La crise des subprimes: complexe et vaste sujet en effet. Nous ne prétendons pas être des économistes, loin de là. Mais c'est afin de comprendre le mécanisme de cette crise et surtout ses conséquences que nous avons décidé de nous attarder sur ce sujet. Nous tenterons d'être le plus précis et clair possible!
Plusieurs thèmes seront abordés comme les répercussions de cette crise sur les ménages et sur les acteurs financiers.
Nous verrons également les crises bancaires et financières qui ont découlé de la crise des subprimes (croissance économique affaiblie, acteurs économiques déboussolés, etc.)
Nous tenterons également de voir qu'elles sont les solutions qui pourraient enrayer une telle crise. Nous évoquerons ici l'intervention des banques et tenterons d'expliquer en quoi la transparence et la régulation sont indispensables dans le système économique et financier actuel.
La crise des subprimes: complexe et vaste sujet en effet. Nous ne prétendons pas être des économistes, loin de là. Mais c'est afin de comprendre le mécanisme de cette crise et surtout ses conséquences que nous avons décidé de nous attarder sur ce sujet. Nous tenterons d'être le plus précis et clair possible!
Plusieurs thèmes seront abordés comme les répercussions de cette crise sur les ménages et sur les acteurs financiers.
Nous verrons également les crises bancaires et financières qui ont découlé de la crise des subprimes (croissance économique affaiblie, acteurs économiques déboussolés, etc.)
Nous tenterons également de voir qu'elles sont les solutions qui pourraient enrayer une telle crise. Nous évoquerons ici l'intervention des banques et tenterons d'expliquer en quoi la transparence et la régulation sont indispensables dans le système économique et financier actuel.
La crise des subprimes: complexe et vaste sujet en effet. Nous ne prétendons pas être des économistes, loin de là. Mais c'est afin de comprendre le mécanisme de cette crise et surtout ses conséquences que nous avons décidé de nous attarder sur ce sujet. Nous tenterons d'être le plus précis et clair possible!
Plusieurs thèmes seront abordés comme les répercussions de cette crise sur les ménages et sur les acteurs financiers.
Nous verrons également les crises bancaires et financières qui ont découlé de la crise des subprimes (croissance économique affaiblie, acteurs économiques déboussolés, etc.)
Nous tenterons également de voir qu'elles sont les solutions qui pourraient enrayer une telle crise. Nous évoquerons ici l'intervention des banques et tenterons d'expliquer en quoi la transparence et la régulation sont indispensables dans le système économique et financier actuel.
La crise des subprimes: complexe et vaste sujet en effet.
Nous ne prtendons pas tre
des conomistes, loin de l. Mais c'est afin de comprendre le mcanisme de cette crise et surtout ses consquences que nous avons dcid de nous attarder sur ce sujet. Nous tenterons d'tre le plus prcis et clair possible !lusieurs t"#mes seront abords comme les rpercussions de cette crise sur les mna$es et sur les acteurs financiers. Nous verrons $alement les crises bancaires et financi#res qui ont dcoul de la crise des subprimes %croissance conomique affaiblie, acteurs conomiques dboussols, etc.