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Emmanuel Gilloz
Session 2010
Sommaire
Observer...
Réfléchir...
Agir...
2
1. Introduction 4
Le packaging comme levier de changement
Cycle de vie
12
2.2 Un support communicant
Décryptage et marketing
La question du signe
Porteur de messages
4. Annexes
4.1 Ressources 58
Bibliographie, webographie, filmographie
4.2 Autres
Matériaux, extraits du blog
5. Notes 3
1. Introduction
Le packaging comme levier de changement
4
Tout ce que l’on jette nous retombe dessus, production personnelle
5
2. Emballage, Nature et Société
6
7
2. Emballage, Nature et Société
2.1 Des besoins fondamentaux
8
La problématique de la conservation des
aliments s’est toujours posée, on retrouve donc
des traces de la pratique de l’emballage dès les
premiers hommes.
Depuis les premiers contenant en peau, en
tissu, puis en céramique avec les poteries, etc.
9
2. Emballage, Nature et Société
2.1 Des besoins fondamentaux
10
Le cycle de vie des emballages (Raoul Sinier, extrait de
écodesign chemin vertueux)
Extraction et production
Valorisation de matière premières
énergétique
(incinération)
Récupération
des déchets
d’emballages
Fabrication des
Vente des emballages
produits emballés Remplissage des
emballages
1
8
1
5
7 9
4
12
The 7th sins of greenwashing (terraeco.com) et photographies d’une Tetra Brik)
Marketing environnemental
L’emballage doit aussi renseigner sur sa propre composition,
pour aider l’usager au moment du tri, et peut aborder des
labels comme celui d’éco-emballage (contribution au système
de retraitement des déchets) à ne pas confondre avec le signe
recyclable ou recyclé si un chiffre est indiqué (% de matière).
Les labels concernant le produit entraînent parfois eux aussi une
confusion. Afin d’influencer l’acte d’achats on retrouve parfois
des symboles qui se veulent «eco» «bio» «vert» etc... mais ne
sont en rien officiels.
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2. Emballage, Nature et Société
2.2 Un support communicant
yankodesign.com
La question du signe
14
Porteur de message
Ce caractère de support communicant est souvent exploité
pour pousser à l’achat, vendre, mais parfois il sert aussi à faire
prendre conscience, porter un message ou défendre une cause.
lovelypackage.com
lovelypackage.com
15
2. Emballage, Nature et Société
2.3 Le reflet de nos modes de vie
16
Plusieurs problèmes semblent apparaître :
17
2. Emballage, Nature et Société
2.3 Le reflet de nos modes de vie
D’un coté l’intérêt centré sur nos courtes vie, fait qu’on aurait
peur de s’ennuyer. En conséquent on aimerai être surpris à
chaque coin de rue, et chaque emballage se devrait d’être un
cadeau destiné personnellement à chaque individu. L’abondance
et la débauche de moyens consacré à l’emballage exploite cet
espoir pour nous séduire.
Le deuxième point intéressant est de voir que l’importance que
l’on accorde à l’emballage viendrait d’une simple peur.
Il cite notamment une anecdote ayant conduit Claude Levi-
Strauss à une réflexion sur le contraste entre les sociétés,
comme la nôtre, qui se méfient de tout ce qui est extérieur
et représenterai à nos yeux une source de corruption, quand
les sociétés amérindiennes aurait une conception totalement
inversée : c’est plutôt l’homme qui est une menace et le monde
extérieur devrait s’en méfier.
Ce n’est pas rien que de devoir se protéger contre le monde
entier.
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unpackaged.uk
Le cas Unpackaged
L’inconvénient est
Plus c’est gros, notamment d’envisager
plus c’est bien ! l’alimentaire comme
n’importe quelle
marchandise.
Si pour 10 centimes de plus on double la portion achetée...on
peut trouver cela plus rentable, et penser que «l’on en a plus
pour son argent». Ou bien dans le cas d’offre du type «deux
produits pour le prix d’un».
