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Introduction
III-Internet et suicide
VI-Religion et suicide
Introduction
Pendu a une corde, lacéré a coup de lame ou même on se jetant dans le vide sans
aucun regret pour dire adieu a cette terre,de n’importe quel façon on peut quitter
ce monde.
« C’est ma vie, mon esprit et c’est a moi de choisir ma mort,je suis donc libre de
décider la suite et c’est a moi de dire le dernier mot »
C’est comme ça que ces personnes pensent,et c’est pourquoi ils agissent de tel
façon.
Ils préfèrent se tuer que d’être tuer, quitter ce monde que d’être pousser a le
quitter. Mais pourquoi pour ces personnes la vie semble-t-elle aussi banale et
aussi simple qu’on puisse la laisser tomber facilement ?!!!!
Beaucoup de philosophe et de psychiatre ont essayé d’expliquer ce phénomène et
même si ces derniers n’ont pas trouvé des réponses .ce phénomène existe dans le
monde et le taux des personnes qui pensent et qui agissent comme ça ne cesse
pas d’augmenter, et chaque année, un million de personnes prennent cette
décision. Même dans les sociétés où le suicide est tabou ou même illégal, il y a
toujours des gens qui se tuent.
Le fait de choisir soi-même le moment de la fin de sa vie reste encore un point
indiscutable pour beaucoup de gens de notre société moderne. Or, pourquoi le
suicide est-il un tabou extrême pour une si grande partie de la population
mondiale ? Peut-être parce que le suicide « tue plus de gens que la guerre » !
La problématique du suicide remonte aux origines de l’humanité. Les jugements
qui lui sont attachés n’ont eu de cesse d’évoluer selon les époques et les
civilisations. Les différentes positions sur le suicide ont toujours oscillé entre des
valeurs fondamentalement opposées : héroïsme et lâcheté, altruisme et égoïsme.
Néanmoins, le suicidé a très souvent été considéré comme un criminel ; son geste
étant perçu comme un crime envers Dieu, envers lui-même ou envers ses pairs -
la société à laquelle il appartenait -. Le geste suicidaire a fait l’objet de
nombreuses discussions passionnées chez les intellectuels, les philosophes, les
médecins et les religieux. Il fascine autant qu’il peut engendrer le dégoût et
l’horreur. Le suicidé dérange car son geste renvoie à la face de la société le plus
puissant tabou qui l’habite : la mort.»
I-Le suicide en milieu :
A-Scolaire
1-Ampleur du suicide en milieu scolaire :
B-professionnel
Si le travail peut-être une source de joie et d’épanouissement, dans certains
cas il peut aussi se révéler à l’origine d’un mal-être profond.
Conflits sociaux et relation au travail sont souvent cités dans les facteurs de
risque de la crise suicidaire
1-Causes
Il s’agit d’un cocktail détonant
Anonymat, rythme des restructurations de société, stress, concurrence entre les
salariés, mise au placard, licenciement ou harcèlement moral Humiliations +
Impuissance ou perte de contrôle+ Manque de perspective + Absence de dialogue
et d'interlocuteur le cumul fabrique un cocktail détonant.
Le stress professionnel
Il est abordé comme étant une source directe à un nombre de problèmes
psychologiques, psychosomatiques et relationnels. Aujourd’hui, il en est même
coupable d’occasionner directement la mort, par suicide, des employés
vulnérables et hyper stressés. Nul doute, le stress influe sur l’état psychologique,
voire mental de la personne, mais de là à la mener droit vers une fin des plus
tragiques, il faut vraiment tirer la sonnette d’alarme.
Le harcèlement moral
Il représente une infraction vis-à-vis de la dignité humaine et du droit du travail.
Il s’exerce de façon insidieuse et vise la destruction et l'aliénation de l'autre
.Brimades, quarantaine, agressions verbales, réflexions désobligeantes, tout est
bon pour fragiliser et isoler la victime qui vit chaque jour dans la terreur.
Les incitations au suicide par perte de l'estime de soi ne sont pas rares.
Perte de contrôle…
Progressivement le travail, lorsqu'il est préservé, se retrouve vide de sens.
Toxicomanies, accès de violence, tentatives de suicide signent alors la souffrance
de ces individus dépossédés, humiliés qui après avoir perdu le contrôle de leur
situation, perdent celui de leurs nerfs et trop souvent de leur vie…
Stratégies et restructurations
-Les stratégies économiques brutales font abstraction du facteur humain,
entraînant des drames en cascade qui se soldent par des dépressions, des
tentatives de suicide ou des suicides avérés...
-Dans les restructurations de filières à l'échelon national ou international, les
groupes tranchent dans le vif sans prendre en considération l'avenir de salariés,
souvent peu qualifiés ! Face à des restructurations, des délocalisations qui se
multiplient le choix se pose entre un liquidateur ou un repreneur.
