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/BELGIE

P .P. /P ..B

5580 ROCHEFORT
B. C 43 / 49

2010 N° 33

janvier- Février

Bimestriel
de

L’AMICALE LIBÉRALE DES PENSIONNES


PENSIONNES

de

ROCHEFORT

Éditeur responsable
Contact : Oscar Crispin
Avenue de Forest n° 8/B011 5580 Rochefort
TEL / 084/211161

E mail: oscaretmaggy@skynet .be


Site Web : http://maggy-crispin.blogspot.com/
Adresse du blog >http://amicale-lp-rochefort.skynetblogs be/.

1
Joyeux Noël et Bonne Année

L’automne a été riche en évènements et manifestations diverses: Le relais sacré 08/11/2009. Le


Villers-- sur-
10 Novembre Projection d’un film à Villers sur- Lesse -les Festivités patriotiques du 11
novembre et le Dîner -La Fête du roi le 15/11/2009 - Tou Toutes
tes ces activités ont rencontré un taux
important-- cela démontre combien nous sommes encore attaché
de fréquentation important attachéss aux souvenirs du
passé et au respect des anciens, le civisme est présent dans notre esprit. Nous profitons de cette
notree publication pour vous présenter nos meilleurs vœux pour 2010. Que cette année
parution de notr
nouvelle soit douce et prospère en toutes choses qu’elle vous apporte la paix et la sérénité. Nous
avons également une pensée pour toutes les personnes dans la peine et la difficulté
ficulté.
difficulté
Projets : petits déjeuners santé dans les écoles : Havrenne (dates à préciser)
- Exposition "Pages de Vie" au Centre Culturel des Roches
Conférence sur la Franc- Maçonnerie :
Projet d’une excursion de l’Amicale de Rochefort : Voyage en Train à Liège
visite de la gare des Guillemins : si vous êtes intéressé, contactez nous,
nous prendrons rendez- vous et conviendrons d’une date.

Le cours d’informatique : tel :chez le Président :084/211161

Activités à venir: Petits déjeuners Santé à Montgauthier le 24 février

Le dîner de l’Amicale : le 21 février 2010 au restaurant « le Buffalo grill «


RETENEZ LA DATE

Président d’honneur : Monsieur Fernand Devaux Secr Secrétaire : Madame Maggy Crispin
Président : Monsieur Oscar Crispin Re Lectrice : Madame Valérie Renard
1er Vice- Président : Monsieur le Dr Jean Henrotin Pr Professeur informatique : Monsieur Gérard Lupcin
2eme Vice- Président : Monsieur Jules de Barquin In Ingénieur informatique : Monsieur Eugène Renard
Trésorier :Monsieur André De Cocq Entr Entretient des PC

Avec le soutien de la Communauté Française, En collaboration avec la Ligue Libérale des


Pensionnés l’ASBL Fédération Libérale des Pensionnés de la Province de Namur l’ASBL et la
Mutualité Libérale Hainaut-Namur.

2
Mobilité Rochefortoise

L’a s b l Mobilité Rochefortoise a mis sur pied un service de


transport gratuit pour les personnes de plus de 65 ans qui ne
disposent plus ou pas de véhicule pour se déplacer,
déplacer, ou qui, pour des
raisons médicales, ne peuvent plus prendre le volant.
Ce service permet aux personnes concernées d’effectuer diverses démarches, que ce soit
pour des raisons essentiellement médicales ou familiales.
familiales. Ces déplacements sont
évidemment limités
limités à la grande entité géographique de Rochefort.
Pour des informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter le 0472/492270 Ainsi
que L’Amicale Libérale des Pensionnés de Rochefort Crispin Oscar 084/211161 –
0496/790164.
0496/790164

Appel aux personnes généreuses


LA MOBILITÉ ROCHEFORTOISE souhaiterait être sponsorisée ; car la voiture a du être
renouvelée et l’entretien régulier de celle-ci ainsi que les frais d’assurance et de carburant sont
onéreux, nous rappelons ici que ce service est à la disposition des habitants de toute l’entité
rochefortoise de plus de 65 ans ayant besoin d’un transport. Vos participations pour l’aide à la
Mobilité peuvent être versées sur le compte n° 350-1049600-82 Le Trésorier Crispin Oscar

Table des Matières

1 Page Couverture 10 Résidence Préhyr 20 cours de cuisine


2 Le Mot du Président 11 L’Europe 21 cours de cuisine
3 Mobilité 12 , 13 ,14 Les Pays- bas 22 Les légumes oubliés
4 Préhyr 13 et 16Le Monde des celtes 23 « «
5 Discours du député – 14 Le rire et le fou rire 24 le coin des gastronomes
6 ,7 François Bellot 15 La Girofle 25 « «
8Les enfants juifs de Villers 16 L’eau 26 Florilège
9Manifestations Patriotiques 17 ,18, 19 origine des pâtes 27 « «
alimentaire

Mobilité Rochefortoise
Appel au Bénévolat
Chers amies & Chers amis Pensionnés
Cet appel s’adresse à tous les membres de L’Amicale, féminins et masculins et
leurs amis qui seraient candidats comme bénévoles pour conduire la voiture de
l’ASBL Mobilité
Mobilité Rochefortoise, Un jour par semaine, car nous voudrions
recruter une réserve de chauffeurs effectifs et suppléants Afin de soulager
l’équipe actuelle. Pour les informations complémentaires, n’hésitez pas à
contacter ℡ le 0472 / 492270
492270 Mme Noëlle
Noëlle Demoulin Ainsi que
le 084 /211161 -0496790161 de Monsieur Crispin Oscar, Amicale libérale des
Pensionnés de Rochefort

3
Voici le Discours du 11/11/09 de notre Député Bourgmestre.
Quand il a le temps de nous le transcrire avec l’aide de sa précieuse
Secrétaire Noëlle Demoulin nous en sommes ravis, car ses discours
sont toujours des morceaux de choix, où on a loisir de s’enrichir
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DISCOURS DU 15 NOVEMBRE 2009


DU DÉPUTÉ BOURGMESTRE FRANÇOIS BELLOT
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Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Lorsqu’on parle du 15 novembre, la première commémoration qui nous


vient bien entendu à l’esprit est la fête du Roi.

Pour éviter toute ambiguïté, la fête du Roi correspond à la Saint Léopold, nom du 1er Roi des Belges.

De temps à autre, on entend parler de la Fête de la Dynastie, nom utilisé par le Régent lorsque celui-ci
était Roi et voulait malgré tout pouvoir être associé à la fête.

Mais le 15 novembre est aussi le jour d’autres évènements qui, au cours de l’histoire, ont marqué le
destin.

Ainsi :
- en l’an 565 : Décès de Justinien – Empereur romain d’Orient. Pourquoi retenir cet Empereur, tout
simplement parce qu’il fut à l’initiative des 5 codes Justiniens en matière de droit pénal, de droit privé, de
droit de la famille, etc… Ce sont ces codes qui ont servi d’inspiration à Napoléon lorsqu’il a rédigé le
Code pénal et le Code civil qui nous inspirent encore aujourd’hui.
- 1492 : Christophe COLOMB découvre l’usage du tabac par les Indiens d’Amérique.
- 1908 : Le Congo, propriété personnel de Léopold II, devient une colonie de Belgique.
- 1932 : évènement plus divertissant : naissance de Pétula Clarck ;
- 1971 : Mise sur le marché du premier micro-processeur pour ordinateur.
- 1980 : 1ère visite d’un Pape en France depuis 155 ans.

Le 15 novembre n’est donc pas une date isolée pour la Fête du Roi, mais aussi la trace d’évènements
historiques.

Faut-il un talent diaboliquement subtil pour se glisser dans la peau du Premier Ministre en Belgique ?

Le spectre de 2007 et la crise que notre pays a connus, hantent encore la population en émoi, secouée de
plus par la crise financière et la crise économique qui fait d’importants dégâts.

Nous, représentants de la population, devons faire primer le bon sens sur la bureaucratie, assumer
courageusement les responsabilités, faire les bons choix dans l’intérêt de tous avec sang froid,
détermination et humilité.

Le moment est difficile et notre énergie doit avant tout être consacrée à l’essentiel, à savoir : la situation
économique, l’enseignement, l’emploi, le logement, la qualité de vie et de l’environnement, la santé de
chacun et le destin et l’avenir de notre espace rural.
:

4
.Ainsi
Cela me semble tellement mesquin et accessoire de se chamailler pour la couleur des caractères des
plaques
des voitures, ou de la couleur des poteaux indicateurs ou de la taille des cases sur la feuille d’impôt alors
que l’essentiel est ailleurs.
- comment favoriser la création d’emplois ;
- comment soutenir l’activité économique, créatrice d’emplois ;
- comment assurer à chacun, un logement décent ;
- comment faire comprendre que si la société a le devoir d’accorder des allocations aux chômeurs,
ceux-ci ont aussi le devoir de chercher un emploi parce que les allocations sont payées par les autres.
La solidarité doit s’exprimer dans les 2 sens.

La Belgique est un pays de tolérance et de respect.


La Belgique est un pays qui place la liberté, la responsabilité et la solidarité sur un pied d’égalité.

Demander de devenir Belge, c’est accepter d’adhérer à une forme de civilisation, à des valeurs et à des
mœurs qui ont été construites chez nous au cours des siècles, des décennies et des années précédentes par
les citoyens de ce pays qui ont ensemble trouver l’indispensable équilibre de leurs aspirations et de leurs
façons d’agir, de travailler et de prospérer.

Vous me connaissez, vous me savez modéré. Il y a un point sur lequel je veux être ferme, c’est celui de
l’obligation pour tous ceux qui viennent vivre en Belgique d’en accepter les lois, les obligations et de
servir le Pays à la hauteur des droits qu’ils y acquièrent.

La solidarité, si elle accorde des droits, exige aussi le respect de devoirs envers la société.

Je voudrais aborder maintenant brièvement un thème qui est très souvent abordé, celui de la crise.

Voilà un mot souvent entendu, souvent utilisé, souvent alibi pour justifier toute sorte d’actes ou de
décisions, telles des restructurations ou les délocalisations.

Pourtant ce n’est pas neuf …

Voici un texte que j’ai découvert au gré des lectures et dont je préciserai l’auteur :

« Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique
devrait être réduite, l’arrogance de l’administration devrait être abolie et contrôlée, et, l’aide aux pays
étrangers devrait être diminuée de peur que notre Capitale ne tombe en faillite.
Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l’aide publique. »

Et bien voilà une citation, un extrait de texte de Cicéron, écrit en 55 avant Jésus-Christ.

Moralité : En fait, la crise dure depuis 2064 ans.


A cela, à cet état d’esprit, je voudrais opposer ce qui fait la richesse de l’homme face aux difficultés : le
dynamisme, la vision, le courage, l’optimisme, la responsabilité, la liberté et la solidarité.

Voilà ce à quoi je vous invite à l’occasion de la Fête du Roi. Voilà ce que sont les principes qui me
permettent de croire à l’avenir de notre Pays.

Vive la Belgique, Vive le Roi !


François BELLOT,
Député-Bourgmestre.

