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750 tr/min) on doit
limiter les déformations de torsion de l'arbre pour
éviter les vibrations importantes et surtout pour
Aloigner les fréquences critiques de rotation de la
94
fréquence d'utilisation. Pour assuret une rigidité
convenable de la transmission, on impose une limite &
Vangle unitaire de torsion :
OSG iimie | ®&
On adopte généralement :
imine = 9.5" /m
soit mie = 045 X 1% 10°? rad/mm .
5.1. EXPRESSION DE LA
CONTRAINTE DE TORSION EN
FONCTION DE M,
Nous avons vu au paragraphe 3.3 que dans une
section droite, la contrainte en un point M situé 4 la
distance p de la fibre neutre s'exprime par la relation :
Tee, = GOP.
Nous avons vu au paragraphe 4.1 que le moment de
torsion M, au centre de surface G d’une section droite
Sexprime par la relation: M, = G81.
En éliminant langle unitaire de torsion @ entre ces
deux expressions on obtient :
M,
my = 7XP | a
ty
Dans cette relation (1):
Fan 0st algébrique (74 = Ta, - 215
M, est algébrique (Mf, = M,¥);
p est positif (distance entre G et M);
Io est Positif.
Unités: M, en Nmm, Jy en mm*; p en mm,
gq, en MPa.
Dans certains cas M, n’est pas constant tout le long de
la poutre (arbre soumis a trois torseurs couples).
Désignons par | M,|,,,, le moment de torsion maximal
dans Ja poutre. Désignons par v la valeur maximale
de p (dans le cas de notre étude v = R, rayon de
arbre cylindrique de révolution),La contrainte maximale de torsion s‘exprime alors
par:
Ta
(7)
Umités > |r 225] ya, @® MPa, |M,|,,,, 1 Nam, [, en
mm‘, ven mm.
Q)
[72 laws
Nota: Dans le cas de notre étude, la section droite est
circulaire de diamétre d. Le rapport ( z ) quelque-
fois appelé module de torsion a pour expression
5.2. CONDITION THEORIQUE DE
RESISTANCE A LA TORSION
Contrainte limite élastique 7,
Cest la contrainte correspondant au point M,
(fig. 64) qui limite dans essai de torsion simple 1a
plage des déformations élastiques :
M,
' ( ; )
U
Nota : Cette contrainte limite élastique est sensible-
ment la méme que celle trouvée lors de Pessai de
cisaillement,
Contrainte limite pratique 7,
Cest le rapport de la contrainte limite élastique par
un certain coefficient de sécurité s:
8)
Le coefficient s dépend du type de construction
realisée.
Condition de résistance
Elle s’exprime par la relation
@
Torsion simple
5.3. CONDITION REELLE DE
RESISTANCE A LA TORSION
Validité de Phypothése initiale sur le
solide
Les relations précédentes ont été établies dans le cas
@une poutre cylindrique de section circulaire cons-
tante, Dans la réalité, pour transmettre un couple il
est nécessaite de monter sur l'arbre, des poulies, des
roues dentées, etc.
La liaison en rotation de ces organes de transmission
du couple est obtenue généralement par l'intermé-
diaire de clavettes, de cannelures ou de goupilles.
La liaison axiale de ces organes de transmission du
couple, les conditions d’usinage des portées cylindri-
ques pour ces organes et pour les paliers de guidage
en rotation de Yarbre, nécessitent des dégagements et
épaulements divers. Pour toutes ces raisons la section
de arbre n’est pas constante tout le long de arbre.
Concentration de contraintes
Les variations de section dues aux rainures de clavet-
tes, €paulements, etc., provoquent localement des
concentrations de coniraintes. La contrainte théori-
que doit donc étre multipliée par ie coefficient
kde concentration de contrainte qui dépend essentiel-
lement des proportions et du type de variation de la
section.
Exemples
— Variation de diamétre pour épaulement et congé
(fig. 6.9).
Fig. 6.9.
