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Pearl S.

Buck (1892-1973)

Elle est une auteure très respectée pour ce qu’elle a fait. En effet, elle fut la
première femme américaine à gagner le prix Nobel de la littérature. Elle est née à
Hillsboro en Virginie le 26 mars 1892. Ses parents sont missionnaires. Elle déménagea
avec sa famille en Chine alors qu’elle n’a que trois mois et s’établirons près de Tchan-
Kiang, puis à Shanghai. Elle fut élevée là bas où elle apprit l’anglais de sa mère et le
chinois à l’école. À l’âge de 15, Pearl Buck alla faire ses études à Shanghai puis elle
retourna au États-Unis pour continuer ses études universitaires dans le Randolph Macon
en Virginie d’où elle obtient son diplôme 4 ans plus tard. Elle regagne la Chine où elle fit
la rencontre de son premier mari en 1917, John Buck, un ingénieur agronome américain
avec qui elle eu un enfant ; Carol, celle-ci soufrait de retard mental. Pearl fut opérée car
elle souffrait d’une tumeur utérine ce qui l’empêcha de faire des enfants. Alors, elle
adopta plusieurs enfants soit 7. Le couple s’installa dans la Chine du Nord puis
déménagea à Nanjing où ils seront enseignants à l’Université de Nanjing. En 1930, elle
écrit son premier roman inspiré des cultures de la Chine ; Vent d’Est, Vent d’Ouest et en
1931, elle va écrire La terre chinoise qui connaitra un énorme succès. Elle sera la premier
femme à obtenir le prix Pulitzer en 1932 pour l’ouvrage La terre chinoise. Cependant, la
révolution en Chine les pousse à revenir aux États-Unis ou elle divorcera avec son mari.
Cette écrivaine est lauréate du Prix Nobel en 1938. Pearl Buck a crée une fondation en
Pennsylvanie pour l’adoption d’enfant où elle y consacrera temps et argent. En 1973, elle
meurt d’un cancer à Danby dans le Vermont. Quoi de mieux pour connaître cette auteure
que de lire son premier roman écrit : Vent d’Est, Vent d’Ouest.

Kwei-Lan, le personnage principal, une récente mariée, qui fut élevée à la manière
traditionnelle chinoise. Au début, elle se sent mal car elle croit que son mari n’est pas
intéressé à elle malgré les stratagèmes qu’elle utilise pour le charmer. Par la suite, elle
débande ces pieds car son mari lui a demandé car il trouvait ça pas beau et cela va attirer
l’attention de son mari. Cela va beaucoup changer la façon de voir les choses car son
mari va la rendre plus ouverte à ce qui l’entoure et à la culture occidentale. Lorsqu’elle
obtiendra son premier enfant, son mari lui dira que l’enfant va leur appartenir à eux
seules et de cette manière il ne respectera pas les traditions. Quand le frère de Kwei-Lan
reviendra de son voyage au États-Unis où il étudiait, il va ramener avec lui une
Américaine et la présentera comme épouse. La famille n’accepte pas car il ne respecte
pas les traditions où il était promis à une autre femme, mais celui-ci ne changera pas
d’idée. Même avec toutes les objections de sa mère qui en mourra et de son père, il ne
changera pas d’idée et il va même sacrifier son héritage pour cela.
Maintenant, voici une description psychologique de Kwei-Lan qui est le
personnage principal du livre. Le personnage Kwei-LAN est la femme qui suit à 100%
les traditions de ces ancêtres, en d’autres mots, elle est une femme soumise et obéissante.
Depuis qu’elle est née, on lui a initié à être une bonne femme, à faire le bonheur de son
mari. On lui avait tout appris sur les bonnes manières ; quand se retirer et comment, à
sourire et comment parler à ses supérieurs, etc. Cela fut un choc lorsque son mari lui dit
qu’elle était son égale. «Son égale, fit-elle stupéfaite, les yeux agrandis dans
son visage pâle. Que veut-il dire ? Tu ne peux pas être l’égale de ton mari».1
On peut remarquer dans cette citation qu’elle est vraiment choquée de savoir qu’après
toutes ces années d’apprentissage des manières d’une femme ne valurent rien. Elle ne
savait plus quoi faire. Pendant le déroulement de l’histoire, elle va changer son attitude et
verra son mari comme un ami et non comme un maître.

Elle est aussi une femme perfectionniste. Elle veut tellement plaire à son mari
qu’elle regarde chaque petit détail et elle ne néglige rien. Elle se compare toujours aux
autres pour voir si elle est belle. Peut-être que cela n’est pas fait intentionnellement, mais
ses traditions la pousse aussi à être ce type de femme. À chaque fois Voici un extrait qui
démontre très bien à quel point elle est perfectionniste :

1
Pearl, S BUCK, Vent d’Est Vent d’Ouest, Paris, Livre de Poche.2006 page 49.
Mes yeux sont précis, le blanc nettement
séparé du noir ; mes oreilles, petites se
pressent délicatement contre ma tête, en
sorte que les boucles de jade et d’or y
adhèrent ; dans l’ovale du visage ma bouche
aussi est petite et bien arquée.1

On peut clairement voir dans cet extrait qu’elle prend soin d’elle à un point abusif et
qu’elle est prêt à tout pour satisfaire son mari. C’est cette éthique qu’on apprend aux
filles chinoises du livre qui les pousse à ce désir d’être parfaite devant leur mari. Tout est
important, même le blanc de leurs yeux. Bref, Kwei-Lan est une femme très
perfectionniste car avec les traditions chinoises sans le vouloir, s’est donné un désir d’être
parfaite devant n’importe qui, surtout devant leur mari.

