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Résumé du cours
CHAPITRE 3. F AM IL LE S L OG IQUE S M OS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1. B ISTABLES .......................................................................................................... 16
1.1. R-S .................................................................................................................... 16
1.2. D-Latch, D-Flip-Flop et Toggle .......................................................................... 16
1.3. J-K ..................................................................................................................... 17
1.4. Compteurs synchrones et asynchrones ............................................................... 18
1.5. Registres à décalage ........................................................................................... 19
2. M ONOSTABLES .................................................................................................... 19
2.1. Rappels sur le RC ............................................................................................... 19
2.2. Monostables réalisés à l’aide de portes............................................................... 20
3. A STABLES .......................................................................................................... 20
3.1. A deux constantes de temps............................................................................... 20
3.2. A une constante de temps .................................................................................. 21
3.3. Le 555................................................................................................................ 21
1. M ULTIPLEXEURS ................................................................................................... 22
2. D EMULTIPLEXEURS ................................................................................................ 22
3. D ECODEURS ....................................................................................................... 22
1. P RELIMINAIRES .................................................................................................... 23
2. C ATEGORIES DE MICROPROCESSEURS ........................................................................... 23
1. I NTRODUCTION .................................................................................................... 24
1.1. Schéma bloc simplifié ......................................................................................... 24
1.2. Alimentation ...................................................................................................... 24
1.3. Horloge .............................................................................................................. 24
2. I NITIALISATION D ’ UN µ P OU RESET ........................................................................... 26
2.1. ... ....................................................................................................................... 26
2.2. ... ....................................................................................................................... 26
3. M EMOIRE PROGRAMME ........................................................................................... 26
2. Critères de caractérisation
2.3. Sortance
• Sortance statique
Le courant consommé par la charge engendre une
chute de tension sur R0, dégradant le niveau logique
qui pourrait passer sous ViH. Il existe donc un courant
maximum délivré par une sortie à l’état HI (I oH) lié à
une tension acceptable (V oH). Si chaque circuit de
sortie consomme IiH, alors la sortance statique est
I
définie par : FHI = oH (nombre de sorties connectables
IiH
• Sortance dynamique
Il s’agit toujours du nombre de circuits connectables à la sortie mais il faut ici avoir des
temps de transitions et des niveaux corrects. C’est l’augmentation des temps de transition
dv
qui va déterminer la sortance. En effet, selon i = C , si un transistor délivre un courant i,
dt
augmenter C (parasite) diminue la variation de tension, et allonge la transition.
(la porte du slide 25 a l’air d’être un NOR, mais sans être plus sûr que ça). En rajoutant un
AND de type DL à l’inverseur DTL, on obtient une porte NAND.
VCC V∗
V V V β 1 n RB
⇒ β CC > CC + n CC ⇒ > + ⇒ n<β−
VCC VCE,SAT RB RC RB RB R C RB RC
Pour augmenter la sortance, il faut disposer de transistors à gain plus élevé et l’on a
intérêt à augmenter RC.
• Si maintenant, toutes les sorties sont HI (cas le plus favorable), alors Rpu voit comme
courant la somme des courants provenant des N 1 et des N2. La chute de potentiel aux
bornes de R pu doit être telle que
VoH ≤ VCC,max − Rpu (N1IOH + N2IiH ) ⇒ VoH − VCC,max ≤ −Rpu (NI1 OH + N2IiH ) ⇒ VCC,max − VoH ≥ Rpu (N1IOH + N2IiH )
chute de potentiel
VCC,max − VoH
⇒ ≥ Rpu
N1IOH + N2IiH
consommation sera maximum mais le pull-up sera plus rapide. Il y a donc un compromis à faire.
• TTL Schottky : On place ici une diode de Schottky entre B et C, qui présente
une tension de seuil de 0,3V et ne stocke pas de charges minoritaires en
conduction (coupure plus rapide). Ainsi, si on augmente iB1, VCE baisse et
approche la saturation. Lorsque VCE atteint 0,3V, la diode vient passante et
dérive le courant pour maintenir le transistor faiblement saturée (V CE,SAT >
0,3V).
1. Le transistor MOS
Si on ne nous explique pas comment fonctionne un transistor MOS, je vois mal comment on
pourrait comprendre ce chapitre :) Ce paragraphe est donc tiré du cours d’Electricité Appliquée de
M. Robert, une partie qu’il n’avait pas vue au cours.
En comparaison avec le BJT, le MOS présente une zone ohmique (et donc de saturation) beaucoup
plus large (limitée par VDS=VGS). Cependant, pour un inverseur ci-contre avec un HI à l’entrée, on
devrait avoir une résistance de 100k à la sortie pour avoir un V oL acceptable, mais cette résistance
serait 100 fois plus grande que le transistor. On va donc remplacer cette
résistance par un NMOS jouant le rôle de résistance variable. Lorsque
l’entrée est LO, presqu’aucun courant ne passe de D à S (de M 1), ni donc de
D à S (de M2), on voit donc par la caractéristique ID(VDS) ci-dessus que VDS2
est proche de 0 (RD est donc équivalente à une grande résistance). Dans le
cas d’une entrée HI, VDS2 est proche de VDD, comme si R D était plus faible.
