quand
bien quand il passe dans Ja volon­ c'est le bien, 3610. Ceux qui sont
té et dans l'acte, et il devient chose dans le vrai, et non en même temps
de la vie, 5595. Le vrai chez l'hom- dans le bien, ne peuvent être régé­
men'est pas le vrai de l'intelligence, nérés, 10367. Ceux qui sont dans
avant que ce vrai soit conduit par le le vrai et non encore dans le bien
bien et passe de la volonté dans sont dans les illusions, 6400. Ceux
l'acte; illust. 4884.Comment le vrai 1qui sont dans le vrai sont raides,
est implanté dans le bien de la cha­ 1ceux qui sont dans le bien sont
rité, quand l'homme est régénéré, doux, 7068.
2189. Le vrai dans l'homme qui Le vrai désire le' bien, c'est-à­
doit être régénéré est de même que dire, faire le bien et être conjoint
chez l'enfant, à savoir, d'abord il au bien, 9206, 9207. Le vrai est
.est appris comme étan t de la scien­ conjoin t au bien et le bien au vrai
ce, et ensuite il devient une chose par l'affection, 5365. Le vrai est
de la vie, 3203. Le vrai est la pre­ conjoint au bien quand l'homme est
.mière chose du combat de la ten­ dans la charité, 5340, f. Le vrai et
tation, 1685. Celui qui est régénéré le bien doivent être conjoints pour
combat le plus ordinairement, non être quelque chose, 10555. Il Y a
d'après le vrai réel, mais d'après le le réciproque du vrai, quand il doit
vrai de son église ~ et alors il peut être conjoint au bien, 3090. Con­
être conjoint avec le bien, et l'in­ jonction du vrai et du bien, illustrée
noceuce est un moyen, 6765. Le par l'aclion et la réaction, 10729.
vrai pour être le vrai réel tire de Le réciproque ou la réaction du
la charité et de l'innocence son vrai SUI' le bien vient aussi du bien;
essence et sa vie, 6013. Le bien est et comment; illustré, 5928. C'est
le premier de l'ordre, et le vrai est le bien qui agit, et le vrai qui réa­
le dernier de l'ordre, 3726. L'hom­ gil vient du bien, 4380. Il est expli­
me n'est pas régénéré par le vrai, qué comment le vrai est séparé des
mais il l'est par le bien du vrai, scientifiques et est conjoint au bien,
2697. C'est le bien qui illustre, 3203, 5342. Du vrai procédant im­
mais par le vrai, 3094. Le bien est médiatement du Seigneur, et de sa
le premier né, et le vrai est ensuite conjonction avec le vrai qui en pro­
engendré; illustré par l'etat des cède mCdiatement ; cette conjonc­
enfants, 3494. Le bien est respec­ tion se fait chez ceux qui sont dans
tivement seigneur, et le vrai ser­ le bien; illustré, 7055, 7056,
viteur,4267. Le vrai est en appa­ 7058. Pour que le vrai soit con­
rence au premier rang quand l'hom­ joint au bien, il faut qu'il y ail con·
me est régénéré, ainsi dans l'ordre sentement de l'entendement et de
renversé; mais le bien est au pre­ la volonté; quand la volonté aussi
mierrang,quandI'hommeaétérégé­ consent, alors il y a conjonction,
néré, 33211, 3325,3330,3336, 31194, 3157, 3158, 3161. Le vrai est initié
3539,3548,3556,3563,3570,3576, et conjoint au bien dans le ration­
3603,3701,4243, 42115, 42,47,4337, Del selon les degrés d'instruction,
004 Vil VU
3141•. Quand le vrai est conjoint ail vrai ne restent pas dans les doc­
bien dans le rationnel, il est appro­ trinnux, mais ils scrutent la Pat'ole
prié à l'homme, et il s'évanouit de pour savoit' s'ils sont des vrais,
la mémoire externe, 3108, Le vrni 5432. La première affection du vrai
est inilié et conjoint au bien, non dans le naturel ne procède pas du
pns une fois, mais pendant toute la vrai réel, mais l'affection du vrai
vie, et même dans l'autre vie, 3200. réel vient successivement, 30110.
Le Yl'ai a une force immense sur le La première affection du vrai qui
faux i illustré, 6784. Un seul vrai doit être initié dans le bien est im­
ne suffit pas pour confirmer le bien, pure, et est successivemen t purifiée,
mais il en faut plusieurs, lIt97. 3089. Qlii sont ceux qui 'peuvent
Quand le vrai est privé de la vie venir dans les connaissances du
qu'i! tient de lui-même il est con­ ·vrai, et qui sont ceux qui ne le
joint au bien, et par le bien il re· peuvent pas, 2689. Les connais­
çoit la vie mêlne, 3607. Ce qui est sances du vrai externe ou corporel
en tend u par la vie que le vrai lien t sont telles que celles des histori­
de lui-même, 3610. I.e vrni ne peut ques et des rites dans le monde,
être conjoint au bien que dans 3665, 3690, 3982, 3986; de telles
!'étatlibre, 3158. Avant que le vrai connaissances du vrai afimellent
soit accepté et conjoint au bien, les successivement les spirituels et les
confirmalifs précèdent et font que célestes, parce qu'en elles il y a in­
l'on croit; illustré, MM. Le vrai timementle divin, 3665.
ne peut jamais être conjoint au VlYli McJme. Le Seigneur est le
mnl, mais il est conjoint au bien i vrai môme, cal' seul il est la vél'i­
ilIust1'l:! par les lumières, 44i6. Le té; montré, 10336, 10619. L'infini
vrni connall son bien, et le bien divin ne peut être appelé autre­
son vrai, et ils sont conjoints, 3101, ment que le bien même et le vrai
3102. SUI' la conjonclion du bien et môme, 20B. Dans le Seigneur c'est
du vrai, et sur leur conjonction le vrai même qui s'est uni au bien,
réciproque, voir aux articles BIEN et c'est le bien môme qui s'est urli
et CONJONCTION. au vrni, 2011. Sur le vrai même,
D'après divers raisonnements il voil· DIVIN VRAI.
semble qne le vrai est antérieur au Vrai Divin, Différence entre le
lIien, mais c'est une illusion, 3324. vrai divin et le divin vrai, 2814,
Chez l'homme spirituel, le vrai 7270. II Ya six degrés du vrai di­
domine sur le bien quant au temps vin, 8M3. Le vrai divin, qui est
en appnrenee, mais le bien du vrai dans le ciel, est le troisième des
oblient la dominalion, 3325, C., successifs du vrai qui procède im­
3330, 3336; cela a lieu, parce que médiatement du Seigneur, les deux
dans l'affection du vrai il y a plu­ premiers successifs ne pouvant en
sieurs choses provenant de l'amour aucune manière être reçus par au­
de soi et du monde, et parce qu'on C·une suhstance vivante qui est finie,
ne sait pas que le bien est antérieur al'rlsi par aucun ange, 7270. Le vrai
et en dedans, 3325, 3330, 3336. divin, qui influe dans le troisième
L'affection du vrai semble venil' du ciel, le plus près du Seignenr, inOue
vrai, mais elle vient du bien, 4373. aussi en même temps jusque dans
Ceux qui sont dans l'affeclion du les derniers de l'ordre, 7270. Le
VI{ VR 565
vrai divin dans l'humai'n divin du 8920. Dans le cinquième degM, le
Seigneur, qui a subi les tentations, vrai divin est tel qu'il existe dans
n'est pas le divin vrai même; celüi­ le dernier ou premier ciel; ce vrai
ci est au-dessus de toutes tenta­ peut être pOUl' un moment perçu
tions; mais c'est le vrai rationnel, tel 'par l'homme, mais par l'homme
qu'il est dans les anges, consistant illustré; toutefois, cependant, il
dans les apparences du vrai, et c'est est tel, que la plus grande partie
ce qui est appelé le Fils de l'hom­ n'en peut être énoncée par des
me, mais avant la glorification, expressio'ns du langage humain; et
2814. Ainsi, il convient d'appeler quand il tombe dans les idées, il
vrai divin dans l'humain divin du constitue la faculté de percevoir et
Seigneur le vrai qui, chez le Sel­ aussi de croire que telle chose est
gnel1l', a pu être tenté et qui a 'ainsi, 8443,8920. Dans le sixième
subi les ten tations, et d'appeler degré, le vrai divin est tel qu'il
divin vrai dans le divin humain du existe chez l'homme, adapté à son
Seigneur le vrai qui, chez lui, n'a apercepllon, ainsi il esi le sens
pu être tenté ou subi!' aucune ten­ 'de la lellre de la Parole, 8lill3,
tation parce qu'il était glorillé, 8920. Quand le vrai divin descend
281l1. C'est le vrai divin qui a été par les cieux vers les hommes.,
flagellé pal' les Juifs ct crucifié, comme était descendue la Pal'ole,
28'13. Le vrai, divin brille, mais non il est accommodé en chemin pour
le divin bien, l1180. C'est au vrai tous, tant pour ceux qui sont
divin qu'appartlent la toute-puis­ dans les cieux que pour ceux qui
sance, et il est la puissance m~me sont dans les terres, 8920 ; mais le
et l'essentiel même, 8200. Le vrai vrai divin est dans les cieux abso­
divin devient le vrai combattant lument dans une autre forme que
pal' l'influx chez ceux qui sont dans dans le monde, 8920. Si le vrai
un zèle ardent, 8595. Le vrai divin, divin ou la Parole ne se présentait
dans le premier degré et aussi dans pas dans une formeaccommodée,H
le second, est ce qui procède im­ ne pourrait pas être saisi, 89211. De
médiatement du Seigneul'; ce vrai là vient que le vrai d,ivin a été don­
est au-dessus de l'entendement an­ né à l'homme tel qu'est la Parole
gélique, 8443. Ces deux premiers ,dans la lettre, 8920. Le vrai divin
procédants du Seigneur sont au­ cond'amne à l'enfer, mais le divin
desslls des cieux, et sont comme bien élève au ciel, 2258. Le vrai
des <leintUl'es radieuses de flammes divin inspire la teHeur, mais non
enveloppant le soleil spirituel, qui le divin bien, 4180. Ce que c'est
est le Seigneur, 7270. Dans le troi­ que d'être jugé d'après le vrai, et
sième degré, le vrai divin est tel ce que c'est que d'être jugé d'après
qu'il existe dans le ciel intime ou le bien, 2335.
troisième ciel; ce vrai est tel, que Vl'ai céleste. Autre est le VI''li
rien n'en peut être saisi par l'hom­ céleste, et autre le céleste vrai,
me, 8l143, 8920. Dans le quatrième 1545. Le vrai céleste tire sonori­
degré, le vrai divin est tel qu'i! gine du vrai qui est implanté dans
existe dans le ciel moyen ou second le céleste par les connaissances, le
ciel; ce vrai n'est pas non plus in­ céleste vrai est ce qui Lil'e son ori·
tellIgible pour l'homme, 8M3, gine du céleste, i545. Le vrai cé­
506 VR VR