Fig. 6.10.
ric | 08 | 03 | 02 | OtModélisation, résistance des matériaux, notions d'élasticité
Condition réelle de résistance a la
torsion
Elle s’exprime alors par :
a ©
k est le coefficient de concentration de contrainte de
torsion, déterminé par Yusage de tableaux ou
@abaques appropriés.
5.4. CAS PARTICULIER DES
MATERIAUX POUR LESQUELS
o, 2 000 écoulement peut étre turbulent.
Notons qu’en dehors de fluides trés visqueux (pétrole
brut pat exemple) les écoulement rencontrés en
milieu industriel sont habituellement turbulents.
4.5. PERTES DE CHARGES
SINGULIERES
Quand la conduite subit de brusques variations de
section ou de direction il se produit des pertes de
charge dites singuliéres; elles sont généralement
mesurables et font partie des caractéristiques de
Vinstallation.
On les exprime pai
ou S = 1, 2,3... indice de l'accident de forme de la
conduite.
est un coefficient (sans unité) qui dépend de la
nature et de la géométrie de « I'accident » de forme.
Coude 4 angle droit: £=1, entrée dans une
conduite : £ = 0,5, vannes et robinets 0,05 < £ <0,5
environ.
Les constructeurs dans leurs catalogues donnent la
valeur de ¢.
v = vitesse la plus grande du fluide dans « l'accident »
de forme.
EXEMPLE
Pour un coude @ angle droit d’une conduite parcourue
par une huile 4 la vitesse » = 2 m/s
Pour un coude a angle droit: § = 1
Jg=-1x$, Jeu —2SMkg.
4.6. PERTES DE CHARGES
SYSTEMATIQUES OU
LINEAIRES
Cest la perte d'énergie d’un fluide qui se déplace
dans une conduite rectiligne de section constante ;
elle est proportionnelle a la longueur / de Ja conduite
et elle est plus importante pour un écoulement
turbulent que pour un écoulement laminaire :
(formule de Weisbach) .Mécanique des fluides, rappels d’hydrostatique, écoulement des fluides réels
© v est la vitesse moyenne d’écoulement dans la
conduite en metre par seconde ;
© 1 est la longueur de la conduite en metre
d est le diamétre de la conduite en métre ;
© A est le coefficient de perte de charge linéaire,
© A est sans unité, on peut le verifier aisément. C'est
le coefficient de perte de charge.
A dépend de la nature de écoulement et notamment
du nombre de Reynolds 2.
Dans un régime laminaire : 2 < 2000
64
a (formule de Poiseuille) .
Dans un régime turbulent lisse : 2000 < & < 10°
A =0,316R~°5 — (formule de Blasius) .
Pour un écoulement turbulent rugueux: ® > 10°,
on lit généralement la valeur de A sur une abaque
établie par Nikuradse ou Moody.
Pour une conduite industrielle on utilise le plus
souvent la formule de Blench :
€
0,79 D
Tugosité conventionnelle (en mm),
diamétre intérieur de la conduite (en mm)
On sait par exemple que :
,15 40,25 : tuyaux en acier soude ;
7541: conduites rivetées ;
,154 2,5: conduites en béton ;
THEOREME DE BERNOULLI
APPLIQUE A L’ECOULEMENT
D’UN FLUIDE REEL
Si EJ; représente la somme de toutes les pertes de
charge, singuligres et linéaires entre les sections
repérées 1 et 2 et si Wy, représente le travail
mécanique échangé entre le fluide et les machines
(éventuellement) placées entre 1 et 2, alors le théo-
réme de Bernoulli prend la forme générale suivante
(pour 1 kg de fluide) :
Pi) + 9-24) = Wat Fy
1 1
g-+e
Notons que le premier membre de cette relation
exprime, pour un kilogramme de fluide, la variation
algébrique d’énergie mécanique totale du fluide entre
Let 2, On pouttra écrire :
ME wicg = AE gin + AE pres + SE ps +
Le second membre de
comporte deux termes :
W,.= travail mécanique échangé entre un kilo-
gramme de fluide et une éventuelle machine située
entre 1 et 2.
