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Defence nationale
Canada
National Défense A-CR-CCP-701/PF-002
Defence nationale
Canada
A-CR-CCP-701/PF-002
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instructions pertinentes.
NOTA
La partie du texte touchée par le plus récent modificatif est indiquée par une ligne
verticale noire dans la marge de la page. Les modifications aux illustrations sont
indiquées par des mains miniatures à l’index pointé ou des lignes verticales noires.
Un zéro dans la colonne Numéro de modificatif indique une page originale. La présente publication comprend
825 pages réparties de la façon suivante :
A
A-CR-CCP-701/PF-002
B
A-CR-CCP-701/PF-002
C
A-CR-CCP-701/PF-002
AVANT-PROPOS ET PRÉFACE
1. Autorité compétente. Ces guides pédagogiques (GP) A-CR-CCP-701/PF-002 ont été élaborés avec
l’autorisation du Directeur – Cadets et des Rangers juniors canadiens, et il sont publiés avec l’autorisation du
Chef d’état-major de la Défense.
2. Développement. Ces GP ont été élaborés conformément aux principes de l’instruction axée sur le
rendement, qui sont décrits dans le Manuel de l’instruction individuelle et du système d’éducation des Forces
canadiennes, série A-P9-050, avec des modifications pour satisfaire aux besoins des Organisations de cadets
du Canada.
3. But du GP. Ces GP doivent être utilisés par le corps de cadets royaux de l’Armée canadienne, et en
conjonction avec d’autres ressources pour la conduite du programme de l’étoile verte, y compris l’instruction
obligatoire et l’instruction complémentaire. Ces GP offrent aux instructeurs les moyens de base pour donner
l’instruction aux cadets. Chaque GP doit être révisé en conjonction avec les descriptions de leçon (DL) qui se
trouvent dans l’A-CR-CCP-701/PG-002, Cadets royaux de l’Armée canadienne, Norme de qualification et plan
de l’étoile verte, chapitre 4, avant l’instruction, pour que chaque instructeur puisse préparer et planifier chaque
leçon adéquatement. Les GP devraient ensuite être utilisés comme plan de leçon après que les ajustements
apportés durant l’étape de planification et de préparation ont été faits. Les instructeurs peuvent être obligés
d’élaborer le matériel d’instruction au-delà du matériel fourni pour appuyer l’instruction (p. ex. affiches, vidéos,
documents de cours, modèles, etc.) en plus des documents de contrôle et de soutien à l’instruction. Des
activités d’instruction sont suggérées dans la majorité des GP pour maximiser l’apprentissage et l’amusement.
Les instructeurs sont aussi encouragés à modifier et/ou améliorer les activités, dans la mesure où ils continuent
à contribuer à la réalisation de l’objectif.
4. Date d’entrée en vigueur. Cette publication entre en vigueur dès réception. Les modificatifs subséquents
entrent en vigueur dès réception.
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CHAPITRE 6 OREN 106 – TIRER AVEC LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ DES CADETS
Section 1 OCOM M106.01 – IDENTIFIER LES PARTIES ET LES CARACTÉRISTIQUES
DE LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ DAISY 853C............................................ 6-1-1
Section 2 OCOM M106.02 – EFFECTUER LES MESURES DE SÉCURITÉ DE LA
CARABINE À AIR COMPRIMÉ DES CADETS..................................................... 6-2-1
Section 3 OCOM M106.03 – APPLIQUER LES PRINCIPES DE TIR DE PRÉCISION......... 6-3-1
Section 4 OCOM M106.04 – SUIVRE LES RÈGLES ET LES COMMANDEMENTS DU
CHAMP DE TIR POUR CARABINE À AIR COMPRIMÉ ...................................... 6-4-1
Section 5 OCOM M106.05 – NETTOYER ET ENTREPOSER LA CARABINE À AIR
COMPRIMÉ DES CADETS.................................................................................... 6-5-1
Section 6 OCOM M106.CA – PARTICIPER À UN EXERCICE DE TIR DE
FAMILIARISATION AVEC LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ DES CADETS...... 6-6-1
Section 7 OCOM C106.01 – PARTICIPER À UN EXERCICE DE TIR RÉCRÉATIF AVEC
LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ DES CADETS................................................ 6-7-1
Annexe A PARTIES ET CARACTÉRISTIQUES DE LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ
DES CADETS......................................................................................................... 6A-1
Annexe B COMMANDEMENTS AU CHAMP DE TIR............................................................ 6B-1
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CHAPITRE 1
OREN 101 – PARTICIPER À DES ACTIVITÉS SUR LE CIVISME
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INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière. Dans le cas de la présente leçon, cette
méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la matière et elle est
adaptée à l’âge par sa nature participative.
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
RÉVISION
S.O.
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OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet devrait reconnaître ou comprendre la signification du drapeau national
du Canada, l’hymne national, les armoiries du Canada et la feuille d’érable.
IMPORTANCE
ACTIVITÉ
Durée : 3 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Tableau de papier.
Marqueurs.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander aux cadets de trouver des symboles qu’ils associent au Canada. Demander aux cadets de
dessiner ces symboles sur la feuille de tableau de papier. Lorsque les cadets ont terminé leurs illustrations,
demander à chaque groupe de présenter leurs réflexions à tous les groupes réunis.
Lorsque les cadets ont terminé la présentation de leurs symboles, donner des commentaires positifs et
passer au PE1.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
S’assurer que les cadets terminent leur activité dans le temps accordé.
Si les cadets présentent des symboles inclus dans la présente leçon, l’instructeur doit faire le
lien avec ceux-ci lors de l’enseignement de la matière.
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Les premiers drapeaux du Canada doivent être brièvement couverts en insistant davantage
sur le drapeau national actuel.
La croix de St-Georges
e
La croix de St-Georges était un drapeau anglais du 15 siècle. Il a été arboré par Jean Cabot et a flotté sur
la côte est de Terre-Neuve en 1497.
Le Fleur de Lis
Lorsque Jacques Cartier accosta et pris possession des terres du nouveau monde au nom de la France en
1534, le Fleur de Lis a flotté comme symbole de la souveraineté française sur les terres de ce qui deviendra
plus tard le Canada. Il a flotté jusqu’en 1760 lorsque la France céda la Nouvelle-France au Royaume-Uni.
Le drapeau royal de l’Union à deux croix est devenu le symbole officiel britannique au début des années 1760.
Ce drapeau a flotté en sol canadien jusqu’à l’Acte d’union entre la Grande-Bretagne et l’Irlande en 1801 lorsque
la croix diagonale de St-Patrick de l’Irlande y a été incluse. Cet ajout donna au drapeau royal de l’Union sa
présente configuration.
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Le Red Ensign canadien est un drapeau rouge avec le drapeau royal de l’Union dans le coin. Il a été créé en
1707 comme drapeau de la marine marchande britannique. Il a remplacé le drapeau royal de l’Union sur les
édifices du gouvernement à l’étranger en 1924. À partir de 1945, il a flotté sur les édifices fédéraux au Canada
jusqu’à l’adoption d’un nouveau drapeau national.
Le drapeau à feuille d’érable rouge et blanc a remplacé le Red Ensign canadien le 15 février 1965. La feuille
d’érable était un emblème national du Canada depuis 1860 et a été considérée comme un symbole approprié
pour le drapeau national actuel. Pendant les croisades, deux couleurs différentes distinguaient la France et
l’Angleterre : le blanc pour l’Angleterre et le rouge pour la France. Tout au long de l’histoire, le rouge et le blanc
ont fait partie des couleurs de la France et de l’Angleterre. En 1921, le rouge et le blanc ont été approuvées
comme couleurs officielles du Canada dans la proclamation des Armoiries royales.
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QUESTIONS
Q2. Quelles sont les deux couleurs officielles du Canada qui sont incluses dans le drapeau national actuel
du Canada?
Q3. À quelle date le drapeau national actuel du Canada a-t-il été officiellement adopté?
RÉPONSES PRÉVUES
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QUESTIONS
Q3. En quelle année les paroles de la version anglaise ont-elles été écrites?
RÉPONSES PRÉVUES
er
R1. Le 1 juillet 1980.
R3. 1908.
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ANTÉCÉDENTS
Sa Majesté le Roi George V attribua les armoiries du Canada à la cour du palais de Buckingham le 21 novembre
1921.
L’écu
L’écu qui représente les origines du Canada est orné des trois lions royaux de l’Angleterre, du lion royal de
l’Écosse, de la Fleur de Lis royale de la France et de la harpe royale irlandaise de Tara. Toutes ces nations
ont joué un rôle intégral à l’établissement du Canada. Au bas de l’écu figure un rameau portant trois feuilles
d’érable représentatif de tous les Canadiens et Canadiennes quelles que soient leurs origines.
Le ruban
Le ruban a été ajouté aux armoiries du Canada le 12 juillet 1994. Il porte la devise de l’Ordre du Canada qui
se lit comme suit en latin : Desiderantes Meliorem Patriam. Elle se traduit en français par « Ils aspirent à une
patrie meilleure ».
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Le cimier
Le cimier est formé d’un tortil de soie rouge et blanche sur lequel se tient un léopard (le lion passant la tête
de front se nomme léopard en terminologie héraldique française) d’or couronné et tenant dans sa patte droite
une feuille d’érable rouge. Le lion est un symbole de bravoure et de courage. Le cimier est le symbole de la
souveraineté du Canada.
Les supports
Les supports sont placés de chaque côté de l’écu. Du côté droit de l’écu, un lion tient une lance d’argent, à
pointe d’or, déployant le drapeau royal de l’union. Du côté gauche de l’écu, une licorne tient une lance où est
déployée la bannière de la France royaliste. Les deux bannières représentent les deux peuples fondateurs
principaux qui ont établi les lois et les coutumes du Canada.
La devise
La devise se lit : A mari usque ad mare (« D’un océan à l’autre »). Elle a d’abord été utilisée pour la première
fois en 1906 au cours d’une session de l’Assemblée législative de la Saskatchewan. Elle fut proposée comme
nouvelle devise pour les armoiries du Canada et devint officielle lorsque les armoiries ont été proclamées en
1921.
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Les quatre emblèmes floraux sont la rose anglaise, le chardon écossais, le trèfle irlandais et la Fleur de Lis
française. Ils sont situés à la base des armoiries et représentent les symboles royaux.
La couronne impériale
La couronne impériale surmonte les armoiries du Canada et indique la présence d’un souverain comme chef
d’État du Canada.
Les armoiries du Canada peuvent être aperçues sur les insignes de grade des cadets de premier maître de
re re
1 classe, de l’adjudant-chef et de l’adjudant de 1 classe.
ACTIVITÉ
Durée : 3 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Des enveloppes.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Préparer quatre à cinq enveloppes contenant les morceaux découpés des armoiries du Canada qui se
trouvent à l’annexe A.
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Afficher une grande image ou projeter un transparent des armoiries du Canada dans la salle de classe
où tous peuvent les apercevoir.
En utilisant la grande image des armoiries comme guide, demander aux cadets de reconstituer les
armoiries du Canada dans chacun de leur groupe à l’aide des morceaux fournis dans les enveloppes.
Une fois que les groupes ont terminé, confirmer s’ils ont bien reconstruit l’image des armoiries du Canada.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
QUESTIONS
Q3. L’écu illustre quatre nations qui ont joué un grand rôle dans l’établissement du Canada. Quelles sont
ces nations?
RÉPONSES PRÉVUES
La feuille d’érable a commencé à servir de symbole en terre canadienne vers 1700. En août 1860, la feuille
d’érable a été adoptée comme emblème national du Canada pour servir de décoration pendant la visite du
Prince de Galles. À l’avènement de la confédération en 1867, le maître d’école de Toronto Alexander Muir a
composé la chanson de la confédération du Canada, The Maple Leaf Forever. Plusieurs régiments pendant la
Première Guerre mondiale et la Deuxième Guerre ont porté des uniformes ornés de la feuille d’érable lorsqu’ils
étaient outre-mer. La feuille d’érable a été incluse au drapeau national du Canada en 1965.
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QUESTIONS
Q1. Quand la feuille d’érable a-t-elle été adoptée pour la première fois comme symbole du Canada?
Q3. La feuille d’érable fait partie de quel autre symbole du Canada en 1965?
RÉPONSES PRÉVUES
ACTIVITÉ
Durée : 3 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Morceaux de carton bristol jaune découpés en forme de cercles (ressemblant à des grosses pièces de
monnaie) pour chaque cadet.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Avant la leçon, découper des morceaux de carton bristol jaune en forme de cercles d’environ 10 cm de
diamètre pour chaque cadet.
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Avoir des marqueurs et des crayons à mine à portée de la main pour l’activité.
Expliquer aux cadets qu’ils ont maintenant l’occasion de créer leur propre symbole du Canada sous la
forme d’une pièce de monnaie.
Les cadets peuvent se servir des symboles vus durant la leçon ou de symboles qu’ils croient être uniques
au Canada.
Les cadets peuvent terminer cette activité au cours de leur temps libre s’ils n’ont pas suffisamment de
temps pour la terminer durant la leçon.
Les pièces de monnaie peuvent être exposées dans les salles de classe du peloton lorsqu’elles sont
terminées.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Les cadets peuvent terminer les pièces de monnaie pendant leur temps libre s’il n’y a pas suffisamment
de temps pour les terminer.
QUESTIONS
Q3. Quel drapeau était utilisé avant l’adoption du drapeau national actuel?
Q4. Dans quelle langue notre hymne national a-t-il été écrit à l’origine?
RÉPONSES PRÉVUES
R4. En français.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets peuvent utiliser leur temps libre pour terminer l’activité de la pièce de monnaie.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
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OBSERVATIONS FINALES
Identifier les symboles du Canada est un aspect important en tant que citoyen canadien et membre du
Mouvement des cadets du Canada. Les cadets doivent être capables de reconnaître facilement les symboles
du Canada dans la communauté et à leur corps de cadets ou leur escadron.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-013 Site Web de Patrimoine canadien. (2006). Extrait le 16 mars 2006 du site http://
www.patrimoinecanadien.gc.ca.
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INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait avoir participé à une discussion portant sur les vidéos Minutes Historica
relatives à des symboles, des personnages et des événements importants de l’histoire du Canada.
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IMPORTANCE
Prendre conscience de l’histoire, l’apprécier et découvrir leur unicité en tant que Canadiens peuvent stimuler
la fierté et un sens de la citoyenneté chez les cadets.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Les données historiques ne sont fournies qu’à titre de référence pour l’instructeur. Les cadets
ne sont pas tenus d’apprendre ces renseignements.
WINNIE L’OURSON
En route vers la France pendant la Première Guerre mondiale, des membres du régiment canadien de cavalerie
Fort Garry Horse font la rencontre d’une ourse nommée Winnipeg à White River en Ontario. L’ourse a été
introduite illégalement en Grande-Bretagne à titre de mascotte non officielle du régiment. Nommée Winnie, son
premier propriétaire fut le lieutenant Harry Colebourn. La destination éventuelle de Winnie était le zoo du Parc
Assiniboine à Winnipeg. Cependant, à la fin de la guerre, les officiers du régiment Fort Garry Horse décidèrent
de lui permettre de demeurer au zoo de Londres, où elle était très appréciée pour son caractère enjoué. Elle
était reconnue pour être une ourse gentille qui n’a jamais attaqué personne. L’auteur britannique A.A. Milne et
son jeune fils, Christopher Robin, ont vu Winnipeg au zoo de Londres. Elle inspira Milne à créer et à écrire des
histoires à propos du personnage populaire Winnie l’ourson.
L’INUKSHUK
Un inukshuk (en inuktitut : inuksuk, pluriel « inuksuit ») est un point de repère en pierres utilisé comme borne
ou repère directionnel par les Inuits de l’Arctique canadien. Le cercle polaire arctique, occupé par le pergélisol,
offre peu de repères naturels; c’est pourquoi l’inukshuk était primordial aux déplacements à travers la toundra.
Les inuksuit varient en forme et en taille et servent à diverses fins. C’est un symbole fortement enraciné dans la
culture inuit, un repère directionnel qui représente la sécurité, l’espoir et l’amitié. Le mot inuksuk signifie « celui
qui ressemble à un homme ou qui sert d’homme ».
Un inukshuk est illustré sur le drapeau et les armoiries du Nunavut. Un inukshuk constitue le symbole du logo
des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.
LE SIROP D’ÉRABLE
Le Canada produit plus des trois quarts du sirop d’érable de la planète, comptant plus de 1000 acériculteurs
qui entaillent à peu près 34 000 000 érables. La province de Québec est de loin le plus gros producteur de
sirop d’érable dans le monde, avec une production de plus de 15 000 000 litres par année. Les provinces
de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick en produisent de bien moins grandes quantités avec respectivement
environ 1 000 000 litres et 700 000 litres. La Nouvelle-Écosse produit également une petite quantité de sirop
d’érable. La plupart des érables peuvent produire de la sève, mais l’érable à sucre et l’érable noir sont les plus
recherchés. Une installation productrice de sirop d’érable s’appelle une érablière. La sève est bouillie dans une
sucrerie ou une cabane à sucre.
Les peuples autochtones de l’Amérique du Nord ont découvert comment fabriquer du sirop d’érable à partir de
la sève des siècles auparavant. Ils comptaient sur l’apport énergétique des pains de sucre d’érable pendant
l’hiver lorsque les autres aliments se faisaient plus rares. Les colons appréciaient également le sucre d’érable
comme sucrerie soigneusement rationnée.
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Le sirop d’érable est récolté en entaillant un érable et en laissant couler la sève dans un seau. La production
est concentrée en février, mars et avril, selon les conditions météorologiques locales. Pour fabriquer le sirop
d’érable, des trous sont percés dans les érables où des tuyaux creux appelés chalumeaux ou goudrilles sont
insérés. Ils égouttent la sève dans les seaux ou des tuyaux en plastique. Un nouveau trou doit être percé
chaque année, car l’ancien trou ne produit de la sève que pendant une seule saison en raison du processus
de régénération naturelle de l’arbre. Il faut environ 40 litres de sève pour fabriquer un litre de sirop d’érable.
Un érable mûr produit environ 40 litres (10 gallons) de sève pendant la saison des sucres qui dure de quatre
à six semaines.
LE BLUENOSE
Le Bluenose était une goélette canadienne basée en Nouvelle-Écosse; c’était un navire de course célèbre
et un symbole de la province. Le Bluenose a été mis à l’eau à Lunenburg en Nouvelle-Écosse, le 26 mars
1921, à la fois en tant que goélette morutière et navire de course. Pendant les 17 années qui ont suivi, aucun
adversaire ne pouvait le vaincre.
Après la Deuxième Guerre mondiale, le Bluenose, invaincu, a été vendu comme vraquier aux Antilles. Il a
sombré sur un récif à Haïti le 28 janvier 1946.
Le Bluenose orne la pièce de 10 cents canadienne depuis 1937, a été reproduit sur un timbre-poste et apparaît
sur la plaque d’immatriculation actuelle de la Nouvelle-Écosse.
Sa réplique, le Bluenose II a été mis à l’eau à Lunenburg le 24 juillet 1963. Il sert d’« ambassadeur itinérant »,
d’attraction touristique à Lunenburg et de symbole provincial.
Le CF-105 Arrow était un avion d’interception à aile delta conçu et construit par Avro Canada à Malton en
Ontario à la fin des années 1950. Il était à mi-chemin des essais de conception lorsque sa construction fut
annulée en 1959. Les prototypes et les plans ont alors été détruits.
un rayon d’action de 300 milles marins (556 km) en mission ordinaire à basse vitesse;
un rayon d’action de 200 milles marins (370 km) en mission d’interception à haute vitesse;
la capacité de monter à 50 000 pieds (15 000 m) et d’atteindre une vitesse de Mach 1.5 en moins de cinq
minutes à partir du démarrage du réacteur.
Le lancement du premier prototype, le RL-201, a eu lieu le 4 octobre 1957, le même jour que les Soviétiques
lancèrent le premier satellite, le Spoutnik 1. Le RL-201 a volé pour la première fois le 25 mars 1958. Quatre
autres prototypes Arrow ont été livrés au cours des deux années suivantes. L’avion faisait preuve d’une
excellente manœuvrabilité aux limites extrêmes du domaine de vol opérationnel. L’avion a atteint une vitesse
de 1000 milles à l’heure à une altitude de 50 000 pieds en ascension et continuait d’accélérer. La vitesse
maximale de Mach 1.98 sera éventuellement atteinte aux trois quarts de la commande des gaz.
Le prototype Mark 2 devait être équipé du réacteur Iroquois. Au moment de l’annulation du programme complet,
le premier Arrow Mk.2, RL-206, était sur le point d’être finalisé. On prévoyait battre le record mondial de vitesse
avec ce prototype; malheureusement, il n’en a pas eu la chance.
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Le 20 février 1959, Diefenbaker, le premier ministre de l’époque, annonça à la Chambre des communes du
Canada l’annulation immédiate des programmes Arrow et Iroquois pour des raisons économiques, politiques
et technologiques. Il ordonna de détruire tous les aéronefs et réacteurs, tous les outils de production et toutes
les données techniques au cours des deux mois qui suivirent.
ACTIVITÉ
Durée : 27 min
OBJECTIF
Cette activité sensibilisera les cadets à des courts métrages qui mettent en évidence les principaux symboles,
personnages et événements du Canada. Les vidéos servent de points de discussion pour en tirer d’autres
exemples.
RESSOURCES
Matériel audiovisuel.
Marqueurs.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Vidéo 2 – Sirop, n° 6;
vidéo 4 – Bluenose, n° 47, et vidéo 5 – Arrow d’Avro, n° 54 (présentés ensemble) (le n° fait référence
au numéro de vidéo de Minutes Historica).
2. Faire suivre chaque vidéo par une discussion de cinq minutes en utilisant à titre indicatif les questions qui
se trouvent dans la section « Réflexion ».
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Écrire les réponses, obtenues pendant la discussion, sur le tableau de papier ou le tableau blanc.
1-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉFLEXION
Méthode : Discussion de groupe
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont abordés vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
VIDÉO 1 – WINNIE
Q2. Quels sont les autres animaux qui représentent des symboles du Canada?
VIDÉO 2 – SIROP
Q1. Avez-vous déjà produit ou goûté à du sirop d’érable? Parler de votre expérience aux cadets.
Q3. Avez-vous déjà vu du sirop d’érable dans une boutique de cadeaux à l’aéroport ou dans un magasin
de souvenirs? Quels autres souvenirs canadiens avez-vous vus à ces endroits? Qu’est-ce qui rend ces
produits des symboles du Canada?
VIDÉO 3 – INUKSHUK
Q1. Avez-vous déjà vu un inukshuk? Un vrai ou des photos? Où avez-vous des inuksuit?
Q3. Quels autres immeubles ou structures sont reconnus comme étant représentatifs du Canada?
1-2-5
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Q1. Quelles autres technologies sont reconnues comme étant d’origine canadienne ou associée avec le
Canada?
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Il y a de nombreux produits qui sont uniquement canadiens ou communément associés avec le Canada. La
prise de connaissance de ces produits et de leur historique peut créer une sensibilisation et une appréciation
de l’histoire et faire découvrir notre unicité en tant que Canadiens.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
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Chapitre 1, Annexe A
1A-1
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Chapitre 1, Annexe A
1A-2
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CHAPITRE 2
OREN 102 – EFFECTUER UN SERVICE COMMUNAUTAIRE
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Cette activité doit être réalisée en une séance d’un jour (270 minutes) ou en trois séances distinctes de trois
périodes (90 minutes) chacune.
La participation d’un conférencier donne aux cadets une occasion de rencontrer et d’entendre un représentant
d’un groupe d’aide sociale. Un conférencier expert en la matière offre une opinion fondée sur son expérience
et stimule l’intérêt sur le sujet. Le conférencier doit être informé des principaux points d’enseignement de la
leçon pour qu’il puisse centrer son exposé sur le sujet. Si un conférencier n’est pas disponible, l’instructeur
devrait tenter d’obtenir, du groupe d’aide sociale, le plus d’information possible concernant l’activité choisie.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon doit être présentée à l’aide de la méthode expérientielle. La méthode expérientielle a été choisie
pour permettre aux cadets de développer des connaissances et des compétences par un processus où les
concepts sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement modifiés à partir de cette expérience. La
méthode expérientielle combine une courte séance d’information initiale sur l’activité, une activité structurée ou
semi-structurée, et une discussion de réflexion en groupe. L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une
discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion et des liens entre l’expérience et les futures mises
en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
2-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait connaître les avantages du bénévolat ainsi que les répercussions du
bénévolat sur le cadet et la communauté.
IMPORTANCE
L’un des objectifs du MCC est de stimuler chez les jeunes les « qualités de civisme ». À cette fin, le civisme se
définit comme étant « l’implication active et volontaire au sein de la communauté ».
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Travail, surtout bénévole et gratuit, ou stipulé par une ordonnance de service communautaire, effectué au sein
e
de la communauté (The Concise Oxford Dictionary, 9 édition).
Bénévole. Qui est fait, qui agit ou qui est capable d’agir gratuitement, de plein gré ou sans obligation (The
e
Concise Oxford Dictionary, 9 édition).
À la fin de la Première Guerre mondiale, il y avait au total 15 groupes d’anciens combattants et de nombreuses
associations régimentaires qui représentaient les anciens militaires au Canada. Malgré leur objectif commun
d’aider les militaires revenus du front qui étaient dans le besoin, leurs efforts étaient fragmentaires et avaient
peu de succès. En 1925, un appel à l’unité aide à la création de la Dominion Veterans Alliance, d’où émerge,
l’année suivante, la Légion royale canadienne de la Ligue des anciens des armées du Commonwealth
britannique.
La Deuxième Guerre mondiale apporta un afflux de nouvelles demandes. La Légion fournissait des gourdes,
du matériel de divertissement et de lecture aux militaires qui servaient à l’étranger et au pays, ainsi que des
cours par correspondance pour les aider lors de leur réintégration dans la vie civile. Mais surtout, depuis le
début de la guerre, la Légion commença à se préparer pour les troupes revenues du front. Elle leur arrangeait
et leur fournissait régulièrement des compensations financières, des indemnités d’habillement, des pensions,
le traitement médical, la priorité au sein de la fonction publique, la formation professionnelle et la colonisation
rurale. Jusqu’à ce jour, la Légion entretient un réseau national de professionnels qui aident les anciens
combattants, les ex-militaires et leurs familles, à obtenir les pensions et les avantages sociaux auxquels ils
ont droit.
Bien que la Légion fut fondée pour servir la cause des anciens combattants, sa structure de base a
naturellement conduit au service communautaire. Presque chaque filiale de la Légion au Canada contribue
à un ou plusieurs programmes pour les jeunes. Il peut s’agir du parrainage d’une équipe locale de hockey,
d’un corps de cadets ou d’une troupe de scouts. Il peut aussi s’agir de la promotion d’une formation de jeunes
en leadership ou d’autres programmes qui répondent aux besoins des jeunes au sein de la communauté. La
Légion souhaite que la jeunesse canadienne sache qu’un prix a été payé pour la liberté dont elle jouit. La Légion
soutient le Mouvement des cadets au Canada pour promouvoir le leadership, la forme physique et l’esprit de
patriotisme. Elle soutient également la Médaille d’excellence de la Légion, octroyée par bon nombre de filiales
et de commandements pour honorer les cadets qui ont été remarquables.
Comptant aujourd’hui plus de 450 000 membres en son sein, la Légion royale canadienne est la plus importante
organisation de service communautaire au pays centrée sur les anciens combattants. Elle injecte des millions
de dollars et des heures de bénévolat pour aider des Canadiens, plus particulièrement les anciens combattants,
2-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
les personnes âgées et les jeunes. La plupart des Canadiens associent la Légion aux cérémonies et activités
du jour du Souvenir, qui perpétuent la mémoire de ceux qui sont morts dans les deux Guerres mondiales et
dans la guerre de Corée. L’activité la plus largement connue est la Campagne nationale du coquelicot, pendant
laquelle les membres de la Légion, les amis et les cadets, distribuent des coquelicots en échange de dons pour
collecter de l’argent pour les anciens combattants, les ex-militaires et leurs familles dans le besoin.
LIONS CLUB
Depuis 1917, les Lions servent la population mondiale par un travail acharné et un engagement infaillible
pour faire une différence dans la vie des gens partout dans le monde. Comptant plus de 1 436 487 membres
qui appartiennent à 44 500 clubs répartis dans plus de 180 pays et zones géographiques, l’Association
internationale des Lions Clubs constitue la plus grande organisation de clubs philanthropiques. Le Canada à
lui seul compte plus de 1900 clubs et plus de 49 000 membres. Les Lions Clubs sont reconnus de par le monde
pour les services qu’ils rendent aux aveugles et aux personnes ayant une déficience visuelle. L’organisation
a pour devise « Nous servons ».
Promouvoir l’unité des clubs dans la création de liens d’amitié, de fraternité et d’entente mutuelle.
Offrir un forum de débats libres sur tous les sujets d’intérêt public; à condition, cependant, que les membres
des clubs ne discutent pas de politique partisane et de religions sectaires.
Encourager les gens soucieux de la bienfaisance dans les services qu’ils rendent à la communauté sans
contrepartie de gains financiers, et encourager l’efficacité et la promotion des normes éthiques rigoureuses
dans le commerce, l’industrie, les professions, les travaux publics et les entreprises privées.
CLUB ROTARY
Fondé en 1905, par l’avocat Paul Harris de Chicago et trois amis d’affaire, le Rotary International est une
organisation mondiale constituée de plus de 1.2 million de membres, œuvrant à plus de 29 400 clubs dans
160 pays. L’objectif du Club Rotary est d’encourager et de cultiver l’idéal de servir comme fondement d’une
entreprise digne, plus particulièrement, encourager et promouvoir :
des normes éthiques rigoureuses dans le monde des affaires et des professions; la reconnaissance de la
dignité de toutes les professions utiles; et la considération, par chaque Rotarien, de sa propre profession
comme moyen de servir la société;
l’application, par chaque Rotarien, de l’idéal de servir dans sa vie privée, professionnelle et sociale; et
Un bel exemple de l’œuvre du Rotary est son partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé et les
Nations Unies pour immuniser tous les enfants du monde contre la poliomyélite – le virus sauvage de la polio.
Jusqu’à maintenant, un million de bénévoles mobilisés par le Rotary ont immunisé un milliard d’enfants dans le
monde en voie de développement. Le but de la campagne Polio Plus était d’assurer l’éradication de la polio à
e
la fin de 2005 – année du 100 anniversaire du Rotary. En 2005, les Rotariens et leurs partenaires ont célébré
d’énorme progrès réalisé dans l’éradication de la polio.
2-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
CLUB KIWANIS
Le premier club Kiwanis fut créé à Detroit, Michigan, É.-U., le 21 janvier 1915. Un an plus tard, le Club Kiwanis
de Hamilton, Ontario, Canada, fut constitué à charte, et Kiwanis International évolua rapidement en un des plus
importants clubs d’entraide dans ces deux pays de sa création. En 1962, une expansion à l’échelle mondiale
fut reconnue, et aujourd’hui, les clubs Kiwanis sont actifs dans chaque partie du monde. Le club a pour devise
« Nous construisons ». Il existe plus de 8500 clubs Kiwanis comptant plus de 315 000 membres dans 82 pays
et zones géographiques.
Le centre d’intérêt du service continu de Kiwanis s’appelle « Jeunes enfants : priorité numéro un », et il met
l’accent sur les besoins des enfants depuis le développement prénatal jusqu’à l’âge de 5 ans. Les projets
entrepris dans le cadre de l’action « Jeunes enfants : priorité numéro un » fait appel à 14.3 millions de dollars
et 1.3 million d’heures de bénévolat.
En 1994, Kiwanis a lancé son premier Projet de service mondial, une campagne de collecte de 75 millions de
dollars, en collaboration avec l’UNICEF, pour éliminer les troubles dus à la carence en iode (TCI), avant la fin
de l’an 2000. Le TCI est rare dans les zones où le sel iodé est utilisé, mais dans d’autres parties du monde, le
TCI constitue la cause principale de déficiences mentales et physiques évitables. Près d’un milliard et demi de
personnes sont menacées par cette carence, surtout les jeunes enfants. En 2000, 62 millions de dollars ont
été collectés, et l’objectif de 75 millions de dollars a été surpassé en 2001.
CENTRAIDE
Centraide est une organisation à but non lucratif qui œuvre en collaboration avec des agences et organismes
communautaires. En rassemblant les groupes pour partager l’expérience et l’expertise, Centraide conjugue ses
efforts avec ceux d’autres organismes pour améliorer la vie communautaire. Tous les ans, Centraide collecte
des millions de dollars nécessaires aux services et programmes sociaux et de santé publique. Ces fonds sont
distribués méticuleusement pour répondre au plus grand besoin de notre communauté, et ils passent par un
processus d’examens rigoureux pour s’assurer qu’ils sont dépensés efficacement.
Le club garçons et filles vise à améliorer la qualité de la vie des enfants et des adolescents en leur offrant un
environnement sain et accueillant. Il offre des activités supervisées, des services de soutien et d’assistance
aux jeunes de 6 à 18 ans. Il offre également un service social aux « jeunes à risques » et aux jeunes aux
besoins particuliers.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
RESSOURCES
Il n’y a pas de ressources particulières pour soutenir cette activité. Le groupe local faisant l’objet d’assistance
devrait fournir le matériel nécessaire.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Les cadets participent à une séance d’information initiale avant de commencer l’activité. Cette séance
peut être offerte par un conférencier issu du groupe communautaire faisant l’objet d’assistance, et elle
devrait comprendre l’explication des éléments suivants :
2-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
l’organisation de l’activité; et
Les cadets participent à l’activité sous supervision (l’activité doit être déterminée par le cmdt).
Les cadets participent à une rétroaction concernant leur participation à l’activité immédiatement après
l’activité.
MESURES DE SÉCURITÉ
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à l’activité.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’observation du déroulement de l’activité est importante car elle aide à élaborer des questions
appropriées pour l’étape de réflexion.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
L’instructeur doit s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin de l’étape
de réflexion.
2-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q4. De quelles autres façons le cadet peut-il devenir plus actif grâce à cette activité?
CONCLUSION
RÉVISION
S.O.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. L’instructeur doit confirmer que les cadets ont compris la matière
avant de commencer l’activité, et immédiatement après l’activité, en organisant une rétroaction.
OBSERVATIONS FINALES
Le Mouvement des cadets du Canada stimule l’épanouissement des qualités de civisme chez les jeunes.
L’implication active du cadet au sein de la communauté lui donne la chance d’aider les membres de la
2-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
communauté, donc de faire valoir ces mêmes qualités. Les cadets sont encouragés à chercher d’autres moyens
plus personnels d’apporter une assistance à la communauté.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-014 La Légion royale canadienne. (2002). La légion royale canadienne : Répondre aux besoins des
communautés canadiennes. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.legion.ca/asp/docs/about/
community_f.asp.
C0-015 Kiwanis International. (2006). À propos du Kiwanis. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
www.kiwanis.org/ln/francais/.
C0-016 Lions Club International. (2006). Histoire de Lions Clubs International. Extrait le 25 mai 2006 du
site http://www.lionsclubs.org/en/content/lions_history.shtml.
C0-017 Rotary International. (2005). About Rotary. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.rotary.org/
aboutrotary/index.html.
C0-044 UNESCO. (2006). Commission canadienne pour l’UNESCO. Extrait le 16 août 2006 du site http://
www.unesco.ca.
2-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
2-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode expérientielle. La méthode expérientielle a été choisie pour
permettre aux cadets de développer des connaissances et des compétences par un processus où les concepts
sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement modifiés à partir de cette expérience. La méthode
expérientielle combine une courte séance d’information initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-
structurée, et une discussion de réflexion en groupe. L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une
discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion et des liens entre l’expérience et les futures mises
en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
IMPORTANCE
Il est important de participer à des cérémonies militaires en vue de stimuler l’intérêt pour les Forces canadiennes
(FC), tout en jouant un rôle au sein de la communauté. Les cérémonies militaire occupent une place
prépondérante dans l’histoire militaire canadienne et constituent un lien direct avec la communauté. Il est
important que les cadets comprennent parfaitement le rapport entre l’unité, l’unité d’affiliation, les FC et la
communauté dans laquelle ils vivent.
2-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
CONNAISSANCES PRÉALABLES
La bataille de l’Atlantique a commencé le 3 septembre 1939, lorsqu’un sous-marin allemand a fait couler le
paquebot SS Athenia, à destination de Montréal, à l’ouest de l’Irlande. Lors de cette attaque, 118 passagers
et membres de l’équipage, y compris 4 Canadiens ont perdu la vie. Au cours de cette bataille, l’escorte des
convois de navires marchands était la principale responsabilité de la MRC. Le premier convoi est parti de
Halifax le 16 septembre 1939. La Marine royale canadienne (MRC) avait commencé la guerre avec une flotte
de 13 navires et 3500 membres de l’équipage, et avait fini par devenir la troisième marine la plus importante
au monde. À la fin de la guerre, parmi les 110 000 membres, tous des bénévoles, 6500 étaient des femmes
qui faisaient partie du Service féminin de la Marine royale du Canada. On estime que la bataille de l’Atlantique
a été remportée par les Alliés en 1943, bien qu’elle ait duré toute la période de la Deuxième Guerre mondiale,
qui s’est terminée en Europe le 8 mai 1945. La bataille de l’Atlantique est célébrée le premier dimanche du
mois de mai.
Le défilé de la bataille d’Angleterre se tient en septembre chaque année pour commémorer la bataille
d’Angleterre et pour honorer les membres de la Force aérienne qui sont morts au cours de cette bataille et
d’autres. La bataille d’Angleterre était entièrement aérienne et a été l’une des batailles les plus décisives de
toute l’histoire. Au cours de l’automne 1940, les Forces aériennes du Commonwealth vainquent la Luftwaffe
allemande. On pense que la Grande Bretagne aurait été envahie si la bataille d’Angleterre avait été perdue.
L’Aviation royale du Canada est fière du rôle actif qu’elle a joué dans cette bataille historique.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
RESSOURCES
2-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Tout autre matériel nécessaire à l’exécution du rôle des cadets dans le défilé.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
MESURES DE SÉCURITÉ
Les cadets doivent se déplacer en groupe d’au moins deux personnes, en utilisant le « système de
surveillance mutuelle » pour s’assurer qu’aucun cadet n’est jamais seul.
Les cadets doivent se rassembler à des lieux de rencontre convenus d’avance, aux heures indiquées,
pour faciliter le dénombrement des effectifs et la transmission de nouveaux renseignements.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou
d’autres directives relatives à l’activité. Les détails doivent être fournis par l’organisateur de
l’événement et l’instructeur doit les faire connaître aux cadets en temps opportun.
L’instructeur ou le conférencier doit s’assurer que les objectifs suivants de la leçon sont
couverts au cours de l’activité :
L’instructeur doit s’assurer que tous les cadets connaissent leurs rôles dans la cérémonie militaire. L’instructeur
doit assurer la supervision, donner des conseils et des indications, et apporter des corrections au besoin.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin
de l’étape de réflexion.
2-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
Les questions varieront selon le type de cérémonie militaire choisi par l’unité ou l’élément.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q4. Compte tenu de cette expérience, de quelles manières les cadets peuvent-ils se conduire en citoyens
plus actifs?
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé, pour s’assurer que tous les points
d’enseignement ont été expliqués. L’instructeur doit également saisir cette occasion pour expliquer la façon
dont le cadet mettra en pratique les compétences et (ou) les connaissances acquises dans l’avenir.
S.O.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
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A-CR-CCP-701/PF-002
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets doivent se sentir fiers de participer à une cérémonie militaire et de remplir divers rôles. Les
cérémonies militaire permettent aux cadets d’avoir une idée de ce qu’est un défilé officiel et de remplir un rôle
au sein de la communauté.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-051 Anciens Combattants Canada. (1999). ACC Le Canada se souvient : Anecdotes – jour du
Souvenir. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.vac-acc.gc.ca/remembers_f/sub.cfm?
source=teach_resources/remdayfact.
C0-052 Anciens Combattants Canada. (28 avril 2003). La bataille de l’Atlantique. Extrait le 25 mai 2006
du site http://www.vac-acc.gc.ca/general_f/sub.cfm?source=history/secondwar/atlantic/atlfact.
2-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
2-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Cette activité doit être effectuée en un jour ou en trois séances de trois périodes chacune (270 minutes).
La participation d’un conférencier donne aux cadets une occasion de rencontrer et d’entendre un représentant
d’un groupe d’aide sociale. Un conférencier expert en la matière offre une opinion fondée sur son expérience et
stimule l’intérêt sur le sujet. Le conférencier doit être informé des objectifs de l’OCOM pour qu’il puisse centrer
son briefing sur le sujet. Si un conférencier n’est pas disponible, l’instructeur devrait tenter d’obtenir, du groupe
d’aide sociale, le plus d’information possible concenant l’activité choisie.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode expérientielle. La méthode expérientielle a été choisie pour
permettre aux cadets de développer des connaissances et des compétences par un processus où les concepts
sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement modifiés à partir de cette expérience. La méthode
expérientielle combine une courte séance d’information initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-
structurée, et une discussion de réflexion en groupe. L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une
discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion et des liens entre l’expérience et les futures mises
en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
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OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait connaître les avantages du bénévolat ainsi que les répercussions du
bénévolat sur le cadet et la communauté.
IMPORTANCE
L’un des objectifs du MCC est de stimuler chez les jeunes les « qualités de civisme ». À cette fin, le civisme se
définit comme étant « l’implication active et volontaire au sein de la communauté ».
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Les données historiques sur les activités du service communautaire et des groupes
particuliers se trouvent dans l’OCOM M102.01 (section 1), et peuvent servir de référence au
besoin.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
RESSOURCES
Il n’y a pas de ressources de soutien pour cette activité. Le groupe local faisant l’objet d’assistance devrait
fournir tout le matériel nécessaire.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Les cadets reçoivent une séance d’information avant de commencer l’activité. Cette séance peut être
offerte par un conférencier issu du groupe communautaire faisant l’objet d’assistance, et elle devrait
comprendre l’explication des éléments suivants :
l’organisation de l’activité; et
Les cadets participent à l’activité sous une supervision (l’activité doit être déterminée par le cmdt).
Les cadets participent à une rétroaction concernant leur participation à l’activité immédiatement après
l’activité.
MESURES DE SÉCURITÉ
L’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à l’activité.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
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A-CR-CCP-701/PF-002
L’observation des cadets pendant le déroulement de l’activité est importante car elle aide à
élaborer des questions appropriées pour l’étape de réflexion.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
L’instructeur doit s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin de l’étape
de réflexion.
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q4. De quelles autres façons le cadet peut-il devenir un citoyen plus actif?
2-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine en résumant les objectifs, pour s’assurer qu’ils sont
tous abordés. L’instructeur doit également saisir cette occasion pour expliquer la façon dont le cadet pourrait
mettre en pratique les compétences et (ou) les connaissances acquises dans l’avenir.
S.O.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. L’instructeur doit confirmer que les cadets ont compris la matière
avant de commencer l’activité, et immédiatement après l’activité, en organisant une rétroaction.
OBSERVATIONS FINALES
Le MCC stimule l’épanouissement des qualités de civisme chez les jeunes. L’implication active du cadet au sein
de la communauté lui donne la chance d’aider les membres de la communauté, donc de faire valoir ces mêmes
qualités. Les cadets sont encouragés à chercher d’autres moyens plus personnels d’apporter une assistance
à la communauté.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
S.O.
2-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 3
OREN 103 – PARTICIPER À TITRE DE MEMBRE D’UNE ÉQUIPE
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires au sujet de la matière. Dans le cas de la présente leçon,
cette méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la matière et elle
est adaptée à l’âge par sa nature participative.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de participer à une discussion à propos des caractéristiques
et des tâches d’un bon suiveur.
IMPORTANCE
Les cadets doivent apprendre à devenir des membres efficaces d’une équipe. La compréhension des
responsabilités d’un suiveur au sein d’une équipe permettra aux cadets d’être plus conscients de ce qu’on
attend d’eux. Ces connaissances leur permettront de contribuer à la réussite générale de l’équipe.
3-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
La capacité de travailler avec d’autres personnes au sein d’une équipe est une compétence utile. Le respect
sincère envers les autres est un excellent atout. Pour être un membre efficace au sein d’une équipe, il faut
respecter ce que le chef demande à l’équipe de faire. Il est également important de respecter l’opinion et les
points de vue des autres membres de l’équipe.
Pour qu’une équipe atteigne un objectif de façon efficace, les membres doivent unir leurs efforts. Par le biais
de la collaboration, il est possible de mieux atteindre les objectifs que de travailler seul.
Au sein d’une équipe, il faut être capable de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. Cela permet
de renforcer l’équipe et d’obtenir de meilleurs résultats.
La critique constructive consiste en des observations ou des pensées sur la façon d’améliorer l’exécution d’une
tâche. Les chefs donnent souvent des critiques constructives aux membres de l’équipe. Ces critiques sont
données en vue d’aider les membres à se perfectionner au sein de l’équipe et à devenir ultérieurement un chef.
Les membres de l’équipe doivent apprendre à accepter ces critiques et de les utiliser favorablement.
QUESTIONS
Q2. Que veut dire reconnaître ses erreurs et apprendre par l’expérience?
Q3. Pourquoi est-il important de respecter le chef et les autres membres de l’équipe?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. La critique constructive consiste en des observations ou des pensées sur la façon d’améliorer
l’exécution d’une tâche.
R2. Au sein d’une équipe, il faut être capable de reconnaître ses torts et d’apprendre de ses erreurs. Cela
permet de renforcer l’équipe et d’obtenir de meilleurs résultats.
R3. La capacité de travailler avec d’autres personnes au sein d’une équipe est une compétence utile. Une
affection sincère et le respect envers les autres sont d’excellents atouts. Pour être un membre efficace
au sein d’une équipe, il faut respecter ce que le chef demande à l’équipe de faire. Il est également
important de respecter l’opinion et les points de vue des autres membres de l’équipe.
3-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
ASSUMER LA RESPONSABILITÉ
Les membres d’une équipe doivent être prêts à assumer la responsabilité selon les besoins. Le chef de l’équipe
délègue souvent des tâches aux membres de l’équipe et compte sur eux pour être prêt et disposé à assumer
la responsabilité.
ÊTRE HONNÊTE
Les membres d’une équipe doivent être honnêtes avec les autres membres. La plupart des personnes ont
confiance et veulent travailler avec une personne fiable. L’honnêteté est une qualité importante chez un bon
suiveur. Pour atteindre les objectifs, les membres de l’équipe doivent se faire confiance et être honnêtes.
Il est important d’être sensible aux désirs et aux besoins des autres personnes et aux changements de ces
désirs et besoins. L’acceptation et la compréhension des différences de caractère individuel permettent au
groupe de communiquer et de travailler ensemble.
Un bon suiveur doit bien connaître les buts du groupe. Un suiveur efficace doit être organisé et prêt.
Un suiveur doit être en mesure de comprendre et de communiquer avec le chef et les autres membres de
l’équipe. La communication se fait dans les deux sens, soit écouter et parler. La capacité d’écouter les autres est
essentielle pour recevoir les renseignements appropriés et mettre en œuvre la stratégie établie pour l’équipe.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les membres d’une équipe doivent être honnêtes avec les autres membres. La plupart des personnes
ont confiance et veulent travailler avec une personne fiable. L’honnêteté est une qualité importante
chez un bon suiveur. Pour atteindre les objectifs, les membres de l’équipe doivent se faire confiance
et être honnêtes.
R2. Un suiveur doit être en mesure de comprendre et de communiquer avec le chef et les autres membres
de l’équipe. La communication se fait dans les deux sens, soit écouter et parler. La capacité d’écouter
les autres est essentielle pour recevoir les renseignements appropriés et mettre en œuvre la stratégie
établie pour l’équipe.
3-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
R3. Les membres d’une équipe doivent être prêts à assumer la responsabilité selon les besoins. Le chef
de l’équipe délègue souvent des tâches aux membres et compte sur eux pour être prêts et disposés
à assumer la responsabilité.
ACTIVITÉ
Durée : 7 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de démêler les responsabilités d’un suiveur au sein d’une équipe et d’expliquer
ce que chacune signifie.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Diviser la classe en neuf groupes. Si le nombre de cadets est trop petit, faire moins de groupes.
Chaque groupe doit démêler les mots qui révèlent une des responsabilités d’un suiveur.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
La compréhension des responsabilités d’un suiveur au sein d’une équipe est essentielle aux membres de
l’équipe. Le fait de savoir ce qu’on s’attend d’eux aide à obtenir des résultats positifs.
3-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C3-038 Campbell, R. (2006). Leadership: Getting It Done. Extrait le 16 mars 2006 du site http://
www.ssu.missouri.edu/faculty/rcampbell/leadership/chapter5.htm.
3-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
3-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon et se familiariser avec la matière avant de donner cette leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
de participer à une discussion portant sur les buts personnels pour l’année d’instruction.
3-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Les personnes jouent un rôle important au sein d’une équipe. Les facteurs personnels, tels que l’estime de soi
et la confiance en soi, peuvent avoir un effet à la fois positif et négatif sur une équipe. La connaissance d’outils,
qui peuvent renforcer ces deux facteurs bénéficiera autant à la personne qu’à l’équipe. L’établissement des
buts est un outil qui peut aider les cadets à planifier leurs buts pour l’année. La réflexion et la planification
nécessaires à ce processus permettent aux cadets de bâtir davantage leur estime de soi et leur confiance
en soi.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
ESTIME DE SOI
L’estime de soi est la façon dont les personnes se perçoivent. Cela comprend, sans s’y limiter, à :
CONFIANCE EN SOI
La confiance en soi est la façon dont les personnes se voient. C’est un facteur important qui peut influencer
sa capacité d’exécution dans des situations particulières. En ayant une estime de soi élevée, un niveau élevé
de confiance en soi peut se développer.
L’établissement des buts est une activité qui permet aux gens de reconnaître leurs motivations personnelles.
La détermination des buts, qui peut se faire pour une période à court terme et à long terme, est favorable à la
fois pour la personne et pour l’équipe. Plus les gens sont conscients des autres, de leurs habitudes et de leurs
désirs, plus ils réussissent à dégager une énergie d’équipe plus grande.
ACTIVITÉ 1
Durée : 5 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de demander aux cadets de reconnaître différents outils qui peuvent servir à
mesurer l’estime de soi.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Informer les cadets que l’échelle de mesure est destinée uniquement à des fins personnelles et peut être
examinée périodiquement tout au long de l’année et mise à jour en conséquence.
Informer les cadets que suivre de près son estime de soi peut être un outil utile.
3-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’échelle de mesure de l’estime de soi est destinée uniquement au cadet à titre d’outil de réflexion. Pendant
l’étape de réflexion, l’instructeur NE DOIT JAMAIS demander aux cadets de donner des exemples particuliers
qui ont servi à remplir leur échelle de mesure. L’activité sert uniquement à présenter le concept d’estime de soi.
ACTIVITÉ 2
Durée : 10 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de demander aux cadets d’établir leurs buts à court et long terme en ce qui a trait
à leurs rôles et leurs responsabilités au sein de l’unité de cadets.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander aux cadets de mettre par écrit deux buts à court terme et deux buts à long terme qu’ils
aimeraient atteindre en ce qui a trait à leur rôle et leurs responsabilités au sein de l’unité. Une copie de
l’exercice de l’établissement des buts se trouve à l’annexe C.
Leur demander de mettre par écrit les étapes qu’ils doivent franchir pour atteindre chaque but.
Informer les cadets que, dans cet exercice, les buts à court terme sont des buts qu’ils doivent atteindre
dans un délai de trois mois et les buts à long terme sont des buts à atteindre avant la fin de l’étoile verte.
Encourager les cadets à trouver des buts simples. Par exemple, maintenir et améliorer la qualité de sa
tenue vestimentaire et de sa conduite ou bien de participer à une nouvelle activité à leur corps ou à leur
escadron.
Une fois que l’activité est terminée, demander aux cadets de mettre leurs livres de côté.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
S.O.
3-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Pourquoi est-ce que l’estime de soi et la confiance en soi sont-ils des facteurs importants pour un travail
d’équipe efficace et pour un leadership efficace?
Q2. Comment est-ce qu’un exercice d’établissement des buts peut être efficace dans la planification de buts
à court et à long terme?
Q3. Comment est-ce que l’établissement des buts peut-il être un outil utile en ce qui a trait aux équipes
efficaces et au leadership efficace?
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé pour s’assurer que tous les points
d’enseignement ont été abordés. Saisir l’occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra en pratique ces
connaissances acquises dans l’avenir.
3-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Les instructeurs doivent mettre l’accent sur les réponses et les commentaires discutés
pendant la réflexion mais ils doivent s’assurer que les points d’enseignement principaux
ont été abordés. Tout point d’enseignement principal qui n’a pas été soulevé pendant la
discussion de groupe doit être accentué pendant la révision.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Si les cadets n’ont pas eu le temps de terminer les deux activités pendant la leçon, ils doivent les terminer
dans leur temps libre. Les cadets ne sont pas tenus de remettre ces exercices. Ce ne sont que des outils à
utiliser par les cadets eux-mêmes.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Pour qu’une équipe réussisse ses tâches, ses membres doivent être positifs. Tel que mentionné plus haut, les
facteurs personnels, tels que l’estime de soi et la confiance en soi, peuvent avoir un effet à la fois positif et
négatif sur une équipe. La connaissance d’outils, qui peuvent renforcer ces deux facteurs, est une compétence
utile à la fois pour la personne et l’équipe. En établissant des buts à court et à long terme, les cadets consacrent
leurs efforts pour atteindre ces buts et sont donc plus motivés à accomplir leurs tâches à l’avance.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-021 Adams, B. (2001). The Everything Leadership Book: The 20 Core Concepts Every Leader Must
Know. Avon, Massachusetts, Adams Media Corporation.
C0-022 Cole, K. (2002). The Complete Idiots Guide to Clear Communication. Indianapolis, IN, Alpha
Books.
3-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
3-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet devrait pouvoir identifier les avantages et les caractéristiques du travail
d’équipe qui aident au développement d’une dynamique d’équipe positive tout en améliorant leurs compétences
individuelles de travail d’équipe.
3-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Avoir les compétences pour travailler efficacement comme membre d’une équipe est essentiel au succès de
l’équipe. Une fois que les cadets ont apprivoisé ces compétences, ils continueront à les développer chaque
fois qu’ils seront intégrés à une équipe ou placés devant une situation qui oblige les personnes à travailler
ensemble.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Communication. Une communication claire est essentielle à un travail d’équipe efficace. Les membres
d’une équipe doivent se sentir à l’aise de partager leurs idées et leurs préoccupations avec les autres
membres et le chef.
Coopération et support mutuel. Il est difficile d’être innovateur lorsque l’on n’est pas certain de la façon
dont les autres réagiront à ses idées. Les membres d’une équipe doivent être conscients que même si
des personnes sont en désaccord, elles s’objectent à ces idées et non à la personne qui les présente. Les
membres d’une équipe doivent avoir droit à un certain degré de confiance qui restreint les coups bas, le
commérage et les comportements négatifs destinés uniquement à faire mal paraître quelqu’un.
Partage d’un but commun. Lorsqu’une équipe comprend le but d’une tâche, la motivation est accrue à
travailler ensemble pour l’accomplir.
Esprit de corps élevé. Lorsque chaque membre d’une équipe possède un sens de fierté et
d’appartenance à l’équipe, il est plus probable que chacun voudra faire partie de l’équipe. Ce sens
d’appartenance donne au groupe une meilleure cohésion et un désir de travailler ensemble afin
d’accomplir la tâche.
Inclure chaque personne et s’assurer d’un meilleur résultat. Au sein d’une équipe, les personnes
sentent que leur contribution est précieuse. Un rendement de groupe marqué est tributaire des efforts
marqués de chacun. Lorsque des personnes travaillent ensemble afin d’accomplir une tâche, différentes
idées et opinions se marient pour produire un résultat solide.
Les tâches sont plus faciles lorsque plus de personnes y participent. Lorsque la responsabilité et
la charge de travail sont partagées parmi les membres d’une équipe et que l’équipe travaille ensemble
pour s’assurer que chacun demeure sur la bonne voie, l’équipe pourra apporter son soutien à ceux qui
en ont besoin.
Accroître et améliorer la communication. Le travail d’équipe est une occasion d’interagir de façon
nouvelle en tissant des liens et en établissant la communication avec de nouvelles personnes. La
communication est la clé permettant d’assurer que les membres assument leur rôle en exécutant la tâche.
Durée : 10 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de dénouer le « nœud humain » grâce au travail d’équipe.
3-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander à chacun des membres du groupe de former un cercle, de placer leur main droite au centre
et de prendre la main de n’importe quel autre membre du groupe à l’exception de ceux qui se trouvent
immédiatement à leur gauche et leur droite.
Leur demander ensuite de faire la même chose avec leur main gauche.
Expliquer aux cadets qu’ils ne doivent pas se lâcher les mains et que leur tâche est de travailler ensemble
à dénouer le « nœud humain ».
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer que l’endroit où a lieu l’activité est plat et non encombré afin d’éviter les chutes ou les collisions
avec d’autres objets.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
Pendant le déroulement de l’activité, s’assurer que les règles sont bien suivies.
ACTIVITÉ 2 – LA MÉMOIRE
Durée : 10 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de se rappeler du plus grand nombre d’articles dans le collage, à la fois en tant
qu’individu et en tant qu’équipe.
Cette activité met en évidence le fait que les tâches sont plus faciles à réaliser lorsque plus
de personnes y participent, assurant ainsi un meilleur résultat et un esprit de corps élevé.
3-3-3
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RESSOURCES
Rétroprojecteur.
Stylos.
Feuilles de papier.
Marqueurs.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Fermer le rétroprojecteur après 15 secondes et demander aux cadets d’écrire chacun pour soi le plus
grand nombre d’articles qu’ils peuvent se rappeler.
Après environ deux minutes, écrire sur le tableau le nombre d’articles retenus par chacun des cadets.
Répartir les cadets en deux groupes et leur demander de compiler une liste de groupe des articles dont
ils se rappellent.
Après deux minutes, comparer les résultats individuels aux résultats de groupe.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
Durée : 10 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de s’aligner en silence selon la date d’anniversaire de chacun.
3-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Cette activité met en évidence la communication, la coopération et le soutien ainsi qu’un esprit
de corps élevé et le partage d’un but commun.
RESSOURCES
Stylos.
Feuilles de papier.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander aux cadets de s’aligner, du plus vieux au plus jeune, sans se parler.
Suggérer une méthode qui pourrait aider les cadets (p. ex. des stylos et des feuilles de papier) si la tâche
devient difficile.
Les stylos et les feuilles de papier peuvent être laissés sur une table à proximité de l’activité.
Lorsque le temps accordé est écoulé, demander aux cadets de donner leur date de naissance à tour de
rôle en commençant au début de la ligne et vérifier si la tâche a été réussie.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
Aider les cadets pendant l’activité (p. ex. suggérer l’usage de stylos et de feuilles de papier, d’une forme
de langage par signes, etc.) si l’activité se prolonge au-delà du temps accordé.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin
de l’étape de réflexion.
3-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Quels avantages du travail d’équipe sont ressortis pendant la participation à l’activité?
Q2. Qu’est-ce qui a fait que l’équipe a connu du succès pendant les activités?
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé pour s’assurer que tous les points
d’enseignement ont été couverts. Saisir l’occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra en pratique ces
connaissances ou ces compétences acquises dans l’avenir.
Les instructeurs doivent mettre l’accent sur les réponses et les commentaires discutés
pendant la réflexion mais ils doivent s’assurer que les points d’enseignement principaux
ont été couverts. Tout point d’enseignement principal qui n’a pas été soulevé pendant la
discussion de groupe doit être accentué pendant la révision.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
3-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Le travail d’équipe est essentiel à l’obtention d’une réussite. Savoir quelles compétences contribuent au
succès d’une équipe aide à l’atteindre. Le développement de ces compétences se produira chaque fois qu’une
personne participe au travail d’équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-003 (ISBN 0-943210-44-5) Pike, B. et C. Busse (1995). 101 More Games for Trainers. Minneapolis,
MN, Lakewood Publishing.
C0-004 (ISBN 1-58062-577-0) McClain, G. et D.S. Romaine (2002). The Everything Managing People
Book. Avon, MA, Adams Media.
C0-005 (ISBN 0-07-046414-6) Scannell, E.E. et J.W. Newstrom (1994). Even More Games Trainers Play.
New York, McGraw-Hill.
3-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
3-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit avoir participé à des activités pour briser la glace.
3-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Les présentations lors des premiers contacts sont déterminantes pour le succès de toute équipe. Les cadets
peuvent avoir à passer beaucoup de temps les uns avec les autres pendant toute la durée de leur participation
au programme. Ces activités les aideront à développer des relations humaines positives.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Les activités pour briser la glace représentent une méthode qui permet aux cadets de se présenter les uns
aux autres. Ces exercices peuvent varier selon le type d’instruction qui se déroulera, la taille du groupe et le
niveau de connaissance entre les membres du groupe. Les activités pour briser la glace favorisent la révélation
de soi, l’humour, le respect des autres, la réflexion et la créativité. Plus important encore, elles permettent de
rire de soi-même.
Durée : 7 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est d’aider les cadets à se connaître en mettant au défi les participants à faire preuve
de créativité.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Choisir un cadet qui commence l’activité; leur demander de parler de quelque chose qu’ils n’ont jamais
fait (p. ex. Je n’ai jamais traversé une rue hors des passages piétonniers ou sur un feu rouge).
Après l’énoncé, chaque membre du groupe qui a fait le contraire perd un cure-dent.
La personne suivante partage avec les autres quelque chose qu’elle n’a jamais fait. Encore une fois, les
personnes qui ont fait le contraire perdent un cure-dent.
Les révélations continuent jusqu’à ce que quelqu’un ait perdu ses cinq cure-dents.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
3-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Le nombre de cure-dents peut varier selon la taille du groupe afin de ne pas dépasser le temps accordé
à l’activité.
Une salle de classe disposée en cercle peut être appropriée pour cette activité.
Durée : 7 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est d’augmenter la quantité d’information généralement entendue de la part de
quelqu’un pendant une présentation en déterminant lequel des énoncés est un mensonge.
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Chaque membre du groupe doit se présenter en formulant trois énoncés, deux étant vrais et l’autre étant
un mensonge.
Les autres membres du groupe doivent déterminer lequel des énoncés est un mensonge.
L’activité se poursuit jusqu’à ce que chaque cadet ait eu l’occasion de prononcer ses trois énoncés.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
S’assurer que les temps accordés pour cette activité sont respectés.
Les cadets peuvent être répartis en petits groupes si leur nombre est trop élevé.
Durée : 7 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est d’offrir des façons innovatrices aux cadets de se faire connaître par les autres en
ajoutant des adjectifs qualificatifs (déterminants) à leur prénom ou à leur nom de famille.
RESSOURCES
S.O.
3-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander aux cadets de dire leur prénom ou leur nom de famille en lui apposant un adjectif. L’adjectif qualificatif
doit décrire une caractéristique dominante de la personne et commencer par la même lettre que son prénom
ou son nom de famille. Par exemple : Stéphane stressé, Marie maternelle.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
S’il reste suffisamment de temps, demander aux cadets pourquoi ils ont choisi cet adjectif qualificatif.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Les tâches vous ont-elles aidé à vous présenter aux autres?
Q2. L’activité a-t-elle permis d’inclure tous et chacun dans l’environnement d’équipe?
3-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Comment vous sentiez-vous par rapport aux autres personnes du groupe une fois l’activité terminée?
Q4. Qu’est-ce qui est surprenant lorsque le groupe croit que l’énoncé de quelqu’un est un mensonge alors
qu’il est vrai? (uniquement en ce qui a trait à l’activité 2)
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé pour s’assurer que toutes les idées
principales ont été traitées. Saisir l’occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra en pratique ces
connaissances ou ces compétences acquises dans l’avenir.
Les instructeurs doivent mettre l’accent sur les réponses et les commentaires discutés
pendant la réflexion mais ils doivent s’assurer que les idées principales ont été couvertes.
Toute idée principale qui n’a pas été soulevée pendant la discussion de groupe doit être
présentée pendant la révision.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Les présentations lors des premiers contacts sont déterminantes pour le succès de toute équipe. Les cadets
peuvent avoir à passer beaucoup de temps les uns avec les autres pendant leur participation au programme.
Ces activités les aideront à développer des relations humaines et positives.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-003 (ISBN 0-943210-44-5) Pike, B. et C. Busse (1995). 101 More Games for Trainers. Minneapolis,
MN, Lakewood Books.
C0-028 (ISBN 0-07-046513-4) Newstrom, J. et S. Edward (1998). The Big Book of Teambuilding Games.
New York, NY, McGraw-Hill.
3-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
C0-029 (ISBN 0-7872-4532-1) Cain, J. et B. Jolliff (1998). Teamwork and Teamplay. Brockport, NY,
Kendall/Hunt.
3-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant de donner cette leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
IMPORTANCE
La communication est un aspect important en matière de leadership. Être en mesure de communiquer avec le
chef et les autres membres du groupe aide à bien accomplir les tâches. Commencer par une présentation brève
et informelle de soi-même crée chez les cadets la confiance pour un bon développement des compétences
de communication.
3-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
CONNAISSANCES PRÉALABLES
COMMUNICATION
Les compétences de communication efficaces jouent un rôle décisif dans la réussite des objectifs de groupe
ou d’équipe et constituent un facteur important pour devenir un chef efficace. Un chef capable de communiquer
efficacement avec son équipe lui permet d’aboutir à des résultats positifs.
La communication fonctionne dans les deux sens. Lorsqu’une personne livre un message, les membres de
l’équipe doivent être attentifs pour s’assurer qu’ils captent le message correctement. Le développement de
bonnes compétences d’écoute est l’un des éléments qui aident à devenir un bon chef. Les membres de l’équipe
doivent se sentir assez libres de présenter des idées à leur chef et estimer que ces idées sont retenues et
prises en compte.
ACTIVITÉ
Durée : 20 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Stylos.
Feuilles de papier.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Demander à chaque cadet d’aller devant la classe et de faire une brève présentation de lui-même.
son nom;
son passe-temps;
ses intérêts; et
Écrire cette liste au tableau pour que les cadets puissent s’y référer pendant la présentation.
Accorder aux cadets deux minutes pour écrire quelques notes qu’ils vont consulter pendant la
présentation.
3-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
Pendant l’activité, s’assurer que le délai de deux minutes est respecté et que tous les cadets ont la chance
de se présenter.
Si la classe est nombreuse, la diviser en plus petits groupes et demander à des instructeurs adjoints de
faciliter les présentations.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont abordés vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. De quelle manière cet exercice met-il l’accent sur l’importance de la communication?
3-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, terminer par un résumé pour s’assurer que tous les points d’enseignement
ont été couverts. Saisir l’occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra en pratique ces connaissances
ou ces compétences acquises dans l’avenir.
PE1. Communication.
Les instructeurs doivent mettre l’accent sur les réponses et les commentaires discutés
pendant la réflexion mais ils doivent s’assurer que les points d’enseignement principaux
ont été couverts. Tout point d’enseignement principal qui n’a pas été soulevé pendant la
discussion de groupe doit être discuté pendant la révision.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Être en mesure de communiquer avec les autres est un aspect essentiel en matière de leadership, à la fois
à titre de subalterne et de chef. La participation à des auto-présentations crée chez le cadet la confiance de
communiquer avec les autres membres du groupe et avec le chef.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
Cette leçon doit être présentée au début de l’année d’instruction car elle est utilisée pour briser la glace entre
les cadets.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-021 (ISBN 1-58062-513-4) Adams, B. (2001). The Everything Leadership Book. Avon, MA, Adams
Media.
3-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon doit inclure les principes de travail d’équipe abordés dans l’OCOM M103.03
(section 3). Ces principes sont énumérés dans la section « Connaissances préalables ».
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit avoir participé à des activités de promotion du travail d’équipe.
3-6-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Acquérir les compétences pour travailler efficacement comme membre d’une équipe est essentiel au succès
de l’équipe.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Communication. Une communication claire est essentielle à un travail d’équipe efficace. Les membres
d’une équipe doivent se sentir à l’aise de partager leurs idées et leurs préoccupations avec les autres
membres et le chef.
Coopération et support mutuel. Il est difficile d’être innovateur lorsque l’on n’est pas certain de la façon
dont les autres réagiront à ses idées. Les membres d’une équipe doivent être conscients que même si
des personnes sont en désaccord, elles s’objectent à ces idées et non à la personne qui les présente. Les
membres d’une équipe doivent avoir droit à un certain degré de confiance qui restreint les coups bas, le
commérage et les comportements négatifs destinés uniquement à faire mal paraître quelqu’un.
Partage d’un but commun. Lorsqu’une équipe comprend le but d’une tâche, la motivation à travailler
ensemble est accrue pour accomplir cette tâche.
Esprit de corps élevé. Lorsque chaque membre d’une équipe possède un sens de fierté et
d’appartenance à l’équipe, il est plus probable qu’il voudra faire partie de l’équipe. Ce sens d’appartenance
donne au groupe une meilleure cohésion et un désir de travailler ensemble à accomplir la tâche.
Inclure chaque personne et s’assurer d’un meilleur résultat. Au sein d’une équipe, les personnes
sentent que leur contribution est précieuse. Un rendement de groupe marqué est tributaire des efforts
marqués de chacun. Lorsque des personnes travaillent ensemble à accomplir une tâche, différentes idées
et opinions s’entrechoquent pour produire un résultat solide.
Les tâches sont plus faciles lorsque plus de personnes y participent. Lorsque la responsabilité et
la charge de travail sont partagées parmi les membres d’une équipe et que l’équipe travaille ensemble
pour s’assurer que chacun demeure sur la bonne voie, l’équipe pourra apporter son soutien à ceux qui
en ont besoin.
Accroître et améliorer la communication. Le travail d’équipe est une occasion d’interagir de façon
nouvelle en tissant des liens et en établissant la communication avec de nouvelles personnes. La
communication est la clé qui assure aux membres d’assumer leur rôle en réalisant la tâche.
Durée : 6 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de mettre l’accent sur l’importance de la contribution de chaque membre de
l’équipe et sur l’importance du travail collectif.
RESSOURCES
Un casse-tête d’une image précédemment assemblé, divisé en ensembles d’environ 10 morceaux par
participant, ces derniers séparés et distribués à chaque cadet pour qu’il les rassemble.
3-6-2
A-CR-CCP-701/PF-002
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Séparer le casse-tête en neuf sous-ensembles raccordables (de manière à ce qu’il soit possible de les
joindre les uns aux autres).
Distribuer les sous-ensembles à chaque participant (répartir les cadets en groupes s’il y a plus de neuf
participants).
Une fois que les cadets ont fini d’assembler les sous-ensembles, leur demander de joindre les sous-
ensembles pour former l’image au complet.
Établir un délai qui présente un défi pour le déroulement de l’activité et faire jouer de la musique stimulante
pour créer une ambiance d’empressement.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
L’instructeur peut désigner un petit groupe de participants qui pourront aider ceux qui éprouvent des
difficultés.
Surveiller l’activité pour s’assurer que tous les membres participent de façon équilibrée. Certains cadets
peuvent être peu disposés à donner leurs morceaux de casse-tête. D’autres peuvent vouloir contrôler tous
les morceaux et essayer d’assembler seuls le casse-tête.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont abordés vers la fin
de l’étape de réflexion.
3-6-3
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Quelle a été votre réaction ou qu’avez-vous ressenti lorsque vous vous êtes rendu compte de votre
importance pour l’ensemble de l’équipe?
Q2. Quel a été l’impact du délai prescrit sur l’efficacité du groupe dans le déroulement de la tâche?
Q3. Quel a été l’impact du fait que les membres de l’équipe étaient disponibles pour aider au déroulement
de la tâche?
Q5. Demander aux cadets de réfléchir à leurs comportements productifs et non productifs. Il est possible
qu’ils adoptent ces mêmes comportements dans le cadre du travail d’équipe, en entraînant les mêmes
conséquences positives ou négatives.
Durée : 11 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de mettre l’accent sur l’importance de la contribution de chaque membre de
l’équipe et sur l’importance du travail collectif.
RESSOURCES
Bandeaux (facultatifs).
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Commencer par demander aux cadets de s’asseoir ou de se tenir debout de façon aléatoire dans la zone
prévue pour l’activité, et de fermer les yeux (ou de les couvrir d’un bandeau).
3-6-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Les autres cadets doivent ensuite énumérer la suite des lettres dans l’ordre, sans les prononcer en même
temps et une lettre à la fois.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
Selon la taille du groupe, l’activité peut porter sur n’importe quelle autre série ordonnée qui n’est pas
l’alphabet (les chiffres, les jours de la semaine, les mois de l’année, les congés, etc.). Choisir la série
ordonnée qui convient à la taille du groupe de manière à ne pas dépasser le délai fixé.
Une fois que les cadets ont accompli la tâche, leur demander de recommencer l’activité avec les yeux
ouverts. Ce changement devrait augmenter le taux de réussite.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont abordés vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
3-6-5
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Les membres du groupe ont-ils essayé d’utiliser des indices non verbaux pour déterminer l’ordre au
sein du groupe? Si oui, comment et en quoi ces indices ont-ils servi au déroulement de la tâche?
Q4. L’activité était-elle plus facile à accomplir avec les yeux ouverts? Si oui, pourquoi?
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, faire un résumé pour s’assurer que toutes les idées principales ont été
traitées. Saisir l’occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra en pratique ces connaissances ou ces
compétences acquises dans l’avenir.
Les instructeurs doivent mettre l’accent sur les réponses et les commentaires discutés
pendant la réflexion mais ils doivent s’assurer que les idées principales ont été traitées. Tout
point d’enseignement principal qui n’a pas été soulevé pendant la discussion de groupe doit
être discuté pendant la révision.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Le travail d’équipe est essentiel à la qualité des résultats d’une tâche collective. Savoir quelles compétences
contribuent au succès d’une équipe aide à atteindre des résultats positifs. Le développement de ces
compétences se produira chaque fois qu’une personne participe au travail d’équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
3-6-6
A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-028 (ISBN 0-07-046513-4) Newstrom, J. et S. Edward (1998). The Big Book of Teambuilding Games.
New York, NY, McGraw-Hill.
C0-029 (ISBN 0-7872-4532-1) Cain, J. et B. Jolliff (1998). Teamwork and Teamplay. Brockport, NY,
Kendall/Hunt.
3-6-7
A-CR-CCP-701/PF-002
3-6-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe A
3A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe A
3A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe B
3B-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe B
3B-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe C
3C-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe C
3C-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe D
JEU DE MÉMOIRE
3D-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe D
3D-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
CASSE-TÊTES
3E-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-9
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 3, Annexe E
3E-10
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 4
OREN 104 – ÉLABORER UN PLAN D’ACTIVITÉ PERSONNEL
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
S.O.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier les activités qui l’aideront à acquérir un mode
de vie sain et actif.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie pour le PE1, parce qu’elle permet à l’instructeur
de faire une présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant
des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière. Dans le cas de la présente
leçon, cette méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la matière
et elle est adaptée à l’âge par sa nature participative.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour le PE2 afin de permettre aux cadets de
partager leurs connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant
à l’instructeur d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par
les cadets sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions
à poser, les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront
cette information.
4-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
L’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des trois objectifs du programme des cadets. Enseigner
aux cadets quelles sont les activités qui contribuent à un mode de vie actif qui leur permettra d’acquérir une
bonne condition physique.
Remettre le Guide d’activité physique canadien pour une vie active saine en mettant en évidence les pages
suivantes et les renseignements décrit en détail dans celles-ci :
Page 4 – Vérification du degré d’exercice actuel. Votre temps d’exercice est-il supérieur à 90 minutes
par jour? Inférieur à 90 minutes mais supérieur à 60 minutes? Inférieur à 60 minutes mais supérieur à
30 minutes? Demander à chaque cadet d’écrire les activités physiques qu’ils ont effectuées hier et lors
des deux jours précédents et faire la somme du temps total.
Page 5 – Les bienfaits de l’activité physique. Se faire de nouveaux amis, se valoriser, conserver un
poids santé, renforcer les os et les muscles, demeurer souple, améliorer sa posture et son sens de
l’équilibre, améliorer sa condition physique, se fortifier le cœur, se détendre, se développer et grandir
sainement.
Page 6 – Quelles sont les activités auxquelles vous participez. La marche, la course, la randonnée
pédestre, le cyclisme, la natation, le jogging, la gymnastique, le patinage sur glace, le ski, le basket-ball, le
volley-ball, la traîne sauvage, le soccer, le football, le tennis, le base-ball, la balle molle, la danse, le yoga,
l’escalade, les quilles, le hockey, la planche à roulettes, le badminton, etc. Demander aux cadets de faire
un remue-méninges de toutes les activités auxquelles ils peuvent penser qui pourraient les intéresser.
Page 8 – Soyons actifs. Augmenter la durée actuelle passée à pratiquer une activité physique et réduire
le temps sans activité physique.
Page 10 – Commencez à pratiquer une activité physique. Marcher au lieu de prendre l’autobus, jouer
à la balle durant les pauses, faire marcher le chien, racler les feuilles, pelleter la neige, transporter les
sacs d’épicerie, etc. Faire un remue-méninges des idées qui peuvent aider à augmenter l’activité physique
actuelle.
Le but de mettre ces pages en évidence est d’alimenter la discussion pour le prochain point d’enseignement.
Les cadets peuvent apporter le guide à la maison et l’explorer plus en détail par la suite.
Point d’enseignement 2 Discuter des activités qui favorisent l’acquisition d’un mode
de vie sain
Animer une discussion sur les activités qui favorisent l’acquisition d’un mode de vie sain, y compris :
4-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
les activités quotidiennes simples comme la marche, le saut à la corde, la course, le raclage des feuilles,
la planche à roulettes, etc.;
des activités qui ne coûtent rien ou ne nécessitent pas d’être membre d’un centre de conditionnement
physique.
Les activités qui augmentent votre fréquence cardiaque. Il s’agit de toute activité qui fait pomper votre
cœur. Ceci peut comprendre la marche, la course, les sauts, la planche à roulettes, le ski, le patinage, la traîne
sauvage, la natation, le cyclisme, les quilles, jouer à la balle, racler les feuilles, pelleter de la neige, transporter
des sacs d’épicerie, joindre une ligue sportive, danser, des classes de conditionnement physique (de yoga, de
hip-hop, de danse aérobique, de gymnastique), le karaté, le judo, prendre l’escalier, etc.
Les activités quotidiennes simples. Les activités qui peuvent être faites avec peu ou pas de planification
comme la marche, les sauts, la course, racler les feuilles, tondre le gazon, faire du jardinage, la planche à
roulettes, le patin à roulettes, le patinage sur glace, le cyclisme, etc.
Pratiquer des sports. Pratiquer des sports comme le base-ball, le volley-ball, le soccer, le football, le hockey,
etc. Rassembler quelques amis et les encourager à se joindre à une activité physique plaisante.
Des activités qui ne coûtent rien ou ne nécessitent pas d’être membre d’un centre de conditionnement
physique. Plusieurs des activités énumérées ci-dessus peuvent être accomplies sans que ça ne coûte rien.
Être actif est facilement réalisable sans avoir à débourser des sommes ou à investir beaucoup de temps à
organiser une activité.
Poser des questions qui facilitent la discussion; éviter les questions à répondre par oui
ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
Quels bienfaits sur le plan physique peuvent être obtenus grâce à l’activité physique?
Quels sont les autres bienfaits qui peuvent être obtenus (sur le plan social, mental, etc.)?
4-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Ne pas laisser la discussion s’éloigner du sujet. Si la discussion s’oriente dans une direction
non voulue, la réorienter simplement en reprenant les questions préparées ou en déclarant
que la discussion doit se centrer de nouveau sur le sujet.
QUESTIONS
Q3. Quelles sont les activités qui favorisent l’acquisition d’un mode de vie sain?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les bienfaits comprennent le maintien d’un poids santé, le renforcement des os et des muscles, le
maintien de la souplesse, l’amélioration de sa posture et de son sens de l’équilibre, l’amélioration de sa
condition physique, le renforcement du cœur, l’accroissement de la relaxation, ainsi qu’une croissance
et un développement sains.
R3. Les activités qui favorisent l’acquisition d’un mode de vie sain comprennent :
les activités quotidiennes simples comme la marche, le saut à la corde, la course, le raclage des
feuilles, la planche à roulettes, etc.; et
Pendant la discussion, prendre des notes sur les points qui ont été soulevés et discutés par
le groupe. Il sera donc ainsi possible, à la fin de la leçon, de récapituler la discussion.
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon aura lieu dans le cadre de l’OCOM M104.02 (section 2) au
moment où les cadets élaboreront un plan d’activité personnel.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
4-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
OBSERVATIONS FINALES
Puisque l’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des objectifs du programme des cadets, il est
important que les cadets apprennent les activités qui contribuent à l’acquisition d’un mode de vie actif pour
qu’ils puissent l’atteindre.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C1-011 (ISBN 0-662-32899) Ministre de la Santé. (2002). Guide d’activité physique canadien pour une vie
active saine [brochure].
C3-024 (ISBN 0-7627-0476-4) Roberts, H. (1989). Basic Essentials Backpacking. Guildford, CT, The
Globe Pequot Press.
4-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
4-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie pour le PE1 et le PE2, parce qu’elle permet à
l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer
en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière. Dans le cas de la
présente leçon, cette méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la
matière et elle est adaptée à l’âge par sa nature participative.
L’activité pratique du PE3 permet de vérifier si les cadets ont bien compris la matière et leur permet de mettre en
pratique les connaissances acquises durant la leçon. Les cadets doivent effectuer l’exercice sous la direction
et la supervision de l’instructeur.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure d’élaborer un plan d’activité personnel.
IMPORTANCE
Un des objectifs du programme des cadets est de promouvoir la condition physique. Afin d’aider les cadets
à atteindre une bonne condition physique, il est important de leur enseigner à déterminer des objectifs de
conditionnement physique personnels et à créer un plan d’activité pour les aider à atteindre ces objectifs.
4-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Les objectifs à court terme sont de plus petits objectifs qui s’intègrent à un objectif à long terme. Par exemple,
si votre objectif à long terme est de courir sur une distance de 3 kilomètres (km) d’ici six mois, un objectif à
court terme raisonnable pourrait être de courir sur une distance de 1 kilomètre d’ici deux mois.
Une personne peut travailler à atteindre un objectif, ou une équipe peut travailler à atteindre un objectif commun.
Un objectif individuel est un but ou une ambition qu’une personne vise à atteindre. Un objectif individuel est
élaboré par rapport aux capacités individuelles et aux attentes personnelles.
Un objectif d’équipe est un but ou une ambition qu’un groupe de personnes vise à atteindre en y travaillant
ensemble. Un exemple d’objectif d’équipe peut être de marcher sur une distance équivalente à la traversée
de sa province. L’équipe s’engagerait à marcher un nombre de kilomètres prédéterminé en un temps donné.
L’équipe suivrait l’évolution de la distance parcourue de chaque membre et inscrirait sa progression totale sur
une carte. Aussitôt que la distance en kilomètres égalerait le total prévu, l’équipe aurait atteint son objectif.
Les cadets doivent déterminer un objectif spécifique à atteindre. L’acronyme SAGES est un outil que les cadets
peuvent trouver utile. Le « S » de SAGES signifie spécifiques : le but de l’objectif doit être défini avec précision.
Le « A » signifie appréciables : identifier une échelle de valeur par rapport à laquelle l’accomplissement est
évalué. Le « G » signifie que l’on peut gérer : s’assurer que les ressources nécessaires sont disponibles pour
atteindre l’objectif. Le « E » signifie empreints de réalisme : s’assurer que l’objectif est pertinent pour le cadet.
Le « S » signifie situés dans le temps et représente la date d’achèvement de l’objectif. Poser les questions
suivantes aux cadets pour les aider à pondre des objectifs SAGES :
Spécifiques. Quelle activité spécifique pouvez-vous faire pour vous aider à atteindre votre objectif? Votre
objectif doit être concis et centré sur un résultat spécifique (votre objectif ne peut être trop vague).
Appréciables. Comment pouvez-vous mesurer l’atteinte de votre objectif? Comment vous sentirez-vous
lorsque vous aurez atteint l’objectif?
Que l’on peut gérer (réalisables). Qu’est-ce qui peut vous nuire pendant la progression de l’atteinte de votre
objectif? Quelles sont les ressources auxquelles vous pouvez faire appel?
Situés dans le temps. Quand atteindrez-vous cet objectif? Quelle sera votre première étape?
QUESTIONS
Q1. Quelle est la différence entre un objectif à court terme et un objectif à long terme?
4-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les objectifs à court terme sont de plus petits objectifs qui s’intègrent à un objectif à long terme.
R2. Une personne peut travailler à atteindre un objectif, ou une équipe peut travailler à atteindre un objectif
commun.
R3. Spécifique, appréciable, que l’on peut gérer, empreint de réalisme, situé dans le temps.
Le démarrage est la partie la plus difficile. Créer un plan d’activité aidera le cadet à garder l’objectif en tête et
à réussir à atteindre les objectifs établis. Un plan d’activité doit satisfaire aux critères suivants :
Les activités qui aident à atteindre les objectifs établis. Il est important de choisir des activités qui
aident le cadet à atteindre les objectifs qu’il s’est lui-même fixés. Par exemple, si l’objectif est d’améliorer la
condition cardio-vasculaire, une activité appropriée pourrait en être une qui augmente la résistance cardiaque,
p. ex. commencer par courir pendant une minute, marcher ensuite pendant une minute, puis augmenter
progressivement la durée de la course jusqu’à courir pendant dix minutes.
Les activités modérées et les activités plus vigoureuses. Les activités modérées pourraient inclure des
activités telles que la marche rapide, le patinage et la bicyclette. Les activités plus vigoureuses pourraient
inclure la course, l’entraînement aux poids, le basket-ball et le soccer.
Les activités qui correspondent à son style de vie. Le cadet doit participer à des activités qui correspondent
à son mode de vie au moins une fois par semaine. Les activités qui ne correspondent pas à son mode de vie
seront plus difficiles à réaliser.
Les activités simples. Le choix d’activités simples pouvant être pratiquées sans trop de préparation donnera
probablement les meilleurs résultats. Lorsque les activités demandent une forte dose de planification, elles
peuvent devenir davantage une corvée qu’une activité ou peuvent devenir trop difficiles à poursuivre.
QUESTIONS
Q1. Quels sont les deux types d’activités parmi lesquelles on doit choisir?
Q2. Qu’est-ce qui doit être pris en considération lors de la création d’un plan d’activité?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Tenir compte des activités simples qui correspondent à son mode de vie et qui aident à atteindre les
objectifs que l’on s’est fixés pour soi-même.
4-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Accorder le temps aux cadets pour qu’ils créent leurs propres plans d’activité. Cet exercice doit être fait
individuellement. Un exemple de plan d’activité est présenté à l’annexe A.
Permettre aux cadets d’apporter leur plan à la maison pour qu’ils y travaillent davantage s’ils
le désirent. Il n’est pas obligatoire que cet exercice soit terminé pendant cette période.
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon aura lieu lorsque les cadets créeront leurs plans d’activité.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets peuvent apporter leur plan à la maison pour y travailler davantage s’ils le désirent, parce qu’il n’est
pas obligatoire de le terminer pendant cette période.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Un des objectifs du programme des cadets est de promouvoir la condition physique. Afin d’aider les cadets
à atteindre une bonne condition physique, il est important de leur enseigner à déterminer des objectifs de
conditionnement physique personnels et à créer un plan d’activité pour les aider à atteindre ces objectifs.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-019 (ISBN 0-7894-7147-7) Eaton, J. et R. Johnson. (2001). Coaching Successfully. New York, Dorling,
Kindersley.
C1-011 (ISBN 0-662-32899) Ministre de la Santé (2002). Guide d’activité physique canadien pour une vie
active et saine [brochure].
4-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
réviser le PE1 de l’OCOM M104.02 (section 2), qui se rapporte à l’élaboration des objectifs; et
S.O.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, les cadets doivent être en mesure d’appliquer les pratiques d’hygiène pendant
une activité physique.
APPROCHE
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
4-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Puisque l’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des objectifs du programme des cadets, il est
important que les cadets adoptent les bonnes pratiques d’hygiène pendant leur participation à une activité
physique.
VÊTEMENTS
Des vêtements amples sont mieux appropriés car ils permettent une liberté de mouvement pendant l’exercice.
Ils doivent être confortables et permettre au cadet de se sentir en sûreté.
Comme l’exercice réchauffe excessivement le corps, il est préférable de porter des vêtements plus légers que
ceux qui semblent appropriés pour la température ambiante. En été, des vêtements aux couleurs plus claires
réfléchissent les rayons du soleil et procurent de la fraîcheur, tandis que les vêtements aux couleurs plus
sombres procurent la chaleur en hiver. Par temps très froid, il est recommandé de porter plusieurs couches
de vêtements légers plutôt que de porter une ou deux couches très épaisses. La superposition de couches
permet de conserver la chaleur et d’enlever facilement ces couches lorsqu’on commence à avoir chaud.
La première couche s’appelle la « couche intérieure ». Il s’agit de la couche en contact direct avec la peau.
Elle doit être une camisole synthétique moulante mais pas serrée. Elle doit être fabriquée en tissu qui absorbe
la transpiration et l’élimine.
La deuxième couche doit être plus ample, mais elle doit garder les vaisseaux sanguins du cou et des poignets
protégés et au sec. Elle peut être un haut à fermeture éclair muni d’un col haut ou une chemise avec collet. Le
haut ou la chemise doit avoir des manches qu’on peut rouler et des poignets qu’on peut boutonner. Par temps
chaud, cette couche peut être utilisée comme couche extérieure.
Il est recommandé de porter quelque chose sur la tête, qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid à l’extérieur. En
été, le chapeau protège la tête contre le soleil et donne de l’ombre, tandis qu’en hiver le chapeau conserve
la chaleur de la tête.
CHAUSSURES APPROPRIÉES
Plus important encore, il faut porter des chaussures de course de la bonne pointure, munies de soutien de voûte
plantaire pour prévenir les blessures aux pieds. Les chaussures telles que les sandales ou les chaussures de
ville ne conviennent pas aux activités sportives, car elles n’offrent pas d’adhérence ni de soutien pendant le
déplacement.
Il est important de porter un déodorant quand on participe à une activité physique. Le déodorant combat les
mauvaises odeurs corporelles causées par la transpiration.
4-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
On doit commencer toute activité physique avec des vêtements propres. Porter des vêtements sales peut
provoquer des mauvaises odeurs qui gênent les gens autour de vous. En portant des vêtements propres, on
commence l’activité physique en étant propre.
Ne pas laisser la discussion s’éloigner du sujet. Si la discussion s’oriente dans une direction
non voulue, la réorienter simplement en reprenant les questions préparées ou en déclarant
que la discussion doit se centrer de nouveau sur le sujet.
QUESTIONS
Q1. Que peut-on porter pour éviter les mauvaises odeurs corporelles?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Du déodorant.
Après l’activité physique, il est important de se laver à l’éponge ou de prendre une douche pour se nettoyer le
corps. La transpiration cause des odeurs corporelles qui ne peuvent être éliminées que par l’eau et le savon.
Si on ne peut pas se laver immédiatement après l’activité physique, il est important de changer les vêtements
humides ou mouillés et de remettre du déodorant. Cela prévient la croissance de bactéries causée par
la transpiration, responsable des mauvaises odeurs corporelles. Il serait utile d’apporter des vêtements de
rechange si on sait qu’on ne pourra pas se laver après l’activité prévue.
Les vêtements absorbent la transpiration et les odeurs, c’est pourquoi il faut les laver avant de les porter de
nouveau.
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon aura lieu pendant que les cadets appliqueront les pratiques
d’hygiène après une activité physique.
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon aura lieu pendant que les cadets participeront à des activités
physiques et appliqueront les pratiques d’hygiène.
4-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Puisque l’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des objectifs du programme des cadets, il est
important que les cadets apprennent comment adopter les bonnes pratiques d’hygiène lorsqu’ils participent
à une activité physique.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C3-021 (ISBN 0-7715-9035-0) McManners, H. (1994). The Complete Wilderness Survival Manual.
Toronto, MacMillan Canada.