leste est le vrai qui est devenu Le vrai scienlifique appartient à la


cho,se de la vie par la volonté et science, le vrai rationnel est le vrai
par l'acte, 4487. scientifique confirmé par la raison,
Vrai spirituel. Est appelé vrai le vl'ai intellectuel est conjoint avec
spirituel le vrai qui avec le bien la perception interne que la chose
fait la vie de l'homme interne, est ainsi, 1ft96. Chez tout homme
9030 i ce vrai est tiré du sens in­ le vrai intellectuel, qui est interne
terne de la Parole, 9030 j c'est ou dans son intime, appartient non
par conséquent le vrai de la doc­ à l'homme, mais au Seigneur, 1904.
trine de la foi.de l'église d'après la L'homme ne peut jamais penser
Parole i exem1Jles, 9032, 9033, comme pal' lui-même d'après le
9034. Le vrai spirituel est le vrai vrai intellectuel, mais il le pent
qui appartient Il la doctrine, 4487. d'après le vrai rationnel et le vrai
Ce que c'est que le vrai spirituel, scientifique, parce que ces deux
et ce que c'est que le vrai non spi­ vrais se montren t comme lui appar­
rituel j illust1'é, 5006. Le vrai spi­ tenant, 190ft. Chez le Seigneul' le
rituel est conjoint au céleste au vrai intellectuel a ouvert le chemin
moyen de la rationalité, 2558. Le vers les célestes, 1ft96. Marche de
vrai spirituel est nommé foi, 7753. la régénération de l'homme par les
Le vrai spirituel et le vrai naturel vrais intellectuels, 1555. Le vrai
se rencontrent dans les derniers, intellectuel, qui est chez l'homme
mais alors il y a seulement affi­ intime, est absolument privé d'en­
nité, et non conjonction, illustré, fants, quand il n'y a pas encore
5008, 5028. Ce que c'est que les quelque rationnel dans lequel et
vrais spirituels; ce sont les choses pal' lequel il puisse influer, 1901­
qui procèden t de la charité, 5951.­ Le rationnel premièremen t conçu
Les vrais qui proviennent du bien méprise le vrai intellectuel, parce
sont des vrais spirituels, 5951. Les qu'il ne le saisit point, 1911,1936,
vrais sont d'abord des scientifiques, 265ft. C'est un vrai inlellectuel
puis des vrais de l'église, et enfin que toute vie vient du Seigneur,
des vrais spirituels, 5951. Comment 1911. C'est un vl'ai intellectuel
apparaissent les vrais non spirituels que tout vrai et tout bien viennent
et les vrais spirituels, 595:1.. Les du Seigneur, 1911. C'est un vrai
vrais spirituels abstraits n'ont rien intellectuel, que du Seigneur il ne
pour se défendre contre les natu­ vient que le bien, et pas le moin­
rels, 5008, 5009, 5028. dre mal, 1911, C'est un vrai intel­
Vrai intellectuel. Autre est le lectuel que l'homme céleste Il, par
vrai scientifique, autre le vrai ra­ le Seigneur, la perception du bien
tionnel, et autre le vrai intellectuel, et du vrai, 19B. Le vrai intellec­
1496. Le vrai intellectuel est distin­ tuel n'est pas reconnu, avant que
gué du vrai rationnel, et celui-ci les illusions et les apparences aient
l'est du vrai scientifique, comme été dissipées, 19B.
sont distingués entre eux l'interne, Vrai Tationnel. C'est le vrai
l'intermédiaire et l'externe, i90f,. scientifique confirmé par la raison,
Le vrai intellectuel est interne, le 1496; voir ci-dessus, Vrai intellec­
vrai rationnel est intermédiaire, le tuel. Par le vrai rationnel est en­
vrai scientifique est exlel'De, i90ft. " tendu ce qui se présenle comme
VR VR ~Oi