& Nous tenterons $alement de voir qu'elles sont les solutions qui pourraient enra'er une telle crise. Nous voquerons ici l'intervention des banques et tenterons d'expliquer en quoi la transparence et la r$ulation sont indispensables dans le s'st#me conomique et financier actuel. I): Dfinition des subprimes Les subprimes, aussi appels (crdits subprimes(, sont des prts "'pot"caires risque. )e terme dsi$ne plus particuli#rement une forme de crdit immobilier qui est apparue aux *tats+,nis : les subprime loan ou subprime mortgage en an$lais. )es crdits, $a$s sur le lo$ement de l'emprunteur, ont t accords des mna$es amricains aux revenus modestes et ont permis de nombreux -mricains d'accder la proprit. II) : Caractristiques des subprimes Les subprimes sont des crdits risque, caractriss par des taux d'intrt variables et de niveau lev, qui ont t accords des fo'ers faibles revenus. *n contrepartie de crit#res d'attribution moins stricts que pour des crdits classiques, les intrts taient plus levs. !our que le crdit soit intressant pour l'emprunteur, les banques et or$anismes de crdit spcialiss proposaient des taux bas en dbut de prt %pendant les deux premi#res annes& $r.ce des monta$es sop"istiqus avec des taux variables et des produits financiers complexes. !ourtant, ces prts reprsentaient au final un taux plus lev pour l'emprunteur et un rendement plus important pour le prteur afin de compenser le risque de non remboursement. !ar ailleurs, le risque de non remboursement tait limit par la garantie hypothcaire prise sur le logement de l'emprunteur : si l/emprunteur ne pouvait plus faire face aux c"ances de remboursement de son crdit immobilier, le prteur se remboursait sur la revente du lo$ement. III) : Les raisons de la crise *n 0112, les crdits subprimes reprsentaient 034 des nouveaux crdits immobiliers octro's aux *tats+,nis. 5r, les conditions d'octroi de ces crdits faisaient peser un risque de solvabilit sur des mna$es faible revenu. 6e fait, en 0117, pr#s de trois millions de fo'ers amricains taient en situation de dfaut de paiement Les raisons de la (crises des subprimes( sont $alement lies d/autres facteurs : 8 les taux d'intrt de ces crdits taient variables et indexs sur le taux directeur de la banque centrale amricaine 9 or, entre 0113 et 0117, la :serve fdrale amricaine ou ;*6 a re"auss son principal taux d'intrt directeur, qui est pass de <4 en 0113 plus de =4 en 0117 8 les cranciers %banques et or$anismes de crdit spcialiss& ont titr une partie de ces crances 9 cela si$nifie qu/ils les ont transformes en titres mis sur les marc"s financiers, notamment en obli$ations appeles ->? et )65 qu/ils proposaient aux par$nants. I) : Le mcanisme de la crise La "ausse du taux directeur de la ;*6 a entra@n celle des taux des crdits immobiliers aux *tats+,nis : les mna$es a'ant souscrits des subprimes taux d'intrt variable n/ont plus russi pa'er des c"ances mensuelles en forte "ausse. !arall#lement, la demande de biens immobiliers a dcru et la valeur des appartements et des maisons a baiss, entra@nant du mme coup une diminution de la ric"esse potentielle des emprunteurs. La conjonction de ces deux facteurs dfavorables a multipli les dfauts de paiement et les situations d'insolvabilit des emprunteurs %quand la revente des maisons ne suffisait plus assurer au prteur le recouvrement de sa crance&. La crise s'est ensuite propa$e aux tablissements de crdit et au secteur financier par l'intermdiaire des obli$ations de t'pe ->? et )65 : quand les mna$es n/ont plus pu rembourser leurs prts, ces titres, tr#s priss des spculateurs, se sont crouls. !chma pour rsumer la crise subprime *n quelques semaines durant l/t 0117, la crise des prts A subprime B amricains s'est transforme en crise $lobale du crdit puis de la liquidit. La crise du ( subprime ( est d'abord une crise de confiance. La crise des subprimes n/est donc que la partie visible de l/iceber$. *n effet la confiance des investisseurs a vacill en raison de l'essor pas toujours ma@tris de la titrisation. "u#est$ce que la titrisation % La titrisation est une tec"nique financi#re sop"istique, qui consiste transfrer des actifs ou les risques de crdit ' affrents sous une forme structure des investisseurs tiers. *lle donne lieu une mission de titres sur les marc"s de capitaux, adosss aux actifs