4-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
réviser le PE1 de l’OCOM M104.02 (section 2), qui se rapporte à l’élaboration des objectifs.
S.O.
RÉVISION
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, les cadets doivent être en mesure d’élaborer des objectifs d’équipe pour leur
groupe de niveau.
APPROCHE
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
IMPORTANCE
Puisque l’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des objectifs du programme des cadets, fixer des
objectifs d’équipe stimulera la participation à une variété d’activités physiques.
4-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 1 Diriger une discussion de groupe dans laquelle les cadets
doivent élaborer des objectifs d’équipe pour l’année
Discuter avec les cadets des objectifs qu’ils désirent atteindre ensemble, à titre d’équipe. Les cadets peuvent
choisir un objectif sur lequel ils travailleront individuellement et dont ils feront le suivi en groupe (accumuler
des kilomètres pour traverser une ville, une province, un pays, etc.) ou un objectif sur lequel ils travailleront
ensemble (participer à des sports d’équipe deux fois par mois). Leur objectif d’équipe devrait comprendre un
ensemble d’objectifs à court terme qui s’intègrent à un objectif à long terme. Les membres doivent inscrire
l’objectif de l’équipe et préparer un graphique pour suivre leur progression.
Participer à une journée de saut à la corde (on peut même chercher des commanditaires et amasser de
l’argent pour le corps).
Les cadets doivent lancer des idées et l’instructeur doit les inscrire au fur et à mesure sur un
transparent ou un tableau blanc. Chaque idée doit faire l’objet de discussion (les pour, les
contre, etc.) pour décider de l’objectif qui conviendrait le mieux au groupe.
Pendant la discussion, prendre des notes sur les points qui ont été soulevés et discutés par
le groupe. Il sera ainsi possible, à la fin de la leçon, de récapituler la discussion.
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon aura lieu pendant que les cadets travaillent collectivement,
en équipe, pour atteindre leur objectif commun à long terme.
4-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Puisque l’acquisition d’une bonne condition physique est l’un des objectifs du programme des cadets, il est
important que les cadets apprennent comment travailler en équipe pour atteindre un objectif commun. Il s’agit
d’une façon amusante de promouvoir la condition physique et le travail d’équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C1-011 (ISBN 0-662-32899) Ministre de la Santé (2002). Guide d’activité physique canadien pour une vie
active saine [brochure].
4-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
4-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 4, Annexe A
Appréciables. Je ferai un suivi de mes progrès en course chaque semaine. Une fois l’intention réalisée,
je me sentirai fier d’avoir atteint mon objectif.
Que l’on peut gérer (réalisables). Possibilités d’empêchement – météo, blessures. Aucune ressource
n’est nécessaire pour atteindre cet objectif car je peux courir à l’extérieur.
Situés dans le temps. J’atteindrai cet objectif en 11 semaines, en marchant et en courant sans m’arrêter
pendant un total de 20 minutes, jusqu’à ce que je sois capable de courir pendant 20 minutes sans
interruption.
Semaine 1. Courir pendant 1 minute puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 2. Courir pendant 2 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 3. Courir pendant 3 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 4. Courir pendant 4 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 5. Courir pendant 5 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 6. Courir pendant 6 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 7. Courir pendant 7 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 8. Courir pendant 8 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 9. Courir pendant 9 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
Semaine 10. Courir pendant 10 minutes puis marcher pendant 1 minute sans interruption pendant 20 minutes,
3 fois par semaine.
4A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 4, Annexe A
4A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 5
OREN 105 – PARTICIPER À DES SPORTS RÉCRÉATIFS
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
tenir compte des participants (l’âge, le niveau de compétence et la forme physique de tous les membres;
ces facteurs peuvent jouer un rôle dans la cause des blessures et leur prévention);
faire état de l’équipement et des installations qui sont à portée de la main au corps des cadets et à
l’escadron; et
s’assurer que les cadets sont informés, avant leur arrivée, des vêtements à apporter ou à porter.
APPROCHE
La méthode d’instruction par participation a été choisie pour cette leçon, parce qu’elle permet aux cadets de
participer librement à cette activité. L’instructeur doit encourager les cadets à interagir avec les autres membres
du groupe. Il doit favoriser un environnement qui vise la participation de tous les cadets, peu importe leur
niveau de compétence. Cette méthodologie exige une supervision adéquate de la part des cadets séniors et
du personnel adulte.
RÉVISION
S.O.
5-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
IMPORTANCE
Il est important que les jeunes soient actifs afin de promouvoir un mode de vie actif physiquement et sain.
En participant à des sports d’équipe récréatifs organisés, les cadets ont l’occasion d’être actifs dans un
environnement d’équipe.
PRATIQUE DU SPORT
La vue d’ensemble des exigences du sport diffère pour chacun des sports énumérés dans la liste des OCC
des sports approuvés. Une fois que l’instructeur a choisi le sport à pratiquer, il doit consulter l’annexe B pour
obtenir une vue d’ensemble complète des exigences du sport.
RÈGLEMENTS
Les règlements varient d’un sport à l’autre. Une fois que l’instructeur a choisi le sport à pratiquer, il doit consulter
l’annexe B pour obtenir une vue d’ensemble des règlements du sport.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
5-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
agrandir les capillaires des muscles pour satisfaire à l’augmentation du flux sanguin qui se produit pendant
une activité physique; et
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement pour se préparer à l’activité physique et
pour prévenir des blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à améliorer la souplesse, qui représente l’amplitude des
mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être axés sur les zones du corps qui ont été les plus utilisées
pendant le sport choisi.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de l’échauffement est de faire des étirements et une activité cardiovasculaire légère pour préparer le
corps à l’activité physique et prévenir des blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-1-1 ou 5-1-2). Il peut être utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints
qui aident à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
5-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et de la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée ce qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
5-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Quel est le but d’exécuter une activité cardiovasculaire légère avant de participer à une activité
physique?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Pour augmenter graduellement la respiration et le rythme cardiaque et augmenter la température des
muscles afin de faciliter la réaction du tissu musculaire.
Selon les règlements, les cadets doivent participer à un des sports énumérés dans la liste des OCC des sports
approuvés.
Les sports doivent être choisis de la liste des OCC des sports approuvés, qui se trouve
à l’annexe A.
L’instructeur doit assurer la sécurité des membres en tout temps tout au long de
l’activité.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
RESSOURCES
Sifflet.
Chronomètre.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
5-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Un arbitre doit avoir un dispositif sonore, tel qu’un sifflet, pour diriger le jeu au besoin.
Il faut parfois effectuer des changements mineurs à l’installation sportive en fonction des
ressources et des installations disponibles.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’un poste de premiers soins est installé et que tout le personnel est au courant de son
emplacement.
S’assurer qu’un secouriste est désigné au début de l’activité et qu’il est disponible en tout temps.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Doit être présent à l’installation sportive en tout temps tout au long du déroulement de l’activité.
Doit avoir un sifflet, ou tout autre dispositif sonore, en vue d’arrêter le jeu au besoin.
Doit faire appel aux instructeurs adjoints, aux autres cadets séniors ou aux officiers pour aider à faire la
surveillance.
Une récupération consiste en des activités cardiovasculaires légères qui permettent au corps de récupérer
lentement ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures. Les récupérations servent
à:
étirer les muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et permettre leur retour à la longueur
au repos.
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement afin de récupérer ses forces à la suite d’une
activité physique et de prévenir des blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
5-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à retourner à leur longueur au repos, ainsi qu’à améliorer la
souplesse, qui représente l’amplitude des mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être axés sur les zones du corps qui ont été les plus utilisées
pendant l’activité sportive.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de la récupération est de faire des étirements et des activités cardiovasculaires légères pour permettre
au corps de récupérer ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-1-3 ou 5-1-4). Il peut être utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints
qui aident à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
5-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et de la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée ce qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour préparer les appareils respiratoires et cardiovasculaires à retourner à leur état normal et à étirer les
muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et de retourner à leur longueur au repos.
Les cadets seront surveillés tout au long de l’événement sportif. L’essentiel est la participation des cadets.
5-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les cadets seront surveillés tout au long de l’événement sportif.
OBSERVATIONS FINALES
Tous les cadets en première année de formation doivent avoir l’occasion de participer à des sports d’équipe
récréatifs organisés. À ce niveau, on ne devrait pas mettre l’accent sur la compétition. Les cadets devraient
plutôt se concentrer sur la participation et la manifestation de l’esprit d’équipe en tant que membre d’une équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
L’objectif global des cadets est de participer à neuf périodes pour les sports organisés. Ces périodes peuvent
être réparties de deux façons. Elles peuvent être réparties dans trois séances d’entraînement, où les cadets
peuvent participer au même sport ou à un sport différent tous les soirs. Si les périodes sont réalisées au cours
de trois soirées, les cadets apprennent le sport à pratiquer et participent à l’échauffement, à l’activité et à la
récupération tous les soirs. Si les périodes sont réalisées au cours d’une journée d’entraînement, les cadets
apprennent le sport ou les sports à pratiquer et participent à l’échauffement, à une série d’activités et à la
récupération.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-001 (ISBN 0-88011-807-5) Human Kinetics with Thomas Hanlon. (1998). The Sports Rules Book:
Essential Rules for 54 Sports. É.-U., Human Kinetics Publishers, Inc.
C0-002 (ISBN 0-88962-630-8) LeBlanc, J. et L. Dickson (1997). Straight Talk About Children and Sport:
Advice for Parents, Coaches, and Teachers. Oakville, ON et Buffalo, NY, Mosaic Press.
C0-032 Stanford Intramurals, Department of Athletics, Physical Education and Recreation. Extrait le
30 avril 2006 du site www.stanford.edu/group/Intramurals/kickballrules.html.
C0-034 Ultimate Players Association (2000-2005). Extrait le 27 avril 2006 du site www.upa.org/ultimate.
er
C0-035 World Adult Kickball Association (1998-2006). Extrait le 1 mai 2006 du site www.kickball.com.
C0-036 Women’s Heart Foundation (1999-2000). Extrait le 25 avril 2006 du site www.womensheart.org/
content/Exercise/stretching_exercise.asp.
C0-037 Walkablock Club of America (2005). Extrait le 25 avril 2006 du site www.walkablock.com/
stretch2.gif.
5-1-9
A-CR-CCP-701/PF-002
C0-040 Lose the Back Pain (2006). Extrait le 25 avril 2006 du site www.losethebackpain.com.
5-1-10
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
déterminer combien de participants sont prévus car le nombre d’activités nécessaires en dépendra;
tenir compte des participants (l’âge, le niveau de compétence et la forme physique de tous les membres;
ces facteurs peuvent jouer un rôle dans la cause des blessures et leur prévention);
s’assurer que les cadets sont informés, avant leur arrivée, des vêtements à apporter ou à porter.
APPROCHE
La méthode d’instruction par participation a été choisie pour cette leçon, parce qu’elle permet aux cadets de
participer librement à cette activité. L’instructeur doit encourager les cadets à interagir avec les autres membres
du groupe. Il doit favoriser un environnement qui vise la participation de tous les cadets, peu importe leur
niveau de compétence. Cette méthodologie exige une supervision adéquate de la part des cadets séniors et
du personnel adulte.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
5-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
C’est une façon pratique et plaisante d’impliquer un grand nombre de cadets dans une compétition à
faible niveau.
Donne la motivation aux participants de faible niveau ou de niveau moyen d’y participer.
Elle peut être aménagée à l’aide d’installations et d’équipements qui existent déjà.
L’accent est mis plutôt sur l’esprit d’équipe que sur le rendement supérieur d’un cadet en particulier.
RÈGLEMENTS
Les règlements à utiliser pour une rencontre omnisportive dépendront du corps de cadets ou de l’escadron
et des installations qui leur sont disponibles. Certains des facteurs dont il faut tenir compte sont énumérés ci-
dessous :
Les concurrents doivent participer tour à tour aux activités dans un mode prédéterminé – on peut afficher
un diagramme des stations ou on peut identifier chaque station au moyen d’une affiche avec le numéro
de la station.
Un sifflet, ou un autre dispositif de signalisation semblable, devrait être utilisé pour indiquer le début et la
fin de chaque activité, aussi pour avertir les cadets d’aller à la station suivante.
Fournir une description des normes à atteindre pour chaque activité (combien de points sont attribués pour
la réussite, etc.) – on peut donner un aperçu au début, si la rencontre est assez petite ou, on peut accorder
du temps au marqueur au début de chaque activité pour expliquer à chaque équipe le déroulement prévu
à la station avant d’entreprendre l’activité.
Chaque équipe doit avoir un messager pour apporter le pointage obtenu à chaque station au marqueur
principal.
On devrait accorder du temps au marqueur principal au début de chaque station pour qu’il fasse une
démonstration du déroulement de l’activité.
5-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Décrire comment les équipes doivent procéder tour à tour d’une activité à l’autre.
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les équipes doivent procéder aux activités tour à tour au son du sifflet.
agrandir les capillaires des muscles pour satisfaire à l’augmentation du flux sanguin qui se produit pendant
une activité physique; et
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement pour se préparer à l’activité physique et
pour prévenir les blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à améliorer la souplesse, qui représente l’amplitude des
mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
5-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de l’échauffement est de faire des étirements et une activité cardiovasculaire légère pour préparer le
corps à l’activité physique et prévenir les blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-2-1 ou 5-2-2). Il est utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints qui
peuvent aider à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer que les cadets s’espacent assez pour ne pas gêner leurs voisins.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
5-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu sur le déroulement des activités et sur
la façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
Q2. Quel est le but d’exécuter une activité cardiovasculaire légère avant de participer à une activité
physique?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Pour augmenter graduellement la respiration et le rythme cardiaque et augmenter la température des
muscles afin de faciliter la réaction du tissu musculaire.
Conformément aux règlements, les cadets doivent participer activement à une rencontre omnisportive.
On peut choisir les activités de la liste d’exemples fournie à l’annexe D ou on peut les choisir
selon les installations et l’équipement qui sont disponibles au corps de cadets ou à l’escadron.
L’instructeur doit assurer la sécurité des membres en tout temps durant le déroulement de
l’activité.
5-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
OBJECTIF
Permettre aux cadets de participer à une rencontre omnisportive. La rencontre omnisportive permet à un grand
nombre de cadets de participer en même temps à une compétition à faible niveau. Elle donne aussi la motivation
aux participants de faible niveau de participer car l’accent est mis plutôt sur l’effort d’équipe que sur l’aptitude
individuelle ou sur le rendement supérieur par un cadet en particulier.
RESSOURCES
Chronomètre.
Affiches des numéros des stations (feuilles de papier de 8 po sur 11 po avec les numéros des stations
pour les identifier).
Ruban.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Au besoin, les marqueurs des stations auront une période déterminée pour démontrer l’activité de leur
station.
Au son du signal, les équipes cesseront l’activité et s’assoiront près de leur station.
5-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Les marqueurs des stations rempliront la feuille de pointage et la donneront au messager qui l’apportera
au marqueur principal.
Quand le marqueur principal aura cumulé le pointage des équipes, un signal sonore avertira les équipes
de procéder à la station suivante.
Les équipes se rendront à la station suivante où on leur donnera une démonstration de l’activité à cette
station-là, si nécessaire.
Les équipes poursuivront de cette façon, jusqu’à ce qu’elles aient terminé les activités de toutes les
stations.
Une fois que la rencontre omnisportive est terminée, le marqueur principal remplira la feuille de pointage
finale.
Il faut parfois effectuer des changements mineurs à l’installation omnisportive en fonction des
ressources et des installations disponibles.
MESURES DE SÉCURITÉ
5-2-7
A-CR-CCP-701/PF-002
S’assurer qu’un poste de premiers soins est installé et que tout le personnel est au courant de son
emplacement.
S’assurer qu’un secouriste est assigné au début de l’activité et qu’il est disponible en tout temps.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Doit être présent à l’installation sportive en tout temps tout au long du déroulement de l’activité.
Doit avoir un sifflet, ou tout autre dispositif sonore, en vue d’arrêter le jeu au besoin.
Un chronométreur doit s’assurer que l’horaire est suivi à chaque station et signaler le début et la fin de
chaque activité au moyen d’un signal sonore.
Doit faire appel aux instructeurs adjoints, aux autres cadets séniors ou aux officiers pour aider à faire
la surveillance. On peut facilement surveiller pendant une rencontre omnisportive car chaque station
doit avoir des marqueurs qui ont été informés sur les règles de sécurité et qui peuvent aider à faire la
supervision des cadets.
Une récupération consiste en des activités cardiovasculaires légères qui permettent au corps de récupérer
lentement ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures. Les récupérations servent
à:
étirer les muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et permettre leur retour à la longueur
au repos.
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement afin de récupérer ses forces à la suite d’une
activité physique et de prévenir les blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à les retourner à leur longueur au repos, ainsi qu’à améliorer
la souplesse, qui représente l’amplitude des mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
5-2-8
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de la récupération est de faire des étirements et des activités cardiovasculaires légères pour permettre
au corps de récupérer ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-2-4 ou 5-2-5). Il est utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints qui
peuvent aider à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
5-2-9
A-CR-CCP-701/PF-002
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu sur le déroulement des activités et sur
la façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour préparer les appareils respiratoires et cardiovasculaires à retourner à leur état normal et pour
étirer les muscles et les ligaments afin de permettre aux muscles de se détendre et de retourner à leur
longueur au repos.
Les cadets seront surveillés tout au long de la rencontre omnisportive. On doit mettre l’accent sur la participation
et l’habileté des cadets d’agir comme membre d’une équipe.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les cadets seront surveillés tout au long de la rencontre
omnisportive.
OBSERVATIONS FINALES
Tous les cadets en première année de formation peuvent avoir l’occasion de participer à une rencontre
omnisportive organisée. À ce niveau, on ne devrait pas mettre l’accent sur la compétition. Les cadets devraient
plutôt se concentrer sur la participation et la manifestation de l’esprit sportif en tant que membre d’une équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
L’objectif global des cadets est de participer à neuf périodes d’activités pour les rencontre omnisportive. On
peut réaliser cet objectif de deux façons, s’il a été choisi comme faisant partie de la trousse d’enseignement
complémentaire. On peut utiliser trois séances d’entraînement entières ou une journée entière d’entraînement
pour accomplir cette activité.
5-2-10
A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-002 (ISBN 0-88962-630-8) LeBlanc, J. et L. Dickson (1997). Straight Talk About Children and Sport:
Advice for Parents, Coaches, and Teachers. Oakville, ON et Buffalo, NY, Mosaic Press.
C0-036 Women’s Heart Foundation (1999-2000). Extrait le 25 avril 2006 du site www.womensheart.org/
content/Exercise/stretching_exercise.asp.
C0-037 Walkablock Club of America (2005). Extrait le 25 avril 2006 du site www.walkablock.com/
stretch2.gif.
C0-040 Lose the Back Pain (2006). Extrait le 25 avril 2006 du site www.losethebackpain.com.
5-2-11
A-CR-CCP-701/PF-002
5-2-12
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
tenir compte des participants (l’âge, le niveau de compétence et la forme physique de tous les membres;
ces facteurs peuvent jouer un rôle dans la cause et la prévention des blessures);
tenir compte du type de tournoi – le type de tournoi à disputer déterminera comment les gagnants seront
définis;
s’assurer que les cadets sont informés, avant leur arrivée, des vêtements à apporter ou à porter.
APPROCHE
La méthode d’instruction par participation a été choisie pour cette leçon, parce qu’elle permet aux cadets de
participer librement à cette activité. L’instructeur doit encourager les cadets à interagir avec les autres membres
du groupe. Il doit favoriser un environnement qui vise la participation de tous les cadets, peu importe leur
niveau de compétence. Cette méthodologie exige une supervision adéquate de la part des cadets séniors et
du personnel adulte.
5-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
IMPORTANCE
Il est important que le jeune d’aujourd’hui soit actif et apprenne comment agir en tant que membre d’une équipe.
En participant à des activités sportives intra-muros organisées, les cadets ont l’occasion de participer à des
activités qui favorisent un mode de vie sain et actif.
L’aperçu sur la façon de pratiquer les sports varie pour chacun des sports énumérés dans la liste des sports
autorisés du Mouvement des cadets du Canada qui se trouve à l’annexe A. Une fois que l’instructeur a choisi
le sport à pratiquer, on doit se référer à l’annexe B pour obtenir une vue d’ensemble de la façon de pratiquer
le sport en question.
RÈGLEMENTS
Les règlements varient d’un sport à l’autre. Une fois que l’instructeur a choisi les sports à pratiquer, on
doit consulter l’annexe B pour obtenir une vue d’ensemble des règlements des sports. Selon le niveau de
compétition, seuls les règlements jugés nécessaires pour jouer au niveau concerné doivent être donnés aux
cadets.
5-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
agrandir les capillaires des muscles pour satisfaire à l’augmentation du flux sanguin qui se produit pendant
une activité physique; et
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement pour se préparer à l’activité physique et
pour prévenir les blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à améliorer la souplesse, qui représente l’amplitude des
mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être axés sur les zones du corps qui ont été les plus utilisées
pendant les sports choisis.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de l’échauffement est de faire des étirements et une activité cardiovasculaire légère pour préparer le
corps à l’activité physique et prévenir les blessures.
5-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-3-1 ou 5-3-2). Il est utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints qui
peuvent aider à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
Les cadets devraient être espacés les uns des autres d’au moins deux longueurs de bras.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et sur la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
5-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q2. Quel est le but d’exécuter une activité cardiovasculaire légère avant de participer à une activité
physique?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Pour augmenter graduellement la respiration et le rythme cardiaque et augmenter la température des
muscles afin de faciliter la réaction du tissu musculaire.
Selon les règlements, les cadets doivent participer à un des sports énumérés dans la liste des OCC des sports
autorisés, qui se trouve à l’annexe A.
L’instructeur doit assurer la sécurité des membres en tout temps tout au long de l’activité.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
RESSOURCES
Sifflet.
5-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Chronomètre.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Avant de commencer l’activité sportive intra-muros organisée, préparer l’installation du sport choisi.
Un arbitre devrait avoir un dispositif sonore, tel qu’un sifflet, pour diriger le jeu au besoin.
Il faut parfois effectuer des changements mineurs à l’installation sportive en fonction des
ressources et des installations disponibles.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer que des instructeurs adjoints assurent la surveillance permanente des participants tout au long
de l’activité.
S’assurer qu’un poste de premiers soins est installé et que tout le personnel est au courant de son
emplacement.
S’assurer qu’un secouriste est assigné au début de l’activité et qu’il est disponible en tout temps.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Doit être présent à l’installation sportive en tout temps tout au long du déroulement de l’activité.
Doit avoir un sifflet, ou tout autre dispositif sonore, en vue d’arrêter le jeu au besoin.
Doit faire appel aux instructeurs adjoints, aux autres cadets séniors ou aux officiers pour aider à faire la
surveillance.
Une récupération consiste en des activités cardiovasculaires légères qui permettent au corps de récupérer
lentement ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir les blessures. Les récupérations servent à :
étirer les muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et permettre leur retour à la longueur
au repos.
5-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement afin de récupérer ses forces à la suite d’une
activité physique et de prévenir les blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à retourner à leur longueur au repos, ainsi qu’à améliorer la
souplesse, qui représente l’amplitude des mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être axés sur les zones du corps qui ont été les plus utilisées
pendant l’activité sportive.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de la récupération est de faire des étirements et des activités cardiovasculaires légères pour permettre
au corps de récupérer ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir les blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-3-3 ou 5-3-4). Il est utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints qui
peuvent aider à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
Les cadets devraient être espacés les uns des autres d’au moins deux longueurs de bras.
5-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et sur la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
5-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour préparer les appareils respiratoires et cardiovasculaires à retourner à leur état normal et pour
étirer les muscles et les ligaments afin de leur permettre de se détendre et de retourner à leur longueur
au repos.
Les cadets seront surveillés tout au long de l’activité sportive intra-muros. L’accent sera mis sur la participation
des cadets.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les cadets seront surveillés tout au long de l’activité sportive
intra-muros.
OBSERVATIONS FINALES
Tous les cadets en première année de formation peuvent avoir l’occasion de participer à une activité sportive
intra-muros organisée. À ce niveau, on ne devrait pas mettre l’accent sur la compétition. Les cadets devraient
plutôt se concentrer sur la participation et la manifestation de l’esprit sportif en tant que membre d’une équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
Les sports intra-muros organisés peuvent être répartis de deux façons. L’objectif global des cadets est de
participer à neuf périodes de sports intra-muros. Cet objectif peut se réaliser en trois séances d’entraînement,
ou il peut l’être lors d’une journée d’entraînement.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
Cadets Canada. (2007). Liste des sports autorisés du Mouvement des cadets du Canada
(annexes A et B).
C0-001 (ISBN 0-88011-807-5) Hanlon, T. (1998). The Sports Rules Book: Essential Rules for 54 Sports.
É.-U., Human Kinetics Publishers.
C0-002 (ISBN 0-88962-630-8) LeBlanc, J. et L. Dickson (1997). Straight Talk About Children and Sport:
Advice for Parents, Coaches, and Teachers. Oakville, ON et Buffalo, NY, Mosaic Press.
C0-032 Stanford Intramurals, Department of Athletics, Physical Education and Recreation. Extrait le
30 avril 2006 du site www.stanford.edu/group/Intramurals/kickballrules.html.
C0-034 Ultimate Players Association (2000-2005). Extrait le 27 avril 2006 du site www.upa.org/ultimate.
5-3-9
A-CR-CCP-701/PF-002
er
C0-035 World Adult Kickball Association (1998-2006). Extrait le 1 mai 2006 du site www.kickball.com.
C0-036 Women’s Heart Foundation (1999-2000). Extrait le 25 avril 2006 du site www.womensheart.org/
content/Exercise/stretching_exercise.asp.
C0-037 Walkablock Club of America (2005). Extrait le 25 avril 2006 du site www.walkablock.com/
stretch2.gif.
C0-040 Lose the Back Pain (2006). Extrait le 25 avril 2006 du site www.losethebackpain.com.
5-3-10
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
mettre un échantillon de carte de pointage sur le pupitre de chaque cadet pour le PE1;
photocopier des exemples de vraies cartes de pointage de course d’orientation afin que les cadets puissent
les conserver après la leçon;
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie pour le PE1 et le PE4, parce qu’elle permet à
l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer
en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière. Dans le cas de la
présente leçon, cette méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la
matière et elle est adaptée à l’âge par sa nature participative.
La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour le PE2 en raison de la nature
pratique de la matière. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de faire la
démonstration des procédures et d’observer les cadets mettre en pratique leurs compétences. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution doit toujours être utilisée lorsque le niveau taxinomique de la
matière nécessite la mise en pratique d’une compétence. Cette méthode est très appropriée du point de vue
développemental pour les jeunes cadets.
5-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
La méthode d’instruction par participation a été choisie pour le PE5 et le PE7 parce qu’elle permet aux cadets
de participer librement à cette activité. L’instructeur doit encourager les cadets à interagir avec les autres
membres du groupe. Il doit favoriser un environnement qui vise la participation de tous les cadets, peu importe
leur niveau de compétence. Cette méthodologie exige une supervision adéquate de la part des cadets séniors
et du personnel adulte.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit avoir participé à une course d’orientation.
IMPORTANCE
Il est important que le jeune d’aujourd’hui soit actif et apprenne comment se comporter comme membre d’une
équipe. En participant à titre individuel ou de membre d’une équipe de course d’orientation, les cadets ont
l’occasion d’être actifs dans un sport qui contribuera à leur faire adopter un mode de vie sain et actif.
Les données en marge que l’on trouve sur une carte sont :
Échelle. L’échelle de la carte se trouve au bas du titre de la carte. Les échelles les plus communes
des cartes topographiques au Canada sont 1:25 000 et 1:50 000. Les échelles communes des cartes
d’orientation sont 1:5000, 1:10 000, 1:15 000 et 1:20 000. Ceci signifie qu’une unité sur la carte représente
5000 unités sur un vrai terrain. Plus petite est l’échelle, plus petite est la surface et plus de détails sont
disponibles au compétiteur.
Vert : Végétation.
Symboles de l’IOF. Ces symboles sont des représentations simplifiées des caractéristiques des cartes
qui sont universellement reconnus pour toutes les compétitions de course d’orientation dans tous les pays
du monde. Ce sont des indices qui apparaissent sur une fiche descriptive. Ces symboles sont regroupés
dans cinq catégories :
forme du relief;
5-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
formations rocheuses;
formations d’eau; et
végétation.
Courbes de niveau. Une courbe de niveau est une ligne imaginaire sur le sol le long de laquelle tous
les points sont à la même altitude au-dessus du niveau de la mer (Course d’orientation : Entraînement
de niveau 1). Les courbes de niveau aident à illustrer les formes du sol et donnent une image du terrain
à l’utilisateur de la carte. Lorsque les courbes de niveau sont plus rapprochées les unes des autres, la
pente est plus raide. Lorsqu’elles sont plus espacées les unes des autres, la pente est plus douce.
Équidistances. L’équidistance est la distance verticale d’un terrain entre les points situés sur deux
courbes de niveau adjacentes (Course d’orientation : Entraînement de niveau 1). Cette équidistance est
habituellement exprimée en pieds sur une carte topographique et en mètres sur une carte de course
d’orientation.
Les symboles de l’IOF et l’information trouvée sur une carte descriptive se trouvent sur le site
Web de l’IOF à l’adresse suivante : http://www.orienteering.org/footo/pictsymb.htm.
5-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-2 Boussole de course d’orientation
Aiguille magnétique. Suspendue sur le haut d’une tige pointue de façon à ce qu’elle puisse pivoter
librement. L’extrémité nord de celle-ci est rouge et, sur certains modèles, elle est aussi marquée avec
une bande lumineuse.
Cadran de la boussole. Marqué avec les initiales des quatre points cardinaux, il est aussi divisé avec des
lignes de degrés. Chaque espace entre les lignes représente 2°. Le fond est transparent et muni d’une
flèche d’orientation qui pointe à 360° nord. Le boîtier peut être pivoté manuellement sur la base standard,
mais il est fixe sur une boussole de pouce.
Base. Rectangulaire et transparente, elle peut pivoter facilement. Elle s’étend du rebord du boîtier de
la boussole jusqu’au rebord avant de la plaque où elle devient une flèche appelée flèche du sens de la
marche. La partie surélevée de la base est munie d’un pointeur d’index noir sur fond blanc qui indique
à quel degré le boîtier de la boussole est réglé. Le côté de la base est muni de marques de mesurage;
il s’agit de l’échelle de mesure. Certaines sont en millimètres alors que d’autres ont des échelles plus
communes aux cartes.
La figure fait référence à une aiguille indicatrice « rouge pour le nord » qui aide à déterminer la
direction à prendre. Elle est aussi connue sous le nom de « rouge sur rouge » et peut fournir
au cadet une façon de vérifier si leur boussole est orientée dans la bonne direction.
ÉQUIPEMENT DE POINTAGE
Marqueurs de contrôle. Ils se trouvent aux points de contrôle d’un parcours de course d’orientation; ils
sont composés de trois carrés joints sous forme triangulaire creuse. Les marqueurs de points de contrôle
sont divisés par une diagonale qui part du coin inférieur gauche et qui monte au coin supérieur droit pour
former deux triangles. Le triangle supérieur gauche est blanc et le triangle inférieur droit est orangé.
5-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-3 Marqueurs de contrôle
Poinçons de contrôle. Attaché aux marqueurs de contrôle, le poinçon y est souvent suspendu. Lors
d’une course d’orientation, chaque poinçon est différent des autres et force ainsi les à les recueillir dans
un ordre précis. Chaque poinçon est muni d’une série de lettres ou de chiffres différents.
Fiches descriptives. La fiche descriptive de contrôle contient tous les renseignements sur le compétiteur
et sa course ainsi que les symboles de l’IOF ou les descriptions écrites des points de contrôle.
Feuilles de pointage. Aussi connue sous le nom de carte de contrôle, c’est la carte dont le compétiteur se
sert pour recueillir les timbres aux marqueurs de contrôle du parcours. Elle est remise à la fin de la course.
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-4 Feuille de pointage Silva
Les marqueurs de contrôle d’une course d’orientation peuvent être improvisés en utilisant des
contenants de carton ou de plastique.
QUESTIONS
Q2. Si les courbes de niveau sont rapprochées les unes des autres, à quel type de pente devez-vous vous
attendre?
5-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Nommez une des trois parties principales d’une boussole d’orientation.
RÉPONSES PRÉVUES
R4. N’importe quel des éléments suivants : fiche descriptive, feuille de pointage, marqueurs de contrôle.
R5. La fiche descriptive donne au compétiteur une description de ce qu’il peut trouver au point de contrôle.
TECHNIQUES D’ORIENTATION
Façon de plier et tenir la carte. Plier la carte signifie que le coureur plie la carte sans la comprimer de
façon à ce que le chemin conscrit dans la direction du parcours apparaisse et que tout le reste soit replié
hors de la vue. Ce pliage aide le coureur à ne consulter à ce moment-là que l’information pertinente. La
façon de tenir la carte est en fonction de la sorte de boussole que le coureur utilise et de la main dans
laquelle il la transporte.
Orientation de la carte. Une carte est orientée lorsque le nord indiqué sur la carte est aligné avec le nord
sur le terrain. L’utilisateur de la carte doit choisir deux ou trois objets devant lui et les localiser sur la carte.
Les caractéristiques réelles et celles indiquées sur la carte doivent concorder. Cela s’appelle orienter la
carte par inspection. La façon la plus facile d’orienter une carte avec une boussole est de placer le rebord
de la base de la boussole parallèlement avec la ligne du nord magnétique, puis de tourner la carte jusqu’à
ce que la boussole soit orientée.
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-5 Orienter une boussole sur une carte
5-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Marquer la position sur la carte à l’aide du pouce. Le coureur doit tenir la carte adéquatement et placer
son pouce sur la carte pour marquer sa position en tout temps. Cette façon de faire épargne du temps et
aide à déterminer rapidement où se trouve le coureur, peu importe le nombre d’arrêts à effectuer et de
coup d’œil à jeter sur la carte. Les deux étapes principales de ce procédé sont d’assurer que la carte est
tenue correctement et orientée vers le nord.
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-6 Marquer la position avec le pouce
Déterminer la distance. Les coureurs ne doivent pas se fier aux caractéristiques cartographiques pour
estimer la distance. Il se peut qu’elles n’existent plus sur le terrain alors qu’elles apparaissent toujours sur
la carte. La meilleure méthode d’estimation de la distance est le « comptage de pas ». Le comptage de pas
est déterminé en sachant combien de pas sont nécessaires à une personne pour parcourir 100 mètres.
Pour gagner du temps, un coureur devrait connaître cette donnée avant de commencer une course.
L’instructeur devrait accompagner les cadets dans l’utilisation de ces techniques à l’extérieur
et les leur expliquer sur place.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
5-4-7
A-CR-CCP-701/PF-002
R3. La vérification de la présence de caractéristiques cartographiques est une technique où le coureur établit
une liste de vérification mentale des caractéristiques cartographiques le long du parcours jusqu’au point
de contrôle, qui l’aide à déterminer la proximité du point de contrôle.
Balises. Une caractéristiques cartographique linéaire importante qui suit plus ou moins parallèlement la
direction présumée à prendre et qui aboutit au point de contrôle. Un chemin entre deux points peut être
considéré comme une caractéristiques faite par l’homme.
Éléments d’alerte. Parfois appelé bornes. Une technique d’évaluation de l’itinéraire qui aide les coureurs
à établir une liste de vérification mentale de toutes les caractéristiques cartographiques qu’ils doivent
recueillir ou saisir avant de pouvoir arriver à leur point de contrôle. Il s’agit d’un point de repère
cartographique distinct et imposant qui traverse la ligne du parcours avant ou après le point de contrôle.
Ce doit être une caractéristique facile à reconnaître sur le terrain comme un gros étang ou une ligne de
tension. Si elle est située devant le point de contrôle, il agit comme un avertissement de la présence à
proximité du point de contrôle. Lorsqu’elle est situé au-delà du point de contrôle, il avertit le coureur qu’il
a dépassé le point de contrôle.
Points d’attaque. Certains points sont situés sur de petites caractéristiques cartographiques qui
ne peuvent être trouvées facilement. Dans ce cas, le coureur pourrait localiser une caractéristique
cartographique imposante aussi près du point de contrôle que possible. Le coureur cherchera cette
caractéristique cartographique, appelé point d’attaque, marchera en direction de cette caractéristique et
regardera autour pour trouver le point de contrôle qui se trouve à proximité.
Attaquer du haut. Un point de contrôle situé à flanc de colline est plus facile à trouver si le coureur
descend la pente. Le coureur a une meilleure vue du terrain en regardant vers le bas et il est ainsi capable
de trouver la meilleure route vers le point de contrôle.
Évaluation à partir d’un point élevé ou contournement. Lorsqu’une colline est en plein dans le parcours
entre deux points de contrôle, une décision doit être prise par le coureur s’il passe à travers celle-ci ou s’il la
contourne. La personne doit décider s’il lui est plus facile d’escalader la pente et de dépenser probablement
plus d’énergie ou de la contourner, ce qui pourrait occasionner le rallongement de l’itinéraire mais en
faciliter sa marche en raison du peu de changement d’élévation. L’élévation de la pente pourrait être un
facteur déterminant.
Itinéraire long et facile par rapport à un itinéraire court et ardu. Une autre décision à prendre par le
compétiteur est celle concernant la progression qui peut être faite selon la végétation qu’il peut rencontrer.
Il doit prendre en considération la distance à parcourir pour les deux itinéraires et avec quelle rapidité il
sera possible de se déplacer sur chaque type de terrain.
L’instructeur devrait accompagner les cadets dans l’utilisation de ces techniques à l’extérieur
et les leur expliquer sur place.
5-4-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Ceci peut paraître dérangeant pour un coureur débutant, mais les cadets devraient savoir
qu’ils utiliseront instinctivement certaines de ces techniques sans qu’ils ne s’en rendent
compte.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Le coureur a besoin des points d’attaque, car les points de contrôle sont souvent placés sur de petites
caractéristique cartographiques difficiles à trouver.
R2. Un coureur peut établir une liste de vérification mentale des caractéristiques cartographiques avant son
point de contrôle et les compiler de sorte qu’il puisse déterminer son éloignement du point de contrôle.
Technique « CPCT ». Une approche systématique de lecture de cartes, représentée par un sigle
signifiant :
Point d’attaque. Y a-t-il un point d’attaque facile à identifier? Il devrait être près et avant le marqueur,
distinct, important et facile à atteindre.
Choix de l’itinéraire. Quel est le meilleur itinéraire vers le point d’attaque? La nature du terrain, la
distance à parcourir et les compétences et les capacités du coureur sont des facteurs tributaires.
Technique. Quelle est la meilleure technique à utiliser pour chacune des sections de la compétition?
Une fois de plus, la nature du terrain, la distance et le coureur lui-même sont les facteurs à tenir
compte mais la technique choisie doit être décidée avant de débuter la section.
Simplifier la carte. C’est un procédé où seules les caractéristiques imposantes et pertinentes sont prise
en considération alors que celles non pertinentes ou mineures ne sont pas relevées. Les cartes modernes
sont très détaillées et peuvent créer de la confusion chez le coureur qui pourrait s’accrocher à tous les
détails. Cette méthode de simplification de la carte facilite la tâche au coureur qui peut analyser rapidement
un terrain détaillé et passer d’un point de contrôle au prochain point d’attaque en ne regardant que les
caractéristiques imposantes et plus pertinentes.
Lecture de carte rapide. De cette façon, un coureur peut se déplacer à travers le parcours en ne regardant
que les caractéristiques imposantes et facilement reconnaissables tout en ignorant les plus petits détails.
Cela permet une course plus rapide en ne regardant que les caractéristiques imposantes et en notant
approximativement les positions sur la carte. Cette technique sert au déplacement du point de contrôle,
5-4-9
A-CR-CCP-701/PF-002
ou du point de départ, au point d’attaque du prochain point de contrôle sur un terrain comportant des
caractéristiques distinctes. Une des règles importantes à retenir est de ne jamais aller plus loin que l’endroit
approximatif où l’on se trouve sur la carte.
Lecture de carte précise. De cette façon, un coureur analyse les petits détails précis du terrain lui
permettant de déterminer sa position exacte en tout temps. Cette technique sert principalement au
déplacement du point d’attaque au point de contrôle dans une zone où il y a beaucoup de détails sur la
carte. En lecture de carte précise, il est important de courir à une vitesse qui permet de déterminer avec
exactitude où l’on se trouve sur la carte.
Comptage de pas. Plusieurs coureurs l’utilisent le long d’une balise pour trouver un point d’attaque puis
courir du point d’attaque au point de contrôle relié à une caractéristique terrestre. Pour compter les pas,
compter chaque deuxième pas ou le nombre de fois que le pied gauche entre en contact avec le sol sur
une distance de 100 mètres. Un coureur devrait toujours connaître son nombre de pas avant le départ
d’une compétition.
Estimation de la distance. Pour estimer la distance, le coureur doit noter que deux distances sur la carte
sont presque identiques et compter les pas de la première distance; il détermine ensuite le nombre de
pas nécessaire pour couvrir la deuxième distance selon le compte obtenu pour la première distance.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Une approche systématique à la lecture de carte qui comprend le point de contrôle, le point d’attaque,
le choix de l’itinéraire et la technique.
R2. Simplifier la carte est une technique par laquelle les caractéristiques imposantes et importantes sont
notées et les caractéristiques plus petites ne sont pas relevées afin de faciliter la course en direction
du prochain point de contrôle.
agrandir les capillaires des muscles pour satisfaire à l’augmentation du flux sanguin qui se produit pendant
une activité physique; et
5-4-10
A-CR-CCP-701/PF-002
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement pour se préparer à l’activité physique et
pour prévenir des blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à améliorer la souplesse, qui représente l’amplitude des
mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être concentrés sur les zones corporelles qui ont été les plus
utilisées pendant la course d’orientation.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de l’échauffement est de faire des étirements et une activité cardiovasculaire légère pour préparer le
corps à l’activité physique et prévenir les blessures.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-4-7 ou 5-4-8). Il peut être utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints
qui aident à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
Les cadets devraient être espacés les uns des autres d’au moins deux longueurs de bras.
5-4-11
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et de la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
QUESTIONS
5-4-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Quel est le but d’exécuter une activité cardiovasculaire légère avant de participer à une activité
physique?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Pour augmenter graduellement la respiration et le rythme cardiaque et augmenter la température des
muscles afin de faciliter la réaction du tissu musculaire.
DÉPART
À ce moment-ci, les cadets s’avancent à la ligne de départ pour s’élancer au coup de sifflet de l’instructeur.
L’heure du départ doit être notée à ce moment-ci sur la feuille du marqueur tel que dans l’exemple de la figure 5-
4-10.
Au départ de l’activité, il y a généralement une zone appelée grille de départ. Une période de préparation de
trois minutes est accordée aux participants avant le départ de l’activité.
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-9 Exemple de grille de départ
Trois minutes avant le départ des cadets, ils sont appelés à la ligne « Avancez » de la grille de départ. Une
minute plus tard, au son du sifflet, les cadets s’avancent à la ligne « À vos marques » où ils révisent la liste
descriptive et la carte (s’il ne s’agit pas d’une carte déjà marquée). Une minute avant le départ, les cadets
s’avancent à la ligne « Prêt » où les cartes déjà marquées sont distribuées mais qu’ils ne peuvent consulter
tant qu’ils n’ont pas entendu le sifflet « Partez ».
5-4-13
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À l’heure du départ, le coup de sifflet « Partez » se fait entendre donnant le signal du départ. C’est à ce moment-
ci que l’heure du départ est inscrite sur la feuille du marqueur.
Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond, excursions, camping
Figure 5-4-10 Exemple de feuille du marqueur
Il est recommandé que les cadets reçoivent des cartes déjà marquées à ce niveau.
COURSE DU PARCOURS
Une fois que les cadets quittent la grille de départ, ils sont livrés à eux-mêmes pour utiliser leurs compétences
acquises afin de terminer la course d’orientation. Ils se servent des diverses techniques d’orientation, de lecture
de carte et d’évaluation du parcours qu’ils jugent pertinentes pour obtenir le meilleur résultat. À chaque point
de contrôle, ils doivent estampiller ou poinçonner la carte de pointage dans le carré approprié avec le code
symbolique pour prouver qu’ils l’ont visité.
TERMINER LA COURSE
La zone d’arrivée est habituellement située près de la zone de départ. C’est généralement un endroit dégagé
à la fin de la piste qui permet aux cadets de fournir un effort final pour diminuer leur temps ainsi que pour
permettre au chronométreur de les voir s’approcher de la ligne d’arrivée.
Une fois la ligne d’arrivée franchie, le chronométreur leur indique l’heure à écrire sur leur carte de pointage
qu’ils remettent au ramasseur de cartes de pointage. Le temps du cadet est ensuite transféré sur la feuille
générale du marqueur afin que tous les temps des cadets puissent être inscrits.
ACTIVITÉ
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de donner la chance à chaque cadet de participer à une course d’orientation pour
pratiquer les compétences apprises.
5-4-14
A-CR-CCP-701/PF-002
RESSOURCES
Sifflets.
Chronomètres.
Cartes d’orientation.
Boussoles d’orientation.
Crayons.
Fiches descriptives.
Cordage.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Choisir un chronométreur qui enregistrera les temps et les inscrira sur la feuille générale du marqueur.
Demander aux cadets de débuter l’activité un groupe à la fois en les amenant d’abord à la grille de départ
et en les faisant passer d’une étape à l’autre jusqu’au départ.
Demander au groupe de cadets suivant de procéder de la même façon que le groupe précédent à des
intervalles précisément calculés.
Au fur et à mesure que les groupes se présentent à la ligne d’arrivée, demander au chronométreur
d’indiquer à chaque groupe leur temps et de l’écrire sur la feuille générale du marqueur.
L’équipe gagnante est l’équipe qui termine la course avec le temps le plus rapide et le moins de déductions.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer que des cadets séniors ou des officiers sont positionnés à intervalle le long du parcours pour aider
les cadets qui pourraient être désorientés ou qui pourraient s’être blessés.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
5-4-15
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Se servir d’assistants pour chronométrer le temps, inscrire l’information sur la feuille générale du marqueur
et les placer à intervalles périodiques le long du parcours.
Une récupération consiste en des activités cardiovasculaires légères qui permettent au corps de récupérer
lentement ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures. Les récupérations servent
à:
étirer les muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et permettre leur retour à la longueur
au repos.
Les facteurs suivants sont importants à retenir pendant l’étirement afin de récupérer ses forces à la suite d’une
activité physique et de prévenir des blessures :
Étirer tous les principaux groupes musculaires, y compris le dos, la poitrine, les jambes et les épaules.
Maintenir l’étirement pendant au plus 30 secondes pour permettre aux muscles de s’étirer complètement.
Un étirement statique, qui est l’étirement d’un muscle et le maintien de cette position d’étirement sans
malaise pendant 10 à 30 secondes, est considéré la méthode d’étirement la plus sécuritaire.
L’étirement aide à détendre les muscles et à retourner à leur longueur au repos, ainsi qu’à améliorer la
souplesse, qui représente l’amplitude des mouvements à la hauteur des articulations.
À titre indicatif, prévoir un étirement de 10 minutes suite à l’exercice pour chaque heure d’exercice.
Les étirements prévus doivent être concentrés sur les zones corporelles qui ont été les plus
utilisées pendant la course d’orientation.
ACTIVITÉ
Durée : 9 min
OBJECTIF
L’objectif de la récupération est de faire des étirements et des activités cardiovasculaires légères pour permettre
au corps de récupérer ses forces à la suite d’une activité physique et de prévenir des blessures.
5-4-16
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RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le nombre de cadets, les placer de façon qu’ils puissent voir l’instructeur démontrer chaque
mouvement (selon la figure 5-4-11 ou 5-4-12). Il peut être utile, si possible, d’avoir des instructeurs adjoints
qui aident à démontrer les mouvements et à s’assurer que les cadets les exécutent adéquatement.
Les cadets devraient être espacés les uns des autres d’au moins deux longueurs de bras.
MESURES DE SÉCURITÉ
S’assurer qu’il y a suffisamment d’espace entre les cadets pour qu’ils puissent bouger librement.
S’assurer que les cadets exécutent les étirements et les activités cardiovasculaires légères de façon
sécuritaire, selon les directives indiquées ci-dessus.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Si des instructeurs adjoints sont présents, leur donner un aperçu du déroulement des activités et de la
façon de s’assurer que les cadets les exécutent de façon sécuritaire.
Connaître les activités qui sont sécuritaires et la façon de prévenir les blessures.
Évaluer et surveiller l’exécution de chaque mouvement pour s’assurer que les cadets ne les exécutent
pas de façon inappropriée qui pourrait entraîner des blessures.
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A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour préparer les appareils respiratoires et cardiovasculaires à retourner à leur état normal et à étirer les
muscles et les ligaments pour leur permettre de se détendre et de retourner à leur longueur au repos.
Les cadets participeront à une course d’orientation aux fins de la présente leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les instructeurs superviseront les cadets pendant qu’ils
participent à la course d’orientation.
OBSERVATIONS FINALES
Tous les cadets en première année de formation devraient avoir l’occasion de participer à une course
d’orientation organisée. À ce niveau, on ne devrait pas mettre l’accent sur la compétition. Les cadets devraient
plutôt se concentrer sur la participation et la manifestation de l’esprit d’équipe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
La course d’orientation peut être répartie de deux façons. L’objectif global des cadets est de participer à neuf
périodes de course orientation. Trois sessions peuvent servir à cet effet où la première soirée inclurait les PE1
à PE4 et les deux sessions subséquentes comprendraient les PE5 à PE7. On peut également concentrer le
tout lors d’une journée d’entraînement.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C0-002 (ISBN 0-88962-630-8) LeBlanc, J. et L. Dickson (1997). Straight Talk About Children and Sport:
Advice for Parents, Coaches, and Teachers. Oakville, ON et Buffalo, NY, Mosaic Press.
C0-007 Kjellstrom, B. (1978). Carte et boussole : Sport d’orientation, chasse et pêche, ski de fond,
excursions, camping. Montréal, Éditions de l’Homme.
5-4-18
A-CR-CCP-701/PF-002
C0-009 International Orienteering Federation (2006). Extrait le 20 avril 2006 du site http://
www.orienteering.org/footo/pictsymb.htm.
C0-010 Stott, W. (1987). Armchair Orienteering II: A Practical Guide to Route Planning. Winnipeg,
Manitoba Orienteering Association.
C0-011 Canadian Orienteering Federation (1985). Orienteering Level Two Coaching Certification.
C0-023 (A-CR-CCP-150/PT-001) Major J.R. Chapman, M.B.E. (1968). Orienteering: an Aid to Training.
London, England, Hillside Printing & Publishing Co.
C0-036 Women’s Heart Foundation (1999-2000). Extrait le 25 avril 2006 du site www.womensheart.org/
content/Exercise/stretching_exercise.asp.
C0-037 Walkablock Club of America (2005). Extrait le 25 avril 2006 du site www.walkablock.com/
stretch2.gif.
C0-040 Lose the Back Pain (2006). Extrait le 25 avril 2006 du site www.losethebackpain.com.
5-4-19
A-CR-CCP-701/PF-002
5-4-20
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe A
Baseball.
Basket-ball.
Hockey en salle.
Crosse.
Course d’orientation.
Ringuette.
Soccer.
Ballon canadien.
Balle molle.
Touch-football.
Volley-ball.
5A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe A
5A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
La présente liste de sports récréatifs n’est pas exhaustive. Il y a d’autres sports qui peuvent être approuvés
si les corps ou les escadrons désirent en demander l’approbation auprès de leurs régions ou détachements
respectifs.
Les règlements de base qui sont fournis pour les sports approuvés sont les règles des sports professionnels
ou de compétitions qui ont été parfois adaptées. Les règles du jeu et les dimensions des terrains illustrés
peuvent être modifiées en fonction des ressources et des installations disponibles au corps ou à l’escadron. Par
exemple, en disque volant suprême, le jeu peut être modifié pour qu’il soit joué à l’intérieur dans un gymnase
au lieu d’être joué sur un terrain extérieur.
Dans plusieurs cas, le nombre de joueurs par équipe peut être modifié selon le nombre de cadets qui jouent
une partie. Par exemple, dans le cas du touch-football ou du flag-football, le nombre de joueurs indiqué dans
le règlement est cinq mais les équipes peuvent jouer à plus de cinq joueurs à un moment donné. Les périodes
et les pauses peuvent être aussi modifiées pour s’ajuster aux horaires.
Tous les sports qui comportent une certaine forme de contact entre les participants doivent être adaptés pour
s’assurer qu’il n’y a pas de contact lorsqu’ils sont pratiqués par les cadets.
L’aperçu général de la course d’orientation ne fait pas partie de la présente section parce qu’il est inclus dans
l’OCOM C105.03 (section 4).
5B-1
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Chapitre 5, Annexe B
BASEBALL
Objectif : Tout en empêchant l’équipe adverse de marquer des points, chaque équipe essaie de marquer
autant de points que possible. Un point est marqué lorsqu’un joueur d’une équipe court (en sens anti-
horaire) et qu’il touche aux trois buts (coussins) et au marbre, ce qui équivaut à faire le tour des buts. Une
partie dure neuf manches et c’est l’équipe qui a le plus grand nombre de points qui gagne, à moins qu’il
y ait égalité. Dans un tel cas, la partie se poursuit jusqu’à ce qu’une des deux équipes marque un point
supplémentaire pour briser l’égalité (www.angelfire.lycos.com).
Pointage : Un point est accordé lorsqu’un membre d’une équipe complète le tour des buts.
Définitions :
Amorti Lorsqu’un frappeur frappe la balle en laissant la balle entrer en contact avec le bâton
pour qu’elle tombe au sol du champ intérieur.
Balle Un lancer est déclaré balle lorsqu’une balle est lancée hors de la zone des prises.
But sur balle Un frappeur se voit accorder un but sur balle si un lanceur lui lance quatre « balles »
lors d’une présence au bâton.
Coup de circuit Lorsqu’un frappeur frappe la balle en jeu par-dessus la clôture ou réussit à faire le
tour des buts lorsque la balle est frappée à l’intérieur de la clôture.
Fausse balle Une balle frappée dans la zone des fausses balles (voir la figure 5B-1).
Jeu forcé Cette situation survient lorsqu’un coureur est forcé d’avancer au prochain coussin
parce que le frappeur devient un coureur.
Prise Un lancer auquel le frappeur fait face et qui se trouve dans la zone des prises mais
sur lequel il ne s’élance pas, un lancer sur lequel le frappeur s’élance mais qui ne
touche pas à la balle ou un lancer sur lequel le frappeur s’élance, touche à la balle
et que la balle tombe dans le territoire des fausses balles aux deux premières prises.
Une fausse balle sur la troisième prise n’est pas considérée comme un retrait.
Retrait Un retrait est accordé à la suite d’un retrait au bâton (trois prises), d’un retrait forcé,
d’un retrait en course et d’un retrait sur un ballon.
Retrait sur un Ballon attrapé avant que la balle touche au sol ou à la clôture.
ballon
5B-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
BASEBALL
Équipement requis :
Règlements de base :
Une partie dure neuf manches de trois retraits (pour chaque équipe). Une partie peut être raccourcie
en raison des contraintes de temps.
Une des deux équipes joue d’abord au champ en occupant les diverses positions, y compris : un
lanceur, un receveur, un premier-but, un deuxième-but, un troisième-but, un arrêt-court, un voltigeur
de gauche, un voltigeur de centre et un voltigeur de droite (voir la figure 5B-1).
Les joueurs de l’autre équipe se présentent d’abord au bâton dans la première moitié de la manche
selon l’ordre établi des frappeurs.
Le lanceur tente de retirer le frappeur pour l’empêcher d’atteindre le premier coussin et les coussins
subséquents.
Un frappeur est retiré s’il accumule trois prises ou s’il frappe la balle et qu’elle est attrapée avant
qu’elle n’atteigne le sol, par un joueur de l’équipe qui joue au champ.
L’objectif du frappeur est d’atteindre les buts pour en faire le tour avant que la balle n’atteigne le
but. Le frappeur doit tenter de se rendre d’abord au premier but avant que la balle ne l’atteigne et
continuer possiblement jusqu’au suivant tant qu’il croit pouvoir l’atteindre avant la balle. Une fois que
le tour au bâton du frappeur est terminé, le prochain frappeur se présente au marbre pour frapper.
Une équipe marque un point lorsqu’un joueur est sauf au premier, au deuxième et au troisième but et
qu’il réussit à se rendre au marbre, ou si ce joueur frappe la balle de l’autre côté de la clôture (en jeu).
Pour obtenir plus de détails sur le baseball, consulter le document The Sports Rules Book : Essential Rules
for 54 Sports (1998), pp. 25-35.
5B-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
5B-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
BASKET-BALL
Objectif : Passer le ballon de basket-ball à travers le panier de l’équipe adverse afin d’obtenir le plus de
points à la fin de la partie.
Pointage : Chaque ballon de basket-ball qui entre dans un panier donne à l’équipe qui le réussit deux ou
trois points. Les tirs effectués à l’intérieur de la ligne des trois points comptent pour deux points et les tirs
effectués à ou au-delà de la ligne des trois points comptent pour trois points (voir la figure 5B-2).
Définitions :
Double dribble Dribbler des deux mains est une infraction qui entraîne un renversement (perte du ballon
au profit de l’autre équipe).
Dribble Le dribble consiste à faire rebondir le ballon sur le plancher en utilisant qu’une seule
main à la fois. Le dribble peut être fait par un joueur qui se déplace sur le terrain ou en
position arrêtée. Une fois qu’un joueur arrête de dribbler et qu’il tient le ballon, il ne peut
recommencer à dribbler tant qu’un autre joueur n’a pas touché au ballon (après que le
dribbleur a perdu le contrôle du ballon).
Marche Lorsqu’un joueur avance sur le terrain de basket-ball avec le ballon sans dribbler.
Passe Le déplacement du ballon d’un joueur à un autre joueur (de la même équipe) en le
lançant, le frappant ou le faisant rouler.
Pivot Lorsqu’un joueur qui retient le ballon pivote sur un pied toujours en contact avec le
plancher et que l’autre pied effectue un ou des pas dans l’une ou l’autre direction.
Rebond Lorsqu’un joueur prend possession du ballon à la suite d’un tir manqué, peu importe que
le tir ait été effectué par un coéquipier ou un adversaire.
Nombre de joueurs : Cinq joueurs par équipe en même temps sur le terrain de basket-ball.
Équipement requis :
Règlements de base :
5B-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
BASKET-BALL
Si un joueur en possession du ballon arrête de dribbler à tout moment, il ne peut que pivoter à l’endroit
ou il s’est arrêté ou faire un maximum de trois (3) pas et passer le ballon ou le tirer en direction du
panier.
Si une équipe marque, l’équipe adverse prend possession du ballon. L’équipe qui s’est fait marquer
un panier remet le ballon en jeu en plaçant un de ses joueurs sous le panier qui effectue une passe à
un de ses coéquipiers.
À tout moment de la partie, si le ballon est poussé à l’extérieur des limites ou si un joueur est pris en
faute, l’équipe adverse prend possession du ballon et se voit accorder un lancer franc ou une remise
en jeu de la ligne de touche.
Pour obtenir plus de détails sur le basket-ball, consulter le document The Sports Rules Book : Essential
Rules for 54 Sports (1998), pp. 37-46.
5B-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
FOOTBALL (FLAG-FOOTBALL/TOUCH-FOOTBALL)
Objectif : Il s’agit d’une adaptation du football où les équipes tentent de marquer le plus de points en
marquant des touchés. L’équipe qui accumule le plus haut pointage à la fin de la partie gagne.
Pointage :
Touché – six points :
Lorsqu’un joueur est en possession du ballon et que ce ballon touche ou traverse la ligne des buts de
l’équipe adverse. Un touché peut être marqué en courant avec le ballon, en attrapant une passe ou en
recouvrant un échappé et en atteignant ou traversant la ligne des buts de l’équipe adverse.
Transformations :
Un point si le jeu part de la ligne de cinq verges.
Deux points si le jeu part de la ligne de 12 verges.
Touché de sûreté – deux points.
Nota : Un retour d’interception dans la zone des buts de l’équipe adverse lors d’une tentative de
transformation vaut deux points pour l’équipe en formation défensive plus une possession du
ballon sur la série suivante avec remise en jeu à sa propre ligne de cinq verges.
Définitions :
Ballon mort Lorsque le ballon est mort et que le jeu est terminé.
Échappé Lorsqu’un joueur perd possession du ballon au moment où le jeu n’est pas arrêté.
Premier essai C’est une nouvelle série de quatre essais. Chaque équipe a quatre essais pour réussir
un jeu lorsque sa formation offensive est sur le terrain.
Remise en jeu Une remise en jeu automatique survient lorsque le ballon est mort sur ou derrière la ligne
automatique des buts d’une équipe à la suite d’un jeu exécuté par l’adversaire et que ce jeu n’est pas
un touché.
Zone Cette zone est constituée des cinq premières verges à partir de chaque zone des buts.
d’interdiction de Lorsque le ballon se trouve à la ligne de cinq verges ou à l’intérieur de la zone des cinq
jeu au sol verges de l’équipe en formation défensive, la formation offensive ne peut utiliser un jeu
au sol pour franchir la ligne de mêlée.
Nombre de joueurs : Cinq joueurs de chaque équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Règlements de base :
5B-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
FOOTBALL (FLAG-FOOTBALL/TOUCH-FOOTBALL)
la ligne du centre. Une fois qu’elle a traversé la ligne du centre, elle a trois jeux pour marquer un
touché.
Si l’équipe en formation offensive ne réussit pas à marquer, la possession du ballon change d’équipe
(passe à l’adversaire) et la nouvelle équipe offensive prend possession du ballon à sa propre ligne de
cinq verges.
L’équipe qui jouait en formation défensive au début de la première demie a la possession du ballon au
début de la deuxième demie.
Si une équipe échoue à traverser la ligne du centre après trois essais, la possession du ballon change
de main.
Un premier jeu automatique accordé à la suite d’une pénalité annule l’obligation concernant les trois
essais pour gagner un premier essai ou marquer des points. La possession du ballon passe à l’équipe
adverse si l’équipe à l’offensive ne réussit pas à traverser la ligne du centre.
Pour commencer le jeu, le ballon doit être remis en jeu entre les jambes du centre. Le ballon est remis
vers l’arrière au quart-arrière.
Le centre ne peut recevoir une remise de ballon de la part du quart-arrière une fois qu’il lui a remis le
ballon.
Le quart-arrière ne peut courir avec le ballon au-delà de la ligne de mêlée.
Tous les joueurs défensifs peuvent se ruer sur le porteur de ballon une fois qu’il y a eu remise de
ballon ou que le ballon a été lancé, ou encore s’il y a eu une feinte de course et passe ou une feinte
de remise de ballon.
Le quart-arrière n’a seulement que sept secondes pour lancer le ballon sinon il est hors jeu.
Au flag-football, les joueurs n’ont pas le droit d’attraper une passe si leur drapeau est tombé.
Ce jeu doit être joué sans contact. Les obstructions et les plaqués ne sont pas permis.
Pour obtenir plus de détails sur le football, consulter le document The Sports Rules Book : Essential
Rules for 54 Sports (1998), pp. 125-136. Ces règlements doivent alors être adaptés pour le flag-football
ou le touch-football; certaines de ces modifications se trouvent aux pages 132 et 133. On peut trouver
l’information sur le flag-football à l’adresse suivante : www.slam.canoe.ca/FlagFootball/Rules/home.html.
5B-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
5B-9
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
HOCKEY EN SALLE
Objectif : Faire passer la balle entre les poteaux et sous la barre horizontale du filet de l’équipe adverse
afin d’obtenir le plus de points à la fin de la partie.
Pointage : Un joueur qui entre la balle dans le filet adverse à l’aide de son bâton marque un but. L’équipe
qui accumule le plus haut pointage à la fin de la troisième période gagne la partie.
Définitions :
But Un but est compté lorsqu’un joueur réussit à faire traverser la balle de l’autre côté de la
ligne des buts.
Mise au jeu Lorsque deux joueurs se rencontrent pour essayer de prendre possession de la balle
lorsque l’arbitre la laisse tomber.
Rebond Une balle qui rebondit sur le gardien ou le poteau des buts.
Nombre de joueurs : Six joueurs de chaque équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Règlements de base :
Pour obtenir plus de détails sur le hockey, consulter le document The Sports Rules Book : Essential Rules
for 54 Sports (1998), pp. 159-168. Ces règlements doivent être adaptés pour le hockey en salle.
5B-10
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
5B-11
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Objectif : Lancer la balle dans le filet de l’équipe adverse afin d’obtenir le plus de points à la fin de la
partie.
Pointage : Un but est compté lorsque la balle dépasse complètement la ligne des buts, entre les poteaux
et sous la barre horizontale du filet de l’équipe adverse.
Définitions :
Bloc Une action utilisée par un joueur qui n’est pas en possession de la balle pour bloquer le
chemin à un adversaire pour qu’il prenne une direction différente. Le joueur doit accorder
suffisamment de temps à son adversaire pour que ce dernier puisse voir le bloc et réagir
en conséquence.
Couloir de Le chemin libre vers le but lorsqu’un lancer franc est accordé à l’équipe en attaque à
pénalité l’intérieur de la zone de lancer critique devant la ligne de but.
Lancer Les joueurs adverses sont espacés d’un mètre, l’arbitre se tient debout à quatre à huit
mètres des joueurs et lance la balle dans les airs et les joueurs l’attrapent dans sa
descente. Aucun autre joueur ne peut se trouver à moins de quatre mètres des joueurs
se disputant le lancer.
Obstruction Cette situation se présente lorsqu’un joueur s’interpose dans la course d’un adversaire
en possession de la balle sans lui donner la chance d’arrêter ou de changer de direction
sans entrer en contact.
Substitut Un joueur défensif de l’équipe du gardien de but qui peut entrer dans le cercle du but
lorsque l’équipe de ce dernier est en possession de la balle et que le gardien est hors du
cercle de but.
Zone de lancer Une zone à chaque extrémité du terrain où l’équipe en attaque tire au but.
critique
Nombre de joueurs : Douze joueurs par équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Règlements de base :
5B-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Pour obtenir plus de détails sur la crosse, consulter le document The Sports Rules Book : Essential Rules
for 54 Sports (1998), pp. 179-186.
5B-13
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Objectif : Lancer l’anneau entre les poteaux et sous la barre horizontale du filet de l’équipe adverse afin
d’obtenir le plus de points à la fin de la partie.
Pointage : Un point chaque fois qu’un joueur fait entrer l’anneau dans le filet adverse.
Définitions : S.O.
Nombre de joueurs : Six joueurs de chaque équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Règlements de base :
La partie débute avec l’équipe adverse qui effectue une passe à partir du cercle de mise au jeu
(similaire au cercle de mise en jeu du hockey).
Les équipes sont composées d’un gardien de but, de deux défenseurs et de trois attaquants.
L’anneau se passe sur la surface de jeu un peu comme l’est la rondelle au hockey afin de faire entrer
l’anneau dans le filet de l’équipe adverse.
Les remises en jeu en ringuette se font par des passes. L’anneau est placé dans le cercle, un joueur
en prend possession et a cinq secondes pour faire une passe à un de ses coéquipiers. Il est permis
de tirer au but à partir du cercle de passe.
Le bâton est placé à l’intérieur de l’anneau et non à l’extérieur comme au hockey.
Si l’anneau se retrouve à l’intérieur de la zone de but, le seul joueur qui peut toucher à l’anneau est
le gardien de but. Le gardien de but prend habituellement possession de l’anneau et le lance comme
un disque volant à un coéquipier, mais il ne peut le lancer au-delà de la ligne bleue. Cependant, le
gardien de but peut aussi le frapper avec un bâton ou son pied.
De plus amples détails sur le sport de la ringuette se trouvent sur le site www.ringette.ca.
5B-14
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
www.ringette.ca
Figure 5B-6 Surface de jeu de ringuette
5B-15
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
SOCCER
Objectif : Botter le ballon de soccer entre les poteaux et sous la barre horizontale du filet de l’équipe
adverse afin d’obtenir le plus de points à la fin de la partie.
Pointage : Un point est compté pour chaque but réalisé dans le filet de l’équipe adverse; le ballon doit
traverser complètement la ligne de but.
Définitions :
Coup de pied Survient lorsqu’un joueur botte le ballon au-delà de la ligne de but de l’équipe adverse.
de but L’équipe adverse se voit accorder le coup de pied de but. Les joueurs adverses doivent
se placer à l’extérieur de la surface de réparation jusqu’à ce que le ballon soit remis en
jeu par le gardien de but ou un autre joueur. Le ballon doit être botté hors de la surface
de réparation pour être en jeu. Le joueur qui effectue le coup de pied de but ne peut
toucher de nouveau au ballon tant qu’un autre joueur n’y a pas touché.
Coup de pied Accordé à l’équipe adverse lorsque le ballon est touché par un joueur de l’équipe et sort
de coin de la surface de jeu derrière sa propre ligne de but. Tous les joueurs de l’équipe adverse
à celle qui effectue le coup de pied de coin doivent se trouver à au moins 10 verges du
ballon au moment du coup de pied de coin.
Coup de pied Il est accordé à une équipe lorsqu’un joueur adverse commet une faute intentionnelle
de réparation dans la surface de réparation. Tous les joueurs, à l’exception de celui qui effectue le tir et
le gardien de but doivent se tenir à l’extérieur de la surface de réparation, à au moins dix
verges du ballon. Le gardien de but doit se tenir debout sur la ligne de but et ne doit pas
déplacer ses pieds tant que le ballon n’a pas été botté. Si un but n’est pas marqué et que
le ballon sort hors limite après avoir été touché par le gardien de but, l’équipe offensive
obtient un coup de pied de coin.
Dribble Déplacement du ballon avec les pieds dans un mouvement continu en faisant passer le
ballon d’un pied à l’autre.
Faute Une faute entraîne un coup franc direct ou indirect par l’équipe adverse au point où la
faute a été commise.
Rentrée de Elle est accordée à une équipe lorsque le ballon sort par les lignes de touche et qu’il a
touche été touché en dernier par un joueur adverse. Un joueur effectue la rentrée de touche
en passant le ballon à deux mains par-dessus sa tête en prenant bien soin que ses
deux pieds soient en contact avec le sol au moment de relâcher le ballon. Une partie de
chaque pied doit se trouver sur ou derrière la ligne de touche.
Nombre de joueurs : Jusqu’à 11 joueurs par équipe sur le terrain en même temps.
Équipement requis :
Règlements de base :
5B-16
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
SOCCER
Pour obtenir plus de détails sur le soccer, consulter le document The Sports Rules Book : Essential Rules
for 54 Sports (1998), pp. 237-245.
5B-17
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Objectif : Tout en empêchant l’équipe adverse de marquer des points, chaque équipe essaie de marquer
autant de points que possible. Un point est marqué lorsqu’un joueur d’une équipe court (en sens anti-
horaire) et qu’il touche aux trois buts (coussins) et au marbre, ce qui équivaut à faire le tour des buts. Une
partie dure neuf manches et c’est l’équipe qui a le plus grand nombre de points qui gagne, à moins qu’il
y ait égalité. Dans un tel cas, la partie se poursuit jusqu’à ce qu’une des deux équipes marque un point
supplémentaire pour briser l’égalité (www.angelfire.lycos.com).
Pointage : Un point est accordé lorsqu’un membre d’une équipe complète le tour des buts.
Définitions :
Coup de circuit Lorsqu’un frappeur frappe la balle en jeu par-dessus la clôture ou réussit à faire le tour
des buts lorsque la balle est frappée à l’intérieur de la clôture.
Fausse balle Toute balle frappée dans le territoire des fausses balles.
Jeu forcé Cette situation survient lorsqu’un coureur est forcé d’avancer au prochain coussin parce
que le frappeur devient un coureur.
Règle de Si le ballon est attrapé au vol après le botté du botteur, le botteur est retiré. Quant à eux,
l’attrapé au vol les autres joueurs qui sont sur les buts doivent toucher au but où ils se trouvent, après
que le ballon soit capté, avant qu’ils ne puissent courir vers le but suivant.
Retrait Un retrait est accordé à la suite d’un retrait au bâton, d’un retrait forcé, d’un retrait en
course et d’un retrait sur un ballon.
Retrait en Cette situation survient lorsqu’un joueur défensif touche un coureur avec la balle lorsque
course ce dernier n’est pas sur un coussin.
S’éloigner du Lorsqu’un coureur s’éloigne d’un but avant que la balle ait quitté la main du lanceur.
but
Vol de but Lorsqu’un coureur tente de voler un but pendant le lancer au botteur.
Nombre de joueurs : Huit joueurs par équipe en même temps sur le terrain lorsque l’équipe n’est pas à
l’offensive.
Équipement requis :
Règlements de base :
Une partie dure cinq manches de trois retraits (pour chaque équipe).
5B-18
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Une des deux équipes joue d’abord au champ en occupant les diverses positions, y compris : un
lanceur, un receveur, un premier-but, un deuxième-but, un troisième-but, un arrêt-court, un voltigeur
de gauche, un voltigeur de centre et un voltigeur de droite, et d’autres joueurs de champ extérieur
selon le nombre de joueurs.
Le ballon lancé par le lanceur doit toucher le sol au moins une fois et ne peut pas se retrouver à plus
de un pied de hauteur au-dessus du marbre lorsqu’il arrive à la hauteur du botteur. Le ballon doit être
lancé le plus en douceur possible.
Un ballon est en jeu une fois que le lanceur fait rouler le ballon en direction du marbre et que le
botteur tente de botter le ballon.
Le botteur doit attendre que le ballon soit à moins de trois pieds du marbre avant de tenter de botter le
ballon.
Il n’est pas permis de s’éloigner du but ou de voler un but.
Les amortis ne sont pas permis.
Le botteur qui se trouve dans la zone de frappe doit botter le ballon avec son pied ou sa jambe au-
dessous du genou.
Les joueurs de champ peuvent retirer le coureur en transportant le ballon et en touchant le coureur
ou en lançant le ballon vers le coureur et en l’atteignant. Les ballons doivent être lancés de façon à
atteindre le coureur au-dessous de la ceinture.
Un coureur qui quitte son but avant que le ballon ait atteint le marbre ou qu’il soit botté est retiré et le
ballon est considéré mort.
De plus amples détails sur le ballon canadien ou kick-ball peuvent être trouvés sur les sites
www.stanford.edu/group/Intramurals/kickballrules.html ou www.kickball.com.
5B-19
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
5B-20
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
BALLE MOLLE
Objectif : Tout en empêchant l’équipe adverse de marquer des points, chaque équipe essaie de marquer
autant de points que possible. Un point est marqué lorsqu’un joueur d’une équipe court (en sens anti-
horaire) et qu’il touche aux trois buts (coussins) et au marbre, ce qui équivaut à faire le tour des buts. Une
partie dure neuf manches et c’est l’équipe qui a le plus grand nombre de points qui gagne, à moins qu’il
y ait égalité. Dans un tel cas, la partie se poursuit jusqu’à ce qu’une des deux équipes marque un point
supplémentaire pour briser l’égalité (www.angelfire.lycos.com).
Pointage : Un point est accordé lorsqu’un membre d’une équipe complète le tour des buts.
Définitions :
Amorti Lorsqu’un frappeur frappe la balle en laissant la balle entrer en contact avec le bâton
pour qu’elle tombe au sol au champ intérieur.
Balle Un lancer est déclaré balle lorsqu’une balle est lancée hors de la zone des prises.
But sur balle Un frappeur se voit accorder un but sur balle si un lanceur lui lance quatre « balles ».
Coup de circuit Lorsqu’un frappeur frappe la balle en jeu par-dessus la clôture ou réussit à faire le tour
des buts lorsque la balle est frappée à l’intérieur de la clôture.
Fausse balle Toute balle frappée dans le territoire des fausses balles.
Feinte de retrait C’est une forme d’obstruction envers un coureur par un joueur de champ qui n’a pas la
en course balle ou qui n’est pas sur le point de la recevoir. L’arbitre accorde au coureur le but où il
se serait rendu comme si aucune obstruction n’avait été faite.
Glissade et Lorsqu’un joueur glisse et dépasse le premier but lorsqu’il est en course. Elle est
dépassement permise au premier but mais pas au deuxième et au troisième but, où le coureur pourrait
du but être retiré en course.
Interférence L’interférence survient lorsqu’un joueur offensif entrave ou perturbe un joueur défensif au
moment où il tente de faire un jeu. L’interférence peut être d’ordre physique ou verbal.
Jeu forcé Cette situation survient lorsqu’un coureur est forcé d’avancer au prochain coussin parce
que le frappeur devient un coureur.
Manche Une manche est composée de la première moitié de la manche et de la seconde moitié
de la manche. Chaque équipe a l’occasion de se présenter au bâton et de jouer au
champ à tour de rôle durant la première et la seconde moitié de chaque manche.
Retrait Un retrait est accordé à la suite d’un retrait au bâton, d’un retrait forcé, d’un retrait en
course et d’un retrait sur un ballon.
Retrait en Cette situation survient lorsqu’un joueur défensif touche un coureur avec la balle lorsque
course ce dernier n’est pas sur un coussin.
Retrait sur un Ballon attrapé avant que la balle touche au sol ou à la clôture.
ballon
5B-21
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
BALLE MOLLE
S’éloigner du Lorsqu’un coureur s’éloigne d’un but (en balle rapide) au moment où la balle a quitté
but la main du lanceur. En balle lente, un coureur ne peut pas s’éloigner du but tant que la
balle n’a pas été frappée, n’a pas touché au sol ou n’a pas atteint la hauteur du marbre,
mais il doit retourner au but si la balle n’est pas frappée.
Territoire des La zone à l’extérieur de la ligne de démarcation des fausses balles (voir la figure 5B-9).
fausses balles
Vol de but À la balle rapide, un coureur peut tenter de voler un but pendant un lancer au frappeur.
Nombre de joueurs : Dix joueurs par équipe en même temps sur le terrain lorsque l’équipe n’est pas à
l’offensive.
Équipement requis :
Règlements de base :
Une partie dure sept manches de trois retraits (pour chaque équipe).
Une des deux équipes joue d’abord au champ en occupant les diverses positions, y compris : un
lanceur, un receveur, un premier-but, un deuxième-but, un troisième-but, un arrêt-court, un voltigeur
de gauche, un voltigeur de centre, un voltigeur de droite et un voltigeur supplémentaire.
Les joueurs de l’autre équipe se présentent d’abord au bâton dans la première moitié de la manche
selon l’ordre établi des frappeurs.
Le lanceur tente de retirer le frappeur pour l’empêcher d’atteindre le premier coussin et les coussins
subséquents.
Le lanceur doit exécuter un lancer par-dessous.
Un frappeur est retiré s’il accumule trois prises ou s’il frappe la balle et qu’elle est attrapée, avant
qu’elle n’atteigne le sol, par un joueur de l’équipe qui joue au champ.
L’objectif du frappeur est d’atteindre les buts pour en faire le tour sans être retiré en course et avant
que la balle n’atteigne le but. Une équipe marque un point lorsqu’un joueur est sauf au premier, au
deuxième et au troisième but et qu’il réussit à se rendre au marbre, ou si ce joueur frappe la balle de
l’autre côté de la clôture (en jeu).
Pour obtenir plus de détails sur la balle molle, consulter le document The Sports Rules Book : Essential
Rules for 54 Sports (1998), pp. 247-259.
5B-22
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
5B-23
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
Objectif : Compter des points en attrapant une passe dans la zone de but adverse afin d’obtenir le plus de
points à la fin de la partie.
Pointage : Les points sont accordés à une équipe lorsqu’un joueur attrape une passe dans la zone de but
adverse. Une partie typique est de 15 points.
Définitions :
Bombe Une longue passe en hauteur qui traverse presque tout le terrain.
Contrer Rendre la vie difficile au lanceur de manière à ce qu’il ne puisse lancer le disque dans
une certaine direction et le forcer ainsi à le lancer dans une autre direction.
Couper Une tentative pour se libérer d’autres joueurs afin de recevoir une passe.
Latérale Une passe latérale sur le sens de la largeur du terrain au lieu du sens de la longueur.
Permutation Lorsque deux défenseurs s’échangent la couverture des joueurs offensifs qu’ils couvrent.
Tentative Lorsqu’un défenseur s’éloigne de son marqueur pour tenter d’intercepter une passe faite
d’interception à un autre joueur.
Nombre de joueurs : Sept joueurs par équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Un disque de plastique (disque volant). Des cônes pour marquer les limites.
Règlements de base :
Chaque équipe aligne ses joueurs devant sa propre zone de but pour commencer à jouer. L’équipe
défensive lance le disque à l’équipe offensive.
Le disque peut être joué dans toutes les directions en le passant aux coéquipiers. Les joueurs doivent
demeurer stationnaires lorsqu’ils ont le disque en main. Il doit être lancé à un autre joueur sur le
terrain situé plus près de la zone de but.
Un joueur ne peut pas retenir le disque pendant plus de 10 secondes. Le défenseur qui couvre le
joueur qui a le disque en main (le couvreur) doit effectuer le décompte.
Lorsqu’une passe n’est pas complétée parce qu’elle est en dehors du terrain, qu’elle est échappée,
bloquée ou interceptée, etc., l’équipe défensive prend possession du disque et devient l’équipe
offensive.
Pour ramener le disque en jeu, il doit être ramené au point de sortie du lancer ou à l’endroit le plus
près où un défenseur y a touché.
Aucun contact physique n’est permis entre les joueurs.
Un lancer peut être effectué dans la foulée si pas plus de trois pas sont effectués après l’attrapé. Le
lanceur ne peut pas changer de direction ou accélérer après l’attrapé du disque.
5B-24
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
De plus amples détails sur le disque volant suprême se trouvent sur le site www.whatisultimate.com ou
www.upa.org/ultimate.
www.whatisultimate.com
Figure 5B-10 Terrain de disque volant suprême
5B-25
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
VOLLEY-BALL
Objectif : Marquer des points en frappant le ballon dans la partie du terrain de l’équipe adverse afin
d’accumuler le plus de points à la fin de la partie.
Pointage : Un point est accordé chaque fois que le ballon touche le sol à l’intérieur des limites du terrain
de l’équipe adverse, lorsque les adversaires sont incapables de retourner le service après trois frappes,
lorsque les adversaires retournent le ballon hors limites ou lorsque les adversaires commettent une faute
dans le cas où ces adversaires constituent l’équipe au service.
Définitions :
Bloc Survient lorsqu’un ou plusieurs joueurs arrêtent le ballon avant ou aussitôt après qu’il a
franchi le filet.
Échange de jeu L’échange des frappes du ballon d’une équipe à l’autre. L’équipe qui gagne l’échange de
jeu obtient le service.
Ligne d’attaque Ligne séparant chaque côté du terrain d’une équipe en zone d’attaque et zone de
défense.
Ordre de Chaque équipe a un ordre de rotation qui doit être respecté lorsqu’il gagne le service.
rotation Chaque fois que l’équipe gagne un service, les joueurs doivent changer de position en
sens horaire.
Nombre de joueurs : Six joueurs par équipe en même temps sur le terrain.
Équipement requis :
Règlements de base :
La partie se poursuit jusqu’à ce qu’une équipe compte 15 points et conserve une avance de deux
points.
L’équipe place sur le terrain trois joueurs en zone d’attaque et trois joueurs en zone de défense.
Les joueurs peuvent frapper le ballon avec leurs mains jointes (manchette) et le taper pour effectuer
une passe en touche haute, une passe par en dessous, avec la main ouverte ou le poing.
Une des deux équipes commence par servir alors que l’autre reçoit le ballon. Un joueur conserve le
service jusqu’à ce que l’autre équipe gagne le service.
Tous les joueurs d’une équipe doivent effectuer une rotation de position lorsque le service revient à
cette équipe.
Le serveur peut se tenir n’importe où derrière la ligne de fond pour servir.
Une faute de service survient si le ballon touche un joueur de l’équipe au service, ne traverse pas
l’espace de passage au-dessus du filet, touche le filet ou tout autre objet, ou atterrit hors limites.
Seule l’équipe qui est au service peut marquer des points.
5B-26
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
VOLLEY-BALL
Si l’équipe qui reçoit le service empêche l’équipe adverse de faire le point, elle se voit accorder le
prochain service.
Chaque équipe a droit à un maximum de trois touches (en plus du bloc) pour renvoyer le ballon par-
dessus le filet.
Le ballon est toujours en jeu même s’il touche le filet, sauf lors du service.
Pour obtenir plus de détails sur le volley-ball, consulter le document The Sports Rules Book : Essential
Rules for 54 Sports (1998), pp. 325-334.
5B-27
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe B
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
(ISBN 0-88011-807-5) Human Kinetics with Thomas Hanlon (1998). The Sports Rules Book: Essential Rules
for 54 Sports. É.-U., Human Kinetics Publishers, Inc.
Stanford Intramurals, Department of Athletics, Physical Education and Recreation. Extrait le 30 avril 2006 du
site www.stanford.edu/group/Intramurals/kickballrules.html.
5B-28
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
EXEMPLES D’ÉTIREMENT
Le cou
www.womensheart.org/content/Exercise/stretching_exercise.asp
www.womensheart.org/content/Exercise/stretching_exercise.asp
www.womensheart.org/content/Exercise/stretching_exercise.asp
5C-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
Les épaules
www.walkablock.com/stretch2.gif
www.eeshop.unl.edu
5C-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
Les bras
5C-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
www.womensheart.org/content/Exercise/stretching_exercise.asp
5C-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
Le dos
www.roadcycling.com/artman/upload/stretches.jpg
5C-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
La hanche et l’aine
5C-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
5C-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
Les jambes
www.womensheart.org/content/Exercise/stretching_exercise.asp
5C-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
Pour d’autres étirements, vous pouvez consulter les sites Web suivants :
www.womensheart.org
www.walkablock.com
www.shelterpub.com
www.eeshop.unl.edu
www.losethebackpain.com
www.roadcycling.com
www.spineuniverse.com
5C-9
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe C
5C-10
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe D
Le lancer du volant Chaque membre de l’équipe doit lancer un 2 points pour chaque lancer
volant de badminton dans un seau selon une réussi.
distance prévue. Cette activité se poursuit
jusqu’à ce que le temps soit écoulé.
Le lancer de précision Chaque membre de l’équipe doit lancer 5 points pour le cercle intérieur
une poche de jeu de poches, ou un article et ainsi de suite jusqu’au cercle
semblable, dans un anneau comprenant des extérieur qui a une valeur de
cercles concentriques de valeurs différentes. 1 point.
On peut faire les cercles sur le plancher
avec du ruban masque. Cette activité se
poursuit jusqu’à ce que le temps soit écoulé.
La balle par-dessus et Les membres de l’équipe se placent en file 1 point pour chaque séquence
en dessous indienne et se passent une balle au-dessus réussie (aucun point n’est attribué
et en dessous jusqu’à la fin, puis le dernier si la balle a été échappée, car elle
membre court à l’avant et recommence doit être retournée au début de la
l’activité. La première personne passe la file).
balle par-dessus sa tête et la personne
suivante passe la balle entre ses jambes.
Cette activité se poursuit jusqu’à ce que le
temps soit écoulé.
Le lancer du ballon de Chaque membre de l’équipe doit lancer un 2 points pour chaque lancer
basket-ball ballon de basket-ball dans le filet à partir réussi.
d’une distance prévue. Cette activité se
poursuit jusqu’à ce que le temps soit écoulé.
Frapper le ballon Les membres de l’équipe doivent former un 1 point chaque fois que le ballon
de volley-ball en cercle et frapper en manchette le ballon de est frappé sans le laisser tomber.
manchette volley-ball d’une personne à l’autre sans qu’il
touche le plancher. Cette activité se poursuit
jusqu’à ce que le temps soit écoulé.
La course d’obstacles Organiser un parcours avec des cônes. 2 points pour chaque membre qui
en dribblant un ballon Chaque membre doit dribbler avec succès réussit l’activité.
de soccer un ballon de soccer autour des cônes, puis
passer le ballon à la personne suivante.
La course d’obstacles Organiser un parcours avec des cônes. 2 points pour chaque membre qui
en dribblant un ballon Chaque membre doit dribbler avec succès réussit l’activité.
de basket-ball un ballon de basket-ball autour des cônes,
puis passer le ballon à la personne suivante.
5D-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe D
Le saut à la corde Chaque membre de l’équipe doit sauter à 5 points pour chaque membre qui
la corde le plus longtemps possible sans fait un nombre précis de sauts
arrêter ou se mêler dans la corde. (p. ex. 15 sauts) et 10 points
pour un nombre précis de sauts
supplémentaires (p. ex. 30 sauts).
Le saut en longueur Placer du ruban ou des repères représentés Des points progressifs doivent
avec élan par une valeur numérique à attribuer selon la être indiqués sur le ruban
longueur des sauts de chaque membre. ou les repères des diverses
distances (p. ex. 2 points pour
chaque membre qui dépasse le
repère A et 5 points pour ceux qui
dépassent le repère B).
Le saut en longueur Placer du ruban ou des repères représentés Des points progressifs doivent
sans élan par une valeur numérique à attribuer selon la être indiqués sur le ruban
longueur des sauts de chaque membre. ou les repères des diverses
distances (p. ex. 2 points pour
chaque membre qui dépasse le
repère A et 5 points pour ceux qui
dépassent le repère B).
Les buts au hockey en Chaque membre de l’équipe doit se tenir 1 point pour chaque membre
salle debout à un endroit prévu et tenter de tirer qui compte un but et 3 points
une balle dans le filet avec un bâton de si la balle atteint la partie de
hockey en salle. Une partie du filet pourrait bonification.
être délimitée pour attribuer des points de
bonification.
La petite course Organiser une petite course d’obstacles que 3 points pour chaque membre qui
d’obstacles chaque membre de l’équipe doit parcourir réussit à terminer le parcours.
avec succès. Le parcours peut comprendre
des sauts par-dessus des bancs, des
rampements en dessous ou par-dessus des
articles solides, une course autour de cônes,
etc.
5D-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe D
Activités amusantes
La course à l’œuf ou Chaque membre de l’équipe doit marcher 1 point est attribué pour chaque
au bonbon avec un œuf ou un bonbon dans une cuillère membre qui réussit l’activité.
à un endroit prévu et revenir au point de
départ sans échapper l’œuf ou le bonbon.
Chaque cadet doit faire la même activité à
tour de rôle.
L’enfilement d’un Le premier membre de l’équipe enfile un 3 points chaque fois que le groupe
chandail grand chandail. Il court ensuite à l’endroit termine l’activité.
prévu et retourne au groupe où il donne la
main au membre suivant. Deux personnes
enlèvent le chandail du premier membre
pour l’enfiler à la personne suivante; cela se
poursuit jusqu’à ce que le temps soit écoulé.
L’enfilement de bas- Chaque membre de l’équipe doit enfiler des 2 points pour chaque membre qui
culottes avec des bas-culottes par-dessus son pantalon à l’aide réussit l’activité.
mitaines ou des gants de mitaines ou de gants de cuisine sans les
de cuisine déchirer.
Les bottes clouées Les membres de l’équipe placent leurs 2 points pour chaque essai réussi.
à un montant et pieds dans les bottes qui sont clouées à
le groupe marche des montants, puis l’équipe doit marcher
ensemble ensemble à un endroit prévu.
La course à trois Deux membres attachent leurs pieds 2 points pour chaque paire qui
jambes opposés ensemble à l’aide d’un foulard réussit l’activité.
et doivent marcher ensemble à un endroit
prévu. Les paires suivantes poursuivent
l’activité.
Le nœud humain Tous les membres de l’équipe font un cercle 5 points pour chaque nœud défait
et lèvent les deux mains dans les airs. Ils avec succès.
doivent ensuite fermer les yeux et faire
lentement un ou deux pas vers l’avant selon
les directives du marqueur. Chaque membre
prend la main d’un autre membre. Le but est
de défaire le nœud de façon à ce que les
membres du groupe forment un cercle côte
à côte, et que chacun d’eux tient la main des
personnes situées à ses côtés.
5D-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe D
La course avec vieux À partir d’une pile de vieux vêtements, 3 points pour chaque membre qui
vêtements chaque membre de l’équipe doit enfiler de termine l’activité.
vieux vêtements sur ses propres vêtements
et courir à un endroit prévu avant de
retourner à son équipe. Il doit ensuite enlever
les vêtements et le membre suivant doit
à son tour enfiler les vêtements et faire le
même parcours.