vrai selon la compréhension ou de· Est appelé v~ai scienlifique ce vrai


vant le rationnel, 3386. Le vrai ra­ qui fait la vie de l'homme externe,
tionnel humain ne saisit point les el vrai spiriluel ce vrai qui fait la
choses divines, parce qu'elles sont vie de l'homme interne, 9030; ce
au-dessus de la sphère de son en· vrai scientifique est tiré du sens
tendement ; ainsi il ne peut nulle· liUéral de la Parole, 9030. Le vrai
menties croire; exemples, 2196, scientifique de l'église est la Parole
2203, 2209. Les apparences appar· dans le sens de la leUre; c'est
tiennent au vrai rationnel, 2516. aussi tout représentalif ettout signi­
Il ya l'alTeclion du vrai rationnel, ficatif de l'église chez les descen­
et il y a l'alTection du vl'ai scienti­ dants de Jacob, 6832. L'alTeclion
fique, 2503. L'alTection du. vrai du vrai scien tifique est ex lérieure,
rationnel est intérieure, el l'alTec­ 2503; VOil' ci-dessus Vrai ration­
tion du vrai scientifique est exté· nel. Comment le vrai scientifique
rieure, 2503. Du vrai rationnel sert le vrai spirituel, 9034.
séparé d'avec le bien rationnel, Vmi naturel (le) :est tout doc­
:1.947 : L'homme qui est dans ce trinal et tout scientifique pour la
vrai rationnel est morose, n'endu­ fin d'être sage, c'est-à-dire, de les
rani rien, opposé à tout le monde, meUre en pratique, 3167, f. Ce que
voyant chacun comme dans le faux, c'est que le vrai nalurel et ce que
sur le champ réprimandant, châ­ c'est que le bien naturel, 3167.
tiant, punissant; il est sans pitié; L'homme ne nail poinl dans le vrai
il ne s'applique ni ne s'étudie à naturel, ni à plus forte raison dans,
concilier les esprils, cal' il examine le vrai spirituel, mais il apprend
tout d'après le vrai et ne considère tont ; autrement il serait plus vil
rien d'après le bien, 1949; il com­ qu'une brUie, 3175. Le vrai peut
bat contre tous, el tous combaUent difficilemenl êlre élevé du naturel
contre lui; à peine même pense-I­ dans le rationnel, à cause des cu­
ii et aspire-toi! à autre chose qU'à pidités du mal, €t des persuasions
des combats; son plaisir commun du faux et des illusions qui en pro­
ou son alTeclion dominanle est de viennent, ainsi à cause des raison­
vaincre; et, lorsqu'il a vaincu, de nements et des doutes si telle chose
se glorifier de la victoire, 1950. est de telle manière, 3175; le vrai
Dans l'autre vie, ce même vrai se est élevé dans le ralionnel alors
manifesle représenlalivement de que l'homme commence à avoir en
diverses manières, el toujours com­ aversion les raisonnemenls con Ire
me fort, vigoureux, dur, au point le vrai et à se moquer des doutes,
qu'il est impossible de lui résiste l' ; 3i 75. Il est illustré par un exemple
il suffit que les esprits pensent comment la chose se passe, quand
à un lei vrai, pour qu'ils soient le vrai est élevé du naturel dans le
saisis d'une sorte de teneur, et l'alionnel, 3182, 3i90. Quand le
cela, parce que sa nalure est de vrai est élevé du nalurel dans le
ne point céder, pal' conséquent de rationnel, il passe des choses qui
ne point se dépal'lir, 1951. sont dans la lumière du monde
Vmi scientifique. C'est le vrai dans celles qui sont de la lumière
qui appartient à la science, 1496 ; du ciel, ainsi de l'obscurité dans la
voir ci-dessus Vl'ai. intellectztel. clarté; l'homme est ainsi élevé
008 VR VB.
dans la sagesse, 3190. Par l'iriflux du vrai, du bien au commencement
les vrais sont conlinuellement évo­ de la r&généralïon, mais ils sont
qués de l'homme naturel, élevés conjoiilts après que l'homme a été
et implantés dans le bien qui est régénéré; illustré par un exemple.
dans le rationnel, 3085, 3086. Le 3688. Le vrai du bien est repré­
bien ralionnel influe immédiate­ senlé par Ésaü, el le bien du vrai
men't dans le bien naturel, mais est représenté pal' Jacob, 3688.
non de même dans le vrai naturel, Autre est le vrai qui tend au bien
3160. Dn vrai nalurel non spiJ1i­ pour être uni au bien, et autre est
tuel, et du vmi naturel spil'Huel, Je vrai qui a été tellement uni au
4988. Ce que r.'est que le vrai na­ bien qu'il procède absolumept du
turel·non spirituel, et ce que c'est bien, 2063i Le vrai qui tend atl
que le vrai naturel spirituel; exent- bien lire encore quelque chose de
Tlles, 4982. l'humain, mais le vrlli qui a été
Vrai sensuel (le) est le premier absolument uni au bien se dépouille
vrai qui est insinué, 1434. Voir de tout ce qui esl humain, et se
tous les terrestres elles mondains, revê.t du divin, 2063. Le vrai qui
comme créés par Dieu, tendanl procède du bien esl le vrai qui fait
tous vers une fin, ayant tous quel­ que l'homme est église, 5816. Les
que chose à l'instar du royaume de vrais du bien sont CCLIX qui pro·
Dieu, c'est un vrai sensuel; mais cèdent.du bien, et que le bien, qui
ce vrai sensuel n'est insinué que influe par l'homme interne dans
chez l'homme céleste, 1434. ['homme exteme a avec lui, 4385.
Vrai du bien. Différence entre le Les vrais qui proviennent du bien
vrai du bien el le bien du vrai, ont' été dislingués des vrais dont
5733. Le vrai du bien appartient à provient le bien; les vrais dont
l'église céleste, et le bien du vrai provient le bien sont ceux dont
apparlient il l'église spirituelle, l'homme se pénètre avant la régé­
5733. Le vrai du bien chez l'hOOl­ néralion, tandis que les vrais qui
me céleste est le bien de l'amour il proviennent du bien sont ceux dont
l'égard du prochruin, 6295. Autreest il se pénètre après la régénération.
le bien qui provient du vrai ou le 4241. Ce que c'est que le vrai du
biendu vrai,elautreestle bien d'où bien de l'innocence, 7877.
provient le vrai ou le vrai du bien; Vl'ai et bien. Le vrai sans le bien
l'un est l'inverse de l'au Ire, 3669. n"a pas la vie, elle bien sans le vrai
Dans le bien qui provientdu vrai sont n'a pas la qualité ; iUUsl. 9i54. Voir
ceux qui sont régénérés, avanlqu'ils à l'article BIEN, le ~ Bien el VTai.·
aient été régénérés; mais dans le Vl'ai conjoint au bien. Le vrai
bie.n d'où provient le vrai sont les est conjoint au bien, quand l'hom­
mêmes, quand ils ont été régéné­ me perçoit du plaisir en faisant du
rés, 8669. Ce que c'est que regar­ bien au prochain il callse du vrai 'et
der, par le bien vers le vrai, et re­ du bien, et non il cause l'le soi el
garder par le vrai vers le bien, ce du monde, 53[10. Voir à l'article
qui esL l'inverse, 8505, 8506, 8510. BIEN, le § ConjonctiOTli du bien et
Il ne faut pas d'après le bien regal'­ dUVTai.
ùer vers le vrai i illUStl'é, 8516, Bien du vrai. Voir il l'article
iOi84. Le bien du vrai est l'inverse J BIEN, le?, Bien du vrai.
Vit VR ~09

