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Climatologie : Introduction au système climatique

Introduction au système climatique

Sommaire
• 1 Définition
• 2 Température atmosphérique
○ 2.1 Variations de température à la surface
○ 2.2 Variations de température en altitude
• 3 Composition atmosphérique
• 4 L'équilibre hydrostatique
○ 4.1 Dérivation de l'équation hydrostatique
○ 4.2 Altitude caractéristique
○ 4.3 Répartition de la masse de l'atmosphère
• 5 L'eau
○ 5.1 Humidité atmosphérique
 5.1.1 Importance
 5.1.2 Répartition de la vapeur d'eau de l'atmosphère
○ 5.2 L'ensemble des océans
 5.2.1 Importance
 5.2.2 Température
 5.2.3 Salinité
○ 5.3 La cryosphère
• 6 La surface terrestre
• 7 Notes
Définition

Le climat d'une région, c'est


• qualitativement : synthèse de la météo d'une région
• quantitativement : valeur espérée de la météo d'une région sur l'intervalle de temps d'un mois
ou d'une saison
Des éléments climatiques sont : valeurs espérées des éléments météorologiques, valeurs moyennes des
température, précipitations, vents, pression, ennuagement, humidité.

Épaisseur des nuages Temperature globale


Concentreation en CO₂, en avril 2001 Vitesse moyenne des annuelle moyenne, en
à 8 km d'altitude vents, pour janvier et fonction du temps
juillet

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Température atmosphérique
Extrêmes mesurés :
• minimum = -89 °C à Vostok, en Antarctique (3488 m au-dessus du niveau de la mer)
• maximum = 58 °C en Libye

Variations de température à la surface

Températures moyennes à la surface

• La température est la plus élevée à l'équateur, où elle est de plus de 26°C sur une ceinture
d'une soixantaine de degrés de latitude. En dehors de cette ceinture, la température diminue en
se rapprochant des pôles.
• Dans l'hémisphère nord, la variation saisonnière est prononcée : au pôle les températures de
février sont environ de 26 °C plus basses que celles en juillet.
• L'amplitude de la variation saisonnière diminue du pôle nord jusqu'à l'équateur, où la
température moyenne demeure à 27 ± 1 °C toute l'année.
• Dans l'hémisphère sud, l'amplitude de la variation saisonnière est plus petite qu'au nord.
• La plus grande différence entre les deux hémisphères survient dans la ceinture de latitudes
entre 45 et 60 °.
• Ces deux derniers points s'explique par ce que, dans l'hémisphère sud, davantage de surface
est couverte par des océans, qui emmagasinent efficacement la chaleur.
○ L'été, l'océan accumule la chaleur du Soleil. Vu qu'une grande quantité de chaleur est
nécessaire pour augmenter la température de surface de l'océan, l'ensoleillement de
l'été augmente de façon minime la température.
○ Durant l'hiver, une grande quantité de chaleur est libérée dans l'atmosphère, mais ceci
n'affecte que de façon minime la température de la surface de l'océan.
• Les surfaces de terre se réchauffent et se refroidissent plus rapidement que l'océan. L'intérieur
des continents est plus froid durant l'hiver et plus chaud durant l'été que l'océan à la même
latitude.

Variations de température en altitude


Dans la partie inférieure de l'atmosphère (10 km - 15 km), la distribution de la température varie de
façon importante en fonction de l'altitude. Le taux de déclin de la température en altitude est appelé
gradient thermique adiabatique (anglais : lapse rate) et est défini par :

où T est la température et z l'altitude.

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Dans ces basses altitudes (dites troposphère), le gradient thermique adiabatique moyen global est de
6,5 K/km (degré Kelvin par kilomètre), bien que ce taux varie en fait en fonction de l'altitude, de la
latitude et de la saison.
Ces valeurs montrent les principales zones de l'atmosphère en fonction de la température (normales
annuelles à 15 °N) [1].