5
« UN PEUPLE SANS MÉMOIRE EST UN PEUPLE SANS AVENIR »

VILLERS-SUR-LESSE 1940-1945, histoire méconnue d’enfants juifs

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Le 10 Novembre a eu lieu à l’initiative de Monsieur Fourneau, Directeur de l’École de Villers :


Une soirée cinéma a été organisée.
On y a projeté un film sur « les enfants cachés, souvenir de Guerre 40/45 » à Villers- sur- Lesse.
Cette soirée a rencontré un succès énorme et de nombreuses personnes n’ont
malheureusement pas pu trouver place

Félicitations à l’ensemble de l’école et à son corps professoral pour le magnifique travail accompli lors
de la présentation du film de Gérard Frydman.

6
Manifestation Patriotique de novembre 2009
L’ASBL Association du Souvenir en collaboration avec le collège Communal a marqué comme le veut la
tradition, les fêtes de l’Armistice de la Grande guerre.

Le dimanche 8 novembre, le Flambeau Sacré est passé dans les différentes communes de l’entité.
Chaque monument a été Fleuri, une sonnerie « aux Champs » une allocution de Monsieur François Bellot
Député Bourgmestre et « La Brabançonne exécutée par les trompettes.
Le 11 novembre, fêtes de l’Armistice : après le Te Deum le dépôt de fleurs, et les discours de
circonstance.
Les Rochefortois qui le désiraient, se sont réunis à l’ »Auberge du Vieux Moulin » à Épave
Dans ce très beau décor de l’ancien Moulin à Farine et Brasserie d’Éprave.
Ils étaient 91 à partager ce Menu Gastronomique.
Daniel Galhaut, notre Vice Président aidé par sa famille : Trois filles et deux garçons ainsi que son
épouse, ont œuvré pour l’organisation de ce banquet. Ils se sont chargés de dresser les tables, de servir les
boissons, et de distribuer les assiettes garnies.et ensuite de tout ranger : chapeau à cette famille
magnifique.

Le dimanche 15 novembre à l’occasion de la fête de la Dynastie après le Te Deum en l’honneur du Roi


Les Autorités ainsi que toutes les Associations Patriotiques de l’entité de Rochefort sont invitées avec leur
drapeau à se rendre en cortège de l’Église au Monument aux Morts, Place Roi Albert 1er pour le dépôt
d’une gerbe
Ensuite la population a été invitée à prendre le verre de l’Amitié au Centre Culturel des Roches.

LE FLAMBEAU SACRE ---- Félicitations au nouveau Président des Prisonniers de guerre

Banquet

au
Vieux
Moulin
Eprave

7
« la Résidence Préhyr »

Fonctionne depuis le 1er Avril 2008

Nous aimerions attirer l’attention de nos membres et de leurs amis sur la maison de
repos « Résidence Préhyr »
Nous, habitants de Rochefort avons des responsabilités et des devoirs envers les aînés
hébergés en nos murs. Il est fort probable que, dans les jours lointains, nous
l’espérons. Mais cela doit malgré tout être envisagé, nous aussi nous habiterons cette
Résidence et alors les plus jeunes feront pour nous, ce que nous faisons aujourd’hui.

La Résidence Préhyr fait Appel au Bénévolat.


Selon les aptitudes de chacun afin de distraire et occuper nos aînés,
Les accompagner afin d’améliorer leur vie.

Les personnes souhaitant se dévouer pour nos aînés sont demandées à la Résidence
Préhyr s’adresser à Madame Tessa Eloy -084/220402

Nous restons à votre entière disposition pour tous renseignements

Tel 084/211161
Nouveau : Consulter notre Blog de l’Amicale sur le site de la Ville :
http///maggy-crispin.blogspot.com,
cette plateforme reprend tous nos blogs
Et vous pouvez y lire le bimensuel « le rêves en bleu « et le télécharger
8
L’Europe
Royaume des Pays-Bas
Comme leur nom l’indique, les Pays-Bas sont un
territoire de faible altitude, dont un quart se trouve au
niveau de la mer, voire en dessous de celui-ci. De
nombreuses zones y sont protégées des inondations par
des digues. Beaucoup de terres ont été gagnées sur la
mer, le polder du Flevoland en étant l’exemple le plus
récent .Le parlement néerlandais (ou Staten Generaal) est
composé de deux chambres. La première, qui compte 75 membres, est élue de
manière indirecte et a un pouvoir limité. La seconde, la chambre basse, est élue au suffrage direct. Les membres
des deux chambres ont un mandat de quatre ans. Le pays présentant un système multipartite, tous les
gouvernements sont des coalitions. L’activité industrielle des Pays-Bas concerne essentiellement
l’agroalimentaire, la chimie, le raffinage du pétrole et les appareils
électriques et électroniques. Le secteur agricole est dynamique: le pays est
connu pour ses plantes et ses fleurs coupées. Le port de Rotterdam, qui est le
plus actif d’Europe, dessert un vaste hinterland, qui s’étend jusqu’à
l’Allemagne et l’Europe centrale.Les Pays-Bas ont une tradition de grands
peintres. Le XVIIe siècle fut celui des maîtres néerlandais, tels que
Rembrandt van Rijn, Johannes Vermeer et Jan Steen. Les XIXe et XXe
siècles ne furent pas moins remarquables, avec les artistes d’envergure
qu’étaient Vincent van Gogh et Piet Mondriaan. Parmi les spécialités
néerlandaises, citons le hareng cru, l'anguille fumée et la soupe aux pois,
ainsi qu'une grande variété de fromages, dont l’édam ou le gouda
Capitale: Amsterdam- Population: 16,2 millions (2004) - Langue officielle:
néerlandais (de facto) -Groupe majoritaire: néerlandais et variétés dialectales (87,5 %) -Groupes minoritaires: frison
(2 %), saxon, yiddish, langues immigrantes -Système politique: monarchie parlementaire
Articles constitutionnels (langue): aucune disposition linguistique dans la Constitution de 1983.
Lois linguistiques: la Loi sur l'enseignement primaire de 1985;
la Convention sur la langue et la culture frisonnes de 2001; la Convention relative aux peuples indigènes et tribaux (1989)
de l’Organisation internationale du travail (OIT); Loi sur la réglementation de la langue frisonne dans la province de la
Frise (1994); Loi générale de droit administratif (1995); Loi sur les médias (1987); Décret sur les médias (1987); la
Charte européenne des langues régionales ou minoritaires de 1992.1 Situation géographique et administrative. Le
royaume des Pays-Bas (en néerlandais: Koninkrijk der Nederlanden) est un pays d’Europe du Nord limité à l’est par
l’Allemagne, au sud par la Belgique et au nord par la mer du Nord (voir la carte du pays). Les Pays-Bas sont constitués
de 12 provinces (voir la carte détaillée): Groningue (Groningen), Frise (Friesland), Drenthe, Flevoland, Hollande du Nord
(Noord-Holland), Overijssel, Gueldre (Guelderland), Hollande du Sud (Zuid-Holland), Brabant du Nord (Noord-Brabant),
Zélande (Zeeland) et Limbourg (Limburg); la région insulaire de Wadden au nord fait partie de la province du Friesland.
Chaque province est gouvernée par un commissaire nommé par le souverain et par un corps législatif (les États
provinciaux) élu par le peuple. Depuis le 1er janvier 1997, le nom officiel de la province de la Frise (en français) a été
changé de Friesland (Friese) en Fryslân. Comparativement aux provinces du Canada ou aux États des États-Unis, les
provinces néerlandaises ne disposent pas de pouvoirs très étendus, bien que chacune d'entre elles possède son parlement
local; il s’agit de pouvoirs administratifs qui assurent la liaison entre l’État et les municipalités. En fait, l’essentiel des
pouvoirs juridique, politique et financier est exercé par le gouvernement central, et non par les gouvernements
provinciaux. Les municipalités, pour leur part, sont dirigées par un conseil élu par le peuple et un bourgmestre (maire)
nommé par le souverain. La ville d’Amsterdam reste la capitale politique et économique du pays, mais le siège du
gouvernement est à La Haye. Le royaume comprend également les Antilles néerlandaises et l’île d’Aruba, tous deux des
territoires insulaires autonomes situés dans les Caraïbes. Politiquement parlant, l’île d’Arubales Antilles néerlandaises
et les Pays-Bas forment trois États distincts au sein du royaume des Pays-Bas (Koninkrijk der Nederlanden).
Les Antilles néerlandaises et l’île d’Aruba, territoires insulaires autonomes situés dans les Caraïbes, font donc
partie du Royaume, tout en demeurant des États politiquement séparés. Les Antilles néerlandaises peuvent être
officiellement désignées comme la Fédération néerlandaise d'outre-mer et, en ce cas, elles comprennent l’île d’Aruba,
mais pas les Pays-Bas.

9
2 Données démo linguistiques Dans ce pays de 16,2 millions d'habitants, le nombre de groupes ethniques est
impressionnant. Il faut d'abord relever le groupe majoritaire constitué des Néerlandais qui comprennent à la fois les
Hollandais, les Brabants, les Zélandais, les Flamands, les Limbourgeois, etc., ce qui correspond à 75 % de la population.
Viennent ensuite les Bas-Saxons (Drent, Groningue, Twente, Stellingwerf et Salland): de nombreuses variantes du bas-
saxon sont employées dans les provinces de Groningue, Drenthe et Overijssel, dans les municipalités d'Ooststellingwerf et
de Weststellingwerf (sud-est de la province de Frise) et dans les régions d'Achterhoek et de Veluwe (province de
Gueldre). Les principales différences se trouvent dans la province de Drenthe, dans la province d'Overijssel entre les
parties orientale (Twente) et occidentale (Salland), dans la province de Gueldre entre les parties orientale (Achterhoek) et
occidentale (Veluwe) et dans la province de Groningue entre les parties nord-ouest et sud-est. La variante stellingwerf est
parlée dans les municipalités d'Ooststellingwerf et de Weststellingwerf dans le sud-est de la province de Frise et dans les
parties adjacentes de la Drenthe et du nord-ouest de l'Overijssel. Tous ces groupes linguistiques sont considérés comme
faisant partie de la majorité néerlandophone. Les Frisons du Fryslân (Frise), pour leur part, sont considérés comme la
minorité autochtone du pays, ainsi que les Tsiganes. Tous les autres groupes proviennent de populations immigrantes, soit
des communautés issues de l'ancien empire colonial des Pays-Bas (Indonésiens, Surinamiens, Indiens, Malais, Antillais,
Javanais, etc.), soit des réfugiés économiques (Suisses, Turcs, Arabes, Berbères, Portugais, Italiens, etc.).
Le néerlandais est la langue maternelle de la majorité des habitants des Pays-Bas (75 %), mais les statistiques laissent
croire que les néerlandophones atteignent au moins les 87 %. En réalité, il n’est pas tout à fait exact de dire que 87,5 %
des Néerlandais emploient le néerlandais comme langue maternelle, car beaucoup de locuteurs de cette langue utilisent
une variété dialectale du néerlandais ou du bas-saxon dans leur vie quotidienne, tout en ayant concurremment recours au
néerlandais standard. Par ailleurs, le néerlandais est une langue parlée par au moins 22 millions de locuteurs (langue
maternelle) dans le monde, dont 16 millions aux Pays-Bas et 5,5 millions en Belgique. Les autres locuteurs du néerlandais
vivent surtout en France (80 000) et en Allemagne (100 000), mais il en existe aussi au Brésil, en Afrique du Sud, au
Canada, aux États-Unis, etc. Le néerlandais est employé comme langue seconde dans toutes les Antilles néerlandaises, à
Aruba et au Surinam. Mais il est difficile de cumuler par des chiffres les deux types de locuteurs, les statistiques sur les
langues secondes n'étant que très rarement prises en compte. 2.1 Les variétés dialectales du
néerlandais Sur un plan strictement technique, on distingue deux grandes familles dialectales aux Pays-Bas: les dialectes
franciques et les dialectes saxons. Plus précisément, on parle des dialectes bas-franciques (au sud et à l'ouest) et des
dialectes bas-saxons. (Au nord-est). Les dialectes sous la colonne Frankisch par des éléments communs issus du
francique, une ancienne langue germanique parlée par les Francs qui ont conquis les Romains en Gaule. Linguistiquement
parlant, les Néerlandais des Pays-Bas et les Flamands vivant actuellement en Belgique sont des descendants des
Francs. Quant aux idiomes Saksisch (saxon), ils forment un ensemble de dialectes parlés au nord des Pays-Bas
(Groningen, Friesland, Drenthe, Overisel)... et de l'Allemagne. Ils constituent ensemble la langue du bas-allemand appelé
Niederdeutsch (Niedersächsisch et Sächsisch) basé sur le vieux-saxon, qui était un parent assez proche du vieux-
francique. Malgré son évolution dans le temps, le bas-allemand est demeuré très près du néerlandais et de ses variétés
dialectales (voir les dialectes allemands
La carte ci-dessous distingue les dialectes du Sud-ouest (zélandais/flamand occidental), du Nord-Ouest
(hollandais/néerlandais), du Nord-est (bas-saxon), du Centre-Nord, du Centre-Sud et du Sud-est. Les dialectes marqués
d’un astérisque sont considérés comme des dialectes néerlandais, mais avec des influences frisonnes importantes.