W,,>0 si la machine fournit de l'énergie au fluide
(pompe) ; i
W, <0 si la machine regoit de l'énergie du fuide
(turbine) ;
W,,=0 si entre 1 et 2 il n'y a pas de machine.
12 est alors un écoulement «en conduite ».
XJ, = somme des pertes de charge pour | kg de
fluide.
Ji, <0, car toutes les pertes de charges représentent
de Ténergie perdue par le fluide.
la relation précédente
4.8. APPLICATION
Un olgodue est une conduite horizontale de diamétre intérieur
d= 105,6 mm et de longueur / = 4 km.
‘On souhaite que le fluide transporte: masse volumique
P = 0,8.10>kg/m? et viscosité » = 2 St, ait un débit volumi-
que de 1200 Lmin
QUESTION
Quelle est Ia puissance nette de la pompe assurant cette
fonction ?
REPONSES
La puissance a fournir dépend évidemment des pertes de
charge linéaires et celles-ci ne peuvent se calculer que si l'on
connait le régime de écoulement.
© Calcul de la vitesse d’écoulement :
On sait que 4g, = So,
avec
qy = 1200 I/min = 0,02 mys
'S = section de la conduite en métres carrés.
Numériquement : 0 = 2,28 mjs.
‘© Régime de Vécoulement, Nombre de Reynolds :
On sait que 7
avec
bv = 2,28 ms,
= diamétre de la conduite en métres,
St =2.10-* mys,
Numériquement : 8 — 1204.
L'écoulement est laminaire.
‘© Calcul du coefficient de pertes de charge :
Diaprés la formule de Poiseuille ;
Numériquement : A ~ 0,083.
© Caleul de Ia perte de charge J, dans Ia conduite,
: v
On sait que Jy=-A Fah,
avec A= 0,053; 0 =2,28m/s; d= 105,6.10->m;
1= 4,10? m.
Numériquement : Jjz = — 5,22 kd [kg
207Hydraulique et thermodynamique appliquées
@ Appliquons le théoréme de Bernoulli 2 écoulement dans
ta conduite entre entrée I et la sortie 2
308-042 Get oe —2)= Wat tae
avec Dy =P) 5 Pr = py i 29 = 215 Wiz = travail net fourni par
la pompe 5 vj = — 5,22 kI/kg.
Numériquement » Wy, = 5,22 kJ/kg.
'® Puissance nette de ta pomy
On sait que P, = 9,, Wiy, avec le débit massique
In = PGes
0,8 x 10? x 0,02 et W,, = 5,22.
P, ~ 83,5 kW.
avec Gm
Numériquement
4.9. APPLICATION
La conduite de refoulement d'une pompe a un diamétre
d= 12,5 mm et une longueur de 3 métres. Le débit assuré
par la pompe est 60 .min~'. Le fluide transporté est une
huile de masse volumique p = 900 kg/m? et de viscosité
v = 0,5.10-* mys,
QUESTION
Quelle est Ia perte de charge, exprimée en bar, dans la
conduite de refoulement ?
REPONSE
Le calcul des pertes de charges ne peut se faire que si l'on
connait le régime de écoulement.
© Calcul de Ia vitesse d’écoulement :
On sait que g, = Sv,
avec
Ge = 60 I/min = 10-> m’,
‘5 = section de Ja conduite en métres careés.
is
Numériquement : 6 ~ 8,15 m/s.
‘= Régime de Mécoulement. Nombre de Reynolds :
On sait que R=“
avec 8,15 m/s ; diamétre de la conduite en metres ;
v =0,5.10-4 m/s.
Numériquement : R ~ 2037; écoulement est turbulent,
© Calcul du coefficient de pertes de charge :
D'aprés la formule de Blasius A = 0,316 R~"*,
Numeériquement : & = 0,047.
‘© Calcul de Ia perte de a Jy dans la conduite :
On sait que Jy =A Z5h,
avec A = 0,047; v = 8,15 m/s; d= 12,5.10-°
Numériguement : Jjy = —374,6 Ske.
‘On peut exprimer cette perte de charge sous forme de chute
de pression
m;/=3m,
ae
8 got ap =pJy
: ap = pls
soit environ; Ap = — 3,37 bar.
