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LA VOIX DU SYSTEME COSMIQUE

INTRODUCTION

Mes chers amis

Dans cet ouvrage nous avons regroupé une série d’écrits qui avaient été, à l’origine,
publiés sur Internet, dans la rubrique hebdomadaire intitulée « L’appel du S ystème ».

Les convictions que nous avons acquises, suite à de longues années de recherches, nous
ont permis de considérer leDîn de l’Islam et RasulAllah Muhammad Mustapha dans une
perspective complètement nouvelle, et ce par la grâce subtile d’Allah. Nous avons fini par
comprendre que, de cette manière, bien des problèmes de notre vie quotidienne pouvaient
être résolus.

Si nous partageons ce point de vue avec de bonnes intentions et en toute sincérité, nous
verrons qu’un grand nombre de problèmes engendrés par des conceptions erronées et de
mauvaises interprétations, seront éliminés, et nous nous retrouverons alors en face d’une
toute autre réalité que sont le Dîn al-Islam et le Coran.

Tout comme il y a un énorme fossé entre les concepts « dieu » et « ALLAH », il y a


également une énorme différence entre les concepts « PROPHETE » et « RASUL ». Ce
sujet est l’un des plus importants, que vous trouverez dans ce livre.

Vous y trouverez également un grand nombre de considérations sur des questions


totalement différentes de ce qui en a été dit jusqu’à présent. A titre d’exemple, le concept
de LA LECTURE du Coran avec son « ÂME » ou « ESPRIT ».

Bon nombre des considérations que vous trouverez dans ce livre sont mes interprétations
personnelles de certains sujets qui n’ont pas été abordés de la même manière jusque là !

C’est peut-être le but précis de mon existence !

Bien entendu, vous n’êtes nullement obligés de partager ces interprétations. Mais j’espère
que vous parviendrez, à tout le moins, à une ouverture et à une tolérance que certaines
questions auraient tout aussi bien pu être comprises de cette manière…

Si je parviens à vous communiquer ce que j’aimerais expliquer, j’espère que vous aure z
une idée tout à fait différente à propos de :

Ce que le nom « ALLAH » implique…

Ce que celui qui est qualifié de « Rasûl » signifie…

Ce que le concept « Au-delà » (âkhirat) veut dire…

De quoi le concept « Çalât » nous informe…

Ce que peut être la LECTURE du Coran avec son esprit…

L’UNIVERS ALITE de Ha zrat Muhammad ‘alayhissalâm et de ce qu’il a apporté…


L’univers, l’espace, tout ce qui vous entoure et qui est en votre essence…

Je voudrais ajouter avec insistance, en marge de ce que j’ai écrit dans ce livre que :

Je ne possède aucun titre autre que celui de « penseur » faisant de la recherche sur ces
questions depuis de longues années !

Il ne peut y avoir un sentier personnel, qui me soit particulier auquel vous devrez vous
astreindre, et il ne devrait pas y en avoir un ! Chacun doit définir son propre sentier avec
son propre esprit – peut-être en tirant profit de mes explications si on le désire – et en
subira les conséquences.

Nul ne saurait parler en mon nom, une telle personne ne peut exister.

Ceux qui partagent ce que j’ai écrit selon le degré de leur compréhension, ne peuvent
parler qu’en leur nom…Je ne suis engagé en rien dans ce que quiconque peut dire ou
écrire. Chacun peut seulement apporter aux autres ce qu’il a compris et comment il
interprète ce que j’ai écrit, moi-même n’étant responsable que de mes propres écrits.

Nous devons savoir que l’imitation (taqlîd) est une grande erreur par laquelle l’homme peut
perdre toute dignité.

Ha zrat Muhammad ‘alayhissalâm est venu non pas pour être suivi par simple imitation,
mais pour être compris et pour vivre l’effet d’une telle compréhension. L’imitation des
autres ne peut aboutir qu’à un échec total puisque Muhammad lui-même n’était pas là pour
être imité.

Agissez comme vous le jugez bon chaque fois que vous avez du mal à comprendre, mais
cela ne devrait pas vous empêcher de faire votre propre recherche et de questionner afin
d’atteindre la sagesse d’une idée.

Mon ami… Gardez toujours dans l’esprit que…

Il n’y aura aucune excuse lorsque vous passerez à l’autre dimension après la mort, tout
comme il n’y aura aucune chance de revenir sur terre pour acquérir ce que vous n’avez pu
auparavant… Dans l’autre dimension vous vivrez involontairement les résultats de vos
actions présentes.

Qu’est ce qui a de l’importance pour vous, est-ce les choses que vous quitterez à jamais ?

Qu’est-ce qui a de l’importance pour vous, est-ce les actions qui vous serviront pour
l’éternité ?

Faites donc votre choix en tenant compte de cela afin que vous n’ayez pas à vivre
éternellement dans des regrets irréversibles!..

J’espère que l’appréciation de ces lignes a sa place dans votre nature (fitrat) – votre lot
(naçîb), et que ce livre sera un moyen d’atteindre beaucoup de nouveautés et de beautés.

Puisse « Allah » déployer Ses beautés sur nous tous à travers Son nom « Salâm ».

13.09.2000

Raleigh – NC
QUEL EST VOTRE BUT ?

A présent, mes amis, parlons franchement et honnêtement.

Laissez-moi d’abord dire ce que je veux…

Honnêtement parlant, avez-vous vraiment considéré le Dîn al-Islam ?…

Même si vous ne l’avez pas…

Vous êtes toujours si précieux pour moi !…

J’ai entretenu différentes plantes lorsque j’étais à Antalya… J’avais l’habitude de leur
parler et elles en profitaient !… J’ai également nourri des canaris de Norvège. Tant de
poussins ont grandi entre mes mains ; ils se sont promenés sur mes épaules et sur mon
visage !… J’avais aussi un chat qui avait tout l’air d’une touffe de coton… Un œil bleu,
l’autre jaune, il se tenait à mes côtés durant tant d’années… Et ces poissons géants dans
mon aquarium, aux queues de tulle, aux couleurs de lion !… Vous devez maintenant avoir
compris que toutes ces créatures, de ce qui est désigné par le nom Allah, sont si
précieuses pour moi…

Bien que le Dîn al-Islam soit fondamentalement différent de l’Islamisme dont vous avez
entendu parler jusque là, vous n’en êtes sûrement pas conscient, étant donné que vous
n’avez pas fait de recherche à ce propos !… Vous êtes incapable de percevoir qu’il est
impossible à une personne douée de raison de nier la Réalité du Dîn al-Islam, par une
simple considération des aspects verbaux et formels de ce qui est dit et vu, et de les
trouver incompatibles avec la logique… Et pourtant !

Pour autant que vous ne soyez pas conscient du fait que vous êtes un « Calife sur terre »
je ne peux avoir de l’aversion pour vous ni vous désapprouver !… J’espère pouvoir vous
venir en aide dans tous les domaines, du mieux que je peux… C’est tout mon plaisir…
Votre négligence pour l’étude et la recherche ainsi que votre approche nourrie de préjugés
vous causeront déjà suffisamment d’ennuis à l’avenir, pourquoi vous chargerais-je aussi
d’un autre fardeau ici ? Continuez à passer d’agréables journées, mon cher ami… Vous
aurez seulement à souffrir le prix lourd de ce que vous avez ignoré, c’est tout !…

Et vous mon ami, pourquoi vous intéressez-vous au Dîn ?

Votre but est-il de sauver votre peau du feu de l’Enfer et mériter le Paradis après la mort ?
En vous débarrassant des prières et en vous privant occasionnellement de nourriture pour
soi-disant jeûner, pensez-vous que vous pouvez ainsi vous considérer comme « un
croyant » ! et mériter le Paradis ?

Ecoutez mon ami ! Réalisons certains faits absolus…

Au moment même où une personne naît, il est déterminé si elle doit aller au Paradis ou
non, et cette détermination ne changera jamais plus tard !
Par l’effet d’une programmation effectuée dans le cerveau tandis que vous vous trouvez
dans l’utérus (qui est à l’origineRahîm) de votre mère, soit une couche se forme par une
sorte d’onde produite par votre cerveau qui est ensuite stockée dans votre esprit et qui
vous permet d’accéder finalement à la dimension connue en tant que Paradis, soit vous ne
parvenez pas à accéder à cette dimension car elle fait défaut dans votre esprit, votre
cerveau ne l’ayant pas produite !…

C’est le résultat du mécanisme du SYSTEME impliquant l’humanité entière y compris moi-


même ! Cela s’explique par l’existence d’un ordre opérationnel de ce mécanisme, sur
lequel je ne m’étendrai pas longtemps ici…

Vous pourrez suggérer pourquoi alors vous devriez accomplir les pratiques rituelles,
(‘ibâdât) puisque votre sort est déjà scellé !

Ecoutez, je vais vous répondre brièvement…

Les pratiques désignées par ‘ibâdât, ne sont accomplies que pour vous-
mêmes !… Elles ne sont jamais accomplies en vue de plaire à un dieu là-haut dans le ciel,
pas plus qu’elles ne le sont pour gagner une faveur auprès de ce dieu !…

Tout comme vous vous nourrissez pour garder votre santé, que vous devez vous entraîner
convenablement pour gagner une compétition et que vous devez travailler pour payer le
prix d’une promotion durant votre carrière, ce que vous obtiendrez dans l’Au-delà est en
relation directe avec vos pratiques en ce monde-ci tout en jouissant de votre cerveau !

Puisqu’il n’y a pas un dieu céleste là-haut dans le ciel qui envoie des ordres impériaux,
tout ce que vous obtiendrez ne dépend que de vos pratiques.

Non seulement le feu de l’Enfer brûle en vous-même, mais aussi les beautés du Paradis
s’échappent de vous…

Quelles que soient les actions que vous accomplissez aujourd’hui, vous serez confrontés à
leur résultat demain… Tout ce à quoi vous serez confrontés, sera ce que vous avez vous-
mêmes produit !

L’ Archange Gabriel est en votre vérité, tout comme l’est Azrael et même Munker et
Nakir !… En leur faisant face demain à différentes étapes, vous trouverez grâce auprès de
certains et vous serez réprimandés par d’autres !Comment cela se passera-t-il, y avez-
vous jamais pensé ?

Comment les réalités peuvent-elles vous être dévoilées (FATH) sans la méditation du sens
de « Fâtiha » lorsque vous vous orientez pour accomplir votre prière ? Car en agissant de
la sorte, ce que vous ferez n’équivaudra qu’à de simples « exercices de prière », mais en
aucun cas à un « accomplissement (iqâma) de Çalât » !.. N’avez-vous pas lu le verset
coranique dans lequel il est dit : « fawaylun lil musallîna alladhîna hum ‘an ÇALÂTIHIM
sâhûna » - Malheur à ceux qui, pratiquant la prière négligent, sont distraits (Coran, 107 :
4-5).

N’êtes-vous pas au courant de ce verset et de la mise en garde, ne savez-vous pas


que bien des « muçallûn » n’acquièrent rien d’autre que de la fatigue, que bien des
jeûneurs n’éprouvent rien d’autre que de la faim… Ne savez-vous pas que le « jeûne »
(çawm) n’en est plus un si le « jeûneur » se livre à des commérages, à de la médisance, et
à de fausses accusations !
Toute action accomplie par habitude, par imitation, (taqlîd), n’est jamais une pratique
religieuse !

Tant que vos pratiques ne sont pas accomplies en toute conscience, que vous ne saisissez
pas la sagesse (hikmat) en elles, vous devez mettre toute votre foi (îmân) en leur
nécessité et les accomplir en leur ACCORDANT TOUTE L’ATTENTION QU’ELLES
MERITENT, si vous voulez en tirer profit et récolter leur fruit !

En réalité, personne de l’extérieur, ne vous récompensera [pour vos pratiques], mais vous
ne récolterez que le fruit de ce que vous avez semé ! Tout comme celui qui mange du miel
tire l’avantage des qualités contenues dans ce miel… Y a-t-il un autre avantage qui vous
vient de l’extérieur après avoir mangé du miel ?

Rasûl Allah nous a transmis les informations nécessaires relatives au mécanisme


opérationnel du SYSTEME et ORDRE que l’UN, dénoté par le nom Allah, a créé…

Vous bénéficierez de l’intercession (Shafâ‘at) auprès de Rasûl Allah ainsi que du guide
sur le droit chemin(hidâyat) d’Allah si vous faites le meilleur usage de cette science (‘ilm)
et vivez l’effet d’une telle connaissance…L’évaluation de cette connaissance en vivant
son effet, est désignée par la gratitude (shukr) à travers l’état spirituel ! Son opposé
est l’ingratitude !

L’ingratitude, c’est la non reconnaissance, la non réalisation de la valeur de quelque chose


et son mauvais usage !

Comprenez maintenant, s’il vous plaît, ce que je veux dire et cessez de vous leurrer !…

Débarrassez-vous de l’idée que la religion est bâtie sur un système reposant sur un dieu
et son prophète descendant de vos ancêtres, mais croyez plutôt en « Rasûl Allah » et
« Allah » en utilisant votre esprit et vos facultés de raisonnement tout comme Hazrat ‘ Ali,
Abdulkadir Gel yani, Hadji Baktash Wali, Ghazali, Mawlana, Yunus l’ont fait. Et tout en
vous efforçant de « LIRE » « L’ ÂME » du Coran, saisissez les faits et essayez de vivre
leur effet !

Essayez de faire un saut dans votre conscience depuis le concept à deux dimensions
« exercice de prière » (nama z), d’origine « persane », vers le concept à trois dimensions,
l’accomplissement, la réalisation (iqâmat) de « çalât », afin que la porte du Mi‘râj vous soit
ouverte !…Comprenez que le jeûne n’est pas une simple privation de nourriture, afin que la
lumière (nûr) de « Çamadiyyat » (le tout) qui est votre haqîqat devienne visible (zâhir).

Réalisez le Système, l’Ordre du monde « concret » (‘âlam) et la sagesse (hikmat) qui lui
est inhérente, afin que vous puissiez comprendre comment « Bâtin » (l’Invisible) est en
même temps (Zâhir) (le Visible)… Et que « Zâhir » vous serve d’instrument pour saisir ce
que « Bâtin » est !…

Vous, mon ami, qui dites être intéressé par le taçawwuf, c’est-à-dire le Soufisme…

Savez-vous que vous allez bientôt quitter le monde après avoir passé toute votre vie dans
un monde de métaphores (majâ z) et de paraboles, sans prendre connaissance de la réalité
qu’elles dénotent, telle une personne qui a récité dans son dhikr « miel » une centaine de
fois par jour, mais n’a pas pu goûter le miel lui-même !… En réalité, vous êtes censé
pratiquer le dhikr du « miel » afin que vous puissiez savoir ce que c’est, le découvrir, le
savourer pour réaliser ses beautés !… Combien de fois continuerez-vous à répéter
« miel » !…
Quand vous déciderez-vous à « LIRE » ce verset, méditer sur sa signification, saisir
le m ystère qu’il renferme, et vivre son expérience ? allons-y, pensez-y si vous le voulez
bien :

« C’est Allah Qui a créé sept cieux (samawât) et en a fait autant pour la terre. Les arrêts
souverains descendent (yatana zzalu) graduellement des cieux vers la terre » (Talaq:12).

21.11.1998

New Jersey, US A

***

INTERCESSION ET POLYTEHISME
(SHAF‘AT ET SHIRK)

Le corps physique a un âge, mais la conscience n’en a pas ! L’âge de la conscience est
celui de la science (‘ilm). L’âge de la connaissance augmente tant que vous avez une vie
saine en ce monde et que vous pouvez vous livrer à de profondes méditations. Dans ce
cas, il me semble que la chose la plus raisonnable est d’augmenter l’âge de notre
connaissance le plus vite possible avant notre départ de ce monde-ci… Nous savons que
les journées passées demeureront toujours passées… Nous avons besoin de commencer
un nouveau jour !

Hier, la question suivante nous a été posée (durant une discussion en ligne) : « On nous a
dit que l’intercession (Shafâ‘at) de notre Prophète interviendra en faveur des gens
de Kabair (Ahl al-Kabair), ceux qui sont coupables de péchés capitaux. Que veut dire
cela ? ».

Qui sont « Ahl al-Kabâ’ir » ?

Nous avons répondu que deux points devaient être compris dans cette explication…

Avant tout, qu’est ce qu’une « INTERCESSION » (Shafâ‘at) ? Comment intervient-elle ?

Ensuite, qu’est ce que « Kabâ ’ir » ?

Shafâ‘at se passe en quelque sorte, comme si l’on vous tenait par le bras pour vous
pousser vers une certaine place !

Y aura-t-il réellement quelqu’un qui viendra, vous tiendra par le bras et vous prendra
quelque part ?

Shafâ‘at est dans ce monde, dans l’Autre, au jour du Jugement Dernier (Mahshar) et en
Enfer également…
Il y a l’intercession de RasûlAllah ‘alayhissalâm, l’intercession des Awliyâ’, et l’intercession
des gens de sagesse (‘ulamâ’)…

Qu’est au juste cette intercession ? Quel en est son but ? Est-ce seulement pour sortir de
l’Enfer ?

Quel est le plus grand des péchés ?

« Inna ash-shirka la-dhulmun ‘adhîm »

« Le shirk est la pire iniquité qui soit », dit le verset (31 : 13).

Cela veut dire mettre « Allah » sur le même pied d’égalité qu’un « dieu » ! C’est cela
le shirk !

Il nous est dit : « Je crains pour vous le shirk caché, car désormais il n’y aura plus
de shirk manifesté ouvertement dans ma ummat ».

Donc, « Kabâ’ir » même, n’est rien d’autre que l’adoration d’un dieu ! Il est en tête des
plus grands péchés et il est la racine de tous les autres péchés !

A l’origine de tous les péchés se trouve le « polythéisme caché » (ash-shirk al-makhfî),


c’est-à-dire « la croyance en un dieu » !

Celui qui croit en un dieu suppose et pense que ce dieu est bien loin de celui qui parle.

L’avertissement du verset : « Ô croyants … croyez en Allah » s’adresse aux


COMPAGNONS (ÇAHABA) de Ha zratMuhammad qui ont eu foi en lui mais qui ne se sont
pas encore libérés de l’idée de dieu… Si les compagnons qui ont vu (!) le Prophète étaient
dans un tel état, imaginez alors le nôtre ?

La voie qui mène à la foi en Allah, la voie qui mène à votre libération du feu de l’Enfer,
passent toutes par votre aptitude à gagner L’INTERCESSION afin de vous débarrasser du
polythéisme caché (ash-shirk al-makhfî) !

Au cas où nous faisons une mauvaise interprétation du verset : « lâ yamlikûna ash-


shafâ‘ata illâ man ittakhadha ‘inda arrahmân ‘ahdan (19 : 87) « Nul n’aura auprès
d’ Allah, pouvoir d’intercession, à moins d’ y avoir été autorisé » comme s’il voulait dire
« On ne bénéficiera de l’intercession qu’avec la permission d’un dieu », alors le feu de
l’Enfer ne s’éteindra pas facilement pour nous… et nous brûlerons et brûlerons encore…

Quelle est la différence entre la première affirmation « Nul n’aura auprès d’ Allah, pouvoir
d’intercession, à moins d’ y avoir été autorisé » et la deuxième « On ne bénéficiera de
l’intercession qu’avec la permission d’un dieu » ?

Même s’il s’agissait des chambres renfermant les trésors du Palais Topkapi, nous ne
pourrions y trouver celui qui est dans notre maison ! Car il est déjà dans notre maison !

Comment peut-on « bénéficier d’une intercession » alors que « nous refusons de


l’accepter » ?

Comment peut-on voir et atteindre l’intercession tant que notre voile couvre notre
pénétration ?
Comment ? Tant que nous croyons en un « dieu », en un messager ambassadeur (!) et en
un livre de commandementsécrit et envoyé en Arabe par un « dieu arabophone » ! Tant
que nous croyons en des saints de dieu (awliyâ ’) tels des magiciens faisant des
démonstrations de miracles (karâmât), qui nous délivreront du feu de l’Enfer avec leur
baguette magique !… Comment peut-on, dans ces conditions, bénéficier de la SHAFA‘AT ?

Alors qu’Allah (en notre essence) ne le permet pas, alors que vous refusez d’accepter
la Shafâ‘at qui est en vous-même, qui peut donc vous accorder l’intercession ? Comment,
ce voile qui couvre notre pénétration, peut-il être retiré afin de bénéficier de
l’intercession ? Comment pouvons-nous donc nous purifier du polythéisme caché afin de
croire en l’Un désigné par « Allah » en tant que réalité de toute chose et la source de
notre existence, afin de « LIRE » le « Coran » ! Le Coran dit pourtant que « les êtres qui
ne sont pas purifiés (du shirk) ne peuvent le toucher » !

En ce qui nous concerne, nous avons avant tout besoin de la permission d’Allah (qui est
en notre essence) pour bénéficier de la SHAF‘AT… Et tout en appréciant cette
intercession, nous libérer des autres voiles supposés être là dehors… Et ainsi cesser
d’opprimer notre âme !

Tant que vous empêchez votre âme (nafs) de vivre sa propre vérité vous continuerez à
l’opprimer…

De plus, si vous ne partagez pas cette réalité avec votre entourage tout en la connaissant,
vous serez encore en train d’opprimer ceux que vous considérez comme étant vos plus
proches !…

Vous direz que vous le voulez bien, mais vous n’y arrivez pas !

Pourquoi n’arrivez-vous pas ? Pouvez-vous acheter des gâteaux chez un marchand de


robinets ? Ou alors des chaussures dans une boutique de matériel informatique ?

Satan a jugé Adam par son apparence (zâhir), il est devenu Iblis !… S’il était capable de
comprendre Adam et de l’évaluer à sa juste valeur par sa connaissance, cela n’aurait pas
eu lieu du tout !…

Nous avons été créés seulement pour acquérir la science !…

Allah a placé la connaissance derrière le feu, afin que les gens en soient effrayés, et donc
de s’en éloigner en pensant que « leur individualisme pouvait brûler et leurs âmes
pouvaient être purifiées » dans le feu. Par conséquent ils ne parviennent pas à saisir ce
dont ils ne sont pas dignes !

Ceux qui peuvent se défaire de la peur du feu et y plonger, peuvent traverser l’enfer qui
est à la droite de Dajjal(Antéchrist) et donc accéder au paradis de la science et de la
connaissance (‘irfân) !… Ceux qui ne peuvent pas se défaire de la peur du feu seront
incapables de le traverser, et ne pourront donc pas atteindre la science et la connaissance.
Vous devez vaincre votre peur !

C’est mon ami Mazhar qui m’a donné l’interprétation qu’on pouvait faire de ces paroles »
de Yunus Emre « Surmontez votre peur. Allah soit loué, qu’il l’ait fait ! Grâce à lui, j’y ai
toujours plongé sans souci.
A présent je ne suis pas loin de la soixantaine. Personne ne sait combien de temps il vivra
et particulièrement s’il doit vivre avec un corps sain et un esprit sain, sans douleur ni
souffrance !

Vous êtes-vous réellement débarrassé du polythéisme caché (ash-shirk al-makhfî) ?


Laissons nos consciences y répondre !

Pourrions-nous réaliser ce que le nom « Allah » dénote et pourrions-nous y croire ?


Sommes-nous capables deL’écouter à tout instant ? Sommes-nous conscients que nous
parlons avec Lui à tout moment ?

Afin d’atteindre Shafâ‘at, vous ne devez pas refuser l’aide qu’on vous propose !

Shafâ‘at permet de sauver quelqu’un de l’Enfer qui peut être aussi bien l’Enfer de ce
monde-ci que celui de l’Autre !…

Shafâ‘at permet de mettre fin à l’ignorance d’une personne qui lui fait sans cesse
faire des fautes tout en l’empêchant de les corriger, et lui permet en même temps de
bien s’informer sur cette question !…

La Shafâ‘at de Nabî de même que celle de Rasûl ainsi que celle des Awliyâ’ ont le
même but …

La personne doit parvenir à une purification totale grâce à cette connaissance qu’elle a
acquise et donc sauver son âme de l’Enfer… En vivant l’effet d’une telle connaissance
aussi bien de façon subjective qu’objective, elle atteint Allah.

Avant tout, vous avez besoin de la permission d’Allah en votre essence, et non d’un dieu
là dehors, afin de pouvoir accéder à l’intercession…

Ensuite, vous devez évaluer une telle connaissance, c’est-à-dire la SHAF‘AT, être guidé
par cette connaissance et être purifié…

C’est alors que le « shirk al-makhfî » cessera d’exister et vous atteindrez « Allah ».

Brièvement, c’est la réponse à la question posée hier. J’espère qu’en abordant cette
question, en la discutant avec ceux qui nous entourent et en la comprenant, la porte de la
« shafâ‘at » s’ouvrira.

Au cas où nous aurions commis une erreur involontairement, nous nous en excusons.

Vous êtes seul avec votre conscience. « TOI SEUL devra en rendre compte ce jour
là » (17 : 14).

INSHALLAH, VOUS NOUS AVEZ PERMIS DE RETROUVER CE QUI NOUS MANQUAIT !…


NOUS SAURONS L’APPRECIER A SA JUSTE VALEUR ET NOUS EN FERONS NOTRE
RICHESSE. NOUS DEMANDERONS VOTRE DU‘A POUR LA POURSUITE DE CETTE
APPRECIATION !…

31.01.1998

New Jersey, US A

(Discussion sur Internet)


QU’EST-CE QU’UN VOILE ?

Savez-vous ce qu’est notre voile et où il se situe ?

Savez-vous ce que représente pour un être humain que d’avoir une pensée « concrète » ?

Essayons d’abord de saisir les termes « Abstraction » ou « Concret » en connexion avec


la dimension où nous vivons !

Tout ce que vous percevez consciemment dans votre cerveau, est « concret »… Même si
c’est un « rêve » ou une « vision » !…

Il ne se mesure pas par ce que vous percevez à travers les cinq sens, mais plutôt par la
structure qui en est faite par votre cerveau et par laquelle il est présenté sous une forme
reconnaissable… Cela revient à dire, que ce qui importe pour vous, c’est de reconnaître
telle chose d’une manière ou d’une autre ! Lorsque vous êtes capable de percevoir quelque
chose, il devient alors « concret » pour vous grâce à cette perception, même s’il demeure
toujours « abstrait » pour d’autres !

Votre « abstrait », cependant, est ce que vous ne pouvez pas distinguer clairement, ceci
étant dû à votre incapacité à le représenter sous une quelconque forme dans votre
conscience…

Vous savez qu’il y a quelque chose là dehors, vous le sentez et vous sentez même que
vous êtes sur le point de le toucher, mais vous êtes néanmoins incapable de l’expliquer !…
C’est cela votre « abstrait » !

La plupart des termes que nous utilisons pour exprimer, désigner, classifier, évaluer les
choses, sont relationnels et permettent la dénotation de notre propre « concret » par
rapport à d’autres existant dans le passé dans notre esprit.

Nos cerveaux distinguent des événements même avant notre réalisation, de manière plutôt
différente en se référant à leurs propres données.

Lorsque le cerveau reçoit les informations sous forme d’ondes, ses dernières sont
comparées avec les données disponibles restant du passé… S’il y a des informations
semblables stockées auparavant dans le cerveau, il les harmonise immédiatement avec les
anciennes et en fait une synthèse pour tirer une conclusion. De cette manière, vous
évaluez les nouvelles informations à la lumière des anciennes données… Et c’est cela qui
vous fait dire « je le connais »…

C’est aussi grâce à leur stockage dans l’esprit que les habitants du Paradis se référeront à
certaines choses là-bas, comme « quelque chose qu’ils ont déjà goûté » !…

Cependant ce qui est goûté là-bas est complètement différent. Mais pour des raisons que
j’ai essayé d’expliquer ici, il ne sera pas possible aux autres, hormis ceux qui l’ont réalisé
ici, de réaliser la différence là bas !…

Ainsi, si nous essayons de comparer et d’évaluer quelque chose de nouveau auquel nous
sommes confrontés pour la première fois en ce monde, PAR RAPPORT à quelque chose
existant dans le passé, un voile nous privera de réaliser l’ORIGINALITE de la nouveauté
sur laquelle nous venons de tomber. Et nous penserons alors « qu ’il n’y a rien de
nouveau ! ».

En réalité, il n’ y a rien qui ne soit nouveau !

« Il » est au-dessus de toute création à tout moment ! IL ne créé pas l’ancien (connu) à
nouveau, par un renouvellement, par répétition !

S’il en était ainsi, il y aurait alors l’incarnation et Abdulkadir Geylani, par exemple,
viendrait au monde de nouveau sous une nouvelle forme ou un nouveau nom ! Ou
quelqu’un d’autre !

Sachez que…

« Tout ce qui appartient au passé, demeure dans le passé, mon cher », a dit Mawlana
Jelaluddin, il y a de cela plusieurs siècles… Mais nous ne réfléchissons jamais au sens
profond et aux limites de ces paroles !

Nous avons pris l’habitude de croire en la continuité du passé ou de l’ancien – le connu –


ou de ces états spirituels, de ces valeurs ou de ces rangs accordés dans le passé ! On ne
subit jamais la (ré)création de nouveau ! Qu’est-ce que cela implique-t-il ?

Je n’entends pas par « tajdîd » un renouvellement de ce qui est passé, mais plutôt un
apport de quelque chose de nouveau par référence au principe de « khalqun jadîdun ».

Victimes de nos évaluations par rapport aux vieilles choses connues, nous vivons en même
temps dans le monde des rêves du passé tandis que nous espérons voir, demain, les
choses passées sous un nouveau déguisement.

C’est de cette manière que nous évaluons le monde, la Religion, le Soufisme, de même
que les Saints (Awliyâ’) !…

En réalité, « hier » sert à tirer des leçons et à évaluer le temps présent par l’application de
ces leçons, et non pas à retourner en arrière et essayer de revivre ce qui a déjà été vécu.
Ceci est en contradiction avec le Système et Ordre d’Allah !

Il y a une différence entre évaluer « le passé » et vivre « dans le passé » !

Pensez-vous que vous êtes conscient de votre condition qui vous laisse prisonnier de vos jugements basés
sur le passé, dans votre monde de rêves, et qui vous prive donc de toute perfection ?

Les gens de la perfection sont seulement auteurs d’actions parfaites ! Si vous découvrez
en une personne une imperfection à travers vos comparaisons avec le passé (hier), soit la
dite personne n’a pas une perfection spirituelle (kamalât), soit il s’agit effectivement d’une
personne de perfection, mais vous êtes incapable de saisir en elle cette perfection en
raison de celle qui vous fait défaut et en raison de votre évaluation à partir de votre
supposée plus haute position !… Vous n’êtes même pas conscient de la sagesse (hikmat),
et de surcroît vous faites une comparaison avec le passé et ce qui est bien connu du
passé, et de là vous essayez d’en tirer des conclusions selon votre point de vue !… Mais
celui qui a comparé le feu avec la terre était dans l’erreur !

Nous ne sommes pas là pour juger les gens et en tirer des conclusions, mais plutôt pour
nous connaître nous-mêmes, pour avancer et passer à l’Au-delà dans une condition où
nous n’aurons aucun regret ! Toute recherche autre que celle-là ne fera que ralentir notre
vitesse sur le chemin menant au but, et nous fera perdre beaucoup de choses qu’il est
impossible de rattraper plus tard !

S’il en est ainsi, essayons de reconsidérer toutes nos évaluations sans établir de
comparaison avec le passé, et essayons de voir objectivement, tout en réalisant le
« nouveau présent » qui est en face de nous en tant que « nouveau » en considérant son
service. C’est seulement dans ce cas qu’il nous sera possible d’évaluer ce qui en est
« nouveau ».

Non seulement votre vie est évaluée ainsi, mais aussi tous vos rêves et visions dans votre
imagination. Ils sont également évalués en fonction des informations que vous avez du
passé. Par conséquent, vos interprétations sont toujours basées sur votre comparaison
avec ce qui est bien connu du passé…

Qu’en serait-il si c’était quelque chose de nouveau sans lien avec le passé ? Ne
seriez-vous pas injuste envers lui en ne lui accordant pas son dû ?… Ne seriez-vous pas
injuste envers votre propre âme tout en étant injuste avec l’autre ?…

Demandez-vous si la vie se manifeste par la récurrence du passé ; ou alors s’il y a


de nouveaux faits actuels mais que nous persistons à croire qu’il n’y en a pas, à cause
de la relation que notre cerveau établit avec le passé pour leur évaluation?

Pourquoi ne percevons-nous pas « le nouveau » en ce que nous regardons, bien que nous
soutenions l’idée que nous n’avions pas observé la même chose la veille ?

L’explication la plus simple à cela est le cas où nous ne nous rendons pas compte des
fautes d’orthographe quand nous relisons nos écrits… Si nous avons besoin de donner une
explication plus détaillée, c’est parce que nous ouvrons les pages sans « rafraîchissant »,
c’est-à-dire, notre commencement du « nouveau » à partir des anciennes données (bien
connues).

Si nous désirons réellement percevoir le « nouveau », nous pouvons nous passer du


« rafraîchissant » et commencer un nouveau format (en effaçant toutes les informations
précédentes). Une telle tâche est extrêmement difficile et même impossible pour ceux dont
le cerveau a une capacité limitée !…

Eh bien si c’est une tâche difficile, pourquoi alors dois-je la mentionner ?

J’ai tout de même voulu vous informer, que j’ai réfléchi à un tel cas et que j’essaie
d’évaluer la vie et l’existence par rapport à lui !… En fait, si nous ne prenons pas
conscience du « nouveau », j’ai bien peur que nous continuerons encore à porter le
« retapé » de nos ancêtres, nos aïeux ou nos mères…

Allons-y alors, mes amis. Mettons de côté toute « comparaison » avec le passé ou avec d’autres autant que nous le
pouvons, et essayons d’évaluer toute la création en tant que « nouvelle » à tout moment !… Certains considèrent
« l’analogie » (qiyâs) et « le consensus » (idjmâ‘) dans le contexte de la « Shari‘at » à côté du Coran et du Hadith.
Mais notre conviction est toute autre ! La « shari‘at » inclut, à notre avis, « le Coran et les informations données par
le Rasûl d’Allah » !… Le reste dépend de l’interprétation de chacun et relève de leur propre
responsabilité !

28.11.1998

New Jersey, US A
LE QUESTIONNEMENT

Le questionnement est une caractéristique particulière aux cerveaux capables de réfléchir !


Cependant, on devrait savoir que le questionnement est également retrouvé chez les gens
qui ont l’esprit vif… L’évaluation des conclusions du questionnement ne peut, néanmoins,
être réalisé que par un esprit rationnel (‘aql)…

La science (‘ilm) est difficile à trouver sans le questionnement ! Celui qui questionne
mérite la connaissance (‘ilm).