Mais en conséquence on sera surtout amené à ingérer bien plus
que ce que notre corps nécessite
20
L’existence par la consommation ?
Le consumérisme et l’éternelle croissance sont une religion dont
les supermarchés sont les temples...
Vaut-il mieux en avoir pour son argent ou juste ce qu’il faut ?
Les gens sont donc parfois prêt à payer plus cher pour ne pas
gaspiller. Mais n’y a t’il pas d’autres manière de regrouper/
diviser ? Car si on arrivait à proposer une réponse allant dans
ce sens tout en réduisant la quantité d’emballage, on peut
supposer qu’elle trouverai facilement un public.
21
packaginguniversity.com
2. Emballage, Nature et Société
2.3 Le reflet de nos modes de vie
«Ouverture facile»
22
Causes et conséquences
Ils sont très pratique pour cela, mais témoignent d’une rupture
grandissante entre producteur et consommateur, avec de
nouveaux intermédiaires : les distributeurs.
23
2. Emballage, Nature et Société
2.3 Le reflet de nos modes de vie
Premiers
emballages à
usage unique
Tubes
Vases
Emballages
Amphores Boite de Conserves
Cratères
Pollution
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Quand on met en parallèle les précédentes innovations dans le domaine de
l’emballage avec les événements historiques et autres grandes découvertes, il
semblerait que nous soyons à nouveau dans une phase d’invention, de création
d’applications et de changements majeurs.
Il ne reste plus qu’une inconnue dans l’équation qui met en relation technologie
et environnement : l’utilisation de notre savoir-faire. Mais pas à des fins
économiques, il s’agit à long terme de survie en temps qu’espèce.
Plastiques Bioplastiques
Composites
Sachets
Bouteilles
?
??
Barquettes
25
3. Quelles possibilités pour demain ?
27
3. Quelles possibilités pour demain ?
En tant que producteur, mon désir est que la bénédiction de ce temps en dérive
se réfléchisse sur le design d’emballage. Comme aujourd’hui l’identité de
l’individu gagne de plus en plus d’importance, il devient nécessaire d’étudier
à quel point les emballages sont capables de s’adapter à l’individualité des
consommateurs. Un design d’emballage qui ne réussit pas à répondre à ce
problème ne pourra désormais plus survivre.
Ces propos de Takeo Yao, en préface du livre «Package Design in Japan» restent
encore d’actualité, avec cette tendance montante de réponse de plus en plus
ciblées il est nécessaire d’adapter la technique, le futur est au «juste ce qu’il
faut».
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Pour le moment la stratégie consiste seulement à éliminer le superflu comme
on peut le voir avec les campagnes des grands distributeurs. Le cas des tube
de dentifrice est intéressant car il y a quinze ans la même tentative avaient
déjà été menée, mais sans succès. Preuve qu’aujourd’hui que les habitudes ont
changées.
Culture, style de vie et shopping sont les influences majeures sur la préférence
d’emballage
Plus précisément les européens et les nord américains étaient d’accord sur
les types d’emballage auxquels ils renonceraient pour aider l’environnement.
Presque 60% abandonneraient un emballage conçu pour empiler et stocker
à domicile et 55% ont aussi déclaré qu’ils seraient prêts à abandonner des
emballages dans lesquels on peut cuire ou qui peuvent être conservés à
domicile en tant que conteneurs re-scellables.
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3. Quelles possibilités pour demain ?
3.1 (Re) Penser l’emballage
Réduction
La réduction vise surtout à optimiser la matière et l’énergie
utilisée.
Recyclage
Favoriser le recyclage se fait de plusieurs manière, tout
d’abord en évitant la multiplication des matériaux utilisé, ou
bien en facilitant leurs identification et la séparation pour le
consommateur.
Réutilisation
Quand le même emballage peut être utilisé plusieurs fois pour
le même usage, ou bien quand on peut l’utiliser pour autre
chose une fois consommé.
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Ce dernier point ,la réutilisation, semble être le moins exploré
des 3. Les experts du secteur s’accordent d’ailleurs pour dire
qu’il s’agira de la prochaine tendance dans l’emballage12.
