You are on page 1of 13

Yves EBERHARD, Laboratoire RE. S-A CT.

SPORT - Correspondance UFR-APS


Université Joseph Fourier B.P 53X 38041 GRENOBLE CEDEX FRANCE.
Jacqueline ETERRADOSSI, Consultation de Médecine du Sport CHUG A. Michallon.

EFFORT ET TRISOMIQUES 21 : DESCRIPTIF DE


QUELQUES REPONSES METABOLIQUES LORS DE
L'ACTIVITE PHYSIQUE

1 - INTRODUCTION

Peu de connaissances sont exposées, dans la littérature, concernant les aptitudes à


l'effort des Trisomiques 21 (ou T21), sujets appelés en langue anglaise syndrome de
Down (Down's syndrome ou D.S).
Les statistiques actuelles montrent qu'un enfant sur 660 naît trisomique 21 dans le
monde, avec un «sex ratio» de 3 garçons pour 2 filles. L'enfant T21 est caractérisé par
une apathie naturelle causée par la présence d'un chromosome surnuméraire mis en
évidence, depuis 1959, par Turpin et Lejeune.
Si, seul le segment distal du chromosome 21 (21q22) est en trisomie sur toutes les
cellules de l'organisme de ce sujet (cas de la trisomie 21 dite «libre» qui représente
92,5 % des trisomies 21), cela suffit à occasionner des handicaps majeurs non
traitables dans l'état actuel de nos connaissances.
En effet, la zone chromosomique 21q22 probablement très active au plan de la
transcription, c'est-à-dire élaborant beaucoup d'ARN messager, occasionne un effet de
dosage génique qui provoque et explique chez le T21 une déficience mentale grave,
mais de degrés variables, dont la cause est à rechercher dans des «emballements
neuro chimiques» incomplètement connus (Schwartz et al., 1983), source d'un
vieillissement biologique précoce (Sinet et al., 1987).
En conséquence, dès le plus jeune âge, ces enfants T21 présentent peu de
prédispositions naturelles à l'effort, (Eberhard et al., 1989), comparativement à d'autres
étiologies du handicap mental, (Eberhard, 1983 ; Eberhard et al., 1984 ; Eberhard et al.,
1985), et sont souvent laissés à l'état de sous développement comportemental
(intellectuel, moteur, social).
2 - PROBLEMATIOUE

Nous avons rapporté dans deux précédentes étapes (8) (9) que les T21, sans
cardiopathies, sont capables, dans un «envirronnement adapté», de réaliser non
seulement en exercice progressif et maximal, mais aussi un exercice d’endurance.
Puisque les T21 ont pu fournir un travail physique mesurable (9), le but de cette étude
est :

• de donner quelques indications sur les variables physiologiques au repos et les


réponses métaboliques à l'exercice des sujets T21, particulièrement pour les valeurs
des lipoprotéines plasmatiques et l'activité de l'enzyme superoxyde-dismutase ;

• de renforcer l'idée que l'activité physique pourrait agir favorablement sur les réactions
d'adaptations de l'organisme des adolescents T21;

• de préciser le type d'activité physique qui peut être préférable dans le maintien de la
condition physique de ces sujets.

3 - APPROCHE

En dépit des difficultés que nous avons rencontrées dans ce milieu «protégé» : accord
des parents ou des tuteurs, aval des institutions, recrutement des sujets capables de
comprendre les consignes, défections au cours des tests, 11 adolescents porteurs
d’une trisomie 21 «libres et homogènes», originaires de la région grenobloise (7
garçons et 4 filles, âgés de 15 à 20 ans) ont pris part à un projet de recherche ayant
pour thème les effets de l'exercice physique sur quelques-uns de leurs paramètres
biologiques. Les caractéristiques anthropométriques et physiques des sujets sont
résumées dans le tableau ci-dessous :