Ceux qui ne questionnent pas, souffriront toujours d’un manque de connaissance…

Celui qui réfléchit est caractérisé par son goût pour le questionnement et pour
l’exploration ! Particulièrement lorsqu’il s’agit de questions qui seront utiles à la vie
éternelle après la mort… En effet, la connaissance dont vous ne tirez profit que dans la vie
de ce monde-ci, sera inutile dans l’autre dimension, c’est-à-dire l’Au-delà, et par
conséquent l’acquisition de cette connaissance n’aura été qu’une agréable distraction.

La Religion comprise par simple imitation aveugle sans questionnement a toujours pesé
plus lourd que la Religioncomprise par le raisonnement, la logique, la sagesse et la
profonde réflexion. La majorité des gens ont toujours pris le chemin le plus simple et se
sont rassemblés autour de chefs spirituels, de mentors supposés ‘ulamâ’ ( !) qui les ont
traités comme des créatures sans intelligence, devant leur insistance à « ne pas me faire
réfléchir, mais juste me dire ce qu’il y a lieu de faire afin que je le fasse »… Ceci est dû au
fait que le nombre de gens qui reconnaissent la dignité d’être un être humain est
extrêmement négligeable par rapport à la société humaine entière.

Malgré tous ces faits, les mêmes sociétés n’ont pas pu résister à la tentation de se
rassembler autour et de s’accrocher comme des parasites à ces cheminants dans la voie
spirituelle, ces saints (awliyâ’), qui ont atteint des états spirituels inspirés par la
vérité du questionnement, et ceux qui ont une véritable connaissance de la
Religion !… Car leur fitrat (disposition naturelle) ne leur permet pas d’aller plus loin !

Nous devons savoir que…

Même s’il arrive qu’il se méprenne, un esprit basé sur le questionnement et la réflexion, en
quête de vérité, est beaucoup mieux qu’un esprit qui tombe par hasard sur une vérité, par
imitation comme un perroquet, sans le travail du cerveau !… A vrai dire, pendant que le
premier s’envole au loin vers les éternelles beautés infinies de l’ Autre dimension,
grâce au questionnement, à l’investigation et à la découverte de nouveautés, l’autre
vivra dans son Paradis dans des conditions très limitées par comparaison au premier !…
Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’accès au Paradis dépend de la prédestination
dans la fitrat de chacun et non dans l’imitaion des actions de quelqu’un.

Mettons-nous en pratique notre connaissance (‘ilm) et vivons-nous l’effet d’une telle


connaissance, de la sagesse (hikmat) et de la compréhension (idrâk), ou alors nous
amusons-nous à les imiter et à perdre notre temps dans des bavardages ?
Si chaque information que nous apprenons n’apporte pas une nouvelle beauté à notre
réflexion et à notre vie quotidienne, nous devons réaliser alors que nous ne faisons
rien d’autre que nous leurrer ! Nous nous fatiguons avec un niveau plus élevé de
bavardages tandis que nous nous consolons avec l’illusion d’être différents des autres !

Décidez-vous à propos de ce qui suit d’abord, si vous voulez réaliser l’honneur d’être un
être humain, par le questionnement et la profonde réflexion :

Ai-je besoin d’accomplir les devoirs de la Religion pour gagner la faveur d’un DIEU
LA HAUT ? Ou alors ai-je besoin de pratiquer ce que le Dîn recommande et bâtir de
mes propres mains mon propre avenir, tout comme le miel que je mange manifeste
ses bienfaits sur mon organisme et me procure plus de vigueur pour de meilleures
réalisations.

Si c’est le dernier que vous tenez pour vrai, mais que vous ne satisfaites toujours pas ses
exigences, vous devez commencer par remettre en cause votre degré de raisonnement !

Ce moment pénible [pour l’ Au-delà] est mentionné dans le Coran, où aucune âme ne
pourra venir en aide à une autre. Si malgré cela, vous continuez à vivre dans l’illusion
que vous serez sauvé en paraissant aux côtés de quelqu’un ou d’un autre, alors vous
devriez être sûr que vous souhaiterez n’être jamais né !

Etant donné que nous vivons pour gagner de l’argent et nous amuser en nous adonnant
aux plaisirs, Quelle est, selon vous, la règle du Système que le Rasûl d’Allah a mise en
pratique lorsqu’il nous dit « Si vous saviez ce que je sais, vous seriez incapables de
dormir dans vos lits confortables, mais iriez plutôt vers les montagnes crier Allah,
Allah » ? Pourquoi, à votre avis, le RasûlAllah a, sans cesse, suggéré de partager ce que
vous avez en main avec les gens et d’éviter de vous livrer au mensonge, au
bavardage, à la médisance, au jeu de hasard, à l’alcool, à l’adultère, et a également
communiqué les pratiques telles que la prière, le jeûne et le pèlerinage ?

Interrogez vos compagnons sur la prière !… Presque tous l’interpréteront comme une
adoration de dieu… « C’est une action physique ! C’est le culte que nous lui vouons ! C’est
accepter la grandeur (!) de dieu que de se prosterner devant lui » diront-ils…

Çalât est une orientation ! C’est la réalisation de vos dimensions intérieures (Bâtin) et
votre vérité qui est en votre essence, et leur actualisation !… La réalisation de votre néant,
de votre non existence en Sa présence est exprimée à travers votre qiyâm (la station
debout) tandis que la manifestation de votre servitude devant Sa puissance (qudrat) est
exprimée à travers votre rukû‘ (la génuflexion ) et c’est alors que vous vivez l’effet de Son
autorité (hukm) « wa mâ min ilâhin illâ allâhu alwâhidu alqahâru » à travers
votre sajda (la prosternation) ! Et çalât ouvre au croyant la porte du Mi‘râj ! L’adoration
sans une profonde réflexion n’est autre qu’une simulation de la prière !…

Vous pouvez atteindre le Paradis par l’îmân et les actions que cet îmân exige. Vous
pouvez atteindre « Allah » par une purification de votre pensée, selon le lot de votre
prédestination (taqdîr). Il n’y a aucune personne sur terre qui ait atteint « Allah » sans
réflexion profonde (tafakkur) et sans questionnement, y compris le Rasûl d’Allah.

Çalât est impossible sans Fâtiha, étant donné que cette dernière est la clé de
l’orientation, de la concentration ! « L’orientation vers » se fait à travers la profonde
réflexion sur son sens ! Récitez la comme vous le voulez, en Arabe ou en Turc, tant que
vous ne réfléchirez pas sur son sens, ce ne sera rien d’autre que simple répétition comme
un perroquet.
Imaginez quelqu’un qui se met à répéter bêtement « miel, miel », mais qui en a privé son
estomac, ainsi que son corps qui n’a pu jouir de sa finesse et de l’énergie qu’il peut lui
procurer !… Vous avez été informés du « miel » afin de pouvoir en tirer des profits et d’en
jouir !

Si quelqu’un n’agit pas pour saisir l’inestimable trésor de sa propre origine, alors que de
l’autre côté, il agit avec tant d’adresse pour savoir quel est le meilleur moyen d’utiliser son
temps pour gagner le maximum d’argent et de parvenir à la richesse, sans se soucier de la
légalité des moyens à mettre en œuvre, tout en sachant qu’il finira par quitter toutes ces
richesses dans ce monde, alors abandonnez-le totalement à ses occupations et laissez le
faire ce que bon lui semble.

Tant de victimes sont massacrées chaque jour dans ce monde sans que personne n’en
fasse la moindre objection !… On dira simplement, un autre est décédé, rien d’autre !…

Oui, mon ami, ceux-là encore doivent faire l’objet de questionnement…

Mieux encore !

Nous avons mentionné la « LECTURE » du Coran al-Karîm avec son « esprit » et les voilà
qui imaginent que nous entendions l’esprit d’un livre imprimé, référant à une sorte de corps
spirituel d’une personne à côté de son corps physique !

Nous avons mentionné la « LECTURE » du Rasûl d’ Allah, et nous avons suggéré qu’il
serait efficace et réaliste d’évaluer ce qu’il a apporté à la lumière de cette « LECTURE »,
mais ils ont commencé à parler de la lecture deHadiths par l’intermédiaire de l’esprit de
RasulAllah !

Ne pensez vous pas qu’au lieu de tout cela, nous avons besoin d’un sérieux
questionnement et d’une exploration du pourquoi et du comment de ce que le Coran et
le Rasûl d’ Allah ont apporté, et de quel point de vue nous devons les évaluer, afin que
nous puissions atteindre le « m ystère » et la « sagesse » qu’ils recèlent ?

D’où sont venus ces avertissements ? Pourquoi ? Comment ? Quel en est le but ? Que
devons nous réaliser ?

Si je dis que c’est à cause de ceci, tout de suite, certains les admettront immédiatement
par imitation !…

Si je dis maintenant que c’est à cause de ceci ou de cela, certains feront immédiatement
semblant de l’admettre !… Pour camoufler leur prétention et pour leur propre
satisfaction, ils m’attribueront un rang estimable ou tel et tel titre ! Pourtant… mon
nom est Ahmed Hulusi. Je n’ai aucun titre, ni nomination, ni position ! Je suis un de
ces êtres ordinaires qui veut apprendre, vivre et sentir (vivre l’expérience) autant que
possible ! J’écris mes pensées pour ne pas être mesquin !

Je n’ai nullement besoin que quiconque m’attribue telle ou telle position ou rang ! C’est
largement suffisant qu’on se garde de jeter des pierres et de rendre mon eau boueuse ! Je
suis venu seul et je m’en irai seul ! Celui qui est plein d’esprit ne m’imitera pas, ni
n’attendra quelque chose de moi pour tout ce qui est en rapport avec l’avenir. Il ne
m’attribuera pas de position, mais en revanche, il réfléchira sur ce que j’écris et mange
« le miel » s’il pense que mes mots ont de la valeur !…
Allons droit au but et voyons le cœur de la question… Si vous êtes capable de croire
(îmân), ayez la foi et engagez-vous tout de suite dans le questionnement, afin d’en saisir la
sagesse ! Faites de votre mieux pour toujours considérer le pourquoi de ce que vous faites
avant de le faire, afin de ne pas être une de ces créatures qui imitent les autres. Les gens
ne devraient pas dire de vous que vous aviez vécu, guidé par vos instincts et vos
émotions.

Celui qui a reçu sa part (nasîb) vivra sans imitation (taqlîd) et se tournera vers la
réalisation (tahqîq) !

Celui à qui Allah n’a pas accordé sa part, passera sa vie dans les bavardages !

05.12.1998

New Jersey, US A

***

AUCUNE EXCUSE NE SERA VALABLE

Le Rasûl d’Allah, est-il venu de l’espace intersidéral ?

A-t-il vécu dans l’espace ?

Est-il allé dans l’espace ?

N’est-il pas venu d’où nous nous sommes venus ?

N’a-t-il pas vécu dans le même monde où nous vivons ?

N’est-il pas parti là où certains d’entre nous sont déjà partis, tandis que d’autres attendent
leur tour ?

Un rasûl est venu à vous, issu de vous-mêmes (anfusikum) ! Si sensible à vos


épreuves et tellement avide de votre salut. Il est toute bienveillance (ra-ûf) et toute
bonté ( rahîm) pour les croyants…

Qui peut-il être ? Sans doute, le Rasûl d’Allah !

Là dehors c’est l’espace !… Là dehors il y a un dieu envoyant des ordres impériaux !… Là


dehors il y a un prophète agissant en qualité de facteur de ce dieu ! Là dehors… Au loin…

Cependant qu’en est-il de ce qu’il y a en vous ?

Comment pouvez-vous voir ce qui est en vous si vous ne pouvez même pas ramener celui
qui est au loin, en présence de l’autre ?
Vous dites, je suis paralysé, soulevez-moi, s’il vous plaît ; alors que le pouvoir est en vos
pieds, cependant vous ne l’utilisez pas !…

On vous dit de manifester ce qui est en vous, afin que vous puissiez franchir le feu…
Néanmoins, vous persistez à demander aux autres de vous faire traverser le feu !
Comment peuvent-ils vous faire franchir le feu là dehors alors qu’il n’est pas là mais plutôt
dans votre esprit ?

Etant donné que le Rasûl d’ Allah est qualifié de Ra’ûf et Rahîm, comment pouvez-vous
attendre un Ra’ûf et unRahîm d’un espace intersidéral au lieu de l’attendre dans votre
propre espace ?

Et vous qui ne connaissez pas ce qu’est un espace, vous qui ignorez votre propre espace,
vous, personne céleste qui attendez une assistance spirituelle de là dehors, vous
mentionnez « je » à chaque souffle…

Alors que vous avez, devant vous, le modèle le plus glorieux qu’est celui du Rasûl
d’Allah, pourquoi ne faites-vous pas de Sa vie un exemple et résoudre ainsi vos problèmes
au lieu de perdre vos journées dans l’attente de l’aide spirituelle des autres ?

Pourquoi ne vous laissez-vous pas alors plonger dans les eaux d’un lac, sinon d’un océan,
en pensant que puisqu’un tel peut nager au moyen de certains mouvements, vous pourriez
vous aussi en faire de même avec les mêmes mouvements ! Passerez-vous toute votre vie
à jouer sur le sable, à observer les nageurs et à en parler inutilement ?

N’y a-t-il personne pour vous dire « LISEZ », puisque vous n’avez encore rien lu ! Ou alors
pensez-vous encore que laLECTURE consiste à épeler des lettres et à énoncer à haute
voix des mots sans se soucier de leur signification ?

Vous devez savoir que vous êtes en présence d’un Système qui doit être « lu » et il est
nécessaire que vous LISIEZ et VIVIEZ l’effet de ce Système.

Combien de temps encore, continuerez vous à croire et à dépendre de


la présomption d’un dieu et de ses plaisirssans considérer cela consciencieusement ?
Pendant combien de temps continuerez-vous à croire qu’un tel dieu envoie ses ordres
impériaux d’une certaine distance, d’un coin d’une galaxie ou de l’univers, à ce prophète-
facteur ici-bas, afin de les communiquer aux gens ? Combien de temps continuerez-vous à
croire qu’un tel dieu envoie ceux qui obéissent à ses ordres, directement à son paradis par
l’intermédiaire d’extra-terrestres, sans même leur montrer l’enfer, et qu’il envoie ceux qui
désobéissent à ses ordres, directement à son enfer.

N’avez-vous pas entendu qu’il est mentionné plusieurs fois dans le Coran al-Karîm que
l’être humain regrettera d’avoir obéi à ses ancêtres qui avaient une conception
erronée de la religion ?

L’interprétation du Coran n’est pas le Coran lui-même, mais plutôt ce que l’interprète en
a compris !

Dans la plupart des phrases de mes écrits, il se trouve qu’il y a au moins deux sens, et il y
en a beaucoup qui ont encore plus de deux sens. Pour cela, leurs traductions dans des
langues différentes, ne peuvent jamais avoir le même sens qu’en Turc. Comment alors,
est-il possible que la traduction de messages provenant d’ Allah et parvenant à Son
RASUL par la Révélation (wahy),
soient acceptés en tant que « Coran » lui-même alors que leur traduction les restreint à
un seul sens que le lecteur est à même de comprendre ? De plus, comment la
soumission peut-elle être réalisée par le biais d’une telle traduction ?

On ne peut que pratiquer de « l’adoration » avec un Coran qui n’est pas dans sa langue d’origine, l’Arabe !

« La soumission » peut être réalisée avec un Coran en Arabe !

Pour ceux qui ont l’esprit lourd et étroit, qui ne peuvent pas y voir de différence, il leur
est recommandé de retourner au collège afin d’y apprendre une langue (communication) !

Ceux qui ne comprennent pas le concept clé donné dans le Coran al-Karîm, ont
malheureusement terni le véritable sens, volontairement ou involontairement, en utilisant,
dans leurs traductions, des mots qui ne rendent pas le sens profond original !

Dans le Coran al-Karîm, ce n’est pas « namaz », un mot Persan, qui est utilisé, mais
« çalât ».

« Namaz » (la prière) qui est un mot Persan, ne peut jamais rendre le même sens que
« çalât » !…

Le mot « namaz » véhicule une idée de « sorte d’adoration vers quelque chose qui est
loin de vous » !

La majorité de ceux qui pratiquent nama z adorent un dieu sans le savoir, car ils ignorent
leur but !

« Çalât » est en vue d’atteindre son but en se tournant vers Lui (en se concentrant).
Elle est pratiquée pour atteindre ce que le nom « Allah » dénote !

Par cette concentration sur Allah, çalât est actualisée en tant que mi‘raj pour le mu’min !

Le Rasûl d’ Allah a recommandé « çalât » et non pas « namaz », le Coran a proposé


« çalât » et non pas « namaz » !

Le but n’est pas de poser votre front sur le sol pour honorer ( !) le dieu en sa présence…

Le but est de se tourner vers Allah et d’éprouver votre néant à Sa vue à travers
la sajda…

Le premier est adoration et namaz, le second est servitude et çalât ! Le premier


s’adresse à un dieu loin de vous, le second s ’adresse à Allah, c’est-à-dire votre propre
vérité ! Je veux dire que le premier est pour ce qui est loin de vous, le second pour votre
propre vérité !

Il est très difficile de comprendre « ill-Allah » et de croire en Allah, au Rasûl d’ Allah et au


Coran en tant que Révélation (wahy) pour ceux qui n’ont pas encore compris « la-ilâha
ill-Allah ». Il leur est même impossible de réaliser qu’ils sont confrontés au problème qui
est celui de séparer ce qui est acceptable, ce qui n’est pas dans le Système et Ordre créé
par l’Un désigné par Allah, à travers Ses propres asmâ’, en fait !
Réalisez donc maintenant, je vous prie, qu’à la base de tous les problèmes, il y a
l’ignorance concernant la différence entre le concept de « dieu » bien qu’il soit inexistant,
et le Système et Ordre créé par l’Un dénoté par le nom Allah, à travers Ses
propres asmâ’.(Noms)

Tous nos problèmes découlent de notre incapacité à effacer de nos esprits les données
génétiques conjecturales qui se sont bien fixées dans nos cellules et qui nous incitent à
croire qu ’il y a un dieu, et notre inaptitude à percevoir au moins que, ce qui est dénoté par
le nom « Allah », n’est pas un dieu !

Si nous sommes incapables de comprendre ce qu’est une chose, essayons pour une fois
de comprendre ce qu’elle n’est pas !

C’est à cause de notre inaptitude à comprendre que celui qui est désigné par le nom
« Allah » n’est pas un dieu, que nous considérons aussi le « prophète » comme quelqu’un
qui reçoit des messages d’un dieu là haut ! Nous ne faisons pas de différence entre
un Rasûl d’ Allah et un prophète !

C’est pour la même raison que nous ne comprenons pas le mécanisme qui opère et
l’avantage qui sera tiré de la pratique des oeuvres recommandées par le Coran al-
Karîm, ou la souffrance que nous endurerons ainsi que les raisons, lorsque nous ne
les pratiquons pas !…

Il nous est également facile de blâmer l’autre que nous imaginons être là dehors !

Quand allez-vous « LIRE » l’original au lieu des interprétations de retardés mentaux, bâties sur le concept
« d’un dieu là dehors » ?

15.11.1998

New Jersey, US A

***

CONNAÎTRE « LA FOI » CE N’EST PAS AVOIR LA FOI

La question de la religion occupe plutôt une grande place dans notre vie ...

La plupart des gens défendent leur religion et ne permettent pas à quiconque d’en dire du mal, même s’ils
ne sont pas nécessairement pratiquants ...

Tout cela est bien beau, mais est-ce qu’on peut être musulman en déclarant tout simplement « Je suis
musulman » ?

Peut-on être mu’min (croyant) en disant simplement « Je suis un croyant » ?

Arrêtons nous sur le point suivant : Que veut dire la phrase « Je suis un mu’min » ? Pourquoi utilisons
nous cette expression ? De quoi avons nous besoin en l’exprimant et qu’entend nous par cette expression ?
Avant tout, il serait bon de savoir que la « foi » (îmân) est une caractéristique constitutionnelle naturelle
- innée (fitri). Elle ne peut jamais être acquise après la naissance ! Elle peut se révéler quelque temps après
mais elle ne peut jamais être obtenue après !

Que veut dire « la révélation de l’îmân (la foi) » en soi-même ?

« L’îmân » (la foi) désigne la faculté qu’a une personne de voir par la pénétration (baçîrat), qu’au-delà de la
conscience individualisée (la personnalité au sens courant du terme) que l’on suppose être sienne, il y a une
seule et UNIQUE Autorité qui est l’auteur de toute chose selon Sa volonté.

« L’îmân » (la foi) permet d’accéder à la dimension connue en tant que « Paradis » en se libérant de
la dimension de l’Enfer. « L’Islam » cependant, permet d’échapper au feu de la dimension connue en
tant qu’Enfer, le plus vite possible et procure un niveau de vie supérieur dans la dimension du
Paradis, une fois qu’on y a accédé !

« La foi (îmân) en ce que les anbiyâ’ d’Allah ont annoncé » est considérée, dans le cadre de l’îmân ici
mentionné, comme l’information de l’Unique Être à Son propre Système à travers le Message transmis par
la Nubuwwat ...

En ignorant un prophète, même un natif d’une tribu primitive se trouvant en plein centre d’Amazonie, peut
atteindre la dimension du Paradis une fois que cet « îmân » (croyance) que nous avons mentionnée
auparavant se révèle en lui-même ...

D’autre part, tant de gens qui ne relèvent pourtant pas leur tête de la prosternation (sajda) dans un
environnement islamique, tout au long de leur vie, pourraient prétendre avoir la foi et n’avoir vécu qu’avec
une « foi imitative » (îmân taqlîdî) à cause de l’îmân constitutionnel - inné - qui leur fait défaut, et peuvent
passer à l’Au-delà en tant qu’infidèle, sans foi.

Voyons en détail la première catégorie d’îmân ...

Le fidèle ne souffrira pas du feu en traversant l’Enfer ! Il convient de savoir que la souffrance du feu est
due à l’infidélité ! Le feu est un « état » dont vous voulez vous libérer et par lequel vous vous sentez
embarrassé, affligé, stressé et plein de haine pour votre vie !

C’est la lumière (nûr) de l’îmân due à la pénétration du regard (baçirat) qui permet de percevoir et
réaliser que toute chose doit son existence à la volonté, la prédestination (taqdîr) et la création de
l’Unique et qu’il est impossible à ce qui s’est déjà passé de se passer autrement. Avec un tel îmân,
une personne finira par devenir un habitant du Paradis, bien qu’elle puisse ne pas avoir vu ou
entendu parler du Nabî d’Allah.

Il importe peu que les termes « je suis mu’min - un croyant » soient prononcés par les lèvres, car ils ne
peuvent avoir de sens réel dans la vie qu’à travers un état spirituel (hâl).

Il n’y a rien à rien à gagner en disant « je suis un musulman » avec les lèvres tant que les actions (fi‘l)
sont là pour en témoigner.

Comme nous l’avons déjà dit dans nos différentes publications, le mot « ALLAH » est juste un nom et il est
nécessaire de souligner le sens que ce nom dénote.

Il est important de définir « en quoi croire et comment y croire ». Par conséquent nous devons nous
concentrer sur la compréhension du mot « îmân ».

« Imân » peut en premier lieu être compris dans un contexte impliquant toute l’humanité.
« Imân » peut en second lieu être compris dans un contexte ne prenant en considération que les croyants
au Nabî d’Allah.

Dans le contexte prenant en considération toute l’humanité et impliquant une compréhension générale du
Système, « l’îmân » peut se révéler chez une personne en tant que caractéristique constitutionnelle (fitrî) et
peut lui servir à avancer et à aboutir enfin au Paradis après de longues périodes de purification, même s’il
n’a pas reconnu le Nabî !

Quant à « l’îmân » dans le contexte prenant en considération les gens qui ont reconnu le Nabî...

La croyance en ce dernier fait en quelque sorte partie de la « foi imitative » (îmân taqlîdî) !

Car, croire en ce qu’un Nabî a annoncé est encore une foi imitative (îmân taqlîdî) tant que ce n’est
pas une croyance en ce que le nom « ALLAH » dénote par référence à la compréhension du mystère
de la lettre « B ».

Il est possible que « la foi imitative » se transforme en iqân, (certitude), à travers tahqîq, (réalisation)
par la seule compréhension du mystère « B ».

Le point sur lequel nous voulons insister ici est que le fait d’avoir des informations sur l’îmân n’est pas
suffisant de même que l’installation de fichiers d’information sur l’îmân dans un ordinateur pour remplir
l’espace libre ne vous fera pas parvenir à la dimension du Paradis.

Vous pouvez charger votre PC avec une quantité inimaginable d’informations détaillées sur « l’îmân » et ce
PC peut avoir une configuration lui permettant une édition audiovisuelle à n’importe quel moment ... Mais
cela ne veut pas dire que c’est une personne croyante !

Retournons à présent à la question de savoir pourquoi nous avions besoin de « l’îmân » et essayons d’y
répondre brièvement...

Comme nous l’avons mentionné plus haut, « l’îmân » est la reconnaissance du fait que nous vivons
dans des circonstances créées par l’Unique Fâtir (Créateur) selon Sa volonté...

Puisqu’il en est ainsi... Rien ne peut être vu ou décrit comme étant « impropre », « faux » ou
« inadéquat qui n’aurait pas dû arriver » dans la vie ! Car il y a un Seul Unique qui crée toute chose
selon Sa volonté et Qui contemple tout ce qu’Il a créé comme Il veut !..

Une telle compréhension aboutit à un état de satisfaction (ridhâ) de la personne par toute chose, en sorte
que la « douleur du feu »dans la dimension de « l’Enfer » cesse d’exister pour lui. Puis le feu de l’Enfer
commence à s’adresser à lui en ces termes : « Ô croyant ! traverse mon feu aussi rapidement que la
lumière de ton îmân éteint mes flammes » ! Comme nous le savons, c’est seulement la lumière de l’îmân qui
éteint le feu de l’Enfer !

Nous devons à présent être précis sur ce qui suit :

Ce n’est pas une information sur l’îmân qui éteint le « feu » mais l’application (la pratique) de l’îmân,
c’est-à-dire vivre réellement cet îmân.

Ce que l’on entend par la pratique de l’îmân, c’est la méditation de la personne guidée par « le fait de
l’îmân » sur la vie, lui permettant ainsi de réaliser sa valeur ainsi que les circonstances, grâce à
l’illumination de la lumière de son « îmân »...
Une personne peut, soit apprécier la vie et les événements en étant guidée par la lumière de son îmân qui
lui fait atteindre un état spirituel connu en tant que « râdhiyya », et pratique donc une vie de croyant, et rien
d’autre... soit elle continue à souffrir la douleur des brûlures résultant de l’inefficacité de son « îmân »
jusqu'à ce [qu’elle y soit habituée] et devienne finalement ininflammable...

Pour résumer le tout, l’information sur l’îmân ne peut être considérée comme l’îmân même !

Car, dans la vie « l’îmân » :

a) Permet à la personne de vivre des dimensions paradisiaques en se libérant du feu.

b) Devient un moyen d’accéder à une dimension supérieure du Paradis au-delà de tout ce que l’on peut
imaginer, par la réalisation de ce que le nom d’Allah dénote en chaque point de l’existence !

D’autre part, la connaissance de l’îmân, est comme une charge de livres sur le dos d’un âne. Une
personne peut porter la connaissance de l’îmân dans son cerveau (esprit) et ses lèvres durant toute sa vie,
mais cela ne l’empêche pas de se libérer de la douleur du feu... Elle brûle tout en proférant des accusations
telles que « pourquoi cela se passe t-il ainsi ? », « si seulement cela n’était pas arrivé ! », alors que d’autres
flammes sentimentales produites par ces accusations la dévorent !

Le but de faire connaître « l’îmân » à une personne ne consiste pas à le lui faire porter mais plutôt à le lui
faire vivre réellement.

Si vous vivez pour porter « la connaissance de l’îmân », la douleur de votre feu durera tant que vous
vivrez ; votre dimension sera altérée alors que vous continuez à brûler et votre vie finira
éternellement dans le feu... Cela durera ainsi jusqu'à ce que l’îmân se révèle en vous !

Si vous avez « l’îmân », sa preuve est le fait que le feu a cessé pour vous et vous « ne proférez plus
jamais d’accusations » ; rien ne vous semble plus inadéquat en quoi que ce soit dans la vie... Vous
pouvez ainsi vivre le fruit d’une telle prise de conscience et continuer votre voyage dans la
dimension du Paradis...

Mieux encore, si le mystère « B » se révèle en vous et si vous atteignez un état spirituel par lequel vous
vivrez les conséquences d’une telle révélation, vos lèvres pourront seulement prononcer :

« Il n’y a personne d’autre que Lui qui contemple » !…

20.6.1998

New Jersey, US A

***
SOMMES NOUS CROYANTS EN « ALLAH »

Les versets coraniques suivants (âyât) s’adressent à une partie du peuple : Les Arabes Bédouins ont dit :

« Nous croyons [en Allah] » ... Dis-leur : « vous ne croyez pas ! Dites plutôt nous nous soumettons !
Car la foi n’a pas encore pénétré dans vos coeurs ! Et si vous obéissez à Allah et à son Envoyé, Il ne
vous lésera en rien dans vos mérites, car Il est très Clément et très Compatissant (Ghafûr, Rahîm).
Sont seulement croyants, ceux qui croient en Allah, à Son Envoyé, qui par la suite ne doutent point,
luttent corps et biens, pour la cause d’Allah. Voilà les véritables croyants ». (Al-Hudjurât : 14-15).

« O vous qui croyez, pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? Allah exècre souverainement
que vous disiez ce que vous ne faites pas ». (Al-çaf : 2-3).

« Ni vos proches, ni vos enfants ne vous seront utiles le jour de la Résurrection. [Allah] vous
départagera ». (Al-mumtahina : 3).

« N’as-tu point vu ceux qui ont pris pour patrons des gens contre lesquels Allah s’est courroucé et
qui ne sont ni des vôtres, ni des leurs ? ». (Al-mudjâdala : 14).

« Jamais leurs biens, ni leurs enfants ne leur seront de quelque utilité contre Allah. Ces gens là
seront les hôtes du feu pour un séjour éternel ! Le jour où Allah les ressuscitera tous, ils lui feront le
même serment qu’à vous, s’imaginant [s’appuyer ainsi] sur quelque chose. Or ça, ne sont-ils point
des imposteurs ? ». (Al-mudjâdala : 17-18).

A présent réfléchissons un peu sur ces versets si vous voulez bien ...

En ce qui concerne le premier verset, le message est clair : avoir une connaissance de l’îmân et
accomplir les actions requises pour un musulman, n’indiquent pas nécessairement que la personne
est croyante ! Mieux encore, cette personne peut être totalement infidèle selon ce verset ! Comme on le
sait les actions peuvent être accomplies même s’il y a doute et rejet, intérieurement.

Car une personne peut agir hypocritement et prononcer des mots sans en avoir la moindre conviction, soit
pour des intérêts personnels, pour des conditions inhérentes à l’environnement ou d’autres considérations
qui n’ont rien à voir avec la foi (îmân). Ces actions qui ne sont aucunement basées sur la foi ont plutôt pour
but l’intérêt personnel, dans tout ce qu’implique l’expression « intérêt personnel » dans ce contexte.

Foi ou infidélité !

Dire exactement ce en quoi vous croyez ou dire ce en quoi vous ne croyez pas en agissant avec
malhonnêteté !

C’est pour cette raison que Jalaluddin Rumi a dit les paroles suivantes :

« Parais tel que tu es ou sois tel que tu parais »...

Cela est difficile ! C’est effectivement difficile ! Cela fait perdre beaucoup de choses !

Rares sont ceux qui osent risquer la perte de tout ce qu’ils ont, pour leur croyance en « ALLAH » ! Ce
sont les « pauvres » qui n’ont rien à perdre ! Car ils vivent pour Allah sans attendre quoi que ce soit de qui
que ce soit ! Ils ont déjà perdu maintenant ce que les autres perdront demain !
Ils se joignent à d’autres gens afin de discuter seulement « pour Allah - fî SabîlAllah » !..

Ceux qui ne le supportent pas, s’éloigneront certainement d’eux et vivront ensemble en retrait avec ceux
qu’ils considèrent comme leurs Seigneurs (Rabb) ! Et lorsqu’arrive le jour de la Résurrection (qiyâma), leurs
faux Seigneurs les abandonnent, seuls dans la douleur résultant de leur retrait, de leur « éloignement
d’Allah » et ils subiront « le courroux d’Allah » !

Donc la remarque qui est faite dans le verset « Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? », est
très importante !

Dire « Je suis croyant » suppose d’en vivre les conséquences !

Une croyance trouve sa raison d’exister dans l’accomplissement des actions qu’elle implique, et
dans le résultat de ces actions !

Si vous vivez sans accomplir les tâches qu’exige une telle croyance (îmân) et que vous vous tenez à l’écart
de toute perspective résultant de cet îmân, sachez que vous ne trompez que vous-mêmes.

Tromper les gens autour de vous ne vous profitera en rien demain !

Vos actions sont accomplies soit « pour Allah », « fî sabîlAllah », soit pour ce que vous espérez gagner de
ceux qui vous entourent !

Toutes vos raisons pour une autosatisfaction, y compris vos plaisirs sentimentaux, vos jugements de valeur
personnels et vos gains matériels seront des preuves que vos actions ne sont pas accomplies « fî
sabîliAllah ».

Toute association qui ne s’est pas faite pour « Allah » finira tôt ou tard dans le regret de la personne à
s’être engagée dans une telleassociation !

Qu’entend t-on lorsque nous disons « pour Allah » - « fî sabîlAllah » ?

C’est pour mettre à l’épreuve ce qui constitue votre essence et de vous acquitter de ses
exigences ! C’est pour vivre en conformité avec la moralité d’Allah et évaluer la création entière,
indifféremment de la proximité ou de l’éloignement par rapport à vous-mêmes, par la connaissance
d’Allah. C’est pour faire en sorte que les autres atteignent Allah et ainsi combattre de tout votre être
pour qu’ils trouvent satisfaction (ridhâ) auprès d’Allah.

« Etre ensemble pour Allah » signifie une compagnie partageant ce même but.

Une personne qui n’a pas conscience qu’« Allah » est sa propre essence et ne vit pas l’effet d’une telle
réalité, implique sa « souffrance du courroux d’Allah » !

