You are on page 1of 16

Plan

Introduction

I-Le suicide au milieu :


A-Scolaire
B-Universitaire et carcéral
C-Professionnel

II-Les méthodes et les formes du suicide

III-Internet et suicide

VI-Religion et suicide
Introduction

Pendu a une corde, lacéré a coup de lame ou même on se jetant dans le vide sans
aucun regret pour dire adieu a cette terre,de n’importe quel façon on peut quitter
ce monde.
« C’est ma vie, mon esprit et c’est a moi de choisir ma mort,je suis donc libre de
décider la suite et c’est a moi de dire le dernier mot »
C’est comme ça que ces personnes pensent,et c’est pourquoi ils agissent de tel
façon.
Ils préfèrent se tuer que d’être tuer, quitter ce monde que d’être pousser a le
quitter. Mais pourquoi pour ces personnes la vie semble-t-elle aussi banale et
aussi simple qu’on puisse la laisser tomber facilement ?!!!!
Beaucoup de philosophe et de psychiatre ont essayé d’expliquer ce phénomène et
même si ces derniers n’ont pas trouvé des réponses .ce phénomène existe dans le
monde et le taux des personnes qui pensent et qui agissent comme ça ne cesse
pas d’augmenter, et chaque année, un million de personnes prennent cette
décision. Même dans les sociétés où le suicide est tabou ou même illégal, il y a
toujours des gens qui se tuent.
Le fait de choisir soi-même le moment de la fin de sa vie reste encore un point
indiscutable pour beaucoup de gens de notre société moderne. Or, pourquoi le
suicide est-il un tabou extrême pour une si grande partie de la population
mondiale ? Peut-être parce que le suicide « tue plus de gens que la guerre » !
La problématique du suicide remonte aux origines de l’humanité. Les jugements
qui lui sont attachés n’ont eu de cesse d’évoluer selon les époques et les
civilisations. Les différentes positions sur le suicide ont toujours oscillé entre des
valeurs fondamentalement opposées : héroïsme et lâcheté, altruisme et égoïsme.
Néanmoins, le suicidé a très souvent été considéré comme un criminel ; son geste
étant perçu comme un crime envers Dieu, envers lui-même ou envers ses pairs -
la société à laquelle il appartenait -. Le geste suicidaire a fait l’objet de
nombreuses discussions passionnées chez les intellectuels, les philosophes, les
médecins et les religieux. Il fascine autant qu’il peut engendrer le dégoût et
l’horreur. Le suicidé dérange car son geste renvoie à la face de la société le plus
puissant tabou qui l’habite : la mort.»
I-Le suicide en milieu :
A-Scolaire
1-Ampleur du suicide en milieu scolaire :

Le phénomène du suicide en milieu scolaire est devenu un vrai problème à


l’échelon mondial. En effet les chiffres sur ce suicide sont assez préoccupants :
7 % des scolarisés de 11 à 19 ans déclarent avoir fait une tentative de suicide. Ce
taux est multiplié par deux pour ceux qui quittent précocement l’école. Et ces
tentatives ne sont que la partie émergée de l’iceberg, puisque 12 % des collégiens
et 22 % des collégiennes ont pensé au suicide dans les 12 mois précédents. il est à
signaler que la moitié des adolescents admettent que lors de leurs crises, ils se
sont confiés à un ami et non à un spécialiste (médecin, assistante sociale…).ce qui
augmente les risques de suicide

