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COURS DE PHYSIQUE
MPSI
ÉLECTROCINÉTIQUE
EL FILALI SAID
ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
3
TABLE DES MATIÈRES ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
4 Régime transitoire 23
4.1 Cas du circuit (R-C) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1 Charge du condensateur (régime forcé) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1.1 L’équation différentielle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.1.1.2 Détermination expérimentale de la constante de temps τ : . . . . 24
4.1.1.2.1 La pente à l’origine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.1.1.2.2 la valeur de u(τ ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.1.2.3 Temps de montée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.1.3 Le portrait de phase : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.1.1.3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.1.1.3.2 Représentation dans le plan de phase . . . . . . . . . . 26
4.1.1.4 Aspect énergétique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.2 Décharge du condensateur (régime libre) : . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.2.1 Équation différentielle et solution : . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.1.2.2 L’équation de la trajectoire de phase : . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2 Cas du circuit (R-L) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.2.1 Régime forcé : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.2.1.1 L’équation différentielle et solution . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.2.1.2 Portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.2.1.3 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.2.2 Régime libre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.3 Circuit (RLC) série : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.3.1 Régime libre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.3.1.1 Régime apériodique ∆′ > 0 : . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.3.1.2 Régime critique ∆′ = 0 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.3.1.3 Régime pseudopériodique ∆′ < 0 : . . . . . . . . . . . . . 33
4.3.2 Régime forcé : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
1.1 INTRODUCTION
• L’éléctrocinétique :
Il s’agit de l’étude du transport d’information (courant électrique ) dans des réseaux élec-
triques.
• Cadre de l’étude :
L’étude de l’éléctrocinétique se fait dans le cadre de l’Approximation des états (ou régimes)
quasi-stationnaires ( quasi-permanent ) noté ARQP ou AEQS (plus de détail voir MP). en
effet :
L’approximation des états quasi-stationnaires consiste à limiter l’étude des réseaux éléc-
trocinétiques à des dimensions maximales ℓmax et à des durées minimales τmin vérifiant la
condition suivante :
ℓmax
≪ co c0 = 2, 99792458 108 ms−1
τmin
Dans ce cadre,on peut négliger tout phénomène de propagation dans le réseau éléctroci-
nétique ; en particulier, la modification d’une grandeur électrique en un point du circuit a
pour conséquence des modifications instantanées des grandeurs analogues caractérisant les
autres points du réseau.
• Exemples :
⊲ Pour un circuit de dimension ℓmax = 3 m, on trouve τmin ≫ 10−8 s ; on pourra donc se
placer dans le cadre de l’ARQP pour l’étude d’un signal de fréquence fmax ≪ 108 Hz =
100 M Hz, ce qui correspond à ce qu’on appelle électronique basse fréquence.
⊲ Par contre, l’électronique de haute fréquence peut imposer la miniaturisation des cir-
cuits, sous peine de sortir du domaine de l’ARQP ; ainsi à la fréquence de réception des
7
1.2. COURANT ÉLECTRIQUE ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
signaux de téléphonie cellulaire (f = 1800 M Hz donc τmin = 5, 6.10−10 s), l’ARQP im-
pose ℓmax ≪ 17 cm, ce qui est nettement plus restrictif.
⊲ Pour le courant industriel, à la fréquence f = 50 Hz, donc avec τmin = 20 ms ; la
condition de l’ARQP impose donc ℓmax ≪ 6000 km : cette condition est aisément remplie
pour un réseau domestique ou une installation industrielle. Par contre, dans un réseau d’ali-
mentation de puissance à l’échelle continentale, il est indispensable de prendre en compte
les effets de propagation.
dq
Z
i= ⇐⇒ q = i dt
dt
Remarque- 2 :
X X N
X
ie = is ⇐⇒ ε k ik = 0
k=0
avec ε2 = 1.
C’est la première loi de Kirchhoff .
i(t) D
uAB
P = uAB (t)i(t)
Remarque- 4 :
i D i D
u u
Convention générateur Convention récepteur
• En convention générateur les flèches représentant la tension et le courant sont dans le même
sens La quantité P = ui représente la puissance électrique cédée par le dipôle au reste du
circuit.
• En convention récepteur les flèches représentant la tension et le courant sont en sens in-
verses. La quantité P = ui représente la puissance électrique reçue par le dipôle .
