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Tous mes remerciements vont à Monsieur Paul Zani, Directeur de Région Est et
Méditerranée et à Monsieur Didier Guth, Responsable de l’Agence ARCADIS, pour la
confiance qu’ils m’ont accordée en m’accueillant au sein de leur équipe.
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Sommaire
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CHAPITRE 7. RESULTATS DE L’ETUDE ................................................................................................. 41
7.1. BASE REGLEMENTAIRE ETUDIEE AU COURS DU PFE............................................................................. 41
7.2. NOTE D’HYPOTHESES GENERALES ........................................................................................................ 42
7.2.1. Caractéristiques du béton employé............................................................................................. 42
7.2.2. Retrait et fluage du béton du tablier ........................................................................................... 42
7.2.3. Aciers passifs .............................................................................................................................. 42
7.2.4. Aciers de précontrainte............................................................................................................... 42
7.2.5. Enrobage des armatures ............................................................................................................. 43
7.2.6. Actions règlementaires ............................................................................................................... 43
7.3. NOTE DE MODELISATION DU TABLIER .................................................................................................. 43
7.4. NOTE DE JUSTIFICATION DU TABLIER ................................................................................................... 45
7.5. NOTE DE JUSTIFICATION DES APPUIS .................................................................................................... 45
FIG. 1.1 : EFFECTIF MONDIAL DU GROUPE ARCADIS EN PERSONNES (ANNEE 2008) [1] ......................................... 9
FIG. 1.2 : LES TROIS DIVISIONS DU GROUPE ARCADIS [1] .................................................................................... 10
FIG. 1.3 : EVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES – AGENCE DE STRASBOURG [2].................................................... 11
FIG. 2.1 : PLANNING GENERAL DU PFE .................................................................................................................. 14
FIG. 2.2 : PLANNING THEMATIQUE DU PFE............................................................................................................ 15
FIG. 2.3 : HISTOGRAMME DU TEMPS PASSE PAR PARTIE ET PAR NOTE DE CALCULS ................................................ 16
FIG. 3.1 : LOCALISATION DU PROJET [4]................................................................................................................. 17
FIG. 3.2 : DETAIL DU RACCORDEMENT DE LA BRANCHE NORD SUR LE CARREFOUR EXISTANT [6]......................... 18
FIG. 3.3 : LES ACTEURS DE LA LIAISON AMB [3] ................................................................................................... 18
FIG. 3.4 : DESCRIPTION DU TYPE D’OUVRAGE PAR BRANCHES [6].......................................................................... 19
FIG. 4.1 : LOCALISATION DE L’OUVRAGE SUR LE TRACE DE LA BRANCHE NORD [6] .............................................. 20
FIG. 4.2 : TRAVURE DE L’OA-N5 (METRES)........................................................................................................... 21
FIG. 4.3 : SONDAGES COMPLEMENTAIRES A REALISER POUR L’OA-N5.................................................................. 21
FIG. 5.1 : EXTRAIT DES GAMMES DE PORTEES ET DES ELANCEMENTS DES PONTS COURANTS DE TYPE PSIDP [9] .. 23
FIG. 5.2 : CONVOI UTILISATEUR RELATIF AU CONVOI TS DE LM1, POUR LA VOIE 2 ............................................... 24
FIG. 5.3 : EXTRAIT DU FICHIER ST1 DE PROGRAMMATION, DEFINITION DE LM1 VOIE 1 ........................................ 25
FIG. 5.4 : EXTRAIT DE LA NOTE DE MODELISATION : CALCUL DU BIAIS MECANIQUE DE L’OA-N5 ......................... 25
FIG. 6.1 : MODELE EQUIVALENT AU PONT REEL ..................................................................................................... 27
FIG. 6.2 : LOCALISATION DU PROJET SUR LA CARTE DU ZONAGE SISMIQUE 2005 ................................................... 35
FIG. 6.3 : PRINCIPAUX PARAMETRES DE CALCUL DE L’ANALYSE MONOMODALE ................................................... 36
FIG. 6.4 : EXEMPLE DE CALCUL DE RE(T) POUR UN SEISME LONGITUDINAL ........................................................... 36
FIG. 6.5 : RESULTATS ET NOMENCLATURE DES REACTIONS D’APPUIS .................................................................... 37
FIG. 6.6 : EXTRAIT DES RESULTATS GUYMAS, COEFFICIENT POUR LA FIBRE Y = 2.55M ......................................... 38
FIG. 6.7 : EXTRAIT DE LA NOTE DE MODELISATION, CARACTERISTIQUES MECANIQUES DES BARRES...................... 38
FIG. 6.8 : EXTRAIT DU FICHIER ST1, COMBINAISON ELU FIBRE 2.50M ................................................................. 39
FIG. 6.9 : SIMPLIFICATION DES COEFFICIENTS DE REPARTITION TRANSVERSALE POUR LES SUPERSTRUCTURES ..... 40
FIG. 6.10 : SCHEMA DE LA SUPERPOSITION A COURT ET LONG TERME .................................................................... 40
FIG. 7.1 : LISTE DES REFERENCES NORMATIVES ETUDIEES ..................................................................................... 41
FIG. 7.2 : CHOIX DE LA CLASSE DE BETON DE L’OA-N5......................................................................................... 42
FIG. 7.3 : VALEURS CARACTERISTIQUES DE RESISTANCE DU BETON DU TABLIER DE L’OA-N5.............................. 42
FIG. 7.4 : RECAPITULATIF DES RESISTANCES DE CALCULS AUX ELU – TABLIER DE L’OA-N5............................... 42
FIG. 7.5 : RECAPITULATIF DES RESISTANCES DE CALCULS AUX ELS – TABLIER DE L’OA-N5 ............................... 42
FIG. 7.6 : RECAPITULATIF CONVOI LM1 ................................................................................................................ 43
FIG. 7.7 : VERIFICATION GEOMETRIQUE A L’ABOUT............................................................................................... 44
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Table des annexes
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Nomenclature
• Arcadis ESG : Arcadis France. Acronyme de la société d’ingénierie qui est formé des
initiales des trois bureaux d’études français qui ont fusionné pour créer l’entité actuelle :
Europe Études Gecti, Simecsol et de Gester. Ce suffixe disparaîtra très prochainement.
• Liaison AMB : Abréviation dans le rapport pour dénommer l’affaire de la liaison Altkirch-
Mulhouse-Burnhaupt.
• OA –N5 : Ouvrage d’art n°5 de l’affaire de la liaison AMB. C’est l’ouvrage étudié lors de ce
Projet de Fin d’Etudes.
• EC : Règlement Eurocodes.
• UDL : Charge verticale répartie aux Eurocodes, dont l’intensité varie selon la voie
conventionnelle considérée.
• LM1 : Convoi composé par une charge UDL et TS pour chacune des chaussées
conventionnelles.
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INSA Strasbourg Introduction ARCADIS
Introduction
Ce mémoire de Projet de Fin d’Etudes (PFE) a pour but de synthétiser les études
réalisées, lors du stage effectué au cours du dernier semestre du cycle d’ingénieur en Génie
Civil à l’INSA de Strasbourg. Ce Projet a été mené au sein du groupe international
d’ingénierie Arcadis, dans l’agence de Strasbourg. Le présent rapport se propose d’aborder
et d’analyser les études qui ont été menées au cours des douze semaines de stage.
Afin de présenter le travail qui a été effectué lors du PFE nous allons expliciter une
analyse de l’activité principale du stage, qui consiste en l’établissement manuscrit de
plusieurs notes de calculs concernant l’étude d’un ouvrage d’art en béton précontraint, à trois
travées, situé en zone sismique. En parallèle, on s’attachera à mettre en exergue la seconde
partie du travail : le développement d’outils informatiques de dimensionnement aux
Eurocodes.
Actuellement les règlements Eurocodes sont encore dans une période de transition,
où leur application n’est pas encore devenue obligatoire par les lois. Le travail de formation
des actuels Chargés d’affaires, exige qu’en 2010, les outils et méthodes utilisés actuellement
soient actualisés aux Eurocodes.
C’est dans ce passage progressif aux Eurocodes que s’inscrit le cadre de ce PFE.
Après une étude manuelle d’un ouvrage courant en béton précontraint, caractérisée par
l’établissement de notes de calculs, on a développé, en parallèle, des outils de
dimensionnement automatique de type « feuilles Excel ».
Il sera donc question dans ce mémoire, de décrire l’ensemble des tâches effectuées,
et d’expliciter les outils qui ont été conçus. Après avoir présenté le groupe ARCADIS, nous
présenterons les objectifs fixés par l’encadrement. Puis, un chapitre sera consacré à la
description des principales données du projet et des caractéristiques du pont choisi pour
mener cette étude. Dans le cinquième chapitre, on évoquera les documents qu’il a fallu
consulter au préalable. On présentera les logiciels utilisés, les méthodes de calculs
employées, pour conclure par la description des résultats de l’étude et des outils de
dimensionnement développés.
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INSA Strasbourg 1. Présentation d’ARCADIS ARCADIS
Le groupe Arcadis a été fondé en 1888 et est l’un des dix leaders mondiaux en
ingénierie, conseil et management de projet. Le groupe est le troisième groupe mondial dans
ce domaine. Il est capable d’intervenir globalement depuis l’étude de faisabilité jusqu’à la
réception et à la maintenance des ouvrages. Ces prestations sont fournies dans le but
d’améliorer la mobilité des biens et des personnes dans une démarche de développement
durable. Le groupe compte près de 13 500 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de
1.5 Milliards d’euros en 2008. Grâce à une présence mondiale, nationale et un réseau local
au plus près des clients, Arcadis apporte une expertise et une expérience internationalement
reconnues.