V?·ais. Les vrais sont les formes 1832. s'il y a correspondanoe, les
du bien i il/ml. ,4574. Les vrais sont vrais sont formés; s'il n'y a pas
les vases dn hien, parce qu'ils en correspondance, les faux sont for­
sont les l'écipients,1469,2063,2261, més au lieu des vrais, 2128, 3138.
2269, 3318, 3368. Les vrais sont, OD ne doit pas croire les vrais en
les perceptions des variations de la un moment i il est décrit quels sont
fomle selon les chapgements de les vrais qu'on croit en un moment,
l'état, 3318. Les vrais chez l'hom­ 7298. Les vrais de l'homme natu­
me sont des apparences imbibées rel sont les sensuels, les scientifi­
ù'iIlusions et même de faux, mais ques et les doctrinaux, ils se suc­
nl\anmoins le Seign,eur se conjoint cèdent ainsi, 3309, 3310, (. Les
avec ['hoDlme dans ces choses im­ doctrinaux sont fondés surIes vrnis
pures, et il y forme la conscience, scientifiques, et ceux-ci SpI' les
2053. Il n'y a pas de vrais purs sensuels; sans les sensuels et sans
chez l'homme, ni mêmechez!'ange, les scientifiques, on ne peut pas
les nais purs sont chez le Seigneur avoir quelque idée des doctrinaux,
seul, 3207 i mais lesjappal'ences du 33:1.0, (. Les premiers vrais sont
vrai chez l'ange, et cbez l'homme des apparences du vrai, ensuito
qui est dans le bien, sont reçues les apparences sont dépouillées, et
par le Seignenr comme des vrais, ils deviennent en essence des vrais;
3207. ce que c'est que les appa­ exemples, 313:1.. Les mêmes vrais
l'el)r.es du Hai i e:œJnlJles, 3207. sont davantage des vrais che:!"l'un,
Les vrais ne sont point les connais­ chez un autre ils le sont moins, et
sances, mais ils sont dans les con­ chez un autre ils sont des faux,
naissances, 3391, parce qu'ils ont été falsifiés, 2439.
Les vrais sont introduits dans le Les vrais aussi sont des vrais selon
naturel par des cllarmes r.om'e· la correspondance en tre l'homme
nables, 3502, 3512. Les plaisirs naturel et l'homme spirituel, 3128,
des alIeclions s'attachent aux vrais 3138. Les vrais dilIèrent selon les
pOUl' être vi\'ants, et sont excités diverses idées et les diverses per­
pal' les anges selon les afTeclions, ceptions qu'on en a, 3l170, 3804,
7967. 1e Seigneur adapte les choses 69:1.7. L'homme peut difficilement
qni sont chezl'hon;me, afin qu'elles distinguer entre le vrai el le bien,
senent de vases pour les célesles parce qu'il peut difficilement dis­
et qu'elles apparaissent comme des tinguer entre penser et vouloir,
vrais, 1832. Les scienti{]qlles ne 9995. Les vrais doivent être insi­
sont point des vrais, mais ils sont nués dans les scientifiques; illus­
les vases du vrai, 1l169. J"es vrais tre, 600ll, 6023,607:1.,6077. Si les
qui ne sont pas d'après le Seigneur vrais ne sont pas insinués dans les
sont d'après le propre; ils sont des scientifiques, la conjol)ction de
vrais quand ils sont dans la fOl'me l'homme interne avec l'homme
externe, mais non dans la forme externe ne peut pas se faire,
interne, 8868. Il n'y a point dE\ 6052.
parallélisme entre Je Seigneur' et Tous les vrais regardent l'amour
l'llOmme quant aux vrais ou quant et la charité comme leut' principe
aux spirituels, mais il y en a qnant et leut' fiD, et ils y sont implantésj
'aUX' biens ou quant uu:'> célestes, 4353. Les vrais ne veuvent être
tHO VR VR
acceptés et conjoints au bien, que 6077. Les vrais conduisent au bien;
chez ceux qui sont dans le bien de illustré, 60ltlt.
la charité et de l'amour; illustré, Quand l'homme est régénéré, le
4368. Les vrais son t reçus par Seigneu!' insinue le bien dans les
l'homme selon sa compréhension, vrais, ainsi les vrais sont les vases
3385. Si les vrais ne sont pas reçus, récipients du hien, 2063. Les vrais
le bien ne peut pas inQuer pour et les biens chez le régénéré sont
devenir bien ralionnel ou humain, disposés dans la forme céleste; au
et par conséquent vie spirituelle, milieu sont les meilleurs, et ainsi
parce que les vrais sont les vases successivement, 6028. Les vrais
récipients du hien, 3387. Comment ont été disposés en ordre dans les
le bien est adjoint aux vrais dans biens quand ils sont selon leur
le naturel, quand l'homme est ré­ ordre dans les cieux, 4302. Les
généré, 3336. Les vrais sont con­ vrais chez l'homme ont été dispo­
joints aux biens, quand ils sont sés et mis en ordre dans des séries,
appris à cause de l'usage de la vie, 5530; ceux qui conviennent le plus
3824. Les vrais ne sont conjoints à aux amours sont dans le milieu,
l'homme, si ce n'est qu'autant qu'il ceux qui ne conviennent pas au­
est dans le bien, c'est-à-dire qu'au­ l' tanf sont sur les cOtés, et enfin
lant qu'ils deviennent choses de sa ceux qui ne conviennent nulle­
vie; et les savoir et les recon naltre, ment ont été rejetés vers les péri.
cela ne fait pas qu'ils lui aient été phéries, 5530; hors de celle série
conjoints, 3834, 3843. Les vrais sont les vrais qui sont opposés aux
doivent être insinués dans le bien amours; illustre, 5530, Les vrais
pour qu'il soit le bien, et ils sont chez l'homme ont été disposés en
insi nués par l'affection; illustré, series selon l'ordinalioD des socié­
4301. Les vrais sont reproduits tés angéliques dans les cieux,
quand est excitée l'affection du 10303. J_es vrais se reconnaissent
bien avec laquelle sont entrés les mutuellement, et cela vient des
vrais, et réçiproquement, 4305. Les sociétés angéliques dans lesquelles
vrais fon t la qua li té du hien, parce on s'aime et on se connall mutuel·
les vrais deviennen t des biens, lement, 9079.
qnand ils deviennent choses de la 'fous les vrais ont de l'affinité
vie, 6917. Quels doivent être les enlre eux, 2863. Tous les vrais
vrais, pour qu'ils puissent devenir doivent ~lre sous une affection
des biens? décrit, 8725. Les vrais commune; s'ils s'ont sous diverses
sont mulLipliés seulement d'après affections, ils périssent, 9094. Les
le bien, 5345; sur cette multipli­ vrais et les biens chez l'homme
cation, 5355. Les vrais sont appli­ sont comme des gcnéralioos ou
qués sous le bien pal' le bien, comme des familles, et ils se tien­
5709. Quand les vrais sont con­ nent ainsi, 9079. Aulantles céles­
joints au bien, la progression se tes dominent, aulant sont muhi­
fait ùes plus communs vers les par­ pliés les vrais; et autant les mon­
ticuliers et vers les singuliers, dains dominent, autant sont dimi­
4345. JJes vrais cherchent leur vie nués les vrais, {109!>. Les vrais chez
dans les scien linques, et le bien ceux qui sont dans le mal sont fal­
cherche la sienne dans les vrais, sifiés, parce qu'ils sont conduits
VIl VR 5H
vers les maux, et les faux chez Vrais dc la foi. Tous les vrais
ceux qui sont dans le bien sont de la foi découlent de la charité, et
rendus vrais, parce qu'ils sont con­ son t dans la charité, 1.928. Les vrais
duits vers les biens, 8149. Les vrais de la foi ne peuvent être reçus que
exterminent les faux, et les faux pal' ceux qui sont dans le bien,
exterminent les vrais, 5207 ; et les 2343,2349, 3324. Nul ne peut sa­
vrais et les faux ne peuvent sub­ voir, par une reconnaissance inté­
sister ensemble, 5217. Les vrais rieure, ce que c'est que le vrai de
apparaissent désagréables, quand la foi, à moins qu'il ne sache ce que
est interceptée la communication c'est que le bien, et àmoins qu'il ne
avec le bien, 8352. Il est permis à soil dans le bien, 71.78. Le vrai de
chacun de croire les vrais selon la foi ne produit rien sans le bien
qu'il les saisit; si cela n'était pas, de l'amour, de même que la lu­
il n'y aurait pain t de réception, mière ne prod uit rien sans la cha­
parce qu'il n'y aurail aucune re­ leur, 3146. Le vrai de la foi est la
connaissance,3385,{.Lesvrais, dans lumière céleste, 3888. Le saint du
l'autre vie, ont avec eux la puis­ culte est en proportion de la qua­
sance, 4802. Les vrais brillent dans lité et de la quantité du vrai de la
l'autre vic; il en est trailé, 52:t9. foi implanté dans la charité, 2190,
Il y a d'innombrables genres de 3324. Le vrai de la foi tire son ori­
biens ct de vrais i illust7'é, 3519. gine du vrai de la paix, 81156. Les
Il Ya des vrais et des biens qu i re­ vrais de la foi hors de l'homme, de
gardent en haut chez l'homme, et l'esprit et de l'ange, ne sont point
il y en a qui regardent en bas, 7601., des vrais de la foi, cal' ils n'ont été