208
S. arpucarions
5.1. ALIMENTATION D’UN VERIN
SIMPLE EFFET (ig. 1.16)
Données et hypothéses
— Un vérin simple effet V est caractérisé par:
son diamétre intérieur dy = 100 mm ;
son rendement ny =0.9, les pertes éant dues aux
frottements des joints d’étanchéité.
On souhaite que ce vérin ééveloppe une force de 75.10° N
sa tige se déplagant 4 la vitesse uniforme de vy = 0,2 m/s.
uit
Fig. 1.16.
Le dispositif d’atimentation du vérin comprend essentielle-
ment une pompe et une soupape de sireté. On donne
(fig. 1-17) un extrait de la normalisation des schémas pour
appareils hydromécaniques.
Réservoir a lair libre
Conduite débouchant au-
dessous du niveau du fluide
Pompe hydraulique &
cylindrée fixe,& un
sens de flux
Moteur électrique
Robinet de sectionnement
Manometre
Limiteur de pression
(Soupape de sureté)
Filtre-crépine
Fig. 1.17.Mécanique des fluides, rappels d’hydrostatique, écoulement des fluides réels
— Une pompe dont on connait seulement le rendement
approximatif 7p = 0,82.
— La tuyauterie de refoulement de la pompe a une
longueur /, = 8 m et un diamétre intérieur de d. = 21,6 mm.
— Lthuile utilisée a une viscosité » = 0,25 St et sa masse
volumique est p = 850 ke/m’,
— Les pertes de charges singuligres sont négligées, ainsi
que la différence de niveau entre 3 et 4.
But du probléme
Déterminer la puissance du moteur électrique M- Pour cela,
‘on adopte le plan de travail suivant :
QUESTIONS
1° Caleul de
2 Calcul du débit volumique q. duns Is tuyauterie 3-4,
3° Calent de ta vitesse v, de Phuile dans la tuyauterie 3-4.
4° Calcul du nombre de Reynolds de Pécoulement 3-4.
5° Calcul du coefficient de pertes de churges A dans la
tuyauterie 3-4.
6° Calcul de Ia perte de charge Jy, dans Ia conduite.
7 Calcul de Ia pression py de réglage du limiteur de pressicn.
8° Calcul de Ia puissance nette de la pompe: P,.
9° Calcul de In puissance utile du moteur : P,.
Pression py duns le yérin.
REPONSES
\ Exprimons la force F, du vérin, en tenant compte de son
rendement
a Fy *
lone py = s+ aver Sy
Numériguement : py = 10,61 MPa ou py ~ 106,1 bar.
2 Le débit dans la tuyauterie 3-4 est ie méme que dans le
vérin :
I= 4y = Sy dy
1,87.10~3 m°/s.
3° Soit v, la vitesse de Phuile dans la tuyauterie 3-4:
Numériquement : 4,
ad?
aves Spe,
+S, +
alors
Numériquement :
4 Soit R le nombre de Reynolds de l'écoulement 3-4
0,25 St = 0,25.10-* m/s.
R= 3698: VEcoulement 3-4 est turbulent
avec »
Numériquement
lisse.
5° Pour un écoulement turbulent lisse, le coefficient de
pertes de charge A est donné par la formule de Blasius
A = 0,316 9%
[Numériquement :" ~ 0,0405.
6° Exprimons la perte de charge J, dans la conduite
Numériquement : yg = — 137 I/kge
7° Exprimons la perte de charge Ji, en variation de pression
Ap = ply, avec Ap = py Py
Ap =~ 116450 Pa, soit, Ap=—1,16 bar,
alors py = py Ap = 107,26 bar.
On peut choisir en adoptant un faible coefficient de sécurité :
Py = 110 bar.
8° Admettons que la pression 4 aspiration de a pompe soit
égale 4 la pression atmosphérique.
Comme les pressions définies dans les questions précédentes
sont des pressions effectives, on écrira que
Ps — pz = 107,26 bar.