2-Les facteurs du risque du suicide au


milieu scolaire :
La tentative de suicide est un acte à valeur hautement relationnelle puisque elle
confronte les adolescents à leur capacité d’entendre la souffrance, le désespoir
etc.…
Divers facteurs peuvent être derrière ces tentatives de suicide particulièrement :
2-1) Les perturbations et les fragilités liées à l’enfance :
Une trop grande souffrance psychique, une dépression fondamentale, liées aux
premières expériences et aux premiers événements perturbants de la vie de
l’enfant tels que : la perte d’un parent pendant l’enfance. L’ensemble de ces
éléments marquants est toujours présent dans l’enfance des adolescents
suicidaires. Ils ont déjà montré des difficultés de comportement, d’apprentissage,
d’agitation, de violence pendant l’enfance à l’école primaire.
2-2) Une mauvaise image de soi – l’intolérance aux échecs :
Un adolescent qui a une mauvaise perception de soi développe une perte de
l’estime de sa personne et accumule des situations de dévalorisation. De tels
adolescents peuvent vivre un échec scolaire, un conflit relationnel, une rupture
sentimentale, une critique de ses parents comme une blessure insupportable.
Ainsi ces adolescents semblent les moins intéressés et les moins impliqués par
leur scolarité et sont portant ceux qui sont les plus sensibles aux échecs scolaires
répétés.
2-3) Difficulté à vivre la dépendance et l’autonomie envers
les parents:
Une tentative de suicide de l’adolescent témoigne souvent d’une difficulté dans
l’autonomie et la dépendance à l’égard de ses parents. En effet, un adolescent
fragile pense à l’acte suicidaire dès qu’il éprouve le moindre sentiment
d’abondant par les parents d’une part, d’autre part un rapprochement étroit peut
aboutir à une dépendance intolérable et par conséquence au suicide.
2-4) Les secrets et les transgressions familiales :
L’adolescent suicidant peut être influencé par un certains nombre d’agitations
telle les violences physiques et /ou morales au sein de sa famille dans un contexte
de silence ainsi que l’existence de secrets et de tabous à titre d’exemple secrets
sur des suicides dans la famille, adoption non dites, disparitions des membres de
la famille etc. dans ce cas, le geste suicidaire vient pour échapper à l’oppression
familiale et pour dénoncer des secrets et des non dits familiaux.
2-5) Abus de certaines substances « alcool et drogues) :
La consommation excessive d’alcool ou de drogue peut conduire à la dépression
directement ou indirectement, à cause du sentiment de déclin et d’échec que
ressentent la plupart des gens qui ont une dépendance à l’égard de ces
substances.
2-6) Tentative de suicide antérieure :
Est considérée comme le plus important facteur de risque de suicide du fait que
30% des personnes qui se suicident ont fait des tentatives de suicide antérieures.
2-7) Imitation ou contagion des comportements
suicidaires :
IL peut arriver, après le suicide d’un adolescent que d’autres jeunes de son
groupe de classe ou de loisir tentent également de se suicider.
2-8) Banalisation du suicide par les medias:
L’acte suicidaire n’est pas dramatisé par les différents médias alors qu’il devait
susciter beaucoup d’intérêts et de débats, ainsi une sensibilisation massive est
nécessaire.
Dune manière générale, qu’il s’agisse souvent d’un appel, d’une pression par
l’entourage, d’une fuite après un échec ou un conflit, le geste suicidaire témoigne
toujours d’un vécu dépressif, de profond désespoir et du sentiment de se trouver
dans une impasse.
3- Les actions à mener :
Dans un but de réduire l’incidence du suicide en milieu scolaire les
établissements scolaires doivent :
☺ Informer sur les réseaux d’écoute et d’accueil des jeunes ;
☺ Favoriser le développement en milieu scolaire des programmes visant à
améliorer l’estime de soi et à s’exercer à la résolution de conflits ;
☺ En cas d’inquiétude ressentie, proposer à l’élève de rencontrer un spécialiste,
éventuellement plusieurs fois ;
☺ En cas d’aveu suicidaire ou de plan suicidaire, toujours se référer à l’infirmière
ou au médecin scolaire ;
☺ Contacter les parents ;
☺ En cas d’éventuel passage à l’acte, solliciter l’aide urgent du réseau de soins
(médecins traitants, dispositif d’urgence ou spécialisé en psychiatrie).
☺ Promotion de la santé mentale, c’est-à-dire, le bien-être des élèves et la
bientraitance de l’école.
☺ Repérer le plus tôt possible les élèves en souffrance pour les accompagner, les
orienter (commission de suivi d’élèves en difficulté).
☺ La postvention : comment soulager et réduire le traumatisme psychique de la
collectivité scolaire et éviter la répétition de l’acte.