sous+jacents %crdits "'pot"caires, par exemple& et re$roups par (tranc"es(. )ertaines de ces tranc"es incluent des crdits touc"s par des dfaillances ou dfauts de paiement de mna$es. )es tranc"es sont revendues d'autres banques, dots d'une valeur et d'un cours. Les banques ont donc construit un s'st#me structur et opaque avec trois ta$es de titres : ->? %asset bacCed securities&, )65 % collateraliDed debt obli$ations& et ?EF %special investment ve"icles&. ->? : reprsentent un montant colossal de <1.711 milliards de dollars, soit 3 fois le !E> de la ;rance )65 : est un nouvel assembla$e partir de rac"at des titres d'->? ?EF : Les ->? et les )65 tant des instruments trop visibles, les banques se sont mises crer ces ( v"icules ( d'investissement %?EF&, qui incluent une multitude de )65 de toutes sortes. De la crise de confiance & la crise de liquidits -u comble de l'eup"orie, toute dette ou presque semblait bonne ac"eter et revendre, une fois transforme par les A banquiers alc"imistes B de la titrisation, des investisseurs en qute de rendement. Nanmoins, les investisseurs se sont retirs de ces produits de titrisation qu'ils ont considr comme trop risqus. 6/autant plus que les professionnels qui les ac"#tent ' comprennent de moins en moins, tant donn que ces instruments de titrisation attei$nent des valeurs virtuelles sans savoir ce qu/ils comportent exactement. La dfiance vis++vis des produits de titrisation s'est propa$e d'autres se$ments de marc", notamment celui des (commercial paper( + titres de crances n$ociables mis par les entreprises sur le marc" montaire. )e sont des crances de court terme, qui reprsentent d'normes montants. Les investisseurs n'a'ant plus confiance dans ces actifs, s'en sont retirs pour se reporter sur des instruments qu'ils ont ju$ plus sGrs. )ette c"ute de la demande dans ces actifs a entra@n un ass#c"ement de la liquidit sur les marc"s ' ( Comment est ne la crise financi)re % )'est du petit marc" des subprimes (1), du nom de ces crdits hypothcaires amricains risqus, que tout est parti. *arce que des banquiers ont octroy des crdits immobiliers & des mnages aux re+enus tr)s modestes peu sol+ables en calculant leur capacit d'emprunt sur la +aleur de la maison achete. Hant que les prix immobiliers pro$ressaient ce s'st#me fonctionnait. Mais lorsque l'immobilier a commenc se replier aux *tats+,nis en 0117, l'effet pervers de cette mcanique s'est enclenc". Les mna$es n'ont plus t capables de rembourser leurs emprunts, et les tablissements de crdit qui les avait accords se sont effondrs. La crise s'est ensuite diffuse tout le s'st#me financier par le canal de la titrisation(2), cette tec"nique ne dans les annes <I71 consistant transformer des prts bancaires en obli$ations ac"etes par les investisseurs du monde entier. La crise est, d'une mani#re plus $nrale encore, la consquence des exc)s obser+s sur le march du crdit aux ,tats$-nis. 6ans les annes <II1, la politique montaire tr#s souple + c'est++dire des taux d'intrt tr#s bas, rendant le crdit tr#s peu c"er + mene par le prsident de la :serve fdrale amricaine %;ed&, -lan Jreenspan, avait conduit la formation d'une bulle spculative la >ourse de NeK LorC, notamment sur les valeurs Enternet. )elle+ci avait fini par clater au printemps de l'anne 0111. -pr#s ce Crac", la politique montaire de la ;ed a de nouveau t assouplie pour permettre l'conomie amricaine de se relever. -pr#s les attentats du << septembre 011<, les taux d'intrt ont mme t abaisss < 4. )ette rduction du coGt de l'ar$ent a certes permis de stimuler la consommation des mna$es amricains, leurs ac"ats de lo$ements et les investissements des entreprises. Mais elle a aussi permis aux financiers de multiplier les mcanismes d'emprunts de plus en plus sop"istiqus et de plus en plus audacieux. "Les crdits ont agi comme des strodes pour doper la croissance amricaine. Mais il y a eu overdose. L'Amriue est au!ourd'"ui en cure de dsinto#ication(, explique Mosep" ?ti$litD, conomiste, !rix Nobel d'conomie en 011<. /) *ourquoi la crise n'en finit$elle pas % La crise dure parce qu'elle concerne dsormais l'ensemble des crdits et non plus seulement le cadre troit des crdits immobiliers risque amricains. Hous les t'pes de crdits %automobiles, la consommation, etc.