Une personne qui n’a pas conscience du « courroux » réel qu’il souffre dès à présent parce qu’il croit que
le « courroux » est le feu de tortures qu’il subira dans le futur, mène une vie qui, de toute évidence
est l’objet du courroux d’Allah !

Une personne qui est « affligée du courroux d’Allah » est une personne qui n’a pas pu connaître
Allah dans sa propre essence et qui ne peut pas vivre les exigences de cet effet, quels qu’ils soient !

Etre incapable de comprendre ce fait est également une forme d’affliction par ce courroux !

A présent... en reconsidérant et en essayant de comprendre les versets ci-dessus dont j’ai essayé de
transmettre les sens, à partir de ces explications ...
Nous comprendrons que la nécessité de vivre pour Allah est une exigence et un effet de la foi « îmân », peu
importe le prix ou les conditions ... l’essentiel étant d’avoir une part d’îmân !.. Dans ce cas, en renonçant à
toute hypocrisie et en affirmant des faits auxquels nous avons foi à toute personne, qu’elle soit près ou loin
de nous, nous recommandons la Vérité (haqq) et nous gardons toute notre patience quant aux
conséquences. Nous évitons de dire ce que nous ne pouvons faire, et nous faisons ce que nous disons !
Nous ne vendons pas notre « îmân » pour partager des plaisirs avec les gens qui nous entourent et nous ne
risquons pas notre futur !

Nous vivrons l’effet (les exigences) de notre « croyance en Allah » sans tenir compte de ceux qui, comme
nos seigneurs, nous procurent des plaisirs matériels ou sentimentaux !

« Ce qui est auprès d’Allah vaut mieux que les divertissements et le négoce ! » (62 : 11).

Le verset ci-dessus est un avertissement très significatif à notre adresse, si nous avons réalisé ce qu’est la
« çalât ».

Si nous n’avons pas encore compris ce qu’est « Allah » et ce que veut dire « suivre la voie d’Allah », il n’y
aura naturellement rien à gagner de ce que j’ai écrit ici.

Celui qui a reçu une bonne part, le lira et comprendra qui s’adresse à lui, puis il dira « ceci est également
d’Allah » et essaiera de vivre conformément aux exigences ; tandis que celui qui n’aura pas eu de part dira
« Hulûsi a perdu son temps et continue à le faire dans la fierté et l’illusion !

Qu’Allah fasse que nous joignions ceux « qui croient en Lui » et qui peuvent accomplir les « actions
requises pour l’îmân » !..

12.07.1998

New Jersey, USA

***

POURQUOI DEVONS-NOUS CROIRE ?

Que veut dire « pour Allah », c’est-à-dire « fî SabîlAllah » ?

C’est [une façon de] vivre l’expérience de ce qui constitue votre essence par l’accomplissement de son
effet !..

Cela veut dire tenir compte de tous les êtres, qu’ils soient près ou loin de vous, et de toute la
création, dans une vie où vous réaliserez l’ensemble des qualités d’Allah, à travers leur expression,
leur manifestation.

Cela implique un engagement de tout votre être à aider les autres à atteindre Allah afin de mériter
l’agrément (ridha) d’Allah !

Ce que l’on désigne par « s’unir pour Allah » est une « association » en vue de partager cet objectif !
Une personne qui n’est pas consciente du fait qu’elle porte en elle-même les qualités d’Allah et ne fait
rien pour les actualiser, est une personne affligée par le courroux (ghadhab) !

Le fait d’ignorer son état présent d’affliction en prenant le courroux (ghadhab) pour un feu ou une
souffrance future, est lui-même un état d’affliction par le courroux d’Allah !

« Une personne qui a subi le courroux d’Allah » est celle qui n’a pas pu réaliser Allah en tant que sa
propre essence et n’a pas vécu l’épreuve d’une telle réalisation !

C’est également une forme d’affliction que de ne pas percevoir ce fait !

Nous avons beaucoup insisté sur cette question dans notre précédent essai ...

J’aimerais continuer la même discussion cette fois tant qu’elle a été abordée et puisque c’est la plus
importante question dans la vie de l’être humain...

La foi (îmân) peut se manifester chez celui qui vit dans la perspective résultant du degré de sa foi selon son
lot (naçib) ; il est alors le bienheureux (sa‘îd) étant donné que sa destination finale dans sa vie éternelle est
le Paradis !

Le manque de foi, dans sa fitrat (disposition naturelle), par contre, le fait vivre dans la perspective résultant
de ce vide ; il se conduit et agit dans cette perspective ; il est le malheureux (shaqî) étant donné que sa
destination finale dans sa vie éternelle sera la dimension connue en tant qu’Enfer ! et sa vie continuera
dans le feu !

C’est l’îmân qu’a la personne dans sa fitrat qui éteindra tôt ou tard son feu, à condition que les moyens de
percevoir le fait qu’Allah est Le Créateur de toute chose et que chaque particule de toute la création est
soumise à Sa volonté. Rappelons le verset : « Les coeurs trouveront la tranquillité dans le souvenir
d’Allah »...

La présence et l’absence de la foi (îmân) chez une personne, est le résultat de la manifestation d’un
certain circuit de perception dans son cerveau. Je peux personnellement admettre qu’il y a un gène d’îmân,
c’est mon opinion ! Les conclusions d’un cerveau, par l’interprétation de circonstances sous
l’influence de la lumière (nûr) de l’îmân, sont différentes de celles qui sont interprétées par un
cerveau qui n’est pas soumis à l’influence de l’îmân !

Nous ne pouvons jamais savoir si les gens portent ce gène ou pas ! Cependant, leur comportement peut en
partie impliquer cela !

Après tout, nous ne sommes pas supposés juger les gens et leur coller l’étiquette de croyant ou non
croyant, puisque personne ne peut estimer l’état de conscience de quelqu’un durant sa transition dans
la dimension spirituelle, même si certaines de leurs actions ont pu être considérées comme étant
accomplies sous l’influence de la lumière (nûr) de l’îmân, ou comme le résultat de leur non-croyance.

En règle générale cependant, comprendre la vie avec un défaut de foi, ne promet pas des jours heureux !

On ne peut faire une véritable estimation de l’état de quiconque avant la fin de sa vie, même si sa vie était
basée sur l’îmân.

Autant que je me souvienne, une des mises en garde de RasûlAllah ‘alayissalâm est la suivante : « une
personne qui a été tuée durant son combat sur la voie d’Allah, et qui est morte alors qu’elle montrait
sa puissance et ses compétences afin de trouver faveur et estime auprès des gens, n’est, par
conséquent pas morte en martyr (shahîd), mais plutôt vouée à l’Enfer...
Une personne qui donne de grosses sommes de zakat et d’aumônes pour trouver gloire auprès des
gens et pour corrompre les coeurs de ceux qu’elle n’a pas pu convaincre autrement, n’aura pas ses
actions agréées et par conséquent, elle est jetée en Enfer par les anges...

Un ‘âlim, (maître) qui a communiqué son savoir pour se procurer du soutien en attendant une faveur,
un service, une reconnaissance en tant que personne sage, verra toutes ses actions rejetées et sa
place sera l’Enfer... ».

Nous en déduisons que :

Un croyant sera récompensé pour ses actions à condition de les avoir exécutées « pour Allah » (fî
SabîlAllah), c’est-à-dire, avec la détermination de partager tout ce qu’il a en main avec les autres, sans
attendre quelque chose de leur part en échange des services qu’il leur aura rendus. Tous les autres buts
sont le résultat du défaut de foi, que l’on désigne par l’associationnisme (shirk) !

Examinons nos intentions et nos points de vue sur la vie et tout ce qui nous entoure, et voyons si
le « courroux » ne nous a pas enveloppés, et si notre conscience peut avoir un aperçu de nos intentions ne
serait-ce qu’à travers le trou d’une aiguille !

Faisons notre propre bilan tout de suite et n’attendons pas demain !

Regardons-nous dans un miroir !

Considérons bien la mise en garde suivante : « Que vous exprimiez ou que vous cachiez ce qui est en
votre âme, Allah vous en demandera compte » (Baqara : 284).

Honnêteté et franchise pour Allah ?

Cacher des fautes (sous le couvert que seuls les coeurs vous intéressent) pour des intérêts matériels ou
spirituels et pour préserver votre confort ?

N’oublions pas que nous perdrons tout ce que nous possédons à présent, de quelque nature qu’il soit ! Est-
ce que ça vaut la peine de transformer nos vies éternelles en Enfer juste pour des avantages temporaires
qui ne valent pas plus que 5 pennies.

Mieux encore, si nous dissimulons les faits que nous savons pour des avantages présents et si
nous fermons les yeux sur les fautes de ceux qui sont sur la mauvaise voie ! Sommes-nous
réellement disposés à souffrir pour leurs péchés ?

De plus, si nous ne partageons pas notre savoir avec ceux que nous réclamons comme nous étant
chers, et que nous fermons les yeux sur le développement de leur condition gangrenée, juste pour
notre propre confort et intérêt personnel de la vie d’ici-bas, comment fairons- nous face aux
conséquences qui en découleront ?

C’est seulement l’îmân qui permet à la personne d’orienter toutes ses actions dans la vie « fî
SabîlAllah ». Il permet de sacrifier toutes les richesses de cette vie ! Il permet de faire son possible
pour faire éviter à ses chers compagnons le feu de demain !

La foi (îmân) incite la personne à engager sa richesse, sa vie et sa sagesse pour faire tout ce qui est
en son possible afin d’empêcher ses chers compagnons de tomber dans le feu !

Si une personne n’est pas éclairée par la lumière (nûr) de l’îmân, elle ne s’intéresse qu’à son confort
quotidien ! Elle n’a aucun intérêt pour les conditions de l’après vie ni pour ce que les gens trouveront là bas !
Son but avant tout, est de gagner de plus en plus pour s’assurer encore plus de confort. Elle est même
capable, dans sa quête du confort, de faire de ses compagnons les plus proches des victimes. Elle leur
donne un coup de pied supplémentaire alors qu’ils pataugent déjà dans les marécages de la vie. Elle les
laisse engager leurs cerveaux dans la vie, seuls sans rien réaliser pour leur vie dans l’Au-delà !

Sans compter que chacun peut être victime de Dajjal durant sa vie ! Restez dans l’attente de Dajjal , le
borgne, qui doit arriver à l’approche du Jugement Dernier !

Nous ne réalisons même pas que Dajjal est le monde propre à chacun qui le tient à l’écart d’Allah et
l’empêche d’honorer les exigences de son « califat ». Nous ne réalisons pas aussi, qu’en utilisant notre
cerveau pour les plaisirs de ce monde, nous choisissons le Paradis de Dajjal, et qu’en défiant son Enfer
nous nous préparons à la vie après la mort, en agissant dans notre vie « fî SabîlAllah » et en atteignant le
mystère du « califat » !

Car, en montrant de l’intérêt pour les choses futiles de la vie pendant quelques heures chaque semaine, en
en faisant un passe temps et en qualifiant ceci de tranquillisant, nous n’aurons trompés que nous-mêmes et
de façon remarquable !

La foi constitue notre point de vue de la vie et nous permet de percevoir toutes les choses et les
circonstances par référence à ce point de vue. Elle génère des actions en connexion avec ce point
de vue. Par ce moyen nous vivons l’effet simultané de nos actions en fonction de ce que nous
aurons accompli !

Le manque de foi, lui, constitue également notre point de vue de la vie et nos considérations sont en
harmonie avec ce point de vue. Nos actions sont en connexion avec ces considérations et nous vivons
finalement leur effet !

Rappelons, de nouveau, l’avertissement de RasûlAllah ‘alayhissalâm...

« Allah a créé un peuple pour le Paradis... Allah a créé un peuple pour l’Enfer... L’encre de la plume
qui a écrit a séché... Chacun accomplira avec facilité ce qui lui paraîtra facile ! ».

Ainsi, mes amis, réalisons ces faits :

Toutes les questions relatives à l’îmân, à l’exception de l’îmân en « Allah » dont nous avons été
informés par Allah, impliquent l’accomplissement d’actions basées sur la croyance d’une vie après la
mort... En exécutant ces actions, les gens disent « aslamnâ », c’est-à-dire « nous accomplissons des
actions islamiques »... Mais, ils ne sont pas encore croyants, par référence au verset coranique !

Ceux qui ont confiance en Allah par le mystère « B », et peuvent par conséquent accomplir les
actions requises « fî SabîlAllah », qui considèrent la vie sous cet angle, ceux-là sont les véritables
croyants (mu’min) qui disent « nous croyons ». Ils sont eux-mêmes classés en fonction de leur
degré de pénétration (baçirat)... La classe la plus basse appartient à ceux d’entre eux qui sont
« mutma-inna », (dans la tranquillité) !

Chacun se dirige d’un pas ferme vers le but de la création, la perfection (kamâl)... Cependant, il y a parmi
nous ceux qui, par référence à la perfection - (kamâl) - croient qu’ils peuvent faire une récolte de roses
après avoir planté des chardons, et ceux qui croient qu’on ne peut atteindre la perfection qu’en semant des
roses et en récoltant des roses !

Il y a aussi ceux qui, n’ayant rien compris, n’accordent pas d’importance aux recommandations qui leur sont
faites et continuent à planter ça et là des chardons, et à les prendre pour des roses !
Dans le Système, l’Ordre d’Allah, il n’y pas de place pour les excuses. Chacun sera récompensé en
conséquence des actions générées par leur point de vue et leur compréhension !

Ceux qui nous font rêver aujourd’hui nous jetteront dans le feu demain !

Ceux qui ne tiennent pas compte de l’intercession (shafa‘at) aujourd’hui, quelles que soient leurs
excuses, ne peuvent s’attendre à une quelconque récompense !

19.07.1998

New Jersey

***

L’ESPRIT DU CORAN

J’ai souvent eu affaire à la question critique suivante de la part de gens qui sont contre la Religion de
l’Islam que Muhammad‘alayhissalâm en tant que « Rasûl d’Allah » nous a transmise, qui n’est autre que
le résultat de l’incapacité de ces gens là à LIRE L’ESPRIT de notre Saint Livre, le Coran al-Karîm...

La question est la suivante :

« Muhammad est venu en tant que Prophète pour quelque cinq mille personnes d’un niveau de
compréhension primitif, pour la majorité d’entre eux, il y a de cela quatorze siècles. Les questions et les
problèmes étaient à n’en pas douter en rapport avec le niveau de compréhension de ces gens là à qui il
arrivait d’enterrer les nouveaux-nés de sexe féminin à cause de la honte qu’ils éprouvaient pour leur futur,
tandis que les femmes étaient mises en vente sans restriction, comme de la marchandise, des femmes
auxquelles on n’accordait aucune considération en tant qu’être humain et qui ne jouissaient d’aucun droit.
Les réponses et les solutions à ces questions et problèmes ont donné naissance au Coran...

Si Muhammad était venu au monde au Pôle Nord, au lieu de son lieu de naissance, le Livre qu’il aurait
communiqué durant sa prophétie, aurait été en rapport avec les questions et les problèmes résultant des
conditions sociales, coutumes et traditions des esquimaux.

Dans ce cas, s’il ne doit y avoir aucun autre Prophète, ni livre comme nous l’indique ce Livre même, alors
comment les gens de notre ère seront-ils administrés avec des lois établies pour une communauté d’un tel
niveau de compréhension ? Ces lois ne seraient-elles pas inadéquates si l’on considère notre situation
actuelle pour ne pas parler d’avenir ? Comment est-ce que des lois établies en fonction du niveau de
compréhension de gens d’une époque datant de plus de quatorze siècles s’appliqueraient-elles à tant de
gens vivant à travers le monde entier aujourd’hui ? Le Coran les ramènera-t-il quatorze siècle en arrière afin
qu’ils puissent accéder au Paradis ? ».

C’est là, la question que posent les tout derniers athées dans leur perspective basée sur leur degré
d’entendement !

Cela peut être vrai ou faux, mais, à mon humble opinion, voilà la réponse que je leur donne...
Pour ceux qui comprennent « L'ESPRIT » du Coran al-Karîm, c’est un Livre qui comprend des informations
pour éclairer les gens et les inviter à suivre la voie qui mène vers la félicité de l’âkhirat, tant que l’humanité
existe !..

En outre, dans la majeure partie, il fournit toutes les indications et les exigences à remplir afin d’en tirer
avantage pour la vie, même dans les dimensions de l’Enfer et du Paradis... Il explique la propre vérité de
chacun et ce que le nom « ALLAH » dénote !

Dans mes discussions précédentes, j’ai indiqué clairement que les informations comprises dans le Coran,
découlent en certains endroits de la perfection (kamâlat) de la « Nubuwwat » tandis qu’en d’autres, elles
dérivent de la perfection de la « Risâlat », et que l’information découlant de la perfection de la Risâlat,
seront éternellement d’actualité et permettront aux gens d’acquérir de nouvelles découvertes... Ces
chapitres qui ont été communiqués à travers la perfection de la « Risâlat » sont les chapitres « Al-
ikhlâs » et « Al-fâtiha »...

Des thèmes tels le mariage, l’héritage, le témoignage et la loi du talion qui dérivent de la parfaite sagesse de
la Nubuwwa et qui régissent la vie sociale des gens, sont des règles (hukm) qui ont du poids tant que la
personne est en vie dans ce monde et qui disparaissent avec la mort de la personne.

Essayons à présent de percevoir et de comprendre l’ESPRIT du Coran al-Karîm...

Est-ce que le Coran al-Karîm est un Livre qui nous est communiqué dans le but de ramener les gens
à une vie primitive d’il y a plusieurs siècles et de les enfermer dans ce mode de vie... ou bien...
guide-t-il les gens afin de les préparer à leur vie future, leur montrer les voies qui mènent à la
perfection, et les orienter vers ce qu’il y a de plus beau !..

Parmi ceux qui ont le mieux compris ce Grand Livre, Hazrat ‘Alî que je considère comme étant l’un des plus
grands dirigeants, a dit, suite à sa compréhension :

« Elevez vos enfants non pas pour la vie d’aujourd’hui, mais pour celle de demain ! ».

Un tel style de vie orienté vers l’avenir et un tel point de vue en avance sur son temps ne peuvent émaner
que d’une personne ayant vécu auprès de Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm depuis sa tendre enfance et
ayant reçu de lui l’ESPRIT du Coran...

En ce qui concerne les règles fondamentales dérivant de la Nubuwwa qui régissent les sociétés, toutes ont
pour but le contrôle des droits des femmes qui étaient tout simplement ignorées en tant qu’êtres humains et
étaient jusque là des objets de transaction. Ainsi il était désormais interdit de traiter les femmes comme de
la marchandise, elles pouvaient jouir de certains droits en tant qu’épouses, et leur droit de « témoigner » a
été admis alors qu’elles n’avaient auparavant aucune voix dans la société ; Leur droit à leurs parts
d’héritage a également été établi !..

A présent essayez de saisir avec pénétration le fait suivant :

En ce qui concerne l’ESPRIT, le Coran a apporté des règles dont le but est d’empêcher l’attachement au
passé, d’arrêter de se retourner, d’éliminer l’injustice et d’aider les gens à toujours considérer les choses
dans la perspective de l’avenir !..

En outre... tout en croyant que cela peut vous aider à comprendre le Coran de façon plus réaliste, j’aimerais
signaler ce qui suit et qui est mon opinion personnelle qui n’oblige personne...

Lorsque le Coran a établi ces règles, il ne dit pas que vous ne devez pas instaurer l’égalité en
élargissant ces droits, et que vous ne devez pas avancer mais rester là sans évolution et faire des
femmes des êtres de seconde classe !
En limitant le nombre d’épouses que l’homme a le droit d’avoir, à quatre, il avertit par là même qu’il est
préférable de vivre avec une seule épouse et cela a été notifié en tant que but...

Tandis que la Zakat est indiquée aux gens comme un droit minimum, on considère que le partage de ce
que l’on possède, à titre de charité, est une excellente chose.

Je veux dire que ces droits qui ont été reconnus aux femmes ne sont pas leurs derniers droits et ne se
limitent pas à cela, mais ce sont plutôt les fondements d’un système de droits qui doit être développé en
proportion avec l’évolution des femmes...

Ma conviction est que le fait d’avoir admis le droit de « témoigner » d’une femme sur deux alors que la
femme n’avait aucun droit de voix, ne veut pas dire que cela doit demeurer ainsi pour toujours, mais veut
plutôt dire que les femmes peuvent avoir des droits égaux à ceux des hommes en proportion avec leur
évolution. On a rendu possible à « celles qui n’avaient aucun droit de voix », de vivre humainement et
d’avoir droit de témoigner à deux au moins... Cependant, si vous veniez à apprécier la valeur d’une femme
dans la société et vous rendre compte qu’elle est un serviteur d’Allah et un « CALIFE » sur terre, vous ne
devez pas l’empêcher d’avoir les mêmes droits que les hommes...

Si une société reconnaît le droit de témoigner à une seule femme avec un homme, cela n’ira jamais à
l’encontre de « l’ESPRIT » du Coran, à ce que je comprends, et c’est plus approprié...

Alors que la femme qui n’avait aucune part d’héritage, a désormais droit à au moins la moitié de la part
qui revient à l’homme, selon les conditions de ces temps là, cela ne veut pas dire que qu’il faut se garder
d’en accorder plus !.. Au contraire, c’est un signe de progrès de la société conformément à l’ESPRIT du
Coran, que d’accorder des parts égales...

C’est cela, l’ESPRIT du Coran a déterminé les limites minimales, avec ces règles, afin d’éviter de se
retourner vers le passé, mais n’a jamais mis de limite aux pratiques progressives, selon ma
compréhension...

Il n’est donc plus nécessaire qu’un autre livre vienne après le Coran et le Prophète
Muhammad ‘alayhissalâm est le sceau des Prophètes (Khâtimu-l-Anbiyâ’), étant donné qu’il explique
les droits de l’homme sans établir de limite à l’évolution et qu’il permet une compréhension
futuriste.

Le Coran qui révèle le Système en termes de conditions de vie après la mort et de connaissance
d’Allah dans le cadre de laRisalat, a amélioré, développé les droits de l’homme dans le contexte de la vie
de ces temps là et a établi des limites par rapport au passé sans pour autant interdire une progression
future, dans le cadre de la « Nubuwwat ».

Ce principe de base est « l’ESPRIT du Coran », autant que je le comprenne, qui confère à ce Livre
Magnifique la validité éternelle sans la nécessité d’un autre livre.

27.9.1998

***
« LIRE » LE CORAN

Nous avons dû reprendre la même question que nous avons discutée dans notre article précédent
intitulé « L’ESPRIT DU CORAN » et l’expliquer étant donné qu’il avait été mal compris par certains dont le
niveau de compréhension est limité.

On considère que « la lecture Coran » consiste à être capable de lire les mots verbalement à notre
manière (sans même comprendre leurs sens)... Certains, considèrent également que la lecture d’une
traduction coranique équivaut à la « lecture du Coran »... Ces lectures sont en fait des degrés de lecture
du Coran...

Cependant, une lecture pareille ne peut être considérée comme une « LECTURE » du Coran, à mon avis !

Comme nous avons évoqué la « LECTURE » du Système...

Nous pouvons également évoquer la « LECTURE » du Coran...

Comment LIRE le Coran ?

La LECTURE du Coran est possible par la perception de « l’ESPRIT du Coran » !

Quel est le but de la Révélation du Coran al-Karîm pour les gens ?

Quel est le but que la Révélation du Coran al-Karîm incite les gens à atteindre ?

Pour quel genre de vie le Coran al-Karîm prépare-t-il les gens ?

Quelles sont les qualités que les gens portent en eux-mêmes et dont le Coran al-Karîm les informe ?

Le Coran al-Karîm a-t-il été révélé dans le but de limiter, fixer et enfermer les gens dans un mode de
vie et fermer les portes du progrès ; ou alors dans le but de leur indiquer résolument les droits dont
ils ne sont pas au courant ou qui ont été écartés, et de les informer des moyens de réalisation de
leurs qualités de « calife » (sans distinction entre l’homme et la femme) ?

Les versets du Coran al-Karîm ont-ils été révélés dans le but d’inciter les gens à vivre dans le
respect des droits de chacun en prenant en considération les conditions futures, ou alors dans le
but de les ramener en arrière ?

Si nous sommes en mesure de donner des réponses correctes à ces questions, nous aurons
perçu « l’ESPRIT du Coran » et c’est alors que la porte de la « LECTURE » du Coran al-Karîm est
déverrouillée et s’ouvre à nous !

En raison de notre mauvaise compréhension, nous avons bloqué le Coran, l’avons enchaîné et en avons
fait un Livre sacré des temps anciens !.. Et pourtant, de par son « ESPRIT » et ses « OBJECTIFS », le
Coran est là pour illuminer et guider les gens tant que l’humanité existe ; il est par conséquent un
Livre EN AVANCE SUR LES TEMPS !
En mettant des entraves au progrès que le Coran al-Karîm a apporté aux sociétés, et en le limitant en disant
que « ses services à l’humanité sont terminés et qu’il est par conséquent un Livre appartenant aux temps
anciens », on commet une injustice bien malheureuse vis à vis du Coran, et une telle considération
découle de l’incapacité à percevoir « l’ESPRIT du Coran » et à le LIRE !

Tout en suggérant de donner la quarantième part de vos possessions dans le cadre de la Zakat, le Coran
n’interdit pas de donner la vingtième ! Un taux pareil représente la plus basse part et signifie le minimum
qu’on doit donner !

Alors que la femme n’avait aucun droit à l’héritage, elle a gagné la moitié d’une part en tant que portion
minimale [dans le Coran]... Mais, si vous admettez qu’elle reçoive la même part que l’homme, cela n’ira
jamais à l’encontre de l’ESPRIT du Coran. Cette attitude n’est non seulement pas interdite par le Coran,
mais elle s’inscrit dans le cadre de son ESPRIT !

C’est cela, les droits accordés dans le Coran représentent la portion minimale de droits qui ne doit pas
descendre au-dessous du seuil indiqué. Il n’y a ni verset, ni instruction de RasûlAllah qui interdisent
leur hausse !

En raison de notre incapacité à percevoir l’ESPRIT du Coran, nous n’arrivons pas à LIRE le Coran, et
en nous nous en tenant qu’au simple verbalisme, nous ne parvenons pas à comprendre le Message !

Mieux encore, en BLOQUANT le Coran al-Karîm par notre mauvaise compréhension, nous portons des
jugements sans réserves, en disant « cela ne peut pas s’appliquer à notre époque » !

La principale raison qui pousse les gens à instaurer une loi quand le besoin se fait sentir, est en fait, l’esprit
d’une telle loi ! Un texte de loi adéquat est déterminé par rapport à cet esprit, c’est-à-dire la réflexion, puis il
est verbalisé donnant ainsi naissance à une loi... Lorsqu’un juge a besoin d’exercer cette loi, il établit un
rapport entre l’événement en question et son propre raisonnement judicieux vis à vis de cet événement puis
il fait un jugement sur la base de la raison principale qui a donné naissance à cette loi.

Si un juge base son opinion vis à vis de cet événement sur l’aspect verbal, superficiel de la loi et ne
respecte pas l’esprit de cette loi, il y a de fortes chances que son jugement soit erroné !.. Car une décision
judicieuse doit être basée sur l’esprit de la loi et non sur l’aspect littéral !

Les lois sont indissociables de leur esprit. Si elles sont prises dans leur simple expression littérale, des
DEVIATIONS du but peuvent avoir lieu ! La conscience est là pour aider le juge à faire un raisonnement
judicieux de l’événement sur la base de l’esprit de la loi !

Pareillement, pour être en mesure de « LIRE » le Coran, ses versets doivent être considérés par rapport à
l’événement auquel ils se référent en fonction des buts visés à travers leur révélation, dans l’intérêt de
l’homme et de la femme.

C’est de l’aveuglement, de l’ignorance, que de prendre le Coran dans son simple aspect verbal, en
négligeant un tel ESPRIT du Coran al-Karîm et en affirmant que le Coran n’a pas apporté grand chose à
l’humanité, et qu’au lieu de la servir, il a apporté des interdits, alors qu’en fait il a apporté les plus grandes
réformes de l’histoire de l’humanité sur terre !

Une telle perspective n’est, en fait, due qu’au motif secret de dévier la réalité, comme si « l’Islam
soutenait l’esclavage » alors qu’en fait il considère la délivrance d’un esclave comme étant une
grande ‘ibadat et son objectif est précisément de mettre fin à l’esclavage dans une société où cette pratique
est commune.
C’est une grande injustice et une preuve manifeste de la non compréhension de l’ESPRIT du Coran que de
réprouver la Religion de l’Islam au motif que l’autorité et la contrainte y dominent, alors qu’elle ne permet
la pression pour aucune raison à l’exception de mettre fin à la violation des droits de l’homme, et en dépit
du verset connu qui s’adresse au Nabî que « tu n’as pas à exercer de pression sur eux » !

La démocratie, au sens large du terme, ne peut être trouvée que dans les principes de la Religion de
l’Islam ; car le Coran al-Karîmne permet aucune pression sur les gens.

Le Coran al-Karîm PROPOSE (SUGGERE) les idées essentielles dont les gens ont besoin afin que leur
avenir leur apporte paix et bonheur, et les informe des pratiques qu’ils doivent faire, tout en les avertissant
que ceux qui les observeront se trouveront récompensés et ceux qui les ignoreront tomberont dans un
grand regret en raison des conditions qu’ils rencontreront et de leur impossibilité à se racheter dans l’autre
vie... Par conséquent, ni une personne, ni un gouvernement n’a autorité à FORCER qui que ce soit à
observer ces pratiques, selon l’ESPRIT de la Religion de l’Islam... En effet, chacun évaluera et
accordera de l’importance à ces propositions selon son propre esprit et raisonnement, et pratiquera comme
il le souhaite, sans la pression de qui que ce soit, et parviendra finalement à son résultat !

La Religion de l’Islam est indépendante des fausses convictions de gens inconscients et ignorants, dues à
leur incapacité à lirel’ESPRIT du Coran al-Karîm !

Aucune excuse ne sera accordée pour s’être écarté de l’Islam et du Coran après avoir cédé aux fausses
interprétations de ceux qui ne peuvent pas « LIRE » le Coran al-Karîm !

Chaque INDIVIDU a le devoir de LIRE le Coran et d’apprendre la religion de l’Islam personnellement,


pour sa propre vie future. Le fait que des musulmans autour de soi commettent des fautes, n’a pas
d’importance. Car il est essentiel (fard) pour chacun d’apprendre la Religion en suivant le Coran plutôt qu’en
suivant les musulmans. Ceux qui manquent à leur devoir en souffriront les conséquences dans l’Au-delà
(âkhirat). Par conséquent, nous devons comprendre que...

La pratique la plus méritoire est la LECTURE et l’appréciation du Coran al-Karîm qui a été révélé pour
informer des conditions de vie après la mort et des moyens permettant d’atteindre la félicité, afin que tous
les croyants sachent qu’ils ont été créés en tant que « calife », sans distinction entre l’homme et la femme,
et qu’ils agissent en conformité avec les exigences de ce califat.

Ni l’Unique, qui est dénoté par le nom « ALLAH », ni RasûlAllah Muhammad Mustafa ‘alayhissalâm n’ont
besoin de notre croyance, ni de notre pratique résultant de notre croyance, étant donné que toutes les
propositions s’adressent aux PERSONNES individuellement et concernent leur propre vie future...

Heureux sont ceux qui peuvent « LIRE » le Coran et agir en conséquence...

4.10.1998

***
COMPRENDRE CORRECTEMENT

Désirons-nous comprendre le Coran al-Karîm ?

Si nous voulons comprendre le Coran al-Karîm convenablement et être capable de l’évaluer, nous devons
avant tout transmettre correctement les mots tels qu’ils y ont été utilisés originellement et appliquer ces
originaux tels quels partout où ils sont mentionnés.

Lorsque vous lisez des interprétations (tafsîr) ou des traductions (naql) du Coran, veuillez en premier lieu,
faire attention au point suivant : Si le mot « ALLAH » est remplacé par le mot « DIEU » dans un traduction
coranique, là où il a été désigné par ALLAH dans sa version originale, et si le mot « Prophète » est
employé dans une traduction alors que dans la version originale ce sont les mots« Rasûl » et « Nabî » qui
ont été cités, autant vous dire qu’une telle traduction ne vous fournira jamais les moyens d’atteindre les
réalités (haqîqat) et mystères du Coran !

Il ne vous sera jamais possible de saisir le message que nous a apporté Muhammad Mustafa
‘alayhissalâm à travers une traduction pareille... Son traducteur même n’a rien compris de ce Livre. Sa
traduction servirait-elle au lecteur ?

Dans nos diverses publications, nous avons essayé d’expliquer que la signification du mot « Dieu » n’a rien
à voir avec celle que dénote le nom « Allah », et que le mot « dieu » s’identifie à une croyance basée
sur « un dieu quelque part là haut »...

J’aimerais signaler une autre erreur maintenant, c’est l’usage du mot « PROPHETE » dans les
traductions coraniques ...

Nous devons savoir que chaque mot utilisé dans le Coran a été spécifiquement choisi pour ce qu’il véhicule
comme sens particuliers aux endroits où il se trouve...

Le mot « Prophète » dérive du mot Grec « prophêtês » (signifiant porte parole ou qui parle d’avance. Pro -
avant + phêtês - qui parle). Son équivalent en Turc est « peygamber » dont l’origine est le Persan que les
Iraniens parlent...). C’est un ancien terme utilisé tel qu’ils comprenaient « dieu » depuis les temps anciens...
Ces termes sont utilisés en Français et en Turc pour remplacer les sens de« Rasûl » et de « Nabî » utilisés
dans le Coran. Il sont également employés de la même manière dans notre langage. « Prophète » est un
mot utilisé pour désigner « le messager de dieu ».

Un prophète en tant que messager de dieu = facteur de dieu ou d’une puissance divine dans
l’espace ! ! !..

L’Unique désigné par le nom « Allah », cependant, implique la présence et l’origine de toutes les unités que
nous percevons ou pas, à travers Ses noms (asmâ’) et Ses attributs (çifat), et il est impossible de mettre
une limite à Son Essence !

A la lumière de tout cela ...

Quiconque atteint « Allah », non pas extrinsèquement = de dehors, mais intrinsèquement, à travers sa
propre existence, sa propre vérité, réalise et comprend que son existence qu’il entrevoit à travers son nom
et son image n’est qu’une illusion, que son être consiste en « rien », et qu’il n’y a que l’Unique que le
nom « Allah » dénote, qui existe...
Par conséquent, nous avons besoin de comprendre que, l’Unique dénoté par le nom « Allah » est la réalité
d’un « Nabî », un « Rasûl »et un « Walî », dont la manifestation se fait à travers tous Ses Noms et Attributs
dans toutes les dimensions, tout en étant cependantGhanî (indépendant et libre) de tous ceux là.