La variation de pression entre 2 et 3 est trés importante,
nous pouvons done négliger la variation d’énergie cinétique
du fluide entre 2 et 3, de méme que a variation altitude.
Ecrivons le théoréme de Bernoulli entre 2 et 3:
FoR O23) +9 —2)= War
avec les hypotheses précédentes
Le débit volumique de la pompe a la méme valeur que
qa done
P,
(os — P24
‘Numériquement : P, ~ 16,8 kW.
9° Exprimons le rendement de la pompe
Pr
+ done Py = —
™
= Bp,
Numériquement : P, = 20,5 kW.
5.2. ETUDE DU CIRCUIT
D’ALIMENTATION D’UN
VERIN AVEC AMORTISSEUR
FIXE DES DEUX COTES
Buts de Vapplication
— Analyser les fonctions assurer par organe de puissance
(wérin).
— Concevoir le circuit de commande hydraulique.
— Calculer les caractéristiques des principaux appareils du
circuit.
209Hydraulique et thermodynamique appliquées
Données générales
On donne le schéma (fig. 1.18), les dimensions du vérin et
les différentes vitesses de déplacement du piston :
100 mm ;
0 mm,
diamétre du piston : d,
diamétre de la tige : d=
‘On designe par S; la section active correspondant 4 Porifice
O, et par S la section active cortespondant 4 lorifice
Sz
Sy
9, O
alse x Fig. 1.18,
Dans le sens % (course aller), le mouvement du vérin est
constitué de deux phase
— Phase 1: Avance rapide, 8, = 0,1 ¥ (m/s)
— Phase 2; Avance lente de travail, 6).= 0,02 % (m/s)
pendant cette phase, le vérin doit développer une
force F tele que |||] = 10° N.
Dans le sens ~ ¥ (course retour), le mouvement doit étre
rapide ; soit 6, = — v3 ¥ (m/s) la vitesse de retour qui sera
caleulée.
Analyse fonctionnelle
On choisit d’alimenter le vérin a aide de deux distributeurs
& commande électrique et retour en position neutre par
resorts de rappel.
Réle du premier distributeur 4)3 (fig. 1.19).
Fig. 1.19.
On convient que lorsque Pélectro-aimant E, est excité,
(E, = 1) le tiroir du distributeur 4/3 se déplace vers la
droite.
— Phase 1: Avance rapide
E,=1 P+0,,
> 10,4R.
E,=0
P désigne la pompe, R désigne le réservoir.
Role du second distributeur 2/2 (fig. 1.20)
Dans le rectangle « a définir » de ta figure 1.19, on place en
paralléle, un clapet de non-retour et un étranglement
réglable dans le but de réduire la vitesse de déplacement du
vérin, et un distributeur 2/2 commandé par l’électro-aimant
Ey
210
Oz
>
Fig. 1.20.
Quand F, est excité (Ey = 1) le tiroir du distributeur 2/2 se
déplace vers la gauche.
Phase 1; Avance rapide
ee P30
E,=0 Sloe
E,=1 .
Phase 2: Avance lente-travail,
Eyest désexcité et le tiroir du distributeur 2/2 revient dans
la position neutre (celle de la figure 1.20)
(Po
{ook
Phase 3; Retour rapide.
On désexcite E, et on excite E,:
0
eles
; OR
Le schéma est complété par une pompe A cylindrée fixe a
un sens de flux, mue par un moteur électrique. Un limiteur
de pression, taré a Pp (pression relative a calculer) complete
Péquipement (fig. 1.21).
Fig. 1.21.
Schéma général de Vinstallation
(fig. 1.22)
Notons que, suivant les conventions de la normalisation
(NF E04-051 ; NF E04-056, etc.) le schéma est toujours
représenté avec les appareils en position de repos.Mécanique des tluides, rappels d’hydrostatique, écoulement des fluides réels
aller x
A B
«ft ||) Xs
"38
QUESTION 1
Calculer Je débit de la pompe. Le calcul se fera lors de Ia
phase 1, d’avance rapide.