7604, 7607. Des vrais extel'Des et appliqués à aucun sujet dans le­
des vrais internes; ceux qui sont quel ils le deviennent; mais quand
seulement dans Jes vrais externes ils sont appliqués à l'homme, à
sont faibles, ils vacillent et chan­ l'esprit ou à l'ange, comme sujet,
gent; mais ceux qui sont eu même ils deviennent des vrais de la foi,
temps dans les vrais internes sont avec dilférence cepenclan t selon les
fermes; illustré, 3820. Les vl'ais états de la vie de chacun, 5951;
intérieurs ne sont pas reçus pal' chez ceux qui commencent à les
l'homme, parce qu'ils ne tombent apprendre, ce sont seulement des
point d'ans ses idées, mais les vrais scientifiques; plus tard, si ceux-là
extérieurs sont reçus, et ceux-là le les vénèrent saintement, ils de­
sont par ceux-ci; illustre, 3857. viennent des vrais de l'église; mais
Les vrais intérieurs sont les conclu­ quand ils en sont alfectés et y con­
sious tirées des vrais extérieurs, forment lem vic, ils deviennent des
4748. Les vrais intérieurs sont ceux vrais spirituels, 5951.. Les vrais de
qui ont été implantés dans la vie, la foi ne son t rien sans les aITec­
et nOI1 ceux qui sont seulement tians; illustré, 38[19. Quand le vrai
dans la mémoire, 1.0199. Dans l'au­ de la foi est reproduit, l'aITection
tre vie, les vrais ct les biens sout de ce vrai est aussi reproduite, et
ôtés aux méchants et donnés aux vice vC7"sâ, 5893. Pal' les vrais de
hons; montn:, 7770. Celui qui est la foi l'homme ne peut pas être
dans les vrais est en sûreté, même sauvé, mais il l'est par les biens
dans l'enfer, 676D. qui sont dans les vrais, !26t,
iH2 VR VR
L'homme esl régénére àu moyen 1I526. Dans la Parole, !fiS vrais
des vl'ais 'de la foi, 2189. D'ans les lie ln foi sont c0mparés à des vê­
tentations, les combats se font pal' tements, 1073. Les vrais qui
les vrnis de la foi qui son t lirés de appartiennent à la foi sont siSl)ifiés,
la Parole, 8962. L'homme doit dans la Parole, par des lumières,
combattre pal' ces vrais contre les 3222 ; et le vrai de la foi est appelé
maux et les faux; autrement, il lumière, 7625.
n'obtient pas la victoire, 8962. Les Des vrais sans le bien. Les vrais
vrais de la foi sont confirmés par sans le bien ne sont pas en eux­
les,tentations, 8966, 8!J67. De quel­ mêmes des vrais, parce qu'ils n'ont
ques·uns qui perçoivent lcs vrais point la vie, cal' toule la vie des
de la foi et vivent mal; dans l'au­ vrais vien t dU bien, 3603 ; ainsi ces
tre vie, ils abusen t des unis de la vrais sont comme un corps sans
foi pour dominer'; il est décrit âme, 8530, !Ji54. Les connais­
quels ils sont, 4802. A ceux qui sances du vrai et du bien qui sont
sonl clans l'atlirmatif sur les vl'ais dans la mémoire de l'homme, et
de la foi il est permis de les confir­ non dans sa vie, sont crues pal' lui
mer intellectuellement parles scien­ êtr'e des vrais, 5276. JJes vrais ne
tifiques, mais non à ceux qui sent sonL pas appropriés à l'homme, et
dans le négatif, parce que l'affir­ ne deviennen t pas sa chose, CJuand
matif qui précède attire tous les seuleinent il les sait eL les recon­
scientifiques dans son parti, et que nalt d'après des causes qui pro­
le négatif qui précède les attire cèdent 'de l'amour de soi et du
tous dans le sicn, 2568, 2588, monde, 31102, 3834; mais ceux
3913, 4760, 601l7. Entrer pal' les qu'il reconnalt Il cause du vrai
vrais de la foi dans les scientifiques même el du bien même sont appro­
esl selon l'ordre) mais entrer pal' priés, 38119. Les Hais sans le bien
les scientifiques dans les vrais de la ne sonl pas accpplés pal' le Sei­
foi est contre l'ordre, 10236. Ceux gneur', 1I368, et ne Sauvent poinl,
qui raisonnent d'après les scienli­ 2261. Ce qui en est du \Tai par
fiques contre les vrais de la foi, l'apport au bien, et quel esL le vrai
raisonnent avec rigueur, parce que sans le bien; d'après plusielll's
c'est d'après les illusions des sens comparaisons, 8530. Quelle est
qui captivenL et persuadent, car l'idée du vrai sans le bien, eL quelle
elles ne peuvent èLre dissipées que esL sa lumière clans l'anLre vie,
difficilement, 5700. Ceux qui ne 2425. Ceux qui sont dans les \Tais
comprennent rien du vrai, eL aussi sans le bien ne sont point de l'é­
ceux qui sont dans le mal, peuvent glise, 3963; ils ne peuvellL être ré­
raison ner sur les vrais et les biens générés, 10367. Établi!' le vrai
de la foi, et n'être cependant dans l'essentiel de l'église renferme en
aucune illustralion,1I2111. La vue de soi plusiel1l's el'l'eurs, dont il est
l'œil gauche correspond aux \'l'ais trailé, 4925. Le seigneur n'influe
de la foi, et la vue de l'œil droit aux dans les vrais qne pal' le bien',
bien" de la foi, llli-lO. Sur' la cor­ 10367. Quel estle vrai sans le bien,
respondn,llce de la vue de l'œil et el quel il est d'après le bien, 19l19,
de la lumière avec les vrais de la 1950, 1964, 5951. Dans le Inonde
foi, 4523 à 4524; spécinlemenL, ,spirituel il appal'aiL dur, 6359,
VR VR 513
7058; et aigu, 2799. Le vrai sans rence qu'il y a entre le vrai qui con·
le bien est comme la lumière de duit au bien et le vrai qui procède
l'hiver, dans laquelle toules les du bien,2063. Le vrai, quand il pro­
choses de la terre sont engourdies cède du bien, fait un avec le bien,
et rien n'est produit, mais le vrai au point que tous deux ensemble
d'après le bien est comme la lu­ sont un seul bien,4301,7835,10252,
mière du printemps et de l'été, 10266. Le bien du vrai est le \'l'ai
dans laquelle toules choses fleu­ l' par la volonté et pal' l'acte, 4337,
rissent et sont produites, 2231, 4353, 4390. L'homme qui est dans
3146, 3412, 3413. les vrais d'après le bien est en ac­
Des vmis par lesquels vient le tualité élevé de la lumière du mon­
bien. Ce que l'homme aime ou veut, de dans la lumière du ciel, ainsi de
il l'appelle bien, et ce que l'homme l'obscurité dans la clarté; et vice
par suite pense et confirme par versâ, il est dans la lumière du
divers arguments, il l'appelle vrai, monde et dans l'obscurité, tant
4070. C'est de là que le vrai de­ qu'il sait les vrais et n'est pas dans
vien t le bien, quand il devien t le bien, 3190, 3192. L'homme, qui
chose de l'amour ou de la volonté, est dans les vrais d'après le bien,
c'est-à-dire, quand l'homme l'aime vient dans l'intelligence et la sa­
ou le veut, 55'26, 7835, 10367; et gesse angéliques, et elles sont ca­
comme l'amour ou la volonté est la chées dans ses intérieurs tant qu'il
vie même de l'homme, le vrai ne vit dans le monde, mais elles sont
vit pas chez l'homme quand seule­ mises à découvert dans l'autre vie,
ment l'homme le sait et le pense, 21194. L'homme, qui est dans les
mais il vit quand il l'aime et le vrais d'après le bien, devient ange
veut, et que d'après l'amour el la après la mort, 8747. Il en est des
volonlé il le fait, 5595, 9282. Les vrais d'après le bien comme des
vrais par suite reçoivent la vie, générations, 9079, ils sont dispo­
ainsi d'après le bien, 2434, 3111, sés en séries, 5339, 5343, 5530,
3607, 6077. Par conséquent les 7408, 10303. L'ordination des vrais
vrais ont la vie d'après le bien, d'après le bien comparée avec les
et il n'y a pour les vrais aucune vie fibres et les vaisseaux sanguins
sans le bien, 1589, 1947, 1997, dans le corps, et par suite avec
3579, 4070, 4096, 4097, 4736, leurs textures et leurs formes, selon
4757, 4884, 5147, 5928, 9154, les usages de la vie, 3470, 3570,
9667,9841,10729; illustré, 9154. 3579, 9154. Les vrais d'après le
Quand les vrais doivent être dits bien forment comme une ville, et
avoir reçu la vie, 1928. L'homme cela, d'après l'influx du ciel, 3584 ;
est conduit au bien par les vrais, dans le milieu sont les vrais qui
et non sans les vrais, 10124, 10367. appartiennent à l'amour principal,
Si l'homme n'apprend pas ou ne et les autres en son t éloignés selon
reçoit pas les vrais, le bien ne peut les degrés de disconvenance, 3993,
influer, 3387. Le bien ne reconnalt 4551, 4552, 5530, 6028. Les vrais,
pour vrai rien autre chose que ce qnand ils procèdent du bien, sont
qui cOl1corde avec l'affection qui mis en ordre selon la l'arille du ciel,
appartient à l'amour, 3161. 4302, 5704, 5339,.53113, 0028,
Des vrais d'après le bien. Diffé~ 10303 ; e~ cela, selon l'ordre daps
,~. a3.
M4 VR VI\,