Et ceux dont les attributs sont désignés par ces noms [tels que Nabî, et Walî], apportent au monde la
vérité de la station spirituelle qu’ils ont atteinte. Cela veut dire que ce ne sont pas des facteurs (ni des
porte paroles) de quelqu’un qui est bien loin, mais la langue de ce qui est en leur propre vérité !

Le « Nabî » comme le « Rasûl » ont atteint leurs états spirituels en tant qu’objets de perfection de
la Walâyat (kamâlat), qui est la manifestation du nom « AL-WALÎ » en tant qu’un des noms de l’Unique que
le nom Allah dénote.

Ces personnes remplissant leurs fonctions de Nubuwwat et Risalat dans leur vie ici-bas, tiennent leur
perfection de la signification du nom « WALI » et continuent leurs vies dans leur état spirituel de « Risâlat »,
c’est-à-dire dans le cadre de la « Walâyat », après leur transition à l’autre vie (âkhirat)...

Aucun des noms de l’Unique désigné par le nom « Allah », n’est « Nabî » ; cependant, le nom « Al-
Walî » est Bâqî (éternel) !

La « Nubuwwat » est une fonction exercée pour la vie d’ici-bas.

La « Risâlat » est une fonction exercée en même temps pour la vie d’ici-bas et pour l’Au-delà.

L’existence de chaque « Nabî », chaque « Rasûl » et chaque « Walî » dérive de la Haqîqat de la


« Walâyat ».

Le « Nabî » est un « Nabî » par rapport à sa réalité extérieure (zâhir) et un « Wali » par rapport à sa réalité
intérieure (bâtin).

Le « Rasûl » est forcément « Walî » en vertu de sa réalité intérieure (bâtin) et « Nabî » en vertu de sa réalité
extérieure (zâhir).

Le « Walî » tient son état et sa perfection de sa « Walâyat ».

La fonction de « Nubuwwat » est en rapport avec la vie d’ici-bas et prend fin au moment du passage de
ce Nabî à l’autre vie (âkhirat)...

La « Nubuwwat » a essentiellement pris fin avec Muhammad Mustafa, qui est le sceau (khâtim) des Anbiyâ’.
Aucun autre Nabî ne viendra après lui jusqu’au Jugement Dernier !

Certains de ces « Anbiyâ’ » (pluriel de nabî) sont en même temps « Rusul »... La fonction de « Rasûl » qui
est désignée par « Risâlat » est valide jusqu’au jour de la Résurrection.

La fonction de « Nabî » est temporelle ; la « Risâlat » est cependant essentielle et ne prend pas fin après le
passage à l’autre monde ; étant donné qu’il n’y a pas de limite à la connaissance de soi-même cette fonction
durera donc éternellement pour les Rusul. C’est en vertu de cela que nous proclamons
notre témoignage (shahâdat) que Muhammad ‘alayhissalâm est un « Rasûl », pour l’éternité, en
témoignant par la « kalimat ash-shahâdat », signifiant que nous acceptons et confirmons la Religion de
l’Islam. Nous faisons donc suivre « ‘Abduhu » de « Rasûluhu » et non de « Nabiyuhu »...

La « Risalat » et la « Nubuwwat » sont du point de vue hiérarchique, supérieures à la « Walâyat »... Comme
la classe descommandants généraux de l’armée...
La « Nubuwwat » est la fonction par laquelle les gens sont informés des exigences de la vie qui leur
permettront de parvenir la félicité de l’autre monde (âkhirat) et invités à s’y conformer.

La « Risâlat » a la mission d’informer les gens de leur propre vérité et de leur communiquer les pratiques
requises et le mode de vie en vue de leur faire subir l’effet d’une telle réalité en les guidant sur la bonne
voie...

« Ulû-l-‘azm » est un titre donné aux personnes qui cumulent les fonctions de « Risalat » et de
« Nubuwwat ».

La « Walâyat » est la connaissance et la réalisation de sa propre Vérité.

Le mot « Nabî » a été utilisé dans le Coran al-Karîm partout où de telles fonctions qui sont en rapport avec
la société, sont mentionnées dans le cadre de la « Nubuwwat ».

Le mot « Rasûl » a été utilisé partout où les fonctions qui sont en rapport avec la société, c’est-à-dire
extérieures, sont mentionnées dans le cadre de la « Risalat ».

Le mot « Walî » a été utilisé partout où l’intention est d’attirer l’attention sur l’état de perfection dans la vie
humaine.

Je veux dire qu’en accordant les titres de Nubuwwat et Risalat à ces états de personnes ayant atteint la
perfection (kamâlat), et qui avaient une mission vis à vis du monde extérieur sur la base de la réalité de la
« Walâyat », ils ont été considérés par rapport à cet aspect extérieur tourné vers les êtres par comparaison
aux Walîs qui, eux sont considérés par rapport à leur aspect intérieur, ésotérique.

Si les versets relatifs à ces fonctions sont relus, à la lumière de ces définitions, nous parviendrons à des
niveaux de compréhension tout à fait différents.

En d’autres termes, ces « Awliyâ’ » qui ont apporté une shari‘a, sont appelés « Anbiyâ’ », tandis que ceux
qui invitent les gens à vivre en conformité avec les exigences de leurs vérités, sans apporter une shari‘a,
sont appelés « Rusul ». Quant à ceux qui n’ont pas eu affaire à cette tâche, ils sont appelés « Awliyâ’ ».

La « Walâyat » n’est pas un sultanat transmis de père en fils, mais c’est le résultat de la réalisation de
l’Unique dénoté par le nom« Allah » en tant que sa propre réalité.

La manifestation de l’information sur la Vérité par la descente (nuzûl), à travers un « Nabî » ou « Rasûl » sur
la base de la perfection de la « Walayat », est appelée « Wahy », tandis que la perfection inhérente à la
« Walayat » chez un « Walî » est réalisée par une ascendance qui est appelée « inspiration » (ilhâm).

Employer le mot « Prophète » dissimulera non seulement ces faits, mais cachera beaucoup de mystères qui
en résultent.

Il ne peut pas y avoir de ‘ibâdat avec une traduction du Coran al-Karîm !

Il ne peut pas y avoir de traduction du Coran al-Karîm !

Chacun peut discuter de ce qu’il comprend du Coran al-Karîm, en indiquant que « c’est sa propre opinion »
ou « autant qu’il puisse comprendre du Coran al-Karîm » puisque le Coran al-Karîm est là pour qu’on le
comprenne et pour qu’on vive conformément à ses exigences...
Un « Dieu » peut être « grand » ...

Mais, « Allah » est Akbar !

Ceci est la vérité que notre intuition (kashf) nous a dévoilée ... Allah connaît sa réalité !

Was-salâm

Izmir

13.09.1998

***

« LIRE » RASULALLAH

Alors qu’il est si important de « lire » le Coran al-Karîm...

Ne pensez-vous pas qu’il est temps de « lire » le Rasûl d’Allah qui nous a mis face à face avec
le Coran al-Karim ?.. Pendant combien de temps encore pensez-vous que le « Livre » peut
être « lu » sans « lire » le Rasûl d’Allah qui nous l’a communiqué ?

Les gens en général, y compris les musulmans, ne se sentent pas du tout concernés par la « lecture » de
RasûlAllah !

Aux yeux de la majorité des gens étroits d’esprit...

Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm n’est autre qu’un facteur sur terre, choisi, pour communiquer les
commandements d’un Dieu assis sur l’étoile Sirius !

Il est considéré, comme une sorte d’employé de justice désigné pour communiquer avec les gens et leur
faire parvenir les ordres impériaux d’un Dieu, selon Ses caprices, des ordres qu’il a reçus par l’intermédiaire
d’une institution nommée Gabriel !.. Dieu donne donc ses ordres de là haut, le facteur les délivre, et nous
les serviteurs, nous devons obéir à ces ordres ! Et les serviteurs plus royalistes que le roi, sont là pour punir,
battre et assassiner ceux qui désobéissent aux ordres ; ils déclarent également à partir de la cour « qu’il est
légal, nécessaire (wâdjib) de tuer ces gens ». Marier, juger et tuer, tout se fait au nom de ce Dieu, là haut !

Bref, c’est en quelque sorte un PROPHETE agissant comme une ombre ou un porte-parole sur terre,
d’un dieu là haut !

En outre, la majorité des gens suivent le PROPHETE au gré de leur imagination !

Pourquoi ne suivraient-ils pas ? Ils doivent évidemment suivre, afin de ne pas trop souffrir le tourment du
futur, et même de se libérer du feu de l’Enfer et de jouir des plaisirs du Paradis et de la félicité !
Ils sont gouvernés par la loi de « la carotte ou le bâton »... D’un côté, ils essaient, sous l’effet de l’espoir et
de la peur, de faire du mieux qu’ils le peuvent ce qui leur est ordonné ; de l’autre côté, ils essaient
d’enfreindre les lois pour jouir des avantages de ce qui est prohibé, en s’imaginant qu’ils sont cachés de la
vue ou de l’attention de Celui qui est là-haut.

Ils ne se posent guère de questions, ils ne font pas de recherche et ne réfléchissent guère ! Des mots tels
que « Pourquoi, Comment, Quoi » ne traversent jamais leur esprit. « Venez par ici, allez par-là ! Vous irez
en Enfer si vous désobéissez, et au Paradis si vous obéissez » ! ! ! ..

Sans parler des réponses aux questions comme « pourquoi l’Enfer ? » et « quel genre de Paradis ? » ; ils
ne s’embarrassent guère de telles questions ! « Vous savez, le Prophète a reçu ces ordres d’un Dieu là-haut
et nous les a communiqués en tant que porte-parole ! Oublions le reste ! ».

« Il a dit ‘faites vos prières’ et vous voyez, je me baisse et je me relève cinq fois par jour ! Vous voulez dire,
mon but en faisant cela ? Peu importe ; ce qui importe c’est que je fasse ces mouvements et que je répète
des mots que je ne comprends d’ailleurs pas ! J’ai obéi aux ordres de Celui qui est là-haut, pourquoi ne
m’admettrait-Il pas au Paradis ?.. J’endure aussi la faim durant un mois par an, à Sa demande ! Et tout
comme le Créateur de l’univers a été récompensé avec ma faim, je serai moi aussi récompensé en retour
par le Paradis !.. Pourquoi ne m’accueillerait-Il pas en Son Paradis, puisque j’écoute Son PROPHETE et
que je suis ses ordres impériaux ? Pourquoi pas ? De plus je dépense tant d’argent dans l’achat de bois
et de pierres pour la construction d’écoles - mosquées ainsi que pour le décor de Ses maisons telles
des palais, au nom de la RELIGION ! Et pourquoi ne m’offrirait-Il pas un jardin dans Son Paradis en
récompense ?.. Evidemment cela ne me regarde point si les gens ne comprennent pas du tout la religion,
s’ils ne trouvent pas de réponses à leurs questions, si leur compréhension de la religion n’est pas en accord
avec les conditions actuelles et s’ils ne peuvent pas se renseigner sans paiement ! Je ne peux pas me
soucier pour des millions de gens qui meurent de faim ; Dieu prendra soin d’eux tout comme Il les a créés !
Je ne peux pas me soucier pour des millions de gens, je peux seulement construire des écoles pour un
nombre allant de cinquante à cent enfants et de subvenir aux besoins de leur éducation ! Je dépense des
centaines de milliards pour cela !

Bien sûr qu’Il m’admettra en Son Paradis en retour et me donnera là, soixante dix demeures de jardins !..

Telle est la compréhension de l’Islamisme fondé sur de telles conjectures et tant d’autres similaires dues à
la croyance en un DIEU là-haut dans le ciel et Son facteur, le PROPHETE, s’adressant au public !

Leur soumission au Prophète est CONJECTURALE !

Les gens étroits d’esprit mènent leur vie sur la base de telles croyances ...

Outre ces gens là, il y en a d’autres qui suivent le RASUL d’ALLAH et l’appellent « Ô Nabî-
Allah » ou « Ô RasûlAllah » !..

Aucun de ceux-là ne l’appelait « Ô Prophète » !..

Qu’est ce que la « Nubuwwat » (la qualité d’être Nabî) ? Quelle est sa fonction ? Pourquoi est-on Nabî ?
Comment devient-on Nabî ? Comment la « Nubuwwat » vient-elle à exister ? D’où la « Nubuwwat » chez
une personne tient-elle son origine ? Pourquoi HazratMuhammad ‘alayhissalâm a-t-il reçu la qualité
de Nabî ?

Que se cache-t-il derrière la distinction entre ces deux concepts référant à une telle Personne (Dhât) dans
le Coran al-Karîm, au lieu d’une simple désignation par le terme « Prophète » ? Pourquoi le
nom « Nabî » est-il particulièrement utilisé pour le désigner en tant que référence à la fonction
de « Nubuwwat » en rapport avec certaines définitions, alors que le fait d’être un « Rasûl » et le concept
de« Risâlat » sont mentionnés en rapport avec d’autres définitions et d’autres fonctions ?
Qu’est-ce que la « Risâlat » ? Quelle est sa fonction ? Par quel aspect une personne est-elle Rasûl ?
Comment être Rasûl ? Comment la Risâlat se manifeste-t-elle chez une personne et où la Risalat prend-
elle sa source ? COMMENT et par quels aspects HazratMuhammad ‘alayhissalâm est-il devenu un
« Rasûl d’Allah » ?

Si l’on suggère que « Rasûl » réfère seulement à ceux qui ont apporté un livre, pourquoi alors est-il dit
clairement dans le chapitre Meriem (Marie), verset 54, que Ismaïl ‘alayhissalâm est en même temps
Nabî et Rasûl bien qu’il n’ait pas apporté de livre ou d’écriture ?

Sans réaliser tout cela,

Sans comprendre ce que le nom « ALLAH » dénote, comme nous en a


informé Muhammad ‘alayhissalâm...

Sans saisir la sagesse dans le fait que « WALI » est Celui que le nom Allah dénote...

Sans évaluer le fait que « samâ’ » est cité en plusieurs endroits du Coran pour désigner
certaines « DIMENSIONS » plutôt que le« ciel »...

Sans comprendre que l’acte du « NUZUL » (descente) se fait vers la conscience d’un individu à partir de sa
réalité, et non du ciel vers la terre...

Sans réaliser que « ‘URUDJ » (Ascension) c’est l’accession à la Vérité par la conscience...

Comment peut-on appeler une PERSONNE (Dhât), PROPHETE et la considérer comme un facteur ou un
porte-parole, alors qu’elle a vécu tout ce que nous venons de mentionner et par conséquent a fait l’annonce
nécessaire, a montré le chemin vers la félicité éternelle à l’humanité entière, en tant que RASUL
d’ALLAH ?

Regardez bien la réalité des faits !

Retirez-vous dans un coin et essayez de REFLECHIR de façon SYSTEMATIQUE !

Comment pouvez-vous considérer l’UN dénoté par le nom « ALLAH » comme un Dieu assis sur l’étoile
Sirius, tout en admettant que c’est Lui Qui, à partir d’un seul « point » (nuqta), a créé cet univers qui contient
des billions et des billions de galaxies, et qui a créé d’innombrables points et d’innombrables univers de
chacun de ces points, et dont l’exécution continue en tout temps ; et comment pouvez vous considérer
qu’un PROPHETE soit le Sien, tout en l’identifiant à un porte-parole, un facteur, sur terre ?

Si vous avez encore la même opinion, je vous souhaite alors le bonheur dans votre cocon !

Mais si vous pouvez, au contraire, dire qu’il ne vous est plus possible de penser la même chose...

Alors, abandonnez tous vos jugements de valeur et accueillez le « LIVRE » qui vous attend sur une étagère
sous le titre MUHAMMAD MUSTAPHA, Le RASUL et le NABI d’ALLAH », qui est essentiel à
la « lecture » mais qui n’a pas encore été lu jusqu'à présent ! (Je ne parle pas de livre imprimé en papier fait
pour ces esprits étroits !).

Commencez en essayant de « lire » les étapes de la vie et le SYSTEME DE PENSEE d’un Intellect qui s’est
manifesté à la Mecque en vue de devenir le « CALIFE » en actualisant un tel objectif par sa fitrat, sur une
planète qui est un satellite d’un astre parmi des billions d’autres dans une galaxie parmi des billions d’autres
galaxies de notre univers, tandis qu’ALLAH a créé tout cela à partir d’un seul « POINT ».
Essayez de distinguer, de comprendre comment il fut possible à un Intellect d’évaluer les conditions qui
prévalaient, l’existence, ainsi que sa propre réalité, tandis qu’il prenait part à ce monde physique, portant en
lui-même sa fitrat de « Califat », celui qui tout en entretenant les données génétiques du « hanifisme »,
trouva en lui-même l’héritage génétique d’une conscience, celui qui détruisit avec sa hache la
reconnaissance de pouvoirs angéliques aux astres considérés comme des dieux et qui redonna vie à
l’oiseau mort par la puissance d’Allah !…

Une telle conscience unique (Intellect) !..

Une identité tellement magnifique !…

Une personnalité réformiste si merveilleuse !..

A-t-il reçu la PROPHETIE d’un DIEU assis sur l’étoile Sirius ou BETA NOVA?..

Ou alors...

Etait-il un « RASUL » de même qu’un « NABÎ de l’Un dont nous sommes informés à travers le nom
« Allah » ?

Etait-il un gouverneur - commandant - orateur déclarant les ordres impériaux d’un dieu là haut dans le ciel ?

Ou alors...

Etait-il un « RASUL » qui a transmis les recommandations dans le but d’aider les gens à réaliser l’Un dénoté
par le nom « Allah » en leur propre réalité et de vivre l’effet d’une telle réalisation, en leur faisant découvrir
cette dimension de sorte que chacun puisse parvenir à réaliser Allah comme étant sa propre
réalité (haqîqat) ?

Ou un « NABÎ » d’Allah qui nous indiqua la voie à suivre dans ce monde et les pratiques nécessaires qui
nous sauveront des souffrances éternelles et qui nous permettront d’atteindre la félicité éternelle ?

Considérez cela sérieusement maintenant ; si vous vivez pour croire en un Prophète de Dieu
nommé Hazrat Muhammad, ou Muhammad ‘alayhissalâm, le « Rasûl » et le « Nabî » de ce que le nom
« Allah » dénote ?

Si vous croyez au second... Alors quels sont les aspects qui différencient cette croyance de la première ?
N’est-ce pas pur verbiage par de simples mots ?

Avant tout, nous devons très bien comprendre ces points, afin de pouvoir commencer
à « lire » le « LIVRE » intitulé MUHAMMAD MUSTAPHA qui est un « RASUL » et « NABÎ » de l’Un
dénoté par le nom « ALLAH » !

Préparons-nous à « lire » comment cette personne (dhât) a agi en toutes circonstances, quel était
son point de vue à l’égard des événements, comment il cherchait la solution des problèmes en
« Allah », et ce que voulait dire pour lui « chercher des solutions en Allah » ; comment cela pouvait
se faire ; comment il s’y prenait pour trouver des solutions ; pourquoi la perspective des gens doit
être basée sur Allah pour évaluer la vie et les circonstances...

En outre...

Nous devrions savoir avec certitude que...


Nous n’avons aucune chance ou occasion que celle d’être dépendant du dernier « Nabî » de l’Un désigné
par « ALLAH », si nous voulons la félicité dans ce monde et dans l’Autre ; et du « RASUL d’ALLAH » si
nous voulons atteindre l’Un désigné par « ALLAH », c’est-à-dire notre propre réalité !

Qu’Allah fasse que nous réalisions et comprenions ce fait ; Qu’il nous facilite la tâche afin que nous
puissions l’assimiler !

29.10.1998

New Jersey, USA

***

UNIVERSEL

Nous ne pouvons pas comprendre sans réfléchir…

La signification du Dîn al-Islam en tant que S ystème universel !

Le Dîn al-Islam n’est pas une sorte d’information d’un s ystème s’adressant à une
tribu ou à une nation particulière selon leur compréhension particulière, et son
objectif n’est pas de guider plus particulièrement certains d’entre eux !

Le Dîn al-Islam n’est pas non plus une religion s’adressant particulièrement à certaines
nations d’Arabes, de Persans, de Turcs, de Malais ou autres !

Le Dîn al-Islam est un nom donné au Système et Ordre universel qu’Allah a créé… Les
gens acquièrent, pour eux-mêmes, les moyens nécessaires qui leur permettront d’atteindre
la paix et la félicité dans les dimensions de ce monde-ci et au-delà de la mort, dans la
mesure où ils parviennent à comprendre ce Système et son mécanisme.

Ceux qui abordent le Dîn al-Islam avec des préjugés et jugements raciaux (nationaux),
culturels ou relationnels (comparatifs), ne pourront jamais réaliser la valeur des
réalités universelles originelles dont nous sommes informés…

Dans la confusion conceptuelle de notre époque, le Dîn al-Islam est presque devenu
invisible derrière les jugements de valeur des gens basés sur l’imitation (taqlîd), loin de
toute réflexion et questionnement.

C’est juste pour le plaisir de converser qu’on dit que le Dîn al-Islam est universel !

Etant donné que ce fait est nié sans qu’on en ait la moindre idée !

Qu’entend-on par Dîn universel ?


Cela veut dire le Dîn qui s’adresse au Turc, à l’Arabe, à l’Américain, au Mexicain, à
l’Esquimau, au Japonais, au Chinois, bref, à toutes les nations, à partir d’une distance
égale, afin que toutes en tirent profit !

C’est cela la compréhension du Dîn qui dérive des réalités universelles et qui est basé sur
le Système universel, car :

Il n’est pas restreint par les coutumes, les habitudes et les traditions des Turcs !

Il n’est pas restreint par les coutumes, les habitudes et les traditions des Arabes !

Il n’est pas restreint par les coutumes, les habitudes et les traditions des Asiatiques et des
Esquimaux.

Etant donné que le Rasûl d’Allah, Hazrat Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm descend de
la génération de HazratIbrâhîm, dans une communauté Arabe, le Dîn qu’il a communiqué a
été approprié à tort aux communautés Arabes, puis il a subi un amalgame avec les
coutumes, habitudes et traditions des Arabes et c’est sous cette forme qu’il est
universellement présenté !

Les gens ont été invités à un Islamisme qui a été mélangé avec les coutumes,
habitudes et traditions des Arabes, sous le terme de Dîn al-Islam.

Ceci a porté les peuples regardant de l’extérieur, à croire que le Dîn al-Islam était
une Religion Arabe !

Le Dîn al-Islam est l’explication du Système universel et de son mécanisme à


l’humanité entière, par le Rasûl d’ Allah… C’est l’annonce à toute l’humanité, sans
distinction de race, que ceux qui organisent leurs vies en tenant compte de ces réalités
(dont la vie est guidée par ces réalités) atteindront la paix et la félicité éternelles…

Mûsa (Moïse)‘alayhissalâm, est Rasûl et Nabî de la race Juive, puisqu’il est venu pour
une seule race !

Cependant, en tant que Rasûl d’ Allah, l’homme universel Muhammad ‘alayhissalâm,


est venu pour la race humaine entière, et pas pour une seule race, et il a expliqué le
Système et Ordre universel créé par l’Un dénoté par le nom « ALLAH ».

Ha zrat Muhammad ‘alayhissalâm est un « RASUL UNIVERSEL ». Il invite les gens à voir
les réalités universelles ! Mais jamais les coutumes, habitudes et traditions des Arabes !

Les coutumes, habitudes et traditions des Arabes, sont leur affaire, quelles soient bonnes
ou mauvaises, et elles n’ont aucune importance pour l’homme universel ! …

Les coutumes, habitudes et traditions des Turcs, sont leur affaire, qu’elles soient bonnes
ou mauvaises, et elles n’ont aucune importance pour l’homme universel ! …

Les coutumes, habitudes et traditions des Extrême-Orientaux, des Esquimaux ou des petits
enfants des Incas, sont leur affaire, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, et elles n’ont
aucune importance pour l’homme universel ! …

L’homme universel a pour Religion le Dîn al-Islam qui est universel ! Il ne dissimule
pas, ne déforme pas et ne dévalue pas le Dîn al-Islam universel par des
jugements dévalorisants, même par ignorance !
Tous les gens dépendent inévitablement du Système et mécanisme dont nous informe
le Dîn. De plus, ils devront répondre de toute négligence, petite ou grande, envers les
exigences de ce système !

L’Islamisme qui est répandu comme véritable religion dans le marché, après avoir
subi un amalgame avec des coutumes nationales, les habitudes et les traditions des
nations, est différent du Dîn al-Islam universel dans bien des aspects ; par conséquent il
n’est pas admis universellement et il est rejeté !

Si cet Islamisme où se sont mélangés des traits nationaux, bien qu’il soit imposé après
avoir été qualifié de « Religion de l’Islam universelle », n’a pas reçu et ne reçoit pas
encore l’approbation de la grande majorité des peuples du monde actuel, cela est dû à la
présentation du Dîn al-Islam sous forme de Religion Nationale ! Les gens sont invités
à l’Islamisme Arabe sous le nom de « Dîn al-Islam ». Il en est résulté des luttes les uns
contre les autres tout le temps ! C’est un très grand préjudice !

Il est extrêmement difficile aux gens qui n’ont pas atteint l’universalité, d’évaluer et
d’apprécier le Rasûl d’ Allahuniversel ! En conséquence, il leur est également difficile de
comprendre le Dîn universel.

Bien que les hommes universels qui peuvent saisir cela montrent du respect pour toutes
les coutumes, habitudes et traditions, ils ne dépendent jamais de telles valeurs locales
RELATIVES, comme Jalaluddin Rumi, Shamsi Tabrizi, Yunus Emre, Hadji Baktash !

Le Rasûl d’ Allah, l’homme universel Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm…


Les Awliyâ ’ universels, amis d’Allah… Hommes universels… Livre universel… Le Discours
plein de Mystères universels… Et ses « LECTEURS »…

Les religions des races et nations… les prophètes des nations ! les imitateurs de
religions… Les awliyâ’ nationaux avec ces qutb, ghauwth et mahdis de chaque
quartier… Les traductions qui déforment le Coran…

De même que certaines croyances religieuses basées sur des totems ou un « dieu
céleste » et un prophète de ce dieu…

Tout cela est exhibé dans une corbeille en tant que Religion de l’Islam.

Pour être capable de « LIRE » le Dîn al-Islam qui explique les réalités universelles telles
que nous en a informésl’universel Rasûl d’ Allah Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm, et
le Livre universel, le Coran al-Karîm, il est nécessaire, avant tout, de comprendre,
d’apprendre et d’assimiler modérément ce que l’universalité est et comment elle doit être,
et de considérer ensuite ce Livre, dans cette perspective.

Il est nécessaire de comprendre et de bien assimiler, que la sunnat de Rasûl Allah


Muhammad Mustapha‘alayhissalâm ne représente pas les coutumes et habitudes
Arabes, mais la sunnat d’ Allah ; c’est de cette manière que l’on doit comprendre ce
qu’est la « sunnat d’ Allah » !

Il est nécessaire de « LIRE » le Rasûl d’ Allah Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm !

Afin de pouvoir désormais percevoir ce qu’est le Dîn al-Islam universel… Et une fois
seulement que cette réalité est perçue, elle peut être confirmée ou rejetée !

« Alhamdu lillah, je suis un Muslim ! ».


« Inshâ’Allah vous êtes un Muslim ! ! ? ? ».

Si ce sont de simples paroles prononcées par imitation, l’état de celui qui les prononce est
comme une personne qui dit savoir nager mais qui, en réalité, n’a jamais vu une mer, de sa
vie, et qui donc ignore sa propre réalité !

Il est très important de pouvoir répondre à la question de savoir quel est le bénéfice
que l’on peut tirer de la répétition de certains mots et de leur enregistrement dans un
cerveau conditionné et bloqué par des jugements RELATIFS et qui n’a pas été informé
de ce qu’est l’universalité.

C’est une question très importante car :

Il est impossible à une personne qui ignore ce que signifie être « universel », de réaliser
la valeur du Dîn universel, du Rasûl universel et de l’homme universel !

En réalité, l’universel Rasûl d’ Allah, Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm invite les


gens à confirmer l’Islam en tant que Dîn et vivre en se conformant à ses exigences !

Par conséquent, nous avons un besoin urgent de nous purifier de notre compréhension
nationale de la religion afin de réaliser et de saisir le Dîn al-Islam universel, tout comme
nous devons essayer de « LIRE » le Rasûl d’Allah Muhammad
Mustapha ‘alayhissalâm par rapport à son universalité plutôt qu’à son hérédité arabe,
afin de pouvoir commencer à réaliser certains faits.

1.11.1998

New Jersey, US A

***

ESPACE

Il n’y a pas d’air dans l’espace ! …

Il n’y a pas, non plus, d’eau ! …

Ni gravitation !

L’espace est noir ! … Froid, insensible ! …

L’espace est « vivant » ! …

« Conscient » ! …

Il a des « ondes » ! …

Il enveloppe l’Enfer ; ce qui veut dire, rien n’est plus, à Sa vue ! …


Il embrasse le Paradis, le nourrit de Son lait et observe ses merveilles ! …

L’espace est vaste… Il existencie l’homme (ins), les jinns et les anges par Sa propre
existence … Il Se contemple dans tout cela…

Dans l’air, le feu, la terre et l’eau… dans tous les êtres qui y existent…

Il fait « vivre » toute chose par Sa propre existence !

Nous survivons par l’air, l’eau, la terre et le feu !… L’espace est notre cinquième
élément !

Nous venons de l’espace et nous allons vers l’espace, si seulement nous le pouvions !

L’espace est « asmâ’ » ! L’espace est « mazhar assifât » (le lieu de manifestation des
attributs) ! L’espace est une illusion (khayâl) !

L’espace est silence, paix, tolérance !

Vous ne pouvez pas vivre dans l’espace sans un cocon ! Vous ne pouvez pas vous mêler à
l’espace et y rester sans un cocon !

Vous ne pouvez pas faire face à la réalité de l’espace ! Car vous êtes un être humain
dérivant de la terre !

Vous avez été créé à partir de la terre, vous êtes nourri par la terre, vous étanchez votre
soif avec de l’eau et vous êtes en vie par le feu !

Vous mangez, vous êtes mangés et vous continuez votre vie dans un cercle vicieux !

Vous êtes le cinquième élément…

Vous connaissez-vous ? Connaissez-vous votre moi qui est au-delà de l’eau, la terre, l’air
et le feu ? Connaissez-vous vos racines dans l’espace ?

Connaissez-vous la singularité de l’espace qui est insécable, indivis ?

Vous admettez que l’espace est un vide sans air ! Qu’il est noir ! Qu’il est un être
inconscient, sans vie !

L’espace est en vérité le souffle (nafas) de Rahmân, le sultanat de Subhân !…

Par Lui existent toutes les dimensions ; en Lui sont placés tous les mondes ! Tout subsiste
en Lui ! Il est le Permanent, l’Illimité.

Votre paradis est en Lui, votre cocon est en Lui, votre nourriture est en Lui, votre eau est
en Lui, votre amour est en Lui !

Si vous pouvez sauver votre cinquième élément des restrictions des quatre autres, vous
comprendrez que l’espace est votre tout ! Tout repose (qâ’im) sur Ses ondes… Toute
chose se manifeste à partir de Ses ondes ! Il observe par Ses ondes… de sorte
que « Moi » existe par Lui et Il ne subsiste que par Soi !
Comment pouvons-nous connaître l’espace alors que nous sommes prisonniers de nos
cocons ?

Certes, nous connaissons l’eau ! Elle provient parfois d’un ruisseau, elle émerge des
profondeurs. Elle devient parfois un geyser, jaillit, bouillonnante, des profondeurs, sur la
surface de la terre ! Ou alors elle coule le long d’un sentier, et redonne la vie ; De rivière,
elle devient en se concentrant, un lac qui fait germer les plantes et fournit l’eau nécessaire
aux gens…

Elle se concentre parfois pour devenir de grandes mers, de grands océans, elle entretient
tant de vies que nous ignorons totalement, et les fait survivre dans différents mondes…
Parfois elle devient un puits artésien, monte à la surface de la terre et a un pouvoir curatif
pour les humains !

En voyageant outremer au-delà des océans, certains voient et découvrent la diversité des
mondes ; ils réalisent qu’il y a des compréhensions et des vies tout à fait différentes par
delà les eaux profondes… Tandis que d’autres restent dans leurs villages ou leurs
quartiers en aveugles, sourds, et prétendent ignorer complètement les mondes par-delà les
eaux profondes !

Les eaux séparent les gens de mondes différents, les uns des autres !

L’eau mariée à la terre et vous voilà né ! Ne savez-vous pas que la terre a été votre mère,
et l’eau votre père ? Votre corps est la terre, et à l’intérieur il y a l’eau ! Vous survivez par
la terre ; l’eau la nourrit !

Comment le feu est-il né de la terre et vous a donné la santé ! Il vous a maintenu en vie
par sa chaleur dans vos organes et vaisseaux ! En se répandant sur toutes les cellules de
votre cerveau, il a transmis des nouvelles à leur maître ! En émettant de votre cerveau
vers l’extérieur il vous a mis en confrontation avec votre face intérieure !

Le feu blanc, le feu noir ; ils se font équilibre ! Nous verrons lequel des deux éliminera
finalement l’autre !

L’air, celui qui sauve la vie du monde ! Vos cellules survivent grâce à lui, votre cerveau de
même ! Votre feu brûle par lui, votre eau existe par lui ! C’est l’air que vous adorez et pour
lequel vous avez de la passion, mais qui devient aussi votre ennemi et duquel vous fuyez !
C’est soit parce que vous n’êtes pas conscient, soit parce que vous adorez !

La terre est issue de lui, le feu, l’eau, ainsi que vous-même.

Votre terre retournera à la terre ! Votre eau à l’air !

Où irez vous lorsque votre air s’en ira dans l’air ?

Il descend (tan zil) et devient air, il descend et devient feu, il descend et devient terre, il
descend et devient eau, il descend et devient vous-même ! Et vous, le cinquième élément,
où irez-vous ?

Garderez-vous la terre comme résidence, ou l’eau, ou l’air, ou le feu ? Ou alors résiderez-


vous dans l’espace, en disant : « Ma résidence est non localisable » ?

Ô vous ! Le cinquième élément, qui êtes issu de la matière…


Sachez que l’amour de la patrie provient de la foi (îmân)… Retournez à votre patrie ! A
la résidence non localisable, en présence de l’AMI !

Trouvez la vie avec la « Vie »… Trouvez « l’Esprit » (rûh) avec « l’Esprit »…

Connaissez-vous ; dépassez votre corps si vous aimez le « Moi » qui est votre essence.