Europe
Amérique du Nord
Amérique du Sud
Asie
Fig. 1.1 : Effectif mondial du groupe ARCADIS en personnes (année 2008) [1]
Depuis près d’un demi siècle, le savoir faire d’Arcadis excelle dans le domaine de
l’ingénierie en réalisant des études de maîtrise d’œuvre, allant du stade des études
préliminaires jusqu’à celui de la phase exécution. Arcadis France, qui est appelé Arcadis
ESG, hérite de trois sociétés d’ingénierie françaises réputées :
_ Europe études Gecti, créée en 1961, spécialiste en conception de structures complexes
_ Simecsol fondée en 1952, qui exerce dans le domaine des sciences de la terre
_ Gester, fondée en 1997, qui offre la possibilité de développer la branche environnement du
groupe, plus particulièrement dans le domaine de l’étude de risques. Gester est aussi
spécialiste dans la conception de décharges et la réhabilitation de sites pollués. Ci-jointes en
annexe 2, quelques réalisations d’Arcadis en France et dans le monde.
Le groupe Arcadis assure les cinq principales missions d’une société d’ingénierie. Il
propose ses services dans trois principaux domaines. Le secteur des infrastructures, où il est
un acteur global majeur qui connaît une croissance importante dans le domaine ferroviaire et
pour les aménagements hydrauliques. Grâce au secteur de l’environnement où il se place
parmi les leaders internationaux en réhabilitation de sites. Enfin, avec le domaine du Génie
Civil, Arcadis devient un acteur de référence en management de projets et dans le
développement de la gestion d’exploitation.
Arcadis propose également des prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage : estimation du
coût de projets, planification, préparation des appels d’offres, analyse des offres, gestion de
contrats, gestion de projets et d’éventuels conflits, et enfin contrôle qualité.
Des missions générales de Projet et d’Ingénierie de projet sont également assurées : en
maîtrise d’œuvre, mais aussi pour les activités de contrôle, de vérification, de validation, de
conseil et d’expertise au cours des phases de conception et de construction.
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INSA Strasbourg 1. Présentation d’ARCADIS ARCADIS
L’agence de Strasbourg d’Arcadis, est l’une des onze agences du groupe. Elle est
composée de près de 45 collaborateurs dont 60 % sont des cadres. L’agence couvre les
régions Est de l’Alsace, de la Lorraine, de la Région Champagne-Ardenne, et de la Franche-
Comté.
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INSA Strasbourg 1. Présentation d’ARCADIS ARCADIS
Le pôle Génie Civil et Ouvrages d’art (pôle GCOA) compte 4 ingénieurs, 1 chargé de
réalisations et 4 projeteurs. Leurs activités sont principalement orientées vers la maîtrise
d’œuvre. On compte parmi ses principaux clients : les entreprises du BTP, le Conseil
Général de la Meuse, le Conseil Général du Haut-Rhin, la Communauté Urbaine de
Strasbourg et la Communauté des Transports de Strasbourg. L’annexe 3 présente
l’organigramme complet de l’agence Arcadis.
Le CA HT d’Arcadis suit une évolution stable depuis 2003, avec en moyenne près de
4.07 Millions d’euros.
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INSA Strasbourg 2. Problématique du PFE ARCADIS
L’objectif premier du PFE réside dans l’étude d’ouvrages courants en zone sismique,
dans le cadre de la liaison Altkirch-Mulhouse-Burnhaupt le Bas (liaison AMB), et
particulièrement dans le développement d’outils de dimensionnement aux Eurocodes. Pour
répondre à cette problématique, il faut d’abord comprendre la démarche du traitement d’une
affaire en bureau d’études. Puis, en tant qu’ingénieur stagiaire, il convient de mener un
ensemble de recherches bibliographiques avant de rédiger les premières notes de calculs.
Ces études portent tout d’abord sur des notes de calculs déjà établies par la société
ARCADIS. Ceci permet de suivre un exemple type de note de calculs et de l’actualiser aux
Eurocodes. Ces investigations bibliographiques préalables sont également basées sur des
écrits scientifiques : ce sont des études spécifiques qui se présentent aussi bien sous la
forme de guides techniques, de guides méthodologiques, ou encore sous la forme de notices
d’utilisation de certains programmes.
Puis, l’étude s’est portée sur le dimensionnement des appareils d’appuis en néoprène fretté,
et d’une culée de l’ouvrage. Comme l’affaire comporte une quarantaine d’ouvrages d’arts,
tous situés en zone sismique, les notes manuscrites ont été complétées par un ensemble
d’outils de dimensionnement de type « feuilles Excel ». Elles ont permis d’envisager une
procédure de systématisation des vérifications Eurocodes.
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INSA Strasbourg 2. Problématique du PFE ARCADIS
Le planning prévisionnel fut établi en Décembre 2008, avant le début du PFE, par
M. Perraudin. Dans cette optique, le mois de Février, devait permettre la prise en main du
dossier de la liaison AMB, mais aussi des règlements Eurocodes, pour pouvoir débuter un
premier pré-dimensionnement manuel d’un ouvrage.
Le mois de Mars devait se consacrer à l’élaboration d’outils informatiques (feuilles Excel) qui
seront validés par des calculs manuels. Le mois d’Avril et de Mai devaient être consacrés à
l’étude et au dimensionnement d’un ou plusieurs ouvrages en zone sismique. Enfin, le mois
de Juin devrait être nécessaire à la finalisation des résultats et à la rédaction du rapport.
Le planning effectif du PFE n’a pas suivi point pour point le planning prévisionnel. Le
mois de Février a effectivement permis de découvrir les règlements Eurocodes 0,1 et 2 au
travers de la rédaction de la note d’hypothèses générales, et d’établir les premières feuilles
Excel. On a préféré concevoir les outils de type feuille Excel directement après avoir
appliqué le règlement pour l’étude de l’OA-N5. Cette démarche évite de réétudier, en Mars,
les parties qu’on a étudiées en Février.
Le mois de Mars s’est essentiellement attaché à définir les sollicitations transversales grâce
notamment aux coefficients de la méthode de Guyon-Massonnet et les sollicitations
longitudinales grâce à un modèle informatique en utilisant le logiciel ST1 du SETRA. On a pu
également modifier le modèle de calcul, pour qu’il tienne compte de la précontrainte, des
nouvelles majorations sur la valeur probable de la précontrainte, enfin il a fallu simuler le
vieillissement de la structure pour étudier son comportement à long terme (100 ans).
Le mois d’Avril a été l’occasion de mener plusieurs itérations sur le dispositif de précontrainte
en injectant le nombre et le type de câbles précontraints dans le modèle numérique ST1. Les
différentes itérations se basaient sur le tracé du câble de précontrainte selon la méthode du
câble concordant, appliqué à un ouvrage à 3 travées. Au cours de ce mois, on a ensuite
justifier le tablier aux ELS, en utilisant l’application aux ponts de l’Eurocode 2. En parallèle,
on a choisi de développer plusieurs feuilles Excel, portant notamment sur la vérification de la
non décompression et sur la maîtrise de la fissuration.
Pour suivre l’avancement du travail et le temps consacré aux différentes parties, un planning
des tâches journalières effectuées a été fait et transmis aux deux tuteurs du PFE tout au
long du stage. Ce bilan paraît démesuré aux ingénieurs confirmés, mais il cache des
inégalités. En effet, ce décompte englobe à la fois le temps passé à étudier en détail les
articles règlementaires des Eurocodes, leurs annexes nationales, mais aussi le temps
nécessaire aux études bibliographiques préalables aux calculs. On compte également dans
ce bilan, le temps passé à concevoir la feuille Excel correspondante.
DEP NC HG
1 Semaine 3 Semaines
NC MO
NC Appuis 7 Semaines
4 Semaines
NC JT
4 Semaines
Ce planning a été repris de façon synthétique (figure 2.2. ci-dessous) pour comprendre le
déroulement et le temps consacré aux différentes parties. Le graphique ci-dessous permet
d’évaluer ces disparités, et de voir si l’organisation temporelle du PFE est en adéquation
avec les objectifs annoncés par le sujet et par la démarche d’étude décrite ci-avant.
Outils Excels
Documentation 6 Semaines
3 Semaines
NC
2 Semaines
Logiciels
4 Semaines Itération /
Correction
Erreurs
4 Semaines
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INSA Strasbourg 2. Problématique du PFE ARCADIS
Après une étude annexe sur le déversement d’une poutre du Pont de Saverne en
semaine 16, la rédaction de la note de justification des appuis a occupé les semaines 17 à
19. Il a fallu vérifier au cours de ces 2 premières semaines, le non dépassement des
contraintes aux ELS, mais aussi la non décompression en zone d’enrobage, ainsi que le
ferraillage minimum de fissuration.
Deux autres programmes Excel ont été conçus pour mener l’ensemble de ces vérifications
ELS. Cette feuille Excel permet le calcul de l’ouverture des fissures par les deux méthodes
préconisées. La semaine 19 a été consacrée à la correction d’une erreur de 5 cm sur
l’enrobage minimal des gaines de précontraintes. Il a donc fallu recalculer l’équation d’un
câble, entrer cette nouvelle équation dans le modèle numérique, et exploiter les contraintes
pour vérifier les ELS.
Une deuxième erreur sur l’étendue du fuseau de passage, a été corrigée par M. Martz. C’est
la condition d’ordonnée limite du câble qui utilisait la formule pour un ouvrage à 2 travées au
lieu de l’appliquer à 3 travées. En semaine 20, il a donc fallu reprendre à nouveau le modèle,
revérifier les contraintes, et reprendre la note de calculs une troisième fois. On a également
préféré, pour clore ces corrections, démontrer l’ensemble des formules utilisées par la feuille
Excel (cf. annexe 14 du mémoire) et également vérifier le moment hyperstatique sur appui
(cf. annexe 16 du mémoire).
A la date de remise du rapport du 05 juin 2009, la note de justification des appuis n’est, pas
encore achevée. Cette note sera la dernière du PFE et terminera l’étude menée sur l’OA-N5.
Les semaines 23 et 24 seront consacrées au ferraillage d’une culée de l’OA-N5 et à la
finalisation du PFE.
Au cours des semaines 21 et 22, on a étudié le « Guide du SETRA de Conception des
Ouvrages Courants en Zone Sismique » [19] aux anciens règlements AFPS 92, mais aussi
le « Guide Technique sur les appareils d’appuis en néoprène fretté » du SETRA [20]. Ce qui
a permis de concevoir les 2 dernières des 12 feuilles Excel.