2.1 Définition
iD D
uD
Un dipôle D est dit linéaire si le courant iD et la tension uD sont reliés par une équation linéaire
Exemples :
Le conducteur ohmique , le condensateur , la bobine , le générateur (dans le domaine de linéarité
(voir TD))
u u
u = Ri
11
2.2. MODÉLISATION DE DIPOLES PASSIFS LINÉAIRES R, C ETÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
L
Remarque- 5 :
1 ℓ 1ℓ
R= =ρ =
G S σS
i=N
X
Re = Ri
i=1
• Des résistances sont montées en parallèle s’elles sont maintenues par la même tension et on a :
i=N
1 X 1
=
Re i=1
Ri
Application :
Deux résistances R1 et R2 en parallèle alors :
R1 R2 P roduit
Re = =
R1 + R2 Somme
En continue :
WJ = RI 2 ∆t =⇒ PJ = RI 2
2.2.2 Le condensateur
2.2.2.1 Modélisation
C
Constitué par deux conducteurs en influence totale ,séparés par un di-
A
électrique (papier ,mica ,plastique,.....) ;on le modélise par une capacité B
+q −q +q −q
A B A B
i i
u u
q dq q dq
u= ; i= >0 u= ; i=− <0
C dt C dt
Le condensateur se charge Le condensateur se décharge
Remarque- 6 :
1. Pour un condensateur plan dont les armatures ont une section S et séparé par une distance
S
e on a :C = εo .
e
2. Si l’espace entre les armatures du condensateur est rempli par un diélectrique de permitivité
diélectrique εr alors C = εr Co
Remarque- 7 :
La tension aux bornes du condensateur ainsi sa charge sont des fonctions continues en fonction
du temps.
q
En effet : on suppose qc est discontinue ;c’est à dire ∆qc 6=
0 ∀ ∆t < ε
Si qc est discontinue alors qc2 est discontinue ce qui donne :
1 ∆q 2
P(t) = lim →∞ impossible physiquement ∆q e
2C ∆t→0 ∆t
.
Donc La charge (la tension ) du condensateur est continue t
to
Remarque- 8 :
La valeur de C ; la tension Umax ainsi la polarité sont données par le constructeur.
2.2.3 La bobine
Une bobine est un fil conducteur enroulé sur un isolant
2.2.3.1 Modélisation
On modélise une bobine par une inductance L en série avec une resistance r.
i L r
U
Convention récepteur
di
u=L + ri
dt
Remarque- 9 :
• Pour les bobines sans noyau de fer : L = cte(i),L ne depend pas de i.Par contre les bobines
avec noyau de fer L = L(i)
Mais pour i faible on peut considérer L ≃ cte (un DL à l’ordre 0 au voisinage de i)
1
• L’énergie d’une bobine parfaite (r = 0) : Epm = Li2
2
• Association des bobines parfaites :
1 P 1
⋆ Parallèle : = Li
LeP
⋆ Série : Le = Li
IN
Ik
I I
I1
1 k=N
P 1
Soit Re la résistance équivalente ;c’est à dire = ; on a donc :U = Rk Ik = Re I avec I
Re k=1 Rk
le courant principal ; il en résulte que :
Re
Ik = I
Rk
R2 R1
I1 = I et I2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque- 10 :
I
Si R1 = R2 =⇒ I1 = I2 = : méthode demi-courant utiliser pour déterminer les résistances de
2
faibles valeurs (voir TP)
U RN
R1 R2
U1 = U et U2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque- 11 :
U
Si R1 = R2 =⇒ U1 = U2 = : méthode demi-tension utiliser pour déterminer les résistances de
2
grandes valeurs (voir TP)
I
bc
Circuit B
UAB
linéaire
bc A
IN RN UAB
bc
B
I rth
cA
b
Eth UAB
cB
b
Eth UAB
UAB = Eth − rth I =⇒ I = −
rth rth
Eth
IN = et rN = rth
rth
THÉORÈMES DE BASES ET
MODÉLISATIONS DES RÉSEAUX
LINÉAIRES
3.1 Définitions
• Un générateur (de tension ou de courant ) est une source de puissance qui fournit de l’éner-
gie au circuit extérieur .
• Générateur indépendant : source de puissance électrique indépendante d’autre grandeur élec-
trique du circuit.
• Générateur lié : si une des grandeurs physiques dépend d’une grandeur électrique du circuit .
Exemple :
Le transistor : c’est un générateur de courant en régime linéaire puisque Ic = βIB (générateur de
courant lié).
V4 − VM I
I4 = = G4 (V4 − VM ) 2
R4 V2
G1 (V1 − VM ) + G2 (V2 − VM ) + G3 (V3 − VM ) + G4 (V4 − VM ) − I5 + I6 = 0
19
3.3. THÉORÈME DE SUPERPOSITION ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
On tire que :
P
−I5 + I6 + G1 V1 + G2 V2 + G3 V3 + G4 V4 Gi Vi + εIi
VM = = P
G1 + G2 + G3 + G4 Gi
Application : Voir TD
I
électrique linéaire peut s’écrire comme la somme des cou- (E1 , r1 ) R2 (E2 , r2 )
était seule
Remarque- 12 :
⋆ éteindre une source de courant idéale est équivalent à un interrupteur ouvert.
⋆ éteindre une source de tension idéale est équivalent à un interrupteur fermé (fil).