B-professionnel
Si le travail peut-être une source de joie et d’épanouissement, dans certains
cas il peut aussi se révéler à l’origine d’un mal-être profond.
Conflits sociaux et relation au travail sont souvent cités dans les facteurs de
risque de la crise suicidaire

1-Causes
Il s’agit d’un cocktail détonant
Anonymat, rythme des restructurations de société, stress, concurrence entre les
salariés, mise au placard, licenciement ou harcèlement moral Humiliations +
Impuissance ou perte de contrôle+ Manque de perspective + Absence de dialogue
et d'interlocuteur le cumul fabrique un cocktail détonant.

Le stress professionnel
Il est abordé comme étant une source directe à un nombre de problèmes
psychologiques, psychosomatiques et relationnels. Aujourd’hui, il en est même
coupable d’occasionner directement la mort, par suicide, des employés
vulnérables et hyper stressés. Nul doute, le stress influe sur l’état psychologique,
voire mental de la personne, mais de là à la mener droit vers une fin des plus
tragiques, il faut vraiment tirer la sonnette d’alarme.

Le harcèlement moral
Il représente une infraction vis-à-vis de la dignité humaine et du droit du travail.
Il s’exerce de façon insidieuse et vise la destruction et l'aliénation de l'autre
.Brimades, quarantaine, agressions verbales, réflexions désobligeantes, tout est
bon pour fragiliser et isoler la victime qui vit chaque jour dans la terreur.
Les incitations au suicide par perte de l'estime de soi ne sont pas rares.

Perte de contrôle…
Progressivement le travail, lorsqu'il est préservé, se retrouve vide de sens.
Toxicomanies, accès de violence, tentatives de suicide signent alors la souffrance
de ces individus dépossédés, humiliés qui après avoir perdu le contrôle de leur
situation, perdent celui de leurs nerfs et trop souvent de leur vie…

Stratégies et restructurations
-Les stratégies économiques brutales font abstraction du facteur humain,
entraînant des drames en cascade qui se soldent par des dépressions, des
tentatives de suicide ou des suicides avérés...
-Dans les restructurations de filières à l'échelon national ou international, les
groupes tranchent dans le vif sans prendre en considération l'avenir de salariés,
souvent peu qualifiés ! Face à des restructurations, des délocalisations qui se
multiplient le choix se pose entre un liquidateur ou un repreneur.

Attachement viscéral à l'entreprise et déplacement des


valeurs au bénéfice de l'entreprise
les humiliations subies par des individus attachés depuis parfois 20 ans à leur
entreprise. Bien au-delà des revendications pour des augmentations de salaires,
ces smicards réclament de la considération, le respect de leur outil de travail et ne
peuvent y renoncer sous prétexte que la société fait faillite.

Le licenciement
Certaines victimes de licenciement, plus attachées parfois à leurs collègues de
travail qu'à leur famille, réagissent par la colère : détresse psychique, violence,
acte de vandalisme, incendie provoqué, séquestration, tendance suicidaire
ponctuent alors leur descente aux enfers dominée par l'absence de toute
perspective possible.

*Les cadres et les seniors touchés


Les cadres ne sont nullement épargnés et souffrent autant sinon plus des
nouvelles orientations qu'adopte le management. Plus isolés que les salariés
finalement mieux défendus, constamment malmenés, soumis à une politique
d'humiliation et à des stress non négligeables, ils font les frais de ces nouvelles
exigences. Ils subissent une pression importante découlant des exigences de
rentabilité, de compétition. L'arrivée sur le marché de jeunes diplômés fragilise
leur position dans l'entreprise. L'avancée en âge contribue à les exclure
progressivement des structures dans lesquelles ils se montraient opérationnels.
Force est de constater que toutes les sphères sont désormais concernées par
l'ampleur de ces mutations industrielles.

