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TITRE
Au debut
LECTURE SANS
TITRE
La lecture et le bonheur
Les sensations
Le moi et la vie
Le ciel
C'est ainsi que la religion appelle le monde spirituel
dans lequel le moi est maintenant introduit et au sein
duquel il va se développer, telle une graine plantée
dans une terre nourricière, il va ainsi traverser plusieurs
sphères successives.
Le processus que l'on peut comparer à la terre feront du
monde spirituel et celle des forces qui les formes aux
objets du monde terrestre, il verra notamment celles
qui ont formé son corps physique précèdent.
La deuxième analogue à l'élément liquide est celle de la
vie qui anime les êtres vivants et la verra circuler
comme le sang circule dans le corps humain, là il
entrera en contact avec les forces qui ont créer son
corps vital qu'il baignera dans le monde de la couleur.
La troisième, semblable à l'atmosphère correspond au
domaine des sensations du monde terrestre " peine sa
douleur" joie et couleur réaniment en parcourant ce
domaine comme le veut la tête sillonnent l'atmosphère
du monde sensible.
le moi prend conscience des sentiments, des passions,
comme un phénomène comparable à un orage dans le
monde physique, il se trouve maintenant dans le monde
du son et il percevra les forces qui ont façonné son
corps mental, il entendra la musique des sphères et
toutes ces sonorités le traversent, lui laissant une
impression analogue à celle de sa propre parole ou de
son chant dans le monde sensible, c'est de cette
troisième sphère qui provient des inspiration musicales
des grands compositeurs, que celles des peintres que
vient de la seconde du monde de la couleur.
Idéologie et psychiatrie
La psychiatrie et la psychanalyse ne doivent dissocier
entre l'idéologie et la folie, c'est la dénonciation de
l'inquisition qu'une société etabit pour se protéger de
l'anormalité, la folie et l'institution psychiatrique sont
primordiales dans nos sociétés, cette frontière
imprécise au-delà de laquelle on exclut l'individu
soupçonné de devance, la maladie mentale peut donc
très bien naître avec l'instauration par l'idéologie
médicale d'une règle de santé, d'où ce verbe qui en dit
long à lui tout seul " la folie se fabrique ", la nourriture
psychique, et nourriture spirituelle, les systèmes d'idées
et de religion, la nourriture psychique est un mixte
entre la nourriture matérielle et la nourriture spirituelle,
c'est le besoin instinctif de tout homme de rêver, de
cultiver de riches sensations de s'accorder des
spectacles et en définitive d'aspirer à une certaine
communauté vivante.
Dans les sociétés industrielles avancées, il existe un
véritable clan de fournisseurs psychiques, reste à
consacrer une lutte à la défense d'une politique du
bonheur, le besoin religieux étant tellement chevillé au
corps de l'homme qui le réprime, il resurgit sous les
pires formes, dans la magie les sectes ou dans la
politique, qui transformée en religion est totalitaire, il
faut donc répondre à ce besoin mais intelligemment en
retrouvant les conditions d'une religion libératrice.
L’émotion
Ecrit et mémoire
On écrit ses mémoires à la lumière d'une bougie
plantée dans une bouteille qu'on jette à la mer , on y
raconte une bohême désinvolte agrémentée de figures
de femmes et un pelirinage en zigzag dans son enfance
et sa jeunesse, c'est un foutre-tout écrit dans un subir
savoureux qui abonde en mots tronqués et déformés,
enfin terrible et destructeur de la poésie en revenant au
romantisme pour lui tordre le cou, c'est une
autobiographie éclatée, tout y entre, de nos
expériences, de nos lecteurs, de nos hantises, on passe
du colloque à une scène érotique, d'un échange de
correspondance traitant de la création à un désir verbal
dans la lignée des grands de la littérature , du cri à la
révolte, au désespoir aussi.
Les mémoires servent à faire se rencontrer dans
l'espace d'un roman plusieurs personnages très divers,
mais qui aspirent tous à mener une lutte pour le
changement de leur condition et de la société, avec un
portrait, l'image de l'idéal révolutionnaire, le style dur,
direct, sait aussi évoquer les mouvements de foule et
les besoins du coeur, tout en fuyant ce qui est
d'ordinaire le plus ennuyeux dans un meeting : les
discours.
Tous les mémoires excellent dans la description subtile
à partir d'un sujet simple, la liaison d'un homme et
d'une femme, qui suggère tout un monde de sensations
et de sentiments dont la pudeur ne parvient pas à voiler
la tristesse, car c'est en fait d'une rupture qui il peut
s'agir, retenue melanconiquement, les images d'un
bonheur déjà enfin loin, mais qui illumine encore notre
vie.