Altitude Température
Nom Explication
(km) (K)

La température augmente à cause de l'absorption d'UV


120 thermosphère 180 à 320+ du Soleil : l'oxygène, l'azote et les autres gaz sont
ionisés

90
mésosphère 280 à 180
(mésopause)

50 La température augmente à cause de l'absorption


stratosphère 200 à 280
(stratopause) d'énergie solaire par l'ozone

20
troposphère 300 à 200
(tropopause)

Température de l'atmosphère (en °C) en fonction de l'altitude (en km).

Le déclin de la température dans la troposphère est crucial à plusieurs mécanismes maintenant la


chaleur de la surface. Ce déclin et ces mécanismes sont déterminants pour la sensibilité climatique.
• La température et le gradient thermique adiabatique sont principalement déterminés par
l'équilibre entre le refroidissement par émission IR de la surface et la convection de la chaleur.

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• La distribution verticale de la température varie en fonction de la latitude et de la saison.
Troposphère tropicale :
• À l'équateur, la température diminue jusqu'à une altitude de 17 km.
• En moyenne sur un an, c'est la partie la plus froide des 20 premiers km de l'atmosphère.
Troposphère non-tropicale :
• La température du bas de la stratosphère est quasiment indépendante de l'altitude.
• Le gradient thermique adiabatique polaire est plus petit que plus près de l'équateur.
• L'hiver et le printemps, la température du bas de la troposphère augmente avec l'altitude. Une
couche d'air où le gradient thermique adiabatique est négatif est une couche d'inversion
(anglais : temperature inversion).
• Aux pôles, la température de la surface diminue rapidement à cause des émissions IR lorsqu'il
y a de l'ensoleillement, et à cause du manque d'isolation quand il y n'en a pas (en hiver). L'air
déplacé par les vents soufflant en direction des pôles réchauffe le bas de la troposphère, mais
étant donné que l'air ne transmet pas aussi bien la chaleur par radiation que la surface, celle-ci
n'est pas réchauffée rapidement.

Composition atmosphérique

Proportion des gaz atmosphériques

La composition de l'atmosphère est un des principaux déterminants du climat. C'est l'interaction entre
les gaz atmosphériques et l'énergie de radiation qui module le flux d'énergie à travers le système
climatique.

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• La partie solide de la Terre a une masse d'environ 1024, la partie liquide, 1021 et la partie
gazeuse, 1018.
• L'air atmosphérique sec est composé à 78 % d'azote moléculaire, 21 % d'oxygène moléculaire
et de 1 % d'argon.
• Les gaz qui sont importants dans l'absorption et l'émission d'énergie comptent pour moins de
1 % de la masse de l'atmosphère. Dans l'ordre d'importance pour la température de surface : la
vapeur d'eau (0,33 %), le dioxyde de carbone (10 − 5 %) et l'ozone (10 − 5 %). Suivent le
méthane, l'oxyde d'azote, etc.
L'équilibre hydrostatique

Dérivation de l'équation hydrostatique


Au repos, l'atmosphère est soumise à deux forces : la gravité l'attire vers le centre de la Terre et la
pression gazeuse la repousse vers l'espace. Ces forces sont approximativement en équilibre : l'équilibre
hydrostatique est obtenu en posant comme égaux la force de gravité et le gradient de pression. Plus
précisément, soit une couche d'air d'une certaine hauteur et d'une certaine aire, et soit

la force de pression venant du bas, la force de pression venant


du haut et Fgravite la force de gravité s'y appliquant :

Soit aussi phaut, la pression venant du haut et pbas, celle du bas, ρ, la densité de l'air et g, l'accélération
de la gravité :
0 = phaut * aire − pbas * aire + ρ * g * aire * hauteur

phaut − pbas = − ρ * g * (zhaut − zbas)

On prend alors la limite lorsque hauteur -> 0, afin d'obtenir :


dp = − ρgdz

i.e. g = − (1 / ρ)dp / dz
qui est l'équation hydrostatique (ou équation barométrique). L'équation hydrostatique décrit de quelle
quantité dp la pression atmosphérique varie pour une petite variation dh de l'altitude. Comme le
montre la présence du signe moins, dp est négatif quand dz est positif : la pression diminue quand
l'altitude augmente.

Altitude caractéristique
Voir aussi : formule du nivellement barométrique.