Groupe du Sud-ouest (13) midden-drents


(zélandais/flamand (14) zuid-drents
occidental) (1) flamand (15) twents
occidental (16) twents-graafschaps
(2) flamand de Zélande ou (17) gelders-overijssels
zélandais II. (achterhoeks) et urks
Groupe du Nord-Ouest (18) veluws
(hollandais/néerlandais) IV. Groupe du Centre-
(3) hollandais méridional
(4) westhoeks
Nord (19) Utrecht-
(5) waterlands* + volendams* Alblasserwaard
(6) zaans* V. Groupe du Centre-Sud
(7) kennemerlands (20) zuid-gelders
(8) frison occidental* (21) brabançon septentrional
(9) bildts + midslands+ stadsfries + (22) brabançon
amelands* (23) flamand oriental
III. Groupe du Nord-Est (bas- VI. Groupe du Sud-Est
saxon) (10) kollumer (24) limbourgeois

10
Tous les néerlandophones qui parlent leur dialecte local à la maison ou entre amis ne le considèrent
généralement pas comme une langue distincte du néerlandais standard. Ils se disent fiers de parler leur
«dialecte» et considèrent le néerlandais comme leur «langue mère». Bref, ils n’ont pas l’impression de parler
deux langues différentes, mais deux variantes d’une même langue (d’où la notion de dialecte). Aux Pays-Bas,
l’expression utilisée pour désigner le néerlandais standard est ''Algemeen Nederlands'', c'est-à-dire la langue
commune officielle de tous les citoyens dont la langue maternelle est le néerlandais ou l’une de ses variantes.
En effet, dans la vie de tous les jours, plusieurs variétés dialectales coexistent avec cette langue commune
officielle: le flamand, le brabançon, le hollandais, le groningue, le twente, le limbourgeois, etc. L'Algemeen
Nederlands est basé surtout sur le flamand, le brabant et le hollandais, alors que les autres variétés dialectales
ont exercé une influence beaucoup moins grande. Depuis quelques années, des mesures ont été prises aux
Pays-Bas pour sauvegarder les différents dialectes néerlandais. Ainsi, les universités de Gand, de Nimègue et
d’Anvers publient des dictionnaires régionaux (déjà plus de quarante volumes). Il existe de nettes différences
de vocabulaire entre les parles flamands et les parlers néerlandais. Il n'existe pas non plus une prononciation
flamande standard, mais bien des dizaines de variantes dans lesquelles on peut distinguer plusieurs points
communs. C'est pourquoi on arrive à distinguer assez facilement les Flamands et les Néerlandais selon leur
prononciation. De façon plus particulière, le limbourgeois parlé dans la province du Limbourg serait parlé par
environ 75 % des locuteurs de la province, soit quelque 770 000 locuteurs. Il existe trois principales variantes
de la langue, correspondant respectivement au nord, au centre-sud et au sud-est de la province. À l'instar de
l’allemand et de l’anglais, le néerlandais fait partie des langues germaniques de la famille indo-européenne
appartenant à la branche germanique. Le néerlandais a pour origine le francique que les conquérants francs
ont introduit dans cette région (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et nord de la France) à la suite du déclin de
l'Empire romain, soit en l’an 406 de notre ère. Il
faut noter que ces variétés dialectales du néerlandais sont parlées non seulement aux Pays-Bas, mais aussi en
Belgique et en France (voir la carte linguistique). On peut constater que les frontières politiques entre la
Belgique et les Pays-Bas sont artificielles lorsqu’on observe l’aire linguistique de ces parlers. Par exemple, le
flamand est parlé en Belgique et aux Pays-Bas (l'enclave entre la Meuse et la Belgique), le brabançon est parlé
en Belgique (voir la carte linguistique de la Belgique) et aux Pays-Bas (Brabant du Nord), le limbourgeois est
parlé à l'est de la Belgique (voir la carte linguistique belge) et au sud-est des Pays-Bas (l'ancienne province du
Limbourg est plus ou moins divisée en deux par la frontière politique actuelle).En ce qui a trait à l’utilisation
des mots dialecte et langue, il faut remarquer que ces termes peuvent correspondre à des notions différentes
en français et en néerlandais. Ainsi, en néerlandais, le nom particulier pour dialecte est streektaal (streek =
région; taal = langue), c’est-à-dire «langue régionale». Évidemment, une traduction littérale de ces mots
pourrait provoquer des malentendus, car une «langue régionale» en français et en anglais («regional
language») réfère à une langue bien différente de la langue officielle, mais pas en néerlandais. En néerlandais,
on peut dire: Onze taal is het Nederlands en de Nederlandse streektalen zijn Vlaams, Brabants, Hollands,
Limburgs en Saksisch. en traduction littérale, mais légèrement «fautive», serait la suivante : Un notre langue
est le néerlandais, et les langues régionales (néerlandaises) sont le flamand, le brabant, le hollandais, le
limbourgeois et le saxon. Une traduction correcte serait plutôt : Notre langue est le néerlandais, et les
dialectes néerlandais sont le flamand, le brabant, le hollandais, le limbourgeois et le saxon. ( à suivre)