Le populo et l’hameçon
FIN
En Second
L’encyclopédie
le désir de dresser le bilan des connaissances humaines
est apparu assez tard si l'on pense aux origines de
l'humanité, il y a quelque six mille ans, mais très tôt si
l'on considère la civilisation assyrienne du haut de la
connaissance moderne, dans sa présentation (1956) de
l'encyclopédie de la Pléiade, M. Raymond Queneau note
ceci " c'est à assure banipal (VII siècle av. j.c) qu'il faut
bien accorder l'honneur d'avoir en l'idée de la première
tentative (connu) encyclopédique" ; et de citer cette
traduction d'une tablette trouvée à Ninive " moi assur
banipal, j'ai lu tous les écrits que les princes, mes
prédécesseurs avaient accumulés....j'ai recueilli ces
tablettes, je les ai fait transcrire et les ayant
collectionnés, les mots grecs Encuclios paideia ;
signifient enseignement en cercle, Rabilon en a tiré le
mot français mis dans la bouche de l'humanité au
chapitre XX de Pantagruel (1532) dit que Panurge lui a "
ouvert le puits et abîme de l'encyclopédie" en 1547, du
Bellay développait ainsi le sens étymologique du mot,
dans sa défense et illustration de la langue française "
ce rond de science" que les grecs ont nommé
encyclopédie "
Comme ouvrages encyclopédiques, notre moyen âge
n'avait eu que des trésors, des bestiaires, des
lapidaires, des sommes, collections de faits ou le vrai
côtoie l'imaginaire, c'est qu'il fallait définir une méthode
pour parvenir à la connaissance de la vérité, l'honneur
en revint à Bacon (novum organum 1637) et Newton
(principes mathématiques de la philosophie naturelle
1687) si bien que la première véritable encyclopédie
française ne put paraître qu'au siècle suivant; elle fût
surtout l'oeuvre de Diderot et du chevalier de Jaucourt "
le fac totum de la boutique" après la révolution, on
s'aperçut qu'en raison du progrès des connaissances,
une encyclopédie se dévalorise assez vite et qu'il ne
suffit plus de réimprimer l'ancienne comme l'avait fait
Panckoucke, d'où la tentative de Pierre Larousse qui
dirigea la publication de son dictionnaire universel en 6
volumes de 1866 à 1876, A l'occasion de l'exposition
universelle de 1900 fût publié la grande encyclopédie
en 32 vol ( 1886-1902), sous la direction du grand
chimiste Marcellin Berthelot, allait en faire paraître une
nouvelle encyclopédie simplement parce que la
précédente ne contenait pas quelques notions
récemment acquis ? pour éviter la reprise du déjà
connu Lucien Febvre ( avec l'appui du ministre de
l'instruction publique, Anatole de mongie) écrit
l'idée...après la première guerre mondiale...d'une
encyclopédie méthodique 'et non plus alphabétique) et
surtout permanente (imprimées sur les feuilles
détachables et remplaçables) ce fût l'encyclopédie
française dont la publication interrompue par la guerre
de 1940, a repris en 1955 sous l'autorité de M.Gaston
Berger directeur général de l'enseignement supérieur,
ont paru successivement les tomes XIV civilisation
quotidienne (1956) ; XIX le monde en devenir (1959),
enfin en 1956 dans la célèbre collection de la pléiade
( petits volumes très maniables, faits de papiers bible)
une nouvelle encyclopédie méthodique ( mais non
permanente) à commencé de paraître sous la direction
de M.Raymond Queneau.
La justice
Lutte et libération
Ecoles et fleurs
"Que cent fleurs différentes s'épanouissent, que cent
écoles rivalisent "
on lança ce mot d'ordre qui semblait une proclamation
de libéralisme, en un temps où on croyait le pays "
remodelé", les critiques auxquelles on faisait appel
étaient les critiques " constructives " chères aux partis
communistes, il comptait fonder sur elles les réformes
nécessaires, il se trouva devant la masse des critiques
négatives, qui attaquaient jusqu'au parti, le retour ne
traîne pas, on envoya les intellectuels se faire
remodeler dans les communes populaires, les
adversaires du régime ont vu dans les "cent fleurs" un
appât destiné à faire sortir du bois les opposants du pré,
mais on avait voulu sincèrement infléchir la ligne du
parti, comme il décida sincèrement et fermement de la
rétablir dés qu'il compris que la critique qu'il avait
suscitée n'était point une autocritique, à mains égards
la situation serait la même, aujourd 'Hui, si l'on prenait
pour mot d'ordre; que la jeunesse s'épanouisse......
L’armée et l’université
L’écrivain et l’engagement
On verra immédiatement que l'engagement des
écrivains de l'Europe orientale est exactement l'opposé
de celui que demandent avec instance les obsédés
politiques de l'angleterre. Ici nous sommes obligés de
soutenir un parti déterminé ou une théorie politique
comme renfermant automatiquement tous les principes
de justice et de droit, en outre on nous demande de
nous consacrer plutôt au parti ou à sa théorie qu'à ses
principes originaux.
Certains écrivains prétendent que le fait de se fier
uniquement à une théorie de parti ou à une méthode
d'organisation sociale pour créer une bonne société
équivalait à faire une hypothèse injustifiée et qu'il est
nécessaire d'bondonner les loyalismes de parti et
d'idéologie pour retourner aux principes humanistes
fondamentaux, c'est ce que j'appelle écrivains sans
frontières.....
Le cas contraire à cet intérêt est que l'écrivain prenant
parti à d'autres problèmes ne serait décrit que par une
critique comme étant purement et simplement " un
idéalisme suranné et discrédité, une absurdité
romantique", nous avons naturellement affaire en
l'occurrence à du faîtière par excellence, une
capitulation virtuelle des droits de l'intellectuel et on
accepte de ne pas se prononcer, ce sera là une pure
trahison, une trahison qui consiste à ne pas se
prononcer, à ne pas faire entendre sa protestation
personnelle.
L'auteur qui est vraiment engagé ne peut pas
réellement s'attaquer aux maux spécifiques, sauf dans
le cadre d'une attaque générale lancée sur tout son
style de vie pour lequel il croit détenir une réponse et
cette réponse est d'ordinaire qualifiée soit de noble soit
de resingle, comme par l'exemple souvent cité d'AUDEN
" nous devons nous aimer les uns les autres ou mourir",
c'est un idéal général de la fraternité humaine et c'est
dans le préambule de la déclaration universelle que
nous lisons, considérant que la reconnaissance de la
dignité inhérente à tous les membres de la famille
humaine et de leurs droits égaux et inaliénables
constitue le fondement de la liberté, de la justice et de
la paix dans le monde, d'où nous ajoutons que les
violations à ces principes révolte la conscience humaine
contre les actes de barbarie, de tyrannie et
d'oppression, cette révolte de la conscience humaine
est celle que nous appelons engagement.
Terriens
Les terriens ont longtemps vécu sur une planète de plus
en plus surpeuplée et se sont rassemblés dans des
villes encore plus surpeuplées qui ont fini par devenir
des niches et des fourmilières, que vous appelez des
villes, quelles espèces de terriens dans ces conditions
accepterait de quitter la terre pour construire de
nouvelles villes à partir de rien ? De fonder des sociétés
dont ils ne pourraient pas jouir de leur vivant sous leur
forme achevée de planter des arbres qui ne seraient
encore que des plants à leur mort, pour ainsi dire ?