lequel sont les sociélés angéliques, Il de falsifier Iles vrais; pourquoi 1

10303. Les vrais .d'après le bien, 17332. Les vrais sont falsifiés par
élant conjoints, présentent l'image les méchants, par cela qu'ils soilt
de l'homme, 8370. appliqués et par conséquent diri­
Par les vrais il y a la foi, 4352, gés'vei's le mal, 8094, 81!J9. Il est
4997, 7178, 10367. Par les vrais il permis aux infernaux d1attaquer les
y a la charité à l'égard du prochain, vrais, mais non les biens, et cela,
4368,. 7623, 7624, 8034. Pa,r les parce que ce sont les vraïs qui
vrais il y li l'amour envers le Sei­ peuvent être assaillUs, mais non
gneur, 10143, 10153, ,10310, 10578, Iles ,!Jiens? 6677. ~a fàls~fication' d~
10645. Par les vrais Il y a la cons­ vrai se fall de. lrolS' malllères : 1° SI
cience, 1077,3053, 9113. Par les l'homme est dans le malde la. vie,
vrais il ya l'innocence, 3183,3494, et reconnalL les vrais de la doclrine;
6013. Par les vrais il y a la purLtl­ 2° si l'homme est d'abord' dans' les
cation des maux, 2799, 5954,7044, vtais quan t Ua doctrine, et qu'en­
7918, 9088, 10229, 10237. Par les suHe il s'attache aux faux d'une
vrais il y. a la régénération, 1555, autre doctrine; 3° si l'homme, qlli
1904, 2046, 2189, 9088, 9959, est dans re mal quant à, la vie et
:1.0028. Par les vrais il y a l'intel\i­ dans les faux quant à la doctrine,
gence et la sagesse, 3:1.82, 3:1.90, saisitles'Vl"ais d'une autre doclrine,
3387,10064. Par les vrais i1,y a la 10648. Toutes oes falsifications
beanté pour les anges, elpar con­ sonl appelées dans la Parole scor.
sequent pour les hommes quant tations' et proslilutiom;;, et cela,
aux intérieurs qui appartiennent à parce que pal' le mariage il est
leur esprit, 553, 3080, 4985,5199. entendu la conjonction légitime,
Par les vrais il y a la puissance qui est celle du bien et du v.rai,
contre les maux et les faux, 3091, 10648. Le vrai falsifié dlaprès le
b015, 10481:. Pal' les Vl'ais il y a mal est conti'e le vrhi et le bien,
l'ordre tel qu'il est dans les cieux, 8062. Le vrai falsiflé d'apr.ès' le mal
3316, 3b17, 3570, 5704, 5339, sent excessivement, mauvais dans
5343, 6028, 10303. Par les vrais il l'autre vie, 73:1.9. Levl'3i falsifi.é est
y a l'église, :1.798, 1799, 3963; le faux non conjoint mais adjoint
b468, 4672. Par les vrais il yale au vrai, et dominant su'r l lei vrai,
ciel pOlir l'homme, :1.900, 9832; 7319. Le vrai est falsifié, quand
9931, :1.0303. Par les vrais l'homme d'après des raisonn(:1Uenls on con­
devient homme, 3175,3387, 8370,. clut et l'on dit que, COmme. per­
:1.0298. Mais cependant toules ces sonne ne peut faire le bien, par soi­
choses pai'les vrais d'après le bien, même, le vrai Ile fait rien pour le
et non pal' les vrais sans le bien, salut,73i8. Levrai,estencorcfalsifié,
2b3b, lt070, 4736, 5147. quand on dit que tout bien que
De la falsification du vrai. Le l'homme fail le concerne lui-même
vrai est dit falsifié, quand il est et est fait pour une rémunération,
appliqué au mal par des confil'ma­ et que, cela étant ainsi, on ne doit
lions, 8602 ; ce qui se fait principa­ point faire les œuvres de la charité,
lement par les illusions et par les . 73:1.8. Le vrai est falsifié, quand on
apparences dans les externes, 7344, dit que, tout bien venant du Sei­
860,2. Il est permis aux méchants gneur, l'homme ne doit rien faire
VR vu 515
du, bien, mais attendre l'influx, lesquels est le 'bien, et non les faux
7318. Le vrai est falsiHé, quand dans lesquels est le mal, 3470,
on dil qu'il peut y avoir chez l'hom­ 3411, 4551, 4552, 7344, 8149,
me le ~r~i sans le bien qui appar­ 9298; Les faux dans lesquels est le
tient à la charité, ainsi la foi sans bien sont reçus par le Seigneur
la charité, 7318. Le vrai est falsi­ comme vrais -' l1736, 8149. Celui
fié, quand on dit qu'il ne p,eut entrer qui dans sa première jeunesse croit
dans le ciel que celui qui est miséra­ les vrais, et plus tard ne les croit
ble et pauvre; et aussi quand on dit pas, profane légèremen t; mais ce­
qu(i\ n'y peut entrer que celui, qui lui qui plus tard confirme chez lui
donne tO.ut ce qu'il a au·x· pauvres les vrais, et ensuIte les nie, profane
et,se réduit à la misère, 7318. Le grièveQlent, 6959,. (/963, 6971­
vrai est falsifié" quand on dit 'que Ceux-là aussi profanent;qui croi<mt
chacun, quelle qu'ail été sa vie, les vrais et vivent Dlal, et aussi
peut être, admis dans le ciel par C\lUX qui ne croient pas les vrais et
miséricorde, 7318. Le vrai est 'vivent saintement. 8882.
encore plus falsifié, quand on dit Ou•. Il est dit vrais au pluriel, quuique le
qu'il a été donné à l'homme le pou­ mot vrai pris subs\.antÏ\·cmcnr. n'oit (la~ de
voir d,'introduir~ qui il lui plail pluriel; mais l'auteur employant les deux ex­
pressions vera ct verilale!, la première 8 ~té
dans le ciel, 7318. Le vrai est fal­ traduite par le. vrais, et 1. seconde par 1.
sHi~, quand on dit que les péchés rSl'ild., Il Caut distinguer aMre les vrais et los
sont effacés et lavés comme des vôrités comme eotre l'antérieur et Je p'osté..
saletés le'sont par les eaux; et le rieur; l'antérieur Cgt plus uniycrscl que le
postérieur, R. C, 21.
vrai est eJlcore plus falsifié, quan~
on dil qp'un homme a le pouvoir VUE, Visus. VaÎl' OE~L. La vue
de remetlre les péchés, tlt que, externe vient d'une vue i,nlerne,
lorsqu'ils ont été remis, ils sont 994. S'il n'y avait pas une lumière
entièremen t effacés, et que l'homme intérieure, qui appartient à la vic,
est pur, 7318. Le \'l'ai est falsifié, à laquelle lumière correspondîl unc
quand on dit que le Seigneur a lumière extérieure qui apparlient
fait retomber SUI' lui-même tous les au soleil, la vue n'existerait nulle­
péchés, et les a ainsi portés, et ment, 3628. La vue corporelle ne
qu'ainsi l'homme peut être sauvé, peu t exister sans l'organe visuel ou
quelle qu'ait été sa vie, 7318. Le l'œil, comment donc pourrail exis­
vrai est falsifié, quand on dit qu'au­ ter la vue interne ou la pensée, si
cun homme n'est sauvé, à moins elle n'avait pas une substance orga­
qu'il ne soit au dedans de l'église, nique d'où elle, pÛl til'er l'exis­
7318. Il Y a d'innombrables falsi­ tence? Mu. Le sens de la vue cor­
fications du vrai, semblables il celles­ respond à l'affection de compren­
là, cal' il n'y a pas un seul vrai dre et de devenir' sage, MOll. La
qui ne puisse être falsifié, et pas vue de l'homme externe, qui est la
une seule falsification qui ne puisse vue de l'œil, correspond il la vue
être confirmée par des raisonne­ de l'homme interne, qui est l'cn­
ments d'après des illusions, 7318. 1 tendcment, 4!l20. La v,ue de l'œil
Les Vl:ais non réels, ct aussi les' cOlTe~pond aussi aux vrais de la foi,
faux, peuvent être consociés avec 4405, 4526. La vue de l'entende~
les vrais ré~ls, mais les (aux dans ,1 ment est appelée vue intellectuelle"
1
1)16 vu XI
6609. Si la vue de l'esprit ou la tuel j illust1'é, 4407. Le sensuel de
vue intérieure n'influait pas con­ la vue; chez l'homme a la vie par
tinuellement dans la vue externe l'intellectuel, parce que l'intellec­
onde l'œil, jamais la vue de l'œil ne tuel voit par la lumière du ciel,
pourrait ni saisir ni discerner aucun 5U6. La vue oculaire correspond à
objet, 195ft. C'est la vue intérieure la vue in tellectuelle, 6409. Les
qui par l'œil saisit les objets que vaisseaux organiques de l'homme
l'œil voit, et ce n'est jamais l'œil, externe, qui doivent être des réci­
quoique cela semble ainsi, 1956. pients, ne s'ouvrent qu'au moyen
Ce n'est pas l'œil de l'homme qui des sens, et surtout des sens de
voit, mais c'est l'esprit de l'homme l'ouïe et de la vue,1563, Si la vue de
qui voit par l'œil, 195.'l. La vue in­ l'œil n'a pas hors d'elle des objets
térieure, qui appartient à la pensée, qu'elle voie, elle périt, 4618. Com­
est celle qui voit dans la vue exté­ bien est émoussée la vue! cela ré­
rieure et par cette vue, 10712. sulte 'évidemment des objets vus
Telle est la pensée de l'homme, par le microscope, 6616, 9577.
telle est sa vue, 10712. Les pre­ Correspondance de la vue del'œil