Variables T21 garçons T21 filles T21 garçons + filles


(n = 7) (n = 4) (n = Ii )
Age (année) 19.2 +/-1.9 18.8 +/-0.7 NS19 +/-1.4°
Taille (cm) 161.4 +/- 3.8 149.4 + /- 2.7 *** 155.4 + /- 6.8
Poids (kg) 53.5 + /- 3.6 49.4 + /- 1.8 NS 51.4 + /- 3.5
% de graisse (%) 22.2 + /- 0.9 28.3 +/- 0.5 *** 25.3 +/- 3.1
V02 max. (mi/mn/kg) 49 + /- 4.9 46 + /- 5.9 NS 48 + /-1
Pouls max. atteint 164 +/- 19.9 159.7 +/. 16.6 NS 162.2 +/- 18.9
(puls/mn)
1/ ° la valeur donnée est la moyenne + /- l'écart-type correspondant.
2/ les signes *** (P < 0.001) ou les lettres abrégées NS (différence non significative) portent sur les
comparaisons entre T2f garçons et T21 filles.

Les détails du protocole expérimental ont été exposés aux familles qui ont donné leur
consentement écrit, en particulier pour les prises de sang (à jeun, au repos et après les
efforts).
Après une longue période «pédagogique» de familiarisation avec la mise en activité, le
matériel de laboratoire, les sujets ont subi un véritable programme «adapté», (9), mis
en œuvre par des stratégies de motivation, sur une période bloquée de 12 semaines :
• dans leur établissement médico-éducatif ;
• et dans le laboratoire RE.S.ACT.SPORT de l'Université Joseph Fourier, pour
l'utilisation passagère du tapis roulant et permanente des bicyclettes ergométriques
utilisées pour la réalisation des tests.
Cette phase de préparation leur a permis de produire des efforts continus jusqu'à des
durées de 40 minutes.

4 - PROCEDURES UTILISÉES

Après un examen médical et les mesures anthropométriques, (9), chaque sujet a


participé à 2 préparations physiques, une sur cycloergomètre et une autre sur tapis
roulant.

En fin de chaque année scolaire, sur 2 matinées successives, tous les sujets ont été
testés pour les protocoles distincts suivants :

4.1- Le test d'exercice progressif, appelé aussi «triangulaire», a été réalisé à une
fréquence de pédalage constante de 50 coups/minute et une augmentation de la
puissance de travail de 15 watt par minute, ce qui devait amener le sujet à l'épuisement
(ou proche de...), critère d'arrêt du test.
2 échantillons sanguins ont été prélevés par l'intermédiaire d'un catlon installé, 30
minutes avec le début de l'exercice, dans la veine antébrachiale :
• un au repos, en position assise, juste avant le début de l'exercice ;
• l'autre immédiatement après la fin du travail.
L'ionogramme, les substrats du plasma ont été déterminés par le «Technicon Smac II
system» ; le glucose sanguin, par la méthode glucose oxydate ; le lactate sanguin, par
une méthode enzymatique après déprotéinisation du sang ; les catécholamines par la
méthode radioenzymatique de Da Prada ; les acides gras libres (AGL) par la méthode
enzymatique et colorimétrique du kit Nefa C test Wako.