La première feuille permet, pour un ouvrage courant de 1 à 4 travées, d’avoir les
sollicitations sismiques sous séisme longitudinal, vertical, et transversal et de vérifier des
néoprènes selon les règlements AFPS 92.
La deuxième vérifie les néoprènes en service et sous séisme, selon NF EN 1337. Elle
calcule aussi les efforts transmis aux appuis. On pourra donc comparer le dimensionnement
des appareils d’appuis en élastomère fretté selon l’AFPS 92 et selon l’EC 8-2.
Fig. 2.3 : Histogramme du temps passé par partie et par note de calculs
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INSA Strasbourg 3. La liaison AMB ARCADIS
Situé au Sud Ouest de Mulhouse dans le Haut-Rhin (68), le projet de liaison AMB répond
à deux objectifs principaux : la création d’une nouvelle route départementale, 2 x 1 voie,
reliant Altkirch à Mulhouse et le contournement des villages de Spechbach le Bas,
Froeningen et Hochstatt. Le projet routier permettra aussi de créer une deuxième liaison Est-
Ouest en reliant les villes d’Altkirch et de Burnhaupt-le-Bas tout en contournant les villages
de Spechbach le Bas, Spechbach le Haut et de Bernwiller. Le plan de situation complet est
fourni en annexe 4 du présent rapport. Le tracé en forme de « Y » définit trois sections
routières. Les études préliminaires différencient ces trois branches du projet : une branche
Nord, la plus proche de Mulhouse, une branche Ouest, aboutissant à la ville de Burnhaupt-
le-Bas, et enfin une branche Sud, reliant les deux sections précédentes à la ville la plus au
Sud : Altkirch. Plus précisément : la branche Sud prendra son origine au carrefour entre la
RD 466 et la RD 18, ce carrefour existant sera modifié et transformé en carrefour giratoire.
Mulhouse
Burnhaupt
Liaison AMB
Altkirch
Chacune des trois branches, au stade des études préliminaires, comportait plusieurs
variantes. La branche Nord a 4 tracés différents. La branche Sud comporte 7 variantes et la
Branche Ouest est étudiée avec 2 solutions possibles. L’étude de ces variantes, qui est une
des missions propre au dossier d’Etudes Préliminaires, permet de trouver le juste compromis
entre plusieurs paramètres : impact d’insertion sur l’habitat, sur le découpage des terrains
agricoles, sur la faune et la flore (une partie du tracé de certaines variantes est comprise
dans une zone protégée « Natura 2000 »). Le choix de cette variante a aussi des
répercutions sur le nombre d’ouvrages d’art que la variante suggère, sur la sécurité des
automobilistes mais aussi retombées socio-économique, ou encore coûts de construction
(ex. : une solution viaduc est plus coûteuse mais ne génère pas de remblais).
Les choix définitifs entre les différentes variantes sont faits en respectant en priorité
l’étude d’impact qui a été menée. Ainsi la solution « Sud 1 » a été privilégiée, bien que moins
économique que la solution « Sud 1 améliorée », car celle-ci présente un impact visuel
moins important pour la commune de Spechbach, son linéaire de route nouvelle à construire
est le plus faible, et surtout, cette variante présente l’avantage de n’avoir aucune emprise sur
le site protégé « Natura 2000 ». Ainsi, la meilleure solution n’est pas toujours la moins
coûteuse.
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INSA Strasbourg 3. La liaison AMB ARCADIS
Direction Mulhouse
Direction
Altkirch Direction
Didenheim
Direction Hochstatt
Fig. 3.2 : Détail du raccordement de la Branche Nord sur le carrefour existant [6]
Une fois les principales variantes retenues, on définit encore, au stade de l’Avant-
projet, deux sous variantes possibles par branches. Elles sont étudiées en parallèle par
Arcadis.
Chaque tracé retenu aux études préliminaires est envisagé avec une limitation de la vitesse
de circulation de 90 km/h (variante 1) ou bien une vitesse maximale de circulation de 70
km/h (variante 2).
Pour les rétablissements à créer, le concepteur définit le type de pont qu’il proposera :
lorsque la liaison est en déblais, le regard de l’usager ne peut pas porter au delà de la
liaison : un ouvrage de type portique ne fera donc pas « obstacle » à la vision du paysage.
C’est donc ce type d’ouvrage, plus économique, qui est retenu. A l’inverse lorsque la liaison
et au niveau du terrain naturel ou en remblais, l’usager peut percevoir tout son
environnement au-delà de la liaison. Afin de minimiser l’impact du rétablissement sur cette
perception, un ouvrage à grande ouverture, de type PSIDP à 3 travées, est retenu.
ERA
Ingénieurs Conseils
Sous-traitant AEI
Architectes
Environnement
Infrastructures
DIGITALE
-
Etudes paysagères
L’ensemble des voies coupées par la déviation sont à rétablir, soit directement par la
construction d’un passage supérieur, soit indirectement par l’intermédiaire des chemins de
défruitement. Ces rétablissements vont permettre l’étude de 42 ouvrages sur la totalité du
projet. Dans certains cas, lorsque le tracé de la voie est trop biais par rapport à la voie le
franchissant, le tracé est modifié pour réduire les portées d’ouvrage. Les ouvrages d’art, les
ouvrages hydrauliques et les passages à faune, constituent les trois types de ponts que le
pôle devra étudier.
BRANCHE NORD BRANCHE SUD BRANCHE OUEST Total par
Type de ponts
type
Variante 1 Variante 2 Variante 1 Variante 2 Variante 1 Variante 2
PRAD 0 0 3 3 0 0 3
PICF 5 5 10 10 9 10 24 à 25
PIPO 5 5 1 1 2 2 8
PSIDP 1 1 1 1 3 3 5
Mixte(Bipoutre) 1 1 0 0 0 0 1
Total / branches 12 12 15 15 14 15 41 à 42
Fig. 3.4 : Description du type d’ouvrage par branches [6]
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INSA Strasbourg 4. L’OA-N5 ARCADIS
Parmi les 42 ouvrages que compte l’ensemble du projet, le cadre du PFE s’inscrit
dans l’étude particulière d’un de ces ponts : c’est le 5ème ouvrage de la branche nord, d’où sa
dénomination « OA-N5 ».
L’ON 5 est un pont de type PSI-DP (Passage Supérieur ou Inférieur à Dalle Précontrainte). Il
se situe à l’extrémité Nord du projet, entre les profils 294 et 295 de la branche Nord de la
liaison AMB. Cet ouvrage a pour fonction de rétablir le chemin agricole du « Neuweg » qui
passera au dessus de la liaison AMB. L’OA-N5 est un passage inférieur car le nouveau
projet passera en dessous de l’actuel chemin du Neuweg.
La voie portée (liaison AMB) a les dimensions suivantes : une double chaussée de 2 x 3.50
m avec 2 x 2.00 m d’accotement et un assainissement des deux côtés de 2 x 2.25 m.
L’ouvrage sera coulé en place sur cintre, avec du béton C 35/45. Le gabarit routier en
dessous de l’ouvrage OA-N5 est fixé à 4.50 m. La voie portée du Neuweg, est constituée
d’une chaussée de 2 x 1.00 m de large, de deux accotements de 1.00m chacun et de
2x0.75m d’emprise de Garde-corps double fonction. Une synthèse de caractéristiques de
l’OA-N5 est présentée en annexe 5.
Raccordement
rocade Ouest
OA-N5
L’ouvrage OA-N5 a une portée biaise totale de 43.70m. C’est un PSI-DP à 3 travées
qui comporte 2 travées de rive de 12.00m chacune, et une travée centrale de 19.70m. Le
tablier est à inertie constante, avec de faibles encorbellements. On fournit en annexe 6, une
vue en plan de l’ouvrage et en annexe 7 une coupe longitudinale de l’ouvrage.
L’ouvrage présente un profil en long à pente irrégulière. Il se situe en effet sur une section
d’arc de parabole, de rayon R = 2 200m et de longueur 35.20m.
Le tracé en plan de l’ouvrage est rectiligne, par contre l’ouvrage présente un biais
géométrique de φ = 66.22 grades. L’axe des appuis de l’ouvrage présente, par rapport à
l’axe du « Neuweg », un biais de 59.6° ce qui rend les lignes d’appuis parallèles à l’axe de la
liaison AMB , permettant de facto de ne pas obstruer le paysage s’offrant à l’automobiliste.
20
INSA Strasbourg 4. L’OA-N5 ARCADIS
Au stade d’avant-projet, les géotechniciens du pôle ont démontré que, selon la nature
et la compacité des sols restant encore à évaluer, les fondations pourront solliciter soit les
Cailloutis du Sundgau (si leur épaisseur et leur compacité sont suffisantes) soit le substratum
à dominante gréseuse ou argileuse. En conséquence, les ouvrages de la liaison seront
fondés, suivant le cas, sur 3 types de fondations : les fondations superficielles, les fondations
semi-profondes (puits) et les fondations profondes (pieux).
Pour chaque ouvrage de la liaison, le type de fondation et le niveau d’assise est décrit dans
une fiche descriptive. Ainsi, un sondage pressiométrique (n°SP15) a permis de déterminer le
profil géologique du site de l’ouvrage AO-N5. Ce sondage dénote la présence d’une
première couche de Loess depuis le TN situé à la côte +276.00m et sur une profondeur de
7.50m. La deuxième couche de Marne, s’étend de la côte +268.50m sur une profondeur de
8.00m, jusqu’à atteindre le substratum rocheux situé à l’assise +260.50m. On présente en
annexe 9 le résultat du sondage sur le futur site de construction de l’OA-N5.
C’est donc le procédé des fondations profondes qui sera utilisé pour cet ouvrage. Elles
seront constituées de pieux largement ancrés (3 diamètres minimum) dans les marnes
suffisamment compactes. Pour le stade avant-projet, on précise qu’il pourra s’agir de pieux
forés à l’abri d’un tubage provisoire à la traversée des lœss et bétonnés dans l’eau au tube
plongeur. La traversée d’éventuelles passes raides au sein des marnes sera réalisée par
carottage ou trépannage.
Les grands remblais d’accès aux ouvrages provoqueront des tassements du sol en place.