& qui avaient t titriss sont dsormais touc"s, soit un marc" de plusieurs diDaines de milliers de milliards de dollars, tr#s suprieur celui du seul compartiment des subprimes %< N11 milliards&. 6e la mme faOon, elle n'affecte plus seulement les tablissements qui avaient accord des crdits immobiliers risque aux *tats+,nis. *lle touc"e tous les acteurs financiers qui ont investi, par le biais de la titrisation, dans les marc"s du crdit %banques, "ed$e funds($), assureurs, fonds de pension, fonds communs de placement...&. !ar ailleurs, la crise est alimente par le sentiment de dfiance qui perdure sur les marc"s interbancaires (%). !lus personne ne sait trop prcisment quelle est l'exposition des banques aux valeurs titrises qui elles+mmes ont bien du mal tre cotes 6ans ces conditions, les banques rec"i$nent se prter de l'ar$ent entre elles, inqui#tes l'ide de ne pouvoir rcuprer leurs fonds. )ette paral'sie du marc" montaire $rippe tout le s'st#me financier. 0) 1aut$il craindre un effet dominos sur les banques % ?i Le"man >rot"ers, la cinqui#me banque d'affaires des *tats+,nis, a pu brutalement faire faillite, si la valeur de cette institution vieille de cent cinquante ans a pu s'vaporer en quelques semaines, alors, en t"orie, aucune banque cote en >ourse dans le monde ne peut s'estimer l'abri. )e constat doit tre nuanc. )ar les banques aujourd'"ui les plus exposes et les plus fra$iles sont aussi celles qui taient "ier les plus actives et les plus puissantes sur les marc"s financiers. )'est le cas des $randes banques d'investissement de Pall ?treet %Mor$an ?tanle', Merrill L'nc", Joldman ?ac"s...& qui exerOaient une domination sans parta$e dans ce domaine d'activit. Les banques europennes, si l'on excepte les $rands tablissements suisses %,>?, )rdit suisse&, taient beaucoup moins spcialises, ce qui aujourd'"ui les prot#$e. -u moins en partie. *lles bnficient aussi de leurs activits de banque de dtail qui elles restent tr#s rentables et qui leur permettent d'pon$er les pertes qu'elles ont pu subir avec leurs investissements "asardeux sur les marc"s des subprimes. 6e faOon plus spcifique, les banques franOaises poss#dent, en outre, des ratios de solvabilit levs, ce qui leur $arantit en t"orie une bonne rsistance face aux c"ocs financiers. -u+del des craintes sur les banques d'affaires de Pall ?treet, c'est maintenant les inquitudes sur les assureurs amricains qui se font jour. Notamment sur -EJ, dont le portefeuille d'actifs tait lui aussi massivement investi en valeurs (titrises(. La crise financi#re, qui branle les conomies des $rands pa's industrialiss, a jusqu'ici relativement par$n les pa's mer$ents. -u sein des (>:E)( %>rsil, :ussie, Ende et )"ine&, la croissance ne montre pas de si$nes d'essoufflement marqu. *lle reste tr#s leve, notamment en )"ine oQ elle flirte avec la barre des <1 4. )ontrairement aux prcdentes crises, qui avaient mis en vidence la dpendance des pa's du ?ud aux pa's du Nord, la crise des subprimes semble rvler une plus $rande autonomie de ces nouvelles puissances conomiques. )elle+ci s'expliquerait notamment par la pro$ression du niveau de vie des populations locales et la constitution d'une classe mo'enne qui consomme davanta$e. ?elon la >anque mondiale, en -sie de l'*st, le taux de pauvret, de R1 4 en <IR<, le plus lev du monde, est tomb <R 4 en 011=. L'ide selon laquelle la )"ine et les autres $rands pa's mer$ents pourraient rsister la crise des subprimes n'est toutefois pas parta$e par tous les conomistes. "L'a&&aiblissement du capitalisme amricain est un &ait' mais les pays mergents sont plus &ragiles u'on ne le croit", temp#re Macques Mistral, conomiste et membre du centre d'-nal'se conomique %)-*&. ?elon lui, la )"ine notamment est encore tr#s sensible aux fluctuations des conomies occidentales. Les marc"s amricain et europens sont les premiers dbouc"s des exportations de produits (made in )"ina(. I$) Les effets sur l conomie 2mricain : L'insolvabilit des dbiteurs et la c"ute des prix de l'immobilier ont provoqu la c"ute ou la faillite de plusieurs entreprises de prts "'pot"caires risque ((en) subprime mortgage lenders)3 tels que la NeK )entur' financial )orporation en avril 0117, conduisant l'effondrement du prix des actions de l'industrie du crdit. Les premiers effets sur le marc" de l'emploi dans le secteur financier se sont fait sentir d#s l't 0117.Les socits financi#res amricaines ont annonc N= 7=0 suppressions d'emplois en aoGt 0117, selon le cabinet )"allen$er, Jra' and )"ristmas. La crise financi#re affecte l'activit conomique par le biais notamment de la baisse du moral des mna$es et des c"efs d'entreprises, des difficults rencontrs par les banques, du resserrement des conditions de crdits %"ausse de taux d'intrt, slection plus forte des emprunteurs&.ces facteurs p#sent sur la consommation des mna$es et sur l'investissement des entreprises, provoquant une forte rduction de la croissance. )ette crise conomique de 011R, laquelle d'autres facteurs ont contribu, se traduit par une rcession aux *tats+ unis partir de dcembre 0117. Le fonds montaire international a estim dans un rapport du I avril 011R que (le montant des pertes pourrait atteindre quelque I3= milliards de dollars(. L,! !,C4,-5! L,! *L-! 46-C78 *25 L2 C5I!, Le secteur de l/immobilier est l/activit la plus touc"e par la crise. Les ventes de lo$ements neufs ont c"ut de 334 au troisi#me trimestre 011R et devraient $alement baisser en 011I %environ 21.111, contre R1.111 en 011R et plus de <01.111 en 0117&. Les experts prvoient $alement une baisse des prix de +<=4 +N14 pour l/an proc"ain. 6ans le secteur du b.timent, la situation est aussi mauvaise. *ntre aoGt et octobre, les mises en c"antier de lo$ements ont recul de 01,24, compar la mme priode un an plus tSt. *nfin, le nombre de permis de construire a c"ut de 03,34 entre aoGt et octobre. Les spcialistes annoncent d/ors et dj une baisse du nombre d/emplois dans le secteur de la construction de l/ordre de +0=.111 +N1.111 postes d#s l/an proc"ain -vec des usines en c"Sma$e tec"nique et un million de v"icules en stocC, le secteur de l/automobile connait une situation sans prcdent. :attrapes par la crise, les marques franOaises enre$istrent des baisses de ventes de +74 pour le mois d/octobre avec une part de marc" qui s'effondre =N4 dans l/Texa$one. !articuli#rement touc"es, les ventes de 3U3 et de monospaces. L/addition des pertes enre$istres par les banques franOaises dpassent << milliards d/euros. ?i >N! !aribas est la moins touc"e %avec < milliard de pertes&, la ?ocit Jnrale est dans le rou$e avec un rsultat net en baisse de R74 pour le troisi#me trimestre 011R. 6e leurs cSts, les $roupes >anque !opulaire, )aisse d/*par$ne et )rdit -$ricole enre$istrent des pertes quivalentes 3,2 milliards d/euros. ?elon l'a$ence >loomber$, les banques franOaises devront refinancer N1 milliards d'euros d/ici la fin de l/anne et plus de I1 milliards d'euros en 011I. La c"ute des marc"s actions et le repli de l'indice )-) 31 ont eu raison des assureurs. 