Peut-on dire que le titre Vent d’Est, vent d’Ouest est bien choisi pour l’œuvre? Le
titre du livre est Vent d’Est, vent d’Ouest est bien choisi selon moi car il représente la
différence qu’il y a entre l’Occident et l’Orient. Le mari qui a étudié en Occident et qui a
décidé de vivre selon le type de vie Occident va bouleverser Kwei-Lan qui elle, est une
femme qui a vécu dans l’Orient où les cultures sont différentes En effet, si on voit les
cultures chinoises, cela nous parait un peu poussé à l’extrême mais eux il voit ça comme
si c’était normale et comme une fierté. Par exemple, lorsque le mari de Kwei-Lan, qui est
un médecin demande à sa femme d’enlever ces bandeaux car cela nuit à son
développement articulaires, Kwei-Lan est très surprise. En effet, on peut le constater dans
cet extrait :
Mais je retirais hâtivement mes pieds
sous mon fauteuil. J’étais saisie par ses
paroles. Pas beau? Moi qui avais toujours été si
fières de mes petits! Toute mon enfance, ma
mère elle-même avait présidé aux bains d’eau

1
1 Pearl, S. BUCK. Vent d’Est Vent d’Ouest, Paris, Livre de Poche.2006 page 19.
chaude et à l’enveloppement des bandes – de
plus en plus serrées – chaque soir.1

Comme on peut le voir, Kwei-Lan et son mari n’ont pas le même point de vue sur plusieurs
traditions chinoises. Kwei-Lan voit ses traditions comme une chose respectable et rempli de fierté
mais son mari ne veut rien savoir et cela va créer une opposition entre ces deux personnes. Les
éléments en opposition sont les traditions de Chine (Orient) et les traditions des États-Unis
(Occident) d’où vient le titre Vent d’Est, vent d’Ouest.

Comment le thème frère/sœur est développé dans le roman ? À mon avis, les
relations entre frères et sœurs ne sont pas très présentes, même absente car l’homme est
toujours vu supérieur à la femme. Cela s’explique parfaitement car dans le livre on
mentionne que le frère de Kwei-Lan a été séparé de sa sœur à l’âge de 9 ans car il était
considéré comme un homme. Kwei-Lan aimait beaucoup son frère mais, il n’y avait pas
beaucoup d’interactions entre eux. En plus de cela, depuis sa toute jeunesse on lui apprit
des manières de bonne femme mais ces manières empêchent l’interaction entre un
homme et une femme, même avec un membre de la famille comme son frère.
Je me revois, petite personne solennelle,
cramponnée à la main de mon frère et
regardant flamber le feu dans la cour où l’on
2
se prépare à brûler les dieux de la cuisine.

Comme je l’ai dit précédemment, elle aimait beaucoup son frère. On peut voir que la
relation frère et sœur n’était pas complètement absente mais elle était étouffée par les
traditions chinoises. Dans ce livre, on voit très bien que la relation frère et sœur n’est pas
très développé car les traditions chinoises en ce qui concerne un homme et une femme,
étouffe ce type de relation.
Voici un critique du roman que j’ai lu dernièrement. Le livre de Pearl Buck nous
apprend beaucoup sur les traditions et les coutumes pratiquées en Chine car l’histoire
justement tourne autour d’un conflit de traditions et de mentalité.En effet, Kwei-Lan et
son mari ont du mal à s’entendre au début à cause de leur différence et de leur mentalité.

1
1 Pearl, S. BUCK. Vent d’Est Vent d’Ouest, Paris, Livre de Poche.2006 page 43.
2
2 Pearl, S. BUCK. Vent d’Est Vent d’Ouest, Paris, Livre de Poche.2006 page 31.
C’est justement ce que j’ai aimé, je vis dans la culture Occidentale plus qu’autre chose et
ce livre m’a informé sur beaucoup de coutumes et de traditions que les Chinois ont dans
leurs pays. J’ai appris que pour les chinoises avoir les pieds bandés étaient une fierté.
Prenons cette citation qui expliquera plus mon point de vue.
«C’est pour sa mère que je t’ai appris à
préparer et à présenter le thé à une personne
âgée, à te tenir devant elle comme il sied, et à
écouter en silence ses paroles, soit de
louange, soit de blâme. En tout cas, je t’ai
dressé à te soumettre, de même qu’une fleur
subit le soleil et la pluie.» 1

On constate à quel point la Chine est différente comparé à l’Occident qui n’exige pas tout
cela d’une femme. Cela ma beaucoup informé sur la culture chinoise qui est très
magnifique et respectable puisqu’elle est pratiquée depuis très longtemps.

1
1 Pearl, S. BUCK. Vent d’Est Vent d’Ouest, Paris, Livre de Poche.2006 page 20.

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