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M e s u re s d e p re v e n tio n
le Dr Gopee dans I'edition dugarde-fous pour eviter les abus.tegorisees comme des malades a
Mauricien de samedi dernier).Les praticiens du public fontrisques pour la grippe A selon
«Nous avons 1,6 million de ressortir que ce protocole n'est1'OMS, et des personnes qui
doses de Tamiflu. Pegard sapou ki qu'un guideline et qu'il ne peut enviennent se faire examiner pour la
fer ? » s'indigne un medecin deaucun cas remplacer le jugementgrippe. Zot pe avoy dimounn al
carriere. « Selon les statisti-ques, clinique du medecin. atrap maladi», afnrment ces
nous allons peut-etre vers le peak D'autre part, les medecins demedecins du service public, qui
de I'epidemie dans six a huit 1'Etat s'interrogent sur lesoulevent aussi le probleme de
semaines. II faut gerer I'epidemie fonctionnement de ces flu clinics manque de personnel medical
dans sa phase initiate et I'empecher dans les area health centres oudans ces unites de sante.
de progresses Pour les cas 1'espace est deja restreint. En Se basant sur 1'exemple bri-
suspects, nous nepouvons plus eflet, dans ces centres de sante, tannique, ces medecins regret-
faire la difference entre la grippe Ton vient regulierement pour les tent qu'a Maurice la population
saisonniere et le swine flu Si un differents rendez-vous - femmes ne soit pas prete a accepter les
medecin, de par ses enceintes, vaccination des consultations par telephone
observations et son jugement enfants, diabetiques... « Comment pour la grippe.
clinique, croit que le malade qui peut-on avoir dans le meme centre
est devant lui est atteint de la ces personnes ca- M Y E TT EA H C H O O N
grippe A, il doit pouvoir
commencer immediatement le
traitement au Tamiflu. Or, le
protocole est trop rigide et ne
nous donne pas la possibUite de
prescrire ce medicament»,
affirme un medecin ayant pres
de trente annees d'experience.
D'autres medecins precisent
qu'il est preferable de dormer du
Tamiflu le plus tot possible pour
eviter les complications chez les
cas suspects. Aussi esti-ment-ils
que 1'absence de deces parmi les
3 000 cas confirmes chez nos
voisins reunionnais s'explique,
entre autres raisons, par
l'utilisation plus aisee de ce
medicament. Ils reconnaissent
toutefois qu'il faut certains