6epuis le dbut de l'anne, le marc" de l'assurance+vie accuse une baisse de <14. *t les leaders ne sont pas en reste. )N! -ssurances a annonc fin septembre un recul de son c"iffre d/affaires de <R,34, soit 01 milliards d/euros. Vuant -xa, son action a perdu 3N4 de sa valeur par rapport novembre 0117. La baisse des actifs financiers de l/assureur a $alement atteint <21 milliards d'euros sur les dix derniers mois. ?i la crise n/branle pas lourdement les !M*, celles+ci peinent de plus en plus obtenir des crdits aupr#s des banques. *n Ele+de+;rance, la r$ion la plus comptitive du pa's, le c"iffre d'affaires des entreprises de moins de 0=1 salaris enre$istre une baisse d/environ <1 points cette anne, contre une "ausse de <1 points en 0117. :sultat : les !M* annulent leurs investissements, ren$ocient leurs factures ou c"erc"ent des fournisseurs moins c"ers l/tran$er. )onsquence de la crise et de la baisse du pouvoir d/ac"at, les fermetures d'"Stels, cafs et restaurants sont en "ausse de N7,=4 depuis janvier 011R. 2<1 tablissements ont ainsi ferm, soit une au$mentation de =24 sur un an. ?i$ne qui ne trompe pas : !aris, le c"iffre d/affaires de certains "Stels a c"ut de 014 avec un taux d/occupation des c"ambres en baisse de 74. 6'une certaine mani#re, c'est plus anecdotique mais la crise touc"e aussiW l/*$lise *n *ssonne, les dons des fid#les ont baiss de <74 au mois d/octobre. *t sur l/ensemble de l/anne, les deniers n/ont rapport que N,= millions d/euros, soit un dficit de N11.111 euros. Hrop peu pour rmunrer les prtes et entretenir les b.timents. :sultat: la dette du dioc#se s/l#ve un million d/euros. *t sans cet ar$ent, l/*$lise risque de devoirW licencier - la ?N);, si le transport de vo'a$eurs reste par$n par la crise, le fret ferroviaire a vu son trafic baisser de R,R4 et ses recettes reculer de 34 entre janvier et aoGt 011R, soit une perte s#c"e de l/ordre de N11 millions d/euros sur l/ensemble de l/anne. 6u cSt du transport arien, la situation n/est $u#re meilleure. *n septembre, -ir ;rance+XLM a transport 2,= millions de passa$ers, soit une baisse de <,=4 par rapport septembre 0117. La premi#re compa$nie europenne table dsormais sur une sta$nation de son activit jusqu/en 01<1 et des rductions d'effectifs pouvant aller jusqu' N4 du personnel. *lans de relance Le plan de relance conomique amricain dont le montant pourrait avoisiner R=1 milliards de dollars, a t propos dans les premiers jours de la nouvelle administration 5bama comme la priorit absolue des dmocrates au pouvoir la maison >lanc"e et au )on$r#s. +?elon la presse amricaine, l'quipe conomique de M.5bama prpare un plan de relance d'un montant compris entre 27= et 77= milliards de dollars, qui pourrait tre porte R=1 milliards de dollars au terme de processus parlementaire .Mais certains journaux ont voqu jusqu' <.111milliards de dollars de plan de relance. +L'conomiste plaide pour (deux plans, voire trois(.?elon elle, une premi#re tranc"e pourrait contenir des dpenses faire rapidement pour relancer l'emploi, comme par exemple verser de l'ar$ent aux *tats afin de leur permettre de raliser des rparations sur leurs infrastructures routi#res existences et crer immdiatement des emplois. +Les infrastructures crer prendront plus de temps, selon elle. +6but 011R, le prsident Jeor$e P.>us" avait promul$u un plan de relance de <2R milliards de dollars, adopt l'arrac" par les parlementaires .6epuis l'explosion de la crise financi#re aux *tats+,nis en septembre, les leaders dmocrates du con$r#s ont multipli les demandes pour un second plan de relance conomique se "eurtant une fin de non+recevoir de la part de l'administration >us"