4.2 - Le test d'endurance réalisé à 57 % de la consommation maximale d'oxygène a


duré 40 minutes. La consommation maximale d'oxygène a été déterminée à partir du
nomogramme d'Astrand & Rhyming, lors du test progressif. Une semaine avant le test,
une prise de sang après 12 heures de jeûne a permis d'établir un profil lipidique
complet au repos. Le jour du test, une seule ponction sanguine a été effectuée
immédiatement après le travail sur cycloergomètre.
Les valeurs des paramètres lipidiques ont été déterminées par la méthode
électrophorétique de Noble (17).
En migration à l'électrophorèse, on parle de «alpha, bêta, pre-bêta» lipoprotéines
• les lipoprotéines de haute densité ou High Density Lipoprotein (HDL) ou
alphalipoprotéines, sont riches en protéines et pauvres en lipides ;
• les lipoprotéines de basse densité ou Low Density Lipoprotcin (LDL) ou
bêtalipoprotéines, sont plus riches en lipides que les précédentes ;
• les lipoprotéines de très basse densité ou Very Low Density Lipoprotein (VLDL) ou
prébêtalipoprotéines sont riches en lipides et pauvres en protéines.
Il est actuellement admis que les VLDL, les LDL sont les lipoprotéines les plus
athérogènes, alors que les HDL seraient protectrices de l'athérome (11).
L'activité de la superoxyde dismutase (Cu, Zn SOD ou SOD-1), enzyme codée sur le
chromosome 21, a été dosée dans le globule rouge, à l'aide de la technique de
Bensinger & Johnson (3), améliorée par celle de Yi Sun et coll., 1988 (20).
La superoxyde dismutase est une enzyme présente dans le cytosol et codée en sous-
bande 21q22-1 du chromosome 21.
La SOD-1 est généralement considérée comme une enzyme de protection contre les
effets délétères des radicaux superoxydes, lorsqu'elle est présente en concentration
normale.

Remarque : la mesure des valeurs brutes de la SOD-1 s'exprime en nanogramme de


SOD-1 par milligramme d'hémoglobine (ng SOD-1 / mg d'Hb), mais les valeurs varient
beaucoup entre les méthodes des différents auteurs. C'est pourquoi nous présenterons
les résultats de l'étude sous forme de rapport : valeur brute de SOD-1 du sujet
«expérimental» / valeur brute de SOD-1 du témoin «tout venant».

4.3 - Analyse statistique : le test de Student «par paire» a été utilisé pour comparer les
valeurs avant et après effort. Une valeur P < 0.05 a été considérée significative.

5 - RESULTATS

En l'absence de groupe témoin du même âge, nous nous sommes référés aux normes
trouvées dans la littérature sur des groupes similaires.
Parmi les résultats les plus intéressants, nous relevons :

5.1 - La durée du test progressif et maximal a été de 11 minutes pour les garçons, 10
minutes pour les filles.

5.2 - Les variations des paramètres hématologiques. Les valeurs de repos du


ionogramme sont dans les normes, exceptées les valeurs d'urée et, à un degré
moindre, celles d'acide urique qui sont élevées, ce qui contredit les chiffres de Benda,
1960 (2).
Ce résultat est connu dans la Trisomie 21 depuis Lejeune, 1979 (15) ; l'hyperuricémie y
est expliquée par l'augmentation du métabolisme des acides nucléiques.
La concentration d'acide urique s'élève à l'exercice chez les enfants normaux (1), mais
dans notre étude, des variations minimes ont été trouvées, avec même une légère
diminution car il est possible que les T21 manquent de motivation pour prolonger un
exercice maximal.
5.3 - Les variations des substrats :

FIGURE 1 : montre l'évolution des substrats entre le repos (R) et immédiatement


après un test d'effort (E), continu, progressif et maximal chez 11 sujets (n=11)
trisomiques 21 (T21) : baisse non significative du glucose sanguin (NS),
augmentation significative (*j du lactate sanguin, baisse significative (*) des
acides gras libres (AGL).

Le glucose sanguin est sensiblement plus bas après l'exercice, mais pas de manière
significative.
La lactate sanguin augmente, mais les valeurs sont basses pour ce type d'exercice où
l'on termine au maximum de ses possibilités.
Les acides gras libres sont bas au repos, et quelques sujets n'ont pas augmenté leurs
valeurs ; chez certains d'entre-eux, nous n'avons même pas détecté leur présence, ce
qui suggère l'idée d'une mobilisation retardée de ces substrats.
5.4 - Les variations des catécholamines (voir figure 2)
Les catécholamines augmentent sous l'effet de l'exercice aigu.

FIGURE 2 : montre l’évolution des catécholamines entre le repos (R) et


immédiatement après un test d’effort (E), continu, progressif et maximal chez 11
sujets (n=11) trisomiques 21 (T21) : augmentations très significatives (***) pour
l’adrénaline (AD) ainsi que pour la noradrénaline (NAD).

