Bobinage des machines tournantes a courant alternatif par Jacques SAINT-MICHEL Directeur Seientiique Moteurs Leroy Somer ‘Champ magnétique produit par un or Cas d'une spire unique, Cas d'un enraulement répar Schémas de pobinage. Bobinages multipalartes alement ‘Champ p Générales. heoreme du champ tournant Influence qualitative des harmoniques «espace. lult par un bobinage triphasé ‘Analyse quantitative de ibtén des be Force magnétomotrice produite par les bobinages Décomposition harmonique de onde de FMM 3.2.1 FMM d'une spre & pas diaméral 3.22 FMM pour la phase considérée. 3.23 Contribution des deux autres phases 8 la FRM 3.2.4 FMM produite par ensemble des trois phases. Cooticients de bobinage globaux. Etude comparative d Bobinages & pas diamétral Bobinages & pas raccoure Bobinages réparts. ra types de bobinages régul Bobinages non réq Bobineges a ous. Bobinages & nombre fractionnaire dencocnes par pale et phace Compléments aur les be Couplage Dahlander. ‘Auttes possibiliés de polarités multiples 4 double polarits Atténuation Générale Détermination du vrillage aptimal Influence de ineliaison eur le dimensionnement des machines, Réalisation pratique des be Irolation du bobinage. Insertion du bobinage dans Ia machine 1s harmoniques de denture, Cc ft article traite des bobinages polyphasés des machines tournantes courant alternatif. Dans un but de simplification, on s'est limité au cas des enroulements triphasés qui sont de loin les plus répandus. Les développe- ments théoriques, largement détaillés, pourront cependant étre facilement généralisés par las loctours qui le souhaltent & tout autre nombre de phases. “Toute reprodetion sans autriaion ds Con francais explaaion dy dot de cope ot sritement inter ‘Siccunlgee de nganieur Sons sito D3420-1[BOBINAGE DES MACHINES TOURNANTES A COURANT ALTERNATIE Les bobinages décrits ici sont ceux que l'on rencontre au stator des machines synchrones et asynchrones, ainsi qu’au rotor des machines asynchrones & bagues. ls sont destinés a créer, lorsqu’on les alimente par un sysiéme de ten- sions ou de courants triphasés, un champ magnétique tournant. On pourrait naturellement transposer les mémes principes 4 des schémas développés 4 plat, pour créer un champ magnétique glissant, utilisable dans des moteurs linéaires par exemple. Les aspects qualitatts, puis quamtitatifs, et enfin pratiques sont successivement abordés. Pour une meilleure compréhension, la plupart des schémas sont représentés développés, de maniére a simplifier la représentation des connexions frontales. Quant au schéma en coupe, il se présente de maniére générale comme sur la figure A. tournants A courant stermatit scoupe 1. Champ magnétique aoveles ts de bobin coats aioe comespondnt atx produit par un enroulement Le champ principal qui se développe autour de I'entrofer pré- sente la meme repartition spatiale dans nimporte quelle coupe du Seuit_magi par_un plan perpendiculaire & ‘moins hors des parties proches dee extremité, Les lignes dindc 18 encoches au stator & un rotor iss. tion travereont Tentrefer ragialement lorsque fe fer ‘ett pas 8 faible devant le pas polaire Saturé, ce qule nous supposerans dans un premier temps, étant entondu, en outre, que les effets perturbateurs des ouvertures oxen rencoehe ne sont pas pris en compte, La courbe B(0) de Findue- tion eorrespandante est alors de forme pratiquerent rectangulalre FR tant le rayon mayen de Fentrefer; ouverture dlencoche, du figure I) et, en vertu du theoreme d’Ampete, d'amplitade mame ordre de grandeur quo Ventrefer, est faible davant le pas Gentaire de tele sorte que ces uvertures ne perturbent pas bol Tocalement le champ, 8 o 1-10"? Him). avec iy _porméabilté du vide 1.1 Cas d'une spire u = Examinons tout dabord le eas d'une seule spre logée dans deux encaches clamétralement opposées, soit dane notre cas les encor thee tet 10 par exemple. Parcourue par un courant / elle erge un champ magnétique qu se développe majeure partia, dans le circut magnétique en trav Ventreter, et qui constitue fe flux ute; “Taccessoirement, dans les encoches, 0 se trouvent tes conduetoursreclignes aller et de retour ducourant, ainsi que dans Vein, de part et dauire du fer autour des connexions ‘rontales 3420-2 Wilt eouton san aongaion Con tant deulonatn ty ode con sateen erePar raison de syméttie, & est nul au niveau des encoches contenant Ia spire unique parcourue par le courant i © Considérons maintenant une spire, de pas diamétral, portée par le rotor et stuée 4 sa périphérie, décalée en outro dun angie arbitra 7 par rapport 3 la spire tatorique Elle encercle-un fx, e166 parle courant qui a pour valeur ° BoA Laa 04 Lestla longueur axiale du for Ce flux est une fonction trangulaire de la position relative a du rotor par rapport au stator. ll en va bien ear de méme pour Tinductance mutuello M,, entre los deux spires. Cette inductance mutuelle, image du eouplage magnétique statoriroter, est done Bas une fonction sinusaidale de la postion angulaire alors que Crest comme on le verra plus loin, ce que Ton cherche générale ‘ont 8 obtenit Pour qui en solt ‘ainsi, Il faudralt qUe Ia courbe B10) soit elleméme sinusoidal. 