Détermination de I” :
R1 R4
r1 + R1′ A I2
• I” = I2
R2 + R1′ + r1 I”
E2
• I2 = ′ ; avec : r1
R2
(E2 , r2 )
Re
′ ′ ′
(R 4 + r2 )(R2 + R1 + r1 ) + R2 (R1 + r1 )
Re′ =
R2 + R1′ + r1 B
R3 R5
On en déduit que :
Énoncé :
Un réseau électrique linéaire peut être modéliser ,vu des points A et B par une source de Théve-
nin dont la force électromotrice Eth et l’impedance Zth (rth ) sont données par :
⋆ Zth : En mesurant l’impedance du reseau (la charge étant enlevée) entre les points A et
B lorsque toutes les sources indépendantes sont éteintes.
⋆ Eth : La tension UAB à vide (I = 0) aux bornes du réseaux (on enlève la resistance RAB
Ith A
R
Circuit linéaire Th
A b
A
b
R R
1 4
D
R
R Th
R R
2 3
R
E
B Th
E
B
R1 R4 R1 R4 R R
4
1
UAB(vide) D
R R
2 3
R2 R3 R2 R3
B
B B
E
R1 R4 R2 R3
rth = + R2 R4 − R1 R3
R1 + R4 R2 + R3 Eth = E
(R1 + R4 )(R2 + R3 )
D’où :
R 2 R 4 − R1 R 3
E
(R1 + R4 )(R2 + R3 )
IAB =
R1 R4 R2 R3
R+ +
R1 + R4 R2 + R3
On dit que le pont est en équilibre si IAB = 0 par conséquent :
R2 R4 = R1 R3
RN
I= IN
RN + R
Remarque- 13 :
Régime transitoire
½
E si t > 0
e(t)
0 si t < 0
t
0
t
q(t) = CE(1 − e− τ )
25
4.1. CAS DU CIRCUIT (R-C) : ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
dq t
i(t) = = Im e− τ
dt
E
avec Im =
R
Remarque- 14 :
On a : i(o− ) = 0 , i(0+ ) = Im on tire que i(t) est discontinu
Représentation graphique
q,i
CE
q(t)
i(t)
M
E
Régime permanent
t
t
M
du(t) ´ E
On a l’équation de la pente à l’origine (droite)D s’écrit sous la forme y = kt avec k = =
dt t=0 τ
L’intersection des deux droites au point M en tM = τ
L’intersection de la pente à l’origine avec le régime permanent se fait en t = τ = RC
0,63E
t
τ
1
t = τ =⇒ u(τ ) = E(1 − ) = 0, 63 E = 63%E
e
u(t)
E
Régime permanent
0,9E
0,1E
t
t1 t
2
tm = t2 − t1 = τ ln 9 ≃ 2, 2τ
Remarque- 15 :
L’influence de la constante de temps τ sur la durée de la charge.
Pour cela traçons la charge pour différentes valeurs de τ
τ
= 0,2
τ
=1
τ
= 5
q(t)
t t q
q
Z Z Z
2
Eidt = Ri dt + dq
0 0 0 C
E −t/τ
q(t) = CEe−t/τ k i(t) = − e
R
CE
0,9CE
0,37CE
0,1CE
t
90
τ t
10
• Lors de la décharge on a :
tf = t10% − t90%
• q(τ ) = 0, 37CE
• Le régime permanent est q = 0 (q(t) est une fonction décroissante).