Ces tassements se répercuteront sur les fondations des ouvrages par frottement négatif. A
ce stade, les fondations ont donc été surdimensionnées (réserve de portance de 15%
minimum), de manière à prendre en compte ce phénomène.
De même, les tassements des couches superficielles génèrent des poussées horizontales
qui solliciteront les pieux en flexion. A ce stade du projet, les quantités d’acier nécessaire
pour armer les pieux ont donc été majorées (ratio de 150 kg/m3 au lieu de 100 kg/m3).
D’après les pré-dimensionnements d’avant-projet, les piles courantes sont constituées d’un
fût massif en béton armé, elles sont de forme rectangulaire et sont toutes reliées en pied par
une fondation isolée en forme de parallélogramme (en plan). Ces semelles reposent
chacune sur 3 pieux de diamètres 1.20 m, d’une longueur minimale (au stade AVP) de
15.00m. (Assise des fondations centrales à + 260.00m). Les pieux seront coulés à partir de
béton C 25/30. Les culées sont constituées d’un garde-grève et d’un sommier fondé sur 3
pieux de diamètre 1.00 m, et de longueur 15.00 m. Le tablier repose sur des piles et culées
par l’intermédiaire d’appui en néoprène fretté.
La figure 4.3 précise les investigations complémentaires à mener pour la phase projet.
21
INSA Strasbourg 4. L’OA-N5 ARCADIS
22
INSA Strasbourg 5. Etudes bibliographiques ARCADIS
Après avoir étudié le DEP pour prendre connaissance du dossier, il m’a été demandé
d’étudier le « guide du projeteur du SETRA » [9]. L’étude du guide a permis de comprendre
les choix de pré-dimensionnement qui ont été faits par le pôle GCOA pour la remise de la
phase AVP : des choix portant sur l’épaisseur de tablier, la technologie de construction, sur
les dispositifs de sécurité ou encore sur les différents gabarits à respecter.
Il est nécessaire de comprendre le cheminement du choix d’une solution constructive pour
un ouvrage d’art. La solution retenue est le juste compromis entre l’ouverture de la brèche à
franchir, la possibilité d’implanter les appuis, le résultat de l’enquête publique, le mode de
construction qu’on pourra utiliser sur le terrain du projet, le parti architectural ou encore la
maintenance future de l’ouvrage. Le choix d’une structure de pont se fait donc en
considérant les paramètres fournis par le DEP : caractéristiques en plan, largeur de la voie
portée, hauteur disponible sous l’ouvrage, nature du sol de fondations. La distribution des
travées se décide en fonction de l’implantation des appuis, mais aussi en fonction du
fonctionnement mécanique du tablier, de l’esthétique d’ensemble, et du coût de la solution
envisagée.
Fig. 5.1 : Extrait des gammes de portées et des élancements des ponts courants de type PSIDP [9]
Pour une structure comme l’OA-N5, qui est une structure continue à hauteur
constante, le rapport de balancement doit être compris entre 0.60 et 0.70. Le balancement
est défini comme le rapport entre les portées de rive et les portées courantes. Le
balancement de l’OA-N5 est de 0.61 ce qui correspond aux valeurs préconisées par le
SETRA [0.60 ; 0.85]. Son élancement de rive vaut 0.60m pour une épaisseur maximale de
dalle choisie à 0.70m.
23
INSA Strasbourg 5. Etudes bibliographiques ARCADIS
Les notices d’utilisation des différents programmes sont utiles lors des premiers
calculs faits avec ces logiciels. Elles ont pour but de décrire la méthode de calcul employée,
qui est invisible pour l’utilisateur lorsqu’il se sert du logiciel. Elles permettent aussi d’éviter le
travers de beaucoup de programmes automatiques : une utilisation abusive sans calculs
préliminaires manuels et sans vérifications préalables des données initiales fournies par
l’utilisateur.
Pour comprendre l’étude d’un ouvrage de type PSI-DP aux anciens règlements, la
notice d’utilisation du programme automatique du SETRA « PSI DP-EL » [16] a été
consultée. Le programme traite des ponts à dalle précontrainte et à inertie constante. L’étude
de cette notice et des notices antérieures (versions « PSI DP 69 ») a permis de constater les
limites d’un calcul automatique. Ces limites concernent principalement le biais de l’ouvrage
qui doit être compris entre 70 et 100 grades. Cette limitation résulte de la méthode de calcul
de Guyon-Massonnet. L‘ouvrage étudié présente un biais de 66.22 grades, ce qui le
placerait hors de cette limite. Dans la phase projet de la liaison AMB, l’ouvrage sera très
probablement redressé à 70 grades pour permettre un passage automatique avec le logiciel
du SETRA.
Le guide permet aussi de calculer la hauteur équivalente de l’ouvrage qu’on veut étudier en
supprimant le toit de la chaussée qui est de 2% pour l’OA-N5. La nouvelle version du
programme « CHAMOA » [17] remplaçant l’actuel PSIDP-EL, est également utile. Elle a
permis de comprendre les paramètres et les méthodes prises en compte pour le
dimensionnement de la précontrainte aux Eurocodes.
Le « guide de conception des ouvrages en zone sismique » [19] a été consulté avant
d’étudier l’Eurocode 8. Bien qu’il soit établi principalement aux anciens règlements AFPS 92,
les conseils de conception qu’il préconise restent d’actualité. De plus, l’analyse monomodale
y est explicitée avec le calcul d’un pont à 3 travées. Cet exemple, et les paragraphes
règlementaires de l’AFPS 92 auxquels il renvoie, ont aidé à la conception de la feuille Excel.
Pour obtenir les sollicitations sismiques, le guide précise quelles sont les hypothèses à
prendre en compte, par exemple pour le calcul de la masse vibrante et des raideurs des
appuis. Ces précisions importantes concernent les modalités de calcul des paramètres de
l’analyse monomodale: il faut inclure dans la masse totale du système la masse des
superstructures, il convient d’y inclure également une partie des surcharges d’exploitation si
le pont est très fréquenté, ou encore la moitié de la masse des piles si la ligne d’appui est
fixe.
Les conditions à remplir pour l’application de l’analyse sont aussi clairement détaillées, elles
permettent de définir les limites d’application de cette méthode. Ces conditions ont donc été
intégrées en préambule de la feuille Excel.
Le guide nous renseigne enfin sur les trois méthodes de dimensionnement des appareils
d’appuis en néoprène fretté. La première méthode consiste à pondérer les sollicitations
sismiques et dimensionner les néoprènes en conséquence. La deuxième méthode considère
cette fois les efforts sismiques nominaux en prévoyant une butée de sécurité dimensionnée
pour reprendre 40 % (50% aux nouveaux règlements) de l’effort sismique horizontal. La
troisième méthode prévoit de mettre en place des butées de blocage ou des dispositifs
spéciaux : les néoprènes ne sont donc pas dimensionnés sous sollicitation sismique.
Le « guide de conception des ouvrages en zone sismique » [19] proposait déjà une
vérification des appareils d’appuis en situation sismique et en service. La vérification en
service détaillée dans [18] est cependant trop succincte. La feuille Excel établie détaille tout
de même cette vérification, mais on a préféré tenir compte des vérifications en service
proposées par le Guide technique du SETRA sur les appareils d’appuis en néoprène fretté
[20]. Ces dernières vérifications sont aux Eurocodes et on les a reproduites à part dans une
feuille Excel.
L’objectif de ces deux feuilles AFPS92 / EC est de pouvoir comparer le dimensionnement
des appareils d’appuis selon l’AFPS 92 et les EC. Si l’un des deux règlements propose des
appareils d’appuis plus souples que le second, la période propre du système sera très
grande, ce qui nous placerait sur la partie descendante du spectre de réponse élastique
conseillé, d’où des efforts sismiques moins importants.
26
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
La méthode de Guyon est décrite dans l’ « Annale n°169 de l’ITBTP » [11]. Cette
annale explicite les fondements de la méthode de Guyon-Massonnet. Elle résulte de la
généralisation de la méthode de calcul des ponts à poutres multiples, inventée par
M. Guyon, dans le cas où la rigidité torsionnelle des éléments du pont ne peut être négligée.
La méthode suit deux étapes principales. Il faut tout d’abord déterminer deux paramètres
fondamentaux : le paramètre de torsion et le paramètre d’entretoisement. Puis, on définit le
coefficient de répartition transversale, par lequel il faut multiplier le moment fléchissant
moyen, pour obtenir le moment fléchissant dans une poutre excentrée transversalement de
la poutre moyenne.
Une fois qu’on connaît la répartition transversale, l’étude de l’ouvrage peut se poursuivre de
façon classique, par les méthodes ordinaires de la stabilité des structures.
Cette méthode substitue donc au pont réel, un pont à structure continue, qui a les mêmes
rigidités moyennes à la flexion et à la torsion que l’ouvrage réellement étudié. Le modèle
ainsi défini présente l’avantage de pouvoir être analysé rigoureusement par le calcul
différentiel. On admet de manière approchée, que l’effet de la répartition transversale des
charges, suit une loi de distribution qui est la même que celle que suit l’axe du pont, via un
coefficient. La distribution selon l’axe du pont est sinusoïdale [Equ.a1]. Dans cette équation,
P représente une constante, L la portée du pont et x l’abscisse longitudinale du pont :
π ⋅x
P ' = P ⋅ sin( ) [Equ.a1]
L
L1 b1
b
L
Fig. 6.1 : Modèle équivalent au pont réel
Si la charge p1, au lieu d’être répartie sur une ligne, était uniformément étalée sur toute la
largeur (2 B) de l’ouvrage, tout en restant sinusoïdale dans le sens de l’axe, le pont prendrait
une déformée cylindrique d’équation :
π ⋅x
wm ( x) = wm ⋅ sin( ) [Equ.a3]
L
Le coefficient de répartition K(y) se définit comme le rapport du déplacement vertical d’un
point du pont sous l’effet de la charge linéaire P(x), au déplacement que prendrait ce point si
la charge P était uniformément répartie sur toute la largeur du pont.