Recycle
Replace
Reduce
Reuse
Refill
Repurpose
Re...Think
Les possibilités sont donc nombreuses, et j’aimerais pouvoir
tout explorer, peut-être que les différents principes pourront se
croiser.
1 http://www.packagingdigest.com/blog/Common_
Sense_and_Sustainability/29887-Sustainable_Packaging_Fo-
cus_on_Reuse_in_2010.php?rssid=20547
2 http://www.dexigner.com/product/news-g19865.html
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3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
Dans cette partie nous allons faire l’état des lieux des
applications imaginable et solutions possibles (les matériaux
seront également traité par ce biais mais le rappel de leurs
principales caractéristiques et propriétés est en annexe)
Matière
Usage
Mise en
oeuvre Artificielle
Orchid - Packlab
Naturelle Nanoparticules
Crushpack
Terraskin
MateriO :
Ecolean
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Explorer l’inconnu ?
Ou améliorer l’existant ?
• L’innovation de rupture
(nouvelle technologie + nouvelles habitudes de
consommation)
• L’innovation technologique
(nouvelle technologique + habitudes de consommation
inchangées)
• L’innovation comportemental
(ancienne technologie + nouvelles habitudes de
consommation)
• Et l’innovation incrémentale
(ancienne technologie + habitudes de consommations
inchangées
33
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Recycler
34
Justement dans ce deuxième exemple, présenté
par Altran Pr[i]me lors de la semaine de la
réduction des déchets au Canada, le principe
est de séparer les fonctions et matériaux, la
structure de carton qui maintient le tout, et une
poche en plastique souple a l’intérieur, facile à
séparer.
packaginguqam.blogspot.com
behance.net
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3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Remplacer
©Philips
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Quand on parle de matériaux naturels on ne pense pas toujours
à ceux qui sont utilisable presque sans transformation. Eco Way
est ainsi réalisé avec des feuilles de bananier et destiné aux
aliments à emporter (présenté au concour Dining 2015 organisé
par Designboom en 2008).
La transformation se limite à un travail de découpe, la fermeture
se faisant ensuite par pliage et/ou a l’aide d’un fermoir en bois
(sans colle donc). L’ouverture consiste simplement à déplier ou
déchirer la feuille le long de ses filaments naturels.
à noter également que la surface de la feuille possède une
pellicule dont la consistance est semblable à celle de la cire,
ce qui la rend appropriée pour contenir des aliments gras ou
humides.
37
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Réduire
packaginguniversity.com
38
thedieline.com
39
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Réutiliser
40
Insatisfaite par l’aspect des bouteilles
réutilisables que l’on trouve sur le marché, et
refusant les bouteilles jetables en plastique,
la canadienne Racquel Youtzy propose cette
bouteille au nom on ne peut plus honnête de
«Tap Water» (eau du robinet). Tandis que le
texte accompagnant la bouteille rappel les
conséquences de l’utilisation des bouteilles
jetables en plastique au quotidien.
41
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Recharger
thedieline.com
42
C’est ce qu’a fait Martin Myerscough en créant
cette bouteille «prévue pour remplacer les
bouteilles en plastique».
thed
ielin
e.co
m
44
L’emballage «orchid» de Packlab, est destiné aux
bouquets et assortiments floraux. D’un simple
geste il se transforme en un élégant vase. Ce qui
évitera de devoir en chercher un au moment de
recevoir les fleurs.
Pour cela il est formé à base de polyéthylène
basse densité enduit d’aluminium, et scellé
thermiquement, ce qui permet de retenir l’eau.
Tandis que le haut est fermé avec une bande
adhésive.
Il a remporté le «Nordic Aluminium Package
Design Award 2009» pour cette expérience
utilisateur particulière.
45
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Action
Parfois de simple astuces peuvent avoir un fort
potentiel, que ce soit des système de fermeture,
de distribution, etc.