Le licenciement
Certaines victimes de licenciement, plus attachées parfois à leurs collègues de
travail qu'à leur famille, réagissent par la colère : détresse psychique, violence,
acte de vandalisme, incendie provoqué, séquestration, tendance suicidaire
ponctuent alors leur descente aux enfers dominée par l'absence de toute
perspective possible.
1-Les causes
Pourquoi se suicide-t-on ? Le problème vient-il du suicidaire, de la société
ou d’une combinaison de l’individu et de l’environnement ? En ce qui concerne
l’individu, il s’agit souvent d’une tentative d’atteindre un objectif très élevé qui se
solde par un échec. « Au cœur de toute personnalité de suicidaire, il y a un trait
de perfectionnisme exigeant qui s’exprime en critiquant, en découpant, en
pinaillant et en tyrannisant purement et simplement tout comportement majeur,
mineur ou même minuscule. Le perfectionniste vérifie absolument tout de façon
à toujours rendre un bilan de soi-même défavorable.
La dépression est une autre cause courante de suicide. On a fait très peu de
recherches sur la colère et son rapport avec le suicide, mais il semble que ce soit
un facteur important. « Le suicidaire emmagasine les sentiments de colère de la
même manière que d’autres collectionnent les timbres. Parce qu’ils ne se battent
jamais avec quelqu’un (ou au moins, ils attendent les derniers jours avant la
tentative), ils finissent par se battre avec eux-mêmes.
Le passé familial joue un rôle vital dans la victoire ou la défaite sur les
tendances suicidaires. Parmi les étudiants qui ont envisagé, essayé ou réussi le
suicide, « une caractéristique commune est celle d’un environnement familial
chaotique et perturbé (des familles qui ont vécu divorce, séparation, mort d’un
parent, remariage, ou un parent célibataire).
La pression des études et les aventures amoureuses ratées jouent aussi un
rôle dans les attitudes suicidaires chez les étudiants. « Plus de 90 pour cent des
étudiants ayant essayé de se suicider avaient vécu un échec au travail ou dans les
études. Le deuxième problème le plus courant était une relation amoureuse
difficile.
1-Les causes
Les raisons du suicide en prison sont multiples :
La surpopulation carcérale est désignée comme la principale raison de cette
mortalité.
Les détenus représentent une population à risque dont les passages à l'acte
surviennent plus spécialement au début de l'incarcération, lors de la mise en
quartier disciplinaire, moment et lieu qui doivent faire l'objet de mesures
adaptées et de précautions maximales de la part du personnel pénitentiaire dont
la formation en matière de comportement suicidaire doit être bien faite et
renouvelée.
Surpopulation carcérale, promiscuité, manque d’hygiène, inactivité, rupture
des liens avec l’extérieur et violence latente ;
La fragilité psychologique ;
Les troubles psychiatriques ;
2-Les données statistiques
Quelles qu’en soient les victimes, le suicide est toujours un drame dont on
se demande comment on aurait pu l’éviter. C’est également le cas en milieu
carcéral pour les détenus eux-mêmes et leur famille, mais aussi pour les
surveillants pénitentiaires.
Ils prévoient pour cela d’engager des mesures concrètes comme :
la formation des surveillants à dépister les premiers signes d’un comportement
suicidaire ;
une meilleure connaissance des troubles mentaux en prison grâce à une étude
épidémiologique réalisée sur plus de 1000 détenus ;
un meilleur accompagnement psychologique des codétenus des victimes, des
familles de ces derniers, mais aussi des surveillants et des bénévoles lorsqu’un
suicide survient ;
la réduction de l’accès pour les détenus aux moyens de suicide en supprimant par
exemple les points d’arrimage dans les cellules.
D’autres mesures devront d’abord être expérimentées dans quelques
établissements pénitentiaires avant leur éventuelle généralisation :
le placement dans des cellules spécialement aménagées des détenus pouvant
présenter des risques suicidaires ;
le non placement en quartier disciplinaire de ce type de détenus ;
le développement de la formation des détenus pour repérer les comportements
suicidaires.
la limitation de la durée de placement et l’attribution d’un droit de parloir aux
détenus retenus en quartier disciplinaire.
En effet, la fréquence du suicide en milieu pénitentiaire reste élevée malgré
un certain nombre de dispositions prévues par les textes mais bien souvent
insuffisamment réalisées.
II-Méthodes et formes du suicide :
Arme a feu : L'emploi d'une arme à feu dirigée contre la tête est un mode
suicidaire particulièrement violent et grave. c’est une méthode qui permit la mort
certaine. elle est choisie par les hommes plus que par les femmes et par ceux qui
ont décidé vraiment de mourir.