2- Les actions à mener :


*Responsabiliser les entrepreneurs.
Il importe de refuser le transfert du plan social vers le repreneur tel qu’il se
pratique habituellement afin d'éviter d'avoir à gérer les conflits sociaux. Cette
dilution des responsabilités doit conduire à une révision du code du travail,
encore muet sur ce chapitre. Il s'agit, en cas de cession de société, d'exiger la co-
responsabilité du vendeur pendant une durée minimale de 2 ans afin qu'il
assume ses devoirs.

*Faciliter le dialogue par la mise en place de nouveaux


interlocuteurs.
Hormis les collègues de travail qui sont les premiers confidents, la réhabilitation
du médecin de travail dans une optique de prévention pourrait, à condition de lui
rendre son autonomie, permettre de repérer les dépressions, les phénomènes de
harcèlement moral, sexuel, les souffrances psychiques trop importantes avant
quelles ne soient irréversibles et conduisent au passage à l'acte.
Le DRH, de nouvelle génération, est généralement bien informé de la biographie
des salariés. Il est aujourd'hui en mesure de mieux comprendre les drames qui se
jouent au sein et à l'extérieur de l'entreprise. Désormais mieux sensibilisé à la
prévention du suicide, il devient l'un des acteurs possibles.

Créer une cellule psychologique


Il faut aller vers la création dune cellule psychologique rassemblant médecins et
psychologues rémunérés par la société pour soutenir et accompagner les salariés
en cas de reprise et de façon plus systématique pour permettre un espace
d'écoute et éviter les dérapages.

Rendre la formation professionnelle obligatoire


Cette possibilité proposée tous les cinq ans permettrait aux salariés de pouvoir se
réinsérer dans une autre activité en cas de perte d'emploi.

Arrêter le harcèlement moral


Il est essentiel de combattre le harcèlement moral en instaurant une prévention
efficace et des sanctions punissant les harceleurs.

Combattre le harcèlement sexuel


Il représente une autre facette de la violence et porte atteinte à l'état psychique de
la victime.

Instaurer une sécurité sociale professionnelle


Réintroduire la considération humaine et le respect de la dignité, comme
préalable à toute approche apparaît indispensable pour redonner au travail toute
sa valeur. Mais Est-ce suffisant pour combattre la brutalité de la politique
économique et la violence inhérente au harcèlement ?
C-universitaire

1-Les causes
Pourquoi se suicide-t-on ? Le problème vient-il du suicidaire, de la société
ou d’une combinaison de l’individu et de l’environnement ? En ce qui concerne
l’individu, il s’agit souvent d’une tentative d’atteindre un objectif très élevé qui se
solde par un échec. « Au cœur de toute personnalité de suicidaire, il y a un trait
de perfectionnisme exigeant qui s’exprime en critiquant, en découpant, en
pinaillant et en tyrannisant purement et simplement tout comportement majeur,
mineur ou même minuscule. Le perfectionniste vérifie absolument tout de façon
à toujours rendre un bilan de soi-même défavorable.

La dépression est une autre cause courante de suicide. On a fait très peu de
recherches sur la colère et son rapport avec le suicide, mais il semble que ce soit
un facteur important. « Le suicidaire emmagasine les sentiments de colère de la
même manière que d’autres collectionnent les timbres. Parce qu’ils ne se battent
jamais avec quelqu’un (ou au moins, ils attendent les derniers jours avant la
tentative), ils finissent par se battre avec eux-mêmes.
Le passé familial joue un rôle vital dans la victoire ou la défaite sur les
tendances suicidaires. Parmi les étudiants qui ont envisagé, essayé ou réussi le
suicide, « une caractéristique commune est celle d’un environnement familial
chaotique et perturbé (des familles qui ont vécu divorce, séparation, mort d’un
parent, remariage, ou un parent célibataire).
La pression des études et les aventures amoureuses ratées jouent aussi un
rôle dans les attitudes suicidaires chez les étudiants. « Plus de 90 pour cent des
étudiants ayant essayé de se suicider avaient vécu un échec au travail ou dans les
études. Le deuxième problème le plus courant était une relation amoureuse
difficile.