5.5 - Au cours du test d'endurance d'une durée de 40 minutes, les sujets ont travaillé à
57 % de leur V02 max., par le maintien d'une fréquence cardiaque «cible» rendu
possible par des «ajustements» de la puissance de travail. Il est connu que dans ce
type d'exercice, le profil des lipoprotéines plasmatiques évolue (11).
Des modèles anormaux de la plupart des fractions de celles-ci ont été souvent
rapportés chez les patients T21 sédentaires, c'est-à-dire contrôlés au repos (1), (16).
(Voir figure 3)
FIGURE 3 : montre le profil «particulier» des fractions de cholestérol plasmatique
- mesurées après un jeûne de 12 heures - chez 10 sujets (n=10) trisomiques 21
(T21) au repos (R) : cholestérol total très significativement abaissé (***),
cholestérol High Density Lipoprotein (HDL) très significativement abaissé (***),
prébêta cholestérol Very Low Density Lipoprotein (VLDL) très significativement
élevées (***).
La zone hachurée représente les limites des variations physiologiques du
laboratoire.

Nous remarquons que le cholestérol total et le cholestérol HDL sont plus bas que les
normes, et les prébêta cholestérol VLDL sont très élevées. C'est un profil typique qui,
dans la pathologie des lipides, prédisposerait le T21 à l'athérome (4), (16).

Beaucoup d'études, sur des sujets normaux, ont suggéré l'existence d'une relation
favorable entre l'activité d'endurance et le niveau élevé du cholestérol HDL.
Nous citerons à titre d'exemple les travaux :
• de Hagan et al., 1983 (12), pour la mise en évidence d'une production d'HDL en
corrélation positive avec la pratique régulière de courses de fond ;

• d'Hostmark, 1984 (13), qui confirme les résultats précédents, c'est-à-dire que la
pratique d'une activité physique à caractère endurant stimule la production d'HDL
circulant dans les lipides plasmatiques.
Dans notre expérimentation avec les T21, après l'épreuve de 40 minutes, nous n'avons
trouvé que peu de modifications dans les valeurs du cholestérol total et des
triglycérides.

Mais, par contre, des valeurs de cholestérol HDL significativemcnt plus hautes, et des
valeurs de prébêta VLDL significativement abaissées, résultat intéressant à considérer,
qui inverserait un profil de repos «à risque» vis-à-vis de l’athérome (11) (16). (voir
figure 4)

FIGURE 4 : montre le profil «particulier» des fractions de cholestérol plasmatique


après un test d’effort prlongé (E) chez sujets (n=) trisomiques 21 (T21) : stabilité
du cholestérol total, augmentation non significative (NS) du cholestérol High
Density Lipoprotein (HDL), diminution non significative (NS) des prébêta
cholestérol Very Low Density Lipoprotein (VLDL).
La zone hachurée représente les limites des variations physiologiques du
laboratoire.

Enfin, nous avons trouvé une augmentation de la concentration des acides gras libres
(AGL), classique sur ce type d'exercice stimulant entre autres le métabolisme des
lipides (12). (voir figure 5)
FIGURE 5 : montre l'évolution des acides gras libres (AGL) entre repos (R) et
immédiatement après un test d'effort prolongé (E) chez 6 sujets (n=6) trisomiques
21 (T21) : tendance à l'augmentation - non significativement établie (NS) - de ces
substrats.
La zone hachurée représente les limites des variations physiologiques du
laboratoire.

5.6 - Dosage de la superoxyde dismutase : chez le sujet T21, du fait d'un effet de
dosage génique, l'activité de cette enzyme est multipliée par 1,5 environ (15).
Dans notre étude, nous trouvons une valeur moyenne de 1.05, pour les sujets T21
«actifs».
(voir figure 6)
FIGURE 6 : exprime la variation des rapports quantitatifs de l'enzyme superoxyde
dismutase (SOD-1 ou Cu, Zn SOD) mesurée à la fin du test d'endurance clôturant
le programme de mise en condition physique de 4 sujets adolescents (n = 4)
trisomiques 21 (T21) en regard de celle de 5 sujets adolescents trisomiques 21
(T21) non entraînés : tendance à la baisse - non significativement établie NS - de
la quantité de cette enzyme sous l'effet de l'activité physique, chez les 4 sujets
trisomiques 21 entraînés.
(NB : autre population présentée dans cette figure : 4 sujets (n =4) normaux (N)
étudiants « sportifs »).