Reconnaissez l’espace, connaissez l’espace !

L’espace est Rahîm, l’espace est Halîm, l’espace est Karîm, l’espace est ‘Adhîm !…

Réfléchi sur un miroir, Il a pris le nom d’espace, Il est à l’origine de la création, et n’en
est séparé que par Son « nom ».

Allons-y mon ami ; faites votre Ascension ! Faites de votre vie un « mi‘râj ».

Acquittez-vous de « çalât », oeuvrez pour salâm, pour rahma tout en pratiquant çalât !…

Il est devenu un geyser par Sa Majesté (jalâl). Il est devenu un ruisseau par Sa beauté
(jamâl) dans Son océan de Perfection (kamâl). Il a répandu sur nous la science (‘ilm) et la
connaissance (‘irfân).

Si nous ne faisons pas le meilleur usage de cette bénédiction (ni‘mat) et de ce souffle,


toutes les parures de notre monde ne seront demain que péché !

Allons-y ! Essayons d’être une seule « âme » ! Essayons de nous rapprocher de la Vérité
(Haqq) ! Tout en nous laissant aller dans l’espace, soyons une vague dans l’océan !

Aimons et soyons aimés ; faisons plaisir et partageons ; la vie est pour Lui ; contemplons à
travers Lui en tout temps !

N’entretenez pas la haine, ne médisez pas, ne vous emparez pas de ce qui ne vous
appartient pas, ne regardez pas avec l’œil d’un étranger et ne recevez pas la colère
de votre essence – l’espace !

Ne considérez pas votre corps comme étant votre dimension, ne cherchez pas votre place
dans le ciel, « vous » êtes un être non localisé ; dépouillez-vous maintenant !

Le Rasûl est venu de l’Espace, pour transmettre les informations de son Bien-Aimé, mais
vous dites que vous avez besoin du monde et que vous n’avez rien à faire avec le Bien-
Aimé…

Ecoutez, mon ami, l’intention de tous ces mots, c’est de réaliser que…

Tous les cœurs peuvent être UN…

Les relations de l’Espace sont la roseraie de HAQQ !

Ses connaissants sont des roses bourgeonnantes !


N’imaginez pas que l’espace est séparé ! Que Haqq est séparé, et que par conséquent
l’espace l’est aussi… A moins de vous connaître vous-même, HAQQ demeure séparé
dans votre imagination !

Cela veut dire que :

Celui qui ne saisit pas l’UNICITE, ne prête pas l’oreille au Rasûl et ne se tourne pas
vers le Coran, ne connaîtra pas du tout « L’ESP ACE » !

8.11.1998

New Jersey, US A

***

LA REALISATION D’ETRE CALIFE

Le but de l’existence sur terre pour un être humain est de vivre afin d’honorer les exigences requises par sa
qualité de calife ...

Cependant, l’évaluation de ses qualités de calife n’est possible que par la réalisation de sa vérité et son
origine et en vivant l’effet d’une telle réalisation...

Le moyen de parvenir à réaliser son statut de calife passe nécessairement par la « réalisation des traits de
caractère d’Allah » (makarim al-akhlaq) par sa purification des conditionnements sociaux, ses sentiments et
ses préjugés qu’il a acquis dans l’environnement où il est né et où il a grandi...

Il est tout à fait impossible de connaître les traits de caractère d’Allah sans la compréhension de ce que le
nom « Allah » dénote !

A moins de réaliser cela, l’homme se fera une image d’un dieu qu’il aura créé dans son imagination et qu’il
confondra avec « Allah » puis il se limitera à l’adoration du dieu dont il s’est fait l’image selon ses
conditionnements personnels, ses émotions, et ses préjugés. Puis en se regardant dans le miroir de son
dieu, il passera sa vie dans ce monde, croyant avoir atteint ce qu’il y a de plus parfait...

« La connaissance » est un OUTIL qui permet d’accomplir ses exigences et de subir l’épreuve de ses
conséquences !

Cependant le BUT c’est celui d’être capable de vivre conformément à sa qualité de calife ! Le principal BUT
pour un être humain qui a été créé pour être calife, c’est de surmonter tous les obstacles afin d’être capable
de vivre conformément à sa qualité de calife !

Vous ne pouvez jamais atteindre votre véritable identité à moins de renoncer consciencieusement, dès
aujourd’hui, à tout ce que vous allez inévitablement quitter demain (par la mort) et de vous libérer de tout !
Au moment présent de votre vie, les affaires relatives à la tariqa n’existent plus, le rapport sheikh - dervish a
perdu son véritable sens, celui qui existe entre un éducateur et un éduqué a disparu !

Une pareille éducation peut être exemplifiée par celle de Yunus et Tabduk ! Yunus est entré au domicile de
Tabduk lorsqu’il avait la vingtaine et a été entraîné et formé durant quarante années en tout ce qui concerne
ses actes, depuis sa façon de manger jusqu'à ses attitudes sociales, et depuis chaque mot qu’il doit
prononcer jusqu'à chaque pensée, et lorsqu’il a été libéré pour mettre à l’épreuve le résultat de son
éducation, il avait atteint la soixantaine...

Une telle forme d’éducation est impensable de nos jours !

Il est impossible de trouver un éducateur qui soit à votre disposition à tout moment en vue de corriger votre
conduite et vous guider !

Il faut se débarrasser de telles conceptions illusoires !

Personne ne peut être contrôlé à distance par des mouvements de mains magiques !

L’information peut être divulguée de bien loin, même de Chine, et elle peut être évaluée par des cerveaux
prêts à recevoir l’information... Cependant, le contrôle éloigné de vos erreurs dans la vie que vous menez et
votre comportement n’est jamais possible à distance ! Elle peut seulement être accomplie par vous même,
selon le degré de votre entendement et de votre sagesse !

C’est un rêve irréalisable que d’espérer l’amélioration d’un comportement et de jugements erronés par des
moyens mis en œuvre à distance !

Le Système, l’Ordre où nous vivons, est l’œuvre d’Allah !

Le Coran est le Livre qui nous est donné afin de réaliser le Système et Ordre d’Allah, où nous vivons !

Si notre compréhension du Coran ne se confond pas avec notre perception du Système et Ordre dans
lequel nous vivons, c’est que nous n’avons pas encore LU le Coran !

Lorsque le Coran est lu, le Système et l’Ordre sont réalisés, ce qui permet l’actualisation des « traits de
caractère d’Allah » ...

Si vous avez été capable de vous identifier aux traits de caractère d’Allah et de comprendre la vie et les
êtres à travers cette voie de compréhension, vous êtes alors un vrai Calife ...

Ce n’est pas un bâton magique tendu du ciel qui vous transformera en « Calife » ou en « walî » (saint). Car
ces mots sont seulement des noms dénotant des points de vue et de vie. Vous ne serez jamais capables de
changer le fait de ce que vous êtes, si vous n’avez pas un tel point de vue et de vie, même si on vous
décerne de tels titres et qu’on les grave sur vous en lettres d’or !

Veuillez « ne pas vous opprimer » par des espérances illusoires !

C’est seulement l’information (‘ilm) et l’intercession (shafa‘at) qui peut vous parvenir !

Vous pouvez avancer en atteignant la sagesse (‘ilm) et en l’adoptant comme mode de vie...

Une personne intelligente fera de son mieux pour avancer... Elle ne perdra pas son temps à marchander
avec son environnement ! Cependant, le partage de la sagesse est une obligation (fardh) ! La
communication est une obligation. Seulement il ne faut pas exercer de pression sur les gens après les avoir
informés !...
Par conséquent, il nous appartient d’évaluer la sagesse (‘ilm) de façon réaliste sans être submergés par les
illusions, et d’accepter les gens comme amis seulement, et tenir compte des mises en garde sans en
exagérer, définir nos chemins nous-mêmes en évitant de jeter nos responsabilités sur quelqu’un d’autre et
d’accepter le fait que nous n’atteindrons que le résultat de nos actions...

Qu’Allah nous facilite la tâche de vivre les exigences de la connaissance !..

14.06.1998

New Jersey

***

CE QU’UN ESPRIT LOURD NE PEUT PAS COMPRENDRE

Alors que Jésus suivait son chemin rapidement, des gens curieux l’accostèrent et lui demandèrent :
« Jésus, pourquoi marches-tu si vite » ?

Il répondit tout en continuant sa marche :

« Il y a un idiot qui me traque pour me poser une question ! ».

Hazrat Rasûl ‘alayhissalâm n’a jamais souffert de qui que ce soit autant qu’il n’a souffert de ces idiots.

Un tel mot est utilisé pour faire allusision à celui qui ne peut pas comprendre même si une chose lui est dite
et expliquée, mais répète comme un perroquet ce qu’il a stocké dans sa mémoire.

On dit que l’enfer d’un connaissant (‘ârif) ou un savant (‘âlim) est de se retrouver parmi les idiots…

La reconnaissance des gens en tant que « chefs religieux » a été le début des plus grandes fautes et
déviations de la compréhension de la religion.

Il n’y a pas de « classe de chefs religieux » dans l’autorité religieuse ; Il peut cependant y avoir
une « classe de gens qui évalue la religion »… Ils agissent de sorte que leur vie présente et leur vie dans
l’Au-delà soient faciles, en proportion avec leur manière d’apprécier la religion…

Ceux qui n’évaluent pas le Système, dans lequel ils vivent, c’est-à-dire la Religion, à sa juste valeur,
souffriront les conséquences de leur négligence à travers l’Enfer, c’est-à-dire le feu…

L’Enfer de la vie sur terre est plutôt simple, étant donné qu’il est possible à un certain degré de couvrir une
situation par d’autres, et de se soulager ainsi de la douleur causée par la première, par ces dernières…
Cependant, une telle possibilité n’existe pas dans l’Au-delà étant donné que le feu dans une situation
[pénible] continue jusqu’à ce que la personne gagne l’immunité contre une telle affliction.

La question que nous ne comprenons pas ou que nous trouvons extrêmement difficile à comprendre est la
suivante :
Certains parmi nous ont consacré leur vie à la religion et se sont abstenus de tout interdit, et malgré les
degrés spirituels qu’ils ont atteints, ils vivent comme des moutons… Cependant, ils sont saints (awliyâ’) par
rapport à certains degrés spirituels ! C’est ce qu’ils pensent !

C’est une illusion totale !

Ceux qu’ils considèrent comme tels ne sont rien d’autre que leurs propres « awliyâ’ de DIEU », alors qu’en
réalité ce sont de simples ballons ! Des ballons qui décevront même leurs propriétaires dès qu’ils
s’élèveront !

La réalité est qu’il y a un Système, la Religion expliquée par le Rasûl d’Allah, et à côté, il y a les gens qui lui
accordent une place plus ou moins importante dans leur vie…

Ces gens accordent un intérêt à cette question selon le degré que leur permet leur disposition naturelle
(fitrat)…

Cependant, cela ne veut pas dire qu’ils n’ont de considération pour rien d’autre !

C’est de la bêtise d’avoir classé de tels gens en tant que « chefs religieux », et de les avoir chargé des
affaires extérieures de la vie courante !

Toutes les affaires courantes de la journée, du bâton aux pierres, des cheveux au shampooing, du fer à la
roue, de l’électrique à l’électronique, de la sociologie à la politique, tous relèvent du domaine de l’intellect et
sont d’un intérêt pour tout être humain dont le cerveau fonctionne à un niveau optimal.

Les primitifs croient que tous les autres sont comme eux et ils en font des interprétations dans les limites de
la capacité de leur propre cerveau. Ils ne savent pas que ceux qui résident au bord de l’eau ne sont pas
limités par l’eau de leurs verres.

Plus un cerveau a la capacité de recherche dans un domaine donné, plus il en a la capacité dans tous les
autres domaines.

Les cellules du cerveau sont tout aussi bien capables d’exercer toutes les autres fonctions, en plus de celles
qu’elles exercent déjà ; mais nous n’avons même pas conscience de ce que cela veut dire.

Si nous voulons nous débarrasser des concepts de « leadership religieux », et de dieu, nous devons avant
tout lire le SYSTEME et ORDRE, c’est-à-dire la mère du Livre (ummu-l-kitâb), puis essayer d’apprécier ce
Livre sacré qui tient lieu de Manuel expliquant le Système sous forme de métaphores et de paraboles dans
les conditions de l’époque où il a été révélé.

Si quelqu’un essaie de comprendre le Coran al-Karîm sans comprendre le Dîn, c’est-à-dire le SYSTEME et
ORDRE, en prenant les informations métaphoriques qu’il contient pour des réalités, comme si elles
désignaient des faits concrets, il tisse autour de lui la toile de son cocon d’illusions, de sorte que personne
ne pourra le sauver de sa noyade plus tard. Même une intercession (shafâ ‘at) ne pourra pénétrer et entrer
dans un cocon pareil !

Les « awliyâ’ » tels que les gens les supposent, sont à une échelle de 999 millième par rapport à « zahid »
au niveau de nafs lawwamaet « ‘ârif » au niveau de nafs mulhima ! En réalité, ce sont des gens qui n’ont
pas encore une seule fois, pris une bouffée d’oxygène de la Vérité ! Sur le sentier menant à l’Ascension vers
la Vérité, la face tournée vers la Vérité, ils sont encore occupés par les métaphores. Ils ont suivi le sentier
menant à la réalité de l’existence par une contemplation subjective (sayr anfusî)…
De l’autre côté, ceux qui ont réellement réalisé leur essence, ceux-là contemplent Haqq à travers Khalq (les
créatures) et accordent de l’importance à la manifestation de leurs qualités latentes, car ils se sont
libérés des métaphores et paraboles, ils ont dépassé les concepts tels « dieu », « awliyâ’ de
dieu », « messager de dieu » ! Ils sont tout aussi bien des hommes de ce monde comme tout homme de
ce monde, des hommes d’Allah comme tout homme d’Allah, des hommes politiques comme tout homme
politique, bref, ils vivent une vie en accord avec les conditions et circonstances de leur environnement, mais
leurs mondes intérieurs sont couverts et inaccessibles aux gens !

Ils ont réalisé, ils ont vu et ils vivent réellement l’effet du Système où tout consiste en une vie infinie, un
Système qui doit être estimé à sa juste valeur, par son actualisation. Car dans une vie pareillle, il n’y a
pas de place pour les opinions subjectives et passionnelles de nature humaine.

Il est, à cet égard, utile de mettre l’accent sur le concept de « jugement passionnel de nature
humaine »…

Apparemment, bien que nous l’ayons expliquée tant de fois, cette question n’a pas du tout été
comprise et de ce fait, n’est pas mise en pratique dans la vie de tous les jours.

Je ne veux pas m’engager encore dans le sujet. Mais je peux dire que cette question est le mystère et la clé
permettant de vivre la Vérité. Bien sûr, ceux qui, de par leur disposition naturelle (fitrat), ont des facilités, s’y
arrêteront et essaieront de la comprendre et de vivre son effet selon le degré de compréhension qui leur a
été accordé et selon leur prédestination (taqdîr).

Si, chez d’autres, cette capacité de comprendre ne préexiste pas dans leur taqdîr, à quoi bon les forcer ?

Par conséquent, étant donné que nous ignorons notre taqdîr… Nous avons tout intérêt à faire le meilleur
usage de nos vies en faisant de notre mieux pour comprendre et vivre l’effet d’une telle compréhension tout
en supposant que cela préexistait dans notre taqdîr, et mettre ainsi de côté tout jugement erroné qui rendrait
notre esprit lourd, ce qui, par-là même, nous éviterait de transformer la vie en Enfer pour nous-mêmes ainsi
que pour les autres !

Puisse Allah mettre fin à notre souffrance !

5.07.1998

New Jersey, US A

***
MAKR (PERFIDIE) ET SCELLEMENT DES COEURS

Les cœurs des gens sont scellés par suite des transgressions dont ils se rendent
coupables, comme il est indiqué dans le Coran.

Toute bonne action aura une rétribution (ja zâ ’).

Toute mauvaise action sera également sanctionnée.

Ceux qui se lancent dans des théories sur des choses qui ne devraient pas être théorisées,
ne manqueront pas de recevoir la sanction adéquate en conséquence du Système.

« De toutes vos pensées hautement exprimées ou tenues secrètes, vous aurez à Lui
rendre compte » (2:284).

Aucun verset révélé par la suite, n’abrogé ce verset ; cependant il est ajouté qu’une
personne ne sera pas responsable de ce qui n’est pas le résultat de sa propre oeuvre. Cela
veut dire que vous aurez à rendre des comptes à partir du moment où vous persévére z
dans cette théorie, et non pas à partir du moment où vous la concevez dans votre esprit, et
ses résultats seront sanctionnés à partir de là, sur la base du Système.

Il y a là, un point très significatif :

Personne ne sait exactement comment ses fautes seront sanctionnées !

En réalité, si une personne devait être au courant de la sanction de ses erreurs, il serait
alors question pour elle d’une croyance obligatoire. Mais le Système repose sur une Loi
par laquelle les gens de ce monde-ci ne réalisent presque jamais, dans leur vie, qu’ils
souffriront toujours les conséquences de leurs erreurs. Par conséquent ils se contentent
d’une compréhension religieuse aléatoire, et tout ce qu’ils entreprennent dans la vie
est, en fin de compte, temporaire puisqu’ils finiront par le laisser dans le monde
physique.

Dans le Coran il est fait allusion au début de la sanction des œuvres dans ce monde-
ci par le terme « MAKR »[perfidie, complot, ruse].

Une personne recevra la sanction de ses oeuvres dans un délai allant de quarante jours à
quarante ans, ou alors jusqu’à la fin de sa vie, selon l’intention de ses méfaits. La
personne est dans l’aveuglement… Si après de tels agissements la personne meurt dans
l’impiété, son cœur est dit, scellé.

L’aveuglement désigne le défaut de clairvoyance (baçîrat) pour évaluer les faits !

La théorisation malsaine (sû’-zan) est ici, le fait de soupçonner quelqu’un, d’une chose
dont il n’est pas responsable.

Il faut se rappeler qu’une pensée est l’action du cerveau. Une personne est donc
responsable de ses actions et vivra inévitablement les conséquences de ses actions !
« Une pensée malsaine » ne rendra pas la personne responsable au moment même où
elle est conçue dans l’esprit. Mais à partir du moment où une telle pensée est gardée en
mémoire, le cerveau entrera dans la phase d’aveuglement et de scellement à ce point
particulier de la question, qui découlera de son essence en tant qu’effet du système.

La sanction de la condamnation de quelqu’un peut atteindre l’infidélité ainsi que le


reniement de la détermination (taqdîr) et de la volonté (irâda) d’ Allah. Si une personne
meurt dans un tel état, elle restera infidèle dans l’ Au-delà. « Yuhâsibkum BIHI-
LLAH » aura été consommé.

La personne en état d’aveuglement est telle qu’elle continue à vivre par la mémorisation
de l’information et par l’imitation (taqlîd) et n’essaye pas d’actualiser les traits de
caractère de l’Un dénoté par le nom « Allah » ! Elle perd ses journées dans les plaisirs
de la vie mondaine, elle trouve satisfaction dans l’imitation.

La vie d’un tel homme se passe entre un lit et un bureau, tandis que celle de
la femme entre un lit et une cuisine ! Ils épuisent leur temps avec les futilités de la vie
courante qui ne leur seront d’aucune utilité pour leur vie future, dans l’Au-delà. Leur monde
devient même plus prospère que l’autre, et aboutit au « MAKR » !

Cependant, une telle personne ne peut pas du tout comprendre cela, ni réaliser qu’elle
est perdue en se détournant « d’ Al lah » ; au contraire, elle croit avoir reçu l’agrément
divin et avoir été récompensée par l’abondance, pour avoir été une personne pieuse ( !)
Même si cela lui était expliqué, elle ne pourrait pas le comprendre ! Elle reçoit la pluie de
la Rahmat mais cette dernière sèche avant de la pénétrer et de lui apporter son bienfait.

Elle ne peut même pas comprendre combien elle est loin de ce qu’implique le nom
« Allah » et ce qu’on entend par mener une vie sur la base de la connaissance d’Allah ;
elle ne peut pas comprendre le feu qui brûle en elle, à cause de cette distance qui l’en
sépare, tout comme elle est incapable de mettre en pratique la foi avec tout ce qui est en
relation avec elle, particulièrement le destin « qadar ». Par conséquent, elle ne peut pas
réaliser comment sa défection la conduira à l’Enfer de l’Autre monde (âkhirat).

Une langue qui dit du mal de RasulAllah sans aucune connaissance plongera la personne
dans l’aveuglement total.

Une langue qui dit du mal d’un ami d’Allah (walî) sans aucune connaissance, aura pour
épilogue la souffrance d’être privé des lumières (nûr) de la walâyat.

Un tel épilogue n’est pas préparé par quelqu’un d’autre, mais c’est la sanction que l’on se
donne à soi-même par effet du système.

L’erreur d’une pensée est due à son conflit avec les principes de la foi.

Le conflit de la pensée avec les principes de la foi devenant persistant, le cœur est
graduellement aveuglé, ce qui veut dire qu’il ne parviendra pas, à la fin, à vivre la Vérité.
C’est cela l’auto sanction (ja zâ ’).

Celui qui ne met pas en pratique sa connaissance pour en vivre l’effet aura mis un voile
sur sa clairvoyance, peu importe le moment. Car il est impossible de se tenir deux fois au
même point.
L’homme avance toujours d’un point à un autre en direction de ses pensées. Si c’est une
pensée saine, il y avancera etparviendra à plus de réalisations. Si ses pensées sont
malsaines, il s’éloignera de la Vérité et trouvera refuge dans l’imitation. La poursuite de
l’imitation avec obstination est une des plus grandes condamnations pour quelqu’un qui
accepte l’Islam comme Religion…

« Makr » est un état par lequel la personne croit être dans la vérité alors qu’elle vit dans
l’imitation.

Si quelqu’un vit avec une certaine connaissance de la foi, mais n’évalue pas la vie et les
circonstances tel que l’exige son savoir, il est exposé au « makr ». Pour s’en libérer, il ne
lui reste plus qu’à demander le pardon d’ Allah et à rendre justice aux autres, comme ils
le méritent.

Demander le pardon d’ Allah est un état par lequel quelqu’un comprend l’erreur de ses
pensées et les abandonne. Inutile de dire qu’il est très difficile de réaliser une erreur tout
en avançant dans les erreurs.

Il est important d’éviter de subir « makr » ! En vérité, une fois qu’il a été subi, rares sont
les gens qui ont la chance de pouvoir s’en libérer… Car, étant donné qu’une erreur en
appelle une autre, il est extrêmement difficile de découvrir ce qui en est vrai.

Voici un autre moyen d’expliquer la question…

Chaque action provoque une activité de groupes de cellules concernées dans le cerveau ;
une telle activité augmente et s’étend dans la zone en fonction du temps. C’est de la même
manière qu’une erreur augmente de jour en jour ! Au cours de ce développement (makr), il
est pratiquement impossible à une personne de se libérer de cette situation sans
l’intervention divine.

C’est à cause de cela que nous avons besoin de gérer notre pensée et d’envisager toute
chose à travers la connaissance d’Allah, ou à tout le moins, de juger les choses sur la
base des principes de la foi.

Personne ne pourra échapper à la grande calamité de « makr » sans l’actualisation de


sa connaissance dans son mode de vie, sans vivre l’effet de la foi en tant que
principe fondamental de la foi !

Le seul moyen susceptible d’éteindre le feu de « makr » est l’évaluation de la vie tel que le
requièrent les fondements de la foi ainsi que le recours à la tawba (demander le pardon)
pour les erreurs passées.

La personne demandant le pardon doit se purifier de toute conduite et de tout


jugement qui ont ouvert la voie aux erreurs précédentes. Tant qu’elle ne se sera pas
purifiée, sa demande ne sera pas agréée.

Une telle purification est formulée dans le Coran par « tawb naçûh » [demander le pardon
avec sincérité et compréhension d’une leçon]…

Le seul instrument à même de faire obstacle au « makr » est le tawb naçûh d’une
personne !
En agissant ainsi, la personne commence à marcher sur le sentier du « Rasul d’ Allah ».

Que veut dire marcher sur le sentier de « Rasul Allah » ?

Marcher sur le sentier de « Rasul Allah » ne veut pas du tout dire marcher et s’asseoir
comme lui, manger et boire comme lui, utiliser ce qu’il a utilisé et ne pas utiliser ce qu’il
n’a pas utilisé !

Marcher sur le sentier de « Rasul Al lah » ne veut pas dire suivre (imiter) les exigences
humaines naturelles de l’époque et les circonstances dans lesquelles vivait un
tel Personnage, mais plutôt servir de relais pour la continuation de son service à
l’humanité en tant qu’effet de la qualité de « Rasûl d’ Allah ». Ce point doit être très
bien compris !

Puisse Allah nous protéger tous et nous aider à prendre conscience des erreurs afin
d’éviter de souffrir « makr » !

Puisse Allah nous faciliter la tâche pour servir sur le sentier du « Rasûl d’ Allah » !

28.06.1998

New Jersey, US A

***

AIMER

Tout le monde veut être avec son ou sa bien-aimé (e) !

Ils adoptent les traits de caractère de leur bien-aimé… Ils vivent avec leur bien-aimé jusqu’au degré de leur
amour.

Pourtant, nous confondons souvent « l’amour » avec le « penchant » l’un pour l’autre, étant donné que nous
ne comprenons pas ce que l’amour veut réellement dire…

« Le penchant » se manifeste par un désir « d’avoir en sa possession » encore plus.

Si vous aimez quelque chose, vous vivez avec le désir de posséder et de disposer de cette chose…

C’est un sentiment dominant chez toutes les créatures !

Certains mettent ce qu’ils aiment dans leur poche ; d’autres portent leur cache-nez là où ils aiment le porter
et posent avec, d’autre encore gardent dans leurs caves ce qu’ils aiment… Toutes les créatures veulent
disposer de ce qu’elles aiment en vertu de leur disposition naturelle (fitrat).

« L’amour » est tout à fait différent de cela…

Lorsque vous aimez par amour, vous voulez vivre pour votre bien-aimé seulement !
Vous voulez toujours être près de lui, lui appartenir à lui seul, prendre plaisir à ce qu’il aime seulement et
vous voulez fuir ce qu’il n’aime pas ! L’amour vous saisit par l’esprit, par vos pensées, et par votre âme, si
fortement, que toutes les choses ne vous font penser qu’à lui, et vous voulez être en son intérieur lorsque
vous vous trouvez à côté de lui ! Votre proximité même semble être une distance par rapport à lui !

Lorsque vous disparaissez et que votre moi se dissipe, alors seul votre bien-aimé reste dans votre esprit !

Vous commencez alors à voir à travers votre bien-aimé, vous évaluez à travers l’évaluation de votre bien-
aimé et vous parlez à travers la langue de votre bien-aimé ! Vous ignorez tout autre chose que votre bien-
aimé, vos yeux ne peuvent plus voir, vos oreilles ne peuvent plus entendre et vos mains ne peuvent plus
toucher autre chose que lui !

Vous voulez seulement être possédé, contrôlé, serré par lui, à tout moment !… Même votre proximité
physique semble être une terrible distance de votre bien-aimé et vous voulez former un seul corps, une
seule âme et une seule conscience avec lui !

L’amour vous brûlera jusqu’à ce que vous vous éteigniez en votre bien-aimé, si cela est inclus dans
votre fitrat ; viendra alors le jour où votre bien-aimé deviendra apparent à votre face, en votre langue,
lorsqu’il vous sera dit que « vous n’êtes rien d’autre que votre bien-aimé » !

Un admirateur veut avoir ce qu’il aime…

Un amoureux, cependant, veut sacrifier tout ce qui est en lui pour l’amour du bien-aimé tandis qu’il s’éteint
et devient néant en lui !

Il y a d’autes gens également, qui se croient « amoureux » dès qu’ils ressentent le moindre soupçon
d’amour ! Mais lorsque vient le moment où ils doivent faire preuve de générosité et de sacrifice pour l’amour
de leur bien-aimé, ce soupçon est vite effacé avec le savon de leurs « attachements » !

Ils ne peuvent pas se détacher de leur argent… Leur statut… Leurs relations… Les beautés de
l’environnement où ils vivent… Les endroits qu’ils fréquentent…

Et c’est alors qu’arrive le moment où les défauts commencent à paraître chez celui qui est censé être
aimé… C’est un moment où sont découverts les défauts et imperfections… Un tel amour est d’abord
remplacé par des sentiments de pitié et l’on commence à prendre de la distance tout en regrettant… Tandis
que les sentiments faisant auparavant office d’amour, deviennent, par la suite, de doux souvenirs ! Une telle
expérience indique que l’esprit de l’amour n’est pas inclus dans leur fitrat !… L’admiration est prise pour de
l’amour !…

Chez un tel individu, si la rupture provenait de l’autre et non de lui, cet « amour » se transformerait en
« haine » cette fois. L’idée de vengeance se développe intérieurement, et il est tiraillé entre, d’un côté, la
conscience (voie intérieure), et de l’autre, les ondes de la vengeance, avec l’illusion d’avoir été abandonné
et d’avoir été offensé !

A vrai dire, cette souffrance n’est que la conséquence de l’absence d’amour dans la fitrat d’un individu ! Car
en fait, ce qui était pris pour de l’amour, n’était qu’attachement au porte-monnaie de l’autre, ou à sa beauté,
son élégance, ses habitudes, son statut social, ou une certaine connaissance. Mais dès qu’il n’est pas
possible d’avoir l’autre en sa possession, c’est la rupture due à la déception de n’avoir pas atteint ce qui
était désiré, et c’est ainsi que le choix a été porté sur une vie guidée par l’intérêt personnel…

A l’inverse, ceux qui aiment par amour n’ont pas peur de la rupture… Ni d’être écartés et expulsés… Ils
n’ont pas peur, non plus, d’être loin de toute richesse et d’argent, de la célébrité et de la renommée, des
amis et de la famille…
L’amour jaillit de la fitrat de telles personnes ! C’est par leur servitude qu’elles aiment ! Elles ont été créées
parce que le Créateur a voulu que la manifestation de l’amour se fasse à travers elles… Par conséquent
elles se détachent de leur père et mère, du monde et de la richesse !

Un amoureux vit inconditionnellement !

Un admirateur attend quelque chose en retour !

« Si vous vivez comme je le désire, alors je vous comblerai de mes richesses », dit celui qui aime par
intérêt !

L’amour n’a pas du tout de place dans sa fitrat ; il ne sait donc pas ce qu’est la passion de l’amour (‘ishq) ! Il
est toujours occupé avec quoi que ce soit… Il travaille comme les fourmis, s’accouple comme les singes,
défend ses enfants comme les lions… Mais il ne réussit pas à aimer comme les papillons qui tournent
autour de la lumière, et il ne peut pas se jeter dans le feu !

Le véritable amour brûle à la fin ! En revanche, l’amour calculé s’esquive à la fin !

Aux yeux du commun des mortels qui vivent pour l’amour calculé, « l’amour désintéressé » est une sorte
de folie ! Ils ne savent pas s’adapter aux circonstances par égard pour l’amour, peu importe ce que l’on peut
dire d’eux ! Ils disent, « c’est de la folie » !…

L’amour calculé est une sorte de « loisir » ! Parfois, il dure toute une vie, parfois il dure quelques années, ou
alors quelques mois !

L’amour désintéressé dure toute une vie ! Il n’a pas de fin, il est intarissable, il ne diminue jamais bien qu’il
puisse à certains moments, s’apaiser, et bouillonner en d’autres !

Vous tombez amoureux de quelqu’un dès que vous trouvez en lui ce que vous reconnaissez en votre
essence, mais que vous ne parvenez pas à manifester… La passion de votre amour (‘ishq) pour l’autre est
liée à votre amour pour l’Un en votre essence !

En général l’amour se manifeste chez l’être humain à travers l’autre, par la révélation du cœur à l’autre !

Parfois il se révèle également en votre propre cœur ! En pareilles circonstances, il est dit que « cette
personne est tombée amoureuse d’Allah ».

Ceux qui jouissent d’un tel amour, sont ceux qui ont été « choisis pour Lui Seul ! ».

Ceux en qui l’amour se révèle sont Ses proches « muqarrabûn » !

Toutes les choses ont été créées pour manifester Ses beautés…

Ceux qui sont aimés ont été créés pour aimer !

Ceux qu’Il a créés pour vivre « l’Amour (‘ishq) » ont été créés pour être Ses yeux, afin qu’Il contemple
l’Amour dans leurs yeux !

Un tel Amour n’est pas accessible au commun des mortels, ils ne peuvent pas non plus le comprendre !

En fait, le véritable « Amour » c’est de disparaître en faisant un bond dans Son feu comme le fait le
papillon ! Les véritables Amoureuxsont ceux qu’Il a été créés pour réaliser Sa permanence (baqâ’).
Ils ont reçu en leur fitrat un don particulier de tomber « Amoureux » ! Le monde ainsi que tout ce qui s’y
trouve n’a pas eu de poids sur eux durant leurs vies. Ils n’ont pas eu le moindre intérêt pour les choses de
ce monde ! Ils exposent leurs programmes en ces termes,« Dis Allah ; puis abandonne-les à leurs
imaginations » du plus profond de leur être !

« Ce sont ceux qui vivent pour Aimer » au vrai sens, et « l’Amour vit en eux » ; car c’est à travers eux
qu’Il Aime, qu’Il manifeste Sa miséricorde et Sa clémence envers Ses serviteurs, puisqu’Il les a créés pour
manifester de telles qualités (çifât) !

Allons-y mon ami ; retournons à notre monde encore une fois, puisque ces mots qui ont tout l’air de contes,
nous ont bel et bien trempés ! Il est temps de nous sécher maintenant !

Retournons à notre monde, pour courir, travailler et nous asservir, pour donner quelque chose et rendre les
gens heureux, et montrons comment nous devenons des gardiens d’aliénés pour satisfaire les désirs de leur
cœur !

Essayons aussi de rassurer notre conscience en admettant que « nous faisons tout cela pour l’amour de
Dieu – pardon, pour Allah » ! ! !

Si un cœur n’a pas été créé pour « l’Amour », tous ces mots ne serviront à rien !

Il n’y a rien de mieux que de « poursuivre notre intérêt pour la religion » comme une sorte de « passe-
temps » et de continuer à tirer du plaisir de nos journées !

02.08.1998

New Jersey, US A

***

VOIR ! ! ! ? ? ?

La vue est une des plus importantes fonctions, dans notre vie.

Que veut dire « voir » ?

Que voyons-nous ?

Comment voyons-nous ?

Que pouvons-nous voir et que ne pouvons-nous voir ?