11
Avec l’accord du musée nous allons voir d’un peu plus
près ce monde des Celtes appelés Gaulois par César. A
l’heure de l’Europe voyons qui étaient nos ancêtres
avant les Romains car ceux-ci n’avaient pas le
monopole de la civilisation www.museedesceltes.be
Le Musée des Celtes vous souhaite la bienvenue en terre ardennaise
Nos ancêtres-miroir
©Musée des Celtes Libramont Certes, les Celtes sont à l'origine de bien des traits de notre
culture, de mots de notre langue et d'objets de notre vie quotidienne. Néanmoins, cet apport,
si difficile à mesurer, a parfois été exagéré dans des buts politiques ou diplomatiques. Le
XIXe siècle, en effet, a développé une image romantique de «nos ancêtres les Gaulois», leur
prêtant à rebours les qualités et caractéristiques des Français ou des Belges contemporains.
Notre ami Astérix en est l'illustration par excellence, qui mélange avec brio l'antique et le
contemporain pour susciter le rire. Car ce village de «Gaulois» "têtus, querelleurs, bavards,
courageux et bons vivants" (sic) est moins le portrait de Celtes que l'autoportrait ironique d'auteurs français du
XXe siècle.Chez nous, la figure d'Ambiorix, roi des Eburons et ennemi tenace de César, a été utilisée au XIXe
siècle pour développer la fibre nationale d'un pays tout neuf au nom gaulois : la Belgique...
Les druides, prêtres sanguinaires ou philosophes méconnus ? ©Musée des Celtes Libramont
Les druides forment l'élite intellectuelle de la société celte. Certains règlent les pratiques
religieuses, d'autres assurent l'instruction des jeunes, arbitrent les conflits, gèrent le cadastre,
les affaires d'héritage, les comptes publics et privés. D'autres encore sont astronomes,
médecins, devins, magiciens, ambassadeurs, conseillers politiques, etc. Parmi les druides, les
bardes sont ceux qui perpétuent les traditions musicales et poétiques, les récits
mythologiques et héroïques. Les druides ont longtemps passé pour des prêtres sanguinaires
pratiquant le sacrifice humain, ainsi que les dépeignent certains textes antiques. Les restes humains retrouvés
dans certains sanctuaires pourraient accréditer de telles pratiques. Mais cette interprétation doit être nuancée :
les Celtes accordaient en effet une grande importance symbolique à la tête, siège de la valeur de l'individu. Ils
pratiquaient ainsi des manipulations post mortem, conservant les crânes des ancêtres ou des ennemis tués au
combat. On sait fort peu de chose sur les conceptions religieuses et/ou philosophiques transmises par les
druides. Sur base des textes antiques, on peut citer la croyance en l'immortalité de l'âme. Les trouvailles
archéologiques indiquent quant à elles un culte rendu aux ancêtres et aux forces de la nature telles que le soleil
et l'eau.
Pas de menhir celtique
C'est le géographe grec Strabon qui nota la présence, dans les forêts gauloises, de
«grandes pierres» et de «monuments druidiques». C'est ainsi qu'on a amalgamé les
mégalithes néolithiques (les «menhirs» et les «dolmens», datant de 6000 à 2000 av J.C.)
avec les rites celtiques qui leur sont bien postérieurs. Certes, il y avait des mégalithes du
temps des Celtes, mais ceux-ci n'en étaient pas les constructeurs.
Le coq gaulois ©Musée des Celtes Libramont
Par une belle ironie de l'histoire, c'est un jeu de mot en latin qui associe cet animal aux
peuples celtes. «Gallus», en effet, signifie en latin aussi bien «coq» que «gaulois».
Les Celtes > Questions fréquentes
Les Celtes connaissaient-ils l'écriture?
Les Celtes appartiennent à la «Protohistoire», période pendant laquelle certains peuples pratiquent l'écriture et
d'autres pas. Ainsi, les Celtes n'ont pas écrit leur propre histoire : chez eux, les connaissances étaient
transmises oralement. Ils nous ont laissé quelques inscriptions mais qui ne nous renseignent guère sur leur
société.
12
Du porc ou du sanglier au menu?
Du porc ! Car les Celtes sont avant tout des fermiers, des agriculteurs-éleveurs. On retrouve
dans leurs fermes les principaux animaux de nos fermes : vaches, porcs, chèvres, moutons,
chevaux, volailles et chiens. La chasse n'est donc qu'un appoint, voire un sport, et le gibier
figure rarement au menu gaulois, n'en déplaise à Obélix. Par contre, le sanglier occupe une
place importante dans l'imaginaire celte, symbolisant la force et la combativité. ©Musée des
Celtes Libramont
Que nous reste-il de cette culture?
©Musée des Celtes Libramont
Notre héritage celtique se retrouve
- dans la langue française, avec des mots courants tels que "chemin", "char", "mouton", "ardoise",
"alouette", etc., notamment de nombreux noms de plantes et d'animaux;
- dans la toponymie et l'hydronymie, c'est-à-dire les noms de lieux et de rivières : ainsi, par
exemple, Trèves, Paris, Reims, Milan, Tongres, Arlon doivent leur nom à la langue celtique, mais
aussi un nombre insoupçonné de lieux-dits de nos villages wallons;
- dans l'organisation du territoire, avec la fondation de certaines villes (Paris, Budapest, Belgrade)
et surtout le développement d'un important réseau de voies de communication;
- dans des réalisations techniques, telles que des formes de chars et de chariots reprises plus tard par les
Romains, le tonneau, le savon, la cotte de mailles, le tamis, le matelas, le manteau à capuchon. Les Celtes,
vivant à l'Âge du Fer, sont aussi à l'origine de la diffusion et de l'application des nouvelles techniques et outils
liés à la sidérurgie dans nos régions. De nombreux objets en fer que nous utilisons encore couramment;
- des mythes et légendes, dont celles d'Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde, Merlin, Mélusine, Tristan et
Yseult;- dans les fêtes de la Toussaint, du Jour des Morts et d'Halloween : les deux premières sont le résultat de
la christianisation de la fête celtique de Samain, dont Halloween est la transposition tardive et américanisée;-
dans l'art européen : les motifs celtiques, réels, stylisés ou imaginaires, notamment les entrelacs, ont influencé
durablement les artistes, du Moyen-âge jusqu'à nos jours.
Troc ou monnaie?
Pendant longtemps, le système d'échange principal resta le troc. A partir du IIIe siècle ©Musée des Celtes Libramont
av. J.-C., les Celtes adoptèrent peu à peu un monnayage inspiré de monnaies grecques, vraisemblablement
rapportées comme solde ou butin par des mercenaires celtes.
Dans un premier temps, une monnaie coûteuse fut émise en or et en argent : sa fonction
était alors moins commerciale que politique et diplomatique. Ensuite se répandit l'usage
d'une monnaie de moindre valeur réalisée en bronze ou en potin (alliage de cuivre, d'étain
et de plomb) : ceci indique un usage plus courant, pour des achats de moindre importance.Le monnayage devint
également un moyen d'expression artistique et politique, chaque nation émettant ses propres séries.
Pourquoi les Gaulois ont-ils été vaincus? ©Musée des Celtes Libramont
Cette question, très fréquente, fait référence au contexte bien précis de la Guerre des Gaules,
qui marque le début de la colonisation romaine de nos régions. Discordes entre les nations
celtes, les unes étant pour, les autres contre les Romains, manque de coordination, hésitations
politiques et parfois, erreurs tactiques : ce sont les raisons les plus fréquemment évoquées pour
expliquer leur défaite. Ajoutons à cela le génie militaire indiscutable de César, allié à un total
manque de scrupule. Cependant, il ne faut pas généraliser : le prestige du général romain qui l'a menée, Jules
César, le témoignage exceptionnel qu'il en a livré dans ses «Commentaires», l'importance historique de cet
événement ont rendu cette guerre familière au grand public, au point parfois d'occulter les siècles qui l'ont
précédée. Car l'histoire des Celtes remonte, quant à elle, au moins jusqu'au VIIIe siècle av. J.-C., soit bien avant
l'émergence de la civilisation romaine. Cette histoire est parsemée de nombreuses conquêtes qui prouvent la
valeur militaire des troupes celtes.
(Au prochain numéro : Histoire de la Gaule)

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LE RIRE ET
LE FOU RIRE
Prescription
Je ne me sens jamais bien, mais je ne sais pas pourquoi, dit le patient. J’ai mal, je ne sais pas bien où et j’en deviens
et j’en deviens je ne sais pas comment.
Voici une prescription pour je ne sais quoi, dit le Docteur. Prenez-la je ne sais combien de fois par jour pendant je
ne sais pas combien de temps et vous vous sentirez mieux je ne sais pas quand.
********
Votre Honneur, si vous me demandiez pourquoi j’ai voulu divorcer quatre fois de mon épouse, et qu’ensuite je l’ai
épousée une cinquième fois, je vous répondrais que je l’ai fait pour la nuit de noces.
********

Une épouse à son mari qui, étendu sur la plage, fait semblant de lire, tout en regardant à la dérobée les jolies filles
en bikini :
Si tu crois que je ne vois pas que tu portes tes lunettes pour voir de loin !
********

Jeu de couleurs

Un type entre dans une chemiserie. Je voudrais une chemise lilas. Le vendeur cherche dans ses tiroirs et sort des
chemises bordeaux, mauves et violettes.- Non, ça ne va pas dit le client. Je veux une chemise lilas comme celle que
vous avez dans la vitrine. – Mais, monsieur, bafouille le vendeur, la chemise que vous me montrez n’est pas lilas,
mais blanche ! Eh bien, mon ami, vous n’avez jamais vu de lilas blancs ?
*************
Rentrée scolaire à Molenbeek
L’institutrice fait l’appel.
Ben Sarbi ? Présent !
Ben Youssef ? Présent !
Ben Ali ? Présent !
Ben Mahomet ? Présent !
Ben Oit ? Pas de réponse ! Ben Oit ?
Alors un petit garçon blond dit timidement : Eh, je m’appelle Benoît, madame.

Remarque. Comme dans toute autre publication vendue dans le commerce, les publicités des annonceurs
qui paraissent dans le bulletin, n’engage en rien la responsabilité de l’Amicale Libérale des pensionnés »
Les rêves en bleu

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Les bonnes herbes

< Le clous de girofle


PHYTOTHERAPIE, PLANTES MEDICINALES, AROMATHERAPIE, HUILES
ESSENTIELLESGIROFLIER
EUGENIA CARYOPHYLLUS =
SYZYGIUM AROMATICUM MYRTACEAE
La famille des myrtaceae comprend plus de 1000 espèces d'arbres, d'arbustes et d'arbrisseaux
des régions tropicales.
Le giroflier est un arbre petit à moyen, au feuillage persistant, originaire des petites îles volcaniques de
l'archipel des Moluques en Indonésie.
Le clou de girofle est connu depuis très longtemps en Chine (il fallait croquer un clou de girofle quand on
parlait à l'empereur) et dans le bassin méditerranéen.
Importé en Europe au Moyen Age, c'était une épice terriblement chère, son origine géographique était cachée
et comme pour la cannelle et la muscade, il fallut attendre la colonisation portugaise
puis hollandaise pour que cette épice soit récoltée et exportée en quantité importante
vers l'Europe.
Le giroflier est actuellement cultivé de façon industrielle en Afrique (Tanzanie), à
Madagascar et en Indonésie.
Les boutons floraux sont récoltés à la main, avant ouverture, puis séchés, ce sont les
vrais clous de girofle; les pédoncules floraux et les feuilles sont également récoltés et séchés et en général
distillés pour obtenir l'huile essentielle (voir lexique) de girofle et l'huile essentielle de feuilles.
Utilisations
Clous de Girofle : Les propriétés antiseptiques et anesthésiques de ces boutons floraux sont reconnues depuis
très longtemps et proposés dans les douleurs dentaires. Il entre dans la composition du khôl, primitivement
onguent ophtalmique.
En cuisine, il est présent dans le pain d'épices, les biscuits en mélange avec la cannelle, le pot-au-feu, les
marinades, la choucroute et il est indispensable à la plupart des currys. Dans certains pays comme la Tunisie
on l'utilise en infusion avec le thé.
Il sert de parfum d'ambiance sous forme de "pomme d'ambre" que l'on fabrique en piquant toute la surface
d'une orange de clous de girofle. La 2-heptagone est une cétone de formule (C7H14O) qui possède une odeur
de clou de girofle.
De nos jours, 95 % de la production mondiale de clous de girofle est utilisée pour la fabrication des kreteks,
des cigarettes indonésiennes Petite cure de clous de girofle pour une belle peau. Il s'agit d'un remède indien
qui vise à assainir la peau et à la rendre plus lumineuse. Le goût est évidemment très fort, mais c'est bien un
"remède" et il faut le garder à l'esprit quand il faut en boire un petit verre au saut du lit le matin...Préparation
(ultra-simple) :300 ml d'eau ,30 clous de girofle Mettre l'eau et les clous de girofle dans une casserole et porter
à ébullition. Continuer ensuite la cuisson à feu doux pendant 10 min, toujours en couvrant la casserole d'un
couvercle. Rappel : n'utilisez pas de casserole en aluminium pour la préparation des tisanes et décoction.
« Dégustation de la potion » Verser ensuite la préparation dans une petite bouteille que vous rangerez au
réfrigérateur une fois refroidie. Il faut en boire un petit verre à jeun le matin au réveil .La cure doit durer 10
jours. Faire de petites quantités car il ne faut pas garder trop longtemps les préparations.
On peut aussi en faire un thé chaud mais dont le goût sera très fort également. Il faut alors mettre 10 clous par
tasse. Autres propriétés des clous de girofle. Le clou de girofle prévient également des maladies infectieuses
ou aide à l'élimination de parasites intestinaux. Il permet d'augmenter les défenses immunitaires par son action
sur les poumons et le système lymphatique en favorisant la production de globules blancs. Il empêche les
congestions et, ainsi, facilite la respiration pulmonaire lors des coups de froid. Sous forme de lotion, II aide à
la cicatrisation des plaies. Son parfum sert également à éloigner moustiques et mites. Attention, ne remplacez
pas les clous de girofle par de l'huile essentielle de clous de girofle très puissante dont l'utilisation par voie
interne peut être dangereuse. Les vertus insoupçonnées du clou de girofle Par sa très petite taille, le girofle est
vraiment le « clou » de nos épices. Ignoré des Grecs et des Romains, il était, par contre, connu des Chinois
avant l’ère chrétienne. Ce sont les Arabes qui nous le firent apprécier. Pour

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certains vieux paysans, le clou de girofle était utilisé pour soulager les douleurs, cicatriser les blessures,
fortifier l’estomac et le cœur et surtout pour préserver de la peste. De nos jours, avec la découverte de
l’eugénol, les propriétés du clou de girofle ont été confirmées.