Autre explication de la grande incidence de suicides chez les étudiants : le


manque de soutien de la société. Par le biais de la famille, de collègues, de
voisins, ce soutien social « favorise une bonne santé mentale et sert de tampon au
stress psychologique.

2-Les actions à mener :


L’Anaes recommande une amélioration de l’accueil, des dispositifs de
parrainage, de la diffusion des informations de prévention, la sensibilisation à
travers les medias, l’organisation des exposés au sein des universités, et le fait de
nourrir les étudiants spirituellement, …
En effet des études ont montré que la religion a un impact direct sur la
tentation de se suicider. La foi en quoi que ce soit, surtout en Dieu, donne aux
gens cette force supplémentaire pour lutter contre le stress
D-carcéral :
Le suicide en prison est un sujet qui émeut depuis plus de vingt ans. Chaque
article sur la psychiatrie en prison aborde ce sujet, évoquant une vague
médiatique récente. De ce fait on va aborder d’abord les causes et par la suite on
parlera du coté de la prévention.

1-Les causes
Les raisons du suicide en prison sont multiples :
 La surpopulation carcérale est désignée comme la principale raison de cette
mortalité.
 Les détenus représentent une population à risque dont les passages à l'acte
surviennent plus spécialement au début de l'incarcération, lors de la mise en
quartier disciplinaire, moment et lieu qui doivent faire l'objet de mesures
adaptées et de précautions maximales de la part du personnel pénitentiaire dont
la formation en matière de comportement suicidaire doit être bien faite et
renouvelée.
 Surpopulation carcérale, promiscuité, manque d’hygiène, inactivité, rupture
des liens avec l’extérieur et violence latente ;
 La fragilité psychologique ;
Les troubles psychiatriques ;
2-Les données statistiques

Au cours de l’année 2003, 160 000 tentatives de suicide ont aboutit à


12 000 décès, soit plus de 32 familles endeuillées chaque jour.

3-Les actions à mener

Quelles qu’en soient les victimes, le suicide est toujours un drame dont on
se demande comment on aurait pu l’éviter. C’est également le cas en milieu
carcéral pour les détenus eux-mêmes et leur famille, mais aussi pour les
surveillants pénitentiaires.
Ils prévoient pour cela d’engager des mesures concrètes comme :
la formation des surveillants à dépister les premiers signes d’un comportement
suicidaire ;
une meilleure connaissance des troubles mentaux en prison grâce à une étude
épidémiologique réalisée sur plus de 1000 détenus ;
un meilleur accompagnement psychologique des codétenus des victimes, des
familles de ces derniers, mais aussi des surveillants et des bénévoles lorsqu’un
suicide survient ;
la réduction de l’accès pour les détenus aux moyens de suicide en supprimant par
exemple les points d’arrimage dans les cellules.
D’autres mesures devront d’abord être expérimentées dans quelques
établissements pénitentiaires avant leur éventuelle généralisation :
le placement dans des cellules spécialement aménagées des détenus pouvant
présenter des risques suicidaires ;
le non placement en quartier disciplinaire de ce type de détenus ;
le développement de la formation des détenus pour repérer les comportements
suicidaires.
la limitation de la durée de placement et l’attribution d’un droit de parloir aux
détenus retenus en quartier disciplinaire.
En effet, la fréquence du suicide en milieu pénitentiaire reste élevée malgré
un certain nombre de dispositions prévues par les textes mais bien souvent
insuffisamment réalisées.
II-Méthodes et formes du suicide :

1-Les méthodes du suicide :