REPONSE
On rappelle que pendant la phase |
. { P40,
O,4R
Soit g, le débit volumique de la pompe
Ge = SM»
2
mdi 7
avec Sj = “7+ = 7854.10°%m?; v, = 0,1 m/s
Numériquement : q, ~ 7854.10 ~* m/s
(soit environ 47 Lmin~!).
QUESTION 2
Calculer Ia vitesse », de retour rapide du vérin correspondant
a la phase 3.
REPONSE
On rappelle que pendant la phase 3:
0
(ae
Bo0 O,4R
&
Tela Fig. 1.22.
avec le méme débit volumique g, de la pompe, on peut
écrire
S055
avec
= ao
5,= 5 (d= d*) 6597.10" m?; vy =
Numériquement : v3 = 0,12 m/s.
QUESTION 3
Dans le but de réaliser Ia vitesse réduite de sortie correspon
dant a Ia phase 2 (8, = 0,02 m/s), on régle Ia perte de charge
dans Vétrangleur a Ap =4bars. Analyser les forces qui
sexercent sur le piston du vérin et calculer la pression
P, nécessaire sur la surface S,. Toutes les pressions sont des
pressions relatives, On donne le rendement global du vérin :
ny = 0,85.
REPONSE (fig. 1.23)
Pi (| Po F
CS
Ss &
211Hydraulique et thermodynamique appliquées
Le piston du vérin est soumis aux actions mécaniques
suivantes :
© Force extétieure appliquée en bout de tige (donnée)
)
© Force F, due 4 la pression p, sur la surface S|. Considérant
que le déplacement du vérin est dans le sens % (pendant la
Phase 2 de travail), la force F; réelle est plus petite que le
produit p, Sj, soit, en tenant compte du rendement 9,
Fa 108%
Flap Si nye
# Force #, due a la pression
sur la surface S,
Ap = 4 bars = 4.105 Pa
Fa-mS8
Le déplacement lent a vitesse uniforme (¢,
0,02 m/s) du
piston se traduit par:
Soit en projection sur 'axe =
~ Fl +e S pr Sy
: IF +e: 5,
got p=
= ay
Numériguement : py = 183,575.10 Pa,
QUESTION 4
Dans le but de calculer Ia pression de tarage p, en sortie de
pompe, on calcule les pertes de charge dans la conduite qui va
de la pompe au vérin en O,.
Dans une telle conduite de refoulement, la vitesse de I'huile
ne doit pas dépasser 4.5 m/s. Choisir le diamétre de la
conduite dans les valeurs normalisées (12,5; 16 ; 21,6; 27,3)
et en déduire ta nature de Pécoulement. On donne les
caractéristiques de 'huile utilisce: p = 860 kg/m? et
» = 0,35-10~* m?/s, La longueur de Ia conduite est [, = 8 m.
REPONSE
On
4
connait
la valeur du débit_—_volumique
785,4.10-6
m'Js. Calcul de la section 5, de la conduite
GW = S.%,
Pour ¥. 0.
Nous pouvons donc en déduire, d’aprés (1) que :
T,>T,
Dans une transformation isentropique 1-2 (telle que
dv < 0) la température atteinte en fin de transforma-
tion T, est supérieure 4 la température initiale
7Transformations thermodynamiques, principe de Carnot, applications
Transformation 2.3 Isobare
D’aprés l’équation des gaz parfaits :
ppb, =1T, et pyvy=rT;
Avec py = ps et si nous faisons le rapport membre &
membre :
% Th
nT
Les températures absolues sont dans le rapport des
volumes, done ici :
[a= |
Evaluons les quantités de chaleur échangées entre le
systéme et le milieu extérieur :
dQ=C,.4T, dol O=C,(T,-T;) >0.
Au cours de la transformation 2-3 le systéme a recu
de la chaleur du milieu extérieur. Il est done
= nécessaire de penser que ce milieu extérieur posséde
| une source chaude.
Transformation 3.1 Isochore
D’aprés Péquation des gaz parfaits :
Py03=rT, et pyo=rT,-
Avec 0,
membre :
=»; et en faisant le rapport membre a
Les températures absolues sont dans le rapport des
pressions, done :