Le giroflier est un petit arbre à feuilles gris clair, à écorce lisse. Des îles Moluques, la Réunion, Antilles,
Madagascar. On utilise les boutons floraux (que sont les clous) et l’essence retirée par distillation à la vapeur
des boutons séchés à l’air. Un arbre donne, en moyenne, 7 à 10 kg de clous annuellement .Principaux
constituants connus : gomme, tanin, caryphylline, huile essentielle : 70-85% d’eugénol, acéteugénol, alcool
méthylique, salicylate de méthyle, flurfurol, pinène, vanilline, caryophylène.

Indications
Propriétés : Usage interne Asthénie physique et Intellectuelle
Mémoire)…………………………………………………. Excitant
Préparation à l’accouchement…………………………………………. Tonique utérin
Prévention des maladies infectieuses (peste) ………………………… … Antiseptique
Dyspepsies, fermentation gastrique, diarrhée…………………… Stomachique et carminatif
Affections pulmonaires (tuberculose), névralgies dentaires,
parasites Intestinaux………………………………………………………. Vermifuge
Usage externe : Gale……………………………………………………… Parasiticide
Névralgie dentaire………………………………………………………… Antalgique
Taies de la cornée (de l’œil) …………………………………………… Cicatrisant
Lupus pour éloigner les moustiques et les mites ………. Une orange piquée de clous de girofle

Mode d’emploi 2 – 4 gouttes d’essence trois fois par jour, sur un morceau de sucre ou diluées dans une
cuillère de miel. Pour la préparation à l’accouchement : utiliser le clou de girofle dans les potages pendant
les derniers mois de la grossesse. Avant l’accouchement, absorber une infusion de clou de girofle.
En fumigation, en lotions, en compresses, bains de bouche (solution d’essence ou infusion de clous). H.
Leclerc rappelle que l’essence de girofle est un excellent pansement du cordon ombilical : elle n’est ni
toxique, ni irritante, et douée d’un certain pouvoir analgésique. Un seul clou de girofle ajouté à du bœuf
bouilli le conserve 24 heures. Voici en prime deux autres recettes : anti-crève, anti-rhume – bronchites :A)
Boire chaque matin ½ verre d’eau dans lequel auront macéré 5 clous de girofle pendant 24 heures. Remplir à
nouveau 5 jours durant, et boire à chaque fois à jeun. Ensuite, changer les « clous » et idem. B) Garder le clou
dans la bouche entre gencive et dents. Pendant les heures de la journée, le déplacer, le mâchouiller ! Réf : Dr
J. Valnet, Aromathérapie, 7e Ed. Maldne mann Ph. Hinter

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Origine et histoire des pâtes alimentaires

Introduction
Selon la définition officielle, les pâtes dérivent d'un mélange
pétri à base de farine ou de semoule de blé, appelé pâton, qui est
détaillé en unités pouvant adopter des formes variées et devant
être cuites à l’eau ou à la vapeur. Cette définition est toutefois insatisfaisante. De fait,
elle exclut les lasagnes au four ou les raviolis frits voire les gnocchis et consorts qui ne partent pas d’un
pâton pétri mais d’une panade plus ou moins liquide; ces farinages sont pourtant considérés comme des
paste Elles se distinguent des autres grandes confections céréalières principalement sur deux points:1.
contrairement au pain ou à la galette (focaccia en italien, focacius en latin) qui sont cuits à la chaleur sèche
(four, plaque), les pâtes se développent dans un milieu humide (eau, bouillon, vapeur). Les lasagnes al forno
(dites aussi pasticciate) évoluent également dans un environnement aqueux; si la terrine dans laquelle elles
cuisent est effectivement placée dans un four, les lasagnes baignent néanmoins dans une sauce généreuse. 2.
Les pâtes se distinguent, en outre, de la bouillie de céréales (surnommée papin voire porridge) qui cuisent
aussi dans un liquide. Alors que la dernière est par définition informe, les premières reposent au contraire
sur une pâte pétrie pouvant être modelée en formes diverses (fils, rubans, carrés, rectangles, billes, graines).
Cependant, la frontière entre la bouillie et la pasta n’est pas toujours très nette. Ainsi, les gnocchis à la
farine de froment se situent à cheval entre les deux confections. Ils sont en effet élaborés, comme la bouillie,
à partir d’une pâte molle ne pouvant ipso facto pas être pétrie. Les gnocchis s’en distinguent cependant car
la pâte n’y reste pas diffuse; elle est divisée en petites portions qui sont plongées dans une marmite d’eau
frémissante au contact de laquelle elles se “formatent”. On retire les gnocchis au moyen d’une écumoire dès
qu’ils remontent à la surface. Leurs cousins “germains” reposent sur le même principe: Knödel allemand,
knedel et stiertsel arlonnais, strieble, spätzle et knoepfe alsaciens. Les avatars du maccherone illustrent
parfaitement la confusion existant entre les genres. Il dérive de macco, désignant une bouillie de fèves et
vise, à l’origine, aussi bien des gnocchis de céréales que des tagliatelles. Au XVIe siècle, le queux italien
Scappi parle encore de minestra di maccaroni detti gnocchi.....
Si aujourd’hui, certaines pâtes sont confectionnées a casa (soit à la main, soit avec un appareil domestique),
la plupart d’entre elles sont fabriquées mécaniquement dans des usines spécialisées

L'univers bigarré de la pasta

ll existe plusieurs catégories de paste1) Pâtes fraîches et pâtes sèches

Il y a, pour commencer, les pâtes fraîches (immédiatement prêtes à l'emploi)


et les pâtes sèches (paste secche destinées à la conservation).
2) les pâtes râpées, laminées, roulées, tréfilées . Pâtes râpées ou émiettées
Les ancêtres sont sans conteste les pâtes râpées ou émiettées (cf. bappiru-s et risnatu-s
mésopotamiens, tracta gréco-romains); il suffit de presser un pâton séché ou non contre un tamis grossier ou
sur le fond d'une passoire afin de le réduire en bribes qui sont ensuite pochées
L'actuelle pasta grattugiata est confectionnée de la même façon : le pâton est râpé et les débris de pâte ainsi
obtenu sont cuits dans un bouillon. Les modernes trahanas sont fabriquées d'une manière légèrement
différente avec une pâte abaissée par laminage au rouleau; la feuille est ensuite découpée en morceaux qui
sont mis à sécher avant d'être émiettés contre un tamis. En somme, les trahanas relèvent à la fois de la
famille des pâtes râpées et de celle des pâtes laminées. On les rencontre non seulement en Grèce mais dans
les Balkans, au Proche et Moyen Orient. Le procédé de l'émiettage/râpage de la pâte est sans doute né dans
les milieux de la brasserie en Mésopotamie (tout comme en Égypte pharaonique d'ailleurs). La bière (Sikaru
en Akkadien, kas en sumérien) est en effet brassée avec un pain préalablement émietté. Le kwas russe est
toujours préparé de cette façon. Ce n'est donc pas un hasard s'il porte le même nom que son ancêtre
sumérien. . pâtes laminées :La technique du laminage caractérise les pâtes de la seconde génération. Elle
est sans doute née du monde gréco-romain. L'abaisse appelée lagana (ou itria) sert notamment à réaliser des
lasagnes pasticciate avant la lettre.C'est de la Perse préislamique que semble provenir l'idée de découper

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l'abaisse en lanière plates plus ou moins fines. Les arabes la reprennent et
l'approfondissent, comme en témoigne la littérature culinaire, élaborée à partir du
X° siècle sous le règne éclairé des califes abbassides de Bagdad : les rhista-s,
lakhsha-s et itriyya-s sont les ancêtres des modernes tagliatelles, fettucine (moins
larges) et linguine (plus étroites encore).Si désormais, ceux-ci sont le plus souvent
fabriqués mécaniquement, d'aucuns sont toujours fait a casa. Depuis le Moyen Âge,
les italiens utilisent une technique permettant d'accélérer le travail. Les abaisses sont enroulées autour d'un
gros bâton qui est aussitôt retiré. Un saucisson de pâte est ainsi formé; il est découpé en rondelles plus ou
moins larges qui, après avoir été débobinées forment des tagliatelles de différentes largeurs. Elles permettent
ainsi de contrefaire des figures géométriques. Les actuels Crozet savoyards, n'wasir-s tunisiens, quadrittino
italiens, hilopittes grecs, Mandel israéliens ont une forme carrée; ces pâtes peuvent aussi bien être faites
mécaniquement qu'à casa. L’abaisse à hilopittes est, après avoir été enroulée et tronçonnée selon la
technique italienne, découpée à la main en petits carrés d'environ 6 mm².
c. les pâtes roulées :A peu près à la même époque, apparaissent dans l'Empire maghrébo-andalou fondé le
califat omeyyade de Cordoue au X° siècle, des nouvelles catégories de paste qui n'entrent pas dans la
famille des pâtes laminées mais dans celle des pâtes modelées a manu. Celle-ci sont fabriquées en morcelant
le pâton (non abaissé) en petites portions régulières, qui sont roulées sous les paumes de la main ou
façonnées entre les doigts. Des formes diverses sont ainsi réalisées :
1° le célébrissime couscous imite les ultra-fines semoules.2° les fidaw-s façonnés sont
- soit graniformes et ressemblent donc aux kritharaki grecs, puntalette (voire risoni) italiens ou pevide
portugais (qui en dérivent étymologiquement); mais ceux-ci proviennent des usines et ne sont en principe
plus préparés a manu.- soit pisiformes. A l'instar des pisellini italiens (bien nommés) et cuscus portugais
(mal nommés: puisqu'il est plus gros que sont homonyme maghrébin et cuit à l'eau). Eux aussi, sont
généralement de facture industrielle et donc rarement fait "main".- soit vermiformes ; ces fidaw-s font
partie de la famille suivante: celle des itriyya-s (dits aussi atriyya-s en Occident). Leurs modernes
descendants catalans, les fideus, sont désormais fabriqués mécaniquement.3° Contrairement aux itriyya-s
orientales, leur homologues occidentales sont roulées (et non découpées). Elles ne sont par conséquent pas
plates mais cylindriques. D'aucunes ont la forme de dawida-s (= petits vers) et se confondent avec les fidaw-
s vermiformes ci-dessus. En Italie, ils sont connus sous le nom de trophie qui, encore à ce jour sont roulés
(contrairement aux vermicelles tréfillés). D'autres sont filiformes et évoquent les spaghettis (tréfillés).
Les modernes aletria ou alatria ibériques (surnommées capellini alors qu'elles se rapprochent plutôt des
tagliolini ou cheveux d'ange) font, elles aussi, partie de la pasta tréfilée appartenant à la dernière génération.
d. pâtes tréfillées :Celles-ci entrent en scène à la fin du XVI° siècle; c'est alors que la presse à filière est
inventée à Naples. Grâce à cette machine ingénieuse, la pâte est poussée à travers un disque en bronze
perforé dont les trous ont la forme des paste que l'on veut obtenir : fils pleins plus ou moins fins (spaghettis,
capellini, fedelini, dont le nom pourrait bien être dérivé de filo (les filei calabrais sont par contre des pâtes
laminées, découpées en bandelettes plates et courtes, qui sont roulées sur elle-même),vermicelles courts ou
longs, cheveux d'ange (tagliolini) - voire coquilles, tubes, cordes, lanières, plumes, tortillons etc.On suppose
qu'à la même époque apparaît un autre appareil : la chittara (guitare) qui, malgré son nom, évoque plutôt
une harpe. Il s'agit d'un châssis en bois triangulaire sur lequel sont tendus des fils de fer serrés les un contre
les autres; une feuille de pâte de dimension proportionnelle y est collée en sorte qu'elle se décompose en très
minces et longues lanières ou tagliolini (= fines tagliatelles) quoique dans le sud de la péninsule (Abruzzes,
Pouilles), ces pâtes soient toujours fabriquées de cette façon, on les appelle incorrectement spaghetti alla
chittara; elles ne sont en effet pas cylindriques mais plates.
3) Pâtes à potage, pâtes "à ragoût", pastacciutta : Ensuite, il y a les pâtes in brodo (= littéralement en
bouillon, c'est-à-dire les pâtes à potage), les pâtes "à ragoût" qui en sont une variété et pastasciutte
(égouttées).A l'origine, les pâtes sont systématiquement servies dans un potage plus ou moins épais, qui peut
aller d'un bouillon clair à un ragoût roboratif. Les pâtes "à ragoût" sont la spécialité, par excellence, de la
gastronomie abbasside et maghrébo-andalouse. Elles cuisent avec des matières végétales ou carnées dans un
jus souvent tellement court qu'elles finissent par l'absorber complètement. Ces paste doivent donc de
préférence être pauvre en amidon, qui donnerait de l'empois à la sauce finale.
Au bas Moyen Age, les pastasciutte se développent en Italie.Les recettes anciennes ne distinguent pas
toujours clairement paste in brodo, pâtes "à ragoût" et pastasciutte; elles prescrivent d'ailleurs de parsemer
de fromage râpé (parmigiano grattugiato) les unes comme les autres. Quant à l'incontournable salsa di.