1
i=− q
RC
i(t)
q(t)
L
τ=
R
Et en tenant compte que le courant qui traverse une bobine est continu alors on trouve que :
E
i(t) = (1 − e−t/τ )
R
di
uL (t) = L = Ee−t/τ
dt
i(t)
uL (t)
di E R
= − i
dt L L
R 1
Le portrait des phase est l’ensemble des droites parallèle de pente − =−
L τ
di(t)
dt
i(t)
Wg = WJ + Wm
E −t/τ
i(t) = e
R
uL (t) = −E e−t/τ
i(t)
uL (t)
R L
i
C
q̈ + 2αq̇ + ωo2 q = 0
1
∆′ > 0 =⇒ α > ωo : Q <
2
q(t)
x
i(t)
Trajectoire de phase est une courbe ouverte caractéristique d’un système apériodique
1
∆′ = 0 =⇒ α = ωo : Q =
2
Deux racines réelles confondues : r+ = r− = −α = −ωo
q = (c + dt)e−αt
Remarque- 17 :
• Le régime critique est le régime le plus rapide qui tend vers le régime permanent (q = 0)
• Si c = 0 alors q(t) = dt e−αt
Représentation temporelle
q(t) i(t)
t
t
Portrait de phase
i(t)
q(t)
1
∆′ < 0 =⇒ α < ωo : Q >
2
∆′ = α2 − ωo2 = i2 Ω2 avec :Ω2 = ωo2 − α2
Deux racines complexes conjuguées : r1 = −α + iΩ et r2 = −α − iΩ donc la solution s’écrit :
2π To To
T = =q =q
Ω 1 − ( ωαo )2 1 − 4Q1 2
Representation graphique
La fonction q(t) est le produit d’une fonction périodique est une fonction non périodique (am-
plitude), et puisque
−C e−αt 6 C e−αt cos(Ωt + ϕ) 6 C e−αt
C exp(−αt)
-C exp(−αt)
i(t)
D exp(−αt)
-D exp(−αt)
q(t)
Remarque- 18 :
2π 2π 2π 2α 1
◮ On a T = =⇒ T = r ³ α ´2 et comme To = ω ainsi ωo
= Q étant le
Ω o Q
ωo 1 −
ωo
facteur de qualité ; alors
To To
T =r ³ α ´2 = r 1
1− 1−
ωo 4Q2
We + WJ + Wm = 0
E
R
L’équation différentielle
di 1 dq
On a :E = L + (R + r)i + q et comme i = = q̇ convention récepteur et en posant
dt C dt
α 1
2α = et ωo2 = alors la forme canonique de l’équation différentielle est :
R+r LC
E
q̈ + 2αq̇ + ωo2 q =
L
A l’amplitude ( grandeur positive) et ϕ la phase à l’origine deux constantes déterminés par les
conditions initiales ;on suppose que q(t = 0) = 0 condensateur initialement déchargé et i(t = 0)
bobine initialement déchargé.
q(t) = CE + Ae−αt cos(Ωt + ϕ) =⇒ q(t = 0) = 0 = CE + A cos ϕ (I)
−αt
i(t) = −Ae (α cos(Ωt + ϕ) + Ω sin(Ωt + ϕ))
i(t = 0) = 0 =⇒ α cos ϕ + Ω sin ϕ = 0 (II)
D’après (II) :
α
tan ϕ = −
Ω
CE 1 1 √
D’après (I) :A = − et comme 1 + tan2 x = 2x
=⇒ = ± 1 + tan2 x
r cos ϕ cos cos x
α2
alors A = ±CE 1 + 2
Ω
Puisque A est une amplitude alors le signe +, donc
r
α2
A = CE 1 + 2
Ω
Cas particulier important α ≪ ωo =⇒ Q ≫ 1
Dans ce cas
α ≪ ωo =⇒ Ω = ωo ; T = To ; A = CE; ϕ = 0
Donc
q(t) = CE(1 + e−αt cos(ωo t))
Ainsi
i(t) = −CEe−αt (α cos ωo t + ωo sin ωo t)
Représentation graphique
Représentation de la charge
q(t)
CE(1+exp(- αt))
CE
CE(1-exp(- α t))
Représentation du courant
i(t)
Régime permanent
Régime transitoire
CE ωo exp(- α t)
- CE ωo exp(- α t)
2CE
CE q(t)
Remarque- 19 :
Si on remplace la tension continue E par un générateur de tension carée on obtient le schéma
suivant :
representation graphique
Un signal alternatif est un signal qui n’admet pas de composante continue (sa valeur moyenne
est nulle :< u(t) >= 0) ,en effet son expression s’écrit sous la forme :x(t) = X cos(ωt + ϕ) avec :
• X : amplitude du signal (grandeur positive).
• ωt + ϕ : la phase.
• ω : la pulsation .
• ϕ : La phase à l’origine, c’est à dire la phase pour t = 0
41
ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
5.1. AMPLITUDE COMPLEXE ,IMPEDANCE ET ADMITTANCE COMPLEXES
Xm
On rappelle que pour un signal sinusoidal :Xe = √ : valeur efficace.
2
On pose :
X m = Xm ejϕ =⇒ Xe = Xe ejϕ
On conclut que :
Xm = X 1m + X 2m
L’addition de deux fonctions sinusoïdales de même pulsation ω est équivalent à l’addition des
amplitudes complexes en notation complexe.