Les gens voient-ils les mêmes substances ?

Pourquoi certains parmi eux ne peuvent-ils voir ce que les autres peuvent voir ?
Que voyons-nous dans nos rêves ?

Comment certains voient-ils les jinns ?

Pouvons-nous voir les anges ? Si oui, comment ?

Pouvons-nous voir wajhullah (la face d’Allah) ? Si oui, comment ?

Qu’est-ce qu’une hallucination ?

Qu’est-ce qu’un cauchemar ? Comment arrive t-il ?

Comment est la vue dans le monde de la tombe ?

Comment est la vue au Jour du Jugement ?

Comment voyons-nous dans la dimension de l’Enfer ?

Comment voyons-nous dans la dimension du Paradis ?

Bien entendu, pour les esprits qui réfléchissent, beaucoup d’autres questions du genre suivront…
Cependant, beaucoup d’entre elles n’ont pas du tout eu de réponse claire à ce jour !

Réfléchissons-y ensemble maintenant, si vous le voulez bien …

Voyons d’abord ce que veut dire « voir » ; qu’est-ce que nous disons voir ?

Si les ondes lumineuses projetées sur nos yeux à partir d’un objet ont entre 4 et 7 microns de longueur, la
prunelle de nos yeux peut les convertir en ondes bioélectriques et les transférer au cerveau par
l’intermédiaire de nerfs oculaires.

De telles ondes sont associées aux données déjà stockées dans le cerveau et y sont interprétées au moyen
d’une synthèse avec ces données. Puis une image virtuelle est formée dans le groupe de cellules
responsables de la vue. Ici, nous employons le verbe voir pour désigner cette image virtuelle et nous
disons « je vois ».

A vrai dire, le cerveau reçoit continuellement des informations de l’extérieur ; il commence à les classer et à
les emmagasiner à partir du moment où il se trouve dans l’utérus de la mère. Chaque nouvelle donnée
reçue de l’extérieur, c’est-à-dire chaque onde, que nous puissions la percevoir ou pas, est emmagasinée
dans le cerveau, dans les groupes de cellules qui ont été programmées pour stocker les ondes de même
type ou de fréquences similaires.

Ces ondes d’information stockées dans le cerveau forment continuellement de nouveaux groupes, en
faisant une synthèse en leur sein, avant d’accéder à la section (groupe de cellules) affectée à la formation
d’images. Pendant ce temps-là, de telles ondes d’informations véhiculant des idées sont parfois
délibérément orientées par la personne, vers la conscience imaginative, et elles génèrent alors des visions
imaginaires en s’associant aux ondes d’informations correspondantes qui s’y trouvent déjà. Cela peut
parfois se passer involontairement selon le fonctionnement du programme général du cerveau de la
personne. C’est là que nous commençons à faire des rêves ! Certaines formes de ces rêves sont appelées
hallucinations !

Il y a une différence très significative entre les hallucinations et les visions de Rusul, Awliyâ’ et Anbiyâ’.
Au-delà de toutes les hallucinations dues aux différents types de drogues et aux influences de jinns, il y a
les visions irréalistes dues à d’autres influences (soupçons, conceptions conjecturales - wahm ), à des
préjugés sans fondement qui n’ont absolument rien à voir avec le fonctionnement du Système. Les
conjectures sur lesquelles ces visions sont basées n’ont aucune relation avec le Système et Ordre où nous
vivons réellement.

Au contraire, les observations et les dévoilements mystiques des Awliyâ’, Rusul et anbiyâ’ qui sont acquis et
évalués à travers l’imagination (khayâl), sont basés sur les principes fondamentaux et les réalités desquels
dérive le Système, ainsi que les ondes les impliquant.

A présent, mettons l’accent de nouveau sur une chose qui doit être très bien comprise. Il s’agit de l’opinion
selon laquelle :

Un esprit provient, à travers une sorte de séparation, de l’esprit d’un dieu là-haut, tout équipé de
certaines facultés, qu’il entre ensuite dans nos corps, qu’il peut voir et comprendre grâce à ce
pouvoir divin, qu’il évolue dans le corps physique, et par la suite retourne à dieu qui le juge et le
jette dans son enfer ou alors le reçoit dans son paradis. Cette opinion n’est qu’illusion grossière que
« notre capacité à voir et à entendre provient d’un tel esprit » ; elle est due aux fausses
interprétations de certaines explications symboliques.

Nous devons revenir à la raison, apprendre à « LIRE » et réaliser que les Rusul et Anbiyâ’ nous ont expliqué
le Système et Ordre où nous vivons, sous le nom de « Dîn al-Islâm », et qui a été créé par l’Un désigné par
le nom Allah. Ils ont utilisé des métaphores et des paraboles pour donner des explications là où il était
difficile de le faire simplement. Le Coran est un Livre qui nous informe du Système et Ordre dans
lequel nous vivons.

Par conséquent, il serait plus approprié d’essayer de trouver toutes choses dans le Système et la dimension
où nous vivons au lieu de les chercher dans des illusions sans fondement ! Si nous pouvons reconnaître
nos cerveaux par cette compréhension…

Le cerveau évalue (interprète) les ondes reçues dans les limites de la réception de l’œil, de même que les
ondes reçues directement ! Ainsi il pense et sent, et si besoin, il voit en mettant en œuvre l’imagination.

En réalité, le fait de voir n’est pas une étape intermédiaire mais une étape finale dans les évaluations du
cerveau. Si on le désire, les évaluations peuvent être faites sans avoir du tout recours à cette forme de
circuit de la vue.

En même temps, le cerveau emmagasine l’information dans un corps d’ondes, désigné par esprit (rûh), qu’il
produit.

Nous répondrons également à la question suivante :

« Si un esprit est formé d’ondes, comment se fait-il que ces ondes ne se désintègrent pas et ne s’évaporent
pas dans l’air, mais demeurent liées et le maintiennent en forme ?

Souvenez-vous ici, que les ondes du cerveau désignées par esprit (rûh) sont composées de cellules
produites par le cerveau. Toutes les particularités du cerveau sont emmagasinées dans le corps d’ondes
désigné par « esprit ». Le courant d’attraction disponible dans le corps est similaire à celui qui est
disponible dans le cerveau. Pareillement le cerveau charge ce courant dans les ondes qu’il produit et leur
fournit, en les intégrant, ce courant disponible dans les ondes. C’est pourquoi l’esprit, c’est-à-dire le corps
d’ondes d’une personne survivra dans l’Au-delà en tant que structure singulière jusqu’à la dimension du
paradis.
Nous ne devons pas aller trop loin, mais revenir à notre sujet qui est celui de voir sans l’œil, c’est-à-dire par
l’imagination.

Ceci implique les rêves, les hallucinations, les dévoilements mystiques (kashf), les inspirations (ilhâm) et les
révélations (wahy). Ce sont là les manières de voir sans l’intervention de l’œil physique.

Les rêves… C’est l’irritation de la base de données d’un cerveau sous l’effet des influences astrologiques
qui entrent en contact avec elles, durant le sommeil… Et une synthèse spéciale faite en conséquence de
cela. Le transfert graduel du résultat de cette synthèse vers la conscience imaginative durant un cycle…
L’apparence d’une vision, le rêve, dans le cerveau par combinaison de ces ondes avec les formes (çûrat) en
rapport. Etant donné que les rêves sont les résultats spécifiques de la synthèse du cerveau et des visions
symboliques qui en découlent en association avec la base de données du cerveau, ils doivent être
interprétés et les symboles déchiffrés par les gens qui s’y connaissent.

Les hallucinations… Elles peuvent être dues soit à un effet de la drogue, soit à celui des jinns. Ce sont les
visions qui apparaisent dans la conscience imaginative par suite d’images qui se sont installées chez une
personne depuis son enfance et de la conception imaginaire (wahm) du cerveau de cette personne.
L’irritation du circuit neural de wahm dans le cerveau (conception imaginaire qui suppose être ce qui n’est
pas, et vice versa) par l’intermédiaire d’une drogue ou autre produit chimique, ou l’influence extérieure
dejinns, met le sujet en face de visions perçues comme une réalité.

Les dévoilements mystiques… (kashf) : Il y a deux types… avec vision et sans vision…

Elle est due à l’utilisation optimale de la base de données dont une personne a été génétiquement pourvue
pour la lecture du Système. Cette LECTURE lui permet de tirer le meilleur profit de ces données génétiques
en association avec l’information acquise des expériences de la vie ; ceci est appelé kashf.

Si ces évaluations sont transférées vers la conscience imaginative de la personne par REFERENCE et sur
la base des données et culture de cette personne, elles peuvent revêtir une forme imaginative ; ceci est le
type de kashf qui requiert une interprétation.

Si ces évaluations sont générées, sans transfert vers la conscience imaginative, elles sont
alors perçues en tant quekashf direct qui ne requiert aucune interprétation. C’est la saisie
intuitive. Grâce à ce type de kashf, le sujet acquiert la connaissance effective du
fonctionnement du Système et Ordre créé par l’Un désigné par le nom « Allah ».

La Révélation (Wahy) : il y a également deux types de wahy, l’un avec vision, l’autre sans
vision. Ce dernier a encore d’autres branches secondaires.

Le Wahy se révèle par l’intermédiaire d’un ange. Comme nous le savons, les anges sont
exempts de formes et d’images. Malgré cela, les Anbiyâ’ qui ont reçu wahy, ont parfois
perçu l’ange, par exemple Gabriel, sous une forme humaine. En voici la raison comme il
nous a été donné de la comprendre…

Pendant la « LECTURE », alors que certaines réalités relatives au Système sont dévoilées
dans le cerveau d’une personne, elles sont projetées dans la conscience imaginative, EN
CONNEXION avec la puissance du cerveau de la personne ainsi que la base de données,
et c’est ainsi que certaines images baseés sur les données (base d’information) qui y sont
déjà disponibles prennent forme. Le sujet perçoit donc l’information, comme parvenant de
ce personnage, ou alors, tout en sachant que cette perception est intérieure, il donne une
explication, appropriée à la perception sensible des autres personnes. De plus, un tel
cerveau peut émettre l’information reçue ainsi que la vision perçue dans le cerveau à
un degré si puissant que, même certaines personnes se trouvant à proximité peuvent
également la recevoir et devenir capables de « voir », d’avoir la même vision…
C’est, en quelque sorte, quelque chose du genre qui se passe chez les « UFO », où la
vision perçue dans le cerveau de l’un d’entre eux se répercute sur les autres cerveaux par
l’intermédiaire d’ondes émises de ce cerveau, tandis que la même vision semble avoir été
perçue de tous, à l’extérieur.

Les LECTEURS, Anbiyâ’ et Rusul, ont habituellement vu des anges sous forme de
personnages, et ce en rapport avec leurs bases de données au moment même de leurs
expériences. Mais nous savons que ni Gabriel, ni Azrael ne sont des entités concrètes,
étant donné que ce sont des êtres abstraits qui ne peuvent seulement être perçus en tant
que personnages qu’en CONNEXION AVEC la base de données de celui qui les observe.

Si nous sommes capables de le comprendre après cette brève explication, ce qui importe,
ce n’est pas de voir, mais d’évaluer la connaissance dans nos cerveaux, de l’assimiler et
de conformer sa vie aux exigences.

A vrai dire, il y a beaucoup plus de détails à écrire et tant de réponses à donner aux
questions se rapportant à ce sujet ; mais nous avons, tout d’abord, besoin de réaliser tout
cela. Et cela peut même nous mener à d’autres horizonsinshâ’-Allah.

20.9.1998

Antalya

***

OÙ EST « BÂTIN » ?

Nous parlons beaucoup de « Zâhir » (le Visible) et « Bâtin » (l’Invisible, la dimension intérieure)… Mais, où
est « Bâtin » ? Y avez-vous jamais réfléchi sérieusement ?

Où est « Bâtin » subsistant en « Zâhir » ?

Où est « Zâhir » subsistant en Bâtin » ?

Où est la ligne de démarcation entre « Zâhir » et « Bâtin » ?

Nous devons savoir que c’est une énorme erreur que de situer « Bâtin » !

« Bâtin ne peut être situé dans quelque emplacement que ce soi, au-delà ou derrière « Zâhir », ou dans une
autre dimension !…

« Bâtin » est l’aspect que vous ne pouvez pas percevoir de ce que vous voyez (l’aspect non perçu de
ce que vous voyez) !

C’est-à-dire que « Bâtin » est un aspect qui « ne vous est pas perceptible » bien qu’il se trouve à portée
de votre vue, et bien que vous le voyiez !
Comment se fait-il que vous ne pouvez pas percevoir quelque chose, alors qu’il se trouve à portée de votre
vue et que vous le voyez ?

C’est parce que les données de base de votre cerveau ne peuvent pas évaluer et interpréter les
renseignements qui lui parviennent et continuent de lui parvenir de l’intérieur et de l’extérieur, à cause d’une
insuffisance d’information requise pour déchiffrer les données qui arrivent au cerveau…

Nous pouvons certes comprendre ce qui vient de « l’extérieur », mais qu’en est-il de ce qui vient
de « l’intérieur » ?

« De l’intérieur » se rapporte à tous types de renseignements, hormis ceux qui parviennent au cerveau à
travers les cinq sens…

L’information peut arriver dans le cerveau de quatre façons différentes…

1. Au moyen des cinq sens…

2. Par l’intermédiaire de différents êtres intelligents, à savoir les « jinns », que ça soit sur terre ou en
d’autres planètes…

3. Par l’intermédiaire d’influences astrologiques…

4. Par la réalité de l’espace, en connexion avec la dimension de votre conscience…

L’information acquise par ces deux derniers moyens provient « de l’intérieur ».

Les êtres désignés par « jinns » sont divisés en deux groupes :

1. Le groupe dont j’ai parlé dans mon livre intitulé « ESPRIT – HOMME – JINN »…

2. L’autre groupe concerne les êtres conscients dont la structure est d’ondes, qui n’ont pas de
structure physique, et qui vivent soit sur des planètes faisant partie du système solaire, y compris le
soleil lui-même, soit en d’autres astres de notre galaxie ! Ils ne peuvent entrer en contact qu’avec les
gens qui ont atteint des états spirituels tels que « fath » ou « kashf »… Tous les autres gens
communiquent avec le premier groupe de jinns mentionné, bien qu’ils s’imaginent avoir rencontré le
deuxième groupe par ce que ces jinns se présentent comme tels.

Quant à l’information reçue de l’espace…

Elle est désignée par « wahy » si elle se révèle chez un Nabî ou un Rasûl, et « ilhâm » (inspiration) si elle se
produit chez le walî (saint)… Cependant il n’est pas exclu qu’elle se produise chez des personnes qui ont
atteint un haut degré de connaissance, bien que cela soit très rare.

En fait, c’est la dimension la plus difficile à comprendre…

Dans cette dimension, on prend conscience de « l’Unicité ».

Du point de vue de cette dimension, l’univers (rûh a‘zam) s’identifie à l’homme en tant que conscience
unique !

Son « corps » est ce que l’on désigne par « espace » ! Nous ainsi que tous les autres êtres qui existent,
sommes issus de notre espace en vertu du tout que nous formons !... Notre conscience fait sa réalisation
selon le degré de sa manifestation…
Il constitue la première révélation symbolisée par le « point » nuqta, par ce que le nom Allah dénote !

Aucune limite ne peut lui être attribuée. Les mondes n’ont pas de fin.

Par rapport à son Intellect (‘aql), il est désigné par l’Intellect premier (‘aql al-awwal).

Par rapport à son « nafs », il est désigné par la réalité muhammadienne (Haqîqat Muhammad).

Par rapport à son Esprit (rûh), il est désigné par l’Esprit suprême (rûh a‘zam).

« Asmâ’ alhusna » (Les Plus Beaux Noms) désignent Son « Esprit » !

Celui qui atteint le « Mi ‘râj » L’atteint !

Votre « Çalât » en est le but !

« Wâhidiyyat » (l’Unité) est son degré spirituel.

Les gens qui ont la disponibilité en font la réalisation !

Celui qui se retrouve en Lui – qui n’a pas besoin d’être de ce monde – est désigné par « Rafîq a‘lâ »…

« Maqâm Muhammad » (la station de Muhammad) lui est dévoilée (zâhir) avec Lui.

« Malâk almuqarrab » (Les Anges rapprochés ) sont sous Ses commandes !

Le verset selon lequel « Vous avez été créés à partir d’un seul être » est un verset de Sa vie.

Les univers ne sont qu’imagination (khayâl) à Sa vue !

Le corps holographique est Son corps. C’est-à-dire l’aspect de l’espace que nous ne pouvons pas
percevoir.

C’est Lui qui est symboliquement informé que les gens du Paradis contempleront leur Seigneur (Rabb)
comme on fixe la pleine lune dans le ciel !

Il est tel que, ni un mâlak muqarrab, ni un Nabî mursal ne peut s’introduire entre Lui et celui qui L’atteint.

Les gens autres que « Muqarrab » pensent qu’Il est Celui dont le nom « Allah » nous informe.

Ne pensez jamais qu’« Allah » est susceptible de limite avec Lui !

Ce dont nous informe le nom « Allah » est indépendant (Ghanî), des univers ! « Laysa kamithlihi
shay’un » (Rien n’est à Sa ressemblance) !

Toutes nos excuses, dans notre élan nous avons dépassé le cadre de notre sujet et nous avons plongé
dans le fond de l’océan sans nous en rendre compte ! Si nous ne revenons pas à la surface, la certitude
(yaqîn) triomphera de nous ! Revenons tout de suite à l’endroit où nous nous sommes arrêtés !... Autrement
nous ne pourrons pas arriver à ces endroits bénis (mubârak) avec ces conditionnements et ce
sentimentalisme !

Donc, nous disions…

Nous désignons par « Bâtin », ce qu’une personne ne peut pas percevoir !…


« Bâtin » n’est rien d’autre que ce qui est apparent et devient « zâhir » !

« Zâhir » n’est rien d’autre que ce qui devient « bâtin » !

« Bâtin » devient « Zâhir » au moment où vous êtes capable de percevoir…

« Zâhir » demeure « Bâtin » tant que vous êtes incapable de le percevoir !

Cela veut dire que ce n’est pas « Zâhir » et « Bâtin » qui changent, mais seulement votre perception !

Le nom que vous donnez à une chose, de même que votre supposition – imagination à propos de quelque
chose, sur la base de votre conditionnement, jette un voile sur la vérité de cette chose, de sorte qu’elle
demeure « bâtin » pour vous alors que dans les bases de données de votre cerveau, elle est en fait
« zâhir » !

Tout ce que vous saisissez est « zâhir » tandis que tout ce vous n’avez pas pu saisir, est « bâtin » !

Si vous êtes capable de contempler la réalité (haqîqat) de l’autre, de celui vers lequel vous vous tournez,
son « bâtin » devient désormais « zâhir » pour vous ! « Zâhir » est « Bâtin » pour vous tant que vous ne
parvenez pas à contempler sa réalité (haqîqat) !

Allons-y mon ami, formattez à présent votre PC, afin de réajuster le processeur de votre système ainsi que
les programmes ! Ensuite, après avoir tout installé convenablement, gravez votre propre CD !

Car vous ne pourrez pas avoir un autre graveur dans l’autre vie après la mort. Vous serez éternellement
seul avec ce que qui est écrit en vous, étant donné que votre « Zâhir » sera « zâhir » et votre « Bâtin » sera
« bâtin » là-bas !

Et vous continuerez à chercher ce que vous cherchiez au loin, dans les cieux et autres endroits, à jamais !

Allah connaît mieux que quiconque la vérité !…

Nuit du Mi‘râj 1998

New Jersey, US A

***

« APRÈS »

Après avoir commencé notre prière, nous nous occuperons de la présence d’Allah !

Après notre mort et après le monde de la tombe, nou verrons notre Seigneur !

Après ce monde, nous verrons l’Au-delà !

De quel genre, est-il ce mot « après » qui peut, jusqu’au bout, nous conduire d’une place à une autre ? !
Aussi, nous ne cessons pas de nous poser tant de questions significatives et de chercher quelque part au
loin, dans un ballon imaginaire, à cause de ce concept « après » !

Que ne nous arriverait-il pas à cause de ce concept « APRES » ! ?

Tout comme nous interprétons le mot « samâ’ » dans le Coran par « ciel » au-dessus du monde et nous
assignons en conséquence un lieu aux anges quelque part là dans l’espace !

Tout comme nous comprenons que ce qui est dénoté par le nom « ALLAH » est un Dieu assis sur un astre,
nous observant de là-haut, et interfèrant dans nos vies de temps à autre par l’intermédiaire d’anges assis à
côté de lui ! ! !

Pareillement, nous faisons une mauvaise interprétation du mot « APRES » en le rattachant au temps, même
en essayant de comprendre le système (le Dîn)… C’est comme lorsque nous buvons de l’eau après avoir
mangé…

Pourtant…

Si seulement nous pouvions comprendre le mot « après » dans sa conception religieuse en tant que sous-
dimension après celle qui la précède.

Si seulement nous pouvions percevoir, comprendre la dimension du corps et la faire correspondre


au monde corporel, ainsi que la dimension du monde intermédiaire et la faire correspondre au
monde subtil ?

Si seulement nous pouvions reconnaître le Seigneur dans notre conscience comme nous Le verrons dans
l’Au-delà (âkhirat), et réaliser son sens.

Si seulement nous pouvions comprendre que « Seul le Créateur subsistera « après » la disparition de la
création… Si seulement nous pouvions réaliser, où, quand et « après » la signification du verset : « Tout ce
qui est sur terre est voué à la finitude, Seule demeurera la face (wajh) de ton Seigneur »…

Si seulement nous pouvions comprendre que le verset « inna allâha yaf‘alu mâ yashâ’ » « Allah agit
toujours en Maître Souverain », ne signifiait pas « Dieu fera ce qu’il voudra »…

Si seulement nous pouvions savoir où trouver le « Fâtir », dans l’espace ou ailleurs, et où en notre
« fitrat » ?

Si seulement nous pouvions réaliser ce que signifiait : « Après » « ma » mort, toute chose mourra ( ?), tous
les Rusul s’évanouiront, et Hz. Muhammad ‘alayhissalâm lui-même sera retrouvé à demi conscient sur le
trône (‘arsh) ?

En un mot, si seulement nous pouvions entreprendre une réévaluation des sens de tant d’« après » sous
une persepective autre que celle où l’usage a confiné ce mot.

Qu’adviendra t-il alors selon vous ?

A quel genre de compréhension du monde (dunyâ) et de l’Au-delà (âkhirat), serons-nous confrontés ?

Quel est le genre de compréhension de ce monde-ci et du monde de la tombe qui nous sera ouvert ?

Quel est le genre de concept d’Enfer et de Paradis qui nous sera dévoilé ?
Comment comprendrons nous « après » quoi, où et comment nous verrons l’Un dénoté par le
nom « Allah » ?

Pardon mes amis, je me suis enrhumé aujourd’hui ! J’ai une forte fièvre et je suis sous injection depuis
hier… J’ai écrit ces quelques lignes alors que j’étais encore en fièvre, afin de ne pas laisser cette colonne
vide aujourd’hui…

Si j’ai fait des erreurs, pardonnez-moi, pour ma forte température !

Inshallah, j’écrirai des choses que vous pourrez apprécier davantage lorsque j’irai mieux…

Donnez lui comme nom, la colonne du jour…

09.08.1998

New Jersey, US A

***

EST-IL SI DIFFICILE ?

Est-il si difficile de comprendre de véritables faits ?

Est-il si difficile de voir et de reconnaître facilement la valeur de certains faits tels qu’ils sont, alors que nous
les lisons, nous les mémorisons et en discutons tant de fois ?

Est-il difficile de saluer le monde et de gouverner en disant « que la paix soit sur vous » et de se tourner
vers l’Au-delà où chacun de nous passera et de se tourner vers « Allah » ?

Allons-y ! Considérons maintenant, tout cela, de nouveau !

Un gouvernement est une organisation établie par le peuple en vue de servir et de protéger les
droits des gens. Ce n’est pas un établissement divin, mais plutôt une institution sujette aux
modifications de l’homme à tout moment.

Il ne peut pas y avoir de religion de gouvernement ! comme il ne peut y avoir de gouvernement de


religion !

Etant un corps administratif dont les membres sont élus par les gens, un gouvernement est une
institution fondée pour servir son peuple, en sorte que son devoir est de protéger les vies et les
droits du peuple et de leur offrir les mêmes services, sans distinction de croyance, de langue, de
race et de couleur.
C’est une trahison de la part de ceux en qui la confiance a été mise pour gérer les biens, d’user de ce
pouvoir administratif à des fins personnelles (qu’elles soient d’ordre matériel ou spirituel).

Un gouvernement n’a, en aucun cas, le droit ou l’autorité d’imposer une croyance religieuse aux gens ou de
les forcer à la pratiquer.

Un gouvernement doit garder une même distance vis à vis de toute croyance des gens.

Un gouvernement est obligé de fournir aux gens les moyens de vivre librement comme ils le croient,
outre leur protection de toute forme de pression qu’une croyance peut exercer sur une autre.

Un gouvernement est obligé de respecter à tous les niveaux, toute conduite des gens résultant de leur
croyance, à condition qu’ils ne violent pas les droits des autres.

Servir le peuple est la sagesse dans l’existence d’un gouvernement !

C’est une organisation établie pour servir le peuple et ne peut maintenir les activités qui ont pour
but d’exercer la pression sur les gens ou de fournir des avantages à certains groupes.

Un gouvernement qui dévie de l’objectif de servir la société entière perdra la légalité !

Un gouvernement ne peut exiger des gens ce qui va à l’encontre de leur croyance, pour quelque
raison que ce soit.

La Religion est le Système et Ordre créé par ce que dénote le nom « Allah ».

Ce Système et Ordre permanent a été communiqué à l’humanité à travers l’Envoyé d’Allah, et les gens ont
été prévenus afin de se préparer convenablement à la vie éternelle dans la dimension de « l’Au-delà », s’ils
croient en sa réalité.

Le respect de ce qui est attesté dans le Coran, permettra aux gens de jouir de la félicité dans la vie de l’Au-
delà, s’ils ont eu la foi et ont accompli leurs actions en toute sincérité (a‘mâl çaliha), mais s’ils
agissent autrement ils souffriront les tourments.

En outre, en ce qui concerne la Religion communiquée, les êtres humains doivent cesser de chercher
un dieu quelque part là dehors, et réaliser plutôt ce que le nom « Allah » dénote, dans leur propre
origine et vivre ainsi l’effet d’une telle réalisation, c’est-à-dire en tant que « calife » sur terre.

La Religion n’exige pas d’une personne l’exercice d’une pression sur les autres ! La religion est une
proposition et un avertissement que le Rasul adresse à toute personne douée de raison. Ceux qui le
souhaitent le prendront au sérieux, y méditeront et mettront ses exigences en pratique ; tandis que ceux qui
ne le souhaitent pas, l’ignoreront et souffriront le résultat de leur conduite dans la vie de l’Au-delà !

La religion ne s’adresse pas aux gouvernements et ne les rend pas responsables, elle s’adresse aux
personnes à titre individuel !

C’est seulement la vie de la personne qui se prolongera dans la vie de l’Au-delà. Par conséquent, ce sera la
personne en tant qu’individu, qui doit se préparer à la vie après la mort étant donné que son passage à l’Au-
delà sera individuel !

Ce n’est pas aux gouvernements que la religion s’adresse. Cependant un gouvernement doit servir les gens
qui croient, sans discrimination !
Un gouvernement n’a, en aucun cas pouvoir d’interférer dans la croyance d’un citoyen ; cependant,
ses lois et exécutions doivent être ajustées selon le désir public, en évitant toute violation des droits
individuels.

Les peuples et les gouvernements doivent reconnaître le fait que chaque action qui est faite sous la
pression aura un résultat contraire et se retournera contre celui qui aura utilisé la force !

Les gens doivent être bien informés du sens véritable de la religion, mais ils doivent rester libres de faire
leur choix de pratiquer ou de négliger les exigences de leurs croyances.

En ce qui concerne l’information fournie par la Religion de l’Islam, chaque personne subira la mort et
continuera de vivre jusqu’au jour du Jugement Dernier dans l’un des mondes de la tombe, jusqu'à ce qu’ils
aient accès à une nouvelle dimension de vie consécutive au Jugement Dernier. Ensuite, chacun passera
par la dimension désignée par l’Enfer, avant qu’un certain nombre de croyants, seront sauvés de cet
environnement et auront accès à l’autre dimension qui est celle du Paradis !

L’accès d’une personne au Paradis ne dépend pas de ses actions mais de sa foi (îmân) en premier lieu,
outre sa façon de penser et de pratiquer sur la base de cette foi ! L’imperfection des pratiques n’implique
pas l’infidélité de la personne qui n’est d’ailleurs pas chargée d’accomplir ce qui est au-delà de ses
capacités ; cependant elle subit le résultat de son manquement à les accomplir.

Toute action pratiquée sous la pression [ou une autorité extérieure] est de l’hypocrisie
(munâfaqa). La religion de l’Islam propose aux gens d’accomplir des actions résultant de leur foi fî
SabîlAllah, avec une sincérité profonde. La foi d’une personne est en danger si elle utilise la force
dans les questions religieuses, car elle aura risqué de mourir dans l’infidélité !

Il y a deux niveaux de foi (îmân) pour les musulmans (qui acceptent la Religion de l’Islam selon le degré de
leur entendement)...

a) Eviter les moindres tourments de la vie après la mort et atteindre la paix infinie dans l’autre vie !

b) Atteindre ce qui est dénoté par le nom « Allah » en tant que sa propre vérité et atteindre une vie
éternelle en réalisant Ses traits de caractère !

Tous les deux peuvent être actualisés par les pratiques accomplies seulement dans ce monde. Il n’y a rien à
exécuter ou à rectifier dans l’Au-delà. Aucun des Anbiyâ’, Rusul ou saints ne peut accorder une récompense
pour une pratique qui a été omise dans ce monde-ci. Il n’y a rien qui indique que la station d’une personne
peut s’élever dans l’Au-delà (âkhirat) au moyen d’intercession (shafâ‘at) ! La personne sera à peine passée
dans la dimension de l’Au-delà qu’elle réalise le fait que la durée de sa vie n’a été que de quelques minutes,
ou même moins par rapport au système d’évaluation de cette dimension. Elle verra alors que la seule
occasion qui lui ait été donnée pour obtenir ce qu’elle voulait n’était possible que dans ce monde et elle
regrettera amèrement de n’avoir pas pratiqué toutes les actions requises en ce bas monde lorsqu’elle
s’apercevra qu’il n’y a plus aucune possibilité de pallier cette défaillance par des pratiques additionnelles ;
elle souhaitera retourner au monde tout en réalisant que malheureusement, cela est également impossible.

C’est pour cette raison que chacun a besoin de pratiquer convenablement afin d’atteindre ce qu’il veut
dans l’Au-delà, s’il y croit, tout en assurant sa survie ! Chacun recevra la récompense seulement en
proportion des actions qu’il aura accomplies.

Puisqu’il en est ainsi, les croyants devraient éviter d’accomplir des actions dans le seul but de satisfaire leur
désir pour un sultanat, une autorité, un prestige aux yeux des gens ! et devraient plutôt essayer de se
préparer pour la félicité d’une vie éternelle après la mort et servir les gens qui les entourent afin de leur
apporter la paix et la félicité.
Les croyants (mu’min) ont besoin de savoir qu’ils sont venus au monde pour connaître « Allah » et
pour vivre l’effet d’une telle connaissance, outre leur préparation à la vie éternelle après la mort, tout
en partageant leur savoir avec les autres. Ils n’ont pas de temps à perdre dans des querelles ou
disputes.

Il n’y a pas de personnalités religieuses, d’autorités ou de classes dans la Religion ! Les gens qui partagent
leur connaissance sur la Religion avec d’autres fî SabîlAllah (sans attendre en retour un gain matériel ou
spirituel), peuvent cependant être considérés...

Toutes les autres attributions [estimation] et classifications ne sont que le produit des gens... Les Saints
(awliyâ’) sont connus d’Allah seulement et nous ne pouvons formuler que des suppositions à leur propos !

Il n’y a donc rien d’autre que l’information et la conduite qui comptent pour nous !

Pour avoir mal compris le fait que ce sont seulement leurs propres oeuvres qui les sauveront, les gens en
sont arrivés à ruiner leur vie d’ici-bas et leur vie éternelle durant des siècles, dans l’attente d’un mahdi... Le
seul moyen rationnel est de consacrer sa vie à atteindre la connaissance et tirer avantage de cette
connaissance au lieu d’attendre un sauveur !

La connaissance d’une personne peut lui être bénéfique, si celle-ci est bien comprise et dûment appliquée...
Cela doit toujours être gardé en mémoire.

Libérons les gouvernements afin qu’ils accomplissent leurs fonctions seulement comme il se doit, en tant
qu’organisations au service des gens...

Libérons les gens afin qu’ils vivent les exigences de leur foi sans restriction et sans violation de leurs droits !

26.7.1998

New Jersey, US A

***

L’UNIVERS ET VOTRE COCON

s un gigantesque groupe d’autres, à coté duquel la population humaine entière du


monde ne sera même pas comparable à une petite colonie ! Si vous ne réussissez pas à
acquérir les ressources nécessaires à cette place, vous périrez et vous brûlerez là-bas
! Personne ne pourra être questionné là-bas à propos de vos péchés ou de ceux des
autres ! C’est seulement le carburant que vous aurez pris de votre monde qui ne quittera
pas votre corps là-bas, et vous serez brûlé dans un tel monde qui est le vôtre !

Croyez-moi, j’écris tout cela, non pas dans le but de vous effrayer, mais dans le but de
vous faire réfléchir et donc de vous prémunir ! Je ne dis, non plus rien, d’autre que ce qui
a déjà été mentionné avant moi ! J’essaye seulement de vous faire réaliser quelque chose
selon ma compréhension, en utilisant un moyen d’explication courant.
Car ce jour là, saisi par les mains des autres et plein de regrets à cause des journées
passées à agir contre moi ou contre les autres, ni vos fonds, ni ceux qui vous sont chers,
ni toutes les richesses de ce monde ne vous seront d’aucun profit. Si vous brûlez en ce
monde pour une raison ou une autre, sachez que votre feu sera beaucoup plus féroce
sur le gril des autres, là-bas.

Allons-y mon ami ; sortez de votre cocon ! Réalisez les faits universels !

Purifiez-vous des conditionnements, des jugements de valeur générés par vos


conditionnements ainsi que du sentimentalisme que ces jugements engendrent, et qui sont
à la base de votre feu !