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pomodoro (= tomate) est plus récente et ne se généralise pas avant le XIX° siècle
4) Les pâtes farcies et pâtes trouées

Les pâtes farcies (raviolis, cannellonis) et les pâtes trouées (macaronis)


n'apparaissent pas avant la fin du Moyen Âge voire du début du Rinascimento
.5) Pâtes molles versus pâtes al dente
Pendant des siècles, les pâtes sont cuites longuement et ne sont donc pas al dente, comme aujourd'hui.
Encore au XX° siècle, elles sont souvent mangées molles. Voyez les fameux macaronis à la cassonade très
appréciés en Belgique il y a à peine quelques décennies. Le mariage pâte/sucre n'est cependant pas une
spécificité belge; les chefs de la Renaissance en sont déjà adeptes et l'on probablement hérité des anciens.
Certaines recettes antiques de tracta sont en effet sucrées; l'édulcorant utilisé est le miel, la canne (et bien
sûr la betterave plus récente encore) étant alors inconnues.

6) Conclusion

Ce rapide parcours historique met complètement à néant la légende aussi fameuse que tenace d'un Marco
Polo ayant ramené en 1296 les paste de Chine, alors qu'elles étaient connues depuis longtemps dans tout le
bassin méditerranéen. En fait, la légende "marcopolienne" provient d'une mauvaise lecture des écrits du
globe-trotter et avaient déjà fait l'objet de critiques au XVI° siècle; mais elles ne seront pas entendues et
n'empêcheront pas, au début du XX° siècle, le Macaroni Journal, l'organe de presse de l'"American
Macaroni Manufacturer Association", de la diffuser dans tout l'occident pour assurer sa propre propagande.
Il est vrai que la Chine possède également une longue tradition pastière dont les origines ne semblent
toutefois remonter qu'au III° siècle après notre ère; les traces plus anciennes restent sujettes à caution. Ainsi,
cette découverte récente par des archéologues chinois de lacets, d'un diamètre de 0,3 cm et d'une longueur
de 50 cm, dans un bol en terre cuite qui provient du site de Laija dans le nord-ouest de la Chine (près du
fleuve jaune), daterait de -2000 ans. Les experts chinois y voient des nouilles faites avec de la farine de
millet. Leur argumentation semble toutefois plus spéculative que scientifique.

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BIODIVERSITÉ, POTAGER ET LÉGUMES ANCIENS

Nous voulons en faire profiter tous les membres qui ne sont pas internautes.
D’un site que nous avons découvert sur les légumes oubliés :
Les jardins de Pomone
Merci de votre intérêt pour les légumes oubliés et notre blog. C'est vrai que le
consommateur n'est pas gâté en légumes dans la grande distribution. Encore faut-il qu'il en prenne
comparativement conscience et qu'il veuille sortir des "autoroutes à péage". Serrons-nous la main et
contribuons, chacun à notre manière, à changer progressivement les choses. Marre de la malbouffe !!!
Le témoignage qu'Anne et moi souhaitons vous apporter est celui de deux jardiniers amateurs,
collectionneurs et cultivateurs de nombreuses variétés de légumes anciens. Face à un milieu naturel en
péril, face à une biodiversité qui se perd avec une amplification géométrique, face au problème de la faim
dans le monde – qui disons le en passant, n’est pas le résultat d’une capacité insuffisante à produire, mais
bien d'une mauvaise répartition -, nous sommes soucieux de vous faire partager nos réflexions, nos
expériences, nos connaissances et aussi … nos révoltes et nos espérances. Ni Anne ni
moi n’avons un parcours professionnel qui aurait pu nous laisser supposer le moins du
monde l’importance primordiale que nous allions attacher un jour à cultiver
amoureusement nos potagers, à récolter nos légumes et préparer de petits plats sains et
savoureux avec des ingrédients hors commerce. Pour mieux nous comprendre, il est
peut-être utile de refixer quelques notions : Biodiversité En bref, la biodiversité c’est
quoi ? La biodiversité, c’est l’ensemble de toutes les formes de vie présentes en même
temps sur un support commun : le sol. Chaque sol est constitué :
1. d’une part, par un ensemble d’éléments chimiques et physique (eau, minéraux, lumière …) qui forment
un biotope.
2. d’autre part, par une multitude d’organismes vivants (faune, flore, micro-organismes) qui vont
s’installer évolutivement. Cette expression globale de vie, où la moindre cellule a un rôle à jouer, s’appelle
biocénose.
Une biocénose + un biotope constituent ensemble un écosystème. L’écosystème se développe
évolutivement. Toutes les formes de vie qu’il contient – animale, végétale, bactérienne - s’y développent
de manière dépendante entre elles. Chaque cellule vivante n’existe que dans des processus multiples
d’interaction avec toutes les autres. Elle vit par les autres, pour les autres et avec les autres.
Perte de biodiversité L’emprise de l’activité humaine sur le milieu naturel – particulièrement son activité
économique – s’amplifie géométriquement et a franchi en quelques décennies des seuils insoutenables de
consommation des ressources naturelles. En refusant implicitement d’assumer ses liens de vassalité avec
la nature, - c’est à dire en épuisant plus rapidement les ressources naturelles que la nature peut les
reconstituer - l’homme s’engage dans une impasse et compromet inconsidérément les conditions de survie
de sa propre espèce !!! Autrement dit, celle de ses propres enfants … La perte de biodiversité dans notre
alimentation Un premier constat :
dans les ressources alimentaires potentielles que nous offre la nature, c’est une minuscule proportion de
végétaux qui servent à notre nourriture.
Quelques chiffres :
1. Les spécialistes ont pourtant recensé plus de 80.000 plantes comestibles.
2. Sur ces 80.000 plantes comestibles, environ 7.000 ont été cultivées dans l’histoire de l’humanité.
3. Encore 150 sont effectivement cultivées : ( 0,1875 % !!!
4. Et sur les 150 espèces cultivées, 15 espèces seulement produisent 90% de la nourriture
5. Parmi ces 15 espèces, 3 seulement (le blé, le riz et le maïs) trustent les 2/3 de la production
alimentaire Faut-il commenter de tels chiffres pour convenir de la fabuleuse biodiversité agroalimentaire
dont nous pourrions disposer et l’abusive consommation que nous faisons de quelques rares espèces
seulement ? Ces monocultures intensives sont fragiles et sensibles à des perturbations de l’environnement.
En cas de problème (comme une épidémie), le risque est grand de voir ces cultures dévastées et provoquer
ainsi des famines. Une culture plus extensive prenant en compte un grand nombre d’espèces permet de
diminuer ce risque. Ce qui est aberrant, c’est que le nombre d’espèces cultivées, déjà presque insignifiant,
s’est encore restreint de façon alarmante en quelques décennies.
20
Les causes de la perte de biodiversité : Quelles sont les causes de cette perte de biodiversité alimentaire ?
Dans les ouvrages spécialisés, on lit généralement des causes formulées approximativement comme suit :
La dégradation et la perte des habitats
L’introduction d’espèces étrangères
Les pollutions, dont le réchauffement de la planète et le trou dans la
couche d’ozone sont les conséquences
L’exploitation directe des espèces sauvages Loin de moi l’idée de
rejeter le bien-fondé de ce genre de formulations, somme toute fort
Chardon Marie
théorique, pour expliquer le recul de la biodiversité. Mais je voudrais vous
faire découvrir ces causes d’une manière plus immédiatement sensible.
N’y allons pas par quatre chemins ! La cause principale et première de la perte de biodiversité, c’est
l’homme lui-même, surtout l’homme considéré dans son activité économique. Cet homme là, cet « homo
economicus », est la créature la plus directement nuisible à la Nature en général. Son emprise sur le milieu
naturel est totalement déséquilibrée, insoutenable dans le temps. C’est paradoxal, si en considération de ce
que je viens d'écrire plus haut à propos de la biocénose, il doit nécessairement exister un lien de vassalité
entre l’homme et la Nature, à laquelle il appartient. Je le redis et j’insiste, c’est la condition de sa propre
survie. Pour l’ « homo economicus » (j’emploie ces termes par ironie et avec dérision), tout se raisonne en
termes de rentabilité financière à court et à moyen terme. Quand il s’agit de produire des fruits et des
légumes, les dirigeants de quelques grandes multinationales s’arrogent tous les moyens pour régenter à leur
profit une agriculture mondialisée. Ces gens là n’éprouvent aucune émotion nostalgique lorsque l’on évoque
les petits jardins potagers de leurs grands-parents. Pour ces chasseurs de gain par « rationalisation », si dans
une gamme de légumes il existe 100 variétés différentes pour satisfaire une demande du marché, une seule
devra être retenue pour la commercialisation : « la plus rentable ». Tant pis pour les 99 autres, pour leurs
propriétés intrinsèques éventuellement supérieures. Au diable cette diversité. Et tant pis si, faute de
semailles, leurs graines auront totalement disparus dans quelques années. Dans une telle logique, la
disparition de variétés est inévitable Deux mécanismes économiques de la perte de biodiversité : la
« révolution verte » et la « course à la rentabilité.
La révolution verte : Après la seconde guerre mondiale se met en place un système de production intensive,
à hauts rendements accélérés, que l’on appelle conventionnellement la « Révolution Verte ». Pour esquisser
cette Révolution verte, cinq gros traits suffiront : Monoculture -Haut rendement -Engrais chimiques -
Pesticides -Mécanisation
Elle désigne le formidable bond technologique réalisé en agriculture pendant la période 1944-1970, suite
aux progrès scientifiques et à la croissance économique de l’après-guerre. De nouvelles méthodes de culture
sont apparues en même temps que de nouvelles variétés à haut rendement, notamment dans les céréales (je
pense au blé, au maïs ou au riz). Les engrais minéraux, les produits phytosanitaires, la mécanisation,
l’irrigation ont aussi contribué à ce changement radical. Cette révolution a bien eu pour conséquence un
accroissement spectaculaire de la productivité agricole, et a sans doute permis d'éviter des famines
catastrophiques, qui auraient été la conséquence naturelle d’un accroissement exponentiel sans précédent de
la population mondiale depuis le début des années 1950. Mais cette « révolution » a aussi eu des
conséquences beaucoup moins souhaitables, dont nous devons payer la note
aujourd’hui. Non seulement, en l’espace temps de deux générations, une machiavélique
« trinité » d’engrais chimiques NPK (Azote, Phosphore, Potassium …) a appauvri
jusqu’à les anéantir d’immenses étendues de terres arables, mais a encore causé de
profonds bouleversements culturels et sociaux, notamment patate douce
(mais non exhaustivement) : exode rural massif déperdition du savoir traditionnel agricole
elle a par ailleurs été justement accusée de contribuer à réduire la biodiversité et de mettre les agriculteurs
sous dépendance de l'industrie agro-pharmaceutique.
Le marché mondial des semences est, depuis les années ’50, un enjeu économique colossal. De gigantesques
multinationales investissent dans la sélection naturelle des espèces végétales massivement commerçables,
et les graines que nous trouvons dans nos jardineries sont le plus souvent des produits hybrides de première
génération. (Ce sont eux que l’on appelle Hybride F1, des variétés de luxe sensées être super performantes
résistantes aux maladies). Il ne faut pas se tromper de cible. L’hybridation, en soi, n’est pas forcément une
nuisance. (à suivre)