Experimental packaging
packaginguqam.blogspot.com
46
rawedge.com
47
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.2 Typologie d’inspiration
// Matière
fabrican.com Fabrican, est une technologie de tissu en spray.
Développée il y a une dizaine d’année, mais qui
trouve peu d’applications.
Peut-être que dans le domaine de l’emballage
les caractéristiques du matériau (bioplastique)
ainsi que sa mise en oeuvre peuvent être
exploitée.
On pourrait ainsi pulveriser sur un produit
l’emballage qui servirait à le protéger, et qui
serait du même coup parfaitement adapté.
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Les agro-ressources sont intéressante, dans le cas de la
valorisation des déchets, mais il faut faire attention à leur
origine.
Car on rencontrera toujours le problème de la surface
nécessaire pour les cultiver, qui entre parfois en concurrence
avec les cultures vivrières, comme dans le cas de la polémique
autours des agro-carburants.
50
L’architecte Luc Shuiten imagine des citées végétales où les
bâtiments sont quasiment cultivés. Et si, de la même manière
qu’il propose ces archiborescence, on faisait pousser les
emballages ?
Se
ns
èse
Synth
Design
e
Estim
Te
chn
iqu
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té
plici
Sim
51
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.3 Pistes d’exploration/application
Spécialisé
?
Durable Éphémère
?
Universel
52
Plastiques/
Matériaux Verre Métal Bois Biodégradables Papier/Carton
Densité xxx xx xx x x
Prix xx xxx xx x / xx x
53
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.3 Pistes d’exploration/application
Vers le projet
54
Le compromis idéal
55
3. Quelles possibilités pour demain ?
3.4 Project in brief
What caught my eye first was the waste problem. But when
I attended a conference of the CNIID (National Center for
Independent Information on Waste), I realized one thing: once
again we tend to adress symptoms but we neglect the problem
that is at the origin.
But the stakes are not only economic or material, they are
also social, and even about health. Packaging is at the heart of
our habits, society and its mutations. Pakaging and society are
influencing each other.
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The ideal way
Yet I felt that the solution was not far away. Finally, thinking
back about what Ezio Manzini said in a lecture about designing
for social innovation and sustainability, the solution began to
emerge.
It’s a complex problem, and the solution seems quite simple, but
simplicity is the most difficult goal to achieve.
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4. Annexes
4.1 Ressources
Bibliographie
• Experimental Packaging (Daniel Mason,
2001)
• Design for the Real World, Human Ecology • ProDesign (Jacques Bosser, éditions de La
and Social Change (Victor Papanek, Martinière, 2007)
Academy Chicago Publishers, 1985)
• Structural Package Design (The Pepin
• Ecological Design (éditions teNeues, 2008) press/Agil Rabbit edition, 2007)
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Webographie (principales sources)
• www.actu-environnement.com • www.lovelypackaging.com
• www.ademe.fr • www.packagingconnection.com
• asknature.com • www.packagingdigest.com
• biomimicry.org • www.packaging-france.com/
• www.blogpack.blogspot.com • packaging.over-blog.com
• www.conseil-emballage.org • www.packaginguniversity.com
• www.core77.com • www.packaginguqam.blogspot.com
• www.cniid.org • www.pakbec.blogspot.com
• www.designobserver.com • www.shelfimpact.com
• www.dexigner.com • www.sustainableisgood.com
• www.easyfood.com • www.thedieline.com
• www.europen.org • www.ted.com
• www.fastcompany.com • www.twitter.com/watsdesign/packaging
• www.good.com • www.treehugger.com
• www.greenpeace.org • trendwatching.com
• www.ifen.fr • www.worldchanging.com
• www.indp.net • www.yankodesign.com
• www.inhabitat.com • www.zeri.org
Vidéographie
• Alimentation 2.0 (parmi les conférences de Paris 2.0 en mars 2010)
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4. Annexes
4.1 Ressources
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The European Organization for Packaging and
Environnement (EUROPEN) est un organisme de l’industrie
et du commerce ouvert à toute entreprise ayant un intérêt
économique dans les emballages ou les produits emballés.