mières idées, qui sont tirées des avec l'entendement et avec les
objets de la vue, sont matérielles, vrais, 4403 à 6421. De la vne par
ainsi qu'elles sont même appelées, l'in térieur, 9128.
mais il y a encore une vue inté­ Dans l'autre vie, la vue intérieure
rieure qui les considère, et qui con­ ou la pensée conjoint; illuSll'é,
séquemment pense, 1953. La vue 5975. Quand la vue intérieure est
de l'homme interne n'est autre ouverte, les choses qui son t dans
chose que l'entendement, 3863. La l'autre vie apparaissent, 1619. La
vue spirituelle n'est autre chose que vue de l'esprit de l'homme est ou­
la perception du vrai, c'est-à-dire verte par l'éloignement de la vue
la perceptiou de ce qui appartien t du corps, 10758. Pénétration de la
à la foi, 5ft00. La vue de l'homme vue; quels sont les esprits qui,
interne est dans la lumière du ciel, dans le très-grand homme, ont re­
et c'est pour cela que l'homme peut lation avec elle, 9969, Les esprits,
penser analytiquement et ration· quant à leurs parties organiques,
nellement, 1532. La vue de l'hom­ ne sont point où ils apparaissent;
me interne n'attire des scientifi­ illusl1'é d'après l'ouïe et la vue,
ques et des connaissances de l'hom­ 1378. - l'oÏl' SENS; OEIL.
me externe que ce qui appartient à VULGAIRE, l'ltlaltS. Le vulgaire
son amour, 9394. Le bien iuflue est séduit pal' les illusions des sens,
chez l'homme par le chemin in­ 5084,6948, 7693.
terne ou de l'âme, mais les vrais
pal' le chemin externe ou de l'ouïe
et de la vue, 1378, 3030, 3098. La
vue' pénètre vers le sensorium in·
x
terne, qui est dans le cerveau, par
un chemin plus court et plus inté· XIPHOïDE. L'eS habitants de la
rieur que celui du langage perçu lune, dans le très-grand homme,
pal' l'oreille, 4407. La vue 'de , représentent le cal'liIage scutiforme
l'homme dépend de son intellec- ou xiphoïde, auquel par devant
YE ZE M7
sont allachées les côles, et d'où anges dans les cieux,10569.Les yeux
descend la bandelelle blanche, qu i de l'homme ont été formés polir
est le soulien des muscles de l'ah­ saisir les terrestres et les corp~
domen, 9236. reis, par conséquent les malériels ;
XYLINU~l (étoffe de colon). Dans aussi sont·ils si grossiers, qu'ils ne
le per,toral d'Aharon le xylinum re­ peuvent pas même saisir par la vue
présentait des choses qui appar­ les intérieurs de la nature, 9577.
tiennent à l'amour, H4. Dans le très-grand homme, vers les
yeux apparaissent les esprits qui
sont intelligents et sages, 4403,
y
YEllX. Voir OEIL. Par les yeux, z
dans la Parole, lorsqu'il s'agit des
hommes qui reçoivent les divins du ZAPHÉNATU-PAËNÉACH, surnom
Seigneur, .il est signifié la foi, et donné à Joseph par Pharaon, signi­
aussi l'entendement qui reçoit, fie, dans sa langue originale, celui
:10569. Lever les yeux et voir, sign. qui révèle les choses secrètes et
comprendre, percevoir et considé­ qui découvre les choses futures i
rer, 2789, 2829, 3:198, 3202, 4083, dans le sens céleste, il signifie le
4086, 4339, 5684. Avoir des yeux divin dans les choses que repré­
et ne point voir, c'est ne vouloir ni sente Joseph, 5331.
comprendre ni croire, 2701. Les ZÉBAOTH. Voir SÉBAOTH. Le Sei­
affections naturelles de l'h.omme gneur, dans la Parole, est appelé
se peignent d'une manière repré­ Jéhovah Zébaolh ou des armées,
sentative sur la face; mais les affec­ parce qu'il combat pour l'homme
lions intérieures qui appartiennent contre les enfers, 3448, 7988. I.e
à la pensée se manifestent dans les Seigneur est appelé Jéhovah Zé­
yeux pal' une cerlaine flamme de baolh ou de~ armées, quand il
vie, et de là par une vibralion s'agit de la puissance divine du
de lumière qui brille selon l'affec­ bien ou de la toule·puissance,
tion dans laquelle est la pensée, 2921.
4407. Poser la main sur les .yeux ZÉBohl. Voir SÉBoïn.
d'un homme, quand il meurt, sign. ZÉBlll,ON, qui tire son nom de
que le sensuel ex terne ou du COl'pS cohabiter, signifie dans le sens su­
sera fermé, et que le sensuel in­ prême le divin même du Seigneur
terne sera ouvert, qu'ainsi l'éléva­ et son divin humain, dans le sens
tion se fera, el que par conséquent interne le mariage céleste, et dans
il sera vivifié, 6008. Comment il le sens externe l'amour conjugal,
faut entendre qu'on doit toujours 3960, 3961. Zébulon signifie aussi
avoir Dieu devant les yeux, 5949. ceux qui dans l'église concluent sur
Quand dans la Parole il est dit: les vrais spirituels d'après les scien~
li Aux yeux de Jéhovah, 1)il est si­ tifiques, et les confiilment IÙnsi chez
gnifié qu'il y a présence divine du eux, 6383, 9755.
seigneur dans les vrais et les biens ZÈu:, Zelus. Le zèle est un feu
de la foi et de l'amour chez les qui éclate d'après l'affection du
hOlllmes dans les terres et chez les bien, 9143. Dans la forme ~xterqe,
5iS: ZR' "zo
le zèle se, lnontresemblable à la - Genl' XXXVI. 13" 117" ...J. sign.
colère, mais dan's.o/a forme interne un état des dérivations d'après le
i~ 'est absol\.IItlent dilTérebt~ u1M. mariage; du' bien et du "'rai, 46U6,
Le zèle diffère' de la colère, en ce u647.
g,ue dans le zèle il yale bien,tan-' ZËRACH, fils de Tha\mar; cel que
disque dans' la colère H y ru le mal, c'est, u930.· Comme fils de Jehu­
lJ16lf, MM, 8598. Ceu'X qui son [dans dah, il signifie l'amour celeste et
le zèle'combattel~t, non par1quèlque ses doctrinaux, 602li. Pal' Pèrès et
iniqlilié, ou' h$sLililé, mais, bien par son frère Zérach a été repré­
plutôt d'àprès_ la clJarilè, '8598. sentée la cOlltestalion sur la priori­
Lorsque le zèle combat, il repousse té et sur la supériorité à l'égard du
seulement ceux qui sont dans le bien et du vrai, 3325.
faux et dans le mal, afin qu'ils ne ZÉRIJBABEL, qui devait,fùnder,la
blessent poiut ceux qui sont dans maison de Dieu et la terminer,
le bien et dans le vrai, 8598~ Le représente leSeigrieur,l en ce qu'il
zèle, d'après la charilé qui est en' devafl venir et restaurer; le ciel spi­
lui, veut: même du bien il ceux qui rituel et l'église, 95lJ8.
sont dans le mal et dans le faux, et ZICIfRI, fils ,de Jishar, fils de
leur en' fait ausSi en tant qu'ils ne Kéa~h, sign. une d'érivalion succes­
nuisent pointaux bons,' 8598. Ile sive provenant d'e la,seconde classe
zèle a en soi le bien, et la colère le des dérivations du bien et du vrai
mal, 8598. Chez les anges il n'y a signifiées par Jishar, 7230.
pas decol'ère, niais'lI la place de la ZmaN, (ville). Voir SIDON.
colère il yale zèle, lJ16u'. Le zèle ZIIàr. ne peu[iledesZiim, ouSiim,
du Seigneur est l1amour et la misé­ ,- l's. LXXIV.14, - sign. ceux qui
ricorde i Inais,o tel qu'il apparalt à sont dans les faux\ ou les faUx
ceux'qui sont dans lés maux et dans eux-mêmes, 9755.
les faux, c'est l'a' colère et la vasta­ ZILLAH. Voir A<oAH ET ZILLAH.
tian, 8875. Dans les tentations ZILPAII, sel'vante de Léah. Elle
chez l'homme; les 'biens avec les signine les affèclions externes, ou
vrais sont dans le milieu; entourés les liens externes, qui sont des'
de maux et de faux, mais selon le ' moyens propres à selivii', 3835,
zèle de l'affecÙ'où Î1s sont élevés'en 3931, u3ltlJ. C'est' I\illëclion sub­
haut, aitisi' au éiel vins' le Seigneur, sé'quente servant de moyen li l'af­
5356~ Des prédicateurs, qui man­ fection du vrai'extérieur, u609.
q'üeht de foi, peuvent néanmoins 1 ZIMRAN, fils d'Abraham et de Ké·
dans è~rtains états1 prêcher avec turah, représente. une des portions
z~le, prouver et persuader, 896, communes ou lots dUl'oyaume'spi­
4799; ce' zèle est produit· par les rituel du Seigneur dans les cieux et
feux des amours de soi el du lucre, dans les terres, 3238, 3239.
qui les enflamment et les excitent, ZION. Voir siON. '
3413, 4Stl1. j quel èst! leu'r sort dans' ZrPHION; fils de Gad: Les fils de
Pauti'e vie, h3iu, 10309; Gad sign. le bien de la foi, et 'pat
ZÉMARIENS (les) 'sign, un genre suite les œuvres et leurs doctrillam!,
de faUssetés' et de cupidités' qui 1602h.
son t adorées, 1205: ZIPPORAlf, épouse de Moïse, sign.
URAcn;'fils'de Réuel, filsil"ÉsM, j la qualité de l'église représentative,
zo zo tst9
6393, 70ftl!. Elle représente le\bien 1bien, 1589. C'est aussi l'affection