Les méthodes de suicide ont beaucoup changé tout au long des années. et il est
bon de dire que le taux de suicide réussi chez les hommes est trois fois plus élevé
que chez les femmes et que la raison en est la méthode choisie.
En effet, les femmes utilisent des moyens plus doux mais aussi plus incertains
que les hommes, comme les médicaments. Avant ces moyens étaient efficaces
mais maintenant un lavage d'estomac permet souvent de sauver le suicidaire.
Soulignons que les femmes de plus de 45 ans abandonnent les médicaments pour
des moyens plus violents comme la pendaison, la noyade, la précipitation.
Ici on va citer les moyens utilisés fréquemment

Arme a feu : L'emploi d'une arme à feu dirigée contre la tête est un mode
suicidaire particulièrement violent et grave. c’est une méthode qui permit la mort
certaine. elle est choisie par les hommes plus que par les femmes et par ceux qui
ont décidé vraiment de mourir.
L'arme à feu est la méthode privilégiée dans près de 20 pour cent de tous les
suicides réussis.
Une étude québécoise réalisée par le Centre de prévention du suicide a tenté de
découvrir s'il y avait un lien entre les taux de suicide et les taux de possession
d'arme à feu.
Il est ressorti de cette étude qu'aux endroits où la chasse est une activité courante
et où les armes à feu sont à portée de la main, le taux de suicide par arme à feu est
plus élevé que dans les centres urbains. De plus, le taux de décès global par
suicide augmentait au fur et à mesure que le taux de suicide par arme à feu
augmentait. Les chercheurs ont conclu que si une personne suicidaire n'a pas
accès à une arme à feu, il n'y a rien qui prouve qu'elle aurait recours à une autre
méthode, du moins pas une méthode aussi mortelle qu'une arme à feu.

La pendaison : une méthode fréquente du fait de sa facilité d'exécution et de


son caractère radical.
C'est un acte de violence au cour duquel le cou est pris dans lieu attaché à un
point fixe et le poids du corps exerce une traction sur le lieu de haut en bas. Il faut
dire que la pendaison peut se faire avec de multiples moyens comme les cravates,
les cordes de toutes sortes, des fils électriques .
Il existe deux modes de pendaison :
Pendaison complète : dans ce cas la suspension du corps est totale , il n'
y a aucune appui les forces de traction sont donc verticales et passives
Pendaison incomplète : la suspension du corps n'est pas totale, le corps
ne pose pas les pieds sur un appui ( sol, meubles,... ) et la partie supérieure du
corps exerce une traction sur le lieu assez forte pour amener la mort
Et il y a trois mécanismes qui interviennent par la mort par pendaison :
ISCHÉMIE : C'est le mécanisme majeur de la mort par compression
des carotides et artères vertébrale.
L'interruption de la circulation est généralement bilatéral ce qui donne l'aspect
blanchâtre à la tête du pendu.
En cas de Pendaison latérale, la carotide et la jugulaire homo-latérales peuvent
être respectés donc la persistance d'une circulation céphalique et l'arrêt
respiratoire donne un aspect cyanosé de la face, une hyperhémie de l'encéphale
ASPHYXIE : Produite par la compression de la trachées et surtout par
le refoulement de la base de la longue contre la paroi post du pharynx
INHIBITION : Due au réflexe provoqué par imitation traumatique des
nerfs du cou et du sympathique pericarotidien c'est à dire lors de la compression
des carotides les barorécepteur qui siégent au dessous des sinus carotidien des
reflex de tension et de relâchement qui ont pour effet un ralentissement des
battements cardiaques, un vasodilatation généralisée est une hypotension avec
ischémie cérébrales .

Intoxications médicamenteuses : Les intoxications médicamenteuses


sont dues à l'ingestion volontaire de médicaments.
Les conséquences dépendent de la quantité ingérée et de la nature des produits.
Très souvent, la personne devient somnolente et/ou vomit. Tous les produits
peuvent être en cause car ils ont tous une dose toxique mais les plus
fréquemment rencontrés sont du type « tranquillisants »
L’intoxication médicamenteuse volontaire est fréquente et responsable de 13 %
des suicides et de 90 % des tentatives de suicide. ]. La gravité somatique de ce
mode de geste suicidaire est moindre, mais le nombre de tentatives de suicide
médicamenteuses augmente.