De pV = NRT on réécrit p = ρRT, où R est la constante universelle des gaz parfaits et ainsi, en posant
H = RT / g, l'altitude caractéristique, (anglais : scale height):
dp / p = dz / H

Si l'atmosphère est isotherme, alors la température et donc l'altitude caractéristique sont constantes, ce
qui fait que l'équation hydrostatique peut être intégrée à partir de la surface jusqu'à une hauteur

arbitraire, z. Soit la pression à la surface Pa :

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pz = p0e − z / H

ou plus généralement, . Donc, à chaque augmentation de l'altitude de valeur H,


la pression diminue d'un facteur e = 2,71828, c'est-à-dire exponentiellement. Pour la température
moyenne de l'atmosphère terrestre, l'altitude caractéristique est environ H = 7,6 km et, pour T = 15 °C,
environ H = 8,4 km.

Répartition de la masse de l'atmosphère

Diagramme de l'atmosphère

On peut réarranger l'équation hydrostatique pour obtenir :


dm = ρdz = − dp / g

qui donne la masse entre deux altitude en fonction de la différence de pression entre ces altitudes.
Étant donné l'équilibre hydrostatique et la pression moyenne à la surface de

Pa :

masse de l'atmosphère kg / m2

Autrement dit, chaque mètre carré à la surface de la Terre se situe sous une colonne d'air qui a une
masse d'environ 10 000 kg.

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De plus, à cause de la distribution de la pression en fonction de l'altitude (cf. altitude caractéristique),
le gros de la masse de l'atmosphère est confinée à la vingtaine de km les plus bas de l'atmosphère. Par
conséquent, c'est la troposphère qui a le plus d'impact sur le climat, bien que la stratosphère ait aussi
quelques impacts non négligeables.
L'eau

Humidité atmosphérique
L'humidité atmosphérique est la vapeur d'eau présente dans l'air.

Importance
• C'est l'atmosphère qui transporte l'eau évaporée de la surface là où ont lieu les précipitations.
• L'eau douce qui s'écoule vers l'océan provient de la vapeur dans l'air.
• La vapeur d'eau dans l'atmosphère est le plus important des gaz à effet de serre.
• Les nuages, formés de vapeur d'eau condensée, sont importants dans plusieurs phénomènes :
les précipitations, la réflexion de la radiation solaire et la réflexion de la radiation IR de la
surface.

Répartition de la vapeur d'eau de l'atmosphère

Quantité moyenne de vapeur d'eau

Latitude

• Plus la latitude est grande, moins il y a de vapeur d'eau.


• Il y a dix fois plus de vapeur d'eau dans l'air à l'équateur qu'aux pôles.
Altitude
• Plus l'altitude est grande, moins il y a de vapeur d'eau.
• La plus grande partie de la vapeur d'eau se situe dans les quelques premiers km de
l'atmosphère.
• Sa pression partielle est de 50 % à 2 km et de 10 % à 5 km, par rapport à sa valeur à la surface.
Ces deux diminutions en quantité sont associées au fait que l'air plus chaud peut contenir plus de
vapeur d'eau.

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L'ensemble des océans

L'océan planétaire, projection de Fuller

L'atmosphère ne contient qu'une petite fraction de l'eau impliquée dans le système climatique, soit
environ 1 / 105. La plupart se trouve dans les océans et la glace : des 109 km3 d'eau terrestres, une
fraction de 97 % est de l'eau de mer.

Importance
• L'océan couvre 71 % de la surface, avec une profondeur moyenne de 4 km.
• Grande capacité de stockage et dépense d'énergie, sur des intervalles de temps allant d'une
saison à plusieurs siècles.
• Responsable de la moitié du transport d'énergie entre les pôles et les tropiques.
• Source de la vapeur d'eau des précipitations.
• L'interface mer-air détermine la composition de l'atmosphère par l'échange de gaz et de
particules : l'océan retire du dioxyde de carbone de l'atmosphère et produit de l'oxygène
moléculaire, en plus d'autres cycles géochimiques déterminants.

Absorption moyenne du carbone inorganique

Température
Voir aussi : température de surface de la mer.