Paysage
Il contempla le ciel à travers le feuillage de l'arbre, le
vert sur le fond de bleu, il écouta le murmure des
insectes, l'appel soudain d'un oiseau, il remarqua une
légère agitation dans l'herbe, signifiant probablement
qu'un petit animal passait par là, et il pensa de nouveau
que tout était singulièrement paisible, que cette paix
était bien différente de la ville, c'était une paix
tranquille isolée où l'on ne se pressait pas.
La pomme
pomme convoitée, et pomme...........
Sacrée, pomme d'amour ou pomme....
de discorde, pomme à croquer.........
la pomme à cèdre.................où est
la pomme d'Adam? .............voir Eve
Empoirée....................................?
Pi
Archimède disait :
" le dieu tout puissant pratique.
La géométrie afin d'exprimer.....
La circonférence du cercle ......
en fonction de son diamètre...."
3,14
Que j'aime à faire apprendre.................
Un nombre utile aux sages...................!
Glorieux Archimède, artiste ingénieux......
toi, de qui Syracuse aime encore la gloire
soit ton nom conservé par de savants....
grimoires..........................................!
Principes et erreurs
nous cachons tout, au fond de nous mêmes, une
rupture scandaleuse qui révélée, nous changerait tout à
coup en " objet de réprobation" ; isolés, blâmés pour
nos échecs, surtout dans les petites circonstances nous
connaissons tous l'angoisse d'avoir tort et de ne pouvoir
nous donner tort, d'avoir raison et de ne pouvoir nous
donner raison; nous oscillons tous entre la tentation de
nous préférer à tout parce que notre conscience est
pour nous le centre du monde, et celle de préférer tout
à notre conscience....
Un livre
La bibiothéque
La forêt
Les insectes
....et puis trop d'insectes me répugnaient, les papillons
sont presque tous beaux et la manie du collectionneur a
joué, vous connaissez l'histoire du conseiller aulique,
qui chipe un insecte rare à un collectionneur modeste
lequel s'en aperçoit dés le départ de son visiteur et
court après lui dans l'escalier, va-t-il se faire répondre
avec insolence qu'il devrait se soigner ? le conseiller
aulique avait imprudemment piqué l'insecte sur son
chapeau, moi au début, je n'étais pas maniaque, je n'ai
pas du tout étudier les lipidoptéres pour eux-mêmes;
vous comprenez, aujourd'hui on ne peut plus étudier
toute la nature, il faut donc choisir la chatière par
laquelle enter....
L’oiseau mange la pulpe, jamais le noyau, l'adaptation
est bien plus mystérieuse que la survie du plus apte,
alors a quoi est soumise cette nature semblable à un
gigantesque caméléon ?
L’art chinois
De l’Europe au sphinx
Gandhi et le message
Le Gange
Le Nil
Le style du discours
L’Europe du sphinx
Liberté d’expression
Le discours
Nouvel humanisme
Le peron
Civilisation
Mon article
Le camp d’Auschwitz
L’autorité et l’homme
Idéologie
L’art et l’homme
Le merveilleux et le positif
Carnets de Sartre
Mort et société
Mort et paradoxe
Jeux et paradoxes
La troiska
La justice
L’homme fondamental
Méditation
Sans doute celui qui renaît est autre que celui qui
meurt, mais il en procède, on ne peut donc dire qu'il
soit affranchi des péchés antérieurs.
Sans doute, toute civilisation est-elle hantée
visiblement, ou invisiblement, parce qu'elle pense de la
mort, la vérité de la mort domaine de l’invariable, ne
peut être que l'objet d'une révélation, mais cette
relation c'est la relation du pays et du monde dans sa
totalité.
la méditation des têtes colossales de la majesté sur
l'éternité et le temps, prisonniers enlacés du sacré,
semblait aussi une méditation sur le destin qui conduit
les religions, de la vénération à l'amour comme il
conduit les hommes de la naissance à la mort, mais
sous lequel demeurait une invisible permanence après
la méditation je dis " mon dévouement à mon peuple
est un des aspects de la discipline que je m'impose afin
de libérer mon âme, je n'ai pas besoin de chercher
refuge dans une grotte, je porte ma grotte en moi....!
Imposteur
Ne croyez pas que votre sort sera aussi bon que celui
des pauvres gens auxquels vous cachez les vérités sur
l'Islam, afin de maintenir la dictature des dirigeants et
celle d'un Amir al mouminine entouré de charlatans de
tout bord, tous ils ne sont que des imposteurs exécutant
les plans de Satan et de ses suppôts.
L’axiologie
Une minute
Le savant et l’artiste
Mon article
La liberté d’expression
Encore de la politique
Critique d’histoire
L’écrivain et l’engagement
On verra immédiatement que l'engagement des
écrivains de l'Europe orientale est exactement l'opposé
de celui que demandent avec instance les obsédés
politiques de l'Angleterre. Ici nous sommes obligés de
soutenir un parti déterminé ou une théorie politique
comme renfermant automatiquement tous les principes
de justice et de droit, en outre on nous demande de
nous consacrer plutôt au parti ou à sa théorie qu'à ses
principes originaux.
Certains écrivains prétendent que le fait de se fier
uniquement à une théorie de parti ou à une méthode
d'organisation sociale pour créer une bonne société
équivalait à faire une hypothèse injustifiée et qu'il est
nécessaire d'bondonner les loyalismes de parti et
d'idéologie pour retourner aux principes humanistes
fondamentaux, c'est ce que j'appelle écrivains sans
frontières.....
Le cas contraire à cet intérêt est que l'écrivain prenant
parti à d'autres problèmes ne serait décrit que par une
critique comme étant purement et simplement " un
idéalisme suranné et discrédité, une absurdité
romantique", nous avons naturellement affaire en
l'occurrence à du faitisme par excellence, une
capitulation virtuelle des droits de l'intellectuel et on
accepte de ne pas se prononcer, ce sera là une pure
trahison, une trahison qui consiste à ne pas se
prononcer, à ne pas faire entendre sa protestation
personnelle.