Des exemples de vieux vêtements que
chaque membre doit enfiler sont : pantalons
courts ou d’éducation physique, t-shirt,
chandail, chapeau, foulard, mitaines ou
gants, etc.
La course de relais À tour de rôle, chaque membre de l’équipe 1 point pour chaque membre qui
avec orange dans les doit attacher une paire de bas-culottes réussit l’activité.
bas-culottes autour de sa taille qui contient une orange
au bout des orteils. Le membre doit pousser
une autre orange avec celle dans les bas-
culottes jusqu’au cône et retourner au point
de départ, où le membre suivant exécute la
même activité.
5D-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe E
Le lancer de précision Du ruban pour faire les cercles concentriques sur le plancher.
Des poches pour jeu de poches (au moins trois) ou un autre
article semblable à lancer.
La balle par-dessus et en dessous Une balle (une balle de la grosseur d’un ballon de soccer ou de
volley-ball).
La course d’obstacles en dribblant Des cônes ou d’autres repères semblables, comme des chaises.
un ballon de soccer Un ballon de soccer.
La course d’obstacles en dribblant Des cônes ou d’autres repères semblables, comme des chaises.
un ballon de basket-ball Un ballon de basket-ball.
Le saut en longueur avec élan Du ruban pour indiquer les points sur le plancher.
Du ruban ou des cônes pour indiquer la position de départ.
Le saut en longueur sans élan Du ruban pour indiquer les points sur le plancher.
Du ruban ou des cônes pour indiquer la position de départ.
5E-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe E
5E-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe E
Activités amusantes
L’enfilement de bas-culottes avec Des bas-culottes (la quantité varie selon le nombre de cadets
des mitaines ou des gants de participants).
cuisine Des mitaines ou des gants de cuisine (3 ou 4 paires).
Les bottes clouées à un montant Des morceaux de bois avec bottes clouées préparés au
et le groupe marche ensemble préalable.
La course avec vieux vêtements Une pile de vêtements très grands, y compris :
Des t-shirts.
Des chandails en molleton.
Des pantalons d’éducation physique.
Des pantalons courts.
Des chapeaux.
Des mitaines ou des gants.
Des foulards.
5E-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe E
5E-4
STATION 1 STATION 1 STATION 1 STATION 1 STATION 1
5F-1
POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU
GROUPE 1 : GROUPE 2 : GROUPE 3 : GROUPE 4 : GROUPE 5 :
5F-2
POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU
GROUPE 1 : GROUPE 2 : GROUPE 3 : GROUPE 4 : GROUPE 5 :
5F-3
POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU
GROUPE 1 : GROUPE 2 : GROUPE 3 : GROUPE 4 : GROUPE 5 :
5F-4
POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU
GROUPE 1 : GROUPE 2 : GROUPE 3 : GROUPE 4 : GROUPE 5 :
5F-5
POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU POINTAGE DU
GROUPE 1 : GROUPE 2 : GROUPE 3 : GROUPE 4 : GROUPE 5 :
5F-6
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5 Groupe 6 Groupe 7 Groupe 8 Groupe 9 Groupe 10
Station 1
Station 2
Station 3
Station 4
Station 5
Station 6
5G-1
Station 7
Station 8
Station 9
Station 10
TOTAL
FEUILLE DE POINTAGE PRINCIPALE DE RENCONTRES OMNISPORTIVES
Chapitre 5, Annexe G
A-CR-CCP-701/PF-002
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe G
5G-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
TYPES DE TOURNOIS
Tournoi échelle
Une échelle avec des espaces permet de faire le compte rendu de l’avancement du tournoi. Le nom des
compétiteurs est indiqué et placé dans l’échelle selon l’ordre du tirage.
Les règles suivantes doivent être respectées au fur et à mesure que le tournoi se déroule :
Chaque compétiteur peut lancer un défi au joueur qui se trouve au-dessus, jusqu’à un maximum de
trois joueurs.
Si le défieur gagne, ou si l’adversaire refuse le défi dans un certain délai, les cartes sont interchangées
de sorte que le défieur est déplacé vers le haut de l’échelle.
Il se peut que les organisateurs doivent modifier légèrement les règles afin de convenir à la nature
de la compétition. Cependant, tous les compétiteurs doivent être informés des modifications avant
le début du tournoi.
Si le nombre d’inscriptions est trop élevé pour une échelle, il est permis d’utiliser plus d’une échelle et
de déplacer les compétiteurs de l’échelle de début à l’échelle suivante. Dans ce cas, les règles sont les
suivantes :
Un joueur qui veut s’inscrire à la compétition doit lancer un défi au joueur qui se trouve au bas de
la dernière échelle.
Une fois qu’il atteint le sommet de l’échelle, le compétiteur peut ensuite lancer un défi au dernier
joueur de l’échelle suivante.
5H-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
Tournoi pyramidal
Le tableau des participants est organisé en forme de pyramide, c’est-à-dire un joueur au sommet, deux
joueurs dans la rangée suivante et ainsi de suite. Les noms des compétiteurs sont indiqués et placés dans
la pyramide selon l’ordre du tirage.
Chaque compétiteur ou équipe peut lancer un défi à n’importe qui dans la rangée au-dessus.
Si le défieur gagne, ou si le défi est refusé dans un certain délai, les cartes sont interchangées.
Il se peut que les organisateurs doivent modifier légèrement les règles afin de convenir à la nature de
la compétition. Cependant, tous les compétiteurs doivent être informés des modifications avant le début
du tournoi.
5H-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
Tous les compétiteurs, soit une équipe ou une personne, jouent une fois un contre l’autre.
Le nombre maximal d’inscriptions est de huit. Autrement, une certaine ronde d’élimination préliminaire est
nécessaire afin de faire baisser le nombre d’inscriptions à huit.
Le nombre de parties requises est calculé en multipliant le nombre d’inscriptions par le même nombre
moins un, puis en le divisant par deux.
Pour organiser les rondes et l’horaire des parties dans le cas d’un nombre d’inscriptions pair, garder
la première entrée inchangée et faire une rotation des autres de la façon suivante :
Nota : Le nombre de rondes dans le cas d’un nombre d’inscriptions pair équivaut au nombre
d’inscriptions moins un. Selon l’exemple, il y a 5 rondes de six équipes.
Pour organiser les rondes et l’horaire des parties dans le cas d’un nombre d’inscriptions impair,
donner une exemption à chaque compétiteur (équipe ou personne) dans la première ronde de jeu et
faire une rotation des autres de la façon suivante :
Nota : Le nombre de rondes dans le cas d’un nombre d’inscriptions impair est le même que le
nombre d’inscriptions.
5H-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
Ronde (séries). La partie de la compétition pendant laquelle chaque participant ou équipe rencontre
un des adversaires selon le tirage au sort.
Exemption. Quand un participant ou une équipe passe à la ronde suivante de la compétition sans
avoir participé à la ronde précédente.
Forfait (ou partie gagnée par défaut). Un participant gagne sans avoir joué lorsque son adversaire
ne se présente pas à la compétition. Aucun participant ne doit obtenir une exemption suivie
immédiatement d’un forfait ou deux forfaits consécutifs.
Tournoi Bagnall-Wild. Ce genre de tournoi est utilisé conjointement avec le tournoi à simple
élimination afin de déterminer les gagnants de deuxième et troisième place. Les deux perdants de la
demi-finale se rencontrent, puis le gagnant des deux rencontres le perdant de la finale. On attribue
alors la deuxième place au gagnant et la troisième place au perdant.
Si le nombre d’inscriptions n’est pas un chiffre à la puissance de deux, il faut prévoir des exemptions.
Toutes les exemptions doivent être attribuées dans la première ronde pour que le nombre dans les
rondes ultérieures soit toujours à la puissance de deux.
Pour calculer le nombre d’exemptions, soustraire le nombre d’inscriptions du nombre suivant le plus
élevé à la puissance de deux. Voici des exemples :
6 inscriptions = 2 exemptions (8 - 6 = 2)
Les compétiteurs qui reçoivent une exemption à la première ronde doivent être les premiers à
participer à la deuxième ronde.
Aucun compétiteur ne peut recevoir une exemption à la première ronde et un forfait à la deuxième
ronde ou deux forfaits consécutifs. Dans ce cas, il faut faire un nouveau tirage au sort avec les
adversaires des compétiteurs qui ont déjà reçu une exemption ou un forfait à la ronde précédente.
Le nombre de parties nécessaires pour établir un horaire équivaut au nombre d’inscriptions moins un.
Tirer au sort les noms placés dans un chapeau et les placer selon l’ordre du tirage.
Dans les cas où les meilleurs joueurs se sont inscrits, il faut d’abord les placer dans chaque
section du tirage pour qu’ils puissent atteindre la demi-finale ou le quart de finale sans rencontrer
un autre bon joueur; il faut ensuite tirer au sort les places qui restent. Les meilleurs joueurs sont
bien connus dans les tournois et ils sont placés de façon à bien réussir.
5H-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
5H-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
Ce genre de tournoi est plus long qu’un tournoi à simple élimination, car les participants ne sont éliminés
qu’après leur deuxième défaite.
Ce genre de tournoi est organisé de la même façon qu’un tournoi à simple élimination avec un élément
supplémentaire, soit la création d’un tableau B. Quand une équipe perd une partie, elle passe à la place
correspondante du tableau B. Les équipes qui perdent dans la première ronde, dans laquelle tous les
membres doivent jouer, passent à la première ronde du tableau B. Les joueurs qui perdent à la deuxième
ronde du tableau A passent à la deuxième ronde du tableau B.
Les exemptions sont attribuées à la première ronde et les inscriptions de dernière minute du tableau B
passent à la ronde suivante du tableau B.
5H-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
5H-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 5, Annexe H
5H-8
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 6
OREN 106 – TIRER AVEC LA CARABINE À AIR COMPRIMÉ DES CADETS
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
effectuer les mesures de sécurité de toutes les carabines qui doivent être utilisées pendant cette leçon; et
indiquer aux cadets que les carabines ont été inspectées et peuvent être maniées sans danger.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier les parties de la carabine à air comprimé des
cadets et de nommer ses caractéristiques.
IMPORTANCE
Les cadets doivent posséder les connaissances de base de la carabine à air comprimé pour comprendre son
mode de fonctionnement et pour suivre les instructions fournies au champ de tir en toute sécurité.
6-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
LES PARTIES
Dans la mesure du possible, il doit y avoir un deuxième instructeur dans la salle pour
aider.
Maintenir une discipline stricte en classe en tout temps pour des raisons de
sécurité.
A-CR-CCP-177/PT-002
Figure 6-1-1 Parties de la carabine à air comprimé des cadets
Plaque de couche (extrémité de la crosse). C’est la partie de la carabine qui est en contact direct avec
l’épaule du tireur. Quand elle est ajustée adéquatement, la plaque de couche est placée confortablement dans
le creux de l’épaule du tireur et permet à ce dernier de toujours replacer la carabine au même endroit dans
l’épaule. L’ajout de plaques intercalaires permet un ajustement en longueur.
6-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Poignée de la crosse. La poignée de la crosse est la partie mince et courbée, située directement derrière le
pontet; il s’agit de la partie où la main contrôlant la détente agrippe la carabine.
Crosse. La crosse est la partie de la carabine entièrement constituée de bois (de la plaque de couche vers
l’avant).
Fût. Le fût est la partie de bois, du pontet vers l’avant, où le mécanisme de la carabine et le canon sont
encastrés.
Bretelle. Elle est fabriquée de nylon. La bretelle se glisse au bras du tireur et supporte la majorité du poids de
la carabine. Une de ses extrémités est retenue au battant de bretelle de la carabine par une attache à pivot,
tandis que l’autre est retenue au bras.
Battant de bretelle (cale-main). Le battant de bretelle est la partie métallique fixée au fût qui sert à fixer
la bretelle à l’attache à pivot de la carabine. Le battant de bretelle peut également servir comme cale-main,
servant à reposer la main gauche et à l’empêcher de glisser vers l’avant.
Détente. La détente est la partie mobile qui, lorsque pressée, relâche un ressort et déclenche le mécanisme
de la carabine. Cette carabine possède une détente simple dont le poids ne peut être ajusté.
Cran de sécurité. Il s’agit du mécanisme de sécurité de la détente, qui une fois engagé, empêche la carabine
de tirer. Le cran de sécurité est le bouton situé sur le pontet. Le côté noir indique que la carabine ne peut pas
tirer; le côté rouge indique que la carabine est prête à tirer. Le cran de sécurité doit être engagé (noir) en tout
temps, jusqu’au dernier moment avant de tirer.
Culasse. La culasse est le levier de métal utilisé pour ouvrir ou fermer le mécanisme de la carabine. La culasse
doit être fermée pour tirer. Pour une sécurité maximale, la culasse devrait demeurer ouverte lorsque la carabine
n’est pas dans son étui et n’est pas utilisée sur le pas de tir.
Poignée de la pompe. La poignée de la pompe, faite de métal, sert à comprimer l’air requis pour propulser le
plomb au moment du tir. Lorsque la carabine est à « l’état sécuritaire », la poignée de la pompe devrait être
laissée partiellement ouverte.
Mire arrière. La mire arrière est micrométrique et peut être ajustée pour l’élévation et la dérive. Elle peut
facilement être fixée à la glissière de métal qui se trouve au-dessus du boîtier du mécanisme de la culasse.
Cette glissière permet d’avancer ou de reculer la mire, de façon à obtenir la distance adéquate entre l’œil et la
mire. Pour assurer le maintien de la mire en place, il faut serrer les petites vis à l’aide d’un tournevis à tête plate.
Canon avec contrepoids. Le canon est la partie d’acier en forme de tube à travers laquelle le plomb circule, de
la chambre jusqu’à la bouche du canon. Le contrepoids assure que le poids de la carabine est équitablement
distribué sur toute sa longueur.
Âme. L’âme du canon est la partie intérieure du canon qui contient des rainures en forme de spirale. Les
cloisons sont les parties saillantes de métal qui se trouvent entre les rainures. Ensemble, les rainures et les
cloisons s’appellent rayures.
Ouverture de chargement. L’ouverture de chargement est l’endroit où le plomb est inséré dans l’adaptateur
à chargement individuel ou à l’aide du chargeur à cinq plombs.
Adaptateur à chargement individuel (coup par coup). Pièce de plastique facilitant le chargement du plomb
à l’intérieur de la chambre.
6-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chargeur de cinq plombs (cinq coups). Le chargeur est fait de plastique et peut contenir un maximum de
cinq plombs et on s’en sert pour insérer les plombs dans la chambre.
Chambre. La chambre est l’endroit où le plomb est retenu, juste avant le tir.
L’instructeur doit s’assurer que le cadet est en mesure d’identifier physiquement et de nommer correctement
les parties de la carabine à air comprimé.
LES CARACTÉRISTIQUES
Les caractéristiques de la carabine à air comprimé Daisy 853C sont les suivantes :
Canon. Canon à forte teneur d’acier Lothar Walther avec contrepoids : 12 cloisons et rainures bombées,
courbure vers la droite. Alésage de précision pour correspondre aux plombs. Longueur d’environ
53.1 centimètres.
6-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
D’une vélocité de 150.8 mètres par seconde, la carabine à air comprimé des cadets n’est pas
une « arme à feu » en vertu des lois fédérales actuelles sur les armes à feu, mais elle en est
une conformément à la définition utilisée par la police militaire.
QUESTIONS
Q1. Quel est le type de mécanisme de la carabine à air comprimé des cadets?
Q3. La carabine à air comprimé des cadets est munie de quel type de cran de sécurité?
RÉPONSES PRÉVUES
La confirmation de l’apprentissage de cet OCOM peut être réalisée à l’aide du document de cours qui se trouve
à l’annexe A. Accorder aux cadets quelques minutes pour remplir l’annexe, puis leur demander d’échanger
leurs feuilles pour les corrections.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets doivent emporter chez eux le document de cours corrigé pour étudier les parties de la carabine
à air comprimé.
6-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Pour confirmer que les cadets sont capables d’identifier les parties et les caractéristiques de la carabine à air
comprimé des cadets, l’instructeur doit poser des questions pendant la confirmation de fin de leçon et doit se
servir du document de cours qui se trouve à l’annexe A.
OBSERVATIONS FINALES
Pour que le cadet puisse comprendre le fonctionnement de la carabine à air comprimé des cadets, il doit
connaître les parties et les caractéristiques de celle-ci. Ainsi le cadet sera en mesure de suivre les instructions
fournies au champ de tir et d’effectuer correctement un test de maniement chaque fois qu’il doit utiliser une
carabine.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
6-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
procéder aux mesures de sécurité sur toutes les carabines qui doivent être utilisées pendant cette leçon.
Indiquer aux cadets que les carabines ont été inspectées et peuvent être maniées sans danger.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon sera présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution pour le PE1 et le
PE2 et de la méthode d’instruction par exposé interactif pour le PE3. La méthode d’instruction par démonstration
et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière
d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer
et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique des compétences. Cette
méthode se prête à tous les styles d’apprentissage. La méthode de l’exposé interactif a été choisie, parce
qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets
peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires au sujet de la
matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir
des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M106.01 (section 1), doit inclure :
Demander aux cadets d’identifier les parties et les caractéristiques de la carabine à air comprimé Daisy
853C, y compris les suivantes :
6-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Demander aux cadets d’identifier les parties de la carabine à air comprimé Daisy 853C, en les montrant
du doigt et en les nommant, y compris :
la plaque de couche;
la poignée de la crosse;
la détente;
le pontet;
le cran de sécurité;
la culasse;
la poignée de la pompe;
la bouche du canon;
l’ouverture de chargement.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’effectuer les mesures de sécurité de la carabine à air
comprimé des cadets.
IMPORTANCE
Les mesures de sécurité sont nécessaires pour garantir la sécurité de toutes les personnes présentes au champ
de tir. Chaque fois qu’un cadet prend une carabine ou entre dans un champ de tir, il doit garder la sécurité
en tête et effectuer les mesures pour s’assurer que la carabine ne présente aucun danger. Les mesures de
sécurité individuelles doivent être effectuées à la réception, pendant le maniement et au retour de la carabine.
Même si on est certain que la carabine est sécuritaire, on doit la vérifier de nouveau.
Sur le dessus de l’étui de la carabine, une flèche devrait indiquer vers quel côté pointe le canon. Avant d’ouvrir
l’étui, il serait alors primordial de pointer cette flèche vers un endroit sécuritaire. Les étapes suivantes doivent
être suivies, lorsqu’on sort une carabine de son étui :
1. Déposer l’étui sur une surface plane et s’assurer que la flèche pointe vers un endroit sécuritaire.
6-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
2. Ouvrir l’étui.
6. Glisser la tige de sécurité dans le canon, jusqu’à ce qu’elle soit visible dans la chambre.
8. Enlever la tige de sécurité une fois que la carabine est sur le pas de tir.
Le cran de sécurité est un mécanisme qui, lorsque enclenché, empêche la mise à feu de l’arme; la détente est
alors bloquée. Il est situé juste devant la détente, sur le pontet. Pour enclencher le cran de sécurité, il faut le
pousser vers la droite, de sorte que le rouge ne soit plus visible. Pour tirer, il faut pousser le cran de sécurité
vers la gauche (cran désenclenché), de sorte que le rouge soit visible. Pour un maximum de sécurité, il est
recommandé de garder le cran de sécurité mis jusqu’à ce qu’on soit prêt à tirer.
6-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
TIGE DE SÉCURITÉ
Pour s’assurer que la carabine n’est pas retirée du champ de tir ou entreposée avec un plomb dans la chambre
ou le canon, une tige de sécurité est insérée dans le canon, par la bouche de celui-ci. Il s’agit de deux (2) tiges
qui se rejoignent et forment un « t », et elles peuvent être fabriquées de divers matériaux. Les dimensions
sont détaillées dans la figure 6-2-3. Le bout de la tige de sécurité doit être de couleur rouge pour être visible à
l’intérieur de l’ouverture de chargement, lorsque la culasse est complètement vers l’arrière.
L’instructeur doit démontrer et expliquer les points 1, 2 et 3 relatifs aux vérifications de l’état
de la carabine, en faisant des démonstrations et en donnant des explications complètes avant
chaque nouvelle compétence, et en offrant aux cadets l’occasion de mettre la compétence
en pratique sous supervision.
Lorsque la carabine n’est pas utilisée sur un champ de tir ou dans un local d’instruction, elle doit toujours être
dans un état sécuritaire. Les options suivantes décrivent les différents « états sécuritaires » d’une carabine :
6-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Les cadets ont-ils exécuté, sous supervision, les étapes de vérification de « l’état de sécurité de la carabine »,
lorsqu’ils sont :
Lorsqu’on reçoit une carabine où lorsqu’on n’est pas certain de « l’état sécuritaire » d’une carabine, on doit
effectuer les mesures de sécurité individuelles afin de s’assurer que la carabine est bel et bien sécuritaire. La
personne doit s’assurer que :
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette exécution.
Demander aux cadets d’effectuer les mesures de sécurité individuelles. Il sera également demandé aux cadets
de démontrer cette compétence pendant leur test de maniement de la carabine à air comprimé.
6-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
RÈGLES DE SÉCURITÉ
Ces règles de sécurité relèvent du bon sens et sont faciles à appliquer lorsque les cadets comprennent qu’elles
sont nécessaires à la prévention des accidents liés à la carabine à air comprimé. Ces règles sont notamment :
6. Appliquer les règles d’hygiène dans le champ de tir en se lavant les mains après chaque pratique.
Dans le cadre de la formation, le Centre des armes à feu Canada enseigne les quatre mesures
essentielles en matière de sécurité relative aux armes à feu. Le sigle « TPTO », correspond à :
QUESTIONS
Q2. Quelles sont certaines règles de sécurité qui relèvent du bon sens?
RÉPONSES PRÉVUES
6-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
f. Appliquer les règles d’hygiène dans le champ de tir en se lavant les mains après chaque pratique.
R3. Le sigle « TPTO » correspond à : Traitez toute arme à feu comme si elle est chargée, Pointez toujours
votre arme à feu dans une direction sécuritaire, Tenez le doigt éloigné de la détente, sauf pour faire
feu, Ouvrez le mécanisme et assurez-vous que l’arme à feu ne contient aucune munition.
QUESTIONS
Q3. Quelles sont les quatre mesures essentielles TPTO du maniement sécuritaire des armes à feu?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Le sigle « TPTO » correspond à : Traitez toute arme à feu comme si elle est chargée, Pointez toujours
votre arme à feu dans une direction sécuritaire, Tenez le doigt éloigné de la détente, sauf pour faire
feu, Ouvrez le mécanisme et assurez-vous que l’arme à feu ne contient aucune munition.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet devra effectuer les mesures de sécurité individuelles touchant la carabine à air comprimé dans le
cadre du test de maniement.
OBSERVATIONS FINALES
Il est indispensable que le cadet soit en mesure d’effectuer les mesures de sécurité individuelles de la carabine
à air comprimé pour garantir la sécurité du déroulement des activités au champ de tir, tout en respectant les
directives fournies au champ de tir, et pour réussir le test de maniement.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
L’accent doit être mis sur les aspects de sécurité de cette leçon.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
6-2-7
A-CR-CCP-701/PF-002
6-2-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
La meilleure façon de présenter cette leçon serait au moyen d’un tournoi ronde simple pour
les unités dont les groupes de première année sont nombreux.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M106.02 (section 2), doit inclure :
QUESTIONS
6-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait avoir mis en pratique les principes de tir de précision, y compris :
la position couchée;
la prise de base;
la visée de base;
le chargement;
le tir; et
le déchargement.
Les cadets mettront en pratique les connaissances acquises pendant cette leçon lorsqu’ils participeront à tout
exercice de tir.
IMPORTANCE
Tous ces principes doivent être mis en pratique avec souplesse. Améliorer un principe particulier sans
travailler sur les autres ne donnera pas de bons résultats à long terme. Le perfectionnement de ces principes
nécessite du temps et de la concentration. Les cadets doivent se souvenir que – LA PRATIQUE MÈNE À LA
PERFECTION!
Le premier principe du tir de précision est de trouver une bonne position couchée. Une position de tir confortable
permet au cadet de tirer en toute sécurité et d’obtenir de bien meilleurs résultats. La position couchée est la
plus stable des positions de tir.
Demander aux cadets de s’allonger sur le tapis et d’adopter la position couchée. À partir de
là, l’instructeur est mieux préparé pour observer les cadets pendant qu’ils mettent en pratique
les compétences démontrées.
Obtenir une bonne position couchée est un des plus importants, sinon le plus important des principes de base
du tir de précision. Une bonne position couchée permet de maintenir le confort et la stabilité lors du tir. Le tireur
6-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
adopte une bonne position couchée en s’allongeant à plat au sol, directement derrière la carabine, en laissant
un angle très léger entre son corps et la carabine, et en se mettant en ligne avec la cible. La position doit être :
naturelle;
sans tension;
confortable; et
Les cadets IMITENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette pratique.
L’instructeur demande à un des groupes d’exécuter les actions de la séquence telles qu’elles
ont été démontrées pendant que les autres observent. Il leur demande d’échanger les places
et de répéter la séquence.
6-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
La position couchée permet de tenir la carabine avec le minimum de mouvements et de tension musculaire
si on respecte les consignes suivantes :
La main gauche devrait être fermement appuyée sur le battant de bretelle, et les doigts devraient être
appuyés sous le fût sans toutefois l’agripper.
La main droite devrait saisir la poignée de la crosse avec une pression constante.
Le pouce droit devrait être placé directement derrière la mire arrière ou autour de la poignée de la crosse.
Le coude droit devrait être posé au sol de façon naturelle, ni trop près ni trop loin de la carabine.
Les épaules devraient être droites et elles devraient être perpendiculaires avec la colonne vertébrale.
La plaque de couche est fermement maintenue en place dans le creux de l’épaule droite. Quant au coude
droit, il va naturellement se placer au même endroit, à chaque coup.
Manuel de référence – Programme de tir de précision des cadets Manuel de référence – Programme de tir de précision des cadets
Figure 6-3-2 Position couchée (face) Figure 6-3-3 Position couchée (profil)
Les cadets IMITENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette pratique.
6-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Le tireur devrait toujours s’efforcer de maintenir un alignement adéquat des mires, afin d’obtenir une bonne
image de visée. C’est l’élément le plus important du processus de visée.
Alignement des mires. Il s’agit de l’alignement de l’œil, de la mire arrière et de la mire avant. Quand l’œil
du tireur est placé de 5 à 15 cm de la mire arrière, il est facile de voir que le petit trou est assez large pour
permettre de voir toute la mire avant. Un alignement adéquat des mires consiste à centrer la mire avant dans
la mire arrière. Le couvert de l’œilleton avant ne sera pas parfaitement superposé sur la mire arrière et le tireur
sera en mesure d’apercevoir un « cercle de lumière » qui les sépare.
Manuel de référence – Programme de tir de précision des cadets Manuel de référence – Programme de tir de précision des cadets
Figure 6-3-4 Alignement des mires Figure 6-3-5 Cercle de lumière
Image de visée. Pour obtenir une bonne image de visée, il faut simplement ajouter un point noir de visée au
centre des cercles concentriques que sont les mires arrière et avant. Pendant le processus de visée, le but est
de garder le point noir de visée centré avec le cercle que forme l’œilleton de la mire avant.
6-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Quels sont les deux éléments les plus importants du processus de visée?
Q2. Quels sont les trois éléments qui composent l’alignement des mires?
Q3. Qu’est-ce qu’on ajoute au centre des cercles concentriques pour obtenir une bonne image de visée?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Adopter une position confortable et assurer un alignement naturel du corps avec la cible.
Les aptitudes des cadets en matière de visée seront encore évaluées lors d’exercices de tir
ultérieurs. L’instructeur observera les cadets pendant l’exercice de tir et évaluera les cibles
pour confirmer leurs habilités de visée.
Procédure de chargement :
6-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
5. Simuler le chargement d’un plomb ou insérer un chargeur de cinq plombs dans l’ouverture de chargement.
6. Fermer la culasse.
Les cadets IMITENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette pratique.
Pour pomper la carabine à air comprimé, on peut utiliser les méthodes suivantes :
6-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Pomper la carabine une seule fois par coup. Cette carabine est conçue pour soutenir la
pression d’un seul pompage.
DÉCHARGER
1. Prendre la carabine.
7. Viser la cible.
1. Ouvrir la culasse.
6-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
5. Déposer la carabine.
Les cadets IMITENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette pratique.
Suivre la séquence appropriée de tir avec la carabine à air comprimé des cadets, y compris :
1. Une fois que l’OSCT en donne le commandement, pousser le cran de sécurité vers la gauche.
2. Viser la cible.
6. Une fois l’exercice de tir terminé, pousser le cran de sécurité vers la droite et ouvrir partiellement la pompe.
7. Déposer la carabine.
L’instructeur divise la classe en deux ou selon le nombre de carabines disponibles. L’instructeur demande à
un des groupes d’exécuter les actions de la séquence de tous les points d’enseignement telles qu’elles ont été
6-3-9
A-CR-CCP-701/PF-002
démontrées, pendant que les autres observent. Il leur demande ensuite d’échanger les places et de répéter
la séquence.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Le premier principe du tir de précision est de trouver une bonne position couchée. Une position de tir confortable
permet au cadet de tirer en toute sécurité et d’obtenir de bien meilleurs résultats. La position couchée est la
plus stable des positions de tir.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
1. L’accent doit être mis sur les aspects de sécurité de cette leçon.
2. S’assurer que les cadets ont maîtrisé la matière étape par étape.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
6-3-10
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
préparer un champ de tir simulé qui sera utilisé pour enseigner la leçon.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif pour le PE1 et de la
méthode d’instruction par démonstration et exécution pour le PE2. La méthode d’instruction par exposé
interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la
matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en
faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie
pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière d’instruction pratique. Cette
méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures
et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous
les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M106.03 (section 3), doit inclure :
QUESTIONS
Q1. Quels sont les deux avantages que la position couchée permet de maintenir?
Q2. Quelles sont les trois étapes qui composent l’alignement des mires?
6-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Qu’est-ce qu’on ajoute au centre des cercles concentriques pour obtenir une bonne image de visée?
RÉPONSES PRÉVUES
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait être en mesure de manier la carabine en toute sécurité et d’exécuter
correctement les commandements au champ de tir.
IMPORTANCE
La sécurité avec une carabine, quelle qu’elle soit, demeure la priorité numéro un; par conséquent, tous doivent
faire leur part afin de prévenir les accidents. En tir de précision, la majorité des incidents liés aux carabines
sont causés par l’ignorance et par la mauvaise application des règles de sécurité relatives au maniement des
armes à feu.
Point d’enseignement 1 Expliquer les règles que les cadets doivent suivre sur un
champ de tir
L’instructeur doit lire les ordres permanents locaux du champ de tir au début de la
période.
Les ordres permanents du champ de tir sont produits localement pour chaque champ de tir. Ils décrivent les
règles à suivre sur le champ de tir concerné. Les règles générales observées sur tous les champs de tir sont
entre autres :
1. S’assurer d’appliquer les mesures de sécurité de la carabine chaque fois qu’on la prend, qu’on la passe
à une personne ou qu’on la reçoit.
3. La tige de sécurité doit être insérée dans le canon de la carabine lorsque celle-ci n’est pas utilisée sur
le champ de tir.
5. La carabine, qu’elle soit chargée ou pas, doit toujours être pointée en direction de la cible.
6. Il est interdit de manger sur le champ de tir, dans ses environs ou près des plombs.
7. Tout le personnel doit lire les ordres permanents du champ de tir ou en être informé.
6-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Chaque fois qu’on la prend, qu’on la passe à une personne ou qu’on la reçoit.
R3. On doit obéir aux directives et aux ordres de l’OSCT en tout temps.
Le chargement et le tir doivent être simulés. Aucun plomb ne doit être tiré.
Commandement Mesure
1. Relève, avancez au pas de tir. 1. Se diriger derrière le pas de tir qui vous est
assigné.
4. Type d’exercice « G.D.I.T. », où le sigle GDIT 4. Écouter les directives concernant le type de
signifie : tir à exécuter.
a. Groupe (relève);
b. Distance;
c. Indication;
d. Type de tir.
6-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Commandement Mesure
11. Relève, changez les cibles et dirigez-vous 11. Avancer vers l’avant, selon les directives de
vers l’aire d’attente. l’OSCT, enlever la cible tirée et la remplacer
par une nouvelle. Retourner au pas de tir.
Les cadets IMITENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape du processus.
L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette exécution.
La matière concernant ce point d’enseignement est plus élaborée à l’annexe B, et tous les
cadets doivent la réviser avant de participer à un exercice de tir.
La confirmation de ce point d’enseignement se fait par l’observation des cadets pendant qu’ils font la simulation
indiquée ci-dessus et pendant les phases de supervision.
QUESTIONS
Q3. Dans quelle direction faut-il pointer la carabine sur le champ de tir?
RÉPONSES PRÉVUES
6-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Étudier le tableau qui présente les « Commandements et procédures sur un champ de tir » avant tout exercice
de tir.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
L’instructeur doit confirmer l’aptitude du cadet à suivre les règles et les commandements du champ de tir pour
carabine à air comprimé pendant le test de maniement et l’exercice de tir.
OBSERVATIONS FINALES
La sécurité avec une carabine, quelle qu’elle soit, demeure la priorité numéro un; par conséquent, tous doivent
faire leur part afin de prévenir les accidents. En tir de précision, la majorité des incidents liés aux carabines
sont causés par l’ignorance ou par la mauvaise application des règles de sécurité relatives au maniement des
armes à feu.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
6-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
6-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M106.04 (section 4), doit répondre aux questions
suivantes :
Q3. Dans quelle direction la carabine doit-elle être pointée sur le champ de tir?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Chaque fois qu’on la prend, qu’on la passe à une personne ou qu’on la reçoit.
6-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devrait savoir comment nettoyer et entreposer la carabine à air comprimé des
cadets lors d’un exercice au champ de tir.
IMPORTANCE
On peut relier beaucoup de problèmes d’imprécision à un canon sale. Une carabine devrait donc être nettoyée
et entretenue sur une base régulière afin de conserver son bon fonctionnement et sa précision.
Ne jamais procéder au nettoyage d’une carabine avant d’avoir effectué les mesures de
sécurité individuelles et de s’être assuré que le canon n’est pas obstrué.
Il est important de garder la carabine à air comprimé propre parce qu’une âme de canon mal entretenue finit
par causer des problèmes de précision. Même si les carabines à air n’accumulent pas de résidus de poudre
comme le font les carabines de petit calibre et de gros calibre, elles accumulent quand même des résidus à
l’intérieur du canon.
1. Avant le tir.
2. Après le tir.
3. Périodiquement.
4. Avant l’entreposage.
Les cadets ne nettoieront pas réellement les carabines pendant cette période d’instruction.
Le nettoyage peut se faire après la participation à un exercice de tir.
Quand Mesure
6-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Quand Mesure
Avant un entreposage de trois (3) 1. Tirer deux à trois tampons de nettoyage en feutre.
mois ou plus. 2. Tirer un tampon de nettoyage en feutre imbibé d’huile moteur
SAE 30.
3. Tirer trois tampons de nettoyage en feutre une fois
l’entreposage de la carabine terminé.
QUESTIONS
Q1. Que faut-il faire avant d’essayer de nettoyer une carabine à air comprimé?
Q2. Quels sont les quatre moments où une carabine à air comprimé doit être nettoyée?
Q3. Combien de tampons de nettoyage en feutre doit-on tirer avant de participer à un exercice de tir?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Avant le tir, après le tir, périodiquement et avant un entreposage de trois mois ou plus.
R3. Deux à trois tampons de nettoyage en feutre doivent être tirés avant de participer à un exercice de tir.
L’ordre d’entreposage de la carabine à air comprimé des cadets consiste à inverser l’ordre de retrait de la
carabine de son étui :
4. Placer la carabine dans son étui en l’orientant dans la même direction que la flèche de l’étui.
7. Fermer l’étui.
6-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q2. Dans quelle direction faut-il orienter la carabine dans son étui?
Q3. Dans quelle position faut-il mettre le cran de sécurité pour l’entreposage?
RÉPONSES PRÉVUES
QUESTIONS
Q1. Que faut-il faire avant d’essayer de nettoyer une carabine à air comprimé?
Q3. L’entretien avant l’entreposage est effectué lorsque la carabine doit être entreposée pour combien de
temps?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Il est important de garder la carabine à air comprimé propre parce qu’un canon mal entretenu finit par
causer des problèmes de précision.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
L’instructeur doit confirmer la capacité des cadets à nettoyer et entreposer la carabine à air comprimé des
cadets à la fin d’un exercice de tir.
OBSERVATIONS FINALES
Une carabine à air comprimé et un canon mal entretenus finissent par causer des problèmes de précision
et de fonctionnement. Une carabine devrait donc être nettoyée et entretenue sur une base régulière afin de
conserver son bon fonctionnement et sa précision.
6-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
L’accent doit être mis sur les aspects de sécurité de cette leçon.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
6-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
6-5-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette activité est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exécution. La méthode d’instruction
par exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière
d’enseignement pratique. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision relative à cette activité est le test de maniement de la carabine à air comprimé. Tous les cadets
doivent passer le test de maniement avant d’être autorisés à tirer avec la carabine à air comprimé.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit avoir participé à un exercice de tir de familiarisation à l’aide de la carabine
à air comprimé des cadets.
IMPORTANCE
L’expérience tirée de la mise en pratique des compétences apprises lors des leçons précédentes permettra de
confirmer les compétences des cadets en tir de précision. Le tir de précision est une compétence qui s’apprend
et qui ne peut être améliorée que pendant des exercices de tir. Cette pratique est primordiale pour acquérir de
l’expérience et développer de « l’enthousiasme » pour le tir de précision.
6-6-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 10 min
OBJECTIF
Une séance d’information sur le champ de tir est nécessaire dans la mesure où il permet de communiquer aux
cadets les renseignements indispensables pour un déroulement sécuritaire de l’exercice de tir.
RESSOURCES
Les ordres permanents locaux du champ de tir qui servira à l’exercice de tir.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Les cadets reçoivent une séance d’information sur le champ de tir avant de commencer toute activité au champ
de tir, y compris :
La lecture de toutes les sections pertinentes des ordres permanents locaux du champ de tir.
Une révision des règles et commandements du champ de tir pour carabine à air comprimé
(OCOM M106.04 [section 4]).
Un rappel aux cadets d’appliquer les bons principes d’hygiène en se lavant les mains après les tirs.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Préparer une séance d’information complète pour travailler de façon minutieuse et organisée.
Faire en sorte que tous les cadets puissent observer l’instructeur sans obstruction.
Durée : 20 min
OBJECTIF
Le test de maniement de la carabine à air comprimé est nécessaire pour s’assurer que les carabines seront
maniées de façon sécuritaire en tout temps sur le champ de tir.
6-6-2
A-CR-CCP-701/PF-002
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
En se servant du formulaire présenté au chapitre 3 de la NQP, le personnel du champ de tir qualifié fait passer
un test à tous les cadets qui ont échoué le test de maniement durant l’année d’instruction courante.
MESURES DE SÉCURITÉ
Assurer un contrôle total en tout temps et s’assurer que les cadets considèrent toujours la carabine à air
comprimé comme étant chargée.
S’assurer que le test est effectué en direction d’un endroit sécuritaire et à l’écart d’autres personnes.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Préparer un plan organisé pour évaluer tous les cadets qui doivent passer le test.
Mettre en place un plan pour donner un nouvel entraînement aux cadets qui n’ont pas réussi le test.
Le déroulement de cette activité doit être supervisé par un officier de sécurité du champ de
tir (OSCT) qualifié.
Durée : 60 min
OBJECTIF
L’objectif de cet exercice de tir de familiarisation est de présenter le programme de tir de précision aux cadets
du Mouvement des cadets du Canada (MCC).
RESSOURCES
Des plombs.
6-6-3
A-CR-CCP-701/PF-002
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
S.O.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’OSCT doit s’assurer que toutes les règles et procédures sont strictement respectées.
Les cadets doivent avoir réussi le test de maniement de la carabine à air comprimé avant de tirer des
plombs sur un champ de tir pour carabine à air comprimé.
S.O.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
On doit permettre aux cadets de voir leurs cibles et, avec l’aide des instructeurs, de choisir des cibles qui
peuvent être admissibles pour la reconnaissance dans le cadre du programme de tir récréatif.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-003 D Cad. (2005). OAIC 14-41, Annexe E, appendice 1 – Tir de précision, carabines et munitions.
Ordonnances sur l’administration et l’instruction des cadets (vol. 1, 8 pages) Ottawa, ON,
Ministère de la Défense nationale.
6-6-4
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 7
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision pertinente de cette activité est le test de maniement de la carabine à air comprimé. Tous les cadets
doivent passer le test de maniement avant d’être autorisés à tirer avec la carabine à air comprimé.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit avoir participé à un exercice de tir récréatif à l’aide de la carabine à air
comprimé des cadets.
IMPORTANCE
L’expérience tirée de la mise en pratique des compétences apprises dans l’OREN 106 (chapitre 6) permettra
de développer les compétences des cadets en tir de précision. Le tir de précision est une compétence qui
s’apprend et qui ne peut être améliorée que pendant des exercices de tir. Cette pratique est primordiale pour
acquérir de l’expérience et développer de « l’enthousiasme » pour le tir de précision.
6-7-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 10 min
OBJECTIF
Une séance d’information sur le champ de tir est nécessaire dans la mesure où il permet de communiquer aux
cadets les renseignements indispensables pour un déroulement sécuritaire de l’exercice au champ de tir.
RESSOURCES
Les ordres permanents locaux du champ de tir qui sera utilisé pour l’exercice de tir.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Les cadets reçoivent une séance d’information sur le champ de tir avant de commencer toute activité au champ
de tir, y compris :
La lecture de toutes les sections pertinentes des ordres permanents locaux du champ de tir.
Une révision des règles et commandements du champ de tir pour carabine à air comprimé
(OCOM M106.04 [section 4]).
Un rappel aux cadets d’appliquer les bons principes d’hygiène en se lavant les mains après les exercices
de tir.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Un rappel aux cadets d’appliquer les bons principes d’hygiène en se lavant les mains après les exercices
de tir.
Préparer une séance d’information complète pour travailler de façon minutieuse et organisée.
Faire en sorte que tous les cadets puissent observer l’instructeur sans obstruction.
6-7-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 20 min
OBJECTIF
Le test de maniement de la carabine à air comprimé est nécessaire pour s’assurer que les carabines seront
maniées de façon sécuritaire en tout temps sur le champ de tir.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
En se servant du formulaire présenté au chapitre 3 de la NQP, le personnel du champ de tir qualifié évalue
tous les cadets qui ont échoué le test de maniement pendant l’année d’instruction courante.
MESURES DE SÉCURITÉ
Assurer un contrôle total en tout temps et s’assurer que les cadets considèrent toujours la carabine à air
comprimé comme étant chargée.
S’assurer que le test est effectué en direction d’un endroit sécuritaire et à l’écart d’autres personnes.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Préparer un plan organisé pour évaluer tous les cadets qui doivent passer le test.
Mettre en place un plan pour donner un nouvel entraînement aux cadets qui n’ont pas réussi le test.
Le déroulement de cette activité doit être supervisé par un officier de sécurité du champ de
tir (OSCT) qualifié.
6-7-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 60 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité de tir récréatif est de hausser le niveau de compétence du tir de précision au sein
du Mouvement des cadets du Canada (MCC).
RESSOURCES
Des plombs.
Un OSCT qualifié.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
L’activité doit se dérouler dans le respect des pratiques établies du champ de tir.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’OSCT doit s’assurer que toutes les règles et procédures sont strictement respectées.
Les cadets doivent avoir réussi le test de maniement de la carabine à air comprimé avant de tirer des
plombs sur un champ de tir pour carabine à air comprimé.
S.O.
6-7-4
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
On doit permettre aux cadets de voir leurs cibles et, avec l’aide des instructeurs, de choisir des cibles qui
peuvent être admissibles pour la reconnaissance dans le cadre du programme d’exercice de tir récréatif.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-003 D Cad. (2005). OAIC 14-41, Annexe E, appendice 1 – Tir de précision, carabines et munitions.
Ordonnances sur l’administration et l’instruction des cadets (vol. 1, 8 pages) Ottawa, ON,
Ministère de la Défense nationale.
6-7-5
A-CR-CCP-701/PF-002
6-7-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 6, Annexe A
6A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 6, Annexe A
CLÉ DE CORRECTION
6A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 6, Annexe B
Commandement Mesure
« Relève, avancez au pas de Se lever et avancer au pas de tir et attendre le commandement suivant.
tir »
« Relève, déposez votre Déposer l’équipement sur le tapis et reprendre position derrière le pas de
équipement » tir.
« Relève, adoptez la position Adopter la position couchée, prendre la carabine, préparer l’équipement
couchée » puis mettre les protecteurs auditifs ainsi que les lunettes de sécurité.
Type d’exercice « G.D.I.T. » Ce commandement inclut les informations au sujet du champ de tir et
du type de tir, c.-à-d. Relève n°__, dix (10) mètres, cinq (5) plombs,
groupement, sur votre propre cible.
« Relève, cessez le feu » Arrêter immédiatement de tirer, mettre le cran de sécurité et déposer la
carabine.
6B-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 6, Annexe B
Commandement Mesure
« Relève, changez les cibles » Avancer vers l’avant, enlever les cibles tirées et les remplacer par de
nouvelles. Retourner au pas de tir.
« Relève, dirigez-vous vers Les cadets qui viennent de tirer quittent le pas de tir en emportant leur
l’aire d’attente » équipement personnel. La nouvelle relève peut entrer sur le pas de tir.
6B-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 7
OREN 107 – SERVIR DANS UN CORPS DE CADETS DE L’ARMÉE
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit connaître les objectifs de rendement (OREN) reliés au programme de
l’étoile verte et bien connaître les occasions d’instruction optionnelles offertes par le corps de cadets.
IMPORTANCE
Offrir un aperçu des occasions d’instruction offertes aux cadets d’étoile verte prépare les nouveaux cadets à
l’année d’instruction, leur permettant de comprendre la façon dont l’instruction est coordonnée et d’identifier les
domaines qui les intéressent tout particulièrement. L’aperçu devrait stimuler les cadets et susciter leur intérêt
pour l’année à venir.
7-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
Il existe de l’instruction commune de cadets qui s’applique aux cadets de la Marine, de l’Armée et de l’Air. Les
OREN des sujets communs sont décrits ci-dessous :
104 Bonne forme physique et mode de vie Élaborer un plan d’activité personnel
sain
106 Tir de précision Tirer avec la carabine à air comprimé des cadets
107 Connaissances générales des cadets Servir dans un corps de cadets de l’Armée
L’expédition est une activité qui distingue les cadets de l’Armée des autres éléments de cadets. Pour les
cadets de l’Armée, l’expédition se définit comme « toute activité qui comprend des déplacements dynamiques
d’une durée d’au moins 36 heures, vers un emplacement ayant un but clair correspondant à cette activité. »
L’instruction sur les expéditions de l’étoile verte est soutenue par les OREN suivants :
Un autre OREN, auquel les cadets de l’Armée participeront, est l’OREN 120, la familiarisation sur les Forces
canadiennes (FC), où ils apprendront l’organisation et les traditions des FC. Cet OREN fournit aux cadets les
connaissances et leur offre l’occasion de communiquer de façon efficace avec les membres des FC, tout en
suscitant un intérêt dans les Forces.
7-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instruction optionnelle offerte au corps de cadets peut varier selon un certain nombre de facteurs. Certaines
de ces occasions dépendent de la disponibilité et des qualifications du personnel et des ressources du corps
de cadets. Le corps de cadets peut offrir des activités telles que :
L’instructeur doit donner toute l’information aux cadets portant sur les activités auxquelles le
corps de cadets participe régulièrement.
QUESTIONS
Q1. Quels sont quelques-unes des activités d’instruction optionnelle auxquelles le corps participe?
Q2. À quelles activités aimeriez-vous participer? (L’instructeur circulera dans la salle et chaque cadet lui
révélera quelles activités il est le plus intéressé à participer.)
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les réponses sont variables. Les réponses comprennent, mais ne sont pas limitées à l’éducation
culturelle/aux voyages, à la musique, au biathlon d’été et d’hiver, aux premiers soins, aux équipes
d’exercice militaire et à toute autre chose à laquelle un corps de cadets particulier peut choisir de
participer.
L’instructeur peut présenter le contrat d’engagement communautaire (CEC) en demandant aux cadets s’ils ont
eu une expérience préalable à élaborer un CEC à l’école ou ailleurs.
7-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur explique que le Mouvement des cadets utilise maintenant les CEC pour développer l’esprit
d’équipe et l’engagement de chacun dans le groupe.
le respect de l’intégrité;
le respect de la diversité; et
Lorsque les instructeurs et les cadets se respectent mutuellement, il est plus facile de travailler ensemble à
atteindre le même but et de soutenir chacun au cours du processus d’apprentissage.
L’instructeur explique qu’avant d’établir un contrat d’engagement communautaire, chacun doit être prêt à
s’engager aux énoncés suivants :
Être présent. Le CEC exige que chacun s’engage consciencieusement à être présent de corps et d’esprit,
ainsi que de s’engager à participer pleinement, d’accepter et de démontrer la responsabilité de ses actions.
Cela veut dire que chacun doit démontrer de l’intérêt au soutien mutuel et s’engager activement au processus
d’apprentissage.
Être en sécurité. Afin de stimuler l’intérêt, de faciliter la participation et de créer un milieu sans parti pris pour
les membres du groupe, chacun doit se sentir en sécurité. C’est le travail de l’instructeur (du commandant
de peloton) de s’assurer que les membres de l’équipe se sentent physiquement et émotionnellement en
sécurité afin de participer au processus d’apprentissage. Cette responsabilité revient aussi aux membres du
groupe. Par son comportement, son attitude et sa participation, le cadet ne doit pas mettre en danger les autres
membres du groupe. Un environnement sécuritaire encourage chaque membre à participer activement, à poser
des questions et à fournir des réponses sans avoir peur d’être ridiculisé.
Établir des buts. En se référant à la deuxième leçon portant sur l’établissement d’un objectif, l’instructeur
rappelle aux cadets qu’il est important que chacun se fixe des objectifs personnels. Ces objectifs leur fournissent
à eux et au groupe les points de référence selon lesquels ils feront des choix par rapport aux actions et plans.
Dans chaque processus d’apprentissage, il est primordial de d’établir des buts, parce qu’une fois ces objectifs
établis, les membres du groupe et la personne elle-même assumeront la responsabilité pour les atteindre. Le
CEC exige que les membres du groupe travaillent collectivement vers l’atteinte des objectifs du groupe et qu’ils
se soutiennent les uns les autres pour atteindre des objectifs individuels.
Être honnête. Être honnête signifie que chacun est honnête avec les autres mais surtout avec lui-même.
Par exemple, dans une situation donnée, plutôt qu’extérioriser leur déception ou leur colère, les membres de
l’équipe doivent simplement reconnaître leurs sentiments face à la situation et expliquer ouvertement et de
façon juste leur état d’esprit. Dans cette situation, chacun sera capable de travailler à résoudre le problème.
Être honnête exige que les membres soient responsables les uns envers les autres et responsables pour leurs
propres mots et actions.
Accepter et continuer. Le CEC nécessite que les membres du groupe reconnaissent qu’ils ne seront pas
toujours en accord, qu’ils auront des opinions et des idées différentes et, qu’ils choisiront de mettre leurs
différends de côté d’aller plus loin pour atteindre les objectifs.
7-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
Durée : Facultative
OBJECTIF
L’établissement d’un contrat d’engagement communautaire (CEC) permet au cadet d’apprendre comment
créer un environnement positif pour son propre développement et celui des membres de l’équipe.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Valeurs. À ce moment-ci, chacun devrait connaître les autres (OCOM M103.03 [chapitre 3, section 3]) et avoir
établi des objectifs personnels et collectifs (OCOM M103.02 [chapitre 3, section 2]).
En faisant un remue-méninges, demander aux cadets quelles sont les valeurs et les qualités que le groupe
devrait respecter pour atteindre ses objectifs.
Écrire sur le tableau de papier les valeurs et qualités mentionnées. Une fois que chacun a eu la chance de
s’exprimer, demander à quelques cadets d’expliquer certaines de ces valeurs pour vérifier s’ils ont tous la
même compréhension.
Sélection des valeurs. Une fois que le remue-méninge est complété, demander au groupe de discuter des
valeurs et des qualités énumérées et de sélectionner celles que le groupe devrait choisir pour atteindre ses
objectifs.
Il est possible que le groupe choisissent toutes les valeurs et qualités énumérées.
Demander à quelques cadets d’expliquer certaines des valeurs afin de vérifier s’ils ont tous la même
compréhension.
Représentation du CEC. Leur demander de représenter leurs valeurs/qualités sur un morceau de carton ou
un tableau de papier.
Leur donner des stylos, des marqueurs, des règles, de la colle, des ciseaux, des magazines, etc. Leur
représentation peut prendre la forme d’un dessin ou d’un croquis. Il est important que toutes les valeurs et les
qualités choisies soient représentées et que leurs dessins caractérisent le groupe.
Ensuite, leur demander d’expliquer leur représentation. Une fois encore, vous devez vous assurer que chacun
a la même compréhension. Enfin, leur demander de signer leur représentation. Cela aide à renforcir leur
sentiment d’appartenance et leur responsabilité envers le groupe et envers eux-mêmes.
Comment utiliser le CEC. On sera surpris d’apprendre que le CEC s’effectuera par lui-même. Le CEC peut
être utilisé de différentes façons. Il devient un bon outil de rétroaction et de cohésion pour le groupe.
En termes concrets, vous pouvez y référer après une activité, une expérience ou une situation en demandant
au groupe comment ils ont agi et réagi.
Habituellement, les membres du groupe y réfèrent avant que vous le fassiez. Les membres du groupe doivent
être capables d’identifier par eux-mêmes ce qui s’est bien et moins bien déroulé. Ils doivent aussi être capables
d’identifier ce qu’ils doivent améliorer pour respecter leur « contrat ».
7-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Établissement du CEC
Avant d’établir un CEC avec un groupe, il est suggéré que chacun apprenne à connaître les autres et soit
capable d’échanger avec eux. On recommande de choisir en premier les activités qui encouragent chacun à
connaître les autres et qui facilitent les échanges.
Ensuite, on recommande de discuter avec le groupe des notions de base qui viennent d’être couvertes (être
présent, être en sécurité, s’établir des buts, être honnête, accepter et continuer).
En dernier lieu, en référence à la deuxième leçon de leadership sur l’établissement des objectifs, demander
aux cadets de sortir leur liste d’objectifs et s’y référer pendant l’élaboration du CEC.
Une fois que ceci est réglé et compris de tous, établir le CEC.
Le contrat d’engagement communautaire peut prendre différentes formes. Un exemple de contrat qui a été
essayé avec les cadets se trouve ci-dessous.
Pour s’assurer que l’activité se déroule bien et produit des résultats, vous devez choisir la façon qui vous met
le plus à l’aise et vous donne confiance pour pouvoir donner cette leçon. C’est pour cette raison qu’on explique
plus d’une méthode.
Un groupe de cadets dessine une roue. Au centre de la roue, les cadets dessinent un cercle. Ce cercle
représente les personnes, le groupe et les objectifs. Les rayons proviennent de ce cercle. Chacune des
valeurs choisies a été écrite sur ces rayons. Le cercle extérieur symbolise que le groupe est un et que
tous les membres se dirigent dans la même direction. Les membres du groupe ont précisé que sans le
respect des valeurs choisies par chacun des cadets, le groupe ne pourrait pas être un et ne pourrait pas
avoir les mêmes objectifs.
7-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
b. Le village
Avant de commencer, l’instructeur doit se préparer, en dessinant sur un morceau de carton ou un tableau
de papier, un cadre représentant l’intérieur du village ainsi que son extérieur.
Chaque cadet doit choisir une valeur, un comportement ou une qualité qu’il trouve le plus important pour se
sentir en sécurité et respecté en tant que membre du groupe et qui aidera le groupe à travailler ensemble.
Ensuite, le cadet doit représenter ce qu’il a choisi en le dessinant ou l’écrivant sur une feuille de papier.
Par la suite, chacun doit coller son dessin à l’intérieur du village et expliquer aux autres pourquoi il a fait
ce choix.
Ensuite, les cadets doivent répéter l’activité, mais cette fois, avec un élément qui empêchera le groupe
d’atteindre ses objectifs et détruira le bon fonctionnement du village.
Ils doivent une fois de plus coller leur représentation et expliquer pourquoi, cette fois-ci, le dessin est placé
à l’extérieur du village.
Une fois le processus complété, l’instructeur fait mention de chaque valeur choisie par les cadets (à
l’intérieur et à l’extérieur du village) et demande si chacun est d’accord et s’il les respectera pour que le
village fonctionne de façon adéquate et soit un endroit où chacun se sentira en sécurité et respecté.
Lorsque tous sont d’accord, à tour de rôle, ils (le personnel et les cadets) signent l’accord sur le village.
Chaque doigt représente une valeur qui aide les membres du groupe à se sentir en sécurité, respecté et
comme faisant partie du groupe.
L’auriculaire : l’engagement.
Écrire et discuter de chaque élément de manière à ce que chacun soit d’accord et comprenne sa
signification pour le groupe.
Chaque cadet peut dessiner sa main sur une feuille de papier et écrire à l’intérieur de chaque doigt
l’élément qui correspond à chacun. Il doit signer sa main qui a été dessinée et la coller sur un morceau
de carton. L’ensemble des mains représente l’engagement de chacun.
d. L’être humain
À l’intérieur de la silhouette, les cadets dessinent ou écrivent les comportements, les qualités ou les valeurs
qui rendront l’environnement sécuritaire et en feront un endroit où chacun est respecté.
À l’extérieur de la silhouette, les cadets dessinent et écrivent les comportements et les qualités qui
empêcheront l’environnement d’être un endroit sécuritaire et respecté.
Les cadets doivent être d’accord sur la signification de chaque mot pour eux et expliquer leurs choix.
7-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
e. La chaîne de main
Demander aux cadets de rédiger une liste de mots et de phrases qui décrivent comment ils aimeraient
être traités et comment ils traiteront les autres membres du groupe pour se sentir en sécurité et respectés.
De cette liste, demander aux cadets de choisir les 10 mots ou phrases les plus importants pour le groupe.
Il est important que chacun comprenne la signification de chaque mot ou phrase choisie.
Sur une énorme feuille de papier, demander aux cadets de dessiner leur main autour de la feuille et
ensuite, écrire les 10 mots ou phrases choisies dans le milieu de la feuille.
Leur demander de penser à ce qu’ils ont besoin pour se sentir en sécurité et respectés dans le groupe.
Une fois qu’ils les ont trouvés, les cadets doivent écrire sur un morceau de papier l’élément le plus
important dont ils ont besoin.
Maintenant, leur demander de penser à ce qu’ils peuvent offrir au groupe pour permettre aux autres
membres de l’équipe de se sentir en sécurité et respectés dans le groupe.
Sur le dernier morceau de papier, les cadets doivent écrire l’élément le plus important.
Lorsqu’ils auront terminé d’écrire sur les deux morceaux de papier, demander aux cadets de présenter
devant le groupe ce qu’ils ont écrit.
Une fois que chacun a expliqué ce dont il a besoin et ce qu’il peut offrir, coller ces morceaux de papier
sur un tableau de carton. S’assurer que les deux catégories sont séparées.
À ce moment, demander aux cadets s’ils ont besoin de plus d’explications et ensuite, demander à chacun
de signer.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Les unités de cadets peuvent présenter un CEC déjà élaboré et peuvent en développer un avec le groupe
de cadets.
QUESTIONS
Q1. Quel OREN vous intéresse le plus? (Faire le tour de la salle en demandant aux cadets de citer l’OREN
qui les intéressent le plus et de dire pourquoi.)
Q2. Quel est l’OREN dans lequel les trois éléments de cadets (de la Marine, de l’Armée et de l’Air)
s’entraînent?
7-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R2. N’importe quel des éléments suivants : le civisme, le service communautaire, le leadership, la bonne
forme physique et le mode de vie sain, les sports récréatifs, le tir de précision, les connaissances
générales des cadets et l’exercice militaire. Tous les cadets participent au programme PHAC.
QUESTIONS
Q1. Quels sont quelques-uns des OREN dans lesquels seuls les cadets de l’Armée s’entraînent?
Q2. Quels sont quelques-unes des activités d’instruction optionnelles auxquelles le corps de cadets
participe?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. N’importe quel des éléments suivants : OREN 121, L’entraînement en campagne, OREN 122, La
navigation et l’OREN 123, La randonnée en montagne.
R2. Les réponses varient pour chaque cadet et peuvent comprendre n’importe quel de ces éléments :
l’éducation culturelle/les voyages, la musique, le biathlon d’été et d’hiver, les premiers soins, les
équipes d’exercice militaire et de toute autre chose dans lesquelles le corps de cadets peut choisir
individuellement de participer.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Il est important pour les cadets de première année de connaître l’instruction à laquelle ils participeront pour
aider à soulever l’intérêt des cadets et les encourager à continuer dans le programme des cadets du Canada.
Les cadets de première année doivent aussi savoir quelles activités et occasions leur sont disponibles par
l’entremise de leur corps de cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-031 D Cad. (2003). OAIC 41-01, Instruction des Cadets royaux de l’Armée canadienne. Ordonnances
sur l’administration et l’instruction des cadets (vol. 4, 8 pages) Ottawa, ON.
C2-038 (ISBN 0787224596), Henton, M. (1996). Adventure in the Classroom: Using Adventure to
Strengthen Learning and Build a Community of Life-long Learners. Dubuque, IA, Kendall Hunt
Publishing.
7-1-9
A-CR-CCP-701/PF-002
C2-039 (ISBN 0825199905), Frank, L.S. (2001). The Caring Classroom: Using Adventure To Create
Community in the Classroom and Beyond. Dubuque, IA, Kendall Hunt Publishing.
7-1-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
OCOM M107.02 – IDENTIFIER LES GRADES DES CADETS ET DES OFFICIERS DE L’ARMÉE
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises. Dans la mesure du possible, l’instructeur
doit essayer d’obtenir les insignes de grade réels pour montrer aux cadets.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier correctement la structure des grades des
cadets royaux de l’Armée canadienne (Cad RAC), ainsi que les grades des officiers de l’Armée des Forces
canadiennes (FC).
IMPORTANCE
Se familiariser avec les grades des cadets et des officiers de l’Armée des FC aidera les cadets à comprendre
la relation entre les grades des cadets et des officiers du corps de cadets. Cette familiarisation les aide aussi
à communiquer de façon efficace avec les membres des FC lors de visites aux autres installations ou bases
des FC.
7-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 1 Expliquer la structure et les insignes des grades des Cad
RAC
Il est intéressant de noter que les cadets de l’Armée ont les mêmes titres et insignes de grade
que les militaires du rang (MR) de l’Armée canadienne. Une fois que les cadets de l’Armée
comprennent la structure de leurs propres MR, ils seront capables d’identifier correctement
ceux de la structure des MR de l’Armée.
Le grade est un système de notation de préséance et de commandement au sein des organismes militaires. Les
flèches en or sont connues sous le nom de « chevrons ». Plus il y a de chevrons, plus le niveau de préséance
de la personne est élevé.
Ces chevrons sont portés sur la partie supérieure du bras, sur la manche droite de la veste d’uniforme.
Figure 7-2-1 Grades des cadets et militaires du rang : sdt – cpl – cplc – sgt
Ces grades sont portés au bas de la manche du bras droit sur la veste d’uniforme.
Figure 7-2-2 Grades des cadets et militaires du rang : adj – adjum – adjuc
7-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Le corps de cadets affilié aux régiments d’ingénieurs utilise le terme « sapeur » pour désigner
un sdt.
Le corps de cadets affilié aux régiments de blindés utilise le terme « cavalier » pour désigner
un sdt.
Le corps de cadets affilié aux régiments de gardes utilise le terme « garde » pour désigner
un sdt.
Dans les corps de cadets affiliés aux régiments d’artillerie, les termes suivants sont utilisés :
QUESTIONS
Q3. Quels autres noms peuvent être utilisés pour désigner le grade de sdt?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Cplc.
Les officiers des FC portent leurs grades au bas de la manche de leur tunique. L’insigne de grade comprend
une série de bandes étroites et larges en or. Les officiers portent aussi des pattes d’épaule amovibles ou des
épaulettes rigides (la Marine) sur les épaulettes sur leurs épaules lorsqu’ils portent des chemises, des chandails
ou des vestes. Lorsqu’ils portent des vêtements pour l’entraînement en campagne, de modèle canadien, le
grade est porté au centre de la poitrine.
7-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
OFFICIERS SUPÉRIEURS
OFFICIERS GÉNÉRAUX
Les officiers généraux portent une large bande en or sur la manche de la tunique. Sur leurs épaules, ils portent
des pattes d’épaule amovibles ou des épaulettes rigides avec une couronne « Tudor » au-dessus d’épées
croisées et d’un bâton qui, à cet effet, ont des feuilles d’érable au bas. Plus il y a de feuilles d’érables, plus
le grade est élevé.
QUESTIONS
7-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Deux.
R3. Élof.
QUESTIONS
Q1. Quel est le grade le plus élevé dans la structure des cadets sous-officiers et MR de cadets?
Q2. Quel est le grade qui a trois chevrons et une feuille d’érable?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Adjuc.
R2. Sgt.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Le cadet, en identifiant les grades des Cad RAC et des officiers des FC, sera capable de communiquer de
façon plus efficace avec les différents membres de chaque organisme.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-001 A-AD-265-000/AG-001 DHH 3-2 (2001). Instructions sur la tenue des Forces canadiennes.
Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
A2-030 D Cad. (2005). OAIC 40-03, Grades des cadets de l’Armée et effectif des corps de cadets.
Ordonnances sur l’administration et l’instruction des cadets (vol. 4, 5 pages) Ottawa, ON.
7-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
7-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 2
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Avant la leçon, le cadet doit lire les textes du manuel portant sur la matière connexe à cet OCOM. La matière
couvre les origines du salut et l’information supplémentaire concernant les occasions appropriées pour saluer.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière. Dans le cas de la présente leçon, cette
méthode est la plus efficace, car elle s’harmonise bien avec le niveau taxinomique de la matière et elle est
adaptée à l’âge par sa nature participative.
L’activité en petit groupe a été choisie pour permettre une participation maximale dans le processus
d’apprentissage. Cette méthode interactive illustre et apporte de la substance à la matière d'une manière
concrète.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
7-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Les connaissances acquises durant cette leçon s’appliqueront lorsqu’il y aura contact et interaction avec des
officiers et des sous-officiers au corps/escadron de cadets et au centre d’instruction d’été des cadets.
ACTIVITÉ
Durée : 3 min
OBJECTIF
Permettre aux cadets de pratiquer les procédures pour adresser la parole aux sous-officiers et aux officiers
subordonnés.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le temps disponible, les cadets peuvent être répartis en groupes et pratiquer ces procédures avec
leurs pairs.
Faire appel à des volontaires pour se présenter devant la classe s’il n’y a pas suffisamment de temps.
Dans ce cas, l’instructeur doit jouer le rôle du sous-officier ou de l’officier subordonné.
Demander aux cadets de pratiquer les procédures pour adresser la parole aux sous-officiers et aux
officiers subordonnés, y compris :
7-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
rompre.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
S’assurer que l’espace disponible est suffisant pour la conduite des jeux de rôles.
QUESTIONS
Q1. Les sous-officiers et les officiers subordonnés de cadet sont-ils détenteurs d’une commission de la
Reine?
Q3. Indiquer une action que le cadet doit exécuter lorsqu’il adresse la parole à un sous-officier ou un officier
subordonné de cadet.
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Prendre la position du garde-à-vous, lui adresser la parole en mentionnant son grade et son nom de
famille et rompre de façon appropriée.
Les mêmes procédures que celles utilisées pour adresser la parole à un sous-officier ou un officier subordonné
doivent être suivies lorsqu’il s’agit d’adresser la parole à un officier commissionné, sauf qu’il faut aussi le saluer.
Le cadet doit demeurer au garde-à-vous après avoir approché l’officier commissionné. Le cadet fera ensuite le
salut approprié tel que décrit dans l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Pendant la conversation, le cadet doit adresser la parole à l’officier commissionné en mentionnant
le grade et le nom de famille de ce dernier tout en demeurant au garde-à-vous, à moins d’un ordre contraire
donné par l’officier commissionné. Lorsque le cadet a terminé d’adresser la parole à l’officier, il doit encore le
saluer et rompre de lui-même de façon appropriée.
7-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
Durée : 3 min
OBJECTIF
Permettre aux cadets de pratiquer les procédures pour adresser la parole aux officiers commissionnés.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le temps disponible, les cadets peuvent être répartis en groupes et pratiquer ces procédures avec
leurs pairs.
Faire appel à des volontaires pour se présenter devant la classe s’il n’y a pas suffisamment de temps.
Dans ce cas, l’instructeur doit jouer le rôle de l’officier commissionné.
Demander aux cadets de pratiquer les procédures pour adresser la parole aux officiers commissionnés,
y compris :
saluer;
rompre.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
S’assurer que l’espace disponible est suffisant pour la conduite des jeux de rôles.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
7-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 3 Expliquer quels sont les règlements pour saluer à l’intérieur
d’un édifice
Les saluts ne sont pas exécutés à l’intérieur des édifices sauf lors d’un rassemblement, pendant les cérémonies
ou lorsqu’on entre ou on sort d’un bureau. Cependant, les cadets doivent tourner la tête et offrir une salutation
appropriée lorsqu’ils viennent à la rencontre d’un officier dans une aire commune. Il n’est pas obligatoire de
porter une coiffure à l’intérieur d’un édifice.
saluer si on porte une coiffure et que l’occupant du bureau est détenteur d’une commission; et
QUITTER UN BUREAU
saluer si on porte une coiffure et que l’occupant du bureau est détenteur d’une commission; et
partir.
7-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ
Durée : 5 min
OBJECTIF
Permettre aux cadets de pratiquer les procédures pour entrer et quitter des bureaux.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Selon le temps disponible, les cadets peuvent être répartis en groupes et pratiquer ces procédures avec
leurs pairs.
Faire appel à des volontaires pour se présenter devant la classe s’il n’y a pas suffisamment de temps.
Dans ce cas, l’instructeur doit jouer le rôle de l’occupant du bureau.
Demander aux cadets de pratiquer les procédures pour entrer et quitter des bureaux, y compris :
Entrer :
Saluer si on porte une coiffure et que l’occupant du bureau est détenteur d’une commission.
Quitter :
Saluer si on porte une coiffure et que l’occupant du bureau est détenteur d’une commission.
7-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Partir.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
S’assurer que l’espace disponible est suffisant pour la conduite des jeux de rôles.
QUESTIONS
Q1. Nommez les deux moments ou les deux endroits où des salutations doivent être faites à l’intérieur d’un
édifice.
RÉPONSES PRÉVUES
Les cadets doivent saluer la plage arrière en montant à bord ou en débarquant de tout navire canadien
de sa Majesté ou de ceux d’un service étranger.
QUESTIONS
Q1. Doit-on saluer un officier commissionné que l’on reconnaît même s’il ne porte pas son uniforme?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Oui, on doit saluer lorsque les hymnes nationaux sont joués.
7-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les instructeurs confirmeront la compréhension de la matière
lors des soirées d’instruction et lors d’autres activités du corps/escadron de cadets.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets ont appris comment adresser la parole aux sous-officiers et aux officiers subordonnés ainsi qu’aux
officiers commissionnés; ils sont aussi appris comment saluer à l’intérieur d’un édifice et quelles sont les
autres occasions où il faut saluer. Les connaissances acquises durant cette leçon s’appliqueront lorsqu’il y
aura contact et interaction avec des officiers et des sous-officiers au corps/escadron de cadets et au centre
d’instruction d’été des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
7-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la leçon, le cadet doit bien connaître la mission et la vision du programme des cadets et énoncer
les objectifs et la devise du programme des cadets de l’Armée.
IMPORTANCE
La connaissance des objectifs et de la devise du programme des cadets de l’Armée est primordiale pour tout
cadet de l’Armée. Cette information donnera aux cadets une meilleure compréhension sur la façon dont le
programme de cadets peut les aider à se développer à la fois comme cadet et comme personne.
7-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Selon le dictionnaire Canadian Oxford (2001), la mission peut être définie comme un voyage
avec un but. La mission du programme des cadets décrit qu’est-ce que le programme des
cadets espère accomplir par le biais de sa formation et comment il espère y arriver.
ACTIVITÉ
Durée : 4 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de demander aux cadets de faire un remue-méninges des idées sur ce qu’est
la mission du programme des cadets.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Diriger chaque groupe dans le remue-méninges d’idées sur ce qu’ils pensent être la mission (ou l’objectif)
du programme des cadets.
Après les deux minutes, demander à chaque groupe de présenter leurs idées.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Durant l’activité, l’instructeur surveille le progrès des cadets et s’assure que tous les membres de la classe
y participent.
L’instructeur répond à toutes les questions que pourraient avoir les cadets.
7-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
MISSION
Le programme des cadets a pour mission de favoriser un épanouissement chez les jeunes et de les préparer
à faire la transition à l’âge adulte en leur inculquant les connaissances nécessaires pour relever les défis d’une
société moderne grâce à un programme communautaire dynamique.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Le programme des cadets a pour mission de favoriser un épanouissement chez les jeunes et de les
préparer à faire la transition à l’âge adulte en leur inculquant les connaissances nécessaires pour relever
les défis d’une société moderne grâce à un programme communautaire dynamique.
Selon le dictionnaire Canadian Oxford (2001), la vision peut être définie comme l’acte ou le
moyen de voir. La vision du programme des cadets énonce ce que le programme des cadets
doit être et comment il espère y arriver.
ACTIVITÉ
Durée : 4 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de demander aux cadets de faire un remue-méninges des idées sur ce qu’est
la vision du programme des cadets.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
7-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Diriger chaque groupe dans le remue-méninges d’idées sur ce qu’ils pensent être la vision du programme
des cadets.
Après les deux minutes, demander à chaque groupe de présenter leurs idées.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Durant l’activité, l’instructeur surveille le progrès des cadets et s’assure que tous les membres de la classe
y participent.
L’instructeur répond à toutes les questions que pourraient avoir les cadets.
VISION
La vision du programme est celle d’une organisation axée sur le développement des jeunes qui se veut
pertinente, crédible et proactive, en offrant un programme de choix aux jeunes du Canada, et qui les prépare
à devenir les chefs de demain grâce à des activités amusantes, intéressantes, sécuritaires et bien organisées.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. La vision du programme est celle d’une organisation axée sur le développement des jeunes qui se veut
pertinente, crédible et proactive, en offrant un programme de choix aux jeunes du Canada, et qui les
prépare à devenir les chefs de demain grâce à des activités amusantes, intéressantes, sécuritaires et
bien organisées.
stimuler l’intérêt de la jeunesse aux activités maritimes, terrestres et aériennes des FC.
Le programme des cadets vise à aider au développement des cadets pour qu’ils deviennent de bons chefs
et citoyens.
7-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Par l’entremise d’activités liées au civisme et au service communautaire, le cadet développe une appréciation
de l’appartenance à la communauté et de la participation au sein des cadets et des communautés locales,
régionales, provinciales, nationales et globales. La participation active des cadets aura un impact positif sur
les communautés locales, ce qui contribuera à la force et à la vitalité de la communauté.
Par l’entremise d’activités de leadership, les cadets développent des compétences interpersonnelles et
assument des responsabilités en tant que membres efficaces d’une équipe, en tant que chefs et en tant
qu’entraîneurs dynamiques. Ils développeront la capacité de se conduire de façon éthique et socialement
responsable.
Le programme des cadets vise à promouvoir le bien-être physique. Les cadets développent une compréhension
des bienfaits d’une bonne forme physique et d’un style de vie saine. Cette compréhension, combinée à la
participation continue à des activités physiques, aide au développement d’attitudes et de comportements
positifs qui fortifient la résilience chez les cadets et leur permet d’affronter des défis.
Le programme des cadets vise la jeunesse pour les activités maritimes, terrestres et aériennes des Forces
canadiennes (FC). Les cadets développent des compétences élémentaires grâce à la présentation et à
l’interaction qu’ils ont avec les éléments respectifs des FC. Le programme des cadets éduque et promeut le
lien avec les communautés maritimes civiles, d’aventure et d’aviation. Ces expériences et ces interactions
combinées sont essentielles à l’identité particulière des organisations de cadets de la Marine, de l’Armée et de
l’Air. De plus, elles se distinguent avec le programme des cadets dans son ensemble des autres programmes
de développement des jeunes.
QUESTIONS
Q2. Comment le programme des cadets fait-il la promotion d’une bonne forme physique?
Q3. Comment le programme des cadets stimule-t-il l’intérêt pour les activités maritimes, terrestres et
aériennes des Forces canadiennes?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Développer chez les jeunes les qualités de civisme et de leadership, de promouvoir la bonne forme
physique et de stimuler l’intérêt de la jeunesse pour les activités maritimes, terrestres et aériennes des
FC.
R2. Le programme des cadets vise à promouvoir le bien-être physique. Les cadets développent
une compréhension des bienfaits d’une bonne forme physique et d’un style de vie saine.
Cette compréhension, combinée à la participation continue à des activités physiques, aide au
développement d’attitudes et de comportements positifs qui fortifient la résilience chez les cadets
et leur permet d’affronter des défis.
R3. Le programme des cadets vise la jeunesse pour les activités maritimes, terrestres et aériennes des
FC. Les cadets développent des compétences élémentaires grâce à la présentation et à l’interaction
qu’ils ont avec les éléments respectifs des FC. Le programme des cadets éduque et promeut le lien
avec les communautés maritimes civiles, d’aventure et d’aviation. Ces expériences et ces interactions
combinées sont essentielles à l’identité particulière des organisations de cadets de la Marine, de l’Armée
7-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
et de l’Air. De plus, elles caractérisent le programme des cadets dans son ensemble par rapport aux
autres programmes de développement des jeunes.
DEVISE
La devise du programme des cadets de l’Armée est Acer Acerpori. « Acer Acerpori » est un terme latin qui
signifie « Tant vaut la sève, tant vaut l’érable ».
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
ACTIVITÉ
Durée : 5 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de confirmer l’apprentissage du contenu des points d’enseignement de la leçon.
Les cadets devront assembler des casse-tête de la mission, de la vision, des objectifs et de la devise du
programme des cadets de l’Armée.
RESSOURCES
Enveloppes.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Découper chaque casse-tête qui se trouve à l’annexe B et placer les morceaux de chacun dans une
enveloppe distincte.
7-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Une fois les casse-tête terminés, demander à un membre de chaque groupe de lire à voix haute ce qui
est écrit sur le casse-tête.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Durant l’activité, l’instructeur surveille le progrès des cadets et s’assure que tous les membres de la classe
y participent.
L’instructeur répond à toutes les questions que pourraient avoir les cadets.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les objectifs, la mission, la vision et la devise du programme des cadets de l’Armée donnent aux cadets une
meilleure compréhension de ce que signifie être un cadet de l’Armée. Les préceptes de l’objectif et de la devise
contribuent à un sens de la fierté d’appartenir au programme des cadets de l’Armée.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-010 D Cad. (1999). OAIC 11-03, Mandat du programme des cadets. Ordonnances sur l’administration
et l’instruction des cadets (vol. 1). Ottawa, ON.
C2-040 La Ligue des cadets de l’Armée du Canada. (2006). Politique 3.1 : But des organisations des
cadets du Canada. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.armycadetleague.ca/templates/pdf/
refmanual/english/pol_3_1.pdf.
7-4-7
A-CR-CCP-701/PF-002
7-4-8
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises. Les instructeurs sont encouragés à obtenir
des ressources locales, du poli, une brosse à dents pour les trépointes des bottes et un chiffon doux pour la
démonstration de la bonne technique de cirage des bottes.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif et de la méthode d’instruction
par démonstration. La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à
l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer
en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à
de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation
active dans des activités qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par
démonstration donne l’occasion à l’instructeur d’introduire la matière, et démontrer et expliquer les procédures.
Cette méthode plaît aux apprenants auditifs et visuels.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure de porter correctement l’uniforme de cadet de l’Armée
selon la norme établie dans l’OAIC 46-01, Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne.
IMPORTANCE
Puisque l’uniforme de cadet est facilement reconnaissable, la tenue et l’apparence personnelle des cadets
doivent leur faire honneur et faire honneur aux Organisations de cadets du Canada (OCC).
7-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
D’assister aux cérémonies ou aux fonctions où le port de l’uniforme est approprié et autorisé par le cmdt
du corps ou du CIEC.
tous les cadets sont responsables de l’entretenir, le nettoyer, le garder et le retourner à la fin de leur
service;
le remplacement des articles usés de l’uniforme se fera aux frais de l’État lorsque l’uniforme a été entretenu
avec des soins raisonnables;
les articles d’uniforme distribués ne doivent pas être altérés ou modifiées pour obtenir un ajustement
convenable; et
les insignes doivent être cousus soigneusement sur l’uniforme en utilisant un fil de couleur qui épouse la
couleur de l’insigne et de l’uniforme. Les insignes ne doivent pas être collés.
s’assurer que les insignes sont adéquatement posés sur l’uniforme en utilisant un fil de couleur qui épouse
la couleur de l’insigne et de l’uniforme;
effectuer tout entretien de routine qui peut être exigé pour garder l’uniforme propre et en bon état.
QUESTIONS
Q1. Les cadets doivent-ils porter leur uniforme lorsqu’ils procèdent à un CIEC ou en proviennent?
Q3. Vrai ou faux : Les insignes doivent être cousus soigneusement sur l’uniforme en utilisant un fil de couleur
qui épouse la couleur de l’insigne et de l’uniforme.
7-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Oui.
R2. Non.
R3. Vrai.
Les instructeurs doivent expliquer et démontrer comment porter chaque article de vêtements.
BÉRET
le béret se porte droit sur la tête, la bande de cuir inférieure se trouvant à 2.5 cm au-dessus des sourcils;
les cordons sont insérés dans l’écart sous la bande de cuir inférieure.
7-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
INSIGNE DU BÉRET
L’insigne doit être porté sur le béret centré sur la plaquette intégrée avec la base de l’insigne à 1 cm au-dessus
de la bande. Pour ce qui est de la tenue « Highland », l’insigne peut être centré sur la plaquette intégrée du
côté gauche pour les régiments Glengarry, Balmoral ou Caubeen.
Le turban est porté bas, à la manière conventionnelle de Sikh, avec le dernier tour situé
de droite à gauche sur le front. L’insigne de la coiffure est porté centré sur le devant du
turban. Pour obtenir plus de renseignements sur la tenue réglementaire de Sikh, se référer
à l’OAIC 46-01, annexe C.
7-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Le chapeau d’été beige à large bord peut être porté durant les activités d’été lorsque le béret ne convient pas.
LA TUQUE
La tuque peut être portée à l’extérieur lorsque les conditions météorologiques l’indiquent.
Les bérets peuvent être verts, écarlates, noirs ou marrons selon la tenue de l’unité d’affiliation
et pourvu que le cmdt de l’unité d’affiliation donne la permission de le porter.
QUESTIONS
Q2. À quelle la distance l’insigne de coiffure est-il situé au-dessus de la bande du béret?
Q3. Nommez quelques-unes des choses qu’un cadet doit faire pour entretenir son béret?
RÉPONSES PRÉVUES
7-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
INSIGNE
Insigne d’épaule de Cad RAC ou insigne de l’unité d’affiliation. Doit être porté sur chaque manche de la
veste d’uniforme du cadet.
Insigne de la feuille d’érable de cadets. Doit être porté sur chaque manche de tous les uniformes de cadet
autorisé, à l’exception de la chemise de tenue de combat qui est porté par les cadets-cadre au CIEC. Doit être
porté au côté gauche de la partie supérieure du manteau toute saison.
Pattes d’épaule amovibles de cadet. Doivent être portées avec les tenues réglementaires à manches courtes
et le survêtement au corps de cadets et par les cadets-cadre avec toutes les tenues au CIEC.
Brassard de cadet. Peut être porté par les cadets-cadre (à la discrétion du cmdt) qui détiennent des postes
d’instruction au CIEC. Le brassard doit comprendre l’insigne d’épaule de Cad RAC et l’insigne approprié du
grade provisoire.
7-5-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Le cmdt de l’unité d’affiliation doit donner l’autorisation au corps de cadets de porter l’insigne
de l’unité d’affiliation.
CHEMISES
Chemise de cadet à manches courtes. Peut se porter avec une cravate, un foulard régimentaire ou à col
ouvert avec ou sans la veste d’uniforme. Les pattes d’épaule amovibles de grade doivent se porter avec une
chemise à manches courtes.
T-shirt vert. Le t-shirt en coton de couleur vert olive peut se porter avec les tenues appropriées.
T-shirt de sport gris. Doit se porter à l’intérieur du short de sport pendant les activités physiques.
T-shirt blanc. Le sous-vêtement de coton peut se porter avec toutes les tenues. Le sous-vêtement ne doit
pas être visible à l’ouverture du col.
CHANDAILS ET MANTEAUX
Chandail à col roulé, à manches longues. Les chandails peuvent se porter avec ou sans la veste mais la
veste doit être portée en allant ou en revenant d’un emplacement de corps de cadets. Les manches ne doivent
pas être roulées ou remontées sur le bras.
Veste de l’uniforme. La veste doit se porter entièrement boutonnée à l’exception du bouton du haut. Les
manches doivent être repassées de façon à ce qu’il n’y ait aucun pli. Lorsque autorisé, les vestes peuvent être
enlevées dans les édifices et bureaux.
Ceinture de la veste. Doit se porter de sorte que le surplus de la ceinture, une fois attachée, soit sur le même
côté que la bordure du trou de bouton. La boucle doit être ajustée de façon à ce que le surplus de la ceinture
ne dépasse pas 8 cm.
Manteau toute saison. Peut se porter à toute période de l’année lorsque les conditions météorologiques
l’indiquent. L’écusson de Cad RAC doit être porté sur la partie supérieure gauche du manteau toute saison. La
doublure et le manteau extérieur peuvent être portés séparément ou ensemble. Les pattes d’épaule amovibles
de grade doivent se porter sur les deux. Les médailles, les rubans et les écharpes peuvent être portés sur le
manteau toute saison pour les rassemblements en plein air.
ACCESSOIRES
Cravate. Doit être nouée soigneusement à l’aide d’un nœud Windsor double ou d’un nœud ordinaire bien
serré. Lorsque la veste est enlevée, on ne doit pas rentrer le bout de la cravate dans la chemise, sauf pour
des raisons de sécurité.
7-5-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Plaquette d’identité. On peut se le procurer localement. La plaquette d’identité de cadet officiel doit être
amovible, fabriqué d’une plaque en plastique laminée noire et blanche de 6.3 cm de long et 1.2 cm de haut,
comprend le nom de famille du cadet seulement en lettres blanches de 0.6 cm de haut.
Écharpe. L’adjudant-chef, l’adjudant-maître, l’adjudant et le sergent sont autorisés à porter une écharpe, en
autant qu’ils respectent les règlements de tenue de l’unité d’affiliation. Les écharpes de l’Armée sont de couleur
rouge ou écarlate selon le grade. L’écharpe est un accessoire de rassemblement qui peut être portée à l’unité
locale. Le port de l’écharpe est permis seulement au CIEC ou en postes d’échange avec l’autorisation du cmdt.
Gants de laine noire. Peuvent se porter lorsque les conditions météorologiques l’indiquent ou lorsqu’on reçoit
l’ordre de les porter.
Mitaines noires. Des mitaines noires unies pour les civils peuvent être portées avec le survêtement, le parka
ou le manteau toute saison pendant les périodes de tenue d’hiver et lorsque les conditions météorologiques
l’indiquent.
QUESTIONS
Q1. Vrai ou faux : les insignes de l’épaule sont portés sur chaque manche.
Q2. Est-ce que tous les cadets peuvent porter leur insigne de leur unité d’affiliation quand ils veulent?
7-5-8
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Vrai.
R2. Non, les cadets (le corps de cadets) doivent avoir l’autorisation du cmdt de l’unité d’affiliation pour porter
l’insigne de cette unité.
PANTALON/CEINTURE/SHORT
Pantalon. Doit être repassé, sans empois, pour avoir un pli au centre de chaque jambe sur le plan vertical.
Les plis doivent s’étendre du haut jusqu’au bas de la jambe. La longueur du pantalon doit s’étendre jusqu’au
troisième œillet des bottes.
Ceinture du pantalon. Le pantalon doit se porter avec une ceinture noire. Le cmdt peut autoriser la boucle
de ceinture des Cad RAC.
Short de sport gris. Doit se porter à la taille sans que les sous-vêtements soient visibles.
CHAUSSURES
Chaussettes de laine grises. Doivent se porter avec les bottes et les espadrilles. Si un cadet souffre d’une
allergie connue à la laine, il peut porter des chaussettes grises ou noires en nylon ou en coton.
Espadrilles. Doivent se porter selon les instructions du corps de cadets ou du cmdt du CIEC.
Bottes. Doivent être lacées d’un côté à l’autre, transversalement. Les bottes ne doivent pas être modifiées par
l’ajout de crampons de métal, de clous ou de tout autre accessoire de métal au talon ou à la semelle. Aucun
vernis autre que le cirage à chaussure doit être utilisé pour donner un lustre aux bottes.
7-5-9
A-CR-CCP-701/PF-002
nettoyant les trépointes avec une vieille brosse à dents et du cirage à chaussure noir;
se servant d’un chiffon doux placé autour de l’index en s’assurant qu’il est plat contre le coussinet tactile
du doigt et sans plis;
mouillant la pointe du chiffon et appliquer une petite quantité raisonnable de cirage à chaussure noir;
appliquant le cirage à chaussure sur la botte en faisant un mouvement circulaire léger et régulier.
Commencer avec des cercles plus grands pour couvrir toute la partie de la botte, puis des cercles plus
petits au fur et à mesure que le cirage à chaussure pénètre dans la botte;
continuant de frotter le cirage à chaussure avec des mouvements circulaires légers jusqu’à ce que les
cercles formés par le cirage à chaussure ne soient plus visibles; et
en soufflant souvent sur les bottes pour aider à faire pénétrer le cirage à chaussure dans les bottes.
QUESTIONS
Q2. Est-ce que tous les cadets doivent porter des chaussettes de laine grises?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Oui, à moins que le cadet souffre d’une allergie connue à la laine.
7-5-10
A-CR-CCP-701/PF-002
GÉNÉRALITÉS
Les cadets en uniforme doivent être propres avec des chaussures propres et cirées. L’uniforme doit être propre
et repassé convenablement en tout temps. Tout particulièrement, les boutons, les boutons-pression et les
fermetures éclair doivent être toujours fermés. Les poches ne doivent pas être remplies; les articles tels que
des lunettes, des lunettes de soleil, des étuis à lunettes, des stylos à bille, des crayons, des porte-clés ou du
papier ne doivent pas être visibles ou sortis des poches ou être suspendus de la ceinture ou des poches.
STYLES DE COIFFURE
La chevelure doit être bien peignée et de style non extravagant. La longueur, le volume et le style des cheveux
ne doivent pas empêcher le port convenable du béret. En particulier, le style et la couleur de la chevelure ne
doivent être ni bizarres, ni exagérés, ni inhabituels. Les couleurs inhabituelles, telles que vert, rouge vif, orange,
violet, etc., ne sont pas permises. La chevelure doit être fixée ou attachée en arrière pour dégager le visage et
tous les accessoires utilisés pour fixer ou contrôler les styles de coiffure de façon à ne pas obstruer le visage
le moins possible. Il ne faut pas porter d’articles décoratifs de coiffure à l’exception des barrettes discrètes de
cadettes qui épousent la couleur des cheveux.
Styles de coiffure pour hommes. Doivent être dégradés à l’arrière et sur les côtés et au-dessus des oreilles
en fonction du style de chevelure. Ils ne doivent pas avoir plus de 15 cm de long et doivent être suffisamment
courts pour que, une fois le béret retiré et les cheveux peignés, aucun cheveu ne touche les oreilles ou ne
descende par-dessus les sourcils.