27
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Une étude numérique sur de nombreux cas, où on ne faisait que varier le paramètre de
torsion α , a permis de déduire une forme plus pratique que [Equ.a4] pour calculer K. C’est
l’équation [Equ.a5] ci-après :
w( y )
K ( y) = [Equ.a4]
wm
K a = K 0 + ( K1 − K 0 ) ⋅ a [Equ.a5]
K ( x, β ) = K ( β , x ) [Equ.a6]
Dans un premier temps, on considère le moment fléchissant M0, produit dans une section
transversale à une abscisse longitudinale x fixée. Il est induit par une charge qui est répartie
sinusoïdalement en long et uniformément sur toute la largeur du pont. Cette charge est de la
forme :
πx
p ( x, y ) = p ⋅ sin( ) [Equ.a7]
L
Le pont prend une déformée qu’on peut décomposer en Série de Fourier, de la forme de
l’équation [E.a3] ci dessus.
d ² wm ( x) π² πx
= − wm ⋅ sin( ) [Equ.a8]
dx ² L² L
On obtient le moment par la relation reliant la courbure et la rigidité flexionnelle dans la
poutre d’abscisse x :
d ² wm ( x) π² πx
M 0 ( x) = − E ⋅ I ⋅ p = + E ⋅ I ⋅ p ⋅ wm ⋅ sin( ) [Equ.a9]
dx ² L² L
Dans un second temps, considérons à présent le chargement inverse : le pont est soumis
cette fois à un ensemble de n charges linéaires (toujours à répartition sinusoïdale) mais dans
le sens de l’axe du pont.
π ⋅x π ⋅x π ⋅x π ⋅x
p1 ⋅ sin( ), p 2 ⋅ sin( ) , (...) , p n−1 ⋅ sin( ), p n ⋅ sin( ) [Equ.a10]
L L L L
28
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
En appliquant le principe de superposition des effets induits par chaque charge, sur la
déformée totale du pont w(x,y) on a la déformée qui s’écrit :
n
π ⋅x
w( x, y ) = ∑ pi ⋅ wi ( y ) ⋅ sin( ) [Equ.a11]
i =1 L
Recalculons de la même façon que ci-dessus le moment M (x,y) induit par ce chargement, à
partir de la dérivée seconde de la déformée du pont :
d ² w ( x, y ) π² n πx
M ( x, y ) = − E ⋅ I ⋅ = + E ⋅ I ⋅ ⋅ ∑ wi ( y ) ⋅ pi sin( ) [Equ.a12]
dx ² L ² i =1 L
d ² w ( x, y ) π² n
πx
E⋅I ⋅ E⋅I ⋅ ⋅ ∑ wi ( y ) ⋅ pi sin( )
M ( x, y ) dx ² L ² i =1 L
= = [Equ.a13]
M 0 ( x) ²
d wm ( x) π² πx
E⋅I ⋅ E ⋅ I ⋅ p ⋅ sin( )
dx ² L² L
n πx
∑ ⋅ pi wi ( y ) sin( )
M ( x, y ) i =1 L
= [Equ.a13]
M 0 ( x) πx
⋅ p ⋅ sin( )
L
n
M ( x, y ) = M 0 ⋅ ∑ p i K i ( y ) [Equ.a15]
i =1
C’est sous cette formulation qu’on obtient les sollicitations de moment fléchissant sur
n’importe quelle fibre transversale, à partir du moment moyen M0 existant sur l’axe de
symétrie longitudinale du pont. Grâce à cette formulation, la modélisation de l’OA-N5 a été
simplifiée par l’étude de l’unique travée centrale. Cette barre fictive est représentative de
l’ensemble du pont, car elle est caractérisée par les inerties réelles et les dimensions du
pont. Pour obtenir les résultats des sollicitations sur toutes les fibres transversales, on a
utilisé le résultat de la travée centrale, qu’on multiplie par le coefficient de Guyon-Massonnet.
On n’étudie que 5 des 10 fibres transversales de l’OA-N5 du fait de la symétrie axiale.
29
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Pour qu’il soit possible de trouver une solution, il faut que le noyau de passage de la ligne de
précontrainte soit ouvert en toute section.
Le non dépassement des contraintes donne 4 conditions qui définissent les lignes du fuseau:
X(trac.Extra) , Y(comp.Extra) et Z(tract.Intra) , T(comp.Intra) [Equ.4]
Pour que le problème ait une solution, il faut que le fuseau soit ouvert :
30
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
En compression :
l2 l
I x dx 1 I x dx
∫0 (−M q max + σ 2 ⋅ v ) ⋅ (1 − L ) ⋅ I + ∫0 (−M q max + σ 2 ⋅ v ) ⋅ ( L ) ⋅ I
Pb , max,1 = l2 l
[Equ.13] (#NP,JM au BPEL)
x dx 1 x dx
∫0 ρ ⋅ v'⋅(1 − L ) ⋅ I + ∫0 ρ ⋅ v'⋅( L ) ⋅ I
l2 l
I x dx 1 I x dx
( M + σ
∫0 q min 1 v'
' ⋅ ) ⋅ (1 − ) ⋅ + ∫ ( M q min + σ '1⋅ ) ⋅ ( ) ⋅
L I 0 v' L I
Pb , max, 2 = l2 l
[Equ.14] (#NP,Jm au BPEL)
x dx 1 x dx
∫0 ρ ⋅ v ⋅ (1 − )⋅ + ∫ ρ ⋅v⋅( )⋅
L I 0 L I
6.1.2.4. Etape 3 : Valeur mini de P pour inscrire le câble dans le fuseau de passage
C’est une condition sur l’ordonnée limite du câble car dans une structure hyperstatique, la
ligne de précontrainte Ep(x) n’est plus confondue avec la ligne de câblage Epo(x).
Il faut donc vérifier, en plus des conditions de non dépassement de l’enrobage minimum :
Travée 1 : [Equ.18]
On définit M min( travée1) par la valeur minimum du moment My sur toute la travée 1
I x I
M max ( x) + ⋅σ '2 ⋅ − ⋅ M min( travée1) − σ 1 ⋅
v' L v
Pc ,1 =
(v'+ ρv − t ')x + x ⋅ (v + ρv'−t )travée1
L
Travée 2 : [Equ.19]
I x I x I
M max ( x) + ⋅ σ ' 2 ⋅ − (1 − ⋅) ⋅ M min( travée1) − σ 1 ⋅ + M min( travée 2) − σ 1 ⋅
v' x l2 v 1 l2 v 2
Pc , 2 =
x x
ρ v + v'−t ' x + (1 − ) ⋅ ρ v'+v − t 1 + ⋅ ρ v'+v − t 2
l2 l2
Pour une section droite rectangulaire et identique sur les trois travées, ainsi :
I x x
M max ( x) + ⋅ σ ' 2 ⋅ − (1 − ⋅) ⋅ M min( travée1) + ⋅ M min( travée 2)
v' l2 l2
=
x
Pc , 2
(ρ v + v'−t ') + (ρ v'+v − t ) ⋅
[Equ.20]
31
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Travée 3 : [Equ.21]
I x I
M max ( x) + ⋅ σ ' 2 ⋅ − (1 − ⋅) ⋅ M min( travée 2) − σ 1 ⋅
v' l3 v 2
Pc , 2 = x
x
ρ v + v'−t ' x + (1 − ) ⋅ ρ v'+v − t 2
l3
Pour une section droite rectangulaire et identique sur les trois travées, ainsi :
I x I
M max ( x) + ⋅ σ ' 2 ⋅ − (1 − ⋅) ⋅ M min( travée 2 ) − σ 1 ⋅
v' l3 v 2
Pc , 2 = x
[Equ.22]
x
ρ v + v'−t ' + (1 − ) ⋅ ρ v'+v − t
l3
On vérifie ensuite :
B M B M max
e p1 = − ρ ⋅ v'⋅(1 − σ 1 ⋅ ) − min < ep(x) < e' p 2 = ρ ⋅ v ⋅ (1 − σ '2 ⋅ ) − [Equ.26]
P P P P
B M B M max
e' p1 = ρ ⋅ v ⋅ (1 − σ '1⋅ ) − min < ep(x) < e p 2 = − ρ ⋅ v'⋅(1 − σ 2 ⋅ )− [Equ.27]
P P P P
Enfin, on tronque le fuseau de passage pour que ce fuseau de précontrainte soit dans les
côtes de béton de la dalle.
32
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Avec [Equ.31]
l1 x dx
l2
x dx
− ∫ P ⋅ etronq1 ( x ) ⋅ ( ) + ∫ P ⋅ etronq1 ( x) ⋅ (1 − )
− J (etronq1 ) L I 0 L I
λi = = l 0
J (etronq 2 ) − J (etronqu1 ) 1 l2
l1 l2
P ⋅ etronq 2 ( x ) ⋅ ( x ) dx + P ⋅ etronq 2 ( x) ⋅ (1 − x ) dx − P ⋅ etronq1 ( x) ⋅ ( x ) dx + P ⋅ etronq1 ( x ) ⋅ (1 − x ) dx
∫ L I ∫0 L I ∫0 L I ∫0 L I
0
⋅ ∆e p ( x = l ) = ⋅ [ep( x = l ) − (v − t )]
x x
Travée 1 ∆e p ( x) = [Equ.37]
L L
Travée 2 ∆e p ( x) = ⋅ ∆e p ( x = l ) = [ep( x = l ) − (v − t )] [Equ.38]
∆e p ( x) = (1 − ) ⋅ ∆e p ( x = 0) = (1 − ) ⋅ [ep( x = 0) − (v − t )]
x x
Travée 3 [Equ.39]
L L
33
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
6.1.3.1. Préambule
d ²u(t ) du(t ) d ²u g (t )
M⋅ +C⋅ + K ⋅ u (t ) = −( M∆) ⋅ [Equ. 40]
dt ² dt dt ²
Avec : M est la matrice de masse de la structure.
C est la matrice d'amortissement.
K est la matrice de rigidité.
du (t ) d ²u (t )
u (t ) , , : vecteur déplacement, de vitesse et d'accélération de la structure
dt dt ²
d ²u g (t )
: accélération du sol en fonction du temps.
dt ²
∆ : vecteur unitaire dans la direction d'entraînement du sol.