Les membres sont identifiés comme des entreprises qui
soutiennent un organisme dédié à résoudre de façon
satisfaisante les défis environnementaux auxquels est
confrontée la fillière de l’emballage, d’une manière active
et coopérative, sans favoriser un matériau ou un système
spécifique d’emballage.
Reconnue comme «La voix de l’industrie pour l’emballage et
l’environnement», c’est le seul corps paneuropéen de l’industrie
et du commerce dédié exclusivement à ce sujet. J’ai pu y trouver
des études et des rapports complets sur cette thématique.
L’adhésion est ouverte à tout les acteurs économiques de
la fillière de l’emballage : producteur de matière, designer,
fabriquant, distributeurs, détaillants, ou tout groupe industriel
intersecteur ayant les même objectifs.
61
4. Annexes
4.2 Matériaux
Le 12 janvier Arte a diffusé un documentaire au titre très évocateur :
Des décharges à ciel ouvert en Inde, des plages polluées à Hawaï, des mégalopoles qui n’arrivent
pas à éliminer leurs déchets, et, plus grave, des composés tels que le bisphénol A (BPA), qui
pourraient constituer un sérieux danger pour la santé humaine : voilà ce que l’on pouvait voir à
la télévision, sur Arte, à une heure de grande écoute.
Un seul responsable : le plastique, ce matériau qui, inventé il y a moins d’un siècle, est
aujourd’hui présent un peu partout, du siège auto aux ustensiles de cuisine, en passant par les
emballages. Et ce sont justement les emballages qui ont essuyé les foudres du réalisateur, le
canadien Ian Connacher, à l'origine de ce documentaire de 85 minutes sobrement intitulé "La
malédiction du plastique".
L’auteur nous parle des problèmes liés à leur élimination, au tri, au recyclage, notamment dans
les pays qui ne disposent pas des structures adéquates.
Il regarde néanmoins avec intérêt les solutions alternatives : la création d’accessoires de modes,
de vêtements, fabriqués avec des sacs et des bouteilles recyclées.
Les plastiques
Si l’histoire des plastiques remonte à l’égypte antique, leur vaste application est relativement
récent, depuis il est surement le plus utilisé et le plus versatile de tous les matériaux.
Ils sont produits en masse pour le domaine public après la 2nd Guerre Mondiale, afin de
reconvertir les industries. Devenant ainsi un véritable symbole de la grande distribution, du
consumérisme, de la vie moderne et facile, mais également « plastoc » synonyme de basse
qualité de gaspillage.
Leurs propriétés sont impressionnantes, léger, facile à mettre en œuvre, peu cher… tout ceci a
permis leur essor considérable et leur rapide conquête du monde de l’emballage.
Les sac et sachets sont en Polyéthylène (PE), les barquettes en Polypropylène (PP), les films en
Polychlorure de Vinyle (PVC), les bouteilles en Polyéthylène Téréphtalate (PET), pots de yaourt
en Polystyrène (PS), ou bien les calages en Polystyrène expansé (PSe)… pour les principaux
plastiques utilisés (96% de la répartition du poids à eux 5).
On peut quasiment tout faire avec le plastique, les possibilités de formes et/ou couleur sont
immenses. Mais leur avantage n’est pas que dans la création, d’un point de vue logistique et
industriel leur légèreté est un atout indéniable. Face à une bouteille en verre de 400 gr. une
bouteille de 40 gr. sera d’autant moins coûteuse en terme de transport.
62
Leur diversité rend parfois tout retraitement impossible, en effet ils sont incompatibles entre
eux. Pour vraiment les recycler (au même niveau de qualité) il faudrait pouvoir les séparer par
type de polymère.
Ainsi la filière du retraitement des plastiques se concentre uniquement sur les plus gros
« gisement » que représente le PE et le PET, car étant les plus aisés à identifier par les
consommateurs. On atteint aujourd’hui un taux effectif de recyclage de 20% (70% pour le
verre).