L'auteur qui est vraiment engagé ne peut pas
réellement s'attaquer aux maux spécifiques, sauf dans
le cadre d'une attaque générale lancée sur tout son
style de vie pour lequel il croit détenir une réponse et
cette réponse est d'ordinaire qualifiée soit de noble soit
de risible, comme par l'exemple souvent cité d'AUDEN "
nous devons nous aimer les uns les autres ou mourir",
c'est un idéal général de la fraternité humaine et c'est
dans le préambule de la déclaration universelle que
nous lisons, considérant que la reconnaissance de la
dignité inhérente à tous les membres de la famille
humaine et de leurs droits égaux et inaliénables
constitue le fondement de la liberté, de la justice et de
la paix dans le monde, d'où nous ajoutons que les
violations à ces principes révolte la conscience humaine
contre les actes de barbarie, de tyrannie et
d'oppression, cette révolte de la conscience humaine
est celle que nous appelons engagement.
L’homme révolté
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos
frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la
misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des
rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous
on crève...
Le Mot Etat
La condition
La religion et l’esprit
La fin du pessimisme
Analyse du luxe
Pascal et voltaire
Champs et cheminées
Graines et fleurs
L’Infini
L’Eloge de l’âne
Le voile et le chapeau
L’amour
La porte de l’étrange
Avez-vous éprouvé le sentiment d'avoir " déjà vécu" cet
instant de votre vie ? D’où provient notre inconscient ?
Pourquoi certains sont-ils toujours obsédés par le même
rêve ? La vie est-elle absurde, injuste ? Y a a-t-il des
chances et des malchances imméritées ? Pourquoi ces
sympathies, inexplicables ?
Notre destinée est-elle écrite d'avance ? Que penser du
suicide ? Des morts prématurées ?
Du cas troublant des enfants martyres ? Faut-il avoir
peur de la mort ? Que se passe-t-il après ? Pouvons-
nous garder le contact avec nous disparus ? Peut-on
après ? Pourquoi devrons nous évoluer ?
Autant de questions posées d'autres auxquelles on
fournit parfois certaines réponses surprenantes
permettent de comprendre des phénomènes
inexpliqués dans notre destinée et celle des autres, de
plus en plus des gens croient en la réincarnation, ce que
cela peut changer dans notre vie de tous les jours...
Frénésie de Jazz
ROMANTISME SANS
TITRE
Un jour de romantisme
Liberté et romantisme
Romantisme et mélodrame
Quête de romantisme
Communiqué nationaliste
Certitude du patriote
Choix politique
Choix de religion
Position politique
Parler change tout au recueil des choses, l'erreur du
réalisme vulgaire consiste à croire le réel donné à nos
sens à portée de notre conscience, il n'en est rien.
une action militante en faveur de l'émancipation des
écrivains ,explique sans doute partiellement pourquoi la
nation de certaines religions ne cultive guère
aujourd'hui le souvenir de certains écrivains, on pourrait
imaginer que, pour la même raison, la notion recouvrir
une dette à son égard, il n'en est rien on peut
supposer que la cause de cette apparente contradiction
réside en grande partie dans les critiques formulées par
les romanciers à l'égard de certains écrivains, les
mémoires des écrivains font clairement apparaître une
répulsion de plus en plus prononcée de l'homme des
lettres pour le " libérateur", deux phrases donnent toute
la mesure de ce dégoût, même lorsque l'on bondonne le
domaine politico-religieux pour se tourner vers le
politique strico-sensus, on constate de nouveau que
certains en refusant de s'inféoder à un clan, s'attira de
nombreuses, comme certains savent décrire avec
lucidité la situation.
A un certain temps , qu'un écrivains osât s'exprimer sur
des questions politiques , avait quelque chose de
choquant, comme cela a déjà été signalé, mais qu'il
exprimât des positions authentiquement novatrice était
proprement intolérable, sur ce point encore, il semble
que l'intolérance alors n'était guère diminuée avec le
temps, la base de la philosophie politique de certains
écrivains , était patriotisme aujourd'hui difficilement
concevable si ce n'est pour les libéraux, le credo
politique, c'était la démocratie, seul système " naturel"
de gouvernement à ses yeux.
ce patriotisme démocratique devrait amener certains
écrivains à embrasser des positions très proches que
celles d'autres, dont on considérait les ambitions
comme pures dans leur motivations et patriotiques en
leur fins, comme ils sont visionnaire dans leur sens, et
impraticable dans leur conduite.
Tout en réprouvant la violence politique, on affirme que
pour le peuple le pouvoir qui ne lui sera jamais donné
par ceux qui le détiennent doit être pris de force.
Nationalisme et Etat-nation.
Histoire et nationalisme
Attitudes
Erreurs du réalisme
Le ton littéraire
Littérature et amnésie
La liberté.
La liberté se confond pratiquement avec l'existence de
la conscience c'est à dire, pour Sartre, avec celle du
pour-soi. Toute philosophie de l'existence postule la
liberté comme principe, non seulement de l'action (de
la praxis) mais aussi de la réflexion. L'existence est
liberté et même elle ne peut être que liberté. Elle l'est
comme conscience qui se pose pour soi et non comme
chose : la chose qui n'est que ce qu'elle est ne saurait
être libre. Un arbre ne peut jamais qu'être l'arbre qu'il
est. Pour l'homme, rien de tel, son existence n'est
soutenue par rien, elle est même selon le mot de
Heidegger le " lieu-tenant du rien ", ce qui veut dire
d'abord que la liberté n'est elle-même rien de tangible,
rien de substantiel. Heidegger écrivait dans De
l'essence de la vérité que l'homme n'a pas de liberté,
mais que la liberté " a ", possède, dans tous les sens du
mot l'homme. Pour Sartre, la liberté est un absolu qui
ne se choisit pas (et pour cause ! elle est condition de
tout choix). L'homme ne peut qu'être libre. " L'homme
ne saurait être tantôt libre, et tantôt esclave : il est tout
entier et toujours libre ou il ne l'est pas ", ce que Sartre
exprime sous la formule répétée inlassablement, aussi
bien dans L'être et le Néant que dans ses romans : je
suis condamné à être libre. Ainsi la liberté n'est pas
quelque chose dont je puisse jouir à mon gré : je ne suis
pas plus ou moins libre comme je suis plus ou moins
riche, plus ou moins compétent etc. Dans la liberté
s'éclaire l'existence toute entière comme précédant et
rendant possible toute qualité ou toute faculté.