Gaz (par asphyxie


carbonique)
S'obtient en faisant brûler du
charbon dans un poêle, dans une
chambre parfaitement isolée de
l'extérieur. La mort survient sitôt
l'atmosphère suffisamment saturée
d'oxyde de carbone. Poêle et
charbon ne sont d'ailleurs pas
indispensables. Les personnes
économes et patientes pourront les
remplacer avantageusement par
leur propre respiration, substituant
seulement, dans un temps un peu
plus long, l'acide carbonique à
l'oxyde de carbone, et réalisant
ainsi une auto asphyxie qui fait de cette méthode un suicide absolu, .Dans le cas
où l'on se servirait d'un poêle, on emploie des poêles de dimensions raisonnables.
Se méfier de ces poêles portatifs qu'emploient beaucoup de gens, dits "poêles
dans la main"; ils ne réussissent guère qu'à conférer à leur propriétaire une
langueur et une nonchalance qu'ils gardent toute leur vie, mais qui entraînent
rarement une issue fatale.

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz toxique qui prend la place de l'oxygène
dans les globules rouges. Les premiers signes de l'intoxication sont les maux de
tête avec vomissements, sensation de faiblesse. Ils sont rapidement suivis par des
troubles de la conscience et un risque d'arrêt cardio- respiratoire (par manque
d'oxygène).

La noyade : Fréquente, plutôt chez la femme. Parfois moyen unique, parfois


comme tous les autres moyens mécaniques de suicide, associée à une prise
d'alcool ou de médicaments .il consiste a se jeter dans un lac ou dans la mer…
Partout dans le monde, les plans et les cours d'eau grands ou petits attirent les
désespérés qui vont utiliser la noyade. Certaines personnes avant de sauter
s'attachent les bras et les jambes et mettent des pierres dans leur poche, pour
éviter de remonter par instinct.

Suicide par précipitation : Il s'agit d'un moyen facile et efficace de


mettre fin à la vie. un des moyens assez utilisés, consiste à se jeter du haut d'un
pont, d'une falaise, d'une fenêtre, et cela malgré la peur du vide.
Les sectionnements, avec des instruments tranchants : se couper les veines avec
une lame de rasoir
Les crémations : avant elle était presque inexistante mais on l'utilise pour des
suicides religieux. Ce moyen rencontre alors des motifs philosophiques. Que l'on
se rappelle les bonzes au Viet Nam ou Jan Palach à Prague en 1968.
Les écrasements, en général en se jetant sous le train ou en se couchant sur une
voie ferrée.

une autre méthode importante pour le suicide « Suicide par police


interposée » ;c’ est une méthode de suicide dans laquelle une personne agit
délibérément d'une manière menaçante vis-à-vis d'un représentant des forces de
l'ordre en vue de provoquer une réponse mortelle, par exemple en se faisant tirer
dessus.
Exemple : Massacre d'Aramoana Le massacre d'Aramoana est un fait divers
survenu les 13 et 14 novembre 1990 dans la ville d'Aramoana en Nouvelle-
Zélande. Un des citoyens de cette ville, David Gray (20 Nov 1956 - 14 Nov 1990),
un chômeur collectionneur d'armes, tua 13 personnes, avant d'être abattu par les
forces de police.
2-Formes du suicide :
Le suicide collectif : c’est une forme de suicide commis par plusieurs
personnes en même temps (se connaissant ou non), généralement pour la même
raison.
Mort volontaire accomplie par un groupe de personnes rassemblées autour d’un
chef et unies par un fort sentiment d’identité et d’appartenance à la communauté.