⋆ Dérivation :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) =⇒ x = Xm ejϕ ejωt
π
dx π j
=⇒ jϕ jωt 2
= −ωXm sin(ωt + ϕ) = ωXm cos(ωt + ϕ + ) → ωXm e e e = jωXm ejϕ ejωt
dt 2
dx
= jωx(t)
dt
Dériver par rapport à t en notation réelle revient à multiplier par (jω) en notation complexe
⋆ Intégration :
1 Xm π
Z
x(t)dt = Xm sin(ωt + ϕ) = cos(ωt + ϕ − )
ω ω 2
π
Xm jϕ jωt −j Xm jϕ jωt
→ e e e 2 = e e
ω jω
1
Z
x(t)dt = x(t)
jω
1
Intégrer par rapport à t en notation réelle revient à multiplier par ( ) en notation complexe
jω
U
jωt jϕi
i = Im cos(ωt + ϕi ) → i = I m e avec I m = Im e
Puisque le dipole est linéaire alors la tension u(t) est sinusoidal de même pulsation ω
u = Um cos(ωt + ϕu ) → u = U m ejωt avec U m = Um ejϕu
On appelle impedance complexe
Um U
Z= = e
Im Ie
Um j(ϕu −ϕi )
Z= e = Zejϕ
Im
Um
Z = |Z| = (Ω) k ϕ = ϕu − ϕi = arg Z
Im
1 I Im −jϕ
Ym = = m = e
Zm Um Um
5.1.2.2 Applications :
5.1.2.2.1 Impedance d’un resistor :
u = Ri =⇒ U m = RI m =⇒ u(t)
•
ZR = R
Z L = jLω u(t)
• ∆t
ZL = Lω ; ϕL = +π/2
∆t
1
ZC = ; ϕC = −π/2
Cω
Remarque- 20 :
Tous les résultats trouvés en courant continu reste valable en régime sinusoidal forcé à condition
de travailler avec les grandeurs complexes
Exemple :Voir TD
e(t)
d2 q ωo dq E
2
+ + ωo2 q = cos(ωt + ϕe )
dt Q dt L
q(t)
1
Z = (R + r) + j(Lω − )
Cω
On tire que :
r
1 2 p
Z= (R + r)2 + (Lω − ) = Re 1 + Q2 (x − 1/x)2
Cω
1
Lω −
tan ϕ = Cω
R+r
dZ
Cherchons si Z présente un extremum, pour cela calculons :
dω
1 1
dZ (Lω − )(L + )
=r Cω Cω 2
dω 1 2
(R + r)2 + (Lω − )
Cω
dZ 1 1
= 0 =⇒ Lω = On retient que Z est minimale pour ω = ωo = √ et sa valeur
dω Cω LC
minimale est
Zmin = R + r
R+r
ω
ωo = √1
LC
d2 uc R duc 1 1
2
+ + uc = e(t)
dt L dt LC LC
1 R ωo
En posant ωo2 = et 2α = = la forme canonique
LC L Q
d2 uc ωo duc
+ + ωo2 uc = ωo2 E cos(ωt + ϕe )
dt2 Q dt
C’est une équation différentielle en uc du second ordre linéaire avec second membre sinusoidal.
La solution de cette équation différentielle en régime permanent s’écrit uc (t) = Uc cos(ωt + ϕc ).
Le problème et de déterminer Uc et ϕc .
On utilise la méthode complexe pour déterminer ces deux grandeurs, pour cela on utilise le divi-
seur de tension :
1/jCω 1
Uc = E =⇒ U c = ³ ω ´2 E
Re + jLω + 1/jCω j ω
1− +
ωo Q ωo
ω
Posons pour la suite x = : pulsation réduite (sans dimension)
ωo
1
Uc = E
j
1− x2 + x
Q
Donc
E
Uc = s
x2
(1 − x2 )2 +
Q2
j
ϕc = ϕe − arg(1 − x2 + x)
Q
dUc
Cherchons si Uc présente un extremum ; pour cela calculons :
dx
³ 1 ´
x 2(x2 − 1) + 2
dUc Q
= −E ³ 2 ´3/2
dx x
(x2 − 1)2 + 2
Q
r r
1 1
xR = 1 − 2
=⇒ ωR(charge) = ωo 1 −
2Q 2Q2
Avec
2EQ2
Uc(max) = p
4Q2 − 1
Si Q ≫ 1 alors
Uc(max) = QE
Q=7
Q=5
1
Q= √
2
Q = 0, 2
ω
ωo
Uc
U
c(max) =QE
U
c(max)
√
2
ω
ωo
ωc1
ωc2
Si Q ≫ 1 alors
r r
1 1 1 1
ωc1 ≃ ωo 1 − ≈ ωo (1 − ) et ωc2 ≃ ωo 1 + ≈ ωo (1 + )
Q 2Q Q 2Q
ωo
∆ω = ωc2 − ωc1 =
Q
x
j Q
φ = − arg(1 − x2 + x) =⇒ tan φ = −
Q 1 − x2
⊲ x → 0 =⇒ φ → 0
π
⊲ x → 1 =⇒ φ → −
2
⊲ x → +∞ =⇒ φ → −π en effet :
π π π
φ ∈ [−π, π] =⇒ φ + ∈ [− , ]
2 2 2
π 1 Q(1 − x2 ) π Q(1 − x2 )
tan(φ + ) = − = =⇒ φ = − + arctan
2 tan φ x 2 x
π π
Pour x → ∞ =⇒ φ → − − = −π