Ils sont en quelque sorte les carburants répandus dans vos cellules, qui s’enflamment à la
moindre étincelle et vous mettent alors en feu ! Si vous ne vous libérez pas de ces
carburants dans ce monde, votre corps se transformera en charbon en brûlant sur le gril,
puis reviendra plus tard sous une autre forme ; et au fur et à mesure des nouvelles
circonstances, vous brûlerez et brûlerez encore sur le gril des autres !

Ayez un comportement digne de votre statut de Calife et actualisez les qualités requises
pour un tel Califat, ou alors perdez toute votre vie à imiter aveuglément les autres. Il
ne tient qu’à vous de choisir entre le plaisir de ce qui sort de votre bouche, ou ce qui sort
de votre esprit ! Chacun de nous a la liberté de transformer sa vie en enfer. C’est le
Système et Ordre d’Allah, qui ne change jamais.

7.3.1999

NJ - US A

***

UNE SI GRANDE FOULE

Savez-vous comme la foule est grouillante dehors ?

Et comme elle est bruyante aussi ?

Je ne sais pas ce que le mot « dehors » veut dire pour vous, mais ma perception de « dehors » est très
grouillante et très bruyante !

Il y a un animal ressemblant à un rhinocéros, mais sa tête est comme un fourmilier ! Il a un dos formé de
couches ! Seuls les microscopes extrêmement puissants peuvent les détecter ! Bien que nous vivions
normalement sous la même pression atmosphérique, elles peuvent vivre dans le plus haut degré de
pression que les humains aient connu. Ils peuvent survivre dans une pression atmosphérique jusqu’à 4000
degrés, et ils ne représentent qu’une goutte parmi un océan d’êtres vivants…

Il y a des créatures similaires vivant sous nos cils et même à l’intérieur de noyeux…
Oublions les créatures qui vivent dans nos oreilles, sous nos aisselles ou dans chaque orifice de notre
corps, qui deviennent leurs cités, leurs villes où elles naissent, grandissent et meurent…

Laissons de côté également tout ce que nous désignons par bactéries et virus…

En un mot, oublions tout ce que nous percevons avec nos cinq sens…

Et considérons-nous par rapport à celles dont nous n’avons jamais conscience !

Vivons-nous réellement dans l’espace, sur terre ? ou vivons-nous à l’intérieur de l’oreille de quelqu’un ou un
œil que nous ne pouvons pas percevoir ?

Ou alors, considérons le nombre de formes de vies qui peuvent exister et que nous ne pouvons pas
voir ni percevoir, dont nous ne connaissons pas la taille, le poids ou la mesure selon leur unité de
mesure, et que nous ignorons aussi vivre parmi nous ! ! !

Nos estimations avec nos cinq sens physiques nous bloquent sans cesse ! Si seulement nous pouvions
savoir ce que les Sciences Médicales n’ont pas encore réussi à connaître !…

Avez-vous jamais considéré notre place à une échelle allant du point de la conscience au plus bas niveau
du microcosme, jusqu’au point de la conscience au plus haut niveau du macrocosme ? Où sommes-nous
insérés sans être vus, et entre qui ?

Qui nous regarde et dans quel but, comment nous considèrent-ils ? Quels sont ceux qui ne sont même
pas au courant de notre existence ? Qui sont ceux-là qui ne sont même pas au courant de nous, qui sont-ils
ceux-là qui aient jamais pu être ainsi ?

Dans quelle partie d’une cellule, désignée par ovule, qui reçoit le sperme dans l’utérus d’une mère, est
inscrite l’information concernant le sort de mes yeux, de mes oreilles, de mes cheveux ? Où est inscrite
l’information concernant mes cordes vocales, quant à leur développement et au son qu’elles émettront ? Où
ont-elles été inscrites dans cette cellule et en connexion avec quels programmes, et en effectuant quelles
fonctions les cellules voisines de celles de mon cerveau feront-elles usage des cellules de mon cerveau ?

Quelqu’un de stupide ne peut pas comprendre « le destin » (qadar) !

Un fou ou un ignorant niera cependant le « destin » !

Il y a une expression « jâhil aljuhalâ’ », qui veut dire « l’ignorant des ignorants » ! Je pense qu’elle
s’adresse à ceux qui nient le « destin » !

Un tel système de « prédestination » qui a été, de nos jours, mis en lumière par la découverte des sciences
génétiques, confirme que le déni du « destin » n’est autre que la manifestation d’une caractéristique
particulière à ceux-là que l’on désigne par « jâhil aljuhalâ’ ».

Les gens rétrogrades qui ne peuvent pas se défaire de leur concept de « dieu », ont une image d’un
document de « prédestination » écrit là-haut pour le bas peuple sur terre, avec des stylos extraordinaires,
peut-être même incrustés de nacre, à travers les ordres envoyés par celui qui est assis dans un fauteuil
royal de haute qualité ! Et qui plus est, ils ignorent tellement les paraboles et métaphores dans leurs
explications, qu’ils vont jusqu’à raconter que « l’instrument à écrire » du verset de RasûlAllah était fait
de bambou ( ? ! !)

Que la lumière (nûr) de RasûlAllah, Muhammad Mustapha ‘alayhissalâm soit la nôtre !


Qu’il nous soit aisé de comprendre le Rasûl d’Allah ! Puissions-nous parvenir à comprendre ses
versets, paraboles et explications métaphoriques !

Puissions-nous comprendre que les univers dans l’univers sont le « Bâtin » du « ‘ilm » d’Allah qui se
manifeste dans l’ordre physique ! Que cette connaissance puisse être perçue par celui qui en est
apte.

Voyons ce que veut dire « rien d’autre que Lui qui contemple ».

Réfléchissons d’abord à ce que la prédestination génétique telle qu’elle est perçue par les cinq sens, peut
vouloir dire dans le domaine physique en tant qu’extension de…

Essayons de comprendre de quel genre de prédestination en dehors de notre perception à travers nos
cinq sens, la prédestination génétique du domaine physique provient-elle ?

Où sont les profondeurs dimensionnelles ?

Où se trouve ‘ilm al-azal, la science de la préexistence, de l’éternité ?

Qu’est-ce que l’instrument à écrire ?

Qu’est-ce qui est en train de s’écrire ou a été écrit ?

Quelle est le rapport de la dimension « spirituelle » au-delà du physique, avec la chaîne « génétique » et les
anneaux de cette chaîne ?

Où cette chaîne commence-t-elle et où se termine-t-elle, et à quel anneau de cette chaîne nous trouvons-
nous ?

Si toutes mes présentes caractéristiques sont évidentes dans l’ovule qui a été fécondé, où donc mon
destin a-t-il été écrit avant l’apparition d’une telle cellule, et que quelqu’un qui a vécu plusieurs
siècles auparavant (selon nous) était à même de connaître, de dire et de prévoir ma naissance et ma
fonction sur terre ?

D’où donc Nostradamus a-t-il reçu des informations ?

Quelles sont les ressources, comment, d’où et dans quel but ont-elles été acquises ?

Qui sont ces « autres » « là dehors » ou « en dehors de nous-mêmes » ? Où est ce « dehors » ?

Avec qui serons-nous ou parmi qui vivrons-nous plus tard, lorsque nous aurons quitté la dimension
présente pour l’Autre ? Où sera alors le « dehors » ou « l’en dehors de nous-mêmes » ?

Est-ce que ces « autres » sont les seuls à être appelés « jinns », dans les vieux temps ? Ou alors, ce nom
désigne-t-il une série d’êtres conscients, mais nous, nous assignons ce nom à un groupe particulier d’êtres
à cause des limites de notre perception ? Si tel est le cas, qui d’autre est « là dehors » ?

Qui sont ces « autres » qui vivent en enfer et qui absorberont des millions de nos mondes et qui les
effaceront, à quoi ressemblent-ils ? Qui sont encore ces autres « autres » qui vivent parmi nous, et nous
entourent de tous côtés ?

Ces « autres » qui vivent dans des centaines de millions d’enfers dans la galaxie entière ?
Et tant d’autres encore… Ces « autres » au-delà du paradis des hommes, pour qui de tels concepts ne
veulent rien dire du tout !

Mes chers amis, nous sommes engagés dans un voyage vers le cœur d’un mode de vie qui s’ouvre
sur l’éternité et qui est impossible à comprendre par à un esprit engagé dans la vie de ce
monde. Nous ne sommes capables de comprendre ni le commencement de l’univers duquel nous
provenons, ni la fin de la dimension future. Vous allez quitter tout ce à quoi vous étiez liés, desquels
vous dépendiez et pour lesquels vous avez tout sacrifié durant toute votre vie ; vous vivrez dans un
monde tout à fait nouveau, parmi « d’autres » tout à fait nouveaux et vous continuerez à vivre en
fonction des ressources que vous avez acquises dans ce monde.

Pensez-y sérieusement à la lumière de ces faits ! Comment êtes-vous préparés à une telle
vie ? Qu’est-ce qui a été facilité pour vous par votre « destin » ? Se préparer pour ces conditions ou agir en
sens contraire ? Si la préparation vous a été facilitée, et si vous êtes capable de vous préparer, soyez
heureux, mon bien béni ami ! Si vous n’êtes pas capable de vous préparer, je n’ai alors plus rien à dire dans
ce cas !

18.3.1999

***

DIEU DES PRISONNIERS DE COCONS

C’est l’un de mes épisodes préférés, duquel je tire de bonnes leçons.

Réputé pour sa justice, le Calife ‘Umar a dit :

« Nous avions l’habitude d’adorer des idoles avant de LIRE l’Islam ! Nous faisions des galettes
d’idoles à chaque fois que nous devions commencer un voyage ! Nous placions ces dieux en face
de nous et nous les adorions en cours de route ! Ensuite, lorsque nous avions faim, nous les
mangions ! A présent je souris lorsque je me rappelle ces jours… ».

Je ne sais pas comment je pourrai expliquer, que ceux qui changent leur monde sans au moins briser leur
cocon et passer leur tête au travers, pour voir la véritable universalité, auront en fait quitté leur monde sans
en avoir rien changé !

Ils ont grandi dans leurs cocons avec leurs dieux de galettes, dans le village ou dans le quartier de ceux qui
engrossent ou donnent naissance ! Vous avez aussi été élevés par eux ! Vous avez été élevés avec des
galettes ! Vous avez grandi avec la sainteté de leurs berceuses et la piété de leurs contes !

Vos valeurs fondamentales consistent à faire comme eux, c’est-à-dire, comment manger mieux et comment
jouir au maximum du sexe. Vous adorez à cause de vos craintes, et vous attendez des faveurs d’une
galette, c’est-à-dire votre dieu que vous avez mis sur un piedestal !
Puis, un beau jour vous tombez sur un homme Sage qui vous fait réaliser qu’il n’y a pas de dieu ! Mais vous
n’avez pas pu comprendre, saisir « ce qu’Allah est », et vous devenez ainsi le dieu de votre propre cocon,
étant donné que vous ne pensez qu’à manger, qu’à boire et à faire l’amour ! Vous avez été sauvé du
concept de « dieu » mais vous avez été l’esclave de milliers de dieux divers, depuis l’idole manger-boire-
sexe jusqu’aux idoles socialement admises !

Les humanoïdes créent des dieux dans leurs cocons et la sainteté dans leurs environnements ! Les
imitateurs (muqallidûn) les suivent et acquièrent de nouveaux dieux en vogue ; puis ils deviennent les
serviteurs et esclaves de ces dieux qu’ils ont créés de leurs propres mains !

Depuis le moins dangereux, disons depuis un chanteur, jusqu’au plus dangereux, comme les dictateurs, qui
dictent les fondements, les chefs religieux et les innombrables dieux, ce sont des saints intouchables ! Mais
le jour viendra où une ère disparaîtra et ces galettes seront aussi mangées !

Le monde des humanoïdes a été établi sur l’adoration de leur seigneur, leur dieu, en mangeant, en buvant
et en s’accouplant. Ils ne peuvent pas comprendre ce qui est au-delà de tout cela ! L’imitateur se joint aussi
à eux, et il s’en réjouit, car il s’imagine, qu’imiter les humanoïdes est un don [une prise de conscience] qui le
rend supérieur !

De l’autre côté, l’homme sage, qui a, au moins une fois, sorti sa tête du cocon et LU les faits universels
de l’Islam et a réalisé la réalité de la vie ainsi que la sienne, n’a besoin ni du respect, ni des opinions des
humanoïdes ou des imitateurs ! Les hommes sages sont ceux qui font le meilleur usage de leur temps dans
leurs cabines, en contemplant le monde hors des cocons, et en essayant de comprendre« Allah » un peu
mieux à chaque souffle. Ils ont rarement un nouvel invité ; tout juste un voisin dans les environs. C’est que
les habitants de cette montagne sont très limités en nombre…

Ceux qui habitent au haut de la montagne sont en quantité extrêmement limitée. Car le nombre de cerveaux
qui ont pu se libérer de la dépendance des humanoïdes et des imitateurs (muqallidûn) et se détourner de
leur (dajjal) paradis éphémère, est rès limité. Les hommes sages se sont libérés des dieux ! Ce sont
les SERVITEURS d’Allah [Seul] ! Le crédit qu’accordent les gens aux dieux ne veut rien dire pour eux ! Ils
ne recherchent le respect de personne et ne tolèrent pas que les gens viennent se prosterner devant leur
porte en signe de révérence ! Ils ne font, pas du tout, attention si les gens de la société les acceptent ou
pas ! Ils sont comme les voyageurs dans ce monde qui font une halte sous un arbre pendant un moment
puis reprennent la route… Ils abhorrent les rangs et privilèges, et refusent tout titre de sainteté attribué par
les imitateurs !

Les hommes sages observent ces imitateurs qui font du concept de l’universalité une notion de leur
village puisqu’ils ont grandi au milieu de conditionnements de ces engrosseurs et de ces enfanteuses et que
leurs cerveaux sont bloqués par les jugements propres à leurs villages ! Ils disent :

« On ne peut que les remercier ! Si ce n’était eux, que serait la situation de ces humanoïdes et de ces
imitateurs ? Que Dieu ( !) les garde là où ils sont !… ».

Les gens créent la sainteté, créent les dieux, créent les lois et les règles !… Et puis ils invitent les gens à
servir au mieux ces dieux !

Mais les créateurs de ces dieux s’en servent pour leur divertissement en tant que dieux de leurs
communautés dès qu’ils se trouvent seuls. Ils tirent ainsi profit de leur peuple, ainsi que des gens de leur
famille et de ceux qui ont une grande estime pour eux. Les Dieux dans une communauté servent de dîner
aux puissants de cette communauté.

Ceux qui génèrent la piété et la sainteté, dévient tous les faits communiqués par les hommes sages du
passé et les Rasûls, et font leurs propres jugements sur la base d’une telle déviation !
L’argent est le plus grand des dieux ! Ses serviteurs sont ceux qui l’ont totalement acquis. Puis vient le sexe
en tant qu’un des plus grands dieux ! Recherchés dans chaque maison, les idoles de ces dieux sont
disponibles dans tous les cocons. Ils sont toujours adorés à l’intéreur des cocons ! Un cocon sans eux ne
peut pas être pris en considération ! Ils consomment tout le temps et tout le monde de certains ! Ces gens là
peuvent faire leurs courses ou être à leur ordinateur, mais ils visent toujours l’adoration de leurs dieux !

Il leur semble difficile et même impossible de reconnaître l’universalité en dehors de leurs cocons, de briser
le cocon pour laisser au moins une fois leur tête sortir et voir les réalités. Reconnaître :

Que le soleil se couche ou se lève…

Que les concepts de lever et coucher ont été nécessairement générés par la rotation de la terre à laquelle
nous sommes liés…

Que ni les larmes d’un crocodile versées tout en mangeant sa victime, ni celles d’un lion chassant, ne le
sont parce qu’ils ressentent de la pitié ; et qu’il n’y a pas de place pour le concept de pitié dans la nature…

Qu’une pomme ne tombe pas sur le sol par amour pour le sol…

Que les désirs sexuels ne sont rien d’autre que des instincts hormonaux…

Que l’amour et l’admiration ne sont pas les mêmes ; de même que le désir de céder votre être entier à votre
bien-aimé et le désir de posséder ce que vous admirez.

Que toute la piété et la sainteté ne voudront rien dire en tant qu’être ou valeur après avoir abandonné le
cocon.

Que les conditionnements sociaux ne sont rien d’autre que gouvernement de ceux qui désirent en général
tirer profit de la société à des fins personnelles…

Que le véritable univers pour « l’être humain » au-delà du cocon est le royaume de la conscience et de la
connaissance…

Que la sagesse ne peut être acquise en étant l’esclave (serviteur) d’un autre esclave…

Que les hommes sages apprécient davantage les imitateurs conscients dont le but est d’être de véritables
« humains », par la compréhension de ce qui est dit, et par la réalisation des faits, plutôt que les masses
d’imitateurs qui se prosternent devant eux…

Que ces humanoïdes et imitateurs qui vivent pour leur propre intérêt et gains physiques, ne pourront jamais
quitter leurs cocons, même après avoir changé de dimension.

Qu’il n’y a pas d’intercession (shafâ‘at) provenant d’un homme sage autre que l’évaluation de sa
connaissance, que personne ne pourra tirer l’autre de son bras pour le faire asseoir sur une chaise, ni lui
faire quitter l’enfer, et que le seul moyen d’y échapper et d’atteindre des degrés de réalisation, c’est
d’apprécier et de faire le meilleur usage de la sagesse.

Que le fait de stocker l’information dans la mémoire, n’est pas sagesse.

Qu’une vie passée à adorer de saintes galettes et dieux sans quitter les cocons, est une perte irréparable…

Que seuls les « véritables êtres humains » sont créés pour « Allah », car il leur a été facilité de se détourner
des galettes et des seigneurs-dieux, et de se tourner vers « Allah »…
Que ces « non-êtres humains » resteront esclaves de l’argent et du sexe et passeront leur vie entière dans
leur cocon, même après avoir changé de dimension ; ils n’auront rien gagné d’autre que la perte de toute
une vie avec les contes de sagesse…

Que les actes animalesques tels que les mensonges, les supercheries, les commérages, les insultes, sont
retrouvés chez les imitateurs, et bien que ces derniers puissent être comparés à la sagesse (intelligence)
des ordinateurss, ils n’ont aucune relation avec la vie d’un véritablel homme de sagesse…

Que les concepts d’autorité politique, religieuse ou culturelle, créés et sanctifiés, ne peuvent être autre
chose de plus que des galettes…

Que celui qui ne peut pas « mourir avant que la mort ne le surprenne » et ne peut pas être ramené à la
sagesse, ne pourra pas prendre part à l’universalité !

Que la sagesse (discernement) est un mode de vie et ne doit pas être confondu avec la sagesse
(intelligence) de l’ordinateur.

Que les explications des hommes sages du passé, qui sont désignés par les Gens d’Allah (ahlullah), ont
également été déviées de leur sens originel, et ont été sanctifiées, et par conséquent transformées en
galettes…

Il sera si difficile d’expliquer aux êtres non-humains ou aux imitateurs que tant de galettes sociales et
individuelles ne vaudront rien une fois qu’elles auront été mangées, tel que je l’ai entendu…

Si nous avons commis une erreur, veuillez-nous la pardonner, c’est un lapsus qui est à mettre sur le compte
de notre indigence spirituelle !

5.2.1999

NJ - US A

***

IMPOSSIBLE

Il est impossible à un « humanoïde » de comprendre et de vivre l’effet des traits particuliers aux « êtres
humains » !

La vie entière des humanoïdes est basée sur les instincts ou sur l’imitation des « humains »… Ils ne
peuvent jamais percevoir le monde intérieur d’un « humain » ! En croyant que les humains sont comme
eux, ils jugeront les autres de cette manière…

Le monde de l’humanoïde est basé sur son « ego » et son « corps physique » ! Son but est de mieux
vivre, manger et boire plus et mieux, avoir différents partenaires et posséder de plus en plus. Pour y
parvenir, il considère toutes les voies possibles permises.

Le seul élément restrictif pour un humanoïde, c’est sa « peur » !

S’il n’avait pas peur, il ne connaîtrait aucune limite !


Sa caractéristique principale c’est l’imitation (taqlîd) !

Il est incapable de réfléchir et de comprendre l’Un désigné par le nom « Allah » ainsi que la vie après la
mort !

Par conséquent il se concentrera sur son corps et le monde matériel ! L’argent, le désir de dominer et de
gagner l’estime sont ses principales valeurs.

Bien que manger et boire sont particulièrement importants pour lui, il est inutile de mentionner que le
sexe est au-dessus de tout ! Le meilleur des plaisirs pour un humanoïde, c’est de se procurer une femme et
d’avoir des rapports sexuels avec elle ! L’humanoïde mâle deviendra possessif de sa femme. L’humanoïde
femelle aura également son mari sous son contrôle.

La conception « d’unité » est sous-développée chez les humanoïdes ! Il n’y a pas « d’union », pas de
partage de la vie ensemble, pour eux ! L’humanoïde mâle n’a rien à partager avec sa femelle dans le
domaine des idées ! Sa femelle sera toujours à ses côtés comme un accessoire. Il l’utilisera dans la cuisine,
au lit et parfois même dans son bureau ! Juste à côté de son mâle, la femelle vivra pour la nourriture
seulement, ou alors elle prendra part au statut de son mâle, ou à son porte-monnaie !

S’offrir une « femelle » ou un « mâle » d’une manière ou d’une autre et avoir des rapports sexuels ! Dominer
l’autre ! Obtenir l’autre avec des moyens financiers, des propriétés et des statuts !

C’est à ce prix qu’ils achèteront des « femmes », tout comme on achète des maisons, des voitures, ou ils
s’en iront à la poursuite d’une femelle !

Un humanoïde a habituellement une « femme » ou une « femelle » en sa possession, dont la vie est passée
entre une cuisine et un lit !… Ou un « mâle » qui fait la navette entre le bureau et le lit !

Dans son incapacité à avoir son mari sous son contrôle, la femelle le supplie ainsi :

« Même si tu en as marre de moi et que tu vis avec d’autres femmes, je t’en prie, ne me quitte pas ! Reviens
encore !… Tu peux aller chez d’autres, fais comme tu veux, mais reviens encore chez moi plus tard ! ».

C’est une femme qui a perdu toute personnalité et qui est dans le plus grand désespoir. C’est une propriété
qui supplie son possesseur (maître) ! C’est la déchéance totale de la dignité humaine !

Les humanoïdes admirent et font n’importe quoi en vue de posséder.

Ils n’ont rien à partager avec leurs mâles ou femelles provenant de leurs cerveaux ou de leurs esprits ! Ce
sont les organes seulement qui sont partagés.

Cependant les « humains, ont, eux, des partenaires – des compagnons – avec qui partager leurs vies,
leur monde, leurs coeurs, leurs esprits et pensées.

Les « humains » aiment réellement !

La conception du partage équitable chez les « humains » n’est pas existante chez les humanoïdes.

Ces pauvres créatures qui manquent de développement, n’ont aucune considération pour tout ce qui est
autre que possession, domination et prix à payer pour posséder !

Les humanoïdes croient, à cause de leur « corps humain », que ce sont là, des qualités « humaines » que
de dominer comme des lions, de s’emparer des choses comme des hyènes, de collecter comme des
fourmis, de ruser comme des renards, d’imiter les humains comme des singes et de prendre plaisir à la vie
comme des cochons !

Les humanoïdes défient tout pour posséder de plus en plus !

Les humains, eux, vivent pour partager tout ce qu’ils ont avec leurs partenaires, qu’il soit d’ordre
matériel ou d’ordre spirituel, et mis à part cela, chacun suit simplement sa propre voie.

Les humanoïdes peuvent êtres volontaires pour donner leurs organes, mais ils ne peuvent pas partager leur
argent ! Quel est la valeur d’un organe à côté de la valeur de l’argent à leurs yeux ?

Les humanoïdes soutiennent le droit de propriété au moyen de lois et de violence. Les humains, quant à
eux, se soutiennent tant qu’ils ont quelque chose à partager.

Les « humanoïdes » vivent avec une mentalité « tribale » ainsi que des règles tribales !

Les « humanoïdes » sont despotes et tyranniques !

Les « humains » sont cependant, civilisés.

Les « humains » ne contraignent pas, ne tyrannisent pas ; ils font seulement des propositions…

« L’IMITATION » (taqlîd) est le principal élément de la vie des humanoïdes. Même s’ils manifestent un
intérêt pour la religion, c’est un intérêt basé sur l’imitation… Même s’ils manifestent un intérêt pour
le Soufisme, c’est toujours par l’imitation…

Leur cerveau est sous développé bien qu’ils puissent faire preuve de finesse dans la recherche d’eux-
mêmes ! Ils ne peuvent pas créer quelque travail que ce soit en relation avec les sujets nécessitant une
profonde réflexion. Ils ne peuvent pas prendre de décision, ni ne peuvent détécter ce qui est vrai. Ils suivent
celui-ci, ou cet autre du passé, et les imitent. Les humanoïdes sont d’une façon générale des imitateurs
(muqallidûn).

Les muqallidûn ne peuvent pas comprendre et ne peuvent pas évaluer les VRAIS
CONNAISSEURS (muhaqqiqûn). Ils connaissent les autres comme ils se connaissent. Pour eux, ceux qui
ne sont pas muqallidûn comme eux ont « perdu la tête ». Ils [manquent de jugement]. A leurs yeux, tout
le monde vit pour l’argent, pour faire l’amour, pour le statut ou quelque but matériel, comme eux-mêmes !

Pour les muqallidûn, la peur de Dieu est identique à l’enfer, c’est pour cela qu’ils s’adonnent parfois à
l’adoration !

Aux yeux des humanoïdes, le paradis est un environnement destiné à y faire l’amour avec houris et les
garçons guilmans. C’est pourquoi ils recherchent le paradis !

S’ils comprennent qu’il n’y a pas de dieu, mais sont incapables de comprendre ce que le nom « Allah »
dénote dans le Coran, ils sombrent totalement dans un monde matériel où l’argent règne en maître. Ils
vivent seulement pour leur satisfaction physique ! Ils poussent les autres à en faire de même… Car, comme
nous l’avons dit, les humanoïdes sont des muqallidûn.

On peut également voir un grand nombre de muqallidûn parmi les « humains » !

Leur religion repose sur l’imitation (taqlîd), leur croyance de même ainsi que leurs remarques !

Si jamais ils mettaient de côté les paroles et la sagesse, qu’ils ont empruntées aux autres, ils ne pourraient
pas trouver un seul mot à dire !
Le raisonnement et la logique ne font pas partie de l’activité mentale de ces gens là (muqallidûn). La
contradiction dans leurs discussions est une caractéristique de base. En quelques phrases, leurs paroles
entrent en contradiction avec elles-mêmes ! Ils nient aujourd’hui ce qu’ils ont dit hier ; car ils savent que s’ils
les admettent, leurs contradictions seraient évidentes…

Ils vivent pour le jour ! Le concept de « l’Au-delà » n’a pas sa raison d’être chez eux !

Un imitateur ne peut pas vivre sans être entouré de gens. Il a toujours besoin de l’argent, du respect et de
l’intérêt des gens… Il passe son temps dans les jeux et les diverstissements !

De l’autre côté, un connaisseur « humain », n’a pas besoin d’eux ! Il a déjà atteint « Allah » dans son
essence et Il lui suffit. Il vit continuellement pour mieux comprendre « Allah ».

Il y a un seul critère pour un connaisseur : Le CORAN ! Il lira en tenant compte de son aspect exotérique et
ésotérique !

Un imitateur vivra pour prendre… Un connaisseur vivra pour donner !

Un imitateur veut posséder… Un connaisseur aime partager !

Un imitateur passera son temps dans les bavardages et les commérages… Un connaisseur fera le meilleur
usage de son temps avec la science !

Un imitateur se concentre sur le monde extérieur ; il ne sait que critiquer les autres… Un connaisseur,
cependant, ne se joindra aux gens que dans le but d’apprendre et d’enseigner la science (‘ilm) !

Un imitateur manquera de tolérance… Un connaisseur est tolérant !

Un imitateur vivra dans ce monde… Un connaisseur vivra dans VOTRE monde !

Que la paix soit sur les connaisseurs !… Qu’Allah apporte la paix aux imitateurs !

30.1.1999

NJ - US A

***

L’AMÈRE VÉRITÉ
J’aimerais que l’on parle, aujourd’hui, de deux questions, même si elles peuvent nous paraître bien
amères…

Ce sont les vérités que je connais, indifféremment du fait qu’elles soient, avant ou après ma mort.

Ces faits, dont j’ai parlé en 1986, dans mon livre intitulé « Les mystères de l’Homme », et que je veux
détailler ici, sont des réalités universelles du Système.

Gardez-les, je vous prie, et si vous voulez, faites-en le plus précieux critère d’évaluation de votre vie.
Pour les gens dont les principaux critères sont l’argent et le sexe, le soi-disant intérêt qu’ils manifestent pour
le Soufisme, n’est autre qu’un PASSE-TEMPS afin de trouver les moyens d’apaiser leur conscience ; il ne
leur fera jamais atteindre le but qu’ils recherchent. Ils ne feront que se leurrer, peut-être avec certains de
leurs amis proches ; et compte tenu de l’ampleur des informations qu’ils ont accumululées, ils en subiront
les frais.

Mes chers amis…

Mawlana Jalaluddin raconte l’histoire que voici :

Un jour, alors que Mûsâ ‘alayhissalâm se promenait, il remarqua en face de lui, un troupeau de moutons et
un berger au repos sous un arbre. Il s’approcha de l’arbre… Il entendit le berger parler à lui-même… Il prêta
l’oreille :

« Ô mon GRAND SEIGNEUR ! Tu es si beau ! Si seulement tu pouvais venir chez moi maintenant, tu
t’appuierais sur mon genou et je t’ENLEVERAIS LES POUX QU’IL Y A SUR TA PEAU ! Je couperais
tes ongles… Je frotterais ta tête et tes cheveux, et je te donnerais à boire du lait de mes brebis. Je te
laverais et je te rendrais propre et pur…

Tu es si beau, si bon et si juste. Comment ce monde pourrait-il tenir debout si ce n’était toi ! Tu nous
observes ! Tu vois nos actions ! Nous ne serons pas en ta présence de sitôt ! Je t’en prie, ferme les
yeux sur nos fautes et pardonne nos péchés !

MON DIEU ! Ne me jette pas dans ton Enfer même si je fais une faute ! Mets-moi dans ton Paradis. Je
t’aime tant, mais je ne peux pas te voir. Quand te verrai-je, je me le demande ?

Mon Grand Seigneur, Tout ce que je désire, c’est de me rapprocher de toi et d’être avec toi ! Je suis prêt à
faire tout ce que tu veux pour gagner ta faveur. Si je ne suis pas capable d’exécuter certains de tes ordres,
pardonne-moi, je te prie ! ».

En vérité, Mûsâ ‘alayhissalâm essayait non seulement d’obliger Pharaon à cesser de revendiquer qu’il était
un dieu, mais il devait également faire face aux bergers.

A votre avis qu’était-il arrivé à ce berger ?

C’est maintenant…

Le Sheikh effendi, dans des couvents !

Le Hodja effendi !

Le Monsieur des universités !

Maintenant que nous avons parlé de Mûsâ ‘alayhissalâm, allons-y plus loin…

Pharaon croyait au pouvoir divin en lui-même, tout comme ses aînés ont compris qu’il n’y avait pas de
DIEU, sur la base de l’information transmise par les anciens… A cause de l’ignorance de ce que le
nom « Allah » dénote…

Pharaon était en état d’INSPIRATION (mulhimah)…

Il s’est vu en tant que « haqq » (Vérité Divine) et les autres comme « non-existants ».

Tous les autres autour de lui devaient être ses serviteurs ! Ils se prosternaient toujours devant sa porte.
Ses serviteurs n’avaient aucune valeur en sa présence.

Il les insultait, les maudissait et les dénigrait en toutes occasions !

Il était légal pour lui de dire des mensonges à ses serviteurs.

Il était légal pour lui de commérer avec les autres sur ses serviteurs et de médire d’eux.

Il accordait des degrés spirituels à ceux qui lui manifestaient de l’estime et le magnifiaient, tandis qu’il
accusait ceux qui manifestaient le moindre irrespect, d’être des hérétiques et les insultait de la manière la
plus sévère.

Il faisait ce qu’il voulait.

Parce qu’il était le Pharaon !

Lui seul était le plus grand…

Pas même les légendaires bibliothèques égyptiennes à qui il doit tout son savoir, n’auraient de
valeur pour lui !

Il était le plus grand !

Toutes les prières de ses serviteurs étaient orientées vers Lui en vue de son adoration et de son
estime.

Sans parler de Çalât, il ne permettrait même pas à ses serviteurs de pratiquer le dhikr !

Seulement lui !

Etant donné qu’il savait qu’il ne vaudrait rien ou ne voudrait rien dire en l’absence de ses serviteurs, il
n’aimait jamais rester seul et ne le supporterait jamais !

Il faisait part de quelques-unes de ces connaissances à ceux qui l’adoraient et leur permettaient aussi de
trouver satisfaction en jouant le rôle de dieu en son absence !

Certains de ses serviteurs qui restaient accrochés à lui étaient devenus comme des calculatrices
éléctroniques stockant l’information !

La connaissance était devenue, rien de plus, que simple information morte, et la vie s’était transformée en
une compétition pour l’argent et la prétention à la supériorité !

Le mensonge était permis, de même que les commérages ainsi que la médisance ! Il n’y avait plus rien du
genre « interdit – illégal » (harâm). Prendre ou saisir le bien des autres était devenu quelque chose de
normal !

La connaissance était réduite à des bavardages et elle était devenue un moyen d’acquérir des gains
matériels ou spirituels.

Lorsque Mûsâ ‘alayhissalâm expliqua les rélités et avertit les gens, Pharaon lança des attaques avec ses
hommes contre lui.

Alors que Mûsâ traversait la mer comme il lui fut inspiré (mulhima), avec ses compagnons qui vivaient l’effet
de la connaissance, Pharaon aussi tenta de le poursuivre en mer avec ses serviteurs.
Mûsâ traversa la mer…ainsi que les croyants…

Quant aux sujets de Pharaon, ils furent engloutis par la mer de l’inspiration, pardon, la Mer Rouge, et ils
disparurent.

Je ne serai pas responsable de ce que vous n’avez pas accompli, pas plus que vous
ne serez responsables de la pomme que j’ai mangée ! Ce que vous faites ne me
regarde pas, et ce que je fais ne vous regarde pas !

Prenez votre chemin… Je prendrai le mien… De même que tout le monde !