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Figure 7-5-12 Vue arrière des cheveux Figure 7-5-13 Vue latérale des cheveux
7-5-11
A-CR-CCP-701/PF-002
Favoris. Les favoris ne doivent pas dépasser une ligne horizontale imaginaire passant au centre des oreilles et
leur extrémité inférieure doit être coupée à l’horizontale et dégradée en fonction du style de coiffure en général.
Moustaches. Si la moustache est portée, la partie non rasée du visage ne doit pas dépasser les coins de la
bouche. Les moustaches doivent être bien taillées, ne doivent pas dépasser 2 cm d’épaisseur, ne doivent pas
dépasser les commissures de la bouche et ne doivent pas dépasser la largeur du visage.
Barbes. Les barbes ne doivent pas être portées, à l’exception des cadets adeptes de la religion sikh ou les
cadets qui ont un problème médical reconnu les empêchant de se raser. Dans ce dernier cas, une note d’un
médecin est requise.
Styles de coiffure pour femmes. Les cheveux ne doivent pas dépasser le bord inférieur du col de chemise.
Les styles de coiffure extravagants, y compris ceux donnant un volume ou une hauteur exagérée, ne sont pas
autorisés.
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Figure 7-5-16 Style de coiffure court Figure 7-5-17 Style de coiffure bouclé
7-5-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Les tresses. Doivent être de style sobre, bien serrées et attachées à leur extrémité par un nœud ou une petite
attache non décorative. La tresse simple doit se placer au centre du dos. Les tresses doubles doivent se placer
derrière les épaules. Les cheveux doivent avoir une longueur maximale lorsqu’ils sont ramassés derrière la
tête et tressés et ne doivent pas dépasser le haut de l’aisselle.
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Les tresses multiples ou les tresses africaines doivent être ramassées derrière la tête, bien serrées et attachées
à leur extrémité par un nœud ou une petite attache non décorative. Les tresses multiples dépassant le bord
inférieur du col de chemise doivent être ramassées en chignon. Les postiches et les rallonges ne sont pas
permis.
Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Figure 7-5-21 Vue arrière des tresses africaines Figure 7-5-22 Vue latérale des tresses africaines
7-5-13
A-CR-CCP-701/PF-002
MAQUILLAGE
Les cadettes sont autorisées à porter un minimum de maquillage. Lors du port de l’uniforme, le maquillage doit
être appliqué sobrement. L’usage de faux cils, d’une épaisse couche de mascara, de fard à paupières ou de
rouge à lèvres de couleur vive, de vernis à ongles coloré ou d’un maquillage excessif du visage est interdit.
BIJOUX
Les seuls bijoux pouvant être portés avec l’uniforme sont une montre-bracelet (de couleur et de modèle
discrets), un bracelet d’alerte médicale et un maximum de deux bagues à condition qu’elles soient sobres.
Les cadettes en uniforme peuvent porter une seule paire de boucles d’oreilles en or lisse ou en argent ou
des perles blanches, montées sur tige pour oreilles percées. La boucle d’oreille, portée au centre du lobe de
l’oreille, doit être de forme sphérique et son diamètre ne doit pas dépasser 0.6 cm. Les cadets masculins ne
sont pas autorisés à porter une ou des boucles d’oreilles.
Une seule paire de boucles d’oreilles peut être portée à la fois, chaque boucle se trouvant au centre du lobe
de l’oreille.
Les cadets ne doivent avoir de tatouage visible qui pourrait être perçu comme offensant ou pouvant discréditer
les OCC. Les cadets en uniforme ne doivent pas porter de parures de perçage corporel visibles (langue incluse).
L’utilisation d’un pansement adhésif pour couvrir un perçage n’est pas autorisée.
SOUS-VÊTEMENTS
Des sous-vêtements y compris le soutien-gorge pour les cadettes, doivent être portés sous toutes les tenues
réglementaires et doivent être de couleur appropriée qui ne les rend pas visibles à travers l’uniforme. Les
hommes doivent aussi porter des sous-vêtements sous la tenue « Highland ».
7-5-14
A-CR-CCP-701/PF-002
Les lunettes et les lunettes de soleil doivent être de couleur et de modèle discrets. Le port de lunettes de soleil
avec des verres photochromiques ou miroirs n’est pas autorisé.
Les cadets, qui portent habituellement des verres correcteurs, peuvent porter des lunettes de soleil
d’ordonnance à monture traditionnelle ou des lunettes de soleil superposables de style sobre lorsque les
conditions et les circonstances l’indiquent. Les autres cadets peuvent porter des lunettes de soleil de style sobre
dont l’apparence générale est conforme à l’uniforme lorsque les conditions et les circonstances l’indiquent. Les
lunettes de soleil ne sont pas portées lors d’un rassemblement, à moins d’être autorisé par le commandant du
CIEC pour des circonstances particulières.
AUTRES
Vêtements civils. Les vêtements civils, autres que certains articles énumérés dans l’OAIC 46-01 ne doivent
pas être portés par les cadets en uniforme à moins qu’ils ne soient autorisés par le corps de cadets ou le
cmdt du CIEC dans des circonstances particulières. Ceci comprend, sans s’y limiter, les vestes d’uniforme et
chapeaux civils.
Sac à dos. Le sac à dos, de modèle civil et d’apparence sobre, peut être transporté dans la main gauche ou
suspendu des deux épaules sur le dos, droit sur le dos. Aucun article ne doit être suspendu du sac à dos et
des sangles et celles-ci ne doivent pas être amples.
Sac à main. (Pour les cadettes seulement) Le sac à main doit être noir et de style sobre et tenu dans la main
gauche ou suspendu à l’avant-bras gauche. Lorsque le sac est transporté en bandoulière, la bandoulière doit
être suspendue à l’épaule gauche et le haut du sac ne doit pas se situer au-dessus de la taille. Le sac à main
ne doit pas être transporté à l’épaule si la bretelle est raccourcie pour le porter à la main.
Il est inacceptable pour les cadets en uniforme de mâcher de la gomme, de flâner, de garder
les mains dans les poches, de fumer ou de manger dans la rue, de se promener main dans
la main et de commettre tout autre écart de conduite qui se veut incompatible avec une allure
fière et ordonnée aux yeux du public.
Même s’il existe plusieurs catégories de tenues pour l’uniforme de cadet de l’Armée, les cadets doivent
connaître les tenues qu’ils devront porter le plus souvent.
7-5-15
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Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Figure 7-5-26 C-2 Tenue de service Figure 7-5-27 C-2A Tenue de service
7-5-16
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Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée canadienne
Figure 7-5-28 C-3 Tenue de service Figure 7-5-29 Tenue de conditionnement physique
Les instructeurs sont responsables d’expliquer les autres tenues qui sont portées par les corps
de cadets avec l’autorisation du cmdt de l’unité d’affiliation. Une façon de procéder est de
présenter à la classe des cadets habillés en diverses tenues du genre à illustrer. Le cadet
peut alors décrire comment l’uniforme se porte.
QUESTIONS
Q1. Nommez quelques-unes des choses qu’il n’est pas permis aux cadets de faire avec leurs cheveux?
Q2. Est-ce que les cadets masculins peuvent porter des boucles d’oreilles?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les cadets ne peuvent pas blanchir leurs cheveux ou les colorer de couleur rouge vif, violet, vert ou
orange.
R2. Non, les cadets masculins ne sont pas autorisés à porter une ou des boucles d’oreilles.
R3. Ceux qui sont perçus comme offensant ou pouvant discréditer les OCC.
7-5-17
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ACTIVITÉ OPTIONNELLE
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de demander aux cadets d’identifier divers articles de l’uniforme et de
démontrer le port et l’entretien appropriés de chaque article.
RESSOURCES
Un sac d’épicerie ou un chapeau dans lequel on peut mettre des morceaux de papier.
Des morceaux de papier sur lesquels les noms des articles de l’uniforme sont écrits (annexe C).
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Couper les morceaux de papier sur lesquels les noms des articles de l’uniforme sont écrits et les placer
dans un sac d’épicerie ou un chapeau.
À tour de rôle, chaque cadet doit piger un morceau de papier et trouver l’article de l’uniforme.
Une fois qu’il a trouvé l’article, le cadet doit montrer à la classe comment le porter et l’entretenir
correctement.
Refaire ces étapes jusqu’à ce que tous les cadets aient choisi un morceau de papier. Dans les cas où
il y a plus de cadets que d’articles d’uniforme, remettre les morceaux de papier dans le contenant et
recommencer l’activité.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Pendant cette activité, l’instructeur supervise les cadets lorsqu’ils présentent chaque article de l’uniforme
et il doit apporter au besoin toute correction.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle à cet OCOM. Les cadets devront porter l’uniforme de cadet de l’Armée
correctement tous les jours conformément aux Instructions sur la tenue des Cadets royaux de l’Armée
canadienne. Les cadets devront respecter une norme acceptable de tenue vestimentaire et de conduite.
7-5-18
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OBSERVATIONS FINALES
L’uniforme de cadet de l’Armée doit être porté correctement en tout temps. Puisque l’uniforme de cadet est
facilement reconnaissable, la tenue et l’apparence personnelle des cadets doivent leur faire honneur et faire
honneur aux OCC. Le but est de s’assurer que les cadets ont une apparence personnelle qui convienne à
ce qu’on s’attend d’eux tout en étant sensible à l’ensemble de la communauté multiculturelle de la société
canadienne.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
L’accent doit être mis sur l’exigence visant les cadets à prendre soin et à entretenir leur uniforme correctement
en tout temps. Les cadets doivent apprendre dès le début à entretenir et à porter leur uniforme de façon
convenable.
Cette leçon doit être donnée au début de l’année d’instruction avant que les cadets puissent porter leur
uniforme.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Défense nationale.
A2-028 D Cad. (2005). OAIC 46-01, Instructions sur la tenue des cadets de l’Armée. Ordonnances sur
l’administration et l’instruction des cadets (vol. 4, 27 pages) Ottawa, ON.
C2-039 Apparel Search. (2005). Berets in the Military: Canada. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
www.apparelsearch.com/definitions/headwear_hats/beret_definitions.htm.
7-5-19
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A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, les cadets doivent être en mesure de connaître les occasions d’instruction d’été qui
s’offrent lors de la première année et divers volets de l’instruction d’été du programme des cadets de l’Armée
doivent aussi leur être présentés.
IMPORTANCE
Il est important que les cadets comprennent quelles sont les occasions d’entraînement disponibles pendant
leur premier été au programme de sorte qu’ils puissent être au courant des cours auxquels ils sont éligibles.
Il est important pour eux de connaître quelles sont les occasions d’instruction disponibles dans les prochaines
instructions d’été afin de planifier leur progression efficacement.
7-6-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJET
L’objectif du cours d’instruction générale est de familiariser les cadets de l’Armée à l’environnement du CIEC
ainsi qu’aux possibilités d’instruction spécialisées qui leur sont offertes.
EMPLACEMENTS
www.theodora.com/maps
Figure 7-6-1 Carte des centres d’instruction d’été au Canada
Le cours d’instruction générale des cadets de l’Armée (CIG) se donne à cinq centres d’instruction d’été de
cadets (CIEC) à travers le Canada. Les cadets voyageront probablement au CIEC de leur région à moins de
circonstances particulières. Le CIG se donne au :
Centre d’instruction d’été des cadets (CIEC) à Valcartier au Québec – de la région de l’Est;
Il faut indiquer l’endroit du CIEC où le cadet doit se rendre. On doit présenter des photos et
des renseignements supplémentaires lorsque disponibles.
7-6-2
A-CR-CCP-701/PF-002
EXIGENCES DU COURS
Les cadets doivent participer à certaines exigences de rendement pendant le CIG. En voici quelques-unes :
l’introduction à la musique;
les communications; et
Le CIG offre des possibilités supplémentaires qui sont communes à tous les cours de programmes au CIEC,
telles que :
la natation; et
QUESTIONS
Q3. Quelles sont quelques exemples d’activités qui sont communes à tous les cours du programme des
cadets au CIEC?
RÉPONSES PRÉVUES
Centre d’instruction d’été des cadets (CIEC) à Valcartier au Québec – de la région de l’est;
7-6-3
A-CR-CCP-701/PF-002
R3. N’importe quel des éléments suivants : les rassemblements hebdomadaires; les habiletés de vie; les
sports récréatifs; la natation et une parade de fin de cours.
L’instruction d’été peut être vue comme le choix d’une voie. Bien que les cadets ne sont pas limités à rester
sur une voie d’instruction, c’est une option qui leur permet de progresser dans un domaine d’intérêt.
Tous les cadets de l’étoile verte complèteront leur cours CIG avant de continuer dans diverses séries de cours
d’instruction. Voici quelques-unes des diverses séries de cours disponibles aux cadets à la fin du CIG :
Expéditions avancées des cadets de l’Armée (Surpassement de soi – Pays de Galles, surpassement de
soi – Écosse et échange Feuille d’érable)
Cornemuses et tambours
7-6-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Cours de moniteur de tir avec la carabine à air comprimé. Cours d’instructeur de tir avec la carabine à air
e e
comprimé (3 /4 année);
QUESTIONS
Q1. Nommez deux des séries de cours d’instruction d’été que le cadet peut choisir?
Q2. Est-ce que les cadets peuvent appliquer au cours de programme au CIEC qui est à l’extérieur de leurs
séries actuelles de cours?
Q3. Si les cadets se joignent au programme lorsqu’ils sont plus âgés, doivent-ils participer au cours
d’instruction générale de cadets de l’Armée à leur premier été au camp?
RÉPONSES PRÉVUES
instruction de généralistes;
tir de précision;
R2. Oui.
R3. Non, ils peuvent appliquer à la deuxième année ou possiblement à la troisième année du cours.
QUESTIONS
7-6-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Quelles sont les deux séries de cours d’instruction d’été que le cadet peut choisir?
RÉPONSES PRÉVUES
instruction au leadership;
tir de précision;
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Plusieurs cadets auront l’occasion de participer à des cours donnés dans un centre d’instruction d’été après
avoir terminé le programme d’étoile verte au corps de cadets. Il est important pour eux de connaître quelles
sont les options disponibles pour leur premier été. Il est aussi important pour eux d’acquérir une connaissance
de base des occasions disponibles dans les années subséquentes.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-027 D Cad. (2005). OAIC 42-01, Directives d’entraînement estival – cadets royaux de l’Armée
canadienne. Ordonnances sur l’administration et l’instruction des cadets (vol. 4). Ottawa, ON.
A2-029 A-CR-CCP-500/PT-001 D Cad 3-2. (2004). Plan de cours élémentaire des cadets de l’Armée.
Ottawa, ON, Défense nationale.
7-6-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 7
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
s’assurer qu’il y a des planches à repasser, des fers à repasser, des pattemouilles, du cirage à chaussure,
des chiffons à chaussure, des vieilles brosses à dents, des brosses anti-peluche et tous les autres articles
qui pourraient être nécessaires pour cette leçon soient disponibles;
s’assurer qu’une copie de l’OAIC 46-01, Règlements relatifs à la tenue des cadets de l’Armée, est
disponible à titre de référence pendant cette leçon; et
informer les cadets qu’ils doivent apporter avec eux les articles de leurs uniformes pour cette leçon.
Avant de se présenter à la leçon, le cadet doit rassembler tous les articles de son uniforme pour les apporter
à la leçon.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif pour le PE1 et de la
méthode d’instruction par démonstration pour les autres leçons. La méthode d’instruction par exposé interactif
a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière,
durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des
commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants
auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants
tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre
aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne
l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures et de superviser les
cadets pendant la mise en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision pertinente de cette leçon, faisant partie de l’OCOM M107.05 (section 5), doit comprendre les
éléments suivants :
7-7-1
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Les cadets doivent-ils porter leur uniforme lorsqu’ils procèdent à un CIEC et en reviennent?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Oui.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’entretenir l’uniforme de cadet de l’Armée.
IMPORTANCE
Puisque l’uniforme de cadet est facilement reconnaissable, la tenue et l’apparence personnelle des cadets
doivent leur faire honneur et faire honneur aux Organisations de cadets du Canada (OCC).
Vérifier si la température du fer à repasser n’est pas trop chaude pour ne pas brûler le tissu.
Une pattemouille de repassage humide peut être utilisée pour éviter que les articles de l’uniforme brûlent
où deviennent luisants. Voici des exemples d’articles qui peuvent servir de pattemouille :
un sac de papier.
7-7-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Une serviette mince, une taie d’oreiller, un tissu de coton doux et un sac de papier.
PANTALON
Le pantalon doit être propre et sans peluche en tout temps. Le pantalon aura des plis bien repassés au centre
de chaque jambe avant et arrière. Les plis doivent s’étendre du haut jusqu’au bas de la jambe. On peut réussir
à avoir un pantalon bien repassé de la façon suivante :
tenir le bout de la jambe du pantalon et étendre la jambe du pantalon sur la longueur des coutures pour
s’assurer que les plis sont bien centrés à l’avant et à l’arrière de la jambe;
repasser les pantalons jusqu’à ce qu’un pli tranchant se produise au centre de chaque jambe en avant et
en arrière, du haut jusqu’au bas de la jambe; et
repasser sur le même pli chaque fois afin d’éviter un pli double.
7-7-3
A-CR-CCP-701/PF-002
les manches doivent avoir des plis le long du centre de la manche, centrés sur les épaulettes de la chemise
jusqu’au bas de la manche;
les panneaux avant et arrière doivent être repassés à plat, sans plis;
VESTE D’UNIFORME
les manches doivent être repassées de façon à ce qu’il n’y ait aucun pli;
Point d’enseignement 5 Présenter les directives générales pour cirer les bottes
BOTTES
La botte entière, y compris les côtés, le talon et la pointe doivent être cirés en utilisant du cirage à chaussure noir
et un chiffon à cirer doux. La langue, les trépointes et le rebord extérieur de la semelle doivent être noircis. Les
bottes ne doivent pas être modifiées par l’ajout de crampons de métal, de clous ou de tout autre accessoire de
métal au talon ou à la semelle, et elles doivent être lacées d’un côté à l’autre, transversalement conformément
à la figure 7-7-1.
Ce que les cadets ne doivent pas faire lors du cirage de leurs bottes :
appliquer n’importe quelle source de chaleur à la botte, p. ex. « pour faire un cirage
brûlé »,
7-7-4
A-CR-CCP-701/PF-002
LAVAGE DU BÉRET
il se lave avec un détergent doux dans l’eau froide, en essorant l’excès d’eau; et
la couronne est tirée de la gauche en l’aplatissant sur le côté droit et vers l’arrière;
Ne jamais mettre son béret dans une sécheuse. Le béret va rétrécir parce qu’il est fait de laine.
Les cadets peuvent devoir fixer l’insigne métallique ou l’insigne en tissu au béret. Lorsqu’on
attache un insigne métallique à un nouveau béret, une petite fente – qui ne doit pas dépasser
la largeur du renfort – doit être coupée dans le tissu du béret, centré sur le renfort de carton.
Si un cadet doit effectuer une telle procédure, l’instructeur doit démontrer la bonne façon
d’apposer l’insigne métallique. Les insignes en tissu sont fixés au béret, centrés sur le support
de carton et cousus avec un fil de couleur qui épouse la couleur de l’insigne.
7-7-5
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
CHEVEUX
Les cheveux doivent être bien peignés et de style sobre. La longueur, le volume et le style des cheveux ne
doivent pas empêcher le port convenable du béret (le volume des cheveux est la distance du prolongement de
la masse des cheveux de la peau, une fois les cheveux peignés, à l’opposé de la longueur des cheveux). Le
style et la couleur de coiffure ne doivent être ni bizarres, ni exagérés, ni inhabituels. Les couleurs inhabituelles,
telles que vert, rouge vif, orange, violet, etc., ne sont pas permises. Les cheveux doivent être fixés ou attachés
en arrière pour dégager le visage et tous les accessoires utilisés pour fixer ou contrôler le style de coiffure
de façon à obstruer le visage le moins possible. Il ne faut pas porter d’articles décoratifs pour la coiffure à
l’exception des barrettes discrètes de cadettes qui se fondent avec la couleur des cheveux.
Les cheveux doivent être dégradés à l’arrière, sur les côtés et au-dessus des oreilles pour correspondre
au style de coiffure. Ils ne doivent pas avoir plus de 15 cm (6 po) de long et doivent être suffisamment
courts pour que, une fois le béret enlevé et les cheveux peignés, aucun cheveu ne touche les oreilles ou
ne descende par-dessus les sourcils. Ils doivent avoir au plus 4 cm (1 po 1/2) d’épaisseur au-dessus de
la tête, en se dégrader jusqu’à se confondre avec le dégradé des côtés et de l’arrière; et ils ne doivent
pas descendre plus bas que 2.5 cm (1 po) au-dessus du col de chemise. Il est permis d’avoir les cheveux
dégradés et coupés carré à l’arrière ou d’avoir le crâne complètement rasé.
Les favoris ne doivent pas dépasser une ligne horizontale imaginaire passant au centre des oreilles et
leur extrémité inférieure doit être coupée à l’horizontale et dégradée pour correspondre au style général
de la coiffure.
7-7-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Si la moustache est portée seule, la partie non rasée du visage ne doit pas dépasser les coins de la bouche.
Les moustaches doivent être bien taillées; elles ne doivent pas dépasser 2 cm (3/4 po) d’épaisseur; elles
ne doivent pas dépasser les commissures de la bouche et la largeur de la bouche.
Les barbes ne doivent pas être portées, à l’exception des cadets adeptes de la religion sikh ou les cadets
qui ont un problème médical reconnu les empêchant de se raser. Dans ce dernier cas, une note d’un
médecin est requise.
Les cheveux ne doivent pas dépasser le bord inférieur du col de chemise (se référer à l’exception ci-
dessous).
Les styles de coiffure extravagants, y compris ceux donnant un volume ou une hauteur exagérée, ne sont
pas autorisés.
Les tresses doivent être de style sobre, bien serrées et attachées à leur extrémité par un nœud ou une
petite attache non décorative.
Les cheveux doivent avoir une longueur maximale lorsqu’ils sont ramassés derrière la tête et tressés et
ne doivent pas dépasser le haut de l’aisselle.
Les tresses multiples ou les tresses africaines doivent être ramassées derrière la tête, bien serrées et
attachées à leur extrémité par un nœud ou une petite attache non décorative. Les tresses multiples
dépassant le bord inférieur du col de chemise doivent être ramassées en chignon.
Durée : 31 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est d’amener les cadets à démontrer la façon de prendre soin et d’entretenir l’uniforme
de cadet de l’Armée.
RESSOURCES
7-7-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Des pattemouilles.
Un produit fixatif.
Des ciseaux.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Chaque groupe fait le tour de toutes les stations pour une période déterminée, environ cinq minutes à
chaque station.
Les cadets doivent faire l’entretien des articles d’uniforme présents à chaque station, avec l’aide des
cadets séniors ou des officiers s’ils sont disponibles.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Pendant l’activité, superviser les cadets et les féliciter au fur à et à mesure qu’ils font l’entretien de chaque
article de l’uniforme.
S’il n’y a qu’un seul instructeur disponible, il doit faire le tour des stations pour superviser tous les cadets.
7-7-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Si les cadets n’ont pas tous les articles de leur uniforme, s’assurer que des articles supplémentaires sont
disponibles pour que les cadets puissent les utiliser.
Pour la confirmation de l’apprentissage de cette leçon, l’instructeur inspecte les uniformes de cadets pour
s’assurer qu’ils répondent à la norme indiquée.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation formelle de cette leçon. Les cadets seront continuellement évalués sur leur habileté
d’entretenir l’uniforme de cadet de l’Armée.
OBSERVATIONS FINALES
L’uniforme de cadet de l’Armée doit être porté convenablement en tout temps. Puisque l’uniforme de cadet est
facilement reconnaissable, la tenue et l’apparence personnelle des cadets doivent leur faire honneur et faire
honneur aux OCC. Le but est de s’assurer que les cadets ont une apparence personnelle qui convienne à ce
qu’on s’attend d’eux.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
L’accent doit être mis sur l’exigence visant les cadets à prendre soin et à entretenir leur uniforme en tout temps.
Les cadets doivent apprendre dès le début à entretenir et à porter leur uniforme de façon convenable.
Les instructeurs peuvent vouloir coordonner avec l’officier d’instruction pour allouer du temps lors des
rassemblements d’ouverture et de fermeture pour permettre plus de temps pour l’entretien des uniformes.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCES
A0-001 A-AD-265-000/AG-001 DHH 3-2 (2001). Instructions sur la tenue des Forces canadiennes.
Ottawa, ON, Défense nationale.
A2-028 D Cad. (2005). OAIC 46-01, Instructions sur la tenue des cadets de l’Armée. Ordonnances sur
l’administration et l’instruction des cadets (vol. 4, 27 pages) Ottawa, ON.
7-7-9
A-CR-CCP-701/PF-002
7-7-10
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 8
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
passer en revue les protocoles du corps de cadets concernant les bureaux, le terrain de parade, les salles
de classe, les aires de pause, les zones interdites et les zones de salut;
prendre des dispositions pour trouver un guide pour chaque groupe de quatre cadets (le guide peut être
un cadet sénior, un officier, un instructeur civil ou un bénévole qui connaît bien les installations du corps
de cadets);
préparer les cartes des installations du corps de cadets (une pour quatre cadets) comportant des lieux
d’intérêts numérotés (voir l’exemple à l’annexe E);
préparer les passeports du corps de cadets (un pour chaque cadet) (voir l’exemple à l’annexe F); et
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments en ce qui a trait à la matière tout en permettant à l’instructeur
d’orienter la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadetss
sont quand même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser,
7-8-1
A-CR-CCP-701/PF-002
les cadets pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette
information.
RÉVISION
les grades des officiers (le PE3 de l’OCOM M107.02 [section 2]); et
les règlements pour saluer à l’intérieur d’un édifice (le PE3 de l’OCOM M107.03 [section 3]).
OBJECTIFS
le terrain de parade;
la cantine;
le bureau d’administration;
le bureau d’instruction;
le bureau d’approvisionnement; et
IMPORTANCE
Bien connaître l’emplacement de toutes les installations du corps de cadets peut aider les cadets à suivre les
instructions, à trouver l’information et à participer aux activités du corps de cadets.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Cette information n’est que générale. L’information présentée doit être adaptée aux
particularités du corps de cadets. Chaque corps de cadets peut posséder de l’information qui
lui est propre et qui peut varier de celle donnée dans le présent guide.
TERRAIN DE PARADE
Le terrain de parade est l’endroit où les cadets exécutent leurs rassemblements. C’est là où les inspections et
l’exercice militaire ont lieu, et où le corps de cadets tient ses rassemblements et ses autres cérémonies. Les
protocoles appropriés du corps de cadets concernant le terrain de parade doivent être respectés.
7-8-2
A-CR-CCP-701/PF-002
SALLES DE CLASSE
Les salles de classe sont des lieux où les cadets reçoivent la majorité de leur instruction. L’espace de la salle
de classe doit être respecté, particulièrement les installations partagées avec d’autres groupes. Tout ce qui
n’appartient pas au corps de cadets ne doit pas être touché. Le protocole pour entrer et sortir de la salle de
classe doit être respecté.
AIRES DE PAUSE
Les aires de pause sont les lieux où les cadets doivent se trouver lorsqu’ils n’ont pas de tâches à accomplir.
Les directives du corps de cadets concernant l’utilisation de cette aire doivent faire l’objet d’une discussion.
CANTINE
La cantine est le magasin où l’on peut acheter des collations ou d’autres articles. L’argent recueilli par les ventes
dans la cantine peut servir au profit du corps de cadets. Les heures d’ouverture, le personnel responsable et
la façon d’utiliser l’argent doivent faire l’objet d’une discussion.
SALLES DE TOILETTE
ZONES DE COMMUNICATION
Les zones de communication peuvent inclure les babillards, les feuilles d’activités à remplir, et l’endroit où sont
affichés les ordres permanents et les ordres courants. Les ordres permanents contiennent les politiques du
corps de cadets. Les ordres courants contiennent l’information concernant les obligations, les événements,
les activités et les changements de personnel. L’autorisation d’affichage d’information doit faire l’objet d’une
discussion.
BUREAU DU COMMANDANT
Si le cmdt est disponible, il doit se présenter et expliquer brièvement ce qu’il fait. Si le cmdt n’est pas disponible,
c’est au guide de la visite de fournir cette information. Le cmdt est au sommet de la chaîne de commandement
au sein du corps de cadets. Le cmdt est responsable de l’instruction et de l’administration des cadets, des
instructeurs civils et des officiers qui travaillent pour le corps de cadets. Normalement, les cadets ne visitent
le bureau du cmdt qu’à la demande de celui-ci, ou à la demande d’un autre officier. Le protocole pour entrer
et sortir d’un bureau doit être révisé.
BUREAU DE L’ADMINISTRATION
Si le personnel d’administration est disponible, il doit se présenter et expliquer brièvement ce qu’il fait. Si le
personnel n’est pas disponible, c’est au guide de la visite de fournir cette information. L’officier d’administration
(O Admin) est responsable de gérer les tâches administratives. Il doit s’assurer que les formulaires, tels que
les demandes d’inscription et les demandes d’instruction d’été des cadets, sont remplis au complet et sont
renvoyés à temps. Il doit également s’assurer de leur participation à toutes les activités au sein du corps de
cadets. Le personnel d’administration peut comprendre entre autres des officiers d’administration adjoints. Les
cadets peuvent avoir besoin de se rendre au bureau d’administration pour remplir la paperasse, signaler des
absences ou prendre des formulaires. Le protocole pour entrer et sortir d’un bureau doit être révisé.
BUREAU D’INSTRUCTION
Si le personnel d’instruction est disponible, il doit se présenter et expliquer brièvement ce qu’il fait. Si le
personnel n’est pas disponible, c’est au guide de la visite de fournir cette information. L’officier d’instruction
(O Instr) est responsable de la coordination et de la mise en oeuvre du programme d’instruction du corps de
cadets. Il doit s’assurer que l’instruction est planifiée de façon logique, que les instructeurs sont préparés pour
les cours, et que le matériel d’instruction est prêt pour les cours. Le personnel est également responsable
7-8-3
A-CR-CCP-701/PF-002
de tous les formulaires administratifs relatifs à l’instruction, tels que les dossiers d’instruction. Le personnel
d’instruction peut être composé entre autres de l’O Instr adjoint, de l’officier des normes et de l’O Instr de
niveau. Normalement, les cadets ne visitent le bureau d’instruction qu’à la demande de l’officier d’instruction,
ou à la demande d’un autre membre du personnel d’instruction ou d’un s/off cadet. Le protocole pour entrer
et sortir du bureau doit être révisé s’il y a lieu.
BUREAU D’APPROVISIONNEMENT
Si le personnel d’approvisionnement est disponible, il doit se présenter et expliquer brièvement ce qu’il fait.
S’il n’est pas disponible, c’est au guide de la visite de fournir cette information. L’officier d’approvisionnement
(O Appro) est responsable de commander les articles de l’uniforme, de fournir les articles de l’uniforme au
besoin et de distribuer d’autres équipements. Le personnel est également responsable de tous les formulaires
administratifs directement liés à l’approvisionnement. Le personnel d’approvisionnement peut comprendre
aussi des O Appro adjoints. Les cadets visitent normalement le bureau d’approvisionnement pour recevoir leur
uniforme et pour échanger les articles qui ne sont plus de leurs tailles ou qui sont endommagés. Il peut être
nécessaire d’établir des rendez-vous. Si la section de l’approvisionnement a établi certaines heures d’ouverture
pour les cadets, ces heures doivent être indiquées. Le protocole pour entrer et sortir du bureau doit être révisé
s’il y a lieu.
ZONES INTERDITES
Toutes les zones interdites aux cadets doivent être indiquées. Les conséquences découlant de l’infraction de
cette politique doivent être expliquées.
ACTIVITÉ
Durée : 20 min
OBJECTIF
Cette activité vise à familiariser le cadet avec les installations et le personnel de son corps de cadets.
RESSOURCES
Cartes du corps de cadets comportant des lieux d’intérêts numérotés, si disponibles (un exemple de carte
est fourni à l’annexe E).
Autocollants.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
1. Répartir les cadets en groupes de quatre et désigner un guide pour chaque groupe. Chaque cadet reçoit
un passeport, fourni à l’annexe F, qu’il doit remplir pendant la visite.
La taille du groupe peut être modifiée selon le nombre de guides disponibles et le nombre
de cadets de la classe.
2. Donner une carte à chaque groupe et lui indiquer un lieu d’intérêt qui doit être le point de départ. Dans
la mesure du possible, laisser un lieu d’intérêt entre les points de départ pour éviter que des groupes se
retrouvent à un lieu en même temps pendant la visite.
7-8-4
A-CR-CCP-701/PF-002
3. Chaque groupe doit progresser pendant la visite en visitant les lieux d’intérêt. Les guides de la visite
doivent fournir les renseignements appropriés à chaque lieu d’intérêt. Consacrer seulement une à trois
minutes à chaque arrêt.
4. Chaque cadet doit répondre aux questions relatives à chaque lieu d’intérêt sur son passeport du corps
de cadets. Le guide de la visite doit vérifier les réponses pour chaque lieu d’intérêt et offrir un autocollant
en récompense pour coller dans le passeport.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Donner de l’information aux guides de la visite sur le déroulement de l’activité et sur leurs rôles.
Faire le tour des installations du corps de cadets pour vérifier s’il y a des délais et aider à débloquer la
circulation des groupes au besoin.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS DE DISCUSSION
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Pourquoi est-il important de savoir où toutes les installations du corps de cadets sont situées?
7-8-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Comment vous sentez-vous maintenant que vous savez où tout est situé?
Q3. Quelle autre information concernant les installations du corps de cadets peut vous aider à vous sentir
plus à l’aise chez les cadets?
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Bien connaître l’emplacement de toutes les installations du corps de cadets aide les cadets à suivre les
instructions, à trouver l’information, et à participer efficacement aux activités du corps de cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
S.O.
7-8-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 9
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 2 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
apprendre l’histoire du corps de cadets auquel ils appartiennent en s’assurant que les informations
recueillies couvrent tous les objectifs de la leçon;
obtenir des souvenirs qui appuient le contenu des leçons (p. ex. des photos de documents historiques,
des vidéos, des prix, etc.); et
organiser des stations d’apprentissage dans la salle de classe et préparer les cartes (voir la section
« Activité » ci-dessous).
S.O.
APPROCHE
L’activité en petits groupes a été choisie pour permettre une grande participation au cours du processus
d’apprentissage. Il s’agit d’une méthode interactive pour faire mieux saisir et justifier la matière de la leçon de
façon concrète.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
connaissances, leurs opinions et leurs sentiments sur la matière tout en permettant à l’instructeur d’orienter
la discussion. L’instructeur doit s’assurer que les points qui ne sont pas soulevés par les cadets sont quand
même présentés. Si l’instructeur respecte le guide pédagogique, y compris les questions à poser, les cadets
pourront exprimer, à leur façon, ce qu’ils ont appris durant la leçon et comment ils utiliseront cette information.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
7-9-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
L’histoire d’un corps de cadets est une source de fierté pour ceux qui en font partie. La compréhension de
l’histoire du corps de cadets permet aux cadets de connaître les événements qui ont marqué l’unité depuis ses
débuts, et de reconnaître l’amélioration qu’elle a réalisée dans plusieurs domaines.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Il y a de nombreux événements qui marquent l’histoire pendant la création d’un corps de cadets. En voici
quelques-uns :
Les corps de cadets participent à de nombreux événements communautaires. Certains événements ont lieu
annuellement, tandis que d’autres ont lieu aux occasions spéciales. Ces événements comprennent, mais sans
s’y limiter :
De plus, le personnel du corps de cadets participe à plusieurs activités au sein de son unité, qui représentent
une partie importante de l’histoire de l’unité. Ces activités peuvent comprendre, mais sans s’y limiter :
la création de diverses activités au sein du corps de cadets (p. ex. une équipe d’exercice de précision,
une fanfare, une équipe de premiers soins, une équipe de tir de précision, etc.);
l’affiliation d’un corps de cadets à une unité militaire des Forces canadiennes (FC).
Il y a de nombreuses façons dont un corps de cadets peut être reconnu. La reconnaissance du mérite peut
s’obtenir après avoir gagné une compétition ou en faisant preuve d’excellence dans un domaine particulier.
Ces prix peuvent être mérités aux niveaux régional, provincial, national et, dans certains cas, international.
7-9-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Un grand nombre d’occasions se présentent pour que les cadets gagnent des prix à tous les niveaux des
Organisations de cadets du Canada (OCC). De tels prix gagnés par les cadets font honneur au corps de cadets.
Des bourses commémoratives sont des prix donnés en la mémoire d’une personne qui a fait des contributions
importantes au corps de cadets local ou aux OCC. Les bourses commémoratives sont une source importante
de données historiques à l’intérieur corps de cadets.
En plus des prix, il y a plusieurs autres réalisations qui constituent une partie fondamentale de l’histoire du
corps de cadets. Elles comprennent, mais sans s’y limiter :
ACTIVITÉ
Durée : 40 min
OBJECTIF
L’objectif de cette activité est de faire connaître aux cadets l’histoire de leur corps.
RESSOURCES
Papier de bricolage.
Trois tables.
Carton bristol.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Avant l’activité:
S’assurer que chaque station d’apprentissage est dynamique en utilisant des photos, des coupures de
journaux, des vidéoclips, des calendriers, des souvenirs, des sommaires sur un carton bristol ou d’autres
articles.
7-9-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chaque carte de recherche doit avoir une couleur différente pour correspondre à la station d’apprentissage
de la même couleur.
Un mot clé doit être inscrit sur ces cartes pour indiquer au cadet l’information à chercher.
sont répartis en groupes de quatre pour un maximum de six groupes. S’il y a plus de 16 cadets, faire des
groupes plus nombreux. Plus d’un groupe peut s’installer à une station d’apprentissage à la fois;
doivent recevoir plusieurs cartes de recherche qui correspondent à chacune des trois stations
d’apprentissage;
auront sept minutes pour préparer leur information sur une feuille de tableau de papier.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Pendant l’activité, l’instructeur doit s’assurer que les cadets recueillent leurs données et se déplacent entre les
stations d’apprentissage de façon efficace.
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Une fois l’activité terminée, l’instructeur doit demander aux groupes de présenter leur
information devant la classe. L’instructeur doit appeler les groupes selon l’ordre des sujets
énumérés dans la section Connaissances préalables. L’instructeur doit s’assurer, après la
présentation de chaque sujet, qu’il met l’accent sur l’information omise.
QUESTIONS À DÉBATTRE
À cette étape, l’instructeur doit poser rapidement certaines questions aux cadets pour
confirmer leur compréhension de la matière présentée dans cette leçon.
Il se peut que quelques-unes des questions ci-dessous n’aient pas été répondues
directement à la station d’apprentissage. Il incombe à l’instructeur de planifier une
brève discussion sur ces questions, tout en mettant l’accent sur les points importants
relevés par les cadets.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q1. Pourquoi est-il important aux membres du corps de cadets de connaître comment il a été fondé?
Q2. Pourquoi les bourses commémoratives sont-elles importantes à l’histoire d’un corps de cadets?
7-9-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Pourquoi est-il important aux cadets de comprendre l’histoire de la participation du corps de cadets
dans leur communauté?
Q4. Quel rôle les activités (tel que l’équipe d’exercice de précision, la fanfare, l’équipe de premiers soins,
etc.) jouent-elles dans le développement d’un corps de cadets?
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé, pour s’assurer que tous les points
d’enseignement ont été expliqués. L’instructeur doit également saisir cette occasion pour expliquer la façon
dont le cadet mettra en pratique les connaissances acquises dans l’avenir.
PE2. Discuter des faits saillants du corps de cadets depuis ses débuts.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
OBSERVATIONS FINALES
Bien connaître l’histoire du corps de cadets donne aux cadets une raison d’être fier d’en faire partie. Avoir une
bonne compréhension de cette information peut donner aux cadets une plus grande appréciation du corps de
cadets et leur permettre de transmettre cette information aux autres.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
S.O.
7-9-5
A-CR-CCP-701/PF-002
7-9-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe A
7A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe A
7A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe B
CASSE-TÊTES
7B-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe B
7B-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe B
7B-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe B
7B-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe C
ARTICLES DE L’UNIFORME
Gants et
Bérêt T-shirt vert Espadrilles
mitaines noirs
Chandail Plaquette
Insigne du bérêt Bas de laine gris
à col roulé d’identité
T-shirt de
Cravate Bottes
sport gris
7C-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe C
7C-2
Étape de
EP 1 EP 2 EP 3
perfectionnement
Âge typique 12/13 13/14 14/15 15/16 16/17 17 +
Année du programme 1 2 3 4 5 6+
Niveau étoile Vert Rouge Argent Or Maître-cadet --
2
Durée du cours 3 semaines 6 semaines 6 semaines 6 semaines 6 semaines
semaines
Cours Cours avancé
Introduction au d’instructeur de l’exercice
Cérémonie
leadership des CA de leadership de cérémonie
des CA militaire des CA
Cours Expéditions avancées des cadets
Cours de
Introduction sur les d’instructeur sur de l’Armée (Surpassement de soi –
Expédition leadership et de
expéditions des CA les expéditions Pays de Galles, surpassement de soi
défis des CA
des CA – Écosse et échange Feuille d’érable)
Cours avancé de
Cours de tir de Équipe nationale
Cours d’introduction tir de précision
précision de de tir de précision
de tir de précision de cible avec la
Tir de précision cible avec la de cible de
avec la carabine à carabine à air
carabine à air carabine à air
air comprimé des CA comprimé de CA
comprimé des CA comprimé des CA
(7 semaines)
Moniteur de carabine Cours d’instructeur de tir de précision
7D-1
à air comprimé Cours avec la carabine à air comprimé
d’instruction Cours d’introduction
Conditionnement générale Cours d’instructeur de
de conditionnement
physique et sports conditionnement physique et de sports
physique et de sports
Cours de musicien junior de
Cours de musicien musique militaire (niveau 1 et 2+)
Musique militaire élémentaire de musique
militaire (niveau B+) Cours de musicien intermédiaire de
musique militaire (niveau 3 et 4+)
Cours de musicien junior de corps
Cours de musicien de cornemuses (niveau 1 et 2+)
Cornemuses et
élémentaire de corps de
tambours Cours de musicien intermédiaire de
PROGRAMME AU CIEC DES CADETS DE L’ARMÉE (CA)
7D-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe E
EXEMPLE DE CARTE
7E-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe E
7E-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe F
7F-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe F
7F-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe G
BOURSES COMMÉMORATIVES
7G-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 7, Annexe G
7G-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 8
OREN 108 – PARTICIPER À UNE CÉRÉMONIE DE REVUE ANNUELLE
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
S.O.
8-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’adopter les positions garde-à-vous, en place repos et
repos.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant l’adresse, l’esprit de corps, la coordination
physique et la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation. S’assurer que
les cadets se déplacent efficacement en groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la précision, la fierté,
la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur peut faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
b. la pointe des pieds est tournée vers l’extérieur pour former un angle de 30 degrés;
c. le corps est bien équilibré et le poids est réparti également sur les deux pieds;
e. les bras tombent naturellement, les coudes et les poignets s’appuient contre le corps;
f. les poignets sont droits, le dos de la main faisant face à l’extérieur, les doigts sont alignés et touchent
la paume de la main, les pouces sont collés sur l’index à la deuxième jointure, les pouces et le dos des
doigts touchant légèrement la cuisse, et les pouces sont en ligne avec la couture du pantalon;
g. la tête est droite, le cou s’appuie sur l’arrière du col, les yeux sont immobiles et le regard est dirigé droit
vers l’avant; et
8-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit faire pratiquer l’escouade à exécuter les mouvements collectivement, individuellement et
collectivement.
8-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
La position « en place repos » est une position intermédiaire entre le « garde-à-vous » et le « repos ». Elle ne
permet pas de détente, mais peut être maintenue sans effort plus longtemps que la position du garde-à-vous.
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
1. écarter le pied gauche vers la gauche, redresser la jambe à une cadence accélérée et placer rapidement
le pied à plat sur le sol, l’intérieur du talon gauche à 25 cm de celui du talon droit;
8-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
2. en même temps, placer rapidement les bras derrière le dos, en les tendant le plus loin possible, le dos
de la main droite dans la paume de la main gauche, les pouces croisés, le droit par-dessus le gauche,
et les doigts étendus ensemble; et
Au commandement « EN PLACE RE – POS », les deux parties du mouvement sont combinées en une seule.
Le mouvement est exécuté en comptant la mesure « un ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
8-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. étendre vivement la jambe gauche, placer le pied au sol de façon énergique, le bout du pied en premier,
puis le talon, en gardant les talons en ligne; et
2. en même temps, d’un mouvement rapide, ramener les bras et les mains à la position du garde-à-vous.
Au commandement « GARDE-À-VOUS », les deux parties du mouvement sont combinées en une seule partie.
Le mouvement est exécuté en comptant la mesure « un ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Mettre les cadets à la position « repos » pour leur permettre de se détendre. Ce commandement ne peut être
donné que lorsque l’escouade est à la position « en place repos ».
1. fermer les mains et ramener les bras le long du corps, comme pour la position du garde-à-vous; et
2. se détendre.
8-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
À la position en place repos, le cadet peut, s’il en a la permission, ajuster sa tenue et son
équipement sans déplacer les pieds et sans parler.
Combiner les mouvements précédents en comptant la mesure. Les instructeurs doivent faire une démonstration
complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Pour passer à la position en place repos à partir de la position repos, le cadet doit adopter la position en place
repos au commandement préparatoire ESCOUADE (ou titre de la formation).
L’enseignement de ce point d’enseignement est plus efficace s’il est donné comme exercice
en groupe afin d’assurer le respect des mesures et la simultanéité de l’escouade.
8-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets, en escouade, à exécuter les
mouvements des positions garde-à-vous, en place repos et repos, et insister sur les mouvements avec lesquels
ils ont éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements d’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement et qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme pour l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade d’adopter les positions garde-à-vous, en place repos et repos.
L’instructeur doit continuer à surveiller jusqu’à ce que l’escouade puisse exécuter les mouvements sans
hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter un salut à la halte sans armes.
IMPORTANCE
Comme membres des Organisations de cadets du Canada (OCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela devient la base du travail d’équipe sur lequel compte les OCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit exécuter cette démonstration.
Le salut se fait toujours de la main droite. Lorsqu’il est impossible de saluer de la main droite à cause d’une
incapacité physique ou parce qu’on porte un objet, le salut se fait en tournant la tête et les yeux vers la droite
ou la gauche ou en se tenant au garde-à-vous, selon le cas (voir aussi l’A-PD-201-000/PT-000, chapitre 1,
section 2).
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. fléchir le coude droit et ouvrir la paume de la main droite au moment où elle passe au niveau de l’épaule; et
2. ramener la main droite par le plus court chemin jusqu’au devant de la coiffure, de telle sorte que :
8-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
c. le bout de l’index est en ligne avec l’extérieur du sourcil droit et touche la bordure de la coiffure ou
les montures des lunettes, le cas échéant;
d. la main, le poignet et l’avant-bras forment une ligne droite, à un angle de 45 degrés par rapport au
bras;
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
1. ramenée vivement à la position du garde-à-vous par le plus court chemin, sans frapper la cuisse; et
8-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « SALUT VERS L’AVANT, SALU – EZ », les deux parties du mouvement sont combinées.
Il faut observer la pause réglementaire entre les mouvements.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Nota : Lorsqu’on porte une coiffure autre qu’une casquette, l’index doit être placé à 2 cm au-dessus et
en ligne avec l’extrémité du sourcil droit.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
On peut également exécuter des saluts vers la droite (gauche) de la façon suivante :
1. lorsque le salut se fait vers la gauche, la main droite, le poignet et le bras sont ramenés vers la gauche
de façon à atteindre la bonne position en ligne avec l’extrémité du sourcil droit; et
2. lorsque le salut se fait vers la droite, le bras est ramené vers l’arrière et le bout de l’index demeure en
ligne avec l’extrémité du sourcil droit.
8-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Au commandement « ESCOUADE – DEUX », la main est ramenée vivement à la position du garde-à-vous et,
au même moment, la tête est tournée vivement vers l’avant.
Au commandement « SALUT VERS LA DROITE (GAUCHE), SALU – EZ », les deux mouvements sont
combinés. Il faut observer la pause réglementaire entre les mouvements.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets, en escouade, à exécuter un
salut à la halte sans armes vers l’avant, la droite et la gauche, et insister sur les mouvements avec lesquels
ils ont éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
8-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements d’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement qui permettent au cadet
de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les mouvements
lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en considération
pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ce mouvement sera utilisé pour la préparation et
l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace pour la leçon enseignée. L’escouade peut former un seul
rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire. (Nota :
Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade d’exécuter un salut à la halte sans armes et continuer à surveiller
l’escouade jusqu’à ce qu’elle puisse exécuter les mouvements sans hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter les mouvements pour tourner à la halte.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement ensemble pour encourager la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte
le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
On tourne et on oblique pour changer de direction : le changement de direction vers la droite ou vers la gauche
implique un mouvement de 90 degrés, le demi-tour, un mouvement de 180 degrés, et le mouvement oblique
vers la droite ou vers la gauche, un mouvement de 45 degrés (non enseigné dans cette leçon).
Pour faciliter l’instruction, les commandements de l’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
8-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Au commandement « ESCOUADE – DEUX », le cadet doit fléchir le genou gauche, puis le redresser et placer
le pied gauche à côté du pied droit en double temps de façon à revenir à la position du garde-à-vous.
8-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « À DROITE TOUR – NEZ », les deux mouvements sont combinés. Il faut observer la
pause réglementaire entre les mouvements.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
On tourne et on oblique pour changer de direction : le changement de direction vers la droite ou vers la gauche
implique un mouvement de 90 degrés, le demi-tour, un mouvement de 180 degrés et le mouvement oblique
vers la droite ou vers la gauche, un mouvement de 45 degrés.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
8-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « ESCOUADE – DEUX », fléchir le genou droit, puis le redresser et placer le pied droit à
côté du pied gauche en double temps de façon à revenir à la position du garde-à-vous.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Au commandement « À GAUCHE TOUR – NEZ », les deux mouvements sont combinés. Il faut observer la
pause réglementaire entre les mouvements.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
8-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Au commandement « ESCOUADE – DEUX », fléchir le genou gauche, puis le redresser et placer le pied
gauche à côté du pied droit en double temps de façon à revenir à la position du garde-à-vous.
8-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « DEMI-TOUR, TOUR – NEZ », les deux mouvements sont combinés. Il faut observer la
pause réglementaire entre les mouvements.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements pour tourner à droite et à gauche, et faire des demi-tours et insister sur les mouvements avec
lesquels ils ont éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une parade de cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-
000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la
préparation et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
8-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
S.O.
8-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure de resserrer les rangs vers la droite et vers la gauche.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela devient la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
L’ordre de resserrer les rangs vers la droite est donné pour modifier la position vers la droite. L’ordre de resserrer
les rangs vers la droite ne doit pas être donné lorsque la distance à couvrir est de plus de huit pas. Si la distance
à couvrir est plus grande, il faut donner à l’escouade l’ordre de tourner vers le flanc approprié et d’effectuer
le nombre de pas nécessaires.
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. fléchir le genou droit, déplacer le pied vers la droite et le poser vivement au sol, en laissant l’intervalle
d’un pas de côté entre les talons (25 cm);
8-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
2. fléchir le genou gauche et ramener vivement le pied gauche pour revenir à la position du garde-à-vous.
Au commandement « UN PAS VERS LA DROITE – MARCHE », les deux mouvements sont combinés, tout
en respectant la mesure suivante :
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour pratiquer.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
8-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
L’ordre de resserrer les rangs vers la gauche est donné pour modifier la position vers la gauche. L’ordre de
resserrer les rangs vers la gauche ne doit pas être donné lorsque la distance à couvrir est de plus de huit pas.
Si la distance à couvrir est plus grande, il faut donner à l’escouade l’ordre de tourner vers le flanc approprié
et d’effectuer le nombre de pas nécessaires.
Pour faciliter l’instruction, les commandements de l’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. fléchir le genou gauche, déplacer le pied vers la gauche et le poser vivement au sol, en laissant un pas
de côté entre les talons (25 cm).
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
2. fléchir le genou droit et ramener vivement le pied droit pour revenir à la position du garde-à-vous.
Au commandement « UN PAS VERS LA GAUCHE – MARCHE », les deux mouvements sont combinés, tout
en respectant la mesure suivante :
8-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements pour resserrer les rangs vers la droite et vers la gauche et insister sur les mouvements avec
lesquels ils ont éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
8-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade de resserrer les rangs vers la droite et vers la gauche.
L’instructeur doit continuer à surveiller jusqu’à ce que l’escouade puisse exécuter les mouvements sans
hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter des pas vers l’avant et vers l’arrière.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela devient la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
On exécute des pas vers l’avant pour ajuster la position vers l’avant. Ces mouvements ne doivent pas être
utilisés pour faire déplacer un cadet de plus de trois pas vers l’avant. Lorsque la distance est de plus de trois
pas, le cadet doit se déplacer à la marche.
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. projeter le pied gauche rapidement vers l’avant en faisant un demi-pas et en transférant le poids du corps
sur le pied gauche et en soulevant le talon droit; et
8-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
1. fléchir le genou droit, puis le redresser vivement, ramenant le pied droit rapidement à côté du pied gauche;
et
Combiner les mouvements précédents en comptant la mesure. Les instructeurs doivent faire une démonstration
complète et prévoir du temps pour la pratique.
Au commandement « UN PAS VERS L’AVANT – MARCHE », les mouvements sont combinés, tout en
respectant la mesure suivante :
Lorsque les cadets se déplacent de quelques pas vers l’avant ou vers l’arrière :
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
On exécute des pas vers l’arrière pour ajuster la position vers l’arrière. Ces mouvements ne doivent pas être
utilisés pour faire déplacer un cadet de plus de trois pas vers l’arrière. Lorsque la distance est de plus de trois
pas, le cadet doit se déplacer à la marche.
8-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
1. déplacer le pied gauche vers l’arrière et faire un demi-pas en transférant le poids du corps sur le pied droit
et en soulevant le talon gauche; et
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
1. fléchir le genou droit, puis le redresser vivement, ramenant le pied droit rapidement à côté du pied gauche;
et
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Combiner les mouvements précédents en comptant la mesure. Les instructeurs doivent faire une démonstration
complète et prévoir du temps pour la pratique.
Au commandement « UN PAS VERS L’ARRIÈRE – MARCHE », les mouvements sont combinés, tout en
respectant la mesure suivante :
8-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements pour exécuter des pas vers l’avant et vers l’arrière et insister sur les mouvements avec lesquels
ils ont éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements d’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement qui permettent au cadet
de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les mouvements
lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en considération
pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ce mouvement sera utilisé pour la préparation et
l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
8-5-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
OCOM M108.06 – EXÉCUTER LES MOUVEMENTS REQUIS POUR L’ALIGNEMENT PAR LA DROITE
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant leur mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-6-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade d’exécuter des pas vers l’avant et vers l’arrière et continuer à
surveiller l’escouade jusqu’à ce qu’elle puisse exécuter les mouvements sans hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter les mouvements requis pour l’alignement par
la droite.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela devient la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
L’alignement d’une escouade est requis pour assurer une apparence uniforme et organisée lorsque l’escouade
est regroupée en formation. Le mouvement le plus commun pour aligner une escouade est l’alignement par
la droite.
8-6-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour faciliter l’instruction, les commandements d’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
2. les autres avancent le pied gauche en fléchissant le genou droit et reviennent à la position du garde-à-
vous.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
2. les autres tournent la tête et les yeux vers la droite, autant que possible sans faire d’effort excessif; et
8-6-3
A-CR-CCP-701/PF-002
3. en même temps, les personnes occupant le rang avant, sauf la personne à l’extrême droite, étendent le
bras droit à pleine extension derrière l’épaule du voisin de droite. La main fermée comme à la position du
garde-à-vous, le dos de la main vers le haut et le bras parallèle au sol.
2. les autres s’alignent sur la personne à l’extrême droite et sur celle du rang d’en avant et adoptent la bonne
distance en faisant de petits pas rapides jusqu’à ce qu’ils soient dans la bonne position en commençant
le mouvement du pied gauche.
Combiner les mouvements précédents en comptant la mesure. Les instructeurs doivent faire une démonstration
complète et prévoir du temps pour la pratique.
Au commandement « PAR LA DROITE ALI – GNEZ », les trois mouvements sont combinés. Il faut observer
la pause réglementaire entre les mouvements. Les mouvements sont exécutés en comptant la mesure « un-
deux, pause, les bras, pause, se déplacer ».
Lorsque l’alignement se fait par la gauche, les mouvements sont identiques à l’alignement
par la droite, sauf que la tête et les yeux sont tournés vers la gauche et que le bras gauche
est élevé. La personne à l’extrême gauche reste immobile, les yeux fixés vers l’avant, et les
personnes en file derrière laissent la distance appropriée entre les rangs.
Il est possible d’aligner, au besoin, les cadets en partant du centre lorsque plusieurs
escouades sont rassemblées en formation en ligne ou en masse. Le commandement donné
est « PAR LE CENTRE, ALI – GNEZ » et les escouades de flanc doivent s’aligner de la
gauche ou de la droite, selon le cas.
8-6-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Quand une escouade est formée et que la file creuse ne comprend qu’une seule personne,
celle-ci s’aligne sur le rang avant lorsque l’escouade se déplace vers l’avant et sur le rang
arrière lorsque l’escouade se déplace vers l’arrière. Lorsque l’escouade se déplace sur un
flanc, la personne doit s’aligner sur le flanc de direction.
Au commandement « FIXE », ramener vivement la tête et les yeux vers l’avant et ramener rapidement le bras
droit à la position du garde-à-vous sans frapper la cuisse.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Au commandement « PAR LA DROITE, COUDE À COUDE, ALI – GNEZ », il faut procéder comme lors de
l’alignement par la droite, sauf pour la deuxième partie du mouvement :
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
8-6-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « PAR LA DROITE, ÉPAULE À ÉPAULE, ALI – GNEZ », il faut procéder comme lors
de l’alignement par la droite, sauf que le bras n’est pas élevé et que l’alignement se fait sans laisser une
grande distance. Il faut laisser suffisamment d’espace entre les épaules de chaque personne dans le rang pour
permettre l’exécution des mouvements qui suivent l’alignement.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements requis pour l’alignement par la droite et insister sur les mouvements avec lesquels ils ont éprouvé
de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements d’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement qui permettent au cadet
de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les mouvements
lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en considération
pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
8-6-6
A-CR-CCP-701/PF-002
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-6-7
A-CR-CCP-701/PF-002
8-6-8
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 7
OCOM M108.07 – EXÉCUTER LES MOUVEMENTS POUR OUVRIR ET FERMER LES RANGS
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-7-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade d’exécuter un alignement par la droite et continuer à surveiller
l’escouade jusqu’à ce qu’elle puisse exécuter les mouvements sans hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter les mouvements pour ouvrir et fermer
les rangs.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en groupe pour promouvoir la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte
le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Les cadets sont inspectés en formation de groupe avec les rangs ouverts. Pour adopter cette formation, les
cadets doivent exécuter les mouvements pour ouvrir les rangs.
Le cadet doit exécuter les mouvements pour ouvrir les rangs de la façon suivante :
Lorsque l’escouade est sur deux rangs, le rang avant reste immobile et le rang arrière recule de trois demi-pas.
8-7-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « OUVREZ LES RANGS – MARCHE », les mouvements doivent être exécutés en faisant
trois demi-pas vers l’avant ou vers l’arrière, et le dernier mouvement consistant à :
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
La cadence observée est celle du pas cadencé et les bras restent immobiles le long du corps.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit donner l’occasion aux cadets de pratiquer les mouvements pour ouvrir les
rangs comme membre du rang avant, du rang arrière, ou du rang du centre. La meilleure
façon d’exercer cette manœuvre est de faire changer les rangs rapidement au cours de l’étape
pratique du PE.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Le cadet doit exécuter les mouvements pour fermer les rangs de la façon suivante :
8-7-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « FERMEZ LES RANGS – MARCHE », les mouvements doivent être exécutés en faisant
trois demi-pas vers l’avant ou vers l’arrière, et le dernier mouvement consistant à :
La cadence observée est celle du pas cadencé et les bras restent immobiles le long du corps.
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Lorsque l’escouade est sur deux rangs, le rang avant reste immobile et le rang arrière avance
de trois demi-pas.
L’instructeur doit donner l’occasion aux cadets de pratiquer les mouvements pour fermer les
rangs comme membre du rang avant, du rang arrière, ou du rang du centre. La meilleure
façon d’exercer cette manœuvre est de faire changer les rangs rapidement au cours de l’étape
pratique du PE.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements pour ouvrir et fermer les rangs, et insister sur les mouvements avec lesquels ils ont éprouvé de
la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout l’exercice militaire.
8-7-4
A-CR-CCP-701/PF-002
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-7-5
A-CR-CCP-701/PF-002
8-7-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 8
OCOM M108.08 – EXÉCUTER LES MOUVEMENTS POUR MARCHER ET ARRÊTER AU PAS CADENCÉ
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace pour la leçon enseignée. L’escouade peut former un seul
rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire. (Nota :
Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-8-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander aux cadets d’exécuter les mouvements pour ouvrir et fermer les rangs et
continuer à surveiller l’escouade jusqu’à ce qu’elle puisse exécuter les mouvements sans hésitation et
avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de marcher et de s’arrêter au pas cadencé.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en groupe pour promouvoir la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte
le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Les unités de cadets exécutent les mouvements et les exercices à pied au pas cadencé, au pas ralenti et au
pas de gymnastique. Dans le cas de la marche au pas cadencé, la cadence est établie à 120 pas par minute.
Toutes les unités de cadets doivent se pratiquer, être prêtes à exécuter les mouvements et à marcher aux
cadences réglementaires avec d’autres unités de cadets.
Le pas cadencé peut être utilisé pendant de longues périodes et convient à l’exécution des tâches courantes.
8-8-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour faciliter l’instruction, les commandements de l’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
2. poser d’abord le talon au sol, en gardant la pointe du pied droit vers l’avant; et
3. en même temps, balancer le bras droit directement vers l’avant et le bras gauche vers l’arrière, à la hauteur
de la taille.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
3. balancer les bras alternativement vers l’avant en ligne droite, à partir de l’épaule, de l’avant vers l’arrière,
en gardant les mains fermées comme dans la position du garde-à-vous; et
8-8-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Le flanc de direction représente la file ou le rang assigné par le commandant et vers lequel
l’alignement doit se déplacer, lorsqu’il s’agit d’une escouade.
Au commandement « PAS CADENCÉ – MARCHE », les deux mouvements sont combinés. Les mouvements
sont exécutés en comptant la mesure « gauche-droite-gauche ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
1. retenir le mouvement vers l’avant en plaçant le pied droit à plat au sol, de façon naturelle, en utilisant le
talon pour freiner; et
8-8-4
A-CR-CCP-701/PF-002
2. en même temps, ramener les bras le long du corps le plus rapidement possible et adopter la position du
garde-à-vous.
Au commandement « ESCOUADE – HALTE », les trois mouvements sont combinés au pas cadencé. Les
mouvements sont exécutés en comptant la mesure « un, un-deux ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, les
mouvements pour marcher et arrêter au pas cadencé, et insister sur les mouvements avec lesquels ils ont
éprouvé de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
8-8-5
A-CR-CCP-701/PF-002
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout l’exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vivacité d’esprit. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour
l’individu que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle
qui est une condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade
doivent se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-8-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 9
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-9-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter les mouvements pour marquer le pas, avancer
et s’arrêter au pas cadencé.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant de l’adresse, de l’esprit de corps, de la
coordination physique et de la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation.
S’assurer que les cadets se déplacent efficacement en groupe pour promouvoir la discipline, la vigilance, la
précision, la fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte
le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
L’ordre de marquer le pas est exécuté lorsqu’on demande à un cadet de s’arrêter pendant un court délai,
pendant qu’il marche. La cadence est la même lorsqu’on marque le pas et lorsqu’on marche. Seules les jambes
bougent, la partie supérieure du corps demeurant à la position du garde-à-vous, les bras étant immobiles le
long du corps.
8-9-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour faciliter l’instruction, les commandements de l’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
1. faire un demi-pas du pied gauche et poser le pied à plat sur le sol, de façon naturelle;
2. en conservant la même cadence, ramener le pied droit vers le pied gauche sans fléchir la jambe et sans
toucher le sol;
3. en même temps, abaisser les bras et les ramener le long du corps et adopter la position du garde-à-vous; et
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
1. fléchir le genou gauche de façon à ce que la cuisse soit parallèle au sol, le pied demeurant à un angle
naturel;
3. continuer à marquer le pas jusqu’à ce que le commandement « VERS L’A – VANT » ou « HALTE » soit
donné.
Au commandement « MARQUEZ LE – PAS », les deux mouvements sont combinés. Les mouvements sont
exécutés en comptant la mesure « gauche – ramené – gauche – droite – gauche ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
8-9-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 2 Exécuter les mouvements pour avancer après avoir marqué
le pas
Il ne faut pas décomposer ces mouvements en plusieurs parties, car ils s’apprennent mieux
en des mouvements complets.
L’instructeur peut faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Au commandement « VERS L’A – VANT » donné lorsque le pied gauche est au sol, le cadet doit avancer
après avoir marqué le pas :
3. continuer à marcher au pas cadencé en balançant le bras droit vers l’avant et le bras gauche vers l’arrière.
Au commandement « MARQUEZ LE – PAS », les deux mouvements sont combinés. Les mouvements sont
exécutés en comptant la mesure « gauche – ramené – gauche – droite – gauche ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Point d’enseignement 3 Exécuter les mouvements pour s’arrêter après avoir marqué
le pas
Il ne faut pas décomposer ces mouvements en plusieurs parties, car ils s’apprennent mieux
en des mouvements complets.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Au commandement « ESCOUADE – HALTE » donné lorsque le pied gauche est au sol, le cadet doit s’arrêter
après avoir marqué le pas :
8-9-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « MARQUEZ LE – PAS », les deux mouvements sont combinés. Les mouvements sont
exécutés en comptant la mesure « gauche – ramené – gauche – droite – gauche ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets, en escouade, à exécuter les
mouvements pour marquer le pas, avancer après avoir marqué le pas, et s’arrêter au pas cadencé. Les
instructeurs doivent insister sur les mouvements avec lesquels les cadets ont éprouvé de la difficulté pendant
la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout l’exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
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A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
8-9-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 10
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction élémentaire de l’exercice militaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien faire
comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de façon
énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer » et « saisir » donnent une idée du
niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-10-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade de marcher et de s’arrêter au pas cadencé jusqu’à ce qu’elle
puisse exécuter les mouvements sans hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter un salut en marchant.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer des mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant l’adresse, l’esprit de corps, la coordination
physique et la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation. S’assurer que
les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour promouvoir la discipline, la vigilance, la précision, la
fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète des mouvements de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
8-10-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour faciliter l’instruction, les commandements de l’exercice militaire ont été divisés en
mouvements distincts ou numéros. Les instructeurs doivent démontrer et expliquer chaque
numéro.
2. balancer le bras gauche vers l’avant et le bras droit vers l’arrière de façon normale.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
3. ramener le bras droit le long du corps et vers l’avant, puis saluer d’un seul mouvement continu.
Au commandement « ESCOUADE – TROIS », le cadet doit faire quatre pas au pas cadencé, en terminant
avec le pied gauche en avant.
8-10-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Au commandement « SALUT VERS LA DROITE (GAUCHE), SALU – EZ », les mouvements sont combinés
en comptant la mesure « prêt – hausse – deux – trois – quatre – cinq – baisse – balance ».
Les instructeurs doivent faire une démonstration complète et prévoir du temps pour la pratique.
Pendant le salut, la tête est tournée vers la droite (gauche) autant que possible, sans effort
excessif.
Au commandement « SALUT VERS LA DROITE (GAUCHE), SALU – EZ », les mouvements sont combinés
en comptant la mesure « PRÊT – HAUSSE – DEUX – TROIS – QUATRE – CINQ – BAISSE – BALANCE ».
Nota : Ces mouvements nécessitent beaucoup de pratique en groupe. L’instructeur est donc
encouragé à utiliser pleinement ce temps pour cette pratique.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, le salut
(vers la droite et la gauche) en marchant et insister sur les mouvements avec lesquels ils ont éprouvé de
la difficulté pendant la leçon.
8-10-4
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit la norme de l’exécution de toute tâche, tant pour l’individu
que pour l’unité, et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une
condition essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent
se perpétuer à travers toutes les phases de la vie militaire des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
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8-10-6
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 11
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
choisir la formation d’escouade la plus efficace par rapport à la leçon enseignée. L’escouade peut former
un seul rang, un demi-cercle ou encore un « U » au cours de l’instruction de l’exercice militaire élémentaire.
(Nota : Tous les cadets doivent pouvoir bien voir toutes les démonstrations et les explications.)
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
L’instructeur doit acquérir et utiliser un vocabulaire de termes brefs et concis, afin de bien
faire comprendre aux membres de l’escouade l’importance d’exécuter les mouvements de
façon énergique. Par exemple, les mots « frapper », « forcer », « saisir » donnent une idée
du niveau d’énergie et de précision requis. Il ne doit en aucun cas proférer des jurons ou user
de sarcasme à l’endroit d’une personne.
RÉVISION
8-11-1
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur doit demander à l’escouade en marche de pratiquer le salut jusqu’à ce qu’elle puisse exécuter
le mouvement sans hésitation et avec facilité.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’exécuter un salut en tant que membre d’une escouade
en marche.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant l’adresse, l’esprit de corps, la coordination
physique et la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation. S’assurer que
les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour promouvoir la discipline, la vigilance, la précision, la
fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
Il faut rappeler aux instructeurs qu’ils doivent donner l’exemple pendant l’exercice militaire à
partir du moment où ils entrent sur le terrain de parade. Les mouvements de l’exercice militaire
appropriés, combinés à un comportement professionnel, sont d’une importance considérable
et doivent servir d’exemple tout au long de la période d’instruction.
L’instructeur doit faire une démonstration complète du mouvement de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
En tant que membre d’une escouade, les cadets doivent exécuter un salut. Pendant la marche en tant que
membre d’une escouade, les cadets ne doivent pas saluer dans les rangs, mais doivent tourner la tête en
direction de la personne ou de l’objet à saluer lorsque le commandement est donné.
DÉMONTRER LE MOUVEMENT
Au commandement « TÊTE À – DROITE (GAUCHE) » donné au moment où le pied gauche est en avant et
au sol, le cadet doit saluer en marchant en tant que membre d’une escouade :
2. au moment où le pied gauche se pose à nouveau sur le sol, tourner la tête et les yeux vers la droite
(gauche) autant que possible, sans faire d’effort excessif, et regarder la personne à qui s’adresse le salut
droit, dans les yeux;
8-11-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Le guide du flanc de direction ne bouge ni la tête, ni les yeux et continue à regarder droit
devant lui afin de garder la bonne direction.
Il est essentiel d’observer constamment les mouvements et de corriger toutes les erreurs. Il
faut corriger les erreurs dès qu’elles se produisent.
L’instructeur doit faire une démonstration complète du mouvement de l’exercice militaire en comptant la
mesure. Un aide-instructeur ayant l’expérience pratique doit faire cette démonstration.
Une fois que le salut est fait, les cadets doivent ramener la tête vers l’avant.
8-11-3
A-CR-CCP-701/PF-002
DÉMONTRER LE MOUVEMENT
Le cadet doit ramener la tête vers l’avant au commandement « FIXE », donné lorsque le pied gauche est en
avant et au sol :
2. au moment où le pied gauche se pose sur le sol, ramener la tête et les yeux d’un geste énergique vers
l’avant.
Le chef de l’escouade termine son propre salut sur le pied droit en ramenant les bras sur
les côtés et recommence à balancer les bras au moment où il exécute le pas suivant avec
le pied gauche.
Pour confirmer l’apprentissage de cette leçon, il faut faire pratiquer les cadets à exécuter, en escouade, un
salut vers la droite et vers la gauche en marchant et insister sur les mouvements avec lesquels ils ont éprouvé
de la difficulté pendant la leçon.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les mouvements de l’exercice militaire sont des techniques à pratiquer individuellement, qui permettent au
cadet de devenir plus efficace en tant que membre d’une unité. On encourage les cadets à pratiquer les
mouvements lorsque les occasions se présentent. Une rétroaction continue doit être donnée et prise en
considération pendant tout l’exercice militaire.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit participer à une cérémonie de revue annuelle conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel
de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes. Ces mouvements seront utilisés pour la préparation
et l’exécution de la cérémonie de revue annuelle.
OBSERVATIONS FINALES
L’efficacité, la précision et la dignité sont des qualités qui distinguent l’exercice militaire des cadets. Ces qualités
sont le fruit de l’autodiscipline et de la pratique. Elles assurent la cohésion et la fierté de l’unité. Un bon exercice,
bien répété, surveillé attentivement et exigeant le plus haut degré de précision constitue un excellent exercice
d’obéissance et de vigilance. Un tel exercice définit une norme d’exécution, tant pour l’individu que pour l’unité,
et contribue à créer entre le commandant et ses subordonnés, la confiance mutuelle qui est une condition
8-11-4
A-CR-CCP-701/PF-002
essentielle d’un bon moral. Les qualités personnelles développées sur le terrain de parade doivent se perpétuer
à travers toutes les phases de la vie militaire des cadets.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
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A-CR-CCP-701/PF-002
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A-CR-CCP-701/PF-002
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 12
Aucun guide pédagogique n’est fourni avec cet OCOM, se référer à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel de
l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes, chapitre 2 ou 3, pour des périodes d’exercice militaire
supplémentaires approuvées.
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A-CR-CCP-701/PF-002
8-12-2
A-CR-CCP-701/PF-002
INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 13
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon;
s’assurer qu’une période de pratique suffisante a été attribuée durant les semaines qui précèdent la
cérémonie de revue annuelle, conformément aux directives du déroulement décrit aux annexes A à D; et
s’assurer que les commandements sont fournis aux personnes occupant les fonctions de commandement
respectives dans les semaines qui précèdent la cérémonie de revue annuelle.
tous les OCOM obligatoires de l’OREN 108 pour s’assurer que les mouvements ont été bien pratiqués
conformément à l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes;
toute instruction supplémentaire requise destinée à élever le niveau d’exercice militaire personnel aux
normes énoncées dans l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes; et
APPROCHE
La méthode expérientielle a été choisie pour permettre aux cadets de développer des connaissances et des
compétences par un processus où les concepts sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement
modifiés à partir de cette expérience. La méthode expérientielle combine une courte séance d’information
initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-structurée, et une discussion de réflexion en groupe.
L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une discussion de groupe dont l’objet est d’encourager
la réflexion et d’établir des liens entre l’expérience et les futures mises en pratique des résultats de
l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
8-13-1
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
Une fois l’OREN M108.CA terminé, le cadet devrait être capable d’exécuter tous les mouvements d’exercice
militaire requis pour une cérémonie de revue annuelle et y avoir participé.
IMPORTANCE
Comme membres du Mouvement des cadets du Canada (MCC), les cadets doivent effectuer les mouvements
de l’exercice militaire à un niveau compétent, tout en développant l’adresse, l’esprit de corps, la coordination
physique et la vigilance. Ces mouvements doivent être exécutés avec facilité et sans hésitation. S’assurer que
les cadets se déplacent efficacement en un groupe pour encourager la discipline, la vigilance, la précision, la
fierté, la stabilité et la cohésion. Cela développe la base du travail d’équipe sur lequel compte le MCC.
ACTIVITÉ
Durée : 90 min
OBJECTIVE
Cette activité est destinée à confirmer la capacité d’un cadet de première année à participer entièrement à une
cérémonie de revue annuelle. Elle comprend tous les mouvements obligatoires d’exercice militaire enseignés
tout au long de l’OREN 108, combinée dans un format de revue propre aux cadets.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’instructeur doit superviser tous les aspects concernant la préparation et l’exécution de cette activité de
confirmation de l’apprentissage. Il est de la responsabilité de l’instructeur, conformément aux directives du
cmdt de l’unité, de modifier le format de défilé qui se trouve aux annexes A à D du présent guide pédagogique
afin de l’adapter aux besoins propres de l’unité et de la communauté. Ces modifications peuvent comprendre,
sans s’y limiter, l’ajout de démonstrations et de présentations, de traditions de l’unité ou de procédures de
l’unité d’affiliation ainsi que la participation de membres de la communauté. Ces ajouts ne doivent pas altérer
l’apparence professionnelle du défilé.
S.O.
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A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
La présente leçon sert d’activité de confirmation de l’apprentissage de l’OREN 108. L’exécution du défilé
permettra à l’instructeur d’observer et de confirmer la capacité des cadets à exécuter les procédures et les
mouvements requis.
OBSERVATIONS FINALES
La cérémonie de revue annuelle est l’occasion pour l’unité des cadets de démontrer ce que les cadets ont appris
durant l’année écoulée et, plus particulièrement, de démonter leur maîtrise de l’exercice militaire nécessaire
pour participer à un défilé professionnel de style militaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
1. Chaque année, les unités de cadets doivent effectuer une cérémonie de revue annuelle. Pendant la
première année du programme d’instruction, cette exigence est incluse à titre d’activité de confirmation
de l’apprentissage de l’OREN 108 (OCOM M108.CA).
2. Ces directives sont données pour aider l’instructeur à présenter l’OCOM M108.CA afin de s’assurer que
les exigences de l’A-PD-201-000/PT-000, Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces canadiennes,
sont atteintes ainsi que pour reconnaître le caractère unique de la structure de l’unité des cadets. Pour les
besoins du présent document, le terme « peloton » désigne une division, un peloton ou une escadrille, et le
terme « compagnie » désigne une compagnie de navire, une compagnie ou un escadron selon l’élément
en question. Cette nomenclature correspond à celle adoptée dans le document de référence. Même si
tous les efforts ont été déployés pour préserver l’esprit du document de référence, des termes propres
aux cadets, à l’occasion, ont été remplacés par d’autres termes. Cette façon de procéder n’a été utilisée
que lorsqu’elle ne remettait pas en cause l’intégrité du document de référence.
3. Ces directives expriment les exigences de base pour permettre aux unités de cadets d’effectuer une
cérémonie de revue annuelle et répondent aux besoins de la majorité des unités de cadets. Il est
cependant reconnu que le commandant peut désirer y inclure des procédures de l’unité, de l’unité
d’affiliation et de l’élément en question. Ces procédures uniques, ainsi que l’inclusion de la participation
de la communauté, les présentations et les démonstrations sont encouragées, à la condition qu’elles
n’altèrent pas l’apparence professionnelle de la cérémonie.
4. Les unités ne sont pas obligées d’inclure une garde de drapeau; cependant, des instructions particulières
aux cadets sont données à l’annexe C pour les unités qui choisiraient d’inclure les drapeaux à la cérémonie
de revue annuelle. L’annexe C décrit en détail la procédure de rassemblement pour la garde de drapeau,
et la façon de la rompre, pour aider les gardes de drapeau à se préparer; l’annexe D inclut les instructions
complètes d’une garde de drapeau, insérées au moment opportun dans le déroulement de la cérémonie.
5. Ces directives sont présentées dans plusieurs annexes destinées à capter le plus précisément possible
les exigences de diverses compositions d’unités. Au départ, l’unité doit déterminer s’il y a suffisamment
de membres pour garantir le défilé d’un peloton (lorsque l’effectif d’un rassemblement est inférieur à
32 cadets), ou si l’effectif est suffisamment important pour le défilé d’une compagnie (deux pelotons ou
plus et un effectif de rassemblement de 45 cadets ou plus). Lorsque l’unité organise un défilé de 32 à
45 cadets, l’instructeur doit déterminer la formation appropriée dans ces circonstances.
8-13-3
A-CR-CCP-701/PF-002
6. Une liste des annexes contenant ces directives est donnée ci-dessous. L’instructeur doit réviser les
annexes et, en consultation avec le commandant de l’unité, sélectionner la formation applicable et le
format de revue qui s’adapte le mieux aux besoins de l’unité.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
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INSTRUCTION COMMUNE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 14
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Les cadets doivent avoir terminé tous les OCOM obligatoires en rapport avec l’OREN 108 avant de participer
à une compétition d’exercice militaire.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exécution. La méthode d’instruction par
exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière
d’enseignement pratique. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
Les mouvements à exécuter dans l’OCOM M108.CA (section 12) seront révisés par le capitaine d’équipe
désigné, et doivent correspondre aux mouvements à exécuter dans la compétition d’exercice militaire.
OBJECTIFS
Cet ensemble pédagogique complémentaire est conçu pour encourager les cadets à s’intéresser à l’OREN 108
et offre en même temps une occasion de compétition amicale dans un environnement contrôlé. Cette activité
encourage les cadets à continuer de pratiquer les mouvements par eux-mêmes, permettant ainsi l’amélioration
de l’exercice militaire de l’unité.
IMPORTANCE
Pour s’assurer que les cadets marchent et exécutent des mouvements en harmonie et efficacement, cette
activité encourage la discipline, la vigilance, la précision, la fierté, la stabilité et la cohésion.
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A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 90 min
OBJECTIF
S’assurer que les cadets marchent et exécutent des mouvements en harmonie et efficacement, rehaussant
ainsi la discipline, la vigilance, la précision, la fierté, la stabilité et la cohésion.
RESSOURCES
Un terrain de parade assez grand pour permettre l’exécution des mouvements nécessaires.
Un chronomètre.
Du ruban à masquer.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Le moyen efficace de confirmer l’apprentissage de cette leçon est par la compétition d’exercice militaire.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Cette leçon est évaluée au moyen d’une compétition d’exercice militaire. La compétition doit être évaluée
conformément aux formulaires d’évaluation qui se trouvent à l’annexe E, appendice 3.
OBSERVATIONS FINALES
Cet ensemble pédagogique complémentaire est conçu pour encourager les cadets à s’intéresser à l’OREN 108
et offre en même temps une occasion de compétition amicale dans un environnement contrôlé. Cette activité
encourage les cadets à continuer de pratiquer les mouvements par eux-mêmes, permettant ainsi l’amélioration
de l’exercice militaire de l’unité.
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COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-002 A-PD-201-000/PT-000 DHP 3-2. (2001). Manuel de l’exercice et du cérémonial des Forces
canadiennes. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
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Chapitre 8, Annexe A
Cette formation devrait être mise en œuvre lorsque l’effectif du rassemblement est inférieur à 32 cadets.
1. Peloton en ligne
Sans égard à sa largeur de front, lorsqu’un peloton est formé en ligne, le commandant de peloton (cmdt
pon) doit se placer à trois pas en avant et au centre du peloton, et l’adjudant de peloton (adj pon) doit se
placer à trois pas à l’arrière et au centre du peloton (figure 8A2-1).
Le rassemblement d’un peloton se fait de la même façon que celui d’une escouade :
a. Les membres du peloton doivent se former sur trois rangs, en position en place repos, en bordure
du terrain de parade, avant le rassemblement.
b. L’adj pon doit désigner la personne à droite du rang avant comme guide.
c. L’adj pon doit alors se diriger vers le terrain de parade et s’arrêter à trois pas devant l’endroit où le
guide doit prendre position.
d. L’adj pon doit alors exécuter les directives détaillées de l’annexe A, appendice 1, éléments 1 à 10.
e. Les cadets qui remplissent les positions d’officiers, d’adj et de s/off surnuméraires agissent de la
façon suivante :
(1) Les adj pon et les s/off supérieurs forment un rang surnuméraire, trois pas derrière le rang arrière,
espacé également selon la largeur de front du peloton. Ils agissent selon les commandements
de l’adj pon.
3. Le commandement du peloton doit être remis au cmdt pon de la façon suivante et conformément aux
directives détaillées à l’annexe A, appendice 1, éléments 11 à 13 :
a. L’adj pon appelle le peloton au garde à vous au moment où le cmdt pon s’approche.
b. Le cmdt pon s’arrête à deux pas devant l’adj pon qui rend compte des effectifs, de l’état, etc., du
peloton.
c. Au commandement de joindre les rangs, l’adj pon se tourne vers la droite et se dirige, par une série
de conversions autour du flanc droit, à l’arrière du peloton pour prendre sa position.
e. Le cmdt pon ordonne de prendre la position en place repos une fois que l’adj pon occupe la position
appropriée.
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Chapitre 8, Annexe A
Nota : Les formations en peloton doivent être utilisées lorsque le corps de cadets a un effectif établi de
32 cadets ou moins.
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 1
1. adj pon L’adj pon prend position à trois Le peloton est formé à un
pas devant la position que le endroit tout juste au bord du
guide doit occuper. terrain de parade, en position
de repos.Le cadet à l’extrême
droite du rang avant est le
« guide » désigné.
4. « OUVREZ adj pon Le peloton exécute le Une fois le peloton formé sur
LES RANGS – commandement. L’adj trois rangs, le rang avant fait
MARCHE » pon maintient la distance trois demi-pas vers l’avant et
appropriée par rapport au rang le rang arrière fait trois demi-
avant en prenant trois demi- pas vers l’arrière.
pas vers l’arrière. Lorsque la formation est
sur deux rangs, le rang
arrière fait trois demi-pas
vers l’arrière et le rang avant
demeure immobile.
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 1
10. « EN PLACE RE – adj pon Le peloton exécute le L’adj pon attend l’arrivée du
POS » commandement. L’adj pon fait cmdt pon.
demi-tour pour faire face vers
l’avant et adopte la position de
repos.
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 1
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 1
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 2
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Chapitre 8, Annexe A, Appendice 2
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Chapitre 8, Annexe B
Cette formation doit être mise en œuvre lorsque l’effectif du rassemblement est supérieur à 45 cadets.
a. Avant le rassemblement de la compagnie, les adj pon font généralement l’appel et passent leur
peloton en revue. Ils alignent ensuite leur peloton (par rang de taille, s’il y a lieu) selon les instructions
du SMC, généralement en bordure du terrain de parade. Puis, ils rendent compte de leurs effectifs
au SMC avant que les guides ne soient appelés.
c. La compagnie se rassemble généralement au centre du terrain de parade qui lui est assigné. D’après
l’effectif de la compagnie et sa largeur de front, le SMC détermine l’endroit où doivent se placer les
guides :
(1) si la compagnie est rassemblée en ligne, il divise par deux la largeur de front de la compagnie, y
compris les intervalles, puis il marche vers le flanc droit en faisant le nombre de pas approprié; et
Nota : Dans les cas où l’espace est limité, il est possible de réduire les intervalles et les
distances entre les unités et sous-unités.
a. Le caractère unique de l’unité de cadets permet aux adjudants et aux sous-officiers supérieurs de
prendre d’autres fonctions de commandement lors d’un rassemblement.
b. Les fonctions de commandement suivantes lors d’un rassemblement sont généralement occupées
par des cadets à l’occasion d’un défilé officiel :
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Chapitre 8, Annexe B
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 1
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 1
7a. « GUIDES, À SMC Les guides tournent à gauche. Les guides se retrouvent
GAUCHE, TOUR – en ligne. Le SMC effectue
NEZ » alors une conversion et se
place face au futur centre de
la compagnie, à six pas de
celui-ci.
10. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
À DROITE, TOUR – n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
NEZ » successivement à leur
peloton de tourner, à la suite
du peloton n° 1.
11. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
PAS CADENCÉ – n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
MARCHE » successivement à leur
peloton de se mettre au pas
cadencé, à la suite du peloton
n° 1.
12. « PELOTON N° 1 – adj pon Le peloton s’arrête en ligne Les adjudants des pelotons
os
HALTE » n° 1 avec son guide. n 2 et 3 ordonnent
successivement à leur
peloton de se mettre au pas
cadencé, à la suite du peloton
n° 1.
13. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
VERS L’AVANT, À n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
successivement à leur
8B1-2
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 1
15. « COMPAGNIE, SMC La compagnie exécute le Les adj pon des cadets
PAR LA DROITE, commandement. font demi-tour et observent
ALI – GNEZ » la pause réglementaire.
L’adj pon n° 1 se déplace,
en faisant une série de
conversions, sur le flanc droit
comme pour l’alignement
d’un peloton. Les adjudants
os
des pelotons n 2 et 3
mesurent l’intervalle séparant
leur peloton du peloton qui
est à leur droite, puis ils
positionnent leur guide en
conséquence.
16. « COMPAGNIE, SMC La compagnie exécute le Les adj pon font demi-
FIXE » commandement. tour. L’adj pon n° 1 adopte,
en faisant une série de
conversions, la position
appropriée en avant du
peloton n° 1.
17. « PELOTONS, SMC Les adj pon rendent compte Les adj pon répondent à tour
FAITES RAP – des effectifs de leur peloton. de rôle lorsqu’ils rendent
PORT » compte des effectifs de leur
peloton.
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 1
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 2
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Chapitre 8, Annexe B, Appendice 2
8B2-2
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Chapitre 8, Annexe C
2. La composition de la garde de drapeau (deux drapeaux) peut inclure deux cadets séniors et trois escortes.
Ces escortes doivent posséder la compétence et l’expérience en exercice militaire nécessaires pour faire
honneur à l’unité.
a. Il ne faut pas utiliser le terme « garde de drapeau consacré ». Le terme qui convient à la formation
est « Garde de drapeau ».
b. Le commandant de la garde de drapeau est le cadet sénior qui porte le drapeau principal.
c. Dans les cas où le drapeau national est porté, il occupe la place d’honneur à la droite et doit être
considéré comme drapeau principal.
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Chapitre 8, Annexe C
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 1
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 1
8C1-2
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 1
8C1-3
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 1
8C1-4
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 2
8C2-1
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Chapitre 8, Annexe C, Appendice 2
8C2-2
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Chapitre 8, Annexe D
8D-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe D
7a. « GUIDES, À SMC Les guides tournent à gauche. Les guides se retrouvent en
GAUCHE, TOUR – ligne. Le SMC effectue alors
NEZ » une conversion et se place à
six pas devant le futur centre
de la compagnie en y faisant
face.
10. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
À DROITE, TOUR – n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
NEZ » successivement à leur
peloton de tourner, à la suite
du peloton n° 1.
11. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
PAS CADENCÉ – n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
MARCHE » successivement à leur
peloton de se mettre au pas
cadencé, à la suite du peloton
n° 1.
12. « PELOTON N° 1 – adj pon Le peloton s’arrête dans la Les adjudants des pelotons
os
HALTE » n° 1 ligne de son guide. n 2 et 3 ordonnent
successivement à leur
peloton de se mettre au pas
cadencé, à la suite du peloton
n° 1.
13. « PELOTON N° 1, adj pon Le peloton exécute le Les adjudants des pelotons
os
VERS L’AVANT, À n° 1 commandement. n 2 et 3 ordonnent
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Chapitre 8, Annexe D
15. « COMPAGNIE, SMC La compagnie exécute le Les adj pon des cadets
PAR LA DROITE, commandement. font demi-tour et observent
ALI – GNEZ » la pause réglementaire.
L’adj pon n° 1 se déplace,
en faisant une série de
conversions, sur le flanc droit
comme pour l’alignement
d’un peloton. Les adjudants
os
des pelotons n 2 et 3
mesurent l’intervalle séparant
leur peloton du peloton qui
est à leur droite, puis ils
positionnent leur guide en
conséquence.
16. « COMPAGNIE, SMC La compagnie exécute le Les adj pon font demi-tour.
FIXE » commandement. L’adj pon n° 1, en faisant
une série de conversions, se
rend à la position appropriée
devant le peloton n° 1.
17. « PELOTONS, SMC Les adj pon rendent compte Lorsque les adj pon
FAITES RAP - des effectifs de leur peloton. rendent compte de
PORT » leurs pelotons, ils les
répondent successivement :
« PELOTON N° 1 »;
« PELOTON N° 2 »; et
« PELOTON N° 3 ».
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Chapitre 8, Annexe D
8D-4
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Chapitre 8, Annexe D
25. « PAR LE CENTRE/ cmdt La garde de drapeau avance La garde de drapeau marche
LA DROITE PAS de la avec les drapeaux repris en de gauche à droite devant la
CADENCÉ – garde de main. formation entre le cmdt de
MARCHE » drapeau la parade. Le premier rang
marche vers le centre de la
formation, en effectuant une
série de conversions, le long
du chemin le plus court du
flanc à sa position réservée
du rassemblement.