• Décroît avec la profondeur, d'une température près de celle de l'air de surface, à une
température près du point de congélation de l'eau.
• À la surface, une mince couche a une température indépendante de la profondeur, vu que les
vents et les vagues s'y mélangent.
• La couche où la température change le plus est appelée thermocline (env. le premier km). Plus
bas, la température est quasiment uniforme.

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Température moyenne à la surface

Salinité

Principaux composants de l'eau de mer

Salinité = g de sel par kg d'eau de mer :


• Au large de l'océan : 33-38 g/kg. Pour une salinité de 35, env. 30 g/kg est composée de
sodium et de chlorure.
• Contributeur important aux variations de densité, pour toutes les latitudes, et contributeur
principal pour les grandes latitudes (quand la température est près du point de congélation).
• Variations de densité :
○ Origine de la circulation dans les profondeurs : transport d'énergie et d'éléments
nutritifs pour la vie marine.
○ Varie en fonction de la profondeur et de la latitude.
○ Tropiques : haute salinité à cause de l'évaporation > précipitation. C'est le contraire
aux autres latitudes.
○ En profondeur : peu de variations, vu que les pertes et sources sont à la surface.

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Salinité annuelle en surface des océans mondiaux [2]

La cryosphère

Image satellite de l'Antarctique.

Image satellite du Groenland

Cryosphère = l'ensemble de la glace près de la surface terrestre.


• 2 % de l'eau terrestre est gelée, soit 80 % de l'eau douce, répartie surtout en Antarctique
(89 %) et au Groenland (8,6 %).
• Pour le climat, c'est surtout l'aire de surface gelée qui est importante, indépendamment de sa
profondeur.
○ En général, la glace réfléchit mieux le Soleil que la surface qu'elle couvre.
○ Sur la mer, la glace est un très bon isolant qui permet à l'air d'avoir une température
très différente de l'eau sous la glace.
• En permanence, la glace couvre 11 % de la surface solide (nappe de glace ou inlandsis ou
calotte polaire ou calotte glaciaire) et 7 % de l'océan (banquise).
○ Il arrive que davantage de la surface solide soit couverte par de la neige que par de la
glace, au cours d'une saison.
○ Les surfaces couvertes par des calottes polaires, de la neige saisonnière et de la
banquise sont comparables, toutes de l'ordre de 106 km2).

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La surface terrestre
Sur la surface terrestre, la température et l'humidité du sol déterminent la végétation et le potentiel
agricole ; inversement, la végétation, l'enneigement et la condition du sol affectent le climat.
• Env. 30 % de la surface de la Terre.
• L'arrangement de la surface et de l'océan détermine le climat global. 70 % de la surface est
dans l'hémisphère nord et ceci cause de grande différences de climat entre le nord et le sud.
• La topographie de la surface, telle l'orientation des chaînes de montagnes déterminent les
climats régionaux. L'hémisphère nord comporte des changements d'élévation beaucoup plus
dramatiques que le sud, avec les Rocheuses et l'Himalaya.
Introduction : la thermodynamique et l'énergie fournie par le Soleil à la Terre
Voir aussi : premier principe de la thermodynamique et Transformations, principes de la
thermodynamique : Premier principe de la thermodynamique.

Le premier principe de la thermodynamique stipule que lors de toute transformation, il y a


conservation de l'énergie.
Dans le cas des systèmes thermodynamiques fermés, il s'énonce de la manière suivante :
« Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la variation de son énergie
est égale à la quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, sous forme de chaleur et
sous forme de travail. »

Pour la Terre, l'équilibre est entre l'énergie provenant du Soleil et l'énergie qu'elle retourne vers
l'espace par émission de radiation. L'énergie produite à l'intérieur de la Terre est relativement
négligeable.
• L'absorption de rayonnement solaire a surtout lieu à la surface, tandis que c'est dans
l'atmosphère qu'a lieu la majeure partie de l'émission vers l'espace.
• La surface est plus chaude qu'elle ne devrait l'être en l'absence de l'atmosphère, vu que celle-
cui absorbe et émet des IR efficacement.
• En moyenne, il y a plus d'énergie solaire absorbée à l'équateur d'aux pôles, mais l'atmosphère
et l'océan transportent cet énergie vers les pôles, ce qui réduit l'ampleur du gradient de
température de la surface.
• Le climat d'une planète est en grande partie déterminé par sa position dans le système solaire.
Voir zone habitable.
Le Soleil

Le système solaire (fausse échelle : dimensions relatives très éloignées de la réalité)

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Les orbites des principaux corps du système solaire, à l’échelle.

