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Le titane et ses alliages

1. INTRODUCTION

• 1960: apparition en odontologie


• Applications en implanto, ortho, instr. endo.
• ⊝ Mise en forme
• Biocompatibilité, R corrosion, propr. méc. intéressantes, faible densité
• se recouvre spontanément à l’air d’une couche d’oxyde fortement protectrice.

2. Ti ET ALLIAGES

• Ti: élément métallique mais n’existe pas sous forme de minerai mais bien d’oxydes tr. tech-
nologiques spécifiques pour l’avoir à l’état pur. Svt combiné à d’autres éléments: médical, aé-
ronautique.
• Z=22, métaux de transition: 3 d insaturée couche d’oxyde spontanée en surface (oxy-
de=céramique), très adhérente, régulière, combinaison de: TiO2 (la plus importante), TiO3,
Ti(OH)5 biocompatibilité.
• 2 formes cristallographiques: transfo.allotropiques.
HC=ᵩα → (882°C) CC= ᵩ β

• Ti commercialement pur ou Tcp: all Ti et oxygène, ᵩ α ( all. pas oxyde !) , différentes compo-
sitions suivant taux d’O2. α donc HC. Aussi couche d’oxydes. Implants existent en grade 4
maintenant.

Tcp grade 1 2 3 4

O + N,C,H,Fe 0,18% O,25% O,35% 0,40%

tot max 0,4% 0,4% 0,4% 0,4%

(Ti= 99,6%)

R traction 331 434 517 662 (X2)

LE 241 346 448 586 (X2)

Dureté HB 120 200 225 255 (X2)

Ar 30 28 25 20 (↘30%)

• Ajouts d’éléments αgènes ou βgènes


• all. α (HC) (bonnes propr thermoméc mais difficiles à usiner)
• β ou β métastables(CC même à t° ambiante)
• α et β (les 2 struct dans des grains ≠): propr méc 3 à 4X > à Ti pur mais difficile à soudo-
braser.
• Eléments αgènes: Al, Sn, O, N, Cr
• Eléments βgènes: V, Nb (nobium),Ta, Mo, C
• ex:
• TA6V (cf norme AFNOR)= Ti Al (6%) V (4%): α et β, implanto et proth hanches. Idéale-
ment il faudrait E proche de l’os pour implants all. en plein dév. avec Mo pex (40 à 50
GPa), attention gradient avec superstructure (100 GPa or, 200 NP)
• All. β métastables: titane β3 comme all. β titanium ortho). E<, LE >: élastiques (20GPa
cf os)
• NiTi: 50% 50% équiatomiques

3. FONDERIE ET MISE EN FORME DU Ti: LIMITES DE L’UTILISATION DU TITANE EN ODONTO-


LOGIE

En dehors des pièces usinées, le titane n’est pas beaucoup utilisé en prothèse:

• Problème de coulée (peu de prothésistes le font)


‣ T° fusion élevée
‣ sous vide: sinon oxyde pompes, flux d’argon
‣ densité faible (technique de centrifugation)
‣ revêtement: très réactif, rev. idéal n’existe pas encore: il faut rev; précis et peu réactif.
‣ Couche contaminée, env 100 μm, par rev. = α- case, à éliminer
‣ propr méc et électrochim -: dureté> donc ductilité<
‣ fction t° de chauffage du moule qui pourtant doit être élevée
‣ sol.sol. de substitution d’oligo-éléments qui diffusent à p. du rev.
‣ mauvaise aptitude au soudo-brasage techn laser

• Transformation allotropique
‣ ∆V > de α (HC compacte 74%) à β problème cuisson céramique. On ne peut pas
passer t° de transfo allotropique sinon contraction quand on sort la pièce du four céra-
miques basse fusion

3.1. COULEE

• Machine spécifique (cf propr) (Cyclarc Castmatic) par injection/dépression combinée


(schéma): vide plus poussé dans 2ème chambre aspiration+gravité. Deuxième techni-
que: centrifugation.

3.2. ELECTROSOUSTRACTION OU ELECTROEROSION

• On enlève matière dans un bain électrolytique.

3.3. PAR DEFORMATION

• plaque “thermoformée” pour PAP. Précision serait > à coulée.


• t° 1/2 fusion, sous vide et flux d’argon, t° 950°c, 1h.