L'arme à feu est la méthode privilégiée dans près de 20 pour cent de tous les
suicides réussis.
Une étude québécoise réalisée par le Centre de prévention du suicide a tenté de
découvrir s'il y avait un lien entre les taux de suicide et les taux de possession
d'arme à feu.
Il est ressorti de cette étude qu'aux endroits où la chasse est une activité courante
et où les armes à feu sont à portée de la main, le taux de suicide par arme à feu est
plus élevé que dans les centres urbains. De plus, le taux de décès global par
suicide augmentait au fur et à mesure que le taux de suicide par arme à feu
augmentait. Les chercheurs ont conclu que si une personne suicidaire n'a pas
accès à une arme à feu, il n'y a rien qui prouve qu'elle aurait recours à une autre
méthode, du moins pas une méthode aussi mortelle qu'une arme à feu.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique qui prend la place de l'oxygène
dans les globules rouges. Les premiers signes de l'intoxication sont les maux de
tête avec vomissements, sensation de faiblesse. Ils sont rapidement suivis par des
troubles de la conscience et un risque d'arrêt cardio- respiratoire (par manque
d'oxygène).
III-L’Internet et le suicide
L’Internet et un outil pour entrer en relation avec les jeunes, un espace de
rencontre unique pour trouver une écoute, où l’on se tend la main, où l’on partage
ses souffrances, ses craintes, ses doutes et rester anonyme. Mais l’intensité des
discussions sur certains sujets comme le suicide sur certains forums pourrait
aggraver l’état psychique de certains individus qui les fréquentent.
Le suicide de personnes s’étant rencontrées sur Internet se sont multipliés depuis
quelques années, et ce partout dans le monde, à tel point que selon l’Association
stop suicide « l’Internet est devenu la première source d’information
pour les jeunes qui pensent au suicide » avec les articles publiés à ce sujet
dans les sites, les forums de discussions, les blogues qui donnent les moyens pour
se suicides ou encore les clubs de suicide.
Prenant le japon qui est l’un des pays où il y a plus fort cette phénomène, le
suicide de 2 est déjà une des traditions culturel. Contre les web sites qui
propagent de tell choses le gouvernement veut rien faire pour raison de liberté
d’expression. Selon une étude publiée en 2008 dans British Medical journal,
environ la moitié des sites répertorié en tapant suicide sur un moteur de
recherche donne des informations plus ou moins précises sur les méthodes, un
cinquième sont des sites spécialisés sur le sujet et la moitié d’entre eux font la
promotion du suicide ou facilitant le passage à l’acte.
VI-Le suicide et la religion
Le Christianisme est traditionnellement opposé au suicide ainsi qu'au
suicide assisté. La Bible dit : "Tu ne tueras point" (Exode 20:13).
Dans le protestantisme, se suicider est aussi grave par rapport à Dieu
que n'importe quel autre péché. Le suicide est un déni de la grâce, un refus
de la possibilité que l'amour de Dieu puisse réparer une vie.
Dans le catholicisme, le suicide est considéré comme un péché grave
sauf chez les « fous » ou les victimes d’un « grand chagrin ».
Dans le Bouddhisme l’acte d’assistance au suicide est assimilé au
meurtre d’un point de vue religieux, mais se suicider est clairement
considéré comme une forme d’action négative.
Dans le Judaïsme Le suicide est considéré comme un acte contre nature, la
vie, et la vie humaine en particulier étant un privilège divin.
L’islam Comme les autres religions abrahamiques, l'islam voit le suicide
comme un péché et un obstacle à l'évolution spirituelle. Selon des versés
coraniques et des Hadiths, on rapporte que Dieu privera le suicidé du
paradis. Car c’est pas pour nous de décider nous-mêmes de la fin de notre
vie, la mort survient à une date prédéfinie divinement pour chacun
Conclusion :
Le suicide fait peur et on préfère souvent l'ignorer. Il ne faut pas oublier toutefois
qu'il s'agit d'un cri de détresse, de souffrance, qui ne demande qu'à être entendu.
Prévenir le suicide, c'est prêter l'oreille à cette terrible souffrance et tenter, tant
bien que mal, d'y apporter réconfort et soulagement. Ensemble, il est possible
d'agir et de répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants en difficulté.
Le suicide est donc perçu comme un problème qui ne touche pas seulement les
jeunes mais toute la collectivité; il est donc nécessaire de reconnaître et de
mobiliser les atouts et la force morale des jeunes, des familles et des collectivités.
Les solutions doivent faire participer tous les membres : les enfants, les jeunes,
les femmes et les aînés.
Arrêtez ce penser au suicide par ce qu’il n’a jamais été une solution pour resoudre
les problèmes.