26. « CHANGEZ DE cmdt La garde de drapeau exécute Une garde de drapeau sans
DIRECTION VERS de la le commandement. expérience peut faire une
LA GAUCHE/VERS garde de conversion bien exécutée.
LA DROITE ET LA drapeau
GAUCHE/VERS
LA DROITE, FOR –
MEZ »
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Chapitre 8, Annexe D
34. « SALUT GÉNÉRAL cmdt La formation exécute le Une fois que l’officier de la
– SALUEZ » de la commandement. Après le revue a pris place sur le dais,
parade salut, le cmdt de la parade le cmdt de la parade ordonne
signale à l’officier de la revue le salut approprié. Si l’officier
que le corps de cadets est de la revue est un dignitaire
prêt pour l’inspection. Le cmdt civil qui n’apparaît pas dans
de la parade se retourne et le document de réf. : A0-002,
accompagne l’officier de la chapitre 13, Les décorations,
revue pendant l’inspection. les drapeaux et la structure
Consulter la figure 8D2-1 pour du patrimoine des FC, le
connaître la composition du commandement sera SALUT
groupe d’inspection. GÉNÉRAL – SALUEZ.
Après l’inspection, le cmdt Environ huit mesures de
de la parade accompagne musique appropriées peuvent
l’officier de la revue au dais être jouées. Si les troupes ne
et demande la permission de sont pas en armes, tous ceux
poursuivre la cérémonie. qui occupent les fonctions
de commandement de la
parade saluent, ramenant le
bras le long du corps après
une pause réglementaire et
après la dernière note de
musique. S’il n’y a pas de
fanfare qui joue la musique,
on termine le salut en faisant
une pause réglementaire
entre les mouvements ou au
commandement « GARDE-À
– VOUS ».
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Chapitre 8, Annexe D
8D-7
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Chapitre 8, Annexe D
8D-8
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Chapitre 8, Annexe D
8D-9
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Chapitre 8, Annexe D
47g. « PARADE, À VOS cmdt La formation exécute le La formation rompt les rangs
POSTES, ROM – de la commandement. pour la partie de la revue qui
PEZ » parade concerne les démonstrations
et les expositions.
47n. « PARADE, PAR cmdt La formation exécute le Seul le premier rang s’aligne.
LA DROITE/VERS de la commandement.
L’INTÉRIEUR, ALI – parade
GNEZ »
8D-10
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Chapitre 8, Annexe D
53. « PAR LE CENTRE/ cmdt La garde de drapeau exécute La garde de drapeau marche,
LA DROITE PAS de la le commandement. en faisant une série de
CADENCÉ – garde de conversions, à une position
MARCHE » drapeau à la gauche ou à la droite
de la formation. Le cmdt de
la garde de drapeau attend
que le cmdt de la parade
donne le commandement de
saluer avant de se mettre en
marche.
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Chapitre 8, Annexe D
8D-12
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 1
Figure 8D1-1 Formation de rassemblement de peloton avec la garde de drapeau en colonne de route
8D1-1
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 1
Figure 8D1-2 Formation de rassemblement de peloton avec le peloton de la garde de drapeau en ligne
8D1-2
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 1
8D1-3
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 1
8D1-4
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 2
LA REVUE
Il faut ouvrir les rangs pour effectuer la revue. Pendant que le groupe qui effectue la revue s’approche de la
formation qui a reçu l’ordre de rester immobile, le commandant de la formation tourne à droite et avance jusqu’à
une position située à trois pas devant le guide de la formation, où le commandant doit saluer l’officier ou le
dignitaire et rendre compte des effectifs du peloton.
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 2
8D2-2
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 3
a. Les rangs de la formation doivent être ouverts lorsqu’on demande aux membres de quitter les rangs.
b. La personne à qui on demande de quitter les rangs se met au garde-à-vous et, après avoir observé
une pause réglementaire, elle avance, fait immédiatement une conversion vers le flanc droit du rang,
elle se dirige dans la direction voulue par le plus court chemin, s’assure de ne pas passer devant ou
dans les rangs d’une autre sous-unité.
c. Après la réception d’une récompense ou la présentation, la personne se rend jusqu’au flanc gauche
de la formation et regagne sa position originale en passant derrière le rang voulu, converge vers sa
position originale et s’arrête. La personne s’aligne par rapport à la formation et reste au garde-à-vous
ou adopte la position en place repos, selon le cas.
(3) Transmettre son message, recevoir les instructions, etc. (voir le paragraphe 1.b.).
(5) Tourner à droite et regagner sa position originale dans les rangs de la formation.
b. La personne qui reçoit une décoration doit avancer d’un pas pour recevoir la décoration et reculer
d’un pas après que celle-ci est remise.
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Chapitre 8, Annexe D, Appendice 3
(2) La première personne à arriver s’arrête à deux pas devant l’officier ou le dignitaire.
(3) Les autres membres du groupe s’arrêtent à un pas à droite de la personne placée à leur droite
et en ligne avec celle-ci.
(4) Dès l’arrivée de la dernière personne, tous les membres du groupe observent la pause
réglementaire.
b. Une fois que toutes les récompenses sont remises, tous les membres du groupe saluent, tournent à
droite et reprennent leur position appropriée dans la formation en empruntant le plus court chemin,
conformément à la figure 8D3-1.
8D3-2
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Chapitre 8, Annexe E
COMPOSITION
1. Chaque classe de première année d’instruction de l’exercice militaire doit être divisée en équipes
d’escouade ne dépassant normalement pas 10 personnes. L’officier d’instruction (O Instr), ou son représentant,
désigne un capitaine d’équipe. Ce dernier doit être un cadet qui est au moins dans sa troisième année
d’instruction. Ce cadet dirige l’équipe pendant la séquence d’exercice militaire. Chaque équipe doit avoir la
chance de pratiquer à titre d’escouade avant d’entrer dans la compétition. Pendant cette pratique, le capitaine
d’équipe doit réviser tous les mouvements de l’OREN 108 qui ont été répétés.
CORPS D’ARBITRAGE
b. Le(s) juge(s) d’exercice militaire – dont la responsabilité est d’évaluer la performance de l’équipe et
de marquer les points pendant la séquence d’exercice militaire.
ÉQUIPEMENT
a. un chronomètre;
b. du ruban à masquer;
HABILLEMENT
4. L’habillement pour la compétition est à la discrétion de l’O Instr du corps ou de l’escadron, conformément
à l’OAIC 46-01. On recommande l’uniforme C-1, toutefois les conditions météorologiques au moment de la
compétition constituent le facteur déterminant.
a. une aire à accès restreint et assez grande pour permettre l’exécution de la marche et de la conversion,
qui font partie de la compétition, et ayant une table des juges placée au milieu de l’un des côtés de
l’aire d’exercice;
8E-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E
6. Lorsqu’elle est appelée pour entrer dans la compétition, l’équipe (accompagnée et dirigée par son
capitaine) marche en deux rangs jusqu’à une position où elle sera formée en ligne pour que le guide de droite
soit situé au point désigné, en face de la table des juges. L’équipe sera alors alignée les rangs fermés. Ces
mouvements ne font pas l’objet d’évaluation. Ensuite, le capitaine de l’équipe s’approche du juge en chef,
donne le nom de l’équipe, et demande la permission de continuer la compétition.
7. Une fois que le juge en chef accorde la permission, le capitaine de l’équipe dirige son équipe à exécuter les
mouvements de l’exercice militaire conformément à l’appendice 1 de la présente annexe. L’escouade retourne
à sa position originale une fois qu’elle a fini d’exécuter les mouvements de l’exercice militaire. Le capitaine de
l’équipe se présente ensuite au juge en chef et demande la permission de rompre les rangs. Une fois que la
permission est accordée, le capitaine ordonne à l’équipe de quitter le terrain de parade.
CHRONOMÉTRAGE
POINTAGE
10. Séquence d’exercice militaire. Un point est retiré chaque fois qu’une personne commet une faute ou
infraction, jusqu’à une déduction maximale de 80 points. Cinq points au maximum sont retirés pour un seul
mouvement (p. ex., si toute l’équipe exécute mal un mouvement, un total de cinq points lui sera retiré). Le
juge de l’exercice peut accorder un maximum de 80 points, en se servant de la feuille de pointage fournie à
l’appendice 3.
11. Capitaine de l’équipe. Le juge en chef évalue le capitaine de l’équipe. Il fonde son évaluation sur toutes
les procédures de présentation et sur le respect de la séquence d’exercice figurant à l’appendice 1 de la
présente annexe, et des commandements énumérés à l’appendice 2 de la présente annexe. L’évaluation doit
comprendre les caractéristiques énumérées à la feuille de pointage et dans le guide de pointage figurant à
l’appendice 4 de la présente annexe. Le pointage maximal doit être de 20 points et il représente les points
du capitaine de l’équipe.
12. Résultat final. Le résultat final sera calculé selon la méthode suivante :
13. Tous les points seront résumés et présentés sous forme de tableau sur la feuille de pointage principale
de l’appendice 5.
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Chapitre 8, Annexe E
PÉNALITÉS
14. Les pénalités sont infligées pour des infractions particulières. Aucun point supplémentaire ne sera retiré
pour une infraction ayant déjà fait l’objet d’une pénalité.
15. Les pénalités suivantes seront administrées en cas d’infractions et seront déduites du pointage de
l’exercice militaire par le juge en chef :
16. Dans les situations où on ne trouve aucune solution équitable dans les règlements, le juge en chef a
l’autorité de rendre une décision que tous les participants doivent respecter.
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Chapitre 8, Annexe E
8E-4
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Chapitre 8, Annexe E, Appendice 1
GÉNÉRALITÉS
1. Tous les mouvements sont exécutés à la halte ou à la marche, sans les armes.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
À la halte
a. Repos.
b. En place repos.
c. Garde-à-vous.
h. Demi-tour.
j. Demi-tour.
m. Fixe.
À la marche
b. Marquer le pas.
c. Vers l’avant.
d. Marquer le pas.
e. Halte.
8E1-1
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Chapitre 8, Annexe E, Appendice 1
n. Marquer le pas.
o. Halte.
À la halte
c. Fixe.
8E1-2
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Chapitre 8, Annexe E, Appendice 2
COMMANDEMENTS
GÉNÉRALITÉS
1. Le capitaine de l’équipe doit donner tous les commandements de façon claire sans utiliser de cartons
aide-mémoire ou d’autres aides de ce genre.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
COMMANDEMENTS
À la halte
À la marche
8E2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E, Appendice 2
À la halte
8E2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E, Appendice 3
ÉVALUATION DE L’ÉQUIPE
ÉQUIPE : __________________________________________________
_________________________________________
Juge de l’exercice militaire
8E3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E, Appendice 3
8E3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E, Appendice 4
Nom : ___________________________________________________
Équipe : ___________________________________________________
Pénalité
Mouvement Exécuté (✓) Commandement
de l’équipe
Repos « Escouade, repos »
En place repos « Escouade »
Garde-à-vous « Garde-à-vous »
Salut vers l’avant « Salut vers l’avant, saluez »
Tourner vers la gauche « Vers la gauche en file, à gauche
tournez »
Tourner vers la droite « Vers l’avant, à droite, tournez »
Obliquer vers la gauche « À gauche, obliquez »
Demi-tour « Demi-tour, tournez »
Obliquer vers la droite « À droite, obliquez »
Demi-tour « Vers l’avant, demi-tour, tournez »
Ouvrir les rangs « Ouvrez les rangs, marche »
Alignement par la droite « Par la droite, alignez »
Fixe « Fixe »
Fermer les rangs « Fermez les rangs, marche »
Tourner vers la droite « Vers la droite, en trois, à droite,
tournez »
Marche au pas cadencé « Escouade, par la gauche, pas
cadencé, marche »
Marquer le pas « Marquez le pas »
Vers l’avant « Vers l’avant »
Marquer le pas « Marquez le pas »
Halte « Halte »
Marche au pas cadencé « Escouade, par la gauche, pas
cadencé, marche »
Conversion vers la gauche « Vers la gauche-gauche »
Conversion vers la gauche « Vers la gauche-gauche »
Saluer à droite en marchant « Salut vers la droite, saluez »
Conversion vers la gauche « Vers la gauche-gauche »
Conversion vers la droite « Vers la droite-droite »
Conversion vers la droite « Vers la droite-droite »
Conversion vers la droite « Vers la droite-droite »
Marquer le pas « Marquez le pas »
Halte « Halte »
Tourner vers la gauche « Vers l’avant, à gauche, tournez »
Alignement par la droite « Par la droite, alignez »
Fixe « Fixe »
8E4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 8, Annexe E, Appendice 4
Commentaires :
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
a. Commandements 1 2 3 4 5
1 2 3 4 5
b. Apparence 1 2 3 4 5
c. Assurance 1 2 3 4 5
d. Procédure de présentation
POINTAGE TOTAL ______ /20
_________________________________________
Juge de l’exercice militaire
8E4-2
SÉQUENCE D’EXERCICE MILITAIRE
A B C D E F
er e
1 juge de 2 juge de Sous-total de Pénalités Total de la Total du Pointage
Nom de l’équipe l’exercice l’exercice la séquence de l’équipe séquence capitaine total
(moyenne : (C - D) d’équipe (E + F)
[A + B] / 2)
8E5-1
7. /80 /80 /80 /80 /20 /100
8E5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 9
OREN 120 – DÉMONTRER LA CONNAISSANCE DE L’ORGANISATION
ET DES TRADITIONS DES FORCES CANADIENNES
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Un conférencier peut présenter cet exposé, s’il est disponible. Le conférencier doit être mis au courant des
exigences relatives à cette période d’instruction. L’instructeur doit s’assurer de fournir aux cadets toutes les
informations non abordées pendant l’exposé par le biais d’une séance de questions et réponses après la
présentation.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier les différents éléments des Forces canadiennes
(FC) et le rôle de chacun.
IMPORTANCE
L’un des trois buts du Mouvement des cadets du Canada (MMC) est de stimuler l’intérêt des cadets pour les
FC. Le présent OCOM est une introduction de base sur l’histoire et le rôle des FC.
9-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
On peut considérer que les premiers petits pas pour former les Forces canadiennes ont été réalisés en 1868,
lors de l’établissement du ministère de la Milice et de la Défense du Canada, avec un budget de 900 000 $, qui a
remplacé les milices du Canada ou des provinces qui avaient été dissoutes avant 1869. À cette époque l’objectif
était de créer une force de la milice qui devait soutenir les troupes britanniques au Canada pour repousser
toutes les forces ennemies. Les troupes britanniques ont toutefois été retirées du Canada en automne 1871,
ce qui amena le Canada faire des démarches modérées en vue de former ses propres forces. Le pays établit
deux batteries d’artillerie de campagne pour protéger les villes de Québec et de Kingston, et c’est ainsi que
commença la formation de l’armée régulière. Elle fut agrandie en 1883 lorsque le premier Cavalry School Corps
(aujourd’hui Royal Canadian Dragoons) fut établi dans la ville de Québec avant la création de l’Infantry Corps
(aujourd’hui Royal Canadian Regiment) à Fredericton, Saint John et Toronto.
En 1964, le ministre de la Défense Paul Hellyer présenta le livre blanc au parlement, qui concluait qu’une
structure de commandement unifiée – qui fusionnerait la Marine, l’Armée et l’Aviation – servirait mieux les
intérêts canadiens.
er
Les Forces canadiennes modernes furent formées le 1 février 1968 lors de l’adoption du projet de loi C243,
la Loi sur la réorganisation des Forces canadiennes. Alors, le gouvernement canadien fusionna la Marine
royale du Canada, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada en une structure unifiée. Le Canada
est l’un des rares pays développés au monde qui continuent d’organiser les forces militaires de cette façon.
L’intégration des Forces canadiennes continua en 2005 lorsque CEMD, le Général R.J. Hillier, annonça
l’initiative d’introduire une structure de gestion de la force interarmée dans les Forces canadiennes, pour les
rendre plus « rationnelles, intégrées et efficaces. »
Armée de terre. La branche terrestre des Forces canadiennes se compose de trois éléments suivants :
Force régulière;
Force de réserve; et
Rangers canadiens.
Marine. La Marine canadienne a vu le jour le 4 mai 1910 lors de l’adoption du projet de loi sur la Marine en 1910.
Aviation. Au début de la Première guerre mondiale, le Canada ne possédait aucune force aérienne. En 1914, le
Canada a envoyé le Canadian Aviation Corps, composé de trois membres du personnel et d’un biplan Burgess-
Dunne de fabrication américaine, pour accompagner le Premier contingent à l’étranger. Voilà ce qu’on peut
considérer comme la première tentative modeste de formation d’une aviation canadienne.
9-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
La mission du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes est de défendre le Canada ainsi
que ses intérêts et ses valeurs, tout en contribuant à la paix et à la sécurité internationales. En vertu de la
politique de la défense du Canada, les Forces canadiennes sont appelées à remplir trois grands rôles :
1. Protéger le Canada.
Le NORAD est une organisation mixte américano-canadienne qui assure l’alerte aérospatiale et le contrôle
aérospatial pour l’Amérique du Nord. Il a été fondé le 12 mai 1958 sous le nom de Commandement de
la défense aérienne de l’Amérique du Nord.
Le NORAD se compose de deux parties principales qui correspondent à sa mission. L’alerte aérospatiale
et le système intégré d’alerte tactique et d’évaluation couvre la surveillance des principaux objets de
fabrication humaine dans l’espace, ainsi que la détection, la validation et le signalement de toute attaque
dirigée contre l’Amérique du Nord à partir d’avions, de missiles et de vaisseaux spatiaux. Le contrôle
aérospatial comporte notamment la surveillance et le contrôle de l’espace aérien du Canada et des États-
Unis.
La dernière modification et le dernier renouvellement de l’entente du NORAD entre le Canada et les États-
Unis datent de 2006.
L’OTAN, appelée également l’Alliance de l’Atlantique Nord, l’Alliance atlantique ou l’Alliance occidentale,
est une organisation internationale vouée à la sécurité collective. Elle a été établie en 1949 pour appuyer
le Traité de l’Atlantique Nord signé à Washington, DC le 4 avril 1949. Son quartier général est situé à
Bruxelles, en Belgique. L’autre nom officiel de l’OTAN est son équivalent anglais, North Atlantic Treaty
Organization (NATO) (l’anglais et le français étant les deux langues officielles de l’organisation).
Le fondement de l’OTAN est l’article V du Traité de l’Atlantique Nord, à l’effet que « Les parties conviennent
qu’une attaque armée contre une ou plusieurs d’entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord
est considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties. En conséquence, elles conviennent
que, si une telle attaque se produit, chacune d’elles, dans l’exercice du droit de légitime défense,
individuelle ou collective, reconnu par l’Article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou
les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle
action qu’elle jugera nécessaire, y compris l’emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité
dans la région de l’Atlantique Nord. »
Sa fonction principale est d’assurer la stabilité de la région de l’Atlantique Nord et de protéger la liberté
des habitants de cette région, en se basant sur les principes de la démocratie, de la liberté individuelle
et du droit international.
9-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
L’ONU est une organisation internationale qui se décrit elle-même comme étant une « association
mondiale des gouvernements qui facilite la coopération en matière de droit international, de sécurité
internationale et de développement économique et d’égalité sociale ». Elle a été fondée en 1945 lors de
la signature de la Charte des Nations Unies par 51 pays, pour remplacer la Société des Nations qui avait
été fondée en 1919.
Les opérations de maintien de la paix ont commencé en 1948 où la première mission fut au Moyen-Orient.
M. Lester Pearson, avant d’être élu premier ministre du Canada, était fort connu pour ses efforts dans la
création d’une structure pour l’ONU et ses organisations auxiliaires
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. La protection du Canada, la défense de l’Amérique du Nord et les missions internationales de maintien
de la paix.
Les FC participent à des opérations dans le cadre d’une action conjointe pour bon nombre de leurs
engagements internationaux. Chaque élément possède toutefois un ensemble de responsabilités qui lui sont
propres.
ARMÉE
Défense nationale.
Défense civile.
MARINE
9-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Soutien des autres ministères du gouvernement (pêche, recherche et sauvetage, lutte antidrogue,
environnement).
Déploiements de l’OTAN.
Opérations humanitaires, y compris les secours aux sinistrés (secours alimentaire et médical, aide aux
personnes et aide technique).
AVIATION
Recherche et sauvetage.
QUESTIONS
Q2. Quels sont les deux éléments dont la recherche et le sauvetage font partie de leurs rôles principaux?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Les activités tels que les secours aux sinistrés, les secours alimentaire et médical, l’aide aux personnes
et l’aide technique.
Pour cette partie, l’instructeur devrait utiliser une carte du Canada pour aider à identifier
l’emplacement des différentes bases partout au pays. Des punaises en couleur seront utiles.
Armée (vertes);
Marine (bleues); et
Nota : Le choix des couleurs pour les punaises n’est qu’une suggestion.
9-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
FORCES TERRESTRES
Base des Forces canadiennes (BFC) Edmonton (AB). La BFC Edmonton est le quartier général du Secteur
de l’Ouest de la Force terrestre, la plus haute autorité militaire de l’Ouest canadien, et de nombreux groupes-
er
brigades, y compris le 1 Groupe-brigade mécanisé du Canada (1 GBMC), le seul groupe-brigade de la force
régulière de la région.
BFC Borden (Barrie, ON). La mission de la BFC Borden est de soutenir plusieurs établissements militaires
d’entraînement et diverses autres organisations militaires et civiles qui se trouvent sur la base. En moyenne,
la BFC Borden entraîne 15 000 militaires annuellement.
BFC Gagetown (Oromocto, N.-B.). Au début de la guerre froide, les planificateurs de la défense canadienne
ont reconnu que l’Armée canadienne avait besoin d’un centre d’entraînement approprié, où les unités blindées,
d’infanterie et d’artillerie de la dimension des brigades et des divisions pouvaient s’entraîner pour se préparer
à leur mission de défendre l’Europe occidentale conformément aux obligations du Canada en vertu du
Traité de l’Atlantique Nord. La BFC Gagetown continue de jouer le rôle de centre principal d’entraînement,
quoiqu’en raison des risques d’incendies forestiers depuis ces dernières années, les exercices de tir réel sont
généralement effectués en automne, en hiver et au printemps. Fait anecdotique : Gagetown est généralement
connu comme étant le seul endroit au monde où on peut trouver des « marécages au sommet des collines ».
BFC Valcartier (ville de Québec, QC). La BFC Valcartier a d’abord été établie comme camp militaire en
août 1914 dans le cadre de la mobilisation du Corps expéditionnaire canadien au début de la Grande Guerre.
e e
Aujourd’hui la BFC Valcartier héberge le 5 Groupe-brigade mécanisé du Canada, qui comporte le 5 Régiment
e e
d’artillerie légère du Canada (5 RALC), le 12 Régiment blindé du Canada (12 RBC), le 5 Régiment du génie
e e
de combat, les trois Bataillons de la Force régulière du Royal 22 Régiment, le 5 Bataillon des services et
e e
le 5 Peloton de la police militaire. La base abrite également le 430 Escadron tactique d’hélicoptères, un
escadron des communications et d’autres unités de soutien. La BFC Valcartier héberge aussi le Centre de
recherche pour la défense, qui effectue les recherches militaires pour les Forces canadiennes.
BFC Petawawa (ON). Fondée en 1904 sous le nom de Camp militaire de Petawawa ou Camp de Petawawa,
2
cette base a été établie par le ministère de la Milice et de la Défense après l’achat de 22 430 acres (91 km )
d’une propriété principalement agricole auprès des résidents locaux. Le premier vol d’un avion militaire au
Canada a eu lieu au Camp de Petawawa le 31 juillet 1909. De décembre 1914 en mai 1916, le Camp de
Petawawa a servi de camp d’internement des 750 prisonniers de guerre allemands et autrichiens. La base
e
appuie le Commandement de la Force terrestre (l’Armée canadienne) et elle héberge le 2 Groupe-brigade
mécanisé du Canada, entre autres unités. La base emploie 4400 membres du personnel militaire.La devise
de la base en langue algonquin : endazhe kinamandowa chimaganishak. Ce qui veut dire en français « terrain
d’entraînement des guerriers ».
BFC Shilo (Brandon, MB). La Base des Forces canadiennes ou l’Unité de soutien de secteur Shilo est le
site d’activités militaires de la région depuis 1910. Sa mission est d’offrir des services de soutien et le soutien
aux services limités aux opérations, à toutes les unités hébergées, ainsi qu’aux formations, aux unités et
er
aux organismes extérieurs. La BFC ou l’USS Shilo abrite le 1 Régiment du Royal Canadian Horse Artillery
e
(1RCHA) et le 2 Bataillon de la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (2PPCLI). Mais ces deux unités
er
appartiennent au 1 Groupe-brigade mécanisé du Canada. La base abrite également un composant du Centre
e e
d’instruction du Secteur de l’Ouest, le 731 Escadron des transmissions, et le 11 Centre des services de santé
des FC, en plus d’être la « maison mère » de l’Artillerie royale canadienne. Les autres unités appuyées sont
e
notamment le 26 Régiment d’artillerie de campagne, l’Unité de réserve de l’ARC Brandon et le Quartier général
e
du 38 Groupe-brigade du Canada situé à Winnipeg.
BFC Wainwright (AB). La BFC Wainwright abrite le Centre d’instruction du Secteur de l’Ouest et le Centre
canadien d’entraînement aux manœuvres. Il s’agit du principal lieu d’entraînement des unités des forces
terrestres de l’Ouest canadien (de Thunder Bay à Victoria). Au début de 1945, il a été un camp d’internement de
prisonniers de guerre (PG) allemands. Au plus fort de son occupation, près de 1100 prisonniers officiers, soldats
9-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
et civils allemands y ont été détenus. Le Camp Wainwright joue le rôle de centre d’instruction militaire intégrale
pour les cours militaires, à la fois pour les unités canadiennes et étrangères, qui passent leur entraînement de
campagne à la BFC ou l’USS Wainwright toute l’année, en profitant du secteur d’entraînement qui s’étend sur
620 kilomètres carrés et d’installations d’exercices de tir réel. La BFC ou l’USS Wainwright héberge plusieurs
unités distinctes, la plus ancienne étant le Centre d’instruction du Secteur de l’Ouest de la Force terrestre
(CISOFT) et la plus récente le Centre canadien d’entraînement aux manœuvres (CCEM). La base est appuyée
e re
par un détachement du 742 Escadron des transmissions, un détachement de la 1 Ambulance de campagne,
re re
un détachement de la 1 Unité dentaire et un détachement de la 1 Compagnie de police militaire de la
garnison. La base emploie environ 900 membres du personnel militaire. La population militaire qui passe par la
base s’élève à environ 1000 soldats à n’importe quelle période. Mais pendant l’été cette population augmente
sensiblement lorsque les soldats de la Force de réserve entreprennent l’instruction de base, spécialisée et
de leadership. Un important progrès du Camp Wainwright est la création du CCEM, une unité d’entraînement
nationale dont l’objet principal sera de préparer les soldats pour leurs missions à l’étranger. Le nouveau centre
utilisera une technologie de laser et de satellite extrêmement sophistiquée pour simuler les effets d’une bataille
avec réalisme. Il y aura surtout des sites d’entraînement nouvellement construits, y compris quatre « villages »
entiers, pour récréer les environnements étrangers dans lesquels les soldats peuvent se retrouver.
FORCES NAVALES
BFC Halifax (N.-É.). La BFC Halifax est la base navale de la côte est du Canada et sert de port d’attache
de la flotte de l’Atlantique. Elle est actuellement la plus importante base des Forces canadiennes en termes
d’effectifs et elle est formée de plusieurs propriétés autour du port d’Halifax en Nouvelle-Écosse. Certaines
unités situées à la BFC Halifax sont notamment : Le quartier général des FMAR(A), le Centre de guerre navale
des Forces canadiennes (CGNFC), L’École des opérations navales des Forces canadiennes (EONFC), l’École
du génie naval des Forces canadiennes (EGNFC), l’Installation de maintenance de la Flotte Cap Breton (IMF
Cape Breton) et la division de la Réserve navale NCSM Scotian.
BFC Esquimalt (C.-B.). La BFC Esquimalt est la base navale de la côte ouest du Canada et sert de port
d’attache de la flotte du Pacifique. Elle est située sur l’île de Vancouver, dans la municipalité d’Esquimalt,
juste à l’ouest de Victoria. Certaines unités situées à la BFC Esquimalt sont notamment : Le quartier général
des FMAR(P), le Centre d’instruction des officiers de marine – Venture (Venture CIOM), L’École navale des
Forces canadiennes à Esquimalt (ENFC(E)), le Centre d’expérimentation et d’essais maritimes des Forces
canadiennes (CEEMFC), l’Installation de maintenance de la Flotte Cap Breton (IMF Cape Breton), l’Unité de
plongée de la Flotte (Pacifique) et la division de la Réserve navale NCSM Naden.
BFC Greenwood (N.-É.). Aujourd’hui la BFC Greenwood demeure la base de la force aérienne opérationnelle
canadienne la plus importante sur la côte de l’Atlantique, en terme de nombre d’avions et d’effectifs. Voici
les types d’avions stationnés en permanence à la base : le CP-140 Aurora, patrouilleur anti-sous-marin à
grand rayon d’action; le CP-140A Arcturus, patrouilleur maritime/arctique à grand rayon d’action; le CH-149
Cormorant pour la recherche et le sauvetage; le CC-130 Hercules pour la recherche et le sauvetage ainsi que
pour le transport.
BFC Shearwater (N.-É.). La BFC Shearwater est le berceau et la base principale de l’aéronavale du Canada et
e e
elle abrite la 12 Escadre (12 Escadre Shearwater) qui était anciennement le Groupe aérien maritime, Forces
armées canadiennes. L’hélicoptère embarqué actuellement utilisé par la Marine canadienne est le CH-124 Sea
King. Bien que les Sea King servent sur les navires CSM, les unités qui les exploitent appartiennent à la « Force
aérienne ». La BFC Shearwater abrite également l’Unité de plongée de la Flotte (Atlantique).
FORCES AÉRIENNES
re re
1 Escadre Kingston (ON). Dotée des hélicoptères Griffon, la 1 Escadre appuie l’Armée canadienne
dans le transport aérien des troupes et de l’équipement partout dans le monde. Elle comporte six escadrons
d’hélicoptères tactiques et d’entraînement éparpillés dans les quatre coins du pays.
9-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
e e
3 Escadre Bagotville (QC). La 3 Escadre Bagotville, dotée des CF-18, est l’une de deux seules bases
de chasse du Canada. Située dans la région de Saguenay au Québec, elle remplit les missions de défense
aérienne, d’appui tactique et de recherche et sauvetage.
e
4 Escadre Cold Lake (AB). En plus d’héberger le centre d’entraînement des forces d’appui tactique de calibre
e
mondial du Canada, la 4 Escadre Cold Lake déploie et soutient des avions de chasse à très court préavis, et
permet ainsi à la Force aérienne canadienne de réaliser ses missions à l’échelle nationale et internationale.
e e
5 Escadre Goose Bay (T.-N.-L.). La 5 Escadre Goose Bay a servi de terrain d’aviation stratégique, de base
de vols transitoires et de site de radar de défense aérienne. Pendant les 21 dernières années, elle a aussi
e
été le lieu d’entraînement de vol tactique des Forces alliées au Canada. La 5 Escadre Goose Bay appuie les
opérations de vol suivantes : l’entraînement à basse altitude pour la Force aérienne allemande (GAF) (http://
www.airforce.forces.ca/5wing/squadron/gafttsg_e.asp) et la Force aérienne italienne. Elle est aussi la base
canadienne de redéploiement (DOB) des CF-18 dont les opérations sont consacrées à NORAD. Ce programme
e
d’Entraînement militaire des Forces alliées à Goose Bay au Canada (GAMTIC), soutenu par la 5 Escadre
Goose Bay qui joue le rôle d’« agent » sur place pour les divers alliés, est une fonction unique et en évolution
des FC.
e
8 Escadre Trenton (ON). Que ce soit pour livrer de l’approvisionnement dans l’Extrême Arctique (SFC Alert)
e
ou pour le transport aérien de troupes et d’équipement partout dans le monde, la 8 Escadre est au cœur de
la Force de mobilité aérienne du Canada. Elle est responsable de la recherche et du sauvetage du Canada
central et est la base d’attache des Skyhawks et du Centre de parachutisme du Canada.
e
9 Escadre Gander (T.-N.-L.). Lorsqu’un appel à l’aide est lancé, les équipes de recherche et sauvetage (SAR)
e
de la 9 Escadre Gander sont prêtes pour se rendre à n’importe quelle destination à partir de leur base située
e
dans la province la plus à l’est du Canada, Terre-Neuve. L’Escadre héberge le 103 Escadron de recherche et
sauvetage, qui offre les services de SAR en permanence à la grandeur de Terre-neuve et du Labrador.
e
12 Escadre Shearwater (N.-É.). Shearwater héberge la communauté de l’hélicoptère maritime. Les membres
du personnel et les avions sont déployés partout dans le monde, principalement dans le cadre de détachements
d’hélicoptères de la Force aérienne (DETHELFA) à bord de navires de la Marine des côtes est et ouest.
Le personnel déployé fait partie de l’équipage, et les hélicoptères sont intégrés aux systèmes du navire, lui
permettant d’accroître la capacité de ses systèmes capteurs et d’armement.
e
14 Escadre Greenwood (N.-É.). Nichée au cœur de la pittoresque vallée de l’Annapolis, en Nouvelle-Écosse,
e
la 14 Escadre Greenwood est la plus importante base aérienne de la côte est. Les équipages des Aurora
mènent régulièrement des missions de souveraineté et de surveillance au-dessus de l’Atlantique, tandis que
la capacité de recherche et sauvetage est maintenue en tout temps.
e
15 Escadre Moose Jaw (SK). C’est le lieu d’entraînement militaire sur les avions à réaction au Canada. La
e
15 Escadre gère le programme d’entraînement en vol de l’OTAN au Canada, dans lequel viennent s’entraîner
des pilotes venant du monde entier.
e e
16 Escadre Borden (ON). La 16 Escadre est l’escadre la plus importante des Forces canadiennes. Elle
se compose d’un quartier général et de trois écoles : l’École de technologie et du génie aérospatial des
Forces canadiennes (ETGAFC); l’École du Commandement aérien (ECA) et l’École des opérations de contrôle
aérospatial des Forces canadiennes (EOCAFC). L’ETGAFC et l’ECA sont à Borden tandis que l’EOCAFC est
à Cornwall en Ontario.
e e
17 Escadre Winnipeg (MB). Pour le personnel de la force aérienne, tous les chemins mènent à la 17 Escadre
Winnipeg. L’Escadre est composée de trois escadrons et de six écoles. Elle soutient également l’École centrale
e
de vol. Avec la combinaison de toutes ses composantes, la 17 Escadre a formé certains pilotes, navigateurs
aériens et professionnels polyvalents considérés comme étant les meilleurs au monde.
9-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
e e
19 Escadre Comox (C.-B.). Située sur l’Île de Vancouver, la 19 Escadre héberge les équipages d’Aurora qui
surveillent l’océan Pacifique, et ses équipes de recherche et sauvetage mènent régulièrement des opérations
de recherche d’avions manquants dans certains terrains les plus mauvais du Canada.
e e
22 Escadre North Bay (ON). La 22 Escadre fournit à la défense aérospatiale du Canada et de l’Amérique du
Nord des services de surveillance, d’identification, de contrôle et d’alerte. La surveillance et l’identification de
toute la circulation aérienne qui s’approche de l’Amérique du Nord, soit quelque 200 000 vols par an, se fait à
l’aide d’information radar envoyée via satellite par le Système d’alerte du Nord, qui couvre l’Arctique canadien,
par les radars côtiers des côtes est et ouest du Canada et par les systèmes aéroportés d’alerte et de contrôle.
QUESTIONS
Q2. Quel genre d’avion trouve-t-on dans la BFC Bagotville et la BFC Cold Lake?
Q3. À part la BFC Trenton, quelle autre base héberge une unité de recherche et de sauvetage au Canada?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Ontario.
L’instructeur devrait indiquer les centres régionaux d’instruction de cadets qui se trouvent
dans les bases pour souligner l’aide des FC au programme des cadets, y compris :
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. 1968.
R3. Oui.
9-1-9
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CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets possèdent maintenant une connaissance générale des FC, de ses rôles et de l’emplacement de
ses bases. Cette matière offrira aux cadets des occasions de communiquer avec les membres des FC de façon
plus efficace pendant leurs visites des installations militaires.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-018 Sous-ministre adjoint (Affaires publiques). (12 septembre 2005). À notre sujet : Notre mission.
Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.forces.gc.ca/site/about/mission_f.asp.
A2-019 Affaires publiques de la Force aérienne. (2004). La Force aérienne du Canada : Missions et rôles.
Extrait le 25 mai du site http://www.airforce.gc.ca/today1_f.asp.
A2-020 Ministère de la Défense nationale. (2002). Aperçu FMAR(A) : Histoire, installations et rôle. Extrait
le 25 mai 2006 du site http://www.navy.forces.gc.ca/marlant/about/marlant_about_f.asp.
A2-021 Ministère de la Défense nationale. (2004). Forces maritimes du Pacifique : Aperçu FMAR(P).
Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.navy.forces.gc.ca/marpac/home/marpac_home_f.asp?
category=4.
C2-021 Ministère de la Défense nationale. (2004). Passerelle pour l’Histoire militaire canadienne,
volume 3. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.cmg.gc.ca/cmh/en/page_540.asp.
C2-022 (ISBN 0-9680685-7-X) AIDC. (2004). The Canadian Defence Almanac. Ottawa, ON, Association
de l’industrie de la défense du Canada
9-1-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Un conférencier peut présenter cet exposé, s’il est disponible. Le conférencier doit être mis au courant des
exigences relatives à cette période d’instruction. L’instructeur doit s’assurer de fournir aux cadets toutes les
informations non abordées pendant l’exposé par le biais d’une séance de questions et réponses après la
présentation.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon le cadet devra comprendre l’affiliation avec l’unité, et les traditions de l’unité d’affiliation.
IMPORTANCE
La matière présentée dans cette leçon donne aux cadets l’information historique et courante de l’unité
d’affiliation. Cette information peut permettre aux cadets de développer un sens de fierté dans l’unité, les Forces
canadiennes (FC), et une fière tradition de l’armée de notre nation. Un des buts du programme des cadets de
l’Armée est de promouvoir un intérêt aux FC, et l’histoire en est un des principes fondamentaux.
9-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
le commandant de l’unité;
le commandant de la sous-unité; et
le commandant de l’unité; et
LA CRÉATION DE L’UNITÉ
DÉCORATIONS ET ATTRIBUTS
les couleurs;
L’instructeur devrait tenter d’obtenir autant de documents de référence qu’il est disponible de
la bibliothèque de l’unité d’affiliation pour appuyer les points d’enseignement.
Voir la section des documents de référence à la fin du guide pour obtenir des renseignements
supplémentaires.
9-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q3. Quels sont les autres corps de cadets affiliés à cette unité?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. (Nommer tout autre corps de cadets qui peut être affilié).
Affilié – est défini comme, attaché ou relié à une plus grande organisation, ou de s’associer à une société
ou une organisation.
UNITÉ D’AFFILIATION
Un corps de cadets obtient son affiliation avec une unité de la force régulière ou de la force de réserve par
l’entremise d’une demande du commandant régional approprié au Chef de l’état-major de la Défense. Une fois
affiliée, le corps de cadets peut suivre les traditions régimentaires et partager l’histoire. Chaque cadet peut
porter l’insigne d’épaule et l’insigne de coiffure de l’unité d’affiliation.
On s’attend que les unités d’affiliation soutiennent leur corps de cadets affilié. On les encourage à donner
toute l’aide possible pour aider à favoriser l’entraînement et le rendement général du corps de cadet. L’unité
d’affiliation n’assume aucune responsabilité financière envers le corps de cadets.
donner autant d’aide qu’il est pratique de le faire pour permettre au corps de cadet d’effectuer de
l’entraînement.
L’affiliation a habituellement lieu pendant les débuts du corps de cadets, toutefois on peut
créer ou changer l’affiliation pendant toute la durée de vie d’une unité.
OFFICIER DE LIAISON
L’unité d’affiliation avec laquelle un corps de cadets est habituellement affilié nomme habituellement un officier
de liaison. L’officier de liaison nommé est responsable de faire la coordination avec les unités d’affiliation de
cadets et de donner de l’aide lorsque possible.
9-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Il faut se souvenir qu’il est dans le meilleur intérêt du corps de cadets de rechercher de l’aide
auprès de l’unité d’affiliation. La plupart des unités des forces régulières et de la réserve ne
recherche pas de corps de cadets, toutefois elles sont souvent très intéressées d’aider si on
leur demande.
RESPONSABILITÉS DE L’UNITÉ
L’unité d’affiliation peut avoir beaucoup à offrir selon ses ressources. Selon la demande et la disponibilité des
ressources l’unité d’affiliation peut fournir des éléments qui peuvent inclure :
des fournitures;
du transport;
Bien qu’une unité d’affiliation puisse choisir de fournir des installations, des fournitures, ou
du transport à leurs corps de cadets, la Ligue des cadets de l’Armée est officiellement
responsable de pourvoir à ses besoins.
Les ORR 2.25 et 2.26 des cadets énumèrent les responsabilités de l’unité d’affiliation.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Non.
9-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Quelles sont quelques-unes des décorations que l’unité d’affiliation a reçues par le passé?
Q3. Quels attributs de votre uniforme de cadet sont associés à l’unité d’affiliation?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. (Énumérer des décorations ou des récompenses que l’unité d’affiliation a reçues).
R3. (Les attributs peuvent inclure des articles comme, le béret [sa couleur], les insignes d’épaule, etc.).
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Le cadet a maintenant une meilleure compréhension de la relation entre l’unité d’affiliation et le corps de cadets.
Il réalise aussi l’importance de faire partie d’une unité reconnue et fière, qui peut promouvoir un intérêt futur
dans les FC.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Il est préférable qu’un membre de l’unité d’affiliation présente cette leçon ou qu’elle soit combinée avec une
visite à l’unité d’affiliation pendant l’OCOM C120.01 (section 3).
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-023 A-CR-CCP-950/PT-001 Forces canadiennes. (2006). Ordres et règlements royaux des cadets du
Canada, chapitre 2, section 25, Affiliation. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
A2-024 Gilbert, C. (1964). The Regiments and Corps of the Canadian Army. Volume 1 of the Canadian
Army List. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
A2-025 A-CR-CCP-950/PT-001 Forces canadiennes. (2006). Ordres et règlements royaux des cadets du
Canada, chapitre 2, section 26, Changement d’affiliation. Ottawa, ON, Ministère de la Défense
nationale.
C2-025 Historica. (2006). Bases des Forces canadiennes. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
www.thecanadianencyclopedia.com.
C2-026 (ISBN 077051197X) Stanley, G.F.G. (1974). Nos soldats : l’histoire militaire du Canada de 1604 à
e
nos jours (3 éd.). Toronto, ON, Macmillan Company of Canada Ltd.
9-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
C2-027 Wikipedia. (2005). Régiments canadiens. Extrait le 25 mai 2006 du site http://en.wikipedia.org/
wiki/category:canadian_regiments.
9-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Un conférencier peut présenter cet exposé, s’il est disponible. Le conférencier doit être mis au courant des
exigences relatives à cette période d’instruction. L’instructeur doit s’assurer de fournir aux cadets toutes les
informations non abordées pendant l’exposé par le biais d’une séance de questions et réponses après la
présentation.
L’instructeur peut choisir une de quatre activités énumérées dans le présent guide.
Cette leçon pourrait être présentée à divers sites pendant une visite, à la suite de planification et d’approbation
appropriées.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode expérientielle. La méthode expérientielle a été choisie pour
permettre aux cadets de développer des connaissances et des compétences par un processus où les concepts
sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement modifiés à partir de cette expérience. La méthode
expérientielle combine une courte séance d’information initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-
structurée, et une discussion de réflexion de groupe. L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une
discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion et des liens entre l’expérience et les futures mises
en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
Le cadet doit participer à une activité pour lui aider à mieux comprendre les Forces canadiennes (FC).
9-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Stimuler l’intérêt des cadets envers les FC est l’un des principaux buts du Mouvement des cadets du Canada.
Les activités décrites dans ce guide pédagogique sont d’excellentes façons de stimuler l’intérêt de la part des
cadets par le biais d’une interaction directe avec la communauté des FC.
ACTIVITÉ 1
Durée : 90 min
OBJECTIF
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité. Ces directives seront détaillées et propres au site de l’activité.
Séance d’information donnée aux cadets sur l’activité par l’instructeur ou le conférencier.
MESURES DE SÉCURITÉ
Un système de surveillance mutuelle doit être instauré pour s’assurer que les cadets ne sont jamais laissés
seuls.
Toutes les directives de sécurité présentées au site doivent être strictement respectées.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Les ORR 2.25 et 2.26 des cadets énumèrent les responsabilités de l’unité d’affiliation.
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A-CR-CCP-701/PF-002
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Durée : 15 min
L’instructeur doit s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont revus vers la fin de l’étape
de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q3. Comment cette visite vous a-t-elle aidé à comprendre les FC?
9-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
ACTIVITÉ 2
Durée : 90 min
OBJECTIF
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Séance d’information donnée aux cadets sur l’activité par l’instructeur ou le conférencier.
MESURES DE SÉCURITÉ
Un système de surveillance mutuelle doit être instauré pour s’assurer que les cadets ne sont jamais laissés
seuls.
Toutes les directives de sécurité présentées au site doivent être strictement respectées.
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité. Ces directives seront détaillées et propres au site de l’activité.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
9-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Durée : 15 min
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de coller seulement aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
Q3. Comment cette visite vous a-t-elle aidé à comprendre les FC?
ACTIVITÉ 3
Durée : 90 min
OBJECTIF
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Séance d’information donnée aux cadets sur l’activité par l’instructeur ou le conférencier.
9-3-5
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MESURES DE SÉCURITÉ
Un système de surveillance mutuelle doit être instauré pour s’assurer que les cadets ne sont jamais laissés
seuls.
Toutes les directives de sécurité présentées au site doivent être strictement respectées.
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité. Ces directives seront détaillées et propres au site de l’activité.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
les raisons qui ont amené le membre à s’enrôler dans les FC;
la description de l’unité d’appartenance du membre, y inclure son rôle dans les FC;
RÉFLEXION
DISCUSSION DE GROUPE
Durée : 15 min
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de coller seulement aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
9-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Comment cette présentation vous a-t-elle aidé à comprendre les FC?
ACTIVITÉ 4
Durée : 90 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Il est important de contacter la personne responsable de la présentation longtemps d’avance, pour s’assurer
que les aides à la présentation sont disponibles et préparées pour le besoin.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Séance d’information donnée aux cadets sur l’activité par l’instructeur ou le conférencier.
MESURES DE SÉCURITÉ
Un système de surveillance mutuelle doit être instauré pour s’assurer que les cadets ne sont jamais laissés
seuls.
Toutes les directives de sécurité présentées au site doivent être strictement respectées.
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité. Ces directives seront détaillées et propres au site de l’activité.
9-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
La leçon sera plus intéressante si l’instructeur permet aux cadets de porter les vêtements et
d’examiner l’équipement. Des questions orales sur les détails des articles pourraient aussi
servir, mais elles n’auraient pas autant d’effet.
S.O.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Puisque la promotion de l’intérêt envers les FC est un des buts du MCC, ces activités pratiques ont été
élaborées en vue de permettre aux cadets, de voir, entendre, toucher et éprouver les divers éléments qui
entourent le travail et la vie d’un membre des FC.
9-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Souvent, le succès d’une visite dépend de l’effort apporté à la préparation de l’activité. S’assurer de planifier
le présent OCOM longtemps d’avance. On peut attribuer jusqu’à un maximum de neuf périodes pour réaliser
le présent OCOM.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-001 A-AD-265-000/AG-001 DHP 3-2. (2001). Instructions sur la tenue des Forces canadiennes.
Ottawa, ON, Défense nationale.
A2-011 Ministère de la Défense nationale. (2003). Habiller le soldat : Articles et vêtements. Extrait
le 25 mai 2006 du site http://www.army.forces.gc.ca/chief_land_staff/clothe_the_soldier/
hab/2/2_f.asp.
A2-013 Wikipedia. (20 mai 2006). Uniformes des Forces canadiennes. Extrait le 25 mai 2006 du site
http://en.wikipedia.org/wiki/Canadian_forces#uniforms.
A2-015 Smith, J.O. (2006). Ordre de bataille des régiments canadiens en 1945. Extrait le 25 mai 2006 du
site http://www.johnowensmith.co.uk/cdnoob.htm.
A2-016 Carlile, H. (2005). L’historique de l’uniforme. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
collections.ic.gc.ca/fort_henry/backway/uniformsHistory.html.
A2-017 Ministère de la Défense nationale. (2004). Images de la passerelle pour l’Histoire militaire
canadienne. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.cmg.gc.ca/cmh/en/image_176.asp?
page_id=215.
A2-023 A-CR-CCP-950/PT-001 Forces canadiennes. (2006). Ordres et règlements royaux des cadets du
Canada, chapitre 2, section 25, Affiliation. Ottawa, ON, Défense nationale.
A2-024 Gilbert, C. (1964). The Regiments and Corps of the Canadian Army: Volume 1 of the Canadian
Army List. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
A2-025 A-CR-CCP-950/PT-001 Forces canadiennes. (2006). Ordres et règlements royaux des cadets du
Canada, chapitre 2, section 26, Changement d’affiliation. Ottawa, ON, Ministère de la Défense
nationale.
C2-018 (ISBN 1-54176-302-0) Chartrand, R. (éd.). (2001). Distinguishing Patches: Formation Patches of
the Canadian Army. Oxford, RU, Osprey Publishing.
C2-020 (ISBN 1-894581-07-5) Dorosh, M.A. (2001). Dressed to Kill. Ottawa, ON, Service Publications.
C2-024 Taylor, A.D. (2005). Customs of the Navy, Chapter 3 – Uniforms. Extrait le 25 mai 2006 du site
http://www.readyayeready.com/tradition/customs-of-the-navy/3-uniforms.htm.
C2-025 Historica. (2006). Bases des Forces canadiennes. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
www.thecanadianencyclopedia.com.
C2-026 (ISBN 077051197X) Stanley, G.F.G. (1974). Nos soldats : l’histoire militaire du Canada de 1604 à
e
nos jours (3 éd.). Toronto, ON, Macmillan Company of Canada Ltd.
C2-027 Wikipedia. (2005). Canadian Regiments. Extrait le 25 mai 2006 du site http://en.wikipedia.org/wiki/
category:canadian_regiments.
9-3-9
A-CR-CCP-701/PF-002
9-3-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
Un conférencier peut présenter cet exposé, s’il est disponible. Le conférencier doit être mis au courant des
exigences relatives à cette période d’instruction. L’instructeur doit s’assurer de fournir aux cadets toutes les
informations non abordées pendant l’exposé par le biais d’une séance de questions et réponses après la
présentation.
Où c’est possible, on devrait présenter des exemples de divers uniformes. On peut le faire grâce la coopération
d’un musée militaire local, d’une unité d’affiliation, d’un fort militaire ou d’un groupe reconstituant des
évènements historiques.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette
méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités
qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon le cadet doit être en mesure d’identifier les uniformes utilisés dans toute l’histoire de
l’Armée au Canada.
9-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
La connaissance des uniformes de l’Armée pendant différentes périodes permettra aux cadets de mieux
connaître la tenue de l’Armée et d’interagir de façon appropriée avec les membres de l’Armée dans diverses
situations.
ORIGINES
Les uniformes ont été introduits au temps de la chevalerie. L’armure masquait les combattants, car le combat
se produisait souvent entre amis. Par conséquent, les chevaliers ont adopté des symboles et des couleurs
qu’ils déployaient sur leurs boucliers. Chaque famille était identifiée de cette façon.
Le rouge a été la couleur de l’uniforme adoptée par le premier régiment permanent de l’Armée britannique en
1645. Une légende militaire prétend que le rouge était utilisé pour masquer les taches de sang. En réalité, le
rouge a été adopté comme une de leurs couleurs nationales. Les soldats français avaient tendance à porter le
bleu, les Russes portaient le vert, et les Britanniques portaient le rouge.
Ce n’est que vers la fin des années 1880 que l’uniforme kaki fut officiellement adopté par l’Armée britannique,
après avoir réalisé que l’uniforme vert olive accordait un meilleur camouflage.
La couleur de la tenue pour la Marine était aussi le rouge jusqu’à ce que le roi George II, en 1748, la fit changer
à bleu foncé. La raison du changement de cette couleur était pour pouvoir distinguer les officiers de la Marine
des officiers de l’Armée.
Les bonnets en peau d’ours noir, reçus par les régiments de grenadiers en reconnaissance de leurs victoires
durant diverses campagnes, ont été adoptés pour faire paraître les grenadiers comme des géants.
www.cmgh.gc.ca www.cmgh.gc.ca
Figure 9-4-1 Compagnies franches Figure 9-4-2 Compagnies de
britanniques – 1698 à 1717 la milice de réserve – 1752
9-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
www.cmgh.gc.ca
www.cmgh.gc.ca
Le bonnet en peau d’ours noir est réellement de la fourrure d’ours qui est obtenue sous les
termes convenus avec le gouvernement du Canada. L’Armée britannique reçoit en moyenne
150 peaux par année.
QUESTIONS
Q3. En quelle année l’Armée britannique a-t-elle adopté la couleur rouge pour ses uniformes?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. 1880.
R3. 1645.
Le kaki est défini comme étant un coton ou une laine simple de couleur jaune, brune matte et utilisée pour
les uniformes militaires. Le Canada a créé son propre modèle d’uniforme d’exercice militaire kaki après la
9-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
première grande guerre mondiale et, durant la seconde guerre mondiale, ce style d’uniforme a été porté par
les Canadiens qui ont servi en Jamaïque et à Hong Kong.
www.cmgh.gc.ca www.cmgh.gc.ca
La tenue de service a été la première vraie tenue de combat adoptée par le Canada en 1907. Cette tenue
consistait en un différent modèle de la tenue de service britannique adoptée après la guerre des Boers.
www.cmgh.gc.ca www.cmgh.gc.ca
9-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
www.cmgh.gc.ca
La tenue de combat est définie comme étant l’uniforme qu’on portait au combat, et était à la base de l’uniforme
canadienne original. La tenue de combat a été modelée selon la tenue de combat britannique et a été adoptée
en 1939, elle était fabriquée en laine. Un nouveau modèle de tenue de combat a été introduit en 1949, et il
a été porté pendant la guerre de Corée jusqu’aux années 1960. Les unités de la milice ont porté la tenue de
combat comme uniforme d’apparat jusqu’au début des années 1970.
www.cmgh.gc.ca www.cmgh.gc.ca
9-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
www.cmgh.gc.ca
La tenue de brousse consistait en une série d’uniformes de coton vert foncé, portée en premier lieu comme
uniforme de campagne jusqu’à ce qu’elle soit remplacée dans les années 1960 par la tenue de combat.
http://en.wikipedia.org/wiki/Uniforms_of_the_Canadian_Forces
Figure 9-4-13 Tenue de brousse
9-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
un pantalon de travail;
un chandail optionnel; et
Les uniformes de combat de couleur vert olive sont devenus la tenue de combat universelle dans les années
1960. Le modèle canadien avait des poches cousues en angle (chemise) conçues pour porter les chargeurs
du fusil FNC1A1.
www.cmgh.gc.ca
9-4-7
A-CR-CCP-701/PF-002
www.cmgh.gc.ca www.cmgh.gc.ca
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Canadiens ont porté des insignes d’épaule de
couleur différente sur leur uniforme de combat pour identifier la division dans laquelle ils
servaient :
re
Rouge : 1 Division d’infanterie
e
Bleu roi : 2 Division d’infanterie
e
Gris : 3 Division d’infanterie
e
Vert foncé : 4 Division blindée
e
Marron : 5 Division blindée
Orange : Troupes
QUESTIONS
Q1. Quel matériel était utilisé dans la fabrication de l’uniforme de combat de 1939?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Laine.
R3. 1907.
9-4-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Au long, ce style est connu sous le nom d’uniforme distinctif d’élément. Ce style consiste en :
un béret.
BÉRETS
Blindé Noir
Aéroporté Marron
Marine Noir
Noir Tan
Brun
TENUE DU MESS
La tenue du mess a fait sa première apparition dans l’Armée britannique en 1845. Elle était prévue pour donner
un moyen peu coûteux et confortable en remplacement aux uniformes rigides et élaborés que les officiers
9-4-9
A-CR-CCP-701/PF-002
portaient pour les fonctions sociales en soirée, tels que les dîners ou les bals régimentaires. Leurs conceptions
varient d’une unité à l’autre; toutefois, les vestons sont habituellement écarlates, les pantalons et les jupes
bleu foncé avec une bande rouge, les vestes noires, et les chemises blanches avec des boucles noires pour
les hommes.
http://en.wikipedia.org/niki/mess_dress
Figure 9-4-17 Diverses tenues du mess
Nota : Les membres individuels doivent acheter les tenues du mess. Elles ne sont pas fournies
par les FC.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Vert foncé (vert d’infanterie), avec une chemise vert pâle.
R2. Lors d’occasions spéciales telles que les dîners et les bals régimentaires.
QUESTIONS
9-4-10
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Tunique rouge, pantalon bleu foncé ou une jupe avec bande rouge.
R2. Rouge.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Plusieurs groupes divers portent des uniformes à travers le pays (p. ex. les sociétés, les équipes sportives,
les services d’urgence). Les FC ne font pas exception. Elles s’attendent que ces personnes soient facilement
identifiables à première vue et de leur inculquer une certaine fierté dans leur organisation. Les cadets seront
capables d’identifier les divers uniformes des Forces canadiennes à première vue et pouvoir mieux interagir
avec les membres des FC grâce à cette compétence.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
Cette leçon est conçue pour être une partie interactive d’une visite ou d’une présentation d’un conférencier. Si
cette leçon est enseignée sur le terrain de parade avec du matériel d’instruction limité, la leçon doit se limiter
à 30 minutes.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-001 A-AD-265-000/AG-001 DHH 3-2. (2001). Instructions sur la tenue des Forces canadiennes.
Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
A2-011 Ministère de la Défense nationale. (2003). Habiller le soldat : Articles et vêtements. Extrait
le 25 mai 2006 du site http://www.army.forces.gc.ca/chief_land_staff/clothe_the_soldier/
hab/2/2_e.asp.
A2-013 Wikipedia. (20 mai 2006). Tenues des Forces canadiennes. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
en.wikipedia.org/wiki/Canadian_forces#uniforms.
A2-015 Smith, J.O. (2006). Ordre de bataille des régiments canadiens en 1945. Extrait le 25 mai 2006 du
site www.johnowensmith.co.uk/cdnoob.htm.
A2-016 Carlile, H. (2005). L’historique de l’uniforme. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
collections.ic.gc.ca/fort_henry/backway/uniformsHistory.html.
A2-017 Ministère de la Défense nationale. (2004). Images de la passerelle pour l’histoire militaire
canadienne. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.cmg.gc.ca/cmh/en/image_176.asp?
page_id=215.
C2-018 (ISBN 1-54176-302-0) Chartrand, R. (éd.). (2001). Distinguishing Patches: Formation Patches of
the Canadian Army. Oxford, RU, Osprey Publishing.
9-4-11
A-CR-CCP-701/PF-002
C2-020 (ISBN 1-894581-07-5) Dorosh, M.A. (2001). Dressed to Kill. Ottawa, ON, Publications du Service.
C2-024 Taylor, A.D. (2005). Customs of the Navy, Chapter 3 – Uniforms. Extrait le 25 mai 2006 du site
http://www.readyayeready.com/tradition/customs-of-the-navy/3-uniforms.htm.
C2-026 (ISBN 077051197X) Stanley, G.F.G. (1974). Nos soldats : l’histoire militaire du Canada de 1604 à
e
nos jours (3 éd.). Toronto, ON, Macmillan Company of Canada Ltd.
9-4-12
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
consulter le site Web des FC et l’unité d’affiliation pour obtenir les bonnes coordonnées d’un membre
déployé approprié.
Cette activité est de 3 périodes, divisées en deux séances. La première séance comprend une période
(1 période de 30 minutes) basée sur les exigences. Après une période de temps adéquate, une deuxième
séance de deux périodes (2 périodes de 30 minutes) se déroulera pour examiner les réponses reçues et pour
permettre aux cadets de lire leurs réponses au groupe.
L’instructeur doit s’assurer que les cadets sont supervisés en tout temps lorsqu’ils utilisent
les ordinateurs.
S.O.
APPROCHE
La méthode expérientielle a été choisie pour permettre aux cadets de développer des connaissances et des
compétences par un processus où les concepts sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement
modifiés à partir de cette expérience. La méthode expérientielle combine une courte séance d’information
initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-structurée, et une discussion de réflexion de groupe.
L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion
et des liens entre l’expérience et les futures mises en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode
plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
9-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
En tant que membre de l’équipe, le cadet communique avec un membre des FC qui est en déploiement. Ceci
peut être fait en utilisant divers types de communication, tels que des lettres ou cartes, courriels et/ou une
vidéo/dvd (facultatif). À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de communiquer avec un membre
déployé en utilisant une des trois méthodes de communication énumérées antérieurement.
IMPORTANCE
Ceci présente aux cadets l’importance du travail d’équipe et de la communication. Cela leur permet aussi de
faire l’expérience de rehausser personnellement le moral d’un membre des FC présentement dans un théâtre
d’opérations.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
ACTIVITÉ 1
Durée : 30 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Papier à écrire.
Enveloppes.
Stylos.
Ordinateur.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Les cadets doivent être informés sur l’activité avant de commencer la lettre ou le courriel. L’instructeur doit
fournir aux cadets les antécédents sur les missions de déploiement courantes. Les cadets prépareront
ensuite une liste en groupe de trois questions qu’ils aimeraient poser au soldat déployé.
Les cadets prépareront les lettres ou les courriels individuellement. Certains renseignements de base
requis comprennent le nom et le grade du cadet, l’unité du cadet et comprend les trois questions décidées
par le groupe.
Il faut surveiller tous les cadets pour s’assurer qu’ils ne fournissent pas d’information personnelle dans
les lettres ou les courriels. Les lettres seront envoyées à l’instructeur pour examiner le contenu et ensuite
envoyées au soldat.
9-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Que ce soit par courrier électronique ou par la poste, le cadet doit inclure l’information suivante :
grade du destinataire;
nom complet; et
Après une période de temps adéquate, une deuxième séance de 60 minutes se déroulera pour examiner
les réponses reçues et pour permettre aux cadets de présenter leurs réponses au groupe.
Les cadets seront incités à participer à une discussion de groupe pour une rétroaction de l’activité.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
Il faut tenter de choisir un membre de l’unité d’affiliation ou un membre qui est un ancien cadet.
Nota : Si cela n’est pas possible, tout membre peut être sélectionné.
L’instructeur doit surveiller la séance en s’assurant que chaque cadet participe totalement.
S’assurer qu’aucun renseignement personnel de cadet (p. ex. adresse, numéro de téléphone) n’est diffusé
à l’extérieur de l’organisation des cadets.
ACTIVITÉ 2
Durée : 30 min
OBJECTIF
RESSOURCES
Un ordinateur.
Un caméscope.
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A-CR-CCP-701/PF-002
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
La procédure de cette activité et en principe la même, la différence étant qu’elle doit être effectuée comme
une activité de groupe (3 à 4 personnes).
Les cadets doivent être informés sur l’activité avant de commencer. L’instructeur doit fournir aux cadets
les antécédents sur les missions de déploiement courantes. Les cadets prépareront ensuite une liste de
groupe de trois questions qu’ils aimeraient poser au soldat déployé.
En tant que groupe, les cadets prépareront une présentation PowerPoint ou un journal de photos de l’unité.
Les renseignements de base requis comprennent le nom des cadets, l’unité des cadets et comprend les
trois questions décidées par le groupe.
Il faut surveiller les cadets pour s’assurer qu’ils ne fournissent pas d’information personnelle dans les
présentations. Les produits finis doivent être envoyés à l’instructeur et ensuite envoyés au soldat.
Après une période de temps adéquate, une deuxième séance de 60 minutes se déroulera pour examiner
les réponses reçues et pour permettre aux cadets de voir leurs réponses comme groupe.
Les cadets seront incités à participer à une discussion de groupe pour une rétroaction de l’activité.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité relatives à
l’activité.
À effectuer si l’unité possède les ressources pour enregistrer une bande magnétique ou un disque.
S’assurer que cette activité est effectuée au corps de cadets où elle est supervisée adéquatement.
S’assurer qu’aucun renseignement personnel de cadet (p. ex. adresse, numéro de téléphone) n’est diffusé
à l’extérieur de l’organisation des cadets.
9-5-4
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RÉFLEXION
Durée : 15 min
DISCUSSION DE GROUPE
L’instructeur doit s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont atteints vers la fin de l’étape
de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer toute la classe en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS
Q2. Y-a-t-il quelque chose qui vous a surpris sur ce que les soldats ont dit dans leurs réponses?
CONCLUSION
RÉVISION
S.O.
S.O.
9-5-5
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DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Certaines parties de cette leçon peuvent être attribuées comme travail individuel, mais l’instructeur doit
s’assurer que les règles rigoureuses relatives à toute communication à l’extérieur de l’unité sont suivies.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets possèdent maintenant un aperçu général de ce que le soldat déployé éprouve comme membre
d’une mission dans l’accomplissement de son devoir pour le pays.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-005 Sous-ministre adjoint (Affaires publiques). (2006). Le moral par babillard électronique. Extrait le
25 mai 2006 du site http://www.forces.gc.ca/site/community/messageboard/index_f.asp.
A0-006 Sous-ministre adjoint (Affaires publiques). (2006). Adresses des opérations outre-mer. Extrait le
25 mai 2006 du site http://www.forces.gc.ca/site/community/messageboard/addresses_f.asp.
9-5-6
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CHAPITRE 10
OREN 121 – PARTICIPER À UN EXERCICE EN CAMPAGNE – BIVOUAC –
À TITRE DE MEMBRE D’UN GROUPE LORS D’UNE FIN DE SEMAINE
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaire à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par discussion de groupe et par exposé interactif.
La méthode d’instruction par discussion de groupe a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs
expériences, leurs connaissances, leurs opinions et leurs sentiments de la matière, tout en permettant à
l’instructeur de centrer et d’orienter la discussion de manière à couvrir une grande partie des résultats prévus.
L’instructeur identifie et récapitule les points d’enseignement pendant qu’il explore l’expérience individuelle
et l’expérience de pairs. Cette méthode plaît aux apprenants auditifs. La méthode d’instruction par exposé
interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière,
durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des
commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités Cette méthode plaît aux apprenants
auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants
tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la leçon, le cadet doit être capable de choisir l’équipement personnel approprié à sa participation
à un exercice d’entraînement en campagne (XEC). Les cadets doivent être capables d’identifier le système
de couche de vêtements, de choisir des vêtements appropriés aux conditions météorologiques, de choisir
l’équipement de couchage et d’identifier les articles supplémentaires qui peuvent être utiles lors d’un XEC.
IMPORTANCE
Comprendre les besoins de base pour l’équipement personnel pour un XEC permet aux cadets d’être préparés
aux conditions météorologiques, d’être à l’aise dans leur environnement et de se préparer à la participation
aux exercices ultérieurs.
10-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 1 Expliquer les points à tenir compte lors du choix des
vêtements pour une activité de plein-air
La façon la plus efficace de sentir à l’aise et de rester au chaud dans des températures froides et variées est de
porter de multiples couches de vêtements plutôt qu’un seul vêtement. On peut adapter les couches, qui offrent
une protection au corps, contre l’humidité, le vent, la température et l’effort.
La régulation de la température
la température ambiante;
l’altitude.
La façon la plus simple d’avoir le contrôle sur les changements de température du corps est de superposer
efficacement les vêtements.
Isolation
L’isolation ralentit le transfert de chaleur. On définit la quantité de chaleur d’un vêtement par sa capacité
à garder la chaleur. Plus il peut retenir de chaleur, plus celle-ci reste près du corps longtemps et plus le
vêtement est chaud.
L’isolation idéale est très légère, aussi mince que du tissu et peut être compactée.
Les matériaux
Matériaux synthétiques
Polypropylène Tissu fabriqué par l’homme qui possède les mêmes propriétés que
la laine
Relativement peu coûteux
Fait du même matériel que les contenants de lait en plastique
Couche principale
10-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Matériaux synthétiques
Tissus naturels
Utiliser des couches de vêtements permet un excellent contrôle de la température immédiate du corps. On
peut séparer la structure de couche en trois groupes.
Couche de base. Cette couche touche la peau. Lors de randonnée pédestre et en montagne, de canotage ou
d’escalade, le corps transpire pour se refroidir. Puisque la couche de base touche à la peau, elle doit être fait
d’un tissu qui garde le corps au chaud même lorsqu’il est mouillé. Cette couche doit transférer l’humidité de la
peau à l’air ou aux autres couches d’où elle peut s’évaporer; Il s’agit de l’imbibition par capillarité (p. ex. une
couche mèche). Les meilleurs matériaux sont le polypropylène, le polyester et d’autres tissus synthétiques. On
trouve ces matériaux en trois différentes catégories de poids et ils possèdent tous les mêmes caractéristiques
suivantes.
10-1-3
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Types Caractéristiques
Il faut se rappeler que l’eau (transpiration) est un bon conducteur de chaleur. Les vêtements
humides éloignent la chaleur du corps, même dans des températures sous le point de
congélation. Cette perte de chaleur rapide peut faire chuter la température du corps
dramatiquement.
Couche d’isolation. Cette couche intermédiaire fournit l’isolation et disperse la transpiration accumulée dans
les sous-vêtements. Afin de ralentir la perte de chaleur, cette couche doit être capable de retenir la chaleur
du corps. Cela se produit à cause de la structure des fibres qui crée de petits interstices d’air qui enferment
les molécules d’air chaud. Des caractéristiques supplémentaires comme une glissière aux aisselles et une
glissière frontale pleine longueur facilitent la ventilation. À l’instar de la couche de base, la couche d’isolation
doit être ajustée sans être constrictive.
Couche extérieure. La couche coupe-vent ou imperméable est la couche qui protège une personne des
intempéries et elle doit permettre à l’air de circuler et à l’excès d’humidité de s’évaporer. Dans des conditions
sèches, un coupe-vent respirant ou un vêtement souple et lisse peut être suffisant. Si les conditions
météorologiques attendues sont plus sévères, un imperméable peut être plus efficace. Un vêtement fait d’un
tissu imper-respirant protège du vent et de la pluie, tout en laissant l’humidité s’échapper.
10-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
SE VÊTIR
On peut se vêtir de nombreuses façons pour la plupart des activités. Lorsqu’on est au chaud, on peut se
concentrer sur l’activité qui se déroule et en profiter. On peut ajuster l’épaisseur de l’isolation selon l’activité
qui se déroule et les circonstances particulières. Le système de couches de vêtements est la meilleure façon
de contrôler la température du corps.
Ne pas oublier :
Il est plus facile de rester au chaud que de se réchauffer après avoir eu froid.
Il faut plus d’isolation pour rester au chaud lorsqu’on reste assis que si on bouge.
On perd la chaleur plus facilement grâce à la conduction par un objet froid et solide
que grâce à la convection par l’air froid.
On doit choisir des vêtements appropriés aux conditions météorologiques pour chaque partie du corps. On doit
considérer beaucoup de parties du corps et de nombreux types de vêtements. Voici une liste de vêtements
appropriés pour des parties du corps.
Jambes Mains
Pantalon Gants
Pantalon isolé Mitaines
Coupe-vent
Durée : 5 min
OBJECTIF
Le but de cette activité est d’inculquer aux cadets la compréhension des choix de vêtements appropriés
à une randonnée d’un jour ou de XEC en tenant compte des conditions météorologiques.
RESSOURCES
Marqueurs.
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DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Ce PE se déroulera en une activité de petits groupes. Les groupes élaboreront une liste de vêtements
nécessaires à un exercice. L’instructeur est responsable de séparer les cadets en petits groupes et de leur
donner une mise en situation similaire au prochain exercice de l’unité auquel les cadets participeront, afin qu’ils
pensent aux vêtements dont ils auront besoin pour les différents exercices.
Donner à chacun des groupes un des trois sujets suivants : 1) vêtements pour temps froid, 2) vêtements
pour les temps pluvieux et 3) vêtements pour temps chaud.
Demander aux cadets d’établir une liste des vêtements nécessaires qui sont appropriés aux conditions
météorologiques qu’on leur a assignées.
MESURES DE SÉCURITÉ
S.O.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Contrôler la discussion.
Une fois l’activité terminée, les cadets doivent présenter leurs idées.
Insister sur l’importance d’avoir des vêtements suffisamment chauds pour la température la plus froide
possible qu’ils subiront et un imperméable même si la pluie n’est pas prévue.
QUESTIONS
Q1. Quelles sont les types d’épaisseurs ou système de couches de vêtements utilisés?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Polypropylène.
10-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
MATÉRIAU ISOLANT
On divise le matériau isolant pour les sacs de couchage en deux catégories : le naturel et le synthétique.
L’isolant naturel est généralement un duvet d’oiseaux aquatiques (les plumes courtes qui sont les plus près
du corps d’un canard ou d’une oie qui isolent l’animal en eau froide). Il existe une variation dans la qualité de
duvet et les méthodes utilisées pour le fixer en place à l’intérieur du revêtement intérieur et extérieur du sac.
On mesure les sacs de couchage de duvet par leur capacité de remplissage en pouces cubes par once de
duvet. Un mélange de duvet d’une bonne qualité a une cote de 550. On devrait chercher un sac avec une
bonne qualité de duvet et avec l’isolant qui est maintenu par des « cloisons » (les séparations cousues entre
les deux revêtements qui tiennent le duvet en place). Le duvet est l’isolant le plus chaud et le plus léger d’un
sac de couchage. Par contre, il perd sa capacité à retenir la chaleur lorsqu’il est mouillé et il est très difficile
de le faire sécher en campagne.
L’isolant synthétique consiste en des fils de plastique qui sont soit continus, soit à fibres courtes (les fils sont
environ cinq centimètres de longueur) et qui peuvent être vides. Les fibres courtes peuvent être un mélange
de fils minces et épais. Les fils plus minces et plus légers remplissent les trous et enferment l’air chaud
efficacement tout en offrant du confort et du gonflant.
Certains sacs offrent plus d’isolation sur le dessus qu’en dessous. Il faut éviter les sacs dont les deux
revêtements sont cousus ensemble pour fixer l’isolant puisque de cette façon on crée des coutures où il n’y
a pas d’isolant. La plupart des isolants synthétiques retiennent leur valeur d’isolation quand ils sont humides.
Certains matériaux synthétiques sont très légers et chauds, et par conséquent ils représentent de tout point
de vue un meilleur choix que le duvet pour un sac de couchage polyvalent. Pour les sacs de couchage, le prix
est habituellement une bonne référence pour la qualité.
MÉTHODES
www.mec.ca/main/content www.mec.ca/main/content
Cousu bord à bord : Méthode utilisée pour Piqué double décalé : Méthode utilisée seulement
fabriquer les sacs de couchage légers ou chauds, pour fabriquer des sacs de couchages synthétiques.
synthétiques ou en duvet. Par contre, les coutures Elle ne crée pas de ponts thermiques froids et est
créent des fuites thermiques. moins coûteuse que le cloisonnement par parois
inclinées.
10-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
www.mec.ca/main/content www.mec.ca/main/content
Cloisonnement par parois inclinées : Méthode Cloisons à canaux continus : Méthode utilisée
utilisée seulement pour fabriquer les sacs de pour fabriquer des sacs de couchage en duvet.
couchage synthétiques. Elle offre le meilleur rapport Ils possèdent des cloisons en filet ajoutées aux
chaleur-poids, mais est plus coûteuse que la coutures pour éviter les ponts thermiques froids et
méthode en piqué double décalé. empêcher le duvet de bouger Coûteux, mais très
chaud.
Le revêtement extérieur est fabriqué de tissu léger, souvent de nylon ou de polyester. Il doit être d’un poids
et d’une qualité suffisants pour protéger la couche d’isolant.
Le revêtement intérieur est fabriqué de tissu léger. Chercher un revêtement intérieur qui ne retient pas
l’humidité. Le revêtement intérieur de beaucoup de sacs peu coûteux sont fabriqués en coton et en flanelle, qui
sont confortables, mais qui ne sont pas appropriés pour les expéditions ou randonnées en montagne puisque
les sacs intérieurs faits de coton prennent trop de temps à sécher.
Le capuchon est une partie du sac principal que l’on peut mettre autour de la tête par temps froid. Ceci garde
la tête au chaud sans que l’humidité de la respiration s’accumule dans le sac.
La doublure est un sac mince que l’on place à l’intérieur du sac principal pour le garder propre et pour donner
un peu plus d’isolation.
La housse protectrice est un sac durable placé sur le sac principal pour protéger le revêtement extérieur et
pour offrir plus d’isolation. On peut utiliser les housses protectrices qui sont fabriquées d’un tissu imperméable
et imper-respirant comme petit abris. Il existe plusieurs bons modèles de ces « sacs bivouac » qui ont des
ouvertures à moustiquaire pour protéger le visage des insectes et pour permettre une certaine aération par
temps chaud.
Le choix d’un sac de couchage ressemble beaucoup au choix des vêtements pour l’extérieur. Il doit être de
la bonne grandeur (longueur et largeur), être assez isolé pour les températures les plus froides prévues, être
fabriqué de tissu respirant qui de garde par l’humidité et avoir une bonne fermeture à glissière.
Lors du choix d’un sac de couchage, il faut vérifier la grandeur en entrant et en bougeant dans le sac. Il devrait
y avoir assez de place pour une doublure et des vêtements supplémentaires en temps froid. Il faut s’assurer
d’avoir assez de place pour bouger les bras, d’être capable de fermer le sac de l’intérieur et d’avoir assez de
place pour les pieds pour qu’ils puissent être à l’aise. Il y a trois styles de sac de couchage qui possèdent
leurs propres avantages.
Le sac momie doit son nom à la ressemblance entre la personne qui se trouve dans le sac et une momie
égyptienne. Le sac rétrécit à partir de l’ouverture et suit les courbes du corps. Il ne reste que peu d’espace une
fois dans le sac. La fermeture à glissière arrête au milieu du côté du sac et est protégée par un rabat isolant
(également appelé « bourrelet coupe-froid »). L’ouverture du sac comporte un capuchon isolé muni d’un cordon
d’ajustement pour ajuster la collerette autour du visage pour retenir l’air chaud. Les sacs momie sont conçus
10-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
pour maximiser la rétention de la chaleur, sont idéals en temps froid et viennent en deux sacs séparés, un
intérieur et un extérieur, qu’on utilise ensemble. Le sac momie est certainement le type de sac le plus chaud.
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Figure 10-1-2 Sac momie
Sac conique Il s’agit d’un compromis entre l’efficacité d’un sac momie et l’économie d’un sac rectangulaire. Le
sac rétrécit à partir de l’ouverture jusqu’au pied, mais est beaucoup moins étroit qu’un sac momie. On y trouve
souvent un capuchon avec un cordon d’ajustement ou un prolongement sur un côté qui offre une isolation pour
la tête. Selon l’isolant, il s’agit d ‘un bon choix pour le camping de printemps, d’été et d’automne.
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Figure 10-1-3 Sac conique
Sac rectangulaire. Il s’agit du sac de couchage économique le plus populaire. La fermeture à glissière permet
au sac de s’ouvrir pleinement pour donner une couverture double. Le sac de couchage est ample et on l’utilise
pour le camping en temps chaud et pour l’intérieur. Il comporte de nombreux désavantages pour les randonnées
ou les expéditions. Le surplus d’espace au torse, aux jambes et aux pieds signifie qu’il faut plus d’énergie
calorifique pour se réchauffer et se garder au chaud. Le surplus de matériel rend le sac plus gros et plus lourd.
Il n’offre pas de protection pour la tête en temps froid. Le matériel pour la doublure tend à garder l’humidité
et les odeurs.
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Figure 10-1-4 Sac restangulaire
10-1-9
A-CR-CCP-701/PF-002
1. La couche extérieure du sac de couchage est faite de nylon. Son but principal est de garder le sac de
couchage propre et de le protéger de l’humidité.
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Figure 10-1-5 Le sac extérieur
3. Le sac intérieur a la même composition que le sac extérieur. Le sac intérieur est fixé au sac extérieur
et à la doublure grâce à une série de boucles.
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Figure 10-1-6 Le sac intérieur
www.mec.ca
Figure 10-1-7 La doublure
5. Le capuchon (non présenté) se tire sur la tête et se fixe grâce à des sangles à porter sous les aisselles.
QUESTIONS
Q1. Quels sont les deux types d’isolant utilisés pour les sacs de couchage?
Q2. Lors de la planification d’un XEC d’une nuit en hiver où on prévoit qu’il fera très froid, quel type de sac
de couchage devrait-on apporter pour les temps froids?
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A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Vous prévoyez dormir souvent en campagne à l’occasion de la nouvelle année d’instruction Vous
décidez d’acheter un sac de couchage à isolant naturel. Quelle capacité de remplissage devriez-vous
rechercher?
RÉPONSES PRÉVUES
MATELAS DE SOL
Le matelas de sol est la base de l’ensemble de couchage. Le matelas agit comme coussin sur un sol ferme et
forme une barrière thermique chaude entre le sol et le sac de couchage. Il faut choisir un matelas approprié
à l’activité et à la température. Plus la température est froide, plus il doit être rembourré. On les trouve de
différentes longueurs et styles.
Matelas en mousse à alvéoles clos. La mousse est légère et n’absorbe pas l’eau. Il y a plusieurs épaisseurs
de matelas en mousse, selon le confort et la densité de l’isolant recherché. La plupart des matelas en mousse
sont abordables et durables.
Matelas pneumatique. Est composé de caoutchouc, de vinyle ou d’une combinaison de matériel d’une
épaisseur variable. Ils sont habituellement plus lourds que les matelas en mousse, mais offre une bonne
isolation lorsqu’ils sont entièrement gonflés. Ses désavantages incluent la facilité de l’endommager et la perte
de temps entraîné par le gonflage et le dégonflage. Si on gonfle le matelas à la bouche par temps froid, des
cristaux de glace se forment à l’intérieur à cause de l’humidité de l’haleine et isolent moins du sol que l’air sec
(plus tard, en se réchauffant, l’humidité fera pourrir le matelas).
Matelas de mousse et pneumatique autogonflant. Est fabriqué de mousse et comporte une valve qui le
gonfle rapidement. Il offre une meilleure isolation thermique, est plus confortable et chaud et est léger comme
un matelas en mousse.
10-1-11
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Quel type de matelas de sol n’a pas besoin d’être gonflé?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Il se perce facilement, il prend du temps à se gonfler et à se dégonfler et des cristaux de glace peuvent
se former à l’intérieur du matelas.
R3. Il est très confortable, plus chaud, léger et offre une meilleure isolation thermique.
ACCESSOIRES
Insectifige. L’ingrédient actif de l’anti-moustique est le DEET. Il en existe de nombreuses marques, par
contre, plus la concentration est élevée, plus le produit est efficace.
Mise en garde : Une concentration trop élevée de DEET peut causer des problèmes de santé.
Santé Canada a condamné les produits ayant une concentration de plus de 30 % de DEET.
Les enfants de moins de deux ans ne doivent pas utiliser d’antimoustique contenant du
DEET.
Les enfants de 2 à 12 ans ne doivent pas dépasser trois applications par jour et la
concentration de DEET doit être de 10 % ou moins.
10-1-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Lampe de poche. On doit toujours avoir une lampe de poche pour s’éclairer dans la noirceur. Plus elle est
petite, moins elle est lourde. Il faut toujours s’assurer d’apporter des piles et une ampoule supplémentaires.
Baume à lèvres. Les lèvres brûlent facilement à n’importe quelle altitude et peuvent craquer et saigner
à cause des vents secs par temps froid.
Carte et boussole. Lors de toute randonnée, on devrait apporter une carte et une boussole. Prendre la
mauvaise direction et se perdre peut arriver à tout le monde.
Allumettes. Il faut au moins 20 allumettes imperméables à l’eau. Ranger les allumettes dans un contenant
séparé et un frottoir (des contenants de film photographique de 35 mm devrait aller) dans la trousse.
Couteau de poche ou outil polyvalent. Un outil utile à de nombreuses situations en campagne. Les
couteaux de chasse à longue lame fixe ne sont pas appropriés pour la plupart des activités des cadets.
Écran solaire. Un facteur de protection solaire de 4 signifie qu’il faudra quatre fois plus de soleil pour
brûler la peau que si elle n’était pas protégée. On peut éviter la plupart des coups de soleil grâce à un
écran solaire de FPS 15, mais on recommande un FPS de 29 ou plus.
Trousse de survie. Représente les besoins de l’utilisateur. Elle contient des articles utiles par rapport
à l’endroit où l’on va.
QUESTIONS
Q2. Quel est le nombre minimum d’allumettes qu’on devrait apporter lors d’un exercice de nuit?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Cinq des articles de la liste conviennent. Nota : Certaines réponses peuvent ne pas être sur la liste,
mais tout de même être bonnes.
R2. 20 allumettes.
R3. DEET.
Les cadets devront choisir leur propre équipement lors de la préparation d’un XEC. L’instructeur évalue leur
sélection officieusement à leur arrivée au XEC.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets devront choisir leur propre équipement et l’emballer pour chaque XEC.
10-1-13
A-CR-CCP-701/PF-002
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Les instructeurs évalueront la sélection de l’équipement des cadets et l’emballage avant de partir pour les XEC.
OBSERVATIONS FINALES
Comprendre quel équipement personnel est nécessaire à une activité extérieure permet aux cadets d’être
préparés aux conditions et d’être à l’aise dans leur environnement. Cela leur permettra d’être mieux préparés
pour les exercices à venir.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Des témoignages qui dépeignent comment l’inconfort en forêts résulte du manque de préparation, renforceront
ces points d’enseignement.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-009 Harvey. (1999) The National Outdoor Leadership School’s Wilderness Guide. New York, NY,
Fireside.
C2-010 (ISBN 0-375-70323-3) Rawlins, C. et Fletcher, C. (2004). The Complete Walker IV. New York, NY,
Alfred A. Knopf.
C2-012 (ISBN 0-89886-643-X) Weiss, H. (1988). Secrets of Warmth for Comfort or Survival. Seattle, WA,
The Mountaineers.
10-1-14
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif, par démonstration et
exécution. La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de
faire une présentation semi-formelle de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant
des questions ou en y répondant, en faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant
à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants visuels et tactiles/kinesthésiques. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon faisant partie de l’OCOM M121.01 (section 1), inclut les questions et réponses
suivantes :
Q2. Quel est le nombre minimum d’allumettes qu’on devrait apporter lors d’un exercice de nuit?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Une lampe de poche, du baume pour les lèvres, une carte et une boussole, des allumettes, un calepin
et un crayon, un couteau de poche, un écran solaire, un sifflet, une trousse de survie et un insectifuge.
R2. 20 allumettes.
R3. DEET.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet sera en mesure de sélectionner, bien emballer et de porter le sac à dos.
10-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Cette leçon permet aux cadets de s’entraîner en campagne et de transporter leur équipement de façon
sécuritaire et efficace.
L’instructeur doit démontrer aux cadets la méthode d’emballage d’un sac à dos pour satisfaire
à l’objectif du PE. Le sac à dos doit contenir les articles suivants :
des vivres;
Les sacs à dos sont disponibles en divers formats et styles, et possèdent de différentes caractéristiques.
De nombreux sacs à dos sont conçus pour un usage spécifique. Ils varient par leur structure et leurs
caractéristiques. On peut diviser les sacs à dos en deux catégories : sac à dos à armature externe et sac à
dos à armature interne.
Armature externe. Un sac est attaché à une armature de métal ou de résine visible. Certains modèles de sacs
à armature externe possèdent une armature ajustable en longueur, par contre, la plupart ont une armature
fixe. Il est important de choisir une armature de la bonne grandeur. Essayer le sac à dos et s’assurer que la
ceinture et ses protecteurs de hanches sont bien ajustés sur les hanches. Il comporte des avantages comme
des désavantages.
Avantages :
Son centre de gravité est haut; il aide à garder une position debout.
Il y a une bonne circulation d’air entre le dos et le sac ce qui diminue la chaleur en randonnée.
Facile à remplir.
Inconvénients :
10-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Le centre de gravité haut rend le maintien de l’équilibre plus difficile en terrain accidenté et en skiant.
Il n’est pas collé au dos, rendant donc les obstacles plus difficiles à franchir.
Armature interne. L’armature de ces sacs est faite de résine ou d’aluminium et est cousue à l’intérieur des
poches dans le harnais du sac. L’armature comporte habituellement deux montants verticaux qui suivent le
panneau arrière. Les armatures en aluminium doivent être moulées au dos de l’utilisateur. L’intérieur du sac est
conçu pour porter tout l’équipement et l’extérieur est doté de poches et d’accessoires. On peut attacher un sac
de couchage au-dessus ou en dessous de certains modèles de plus petits sacs. Tout comme les sacs à dos à
armature externe, il est important de bien ajuster l’armature interne du sac. Certains modèles sont disponibles
en plusieurs grandeurs et d’autres sont munis de montants ajustables ou remplaçables.
Avantages :
Il est bas et porté près du corps, permettant une liberté dans le mouvement et un bon équilibre.
Il est plus facile de débroussailler, de ramper en terrain rocheux, etc. grâce à sa grosseur.
Inconvénients :
10-2-3
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Figure 10-2-2 Sac à dos à armature interne
Les caractéristiques du sac à dos sont des éléments supplémentaires intégrés au sac à dos qui permettent de le
remplir et de le porter. Dépendamment de l’utilisation voulue du sac à dos, on peut chercher les caractéristiques
suivantes :
Ouverture du sac. L’ouverture du sac est une caractéristique importante. Une petite ouverture le protège
des intempéries aide à l’imperméabilité, mais rend plus difficile l’emballage et le déballage. Une grande
ouverture est pratique, mais les longues fermetures à glissière ou les attaches supplémentaires se brisent
plus souvent. Il faut s’assurer que la fermeture à glissière ou les attaches ne seront pas les points de
tension lorsque le sac est rempli et porté. Si la fermeture à glissière se brise, la fermeture du sac peut être
difficile. La plupart des plus gros sacs ont deux compartiments internes ou plus. Cela aide à garder les
objets plus lourds aux bons endroits et l’équipement organisé.
Harnais d’épaules. Des bretelles simples conviennent aux charges légères. Par contre, il est préférable
de choisir des bretelles courbées, plus larges et plus rembourrées pour les charges plus lourdes. Cela
empêche les bretelles de s’enfoncer dans les épaules.
Sangle de poitrine. Cette sangle s’attache sur la poitrine habituellement avec des attaches en plastique.
Lorsqu’elle est ajustée, elle empêche le sac à dos de tirer sur les épaules.
Ceinture de hanches. La ceinture de hanches transfère la tension des épaules aux hanches, donc plus
proche du centre de gravité, rendant la charge plus facile à porter. Il faut chercher une ceinture qui
commence sous le coussinet lombaire et qui fait le tour de la taille. Il faut s’assurer que le coussinet
est fait d’une mousse légère et large afin d’éviter les points de pression qui peuvent devenir rapidement
douloureux.
10-2-4
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Figure 10-2-3 Caractéristiques de la figure A
Sangles de compacité. Ces sangles permettent de comprimer le sac à dos et son contenu et de les
comprimer. Plus la charge est compacte, plus il sera facile de la porter.
Sangles à déclenchement rapide. De nombreux sacs à dos sont munis de sangles d’épaules conçues
pour se détacher rapidement en cas d’urgence ou lorsque le temps ou l’endroit le requiert.
Configuration des poches intérieures et extérieures. Les poches intérieures et extérieures permettent
un meilleur rangement des vivres, de l’équipement et du contenu du sac à dos. On utilise principalement
les poches extérieures pour les articles qui doivent être accessibles durant l’escalade. On ne doit pas trop
remplir les poches extérieures afin de ne pas changer le centre d’équilibre.