II$) l'impact de la crise sur la 9aroc Le Pali de >anC -l YMa$"rib, M.-bdellatif a affirm que (Nous ne sommes pas concerns par la crise internationale car nous n'avons pas de subprimes dans nos banques (. )ontrairement cette affirmation, la crise financi#re mondiale aura des rpercutions sur le Maroc .Foici N domaines ou la crise devrait impacter le dveloppement futur du Maroc. ' les entreprises : dans un contexte de rcession mondiale, les entreprises qui avaient l'intention de s'installer au Maroc vont pour certaines dcaler leurs investissements, les rduire voir les annuler. La direction de :enault par exemple, confronte une baisse de la demande, prfrera peut tre faire tourner plein une usine dj en place plutSt qu'investir dans de nouvelles c"a@nes de productions. 6'autres part, dans un contexte de rcession mondiale, la demande internationale devrait diminuer .Le textile marocain pourrait se retrouver de nouveau en crise la diminution des commandes en provenance de l'tran$er. /) le tourisme : les touristes europens, confronts une baisse de leur pouvoir d'ac"at, partiront moins en vacances ou en tout cas seront tr#s vi$ilants sur leurs bud$et. Les mauvais c"iffres du tourisme au Maroc %anne011R& ne sont qu'une prfi$uration de ce qui pourrait se passer dans les proc"aines annes. 0) l'immobilier : l'immobilier Marocain a dj t touc" par la crise .le dsen$a$ement de ;adesa du Maroc en 0117 est la consquence de ses difficults en *spa$ne .L'effondrement du marc" de l'immobilier en *urope et dans le monde aura comme consquence de provoquer une rarfaction des ac"ats de biens immobiliers par les tran$ers .La c"ute des promoteurs en bourse est bien un e consquence vidente de (la crise financi#re internationale (. Le Maroc (nouveau (%de 0111 011R& s'est dvelopp dans un contexte d'abondance de liquidits .Le Maroc a su intelli$emment tirer son pin$le du jeu et faire qu'une partie des devises disponibles soit venu s'investir au Maroc.6ans la priode qui suit, les devises se feront plus rare et la Maroc devra bien continuer a importer toutes les mati#res qui font dfaut au ro'aume .Le Maroc peut tr#s bien s'en sortir , mais dans la mer a$ite qui s'annonce il faudra disposer d'une tr#s bonne boussole et de bonnes cartes, les plans mer$ences , -Dur , Fision 01<1et autres plans de dveloppement futur devront tre amend rapidement au risque de les voir , pour certains , aller dans le mur
!olutions & la crise Les conomistes sont unanimes pour dire qu'on ne pourra pas enra'er une crise d'une telle ampleur en a$issant uniquement sur la liquidit, c'est++dire en injectant de l'ar$ent dans le circuit financier mondial, pour permettre aux banques de se financer. Houte la r$ulation du s'st#me financier mondial doit tre repense. Le dbat se focalise autour de quelques $randes ides : la suppression des Dones de non+r$ulation dans la sp"#re financi#re %les tablissements de crdit "'pot"caire amricains& 9 la mise en place de r#$les strictes pour les a$ences de notation qui valuent les risques de crdit des entreprises %mt"odolo$ie, transparence, etc.& 9 l'assouplissement des normes comptables internationales, assises sur la valeur de marc" des actifs, qui ont accentu les effets de la crise 9 le remplacement du J7 par un J01 associant les pa's mer$ents, mme d'aider l'conomie mondiale sortir de la crise $r.ce leurs excdents de liquidits 9 en *urope, la mise en place d'une supervision bancaire europenne calque sur le s'st#me europen de banques centrales et dialo$uant avec les autres superviseurs mondiaux... Mais dans l'immdiat, il faut trouver une solution de sortie de crise. 6eux coles s'affrontent. L'une prSne la mutualisation des pertes via la mise en place de s'st#mes de dfaisance $ants, qui permettront d'amortir les pertes. L'autre s'en remet une $estion de la crise au cas par cas, en fonction du risque que reprsente une banque pour la stabilit d'ensemble du s'st#me financier ?c"ma pour conclure