Le suicide individuel :une forme de suicide commis par une seule


personne.
Et avec le développement technologique ces deux forme se sont évolué par ce que
grâce a l’Internet des personne peuvent se réunir pour effectuer un suicide en
groupe mais chacun dans un endroit loin de l’autre; ce qu’on appelle les suicide
« on line »
Et il se peut que le suicide soit individuel; commis par une seule personne mais
« en line » avec d’autres personne qui puissent être des témoignes de ce suicide

III-L’Internet et le suicide
L’Internet et un outil pour entrer en relation avec les jeunes, un espace de
rencontre unique pour trouver une écoute, où l’on se tend la main, où l’on partage
ses souffrances, ses craintes, ses doutes et rester anonyme. Mais l’intensité des
discussions sur certains sujets comme le suicide sur certains forums pourrait
aggraver l’état psychique de certains individus qui les fréquentent.
Le suicide de personnes s’étant rencontrées sur Internet se sont multipliés depuis
quelques années, et ce partout dans le monde, à tel point que selon l’Association
stop suicide « l’Internet est devenu la première source d’information
pour les jeunes qui pensent au suicide » avec les articles publiés à ce sujet
dans les sites, les forums de discussions, les blogues qui donnent les moyens pour
se suicides ou encore les clubs de suicide.
Prenant le japon qui est l’un des pays où il y a plus fort cette phénomène, le
suicide de 2 est déjà une des traditions culturel. Contre les web sites qui
propagent de tell choses le gouvernement veut rien faire pour raison de liberté
d’expression. Selon une étude publiée en 2008 dans British Medical journal,
environ la moitié des sites répertorié en tapant suicide sur un moteur de
recherche donne des informations plus ou moins précises sur les méthodes, un
cinquième sont des sites spécialisés sur le sujet et la moitié d’entre eux font la
promotion du suicide ou facilitant le passage à l’acte.
VI-Le suicide et la religion
 Le Christianisme est traditionnellement opposé au suicide ainsi qu'au
suicide assisté. La Bible dit : "Tu ne tueras point" (Exode 20:13).
 Dans le protestantisme, se suicider est aussi grave par rapport à Dieu
que n'importe quel autre péché. Le suicide est un déni de la grâce, un refus
de la possibilité que l'amour de Dieu puisse réparer une vie.
 Dans le catholicisme, le suicide est considéré comme un péché grave
sauf chez les « fous » ou les victimes d’un « grand chagrin ».
 Dans le Bouddhisme l’acte d’assistance au suicide est assimilé au
meurtre d’un point de vue religieux, mais se suicider est clairement
considéré comme une forme d’action négative.
 Dans le Judaïsme Le suicide est considéré comme un acte contre nature, la
vie, et la vie humaine en particulier étant un privilège divin.
 L’islam Comme les autres religions abrahamiques, l'islam voit le suicide
comme un péché et un obstacle à l'évolution spirituelle. Selon des versés
coraniques et des Hadiths, on rapporte que Dieu privera le suicidé du
paradis. Car c’est pas pour nous de décider nous-mêmes de la fin de notre
vie, la mort survient à une date prédéfinie divinement pour chacun
Conclusion :

Le suicide fait peur et on préfère souvent l'ignorer. Il ne faut pas oublier toutefois
qu'il s'agit d'un cri de détresse, de souffrance, qui ne demande qu'à être entendu.
Prévenir le suicide, c'est prêter l'oreille à cette terrible souffrance et tenter, tant
bien que mal, d'y apporter réconfort et soulagement. Ensemble, il est possible
d'agir et de répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants en difficulté.
Le suicide est donc perçu comme un problème qui ne touche pas seulement les
jeunes mais toute la collectivité; il est donc nécessaire de reconnaître et de
mobiliser les atouts et la force morale des jeunes, des familles et des collectivités.
Les solutions doivent faire participer tous les membres : les enfants, les jeunes,
les femmes et les aînés.
Arrêtez ce penser au suicide par ce qu’il n’a jamais été une solution pour resoudre
les problèmes.

You might also like