34
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Projet
Dans le cas de l’OA-N5, où l’on place des néoprènes sur chacun des appuis, on
calcule la raideur équivalente d’une pile en plaçant la pile et les appareils d’appuis dans un
système oscillant en parallèle. On obtient l’inverse de la raideur équivalente en sommant
l’inverse des raideurs de l’appui et de son néoprène.
1
Ki = 3
[Equ. 41]
h e
+
3⋅ E ⋅ I n ⋅G ⋅ a ⋅b
35
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
A
D
T(s)
TB TC TD
T= 0.8028 s
Spectre de réponse élastique conseillé pour un amortissement de 5 %
Branche
Type de site 0 Tc Td Branche AC Branche DE
CD
SO 2.50 0.30 2.67 2.50 0.9342 3.1032
S1 2.50 0.40 3.20 2.50 1.2456 4.9651
S2 2.25 0.60 3.85 2.25 1.6816 8.0683
S3 2.00 0.90 4.44 2.00 2.2421 12.4128
Fig. 6.4 : Exemple de calcul de RE(T) pour un séisme longitudinal
L’OA-N5 étant un ouvrage courant appuyé uniquement sur des néoprènes, on suppose la
première partie de cette hypothèse validée. Et comme on choisit de dimensionner les
appareils d’appuis selon la deuxième méthode de conception, en plaçant des butées
transversales de sécurité : le tablier n’est pas bloqué transversalement ce qui valide la
deuxième partie de l’hypothèse.
Ri = a ⋅ b ⋅ µ ⋅ L [Equ.48]
R1 R2 R2 R1
37
INSA Strasbourg 6. Matériel & Méthodes ARCADIS
Les principaux résultats issus de ce logiciel, sont fournis en annexe 10 : avec les valeurs de
coefficients de répartition transversale.
Fig. 6.6 : Extrait des résultats Guymas, coefficient pour la fibre y = 2.55m
On choisit l’option fluage selon les règlements CEB 90 car les formules et le calcul du
fluage sont strictement identiques au calcul Eurocode : c’est la commande « FLUAGE CEB
90 » qu’on retrouve dans le fichier ST1. Par contre, le retrait selon le CEB 90 ne se calcule
pas de la même façon : les formules présentées dans la notice du programme ST1 [15] ne
sont pas identiques à celles des Eurocodes. On tiendra donc compte du retrait par le biais
d’une déformation imposée de retrait fixée par l’utilisateur : c’est la commande « RETRAIT
CEB ER 2.938 x 10-4 » du fichier ST1.
Les combinaisons aux Eurocodes se définissent en superposant des enveloppes de charges
par le biais de coefficients multiplicateurs. Le logiciel recherche la position la plus
défavorable pour la charge considérée, là où elle crée des sollicitations extrêmes dans le
tablier. Ceci définit une enveloppe minimum et une enveloppe maximum. Chacune des
enveloppes est combinée, sans concomitance et avec les coefficients règlementaires, pour
obtenir une enveloppe relative à une combinaison donnée. On se référera aux annexes 8 à
12 de la note de modélisation du tablier, pour la description des 12 combinaisons ELS et des
4 combinaisons ELU (uniquement celles de la situation durable et transitoire). Chacune des
16 combinaisons est calculée sur chacune des 5 fibres transversales : on n’étudie que le
demi-tablier du fait de la symétrie axiale. Le logiciel impose de calculer une enveloppe pour
un effort donné. On souhaite avoir le résultat des 4 contraintes (2 à l’intrados et 2 à
l’extrados à chaque extrémité du tablier). Ceci porte le nombre d’enveloppes totales
calculées à 16 x 5 x 7sollicitations, soient 560 combinaisons. Au final, le logiciel peut sortir
chacune des combinaisons prépondérantes, pour les ELS Caractéristique, les ELS Fréquent,
ou les ELS Quasi-Permanent.
La prise en compte de la flexion transversale dans le modèle ST1 se fait en injectant
les coefficients de Guyon-Massonnet, obtenus par « Guymas », directement dans la
pondération des enveloppes de combinaisons. Aux ELS on pondère les charges par le
coefficient, alors qu’aux ELU il faut prendre 1.35 fois le coefficient de répartition transversale.
Comme on a des coefficients différents pour les travées de rive ou pour la travée centrale,
on a choisi de ne pas simplifier le problème ce qui double encore le nombre de
combinaisons calculées. (16 combinaisons x 5 fibres transversales x 7sollicitations x 2
travées mécaniquement différentes, soit au total 1120 combinaisons).
∑ M sup er
K global = ⋅B [Equ.50]
∑ M O,
sup er
Le résultat de cette simplification est présenté en annexe 11. La figure. 6.5 donne un
exemple de cette simplification pour la fibre centrale.
ETAT 3 – CT ETAT 3 – LT
41
INSA Strasbourg 7. Résultats de l’étude ARCADIS
La note d’hypothèses générales a montré que le béton du tablier est soumis aux classes
d’exposition et d’environnement mentionnées dans la figure 7.2. Ces classes permettent de
choisir la classe de béton du tablier : béton C 35/45. Le ciment sera de type « N » (ciment
Normal).
Classe d’exposition XF 4
Classe d’environnement XC 4
Classe vis-à-vis de l’attaque à la corrosion XD 3
Fig. 7.2 : Choix de la classe de béton de l’OA-N5
Les aciers passifs sont de classe B et leur limite élastique conventionnelle est de fyk =
500 MPa. Le module d’élasticité de l’acier est pris égal à 200 GPa. On retient une longueur
d’ancrage aux ELU de 50φ et de 34φ aux ELS. Les longueurs de recouvrement sont de 75φ
aux ELU et de 50φ aux ELS.
Le procédé retenu est celui de l’entreprise Freyssinet, les calculs menés ont suivi les
prescriptions édictées par l’Agrément technique européen du kit de précontrainte des
structures par post-tension. La précontrainte de l’OA-N5 est réalisée à partir de torons, à
armatures intérieures adhérentes.
42
INSA Strasbourg 7. Résultats de l’étude ARCADIS
On utilise des torons de diamètre nominal 15.7 mm qui ont une classe de résistance de 1860
MPa. Sauf dispositions contraires, on utilisera des torons gaine clair en feuillard d’acier. Le
module d’élasticité de l’acier de précontrainte est pris égal à 195 GPa. On retient un ancrage
de type AnC15 – Toron clair – Gaine.
L’enrobage nominal des gaines de précontrainte sera de 105 mm. L’enrobage nominal des
aciers passifs sera de 60 mm.
On choisit de mener les calculs dans des sections réparties tous les 1/10ème de
portée. Ainsi, on obtient les résultats des sollicitations tous les 1.20 m pour les travées de
rives et tous les 1.97 m pour la travée centrale. L’ouvrage a été préalablement soumis à un
calcul de répartition transversale.
43
INSA Strasbourg 7. Résultats de l’étude ARCADIS
Le tablier une fois modélisé sous ST1, tient compte des coefficients de répartition
transversale qu’on a affectés à la fois aux charges permanentes, et aux surcharges
d’exploitation susmentionnées. L’ensemble des combinaisons règlementaires a ensuite été
programmé sous ST1. Chaque combinaison est définie sur les 5 fibres transversales du
demi-tablier, et sur les deux travées (travée 1&3 et travée 2). Les 1 120 combinaisons
résultantes sont traitées numériquement pour obtenir le moment enveloppe aux ELS, qu’on a
présenté graphiquement en annexe 13 de ce mémoire. On s’aperçoit que le moment
maximum de flexion longitudinale est obtenu sur les deux appuis intermédiaires : il vaut
7.810 MN.m (valeur maximale sur appui) et 2.630 MN (valeur minimale sur appui).
La note de modélisation a permis dans une seconde partie, de dimensionner le dispositif de
précontrainte à mettre en place. Pour trouver les valeurs de la précontrainte à injecter, on
écrit les conditions d’ouverture du fuseau de passage, la condition d’existence d’une ligne de
précontrainte et les conditions d’ordonnée limite du câble. L’intersection de chacune des
combinaisons donne l’intervalle de valeurs possibles de la précontrainte : la valeur minimale
est de 21.732 MN alors que la valeur maximale vaut 69.714 MN. La force initiale de mise en
tension choisie, doit appartenir à cet intervalle.
On a ensuite appliqué la méthode du câble concordant, pour trouver l’équation du câble de
précontrainte. Le tracé du câble est obtenu avec l’hypothèse de précontrainte P= 21.85 MN.
Cette valeur permet de profiter d’un excentrement maximal en travée et sur appuis, à la
limite de l’enrobage des gaines, tout en respectant l’intervalle de précontrainte ci-dessus. Le
nombre théorique de câbles correspondant à cette valeur serait de 7.7 câbles de 19 T15-S.
En effet, chaque câble apporte 19 x 221 kN soit 4 207 kN. Une fois que les pertes par
précontrainte s’établissent, en tenant compte forfaitairement des pertes totales (25%) auquel
s’ajoute le coefficient rinf = 0.9, la valeur à long terme vaut 0.9 x 0.75 P = 0.675 x P. Pour
avoir une tension dans les câbles de 21.85 MN à long terme, on majore donc de 1 / 0.675 la
valeur de P : soit une précontrainte de 32.37 MN.
Cependant les itérations ont montré que les contraintes n’étaient pas vérifiées avec 8 câbles
de 19 T15S, il y a dépassement sous Pksup et Pk,inf à long terme sur l’appui. Il a fallu retenir 9
unités de 19 torons de diamètre T15-S. Cette solution est vérifiée géométriquement à l’about
et en travée.
45
INSA Strasbourg Conclusion ARCADIS
Conclusion
Nous allons évoquer à présent les compétences acquises lors du projet de fin
d’études, ceci pour discuter de leurs valeurs, et établir la complémentarité de ces
compétences avec celles développées au cours de la formation initiale dispensée par l’INSA
de Strasbourg.