2 2
φ
1 x
π
−
2
−π
E E/Re
Im = =⇒ I m =
1 1
Re + jLω + 1 + jQ(x − )
jCω x
⊲ x = 0 =⇒ Im = 0
⊲ x → ∞ =⇒ Im → 0
1
⊲ Im est maximal si Z est minimal c’est à dire pour ω = ωo = : C’est la pulsation de
LC
résonance du courant
E
⊲ Im (ωo ) = = Imax
Re
Representation graphique de Im en fonction du facteur de qualité Q
i
Q = 2
Q = 4
Q = 6
Q = 8
x
1
Im
E
Imax =
Re
Imax
√
2
x
ωc1 ωo ωc2
x1 = x2 =
ωo ωo
r r
ω1 1 1 ω2 1 1
x1 = =− + +1 ; x2 = = + +1
ωo 2Q 2Q2 ωo 2Q 2Q2
ωo Re
∆ω = ω2 − ω1 = =
Q L
Remarque- 22 :
On retrouve la définition du facteur de qualité
r
ωo 1 L Lωo 1
Q= = = =
∆ω R C R RCωo
5.3 La puissance :
5.3.1 Facteur de puissance :
⋆ La puissance instantanée :
δW
p(t) = = u(t).i(t)
δt
⋆ La puissance moyenne :
T
1
Z
Pm =< p(t) >= p(t)dt
T 0
sachant que
• u(t) = Um cos(ωt + ϕu )
• i(t) = Im cos(ωt + ϕi )
1
• cos a cos b = [cos(a + b) + cos(a − b)]
2
Et en posant ϕ = ϕu − ϕi le déphasage de le tension par rapport au courant alors :
Pm = Um Im cos(ωt + ϕu ) cos(ωt + ϕi )
Um Im
Pm =< p(t) >= cos ϕ = Ue Ie cos ϕ
2
S 2 = Pm2 + Q2
Remarque- 23 :
ui∗ = U I ∗ = Um Im ej(ϕ+ϕi ) e−jϕi = Um Im cos ϕ + jUm Im sin ϕ
1 1
Pm = ℜ(ui∗ ) = ℜ(U m I ∗m ) = ℜ(U e I ∗e )
2 2
Et puisque U m = ZI m alors
I2
Pm = ℜ(Z) = Ie2 ℜ(Z)
2
On conclut donc que la puissance moyenne est dissipée dans la partie réelle de l’impédance com-
plexe
Intérêt : Soit un générateur alimentant une utilisation à travers une ligne de transport (cables) :
Ligne (Z)
Générateur cos ϕ
utilisation
On pose :
◮ Pu = U I cos ϕ : La puissance moyenne utile.
◮ S = U I : La puissance apparente.
◮ PJ = RI 2 : La puissance moyenne consommée par la ligne (Z = R + jX)
◮ Pg : la puissance moyenne délivrée par le générateur.
Le bilan énergétique s’écrit :Pg = PJ + Pu
Le rendement énergétique de l’ensemble est :
Pu 1
η= =
Pg PJ
1+
Pu
D C
XE 2
1. Pm =
2[(X + XG )2 + (Y + YG )2 ]
2. Pm est maximale si sa dérivée est nulle :
∂Pm
• = 0 =⇒ X = XG
∂Y
∂Pm
• = 0 =⇒ Y = −YG
∂X
Donc Z = Z ∗
On admet le Théorème de Fourier : toute fonction périodique peut être décomposable en une
série de fonctions sinusoïdales.
C’est pour cela qu’on s’interesse aux signaux sinusoïdaux appliqués aux systèmes linéaires.
Ve D Vs
Vs Vs
H(jω) = = ej(ϕs −ϕe ) = Hejϕ
Ve Ve
Vs
avec H = le module de la fonction de transfert et ϕ = ϕs − ϕe son argument(le déphasage de
Ve
la sortie par rapport à l’entrée).
6.1.2 Exemples
Déterminer la fonction de transfert pour les circuits suivants :
jRCω
◮ circuit CR :H =
1 + jRCω
57
6.1. FONCTION DE TRANSFERT ÉLECTROCINÉTIQUE-M.P.S.I
1
◮ circuit RC :H =
1 + jRCω
1
◮ circuit RLC :H =
1 − LCω 2 + jRCω
−LCω 2
◮ circuit RCL :H =
1 − LCω 2 + jRCω
jRCω
◮ circuit LCR :H =
1 − LCω 2 + jRCω
GdB = 20 log H
Remarque- 24 :
H = 10 ⇐⇒ GdB = 20
H = 102 ⇐⇒ GdB = 40
..
.
5.
H = 10−1 ⇐⇒ GdB = −20
H = 10−2 ⇐⇒ GdB = −40
..
.
6.2 Filtrage
6.2.1 Introduction
Un filtre est un système linéaire qui transmet (le plus parfaitement possible ) certaines fré-
quences et atténue (le plus possible ) les autres.
Il est caractérisé par sa bande passante [ωc1 , ωc2 ] ou ∆ω = ωc2 − ωc1 avec ωc1 et ωc2 les pulsations
de coupure.