Mais si la liberté n'a pas d'essence, si elle n'est rien en
soi, comment peut-elle se décrire ? Peut-on même en
parler alors que le mot comme tout mot renvoie à un
concept ? La liberté n'est pas d'abord une notion : c'est
mon existence même dans la mesure où je suis celui
qui me fait être. C'est ce projet même qui s'appelle
liberté, projet qui ne se réalise pas dans l'intimité
douillette d'un ego renfermé sur lui-même, mais
s'accomplit comme être au monde, c'est à dire être
pour autrui " en situation ".
Rappelons en effet que, pour Sartre, tout est dehors.
Quels que soient les motifs de mon action, quelle que
soit leur efficacité et leur capacité à me déterminer, ces
motifs restent " dehors ", présents à ma conscience
mais jamais dans celle-ci. Avoir un motif d'agir, c'est
toujours le viser " l'intentionner " ; je n'habite jamais ma
conscience comme un plein ou, si l'on veut, un intérieur
meublé ; la conscience habite le monde comme
" décompression d'être ", trou dans la densité du monde
et des choses. Ainsi je suis libre non seulement par
rapport à ce monde, auquel je suis pourtant lié
indéfectiblement, mais aussi par rapport à ce " moi "
qui n'est jamais tout à fait moi, du moins ne l'est pas à
la manière dont un arbre est lui-même et rien que cela.
Mais en même temps que je me découvre libre, je
découvre cette liberté " rongée " par elle-même. Aucun
de mes projets ne peut s'identifier à cette liberté
puisque à tout moment je peux " néantiser " ce projet,
c'est à dire le dépasser, en faire un passé, une
" essence " (selon le mot de Hegel, que reprend Sartre,
" Wesen — l'essence — est ce qui est gewesen,
passé "). Le choix du projet ne peut jamais être justifié :
il est absurde. La seule chose que ne puisse choisir la
liberté c'est de ne pas choisir ; choisissant, elle
s'engage dans une situation ; situation qu'elle dévoile
mais qu'elle ne peut jamais éluder ; situation qui lui
donne lieu de se déployer mais dont elle n'est jamais
totalement maîtresse. Choisir, ce n'est en effet jamais
possible qu'à partir du monde qui se dévoile et dont je
suis solidaire (c'est exactement ce que Sartre nomme
situation). J'en suis solidaire parce que ce monde
m'implique, sans toutefois jamais me déterminer ; parce
que jetés ou délaissés à ce monde nous ne pouvons
jamais reprendre notre existence comme fondement
d'elle-même. Il y a, écrit Sartre, une contingence de la
liberté ou du pour-soi : c'est le fait même qu'il y ait
liberté et ce fait n'est jamais produit par nous. La
conscience libre n'est pas Dieu, " plein d'être " mais
trou, " fuite ", exil.
Ainsi la liberté a deux faces :
Elle est liberté inconditionnée qui se dévoile comme
l'irruption d'une conscience pour laquelle tout " est
dehors ".
Elle est liberté en situation qui se révèle envers et
contre tout par cela même qu'elle peut être réduite au
néant dans un monde hostile et pourtant, même
réduite, ne cesse jamais d'être libre.
Dans un texte célèbre paru en septembre 1944 dans le
journal Les Lettres Françaises qu'avaient fondé dans la
clandestinité de l'occupation Louis Aragon et Jean
Paulhan, Sartre écrit " Jamais nous n'avons été plus
libres que sous l'occupation allemande ". Cette phrase
parut le type même du paradoxe scandaleux,
provoquant. En fait, le paradoxe n'est qu'apparent. Il
implique pour être saisi une notion nouvelle de la
liberté : il ne suffit pas d'être libre au sens politique
pour être libre au sens métaphysique. Outre que la zone
dite " libre " était tout aussi asservie que la zone
occupée, la liberté surtout se conquiert, est tout entier
un combat, pour reprendre le titre du journal que
Camus dirigea à la libération. Or elle ne peut se
conquérir que contre l'asservissement. Dans L'être et le
Néant paru durant l'occupation allemande, Sartre
écrivait déjà : " Ôtez la défense de circuler dans les rues
après le couvre-feu et que pourra bien signifier pour moi
la liberté (qui m'est conférée, par exemple, par un sauf
conduit) de me promener la nuit ? " Aussi bien nous ne
naissons libres que parce que la liberté n'est pas un
droit octroyé mais un fait auquel nous sommes
condamnés. Encore faut-il assumer ce fait, ne pas se le
masquer. Dès lors la liberté ne s'éprouve vraiment que
dans une situation limite. La situation n'est pas un
simple cadre pour une liberté indépendante,
autonome ; elle est la définition ou délimitation même,
ce à partir d'où commence la liberté.
Certes la liberté est l'ensemble de toutes les libertés
(liberté de parole, de travail, de déplacement, de
religion etc.) mais l'expérience du totalitarisme nous
apprend au moins ce fait positif : que la liberté ne peut
se marchander, qu'elle ne se décompose pas. Elle est
l'existence même, le " tout ou rien ", le choix
permanent qui oblige chacun, à chaque instant et à
propos de chaque obstacle ou faveur, à se faire être :
" puisque nous étions traqués, chacun de nos gestes
avait le poids d'un engagement."
Passer de la liberté à l'engagement n'est pas passer du
coq à l'âne : il y a même une continuité directe : toute
liberté étant en situation c'est à dire jetée au monde,
l'engagement n'est que la conséquence sur le plan
humain et social d'un tel état de fait.