21
Le cours de cuisine cours de PS. 83 pour vos enfants Relations intergénérationnelles

Application

Les omelettes sucrées


Des desserts succulents et vite préparés
Omelette au sucre.
Ingrédients :
• 5 œufs .• 1 cuillère à soupe de sucre en poudre .• 25 g de beurre . 1 pincée de sel.
Les différentes étapes :
Casser les œufs en séparant les blancs et les jaunes.
Fouetter les blancs avec une pincée de sel et une cuillère de sucre en poudre. Les blancs d’œufs sont battus
à point quand en soulevant le fouet la mousse tient seule et forme » un bec d’oiseau »
• Battre les jaunes avec 5 cuillères de sucre
• Réunir le tout au moment de la cuisson. : incorporer les jaunes dans les blancs en soulevant délicatement
la préparation.
• Faire cuire comme une omelette ordinaire (à feu vif).retourner à l’aide d’un couvercle de casserole : faire
glisser l’omelette sur le couvercle, ensuite poser la poêle à l’envers sur l’omelette et d’un tour de poignet
faite tourner le tout.
Omelette aux confitures
Ingrédients :
• 5 œufs. • 1 cuillère à soupe de sucre en poudre .• 2 à 3 cuillères à soupe de confiture (de votre choix) .•
25 g de beurre.
• Casser les œufs, et les battre avec une cuillère de sucre en poudre.
• Faire cuire comme une omelette ordinaire (à feu vif).
• Au moment de servir, étendre sur vos œufs une couche de confiture (toujours de votre choix).
• Replier votre omelette et servir. Cette omelette peut ne pas être retournée.
Omelette soufflée : Pour 6 personnes :
- 4 œufs (65 g).- 8 blancs.-- 100 g de sucre poudre.-- 1 sachet de sucre vanillé.-- 3 cuillères à soupe de
Cointreau ou de Curaçao.-- 3 cuillères à soupe de rhum brun.-- 1 cuillère à café de farine.
- 10 g de beurre.-- 1 pincée de sel fin (à défaut un peu de jus de citron.
Les différentes étapes :1) Préchauffer le four thermostat 7 ( 210° environ ) .
Préparer et peser tous les ingrédients. :
2) Mettre les blancs dans un saladier, incorporer une pincée de sel.
Battre les blancs en neige pas trop ferme, les soutenir en incorporant à mi parcours , 30 gr de sucre .
3)Blanchir* les jaunes avec le sucre restant (70 gr) et le sucre vanillé jusqu'au ruban**, incorporer la
farine sans battre, en soulevant la préparation avec une spatule en bois- ajouter les alcools
4) Dans une poêle allant au four, fondre le beurre et bien en enrober la poêle en la tournant plusieurs fois
sur elle-même (sinon l'omelette montera mal).* blanchir : battre les jaune d’œufs avec le sucre jusqu’à ce
qu’ils deviennent d’un jaune très pâle presque blanc
** ruban : la préparation ou appareil doit former un ruban en s’écoulant de votre spatule.
5) Verser l'appareil et marquer la cuisson à feu vif en secouant très légèrement la poêle pour bien détacher
les bords.6)Quand les bords commencent à remonter et dépasser les bords de la poêle, mettre la poêle au
four et cuire jusqu'à coloration.
7) Débarrasser sur le plat de service chauffé en la pliant en 2 ; saupoudrer de sucre glace ou de sucre
cristallisé et servir sans attendre.8) Tous les alcools peuvent être employés, cette omelette peut être fourrée
de confiture avant d être pliée. Pour finir ... Pour une présentation plus festive, cet appareil peut être dressé
à la poche à douille cannelée (comme une omelette norvégienne), sur une tranche de biscuit punché à
l'alcool, et cuit directement dans le plat de présentation si celui-ci va au four (inox par exemple) Cette
préparation fait partie de la cuisine professionnelle mais en étudiant bien votre recette et avec un peu de
patience vous y arriverez, le jeu en vaut la chandelle, vous pourrez épater vos amis.
*****************************

22
Omelette au Rhum.
Ingrédients :
• 5 œufs .• 25 g de beurre .-• 10 cl de rhum .--• 1 cuillère à soupe de sucre en poudre. -• 1 pincée de sel.
Les différentes étapes :
• Casser les œufs en mettant à part les blancs, ajouter une pincée de sel et une cuillère de sucre en poudre.
• Battre à part les jaunes. Avec 5 cuillères de sucre jusqu’au ruban.
• Réunir le tout au moment de la cuisson.
• Faire cuire comme une omelette ordinaire (à feu vif).
• Servir sur un plat en métal chauffé, saupoudrer de sucre et arroser avec le verre de rhum. chaud
• Allumer l'alcool, et arroser l'omelette. Procéder avec prudence.
• Couper l'omelette en morceaux dès que le rhum sera éteint.
Omelette à la Crème de marrons (c’est de la gastronomie)
Ingrédients :
• 250 g de crème de marrons vanillée (en boite) .-• 60 g de brisures de marrons glacés .-• 15 cl de crème
fraîche .--• 20 g de sucre en poudre. -• 4œufs-• 30 g de beurre .-• 7 cl de kirsch .-• 1 pincée de sel.
Les différentes étapes :
• Battre les œufs avec le sucre et une pincée de sel.
• Les faire cuire en omelette (elle ne doit pas être baveuse) ;donc la retourner comme expliqué plus haut
• Fouetter la crème de marrons vanillée et la crème fraîche à part, mélanger, puis verser le mélange sur
l’omelette. • La faire glisser sur un plat, et la plier en deux.
• Garnir avec les brisures de marrons glacés, et passer le tout 30 secondes sous le gril du four.
• Flamber l’omelette au kirsch préalablement chauffé. .
*****************
Crêpe normande
Ingrédients : 3 jaunes , +1 oeuf , 50 grammes de sucre .,150 grammes de farine .,60 grammes de beurre .1
cuiller à soupe d'huile d'arachide .15 centilitres de lait .3 pommes .Calvados.
Préparation : 1) Battre les jaunes d'œufs, l'œuf entier et le sucre jusqu'à obtention d'un mélange blanc et
mousseux. Incorporer la farine, le beurre fondu, l'huile et enfin le lait. Lorsque la préparation est homogène,
laisser reposer. Minimum 1h.
Peler les pommes, retirer le cœur et les pépins et couper en tranches assez fines. Faire fondre du beurre dans
une poêle et placer les tranches de pommes jusqu'à ce qu'elles deviennent moelleuses.
Choisissez une poêle à bord haut et faites-y chauffer une noisette de beurre.
Versez environ 1/2 cm de pâte à crêpe et faites prendre sur feu doux pendant 30 secondes. Répartir les
tranches de pomme et recouvrir avec le reste de pâte. Faire cuire au four moyen. Flamber avec du calvados
et napper avec de la crème fraîche. 2) On peut également faire cuire les tranches de pommes au beurre
dans la poêle et ensuite les répartir sur la première couche de pâte, et faire les crêpes plus minces, les
retourner à l’aide d’un couvercle de casserole et terminer la cuisson dans la poêle.

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23
Le coin des L'onglet de bœuf à l'échalote
Gastronomes
L’onglet est une pièce de viande
"noble" du bœuf située sous le
faux-filet et le filet. De forme allongée, il est constitué de deux bandes
musculaires qu'il convient de séparer dans le sens la fibre et de dégager du tissu conjonctif qui les entoure.
(Si vous ne maniez pas le couteau à viande avec dextérité, votre boucher acceptera certainement de le faire
pour vous.) Sa viande, tendre et savoureuse se cuit en grillade ou à la poêle. Idéalement, elle doit "rassir" un
peu dans le réfrigérateur. Rassurez-vous: il ne s'agit pas de laisser s'avarier l'onglet, mais de lui conférer le
meilleur goût possible et davantage de saveur.
Recette pour 2 personnes 1 onglet de +/- 400 à 450 gr (demander à votre boucher de complètement le
dénerver, cela évitera à la viande de se rétracter à la cuisson)
3 échalotes "cuisse de poulet" ,1 dl 1/2 de bon vin rouge 3 dl de fond de veau ,3 c à S de vinaigre de
framboise, 3 c à S de Pineau des Charente de bonne qualité ,1 branche de thym frais ,2 feuilles de laurier
sel/poivre ,60 gr de beurre doux de ferme bien froid.
Accompagnements : 1 petit chou brocoli Romanesco cuit à la vapeur.
Le petit plus : 2 échalotes entières "cuisse de poulet" en supplément. Beurre clarifié fait avec : 80 gr de
beurre doux de ferme, 80 gr de beurre demi-sel de ferme Commencez par la préparation du "petit plus". :
Épluchez les deux échalotes. , préparez le beurre clarifié.
Chauffez le beurre très doucement dans une petite casserole. Placez-y les échalotes entières.
Laissez-les cuire 45 min à très petit feu. Vous obtiendrez ainsi des échalotes entières d'un fondant
incomparable, un pur délice !
Préparation de l'onglet : Épluchez et émincez les échalotes. Déposez 30 gr de beurre doux dans une
poêle. Laissez bien fondre votre beurre. Attendez qu'il soit bien chaud avant d'y déposez la viande.
Un onglet doit être bien saisi à l'extérieur. Il se cuit toujours "saignant" ou "bleu". Retournez la viande avec
une pince à viande et non avec une fourchette; elle gardera mieux son jus.
Salez et poivrez en fin de cuisson. Placez la viande au chaud (à l'entrée du four à 50°).
Faites suer les échalotes émincées dans la poêle de cuisson de la viande avec une branche de thym frais et le
laurier. Elles doivent être bien fondantes et confites. Déglacez avec le vin rouge, remuez et décollez bien
les sucs. Ajoutez le vinaigre, puis le pineau des Charentes, et enfin le fond de veau. Laissez réduire
lentement. Salez, poivrez si nécessaire Retirez le thym et le laurier.
Replacez la viande dans la poêle. Récupérez le jus rendu par la viande, et versez-le dans la sauce.
Incorporez les 30 gr de beurre bien froid restant dans la préparation.
Servez dès que le beurre est bien incorporé.