3.4. CFAO

• palpeur mécanique ou optique: bloc titane fraisé (Procéra Nobelbiocare)


• ⊝ titane pyrophore: peu s’enflammer spontanément
• pas d’α case ni problèmes coulée

3.5. TCM
• utilisation des céramiques basse fusion (cf liaison CCM via couche d’oxydes, opaque): cf
transfo allotropiques
• varier éléments addition pour améliorer α (Vanadium)

4. PROPRIETES PHYSIQUES ET MECANIQUES

4.1. PROPRIETES MECANIQUES cf Q propr

4.2. PROPRIETES PHYSIQUES cf Q propr

4.3. R CORROSION
‣ Très bonne car couche d’oxyde spontanée. E0= -1,63 V pour Ti, -0,86 V qd couche
d’oxyde. Passivation, avec humidité, v du son inertie chimique, base de l’ostéointé-
gration.
‣ En milieu oxydant: neutre ou réducteur inhibé.
‣ Attention HF ou mil. acide avec ions F- (ex acide acétique vinaigrette,plaque,...: libère
HF): attaque, corrode rapidement titane ! Attention pas de gouttières + fluor. Idem avec
HCl, H2SO4... cf: voltampérogramme, au lieu de se passiver devient corrodable, perd sa
protection.
‣ Nobles, sol. physio: Ti non allié> TA6V>NiTi> Co-Ni-Cr-Mo > Cr-Co-Mo > acier inox ortho
> Ni non allié

5. PROPRIETES BIOLOGIQUES

5.1. LA COUCHE D’OXYDES

‣ 10 à 20 nm, dynamique, ➚ dans le temps, combinaison complexe d’oxydes (spinell).


‣ Adsorption protéines d’adhésion: matériau bioinerte. (ostéointégration Q biocomp)
‣ Diffusion métal à partir couche d’oxyde éléments os comme phosphore, O et H vers la
couche. Biomoléc aussi peuvent être remplacées etc. Implant peut se désostéointégrer !

5.2. Rien n’indique cancérigène, cytotoxique, mutagène, pas d’allergies recensées.


5.3. FORCES DE LIAISONS

‣ VDW (polarisabilité moléc, cste diélectrique oxyde)


‣ H (si eau ou biomoléc à la surf de l’implant)
‣ Chimique locales cov, ioniques (μstructure locale, compos chim locale oxyde, défauts,
lignes de disloc, impuretés,...)

6. ALLIAGES Ni-Ti: PROPRIETES SPECIFIQUES (SCHEMAS)

‣ Endo, ortho.
‣ Svt 50% atomique Ni et Ti, pfois ternaires Ni-Ti-Cu
‣ Alliages à mémoire de forme, biocomp. et R à la corrosion. (arcs ortho) (stents, agraphes
osteosynthèse,...)
‣ Superélasticité (instruments endo)

‣ Mémoire de forme:
‣ effet thermoélastique cad au niveau macroscopique, déformation importante du mate-
riau métallique, dans une configuration déterminée à l’avance, sous le seul effet d’une
var. de t°.
‣ au niv. microstructure, du à une transf. martensitique (cisaillement du réseau)

‣ Superélasticité:
‣ au niveau macroscopique, forte déformation de l’alliage induite par une faible contrainte
(ortho: déplacement> avec ɕ de faible intensité).
‣ au niv. microstructure, du à une transf. martensitique à t° cste, sous l’effet d’une ɕ
‣ réversibilité totale, déf. purement élastique.

‣ Transfo. martensitique:
‣ Ms (premier grain se transforme en austénite), Mf / As et Af: écarts de t° entre t° transfo
au chauffage et au refroidissement= Hystérisis (schéma)
‣ Cisaillement dans structure martensite qd passe en austénite car martens via t° a vo-
lume plus élevé contraintes internes se relâchent via cisaillement dans tous les sens:
variantes de martensite (24 directions possible, parois d’antiphases+ bandes de ma-
clage corresp. zones de cisaillement en bloc du réseau). Volume final identique (≠
compensée par cisaillement). (schéma).

‣ NiTi: à haute t°, austénite, C simple de type CsCl (ou B2) (sol sol ordonnées) schéma
‣ NiTi: à basse t°, martensite, cubique monoclinique de type B19’ A→M avec contrainte, qd on
supprime contrainte, revient à sa structure stable austénitique.

‣ ortho: all Ni-TI-Co pour avoir Ms entre 32 et 42 °C

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