Pour les autres, ils sont le plus souvent destiné à l’incinération ou bien « décyclé » : broyés
puis transformés en un agrégat de moins bonne qualité, servant à faire poutre de chemin de
fer, pot de fleur, ou comme co-polymère pour faire baisser le coût matière.
Mais absolument banni de l’emballage alimentaire, pour les recycler il faudrait pouvoir prouver
leur origine, et donc contrôler leur récupération.
Certain pays comme le Danemark cherchent à favoriser cela, avec un système proche de la
consigne : pour chaque bouteille ramenée quelques centimes sont reversé, Coca-Cola rachète
ainsi ses emballages.
Les plastiques en général, mais d’autant plus ceux utilisés dans l’emballage ne représentent
qu’une petite portion de l’industrie pétrolière, d’ont ils sont un sous-produit. Néanmoins avec
la raréfaction de cette ressource fossile, leur coût augmente en conséquence.
Quand on en a une vision à très long terme, ils sont abominables. Incompatibles avec
l’environnement, ils finissent par se retrouver dans la chaîne alimentaire… intoxiquant
poissons, oiseaux, puis notre assiette.
(Par exemple une étude à montrée qu’en moyenne nous avons tous du BPA présent dans le
sang, à plus ou moins grande concentration)
Il faut donc, autant que possible, éviter leur utilisation. Le règne du plastique tel que nous le
connaissons pourra ainsi décliner doucement, jusqu’à disparaître au profit d’autres matières.
63
4. Annexes
4.2 Matériaux
Les deux grandes catégories de plastique biodégradables :
En plus, il faut savoir qu’il y a deux grandes catégories de plastiques biodégradables : les
plastiques oxo-biodégradables et les plastiques d’origine végétale dits « compostables ». Les
deux ont des propriétés très différentes et il est donc important de les distinguer.
1. Le plastique oxo-biodégradable
Conclusion sur les plastiques oxo-biodégradables: À moins de preuve du contraire, les plastiques
oxo-biodégradables sont :
• Non recyclables,
• Non compostables.
• Ils finissent donc leur vie à l’enfouissement où ils génèrent plus de gaz à effet de serre que les
plastiques traditionnels.
2. Le plastique compostable
Le deuxième type de plastique biodégradable qu’on retrouve sur le marché est un plastique
d’origine végétale qu’on appelle communément le « plastique compostable ». Pour le fabriquer,
64
on utilise généralement de l’amidon de maïs ou de la canne à sucre qu’on transforme en
résine avant d’en faire des produits. On peut le reconnaitre par le terme « compostable »
sur l’emballage. Il faut cependant s’assurer que le produit est réellement compostable en
recherchant un logo de certification, comme celui du Bureau de normalisation du Québec.
Le compostable à l’enfouissement: On pourrait croire que les plastiques d’origine végétale sont
plus intéressants que les plastiques oxo-biodégradables à l’enfouissement, mais ce n’est pas le
cas. « Comme pour les autres plastiques biodégradables, on va avoir un impact au niveau des
changements climatiques. La biodégradation des produits compostables va être très lente dans
un site d’enfouissement et il va il y avoir génération de méthane. Ils ne sont donc pas destinés
à l’enfouissement », insiste Sophie Taillefer.
Pas pour le bac vert: Les plastiques compostables ne sont pas non plus destinés à être recyclés
avec les plastiques traditionnels. « Si on les met au bac de récupération, ils peuvent être un
contaminant pour les autres plastiques recyclables », précise Sophie Taillefer. Le compostable,
ce n’est donc pas pour le bac vert !
Au compost industriel: L’intérêt des plastiques compostables est réel si le produit est composté
en fin de vie. Pour ça, il faut avoir accès à une collecte des matières organiques municipales.