Il est essentiel de comprendre l'engagement au sens
existentialiste comme un état de fait, lié à la condition
humaine comme telle. Nous sommes condamnés à
l'engagement, comme nous sommes condamnés à être
libres ; l'engagement n'est pas l'effet d'une décision
volontaire, d'un choix qui lui préexisterait. Je ne décide
pas d'être ou non engagé, je suis toujours déjà engagé,
comme je suis jeté au monde. L'engagement et le
délaissement sont un seul et même état de fait. Cette
précision est fondamentale car c'est sur cette
conception de l'engagement que l'existentialisme
affirme ses positions. L'engagement n'est pas
l'enrôlement, ni même l'adhésion à tel ou tel parti
politique. Il n'est pas même déterminé car il refuse
justement la réduction de la situation humaine à un
déterminisme des causes et des choses. En ce sens
l'engagement existentialiste s'oppose au matérialisme
selon lequel l'homme n'est que le reflet d'une situation
de base économico sociale. Mais il s'oppose aussi à
l'idéalisme qui postule la contingence de toute situation
par rapport à l'éternité d'une " nature humaine ". On ne
peut pas, pour Sartre, ne pas être engagé : même la
retraite de l'artiste au sein de sa " tour d'ivoire ", ou le
pseudo désintéressement du scientifique livré à
" l'objectivité " de ses expériences, est un engagement
de facto car il n'est pas possible d'exister sans être en
quelque manière engagé.
Être engagé, c'est exactement être embarqué, être jeté
au monde, qu'on le veuille ou non ; c'est à dire du
même coup être libre (je ne choisis pas d'être libre), en
tant que je me projette, à partir de cet être jeté, mon
propre avenir, et que du même coup je peux rencontrer,
au sein de ce projet repris et compris, un présent.
Si l'engagement prend pour l'homme le plus souvent
une teinte politique, c'est qu'il existe politiquement ou
que, comme le disait Aristote, il est un animal politique.
Seul, parmi les animaux, l'homme existe et son mode
d'exister ensemble diffère fondamentalement des
modes animaux d'organisation, du type ruche ou
fourmilière. Car cet être ensemble, en une communauté
de sujets, n'est jamais un statu quo déterminé
intégralement et pour l'éternité : les institutions sont
toujours historiques, et non naturelles ; il n'y a pas de
nature humaine préexistant à l'existence sociale de
l'homme, ce qui veut aussi bien dire qu'il n'y a pas de
nature " sociale " préexistant à l'existence historique de
l'individu. Au départ, il y a la liberté à laquelle l'homme
est " en proie ", jeté ; ce qui ne veut pas dire que cette
liberté existe comme un " état des choses ",
indépendamment de l'existence historique.
Les matérialistes (marxistes) objectent à Sartre que si
l'homme est toujours déjà libre il n'a plus besoin de se
libérer (par un engagement) et que la liberté de départ
peut couvrir toutes les aliénations historiques : si on est
d'avance libre, pourquoi aurait-on besoin, en plus, de se
libérer ? Sartre répondra dans Matérialisme et
Révolution : " Si l'homme n'est pas originellement libre,
on ne peut même pas concevoir ce que pourrait être sa
libération ". Mais, ajoute-t-il " ce n'est pas sous le même
rapport que l'homme est libre et enchaîné ". Être
enchaîné suppose une liberté préalable aliénée, de
même que la conscience de l'aliénation est le premier
pas qui mène à une effective libération ; je ne peux pas
me libérer malgré moi. La libération est la face objective
d'une liberté subjective qui précède et rend possible
toute libération.
Pour Sartre l'engagement se confond pratiquement
avec l'ouverture des Temps Modernes, revue qu'il fonda
à la libération où il écrit : " L'écrivain est en situation
dans son époque : chaque parole a des
retentissements. Chaque silence aussi. Je tiens Flaubert
et Goncourt pour responsables de la répression qui
suivit la Commune parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne
pour l'empêcher. Ce n'était pas leur affaire, dira-t-on.
Mais le procès de Calas, était-ce l'affaire de Voltaire ? La
condamnation de Dreyfus, était-ce l'affaire de Zola ?
L'administration du Congo, était-ce l'affaire de Gide ?
Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière
de sa vie a mesuré sa responsabilité d'écrivain.".
Si l'homme est libre, la seule façon pour le juger est de
se poser cette unique question : savoir si l'homme s'est
déterminé librement. Par là même il y a une universalité
humaine en ce sens que tout projet (celui d'un Chinois
comme celui d'un européen) est compréhensible, en
tant que libre. Or justement cette universalité tient
aussi au fait que, lorsque j'agis, j'engage les autres.
Pour Sartre, l'acte libre, c'est l'acte de l'homme qui
engage l'humanité par ses actions. Si l'homme est
absolument libre de choisir ses valeurs (car il n'est pas
de nature humaine ni de déterminisme dans l'action),
lorsque je choisis, je choisis une certaine façon d'être de
l'homme, je choisis donc autrui, je choisis tous les
hommes.
Sartre dira " Il n'est pas un seul de nos actes qui, en
créant l'homme que nous voulons être, ne crée en
même temps, une image de l'homme tel que nous
estimons qu'il doit être ". L'homme ne porte pas
seulement la responsabilité totale de son existence, il
porte aussi celle de l'existence de tous les autres. On
comprend la gravité de l'engagement et l'angoisse
qu'elle suscite. Par exemple, se marier, c'est clamer à la
face du monde que le mariage a de la valeur, c'est
engager autrui à faire de même. Chacun de nos actes
met en jeu le sens du monde et la place de l'homme
dans l'univers sans que nous ayons la moindre valeur
préétablie pour nous guider, puisque l'athéisme sartrien
suppose que nulle valeur morale ne se fonde en
quelque Dieu que ce soit. Nous sommes libres sans
aucune valeur préétablie. Tout doit être inventé. Il faut
se créer, créer ses normes sans justification et sans
excuse. Tout doit être inventé et chaque choix engage
l'humanité. Par là apparaissent à la fois la possibilité de
créer une communauté humaine et le sens de la liberté.
" En voulant la liberté nous découvrons qu'elle dépend
entièrement de la liberté des autres et que la liberté
des autres dépend de la nôtre. " En effet, je suis à
chaque instant obligé de faire des actes exemplaires.