Cette valeur n'est pas significativement différente de celle d'une population de sujets
normaux du même âge et d'un bon niveau sportif, (étudiants de l'UFRAPS de
GRENOBLE).
Par contre, cette valeur a tendance à être nettement inférieure à celle des sujets T21 de
même âge mais sédentaires.
Ceci suggère un effet peut-être bénéfique de l'activité physique pour cette population.

6 - CONCLUSION ET PERSPECTIVES

Les résultats présentés ne peuvent pas être comparés à ceux de la littérature, car les
études relèvent toujours de sujets T21 au repos.
Ces résultats, comparés à ceux d'une population de même âge soumise au même
protocole d'exercice, montrent que, dans l'exercice intense et de courte durée, les
adolescents T21 ont des adaptations biochimiques semblables aux adolescents
normaux en bonne santé.
Cependant :
• la glycémie est plutôt basse à la fin d'un effort qui a duré 12 minutes ;
• la lactatémie est peu élevée alors que l'intensité de l'effort n'a pu être augmentée ;
• enfin la mobilisation des AGL semble retardée.
Il est admis que lors d'un effort intense et de courte durée le taux des catécholamines
sanguines augmente. Les valeurs constatées chez les adolescents T21 le confirment.
Ces résultats suggèrent qu'il existe peut-être chez le sujet T21 une baisse de la
sensibilité des récepteurs aux catécholamines.
Lors de l'activité d'endurance, nous avons constaté les ajustements des profils
lipidiques à la normalité. Il est intéressant de souligner que l'activité prolongée a
tendance à stimuler un niveau de cholestérol HDL très significativement bas au repos,
et à faire baisser les prébêta VLDL très significativement élevées au repos, chez les
sujets trisomiques 21 «entraînés». Ces faits sont connus chez les sportifs, (13) (12), qui
pratiquent une activité physique dont le volume de travail est très nettement supérieur à
ce que nous avons obtenu avec les T21 lors des phases de mise en condition
«adaptées» (9).
De tels programmes d'entraînement semblent irréalisables, et pour le moment,
impensables à mettre en oeuvre avec eux, tout en supposant que, dans ce cas, ces
sujets tireraient bénéfice d'une activité régulièrement pratiquée pour améliorer leur taux
de cholestérol, HDL en particulier.
De plus, concernant les résultats sur les dosages de la superoxyde dismutase, il est
intéressant de trouver à nouveau une tendance à un ajustement normal chez les sujets
T21 entraînés. Même si ces résultats sont à considérer avec prudence vue la taille de
l'échantillon, le problème soulevé est d'importance puisqu'en relation directe avec leur
espérance de vie (19).
Compte tenu des modifications de la SOD-1 connues au cours des activités générant
un stress (14), il est important de préciser le type de programme d'activités et la
réalisation pratique à mettre en oeuvre.
Il reste à démontrer dans une plus large population de T21 que l'activité d'endurance
pratiquée régulièrement peut avoir des effets à long terme, et peut-être provoquer des
adaptations fondamentales sur les conséquences physiopathologiques de ce trouble
génétique.

REMERCIEMENTS

Les auteurs tiennent à remercier tous les enfants et les adolescents de l'Institut Médico
Educatif «Les Nivéoles» de VOIRON, de l'Institut Médico Educatif Henri Daudignon de
GRENOBLE, les adultes trisomiques 21 du Centre d'Aide par le Travail et du Foyer «La
Reveriaz» de CHAMBERRY, leurs éducateurs, les Parents de l'Association de
Recherche pour l'Insertion Sociale des Trisomiques 21 (ARIST), le personnel du
laboratoire d'Exploitation Fonctionnelle et Cardiorespiratoire, le laboratoire de
Biochimie A, le laboratoire d'Enzymologie de l'Hôpital Albert Michallon (Biochimie B), le
Conseil Scientifique de l'Université Joseph Fourier de GRENOBLE, pour leur soutien et
leurs encouragements.
BIBLIOGRAPHIE

(1) BAR-OR O. - Médecine du sport chez l'enfant. Paris : Masson, 1987.


