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Quand j'ai visité la ville de New York pour la première fois, quelque chose m'a
irrité. Ce n'était pas qu'il y avait énormément de gens (j'aime les gens), qu'il
faisait trop froid (je suis habitué) et certainement pas qu'il y avait de l'art partout
(il ne peut jamais y avoir trop d'art).
Les rues, les panneaux, les conversations autour de moi, les dépliants du
Metropolitan... Tout. Je n'avais jamais été immergé à ce point dans l'anglais et
après trois jours, j'ai ressenti un certain soulagement à la vue du "Bonjour!
Québec" à la frontière.
Heureusement pour le bilinguiste en moi, j'ai été élevé par une mère
francophone et un père anglophone. J'ai toujours eu autant d'amis anglophones
que francophones. C'est au point où je change la langue de mon clavier d'iPod
touch chaque cinq minutes (non, je ne veux pas écrire "thé", je veux écrire
"the"!).
Je n'ai rien contre les bulles. C'est léger, c'est festif, ça brille, ça virvolte et ça
s'envole... Mais, tôt ou tard, ça éclate.