Sac-gourde. De nombreux sacs possèdent un réservoir souple d’eau intégré (sacs d’hydratation) ou une
poche conçue pour un réservoir souple d’eau et une ouverture pour le tube d’alimentation.
Protège-sac imperméable. Les sacs à dos ne sont habituellement pas imperméable à 100 %. Certains
sacs à dos ont un protège-sac imperméable intégré qui est simplement une enveloppe imperméable qui
entoure le sac entièrement.
Couvercle à collet réversible. Sur les gros sacs à dos se trouve une poche supérieure que l’on peut
renverser pour accéder à l’intérieur du sac.
Courroies élastiques et sangles d’équipement. La plupart des sacs à dos sont dotés de courroies
élastiques ou de sangles d’équipement ou les deux auxquelles on peut attacher de l’équipement à
l’extérieur du sac (p. ex. bâtons de marche, piolet et crampons).
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Figure 10-2-4 Caractéristiques de la figure B
EMBALLAGE DU SAC
Lors de la préparation à un exercice d’escalade, il est important d’emballer efficacement le sac. Chaque
randonnée et chaque sac à dos sont différents, par contre, en suivant les méthodes d’emballage suivantes, on
peut profiter de la randonnée confortablement et facilement. Afin que le sac à dos soit bien emballé, on doit
utiliser la méthode d’emballage ACE qui est la suivante : Accessibilité, Compacité et Équilibre.
Accessibilité. Lorsqu’on va en randonnée, on doit toujours garder certains articles. Dans certains cas, ce n’est
que pour la commodité. Pour gagner du temps, garder à portée de main les articles qui seront utiles durant la
randonnée. Voici une liste des articles suggérés à garder à portée de main.
Nourriture.
Eau.
Cartes.
Écran solaire.
Vêtements de pluie.
Collation.
Papier hygiénique.
Serviette de bain.
Appareil photo.
10-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Lunettes de soleil.
Équilibre. On transporte plus facilement un sac lourd équilibré qu’un sac léger non équilibré. Si le dessus du
sac est lourd, il sera difficile de garder l’équilibre, plus particulièrement pour franchir les obstacles et marcher
sur un terrain en pente. Un sac à dos trop lourd au bas rendra difficile l’enjambée. La clé est d’emballer les
articles lourds et denses près du corps, entre les omoplates et le bas de la cage thoracique. Des articles comme
la nourriture, la tente et la radio sont idéaux pour le milieu du sac à dos.
L’OAIC 14-37 stipule que les cadets âgés de 12 à 15 ans peuvent transporter des charges
de moins de 25 % de leur poids. Les cadets de 16 ans ne doivent pas porter une charge
supérieure à 30 % de leur poids.
Compacité. Lorsqu’on emballe l’équipement, il est important de bien l’emballer et d’utiliser l’espace de façon
judicieuse. Un sac à dos compact sera plus plaisant à transporter. Pour tirer avantage de la grandeur du sac,
séparer les gros items en plus petits items. Trouver les espaces vides à remplir, comme les casseroles, les
chaudrons, les tasses et les chaussures. On peut remplir ces espaces avec de la nourriture ou des vêtements.
D’autres articles peuvent être comprimés grâce à des sacs de compacité. Si le sac à dos est muni de sangle
de compacité, elles peuvent le comprimer.
Empêcher l’eau d’accéder au sac de couchage et aux vêtements en doublant le sac avec un sac de
poubelle. Pour les petits articles, les mettre dans des sacs de plastiques hermétiques.
les sous-vêtements thermiques, les bas, les chapeaux et les gants dans un sac; et
les ustensiles, la lampe de poche supplémentaire, les piles et le nécessaire de toilette dans un autre.
Les articles divers comme les chaussures peuvent remplir les petits espaces.
Les articles comme les cartes, la trousse de premiers soins, le dîner et les vêtements thermiques devraient
se trouver dans le haut du sac ou dans une poche extérieure.
QUESTIONS
10-2-7
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Cinq des éléments suivants : harnais d’épaules, sangle de poitrine, ceinture, poches intérieures et
extérieures, sac-gourde, protège-sac imperméable, couvercle à collet réversible, courroies élastiques
et sangles d’équipement.
L’instructeur doit informer les cadets gauchers qu’ils peuvent suivre les directives en utilisant
la main opposée, afin d’utiliser la main dominante.
Il y a de nombreuses façons de prendre un sac à dos et de le mettre. Si on met le sac à dos de façon incorrecte,
on peut se blesser au dos. Voici une méthode étape par étape considérée sécuritaire pour endosser un sac
à dos :
2. Prendre le sac à dos de la main droite par la barre transversale de laquelle pendent les bretelles, en
mettant la main gauche sur la bretelle droite. Le lever assez haut pour l’appuyer sur le genou droit.
6. S’assurer que les bouts des ceintures et des sangles sont rangés et on est prêt à partir.
Lorsqu’il est bien ajusté, le sac à dos doit permettre de faire facilement des mouvements
d’épaules et de hanches. Cela permet à la personne qui le porte de se tenir debout en position
normale et de marcher à un pas régulier.
Donner l’occasion aux cadets de mettre le sac à dos, dans la mesure où le temps le
permet.
Dans les cas où on doit utiliser les sacs à dos des FC, on doit s’assurer qu’ils sont
assemblés correctement.
QUESTIONS
10-2-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Lorsque le sac est sur le dos et bien ajusté, que doit-on s’assurer de ranger?
Q3. Lorsqu’il est bien ajusté, le sac à dos doit permettre de faire facilement des mouvements des _____
et des _____.
RÉPONSES PRÉVUES
QUESTIONS
Q4. Lorsque le sac est sur le dos et bien ajusté, que doit-on s’assurer de ranger?
RÉPONSES PRÉVUES
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets doivent préparer leurs propres sacs à dos avant un exercice d’entraînement en campagne.
Demander aux cadets d’apporter leur sac emballé pour l’évaluer avant l’exercice.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets peuvent maintenant aller en campagne et porter leur équipement de façon sécuritaire et efficace.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-004 1-896713-00-9 Tawrell, P. (1996). Camping and Wilderness Survival: The Ultimate Outdoors
Book. Green Valley, ON, Tawrell, Paul.
10-2-9
A-CR-CCP-701/PF-002
C2-005 (ISBN 0-393-31334-4) Berger, K. (1995). Hiking and Backpacking, a Trail Side Guide. New York,
NY, Norton and Company, Inc.
C2-009 (ISBN 0-684-85909-2) Harvey, M. (1999). The National Outdoor Leadership School’s Wilderness
Guide. New York, NY, Fireside.
C2-017 (ISBN 0-7627-0476-4) Roberts, H. (1999). Basic Essentials, Backpacking. Guilford, CT, The
Globe Pequot Press.
10-2-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 4 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit être en mesure de nouer différents types de nœuds et de brêlages,
incluant :
Un nœud en huit.
Un nœud en huit double (boucle en huit et second huit dans le premier, et un huit sur une boucle).
Un nœud à demi-clé.
10-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
On utilise des nœuds et les brêlages pour nouer, construire et fixer. Les cadets devront faire des nœuds pour
monter un abri aménager l’emplacement de la tente. Il est donc important de savoir comment faire des nœuds
correctement et quand et où on doit les utiliser.
Tous les termes spécialisés utilisés dans ce guide pédagogique se trouvent dans l’annexe A
(document de cours OCOM M121.03). On peut distribuer ce document de cours aux cadets
à la fin de cette leçon.
TYPES DE CORDE
Les cordes sont faites avec des fibres naturelles ou synthétiques. Le chanvre et la manille sont les fibres
naturelles les plus couramment utilisées, mais le sisal, le coton et la fibre de coco sont aussi utilisés. Les cordes
de fibres naturelles de grosseurs plus larges servent souvent à fabriquer des ponts de corde parce qu’elles ne
s’étirent pas beaucoup et la main ne glisse pas quand la corde est humide.
FIBRES NATURELLES
Le chanvre provient de la tige de la plante Cannabis sativa. Cette fibre naturelle est une des fibres naturelles
de corde les plus solides même si elle a tendance à pourrir si elle est laissée trop longtemps humide. On doit
souvent goudronner les cordes de chanvre pour qu’elles ne pourrissent pas.
La manille est la fibre qui provient du bananier sauvage, chanvre de Manille. Ce matériau est aussi solide que
le chanvre et plus résistant au pourrissement, donc on a rarement besoin de le goudronner.
Le sisal est une fibre de fabrication de cordes provenant d’une plante de type cactus de l’Amérique centrale
nommée Agave sisalana. Elle est plus faible que la manille ou le chanvre et doit être traitée avec des produits
chimiques pour la rendre à l’épreuve de l’eau et résistante au pourrissement.
Le coton est principalement utilisé pour la fabrication de petites cordes et des ficelles. Le coton moisit
facilement, c’est pourquoi on a besoin de le goudronner.
Le coco est une fibre naturelle qui provient de la partie extérieure de la noix de coco. Elle n’est pas un matériau
très fort mais elle est légère et possède un degré d’élasticité élevé. Il s’agit de la seule corde à fibre naturelle
qui flotte.
FIBRES SYNTHÉTIQUES
Les cordes de nylon sont très fortes (plus de deux fois et demie la force du chanvre). Cette corde est
principalement utilisée lorsque des charges à impact brusque peuvent être appliquées, comme la corde
d’amarrages et la corde d’alpinisme. Elle est utilisée pour la plupart des lignes de pêche lorsqu’elle est filée
en un fil mono-filament lourd. Les cordes de nylon perdent environ 5 à 10 % de leur force quand elles sont
mouillées. Elle résiste bien à l’usure, elle est résistante au frottement, à la moisissure et au pourrissement. La
corde de nylon est la plus solide des cordes synthétiques.
Le polyester, également connu sous le nom de Dracon ou Térylène, est plus faible que le nylon mais maintient
sa force lorsqu’il est mouillé. Il résiste au pourrissement et au frottement.
10-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Le polypropylène n’est pas aussi solide que le nylon et le polyester mais est considérablement plus
économique. Il est léger donc il flotte, le rendant utile comme cordes de sauvetage et de petites amarres.
Cependant, le polypropylène ne résiste pas bien à l’abrasion.
QUESTIONS
Q3. Quel est le pourcentage de force perdu quand la corde en nylon est mouillée?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. 5 à 10 %.
Les cordes, tout comme les autres pièces d’équipement, nécessitent un entretien continuel pour s’assurer
qu’elles sont en bon état quand il le faut. Voici quelques lignes directrices pour l’entretien des cordes :
Exposition au soleil. Toutes les cordes se détériorent un peu à cause des rayons ultraviolets du soleil. On
doit les ranger dans un endroit frais, sec et sombre.
Contamination chimique ou par émanation. Si la corde entre en contact avec ces substances, elle peut
commencer à se détériorer. Si elle est contaminée, la laver avec de l’eau froide courante. Enlever l’huile et la
graisse à l’aide d’une solution savonneuse douce.
Entreposage. On doit entreposer les cordes dans des bacs placés sur une surface surélevée ou les pendre
dans un endroit où la circulation de l’air est bonne. On doit ranger les cordes dans un endroit frais, sec et
sombre pour éviter les rayons du soleil et la chaleur excessive. Le froid excessif peut rendre la corde cassante.
Usure naturelle. On ne peut l’éviter; si elle n’est pas excessive, elle est sans danger. Remplacer les cordes si
on perçoit une usure de 20 %. Chercher des parties usées, pourries ou endommagées. On peut observer des
dommages sérieux lorsque les brins sont déformés et que la forme est inégale.
Nettoyage et séchage. Selon la fréquence de l’utilisation, on doit laver les cordes selon l’état d’utilisation
actuelle. Si la corde est recouverte de boue et d’argile, il faut la laver avant de la réutiliser. Pour les nettoyer, les
10-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
laver dans une cuve remplie d’eau et de détergent liquide (le détergent doit convenir au nettoyage de corde).
Rincer, enrouler et pendre pour sécher.
Surlier, faire fondre (couteau chaud) ou envelopper les extrémités de la corde pour
empêcher la corde de s’effilocher.
Inspecter la corde avant et après chaque utilisation pour détecter les dommages.
QUESTIONS
Q1. Quels sont les effets de la lumière du soleil sur les cordes?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Toutes les cordes se détériorent un peu à cause des rayons ultraviolets du soleil.
R2. On doit entreposer les cordes dans des bacs placés sur une surface surélevée ou les pendre dans un
endroit où la circulation de l’air est bonne. On doit ranger les cordes dans un endroit frais, sec et sombre.
R3. Lorsqu’on observe facilement une usure de 20 %. Chercher des parties usées, pourries ou
endommagées.
Avant de montrer la façon de faire des nœuds, il faut clarifier les termes suivants, car ils
serviront à expliquer comment faire différents nœuds.
10-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
1. Bout libre. Il s’agit du bout de la corde qui est utilisé pour faire le nœud.
2. Courant. Il s’agit du bout le plus court de la corde, qui est manipulé pour faire le nœud.
3. Dormant. C’est la partie de la corde qui est ordinairement « immobile » au moment de faire le nœud.
C’est souvent le bout le plus long, celui qui se dégage de la boucle ou du nœud.
4. Bout fixe. Le bout de la corde qui n’est pas immédiatement utilisé pour faire un nœud.
6. Double. Milieu d’une corde. Ce terme désigne aussi la boucle d’une corde; la corde n’est pas croisée
sur elle-même.
http://www.mistral.co.uk/42brghtn/knots/42ktmenu.html
http://www.korpegard.se
On doit donner deux cordes courtes et deux petits poteaux aux cadets pour qu’ils puissent
faire les nœuds, les demi-clés et les brêlages avec l’instructeur.
NŒUD SIMPLE
Utilisations : Il sert à empêcher l’extrémité de la corde de se défaire ou à empêcher une corde de passer
dans un œil.
Défauts : Il est difficile à défaire. Un demi-nœud dans le milieu d’une corde diminue sa force d’environ
la moitié.
10-3-5
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Procédure :
1. Faire une boucle avec le bout libre passant sous le dormant de la corde (voir la figure 10-3-2, vue 1).
2. Faire passer le bout libre dans le milieu de la boucle formée par le croisement et puis hors de la boucle
(voir la figure 10-3-2, vue 2).
4. Pendant le serrage, la position du nœud peut être déplacée plus près de l’extrémité si cela est nécessaire
(voir la figure 10-3-2, vue 3).
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
NŒUD PLAT
Utilisations : Ce nœud sert à unir deux cordes de même diamètre. Il est également utilisé en secourisme
pour attacher les pansements.
10-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Procédure :
1. Prendre les bouts libres de deux cordes différentes et placer le bout libre gauche par dessus le bout libre
droit (voir la figure 10-3-3, vue 1).
2. Faire passer l’extrémité gauche au-dessous, puis par dessus l’extrémité droite (voir la figure 10-3-3, vue 2).
3. Rapprocher de nouveau les deux extrémités et placer l’extrémité droite par dessus l’extrémité gauche
(voir la figure 10-3-3, vue 3).
4. Faire passer l’extrémité droite au-dessous, puis par dessus l’extrémité gauche (voir la figure 10-3-3, vue 4).
5. Aligner le nœud en tirant sur les deux extrémités (voir la figure 10-3-3, vue 5).
10-3-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Lorsqu’il est bien fait, le bout libre et le bout fixe d’une corde se trouvent du même côté du
double formé par l’autre corde. Pour faire ce nœud, un bon truc est de répéter « le côté gauche
par-dessus et sous le côté droit, le côté droit par dessus et sous le côté gauche ».
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
NŒUD EN HUIT
Utilisations : Il sert à empêcher l’extrémité de la corde de se défaire ou à empêcher une corde de passer
dans un œil.
Qualités : Il joue le même rôle que le nœud simple, mais il est plus gros et plus facile à défaire.
Procédure :
1. Commencer par faire une boucle en passant le bout libre sous le bout fixe en faisant un double dans le
bout libre (voir la figure 10-3-4, vue 1).
2. Faire passer le bout libre devant le bout fixe et dans la boucle à partir de l’arrière (voir la figure 10-3-
4, vue 2).
3. Le nœud doit ressembler au chiffre huit, d’où son nom (voir la figure 10-3-4, vue 3).
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
10-3-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Utilisations : Il sert à attacher une corde à un tronc d’arbre, à un poteau ou à un objet semblable.
Procédure :
Il existe deux façons de faire ce nœud. Cependant, la première méthode est celle utilisée pour attacher la corde
à un grand arbre ou à poteau ou un tronc large (voir la figure 10-3-5).
2. Faire passer le bout libre dans la boucle dont elle vient de sortir (voir la figure 10-3-6, vue 2).
3. Placer le bout libre le long de la corde du premier nœud en huit sous le bout fixe.
4. Faire suivre le premier nœud en huit par le bout libre sous la corde double (voir la figure 10-3-6, vue 3).
5. Le bout libre suit le premier nœud en huit (voir la figure 10-3-6, vue 4).
6. Tirer fort et aligner le nœud en l’aplatissant et en s’assurant que les cordes sont côte à côte.
10-3-9
A-CR-CCP-701/PF-002
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
Utilisations : Elle est utilisée pour terminer des nœuds comme le tour mort et deux demi-clés ainsi que
différents types de brêlages. Elle sert à attacher une corde à un poteau, une rampe ou un objet semblable.
Qualités : Rapide et facile à attacher. Il est possible de la faire à l’aide de l’extrémité ou du double de
la corde.
10-3-10
A-CR-CCP-701/PF-002
Procédure :
Il y a deux façons de faire une demi-clé à capeler; une à l’aide de l’extrémité et l’autre à l’aide du double.
Les étapes pour attacher une demi-clé à capeler à l’aide de l’extrémité de la corde sont les suivantes :
2. Passer le bout libre sous la rampe, puis par-dessus le bout fixe vers la gauche.
4. Faire passer le bout libre sous la rampe et la remonter au croisement sous la corde reposant sur la rampe.
5. Serrer la demi-clé jusqu’à ce que le bout libre et le bout fixe soient côte à côte.
Les étapes pour attacher une demi-clé à capeler à l’aide du double sont les suivantes :
1. Au milieu de la corde, faire un croisement ou un nœud demi-clé avec la corde se trouvant sur le dessus
à gauche.
2. À la droite du premier croisement, faire un nœud demi-clé ayant exactement la même configuration que
la première (voir la figure 10-3-9, vue 1).
3. Placer le nœud demi-clé de droite sur le nœud demi-clé de gauche (voir la figure 10-3-9, vue 2).
4. La paire de demi-clés est maintenant enfilée sur le poteau (voir la figure 10-3-9, vue 3).
10-3-11
A-CR-CCP-701/PF-002
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
NŒUD DEMI-CLÉ
Utilisations : Il sert à solidifier d’autres nœuds. Accrocher, attacher ou arrimer des objets.
Procédure :
10-3-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
Donner aux cadets l’annexe B (document de cours sur les nœuds, les demi-clés et les
brêlages).
QUESTIONS
Q2. Quel nœud doit-on utiliser pour attacher une corde à un tronc d’arbre?
Q3. Quels sont les deux types de fibre qu’on peut utiliser pour fabriquer des cordes?
RÉPONSES PRÉVUES
Les cadets doivent faire les nœuds, les nœuds demi-clé et les brêlages enseignés dans le présent OCOM.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
On pourrait demander aux cadets de faire des nœuds, des nœuds demi-clé et des brêlages au cours de
l’exercice d’entraînement en campagne (XEC).
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les nœuds, les demi-clés et les brêlages ont de nombreuses utilisations en campagne et sont nécessaires
dans diverses situations comme l’érection d’un abri ou la construction d’un site de campement ou d’un pont de
corde. Il est important de savoir comment nouer des nœuds correctement et les situations où on doit les utiliser.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
L’accent doit être mis sur les aspects pratiques de cette leçon. L’instructeur doit s’assurer que les cadets ont
des occasions de pratiquer la fabrication des nœuds, des demi-clés et des brêlages. On peut ajuster la durée
en fonction du niveau de compétence de la classe.
10-3-13
A-CR-CCP-701/PF-002
Il serait profitable pour la classe d’avoir un instructeur adjoint pour aider à évaluer la progression des cadets.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A0-004 B-GN-181-105/FP-E00 DMPPD 9-4. (1997). CFCD 105 – Fleet Seamanship Rigging and
Procedures Manual. Ottawa, ON, Ministère de la Défense nationale.
C2-007 (ISBN 0-7858-1446-9) Pawson, D. (2001). Pocket Guide to Knots and Splices. Edison, NJ,
Chartwell Books, Inc.
10-3-14
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Cinq articles de la liste suivante : harnais d’épaules, sangle de poitrine, ceinture, poches intérieures et
extérieures, sac-gourde, couvercle de collet réversible, collet à cordon coulissant, courroies élastiques
et sangles d’équipement.
10-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, les cadets doivent être capables de décrire le contenu et l’assemblage d’une trousse
de survie.
IMPORTANCE
Une trousse de survie appropriée est essentielle pour les cadets qui se trouvent en situation de survie. Les
cadets doivent se familiariser avec ce sujet, et doivent être en mesure d’assembler une trousse de survie.
On doit apporter une trousse de survie lorsqu’on se déplace ou travaille dans les bois, parce que le contenu de
la trousse pourrait sauver une vie dans une situation d’urgence. La trousse de survie doit être transportée dans
une poche, puisqu’une personne peut perdre son sac à dos (volontairement ou non) pendant une situation
d’urgence.
Diviser les cadets en groupes de quatre à six personnes et leur demander de faire une liste
des articles qu’ils devraient inclure dans une trousse de survie. Ils auront cinq minutes pour
rédiger la liste.
ACTIVITÉ
Durée : 5 min
OBJECTIVE
RESSOURCES
Marqueurs.
Imagination fertile.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Le but de l’activité est de donner aux cadets l’occasion d’identifier des articles qu’ils devraient apporter
dans la trousse de survie, avant qu’on leur enseigne le contenu d’une trousse de survie.
Introduire la leçon avec la définition d’une trousse de survie, en ne mentionnant pas son contenu.
Leur donner une feuille pour tableau de papier et quelques marqueurs pour écrire.
Leur donner cinq minutes pour déterminer le contenu d’une trousse de survie.
10-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Demander aux groupes d’afficher leurs feuilles de papier sur les murs de la salle de classe.
À ce moment, l’instructeur doit continuer avec le PE1 qui décrit le contenu d’une trousse de survie.
Le but est de faire comprendre aux cadets quels articles sont utilisables pour une trousse de survie.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
L’instructeur doit demander aux cadets d’afficher leurs listes à l’avant de la salle de classe.
L’instructeur présentera ensuite le PE en comparant les listes rédigées par les cadets avec la
liste donnée ci-dessous. L’instructeur surlignera les termes sur les listes des cadets qui sont
aussi sur la liste ci-dessous.
On présentera les articles de la liste ci-dessous qui n’apparaissent pas sur les listes des
cadets après l’activité de comparaison.
Aiguilles et fil. Plusieurs aiguilles, incluant au moins une ayant une rainure assez grande pour recevoir des
fils à duite épaisse. Du fil solide devrait être choisi et enroulé autour des aiguilles.
Allumettes. Les allumettes imperméables sont utiles, mais plus grosses que des allumettes ordinaires. On
peut imperméabiliser les allumettes en les trempant dans de cire à bougie. Pour économiser l’espace, briser
chaque tige d’allumette en deux. Il est plus facile d’utiliser des allumettes pour faire un feu que toute autre
méthode; les allumettes ne doivent pas être utilisées inutilement, mais plutôt lorsque les méthodes improvisées
ne fonctionnent pas.
Bougies. Elles sont irremplaçables pour allumer un feu, et comme une source d’éclairage. Couper la bougie
en forme de carré pour faciliter l’emballage. Si elle est faite de suif, on peut la manger en cas d’urgence ou
on peut l’utiliser pour frire – mais s’assurer qu’elle est vraiment constituée de suif : la cire de paraffine est non
comestible, tout comme d’autres types de chandelles. Le suif ne se conserve pas bien, notamment à la chaleur.
Boussole. Une petite boussole lumineuse. Certaines petites boussoles peuvent être difficiles à utiliser. Les
cadets doivent s’assurer de savoir comment les utiliser avant l’exercice en campagne. Une boussole à liquide
est idéale, mais il est important de vérifier souvent qu’elle ne coule pas, qu’il n’y a pas de bulles et qu’elle est
entièrement fonctionnelle. Le pointeur est susceptible à la rouille. Les cadets doivent s’assurer que le pointeur
est sur son pivot et qu’il tourne librement.
Comprimés de purification de l’eau. À utiliser lorsque l’eau n’est pas potable et qu’il n’est pas possible de
la faire bouillir.
Fil à collet. Préférablement du fil de laiton (une longueur de 60 à 90 cm (2 à 3 pi)). Il est généralement utilisé
pour les collets, mais il pourrait régler plusieurs problèmes en situation de survie (p. ex., fabriquer des outils,
etc.).
Scie flexible. Ces scies ont souvent de grands anneaux aux extrémités du fil pour faire des poignées. Ces
anneaux prennent trop de place et on doit les enlever; on peut utiliser des boutons en bâtonnet de bois au
10-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
besoin. Enduire le fil d’une couche de graisse afin de le protéger de la rouille et du bris. Les scies flexibles
peuvent servir à couper de gros arbres ou de grosses branches.
Hameçons et ligne de pêche. Une sélection d’hameçons différents dans une petite boîte métallique ou un
paquet. Quelques pesées en plomb fendues devraient être ajoutées aux hameçons. Il faut se rappeler qu’un
petit hameçon attraperont des petits et des gros poissons, mais un gros hameçon attrapera seulement de gros
poissons. On doit inclure la plus grande quantité possible de ligne de pêche, parce qu’elle sera aussi utile pour
attraper des oiseaux.
Loupe. Elle permet d’allumer un feu à l’aide des rayons de soleil et elle est très utile pour chercher des échardes
et des piqûres.
Miroir de signalisation. Attire l’attention en reflétant les rayons du soleil. Des miroirs en plastique de 2 pouces
par 3 pouces sont suffisants (d’autres possibilités sont le miroir de la boussole, la glace d’une montre ou un
morceau de papier d’aluminium)
Petite lampe. Elle peut être utilisée le soir pour s’orienter. Des piles de rechange devraient également faire
partie de la trousse de survie.
Pierre à feu. Elle fonctionne lorsqu’elle est humide et elle continuera de fonctionner bien après qu’il ne reste
plus d’allumettes. Une pierre à feu usinée et munie d’un déclencheur, fonctionne très bien dans une situation
de survie.
Sacs de plastique. 2 grands sacs de plastique orange pouvant servir d’abri et être utilisés pour les signaux
de détresse.
Sifflet. Un dispositif de signalisation sonore. Efficace pour faire peur aux animaux et pour émettre un signal
d’aide.
Stylo et papier. Pour prendre en note les blessures, laisser un message, etc.
Trousse de premiers soins. Emballer les médicaments dans des contenants étanches avec du coton pour
éviter le bruit. Cette trousse est une trousse de base seulement, parce que chaque unité doit apporter une
trousse de premiers soins complète avec eux pendant leurs exercices en campagne. Mentionner quelques
articles communs, comme :
Deuxième peau. Pansement hydrogel qui aide à protéger contre les blessures, la pression et la friction.
Aide à soulager les piqûres, les morsures, le sumac vénéneux et les ampoules.
Moleskine. Un pansement adhésif en feuille développé pour les mains et les pieds. Faite d’un tissu non
tissé très respirant qui est extensible, résistant à la sueur et à l’eau, et se conforme à la peau. La couche
de protection aide à réduire la friction et les callosités, et fonctionne à merveille pour garder le pansement
comme deuxième peau en place.
Pansements adhésifs. Pansement stérile aide à contrôler ou arrêter le saignement d’une petite blessure.
Petit guide de poche de premiers soins. À consulter en campagne lorsqu’on ne connaît pas un
traitement.
Cette liste n’est pas exhaustive, et elle est dressée pour laisser le choix aux cadets, en gardant
à l’esprit les différentes conditions en campagne. On peut trouver un document de cours avec
tout le contenu dans la trousse dans l’annexe C. L’instructeur peut choisir de faire circuler les
documents à ce moment, ou à la fin du cours.
10-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. On peut m’utiliser pour envoyer des signaux à un avion. Que suis-je?
Q2. Je peux vous procurer des poissons pour manger. Que suis-je?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Hameçon.
Le contenu d’une trousse de survie est très important. Pour contenir ces articles et s’assurer qu’ils restent au
sec et en bon état, on a besoin d’un contenant qui est durable, imperméable, et léger. Ces contenants peuvent
être :
Plastique rigide. Imperméable et très durable. Essayer de trouver un contenant étanche. Disponible à
n’importe quel magasin à rayons.
Plastique souple. Ce matériel, selon sa conception, peut être très durable. Les contenants Tupperware ont
souvent des couvercles étanches, et ils sont aussi disponibles à n’importe quel magasin de rayon.
Contenant en métal. Très durable, imperméable, et utile pour faire bouillir l’eau. Cependant, il pourrait rouiller
s’il n’est pas fait d’acier inoxydable.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
10-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Une trousse de survie déjà préparée et prête à apporter est toujours utile. Cependant, lorsque le temps passe,
il faut vérifier les articles à l’intérieur de la trousse de survie. Le cadet doit vérifier les choses suivantes :
Vérification des dates d’expiration. Certains articles de la trousse de survie auront des dates d’expiration. Il
faut faire une vérification complète de tous les articles de façon régulière pour s’assurer que les produits sont
encore bons. Les articles périmés peuvent causer plus de mal que de bien.
Remplacement des articles usés ou endommagés. Au fil du temps, plusieurs articles peuvent devenir usés
ou endommagés. S’assurer d’avoir des articles de rechange pour remplir la trousse de survie.
Remplacement des articles manquants. Le maintien du contenu d’une trousse de survie peut devenir
un fardeau. S’assurer d’avoir une liste de tous les articles, faire un inventaire du contenu régulièrement, et
remplacer tous les articles qui sont manquants dès que possible.
QUESTIONS
Q1. Pourquoi doit-on faire des vérifications périodiques d’une trousse de survie?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. S’assurer que les dates de péremption ne sont pas dépassées. Remplacer les articles manquants,
endommagés ou usés.
R2. Vérifier les dates de péremption, remplacer les articles usés ou endommagés et remplacer les articles
manquants.
MISE EN SITUATION
Vous partez en excursion de camping avec des amis pour la fin de semaine. Vous serez dans un endroit où
la couverture forestière est importante et à proximité d’une source d’eau. Vous ne pouvez apporter que cinq
articles de votre trousse de survie. Quels sont-ils?
10-4-6
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L’instructeur peut diviser la classe en groupes de quatre à six cadets, et leur demander
de décider ensemble des cinq articles à apporter, et de justifier leurs réponses. Ensuite,
demander à un chef d’équipe de présenter le résultat à la classe. L’instructeur doit essayer
de désigner des « chefs d’équipes » différents, pour permettre à tous les cadets de pratiquer
leurs compétences oratoires.
Les cadets doivent justifier les choix de leur groupe. Chaque groupe pourrait avoir une liste
différente, mais le raisonnement doit être solide, selon la mise en situation.
RÉPONSES PRÉVUES
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Pour une étude approfondie, les cadets peuvent compléter un exercice de correspondance, disponible avec
la feuille de réponses à l’annexe B de ce GP. L’annexe A de ce GP est un glossaire de termes pour tous les
articles d’une trousse de survie.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les articles de la trousse peuvent devenir essentiels à la survie. Plus il y a d’articles dans la trousse, meilleures
sont les chances de la survie.
COMMENTAIRES/REMARQUES À L’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-008 (ISBN 0-00-265314-7) Wiseman, J. (1999). The SAS Survival Handbook. Hammersmith, London,
Harper Collins Publishers.
C2-010 (ISBN 0-375-70323-3) Rawlins, C. et Fletcher, C. (2004). The Complete Walker IV. New York, NY,
Alfred A. Knopf.
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devra identifier le comportement animal, les insectes dangereux et les plantes
dangereuses, de même que les stratégies possibles pour savoir comment leur faire face.
IMPORTANCE
Lors d’un exercice en campagne, il est important de savoir comment reconnaître les risques environnementaux
et d’y faire face, afin de rester en sécurité en tout temps.
10-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
LANGAGE ANIMAL
Les animaux utilisent le langage du corps pour donner des directions et indiquer à leur espèce s’ils sont
enragés, contents, calmes ou blessés. Ils indiquent où trouver de la nourriture, avertissent leur espèce du
danger probable ou leur rappellent qui est le chef. La communication entre pairs et autour d’eux se fait par des
maniérismes subtils et évidents. Les quatre messages de base transmis par la faune sauvage par le langage
du corps sont : la joie, la soumission, la frayeur et l’agression.
JOIE
On définit la joie par un état de bien-être, de bonheur calme. Un animal qui affiche un état de joie ne se sent pas
menacé par la présence d’une personne et continue de manger, dormir ou se déplacer. La plupart des espèces
démontrent la joie de façon similaire. Un chevreuil p. ex. branle la queue et les oreilles, marche lentement à
pas égal et, baisse et monte la tête de façon alerte. Un animal qui est dans cet état lorsqu’il est entouré de
la faune est habituellement conscient de la présence humaine, mais ne devient pas habituellement agressif à
moins qu’il y ait un changement dans la dynamique.
SOUMISSION
On définit la soumission comme l’acte de concéder, de céder. Il s’agit d’une expression de courtoisie sociale et
de soumission envers les autres qui pourraient l’interpréter comme un signal d’alarme. Lorsque les animaux se
croisent, comme les chevreuils et les coyotes, ils baissent souvent la tête et leurs oreilles ou s’accroupissent
et mettent la queue entre leurs jambes. Ces signes de soumission signifient : « tout est beau » ou « restons
calmes ». On dénote des positions similaires chez d’autres animaux, des loups aux chevaux sauvages.
ALERTE
On définit l’alerte comme un avertissement du danger. Un animal effrayé n’est pas calme, mais est
soudainement alerte. Lorsqu’un animal dresse les oreilles et fixe, il démontre un signe de frayeur. Le
stress survient lorsque l’animal est trop près du danger pour être sécuritaire. Lorsque l’animal est effrayé, il
arrête soudainement de manger, peut changer de direction et, s’il est debout, peut s’éloigner ou se tourner
soudainement et vous faire face.
Certains animaux ont des façons uniques d’exprimer l’alerte : un castor frappe la queue sur l’eau, un chevreuil
expose sa queue blanche et court dans un endroit plus sécuritaire. Les mouffettes et les lapins battent du pied
sur le sol, et le poil sur le dos des coyotes se redresse, leurs jambes se raidissent et leurs oreilles s’abaissent.
Les animaux effrayés envoient des avertissements aux autres incluant à leur famille. À l’apparition de ces
signes, il est temps de partir. Un animal effrayé est stressé et peut devenir agressif ou peut fuir son habitat
lorsqu’il sent que ces actions sont nécessaires à sa survie.
AGRESSION
On définit l’agression comme un acte ou une pratique d’attaque sans provocation, une attaque non provoquée.
Parfois, lorsque quelqu’un n’a pas su déceler les premiers avertissements d’un animal et qu’il a envahi son
habitat, l’animal ne reculera pas et voudra confronter la personne. Les animaux qui deviennent agressifs
protègent habituellement leurs petits, la nourriture ou ont été surpris par une nouvelle présence.
Pour répondre à des actions agressives, on doit utiliser le langage du corps pour désamorcer une situation.
Tous les gestes faits peuvent être interprétés comme une riposte. Dans la plupart des cas, il faut se tenir droit
10-5-2
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et se faire gros. Prendre un gros bâton et reculer lentement. L’animal pensera que son adversaire est trop gros
pour l’affronter et ne voudra pas se battre.
QUESTIONS
Q3. Si une personne rencontre un orignal qui se tient droit, qui la regarde en face et qui grogne furieusement,
en présence de quel signe est-elle?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Les animaux baissent souvent la tête et les oreilles ou s’accroupissent et mettent la queue entre leurs
jambes.
R3. Agression.
On trouve des insectes qui mordent et piquent partout en milieu sauvage. Ils représentent le danger le plus
commun pour l’enthousiaste de la nature. Environ 15 pour cent des personnes auront une mauvaise réaction
à la suite de piqûres d’abeille ou de guêpe et de morsures d’insecte. Pour elles, un insecte peut introduire une
condition connue comme « choc anaphylactique » – où les tissus enflent beaucoup et peuvent bloquer la voie
d’air. Les réactions peuvent commencer par des maux de têtes, de la fièvre et des spasmes musculaires, et
peuvent produire des éruptions étendues, des nausées, des étourdissements et une respiration difficile.
Les insectes communs comme les maringouins et les tiques sont porteurs d’un grand nombre de maladies
graves comme le virus du Nil occidental, la fièvre typhoïde, la dysenterie, la malaria et la fièvre jaune. Il est
important de distinguer les insectes susceptibles d’être dangereux, de connaître les précautions à prendre et
savoir quoi faire si on se fait piquer par l’un d’eux.
SCORPIONS
Les scorpions habitent dans les pâturages du sud de l’Alberta, en Saskatchewan et dans la vallée de
l’Okanagan en Colombie-britannique. Le scorpion canadien est une espèce relativement inoffensive appelée
Paruroctonus boreus qui mesure un pouce et demi en longueur. Au Canada, les scorpions sont actifs de mai
à septembre seulement.
Il y a seulement 25 espèces de scorpions qui sont mortels pour l’homme et celui canadien n’en fait pas partie.
Leur piqûre ressemblerait à celle d’une abeille, avec une petite douleur et une démangeaison locale. Si on est
piqué, il faut appliquer une compresse d’eau froide ou immerger la piqûre dans l’eau froide. On peut prendre
une aspirine si c’est nécessaire et aller voir un médecin si la douleur persiste.
10-5-3
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http://people.uleth.ca/~dan.johnson/bws/dj_p_boreus_cricket_400.png
Figure 10-5-1 Scorpion
MARINGOUINS
Les maringouins sont porteurs de plusieurs maladies. S’ils piquent une personne, cela peut causer des
réactions et rendre la personne malade. Des piqûres multiples peuvent causer un renflement et de la fièvre.
Des études récentes sur les maringouins donnent les conclusions suivantes :
Les maringouins sont attirés par les personnes plus grandes et celles qui sont plus agitées parce qu’elles
expirent plus de dioxyde de carbone, ce qui attire les maringouins.
Ils sont attirés par les vêtements humides et encore plus les vêtements imbibés de sueur. Ils préfèrent
aussi la couleur bleu.
Les maringouins peuvent détecter les humains d’aussi loin que six mètres. Ils sont attirés par la chaleur,
l’humidité et le dioxyde de carbone. Tous ces facteurs sont amplifiés quand on se déplace beaucoup
durant une journée chaude.
Le maringouin injecte de la salive dans le corps, lors de sa morsure, pour l’aider à extraire le sang. C’est
cette salive qui cause les démangeaisons.
TIQUES
Les tiques peuvent causer de l’irritation et dans certains cas sont porteurs de germes dangereux. Leur corps
est plat et rond muni d’une petite tête qui mord et mange pour faire une plaie.
Les randonneurs pédestres et les marcheurs doivent vérifier leurs jambes tous les jours pour voir si des tiques
ont pénétré dans la peau. Si on découvre une tique, il faut suivre les étapes suivantes :
1. Utiliser de la chaleur, de l’huile, de la gelée de pétrole, de l’alcool, du vernis à ongle ou de l’eau chaude
pour faire lâcher prise à la tique. Cela empêchera la tique de respirer et elle lâchera prise immédiatement.
2. Si la tique ne lâche pas prise, laisser l’huile sur la peau pour une demi-heure et utiliser des pincettes pour
l’enlever en la pinçant le plus près possible de la peau, en tirant doucement. Ne pas utiliser ses doigts
pour la retirer.
10-5-4
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ARAIGNÉES
Même si la plupart des araignées sont venimeuses et considérées prédateurs, parmi les milliers d’espèces
canadiennes, peu d’entre elles sont réellement considérées être une menace pour la santé. En réalité, les
araignées sont utiles pour le contrôle d’autres ravageurs dans la maison ou le jardin car elles se nourrissent de
divers insectes et araignées. Habituellement, elles mordent et injectent du venin dans leur proie. Les araignées,
cependant, mordent rarement les humains. Le venin de la plupart des espèces n’est pas toxique pour les
humains, il occasionne pas plus qu’un léger oedème, une inflammation ou une sensation de démangeaison.
Au Canada, l’araignée recluse brune et la veuve noire sont les deux araignées qui peuvent poser une menace
à la santé.
Les araignées veuves noires ont le corps de couleur brun foncé à noir brillant. Cependant, les jeunes veuves
noires sont de couleur blanche. Quand leurs pattes sont étendues, elles mesurent 2.54 cm sur 3.81 cm. La
femelle est extrêmement venimeuse. Elle a une marque de sablier rouge ou jaune au-dessous de l’estomac
(voir la figure 10-5-3). Le mâle n’a pas cette marque et est plus petit.
Les veuves noires se trouvent habituellement en plein air dans les hangars, les toilettes extérieures, sous les
pierres, les bûches, dans les souches creuses et quelques fois à l’intérieur dans les coins sombres des garages,
les murs de pierres, les granges ou les piles de bois. Leur toile est distincte. Les fils de soie sont tissés dans de
nombreuses directions qui donnent à la toile l’apparence d’une concentration de fils tissés irrégulièrement. Le
fil de soie de la toile est bien plus pesant et fort que celui d’autres espèces qui font des toiles de la même forme.
http://desertmuseum.org
Figure 10-5-3 Veuve noire femelle
Les veuves noires femelles mordent si on les manipule ou on les touche accidentellement. Leurs morsures
produisent une rougeur locale avec deux petits points rouges, une douleur intense, de la transpiration, du
tremblement, de la nausée et de la faiblesse. La victime pourrait même avoir des contorsions agonisantes et de
la difficulté à parler et à respirer. Les morsures sont rarement mortelles mais peuvent invalider une personne
jusqu’à une semaine. L’effet du venin survient dans environ 30 minutes et attaque le système nerveux. Un
sérum est nécessaire pour amortir les effets du venin de la veuve noire.
Il faut garder la victime calme et appliquer un antiseptique sur la morsure en se rendant chez le médecin.
Appliquer de la glace autour de la morsure pour ralentir la propagation du venin.
Le port de gants de cuir quand on travaille près d’habitats potentiels de veuves noires aidera à éviter de se
faire mordre.
10-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
L’araignée recluse brune a un corps ovale de couleur jaune pâle à brun foncé de 3 à 6 cm de long sur 6 cm
de large. Elle a également une marque distincte en forme de violon sur le dos. Ces araignées font une toile
irrégulière et collante qu’elles utilisent comme abri au lieu de s’en servir pour capturer des insectes.
The Essential Backpacker, A Complete Guide for the Foot Traveller, par Adrienne Hall, Ragged Mountain Press, 2001
Figure 10-5-4 Araignée recluse brune
Bien qu’actives à l’année longue, elles passent souvent inaperçues en raison de leurs habitudes de recluse.
On peut trouver les araignées recluses brunes à l’intérieur dans des endroits sombres, secs, encombrés, non
perturbés et qui contiennent une provision d’insectes à manger. On les trouve le plus souvent derrière les
plinthes chauffantes, sous les tables et les chaises, au sous-sol, dans des espaces étroits, dans un grenier,
causant l’infestation des toits en bardeaux de fente en cèdre et dans les garages et les hangars.
Leurs morsures sont venimeuses et se produisent surtout quand l’araignée est emprisonnée dans des
chaussures ou des vêtements, si on roule dessus dans le lit et quand on les rencontre lors du nettoyage des
aires d’entreposage. Le venin de l’araignée recluse attaque les cellules de la chair et produit la nécrose ou des
tissus morts chez les humains. Bien que la mort soit rare, dans certains cas le venin a été cause de décès chez
des adultes faibles et des enfants, car on n’avait pas donné des traitements médicaux rapidement.
Habituellement, on ne sent pas la morsure, mais une sensation de brûlure peut se produire quelque temps par
la suite, suivie d’une douleur intense. La réaction toutefois peut survenir jusqu’à une heure ou plus après la
morsure. La zone mordue se transforme d’abord en une petite ampoule blanche et enfle au fur et à mesure que
le venin attaque et tue les tissus de la zone affectée. Par la suite, les tissus affectés meurent et laissent une
plaie creuse ulcérée. D’autres réactions sont la fièvre, les frissons, le vomissement, la douleur aux articulations,
la peau tachetée, les ampoules, l’enflure, la démangeaison, la nausée, la jaunisse et les crampes.
La guérison est lente, habituellement de six à huit semaines. Quoique aucun antivenin ne soit disponible, un
traitement médical rapide peut empêcher une réaction grave et réduire l’étendue des tissus endommagés et
la cicatrisation, le défigurement ou l’amputation qui s’ensuivrait.
Pour éviter de se faire mordre par une recluse brune, secouer les chaussures ou les vêtements entreposés
avant de les porter. Vérifier le linge de lit des lits inoccupés et porter des gants de cuir en travaillant autour
d’habitats probables.
ABEILLES
Les abeilles sont des insectes de nature sociale dont la piqûre est venimeuse, qui abondent dans les milieux
urbains. Si on dérange leurs nids, les abeilles se défendent et peuvent infliger de multiples piqûres.
Les abeilles à miel sont moins agressives puisqu’elles vivent dans des arbres creux et d’autres cavités bien
protégés. Elles n’ont pas besoin de protéger leurs nids alors il n’est pas nécessaire qu’elles soient agressives
10-5-6
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et qu’elles piquent aussi souvent pour protéger leur nid. Ce type d’abeille ne pique qu’une fois car l’aiguillon
barbelé reste implanté dans la peau. Il faut enlever l’aiguillon implanté dans la peau, dès que possible, car
le sac de venin continuera à pomper pendant deux ou trois minutes pour injecter le venin plus profondément
dans la peau. La meilleure façon d’enlever l’aiguillon est de le gratter avec un ongle, cela évitera de presser
le venin du sac.
Les abeilles africaines font leur nid dans l’ouverture des branches d’arbre et dans des trous dans le
sol. Leurs nids sont vulnérables aux attaques et elles doivent se battre contre des prédateurs potentiels.
Par conséquent, elles sont facilement provoquées et constamment sur la défensive. Elles réagissent plus
rapidement, demeurent agitées plus longtemps et pourchassent leurs ennemis plus loin que les abeilles
européennes. La piqûre d’une seule abeille africaine n’est pas plus dangereuse que la piqûre d’autres abeilles
à miel, mais une attaque massive d’une centaine d’abeilles et une centaine de piqûres peuvent causer la mort.
Quelques fois on réfère aux abeilles africaines comme « abeilles meurtrières ».
Les abeilles africaines ressemblent aux autres abeilles à miel, mais elles sont plus petites, pèsent moins et
leurs aiguillons et leurs ailes antérieures sont plus courts. Elles sont plus nerveuses dans leurs ruches et volent
plus loin et sur un tracé plus en zigzag que les abeilles européennes.
GUÊPES
Il y a plusieurs espèces de guêpes en Amérique du nord, y compris, la guêpe jaune, le frelon et le poliste. La
couleur varie du noir à des combinaisons de noir avec du jaune, du blanc ou des marques brunes. Le corps
ailé et élancé mesure 10 à 29 mm. Toutes les espèces de guêpes ont un rostre pour mastiquer et les femelles
ont un aiguillon.
www.abellgroup.com
Figure 10-5-5 Guêpe
Les nids se situent autour des bâtiments, sur les vérandas, sous les avant-toits, au plafond, dans les greniers
ou dans les arbres et les buissons. Plusieurs espèces de guêpe construisent leurs nids sous le sol. Les guêpes
sont très protectrices de leur nid et, bien qu’elles n’utilisent le nid que pour une saison, il peut contenir jusqu’à
plus de 10 000 à 30 000 membres de l’espèce.
Comme font les abeilles, les guêpes injectent du venin sous la peau. Les guêpes ont des aiguillons lisses
contrairement aux abeilles et par conséquent peuvent piquer à de nombreuses reprises. Leur piqûre produit
une brûlure intense pendant quelques minutes, suivie d’une rougeur et d’une démangeaison au point de la
piqûre. Une enflure peut se former et disparaître dans trois ou quatre heures. Une piqûre de guêpe, en plus
d’être très douloureuse peut se révéler grave et quelques fois causer la mort.
Quand on se fait piquer par une guêpe, il faut laver la zone de la piqûre avec de l’eau et du savon. Si l’aiguillon
et le sac restent dans la plaie, on peut les gratter pour les enlever avec son ongle ou à l’aide d’une lame de
couteau. Puis, on doit laver de nouveau la zone affectée.
10-5-7
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La plupart des insectes sont une nuisance plutôt qu’un danger. Lorsque les maringouins, les mouches noires,
les mouches à chevreuil ou les aoûtats dérangent les randonneurs, ceux-ci ont plusieurs options pour déjouer
ces nuisances et réduire l’exposition en contrôlant leur environnement. Essayer d’éviter les campings où il y a
de l’herbe haute, des mauvaises herbes et de l’eau stagnante où les insectes sont abondants.
Vêtements et parfums
Éviter de porter des vêtements de couleurs vives puisqu’ils attirent les insectes. Porter des vêtements
de couleur pâle.
Limiter l’utilisation de parfums (p. ex. de l’eau de Cologne, des parfums, des désodorisants, des
shampoings, etc.) puisque les insectes sont attirés par leur odeur. Utiliser des savons et du détergent
sans odeur.
Insectifuges
Appliquer de l’insectifuge pour éloigner les insectes indésirables. On doit appliquer ces insectifuges sur les
endroits exposés du corps. De nombreux insectifuges sont faits de produits chimiques pour éloigner les insectes
et ont une période d’efficacité par application.
DEET : Protège des morsures de deux à six heures. Généralement, plus la concentration de DEET est
élevée, plus la protection est longue. Par contre, l’utilisation d’un produit ayant une concentration plus
élevée que 30 % n’apporte pas plus de protection.
P-menthane 3,8 diol : Donne une protection allant jusqu’à deux heures. Les enfants de moins de trois
ans ne doivent pas l’utiliser.
Huile de soja : Donne une protection d’une heure à trois heures et demie.
AVERTISSEMENT
Une concentration élevée de DEET peut être nocive à la santé d’une personne, plus particulièrement au
système nerveux.
NOTA
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QUESTIONS
Q4. Quel remède faut-il utiliser contre la morsure d’une veuve noire?
Q5. Quelle marque distincte fait ressortir l’araignée recluse des autres araignées?
Q6. Quelles précautions faut-il prendre pour éviter de se faire mordre par une araignée recluse brune?
Q7. Quel est la concentration de DEET que les cadets peuvent utiliser?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Parce que certaines personnes ont de graves réactions aux piqûres et aux morsures. Les insectes sont
porteurs de maladies graves.
R2. La chaleur, l’huile, la gelée de pétrole, l’alcool, le vernis à ongles, l’eau chaude.
R6. Secouer les chaussures et les vêtements entreposés ou non utilisés avant de les porter. Vérifier le linge
de lit des lits inoccupés et porter des gants de cuir en travaillant autour d’habitats probables.
R7. Pour les cadets de 12 ans, appliquer un maximum de trois fois par jour en utilisant la concentration de
DEET la plus faible, soit 10 % ou moins. Les cadets de 12 ans et plus doivent utiliser de l’insectifuge
ayant une concentration de 30 % et moins.
SUMAC VÉNÉNEUX
Le sumac vénéneux se trouve dans toutes les provinces à l’exception de Terre-Neuve et pousse sur les berges
sablonneuses, pierreuses ou rocheuses des ruisseaux, des rivières et des lacs. Il pousse dans les fourrés, le
long de l’orée ou l’ouverture d’un bois.
Caractéristiques
Plante brillante.
Pousse comme :
une vigne aérienne qui grimpe sur les surfaces rugueuses jusqu’à 15 m.
10-5-9
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Les feuilles ont trois folioles dont celle du milieu est plus longue que les deux autres.
www.cwss-scm.ca/weeds/images/F22_centralPoidonIvy.jpg
Figure 10-5-6 Sumac vénéneux
Les feuilles changent de couleurs : elles sont rougeâtres au printemps, vertes à l’été et différents tons de
rouge, jaune, orange et bronze à l’automne.
SUMAC À VERNIS
On trouve le sumac à vernis dans les marécages boisés du sud de l’Ontario et du sud du Québec. C’est un
grand arbrisseau ou un petit arbre de 6 à 12 folioles rassemblées en paires et une foliole additionnelle à la
fin. Les petites fleurs vert jaunâtre, en grappe, donnent de petits fruits vert blanchâtre qui pendent en grappes
de 10 à 30 cm de longueur.
http://res2.agr.gc.ca/ecorc/poison/vernix_e.htm
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http://res2.agr.gc.ca/ecorc/poison/vernix_e.htm http://res2.agr.gc.ca/ecorc/poison/vernix_e.htm
Figure 10-5-8 Sumac à vernis Figure 10-5-9 Sumac à vernis avec baies blanches
SUMAC DE L’OUEST
On trouve le sumac de l’Ouest dans l’Ouest du Canada. Il pousse en buisson, en racine de vignes et en
forme d’arbrisseau. Ses feuilles sont en trois folioles aux bords rugueux et très velues. Les fruits blancs sont
également velus. Le sumac de l’Ouest change continuellement de couleurs correspondant aux saisons : rouge
au printemps, vert à l’été et bronze rougeâtre à l’automne.
www.knowledge.org/oak/identify.html
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www.odsu.com/images/poioak1b.jpg www.coloma.com/reference/401-1-18-poisonoak.jpg
Figure 10-5-11 Sumac de l’Ouest Figure 10-5-12 Sumac de l’Ouest
Symptômes d’infection
Les symptômes de réactions allergiques au sumac vénéneux, à vernis et de l’Ouest sont similaires. Les voici :
Laver la peau infectée le plus tôt possible avec de l’eau froide afin de minimiser la gravité de l’éruption cutanée
et de prévenir la propagation de la sève sur la peau non contaminée. Même si l’irritation est intense, la plupart
des cas disparaissent d’une semaine à 10 jours. On peut soulager la démangeaison en appliquant des lotions
comme la calamine, qui est disponible dans la plupart des pharmacies.
On peut traiter le sumac vénéneux par les remèdes à base de plantes médicinales naturelles.
En campagne, si on entre en contact avec le sumac vénéneux, à vernis ou de l’Ouest, trouver
une plante nommée l’impatiente du Cap (de préférence orange et non jaune). Pour appliquer
l’impatiente du Cap, couper la tige, frotter son intérieur sur la peau exposée. Cela soulagera
l’irritation et préviendra éventuellement les éruptions.
www.westol.com/~banding/jewelweed-090602.jpg
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www.donwiss.com/pictures/F-2001-07-0410019.jpg www.naturealmanac.xom/natural_events/j/jewelweed.jpg
QUESTIONS
Q2. Quels sont les symptômes d’une personne qui est entré en contact avec une plante vénéneuse?
Q3. Quelle est le nom de la plante que l’on peut prendre comme remède à base de plantes médicinales
pour traiter une personne exposée à la plante vénéneuse?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Démangeaison sévère de la peau, inflammation rougeâtre et boursouflures. Dans des cas graves, des
boursouflures suintantes se développent.
QUESTIONS
Q5. Quels sont les symptômes d’une personne qui a été en contact avec une plante vénéneuse?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Parce que certaines personnes ont de graves réactions aux piqûres et aux morsures. Les insectes sont
porteurs de maladies graves.
R2. La chaleur, l’huile, la gelée de pétrole, l’alcool, le vernis à ongles, l’eau chaude.
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R5. Démangeaison sévère de la peau, inflammation rougeâtre et boursouflures Dans des cas graves, des
boursouflures suintantes se développent.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Il est important pour que toutes les personnes qui participent à un exercice en campagne sachent reconnaître
et faire face aux animaux, insectes et plantes dangereux afin d’assurer la sécurité de tous les participants.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
On doit donner cette leçon avant le XEC, pour permettre aux cadets d’être conscients de la possibilité des
animaux et des insectes dangereux en campagne. Il est important que l’instructeur se concentre sur les insectes
et les plantes qu’ils peuvent rencontrer dans leur région géographique.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-004 (ISBN 1-896713-00-9) Tawrell, P. (1996). Camping and Wilderness Survival: The Ultimate
Outdoors Book. Green Valley, ON, Tawrell, Paul.
C2-008 (ISBN 0-00-265314-7) Wiseman, J. (1999). The SAS Survival Handbook. Hammersmith, London :
Harper Collins Publishers.
C2-032 Curtis, S. (septembre 1998). Watch Your Language. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
www.backpacker.com/article/1,2646,135_article,00.html.
10-5-14
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, en
faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît
aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent
aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de reconnaître les effets que la température chaude et
la température froide peuvent avoir sur le corps et comment identifier et prévenir les malaises causés par
l’environnement.
IMPORTANCE
Les cadets doivent savoir comment reconnaître les dangers par temps chaud et temps froid, et comment traiter
les effets de ces conditions. Savoir comment bien identifier diverse malaises causés par la chaleur et le froid et
comment prendre les mesures de prévention appropriées assurera une expérience en formation en campagne
sécuritaire, amusante et valable quelles que soient les conditions météorologiques.
10-6-1
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Point d’enseignement 1 Expliquer comment identifier les lésions causées par le froid
GELURES
Les gelures surviennent quand les tissus mous du corps gèlent. Lorsque la circulation de sang ralentit, le liquide
entre les cellules peut geler. Les cellules deviennent déshydratées quand les cristaux de glace se forment
sur eux. Les gelures se forment sur les parties du corps telles les doigts, les orteils, le menton, le nez et les
oreilles. Elles représentent un danger constant pendant des activités aux températures inférieures au point de
congélation, surtout lorsque accompagné par des vents forts.
Gelures superficielles. Aussi appelées gelures légères. Elles affectent seulement la peau, et ne causent pas
beaucoup de dommages. Seulement la couche superficielle de la peau gèle. Elles peuvent développer suite au
contact entre la peau et le métal froid ou lorsqu’il y a un refroidissement éolien extrême. Après qu’on réchauffe
l’endroit avec la gelure superficielle, la peau gelée devienne rouge, et après quelques jours, la peau pèlera,
et ressemblera à un coup de soleil.
Gelures profondes. La gelure passe au tissu sous-jacent. Elle pourrait sembler dure à la surface, et molle en
dessous. Normalement, des ampoules se forment dans les 24 heures qui suivent le réchauffement. La gelure
a besoin d’un réchauffement approprié, pas juste d’une application de chaleur. Si la gelure devient encore plus
profonde, la blessure affecte les tissus plus profonds et les muscles. Des ampoules remplies de liquide ou de
sang, ou qui se forment dans les 48 heures qui suivent le réchauffement, indiquent des gelures profondes.
Elles peuvent entraîner une perte de tissu et des dommages permanents, incluant la perte de quelques parties
ou toute la zone affectée. Les soins en campagne appropriés peuvent faire la différence entre un handicap
temporaire et une blessure permanente.
Douleur ou engourdissement des doigts, des orteils, des talons ou des mains et pieds entiers.
10-6-2
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La prévention
Gelure superficielle. Est fréquente sur le visage, est associée avec le vent d’origine naturelle ou le vent causée
par un véhicule en mouvement. Un passe-montagne peut prévenir les gelures parce qu’il conserve une poche
d’air chaud autour du visage. En vents forts, couvrir le nez et les joues avec un masque facial, un foulard, ou
tout autre tissu qui conserve la chaleur. Il est difficile de ressentir la gelure, alors le premier signe peut venir
d’un compagnon qui remarque un point blanc sur votre visage. Les gelures sur les mains sont communes si
on travaille avec de métal froid ou qu’on le touche.
Gelure profonde. Survient souvent lorsqu’on est exposé aux températures au-dessous du point de congélation
sans l’occasion de se réchauffer, ou lorsque les mains et les pieds deviennent mouillés et gèlent. Il est important
de manger souvent pour maintenir la chaleur corporelle, de boire souvent pour éviter la déshydratation, et
de se reposer pour éviter la fatigue, tout en restaurant la circulation. Il faut réchauffer des pieds engourdis et
douloureux immédiatement.
Traitement
Ne pas utiliser de neige, ni d’huile. Ne pas appliquer de pression, ne pas frotter, ne pas masser.
Gelure superficielle. Sert d’avertissement. Un nez gelé est la gelure superficielle la plus commune. Les gelures
superficielles peuvent être dégelées avec la chaleur corporelle. Placer la paume de la main chaude sur les
joues ou les oreilles, et placer des mains avec gelures auprès de votre poitrine, entre les cuisses ou dans les
aisselles. Dans le cas de gelures superficielles avec ampoules, la victime pourrait devoir être évacuée pour
des soins médicaux.
Gelure profonde.. Enlever tout vêtement constrictif tels les bottes, les chaussettes, les gants, sans
endommager encore plus la zone affectée. On doit placer la partie gelée près d’une partie du corps non gelée,
ou l’exposer à l’air chaud. Le dégel rapide à l’aide de la chaleur externe est la façon la plus facile de traiter la
gelure. Nettoyer et panser l’endroit pour prévenir l’infection. Ne forcer pas la personne blessée de s’exercer,
et ne la chauffer pas devant un feu en plein air. Obtenir immédiatement de l’aide médicale.
L’exposition au froid, ou l’hypothermie, est la baisse de la température centrale du corps. L’exposition comprend
trois niveaux – légère, modérée et grave. Il est difficile de reconnaître la fin d’un niveau et le début du prochain
sans un thermomètre spécial.
est éveillé;
tremble;
10-6-3
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ne tremble plus;
Exposition grave. L’exposition modérée devient rapidement l’exposition grave. Rendu à ce point, le blessé
est dans un coma, et est très proche de la mort. En exposition grave, le blessé :
a une respiration lente et peu profonde ainsi qu’un pouls faible, lent, irrégulier ou absent; et
Pendant ce temps, le blessé aura l’apparence d’être mort. Il est important de se rappeler que, même s’il semble
être mort, il pourrait avoir un pouls faible et une respiration. On ne peut pas déterminer si quelqu’un est mort
avant qu’on ne réchauffe le corps et qu’il n’y ait toujours pas un signe de vie.
La prévention
Éviter d’avoir trop chaud et de transpirer : porter des vêtements respirant amples en couches. Le coton
devient humide facilement et est lent à sécher. La laine est chaude, même lorsqu’elle est mouillée, et des
tissus modernes comme le polypropylène ou le polyester sont meilleurs pour la couche touchant le corps.
Éviter d’avoir froid pendant une longue période : prendre des pauses pour boire des boissons chaudes,
et essayer de s’abriter du vent. Ne pas continuer si vous avez vraiment froid.
Manger souvent : c’est une source d’énergie pour le corps. Les sucres et les féculents se convertissent
en énergie le plus rapidement.
Boire beaucoup : la déshydratation est une des causes majeures à l’exposition. Des boissons chaudes
et sucrées sont les meilleures, mais on peut aussi boire l’eau froide. Ne mangez pas de la neige si vous
avez froid.
Exercer les gros muscles : cela crée la chaleur. Continuer d’agiter les orteils et les doigts s’ils se
refroidissent. Les agiter ne vous réchauffera pas beaucoup : pour ce faire, il faut bouger les gros muscles
des bras et des jambes. Balancer les bras vigoureusement, et placer les mains dans les aisselles.
Vérifiez vos camarades souvent : s’ils commencent à être maladroits, à trembler, à avoir des troubles
d’élocution, ou de se comporter de façon étrange, vous pouvez soupçonner l’exposition. Rappelez-vous
que les personnes qui souffrent de l’exposition ne peuvent pas toujours la ressentir.
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Traitements
permettre les tremblements de continuer, parce que c’est un mécanisme de réchauffement du corps; et
Le réchauffement par contact peau-sur-peau ou avec un sac de couchage est la meilleure façon d’aider la
personne.
Exposition modérée. Si le blessé souffre de l’exposition modérée, le traiter comme pour l’exposition légère,
en ajoutant les points supplémentaires suivant :
Ne pas lui donner de liquide avant qu’il ne soit éveillé, et qu’il comprenne ce qui se passe. Cela aidera
à prévenir l’étouffement.
Ne jamais être brusque avec quelqu’un qui a subi une exposition modérée, et ne pas le laisser bouger
beaucoup, parce que le mouvement affecte le cœur, et peut entraîner l’insuffisance cardiaque.
Exposition grave. Il faut avoir un traitement médical. Cependant, il y a certains soins qu’on peut donner à une
personne qui souffre de d’exposition grave. Ce sont :
Si l’aide médicale n’est pas disponible, et que vous êtes loin de l’aide, vous devriez :
mettre des bouteilles d’eau chaude (enveloppées) à côté de la poitrine, du cou et à l’aine mais pas ailleurs;
et
garder les personnes au chaud et les laisser récupérer très lentement, tout en ne les bougeant pas.
Il est très important que les bouteilles d’eau ne soient que légèrement chaudes, parce que trop de chaleur
endommagera la peau. Ne frotter pas les mains, les pieds ou les jambes, ni les bouger si on peut éviter cela.
Si le blessé récupère, son ouïe est le premier sens à revenir, ensuite la vue. Il pourrait perdre le contrôle de
ses intestins.
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QUESTIONS
Q3. Quelles sont certaines choses que vous pouvez faire pour prévenir l’exposition?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. N’importe quel des éléments suivants : prendre des vêtements supplémentaires, éviter la transpiration
et le refroidissement à long terme, manger souvent, boire beaucoup, rester actif, veiller sur les autres
fréquemment.
CRAMPES DE CHALEUR
Les crampes de chaleur sont causées par la perte du sel lors de la transpiration excessive, et elles surviennent
parce que le système de refroidissement du corps ne réussit pas à contrôler la température du corps. C’est
un signe d’avertissement d’épuisement par la chaleur, et elles surviennent dans les muscles qui font le plus
d’effort, comme les bras, les jambes et l’abdomen.
Symptômes : Traitement :
Respiration peu profonde. Mettre à l’ombre.
Vomissement. Repos.
Étourdissement. Boire de l’eau avec un peu de sel dissous
(seulement une pincée pour 500 mL).
L’épuisement par la chaleur est causé par l’exposition aux hautes températures et à l’humidité, avec une perte
de fluides corporels par la transpiration excessive. On peut souffrir d’épuisement par la chaleur sans l’exposition
direct au soleil : le fait d’être dans un bâtiment chaud avec une mauvaise ventilation peut être assez.
Symptômes : Traitements :
Visage blême. Mettre à l’ombre.
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COUP DE CHALEUR
Un coup de chaleur se produit lorsque le cerveau ne réussit pas à réguler la température du corps à l’aide des
mécanismes de refroidissement, et la transpiration arrête. On peut souffrir de coup de chaleur après seulement
quelques heures d’exposition à la chaleur intense, mais normalement on ne souffre de coup de chaleur qu’après
quelques jours d’exposition prolongés (p. ex. vague de chaleur, vacances sous les tropiques). Les personnes
venant des climats tempérés qui n’ont pas eu la chance de s’acclimater font face à un risque plus élevée d’être
affecté. Pendant des activités ardues ou à hautes températures, les chances de souffrir d’un coup de chaleur
augmentent.
Symptômes : Traitement :
Peau chaude et sèche. Reposer dans l’ombre avec la tête et les épaules
Visage rouge et fébrile (transpiration arrêtée). légèrement levées.
COUP DE SOLEIL
Un coup de soleil est la brûlure de la peau par l’exposition au soleil ou à une lumière ultraviolet. La peau brûle
quand l’exposition au soleil (ou à une source de rayons ultraviolets) dépasse la capacité du corps de protéger
la peau : le pigment protecteur. La meilleure prévention pour le coup de soleil est de couvrir le plus de surface
cutanée possible, et d’appliquer un écran solaire avec un FPS minimum de 30 à la peau nue.
Une personne au teint clair peut prendre un coup de soleil en dedans de 15 minutes au soleil de midi, tandis
qu’une personne avec la peau basanée pourrait tolérer cette exposition pendant des heures sans effet. Un
vrai coup de soleil avec des ampoules est très dangereux, surtout pour les personnes avec la peau claire ou
sensible. Si le coup de soleil couvre plus de deux tiers du corps, il peut causer la mort.
Traitement :
Rester à l’ombre.
Couvrir les ampoules avec des pansements (NE LES ÉCLATER PAS).
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YEUX DOULOUREUX
Les reflets du soleil peuvent causer de la douleur pour les yeux. Il arrive souvent lorsqu’on est sur un lac ou
un océan, dans le désert, ou dans un endroit couvert de neige. Il est causé par la surexposition au soleil ou
par les particules de poussière.
Traitement :
Rester à l’ombre.
Utiliser un masque et appliquer une couche foncée sous les yeux avec du charbon pour prévenir la
nouvelle crise.
DÉSHYDRATATION
La déshydratation est une condition qui survient lorsqu’une personne élimine plus de fluides qu’elle en absorbe.
Le corps humain comprend environ deux tiers d’eau, et quand une personne devient déshydratée, cela signifie
que la quantité d’eau dans le corps est tombée en dessous du niveau requis pour le bon fonctionnement du
corps.
Pour prévenir la déshydratation, on doit boire beaucoup d’eau. On recommande qu’une personne boive
1.2 litres (de six à huit verres) d’eau à chaque jour. Lorsqu’on fait de l’exercice, la consommation d’eau doit
augmenter à un litre d’eau par heure d’exercice en plus de la quantité quotidienne. La consommation d’eau
doit augmenter aussi si on fait l’exercice dans des conditions excessives de chaleur ou par temps chaud, parce
qu’on transpire plus et élimine plus de liquide du corps.
QUESTIONS
Q2. Si vous étiez exposés aux rayons ultraviolets pendant une période de temps prolongée, qu’est-ce qui
vous arriverait?
10-6-8
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Peau chaude et sèche, visage rouge et fébrile (transpiration arrête), hausse de température, pouls
rapide et fort, mal de tête sévère, souvent avec vomissement, possibilité d’inconscience.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. N’importe quel des éléments suivants : prendre des vêtements supplémentaires, éviter la transpiration
et le refroidissement à long terme, manger souvent, boire beaucoup, rester actif, veiller sur les autres
fréquemment.
R2. Pour prévenir la déshydratation, on doit boire beaucoup d’eau. On recommande qu’une personne boive
1.2 litres (de six à huit verres) d’eau à chaque jour. Lorsqu’on fait l’exercice, la consommation d’eau
doit augmenter à un litre d’eau par heure par-dessus la quantité quotidienne. La consommation d’eau
doit augmenter aussi si on fait de l’exercice dans des conditions excessives de chaleur ou par temps
chaud, parce qu’on transpire plus et élimine plus de liquide du corps.
R3. La meilleure prévention pour le coup de soleil est de couvrir le plus de peau possible, et d’appliquer un
écran solaire avec un FPS minimum de 30 à la peau nue.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets seront maintenant plus en mesure de reconnaître les malaises causés par l’environnement, ainsi
que les blessures qui peuvent survenir lors de la participation dans les exercices d’entraînement en campagne
en toute saison.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
10-6-9
A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-004 (ISBN 1-896713-00-9) Tawrell, P. (1996). Camping and Wilderness Survival: The Ultimate
Outdoors Book. Green Valley, ON, Tawrell, Paul.
C2-008 (ISBN 0-00-265314-7) Wiseman, J. (1999). The SAS Survival Handbook. Hammersmith, London,
Harper Collins Publishers.
C2-009 (ISBN 0-684-85909-2) Harvey, M. (1999). The National Outdoor Leadership School’s Wilderness
Guide. New York, NY, Fireside.
10-6-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 7
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer
à une étude supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur
de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures et de superviser les cadets pendant la mise
en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit monter une tente comme membre d’un groupe et aménager son espace
de tente personnel.
IMPORTANCE
Il est important d’avoir des abris pour protéger les cadets contre les intempéries et offrir des endroits où dormir.
Les abris qui ne sont pas efficaces dérangeront le déroulement de l’entraînement et entraîneront des risques
pour les cadets.
10-7-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Les cadets utiliseront des tentes commerciales qui ont différentes grandeurs et formes,
sont faites de différents matériaux et qui se montent différemment. Les instructeurs et les
utilisateurs doivent lire les livrets d’information fournis avec la tente utilisée pour savoir
comment la monter.
Les styles de tente moderne incluent la tente dôme, la tente tunnel et la tente à parois inclinées (structure en
A). Il y a des tentes trois saisons et des tentes quatre saisons. Les tentes trois saisons sont conçues pour offrir
une bonne aération au printemps, en été et en automne et fournir une bonne protection contre les intempéries
dans toutes les conditions sauf lors de chutes de neige abondante et de vents très violents. Plusieurs tentes
trois saisons possèdent des toiles intérieures de mailles, qui réduisent la condensation et qui souvent peuvent
être utilisées sans toile comme abri frais contre les insectes pendant les nuits chaudes. Les tentes trois saisons
sont plus aérées, moins coûteuses, plus légères, plus compactes et peuvent être plus logeables que les tentes
quatre saisons. Leur versatilité les rend populaires auprès des randonneurs, des pagayeurs et des cyclistes.
Une tente quatre saisons est fabriquée à partir de matériaux plus résistants et est conçue pour résister à
de grands vents et être utilisée dans des environnements froids. Pour les expéditions de grande randonnée
pédestre, choisir une tente ou un abri qui fournit une protection suffisante pour une personne et ses effets
personnels. Il n’y a pas de tente ou d’abri ignifugé, il faut donc faire preuve de prudence avec une flamme nue.
On classe les tentes par le nombre de personnes qui peuvent y être couchées. Lorsqu’on choisit une tente, on
doit prendre une tente d’une personne de plus que le nombre de personnes qui doivent y coucher, pour garder
de la place pour les effets. Certains modèles de tentes sont pourvus d’un petit endroit à l’abri près de la porte,
appelé un vestibule, pour entreposer les effets personnels.
Certaines tentes ont un double-toit (une bâche imperméable qui recouvre la tente) pour se garder au sec,
tandis que d’autres ont des parois et un toit imperméables. Les tentes doivent être complètement sèches avant
de les emballer.
10-7-2
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www.mec.ca/tarn3
Figure 10-7-1 Exemple de tente et parties nommées (sans haubans)
Il y a de nombreux styles, grandeurs, formes et matériaux d’abris préfabriqués. La plupart utilisent les articles
communs suivants :
Les perches (aluminium, fibre de carbone ou fibre de verre). Elles supportent les parois de la tente.
Les haubans pour le support. On peut les fabriquer à partir d’un matériel léger et imperméable et on les
étire à partir du matériel de la tente pour lui donner une forme et une stabilité.
La tente même. On fabrique habituellement les tentes et les abris en nylon, en polyester, en toile ou en
coton, et, souvent, il s’agit d’une seule pièce dans laquelle on insère les perches.
Piquets. On doit utiliser des piquets pour certaines tentes afin de la fixer au sol pour du support
supplémentaire ou pour tenir le bout des haubans.
Le double-toit. On utilise un double-toit sur de nombreuses tentes pour une imperméabilité supplémentaire.
Souvent, les double-toits agissent comme vestibule à la porte de devant ou de derrière, où on peut
entreposer les effets personnels.
QUESTIONS
Q1. Quelle grandeur de tente devrait-on prendre si deux personnes y couchent avec leurs effets personnels?
Q2. Quelles sont les deux classes de tentes en fonction des saisons et quelle est la différence entre les
deux?
Q3. Comment appelle-t-on le matériel en bâche que l’on met au-dessus de la tente?
10-7-3
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Une tente pour trois personnes si on veut y mettre les effets personnels.
R2. Les tentes trois saisons et les tentes quatre saisons. Les tentes trois saisons sont conçues pour le
printemps, l’été et l’automne, et les tentes quatre saisons sont fabriquées à partir de matériaux plus
solides qui résistent aux vents forts et sont utilisées dans des environnements froids.
R3. Double-toit.
MONTAGE ET ANCRAGE
Monter (dresser)
Les instructeurs doivent démontrer aux cadets comment monter une tente
commerciale utilisée par le corps de cadets.
Rassembler les cadets dans un endroit approprié et effectuer toutes les étapes
de montage de la tente commerciale, une à une, telles que décrites dans le livret
d’instruction du fabricant.
Éviter les endroits avec des arbres morts au cas où le vent ou d’autres facteurs environnementaux les
feraient tomber.
Éviter les sommets de colline à découvert qui exposent la tente au vent et aux éclairs.
S’assurer d’être à au moins 100 m de l’aire de cuisson (les ours et autres animaux sont attirés par l’odeur
de la nourriture).
S’assurer que l’aire de repos est exempte d’objets pointus, de larges brindilles et de roches.
S’assurer d’être à au moins 100 m d’une source d’eau (la faune locale a besoin de l’accès à l’eau pour sa
survie et la présence d’un campement peut interrompre ses habitudes).
Choisir une aire de campement qui n’est pas à la vue directe de la faune (à au moins 10 m d’un sentier,
d’un chemin ou d’une route).
Monter l’abri sur une surface permanente comme le sable, la roche ou le gazon (on peut endommager
des plantes fragiles en utilisant l’endroit. Éviter de déplacer de grosses roches ou branches).
10-7-4
A-CR-CCP-701/PF-002
soutenir la tente avec des piquets en s’assurant que les cordes sont raides (sans jeu ni mou); et
Une tente raide est plus solide, et l’eau et la neige sont dégagées plus facilement.
OBJECTIF
L’objectif de l’activité est de faire monter une tente par les cadets, disposée à un endroit approprié.
RESSOURCES
Tentes.
Sacs de couchage.
Matelas gonflables.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Cette activité se déroulera comme une compétition, similaire aux principes d’un jeu. Les cadets auront le défi
de monter une tente au complet et aménager leur espace de campement en 40 minutes. Il faut effectuer les
étapes suivantes :
On assignera aux cadets des groupes correspondants au nombre de personnes que la tente fournie peut
contenir. Pendant l’XEC, les cadets dormiront avec le groupe qu’on leur a assigné.
On assignera aux cadets un endroit qu’on a déterminé où monter la tente avant cette leçon.
Les cadets monteront la tente selon les instructions du fabricant tel que mentionné au PE1.
Une fois que les groupes et les endroits sont assignés (déterminés précédemment), expliquer aux cadets
qu’il y aura un petit défi au montage de la tente.
Les cadets auront seulement 15 minutes pour monter la tente et aménager leur espace.
L’instructeur supervise les cadets continuellement tout au long du point d’enseignement en donnant des
directives là où c’est nécessaire.
De l’aide et de la supervision de la part d’autres membres du personnel peuvent être nécessaires et sont
encouragées.
MESURES DE SÉCURITÉ
10-7-5
A-CR-CCP-701/PF-002
S’assurer que, advenant l’utilisation d’outils (p. ex., haches, couteaux, marteaux), il y a une supervision
directe.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Aider les cadets qui ont de la difficulté en n’oubliant pas qu’il s’agit d’une compétition.
Une fois le temps écoulé, évaluer les tentes pour déterminer quel groupe a le meilleur abri terminé (se
référer à la confirmation du PE2 pour les détails des critères d’évaluation).
Une fois que le groupe gagnant est déterminé, être créatif et récompenser les cadets.
Aire de repos dégagée de tout objet pointu qui pourrait endommager la tente.
Les cadets ont monté la tente selon les instructions du fabricant, en s’assurant que :
les piquets fixent la tente au sol à des endroits appropriés par rapport à la tente;
les haubans sont raides et placés à un endroit sécuritaire, et contribuent à la solidité globale de la
tente;
ESPACE DE TENTE
Puisque les abris préfabriqués ont de nombreux styles, grandeurs et formes, il est difficile de spécifier une
disposition particulière d’un espace de tente propice à tous les types. Par contre, il existe quelques lignes
directrices que les campeurs devraient suivre :
Lors des journées chaudes et ensoleillées, on laisse les portes de la tente ouvertes pour faire circuler l’air
(le double-toit est fermé).
On place le matelas gonflable dans la tente, s’il est autogonflant, laisser assez de temps pour que l’air
gonfle le matelas.
On laisse le sac de couchage roulé jusqu’au coucher, si c’est un sac en duvet, le laisser gonfler.
On range les effets personnels au pied de la tente ou à l’extérieur sous une bâche.
Enlever les chaussures avant d’entrer (restreint la boue et l’eau à l’intérieur de la tente).
10-7-6
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur demande aux cadets d’aménager leur espace de lit et doit corriger les erreurs le plus tôt possible.
L’instructeur évalue l’espace de lit en s’assurant que :
le matelas gonflant est placé à plat, sa valve ouverte pour que l’air le gonfle;
L’instructeur peut mettre fin à la leçon et demander aux cadets de continuer d’autres activités,
selon l’horaire d’instruction de l’XEC. Le PE4 peut se dérouler à la fin de l’XEC en tant que
partie du démontage du site.
L’instructeur doit démontrer le processus au complet pour enlever une tente d’un site de
campement, ou le démontage d’une tente. Les cadets démontent à leur tour leurs tentes,
sous la supervision de l’instructeur qui donne ses commentaires.
DÉMONTAGE
Afin d’enlever une tente d’un site de campement, on doit premièrement extraire du site de campement tout ce
qui appartient à la tente. On enlève en premier les ficelles ou les cordes qui fixent la structure. L’espace de lit doit
revenir comme il était (replacer les bâtons et les roches enlevés pour dormir). Enlever les déchets qui restent.
Si le temps le permet, les unités peuvent décider d’inclure une activité similaire à celle
présentée au PE2.
PLIAGE ET ENTREPOSAGE
Il y a de nombreux styles, grandeurs, formes et matériaux différents d’abris préfabriqués. Afin de bien plier la
tente, suivre les instructions du fabricant.
À la fin d’un voyage de camping, si la tente doit être entreposée pour une longue période, le campeur doit :
10-7-7
A-CR-CCP-701/PF-002
faire sécher complètement. Si on range une tente mouillée, la combinaison de la chaleur de la pièce, la
boue et l’eau causeront de la moisissure qui fera détériorer le matériel de la tente;
ranger la tente dans un grand sac respirant pour que toute condensation qui se forme s’évapore facilement;
ranger les perches assemblées pour diminuer la tension sur les cordes élastiques. Si ce n’est pas possible,
on doit les plier en deux pour que l’élastique soit étiré de façon égale et les ranger dans un grand sac
pour diminuer la tension; et
On demande aux cadets d’imiter le démontage d’une tente comme membre d’un groupe, sous supervision,
pendant que l’instructeur donne des commentaires. L’instructeur doit s’assurer que d’autres instructeurs sont
disponibles, au cas où la supervision des groupes de tente deviendrait difficile.
La confirmation de ces compétences se déroulera pendant l’XEC, où les cadets doivent d’abord monter et
aménager une tente et ensuite la démonter et l’emballer pour son entreposage.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Une tente bien montée assure un abri confortable, sécuritaire et stable. Un espace de tente bien aménagé
contribue également à une expérience de camping de nuit agréable.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Faire une tournée d’inspection avant d’enseigner la leçon et déterminer les aires de couchage et les sites de
campement pour les cadets.
On peut diviser cette leçon en deux parties. Les cadets doivent apprendre comment monter une tente, la
monter et aménager l’espace de lit dans une tente de groupe, au début de l’XEC. On peut poursuivre par les
instructions de démontage d’une tente, le remballage pour l’entreposage, mais ces activités devraient prendre
place à la fin de l’XEC pendant la période de démontage.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-009 (ISBN 0-684-85909-2) Harvey, M. (1999). The National Outdoor Leadership School’s Wilderness
Guide. New York, NY, Fireside.
10-7-8
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 8
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, en
faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît
aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent
aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de mettre en pratique les principes de camping écologique
lors d’un exercice d’entraînement en campagne (XEC) sur la zone de campement.
IMPORTANCE
L’instruction sur les expéditions joue un grand rôle dans le programme des cadets de l’Armée. Qu’il soit
question de la formation au corps ou d’expéditions internationales, les occasions de participer à ce type
d’instruction sont nombreuses. Les connaissances présentées dans cette leçon permettront aux cadets d’y
participer efficacement, tout en respectant l’environnement et en le retournant à sa condition naturelle à leur
départ.
10-8-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Étape 1. Il faut que l’instructeur explique les sept principes de camping écologique en utilisant
la méthode par l’exposé interactif. Il a 15 minutes pour ce faire. Il y a un document de cours
disponible à l’annexe A de ce guide pédagogique, intitulé les principes de camping écologique,
qui a été développé pour les cadets.
Étape 2. À la fin de l’étape 1, l’instructeur divisera les cadets en sept groupes, assignera à
chaque groupe un principe de camping écologique, et leur demandera de développer une
mini pièce de théâtre associé avec leur principe. On a attribué 10 minutes pour cette activité.
En certaines régions du pays, les conséquences de la sur-utilisation sont très évidentes. Les sentiers sont
tellement érodés que les racines d’un arbre peuvent former une structure en toile d’araignée à un pied ou plus
au-dessus du sol. Des ronds à feu, des déchets et des parcelles dénudées et sans vie sont courants, mais
ils ne représentent que les signes évidents d’impact. Il y a plusieurs autres facteurs qui sont moins évidents,
comme la pollution de l’eau et l’absence de certaines plantes et certains animaux. Il ne s’agit que de quelques-
unes des raisons pour lesquelles on a adopté le principe de camping écologique. Les sept principes qui suivent
sont des lignes directrices à suivre lorsqu’on participe à une activité de formation par l’aventure à l’extérieur.
PRÉPARER ET PRÉVOIR
Planifier en considérant les objectifs et les attentes. Suivre ces étapes avant de partir aidera à minimiser
l’incidence des humains sur le sentier. Quelques points à considérer :
Connaître la réglementation et les particularités du lieu visité. L’environnement est très diversifié.
Prendre le temps de rechercher les endroits précis aidera le groupe à emballer et à se préparer.
Préparer pour les intempéries, les dangers et les situations d’urgence. On ne doit jamais sous-
estimer l’importance des renseignements concernant les conditions météorologiques, les dangers et les
urgences. Vérifier avec les services de prévisions météorologiques et faire une recherche sur l’historique
saisonnière des conditions météorologiques de l’endroit pour accumuler le plus de renseignements sur
les conditions météorologiques qui pourraient se produire. Il faut toujours être préparer pour les pires
conditions météorologiques possibles et pour toute situation d’urgence.
Planifier les repas et remballer les aliments pour minimiser les déchets. Réduire la quantité de
nourriture apportée en planifiant très attentivement les repas et en remballant les aliments réduira aussi
la quantité de déchets. L’élimination de ces déchets réduit la possibilité de laisser accidentellement des
déchets sur les lieux.
La végétation piétinée et les sentiers érodés peuvent durer pendant des années, ou même des décennies.
Choisir de marcher et monter les tentes sur des surfaces permanentes (c.-à-d. roche, sable, gravier, herbes
sèches, neige ou eau). Il faut observer les directives suivantes :
Concentrer la randonnée sur les sentiers et les sites de camping déjà établis. Dans des endroits
populaires, utiliser les emplacements que d’autres personnes ont déjà utilisé. Marcher aux endroits déjà
usés réduira l’incidence sur l’environnement à long terme.
10-8-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Marcher en file indienne au milieu du sentier, même lorsqu’il est mouillé ou boueux. Les sentiers
usés fréquemment présentent des signes d’utilisation. Se déplacer au milieu du sentier réduit l’usure aux
bords du sentier.
Éviter de prendre des raccourcis hors des sentiers établis. Rester sur les sentiers. Prendre
des raccourcis autour des obstacles peut sauver du temps, mais l’incidence sur la végétation et
l’environnement est important.
Se déplacer sur des roches, du gravier, des herbes sèches ou de la neige. Ces surfaces sont
permanentes et peuvent résister à la pression des humains. Dans des endroits vierges sans impact visible,
un groupe ne doit pas marcher en file indienne, mais devrait se disperser et trouver des routes séparées.
Faire du camping à 100 mètres des lacs et des ruisseaux. Il est possible de polluer l’eau souterraine
et l’eau venant des lacs et des ruisseaux par le contact humain. En gardant une distance d’au moins
60 mètres de ces sources d’eau, les cadets feront leur part pour limiter l’impact sur l’écosystème.
On emballe, on remballe. Inspecter le site de camping et les aires de repos pour des déchets ou de la
nourriture oubliée. Remballer tous les déchets, les restes et les ordures.
Élimination des excréments. Pour éliminer les excréments, creuser un petit trou de 16 à 20 centimètres de
profondeur à au moins 60 mètres des sources d’eau, du site de camping et des sentiers. Couvrir et déguiser
le trou après. S’assurer de suivre les directives supplémentaires (s’il y en a) du propriétaire ou du gestionnaire
du secteur d’entraînement, et d’adhérer aux directives régionales qui pourraient être en place.
Rapporter le papier hygiénique et les produits d’hygiène. Le papier hygiénique et les produits d’hygiène
féminine prennent beaucoup de temps à se détériorer, surtout si plusieurs personnes participent à l’exercice.
S’assurer d’employer un plan d’élimination approprié.
Laver le corps ou la vaisselle. Transporter l’eau à une distance de 60 mètres des ruisseaux ou des lacs, et
utiliser une petite quantité de savon biodégradable. Disperser l’eau de vaisselle après avoir utilisé une passoire.
On peut trouver plusieurs structures merveilleuses, des objets fascinants et articles intéressants en randonnée.
On doit laisser ces choses pour que les autres puissent en profiter aussi.
Préserver l’héritage. Les structures du patrimoine ou historiques et des artéfacts sont pour l’appréciation
de tous.
Laisser la flore et la faune intactes. On doit laisser les plantes, les roches et les animaux intacts et ne
pas les perturber.
Éviter de construire des structures. En campagne, la pratique courante est d’inventer ou fabriquer des
structures et des meubles ou de creuser des tranchées pour faciliter la vie. Cependant, ces actions ont
une incidence visible de la présence humaine non-naturelle sur l’environnement. Si on doit absolument
fabriquer quelque chose, une fois qu’on l’a finie, on doit retourner l’environnement à son état d’origine.
Les feux traditionnels ouverts ont une incidence destructive sur le paysage à long terme, et on peut éviter ces
effets en utilisant des réchauds légers. Si les feux sont permis, construire des feux d’impact minime en se
servant d’un foyer existant, d’un bac à feu, ou d’un remblai de terre. N’utiliser que du bois mort et des branches
par terre d’une grosseur plus petite que le poignet d’un adulte. Laisser le feu brûler jusqu’à ce qu’il ne reste
que des cendres. Ensuite, saturer les cendres avec l’eau et en disposer. Il devrait y avoir peu ou pas de signes
de feu.
10-8-3
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Les animaux dans leur environnement naturel ne sont pas habitués à la présence des humains. Même
si certains animaux sauvages peuvent s’adapter à la présence humaine, d’autres ne peuvent pas, et ils
s’enfuiront, parfois en abandonnant leurs petits et leurs habitats préférés. Comme invités dans l’environnement,
et comme aventuriers, on doit respecter la faune en respectant des directives simples, telles que :
Protéger la faune et la nourriture en entreposant les rations et les déchets de façon sécuritaire.
Éviter de déranger les animaux sauvages pendant les périodes sensibles (c.-à-d., l’accouplement, la
nidification, la croissance des petits, ou pendant l’hiver).
Lors de la randonnée en montagne, il est probable qu’on rencontrera d’autres voyageurs. S’assurer de
respecter les autres et faire preuve de courtoisie élémentaire :
Permettre aux bruits de la nature de prédominer en évitant de parler fort ou de faire beaucoup de bruit.
ACTIVITÉ – CHARADES
Durée : 10 min
OBJECTIF
RESSOURCES
S.O.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Cette activité d’apprentissage exigeant une participation se déroule sous forme de charades données par
de petits groupes. L’instructeur divise les cadets en sept groupes et donne à chaque groupe un principe
de camping écologique. Chaque groupe va devoir effectuer une mise en situation de leur principe, et les
autres groupes doivent deviner le nom du principe. Les instructions suivantes expliquent la procédure
exacte pour le déroulement de l’activité.
10-8-4
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Donner aux cadets 30 secondes pour créer une mise en situation sans paroles d’une minute qu’ils
présenteront au groupe.
Choisir au hasard les groupes pour présenter leur charade devant le groupe.
S’il y a suffisamment de temps, répéter la charade, mais en assignant aux groupes des principes
différents.
Nota : On pourrait aussi retarder l’activité à la soirée pour que les cadets puissent pratiquer leurs charades
avant de les présenter.