Tout se passe comme si l'humanité avait les yeux fixés
sur ce que je fais et se réglait sur ce que je fais. On voit
le caractère exemplaire que confère à nos actes leur
caractère d'engagement. Tel est l'homme libre : celui
qui accepte d'être responsable de ses actes en
engageant l'humanité. Tous ne l'acceptent pas, d'où la
mauvaise foi par laquelle l'homme essaie d'échapper à
sa responsabilité, à sa liberté.
L’avant–garde et le progrès
L’asile politique
Diwan Al madalim
Liberté syndicale.
Sentiment d’égalité
Les intérêts internationalistes et nationaux des peuples
vont de pair quand il s'agit de résoudre les tâches
communes, la politique conséquente tend à égaliser les
niveaux de développement des régions d'un même
pays, d'autre part du principe que cette égalisation est
base de la cohésion de tous les peuples du pays.
Certes il n'y a plus de confins peuplés dans certains
pays par des minorités nationales économiquement
insérées et privées de tous droits politiques,
l'expérience acquise dans la solution de la question
nationale, montre que la suppression de l'inégalité entre
les peuples, l'égalisation de notre niveau de
développement socio-économique et culturel
constituent une loi objective de l'édification du pays.
Le problème d'égalisation des niveaux de
développement à été pour l'essentiel résolu avec
l'édification du régime, mais dans tous les pays il reste
encore à faire dans le domaine, dans une certaine
mesure, ce problème peut être ramené à l'égalité des
peuples évaluée d'après tels ou tels indices socio-
économiques, à la représentation proportionnée dans
les organes du pouvoir, en réalité la question se révélé
de beaucoup plus complexe et son impact est grand sur
le développement des peuples et des relations entre
eux, le sentiment d'égalité sur lequel la loi attire
l'attention, doit évoluer dans la société avec ses
principes démocratiques et humaniste, aussi faut- il
interpréter correctement le sens même du problème de
l'égalité, ainsi que des moyens et des voies à suivre
pour le résoudre, il faut avant tout admettre qu'il
n'existe pas d'égalité absolue des peuples, ils ont des
conditions de vie aussi diverses que les possibilités du
développement économiques, étant donné la différence
des conditions climatiques et géographiques des
ressources naturelles et l'éloignement inégal des
centres industriels.
Les possibilités des régions sont inégales de même que
varie d'une région à l'autre la part revenant dans
l'effectif total de la population.
Loin d'être considère comme un inconvénient les
dépenses accrues de certaines régions pour l'éduction
de nombreuses générations montantes sont un facteur
important pour le développement du pays, dans son
ensemble il découle de ce qui vient d'être dit que les
indices caractérisant le niveau de développement
économique doivent être connues de manière à faire
entrer en ligne de compte différents aspects sociaux,
parmi eux la place centrale revient aux indices du
revenu national produit par la population active et à
ceux de la consommation par habitant de chaque
région, il ne faut pas d'ailleurs perdre de vue que les
dépenses accrues, causée par des natalités plus élevée
et la nécessité de construire des établissement
préscolaires, d'aider des familles nombreuses, dépenses
qui absorbent une partie du revenu national et réduirait
ainsi les sommes pouvant être affectées aux grands
travaux et autres postes budgétaires sont généralement
couvertes par redistribution des fonds dans le budget
général.
les analyses générales concernent la situation générale
de l'économie nationale et de ses rapports de
dépendance avec l'extérieur, mesurer la gravité de la
situation des échanges extérieurs et des énormes
déficits commerciaux , mesurer l'endettement à
rembourser et mesurer le potentiel productif du pays, la
faiblesse du taux de croissance de la production malgré
les investissements importants en quantité, cerner les
graves problèmes des besoins alimentaires du pays qui
mettent en cause en choix suivis en matière de
politique agricole, le caractère de classe de ces choix
qui vainement tentent d'éluder la nécessité d'une
véritable refonte des structures agraires.
analyser les problèmes liés au niveau de vie des
masses dans ses divers aspects, les salaires, les prix,
les impôts, le problème du logement, le problème de la
politique d'industrialisation, l'emploi, le financement, la
formation des cadres et vérifier ainsi l'incapacité du
capital privé à réaliser l'industrialisation du pays,
constater la faiblesse de l'industrie qui reste en grande
partie une industrie de substitution d'importation, de
sous-traitance, une industrie dépendante et limitée, il
faut aussi étudier la politique des crédits qui est avant
tout au service de l'accumulation du capital privé,
dépendant d'un système bancaire lui- même aux mains
d'une oligarchie et du capital étranger, le fait que ce
système de crédit ne sert vraiment pas le
développement de la production en particulier
concernant le secteur dit traditionnel et les petites et
moyennes entreprises, la faible croissance de l'emploi
qui maintien un fort taux de chômage de la population
active, une structure déséquilibrées de l'emploi qui
favorise essentiellement les secteurs improductifs ( et
la croissance démographique) et aussi l'incapacité du
système actuel de formation des cadres dans son
orientation, dans son esprit de fournir au pays les
cadres dont il a besoin, la solution a tout ceci implique
une prise de conscience de la part du gouvernement au
pouvoir et de l'application de la théorie générale de
l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie qui se trouve
aujourd'hui dépassée par les thèses de l'intelligence on-
line.
Enigme.
Scriptum
littéraire
SCRIPTUM SANS TITRE
Scriptum reservatum
C'est donc tout naturellement par ces mêmes textes se
glissant sous l'enseigne d'une descente d'abord vouée à
l'exotisme et au voyage, on retient le texte au seuil de
l'impressionnisme et on le fait revenir à soi, c'est ce que
font les adeptes de l'érotisme, l'exotisme n'est évoqué
ici que pour être révoqué, et la marche de l'éxote est
égale même à l'opération de l'écriture, qu'est ce qui fait
qu'un texte n'ait été mené ou à bien, ni à bout ? Quelle
chose en lui se dérobe ou se désiste, l'éloigne de nous à
jamais ?
Cette question ne manque pas de surgir à chaque fois
que nous sommes confrontés à l’exclamation d'une
oeuvre, fait toujours étonnant et banal en même temps
cette question du rendu littéraire se pose avec d'autant
plus d'acuité que l'oeuvre entière parait demeurer en
reste et agir depuis ce retrait que le veut son écrivain.