En effet, on ne devrait pas mettre des articles en plastique compostable dans un composteur
domestique car le compost maison n’atteint pas une chaleur suffisamment élevée pour qu’ils
soient vraiment biodégradés. Plusieurs municipalités recueillent les matières organiques dans
un sac compostable mais, pour ce qui est des ustensiles et des couverts, des barquettes de
biscuits et des bouteilles, il faut s’assurer que la municipalité les accepte avant de les mettre au
bac brun.
• Non recyclable.
• S’ils finissent leur vie à l’enfouissement où ils génèrent plus de gaz à effet de serre que les
plastiques traditionnels.
Finalement, les plastiques biodégradables ne sont pas aussi verts qu’on pourrait le penser, sauf
les plastiques compostables lorsqu’ils sont véritablement compostés en fin de vie.
Selon Sophie Taillefer, « Les consommateurs devraient privilégier les produits durables, comme
les gourdes et la vaisselle. En seconde option, choisir des produits en plastique recyclable pour
lesquels il y a déjà une filière de recyclage. Et enfin, choisir des produits à contenu recyclé ».
On revient au 3R : réduire, réutiliser et recycler.
65
4. Annexes
4.2 Matériaux
Les métaux :
Les emballage métalliques sont apparut avec les première
boites de conserve, au début du 19ème siècle. Aujourd’hui, la
légèreté et la résistance de l’acier et de l’aluminium permettent
de réaliser canettes, bouteilles à boisson, boites de conserve,
aérosols, pots de peinture, fûts, et autres capsules ou bouchons.
Les conserves
Papier/Carton
Agro-ressources
67
4. Annexes
4.3 Extraits du blog
Voila depuis plus d’un an que je tient un blog, intitulé «What is Design ?» («qu’est-ce que le
design?»).
Tout au long de cette année il ma permis de partager réflexions et divers autres choses.
Dans cette annexe j’ai choisi quelques extraits, comme autant de morceaux de réflexion, témoins
de l’évolutions de ma démarche.
Si vous désirez en voir plus, ou avoir les extraits dans leur contexte, vous pourrez aller jeter un
oeil à cette adresse :
http://watsdesign.blogspot.com
Où l’on nous rappelait l’origine de la société industrielle actuelle, ses transformations et leurs
conséquences.
68
Au lieu d’aller vers une société où la libération du temps sert à développer connaissances et
réflexion autour de soi et l’environnement. On aurait dérivé vers un gain de productivité qui a
pour seul objectif un profit économique. (l’argent pour l’argent quoi...)
Avec ensuite les alternatives préférables, la nécessite d’une révolution culturelle...qui pourrait
notamment aboutir à une société «décroissante» (le terme est positif, car à l’inverse de la
«récession» celle ci est maîtrisée).
Mes notes ne sont pas complètes et pour plus de précision sur ce qui a pu être dit vous
pouvez voir le site «Europe décroissance» qui présente d’ailleurs ces idées pour les prochaines
élections européennes.
Et la deuxième, qui était en fait un film réalisé par le CNIID (centre national d’information
indépendante sur les déchets) : «Déchets à ménager» Réduire nos déchets à la source (2006).
Le sujet n’était plus tant la société que les conséquences de l’industrie : et la quantité de
déchets engendrée...elle aussi industrielle.
Avec justement le problème que pose le retraitement, qui en France est bien en dessous des
résultats de nos confrères européens (12% contre 52% en Allemagne par exemple, et même 0
déchets en Nouvelle-Zélande) enfin voir l’ADEME pour plus de chiffres car en 3 ans ils ont un
peu évolués.
La solution pointé du doigt dans le film était celle de l’incinération. Étant indépendants ils
n’avait pas peur de dénoncer la «facilité» de ces centrales qui donnent l’impression de faire
disparaître le volume de déchet...quand celui-ci est simplement transformé (sans parler des
gaz rejetés etc.)
Et qui, part le phénomène d’aspiration créée (besoin de déchet pour fonctionner), n’encourage
pas à remettre en question la situation (tant qu’il y a du profit...).