(2) BENDA C.E. - The Child with Mongolism. New-York : Grune & Stratton, 1960.
(3) BENSINGER R.E. et JOHNSON C.M. Luminol assay for Superoxide Dismutase.
Annals of Clinical Biochemistry, 1981, l16, 142-145.
(4) DORNER K., GAETHKE A.S., TOLKSDORF M., SCHUMANN K.P., et GUTSMANN
H. - Cholesterol fractions and triglycerides in children and adults with Down's syndrome.
Clinica Chimica Acta, 1984, 142 (3), 307-311.
(5) EBERHARD Y. - Handicapés mentaux : quelles capacités à l'effort ? STAPS, 1983,
7, 69-73.
(6) EBERHARD Y., ETERRADOSSI J. et RAPACCHI B. - Mentally handicapped
children : what are their capacities for effort ? in Adapted Physical Activities, Bodmin
Cornwall : R. Hartnoll Ltd, 1984, 78-84.
(7) EBERHARD Y., ETERRADOSSI J. et RAPACCHI B. - Aptitudes des handicapés
mentaux à l'effort. In Corps, Mouvement, Déficience Mentale, Société. PUF : Paris,
1985, 131-141.
(8) EBERHARD Y., et ETERRADOSSI J. Trisomiques 21 et métabolisme des lipides :
quelques bilans au repos et à l'effort prolongé. AIESEP congress, 1987, Lisboa (sous
presse).
(9) EBERHARD Y. et ETERRADOSSI J. Capacités physiques des sujets trisomiques 21
(10) EBERHARD Y., ETERRADOSSI J. et RAPACCHI B. - Physical aptitudes to
exertion in children with Down's syndrome. Journal of Mental Deficiency Research,
1989, 33, 167 174.
(11) GORDON T., CASTELLI W.P., HJORTLAND M-C-, KANNEL W.B., et DAWBER
T.R. - High density lipoprotein as a protective factor against coronary heart disease.
The American Journal of Medicine, 1977, 62, 707-714.
(12) HAGAN R.D., SMITH M.G. et GETTMAN L.R. - High density lipoprotein cholesterol
in relation to food consumption and running distance. Preventive Medicine, 1983, 12,
287-295.
(13) HOSTMARK A.T. - Physical activity and plasma lipids. Scandinavian Journal of
Social Medicine (supp.), 1983, 29 83-91.
(14) LEJEUNE J. - Investigations biochimiques et trisomie 21. Annales de Génétique,
1979, 22, 2, 67-75.
(15) JENKINS R.R. - Free radical chemistry : relationship to exercise. Sports Medicine,
1988, 5, 156-170.
(16) MURDOCH J.C., RODGER J.C., RAO S.S., FLETCHER C.D. et DUNNIGAN M.G. -
Down's syndrome : an atheroma free model ? British Medical Journal 1977, 1, (6081),
226-228.
(17) NOBLE R.P. - Electrophoretic separatipn of plasma lipoproteins in agarose gel.
Journal of Lipid Research, 1983, 9, 693-700.
(18) SCHWARTZ M., DUARA R., HAXBY J. et GRADY C. - Down's syndrome in adults :
brain metabolism. Science, 1983, 221, 781-783. (19) SINET P.M., NICOLE A.,
CEBALLOS I. et DELABAR J.M. - Trisomie 21 et maladie d'Alzheimer.
Médecine/Sciences, 1987, 3, 256262.
(20) YI SUN, OBERLEY L.W. et YING Ll. A simple method for clinical assay of
Superoxide Dismutase. Clinical Chemistry, 1988, 34/3, 497-500.

You might also like