Ce qu'on constate de paradoxal chez certains écrivains,
c'est que dans leurs préoccupations tant exotiques
qu'endoctique, dans un jeu de mots qu'ils endossent,
qu'ils impriment.
L'exotisme se donne à lire comme attaque en droite
ligne comme le genre méprisé des impressions,
impressions de voyage, impression d'exotisme.
Dans le système exotique mis au point par l'auteur, et
qu'il expérimente dans son oeuvre de fiction, à tous les
niveaux se laissant dénombrer selon le niveau
d'intégration qu'ils réalisent du geste de l'écriture.
L'exotisme et son esthétique du divers se mettent en
équivalence avec et contre quoi ils s'inscrivent, le
roman exotique est bassement érotique, qu'invoque
l'exclamation qui finit par annuler toute différence entre
ce que l'écriture promulgue et ce qu'elle combat.
L'écriture n'est donc jamais venue à l'auteur que
comme une trace, marque d'autrui, signe d'un qui
précède, que ce soit dans la théorie ou dans le voyage,
il en est toujours au qui est devant, et que l'on
commémore par écrit ou que l'on vénère, auquel, enfin,
l'en rend hommage par écrit, ceci a été remarqué, où
qu'il aille, l'écrivain est sur les pas d'un autre, et c'est
en cela, en ce rapport avec l'autre, l'autre surtout que
l'acteur a à voir avec l'exotisme, et dans ce rapport
avec l'autre, il y a toujours la recherche d'une égalité, la
quête d'une équation, de sorte que l'on serait en droit
de réduire le nom d'auteur à une formule algébrique,
égaler, est l'un des maitre-mots qui auraient le projet
d'écriture, d'un écrivain, jusque dans sa signature dont
il occupe si manifestement le milieu.
Exotisme
Inversion
Le penseur
Rembranditisme
Dans un sens aigu du cinéma, n'est-on pas les premiers
a avoir uni dans notre passion des images , du rythme,
la cadence, l'impressionnisme, d'expression et de
décoration, la ligne enfin qui manque presque toujours
à nos fantaisie de rembranditisme romantique ou de
jonglerie vainement esthète ? Il ne manquait que la
force d'une idée, comme un artiste sans modèle,
déchiquetée avant que l'oeuvre sort à la fin, la faute en
est moins à son impétuosité de réalisateur qu'à nos
oeuvres bizarres d'art cinématographique dans le
monde actuel de l'écran, il est à peu prés impossible de
ne pas se sentir seul comment donc s'étonner qu'un
homme de la valeur ait tant de faire travailler en marge
de son propre talent ?
Métempsychose
Film Zola
Quel autre refuge que le poncif ? Ah ! Nous courons à la
comédie française du cinéma ! Déjà ? Nous sortons du
cinéma de la comédie française, Bah ! Zola est
classique, et juste retour !- traitons de Bolchevik celui
qui proteste dans peu d'année, on nous traitera de
vieilles barbes, voila donc Zola solonnel, auguste, sacré
séculaire, immortel, mort.
Je crois que Zola seul ait été capable d'indiquer ce que
le cinéma pouvait choisir dans son oeuvre, Esprit
généreux il se livra, sans couleur d'antiromantisme à
une hystérie verbale qui n'est pas pour mettre en
lumière les idées et qui les compromet, comment donc
filmer un de ses romans sans être influencé par les
noms ? Quelqu’un m'a dit que pour cinématographier,
Zola, il fallait commencer par ne pas le lire, cet avis me
semble séduisant.
Ce n'est pas le titre d'un film qui compte, tant pis, en
somme, ce fut le titre d'un cycle de contes, les
spectateurs ne content pas, ce sont des gens ou des
jongleurs, des ratés ou des ronds-de-cuir, des poètes
épiques des dramaturges de haut vol, des romanciers, à
l'extrême rigueur, mais pas des conteurs, Ah! Non, ça
jamais, pourquoi ? sans aller jusqu'aux ambitions
décoratives, tous les ciné graphistes visaient avant tout
au film ample, luxueux, compliqué, on sait ce que cela
donne, vous nommerez pour moi les grandes machines
pompeuses et vides dont on nous encombre, et vous
aimeriez dites-le, vous en tenir à de petits chefs
d'oeuvre, car les grandes sont rares, que notre art
cinématographique qu'on le verra bientôt par le public,
c'est un essai intime, bref, rigoureux, sobre et expressif,
humanité pourquoi ne pas l'appliquer au cinéma
national ?.
Nom de comédie
Comédie bourgeoise
Livret d’opérette
Music Hall
Un interprète
Virtuose
Art dramatique
Le public a acclamé ce film pittoresque qui n'est pas
d'avant-garde, mais qui va bon train et remue de
brillant éléments, on ne voit pas beaucoup en somme,
l'héroïne qu'interprète ses partenaires du moins se
prodiguent il y a notamment des scènes qui se
démènent avec une sauvage harmonie et des grâces
mystérieuses, et par là-dessus une scène réussit avec
succès et selon l'auteur, quel bien ne fait un homme
pareil à notre race de citadins mal aérés ? Il est à pleins
poumons, ce n'est pas tout visage oeil clair, bouche
saine ? que porte sur nous, est ce n'est pas rien que son
talent admirable de comédien moderne à quoi nous
cédons avec enthousiasme il y a une autre chose que
tout autre chose que tous les détails de lui-même, ou
alors c'est une synthèse remarquable de tout cela, et
c'est en somme autre chose, oui varient entre autres
choses, notre art dramatique turbulent sournois,
neurasthénique, éperdu se cherche en vain et se
disperse en notations fausses d'une civilisation encore
plus fausse, parce que provisoire, la scène se cherche
aussi en tant que matière doit et forme d'exécution,
mais son but est connu, il sait où il va et il y va, de
telles conditions permettent l'envergure des
compétences d'acteurs.
FIN de L’OEUVRE
Dr.Aziz Mohamed