MESURES DE SÉCURITÉ
Pendant la présentation des charades, l’instructeur doit se servir de son jugement personnel et il doit intervenir
s’il pense que la sécurité est compromise. Il s’agit d’une activité supervisée.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Les instructeurs doivent superviser et surveiller l’activité de façon continue pour s’assurer que les cadets
présentent la matière correctement.
QUESTIONS
Q2. Dans les bois, il y a souvent des écureuils qui se promènent autour du site de camp. Quel pourcentage
de vos provisions pouvez-vous donner aux écureuils?
Q3. Que doit-on vérifier pour déterminer les vêtements qu’on devrait apporter à une randonnée?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. (1) Préparer et prévoir, (2) se déplacer et camper sur des surfaces permanentes, (3) éliminer les déchets
de façon appropriée, (4) laisser les objets là où ils se trouvent, (5) réduire l’impact des feux de camp,
(6) respecter la faune, (7) respecter les autres visiteurs.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
L’instruction sur les expéditions joue un grand rôle dans le programme des cadets de l’Armée. Le défi quotidien
pour les cadets qui participeront à des expéditions sera de savoir protéger l’environnement et de lui accorder le
10-8-5
A-CR-CCP-701/PF-002
respect qu’il mérite. Les connaissances acquises au cours de cet OCOM permettront aux cadets de participer
à de telles expéditions tout en préservant l’état naturel de l’environnement.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-011 (ISBN 0-89886-910-2) McGivney, A. (2003). Leave No Trace, a Guide to the New Wilderness
Etiquette. Seattle, WA, Mountaineers Books.
10-8-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 9
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par visite guidée et par démonstration
et exécution. La méthode d’instruction par visite guidée a été choisie pour renforcer l’apprentissage par
l’observation de l’application pratique de la matière déjà enseignée, ou comme introduction à la matière qui sera
enseignée. Cette méthode plaît aux apprenants visuels et tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par
démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de
la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière,
de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique des
compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, les cadets doivent être en mesure de suivre la routine de camp, reconnaître les éléments
du bivouac et pratiquer de bonnes habitudes d’hygiène personnelle en campagne.
10-9-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Les cadets devront participer à de nombreux exercices. Il est primordial qu’ils comprennent la disposition d’un
site de campement, et pourquoi on s’attend à ce que les cadets pratiquent une bonne hygiène personnelle.
DISPOSITION DU BIVOUAC
Élément Description
10-9-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Élément Description
Itinéraire d’entrée et de sortie pour les Chemins établis pour contrôler la circulation de
véhicules de sécurité véhicules. Ils aident à sécuriser la circulation de
véhicules sur le site et préviennent l’usure et la
détérioration indues de l’environnement.
Une fois qu’on a parlé des aspects énumérés ci-dessus du site de campement, les cadets
visiteront le site avec l’instructeur qui décrira la disposition de chaque élément et expliquera
pourquoi ils sont situés à l’endroit où ils sont. On peut également discuter du principe de
camping écologique de l’OCOM M121.08 pour améliorer la visite.
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Durée : 20 min
OBJECTIF
Familiariser les cadets aux éléments et à la disposition d’un site de campement (bivouac).
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DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
L’activité doit prendre place après que les cadets séniors ont aménagé le site. Les éléments du campement
doivent être clairement identifiés pour les cadets de l’étoile verte.
Avant la visite, l’instructeur révise avec les cadets ce qu’ils vont voir sur le site.
Dans une rotation ordonnée, guider les cadets dans le site en donnant des explications pour chaque
élément et leur utilisation.
On alloue une période de 20 minutes pour cette visite guidée. S’assurer de poser des questions aux cadets
sur le site une fois que la visite est terminée.
MESURES DE SÉCURITÉ
Il s’agit d’une leçon supervisée. On recommande fortement que du personnel supplémentaire accompagne les
cadets lors de cette visite.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Pendant la visite guidée, l’instructeur est responsable de la supervision des cadets tout en expliquant chaque
élément du site de campement. Il doit également saisir les occasions de faire un lien avec le principe de camping
écologique de l’OCOM M121.08 (section 8).
Les points suivants servent à titre d’information de base pour l’utilisation de l’instructeur lors
du déroulement de l’activité pour ce point d’enseignement.
HYGIÈNE
Il est important d’avoir des normes élevées d’hygiène personnelle en campagne car elles aident à protéger
contre la maladie et favorisent une bonne santé. Les vêtements et l’équipement de même que le corps doivent
être propres et secs. Changer régulièrement de vêtements, surtout les bas et les sous-vêtements. Éviter les
10-9-5
A-CR-CCP-701/PF-002
savons et les shampoings parfumés ou très odorants puisqu’ils attirent les animaux et les insectes. Une bonne
hygiène personnelle assure non seulement le bien-être d’une personne mais aussi la reconnaissance de ses
collègues.
Lavage. Doit se faire quotidiennement avec de l’eau propre ou de la neige. Se laver les mains
soigneusement avec de l’eau et du savon après un travail salissant ou après avoir utilisé les toilettes et
avant de faire la cuisine ou de manger. Lorsque l’eau ou l’intimité est limité, laver au moins les parties du
corps qui suent le plus : visage, cou, pieds, aisselles et aine (les débarbouillettes humides sont rapides
et pratiques pour laver le corps en campagne).
Cheveux. Garder les cheveux propres et les laver avec du savon ou du shampoing au moins une fois
par semaine.
Dents. Se brosser les dents et utiliser de la soie dentaire au moins deux fois par jour. On peut prendre
du sel de table ou du bicarbonate de soude comme substitut à la pâte à dents. Si on n’a pas de brosse
à dents, mâcher une brindille verte jusqu’à consistance pulpeuse fera l’affaire de même que de se frotter
les dents avec un gaze. Se rincer la bouche après chaque repas.
Pieds. Utiliser de la poudre pour les pieds et de la poudre pour le corps à l’aine pour aider à prévenir
l’irritation par temps chauds. La gelée de pétrole aidera également à protéger contre la friction, surtout
aux endroits sensibles.
Selles régulières. Il est très important d’aller aux toilettes régulièrement. Aller à la selle tous les jours
pour que le système fonctionne adéquatement. Un changement d’activité et de diète mettra souvent une
tension supplémentaire sur le système digestif, donc il est important de maintenir une bonne alimentation
et de boire beaucoup de liquide. Il ne faut pas se retenir quand on doit aller aux toilettes, particulièrement
la nuit puisque la personne perdra du sommeil et sera inconfortable.
Soigner les blessures. (Infections de coupure et ecchymoses mineures) – Même les blessures mineures
peuvent possiblement s’aggraver si elles s’infectent. Soigner attentivement chaque coupure, entorse ou
ecchymose.
Rasage. Si possible, les cadets doivent se raser quotidiennement. Parce que le rasage enlèvent des
huiles essentielles de la peau, il est préférable, dans un climat froid, de le faire avant de se coucher.
Durée : 31 min
OBJECTIF
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Pour cette activité, l’instructeur a besoin d’une trousse d’hygiène et, si possible, un poste d’hygiène où on
peut déposer et présenter aux cadets les articles de la trousse d’hygiène.
L’objectif est d’expliquer et de démontrer les soins d’hygiène personnelle en campagne. Si possible, les
démonstrations peuvent être des exemples ou des imitations de vraies habitudes.
Si le temps le permet durant l’activité, demander aux cadets de brosser leurs dents et vérifier leurs pieds.
10-9-6
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MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
La confirmation de l’apprentissage de cette leçon se déroulera durant les activités et tout au long de l’XEC et
l’instructeur donnera des conseils et fera des corrections si nécessaire.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets doivent pratiquer une bonne hygiène personnelle lors de l’XEC et s’assurer de faire leurs soins
d’hygiène personnelle avant d’aller se coucher.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Il n’y a pas de méthode d’évaluation formelle de cette leçon. Par contre, il est important de s’assurer que tous
les cadets ont pratiqué une bonne hygiène personnelle tout au long de l’XEC.
OBSERVATIONS FINALES
Les activités extérieures sont une partie intégrante du programme des cadets de l’Armée. Pour beaucoup de
cadets, la nature est un environnement qui leur est étranger et leur corps n’a peut-être pas l’habitude d’être
confronté aux divers contaminants naturels de la nature. Pratiquer une bonne routine d’hygiène quotidienne
est une façon de se protéger des blessures et des maladies. Pratiquer une bonne hygiène personnelle assure
non seulement le bien-être du cadet mais aussi un séjour plus agréable pour tout le groupe.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-004 (ISBN 1-896713-00-9), Tawrell, P. (1996). Camping and Wilderness Survival: The Ultimate
Outdoors Book. Green Valley, ON, Tawrell, Paul.
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 10
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet devra construire des commodités en campagne en utilisant les nœuds et les
brêlages présentés.
IMPORTANCE
Les commodités en campagne sont très utiles sur le site de campement (bivouac), allant de l’entreposage de
la nourriture au séchage de bois. La construction de ces objets rend la vie en campagne plus agréable.
10-10-1
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Point d’enseignement 1 Identifier les nœuds et les brêlages utilisés pour les
commodités
NŒUDS
Nœud constricteur. En ajoutant un repli, la demi-clé à capeler devient un nœud constricteur que l’on peut
serrer autour de n’importe quel objet. Lorsque fait avec de la ficelle mince, il peut servir de surliure à la fin d’une
corde. Il peut servir d’étrangleur ou une serre ronde lorsqu’on essaie de recoller une fente dans du bois. Le
nœud peut être extrêmement serré si on le noue autour d’un tournevis p. ex.. Parfois, on doit le couper avec
un couteau tant il est serré.
Pour nouer :
2. mettre le bout libre par-dessus et en dessous du dormant donnant la moitié d’un nœud plat; et
3. pour finir le nœud, tirer fermement pour que le demi-nœud soit pris sous la traverse de la demi-clé à
capeler.
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape du
processus. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
Demi-nœud étrangleur. Tout comme le demi-nœud (OCOM M121.03), ce nœud est un nœud d’arrêt qui sert
à tenir les objets quand la tension est la même aux deux extrémités, etc. L’ajout d’un glissement permet de le
détacher facilement. La boucle restante permet au nœud d’être défait ou « glissé » en tirant sur le bout court
émergeant du nœud.
10-10-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour nouer :
2. serrer le nœud.
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape du
processus. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
Nœud d’arrêt Ashley. Lorsqu’on a besoin d’un gros nœud, on fait ce nœud au bout d’une corde et il empêche
une corde de passer au travers d’un trou. Il permet aussi d’empêcher une corde de s’effilocher davantage.
10-10-3
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Pour nouer :
1. faire une boucle dans le bout libre, le dormant vers le haut. Faire une boucle dans le dormant;
3. serrer un petit peu, prendre le courant et, dans un mouvement anti-horaire, le diriger vers le dormant;
4. insérer le bout libre dans la boucle en s’assurant que le courant est ajusté dans le croisé du demi-nœud
original. Enlever tout le mou pour faire un nœud serré; et
5. le nœud final.
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape du
processus. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
AJUTS
Nœud d’écoute. Une des façons la plus facile de joindre deux cordes ensemble. Il est plus efficace si les
cordes sont de la même grosseur ou presque de la même grosseur.
10-10-4
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Pour nouer :
1. plier le bout d’une corde sur lui-même pour former une boucle. Si les deux cordes n’ont pas la même
grosseur, on doit prendre la plus grosse. Prendre le bout libre de la deuxième corde et le mettre dans
la boucle;
2. faire tourner le bout libre de la corde autour du bout le plus court de la première corde et autour derrière
le dormant; et
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
Nœud d’écoute double. Il ressemble beaucoup au nœud d’écoute. Il est plus efficace si les deux cordes à
joindre ont un diamètre différent. Le nœud est formé avec la plus petite corde. Le tour supplémentaire du nœud
d’écoute double fait une grosse différence en empêchant les cordes de glisser ou le nœud de se défaire.
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Pour nouer :
1. faire un nœud d’écoute et enrouler ensuite la corde une deuxième fois autour de la boucle avec le bout
libre de la deuxième corde; et
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape du
processus. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
BRÊLAGE
On peut faire plusieurs brêlages pour joindre des montants à d’autres pour former un bras ou un poteau
plus large.
10-10-6
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Pour nouer :
3. faire de huit à dix tours de plus autour de la paire de montants. On pourrait finir le brêlage par une demi-
clé à capeler autour des deux montants; ou
4. ajouter quelques tours bloquants en apportant le bout de la corde entre les deux montants;
10-10-7
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6. tirer fermement sur le bout libre et mettre l’extrémité lâche entre les montants parallèles du brêlage de
bigue terminé; et
7. ouvrir le brêlage de bigue complété pour former une bigue ou une structure en A.
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
QUESTIONS
Q2. Un nœud d’ajut peut-il joindre deux bouts de cordes de grosseurs différentes?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Une des utilisations suivantes : construire une structure en A, ou une bigue grâce à un brêlage de bigue,
ou plusieurs brêlages joignent des montants pour former un bras ou un poteau plus large.
COMMODITÉS EN CAMPAGNE
The Backpacker’s Field Manual: A Comprehensive Guide to Mastering Back Country Skills, Rick Curtis, 1998
Figure 10-10-7 Pendoir à provisions
10-10-8
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Mur réflecteur de chaleur. Un mur réflecteur de chaleur protège le feu contre le vent qui peut le disperser et
faire propager les étincelles sur le site de campement. Il reflète également la chaleur sur le site de campement.
La grosseur du mur varie selon le besoin.
Support de séchage. Un support de séchage devrait se trouver près d’un feu pour que le bois sèche, mais
pas trop proche pour l’enflammer si une étincelle l’atteint. Les deux étages du support permettent d’ajouter
plus de bois mouillé tout en le séparant du bois déjà sec.
Lavabos (ablution). On peut construire les lavabos similaires à la structure illustrée à la figure 10-10-10. Les
lignes pointillées indiquent où on peut suspendre des rideaux pour ajouter de l’intimité.
10-10-9
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ACTIVITÉ
OBJECTIF
Les cadets doivent fabriquer les commodités de campagne pour le site de campement en utilisant les nœuds
et les brêlages enseignés jusqu’à présent.
RESSOURCES
Les ressources naturelles présentes en campagne qui sont appropriées à la fabrication des commodités
de campagne.
De la supervision.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
On sépare les cadets en groupe de quatre et on leur donne une illustration d’une commodité de campagne
présentée lors de cette leçon. On leur fournira le matériel susmentionné et un temps limite de 100 minutes pour
la préparation et la fabrication des commodités de campagne.
Les cadets doivent choisir les nœuds et les brêlages les plus appropriés, présentés lors de
l’OCOM M121.03 (section 3) et de cet OCOM, pour fabriquer leurs commodités de campagne.
MESURES DE SÉCURITÉ
10-10-10
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DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Lors de la fabrication des commodités de campagne, l’instructeur doit superviser les cadets et doit assurer
leur sécurité.
On rappelle aux cadets d’utiliser les principes de camping écologique en prenant le bois abattu
et en replaçant les matériaux naturels qu’ils ont déplacés. On peut fabriquer des commodités
de campagne avec des bûches, du bois mort, etc., par contre, on doit redistribuer ces articles
une fois que l’activité se termine.
L’évaluation des commodités de campagne fabriquées constitue la confirmation de fin de leçon. L’instructeur
évalue la stabilité, la qualité des nœuds et l’apparence globale.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Après avoir appris comment améliorer le camp de base, on est mieux préparé à profiter du site de campement
en campagne. Les commodités de campagne aident à se sentir chez soi même si on est loin de la maison.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Les instructeurs peuvent demander au répondant commanditaire de fournir des prix pour les gagnants ou des
récompenses pour tous ceux qui ont participé à la fabrication de commodités de campagne.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
re
A2-008 D Cad. (1999). Aide-mémoire de campagne de l’ÉRIC (1 éd.). Ottawa, ON, Défense nationale.
C2-007 (ISBN 0-7858-1446-9) Pawson, D. (2001). Pocket Guide to Knots and Splices. Edison, NJ,
Chartwell Books, Inc.
C2-008 (ISBN 0-00-265314-7) Wiseman, J. (1999). The SAS Survival Handbook. Hammersmith, London,
Harper Collins Publishers.
C2-016 (ISBN 0-517-88783-5) Curtis, R. (1998). The Backpacker’s Field Manual: A Comprehensive Guide
to Mastering Backcountry Skills. New York, NY, Three Rivers Press.
10-10-11
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 11
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, en
faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît
aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent
aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la leçon, les cadets doivent être en mesure de choisir l’équipement personnel approprié à leur
participation à un exercice d’entraînement en campagne (XEC) par temps froid.
IMPORTANCE
Il est plus difficile de s’assurer que les cadets sont en santé et sécuritaires pendant l’entraînement par temps
froid. Le risque d’exposition au froid augmente énormément quand les personnes ne sont pas informées des
divers facteurs de risque. Pour cette raison, chaque cadet doit connaître les facteurs de risque associés au
temps froid avant de participer à l’entraînement d’hiver.
10-11-1
A-CR-CCP-701/PF-002
TYPES DE FROID
Froid humide. Les conditions de froid humide se produisent lorsque la température est proche du point
de congélation, avec la température de jour fluctuant entre le gel et le dégel. La couche supérieure des
vêtements doit être imperméable à l’eau et au vent, et la couche intermédiaire doit être isolante et chaude.
L’imperméabilité est essentielle.
Froid sec. Les conditions de froid sec se produisent lorsque la température est inférieure à -10 °C, quand
le sol est gelé et la neige est sèche. On peut identifier ce type de froid par le son qui se produit lorsqu’on
marche sur la neige. Le vent et les basses températures indiquent qu’il est nécessaire de protéger le corps
entier. Les vêtements doivent fournir une isolation adéquate pour le corps, en réchauffant l’air circulant
autour du corps à 18.3 °C. La couche intermédiaire doit être recouverte par une couche supérieure qui
est imperméable à l’eau et au vent.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les conditions de froid humide se produisent lorsque la température est supérieure à -10 °C.
R2. Les conditions de froid sec incluent le sol gelé et la neige sèche.
R3. Les conditions de froid sec se produisent lorsque la température est inférieure à -10 °C.
Le refroidissement éolien est un taux de déperdition, calculé par le nombre de calories perdues pendant une
heure venant d’un mètre carré à une température de surface constante de 33 °C (la température neutre de la
peau). Le refroidissement éolien comprend l’effet du vent et de la température (voir la figure 10-11-1).
La zone de confort humain dépend d’une température constante du corps. Lorsqu’il y a des vents violents, il
semble faire beaucoup plus froid que lorsque tout est calme.
Il faut se rappeler qu’une lecture du thermomètre n’est pas assez pour fournir une indication valable des effets
que les conditions météorologiques peuvent avoir sur le corps. L’échelle du refroidissement éolien ne peut
pas être associée directement à la zone de confort humain, parce qu’elle n’inclut pas des facteurs importants
comme l’activité, l’humidité, la perte de chaleur en respirant, le rayonnement du soleil, et les effets d’une baisse
de la température de la peau.
10-11-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Le refroidissement éolien est défini comme étant le nombre de quel élément, perdu par dissipation
pendant une heure sur une surface d’un mètre carré gardée à la température neutre de la peau?
Q2. Vrai ou faux : Lorsqu’il y a un vent violent, la température peut sembler être plus froide qu’elle l’est
vraiment.
Q3. De quels autres facteurs doit-on tenir compte en plus du refroidissement éolien?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Vrai.
R3. Les facteurs incluent l’activité, l’humidité, la perte de chaleur en respirant et le rayonnement du soleil.
Point d’enseignement 3 Discuter des règles visant l’entraînement par temps froid
RÈGLES DE BASE VISANT L’ENTRAÎNEMENT PAR TEMPS FROID QUI PERMETTENT AU CORPS DE
S’ADAPTER AUX CONDITIONS FROIDES
Le corps humain doit être protégé. Pour demeurer fonctionnel, il doit être propre, au sec et moyennement
chaud, et les fonctions essentielles du corps doivent être maintenues. Le repos et la nutrition sont essentiels.
10-11-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Rester en forme. Les vêtements pour temps froids sont très lourds, et si on fait de l’activité physique en
les portant, on peut se fatiguer rapidement. On ne s’épuisera pas trop rapidement, si on est en forme.
Un cadet qui dort ne gèlera pas à moins qu’il soit très épuisé. Une personne se réveillera bien avant le
point de danger.
Hydratation adéquate. L’hiver, les gens ne boivent pas assez d’eau, parce qu’elle est plus difficile à
trouver. La déshydratation entraîne la fatigue, alors il faut boire de l’eau même si on n’a pas soif. Cette
règle va de pair avec « rester en forme ». Lorsqu’on augmente son niveau d’activité physique pour rester
en forme, on doit remplacer les liquides perdus par la transpiration. Il faut mentionner aussi que le fait de
porter des vêtements lourds provoque la transpiration, une perte qui pourrait ne pas être apparente. Cette
transpiration pourrait entraîner la déshydratation si on ne la traite pas.
Manger pour rester en forme. Le corps a besoin de repas chauds régulièrement pour qu’on puisse se
sentir de son mieux, et pour assurer une performance maximale. S’assurer de manger, même si on n’a
pas faim. Il est important de manger trois repas par jour avec le plus d’aliments chauds possibles. En
mangeant des collations santé, telle le mélange montagnard, entre les repas et avant de se coucher, on
aide le corps à produire la chaleur grâce à la métabolisation.
Garder une attitude saine. Une attitude positive aidera une personne à survivre plus longtemps dans
le froid. Rester alerte, joyeux et travailler fort. C’est une combinaison gagnante pour garder une attitude
positive. L’entraînement par temps froid peut être difficile et désagréable, ce qui peut affecter le moral et
l’humeur. On peut profiter de plusieurs activités par temps froid, en ayant de la patience, un esprit ouvert
et de la détermination.
QUESTIONS
Q1. Nommez deux des règles de base de l’entraînement par temps froid, qui permettent au corps de
s’adapter au froid.
Q2. Est-ce que l’épuisement intense fait augmenter ou fait diminuer la possibilité de décès par temps froid?
RÉPONSES PRÉVUES
Rester en forme.
Hydratation adéquate.
R2. Augmente.
R3. Oui, vous devez boire de l’eau même si vous n’avez pas soif.
10-11-4
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Attention – Les tâches peuvent être plus difficiles et prendre plus de temps à faire par temps
froid, mais le froid ne les rend pas impossible à faire. Avec l’équipement et la formation
appropriés, on peut vaincre le froid.
La meilleure confirmation de fin de leçon serait d’aller dehors et réviser les conditions météorologiques.
Cependant, si elles ne sont pas appropriées, la confirmation de fin de leçon pourrait se faire en posant les
questions suivantes :
QUESTIONS
Q3. Le refroidissement éolien est un taux calculé par _______________ perdues pendant une heure venant
d’un mètre carré avec une température de surface constante de la température neutre de la peau.
Q4. Vrai ou faux : Lorsqu’il y a un vent violent, la température peut sembler être plus froide qu’elle l’est
vraiment.
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les conditions de froid humide se produisent lorsque la température est supérieure à -10 °C.
R2. Les conditions de froid sec incluent le sol gelé et la neige sèche.
R4. Vrai.
R5. Oui.
L’instructeur peut choisir d’écrire chaque question sur un bout de papier et de les placer
dans un sac. S’il y a beaucoup de cadets, les diviser en paires. Ensuite, chaque groupe (ou
personne, pour les petits groupes) pige un papier du sac. Le cadet doit lire la question à haute
voix et donner la réponse au reste du groupe.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
10-11-5
A-CR-CCP-701/PF-002
OBSERVATIONS FINALES
Ne pas oublier : on peut coexister avec le froid si on se prépare et qu’on se protège en suivant les règles de
base visant l’entraînement par temps froid.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-009 A-CR-CCP-107/PT-002 D Cad. (1978). Cadets royaux de l’Armée canadienne, Plan de cours
– Programme d’instruction, Initiation pratique à l’entraînement d’hiver. Ottawa, ON, Défense
nationale.
C2-029 The Green Lane. (2002, 2005). Windchill. Extrait le 25 mai 2006 du site http://www.msc.ec.gc.ca/
windchill.
10-11-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 12
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, en
faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît
aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent
aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
La révision pertinente de l’OCOM M121.01 (section 1) pour cette leçon doit inclure :
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Polypropylène.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, le cadet doit savoir comment choisir les vêtements appropriés pour le temps froid.
10-12-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
Les cadets ont besoin de connaître comment choisir les meilleurs types de vêtements qui leur permettront de
profiter du climat hivernal et de prévenir les blessures causées par le froid.
Le corps humain doit toujours maintenir une température de 37 °C. Les vêtements forment une couche isolante
qui empêche la chaleur du corps de s’échapper dans l’air ambiant.
Les vêtements pour temps froid doivent avoir de bonnes caractéristiques isolantes tout en ayant de bonnes
caractéristiques d’aération pour prévenir la surchauffe et pour permettre à la transpiration de s’évaporer. Les
deux considérations les plus importantes lorsqu’on s’habille pour le froid sont : l’isolation et les couches.
Isolation. Tout matériel qui limite le transfert de chaleur est un isolant. En plus d’être léger, l’air sec est
un excellent isolant. Les tissus qui renferment des quantités d’air sans mouvement (air stagnant) sont les
meilleurs isolants. Il y a des isolants naturels comme la laine et la fourrure, ainsi que des isolants faits de
tissus synthétiques comme le molleton.
Système de couches superposées. Voici quelques principes du système de couches superposées pour
isoler le corps dans un climat froid :
La couche de base doit être faite d’un tissu approprié qui élimine la sueur de la peau pour qu’elle
puisse s’évaporer.
Plusieurs couches de vêtement de poids moyen garderont une personne plus au chaud qu’un seul
vêtement lourd, même si son épaisseur est égale à l’épaisseur des couches combinées. L’air est
piégé entre les couches, alors la chaleur sort moins vite du corps.
Les vêtements intermédiaires doivent être plus poreux, avec plus de poches d’air, tandis que les
couches extérieures devraient être plus imperméables à l’eau et au vent. Les couches extérieures
forment la barrière entre l’air froid de l’extérieur et l’air chaud, emprisonné et immobile de l’intérieur.
Le système de couches superposées permet d’ajuster la quantité de vêtements que l’on porte à
une vaste gamme de températures et d’activités – on n’a qu’à enlever ou d’ajouter une couche de
vêtement à la fois. Cela permet d’équilibrer la chaleur du corps.
La couche extérieure doit permettre à l’humidité de s’échapper, tout en conservant la chaleur. Dans
un froid sec, ce tissu ne doit pas être imperméable à l’eau, mais il doit être imperméable au vent.
Lorsqu’on est habillé de façon appropriée, on devrait se sentir à l’aise sans avoir froid.
QUESTIONS
Q2. Qu’est-ce qui est plus chaud, plusieurs couches de vêtements de poids moyen, ou une seule couche
de vêtement épaisse?
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RÉPONSES PRÉVUES
Les pieds sont sensibles au froid parce qu’ils se mouillent très facilement, de l’extérieur et par la sueur.
Les principes suivants sont utiles pour choisir et porter les chaussures :
S’assurer que les chaussures ne sont pas trop serrées et qu’elles possèdent des épaisseurs.
Les parties d’une chaussure qui forment les couches sont la botte et les différentes combinaisons de
chaussettes et de semelles intérieures.
Éviter de gêner la circulation. Plusieurs paires de chaussettes trop serrées ou des lacets trop serrés
peuvent entraver la circulation de sang venant du haut du corps, ce qui peut occasionner des gelures
aux pieds.
Changer les chaussettes et les semelles intérieures le plus souvent possible. Compte tenu que
les chaussures deviennent plus trempées que les autres vêtements, choisir des chaussures fabriquées à
l’épreuve de l’humidité, p. ex. avec une semelle en caoutchouc et le dessus en tissu. On doit toujours avoir
plusieurs paires de chaussettes sèches, et on doit changer les chaussettes le plus tôt possible une fois
qu’elles sont trempées. Si les chaussures ont des semelles intérieures remplaçables, comme les mukluks,
on doit changer les semelles intérieures ainsi que les chaussettes.
Faire sécher les chaussures lorsqu’elles sont humides. On doit bien faire sécher les chaussures à
la première occasion.
S’assurer que les chaussures et les pieds sont propres. Les chaussures doivent être exemptes de
terre et de boue, et on doit nettoyer les pieds fréquemment. On doit toujours bouger et masser les pieds
lorsqu’on change de chaussettes.
S’assurer que les chaussures sont bien ajustées pour prévenir le frottement et les ampoules. On
doit bien ajuster les fixations de ski et de raquettes. Les fixations mal ajustées peuvent irriter les pieds ou
entraîner une usure et une détérioration excessive de la botte.
QUESTIONS
Q3. Qu’est-ce qui se produit lorsqu’on porte deux paires de chaussettes trop serrées?
RÉPONSES PRÉVUES
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R3. Elles peuvent gêner la circulation du sang et occasionner des gelures aux pieds.
Point d’enseignement 3 Expliquer les principes pour conserver la chaleur par temps
froid
On peut se rappeler des principes pour conserver la chaleur par temps froid avec l’acronyme PASS :
P – Porter des vêtements propres. Important pour des raisons d’hygiène et de confort. La saleté et la graisse
s’introduisent dans les poches d’air et permettent à la chaleur de s’échapper du corps plus facilement, par
conséquent on ressent le froid plus tôt.
A – Éviter d’avoir trop chaud. On transpire quand on a trop chaud et cela rend les vêtements humides.
L’humidité conductrice s’introduit dans les poches d’air, permettant ainsi à la chaleur du corps de s’échapper.
On peut éviter d’avoir trop chaud en aérant ou en enlevant des couches.
S – Couches de vêtements pas trop serrées. Les vêtements et les chaussures qui sont trop serrés gênent la
circulation, ce qui augmente le danger de subir des gelures. Les vêtements ne doivent pas être trop desserrés
non plus, parce que l’air emprisonné peut alors circuler, et il y a une perte de chaleur. Le système de couches
superposées permet d’enlever des vêtements avant d’avoir trop chaud et d’ajouter des vêtements si on a froid.
S – Garder les vêtements au sec. L’humidité pénétre les vêtements de l’extérieur et de l’intérieur. Le givre
ou la neige qui s’accumule sur les vêtements fond et mouille les vêtements.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Vêtements propres, éviter d’avoir trop chaud, couches pas trop serrées, vêtements secs.
R2. Les vêtements doivent être propres pour que la saleté et la graisse ne bloquent pas les poches d’air,
et que l’air puisse circuler autour du corps.
R3. Lorsqu’on porte des vêtements en couches, on peut les enlever si on a chaud ou les ajouter si on a froid.
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Comme on a déjà mentionné, la température du corps doit rester constante. Le corps gère la température de
deux façons : la perte de chaleur et le gain de chaleur.
Musculaire. La chaleur corporelle est générée quand les muscles travaillent. Lorsque le corps se refroidit,
il commence à frissonner, une action qui consiste en contractions non contrôlés, irrégulières et non
coordonnées des muscles volontaires. Contrairement aux animaux, les humains n’ont aucun dispositif
spécial qui leur permet d’acquérir de la chaleur par temps froid. Cependant, il est prouvé qu’aux moyens
d’activités physiques, de vêtements spéciaux, d’abris, et la capacité d’allumer un feu, on peut maintenir
une température corporelle normale dans un climat froid.
Métabolique. La production de la chaleur dans les tissus peut être augmentée par les réactions chimiques
métaboliques qui prennent place, principalement dans le foie, mais elle n’est pas assez élevée pour
réchauffer tout le corps. Le corps humain est comme une voiture, et la nourriture est son carburant.
Certains aliments sont meilleurs pour le corps que d’autres. Les glucides donnent beaucoup d’énergie
pour pouvoir faire plus d’activité physique. Il faut manger trois repas par jour et des collations entre les
repas, et lorsqu’on sent la faim. En mangeant des aliments nutritifs et en buvant beaucoup d’eau, on
permet au corps de travailler à son plein potentiel.
Perte de chaleur. Le corps se refroidit par la transpiration. Environ 90 à 95 % de la chaleur corporelle est
expulsé par la peau, le reste est expulsé par les poumons lors de la respiration.
Par convection. Elle se produit quand l’air ou l’eau à une température plus basse que celle du corps entre
en contact avec la peau et s’éloigne du corps par la suite. Lorsque l’air est en contact avec le corps, il est
réchauffé. L’air froid qui le remplace est réchauffé aussi. La chaleur qui réchauffe l’air est perdu quand
l’air se déplace. Plus la différence de température entre la surface du corps et la vitesse à laquelle l’air
circule est grande, plus la perte de chaleur est grande.
Par conduction. Le transfert de chaleur à l’extérieur du corps produit par les éléments avec lesquels il
est en contact direct. L’air est un mauvais conducteur de chaleur, et l’air calme, qui ne cause pas de perte
de chaleur directe, est un excellent isolant.
Par rayonnement. L’émission ou l’absorption directe de la chaleur est la plus grande source de la perte
de chaleur. Le corps humain rayonne constamment sa chaleur vers des objets solides avoisinants qui
sont plus froids. Dans un environnement froid, les objets solides avoisinants sont plus froids et la perte
de chaleur par rayonnement est plus importante.
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http://brooksidepress.org/Products/Operationalmedicine/DATA/
operationalmed/Manuals/cold/TC213Chapter6HygieneandFirstAid.htm
Figure 10-12-1 Façons dont le corps perd la chaleur
QUESTIONS
Q1. Quelles sont les deux façons par lesquelles le corps maintient une température normale?
Q2. Quel est le mouvement involontaire que fait le corps pour créer de la chaleur quand il est en train de
la perdre?
Q3. Quelles sont les quatre façons par lesquelles le corps perd la chaleur par la peau?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Le frissonnement.
R3. Le corps perd la chaleur par convection, par conduction, par évaporation et par rayonnement.
QUESTIONS
Q1. Quelle combinaison de couches est la plus chaude : plusieurs couches de poids moyen, ou un seule
couche de vêtement épaisse?
RÉPONSES PRÉVUES
10-12-6
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R3. Vêtements propres, éviter d’avoir trop chaud, couches pas trop serrées, vêtements secs.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
On peut profiter des activités et de l’entraînement par temps froid si on sait comment choisir les vêtements
appropriés et en étant prêt pour se protéger contre les intempéries.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-009 A-CR-CCP-107/PT-002 D Cad. (1978). Cadets royaux de l’Armée canadienne, Plan de cours
– Programme d’instruction, Initiation pratique à l’entraînement d’hiver. Ottawa, ON, Défense
nationale.
C2-031 (ISBN 0-89886-024-5) Wilkerson, J., Bangs, C. et Hayward, J. (1986). Hypothermia, Frostbite
and Other Cold Injuries. Prevention, Recognition and Prehospital Treatment. Seattle, WA, The
Mountaineers.
C2-037 Brookside Press. (2005). Hygiene in the Field. Extrait le 25 mai 2006 du site http://
brooksidepress.org/Products/Operationalmedicine/DATA/operationalmed/Manuals/cold/
TC213Chapter6HygieneandFirstAid.htm.
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 13
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
La liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM se trouve au chapitre 4 de
la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie puisqu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, en
faisant des commentaires au sujet de la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît
aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent
aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
QUESTIONS
Q1. Quels sont les types de couches du système de couches de vêtements? (Isolant – OCOM M121.01
[section 1] Choisir des vêtements personnels).
Q2. De quel tissu peut se constituer une bonne couche principale? (Structure de couches – OCOM M121.01
[section 1] Choisir des vêtements personnels).
Q3. Nommer deux avantages du matelas autogonflant. (Matelas autogonflant – OCOM M121.01 [section 1]
Choisir des vêtements personnels).
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Polypropylène.
R3. Il est très confortable, plus chaud, léger et offre une meilleure isolation thermique.
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OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de reconnaître les effets de la température froide sur le
corps et savoir comment soigner et prévenir les blessures et les troubles causés par le froid.
IMPORTANCE
Les cadets doivent savoir comment prévenir, reconnaître et soigner les blessures causées par le froid.
Savoir comment bien identifier diverses blessures causées par le froid et prendre les mesures de prévention
appropriées assurera une expérience d’instruction par temps froid sécuritaire, amusante et significative.
Pendant que le cadet apprend à prévenir, reconnaître et soigner les blessures et les troubles
mineurs causés par le froid, il faut lui préciser que la première action à prendre, si une question
ou une inquiétude se présente, est d’aller avertir un adulte ou un cadet sénior.
Point d’enseignement 1 Discuter des faits se rapportant aux blessures causées par
le froid
Saignement. Les plaies saignent plus facilement par temps froid parce que la température froide empêche
le sang de coaguler. Un saignement accru augmente le risque de tomber en état de choc. Également, les
plaies exposées au temps froid gèlent rapidement. Le corps perd de la chaleur autour de la plaie parce que
le sang imbibe la peau. De plus, le vêtement est habituellement déchiré autour de la plaie, laissant la chaleur
s’échapper davantage.
État de choc. L’état de choc est une perturbation circulatoire causée par la diminution du volume efficace
de circulation du sang. De nombreuses choses peuvent l’occasionner dont des blessures graves, une perte
de sang et de la douleur. La réaction normale du corps au très grand froid est similaire à celle de l’état
de choc. L’état de choc se produira donc plus rapidement par très grand froid que dans des conditions
climatiques normales. Les signes de l’état de choc incluent l’anxiété, la transpiration, la soif, la pâleur de la
peau, l’évanouissement, les battements de cœur rapides et la peau moite et froide.
Blessures graves. Tout comme l’entraînement par temps chaud, il faut avoir recours aux soins médicaux pour
le traitement des blessures graves telles que les fractures de membres, les lacérations profondes et graves,
les maladies respiratoires, etc.
Les signes sont les éléments que l’on peut voir sur une victime. Les symptômes sont les
éléments que la victime dit qu’elle ressent.
QUESTIONS
Q1. Pourquoi les plaies saignent-elles plus facilement par temps froid?
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RÉPONSES PRÉVUES
R2. N’importe lequel des éléments suivants : l’inquiétude, la transpiration, la soif, la pâleur de la peau,
l’évanouissement, les battements de cœur rapides et la peau moite et froide.
R3. La pâleur de la peau est un signe parce qu’un observateur peut la voir.
Ophtalmie des neiges. L’ophtalmie des neiges est causée par les rayons infrarouges ou ultraviolets réfléchis
par une surface couverte de neige. Ces rayons, contrairement aux rayons de lumière visibles, sont absorbés
rapidement par la glace claire ou colorée. L’ophtalmie des neiges est plus importante lors de journées ternes,
ennuagées ou lorsqu’il y a une bruine de cristaux de glace dans l’air. Le repos dans la noirceur est le meilleur
traitement. Les symptômes apparaissent habituellement entre six à huit heures et incluent une sensation
d’irritation dans les yeux, une vision embrouillée, de la douleur et une sensation de chaleur et de collant dans
les yeux.
La plupart des cas mineurs d’ophtalmie des neiges disparaissent en 18 heures sans soins
médicaux. Dans un cas grave, cela peut prendre de trois à quatre jours à s’améliorer.
Pied d’immersion. Une blessure causée par l’exposition à des températures approchant le point de
congélation. La température n’a pas à être sous zéro pour que cela se produise. Au début, le pied et les orteils
sont pâles, froids, engourdis et raides. Marcher devient souvent difficile. Si on ne donne pas de soins, le pied
enflera et deviendra très douloureux. Dans les cas extrêmes, les tissus musculaires meurent et l’amputation
est nécessaire.
Il est difficile de percevoir le pied d’immersion aux premiers stades. Pour aider à prévenir le
pied d’immersion, garder les pieds propres et secs, en les vérifiant souvent. Les frotter et les
masser lors du changement de bas.
QUESTIONS
Q3. Donnez des exemples de blessures graves qui nécessitent des soins médicaux.
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les symptômes de l’ophtalmie des neiges apparaissent habituellement en six à huit heures.
R2. Le pied d’immersion survient lors de l’exposition à des températures près du point de congélation.
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R3. Lacérations graves, difficultés respiratoires et fractures de membres sont quelques exemples de
blessures graves.
GELURES
Les gelures surviennent quand les tissus mous du corps gèlent. Lorsque la circulation du sang ralentit, le liquide
entre les cellules peut geler. Les cellules deviennent déshydratées quand les cristaux de glace se forment sur
elles. Les gelures se forment sur les parties du corps telles que les doigts, les orteils, le menton, le nez et les
oreilles. Elles présentent un danger constant pendant le déroulement d’activités dans des températures sous
le point de congélation, surtout avec des vents forts.
Gelures superficielles. Aussi appelées gelures légères ou très superficielles. Elles affectent seulement
l’épiderme et ne causent pas beaucoup de dommages. Elles peuvent se produire lorsque la peau entre
en contact avec le métal froid ou lorsqu’il y a un refroidissement éolien extrême. Après que la zone
superficiellement gelée est réchauffée, la peau gelée devient rouge et, après quelques jours, la peau pèlera et
ressemblera à un coup de soleil. Voici quelques signes et symptômes :
Gelures profondes. La gelure passe au tissu sous-jacent. Elle pourrait sembler dure à la surface et molle en
dessous. Normalement, des ampoules se forment dans les 24 heures suivant le réchauffement. La gelure a
besoin d’un réchauffement approprié, pas juste une application de chaleur. Si la gelure devient encore plus
profonde, la blessure affecte les tissus plus profonds et les muscles. Des ampoules remplies de liquide ou
de sang, des ampoules tardives ou qui ne se sont pas formées dans les 48 heures suivant le réchauffement,
indiquent des gelures profondes. Elles peuvent entraîner la perte de tissu et des dommages permanents,
incluant la perte de certaines parties ou de toute la zone affectée (p. ex. les mains). Les soins appropriés
en campagne peuvent faire la différence entre une invalidité temporaire et une blessure permanente. Voici
quelques signes et symptômes :
Une douleur ou un engourdissement des doigts, des orteils, des talons ou des mains et pieds entiers.
PRÉVENTION
Gelure superficielle. Est fréquente sur le visage et est associée à un vent normal ou un vent causé par un
véhicule en mouvement. Un passe-montagne peut habituellement prévenir les gelures parce qu’il conserve
une poche d’air chaud autour du visage. Lors de vents forts, couvrir le nez et les joues avec un masque facial,
un foulard ou tout autre tissu qui conserve la chaleur. Parce qu’il est difficile de ressentir la gelure, le premier
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signe peut venir d’un compagnon qui remarque une tache blanche sur votre visage. Les gelures sur les mains
sont communes si on travaille avec du métal froid ou qu’on le touche.
Gelure profonde. Survient souvent lorsqu’on est exposé aux températures en dessous du point de congélation
sans pouvoir se réchauffer ou lorsque les mains et les pieds deviennent mouillés et gèlent. Il est important
de manger souvent pour maintenir la chaleur corporelle, de boire souvent pour éviter la déshydratation et
se reposer pour éviter la fatigue, tout en restaurant la circulation. Il faut réchauffer les pieds engourdis et
douloureux immédiatement.
TRAITEMENT
Ne pas utiliser de neige ni d’huile, ne pas appliquer de pression, ne pas frotter, ne pas masser.
Gelure superficielle. Elle sert d’avertissement. Un nez gelé est le type de gelure superficielle le plus commun.
La plupart des gelures superficielles peuvent être réchauffées avec la chaleur corporelle. Placer la paume
chaude de la main sur les joues ou les oreilles et placer les mains gelées sur la poitrine, entre les cuisses
ou sous les aisselles. Les gelures superficielles qui provoquent des ampoules peuvent nécessiter l’évacuation
d’une personne vers un centre médical.
Gelure profonde. Enlever tout vêtement constrictif tels les bottes, les chaussettes, les gants, sans
endommager encore plus la zone affectée. On doit placer la partie gelée près d’une partie du corps non gelée
ou l’exposer à l’air chaud. Le dégel rapide à l’aide d’une source de chaleur externe est la façon la plus facile
pour soigner la gelure. Nettoyer et panser l’endroit pour prévenir l’infection. Ne pas forcer la personne blessée
à s’exercer et ne pas la faire réchauffer devant un feu en plein air. Ne pas laisser la partie gelée geler de
nouveau. Évacuer la personne vers un centre médical.
QUESTIONS
Q2. Quelle couche de la peau est gelée dans le cas d’une gelure superficielle?
Q3. Quelle est la partie du corps la plus affectée par une gelure superficielle?
RÉPONSES PRÉVUES
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est réveillé;
tremble;
ne tremble plus;
Exposition grave. L’exposition modérée devient rapidement l’exposition grave. Rendu à ce point, le blessé
est dans un coma et est très proche de la mort. En exposition grave, le blessé :
a une respiration lente et peu profonde ainsi qu’un pouls faible, lent, irrégulier ou absent; et
Pendant ce temps, le blessé semblera être mort. Il est important de se rappeler que, même s’il semble être
mort, il pourrait avoir un pouls faible et une respiration indétectable. On ne peut pas déterminer si quelqu’un
est mort avant qu’on ne réchauffe le corps et qu’il n’y ait toujours pas de signe de vie.
PRÉVENTION
Éviter d’avoir trop chaud et de transpirer : porter des vêtements respirants amples en couches. Le coton
devient humide facilement et est lent à sécher. La laine reste chaude même si elle est humide. Les tissus
modernes tels que le polypropylène et le polyester sont meilleurs pour le contact direct avec la peau.
Éviter d’avoir froid pendant de longue durée : les effets de l’exposition au froid sont cumulatifs rendant
l’exposition pendant de longue durée dangereuse. Prendre des pauses pour boire des boissons chaudes
et essayer d’éviter le vent. Ne pas continuer si on a vraiment froid.
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Manger souvent : c’est une source d’énergie pour le corps. Il est important de manger des collations santé
à forte énergie en plus des repas fournis durant les activités d’entraînement d’hiver. Le corps prend plus
de temps à brûler la nourriture comme un mélange montagnard (noix, fruits, graines), donnant un niveau
d’énergie plus durable aux cadets. Les aliments comme le chocolat se métabolisent trop rapidement et
causent l’affaiblissement du cadet ou la perte trop rapide d’énergie.
Boire beaucoup : la déshydratation est une des causes majeures de l’exposition. Des boissons chaudes
et sucrées sont les meilleures, mais on peut aussi boire l’eau froide. Ne pas manger de neige si on a froid
puisque cela peut contribuer à baisser la température du corps encore plus.
Exercer les gros muscles : cela crée de la chaleur. Continuer d’agiter les orteils et les doigts s’ils se
refroidissent. Les agiter ne réchauffera pas beaucoup le corps : pour ce faire, il faut bouger les gros
muscles des bras et des jambes. Balancer les bras vigoureusement, taper des pieds et placer les mains
sous les aisselles.
Vérifier l’état de ses camarades souvent : s’ils commencent à être maladroits, à trembler, à avoir des
troubles d’élocution ou à se comporter de façon étrange, on peut soupçonner l’exposition au froid. Se
rappeler que les personnes qui souffrent d’exposition au froid ne peuvent pas toujours la ressentir.
TRAITEMENTS
arrêter la randonnée;
permettre les tremblements de continuer, parce que c’est un mécanisme de réchauffement du corps; et
Le réchauffement par contact peau sur peau ou avec un sac de couchage est la meilleure façon d’aider la
personne.
Exposition modérée. Si le blessé souffre d’exposition modérée, le traiter pour l’exposition légère, en ajoutant
les points suivants :
ne pas lui donner de liquides avant qu’il ne soit éveillé et qu’il comprenne ce qui ce passe. Cela aidera
à prévenir l’étouffement; et
Ne jamais être brusque avec toute personne qui souffre d’exposition modérée ou de la laisser bouger beaucoup.
Le mouvement affecte le cœur et peut entraîner une insuffisance cardiaque.
Exposition grave. On doit avoir recours aux soins médicaux immédiatement. Cependant, il y a certains soins
qu’on peut donner à une personne qui souffre d’exposition grave. Ils sont les suivants :
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Si un centre médical n’est pas disponible et qu’on est loin de celui-ci, on doit :
mettre des bouteilles d’eau chaude bien enveloppées à côté du cou, de la poitrine et de l’aine. Ne pas
les mettre ailleurs; et
Il est très important que les bouteilles d’eau ne soient que légèrement chaudes, parce que trop de chaleur
endommagera la peau. Ne pas frotter les mains, les pieds ou les jambes, ni les bouger si on peut l’éviter. Si
le blessé récupère, son ouïe est le premier sens qui revient, suivi de la vue. Il pourrait perdre le contrôle de
ses intestins.
QUESTIONS
Q2. Donnez certaines mesures qu’on peut prendre pour prévenir l’exposition au froid?
Q3. Quelle est la meilleure façon de réchauffer quelqu’un qui souffre d’une exposition légère?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. N’importe lequel des éléments suivants : prendre des vêtements supplémentaires, éviter la transpiration
et le refroidissement pendant de longue durée, manger souvent, boire beaucoup, rester actif, et se
surveiller l’un et l’autre souvent.
Même si une personne semble être morte, elle peut respirer encore et avoir besoin de soins
médicaux.
PROPRETÉ DU CORPS
Pour rester en santé lors d’exercices par temps froid, il est important de rester propre. Pendant que le corps
essaie de se garder chaud, la transpiration peut bloquer les pores de la peau et des vêtements, ce qui a
pour effet de le faire refroidir. Ce n’est pas toujours facile de bien se laver à cause du manque d’installations
sanitaires, mais il y a certaines règles qui aident à se maintenir plus en santé et plus à l’aise plus longtemps.
Se laver. Se laver le visage et les mains quotidiennement. Même s’il n’y a pas de bain dans les environs,
essayer de se laver les pieds, l’aine et les aisselles au moins deux fois par semaine ou le plus souvent possible.
Ce sont les zones où la perte de chaleur est la plus importante, donc il y a plus de transpiration dans ces zones.
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Se raser. Se raser chaque jour. Il vaut mieux le faire avant le coucher parce que le corps est plus chaud et
que cela devrait être plus facile. Se raser le matin peut enlever des huiles essentielles de la peau.
Se brosser les dents. On doit se brosser les dents quotidiennement. Si on n’a pas de brosse à dents,
envelopper le doigt de gaze et se frotter les dents. Se brosser les dents empêche les germes de se former
et nous fait sentir mieux.
Changer de vêtements. On doit changer de sous-vêtements et de chemises au moins deux fois par semaine.
Sinon, on doit les chiffonner, les secouer et les laisser aérer pendant environ deux heures. Au fur et à mesure
que les vêtements se salissent, l’air chaud n’est pas capable de circuler autour du corps augmentant les risques
d’avoir trop chaud.
Soins des pieds. On doit changer de bas et se laver les pieds le plus souvent possible, au moins deux fois
par semaine. On doit enlever ses bottes et ses bas chaque nuit et se masser et se sécher les pieds. Utiliser
de la poudre pour les pieds si on en a.
FLUIDES CORPORELS
Pour garder le corps à l’état le plus sain et le plus propre possible pour le camping d’hiver, il faut boire beaucoup
de liquides. La déshydratation est une des plus importantes causes des maladies reliées au froid telles que
l’exposition. Le corps perd beaucoup de chaleur par l’évaporation, la conduction, la respiration, le rayonnement
et la convection. On doit remplacer les liquides pour que le corps soit capable de fonctionner efficacement
par temps froid.
Le corps doit éliminer les liquides corporels comme l’urine et les excrétions sur une base régulière pour rester
en santé.
La propreté met une personne plus à l’aise et l’aide à se motiver pour s’entraîner et à profiter
des activités associées à l’instruction par temps froid.
QUESTIONS
Q3. Vrai ou faux : Les cadets vont moins souvent à la toilette en hiver.
RÉPONSES PRÉVUES
R2. On doit boire beaucoup de liquides pour remplacer ceux que le corps a éliminé.
R3. Faux. Un cadet doit aller à la toilette aussi souvent qu’il le fait habituellement.
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L’instructeur peut décider d’organiser une activité où il donne à chaque cadet des cartes sur
lesquelles sont inscrits des signes ou des symptômes d’une blessure ou d’un trouble causé
par l’environnement. Le cadet simulera la maladie associée au signe ou au symptôme de la
carte pour confirmer sa compréhension de l’apprentissage de la matière. Cela démontrera la
compréhension du cadet qui simule la maladie et permettra d’évaluer la compréhension des
cadets qui doivent deviner la blessure ou le trouble.
QUESTIONS
Q4. Donnez des exemples de blessures graves qui nécessitent des soins médicaux.
Q6. Quelle est la partie du corps la plus affectée par une gelure superficielle?
Q8. Quelles sont certaines mesures qu’on peut prendre pour prévenir l’exposition au froid?
Q9. Quelles est la meilleure façon de réchauffer quelqu’un qui souffre d’exposition légère?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. N’importe lequel des éléments suivants : l’inquiétude, la transpiration, la soif, la pâleur de la peau,
l’évanouissement, les battements de cœur rapides et la peau moite et froide.
R2. Les symptômes de l’ophtalmie des neiges apparaissent habituellement en six à huit heures.
R3. Le pied d’immersion survient lors de l’exposition à des températures près du point de congélation.
R4. Lacérations graves, difficultés respiratoires et fractures de membres sont quelques exemples de
blessures graves.
R8. N’importe quel des éléments suivants : apporter des vêtements supplémentaires, éviter la transpiration
et le refroidissement pendant de longue durée, manger souvent, boire beaucoup, rester actif, se
surveiller l’un et l’autre souvent.
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CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Chaque année, des personnes se blessent en raison de l’exposition au froid et d’autres en meurent car ils
ne reconnaissent pas les risques, les signes et les symptômes des blessures causées par le froid à temps
pour éviter de se blesser. Les cadets peuvent être proactifs en reconnaissant ces signes et ces symptômes,
et peuvent protéger leurs camarades des blessures en étant conscients que tout le monde, même un officier,
peut souffrir d’une blessure causée par le froid.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-009 (ISBN 0-684-85909-2) Harvey, M. (1999). The National Outdoor Leadership School’s Wilderness
Guide. New York, NY, Fireside.
C2-023 (ISBN 0-8117-2864-1) Schimelpfenig, T. (2000). National Outdoor Leadership School Wilderness
First Aid (3rd ed.). Mechanicsburg, PA, Stackpole Books.
C2-030 (ISBN 0-7710-8250-9) Merry, W. (1994). St. John Ambulance the Official First Aid Guide. Toronto,
ON, McClelland & Stewart Inc.
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A-CR-CCP-701/PF-002
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 14
Aucun guide pédagogique n’est fourni avec cet OCOM, se référer à la publication A-CR-CCP-107/PT-
002, Cadets royaux de l’Armée canadienne, Plan de cours – Programme d’instruction, initiation pratique à
l’entraînement d’hiver, pour les activités.
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Chapitre 10, Annexe A
Ballant La partie médiane d’une longueur de corde. Ce terme désigne aussi la boucle d’une
corde; la corde n’est pas croisée sur elle-même.
Lover Enrouler une corde en superposant les boucles les unes aux autres et servant à
l’entreposage.
Cordage Terme général pour identifier tous les types et grosseurs de corde.
Tour croisant Une boucle de corde faite en croisant la corde sur elle-même.
Œil Le trou intérieur d’une boucle de corde; une boucle permanente faite au bout d’une corde.
Moisissure Tous les champignons, qui attaquent les cordes exposées à l’humidité, et produisent une
mince couche pelucheuse et blanchâtre ou une décoloration.
Bout fixe Le bout de la corde qui n’est pas immédiatement utilisé dans le nouage d’un nœud.
Dormant La partie de la corde qui habituellement demeure « fixe » pendant le processus de nouage
de nœud. C’est souvent le bout le plus long, celui qui se dégage de la boucle ou du nœud.
Goudronner Enduire la corde d’un liquide épais et collant, de couleur brune à noire, d’une odeur
piquante, qu’on obtient par la distillation destructive de bois, de charbon, de tourbe,
d’argile, etc., pour allonger la durée de vie de la corde.
Bout libre La toute fin de la corde utilisée durant le nouage de nœud. Se nomme également « bout
libre ».
Courant La longueur de corde courte qui est manipulée pour faire le nœud. Se nomme également
« courant ».
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Chapitre 10, Annexe A
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Chapitre 10, Annexe B
1. Bout libre. Il s’agit du bout de la corde qui est utilisé pour faire le nœud.
2. Courant. Il s’agit du bout le plus court de la corde, qui est manipulé pour faire le nœud.
3. Dormant. Il s’agit de la partie de la corde qui est ordinairement « immobile » au moment de faire le nœud.
C’est souvent le bout le plus long, celui qui se dégage de la boucle ou du nœud.
4. Bout fixe. Le bout de la corde qui n’est pas immédiatement utilisé pour faire un nœud.
6. Double. Milieu d’une corde. Ce terme désigne aussi la boucle d’une corde; la corde n’est pas croisée
sur elle-même.
http://www.mistral.co.uk/42brghtn/knots/42ktmenu.html
http://www.korpegard.se
NŒUD SIMPLE
Utilisations : Il sert à empêcher l’extrémité de la corde de se défaire ou à empêcher une corde de passer
dans un œil.
Défauts : Il est difficile à défaire. Un demi-nœud dans le milieu d’une corde diminue sa force d’environ
la moitié.
Procédure :
1. Faire une boucle avec le bout libre passant sous le dormant de la corde (voir la figure 10B-2, vue 1).
2. Faire passer le bout libre dans le milieu de la boucle formée par le croisement et puis hors de la
boucle (voir la figure 10B-2, vue 2).
3. Tirer sur les deux extrémités pour serrer le nœud. Pendant le serrage, la position du nœud peut être
déplacée plus près de l’extrémité si cela est nécessaire (voir la figure 10B-2, vue 3).
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Chapitre 10, Annexe B
NŒUD PLAT
Utilisations : Ce nœud sert à unir deux cordes de même diamètre. Il est également utilisé en premiers
soins pour attacher des pansements.
Procédure :
1. Prendre les bouts libres de deux cordes différentes et placer le bout libre gauche par dessus le bout
libre droit (voir la figure 10B-3, vue 1).
2. Faire passer l’extrémité gauche au-dessous, puis par dessus l’extrémité droite (voir la figure 10B-
3, vue 2).
3. Rapprocher de nouveau les deux extrémités et placer l’extrémité droite par dessus l’extrémité gauche.
5. Faire passer l’extrémité droite au-dessous, puis par dessus l’extrémité gauche (voir la figure 10B-
3, vue 4).
6. Aligner le nœud en tirant sur les deux extrémités (voir la figure 10B-3, vue 5).
10B-2
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Chapitre 10, Annexe B
Lorsqu’il est bien fait, le bout libre et le bout fixe d’une corde se trouvent du même côté du
double formé par l’autre corde. Pour faire ce nœud, un bon truc est de répéter « le côté gauche
par-dessus et sous le côté droit, le côté droit par dessus et sous le côté gauche ».
NŒUD EN HUIT
Utilisations : Il sert à empêcher l’extrémité de la corde de se défaire ou à empêcher une corde de passer
dans un œil.
Qualités : Il joue le même rôle que le nœud simple, mais il est plus gros et plus facile à défaire.
Procédure :
1. Commencer par faire une boucle en passant le bout libre sous le bout fixe en faisant un mou dans
le bout libre (voir la figure 10B-4, vue 1).
2. Faire passer le bout libre devant le bout fixe et dans la boucle à partir de l’arrière (voir la figure 10B-
4, vue 2).
3. Le nœud doit ressembler au chiffre huit, d’où son nom (voir la figure 10B-4, vue 3).
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Chapitre 10, Annexe B
Utilisations : Il sert à attacher une corde à un tronc d’arbre, à un poteau ou à un objet semblable.
Procédure : Il existe deux façons de faire ce nœud. Cependant, la première méthode est celle utilisée
pour attacher la corde à un poteau ou un tronc long ou large (voir la figure 10B-5).
2. Faire passer le bout libre dans la boucle dont elle vient de sortir (voir la figure 10B-6, vue 2).
3. Placer le bout libre le long de la corde du premier nœud en huit sous le bout fixe. Faire suivre le premier
nœud en huit par le bout libre sous la corde double (voir la figure 10B-6, vue 3).
4. Le bout libre suit le premier nœud en huit (voir la figure 10B-6, vue 4).
5. Tirer fort et aligner le nœud en l’aplatissant et en s’assurant que les cordes sont côte à côte.
10B-4
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Chapitre 10, Annexe B
NŒUD DEMI-CLÉ
Utilisations : Il sert à solidifier d’autres nœuds. Accrocher, attacher ou arrimer des objets.
Procédure : Enfiler la corde autour du poteau, derrière le dormant et dans le milieu de la boucle.
10B-5
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Chapitre 10, Annexe B
DEMI-CLÉ À CAPELER
Utilisations : Elle est utilisée pour terminer des nœuds comme le tour mort et deux demi-clés ainsi que
différents types de brêlages. Elle sert à attacher une corde à un poteau, une rampe ou un objet semblable.
Qualités : Rapide et facile à attacher. Il est possible de la faire à l’aide de l’extrémité ou du double de la corde.
Procédure : Il y a deux façons de faire une demi-clé à capeler; une à l’aide de l’extrémité et l’autre à l’aide
du double.
Les étapes pour attacher une demi-clé à capeler à l’aide de l’extrémité de la corde sont les suivantes :
2. Passer le bout libre sous la rampe, puis par-dessus le bout fixe vers la gauche.
4. Faire passer le bout libre sous la rampe et la remonter au croisement sous la corde reposant sur la rampe.
5. Serrer la demi-clé jusqu’à ce que le bout libre et le bout fixe soient côte à côte.
Les étapes pour attacher une demi-clé à capeler à l’aide du double sont les suivantes :
1. Au milieu de la corde, faire une croix ou un nœud demi-clé avec la corde se trouvant sur le dessus à
gauche (voir la figure 10B-10, vue 1).
10B-6
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Chapitre 10, Annexe B
2. À droite du premier croisement, faire un nœud demi-clé ayant exactement la même configuration que la
première (voir la figure 10B-10, vue 2).
3. Placer le nœud demi-clé de droite sur le nœud demi-clé de gauche (voir la figure 10B-10, vue 2).
4. La paire de demi-clés est maintenant enfilée sur le poteau (voir la figure 10B-10, vue 3).
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Chapitre 10, Annexe B
10B-8
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Chapitre 10, Annexe C
Aiguilles et fil. plusieurs aiguilles, incluant au moins une ayant une rainure assez grande pour accueillir
des fils à duite épaisse. Du fil solide devrait être choisi et enroulé autour des aiguilles.
Allumettes. Les allumettes imperméables sont utiles, mais plus grosses que des allumettes ordinaires
qu’on peut imperméabiliser en les trempant dans de cire à bougie. Pour économiser l’espace, briser
chaque tige d’allumette en deux. Il est plus facile d’utiliser des allumettes pour faire un feu que toute
autre méthode; les allumettes ne doivent pas être utilisées inutilement, mais plutôt lorsque les méthodes
improvisées ne fonctionnent pas.
Bougies. Elles sont irremplaçables pour allumer un feu et une source d’éclairage. Couper la bougie en
forme de carré pour faciliter l’emballage. Si elle est faite de suif, on peut la manger en cas d’urgence, ou
on peut l’utiliser pour frire – mais s’assurer qu’elle est vraiment constituée de suif : la cire de paraffine est
non comestible, tout comme d’autres types de chandelles. Le suif ne se conserve pas bien, notamment
à la chaleur.
Boussole. Une petite boussole lumineuse. Certaines petites boussoles peuvent être difficiles à utiliser.
Le personnel doit s’assurer de savoir comment l’utiliser avant l’exercice en campagne. Une boussole à
liquide est idéale, mais il est important de vérifier souvent qu’elle ne coule pas, qu’il n’y a pas de bulles et
qu’elle est entièrement fonctionnelle. Le pointeur est susceptible à la rouille. Le personnel doit s’assurer
que le pointeur est sur son pivot et qu’il tourne librement.
Comprimés de purification de l’eau. À utiliser lorsque l’eau n’est pas potable et qu’il n’est pas possible
de la faire bouillir.
Fil à collet. Préférablement du fil de laiton (une longueur de 60 à 90 cm [2 à 3 pi]). Il est généralement
utilisé pour les collets, mais il pourrait régler plusieurs problèmes en situation de survie (p. ex. fabriquer
des outils, etc.).
Hameçons et ligne de pêche. Une sélection d’hameçons différents dans une petite boîte métallique ou un
paquet. Quelques pesées en plomb fendu devraient être ajoutées aux hameçons. Il faut se rappeler qu’un
petit hameçon attraperont des petits et des gros poissons, mais un gros hameçon attrapera seulement
de gros poissons. Il est important d’inclure autant de fils que possible. Il peut s’avérer utile pour attraper
des oiseaux.
Loupe. Elle permet d’allumer un feu à l’aide des rayons de soleil et elle est très utile pour chercher des
échardes et des piqûres.
Miroir de signalisation. Attire l’attention en reflétant les rayons du soleil. Des miroirs en plastique de
2 pouces par 3 pouces sont suffisants (d’autres possibilités sont le miroir de la boussole, la glace d’une
montre ou un morceau de papier d’aluminium).
Petite lampe. Elle peut être utilisée le soir pour s’orienter. Des piles de rechange devraient également
faire partie de la trousse de survie.
Pierre à feu. Elle fonctionne lorsqu’elle est humide et elle continuera de fonctionner bien après que
l’allumette est éteinte. Une pierre à feu usinée munie d’un déclencheur fonctionne très bien dans une
situation de survie.
Sacs de plastique. 2 grands sacs de plastique orange pouvant servir d’abri et être utilisés pour les signaux
de détresse.
Scie flexible. Ces scies ont souvent de grands anneaux aux extrémités du fil pour faire des poignées.
Ces anneaux prennent trop de place et on doit les enlever; on peut utiliser des boutons en bâtonnet de
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Chapitre 10, Annexe C
bois au besoin. Enduire le fil d’une couche de graisse afin de le protéger de la rouille et du bris. Les scies
flexibles peuvent servir à couper de gros arbres ou de grosses branches.
Sifflet. Un dispositif de signalisation sonore. Efficace pour faire peur aux animaux et pour émettre un
signal d’aide Sifflet idéal : Fox 40.
Stylo et papier. Pour prendre en note les blessures, laisser un message, etc.
Deuxième peau. Pansement hydrogel qui aide à protéger contre les blessures, la pression et la friction.
Aide à soulager les piqûres, les morsures, le sumac vénéneux et les ampoules.
Moleskine. Un pansement adhésif en feuille développé pour les mains et les pieds. Faite d’un tissu non
tissé très respirant qui est extensible, résistant à la sueur et à l’eau, et se conforme à la peau. La couche
de protection aide à réduire la friction et les callosités, et fonctionne à merveille pour garder le pansement
comme deuxième peau en place.
Pansements adhésifs. Pansement stérile aide à contrôler ou arrêter le saignement d’une petite blessure.
Petit guide de poche de premiers soins. À consulter en campagne lorsqu’on ne connaît pas un
traitement.
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Chapitre 10, Annexe D
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Chapitre 10, Annexe D
CLÉ DE CORRECTION
TROUSSE DE SURVIE
Allumettes 1. O
Bougie 2. J
Pierre à feu 3. A
Loupe 4. H
Aiguilles et du fil 5. B
Boussole 7. L
Boussole 8. E
Analgésique 9. C
Sifflet 12. M
Moleskine 14. G
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Chapitre 10, Annexe E
Connaître la réglementation et les particularités Utiliser les sentiers et les sites de camping
du lieu visité. désignés.
Préparer pour les intempéries, les dangers et Marcher en file indienne au milieu du sentier,
les situations d’urgence. même s’il est boueux ou humide.
Planifier les repas et remballer les aliments Éviter de prendre des raccourcis hors des
pour réduire les déchets. sentiers établis.
Marcher sur les plate-bandes rocheuses, le
gravier, les herbes sèches ou la neige.
Camper à 60 mètres des lacs et des rivières.
Éliminer les déchets de façon appropriée Laisser les objets là où ils se trouvent
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Chapitre 10, Annexe E
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Chapitre 10, Annexe F
PENDOIR À PROVISIONS
Instructions :
1. Trouver un arbre avec une branche solide. Elle doit être à au moins 15 pieds (5 m) du sol et il ne doit
pas y avoir d’objet sur lequel un ours pourrait monter. La corde doit être à au moins 10 pieds (3 m) du
trou de l’arbre.
2. Séparer la nourriture des autres articles et les mettre dans deux sacs différents.
3. Lancer la corde au-dessus de la branche. Attacher un bout de la corde à un des sacs avec un demi-
nœud étrangleur.
5. Attacher l’autre sac le plus haut possible à la corde. Former une boucle sur la corde près du sac pour
le récupérer.
7. Pour récupérer les sacs, accrocher la boucle à l’aide du bâton et tirer la corde. Enlever le sac et descendre
le premier sac.
Mesures de sécurité :
S’assurer qu’il n’y a personne à proximité lorsque l’on lance et récupère les sacs.
Les objets entreposés dans chaque sac ne doivent pas être plus pesants que deux livres.
Norme :
Un pendoir à provisions doit se conformer le plus possible aux caractéristiques susmentionnées. L’instructeur
doit être convaincu qu’un animal n’est pas en mesure d’atteindre le sac. L’instructeur évalue la propreté, la
bonne apparence et l’utilisation appropriée de tous les nœuds et les brêlages.
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Chapitre 10, Annexe F
Instructions :
1. Les cadets doivent trouver un endroit approprié pour isoler la chaleur, comme une roche dans la figure
ci-dessous.
2. S’il n’y a pas d’endroit convenable, il doit y avoir deux murs qui réfléchissent la chaleur sur les personnes
autour du feu.
3. Attacher deux montants à l’aide d’une demi-clé à capeler en les espaçant de quatre à six pouces pour les
remplir de plus petits bois ronds et de branches trouvées aux alentours.
4. Comme dans la deuxième figure, le mur réflecteur peut être en angle et les montants qui le supportent
peuvent être brêler à l’aide d’une demi-clé à capeler.
Mesures de sécurité :
1. Les cadets doivent être prudents lorsqu’ils ramassent du bois pour construire le mur. Il faut utiliser le
système de surveillance mutuelle.
3. Il ne faut pas que le mur soit trop haut pour qu’il puisse tomber sur soi s’il bascule.
Norme :
Le mur réflecteur doit être stable et se situer dans un endroit stratégique pour réfléchir la chaleur. L’instructeur
évalue la propreté, la bonne apparence et l’utilisation appropriée de tous les nœuds et les brêlages.
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Chapitre 10, Annexe F
SUPPORT DE SÉCHAGE
Instructions :
2. Il faut raccourcir deux des bâtons de six pouces. On place une barre entre chaque paire de bâtons pour
supporter un toit.
3. Prendre un demi abri ou brêler ensemble des bâtons de grosseur, longueur et épaisseur similaires pour
former un toit pour le support de séchage à bois. Le toit doit être aussi large ou plus large que la structure
de la base.
4. Brêler un bâton de chaque côté de la structure et y déposer du bois pour le faire sécher.
5. Ajouter des bâtons sur les côtés de la structure pour améliorer le support ou un autre étage pour le bois.
Mesures de sécurité :
Installer le toit avant de monter la structure; elle risque moins de tomber et de blesser quelqu’un.
Norme :
La structure doit être auto-portante être capable de supporter du bois sur un ou deux étages, dépendamment
de sa complexité. L’instructeur évalue la propreté, la bonne apparence et l’utilisation appropriée de tous les
nœuds et les brêlages.
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Chapitre 10, Annexe F
SUPPORT À LAVABOS
Instructions :
1. Trouver trois arbres de huit à dix pieds de distance dans une formation triangulaire. Si on ne trouve pas
de troisième arbre, on peut prendre un piquet (un grand bâton solide utilisé comme poteau).
2. Trouver deux bâtons un peu plus longs que la distance entre deux des arbres. Ces bâtons doivent
supporter quatre lavabos.
4. Fabriquer quatre supports à lavabos en nouant des entrelacements en figure de huit et jumelés. Les
brêlages doivent être assez proche pour y insérer un lavabo.
Nota : On peut utiliser des tapis de sol à l’extérieur de la formation d’arbres, pour ajouter de l’intimité.
Mesures de sécurité :
2. On doit tenir le bout des bâtons pendant qu’on les attache et les brêle aux arbres.
Norme :
L’aire de lavage doit être capable de supporter les lavabos et être à une hauteur atteignable par tous.
L’instructeur évalue la propreté, la bonne apparence et l’utilisation appropriée de tous les nœuds et les brêlages.
10F-4
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CHAPITRE 11
OREN 122 – IDENTIFIER UN EMPLACEMENT À L’AIDE D’UNE CARTE
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie pour les PE1 à PE3 et la méthode d’instruction
par démonstration et rendement pour le PE4. La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie,
parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière durant laquelle les
cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la
matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir
des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer
à une étude supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur
de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures et de superviser les cadets pendant la mise
en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier les différents types de cartes, entretenir les
cartes et plier adéquatement une carte topographique.
IMPORTANCE
Il est important de connaître les différents types de cartes et leur utilité afin de choisir la bonne carte pour la
tâche. De plus, savoir comment plier et entretenir ces cartes adéquatement les conservera en bon état et en
bonne condition.
11-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Le but d’une carte est de transmettre de l’information spécifique. Une carte est une échelle de mesure ou
une représentation proportionnellement plus petite du sol qui utilise des symboles acceptés internationalement
pour représenter des détails physiques et artificiels trouvés au sol. Elles identifient les endroits tels que les
villes, les lacs et les rivières par leur nom. Les conceptions de cartes correspondent aux besoins individuels
des utilisateurs (p. ex. les planificateurs urbains, les voyageurs, l’éducation et les cadets).
L’art et la science de produire des cartes s’appelle cartographie. Les plus anciennes cartes
connues sont conservées sur des tablettes de Babylone en glaise datant d’environ 2300 ans
avant J.-C.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
Pendant cette leçon, les quatre premiers types de cartes (indiquées avec un astérisque) sont
obligatoires, parce que ces cartes sont utilisées le plus souvent par les cadets. Les autres
cartes sont complémentaires à celles que les cadets peuvent être exposés.
* CARTE TOPOGRAPHIQUE
Ce type de carte est communément utilisé par les forces armées. La carte topographique a pour but de
présenter une image du terrain tel qu’il existe réellement. Les cartes topographiques indiquent autant de détails
que l’échelle le permet, généralement 1:25 000, 1:50 000 ou 1:250 000.
Les détails physiques du terrain, tels que les détails naturels (c.-à-d. les rivières, les forêts et les
dénivellations ainsi que leurs élévations et leurs formes), et les détails artificiels (c.-à-d. les routes, les
voies ferrées, les villes, les villages et les immeubles, etc.) y figurent.
Les noms des détails précis tels que les villes, les villages, les rivières ainsi que les noms descriptifs
des détails généraux comme les voies ferrées, les gués et les bureaux de postes sont également indiqués
sur les cartes topographiques.
11-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
* CARTES D’ORIENTATION
Par le biais de l’IOF, des règles et des normes précises ont été établies pour la production de cartes
d’orientation, y compris la couleur, les symboles et les échelles. Elles sont plus détaillées que les cartes
topographiques régulières, les deux faisant référence à la végétation et à la forme du relief.
Les plans de rues et les cartes routières sont conçues pour aider les habitants et les touristes à localiser des
endroits clés tels que les routes et les autoroutes, les postes de police, les services d’incendie, les hôpitaux,
les écoles, les parcs et plus.
* CARTE DE RELIEF
Les cartes de relief sont une représentation tridimensionnelle, habituellement de terrain. L’altitude du terrain
est habituellement exagérée d’un facteur entre cinq et dix. Ceci aide à visuellement reconnaître les détails du
terrain.
CARTE NUMÉRIQUE
Les cartes numériques, telles que celles qui se trouvent dans les programmes d’ordinateur et à l’aide d’un
GPS, sont utiles en tant qu’outil de référence puisqu’elles sont mises à jours régulièrement. Ceci permet une
référence généralement plus exacte.
CARTE POLITIQUE
Les cartes politiques montrent les pays, les provinces et autres frontières politiques (p. ex. les globes et les
atlas).
CARTE STATISTIQUE
Les cartes statistiques montrent l’information statistique telle que les niveaux de production des récoltes ou
des minéraux à travers un pays.
Les cartes à grandes lignes montrent les frontières, les rivières, les littoraux, etc.
PHOTO AÉRIENNE
Les cartes de photos prises du haut des airs sont des images réelles utilisées en reconnaissance ou pour créer
plusieurs des cartes énumérées.
Lorsque les ressources locales sont disponibles, l’instructeur peut montrer aux cadets des
copies réelles des types de cartes énumérées ci-dessus.
QUESTIONS
Q1. Quel type de carte est communément utilisé par les forces armées?
Q2. Les cartes d’orientation, bien que plus détaillées avec des références sur la végétation et la topographie,
sont semblables à quel autre type de carte?
11-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Q3. Quelle est l’utilisation d’un plan de rues et d’une carte routière?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Pour aider les habitants et les touristes à localiser des endroits clés.
Certaines cartes en production sont déjà à l’épreuve de l’eau, cependant, la plupart des cartes sont imprimées
sur du papier ordinaire. Les cartes en papier sont coûteuses et facilement endommagées. Il faut prendre les
précautions nécessaires pour les protéger de l’eau, de la saleté et du vent. Lorsque les cartes sont exposées
à l’eau, elles deviennent trempées, se détériorent et se déchirent.
Rendre la carte imperméable. Préparer une carte contre les intempéries est une étape vitale pour prolonger
la vie de la carte. Voici de quelles façons on peut imperméabiliser des cartes :
Méthode du sac de plastique. Un grand sac très résistant de type Ziploc et du ruban résistant à l’eau
(ruban adhésif en toile ou du ruban d’emballage) sont requis pour cette méthode. Couper assez de ruban
pour adhérer complètement à un rebord du sac, d’un coin à l’autre. Coller la moitié du ruban d’un coin
à l’autre. Retourner le sac et plier le ruban sur lui-même de l’autre côté du sac. Effectuer chaque étape
deux autres fois pour les autres côtés du sac.
Papier contact transparent (Mac Tac). Le fait de couvrir la carte avec du papier contact
l’imperméabilisera mais elle deviendra très raide. Un marqueur permanent ou un crayon gras sera
nécessaire pour écrire sur la carte. Utiliser de l’alcool à friction pour effacer les marques du marqueur
permanent du papier contact.
Couches chimiques. Les couches chimiques sont efficaces pour imperméabiliser des cartes; cependant,
elles doivent être manipulées avec précaution dans une aire bien aérée. Elles sont appliquées avec un
pinceau, à une carte sur une surface plate, et on doit laisser la carte sécher complètement avant de
l’utiliser.
Sécher une carte. Si une carte devient humide, la laisser sécher complètement sur une surface plate et propre.
Ouvrir une carte. On ne doit jamais ouvrir une carte complètement par un vent fort. Elle doit être ouverte au
secteur à utiliser et la replier sur les lignes de pliage originales.
Écrire sur une carte. Utiliser seulement un crayon à mine pour marquer les cartes et effacer toutes les marques
avec soin. Les cartes qui sont protégées par un plastique peuvent être marquées en utilisant des crayons gras
ou des marqueurs à pointe fine.
Entreposer une carte. Les cartes doivent être roulées, pliées ou étendues à plat et entreposées dans un
endroit sec.
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A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Quels sont trois éléments contre lesquels il faut protéger les cartes?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Un crayon, si protégée avec un plastique, sinon un crayon gras ou un marqueur qui s’efface.
R3. Les cartes doivent être, roulées, pliées ou étendues à plat et entreposées dans un endroit sec.
1. Étaler la carte, la face vers le haut, et rabattre le haut (Nord) sur le bas (Sud). Renforcer le pli à l’endroit
où la carte s’est pliée, soit au centre de la carte (voir la figure 11-1-1, étape 1).
2. Plier la moitié supérieure de la carte en deux. Tourner la carte de bord pour avoir la moitié inférieure au-
dessus, et plier en deux cette moitié aussi (voir la figure 11-1-1, étape 2).
3. Plier les extrémités de la carte en deux, de gauche à droite (voir la figure 11-1-1, étape 3).
4. Plier chaque extrémité ouverte en deux pour que le nom de la carte et la référence apparaissent à
l’extérieur (la carte doit avoir la forme de la lettre M) (voir la figure 11-1-1, étape 4).
11-1-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Demander à chaque cadet de pratiquer le pliage d’une carte topographique (qui se trouve dans le manuel
d’étoile verte) en utilisant la méthode décrite ci-dessus. Un truc facile pour se souvenir de la méthode de pliage
d’une carte est du nord au sud, du sud au nord, de l’est à l’ouest et de l’ouest à l’est.
QUESTIONS
Q1. Quelles sont quelques-unes des cartes communes dont on a discuté au cours de cette leçon?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Les cartes topographiques, d’orientation, plan de rues et routière, de relief, politique, statistique, à
grandes lignes et photos aériennes.
R2. Étendre la carte à plat sur une surface propre, et la laisser sécher complètement.
R3. Démontrer.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
L’instructeur doit demander aux cadets de pratiquer à plier une feuille de papier comme ils doivent plier une
carte.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
11-1-6
A-CR-CCP-701/PF-002
OBSERVATIONS FINALES
Il est important de connaître les différents types de cartes et leurs utilisations pour que les cadets puissent
choisir la bonne carte pour leurs besoins. De plus, savoir comment plier et entretenir des cartes adéquatement
aidera à les conserver en bon état pour longtemps.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-1-7
A-CR-CCP-701/PF-002
11-1-8
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités.
Cette méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des
activités qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques. Pendant les PE2 à PE4, l’instructeur confirme les
connaissances de la matière à l’aide d’un exercice pratique.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M122.01 (section 1), Identifier les types de cartes,
doit comprendre :
Q1. Quel est le type de carte le plus couramment utilisé par les forces armées?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Topographique.
R3. Les cartes doivent être roulées, pliées ou étendues à plat et entreposées dans un endroit sec.
11-2-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier les caractéristiques topographiques des cartes,
y compris : les donnés en marge et les signes conventionnels qui se retrouvent sur une carte topographique.
IMPORTANCE
Les cadets doivent pouvoir identifier les caractéristiques topographiques sur les cartes en fonction des objets
sur le sol. Les cadets mettent en pratique ces connaissances au cours de l’entraînement là où tout type de
carte doit être utilisé.
Point d’enseignement 1 Identifier les données en marge que l’on retrouve sur une
carte topographique
DONNÉES EN MARGE
Les marges donnent plusieurs renseignements essentiels pour bien comprendre et utiliser la carte. Avant
d’utiliser une carte qui n’est pas connue, la première chose qu’une personne doit faire est de bien regarder les
renseignements contenus dans ses marges. La présentation et le contenu des données en marge doivent être
relativement au même endroit pour toutes les cartes topographiques. Cette information comprend :
nom de la carte;
échelles graphiques;
numéro de référence militaire, qui se trouve habituellement au coin supérieur droit de la carte qui est
utilisée pour commander des cartes supplémentaires;
diagramme de déclinaison;
Nom de la carte. Pour faciliter la référence, le nom de la carte consiste habituellement en une communauté
ou un district important que la carte couvre (le nom se trouve au centre de la marge inférieure ainsi qu’au coin
inférieur droit).
11-2-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Numéro de référence et référence des cartes attenantes. Un diagramme présentant la position de la carte
en relation avec les cartes attenantes est présenté près de la marge inférieure droite. Le diagramme présente
les numéros de carte des cartes attenantes et met en relief la carte que l’on regarde.
Date des renseignements cartographiques. Aide à indiquer le nombre de changements qui se sont
probablement produits depuis que la carte a été imprimée (elle se trouve avec l’information de copyright aux
coins gauche et droit inférieurs).
Échelle de la carte. L’échelle de la carte, p. ex. 1:50 000 est présentée en évidence dans la marge inférieure.
Échelles graphiques. Utilisées pour mesurer la distance sur la carte (qui se trouvent sous l’échelle de la carte,
dans la partie centrale inférieure). Noter comment l’extrémité gauche de l’échelle graphique est divisée en
dixièmes pour mesurer les distances précises.
11-2-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Équidistance des courbes. Utilisée pour indiquer un ensemble de distance entre les courbes de niveaux.
L’équidistance des courbes peut être en pieds ou mètres (qui se trouve dans la marge inférieure, tout juste à
la droite de l’échelle graphique).
Numéro de référence militaire pour commander cette carte. La référence se trouve au coin supérieur droit
de la carte; utilisé pour commander des cartes supplémentaires et comprend les renseignements suivants :
Le numéro de série de la carte qui identifie l’endroit et l’échelle graphique ainsi que les numéros de série
tirés de l’inventaire des cartes.
Les numéros de carte ou le nom pour identifier la carte (cependant, l’identification par nom de carte est
plutôt rare).
La désignation d’édition (identifie l’exactitude de l’information présentée sur la carte; le numéro d’édition
augmente à chaque révision).
Diagramme de déclinaison. Chaque carte contient l’information nécessaire pour déterminer le relèvement,
le relèvement grille et le relèvement magnétique de n’importe quelle ligne dans la zone couverte par la carte.
Cette information est présentée sous forme de diagramme avec les notes explicatives. Le diagramme est dans
la marge du côté droit.
11-2-4
A-CR-CCP-701/PF-002
bandes de longitude sont numérotées et les 20 bandes de latitude 20 sont lettrées. Chaque zone de grille est
un rectangle du modèle de grille, établie par les bandes et désignée par les chiffres des bandes de longitude
suivie par les lettres des bandes de latitude (p. ex. 17T).
Signes conventionnels. Un tableau, montrant les signes conventionnels utilisés sur la carte dans leurs
couleurs exactes avec leurs descriptions, se trouve au bas ou dans la marge latérale et également dans une
liste plus complète à l’arrière de la carte.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
RENSEIGNEMENTS DE BASE
Signes conventionnels
L’information dans ce PE est présentée pour donner à l’instructeur des connaissances générales sur les signes
conventionnels. L’instructeur peut choisir de réviser l’information avec les cadets avant le début de l’activité
décrite ci-dessous.
Plusieurs symboles sont utilisés pour indiquer un objet ou un élément de détail qui ne peut être indiqué par
contour ou symbole ligné. La plupart de ces symboles ont été établis grâce à une longue utilisation et des
accords de normalisation. La signification de la plupart des symboles est évidente. Cependant, s’il y a un doute,
consulter le tableau des symboles conventionnels qui se trouvent sur chaque carte. Plusieurs autres signes
conventionnels se trouvent au verso de la plupart des cartes.
11-2-5
A-CR-CCP-701/PF-002
La lecture de la carte n’implique pas seulement la capacité d’interpréter les symboles présentés sur la carte
et la compréhension de l’information donnée sous forme graphique ou écrite, mais elle donne aussi une réelle
compréhension du terrain représenté et une appréciation de la fiabilité et de la valeur de la carte qui est utilisée.
Lorsque le symbole a plus d’une signification, le signe ou symbole sera accompagné d’un terme descriptif
(p. ex. réservoir ou tour).
L’utilisation de différentes couleurs est l’une des principales façons de présenter et de distinguer les détails.
Le rouge est utilisé pour identifier les routes pavées et les numéros d’autoroutes. Le rouge est aussi utilisé
pour ombrager les secteurs de développement urbain.
Le noir est utilisé pour les établissements culturels, les toponymes (nom d’endroit), certains symboles et des
altitudes précises.
Tunnel
Route/voie
École
Service d’incendies
11-2-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Poste de police
Église
Immeubles
Le brun est utilisé pour les courbes de niveau, les altitudes de courbes de niveau, les points cotés, le sable,
les falaises et les autres entités géologiques.
Contours (foncé)
Falaise (foncé)
Sable (brun)
Le bleu est utilisé pour l’eau ou les étendues d’eau glacée (p. ex. les rivières, les lacs, les marécages et les
champs glacials), les noms de plans d’eau et les lignes de quadrillage.
Rapides
Le vert, qui est utilité pour les entités végétales tels que les bois, les vergers et les vignobles.
Verger (vert)
Le gris est utilisé pour la légende des signes conventionnels au verso de la carte.
Le violet est utilisé pour les mises à jour effectuées par-dessus l’information de la carte originale.
11-2-7
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 31 min
OBJECTIF
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’identifier et de tracer les signes conventionnels.
RESSOURCES
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
Cette activité est un exercice participatif conçue pour impliquer les cadets tout en leur enseignant les divers
signes conventionnels qui se trouvent sur une carte topographique. Les cadets conçoivent et tracent la carte
d’une nouvelle ville – Carteville.
L’instructeur trace un grand croquis d’une carte topographique sur un tableau de papier/tableau blanc en
avant de la salle de classe.
On demandera aux cadets de se présenter en avant, un à la fois et de tracer un signe conventionnel sur
la carte en développement de Carteville.
Les cadets doivent expliquer la signification du signe et pourquoi ils ont choisi de le placer à cet endroit.
L’instructeur peut choisir de prendre une photo du produit final pour l’afficher autour de l’aire de parade.
MESURES DE SÉCURITÉ
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
Les instructeurs doivent superviser et surveiller constamment l’activité pour s’assurer que la matière
présentée est utilisée correctement.
Dans les cas de mauvais usage ou de mauvaise mise en place des signes conventionnels, l’instructeur
doit arrêter les cadets, corriger le problème et demander aux cadets de retourner à leur siège. Demander
aux cadets de tenter de placer un autre signe à la fin de l’activité.
L’instructeur doit observer attentivement, car cette activité représente la confirmation finale de la leçon.
11-2-8
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Le cadet devra identifier adéquatement les données en marge et les signes conventionnels qui se trouvent
sur une carte topographique.
OBSERVATIONS FINALES
L’information présentée dans cette leçon permet aux cadets d’identifier les caractéristiques topographiques sur
une carte en fonction des objets sur le sol. Les cadets pourront mettre en pratique ces connaissances pendant
l’entraînement là où tout type de carte doit être utilisé.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Les instructeurs sont encouragés à confirmer la matière tout au long de cette leçon à l’aide d’activités
interactives conçues pour favoriser la participation tout en jugeant le niveau de compréhension.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-2-9
A-CR-CCP-701/PF-002
11-2-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par démonstration et exécution. La méthode
d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude
supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter
la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les cadets pendant la mise en pratique
des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision pertinente de cette leçon, faisant partie de l’OCOM M122.02 (section 2).
Q3. Quelles caractéristiques topographiques naturelles sont représentées en brun sur une carte?
RÉPONSES PRÉVUES
nom de la carte;
échelle de la carte;
équidistance;
11-3-1
A-CR-CCP-701/PF-002
le diagramme de déclinaison;
R2. Un symbole est utilisé pour indiquer un objet ou un élément de détail qui ne peut pas être indiqué par
un contour ou un symbole ligné.
R3. Le brun est utilisé pour les courbes de niveau, les altitudes des courbes de niveau, les points cotés, le
sable, les falaises et les autres caractéristiques topographiques géologiques.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit interpréter les courbes de niveau pour identifier la forme du sol tel que
représenté sur une carte.
IMPORTANCE
Cette information permet au cadet d’identifier les caractéristiques topographiques sur la carte en fonction de la
forme et de l’altitude du sol. Les cadets vont mettre en pratique ces connaissances pendant l’instruction là où
tout type de carte doit être utilisé. Connaître la forme du sol permet aux cadets d’identifier les formes de relief
importantes qui peuvent être avoisinantes, qui aident à identifier leur position sur la carte.
L’enseignement du relief sur un tableau noir ou une surface plate doit être évité si cela est
possible. La construction de modèles en trois dimensions simples tels que ceux fabriqués
de pâte à modeler ou de terre molle peut aider mais il n’y a rien qui remplace l’instruction
à l’extérieur.
Le « relief », ou l’altitude, est la forme du sol sur le plan vertical. Le relief sur une carte est la représentation
des hauteurs et des formes du sol, au-dessus du niveau de la mer, en pieds ou en mètres.
Représentation de la hauteur. Cette représentation se base sur des faits établis de la hauteur du terrain
et des formes de relief. Les différences en apparence sur la carte surviennent du type, de la densité et
de l’exactitude de l’information fournie.
Représentation de la forme. Elle peut être en grande partie de nature artistique et les méthodes utilisées
varient entre les cartes.
Une courbe est une ligne sur la carte qui joint des points de même altitude en relation au niveau de la mer et,
elle est la méthode normalisée de représenter le relief sur les cartes topographiques.
Les courbes sont représentées à des intervalles verticaux réguliers (la différence dans la hauteur entre les
courbes de niveau) qui sont nommées l’équidistance. L’équidistance est toujours énoncée dans la marge de
la carte, habituellement près des échelles graphiques.