On définit la bande passante à -3dB par
Hmax
H(ωc ) = √ =⇒ G(ωc ) = Gmax − 3dB
2
Filtre passe-bas
Filtre passe-haut
Ho
Ho
Filtre idéal
H H
√o √o
2 2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre réel
ω
ω
ωc ωc
H H
Filtre passe- bande Filtre coupe-bande
Ho Ho
Filtre réel
H
H √o
√o 2
2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre idéal ω
ωc1 ωc2
ωc1 ωc2 ω
Remarque- 25 On pose
N (ω)
H(jω) =
D(ω)
avec deg N (ω) 6 deg D(ω) (sinon le système est instable)
On dit qu’un filtre est d’ordre n si degD(ω) = n
Ho Ho
H(jω) = ω = 1 + jx
1+j
ωc
⋆ Si ω ≫ ωc (x → ∞) =⇒ H(jω) → 0 (Vs → 0)
⋆ Si ω ≪ ωc (x → 0) =⇒ H(jω) → Ho
⋆ Le circuit est constitué des composants passifs alors le filtre est passif.
⋆ Puisque le degré du dénominateur est égal à 1 alors le filtre est passe-bas passif d’ordre
1.
Comportement asymptotique :
|Ho | ω
⊲ lim G(ω) = lim [20 log10 q ] = 20 log |Ho | − 20 log
ω→∞ ω≫ωc
1 + ( ωωc )2 ωc
ω
lim G(ω) = Go − 20 log
ω→∞ ωc
⊲ lim G(ω) ≃ 20 log |Ho | = Go
ω→0
ω
• La courbe représentant le gain GdB en fonction de log est une droite de
ωc
pente -20dB/décade et qui coupe la droite horizontale G = Go pour ω = ωc
G(dB)
Go
Go-3dB
Courbe réelle
Intégrateur
20 dB/décade
décade
ω
log
ωc
Remarque- 26 :
◮ Pour ω ≪ ωo =⇒ x → 0 on a H = Ho ∈ R =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : le circuit réalise
l’opération «multiplication par une constante»
Ho ωc
Z
◮ Pour ω ≫ ωc =⇒ H(jω) = =⇒ vs = Ho ωc ve dt : c’est un intégrateur
jω
Le filtre passe bas d’ordre 1 joue le rôle d’intégrateur en hautes fréquences (pulsations(ω ≫
ωc ))
⊲ lim G(ω) ≃ Go ;
ω→∞
ω
⊲ lim G(ω) ≃ 20 log
ω→0 ωc
Remarque- 27 :
ω
• La courbe représentant le gain GdB en fonction de log est une droite de pente 20dB/décade
ωc
et qui coupe la droite horizontale G = Go pour ω = ωc
G(dB)
dérivateur
ω
log
ωc
1
G(ωc ) = Go − 20 log √ = Go − 3dB
2
Remarque- 28 :
ω 1 ve
Pour ω ≪ ωc =⇒ H(jω) = j =⇒ vs = : c’est un dérivateur
ωc ωc dt
Le filtre passe haut d’ordre 1 joue le rôle d’un dérivateur en faibles fréquences f ≪ fc
jx π
On a H = Ho =⇒ ϕ = arg(Ho ) + − arg(1 + jx)
1 + jx 2
π
Dans notre exemple Ho = 1 =⇒ arg(Ho ) = 1 et par conséquent ϕP.haut = + ϕP.bas
2
Conclusion :
Le déphasage d’un filtre passe haut du premier ordre se déduit de celui du filtre passe bas d’ordre
π
1 par une une translation de
2
ϕ(ω)
ω
log
ωc
Ho
H= x
1 − x2 + j
Q
avec ω = xωo
⊲ deg(H) = 2
On conclut que le filtre est passif, passe-bas d’ordre 2
ωR
20 log |Ho |
1 log ω
Q= √ ωo
2
20 log |Ho | − 3 1
Q> √
2
1
Q< √
2
-40 dB/décade
Remarque- 29 :
ϕ
log x
−π/2
1
Q> √
2
1
Q= √
2 1
Q< √
2
−π
x2
H = −Ho x
1 − x2 + j
Q
• En BF x → 0 =⇒ H → 0 donc vs (t) → 0
• En HF x → ∞ =⇒ H → Ho donc vs (t) → Ho ve (t)
• deg D(jω)=2
on conclut que le filtre est passe-haut d’ordre 2
C
Ve L Vs
LCω 2 x2
H=− = − x
1 − LCω 2 + jRCω 1 − x2 + j
Q
r
1 L 1
Avec Ho = 1 , Q = et ωo = √
R C LC
x2
H = |Ho | p
(1 − x2 )2 + x2 /Q2
Comportement asymptotique :