Voir aussi : Système solaire.

L'étoile
Il y a environ 1011 étoiles dans la Voie Lactée.
• Le Soleil fait partie du 1/3 de ces étoiles qui sont simples, i.e. non multiples.
• Le rayon des étoiles connues va de 0,1 à 200 rayons solaires.
• Comparées au Soleil, certaines étoiles sont 10 − 4 fois moins brillantes et d'autres, 105 fois plus.
Leur température va de 2 000 à 30 000 K, tandis que le Soleil a une photosphère dont la
température est de 6 000 K.
• Cette énergie provient de la fusion nucléaire, qui a assez de carburant pour 11 milliards
d'années dont environ la moitié sont écoulées.
Donc, le Soleil est une étoile solitaire de grosseur, température, luminosité et âge moyens.
Caractéristiques principales

• masse = kg

• rayon = m

• luminosité = J/s

• distance moyenne de la Terre = m

Les planètes en orbite


Types de planètes

• planètes telluriques : Mercure, Vénus, la Terre et Mars


• planètes gazeuses : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune
Orbites en ellipse
L'orbite d'une planète est une ellipse :
• distance moyenne au Soleil : détermine la densité de flux de la radiation solaire (énergie /
(unité de temps * unité d'aire) ) et la longueur de l'année
• excentricité orbitale : détermine la variation du flux solaire au cours de l'année - si
l'excentricité est non nulle, alors l'orbite n'est pas un cercle et la distance au Soleil varie au
cours de l'année
• l'orientation du plan dans l'espace (inclinaison) : effet négligeable sur l'énergie atteignant la
planète (presque toutes les planètes sont dans le même plan orbital)

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Diagramme des éléments orbitaux, incluant l'inclinaison
Différentes valeurs de l'excentricité (i)
orbitale
Paramètres de rotation et périhélie
• période de rotation : le cycle diurne contrôle l'ensoleillement en fonction du temps d'un point
donné ; affecte aussi la réaction de l'atmosphère et de l'océan à la radiation solaire et donc les
vents et courants s'y développant
• inclinaison de l'axe : de 23,45 ° pour la Terre, affecte la variation de l'ensoleillement en
fonction des saisons, pour les hautes latitudes et, en particulier, l'ensoleillement moyen annuel
pour les pôles
• périhélie : mesure les différences entres les saisons des hémisphères nord et sud par rapport à
la position de la Terre dans son orbite ; couramment, la Terre est à son plus près du Soleil aux
alentours du 5 janvier, donc durant l'été de l'hémisphère sud, ce qui implique que cet
hémisphère reçoit davantage d'ensoleillement que l'hémisphère nord

Inclinaison de l'axe terrestre (aussi appelé obliquité) et sa Schéma simplifié de la rotation de la Terre
relation avec l'équateur céleste et le plan de l'écliptique, autour du Soleil montrant les points de
ainsi qu'avec l'axe de rotation de la Terre périhélie et d'aphélie

Équilibre énergétique terrestre

[modifier] Formulé avec le premier principe de la thermodynamique


Voir aussi : premier principe de la thermodynamique et Transformations, principes de la
thermodynamique : Premier principe de la thermodynamique.

Le premier principe de la thermodynamique stipule que lors de toute transformation, il y a


conservation de l'énergie.
Dans le cas des systèmes thermodynamiques fermés, il s'énonce de la manière suivante :
« Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la variation de son énergie
est égale à la quantité d'énergie échangée avec le milieu extérieur, sous forme de chaleur et
sous forme de travail. »

Ce principe peut être exprimé par la formule :

• est la quantité d'énergie mise en jeu sous forme de chaleur. Elle est transmise
essentiellement par trois processus d'échange thermique : conduction thermique, convection et
rayonnement. La chaleur n'est pas non plus une fonction d'état mais un mode de transfert

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d'énergie microscopique désordonné. C'est en quelque sorte un transfert d'agitation thermique
entre le système et le milieu extérieur, qui est par nature désordonné.