1.2 Cas d'un enroulement réparti Pour obtenir une courbe B10) de linduetion dentreer plus proche de se sinusside fondamentae que la courbe rectangulaire Précédente, on doit remplacer la spire unique par un enroulement Fepani forme de plusieurs spires en série logées dane des enco- ches coneécutives Supposons, en effet, que cet enroulement réparti soit constitué par example de 6 spires de pes dlamétral,placées dans 6 encoches Sonsécutives par pas polave. Pour consorver le méme nombre: total damperes-ours par pole, chaque spire, en série aver [es ‘utres, est parcourue par un courant dintensité 16, Le schema du bobinage ainsi réalisé est représente développé sur la figure 2 La courbe (9) présente une forme on escalier {figure 3), avec dos marches de Aautour jigl/6e et-de largeur 7 egale au pas rencochage, soit ici 2. Cette courbe 8(6) on escalior est visiblement plus proche de son terme. fondamental que la courbe rectangulaire ancérioure {figure 1), mais il parat également clar que ce forme fondamental teal plus faible, Cee points seront analysée on detail ot quantiiee dans les paragraphes suivants, Le taux d'harmoniques peut dire matrisé, dans une certaine mesure, en ullsant plus ou moins d'encoches par péle, influant fins! sure nombre et la hauteur des marches. On peut surtout influer notablement sur le taux otharmoniques en falzantvarir I largeur des paliers inférieur et supérieur de onde, ce. que Yon ‘obtient sieément en jouant sur Vetalement tpatial du bobinage Inombre d'encoches bobinées par péle) On montre que le taux global est le plus faible lorsque les encoches actives sont groupes Surun are voisin de 2/3 du pas polaie, es lla crdessus. Cote roprieté est souvent utlisge en prataue. Les marches de la coure BO) correspondent aux harmeniques slits de denture, és la quasi-nécessité de repartr les conduetours ‘dans dee encoches pour des raisons électrtecnnique, thermique fet mécaniquee essontellament. Pour que leur influence, on général free nefaste, cisparaisee “dee courbes. de “ux ou inductance mutuelle, la meillere solution consiste inelinor ou, plus exacte- mont, 8 ville los encoches par rapport & axe de la machine un angle proche du pas dentaire. La courbe «inductance mutuelle Statorfotor prend alors une forme trapézoidale pure, On peut ds Tors, avee une approximation ralsonnable, quan tera du resto & mame de chifrer canfondre la eourbe avec son terme fondamen= {a1 On @ ainsi conatitus ce que hous appellerans pour la suite un ‘enroulement « convenablement réparti. Cette notion est impor. fante car on a raterera souvent. I edt évidemment postible de “Toute reprodetion sans autriaion ds Con francais explaaion dy dot de cope ot sritement inter ‘Picdaniques e ingenieur ate Gone [BOBINAGE DES MACHINES TOURNANTES A COURANT ALTERNATIF Figure 2 ~ Enroulement répartt faire mieux encore que dans Vexemple de la figure 2, en particulier fon logeant, dans Tes. différentes encaches, des nombres. do Conducteurs differents et judieieusemont choisis, ou en adoptant dee pas de bobinage ifférente. Ces points seront waite ulteieu rement (8 3) 1.3 Schémas de bobinage Revenons & la réparttion en escalier de induction dane Fentr- for Il est evident quelle re depend que de la reparition des Conductours dans les encoches et du nombre d'encoches. En par ticular, ele est en ren influeneée par la maniéve dont sont rea fees les connexione frontales, ‘ins, les cing sehémas de bobinage de la figure 4 — bobinage imbrique diamétral& pales conséquents (igure 4a), bobinage concentique ® pales eonséquents (figure 4), — bobinage coneentrique & pales non eonséquents (igure 4e), —bobinage mbriqué. diamétral poles non consequent igure adi, <“hobinage imbriqué raccourcl & poles non conséquents igure ae, sont, du point de vue de la eration du fx dans la machine, trie tement équivalents Comme on peut le voi, oes schémas ne diffrent que par Ia réparition et la longueur des tates de bobines. Cos derniéres Waffectent que = la masse du cuivee utiles, et done directement le coor; es chutes omiques et le ux de fulte des connexions fron. tales, donc le rendement le rettodissement de ces connexions, qui est souvent un er te important ‘Stnfn, la face de mise en ceuvre de maniére industrielle ainsi que la facts diseletion D3420-2