Les notes de calculs ont permis de découvrir la tâche principale du chargé d’affaires en
bureau d’études. Elles sont le support de l’étude et chaque élément y figurant doit être
justifié de façon précise par l’auteur. Cet esprit d’exactitude était déjà présent dans les
rapports rendus à l’INSA, mais le niveau de précision exigé lors de l’étude d’exécution de
l’OA-N5, inscrit cette nouvelle expérience dans une démarche plus large, où l’aspect
calculatoire est prépondérant. J’ai découvert l’importance du juste choix des hypothèses de
calculs.
Même si ce constat inclut certaines erreurs faites et rectifiées, notamment sur l’enrobage et
sur l’ordonnée limite du câble de précontrainte, ces erreurs sont formatrices et nous
permettent aussi de juger de l’importance de certains paramètres. Le calcul de l’enrobage
règlementaire semble de prime abord peu ou moins important que la détermination des
surcharges d’exploitation. Or une valeur trop faible de l’enrobage conduit à un excentrement
du câble de précontrainte trop important, ce qui fausse toute l’étude.
La prise en main des règlements Eurocodes n’est pas toute nouvelle puisque certains de nos
cours sont dispensés sur la base de ces nouveaux règlements. Là encore, c’est le niveau de
détails exigé qui a été enrichissant et formateur. Les projets de l’INSA sont souvent
l’équivalent d’une phase avant-projet. Au cours du PFE, la connaissance du règlement a été
enrichie car il a fallu l’appliquer dans sa totalité, sans faire d’hypothèses simplificatrices
comme en projet à l’INSA.
Les outils de dimensionnement développés sous forme de feuilles Excel, ont permis de se
perfectionner dans l’utilisation d’Excel. Les chargés d’affaires utilisent quotidiennement ce
logiciel quand le cadre de l’étude permet de mettre en place une procédure de
systématisation. Ce perfectionnement acquis au cours du stage ne peut être qu’un avantage
pour la suite de ma vie professionnelle.
A la fin du stage, j’ai pu savoir si mes trois principaux objectifs prévisionnels avaient été
atteints. Cette expérience a permis d’engranger des connaissances techniques liées à
l’approfondissement des règlements, mais aussi de compléter le bagage technique acquis à
l’INSA de Strasbourg, en découvrant plusieurs méthodes de calculs nouvelles. Enfin ce
stage m’a formé à certains logiciels de structures utilisés actuellement en bureau d’études.
46
INSA Strasbourg Bibliographie ARCADIS
BIBLIOGRAPHIE
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INSA Strasbourg Bibliographie ARCADIS
Références bibliographiques
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INSA Strasbourg Bibliographie ARCADIS
[17] Notice du SETRA pour l’utilisation du programme « CHAMOA » relatif aux PSIDP
Editée par le SETRA, Edition de janvier 2009.
Document demandé auprès du SETRA. Contact M.Y.Jaffré tel : 01.46.11.32.44
Document PDF: ST1 -PTCHAMOA_PSIDP.pdf
49
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXES du
mémoire
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXES
du rapport
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
Infrastructures de transport
Routes et autoroutes - Voies ferrées - Transports collectifs urbains. Ouvrages aéroportuaires
Voies navigables. Transport d’énergie et d’information. Economie des transports
Ingénierie ferroviaire
Systèmes & infrastructures ferroviaires. Signalisation & contrôles-commandes. Electricité -
Traction - Gestion de trafic. Télécommunications
Ponts et viaducs
Ponts suspendus et à haubans. Ponts en béton précontraint et en béton armé. Ponts
métalliques et mixtes.
Ouvrages et structures complexes
Plates-formes offshores. Ouvrages nucléaires. Réservoirs GNL
Ouvrages et aménagements souterrains
Tunnels et gares souterraines – Parkings. Stockages souterrains. Mines
Ingénierie Géotechnique
Reconnaissance géotechnique. Fondations - Stabilité de pente – Terrassement. Amélioration
des sols. Ouvrages de soutènement
Aménagements fluviaux et maritimes
Aménagements portuaires. Ecluses et ouvrages côtiers. Bassins. Excavations sous-marines
et dragages
Aménagement Urbain et VRD
Requalification de zones urbaines. Transports collectifs urbains. Pôles d’échanges.
Aménagement de voieries et d’espaces
Eau & assainissement
Canaux - Galeries et conduites. Châteaux d’eau et réservoirs
Environnement
Pétrole, chimie, mécanique, métallurgique, plasturgie, agro-alimentaire. Projets immobiliers.
Décharges, déchetteries. Centres de traitement et d'enfouissement des déchets. Mines et
carrières. Pollutions accidentelles. Dépollutions de sols. Etudes de bruit
Installations industrielles
Bâtiments industriels. Cimenteries. Silos et ouvrages de stockage
Bâtiments et équipements collectifs
Bureaux - Hôpitaux - Hôtels – Ecoles. Bâtiments résidentiels. Stades - Centres de loisirs.
Centres de congrès, théâtres, centres commerciaux.
Communications
Technologies de l’information. Systèmes de mesure. SIG. Gestion de données
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
Paul ZANI
Marielle SANNA
Directeur Région Est & Méditerranée Assistante
Didier GUTH
Rachel DOREE
Responsable d'Agence Assistante
Jean-Luc
Thomas HERB Thomas SPRENG Frank KOEHL
VOGT
Responsable Dessin Affaire Chargé de réalisation Responsable Dessin Affaire
Chargé d'Affaires
Christian HUBER
Chargé de Réalisation
Blandine DARRAS
Dessinatrice
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 4 : Plan de situation de la liaison AMB [4]
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 5 : Caractéristiques de l’OA N5 [7]
Branche : Nord Variante : 1 et 2
Nom de l'ouvrage OA N5
Type d'ouvrage Passage supérieur en dalle précontrainte Profil : PT 294-295
Solutions étudiées aux EP Structure type PIPO Soluton peu satisfaisante d'un point de vue visuel : effet de
et non retenues "cadre"
Schéma
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
AL
C0 P1 P2 C3
TK
IRC
2g
.2
66
H
X =970135.453
HOCHS TATT Y =313323.046
0
00
1.
MU
LH 0.
75
0
OU 2.
00
0
SE
0
50
3.
0
50
3.
0
0 00
00 2.
1.
0
75
0.
60
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
C0 P1 P2 C3
105. 873
115. 723
125. 573
93. 873
137. 573
+282. 594 +282. 682 +282. 594
+282. 248
+282. 248
1 1
2xk 2xk
+276. 933
T race du TN
+275. 000 +275. 000
OH N15 OH N16
Buse Buse
Ø1000 Ø700
3 P i eux Ø 1.00m 3 P i eux Ø 1.20m 3 P i eux Ø 1.20m
3 P i eux Ø 1.00m
61
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GCDF
2. 5% 2. 5%
62
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 9 : Sondage SP15 utilisé pour le pré-dimensionnement des
pieux [8]
63
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
UDL1 voie 1 3 1,0099 0,9452 0,8796 0,8209 0,7556 Charges N° y(Réel) = 0,0 m y = 0,799 m y = 1,651 m y = 2,503 m y = 3,569 m
TS1 voie 1 4 1,0077 1,0658 1,1203 1,1667 1,2156 Superstructures 1 0,9830 0,9860 0,9950 1,0080 1,0290
TS1 voie 2 5 0,8624 0,9920 1,1566 1,3493 1,7424 TS2 2 1,0114 0,9567 0,8986 0,8452 0,7853
Charges N° y(Réel) = 0,0 m y = 0,807 m y = 1,668 m y = 2,530 m y = 3,571 m Charges N° y(Réel) = 0,0 m y = 0,807 m y = 1,668 m y = 2,530 m y = 3,571 m
Superstructures 1 0,9440 0,9400 0,9380 0,9380 1,0200 Superstructures 1 0,9440 0,9400 0,9380 0,9380 1,0200
UDL1 voie 2 2 1,0033 1,0345 1,0646 1,0908 1,1201 TS2 2 1,0045 0,9785 0,9503 0,9232 0,8911
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
… / … / …
2.2. Simplification des coefficients de superstructures
Coefficients GM globaux pour les superstructures
ΣM 3,918 ΣM 6,361
Σ M / ΣM0 0,14669762 K 0,983 Σ M / Σ M0 0,14077338 K 0,944
Σ M0 26,708 Σ M0 45,1861
ΣM 3,929 ΣM 6,339
Σ M / ΣM0 0,14710948 K 0,986 Σ M / Σ M0 0,1402865 K 0,940
Σ M0 26,708 Σ M0 45,1861
ΣM 3,964 ΣM 6,326
Σ M / ΣM0 0,14841995 K 0,995 Σ M / Σ M0 0,1399988 K 0,938
Σ M0 26,708 Σ M0 45,1861
ΣM 4,018 ΣM 6,322