Je vous ai déjà communiqué les informations nécessaires en cette journée… Si vous les
jugez utiles, essayez de les mettre en pratique et cessez de vous occuper des autres !

Vous êtes ici, en ce monde, pour atteindre Allah, si telle est votre préoccupation.
Vous ne récolterez que déception en perdant votre temps dans les bavardages et les
médisances.

J’ai écrit le livre DU‘A and DHIKR afin d’expliquer que le dhikr était la pratique la plus
importante et la plus précieuse dans ce monde, autant que ma connaissance me permet de
le dire. Si vous ne comprenez toujours pas l’importance et la valeur du dhikr, je n’ai
alors plus rien à vous dire.

J’ai insisté sur la nécessité absolue de la pratique régulière de l’invocation


PROTECTRICE (du‘a), car du fait qu’elle génère la croissance de la réceptivité du
cerveau, les gens pratiquant le dhikr peuvent entrer en contact avec les jinns sans le
savoir, et ces derniers les transformeront en PHARAON par suite de l’interruption
du du‘a et la compréhension qui leur est inspirée… Mais si vous dites que vous avez un
niveau de connaissance plus élevé et que vous savez ce que je ne sais pas, vous pouvez
ne pas en avoir besoin du tout !

Un lourd d’esprit parmi d’autres a dit :

« Je crois en toi et j’ai confiance en toi, je n’ai donc pas besoin de cette
invocation ! ».

Il ne comprend pas que ce sont les médicaments qu’il prend qui le guériront et non pas sa
confiance au médecin non suivie de la prise de médicaments !

Les compagnons (çahaba) n’avaient-ils pas confiance en Rasûl Allah lorsqu’ils


pratiquaient l’invocation (du‘a) ainsi que les signes qui leur avaient été enseignés !

Les esprits limités…

Les esprits lourds…

Les infortunés…

Ne peuvent pas avoir conscience de la lumière (nûr), l’énergie lumineuse produite dans le
cerveau par l’effet des« prières rituelles » tout comme ceux qui ne pratiquent
pas Çalât comme il se doit ; par conséquent ils abandonnent les prières rituelles ! Il en
résulte qu’ils subissent la perte de leur bénéfice éternellement !
Les aveugles ne comprennent pas le rôle de la pratique du dhikr des noms
(asmâ’) pour la croissance de la capacité du cerveau tout comme ceux qui ne peuvent pas
comprendre l’effet de la méditation par le dhikr avec un esprit réfléchi ; ils abandonnent
donc le dhikr sous prétexte qu’on n’a pas du tout besoin d’apprendre l’arithmétique si l’on
ne doit pas faire des études supérieures !

Ceux qui subissent MAKR de la CONNAISS ANCE, ne comprendront pas comment ils
sont transformés en PHARAON pour être devenus des ordinateurs de Soufisme en
abandonnant l’invocation (du‘a) !

Pour ceux qui cherchent à se montrer, à se divertir et à soulager leur conscience à travers
une ‘umra touristique, il sera trop tard lorsqu’ils comprendront leur déception.

Mes amis…

Peu importe, quel est celui ou celle :

Qui dit que çalât n’est pas nécessaire…

Qui dit que le dhikr n’est pas nécessaire et qu’il ne doit pas être pratiqué…

Qui vous fait changer d’avis quant à la pratique de l’invocation (du‘a)…

Qui ment…

Qui dit du mal en l’absence de gens, les critiquent malicieusement, sème la zizanie
entre les gens (pour rompre leur amitié)…

Qui médit…

Qui assume un haut degré de spiritualité et menace les gens lorsqu’il leur parle…

Tenez-vous à l’écart d’un tel individu, même s’il est l’hôte régulier de ma table…
Celui qui avait trahi ‘Isa‘alayhissalâm était aussi l’hôte régulier de son repas ; gardez
toujours cela en mémoire !

Celui qui défend quelqu’un qui est en désaccord avec ce que j’ai écrit (publié), ne
peut pas être de chez nous !

Dans l’Au-delà, un imitateur (muqallid) n’aura pas sa place à table parmi ceux qui ont fait
leur réalisation spirituelle (muhaqqiqûn).

Ceu qui ne peuvent pas se débarrasser de l’image de « DIEU » dans leurs illusions et ne
peuvent donc pas comprendre ce que le nom « ALLAH » dénote, peuvent croire que les
gens ne seront pas rétribués par le fruit de leurs actions, car ils n’ont pas compris le
Système. Ils tiennent donc pour responsable des événements, CELUI QUI EST LA
DEHORS, sans en être conscients.

Pourtant, chacun subira le résultat de ses propres actions.

Mon ami…
Si vous persistez toujours dans vos illusions après avoir reçu toute la vérité, sachez que ce
sera un péché trop lourd que vous ne pourrez pas racheter, et par conséquent, vous aurez
vous-même fait de votre futur, un enfer !

Les gens peuvent faire des fautes. Si vous vous subordonnez aux gens, vous subirez leurs
fautes également…

Si vous me le demandez, je vous répondrai que vous devez seulement vous soumettre
au Rasûl d’ Allah,Hazrat Muhammad ‘alayhissalâm et à la connaissance (‘ilm) qu’il
nous a communiquée, plutôt que de suivre un être temporaire, mortel comme vous !
Vous devez tracer votre propre chemin sous l’éclairage de cette connaissance et
vous en subirez vous-même les conséquences, sans rejeter la culpabilité sur
quiconque !

Qu’ Allah nous préserve des sheikhs qui se sont transformés en Pharaon, et qu’Il
nous guide sur la voie deHazrat Muhammad !

25.1.1999

Manhattan-NY

***

COMPRENDRE OU FAILLIR

La nature innée (fitrat) en est certainement la cause, mais il est tout de même inquiétant de voir que des
gens que vous aimez ne parviennent toujours pas à comprendre certaines réalités…

Je suis incapable de faire admettre à bon nombre de mes amis que la vie dans toutes ses
dimensions, est un mécanisme magnifique du Système, et que le Dîn al-ISLAM est un nom donné au
mécanisme opérationnel de ce SYSTEME créé par Allah.

« On récolte ce qu’on sème… ».

« Qui sème le vent récolte la tempête… ».

Beaucoup d’autres proverbes comme ceux-là ont été cités par ceux qui avaient conscience de
ce SYSTEME !

Ceux qui l’ont réalisé sont appelés les connaisseurs (muhaqqiqûn) !…

Ceux qui ont fait le meilleur usage de ce « Système » qu’ils ont réalisé, ont été considérés dans le passé,
comme des Dieux dont la demeure est l’Olympe ! De nos jours, ils sont désignés par « walî » signifiant,
« dont le walî (ami) est Allah ». Ils ont connu, trouvé et sont devenus ce qui est en leur intérieur (bâtin) !
Depuis, ils ont tout simplement continué leur vie parmi les gens comme tout être humain, jusqu’à ce que le
but pour lequel ils ont été créés en ce monde soit complètement atteint.

Le Créateur est Allah !

Tous les êtres sont les serviteurs d’Allah !

Cependant, les non-croyants sont ceux qui passent leur vie à lutter contre les serviteurs d’Allah.

Ces esprits étroits interprètent l’avertissement de RasûlAllah : « Si deux musulmans dégainent leurs
épées l’un contre l’autre, le meurtrier ainsi que la victime iront en enfer », qui explique une réalité du
Système, comme quelque chose se rapportant à une arme en fer à pointe aiguë ! La « LANGUE » en tant
qu’arme n’a, à aucun moment, traversé leur esprit ! En luttant avec l’épée de la langue, ils veulent tuer
l’autre et chanter la victoire tout en se nourrissant de cadavres, tels des vautours !

Ils vivent l’enfer, et leur destinée est aussi l’enfer, puisqu’ils ont dégainé une épée contre un serviteur
d’Allah.

Alors qu’il y a un maître d’au moins un chien, n’y aurait-il pas un Maître et un Créateur du
serviteur ?… Il n’y a que les imitateurs (muqallidûn) qui manquent de conviction, qui ne peuvent pas
voir cela ! Car ils sont comme des computers bourrés de contes de Soufis. L’ignorant verra les informations
dans ces computers et les prendra pour des awliyâ’, en regardant ce que déversent leurs langues qui ne
sont autres que leurs épées !

Il y a certains qui s’entretuent pour satisfaire leur ego, par esprit de vengeance dans ce monde, et trouvent
les fautes d’autrui comme excuse ! D’autres cependant, les saluent seulement et prennent leurs distances ;
ils avancent dans la voie menant au paradis.

La langue peut mener l’homme en enfer. Les cœurs, eux, mènent l’homme au paradis. Les Amoureux que
l’on désigne par ahl ad-dîn voient, parlent et pensent à la face (wajh) d’Allah, dans chaque face, en
tout temps, et il ne leur arrive jamais de ne pas avoir conscience de qui ils sont en train de parler ;
par conséquent, ils se joignent aux gens du paradis lorsqu’ils passent à l’autre dimension de la vie
avec cette conviction.

Celui qui n’est pas suffisamment fort pour lutter contre son ego, essaye de trouver satisfaction en
luttant contre les autres.

Celui qui puirifie son moi (nafs) en se disciplinant, observe et s’abandonne à Allah au niveau de sa
purification ; alors qu’il perd son temps à lutter contre la création au niveau de son état voilé.

L’homme lira d’abord le système et communiquera ensuite ce qu’il à lu…

Il s’engagera dans une bataille contre son propre moi, plutôt que la création.

Il saura que la création est en vue de la réalisation du but pour lequel elle a été créée. Le monde est
un lieu où il est possible à l’imitateur et au réalisateur, au croyant et au non-croyant, au raisonnable
et au non-raisonnable, d’atteindre des états correspondant au degré de leur réalisation.

Malheureux est celui qui a atteint RasûlAllah mais ne peut pas recevoir de lui le flux lumineux (fayz),
perdant ainsi sa vie à lutter contre les serviteurs, au lieu de lutter contre son ego, et encourrant le
risque de passer très probablement dans l’autre dimension sans foi (îmân).

L’état des çahaba, qui ont lutté les uns contre les autres après le passage de RasûlAllah à l’autre
dimension, est clair !
L’avertissement suivant doit être très bien compris :

« Lorsque je serai près du fleuve kawthar, certains d’entre vous voudront venir tout près de moi,
mais les anges les éloigneront de moi… Lorsque je demanderai aux anges pourquoi ils les éloignent
en leur signifiant qu’ils faisaient partie de mes compagnons, ils me répondront qu’ils ne devaient
pas suivre mon sentier et qu’ils étaient voués à l’enfer » !

La destination de ces gens qui ont servi RasûlAllah pendant tant d’années, mais qui par la suite se sont
livrés à des luttes les uns contre les autres, en écoutant leur ego qu’ils n’avaient pas combattu, n’est
nulle part ailleurs qu’en enfer dans ce monde comme dans l’autre (âkhirat). Ils sont tellement engagés
dans des luttes acharnées les uns contre les autres, qu’à la longue, il se forme un tel fossé entre eux et
Allah, qu’il ne se refermera jamais. Un individu pareil mangera, boira et parlera pour lutter. L’autre est un
humain pour lui, tandis que son propre créateur est un DIEU dans le ciel ! Naturellement son autre
vie (âkhirat) sera l’enfer étant donné qu’une telle pensée engendre la non-croyance !

L’être humain vient au monde seul, vit seul durant la majeure partie de sa vie, et vit seul dans le monde de
la tombe.

Regardez comment la moitié de votre vie est passée dans le sommeil, vous êtes seul… Vous passez
également la plupart de votretemps, seul dans les foules. Peut-être bien que vous êtes seul, même lorsque
votre épouse et vos enfants sont tout près de vous. Malgré tout cela, vous n’acceptez pas votre solitude et
vous ne vous préparez pas pour la dimension à laquelle vous passerez, tout seul, en réalisant les lois du
Système et en organisant votre vie en conformité avec ce Système. Comment, vous plaisez-vous tant dans
vos cauchemars, au point de ne pas vous préparer pour la solitude du futur ?

Mes chers amis…

Aucun des computers chargés d’informations n’ira au paradis !

Rappelons ici le verset coranique : « Ceux qui furent chargés de la Loi, puis n’en assumèrent point le dépôt,
sont à l’exemple de l’âne pliant transportant une charge de livres », qui s’applique aux savants (‘ulamâ’) qui
ne vivent pas l’effet de leur connaissance.

Si nous ne vivons pas en conformité avec notre connaissance, nous ne faisons donc rien d’autre
que de la porter sur notre dos.

La porte du repentir (tawba – pour demander le pardon) est ouverte à l’homme tant qu’il est en vie.
Le fait d’abandonner une faute est toujours un gain, quel que soit le moment. Si seulement nous ne
devenons pas un des ces ingrats !

Si les plaisirs dominants chez un homme sont les plaisirs charnels et mondains en connexion avec
l’abondance (kathrat), il vivra certainement leur effet. Il a été bien servi, mais au moins, vous devez éviter
de rester voilé d’Allah à cause de lui, et de vous opprimer le cœur (zulm). Car, tant que vous vous
intéressez à ce qu’il fait, vous êtes voilé d’Allah, et cela sucitera et multipliera en vous un état
d’incroyance.

Alors que le Rasûl d’Allah n’avait pour mission que la communication du Message et ne devait
jamais forcer quiconque, en vertu de quoi nous mettrons-nous à lutter avec les gens ! Nous ne
sommes pas venus pour lutter, je ne sais pas ce qu’il en est pour vous !

Abu Jahl mangeait, buvait, avait laissé pousser sa barbe, et s’habillait comme RasûlAllah ; il s’asseyait et
marchait également comme lui ; mais il ne partageait pas la foi de RasûlAllah. Ceux qui étaient refoulés
de RasûlAllah près du fleuve Kawthar ne partageaient pas non plus sa conviction.
Si vous ne voulez pas que vos œuvres soient anéanties, reconsidérez l’avertissement de RasûlAllah
immédiatement, avant que ce ne soit trop tard, et ajustez votre voie sur la base des principes de la foi
qu’il a apportée. Sinon, vous ne devriez avoir aucun doute, que les calamités qui se sont abattues sur les
non-croyants dans le passé, s’abattront de même sur vous !

« Il n’y a aucun changement dans le SYSTEME – la sunnat – d’Allah ».

Chaque nation a été avertie d’un malheur avant qu’il ne se produise ! Ceux qui pensaient posséder une
puissance à même de défier le Système d’Allah, ont eu, tôt ou tard ce qu’ils méritaient et subi le malheur
qu’ils ont appelé.

Autant que je me souvienne, j’ai écrit, grâce à Allah, dans mon livre intitulé « RAISON ET FOI », comment
Allah ainsi que d’autres notions relatives à la croyance devaient être comprises. Ceux qui n’en font pas cas,
vivront sans nul doute, l’effet de leur manquement.

Ce qui importe, ce n’est pas la connaissance de ces faits lorsque vous êtes seul, mais c’est de vivre en
conformité avec les exigences des principes de cette foi alors que vous êtes en relation et en
communication avec les gens !

Le mensonge, la tromperie, les bavardages, les commérages, la médisance, sous le couvert de


gagner le cœur des gens, sont en désaccord avec la foi et aboutiront à la mort d’une personne dans
un état d’impiété ! Même si la vie d’une telle personne est chargée de prières, de jeûnes et de
pèlerinages !… En réalité, toutes ces erreurs de conduite dérivent du fait de nier « ALLAH » et de la
non-croyance.

Réflechissez-y à deux fois ! Est-il possible à un homme qui croit en « Allah » ou est allé au-delà de cet
état, de commérer ou de médire, qui est encore pire ? S’il le fait, sa foi en « Allah » sera douteuse ! Ses
paroles n’attireront que les esprits lourds.

Ceux qui écoutent les commérages et les médisances ne peuvent être que des idiots !

L’homme a été créé pour la connaissance (‘ilm) ; il écoute et parle en fonction de cette
connaissance !

Les commérages abondent chez ceux qui manquent de connaissance !

La médisance du non-croyant ne connaîtra jamais de fin !

Le feu de la médisance ne peut être éteint que par l’eau de la foi !

La médisance est un si grand tort que l’on commet envers quelqu’un, qu’il faut rechercher le malheur pour
suivre ceux qui s’en rendent coupables !

Qu’Allah nous accorde Sa grâce et nous facilite la tâche pour suivre la voie de RasûlAllah au moyen
de notre raison et de vivre en conformité avec les exigences de la foi !

19.2.1999

Wayne - New Jersey

***
N’ÉTIEZ - VOUS PAS AVERTIS ?

Très souvent, c’est une pénible expérience pour l’homme que de faire face à la réalité !

Nous désignons une expérience si amère par un sentiment de déception !

L’homme peut ressentir une déception qui est due, soit à ses parents, son épouse ou un ami intime ! Elle ne
provient pas du tout de quelqu’un d’éloigné.

Cependant, tous ces jours sont des journées limitées de ce monde, des journées comptées en secondes !
Vous devrez être avec tous ceux qui vous déçoivent, en tout et pour tout pour deux journées ou deux
secondes !

Le temps d’une vie prend fin, et chacun suit son propre chemin !

Dans la vie éternelle, vous n’irez plus ensemble, avec celui qui ne partage pas votre système de pensée et
perspective ! Une telle compagnie ne peut pas aller au-delà d’un compagnon de chair et de sang. Qu’il soit
quelqu’un auquel vous êtes lié congénitalement, votre compagne de lit ou un camarade !

L’hypocrisie, le mensonge, la tromperie, l’orgueil, le tout basé sur des intérêts personnels nés de la
considération de soi en tant qu’être physique séparé du monde, tout cela connaîtra une fin en changeant de
dimension ! La tromperie et l’hypocrisie engendrés par le choix d’une vie pour l’argent et pour la satisfaction
des organes physiques ont pour épilogue la déception lors du passage à l’autre dimension.

Ni l’argent, ni la richesse, ni les parents ne serviront à l’individu, ce jour là ! Car il n’a pas eu non plus le
temps de libérer son cœur de la poursuite de l’argent ou d’un autre appât!

Le gong a retenti ! Sa tête est restée entre ses deux mains !

Nous sommes informés qu’Allah ne pardonnera pas à celui qui commet l’adultère, à moins d’un
repentir sincère (tawb naçûh). Dans ce cas, Pardonnera-t-Il à celui qui verse dans le mensonge,
l’hypocrisie, et la création de l’image d’un walîdans le but de trouver estime auprès des gens, d’une
vénération, d’un rang et d’une position aux yeux des gens qui l’entourent ?

Mes chers amis…

Nous ne devons pas nous leurrer !

Nous partageons seulement l’information !

Il n’y a ni Murshid (guide spirituellement éclairé) parmi nous ; pas plus qu’il n’y a de formation
spirituelle ! Chacun de nous trace son chemin pour lui-même sur la base de ses propres interprétations et
essaie de se tenir à l’écart du mal !

La confiance mise en un Murshid est une tâche nécessitant parfois un exercice de 40 ans, comme
cela a été le cas dans l’exemple de la confiance de Yunus en Tabduk ! A moins de rester tout le temps
avec un Murshid, à moins de se faire entraîner l’âme par lui-même à tout moment, à moins d’assumer les
traits de caractère de Muhammad,
à moins que donner et partager généreusement avec les gens fassent partie de votre vie
quotidienne, la voie menant vers la réalisation spirituelle (walâyat) ne pourra s’ouvrir.

L’acquisition de la connaissance du Soufisme ne fait pas d’un homme un walî !

Une lame de rasoir peut aussi bien être utilisée pour se raser que pour se suicider !

L’Internet peut être utilisé pour s’informer du Soufisme et plonger dans la voie menant aux mystères du
Coran, tout comme il peut être utilisé pour la sensualité, pour trouver un partenaire de la vie !

Ne vous leurrez pas ! Comprenez les faits avant que le temps de changer de dimension ne vienne, faites
comme si vous aviez déjà changé de dimension, afin de ne pas être confronté aux irréversibles déceptions.

Ce jour là, ni votre argent, ni vos relations engendrées par votre attachement au monde physique, ne
vous seront utiles. Pas plus que ne vous serviront vos amis se prosternant devant vos portes en
signe de révérence pour le rang spirituel que vous détenez ! Comprenez-le bien, je vous prie !

Mes amis…

Bien que toutes les informations données et basées sur l’Unicité (wahdat), soient des réalités bien
définies, elle peuvent également être une injection de dajjalisation (devenir dajjal) – Antéchrist) pour
celui qui n’a pas subi d’entraînement spirituel. Peu importe qu’il ait dix huit ou cinquante-huit ans !
Celui qui n’a pas subi d’entraînement spirituel, peut facilement tomber dans l’état de Pharaon ; il
essaiera avec sa connaissance de se débarrasser de la croyance de dieu mais il n’atteindra que le
sommet de la dajjalisation, car il n’aura pas compris ALLAH ainsi que son SYSTEME, même s’il est
satisfait de lui-même avec sa connaissance du Soufisme.

Celui qui vit pour Allah, n’est pas préoccupé par les plaisirs sensuels et les intérêts personnels !

Mais, un imitateur ne pourra jamais comprendre cela !

Seuls les « humains » sont créés pour Allah !

L’humain est sage (il réfléchit) ; il vit pour Allah !

Un imitateur est intelligent (rusé seulement), et vit pour la satisfaction de ses plaisirs charnels et ses intérêts
personnels.

Un imitateur intelligent ne peut pas déterminer la valeur d’une personne sage [raisonnable], car il ne peut
juger les gens qu’à travers lui-même.

Un intelligent qui manque de sagesse n’a de considération que pour de courtes périodes de temps, et vit
selon les exigences des intérêts personnels et des plaisirs de la vie mondaine ! Il a besoin d’être respecté,
flatté ; il a besoin d’argent et de sexe. Il s’imagine que tout le monde est comme lui !

En revanche, une personne sage, connaît l’éternité de son être et vit pour Allah.

Ceux-là qui constituent le but du premier, sont peut-être les outils du second, ou même pas cela !

Ceux qui se considèrent comme sages [raisonnables] devraient se regarder dans le miroir de RasûlAllah,
une fois, pour l’amour d’Allah. Ils ne devraient pas chercher une barbe ou un linge dans le miroir, mais leur
but. Combien de choses ont-ils de commun avec RasûlAllah !
Quel était l’objectif de sa vie et quel est le leur ? Quelle relation y a-t-il entre l’intérêt de RasûlAllah et leur
course après les loisirs chaque fois que l’occasion se présente ?

Un jeune homme peut perdre son esprit sous l’effet des androgènes et peut chercher partout !

Une jeune femme peut perdre son esprit sous l’effet des oestrogènes et peut chercher partout !

Ils peuvent entrer dans une phase d’andropause ; ayant perdu leur personnalité, ils essayent de donner
des preuves d’eux-mêmes comme pour montrer que ce n’est pas fini ; ils sautent alors sur le viagra et les
aphrodisiaques ; ils cherchent partout…

Entre temps, ils cherchent à consoler leur conscience dans le Soufisme !

Pour trouver quoi ? Rien d’autre que la déception ! Tôt ou tard !

Mes amis…

Allons-y, voyons les faits… Ce monde est temporaire, comprenons cela… Faisons une distinction
entre l’Ami et Dajjal !

Après avoir mis les galettes de côté, préparons une amitié pour Allah !

En admettant que la critique d’autrui est une action de Satan, prenons l’auto-discipline, l’auto-critique et
l’amélioration de soi-même comme buts à atteindre.

Mes amis…

Allah a créé Son Système et Ordre et nous l’a communiqué par l’intermédiaire de Ses Rasuls… Ceux qui
ont été capables de le faire, ont LU.

En vertu de ce Système :

La nourriture que je mange ne soulagera pas votre faim !

Les médicaments que je prends ne vous guériront pas !

Ma pratique du du‘a et dhikr ou autres ‘ibâdât ne vous avanceront en rien ! Chacun doit exécuter les tâches
nécessaires et en faire par la suite la récolte ! Personne ne peut vous accorder le résultat d’œuvres dont
vous n’êtes pas l’auteur.

Si vous ne pratiquez pas le dhikr, votre cerveau ne parviendra à aucune réalisation ; peu importe qui vous
pouvez connaître. Si vous ne récitez pas les invocations (prières protectrices) citées dans le Coran une
centaine de fois par jour, vous ne pourrez pas vous défendre contre les êtres invisibles ; peu importe qui
vous pouvez connaître. Si vous ne récitez pas le du‘a de RasûlAllah qu’il a récité lors de son Ascension
(Mi‘raj) dont j’ai parlé dans le livre DU‘A ET DHIKR, vingt et une fois chaque matin et chaque soir, il est très
probable que vous subissiez des influences sans le savoir… Car si votre cerveau ne construit pas une zone
défensive tout autour de lui, vous devenez plus réceptifs aux influences d’êtres invisibles, étant donné que
votre cerveau aura atteint une plus haute capacité sensorielle et une plus vaste réceptivité. En vous déviant
de la bonne voie, vous pouvez vous détourner d’Allah et devenir dajjalisé…

Mes chers amis !


Soyez rassurés, je vous prie, que…

J’écris tout cela pour votre bien, sans avoir jamais pour but de condamner, de critiquer ou de
mépriser qui que ce soit ! Ce sont là les faits mêmes, que je connais.

Allah est témoin que… Vous serez confrontés au résultat de ces écrits demain et vous serez
questionnés si VOUS N’ETIEZ PAS AVERTIS avant !

Nous devons, soit vivre l’effet de notre connaissance, en suivant réellement le chemin tracé par
RasûlAllah…

Ou alors nous devrions être préparés à nous retrouver en face de déceptions, lorsque nous nous
retrouverons seuls.

Qu’Allah nous accorde la compréhension et l’assimilation de ces lignes !

12.02.1999

Manhattan - NY

***

A MES AMIS

Ceci est une lettre à mes amis du futur… Si ces lignes leur parviennent, j’espère qu’ils comprendront ce je
ne pouvais pas écrire et pourquoi je ne pouvais pas écrire plus clairement !

Je suis sans ressources, seul et pauvre…

Pendant que j’explique un sujet, j’ai besoin de le traiter avec la délicatesse d’un œuf en éclosion !

Jusqu’où pouvais-je écrire à propos de ce que je connais comme vérité par observation, sous une
administration qui peut mettre ses gens en prison à cause de leurs « INTENTIONS » en lisant un poème,
en prétendant qu’ils ont compris leurs INTENTIONS, sans parler de leurs pensées ?

Jusqu’où pouvais-je expliquer les REALITES du SYSTEME que les métaphores et paraboles, dans le
Coran, impliquent, dans une société où la religion basée sur la croyance de « l’existence d’un DIEU LA
HAUT DANS LE CIEL » est assimilée à « l’Islam »tandis que ceux qui l’acceptent en tant que telle sont
appelés « MUSULMANS » ?

Alors que j’écrivais en 1970 que l’esprit humain était créé à partir de micro ondes de lumière produites par le
cerveau, j’avais appris, plus tard, d’un porte parole d’une communauté religieuse, que les micro ondes
étaient produites dans des fours à micro ondes et que les esprits ne pouvaient pas avoir une structure
pareille, comment pouvais-je dire alors que c’était écrit dans une publication de TUBITAK (une institution
Turque pour la recherche scientifique et technique), publiée en 1997 sous le titre « un bref historique de
l’univers »qu’il y avait d’innombrables rayons de micro ondes dans l’univers ?
Comment pouvais-je dire que le cerveau humain recevait et répandait tout autour des ondes significatives et
que la dimension de l’Au-delà était tel un royaume d’ondes, à ces gens de haute instruction qui soutiennent
que les ondes ne consistent qu’en celles de la radio que nous désignons par ondes longues, moyennes,
courtes et FM.

Comment pouvais-je dire que la religion ne devait pas être utilisée pour n’importe quel intérêt matériel, à
des sociétés gouvernées par une mentalité admettant que les actions doivent être accomplies pour
un dieu là haut dans le ciel, et que les biens de ce monde font partie de cette compréhension
religieuse, tandis qu’aucun droit à la vie n’est reconnu aux autres, à cause des relations étroites
établies sur les profits ?

Comment pouvais-je dire à ceux qui disent « Allah est là-haut dans le ciel », que là-haut, il ne pouvait être
question que d’un « dieu », qu’un tel dieu n’existe pas, mais que seul l’Un désigné par le
nom « Allah » existe à travers Ses noms (asmâ’), et qui doit être perçu en chaque point vers lequel nous
nous tournons ?

Comment pouvais-je dire que dans le Coran al-Karîm, ce n’est pas le « PROPHETE » qui est mentionné et
qui est basé sur le concept de divinité, mais les attributs de NABÎ et RASÛL, sur la base de l’Etre dénoté
par le nom « ALLAH » avec tout ce que leur compréhension implique ?

Comment pouvais-je dire qu’il est inadmissible dans le contexte de la religion, de forcer les Musulmans à se
plier à ses exigences sous quelques circonstances que ce soit, étant donné que même le Rasûl n’avait pas
autorité à contraindre les gens à la pratique ?

Comment pouvais-je dire que les droits universels de l’homme, n’étaient pas en harmonie avec
la démocratie qui viole les droits à l’éducation de jeunes filles qui portent le foulard à cause de leur
croyance ?

Comment pouvais-je dire que l’acceptation de la religion par imitation, était chose vaine, que la progression
était impossible par imitation des autres, peu importe qui, les autres pouvaient être, et que chaque personne
devait déterminer sa propre voie par son propre esprit ?

Comment pouvais-je dire qu’on ne devait SE SOUMETTRE A personne d’autre qu’au Rasûl d’Allah, et
que chacun devait tracer son chemin par sa propre raison, en tirant profit des opinions des autres, et qu’il
n’y avait également aucune excuse valable à suivre des informations inexactes ?

Comment pouvais-je dire le prix que cela nous coûterait de passer dans l’Autre monde sans préparation,
étant donné que nous avons déjà été familiarisés dans ce monde avec la règle que « le faible constitue la
nourriture du plus fort, puisque ce dernier est celui qui est le plus considéré » ?

Comment pouvais-je dire que l’intercession (shafâ‘at) à elle seule, était une connaissance (‘ilm) ?
Qu’atteindre l’intercession c’était atteindre la connaissance ! Qu’évaluer la connaissance c’était
atteindre l’intercession ! Que négliger les exigences de la connaissance c’était refouler
l’intercession !

Qu’au-delà de la mort, personne ne pouvait venir en aide à celui qui n’a pas pratiqué selon les exigences
du Dîn al-Islam tel qu’il a été communiqué par RasûlAllah… Que dans la vie de l’Au-delà, il n’y aura jamais
plus de chance de pratiquer ou de ratrapper ce qui a été nié dans ce monde, et qu’il était donc nécessaire
d’accomplir les œuvres requises, tant qu’on était en vie !

Comment pouvais-je dire que le SYSTEME et ORDRE créé par l’Un désigné par Allah, était un mécanisme
opérant aux niveaux du microcosme et du macrocosme et que les êtres désignés par jinn, ange, démon,
étaient des formes de vie de différents niveaux dimensionnels de ce mécanisme ?
Comment pouvais-je dire que les symboles et métaphores dans le Coran étaient non seulement en rapport
avec le monde et la vie présente ainsi que la perception des gens de ce monde, mais qu’ils étaient aussi les
manifestations de la connaissance dérivant de laRISALAT en rapport avec les différentes périodes de
l’univers et la dimension infinie au-delà de la mort ?

Comment pouvais-je dire que la rencontre avec un saint dans ce monde ne servirait à rien après la mort, si
la connaissance (shafâ‘at) de la SAINTETE (walî) n’était pas évaluée durant la vie en ce monde, et qu’il était
nécessaire de savoir que celui qui aimait le miel, ne pouvait profiter de ses avantages que s’il le mangeait ?

Comment pouvais-je dire, qu’indépendamment du siècle où il était parvenu au monde, le Coran avait été
révélé en vue de la promotion de l’homme, qu’il était tourné vers l’avenir, et qu’il n’était pas là pour
bloquer les gens dans le passé. Que le Coran avait, au contraire, un ESPRIT qui mettait des limites ne
permettant pas un retour en arrière et recommandait le progrès du point de vue de ces droits ! Comment
pouvais-je dire à des gens aussi bornés, que vivre avec cet « ESPRIT » du Coran ne voulait pas
dire changer le Coran ?

Comment pouvais-je dire que ceux qui n’avaient pas la foi en ce qui était désigné par Allah, niaient en
fait les potentialités qu’ils recelaient en eux-mêmes, et qu’ils ne pourraient donc pas accéder à la
dimension du paradis, à cause de ce reniement !

Comment pouvais-je faire réaliser aux gens, que ceux qui ne se conformaient pas aux exigences du Dîn al-
Islam se trouvaient devant un problème qui les mettait en conflit avec le Système et Ordre au sein
duquel ils vivaient, et qu’ils paieraient un lourd tribut après la mort.

Comment pouvais-je expliquer que ceux qui n’évaluaient pas le Coran à travers sa « LECTURE » et
son « ESPRIT » souffriraient de grands regrets, et qu’une simple lecture littérale du Coran n’apporterait que
de grandes pertes ?

Comment pouvais-je dire, que le fait d’être « HUMAIN » et le fait de vouloir réaliser effectivement
son « Califat », exigeaient une approche toujours objective, sans préjugés, de l’autre personne, et qu’il était
également nécessaire de considérer les événements avec les traits de caractère (akhlâq) d’Allah ?

Comment pouvais-je dire et faire comprendre aux gens, que le problème majeur que l’homme devrait
envisager immédiatement, était sa purification des conditionnements de la communauté au sein de laquelle
il vit, et l’évaluation de chaque événement dans un contexte universel ?

Comment pouvais-je vous faire réaliser que vous deviez faire une évaluation individuelle de la vie en y
réfléchissant librement, au lieu d’être l’esclave de votre communauté en vous limitant aux conditions de
votre temps et aux circonstances dans lesquelles vous viviez ?

Comment pouvais-je faire comprendre aux gens qu’il était de notre devoir prioritaire, de communiquer et
de partager inconditionnellement avec les gens, la vraie connaissance de la religion, dans une
communauté de Musulmans, où les commerçants de la religion paraissent à chaque coin de rue et assurent
leurs richesses en ce monde avec des commissions pour une compréhension artificielle de la religion qui
est vendue dans les marchés ; des commerçants qui, au lieu de communiquer honnêtement l’information,
vendent une religion accompagnée de concepts et de rangs imaginaires, pendant que les fonds
d’innocents musulmans sont dépensés dans des édifices !

Comment pouvais-je faire admettre à un brutal que la brutalité n’était pas acceptée dans le Dîn al-Islam, ni
dans le monde de l’humanité ? Essayez, je vous prie, de me comprendre !…

11.10.1998 / Antalya

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