11-3-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Des lignes brunes continues représentent habituellement les courbes. Une « courbe repère » est située à
chaque quatrième ou cinquième courbe et est représentée par une ligne brune plus épaisse; cette courbe
repère aide à mieux voir et à compter les courbes pour déterminer la hauteur.
L’interprétation des courbes de niveau fournit une visualisation de la forme du sol qui est représentée sur la
carte par des courbes de niveau et des équidistances. Une interprétation exacte de la forme du sol des courbes
de niveau nécessite de la pratique et des exercices pratiques au sol. Il est nécessaire d’étudier les entités
topographiques en comparant la carte au sol dans chaque cas.
PENTES
L’instructeur doit expliquer les formes de relief suivantes en identifiant la représentation sur la
carte, et en représentant ensuite la forme de relief sur le terrain. Dans le cas où les modèles
seraient utilisés à la place du vrai sol, le modèle doit être présenté au même moment que
la forme de relief est présentée. Si on utilise de la pâte à modeler, une ligne de pêche peut
être utilisée pour trancher le modèle de forme de relief pour illustrer le concept de la courbe
de niveau.
La distance entre les courbes de niveau sur la carte indique le type de pente sur le sol.
Pente forte (raide). Lorsque l’espacement entre les courbes de niveau est rapproché, il y a moins de
distance à parcourir pour monter ou descendre en altitude (figure 11-3-1).
Pente douce. Lorsque l’espacement entre les courbes de niveau est plus éloigné, il y a une plus grande
distance à parcourir pour monter ou descendre en altitude (figure 11-3-1).
Pente uniforme. Lorsque l’espacement entre les courbes est égal. La pente demeure constante dans
son inclinaison, qu’elle soit raide ou douce (figure 11-3-1).
Pente concave. Lorsque l’espacement entre les courbes s’éloigne au bas. Le milieu de la pente semble
s’enfoncer vers l’intérieur – apparaissant concave (figure 11-3-3).
Pente convexe. Lorsque l’espacement entre les courbes vers le bas d’une pente se rapproche ensemble.
Le milieu de la pente semble se diriger vers l’extérieur – apparaissant convexe (figure 11-3-4).
A-CR-CCP-108/PT-001, L’utilisation d’une carte de base B-GL-382-005/FP-001, Cartes, dessins topographiques et boussoles
11-3-3
A-CR-CCP-701/PF-002
B-GL-382-005/FP-001, Cartes, dessins topographiques et boussoles B-GL-382-005/FP-001, Cartes, dessins topographiques et boussoles
QUESTIONS
Q1. Quels sont les deux éléments que le relief représente sur une carte?
Q2. Quel est le nom que l’on donne à la différence dans la hauteur entre les courbes de niveau?
Q3. Énumérez quelques-uns des différents types de pente identifiés sur la carte?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. L’équidistance.
Les renseignements appris dans le présent OCOM peuvent être pratiqués avec l’activité qui se trouve à
l’annexe A. Accorder du temps aux cadets pour compléter l’activité qui se trouve à l’annexe A, puis leur
demander d’échanger leurs feuilles pour les corrections.
En alternance, l’instructeur peut demander aux cadets d’identifier les caractéristiques topographiques
respectives sur une carte d’une zone qui sera utilisée pour un exercice prochain.
11-3-4
A-CR-CCP-701/PF-002
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Pendant l’activité de confirmation pour l’OREN M122.CA, Suivre un itinéraire sous la direction du commandant
de section (A-CR-CCP-701/PG-002, chapitre 4, section 11), les cadets doivent identifier leurs positions en
fonction des points de repère principaux dans le voisinage immédiat de ce qui est représenté sur la carte. Les
types de relief et les formes de relief sont d’excellents points de référence pour cette tâche.
OBSERVATIONS FINALES
Connaître comment interpréter les courbes de niveau permet aux cadets de visualiser la forme du sol en lisant
une carte.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Cette compétence est apprise par la pratique et est mieux enseignée à l’extérieur.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-3-5
A-CR-CCP-701/PF-002
11-3-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon sera présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif pour le PE1 et de la
méthode d’instruction par démonstration et rendement pour le PE2. La méthode d’instruction par exposé
interactif a été choisie car elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la matière,
durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant des
commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants
auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants
tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre
aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne
l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les
cadets pendant la mise en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
La révision relative à cette leçon, faisant partie de l’OCOM M122.03 (section 3), doit comprendre :
QUESTIONS
Q1. Le relief sur une carte représente quels deux éléments au-dessus du niveau de la mer?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. L’équidistance.
11-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure d’orienter adéquatement une carte par inspection.
IMPORTANCE
Orienter une carte par inspection aide à faire le lien entre l’information sur la carte et les caractéristiques
topographiques au sol. Il est important d’avoir la carte orientée lorsqu’on voyage sur une route complexe pour
atteindre sa destination.
Orienter une carte par inspection signifie de tourner la carte de telle façon que, visuellement, les directions et
les détails de la carte correspondent à ce qu’il y a au sol. C’est la façon la plus simple et la plus vite d’orienter
une carte, pourvu d’avoir une idée générale de sa propre position.
cela aide à faire le lien entre la carte et le sol quand la direction et la distance sur la carte correspondent
au sol;
lorsqu’on se déplace sur une route complexe ou lorsqu’on voyage sur de longues distances, l’orientation
de la carte aide à rester sur la bonne route.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Tourner la carte de façon à ce que visuellement les directions de la carte et les détails de la carte
correspondent à ce qu’il y a au sol.
cela aide à faire le lien entre la carte et le sol quand la direction et la distance sur la carte
correspondent au sol;
lorsqu’on se déplace sur une route complexe ou lorsqu’on voyage sur de longues distances,
l’orientation de la carte aide à rester sur la bonne route.
11-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Pour orienter une carte par inspection, il faut réaliser les étapes suivantes :
2. Identifier deux ou trois points de repère importants sur le sol et les trouver sur la carte. Essayer d’utiliser
des points de repères situés dans différentes directions.
3. Tourner la carte jusqu’à ce que tous les objets identifiés sur la carte s’alignent dans la direction dans
laquelle ils sont situés sur le terrain.
4. Examiner tout autour afin de vérifier si les caractéristiques topographiques qui se trouvent à l’avant sur le
terrain sont représentées à l’avant de la présente position sur la carte et ainsi de suite.
Les cadets doivent pratiquer l’orientation de leurs cartes par inspection. Dans le cas
d’intempérie, une maquette de l’environnement de terrain peut être simulée pour pratiquer
cette compétence (p. ex. placer des images sur les murs représentant les objets visibles
correspondant à leur emplacement sur la carte).
QUESTIONS
Q1. Quelles sont les quatre étapes d’orientation d’une carte par inspection?
RÉPONSES PRÉVUES
2. identifier deux ou trois points de repère importants sur le sol et les trouver sur la carte. Essayer
d’utiliser des points de repères situés dans différentes directions;
3. tourner la carte jusqu’à ce que tous les objets identifiés sur la carte s’alignent dans la direction
dans laquelle ils sont situés sur le terrain; et
4. examiner tout autour afin de vérifier si les caractéristiques topographiques qui se trouvent à l’avant
sur le terrain sont représentées à l’avant de la présente position sur la carte et ainsi de suite.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
11-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit orienter une carte par inspection à l’aide d’une carte topographique pendant un exercice
d’orientation de terrain.
OBSERVATIONS FINALES
Il est important de savoir comment orienter la carte visuellement de façon à ce que les caractéristiques
topographiques sur la carte correspondent à celles au sol car cela permet de déterminer l’emplacement d’un
objet ou de soi-même.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
présélectionner les coordonnées de quadrillage à être utilisées dans les composantes pratiques de cette
leçon.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon sera présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif pour les PE1 et 3 et de
la méthode d’instruction par démonstration et rendement pour les PE2, 4, 5 et 6. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie car elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle de la
matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et en faisant
des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux apprenants
auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux apprenants
tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration et exécution a été choisie pour permettre
aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière d’enseignement pratique. Cette méthode donne
l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer et expliquer les procédures, et de superviser les
cadets pendant la mise en pratique des compétences. Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
Q1. Comment nomme-t-on les lignes verticales bleues (l’axe X) sur une carte?
Q2. Comment nomme-t-on les lignes horizontales bleues (l’axe Y) sur une carte?
Q3. Lorsque le texte sur une carte est orienté vers le haut, où est situé le nord habituellement?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Abscisses.
11-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
R2. Ordonnées.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit déterminer les coordonnées de quadrillage à quatre et six chiffres (à
une précision de ±1000 et 100 mètres, respectivement), pour une série de caractéristiques sur une carte
topographique).
IMPORTANCE
En tant que cadet de l’Armée, il est important de savoir comment utiliser le système de quadrillage. Étant donné
que le système de grille est la base de la lecture de cartes, le concept du quadrillage à quatre et six chiffres
est une étape préalable pour devenir un bon lecteur de cartes. Une coordonnée de quadrillage décrit en détail
l’emplacement d’un carré de quadrillage sur une carte et évite la confusion au sujet d’un emplacement. La
communication d’emplacements précis par la radio est possible avec la compréhension d’une coordonnée de
quadrillage.
Le système de quadrillage est un réseau rectangulaire de croisement de lignes bleues verticales et horizontales
superposées sur une carte topographique. Les cartes sont habituellement imprimées de façon à ce que le nord
soit au haut de la carte quand l’écriture est orientée vers le haut. Les lignes du système de quadrillage sont
tracées à des distances égales de sorte qu’un ensemble de lignes se dirige du nord au sud (verticalement )
et le deuxième ensemble de lignes se dirige de l’est à l’ouest (horizontalement). Ces lignes sont assignées
un chiffre consécutif en commençant par le coin inférieur gauche. Les lignes de quadrillage croisées au coin
inférieur gauche désignent un carré de quadrillage.
ABSCISSES
Du fait que les lignes verticales sont numérotées de l’est à l’ouest, elles se nomment abscisses. Les abscisses
sont une série de lignes parallèles tracées comme une superposition sur une carte, avec un numéro à deux
chiffres à l’extrémité supérieure et à l’extrémité inférieure de chaque ligne dans les marges.
ORDONNÉES
Du fait que les lignes horizontales sont numérotées de l’équateur vers le nord, elles se nomment ordonnées.
Les ordonnées sont une série de lignes parallèles tracées en superposition sur la carte, avec un numéro à
deux chiffres à l’extrémité gauche et l’extrémité droite de chaque ligne dans les marges.
Le point le plus au sud du Canada est Middle Island dans le lac Érié, approximativement à
4 620 000 mètres de l’équateur à une latitude de 41° 41’ nord.
QUESTIONS
Q1. Lorsque le texte sur une carte est orienté vers le haut, où est situé le nord habituellement?
11-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Q2. Comment nomme-t-on les lignes verticales bleues sur une carte?
Q3. Comment nomme-t-on les lignes horizontales bleues sur une carte?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Abscisses.
R3. Ordonnées.
COORDONNÉES DE QUADRILLAGE
Traditionnellement, les militaires identifient les lignes de quadrillage en énonçant le nombre à deux chiffres
de chaque ligne de quadrillage. Lorsqu’un emplacement est identifié à l’aide du système de quadrillage, il se
nomme « coordonnée de quadrillage ». Pour donner une coordonnée de quadrillage à un carré, la référence est
toujours au coin sud-ouest du carré (inférieur gauche). Les coordonnées de quadrillage sont toujours données
avec la valeur abscisse en premier, suivies par la valeur ordonnée ensuite.
Un système de coordonnées de quadrillage à quatre chiffres est utilisé pour identifier un carré de quadrillage
spécifique de 1000 mètres par 1000 mètres. Il comprend quatre chiffres numériques provenant des chiffres
assignés aux abscisses sur l’axe X et les ordonnées sur l’axe Y, où les lignes du quadrillage se croisent au
coin inférieur gauche du carré de quadrillage.
11-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
L’instructeur fournit un minimum de trois points de pratique que les cadets peuvent utiliser
pour déterminer une coordonnée de quadrillage à quatre chiffres. Il est important au cadet
d’être également capable d’identifier un emplacement sur une carte lorsqu’on lui donne
une coordonnée de quadrillage et pour déterminer la coordonnée de quadrillage d’un
emplacement indiqué sur une carte.
QUESTIONS
Q1. À quel coin du carré se reporte-t-on pour donner une coordonnée de quadrillage?
Q2. Dans quel ordre les chiffres sont-ils donnés pour donner une coordonnée de quatre chiffres?
Q3. Une coordonnée de quadrillage à quatre chiffres identifie quelle grandeur de carré de quadrillage?
RÉPONSES PRÉVUES
La précision d’une coordonné de quadrillage à quatre chiffres sur une carte sur une échelle de 1:50 000
est 1000 mètres. Lorsqu’un emplacement d’une plus grande précision est nécessaire, une coordonnée de
quadrillage à six chiffres est utilisée, précise à 100 mètres.
Une coordonnée de quadrillage à six chiffres est utilisée pour déterminer un emplacement avec plus de
précision a l’intérieur d’un carré de quadrillage spécifique. Il est nécessaire de séparer le carré de quadrillage
indiqué sur la carte en 100 sous-divisions (10 dans chaque direction). En créant un quadrillage imaginaire
à l’intérieur d’un carré de quadrillage, nous pouvons utiliser les mêmes principes que la coordonnée de
quadrillage à quatre chiffres pour exprimer un énoncé d’emplacement plus précis. Chaque petite abscisse et
ordonnée est numérotée de 1 à 9, de l’ouest à l’est et du sud au nord respectivement. Le quadrillage imaginaire
à l’intérieur d’un carré peut être estimé ou peut être mesuré avec précision à l’aide d’un outil appelé une
« équerre à report ».
11-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
La figure 11-5-2 montre le détail à l’intérieur du carré 7632, qui contient le point « B », un pont.
Le point central de ce pont est dans le petit carré dont le coin sud-ouest est 7/10 à l’est de
l’abscisse 76 et aussi à 6/10 au nord de l’ordonnée 32. Son abscisse est donc 76.7 et son
ordonnée est 32.6 unités. En omettant les points décimaux, la coordonnée de quadrillage est
alors écrite 767 326.
À l’aide de la figure 11-5-2, l’instructeur fournit trois points que les cadets peuvent utiliser
pour estimer une coordonnée de quadrillage à six chiffres et donne trois coordonnées de
quadrillage à six chiffres que les cadets peuvent utiliser pour localiser un point sur la carte.
QUESTIONS
Q1. Est-ce que la coordonnée de quadrillage à six chiffres est plus précise que la coordonnée de quadrillage
à quatre chiffres?
Q2. Le carré de quadrillage est divisé en combien de petits carrés pour obtenir une coordonnée de
quadrillage à six chiffres?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Oui.
R2. 100.
11-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉQUERRE À REPORT
Une équerre à report est utilisée pour mesurer de façon précise une coordonnée de quadrillage à six chiffres.
L’utilisation d’une équerre fournit une coordonnée de quadrillage plus précise et peut être utilisée à la place
d’une estimation.
Les équerres à report des échelles de 1:25 000 et de 1:50 000 mètres sont comprises sur la plaquette de
base de la boussole et se trouvent aussi sur le rapporteur d’angle C2. Si ces équerres à report ne sont pas
disponibles, elle peut facilement être faite d’un morceau de papier propre avec un bord carré.
A-CR-CCP-121/PT-002 A-CR-CCP-121/PT-002
A-CR-CCP-121/PT-002
Une équerre à report peut facilement être fabriquée pour déterminer une coordonnée de quadrillage à six
chiffres :
11-5-6
A-CR-CCP-701/PF-002
Répéter les quatre premières étapes sur le bord adjacent du coin du papier.
L’instructeur doit fournir des morceaux de papier blancs aux cadets et s’assurer que des
crayons aiguisés sont disponibles. Insister sur l’importance de l’utilisation d’un crayon aiguisé
quand on utilise une carte.
Demander aux cadets de fabriquer une équerre à report en suivant le processus énoncé plus
haut.
Figure 11-5-6 Déterminer une coordonnée de quadrillage à six chiffres avec une équerre à report
Une coordonnée de quadrillage à six chiffres peut être déterminée à l’aide d’une équerre à report fabriquée
en suivant les étapes suivantes :
b. Glisser l’équerre à report fabriquée vers l’intérieur au nombre de dixièmes nécessaires pour aligner
l’équerre à report directement en dessous du signe conventionnel ou l’emplacement pour lequel la
coordonnée de quadrillage est à déterminer.
c. Glisser l’équerre à report fabriquée vers le haut au nombre de dixièmes nécessaires pour que le coin de
l’équerre à report soit positionné sur le signe conventionnel ou l’emplacement pour lequel la coordonnée
de quadrillage est à déterminer.
11-5-7
A-CR-CCP-701/PF-002
d. Lire la valeur le long de l’axe X de l’équerre à report où elle croise l’abscisse du carré de quadrillage (la
valeur à son intersection devient le troisième chiffre de la coordonnée de quadrillage à six chiffres).
e. Lire la valeur le long de l’axe Y de l’équerre à report où elle croise l’ordonnée du carré de quadrillage (la
valeur à son intersection devient le sixième chiffre de la coordonnée de quadrillage à six chiffres).
Une fois que les points d et e ci-dessus sont exécutés, s’assurer que les cadets sont au
courant qu’ils doivent toujours arrondir au troisième chiffre le plus près. Les coordonnées
de quadrillage doivent être écrites dans le format de coordonnée de quadrillage XXX/XXX
pour bien illustrer comment la première moitié de la coordonnée de quadrillage est reliée à
l’abscisse et la deuxième moitié est reliée à l’ordonnée.
L’instructeur doit donner au cadet un minimum de trois points de pratique à utiliser pour
déterminer une coordonnée de quadrillage à six chiffres et trois coordonnées de quadrillage
à utiliser pour localiser un objet visible.
1. L’instructeur doit donner deux points aux cadets à utiliser pour déterminer des coordonnées de quadrillage
à quatre chiffres.
2. L’instructeur doit donner deux points à utiliser pour déterminer des coordonnées de quadrillage à six
chiffres.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Le cadet doit déterminer une coordonnée de quadrillage à quatre chiffres et à six chiffres sur une
carte topographique à l’aide d’une équerre à report fabriquée, en tant qu’activité de confirmation pour
l’OCOM 122.CA, Suivre un itinéraire sous la direction du commandant de section (A-CR-CCP-701/PG-002,
chapitre 4, section 4).
OBSERVATIONS FINALES
Il est essentiel de savoir comment déterminer une coordonnée de quadrillage à quatre chiffres et à six chiffres
pour la conduite d’activités sécuritaire sur le terrain, pour déterminer l’emplacement précis d’un objet ou de soi-
même, et pour communiquer cette position aux autres.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
11-5-8
A-CR-CCP-701/PF-002
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-5-9
A-CR-CCP-701/PF-002
11-5-10
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 6
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires pour l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode expérientielle. La méthode expérientielle a été choisie pour
permettre aux cadets de développer des connaissances et des compétences par un processus où les concepts
sont tirés de leur propre expérience, et sont continuellement modifiés à partir de cette expérience. La méthode
expérientielle combine une courte séance d’information initiale sur l’activité, une activité structurée ou semi-
structurée, et une discussion de réflexion de groupe. L’instructeur supervise l’activité et dirige ensuite une
discussion de groupe dont l’objet est de tirer une réflexion et des liens entre l’expérience et les futures mises
en pratique des résultats de l’apprentissage. Cette méthode plaît aux apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
a. Une révision de l’OCOM M122.01 (section 1), Identifier les types de cartes.
b. Une révision de l’OCOM M122.02 (section 2), Identifier les données en marge et les signes conventionnels.
RÉPONSES PRÉVUES
11-6-1
A-CR-CCP-701/PF-002
R1. Les cartes topographiques, d’orientation, routières, de relief, politiques, à grandes lignes et les
photos aériennes.
R2. Crayon. Un crayon gras ou un marqueur qui s’efface, si la carte est protégée avec un plastique.
R1. Les données en marge procurent des renseignements essentiels pour bien comprendre et utiliser
la carte.
R2. Un symbole utilisé pour indiquer un objet ou un élément de détail qui ne peut pas être indiqué par
un tracé ou un symbole ligné.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être mieux préparé pour participer à un exercice court de navigation sous
la supervision d’un cadet sénior.
IMPORTANCE
L’expérience tirée de la mise en pratique des compétences apprises lors des leçons précédentes permettra
d’améliorer les compétences des cadets en navigation. La lecture de cartes est une compétence qui doit être
apprise par la pratique sur le terrain. Cette pratique est essentielle pour acquérir l’expérience et développer un
« flair » pour les cartes ce qui permet que la lecture de cartes devienne naturelle.
CONNAISSANCES PRÉALABLES
Les OCOM qui traitent de l’information requise pour conduire cet exercice sont l’OCOM M122.01 (section 1),
Identifier les types de cartes, l’OCOM M122.02 (section 2), Identifier les données en marge et les signes
conventionnels, et l’OCOM M122.05 (section 5), Déterminer les coordonnées de quadrillage. Se référer aux
guides pédagogiques spécifiques pour des renseignements supplémentaires.
Les OCOM qui traitent de l’information requise pour conduire cet exercice sont l’OCOM M122.01 (section 1),
Identifier les types de cartes, l’OCOM M122.02 (section 2), Identifier les données en marge et les signes
conventionnels, et l’OCOM M122.04 (section 4), Orienter une carte par inspection. Se référer aux guides
pédagogiques spécifiques pour des renseignements supplémentaires.
Les OCOM qui traitent de l’information requise pour conduire cet exercice sont l’OCOM M122.01 (section 1),
Identifier les types de cartes, l’OCOM M122.02 (section 2), Identifier les données en marge et les signes
conventionnels, et l’OCOM M122.04 (section 4), Orienter une carte par inspection. Se référer aux guides
pédagogiques spécifiques pour des renseignements supplémentaires.
Les OCOM qui traitent de l’information requise pour conduire cet exercice sont l’OCOM M122.01 (section 1),
Identifier les types de cartes, l’OCOM M122.03 (section 3), Interpréter les courbes de niveau un, et l’OCOM
M122.05 (section 5), Déterminer les coordonnées de quadrillage. Se référer aux guides pédagogiques
spécifiques pour des renseignements supplémentaires.
11-6-2
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 90 min
OBJECTIF
À la fin de cette activité, le cadet doit être capable de naviguer à l’aide d’une carte routière.
RESSOURCES
Cartes routières locales pour un groupe d’un nombre idéal de quatre à six cadets.
Boussole.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
À l’aide d’une carte routière, des groupes de quatre à six cadets devront naviguer à l’intérieur d’un rayon de
2 km de l’emplacement du corps de cadets. Des points de vérification prédéterminés placés sur des objets
visibles, espacés de 150 à 250 m. À chaque point, des tâches de navigation détaillées seront affichées (p. ex.
plier une carte, identifier des signes conventionnels, identifier des formes de relief, des types de relief indiqués,
etc.), pour permettre aux cadets de pratiquer les compétences enseignées. Cette activité doit se dérouler sur
trois périodes de 30 minutes tout en permettant une séance de rétroaction de 15 minutes.
MESURES DE SÉCURITÉ
Certaines règles doivent être mises en place pour s’assurer de la sécurité des cadets dans les secteurs à
forte densité de population et à circulation routière, car cet exercice peut se dérouler en soirée. Elles doivent
comprendre, mais sans s’y limiter :
Établir des limites fixes pour que les cadets ne se perdent pas.
Les cadets doivent se conformer aux règles municipales de la région et respecter la propriété personnelle.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
Un conseiller mobile doit circuler sur la route pour permettre aux cadets de demander de l’aide au besoin.
11-6-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 90 min
OBJECTIF
À la fin de cette activité, le cadet doit être plus à l’aise à s’orienter avec une carte topographique.
RESSOURCES
Une boussole.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
À l’aide d’une carte topographique, des groupes de trois à quatre cadets doivent naviguer aux points identifiés
sur la carte et avoir la tâche de collecter des articles/de l’information de ces points (p. ex. une serviette de
papier d’un restaurant à service rapide (avec la permission du propriétaire), une pierre d’une rivière, un numéro
de téléphone d’un enseigne, etc.). On donne des points aux cadets en se basant sur les articles/l’information
qu’ils peuvent obtenir. Cette activité doit se dérouler dans trois périodes de 30 minutes, tout en permettant une
séance de rétroaction de 15 minutes.
MESURES DE SÉCURITÉ
Certaines règles doivent être mises en place pour s’assurer de la sécurité des cadets dans les secteurs à
forte densité de population et à circulation routière, car cet exercice peut se dérouler en soirée. Elles doivent
comprendre, mais sans s’y limiter :
Établir des limites fixes pour ne pas que les cadets se perdent.
Les cadets doivent se conformer aux règles municipales de la région et respecter la propriété personnelle.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
Un conseiller mobile doit circuler sur la route pour permettre aux cadets de demander de l’aide au besoin.
11-6-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 90 min
OBJECTIF
À la fin de cette activité, le cadet doit être plus à l’aise pour s’orienter avec une carte topographique.
RESSOURCES
La boussole.
Équerre à report.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
À l’aide d’une carte topographique, des groupes de trois à quatre cadets reçoivent un document comportant une
série de photos (p. ex. un panneau, une porte, un pont, un arbre isolé) prises dans la région locale. Les cadets
recherchent l’emplacement de l’objet sur la photo et enregistrent la coordonnée de quadrillage à six chiffres de
cet endroit. Les points sont assignés en se basant sur le degré de difficulté à trouver l’objet. Cette activité doit
se dérouler dans trois périodes de 30 minutes afin de permettre une séance de rétroaction de 15 minutes.
MESURES DE SÉCURITÉ
Certaines règles doivent être mises en place pour s’assurer de la sécurité des cadets dans les secteurs à
forte densité de population et à circulation routière, car cet exercice peut se dérouler en soirée. Elles doivent
comprendre, mais sans s’y limiter :
Établir des limites fixes pour que les cadets ne se perdent pas.
Les cadets doivent se conformer aux règles municipales de la région et respecter la propriété personnelle.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
Un conseiller mobile doit circuler sur la route pour permettre aux cadets de demander de l’aide au besoin.
11-6-5
A-CR-CCP-701/PF-002
Durée : 90 min
OBJECTIF
À la fin de cette activité, le cadet doit comprendre la disposition et l’utilisation des cartes des sentiers.
RESSOURCES
Une boussole.
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
À l’aide d’une section des sentiers d’une carte, les groupes de trois à six cadets suivent une route le long d’un
système de sentiers organisé. Cette activité doit se dérouler dans trois périodes de 30 minutes permettant une
séance de rétroaction de 15 minutes.
MESURES DE SÉCURITÉ
Certaines règles doivent être mises en place pour s’assurer de la sécurité des cadets si l’activité a lieu dans
des secteurs de randonnées pédestres et de circulation de bicyclettes, car cet exercice doit se dérouler en
soirée. Elles doivent comprendre, mais sans s’y limiter :
Établir des limites fixes pour que les cadets ne se perdent pas.
Les cadets doivent se conformer aux règles municipales de la région et respecter la propriété personnelle.
DIRECTIVES À L’INSTRUCTEUR
À cette étape, l’instructeur revoie avec les cadets toutes les règles de sécurité ou d’autres
directives relatives à l’activité.
L’instructeur, avec l’aide des cadets séniors, doit superviser les cadets.
Un conseiller mobile doit circuler sur la route pour permettre aux cadets de demander de l’aide au besoin.
11-6-6
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉFLEXION
Durée : 15 min
DISCUSSION DE GROUPE
Les instructeurs doivent s’assurer que tous les objectifs de la leçon sont satisfaits vers la fin
de l’étape de réflexion.
QUESTIONS À DÉBATTRE
Poser des questions qui facilitent la discussion; en d’autres mots, éviter les questions à
répondre par oui ou par non.
Faire preuve de souplesse (il n’est pas obligatoire de se limiter aux questions
préparées).
Stimuler la participation des cadets en utilisant des mots d’encouragement tels que
« bonne idée » ou « excellente réponse, quelqu’un peut-il y ajouter quelque chose? ».
Tenter de faire participer tous les cadets en posant des questions aux non-participants.
QUESTIONS SUGGÉRÉES
CONCLUSION
RÉVISION
À la fin de la discussion de groupe, l’instructeur termine par un résumé pour s’assurer que tous les points ont
été enseignés. L’instructeur doit également saisir cette occasion pour expliquer la façon dont le cadet mettra
en pratique les compétences et (ou) les connaissances acquises dans l’avenir.
11-6-7
A-CR-CCP-701/PF-002
S.O.
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Pendant ces activités, le cadet doit utiliser les compétences apprises durant l’OREN 122, tels que les types de
cartes, orienter une carte par inspection, identifier les signes conventionnels et les coordonnées de quadrillage
à quatre et six chiffres.
OBSERVATIONS FINALES
La lecture de cartes est une compétence, et une vraie compétence ne sera atteinte que par la pratique sur
le terrain. Les compétences que vous avez apprises durant cet OREN peuvent aussi être utilisées dans des
situations à l’extérieur du programme des cadets. La pratique rend parfait!
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
Un membre du personnel doit être présent aux points de vérification et les cadets doivent noter exactement
ce qu’ils voient lorsqu’ils y arrivent. Cela permettra de vérifier l’exactitude des routes une fois que l’activité a
été effectuée.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
11-6-8
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 11, Annexe A
11A-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Chapitre 11, Annexe A
11A-2
A-CR-CCP-701/PF-002
CHAPITRE 12
OREN 123 – PARTICIPER À UNE RANDONNÉE D’UN JOUR
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 1
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la leçon, le cadet doit être en mesure de choisir un sac à dos d’une journée, une bouteille d’eau,
de l’équipement facultatif de randonnée en montagne et des chaussures avant de participer à une randonnée
d’un jour.
IMPORTANCE
Les cadets doivent participer à plusieurs exercices pendant qu’ils feront partie du programme des cadets de
l’Armée. Il est important que les cadets acquièrent, au début de leur entraînement, les compétences afin de
préparer leur équipement personnel pour l’utiliser pendant une randonnée.
12-1-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 1 Identifier les caractéristiques dont il faut tenir compte lors
du choix d’un sac pour une journée
Il y a plusieurs sacs disponibles qui facilitent le transport de l’équipement lors d’une randonnée ou d’une
expédition. Un petit sac est suffisant pour les sorties d’une journée. Il doit pouvoir contenir facilement tout
l’équipement pour la randonnée, avec une plus grande capacité pour les expéditions hivernales. Voici quelques
exemples de ces sacs :
Sacs à dos.
Sacs banane
Le sac banane est le sac le plus petit, et il est idéal pour les randonnées de courte durée. Il est petit, discret, et
se porte au bas du dos, avec une ceinture qui se fixe autour de la taille. On les connaît aussi sous le nom de
sacs de ceinture ou sacs de taille. Les sacs banane les plus simples ont une pochette cousue à une ceinture-
sangle, tandis que les sacs plus élaborés peuvent avoir une capacité excédant 10 litres, avec des ceintures
rembourrées et des suspensions.
Le sac banane est léger, et tient la charge près de la colonne vertébrale et le centre d’équilibre. Le poids d’un
sac banane ne doit pas excéder 10 livres.
www.mec.ca www.ABC-ofhiking.ca
Sacs à dos
Il y a différents modèles de sacs d’un jour; cependant, ils ont tous des bretelles et une ceinture à la taille. La
plupart des sacs d’un jour ont des poches pour faciliter le rangement de l’équipement et ils possèdent des
caractéristiques extérieures de base (p. ex. porte-piolet, sangles à boucles).
Les sacs d’un jour peuvent avoir aussi un système de sac-gourde. Le sac-gourde est connecté à un tube qui sort
du dessus du sac d’un jour pour faciliter l’accès à l’eau. D’autres sacs d’un jour ont des poches supplémentaires
pour des bouteilles d’eau qu’on peut accéder sans enlever le sac.
Des modèles ressemblant à ceux des figures 12-1-3 et 12-1-4 sont conçus pour transporter une charge de
quinze à vingt livres confortablement.
12-1-2
A-CR-CCP-701/PF-002
www.mec.ca www.mec.ca
Figure 12-1-3 Sac d’un jour Figure 12-1-4 Sac d’un jour
Lorsque le sac est bien ajusté, environ les deux tiers de sa charge doivent être portés sur les hanches, avec
le reste sur les épaules et le haut du dos. Il doit y avoir du rembourrage ferme aux endroits suivants :
Bretelles.
Ceinture.
Coussinet lombaire
CEINTURE
La ceinture permet la charge d’un sac banane, d’un sac d’un jour ou d’un sac à dos d’être portée sur les
hanches, plus près du centre de gravité. La ceinture aide à alléger la charge. Lorsqu’on augmente la charge,
l’efficacité de la ceinture augmente aussi. S’assurer que la ceinture a un rembourrage souple et large. Une plus
grande charge peut la faire glisser vers le bas, alors choisir un tissu résistant aux frottements.
Comme on en a discuté, il y a plusieurs différents types et grandeurs de sacs. La capacité de ces sacs diffère
selon le modèle. Cependant, il y a une convention sous-entendue sur la capacité de chaque type, basée sur
l’association du type avec un volume et un poids, tel que décrit dans la liste suivante :
QUESTIONS
Q2. Expliquez la différence entre un sac banane et un sac à dos pour une journée.
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Sacs banane (petits sacs), sacs d’un jour, sacs à dos.
12-1-3
A-CR-CCP-701/PF-002
R2. Un sac à dos pour une journée a des bretelles et une ceinture. La plupart d’entre eux ont des
caractéristiques extérieures de base et des poches pour organiser les articles. Un sac banane est petit,
discret, et se porte au bas du dos, avec une ceinture qui se fixe autour de la taille.
Point d’enseignement 2 Expliquer les caractéristiques dont il faut tenir compte lors
du choix des chaussures ou des bottes pour une randonnée
pédestre
BOTTES
Le facteur le plus important dont il faut tenir compte est la pointure de la chaussure. Les bottes doivent être
assez solides pour servir durant plusieurs randonnées. Elles doivent protéger les pieds et avoir une bonne
semelle pour marcher et grimper. Les bottes d’aujourd’hui utilisent la même technologie que les chaussures
de course. Elles sont légères, confortables et fonctionnelles. Voici quelques caractéristiques dont il faut tenir
compte lorsqu’on choisit des bottes de randonnée pédestre :
Solide. La botte doit offrir un soutien aux pieds et prévenir les entorses des chevilles sur les surfaces
accidentées. Des bottes plus hautes avec un soutien pour les chevilles offrent une rigidité latérale. La botte
doit aussi empêcher le pied de trop plier lorsqu’on met trop de poids sur les orteils ou le talon.
Légère. Plus les bottes sont légères, plus il est facile de marcher. Chaque livre supplémentaire des chaussures
est comparable à cinq livres supplémentaires dans le sac à dos.
Confortable. Le pied doit rentrer dans la botte avec le talon parfaitement ajusté contre le dos de la botte, et
avec assez de place pour que les orteils puissent bouger.
Bonne pointure. Les bottes bien ajustées assurent un plus grand confort pendant la randonnée pédestre. Une
botte est bien ajustée quand :
CHAUSSETTES
La botte n’est qu’une partie du système de protection des pieds : les chaussettes forment la première couche de
protection pour les pieds. Un système de deux chaussettes est recommandé pour plusieurs activités. À moins
de faire régulièrement des randonnées pédestres dans des conditions chaudes et humides, on doit porter une
paire de chaussettes épaisses avec une paire de chaussettes légères à l’intérieur. Toujours s’assurer que les
chaussettes sont de la bonne grandeur.
Chaussettes intérieures. Cette couche mince a un effet de mèche ou capillarité et aide à éliminer l’humidité
des pieds. Les chaussettes intérieures sont habituellement faites de polypropylène.
Chaussettes extérieures. Les chaussettes extérieures sont faites le plus souvent de laine ou avec un mélange
de laine, parce que la laine peut absorber l’humidité. Cette couche protège le pied et fournit l’isolation.
12-1-4
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Quel est le facteur le plus important dont il faut tenir compte lors du choix des chaussures?
Q2. Quel est le rôle des chaussettes dans le système de protection des pieds?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Les chaussettes forment la première couche de protection pour les pieds. Elles aident à éliminer
l’humidité des pieds, et elles fournissent une protection essentielle.
R3. On utilise le terme « imbibition par capillarité » pour décrire l’action d’éliminer l’humidité des pieds.
BOUTEILLES D’EAU
La bouteille d’eau est un article essentiel pour la trousse de tout voyageur en milieu sauvage. Compter sur
la nature pour fournir de l’eau potable est un risque qu’il ne vaut pas la peine de prendre. Les randonneurs
doivent purifier l’eau pour qu’elle soit potable ou emporter leur eau avec eux.
Types de bouteilles d’eau. Une personne qui fait une randonnée d’un jour doit choisir la bouteille d’eau qui
lui convient le mieux, selon ses besoins, son équipement et sa capacité.
Gourde. Une bouteille d’eau simple, généralement avec une capacité d’un litre.
Bouteille rectangulaire. Bouteille rectangulaire à grand goulot. Il est facile de remplir les bouteilles à
grand goulot, et il est facile de mélanger des additifs d’eau (comprimés de purification, du jus en poudre,
etc.).
Bouteille souple. Récipient d’entreposage d’eau qui peut être comprimé pour l’entreposage quand il est
vide.
Sac-gourde. L’entreposage de l’eau se fait dans un sac-gourde séparé ou à l’intérieur d’un sac à dos. Le
sac-gourde peut facilement entreposer une grande quantité d’eau, mesuré en onces ou en litres.
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Caractéristiques idéales du matériau. Les bouteilles d’eau prennent plusieurs formes, et peuvent être
faites de plusieurs matériaux. La bouteille idéale est celle qui est facile à nettoyer, qui ne s’imprègne pas
d’odeurs facilement, et qui est très durable. De tous les types de bouteilles, celles faites de Lexan et d’autres
polycarbonates ont une très bonne durabilité.
Bouteille à grand goulot versus à petit goulot. Les deux options ont des avantages différents. Une bouteille
à petit goulot permet de verser lentement et de boire facilement. Une bouteille à grand goulot permet de
verser et de remplir rapidement, d’ajouter des additifs facilement, et l’utilisation de plusieurs accessoires (p.
ex. purificateur d’eau, couvercle antiéclaboussures, bec verseur).
Choix de la capacité. Un randonneur doit identifier ses besoins en eau, et déterminer la capacité du récipient
de retenue d’eau dont il aura besoin pour une randonnée quelconque. La quantité minimum d’eau dont une
personne a besoin dans des conditions normales est deux litres par jour. Une personne faisant de la randonnée
pédestre aura besoin d’au moins un litre d’eau aux deux heures. Lorsque la température ou le niveau d’activité
physique augmente, il faut augmenter la consommation de liquide en conséquence.
QUESTIONS
Q3. Quels facteurs doit-on considérer lors du choix d’une bouteille d’eau?
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RÉPONSES PRÉVUES
R2. Une bouteille à grand goulot permet de verser et de remplir rapidement et d’ajouter des
additifs facilement, et on peut attacher plusieurs accessoires (p. ex. purificateur d’eau, couvercle
antiéclaboussures, bec verseur).
Ce PE traite de la matière identique à celle contenue dans l’OCOM M121.04 (chapitre 10,
section 4), Assembler une trousse de survie. Une trousse de survie peut contenir plusieurs
articles utiles pour une randonnée. On a discuté de certains autres points tout au long de
l’entraînement en campagne. Tous les points sont pertinents et il faut les souligner à nouveau.
Lorsqu’on participe à une randonnée en montagne, il y a plusieurs articles qui peuvent être utiles selon
l’itinéraire, le terrain et la saison. La préparation d’articles supplémentaires pour la randonnée en montagne
assure un voyage plus agréable.
Chapeau. Un chapeau à large bord protège la nuque, les oreilles et le visage d’un coup de soleil.
Couche isolante supplémentaire. Une veste légère en duvet, un manteau en laine polaire ou un chandail
peut servir de couche isolante si le temps devient plus froid que prévu, ou pendant les pauses quand la sueur
s’évapore et que le corps se refroidit.
Les lunettes de soleil. Elles protègent les yeux contre les dommages des rayons solaires (des rayons
ultraviolets, de la lumière vive ou intense, et de la lumière bleue).
Écran solaire. Il bloque ou empêche les rayons solaires ou la lumière ultraviolette de pénétrer la peau. La
peau brûle quand l’exposition au soleil (ou à une source de rayons ultraviolets) dépasse la capacité du corps
de protéger la peau (le pigment protecteur). Selon l’Association canadienne de dermatologie, on doit porter un
écran solaire au FPS d’au moins 15 avec une protection contre les rayons UVA et UVB.
Insectifuge. Appliquer de l’insectifuge pour éloigner les insectes indésirables. On doit appliquer ces
insectifuges aux endroits exposés du corps. De nombreux insectifuges, tel le DEET, sont composés de produits
chimiques pour éloigner les insectes et qui ont des durées efficaces par application.
AVERTISSEMENT
Une concentration élevée de DEET peut être nocive à la santé d’une personne, plus particulièrement au
système nerveux.
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NOTA
Appareil photo. Plusieurs des randonnées en milieu sauvage dévoileront des endroits de grande beauté. Si
on a un appareil photo à portée de la main, on peut prendre des photos pour partager, garder et se rappeler
de ces moments.
Maillot de bain et serviette. Plusieurs des randonnées en milieu sauvage ont des sentiers qui croisent des
rivières ou des cours d’eau. Si on veut s’arrêter et nager ou se laver lorsqu’on est avec un groupe, il faut avoir
un maillot de bain.
Jumelles. Elles permettent au randonneur de voir des objets et des routes situés à distance. On peut vouloir
observer la faune à distance. Les jumelles peuvent être très utiles en campagne.
QUESTIONS
Q3. Quel est le FPS minimum qu’on doit porter lorsqu’on est au soleil?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Quatre des éléments suivants : appareil photo, bloc-notes et crayon, maillot de bain et serviette,
jumelles, lunettes de soleil, écran solaire, insectifuge.
R2. Elles protègent les yeux contre les rayons nocifs du soleil.
R3. On doit porter un écran solaire au FPS 15 avec une protection UVA et UVB.
QUESTIONS
Q1. Quel est le facteur le plus important dont il faut tenir compte lorsqu’on choisit des chaussures?
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RÉPONSES PRÉVUES
R4. Une bouteille à grand goulot permet de verser et de remplir rapidement, d’ajouter des additifs facilement,
et d’utiliser plusieurs accessoires (p. ex. purificateur d’eau, couvercle antiéclaboussures, bec verseur).
R5. Quatre des éléments suivants : appareil photo, bloc-notes et crayon, maillot de bain et serviette,
jumelles, lunettes de soleil, écran solaire, insectifuge.
R6. Elles protègent les yeux contre les rayons nocifs du soleil.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Les cadets de l’Armée vont participer régulièrement à des activités de randonnée en montagne. La capacité
de prévoir sciemment le matériel et les articles requis pour une randonnée en montagne est important lorsque
les cadets devront préparer leur propre équipement pour une randonnée en montagne.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-012 (ISBN 0-89886-643-X) Weiss, H. (1988). Secrets of Warmth for Comfort or Survival. Seattle, WA,
The Mountaineers.
C2-017 (ISBN 0-7627-0476-4) Roberts, H. (1999). Basic Essentials, Backpacking. Guilford, CT, The
Globe Pequot Press.
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 2
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
On doit présenter cette leçon durant les pauses d’une randonnée pédestre d’étoile verte sur un terrain de
catégorie 1. La randonnée ne doit pas dépasser 8 km. Les directives pour la conduite des activités de randonnée
pédestre se trouvent dans la publication A-CR-CCP-951/PT-003, Cadets royaux de l’Armée canadienne,
Normes de sécurité de la formation par l’aventure, chapitre 7.
Les cadets doivent préparer leurs collations individuelles tel que décrit par l’instructeur avant la randonnée.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide des méthodes d’instruction par exposé interactif, par démonstration et
exécution, et par discussion de groupe.
La méthode d’instruction par exposé interactif a été choisie, parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une
présentation semi-formelle de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions
ou en y répondant, et en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette
méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités
qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration et exécution
a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière d’enseignement
pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer et expliquer les
procédures et de superviser les cadets pendant la mise en pratique des compétences.
Cette méthode se prête à tous les styles d’apprentissage. La méthode d’instruction par discussion de groupe
a été choisie pour permettre aux cadets de partager leurs expériences, leurs connaissances, leurs opinions et
leurs sentiments de la matière, tout en permettant à l’instructeur de centrer et d’orienter la discussion de manière
à couvrir une grande partie des résultats prévus. L’instructeur identifie et récapitule les points d’enseignement
pendant qu’il explore l’expérience individuelle et l’expérience de pairs. Cette méthode plaît aux apprenants
auditifs.
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RÉVISION
La révision pertinente pour cette leçon inclut l’OCOM M123.01 (section 1), Choisir l’équipement pour les
randonnées en montagne.
QUESTIONS
Q1. Quel est le facteur le plus important dont il faut tenir compte lors du choix des chaussures?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Gourde, bouteille rectangulaire, bouteille souple et sac de réservoir souple d’eau.
R3. Elles protègent les yeux contre les rayons nocifs du soleil.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de participer à une randonnée d’un jour, où il déterminera
ses besoins personnels et alimentaires et suivra un chef durant une randonnée d’un jour.
IMPORTANCE
La randonnée d’un jour permet au cadet de participer à l’entraînement physique tout en se mettant au défi et
en ayant du plaisir. Elle donne aux cadets de l’étoile verte les compétences nécessaires pour progresser dans
l’aspect de randonnée pédestre du programme des cadets de l’Armée.
Point d’enseignement 1 Décrire les façons de pratiquer l’étiquette sur les sentiers
pour appliquer les principes écologiques en randonnée
pédestre
On présente ce point d’enseignement sous forme de discussion de groupe lors d’une pause
en randonnée. Toute la matière et l’information sont fournies pour éduquer les instructeurs.
L’instructeur doit réviser cette information, discuter en groupe des points présentés et
s’assurer de la compréhension de la matière.
Les randonneurs ont toujours su qu’une planification appropriée avant d’aller à l’extérieur est un des éléments
clés pour assurer une randonnée sécuritaire et réussie. Le camping écologique nécessite également que les
personnes qui fréquentent l’environnement évitent ou réduisent les dommages qu’ils peuvent y causer. La
préparation pour une expérience extérieure écologique inclut l’application des lignes directrices écologiques
énumérées dans les paragraphes suivants.
Remballer la nourriture avant de partir en randonnée réduit sensiblement le poids et la possibilité de produire
des déchets, du verre brisé, des dégâts liquides et de nourriture dans le sac à dos. Pour remballer la nourriture,
on doit enlever la nourriture des boîtes de carton et la mettre dans les sacs à fermeture à pression et glissière
réutilisables et mettre le contenu des contenants en verre dans des contenants en plastique réutilisables.
Si un type d’aliment requiert des instructions spéciales de préparation, les découper et les mettre dans le sac
de plastique. S’assurer que les sacs ont au moins une résistance deux plis. Les bouteilles en Lexan ou en
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polycarbonate à bouchon vissable fonctionnent très bien pour les liquides tels que la sauce soya, l’huile de
cuisson et le vinaigre.
Rester sur des sentiers établis aide à réduire la quantité d’érosion globale causée par la marche constante et
le déplacement sur les surfaces de l’environnement. Éviter de prendre des raccourcis. Lors d’une randonnée
en campagne, où il n’y a pas de sentiers, essayer de rester sur les surfaces les plus résistantes.
Marcher sur des surfaces permanentes préserve la beauté naturelle de l’endroit. Les surfaces varient entre
les marécages mous et le roc solide. Les randonneurs traversent continuellement différents types de terrains. Il
est impératif de prendre le temps de marcher sur des surfaces qui ne seront pas touchées de façon significative
plutôt que de se diriger tout droit à destination en piétinant tout sur son passage.
Marcher en petits groupes parce que les groupes plus nombreux peuvent avoir plus d’impact que de plus
petits groupes. Rester en groupes de 10 ou moins. Il faut comprendre que tout geste a des répercussions
sur l’environnement naturel. Prendre les précautions nécessaires pour protéger l’environnement lors des
randonnées en groupe.
Éviter de faire du bruit et laisser les sons de la nature régner lors des randonnées en milieu sauvage. Éviter
de parler à voix haute et de faire du bruit, attacher tous les chaudrons et casseroles dans le sac à dos et utiliser
le sifflet seulement en cas d’urgence.
QUESTIONS
Q3. Pourquoi les randonneurs doivent-ils rester sur les sentiers établis?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour réduire sensiblement le poids et la possibilité de produire des déchets, du verre brisé, des dégâts
liquides et de nourriture dans le sac à dos.
R3. Rester sur des sentiers établis aide à réduire la quantité d’érosion globale causée par la marche
constante et le déplacement sur les surfaces de l’environnement.
On présente ce point d’enseignement sous forme de discussion de groupe lors d’une pause en
randonnée. La matière et l’information suivantes sont fournies pour éduquer les instructeurs.
L’instructeur doit réviser cette information, discuter en groupe des points présentés et
s’assurer de la compréhension de la matière.
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AMPOULES
Une ampoule est un enflure cutanée qui se remplit de liquide et qui est causée par la friction. Il s’agit simplement
de la façon que le corps utilise pour indiquer au randonneur que les bottes ne font pas, qu’elles ne sont pas
ajustées ou que les pieds sont encore trop sensibles pour la distance parcourue.
www.bannoy.com/images/blog/heel_blister.jpg www.windspirit.co.za/images/blisters/.jpg
Prévenir les ampoules. Pour prévenir les ampoules, un randonneur doit s’assurer :
d’avoir de multiples épaisseurs de bas (de multiples couches éliminent l’humidité et réduisent le frottement
direct sur la peau);
Soigner les ampoules. Si une ampoule se forme, il y a deux solutions qui aident à réduire la pression :
1. Couper un morceau de moleskine pour couvrir amplement l’ampoule. Couper un petit trou dans la
moleskine en forme de beignet. Le beignet doit entourer l’ampoule; le principe, c’est que la moleskine
réduit la pression de la blessure. Remplir le trou du beignet avec de la crème antibiotique et recouvrir le
tout de ruban athlétique adhésif.
2. Utiliser un pansement de type deuxième peau, puis une couche de moleskine pour garder le pansement
en place. Le pansements de type deuxième peau est un pansement qui contient beaucoup d’eau et qui
est gluant, lui donnant une qualité lubrifiante.
Si l’ampoule enfle totalement, il peut être nécessaire de la crever. Décider de crever ou non
une ampoule est compliqué; une ampoule qui est crevée augmente les risques d’infection.
La règle à suivre, si une ampoule est plus petite qu’une pièce de cinq cents, est de ne pas la
crever et de suivre les étapes ci-dessus. Par contre, si elle est plus grosse qu’une pièce de
cinq cents, on doit la crever puisqu’elle se crèvera de toute façon. Une fois qu’elle est crevée,
appliquer de l’onguent ou de la crème antibiotique sur la région pour empêcher l’infection,
puis suivre les étapes ci-dessus.
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POINTS DE FRICTION
Les points de friction sont précurseurs d’ampoules. L’apparition d’une rougeur sur la peau et les premières
indications de douleur sont signes d’une ampoule future (un point de friction). La rougeur est causée par la
friction, entre la peau et le bas, la botte ou la semelle. Pour éviter d’avoir des ampoules, arrêter et voir au
point de friction. La meilleure chose à faire est d’appliquer une pièce de moleskine que l’on fixe avec du ruban.
Utiliser un baume de benjoin, si disponible, et placer le ruban soigneusement sur la région.
La prévention. Elle est la même que pour les ampoules, parce que les points de friction deviennent des
ampoules.
APONÉVROSITE PLANTAIRE
L’aponévrosite plantaire est une blessure due à un surentraînement qui touche la plante et la surface du
fléchisseur (plantaire) du pied. Un diagnostique d’aponévrosite plantaire signifie qu’il y a une inflammation du
tissu rigide et fibreux de la plante du pied qui lie le calcanéum à la base des orteils. On rencontre ce trouble
chez les personnes qui courent et marchent beaucoup, qui restent debout sur des surfaces dures pendant de
longues périodes de temps, qui ont les pieds très plats ou les voûtes plantaires élevées. Ce trouble commence
graduellement par une douleur faible au calcanéum. Il est plus courant de le ressentir après l’exercice.
www.posetech.com/training/images/plantar-faciitis-smi.gif www.patient.co.uk/showdoc/pilsinl/017.jpg
www.patient.co.uk/showdoc/pilsinl/017.jpg
faisant des étirements (des muscles froids et serrés peuvent être blessés plus facilement); et
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Traitement. Se reposer, ne pas mettre de poids sur le pied jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’inflammation et mettre
de la glace sur la région touchée pendant 20 minutes. L’étirement du tendon d’Achille et de l’aponévrose
plantaire est le traitement primaire pour cette condition.
PÉRIOSTITE TIBIALE
Un surentraînement avec des phases de repos inappropriées cause les périostites tibiales; trop courir en est le
plus souvent la cause. La périostite tibiale se produit lorsque le pied touche le sol, ensuite la phase de transfert
de poids et d’énergie et finalement la poussée de l’avant-pied. Chaque pas entraîne une onde de choc qui
parcourt la jambe. Le système musculo-squelettique absorbe cette énergie. Plus la surface de course est dure,
plus l’onde de choc est grande (p. ex. du gazon, un chemin de terre plat, de l’asphalte et du béton représentent
une augmentation de la dureté du sol, le béton étant le plus dur).
Symptômes. Dans les premiers stades de la périostite tibiale, un coureur ressentira de la douleur au début de
la course d’entraînement qui disparaît ensuite. La douleur revient souvent après l’exercice ou le matin suivant.
Finalement, si on ignore la douleur et qu’on poursuit l’entraînement, la douleur peut s’accentuer et se concentrer
sur une région précise de l’os. Si cela se produit, il peut y avoir une fracture de fatigue.
www.athleticadvisor.com/images/LE_images/shin-splints.gif
Figure 12-2-6 Périostite tibiale
L’allongement des enjambées se produit pendant les randonnées lorsqu’une personne projète sa jambe
trop loin en avant, cela allonge l’enjambée de façon anormale. Pour corriger, ralentir le pas et essayer de
pousser le corps en entier avec la jambe de derrière, au lieu d’allonger la jambe de devant. La jambe avant
doit avancer près du corps, faire un pas et pousser le corps avec les orteils. Remarquer que l’allongement
se fait dans la jambe arrière et non celle avant.
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Porter des chaussures appropriées à l’activité; la surpronation verse le pied vers l’intérieur à chaque pas.
Se procurer des espadrilles de contrôle.
Faire des étirements (des muscles froids et serrés peuvent être blessés plus facilement).
Entraîner le corps en commençant par les activités où on parcourt progressivement les distances. S’il
s’agit de randonnée pédestre, commencer l’entraînement par de petits parcours en augmentant chaque
fois la distance.
Traitement. Se reposer et, selon la gravité de la blessure, il est souvent nécessaire d’arrêter de courir
complètement pour un certain temps. Lorsqu’on recommence à courir, il faut changer radicalement ses
habitudes de course autrement, la blessure peut réapparaître. Espacer les entraînements et réduire le nombre
et l’intensité de l’entraînement.
CRAMPES MUSCULAIRES
Une crampe est une contraction musculaire qui se produit lorsque la circulation sanguine diminue ou si le
muscle est surutilisé. Elles surviennent habituellement dans la jambe et peuvent survenir lorsqu’on nage
dans des eaux froides. Elles peuvent se manifester lorsqu’une personne est immobile dans une position
recroquevillée. Cela se produit souvent durant le sommeil.
Les crampes de chaleurs résultent de la perte de sel par la transpiration excessive. Le manque de sel cause
des crampes qui sont des contractions musculaires spasmodiques, habituellement dans la jambe.
manger des repas équilibrés riches en potassium et en sodium (p. ex. des œufs, du foie, du poulet, du
lait, des agrumes, des bananes ou des légumes à feuilles vert foncé); et
bien s’hydrater.
Traitement. Le blessé doit se reposer au frais et boire une solution saline ou de la limonade. Éviter les crampes
en faisant des échauffements avant une activité ardue. Lors d’une attaque, étirer le muscle en massant le
dessus de la partie douloureuse pour augmenter la circulation sanguine.
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ENTORSES
Une entorse résulte d’une foulure ou d’une torsion violente d’une articulation. Le mouvement de l’articulation
est douloureux et une enflure importante peut être présente. Une ecchymose profonde peut apparaître
graduellement. Il est difficile de distinguer une entorse grave d’une fracture. Pour soigner une entorse,
envelopper l’entorse d’un gros bandage. Mettre le membre dans une position confortable et surélevée.
faire des étirements avant et après l’exercice. Les muscles serrés tirent sur le tendon d’Achille et peuvent
réduire la portée du mouvement du pied;
choisir des chaussures ayant un bon soutien latéral pour les chevilles et les porter biens lacées; et
Traitement. R.I.C.E. (Repos, Ice [glace], Compression et Élévation) est la combinaison pour un rétablissement
rapide.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Une ampoule est une enflure cutanée remplit de liquide et qui est causée par la friction.
R2. Se reposer et, selon la gravité de la blessure, il est souvent nécessaire d’arrêter de courir complètement
pour un certain temps. Lorsqu’on recommence à courir, il faut changer radicalement ses habitudes de
course autrement, la blessure peut réapparaître. Espacer les entraînements et réduire le nombre et
l’intensité de l’entraînement.
R3. Une crampe est une contraction musculaire qui survient lorsque la circulation sanguine diminue ou si
le muscle est surutilisé.
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L’instructeur choisira des moments appropriés durant la randonnée pour montrer aux cadets
comment développer un rythme personnel en randonnée pédestre en se rappelant que le
but de ce point d’enseignement est que les cadets apprennent à développer et maintenir un
rythme personnel.
Une journée moyenne de randonnée pédestre consiste en des périodes de marche et des périodes de repos.
La combinaison d’un bon rythme de randonnée pédestre, d’une bonne vitesse de marche et des intervalles
fixes de repos fait la différence entre les débutants et les experts en randonnée. L’enthousiasme porte souvent
le randonneur à partir trop vite, à se fatiguer plus rapidement, à prendre un repos trop tôt et à repartir trop vite.
Un rythme de randonnée pédestre constant est habituellement plus plaisant parce qu’une personne devient
moins fatiguée et réussit habituellement à maintenir la tension physique à des niveaux agréables. Un rythme
constant permet au randonneur de suivre un horaire fixe et de diminuer la tension aux pieds, aux jambes, aux
poumons et au corps. Cela permet au randonneur de marcher en éprouvant moins de fatigue.
Développer un rythme de randonnée pédestre. Un rythme de randonnée pédestre est très personnel et se
développe au cours de nombreuses randonnées. Pour développer un rythme, on doit suivre certaines lignes
directrices :
Choisir un rythme et une vitesse de pas réguliers et les maintenir. Un bon rythme permet au randonneur
de marcher au même niveau d’intensité pendant au moins une heure sans avoir à prendre de pause.
Ajuster le rythme au terrain, à la température et au poids. Lorsque le randonneur ne peut plus entretenir
une conversation, cela veut dire qu’il est allé au-delà de son rythme de confort.
Faire du rythme un mouvement corporel fluide où la respiration et le balancement des bras s’harmonisent
avec le corps.
Les surfaces accidentées comme la montée et la descente des pentes à inclinaison variée peuvent rendre
le maintien d’un rythme de randonnée pédestre constant difficile.
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CONTRÔLER LA FATIGUE
Le but des pauses est de ralentir le rythme cardiaque et la respiration pour que le cœur et les poumons se
reposent. Le repos donne au corps le temps d’éliminer l’acide lactique présent dans les muscles et de récupérer
des coups de chaleur ou des douleurs.
Se reposer à des intervalles réguliers; essayer des périodes de 10 minutes pour chaque heure de
randonnée (les inclure dans le rythme).
Maintenir des pauses de 10 minutes. Les périodes allongées de repos ne doivent être que pour les repas.
Les périodes de 10 minutes sont les plus efficaces pour la récupération du corps.
S’assurer de retirer les sacs à dos, de se reposer à l’ombre et de s’asseoir durant les pauses.
Pendant les périodes de repos allongées, enlever les chaussures pour les aérer et pour reposer et faire
sécher les pieds.
AJUSTER LE RYTHME
Habituellement, sur une surface plane, il est facile de maintenir le rythme de randonnée pédestre. Par contre
lorsque la température et le poids supplémentaire sont de la partie, la randonnée pédestre devient plus difficile.
La vitesse de marche dépend de la forme physique des membres du groupe, du terrain, de l’altitude et du poids
du sac à dos. Une des meilleures façons de mesurer et réguler le pas est de porter une attention particulière
au rythme de la respiration.
Si la respiration détermine le pas, p. ex. sur un terrain de niveau, une personne fait trois pas par inspiration et
trois pas par expiration. En montant une côte et en gardant le même rythme de respiration, on fait maintenant
deux pas par inspiration. Une règle empirique à suivre est de marcher à un rythme où on peut entretenir une
conversation.
Temps. Le mauvais temps réduit le rythme et force le randonneur à réduire l’enjambée pour plus de
sécurité.
Poids. Le poids affecte l’enjambée parce que plus il est important, plus le randonneur doit utiliser de
l’énergie.
Le rythme de randonnée pédestre s’applique au corps en entier. Tout comme la marche, la randonnée pédestre
requiert des mouvements coordonnés où chaque action a une répercussion. Le balancement des bras donne
de l’impulsion, la respiration contrôle le pas, etc. Pour bien contrôler le rythme, on doit apprendre premièrement
quelles parties du corps travaillent à l’unisson.
Pour utiliser la synchronisation complète du corps pendant le mouvement, les bras doivent être en mouvement
en un balancement naturel opposé au pied avant. Le balancement des bras donne l’impulsion qui aide à faire
projeter le corps vers l’avant pour le prochain pas. La respiration contrôle le pas (se rappelant qu’un bon rythme
signifie qu’une personne peut entretenir une conversation).
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Point d’enseignement 4 Discuter du but des intervalles de repos durant des périodes
de randonnée pédestre intenses
On présente ce point d’enseignement sous forme de discussion de groupe lors d’une pause
en randonnée. La matière et l’information suivantes sont fournies seulement pour éduquer
les instructeurs. L’instructeur doit réviser cette information, discuter en groupe des points
présentés et s’assurer de la compréhension de la matière.
INTERVALLES DE REPOS
Une journée moyenne de randonnée pédestre consiste en périodes de randonnée et en périodes de repos. Les
intervalles de repos de 10 minutes se prennent après chaque heure de marche, dans un endroit suffisamment
à l’ombre et, si possible, proche d’une source d’eau. Pendant les cinq à sept premières minutes de repos, le
corps élimine près de 30 % de l’acide lactique présent dans les muscles, mais seulement 5 % après 15 minutes
(prendre garde à ne pas dépasser 10 minutes par pause).
Les pauses permettent au corps de se reposer. En plus de l’acide lactique présent dans les muscles, le corps
travaille à l’unisson et les autres parties peuvent se fatiguer. En se reposant :
on peut faire aérer les pieds et les chaussures pour réduire les risques d’ampoules.
QUESTIONS
Q2. Quel pourcentage d’acide lactique le corps élimine-t-il durant les cinqs à sept premières minutes de
pause/repos?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. 10 minutes.
R2. 30 %.
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On présente ce point d’enseignement sous forme de discussion de groupe lors d’une pause en
randonnée. La matière et l’information suivantes sont fournies pour éduquer les instructeurs.
L’instructeur doit réviser cette information, discuter en groupe des points présentés et
s’assurer de la compréhension de la matière.
TYPES DE RATIONS
Aliments de base. Ce type de repas est constitué de pâtes, de farine, de haricots, de riz, de sucre, de pommes
de terre, etc. Ce type de nourriture, en comparaison aux autres, est :
Aliment lyophilisé. Il s’agit de nourriture conservée par une méthode de congélation qui sèche la nourriture
avant l’emballage. Il ne faut qu’ajouter de l’eau chaude pour préparer le repas. Cette forme de repas, en
comparaison aux autres, est :
coûteuse;
légère;
non-périssable; et
facile à préparer.
Nourriture de randonnée. Il s’agit d’une collation rapide, facile à manger lorsqu’on est sur le sentier. Dans
la nourriture de randonnée, on trouve des noix, des graines, des fruits séchés, des barres énergétiques, des
barres de fruit, des produits dérivés du pain, des mélanges du randonneur, etc. qui peuvent remplir un creux
avant un repas. Cette forme de repas, en comparaison aux autres, est :
facilement accessible;
Une personne moyenne, en campagne, consomme entre 1.5 à 2.5 livres de nourriture par jour ou de 2500
à 4500 calories. La planification de la quantité d’aliments à apporter peut être une tâche intimidante : si on
apporte trop d’aliments, il faudra la transporter, si on en n’apporte pas assez, on aura peut-être à chercher
d’autres sources de nourriture.
La quantité d’aliments nécessaire dépend de la difficulté d’une randonnée. Une personne mange moins lors
d’une randonnée pédestre pendant des journées fraîches d’été qu’en skiant en hiver. On mange aussi plus lors
d’une journée d’escalade que lors d’une journée de pêche. Pour déterminer la quantité d’aliments à apporter,
se fier au tableau ci-dessous.
12-2-12
A-CR-CCP-701/PF-002
Activités moyennes
Activités ardues Activités très ardues
en milieu sauvage
Tableau de ration en milieu sauvage en milieu sauvage
(excursion pédestre
(camping d’hiver) (alpinisme extrême)
ou en kayak)
En tenant compte qu’on doit répartir le poids de la nourriture entre la nourriture de randonnée et les aliments
de base. Planifier les repas individuellement et soigneusement pour déterminer ce qu’il faut apporter lors de
la randonnée.
QUESTIONS
Q1. Combien de calories une personne peut-elle brûler par jour lorsqu’elle participe à des activités ardues
en milieu sauvage?
Q2. Combien de livres de nourriture une personne en excursion pédestre consomme-t-elle par jour?
RÉPONSES PRÉVUES
R3. Individuellement.
L’instructeur doit poser la question d’introduction suivante : Quelles sont quelques unes des
façons par lesquelles le corps perd de l’eau?
L’instructeur doit tirer l’information suivante du groupe. L’instructeur doit ensuite fournir
l’information manquante au groupe.
Le corps humain perd de l’eau par la transpiration, l’urine, la respiration et les excréments. Lorsque le corps
travaille de façon ardue et qu’il transpire beaucoup, il peut perdre jusqu’à un litre d’eau par jour. Une personne
en haute altitude peut se déshydrater simplement en respirant lors du repos à cause de l’air sec.
Perte d’eau due au rendement. La déshydratation affaiblit physiquement et mentalement les humains. Plus
une personne se déshydrate, plus le niveau de plasma sanguin diminue (le sang s’épaissit), donc le cœur
12-2-13
A-CR-CCP-701/PF-002
doit travailler plus fort pour pomper le sang. Lorsque le corps se déshydrate, des complications surviennent,
comme :
La consommation préalable d’eau est la clé pour rester hydraté. Le corps de quelqu’un qui requiert de l’eau
démontre déjà des signes de déshydratation. Boire plus d’eau avant une activité ardue aide également au
rendement. L’eau est le meilleur liquide pour maintenir l’hydratation.
Consommation d’eau quotidienne par rapport au poids. Il existe un tableau des niveaux de consommation
quotidienne recommandés pour rester hydraté par rapport au poids. Se fier au tableau ci-dessous.
100 3
120 3.6
140 4.2
160 4.8
180 5.4
200 6
Les véhicules motorisés ont besoin d’huile pour lubrifier leur moteur. Tout comme les véhicules, le corps
humain a besoin d’un lubrifiant sous forme d’EAU pour faire rouler le moteur. Pour faire fonctionner le moteur
efficacement, une personne doit maintenir un niveau d’hydratation en :
Consommant de l’eau au préalable. Boire plus d’eau avant de commencer une activité.
Buvant de petites quantités souvent. De petites quantités alimenteront efficacement le moteur de façon
constante.
Buvant de l’eau froide. Les intestins absorbent l’eau froide plus facilement.
Évitant les boissons sucrées. Le sucre nuit à la capacité du corps d’absorber du liquide.
Buvant au moins huit onces d’eau. Pour chaque demi-heure d’activité ardue.
12-2-14
A-CR-CCP-701/PF-002
REPÉRER DES SOURCES D’EAU D’OÙ L’ON PEUT PUISER ET PURIFIER L’EAU
L’instructeur doit poser la question d’introduction suivante : Quelles sources d’eau peut-on
trouver dans la nature?
L’instructeur doit tirer l’information suivante du groupe. L’instructeur doit ensuite fournir
l’information manquante au groupe.
L’eau est essentielle à la vie. La vie en dépend et toutes les choses vivantes en contiennent. Une personne
moyenne peut survivre trois semaines sans nourriture mais seulement trois jours sans eau. L’eau est de
première importance. En campagne, il faut être capable de trouver des sources d’eau en cas d’urgence.
Rivières. Une source d’eau commune où on doit puiser l’eau vive loin de la berge.
Ruisseaux. Une source d’eau commune où on doit puiser l’eau vive loin de la berge.
Lacs et étangs. Une source d’eau commune où on doit puiser l’eau des endroits profonds.
Étendues de végétation. Ils indiquent une source d’eau. On peut y creuser pour trouver l’eau si on ne
la voit pas en surface.
Lits d’un cours d’eau et d’une rivière asséchés. Même si un ruisseau est sec en surface, il peut encore
y avoir de l’eau qui coule sous la surface en source. Creuser pour trouver de l’eau.
Lorsqu’on puise de l’eau dans la nature pour la consommer, il est important de s’assurer que
l’eau est bonne à boire. S’assurer de bouillir l’eau, de la filtrer dans un purificateur d’eau ou
utiliser des comprimés de purification d’eau.
QUESTIONS
Q1. Si une personne pèse 140 livres, quelle quantité d’eau doit-elle consommer pour maintenir un bon
niveau d’hydratation au repos?
Q3. Lors d’une randonnée, vous échappez votre bouteille d’eau. Vous commencez à avoir soif, mais vous
ne voyez pas de lacs ou de ruisseaux. Où pouvez-vous trouver de l’eau?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Le corps humain perd de l’eau par la transpiration, l’urine, la respiration et les excréments.
R3. Fonds de vallée, étendues de végétation verte, lits de cours d’eau ou de rivières asséchés sous la
surface.
12-2-15
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q1. Pourquoi un randonneur devrait remballer les aliments avant d’aller en randonnée?
Q3. Combien de calories une personne peut-elle brûler par jour lorsqu’elle participe à une excursion
pédestre en milieu sauvage?
Q4. Quelle quantité d’aliments une personne en campagne consomme-t-elle par jour?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Pour réduire sensiblement le poids et la possibilité produire des déchets, du verre brisé et des dégâts
liquides et de nourriture dans le sac à dos.
R5. Se reposer et, selon la gravité de la blessure, il est souvent nécessaire d’arrêter de courir complètement
pour un certain temps. Lorsqu’on recommence à courir, il faut changer radicalement ses habitudes de
course autrement, la blessure peut réapparaître. Espacer les entraînements et réduire le nombre et
l’intensité de l’entraînement.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets devront développer et pratiquer leur propre rythme en randonnée pédestre pendant de prochaines
randonnées.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Cette activité a donné aux cadets l’occasion de participer à l’entraînement physique tout en les incitant à
acquérir les compétences nécessaires pour progresser dans le programme de randonnée en montagne des
cadets de l’Armée.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
C2-009 (ISBN 0-684-85909-2) Harvey, M. (1999). The National Outdoor Leadership School’s Wilderness
Guide. New York, NY, Fireside.
12-2-16
A-CR-CCP-701/PF-002
C2-010 (ISBN 0-375-70323-3) Rawlins, C. et Fletcher, C. (2004). The Complete Walker IV. New York, NY,
Alfred A. Knopf.
12-2-17
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 3
Il n’y a pas de guide pédagogique pour cet OCOM, se référer à l’A-CR-CCP-951/PT-003, Cadets royaux de
l’Armée canadienne, Normes de sécurité de l’entraînement par l’aventure, pour des activités.
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A-CR-CCP-701/PF-002
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ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 4
INTRODUCTION
L’instructeur doit réviser le contenu de la leçon pour se familiariser avec la matière avant d’enseigner la leçon.
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif. La méthode d’instruction
par exposé interactif a été choisie parce qu’elle permet à l’instructeur de faire une présentation semi-formelle
de la matière, durant laquelle les cadets peuvent participer en posant des questions ou en y répondant, et
en faisant des commentaires sur la matière ou en participant à de courtes activités. Cette méthode plaît aux
apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans des activités qui plaisent aux
apprenants tactiles/kinesthésiques.
RÉVISION
S.O.
L’OCOM C121.03 (chapitre 10, section 12), Choisir les vêtements pour temps froid, et
l’OCOM C121.04 (chapitre 10, section 13), Reconnaître les effets du froid, complètent les
leçons obligatoires énumérées ci-dessus. Ils offrent aussi plus de détails pour aider les cadets
à mieux se préparer pour une randonnée en montagne en hiver.
OBJECTIFS
À la fin de cette leçon, le cadet doit être en mesure de se conformer aux principes de la discipline de marche.
IMPORTANCE
Les cadets doivent savoir comment se conformer aux règles et aux principes de la discipline de marche
lorsqu’ils participent à une marche pendant un XEC en hiver, afin d’être à l’aise, sécuritaire et efficace pendant
l’entraînement par temps froid.
12-4-1
A-CR-CCP-701/PF-002
Point d’enseignement 1 Discuter des facteurs dont il faut tenir compte avant de
participer à une randonnée d’hiver
La discipline de marche est l’observation des exercices et de l’ensemble des mesures de sécurité pris avant,
pendant et après la marche pour s’assurer que le groupe des cadets arrive à leur destination bien équipé et
capable de participer à un entraînement supplémentaire. La discipline de marche comprend plusieurs choses,
tels le contrôle de marche adéquat, l’entretien de l’équipement, l’obéissance aux instructions de marche, la
conduite appropriée et l’exécution de la marche, les formations appropriées, le rythme approprié de marche,
les distances appropriées, et l’usage efficace de couverture et de dissimulation.
La discipline de marche en hiver est presque la même qu’en temps chaud, mais on doit tenir compte du froid
intense et de la neige.
Habillement. La tenue doit être aussi légère que la température le permet. La température déterminera le choix
de chaussures. Lorsqu’on prévoit que les températures pourraient être supérieures au point de congélation,
on doit porter des bottes appropriées pour les conditions de froid humide, et non des mukluks.
Itinéraire de la randonnée. Avant le début de la marche, on doit planifier l’itinéraire en détail. On doit choisir
l’itinéraire le plus facile qui satisfait aux besoins de l’entraînement. Il faut éviter le plus possible les obstacles tels
les plans d’eau, le terrain rocheux ou montagneux, la neige molle, etc. On peut donner aux cadets un croquis
de l’itinéraire. On doit expliquer l’itinéraire aux cadets pendant un briefing avant le début de la randonnée.
Déblayage de sentier. Le but du déblayage est de faciliter le plus possible la marche pour le peloton principal.
C’est une tâche difficile qui nécessite beaucoup de temps. Il faut arranger d’avance un système de prise de
relève ou de changement de tâches. La vitesse du déblayage est déterminée par le terrain, les conditions
météorologiques, la neige, la végétation, et la condition physique des membres de l’équipe de déblayage.
Avant de commencer une randonnée pédestre ou une marche, les instructeurs et les
superviseurs doivent être informés de tout trouble physique ou problème de santé des cadets
qui pourrait nécessiter une supervision accrue.
QUESTIONS
Q2. Quelles sortes d’obstacles faut-il éviter lors d’une marche en hiver?
RÉPONSES PRÉVUES
R1. La discipline de marche est l’observation des exercices et de l’ensemble des mesures de sécurité pris
avant, pendant et après la marche pour s’assurer que le groupe de cadets arrive à leur destination bien
équipé et capable d’exécuter des tâches supplémentaires.
R2. Il faut éviter le plus possible les obstacles tels les plans d’eau, le terrain rocheux ou montagneux, la
neige molle, etc.
12-4-2
A-CR-CCP-701/PF-002
R3. Le but du déblayage est de faciliter le plus possible la marche pour le peloton principal.
Point d’enseignement 2 Discuter des points dont il faut tenir compte lorsqu’on
participe à une randonnée d’hiver
PÉRIODES DE REPOS
Il faut prendre des pauses souvent pendant toute randonnée pédestre. Prendre des pauses devient encore
plus important lorsqu’il fait froid.
Vérification d’équipement et des vêtements. Après 10 ou 15 minutes de marche, il faut faire une pause pour
ajuster l’équipement et les vêtements.
Repos physique. Les périodes de repos suivantes doivent être courtes et prises souvent : elles doivent être
juste assez longues pour un bref repos et pour un changement de tâches, mais pas assez longues pour que
les cadets se refroidissent. À toutes les quinze à vingt minutes, on doit faire une pause de deux à trois minutes.
Rafraîchissements. Avant de partir, on doit préparer des boissons chaudes dans des bouteilles isolantes. On
doit encourager les cadets à les boire pendant les périodes de repos.
Vérification de gelures. On doit les faire pendant le jour et la nuit. Pendant le jour, on doit utiliser un système
de surveillance mutuelle pour vérifier les gelures pendant la marche et lors des pauses. Pendant la nuit, la
responsabilité appartient à l’individu s’il n’y a pas de lumière. S’il y a une source de lumière adéquat, on doit
utiliser le système de surveillance mutuelle pendant la nuit aussi.
Coupe-vents. Si on doit marcher dans le vent pendant la randonnée en montagne, on peut faire des pauses
et utiliser le sac à dos comme coupe-vent. Pendant des périodes de repos prolongées, on peut fabriquer des
coupe-vents en utilisant de la neige, des arbres, etc.
FORMATIONS DE MARCHE
Les formations vont changer et varier selon les activités des cadets.
File indienne. Généralement pendant les marches en hiver, la meilleure formation à adopter est la file indienne,
parce qu’elle maintient la discipline de sentier, réduise le déblayage, et rend plus facile le tir de toboggan sur
le sentier déblayé.
Colonnes parallèles. Si la neige est bien tassée et on n’a pas besoin de déblayer un sentier, il est plus rapide
de voyager en colonnes parallèles.
Lorsqu’on marche en file indienne, c’est une bonne habitude de demander à chaque personne d’être
responsable pour la personne directement derrière elle. De cette façon, si le dernier cadet s’arrête, le cadet
qui est en avant de lui avertira le prochain, et ainsi de suite, et le groupe au complet s’arrêtera.
Il faut préciser aux cadets qu’ils ne doivent pas attendre au prochain arrêt pour informer un
superviseur s’ils ont extrêmement froid ou s’ils sont malades ou blessés.
QUESTIONS
12-4-3
A-CR-CCP-701/PF-002
RÉPONSES PRÉVUES
R2. De 2 à 3 minutes.
Point d’enseignement 3 Discuter des points dont il faut tenir compte après la
participation à une randonnée d’hiver
INSPECTION MÉDICALE
La discipline de marche s’applique non seulement en route, mais aussi une fois qu’on a atteint la destination.
Tout comme les vérifications qu’on doit faire pendant les périodes de repos, il y a des vérifications qu’on doit
faire à la fin.
Vérification de gelures. On fait une vérification de la surface de peau visible en utilisant le système de
surveillance mutuelle. Ensuite, il faut faire une vérification individuelle pour s’assurer qu’il n’y a pas de gelures
sur les parties du corps qui ont été couverts pendant la marche.
Les blessures. Les instructeurs et les superviseurs doivent vérifier les cadets pour toute blessure qui aurait
pu avoir lieu pendant la marche. Ces blessures pourraient inclure des ampoules, des pieds endoloris, des
entorses, la fatigue extrême, etc.
Symptômes de rhume ou de grippe. Les instructeurs et les superviseurs doivent identifier les cadets qui ont
des signes ou symptômes de grippe ou de rhume, telles une toux, une respiration sifflante, des éternuements,
un écoulement nasal, une congestion, etc.
Les instructeurs et les superviseurs doivent vérifier eux-mêmes les mains, pieds, etc. des
cadets pour des blessures ou des gelures, parce que les cadets ne signalent pas toujours les
blessures et la maladie quand ils les ressentent.
QUESTIONS
Q1. Vrai ou faux : Une fois la marche terminée, la discipline de marche est terminée aussi.
Q2. Nommez quelques blessures que l’instructeur devrait rechercher chez les cadets.
Q3. Nommez quelques signes et symptômes d’un rhume ou d’une grippe que les superviseurs doivent
rechercher.
RÉPONSES PRÉVUES
R1. Non. Il faut respecter la discipline de marche même quand on a atteint la destination.
12-4-4
A-CR-CCP-701/PF-002
R3. Les superviseurs doivent identifier les cadets qui toussent, qui respirent avec difficulté, qui ont des
écoulements du nez, qui sont congestionnés, etc.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
S.O.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
Les instructeurs confirmeront la capacité des cadets de se conformer à la discipline de marche lorsqu’ils
participent à une marche en hiver.
OBSERVATIONS FINALES
Pendant l’entraînement en campagne en hiver, comme pour n’importe quelle activité des cadets, la sécurité
est de première importance. En suivant les règles prédéterminées de discipline de marche et en obéissant aux
ordres supplémentaires en temps et lieu permettront à tous de vivre une expérience d’entraînement agréable
et sécuritaire.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-009 A-CR-CCP-107/PT-002 D Cad. (1978). Cadets royaux de l’Armée canadienne, Plan de cours –
Programme d’instruction, Initiation pratique à l’entraînement d’hiver. Ottawa, ON, Ministère de la
Défense nationale.
12-4-5
A-CR-CCP-701/PF-002
12-4-6
A-CR-CCP-701/PF-002
ÉTOILE VERTE
GUIDE PÉDAGOGIQUE
SECTION 5
INTRODUCTION
Une liste complète des ressources nécessaires à l’enseignement de cet OCOM est présentée au chapitre 4
de la NQP. Les utilisations particulières de ces ressources sont indiquées tout au long du guide pédagogique,
notamment au point d’enseignement pour lequel elles sont requises.
préparer un parcours d’environ 40 min à effectuer lors de l’étape de confirmation de cette leçon. Le
parcours doit inclure plusieurs types de terrain, offrant aux cadets une expérience complète de la pratique
de la raquette.
S.O.
APPROCHE
Cette leçon est présentée à l’aide de la méthode d’instruction par exposé interactif et par démonstration et
exécution.
Cette méthode plaît aux apprenants auditifs, en plus d’offrir des possibilités de participation active dans
des activités qui plaisent aux apprenants tactiles/kinesthésiques. La méthode d’instruction par démonstration
et exécution a été choisie pour permettre aux cadets de participer à une étude supervisée de la matière
d’enseignement pratique. Cette méthode donne l’occasion à l’instructeur de présenter la matière, de démontrer
et expliquer les procédures et de superviser les cadets pendant la mise en pratique des compétences. Cette
méthode se prête à tous les styles d’apprentissage.
RÉVISION
S.O.
OBJECTIFS
À la fin de la présente leçon, les cadets doivent connaître les principes et les techniques de base de la pratique
de la raquette.
12-5-1
A-CR-CCP-701/PF-002
IMPORTANCE
CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES
La nouvelle neige subit beaucoup de changements une fois au sol. Pendant que la neige sur le sol devient plus
dense, les flocons se fusionnent et l’air emprisonné est évacué. Les conditions météorologiques qui affectent
ces changements résultent du soleil et du vent.
Rayons de soleil. Au printemps, le soleil peut faire fondre la surface de la neige, même si la température de
l’air est sous le point de congélation. La neige qui se trouve dans les endroits ombragés sera donc poudreuse
et celle qui se trouve dans les endroits ensoleillés sera mouillée. Les températures froides de la nuit peuvent
faire geler la neige mouillée et former une croûte sur la surface.
Vent. Le vent peut tasser et souffler la neige. Plus le vent est constant, plus la neige est tassée. Les activités
telles que la raquette, le ski et la marche ne feront aucune impression sur la surface. Les changements de
température entre le vent chaud et le vent sous le point de congélation causeront la formation d’une croûte de
glace. Les mouvements dans ces conditions peuvent s’avérer très difficiles. La neige poudreuse flotte dans le
vent et cause une surface ondulée.
Capacité de support. Plus la neige est dure, plus elle peut supporter de poids. Une croûte de glace a une
bonne capacité de support, mais il est difficile de s’y déplacer parce qu’elle est glissante.
Degré de glissement. Habituellement, la neige poudreuse, la neige compactée et la neige croûtée offrent de
meilleures caractéristiques de glissement que la neige mouillée, la neige tombante ou la nouvelle neige.
Degré d’adhérence. Elle est importante principalement pour les skieurs et non pour les raquetteurs. C’est la
capacité de la neige de retenir le ski et d’empêcher qu’il glisse vers l’arrière.
TYPES DE NEIGE
Neige mouillée. La neige mouillée est plus commune au printemps, mais il peut aussi y en avoir en automne
ou en hiver. On peut en faire des boules solides.
Neige humide. La neige humide est présente au début de l’hiver, mais aussi dans les périodes chaudes de
l’hiver. On peut en faire des boules mais elles auront tendance à se défaire.
Neige sèche. On la trouve habituellement au milieu de l’hiver, mais elle peut tomber à tout moment où la
température est basse. Elle peut être compactée par le vent ou poudreuse. À de très basses températures,
cette neige est comme du sable et a de faibles caractéristiques de glissement.
Nouvelle neige. Elle peut être mouillée, humide ou sèche dépendamment des conditions météorologiques
dans lesquelles elle tombe.
12-5-2
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
R2. La capacité de support signifie que, plus la neige est dure, plus elle peut supporter de poids.
L’instructeur doit prendre le modèle de raquette que les cadets vont utiliser durant l’activité
pour identifier les parties.
www.mec.ca
Figure 12-5-1 Parties de la raquette
CADRES
Le cadre est le squelette de la raquette. Généralement, mais pas toujours, il comprend le cadre extérieur ainsi
que des traverses qui fournissent une stabilité interne. La plupart des raquettes ont soit un cadre traditionnel
de bois plié à la vapeur ou un cadre d’alliage d’aluminium qui est soudé ou riveté.
Cadre en bois. Les cadres en bois doivent être faits de bois au grain droit et ne pas avoir de nœuds ou d’autres
défauts qui peuvent l’affaiblir. Les bois les plus couramment utilisés pour les raquettes sont le frêne blanc
d’Amérique, l’érable à sucre et le bouleau jaune.
Cadre en aluminium. Certains cadres en alliage d’aluminium sont anodisés, c.-à-d., on leur a donné une
couche protectrice électrolytique qui aide à prévenir la corrosion. D’autres sont pulvérisés avec une solution
de gravure pour prévenir l’écaillage. Certaines raquettes, surtout les raquettes réglementaires militaires, ont
un cadre d’alliage de magnésium de haute résistance et de qualité aéronautique.
12-5-3
A-CR-CCP-701/PF-002
Cadre en plastique. Certaines raquettes ont un cadre et un pont fabriqués en un seul morceau de plastique.
TAMIS
Le tamis (ou le lacis), aussi connu sous le nom de surface portante, est la surface qui « agrandit » le pied.
Le tamis pourrait être grillé, comme le sont les raquettes traditionnelles à lacis de babiche, ou il pourrait être
solide ou presque solide, comme le sont plusieurs raquettes modernes ayant un tamis de néoprène ou autre
matériel synthétique. Les tamis solides modernes donnent une meilleure flottabilité que ceux des raquettes à
lacis. Par conséquent, on peut porter une raquette à tamis plus petit, mais qui a la même flottabilité qu’une
raquette à lacis plus grande.
FIXATIONS
La fixation attache la botte à la raquette. Il existe d’innombrables modèles de fixations, allant des harnais de
corde simples à des fixations semblables aux fixations de skis de fond ou des planches à neige, conçues pour
faciliter la transition de l’une à l’autre en quelques secondes. Entre les extrêmes, on trouve les fixations de type
A et de type H, nommées pour la forme approximative de leurs sangles. La fixation peut avoir un crampon de
métal pour améliorer la traction sur des sentiers glacés.
L’instructeur doit se concentrer sur le type de raquette et fixation que les cadets utiliseront
pendant l’XEC. Cependant, il pourrait être utile de mentionner les autres modèles, au cas où
les cadets auraient l’occasion de les utiliser dans le futur.
QUESTIONS
RÉPONSES PRÉVUES
12-5-4
A-CR-CCP-701/PF-002
Il faut tout simplement placer un pied devant l’autre. S’il s’agit d’une fixation rigide, il faut lever les pieds, mais s’il
s’agit d’une fixation souple, il ne faut que glisser. Assurer-vous qu’une raquette ne croise pas l’autre, autrement
vous culbuterez. Si vous tombez, placez votre poids au-dessus des raquettes avant de vous lever. Une fois
que vous êtes capable de marcher, essayez de trouver un rythme qui vous convient.
RECULER
Il est plus difficile de reculer. La façon la plus facile de changer de direction est de faire un grand demi-tour,
mais il n’est souvent pas pratique. Il est plus facile de marcher en reculant si vous regardez vos pieds. Les
raquettes avec fixations rigides et les raquettes avec fixations souples sans queue, facilitent la tâche aussi.
PRISE DE CARRE
Pour traverser une pente à l’horizontale, envoyer le bord de la raquette dans le versant, ce qui crée un pas
plat. L’utilisation de bâtons permettra un bon équilibre pendant le mouvement.
TRAVERSÉE
La traversée est la manœuvre la plus pratique pour monter ou descendre une pente. On emploie cette technique
en lacet pour monter ou descendre une pente, en traversant la pente en zigzag.
DESCENTE
La descente est l’une des manœuvres les plus difficiles en raquette. La raquette a tendance à glisser. Pour
descendre, il est préférable d’avoir une raquette qui offre une traction vers l’arrière. Garder les genoux fléchis
en se penchant vers l’arrière pour placer le plus de poids possible sur les talons, ce qui donne une traction
supplémentaire. Éviter de marcher près des roches, arbres ou buissons en tout temps, surtout s’ils ont une
couche de neige. Le vent peut créer des poches vides auprès de ces objets, et il est possible qu’on y tombe.
L’UTILISATION DE BÂTONS
Les bâtons permettent un bon équilibre sur les raquettes. On peut les utiliser pour se propulser vers l’avant, ce
qui redistribue le poids et fait travailler les bras et le haut du corps. On peut aussi les enfoncer dans la neige
à la recherche de victimes d’avalanches.
Les cadets SIMULENT la démonstration faite par l’instructeur pour chaque étape de la
compétence. L’instructeur SUPERVISE les cadets pendant cette simulation.
12-5-5
A-CR-CCP-701/PF-002
QUESTIONS
Q3. Lorsqu’on utilise des bâtons, quelle partie du corps travaille le plus?
RÉPONSES PRÉVUES
R2. Il faut éviter de marcher près des roches, des arbres et des buissons.
Les cadets participeront à une randonnée dont le parcours a été prédéterminé par l’instructeur. Le parcours doit
inclure plusieurs types de terrain, offrant aux cadets une expérience complète de la pratique de la raquette. Une
fois que les cadets ont eu assez de temps pour pratiquer leur technique, ils doivent participer à une randonnée
en montagne d’hiver d’une durée de 40 min.
CONCLUSION
DEVOIR/LECTURE/PRATIQUE
Les cadets doivent pratiquer les techniques de raquette jusqu’à ce qu’ils puissent exécuter les manœuvres et
les techniques sans problèmes.
MÉTHODE D’ÉVALUATION
S.O.
OBSERVATIONS FINALES
Faire de la raquette peut être une activité amusante pendant un XEC d’hiver. Les cadets restent actifs et ils
apprennent une nouvelle compétence de randonnée en montagne.
COMMENTAIRES/REMARQUES À l’INSTRUCTEUR
S.O.
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
A2-009 A-CR-CCP-107/PT-002 D Cad. (1978). Cadets royaux de l’Armée canadienne, Plan de cours –
Programme d’instruction, Initiation pratique à l’entraînement d’hiver, Ottawa, ON, Ministère de la
Défense nationale.
C2-013 (ISBN 0-8117-2928), Griffin, S.A. (1998). Snowshoeing. Mechanicsburg, PA, Stackpole Books.
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