24
Chicons façon moussaka (Pour 4 personnes) Cuisson : 60 min

Ingrédients :
75O gr de pdt "Désirée" (ou une autre variété à chair ferme)
8 chicons ,500 gr de haché porc/veau, 1 échalote, 1 éclat d’ail, un oignon
coupé en tranches,5 cm de racine de gingembre ,1/2 c. à c. de poudre de
piment d'Espelette,50 gr de beurre ,2 dl de béchamel au fromage, Sel,
poivre, Parmesan
Préparation :
1Cuire les pdt avec leur peau au 3/4 de leur consistance dans une casserole
d'eau bouillante. Laissez-les refroidir avant d’en enlever la peau.
Lavez les chicons sous un fin filet d'eau ; entaillez le bout de chacun d’eux
en croix, puis mettez-les à braiser pendant 40 min. à feu doux, dans 30 gr de
beurre. Surveiller bien le braisage des chicons. les Retourner souvent afin qu'ils prennent une belle
couleur dorée. Ou couper les chicons en deux et les cuire à la vapeur ou au micro onde avec l’oignon
coupé en tranche ; ensuite fondre du beurre dans une poêle et y faire dorer les chicons sur les deux faces
Pendant ce temps, préparer le haché en y ajoutant le gingembre râpé, le sel, le poivre et le piment
d'Espelette. L’échalote hachée, et l’ail. Réserver les chicons dans une assiette.
1)Mettre le haché à cuire avec dans la poêle des chicons. (Vous récupérez ainsi les sucs de cuisson des
chicons, qui donneront un bon goût à votre viande.) ajouter des tomates pelées et cuire 15 minutes à feu
doux
2)Enlever la peau des pdt, puis les trancher à la mandoline (position 3).
3)Graisser un plat à four avec le beurre restant. -y Disposer une couche de pdt dans le fond du plat, avec
les tranches d’oignon, saler légèrement; puis ajouter une couche de haché cuit et terminer par les chicons
préalablement coupés en 2 dans le sens de la longueur. (les Posez la face bombée au-dessus, en les
alignant tous parallèlement au petit côté de plat.)
4)Avant d'enfourner, napper les chicons avec une légère couche de béchamel. Parsemer celle-ci avec un
peu de parmesan râpé. ou de la chapelure.
5)Enfourner pendant 40 min à 180 °.
Conseil : Pour que vos chicons ne rendent pas trop d’eau, ce qui gâcherait votre gratin, veillez à ce que
tous vos ingrédients soient à la même température
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POÊLÉE DE CHOU DE SAVOIE- AU VIN BLANC ET AU PARMESAN

Préparation : 20 min. Cuisson: 15 min. Pour 4 personnes


Ingrédients : ½ chou de Savoie -1 gros oignon -120 gr de lard fumé -2 x 25 gr de beurre -½ verre de vin
blanc (10 cl) 6 pommes de terre -100 g de parmesan râpé -Sel, poivre
Préparation :
1) Faites blanchir le ½ chou entier pendant 5 minutes, dans de l’eau bouillante salée. Égouttez-le et couper
le en lanières d’environ 1 cm de large. En enlevant les grosses côtes.
2) Faites cuire les pommes de terre en chemise pendant 10 min. dans l’eau bouillante. Pelez-les et débitez-
les en petits cubes.
3) Épluchez l’oignon et débiter le grossièrement en morceaux. Coupez le lard fumé en petits lardons
4) Dans un poêle, faites fondre la première portion de beurre, puis ajoutez le lard fumé laisser fondre le
lard ajouter l’oignon, quand l’oignon est fondu et transparent ajouter le chou, les dés de pomme de terre
et. Faites sauter le tout à feu vif, puis déglacez au vin blanc. Salez, poivrez selon votre goût et laisser
cuire encore pendant 5 minutes à feu doux en remuant. Retirez la poêle du feu, ajoutez la seconde portion
de beurre et le parmesan râpé en mélangeant soigneusement les ingrédients.

25
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Lyon 1793 : La révolte
révolte des populations
Du Rhône et de l’Ai
l’Ain
’Ain Lyon 1793 :
Nous venons de tourner une page d’Histoire,
’Histoire,
Ô page de malheur, et non page de gloire,
Qui a vu s’affronter,
s’affronter, dans l’Ain, tout comme à Lyon,Lyon,
Les soldats de l’an
l’an II le peuple en rébellion,
rébellion,
Les uns, sous les
les couleurs de la jeune République,
<et les autres français, désespérés, épiques,
Défendant leurs valeurs, sous les étendards blancs,
Là, entre Rhône et Saône, résolus, mais tremblant
Que quelques excités de sinistre renom
Anéantissent Lyon sous le poids du du canon…
canon…
Grâce à votre talent, nous avons revécu,
Dans ces terribles mois de l’anl’an quatre-
quatre- vingt-
vingt-treize,
treize,
Qui, deux siècles plus tard, nous laissent mal à l’aisel’aise.
’aise.
Mais pourquoi fallut-
fallut-il, autant de sang versé,
Sous les fusils croisés de Dubois de Crancé
Et des
des révoltés blancs tous cherchant, sans doute,
Le bien de la patrie par différentes routes ?
Aujourd’hui,
Aujourd’hui, on partage le drapeau tricolore,
Même si, quelquefois, on se chamaille encore ! Merci à l’Historien
l’Historien d’avoir si
bien brossé
brossé L’effroyable tableau de ce ce
Cruel passé.
26
Hélas, chaque époque a son poids d’inhuma
d’inhumain
’inhumain-
in-Ensemble nous l’avons
l’avons revécu en
commun
commun. Car vous eûtes Challier, et nous eûmes Albite : Pour le prix à payer,
vraiment nous sommes quittes !Jean Etévenaux

La Croisière jaune
Ainsi, le voyage s’achève
s’achève,
’achève,
Et avec lui, finit le rêve :
Adieu les conquérants et leurs flottilles
Des vaillantes autochenilles
De cette mécanique noria,
Qui vaincu l’Himalay
l’Himalaya
’Himalaya
Le désert de Gobi,
Gobi, le Pamir invincible,
A des ardents pionniers, rien d’impossible
d’impossible,
’impossible,
Hommes à l’âme l’âme bien trempée,
trempée,
Ils ont écrit une épopée
Croisière jaune, belle page d’Histoire
d’Histoire :
Merci cher Ami, de nous l’avoir
l’avoir contée
contée
Avec foi, talent, autorité …
Mais il nous faut revenir
revenir de Pékin
Et quitter le Père Qui restera dans la mémoire,
Feilhard de Chardin,
Victor Point, Haardt et Kegresse :
Nous sommes rentrés à Bourg-Bourg-en-en-Bresse
Où nous retrouvons nos autos banales
Et nos routes nationales…
nationales…
De grâce, revenez-
revenez-nous l’année
l’année prochaine
prochaine
Pour nous parler encore de Citroën !
Jacques Wolgensiger
27
Informations

**************

<< Cotisation 2010 >>

Le nouvel arrêté impose aux Amicales de la Ligue Libérale des Pensionnés de s’aligner sur l’agenda de l’année
civile donc : du 1 er janvier au 31 décembre et ce, depuis l’année 2005. Les cotisations seront donc perçues au
1er janvier et demeureront fixées à 6 euros par personne, comme précédemment et ce, au moyen du bulletin de
versement joint au journal.
Elles ouvrent la possibilité de recevoir notre bimestriel et de participer à toutes les activités et voyages au prix
préférentiel, annoncés chaque fois dans le journal. Il va de soi que la participation d’une personne, non affiliée,
entraînera une participation aux frais, plus élevée.

D’autre part l’assurance souscrite par la ligue, au bénéfice des participants à nos activités et à nos déplacements ne
peut couvrir que les membres en règle de cotisation. Vous avez donc intérêt à vous mettre en ordre …

Les responsables de nos trésoreries attirent l’attention des personnes désirant participer à nos animations, sur le fait
que ces règles sont exigées par la Ligue Libérale des Pensionnés, et par la société d’assurances avec laquelle nous
sommes appelés à traiter.

Versez donc au plus tôt votre cotisation de 6 Euros par personne, au compte bancaire ci-dessous

N° 350-1049270-43 à l’aide du bulletin ci-joint.


Merci de votre bonne compréhension

Le Président

Avec le soutien de la Communauté Française, de la LLP, de la Mutualité Libérale.

28
Pensées - Humour
Pourquoi une femme qu’on embrasse ferme t’-elle toujours les yeux ? Pour mieux voir l’homme par qui
elle aimerait être embrassée. Sacha Guitry

L’humilité, c’est l’arrogance des pauvres. Jules Renard


Il n’y a que les hommes mariés qui savent vraiment jouer aux célibataires. Roger Conte

Beaucoup moins de femmes se coucheraient si elles pouvaient obtenir dans la position verticale les

phrases d’admiration dont elles ont besoin et qu’exigent le lit. A .Malraux

Mieux vaut se perdre dans la passion que de perdre la passion. Montherlant

A l’égard de celui qui vous prend votre femme, il n’y a de pire vengeance que de la lui laisser.
Sacha Guitry
Amitié : C’est un contrat par lequel nous nous engageons à rendre de petits services afin qu’on nous en
rende des grands. Montesquieu

Célébrité : L’avantage d’être connu de ceux qui ne nous connaissent pas. Chamfort

Un classique est un ouvrage que personne ne désire lire mais que tout le monde désire avoir lu.
Mark Twain
Si vous voulez qu’une femme écoute ce que vous dites, dites-le à une autre femme.
Jules Renard

Quant j’étais jeune, je croyais que la chose la plus importante dans la vie, c’était l’argent. Maintenant que
je suis vieux, je le sais. Oscar Wilde

Il n’y a pas de bonheur parfait comme disait l’homme à qui l’on présentait la note de l’enterrement de sa
belle-mère. Jérôme K

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Discrétion ,disponibilité et serviabilité.

Michel Eloy et ses collaborateurs


Place Albert 1er,7
5580 Rochefort

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