On a donc formé une résistance non-linéaire nettement plus élevée à
tension (ou courant) faible (cf. ci-contre).
Par contre, la commutation HI-LO (en sortie) est plus rapide
dans ce cas-ci : au moment da la commutation, le courant ID est
faible et RD énorme par rapport à une résistance fixe de 100k,
donc la chute de tension est plus importante, et Vo descend plus
vite.
On voit sur le schéma ci-contre comment se
présenterait
l’inverseur dans le
cas d’un PMOS. La
seule chose qui
change est le signe
de VDD, puisqu’ici le
2
=2 VDD Q TR LO −HI : perdu LO −HI : stocké dans CL
dans le PMOS HI −LO : perdu dans NMOS
2Q TR
⇒ WPULSE = 2VDDQ TR + CL VDD
2
= ( Ci + CL ) VDD
2
, avec Ci = considéré
VDD
4. Circuits dérivés
Etant donné qu’il est interdit de connecter ensemble deux sorties logiques (courant débité
anormalement grand et tension de sortie incohérente), on va utiliser le tristate.
logique (active à l’état LO) par plusieurs sorties (également actives à l’état LO) : on constitue
un WIRED-OR.
5. Précautions
Un état logique est stable lorsqu’il se maintient indéfiniment jusqu’à l’activation d’une entrée (trigger).
L’état métastable est un état logique ne restant que temporairement avant de passer spontanément à
l’autre été logique. Les multivibrateurs sont une catégorie de circuits logiques séquentiels divisée en
trois types : bistables (2 états stables), monostables (1 état stable et 1 état métastable) et astables (2
états métastables).
1. Bistables
1.1. R-S
En pratique, le RS est
composé de portes NOR
(entrées actives à l’état HI)
ou NAND (entrées actives à
l’état LO). L’activation de S
(set) rend la sortie active et l’activation de R (reset) rend la sortie inactive.
L’état S=R=1 est interdit étant donné que le retour à S=R=0 rend la sortie
incohérente à cause des conditions de course. Remarquons aussi qu’il y aura toujours un état
transitoire de durée tp (glitch) au moment du basculement du bistable, pendant laquelle les
sorties ne sont pas complémentaires.
1.3. J-K
• Compteurs modulo M
Pour compter en décimal (modulo 10) ou en heures/minutes (modulo 6), ou dans un autre
modulo M quelconque, on réalise un compteur avec trop d’états 2n > M. Il existe alors trois
moyens de supprimer les états en trop :
Le principe du registre à décalage se base sur le fait qu’une mise en cascade de bistables
synchronisés ne peut propager une information que par étape.
Quelle que soit l’information présente dans le registre, elle se
décale à droite à chaque coup d’horloge : Q n(tk) = Q n-1(tk-1).
On peut ainsi effectuer les conversions :
2. Monostables
3. Astables
L’astable ne possède pas d’état stable : dès qu’il est actif pendant un temps
TmH, il repasse à l’état inactif pendant un temps T mL. La période est donc
l’addition de ces deux temps, et on définit le rapport cyclique comme étant T mH/T. L’astable sert
de circuit d’horloge pour les logiques synchrones, et doit donc contenir une base de temps pour
déterminer les délais. Les résonateurs à quartz permettent une grande stabilité et/ou précision.
3.3. Le 555
Le Timer 555, circuit multivibrateur populaire, permet de réaliser des bistables et des astables.
On le verra en détail aux labos.
1. Multiplexeurs
2. Démultiplexeurs
3. Décodeurs
1. Préliminaires
On aura peu de chance dans notre vie d’ingénieur de devenir architecte de µP, ou de concevoir une
carte mère... Par contre on aura de grandes chances de : assembler un système fait de cartes
existantes, concevoir une carte d’interface pour un processus, manipuler de la logique
programme, concevoir une carte à µP industrielle et intégrer un cœur de µP existant dans un ASIC
ou un SOC.
2. Catégories de microprocesseurs
1. Introduction
La famille des µP 8051 est très populaire, et tous les processeurs dérivés ont un noyau commun
de ressources matérielles et un jeu d’instruction basique.
1.2. Alimentation
1.3. Horloge
Etant donné que les multivibrateurs astables, c’est juste bon pour faire fonctionner un Mac (et
encore...), on va plutôt utiliser un oscillateur à quartz qui est un signal d’horloge stable et
suffisamment précis pour la plupart des applications. Un oscillateur se compose d’un ampli de
...
2.1. ...
...
2.2. ...
...
3. Mémoire programme
...
...
...
3.3. Conclusion
...