divin, 8647. Ce que signifie la cir- du vrai, 2439, 2459.

concision du fils de Moïse par Zip- ZOCHAR, fils de Schiméon. Voir

pol'ah, 6941, 7044, 7045. SOCHAR.

ZOAN. Dans Ésaie,-XtX. 11,13, 1 ZORPA. La femme de Sidon en


-les princes de Zoan et les princes Zorpa, - l Rois, XV II. 12 à 16, ­
de Noph sonlles vrais falsifiés dans représente l'église qui est dans les
le dernier de l'ordre, 5044; là 1 connaissances du \Tai et du bien,
aussi, les princes de Zoan et les et Élie, le prophète, représente le
sages conseillers de Pharaon sign. Seigneur quant à la Parole; expli­
les scientifiques principaux, ilJ82. calion du miracle opéré par Élie,
ZOAR. (Ville.) C'est l'affection du 9995. Voir SAREPTA.

ERRATA

TOME PREMIER

l'age, 256, col. 2, ligfte 39, 4248, lisez: 46l18.


515, - 2, - 7, le divin vrai, lisez: le vrai divin.

TOME SECOND

Page 326, col. 2, ligne 38, l Rois, XVI, lisez: l Rois, XVII.
Dans le Tome Troisième nous donnerons, ainsi qu'il a élé dit dans la
Préface du Tome Premier:
Un Index des passages de la Parole conlenus dans les A/'canes Cé-
estes;
Plusieurs Tableaux, en ordre alphabétique, quipourronl être d'un
grand secours pour des lravaux ultérieurs;
Un Exposé de la Science des Correspondances, avec une sorte de
Grammaire;
La Théorie des Degrés i celle des Nombres, elc., elc.

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