• est la variation de l'énergie interne du système; c'est-à-dire son énergie propre


correspondant aux énergies cinétiques et potentielles microscopiques, des particules qui le
constituent.

• est la partie de l'énergie qui correspond au travail échangé avec le milieu extérieur. Le
travail n'est pas une fonction d'état mais un mode de transfert ordonné d'énergie entre le milieu
extérieur et le système.
L'énergie que la Terre reçoit du Soleil est quasiment toute de forme radiative, le vide de l'espace ne
pouvant transporter aucune autre forme d'énergie, sauf les particules du vent solaire, mais celles-ci ont
un effet négligeable sur la température de la surface terrestre. Par ailleurs, dW est également
négligeable : le travail effectué par la Terre sur son environnement est pratiquement nul.

Apport d'énergie du Soleil


La luminosité solaire est de la valeur pratiquement constante de

La densité de flux moyenne à la photosphère du Soleil (à la distance de son rayon, donc de

) est :

Vu que la conservation d'énergie requière qu'à toute distance d

la densité Sd est inversément proportionnelle au carré de la distance au Soleil.


La constante solaire exprime la quantité d’énergie solaire que recevrait une surface de 1 m² située à
une distance de 1 ua (distance moyenne Terre-Soleil), exposée perpendiculairement aux rayons du
Soleil, en l'absence d’atmosphère. Pour la Terre, c'est donc la densité de flux énergétique au sommet
de l'atmosphère.
Sur Terre :

Cette énergie est dissipée sur l'ensemble de la surface terrestre. Le rayonnement solaire incident est
:

Cette valeur moyenne est prise en compte dans le bilan radiatif terrestre.

Température d'un corps noir


Voir aussi : Rayonnement du corps noir : Lois expérimentales

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La loi de Stefan-Boltzmann [1] établit que la puissance totale rayonnée par unité de surface dans le
demi-espace libre du corps noir (exitance [2] énergétique du corps noir) s'exprime par la formule :
puissance = σT4

où σ est la constante de Stefan-Boltzmann

Température émise par le Soleil

Diagramme de Hertzsprung-Russell créé par Richard Powell et diffusé sur Wikipédia avec sa
permission. La luminosité totale d'une étoile est portée en fonction de la température effective de sorte
que sur une même verticale l'ordonnée d'un point mesure la surface de l'étoile

Peut-être paradoxalement, le spectre «continu» (donc en négligeant les raies spectrales) des étoiles (ou
en tous cas pour la grande majorité des étoiles ni trop froides ni trop chaudes) est un spectre de corps
noir. C'est une bonne approximation de la température de surface de l'étoile. Notons qu'un objet se
comporte rarement comme un corps noir, car il réfléchit une partie de l'énergie électromagnétique et
en transmet une autre partie, il n'absorbe pas tout.
La température de corps noir est dite température effective. Considérant ce système comme étant à
l'équilibre, en peut faire égaler la densité de flux à la photosphère avec la puissance établie par la loi de
Stefan-Boltzmann et on obtient :

donc :

K.

Température émise par une planète

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Albedos de différentes surfaces terrestres

Posons qu'une planète a atteint l'équilibre énergétique. Elle doit donc émettre de la radiation de façon à
retransmettre à l'espace l'énergie absorbée du Soleil. La température émise par une planète est la
température d'un corps noir dans un tel équilibre.
...
Effet de serre

Schéma simplifié de l'effet de serre

Équilibre énergétique global du flux de radiation

Budget énergétique

Distribution de l'ensoleillement
[Équilibre énergétique au sommet de l'atmosphère
Flux d'énergie vers les pôles
Notes

16
1. ↑ La loi de Stefan-Boltzmann est aussi dite loi de Stefan.
2. ↑ Appellation recommandée par la Commission internationale de l'éclairage (anciennement
émittance énergétique).

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