Σ M / ΣM0 0,15044182 K 1,008 Σ M / Σ M0 0,13991028 K 0,938
Σ M0 26,708 Σ M0 45,1861
ΣM 4,099 ΣM 6,879
Σ M / ΣM0 0,15347461 K 1,029 Σ M / Σ M0 0,15223708 K 1,020
Σ M0 26,708 Σ M0 45,1861
65
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
Valeur Valeur
Nombre Poids volumique Epaisseur Largeur Surface Volume Valeur nominale Coefficient Coefficient caractéristique caractéristique
de de maxi mini
Désignation Symbole
majoration minoration
N ρ e l S V Gk Gk,sup Gk,inf
[-] [kN/m3] [m] [m] [m²] [m3] [kN/ml] [-] [-] [kN/ml] [kN/ml]
1. Poids propre
Tablier béton précontraint Gk,1 1 25.0 kN/m3 - - 4.4690 m² 111.726 kN/ml 1.03 0.97 115.077 kN/ml 108.374 kN/ml
2. Superstructures
GCDF Gk,21 2 78.5 kN/m3 - 50.85 m - 0.46 m3 0.704 kN/ml 1.05 0.95 0.740 kN/ml 0.669 kN/ml
Etanchéité Gk,22 1 25.0 kN/m3 - - 0.2310 m² - 5.775 kN/ml 1.40 0.80 8.085 kN/ml 4.620 kN/ml
Asphalte coulé Gk,23 1 25.0 kN/m3 - - 0.4216 m² 10.540 kN/ml 1.40 0.80 14.756 kN/ml 8.432 kN/ml
Fourreau Gk,24 2 10.8 kN/m3 (eau+boue 50%mini) 0.0010 m² 0.011 kN/ml 1.20 0.80 0.013 kN/ml 0.009 kN/ml
Corniche metalique Gk,25 2 78.5 kN/m3 0.0071 m² 0.557 kN/ml 1.05 0.95 0.585 kN/ml 0.529 kN/ml
66
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ELS Combinaison Caractéristique ELS Combinaison Fréquente ELS Combinaison Quasi Permanente
Barre
Barre
Barre
Abscisse Abscisse Abscisse Abscisse Abscisse Abscisse
Relative
My MIN My MAX Relative
My MIN My MAX Relative
My MIN My MAX
Absolue Absolue Absolue
0,00 m 0,00 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m 0,00 m 0,00 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m 0,00 m 0,00 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m
1,20 m 1,20 m 199,03 kN.m 1955,40 kN.m 1,20 m 1,20 m 290,74 kN.m 1574,30 kN.m 1,20 m 1,20 m 262,85 kN.m 1583,40 kN.m
2,40 m 2,40 m 195,73 kN.m 3322,00 kN.m 2,40 m 2,40 m 379,18 kN.m 2661,50 kN.m 2,40 m 2,40 m 325,43 kN.m 2682,00 kN.m
3,60 m 3,60 m -9,90 kN.m 4119,40 kN.m 3,60 m 3,60 m 265,32 kN.m 3276,40 kN.m 3,60 m 3,60 m 187,74 kN.m 3309,10 kN.m
4,80 m 4,80 m -417,84 kN.m 4343,30 kN.m 4,80 m 4,80 m -50,83 kN.m 3415,50 kN.m 4,80 m 4,80 m -150,20 kN.m 3461,60 kN.m
111
111
111
6,00 m 6,00 m -1028,10 kN.m 4055,20 kN.m 6,00 m 6,00 m -569,28 kN.m 3125,30 kN.m 6,00 m 6,00 m -688,38 kN.m 3181,20 kN.m
7,20 m 7,20 m -1840,60 kN.m 3291,70 kN.m 7,20 m 7,20 m -1290,00 kN.m 2433,00 kN.m 7,20 m 7,20 m -1426,80 kN.m 2492,40 kN.m
8,40 m 8,40 m -2940,80 kN.m 2120,80 kN.m 8,40 m 8,40 m -2298,40 kN.m 1411,10 kN.m 8,40 m 8,40 m -2448,30 kN.m 1466,60 kN.m
9,60 m 9,60 m -4276,50 kN.m 536,20 kN.m 9,60 m 9,60 m -3542,30 kN.m 41,81 kN.m 9,60 m 9,60 m -3702,40 kN.m 84,12 kN.m
10,80 m 10,80 m -5875,90 kN.m -1259,00 kN.m 10,80 m 10,80 m -5029,00 kN.m -1628,10 kN.m 10,80 m 10,80 m -5222,20 kN.m -1586,20 kN.m
12,00 m 12,00 m -7810,40 kN.m -2552,20 kN.m 12,00 m 12,00 m -6787,10 kN.m -3036,40 kN.m 12,00 m 12,00 m -7089,40 kN.m -2982,30 kN.m
0 12,00 m -7633,20 kN.m -2625,90 kN.m 0 12,00 m -6636,30 kN.m -3020,80 kN.m 0 12,00 m -7106,30 kN.m -2979,20 kN.m
1,97 13,97 m -3239,70 kN.m -49,97 kN.m 1,97 13,97 m -2783,20 kN.m -375,33 kN.m 1,97 13,97 m -2999,60 kN.m -307,97 kN.m
3,94 15,94 m -780,99 kN.m 2953,40 kN.m 3,94 15,94 m -476,95 kN.m 2336,40 kN.m 3,94 15,94 m -581,72 kN.m 2484,70 kN.m
5,91 17,91 m 758,62 kN.m 5478,00 kN.m 5,91 17,91 m 1016,80 kN.m 4524,20 kN.m 5,91 17,91 m 914,09 kN.m 4809,40 kN.m
7,88 19,88 m 1711,40 kN.m 7010,90 kN.m 7,88 19,88 m 1958,70 kN.m 5841,70 kN.m 7,88 19,88 m 1849,80 kN.m 6216,40 kN.m
112
112
112
9,85 21,85 m 2116,90 kN.m 7481,40 kN.m 9,85 21,85 m 2349,40 kN.m 6242,20 kN.m 9,85 21,85 m 2246,10 kN.m 6646,80 kN.m
11,82 23,82 m 1711,40 kN.m 7010,90 kN.m 11,82 23,82 m 1958,70 kN.m 5841,70 kN.m 11,82 23,82 m 1849,80 kN.m 6216,40 kN.m
13,79 25,79 m 758,62 kN.m 5478,00 kN.m 13,79 25,79 m 1016,80 kN.m 4524,20 kN.m 13,79 25,79 m 914,09 kN.m 4809,40 kN.m
15,76 27,76 m -780,99 kN.m 2953,40 kN.m 15,76 27,76 m -476,95 kN.m 2336,40 kN.m 15,76 27,76 m -581,72 kN.m 2484,70 kN.m
17,73 29,73 m -3239,70 kN.m -49,97 kN.m 17,73 29,73 m -2783,20 kN.m -375,33 kN.m 17,73 29,73 m -2999,60 kN.m -307,97 kN.m
19,7 31,70 m -7633,20 kN.m -2625,90 kN.m 19,7 31,70 m -6636,30 kN.m -3020,80 kN.m 19,7 31,70 m -7106,30 kN.m -2979,20 kN.m
0,00 m 31,70 m -7810,40 kN.m -2552,20 kN.m 0,00 m 31,70 m -6787,10 kN.m -3036,40 kN.m 0,00 m 31,70 m -7089,40 kN.m -2982,30 kN.m
1,20 m 32,90 m -5875,90 kN.m -1259,00 kN.m 1,20 m 32,90 m -5029,00 kN.m -1628,10 kN.m 1,20 m 32,90 m -5222,20 kN.m -1586,20 kN.m
2,40 m 34,10 m -4276,50 kN.m 536,20 kN.m 2,40 m 34,10 m -3542,30 kN.m 41,81 kN.m 2,40 m 34,10 m -3702,40 kN.m 84,12 kN.m
3,60 m 35,30 m -2940,80 kN.m 2120,80 kN.m 3,60 m 35,30 m -2298,40 kN.m 1411,10 kN.m 3,60 m 35,30 m -2448,30 kN.m 1466,60 kN.m
4,80 m 36,50 m -1840,60 kN.m 3291,70 kN.m 4,80 m 36,50 m -1290,00 kN.m 2433,00 kN.m 4,80 m 36,50 m -1426,80 kN.m 2492,40 kN.m
113
113
113
6,00 m 37,70 m -1028,10 kN.m 4055,20 kN.m 6,00 m 37,70 m -569,28 kN.m 3125,30 kN.m 6,00 m 37,70 m -688,38 kN.m 3181,20 kN.m
7,20 m 38,90 m -417,84 kN.m 4343,30 kN.m 7,20 m 38,90 m -50,83 kN.m 3415,50 kN.m 7,20 m 38,90 m -150,20 kN.m 3461,60 kN.m
8,40 m 40,10 m -9,90 kN.m 4119,40 kN.m 8,40 m 40,10 m 265,32 kN.m 3276,40 kN.m 8,40 m 40,10 m 187,74 kN.m 3309,10 kN.m
9,60 m 41,30 m 195,73 kN.m 3322,00 kN.m 9,60 m 41,30 m 379,18 kN.m 2661,50 kN.m 9,60 m 41,30 m 325,43 kN.m 2682,00 kN.m
10,80 m 42,50 m 199,03 kN.m 1955,40 kN.m 10,80 m 42,50 m 290,74 kN.m 1574,30 kN.m 10,80 m 42,50 m 262,85 kN.m 1583,40 kN.m
12,00 m 43,70 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m 12,00 m 43,70 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m 12,00 m 43,70 m 0,00 kN.m 0,02 kN.m
67
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 13 : Enveloppe des moments (-1)*Mz aux ELS sur les 5 fibres (2/2)
7810,40 kN.m 7810,40 kN.m
-2116,90 kN.m
68
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (1/9)
69
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (2/9)
70
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (3/9)
71
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (4/9)
72
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (5/9)
73
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (6/9)
74
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (7/9)
75
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (8/9)
76
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
ANNEXE 14 : Equivalence BPEL/EC, méthode du câble concordant (9/9)
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v-t
t'-v'
Env Min Ep1
Env Max Ep2
E tronq 1
0.29 E tronq 2
v
v'
Appui 2
Appui 3
Ep(x)
Epo(x)
0.19
0.158 0.158
0.131 0.131
0.109 0.109
0.09
0.073 0.073
0.041 0.041
[m]
0.000 0.000
-0.01 0 5 -0.011 10 15 20 25 30 35 -0.011 40
-0.019 -0.019
-0.099 -0.099
-0.11
-0.137 -0.137
-0.159
-0.21
-0.31
78
INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
0.29
0.19
0.158
0.157 0.158
0.157
0.131 0.131
0.109 0.103 0.103 0.109
0.09
0.073 0.073
0.041 0.041
0.000 0.000
-0.01 -0.011
-0.019 -0.019
-0.011
0 5
-0.051 -0.053 -0.050 -0.058 -0.045
10 15 20 25 30 35 -0.045 40
-0.058 -0.050 -0.053 -0.051
-0.071 -0.071
-0.083 -0.083 -0.090
-0.093 -0.090 -0.099 -0.099 -0.093
-0.11
-0.137 -0.137
-0.159
-0.21
[m]
-0.31
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
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INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
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IN INSA Strasbourg Annexes ARCADIS
Vérification ELS
8 EC 2-1 Vérif fissuration_b4.xls Maîtrise de l'ouverture des fissures
Vérification des Vérification en service de l'appareil d'appui en néoprène fretté à l'ELU aux 8
10 NF EN 1337 DimAA-EC_c2_Service.xls
AA en service combinaisons et jusqu'à quatre lignes d'appuis
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