◮ En HF : H = |Ho | =⇒ GdB = Go = 20 log |Ho |
|Ho |
◮ En BF H = 2 =⇒ GdB = Go + 40 log x : c’est une droite de pente +40 dB/décade
x
Cherchons si H ainsi GdB présente un extremum (maximum), pour cela calculons :
√
Q > 1/ 2
log x
√
Q < 1/ 2
√
Q = 1/ 2
+40 dB/décade
On a :
Pour Ho = 1 alors
x
ϕ = π − arg(1 − x2 + jx/Q) =⇒ tan(π − ϕ) = − tan ϕ =
Q(1 − x2 )
Donc
x
tan ϕ =
Q(x2 − 1)
√
Q = 0, 2 < 1/ 2
√
Q = 1/ 2
√
Q = 3 > 1/ 2
log x
Remarque- 30 :
◮ En HF : H = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : multiplication par une constante
Ho Ho d2 ve (t)
◮ En BF : H = −Ho x2 = − 2 (jω)2 =⇒ vs (t) = 2 : la tension de sortie est
ωo ωo dt2
proportionnelle à la dérivée seconde de la tension d’entrée
jx/Q Ho
H = Ho x =
1 − x2 + j
³ 1´
Q 1 + jQ x −
x
◮ En BF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
◮ En HF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
On montre (après) que H présente un maximum , donc c’est un filtre passe-bande du second ordre
◮ En BF :x → 0 =⇒ Z c → ∞ donc Vs → 0
◮ Pour ω = ωo on a Vs est maximale Ve R Vs
◮ Ho = 1 r
1 L
◮ Le facteur de qualité Q =
R C
On a
|Ho |
H=r ³ 1 ´2
1 + Q2 x −
x
Comportement asymptotique :
|Ho |
◮ En BF : H = x =⇒ GBF = Go − 20 log(Qωo ) + 20 log ω : C’est une droite de pente
Q
+20 dB/décade
|Ho | ωo
◮ En HF : H = =⇒ GHF = Go + 20 log − 20 log ω : C’est une droite de pente
Qx Q
-20 dB/décade
◮ Pour ω = ωo =⇒ H = |Ho | = Hmax donc GdB (ωo ) = 20 log |Ho | = Go
◮ L’intersection des deux pentes : GHF = GBF =⇒ ω = ωo
|Ho |
◮ Pour ω = ωo on a :GHF (ωo ) = GBF (ωo ) = 20 log
Q
Représentation du diagramme asymptotique
3
GdB
2
|Ho |
20 log
1 Q
log x
0
-1
-2
-3
GdB
|Ho |
20 log
Q
Go
log x
Go
-3dB
dérivateur Intégrateur
Ho Ho dve (t)
• En BF : H = (jω) =⇒ vs (t) = donc dérivateur
Qωo Qωo dt
Ho 1 Ho ωo R
• En HF : H = =⇒ vs (t) = ve (t) dt donc intégrateur
Qωo jω Q
|Ho |
Deuxième cas Q > 1 Dans ce cas 20 log < 20 log |Ho | , le diagramme de bode est de la
Q
forme :
GdB
Go
Go-3dB
|Ho |
20 log
Q
log x
+ 20 dB/décade - 20 dB/décade
Dérivateur Integrateur
³ 1´
ϕ = arg Ho − arg[1 + jQ x − ]
x
ϕ
+π/2
log x
1
Q> √
2
1
Q= √
2 1
Q< √
2
−π/2
1 − x2
H = Ho
1 − x2 + jx/Q
En effet :
◮ H(x = 1) = 0 =⇒ vs (t) = 0
◮ H(x → 0) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
◮ H(x → ∞) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
Ce filtre laisse passer toutes les fréquences sauf aux voisinages de x = 1 c’est à dire aux voisinage
de la pulsation propre
1
jLω +
jCω 1 − LCω 2
H= =⇒ H =
1 1 − LCω 2 + jRCω
R + jLω +
jCω
r
1 1 L
Donc : Ho = 1 , ωo = √ ,Q= et x = ω/ωo
LC R C
On a :
|1 − x2 |
H = |Ho |
(1 − x2 )2 + x2 /Q2
G
o
1
Q= √ log x
2
1
Q> √
2
1
Q< √
2
Go
log x1 log x
2
log x
G o -3dB
|Ho | |1 − x2 |
H= √ =⇒ p
2 (1 − x2 ) + x2 /Q2
=⇒ 2(1 − x2 )2 = (1 − x2 )2 + x2 /Q2
=⇒ (1 − x2 )2 = x2 /Q2
=⇒ 1 − x2 = ±x/Q
La solution de cette équation sont :
r r
ω1 1 1 1 ω2 1 1 1
x1 = =− + 2
+ 4 < 1 ; x2 = =+ + +4>1
ω 2Q 2 Q ω 2Q 2 Q2
log x
1
Q< √
12
Q= √
2
1
Q> √
2
π
- 2