Une autre comparaison intéressante était de montrer que dans d’autre pays le système de
«consigne» pour les bouteilles et autres contenant était toujours en vigueur et marchait très
bien...collecter, détruire puis refondre des bouteille (plutôt que de les nettoyer et remettre en
service) paraît absurde à coté.
On remet donc la «faute» sur les consommateurs, qui devraient faire attention aux produits
qu’ils achètent etc. (des opération de «déballage» sont parfois organisée pour cela à la sortie
des magasins).
69
4. Annexes
4.3 Extraits du blog
Pourquoi s’attaquer aux symptômes (que faire de nos déchets?) quand on pourrait réfléchir à la
source du problème (pourquoi il y en a autant ?).
Remonter non pas au consommateur mais même avant...au niveau des industriels, là ou
justement le métier de designer à peut-être un rôle à jouer.
Si seulement on pouvait supprimer tout les emballages stupides... (dont je rappel pour une
valeur de 200 milliards ne fait que nous passer dans les mains)
Et si on proposait des produits mieux pensés et qui auraient du coup moins d’emballages ? On
aurait plus le problème de devoir les trier au final.
Arriver à montrer que ceci est compatible avec l’intérêt personnel de chacun...et l’intérêt
commun de sauver la planète (qui n’aurait pas besoin d’être mis en avant comme argument de
vente car ça me semble tellement évident...enfin même si c’est malheureusement pas souvent le
cas).
Voila, la réflexion suis peu à peu son chemin, et j’essayerai de publier l’avancement (qui permet
également de m’éloigner un peu de ce que je dit pour mieux y revenir, notamment après avoir
vu nos premiers entraînements pour l’oral de fin d’année)
Je posterai d’ailleurs par la suite des exemples que je vois parfois et qui relèvent des propositions
qui me semble cohérente dans l’idée d’aller vers moins d’emballage.
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Analyse du contexte // rôle des designers (octobre 2009)
Cette tendance est le signe qu’un changement est en train de se produire dans
nos sociétés.
Les situations difficiles ont toujours été l’occasion d’une profonde remise en
question, d’analyser le schéma qui nous a conduit à cette situation et d’essayer
de trouver de nouveaux modèles pour ne pas reproduire nos erreurs.
Aujourd’hui plus que jamais les masses d’individus ont conscience de faire partie
d’un tout, mais sans abandonner leur individualité, les deux notions cohabitent
(Factor Ten, paradoxe Alone together).
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4. Annexes
4.3 Extraits du blog
L’idée que les designers aient un rôle important à jouer est à présent largement
partagé dans le domaine de la création. Et de nombreux designers s’accordent
sur le fait que l’on ne peut plus créer de manière aussi irresponsable. Dans
l’idéal toute production devrait être pensé entièrement, de A à Z, afin de
s’intégrer à ce « tout » existant sans en perturber l’équilibre, voir même en lui
permettant de retrouver une forme de stabilité (maîtrise de l’entropie), ça peut
paraître évident mais pourtant c’était encore loin d’être systématique.
Il y a toujours eu des personnes pour montrer cette voie, mais ils étaient
relativement marginaux, aujourd’hui ce sont de véritables communautés de
designer qui prennent le relais et se fédèrent autours de ces valeurs. On parlera
moins de figures emblématiques que des groupes comme « Design Accords » «
Design 21 » « GOOD » ou le très parlant « A Better World By Design », chacun
d’eux représentant des milliers d’individus impliqués dans ce changement.
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Un postulat «naturel» (novembre 2009)
Il y a encore beaucoup de réflexions que j’ai envie de partager ici.
Mais aujourd’hui je crois qu’il faut commencer par celle qui est un peu à l’origine de tout.
Dans mon tout premier post j’évoquais déjà cette question récurrente.
Après quelques hésitations, voici donc un essai assez libre commencé durant l’été :
« Mes projets existent toujours potentiellement, je n’ai jamais l’impression d’inventer… juste de
trouver quelque chose, et de le proposer, le poser avec discernement. » disait Martin Szekely
dans une explication de sa démarche.
De la même manière je n’ai pas la prétention de réinventer ici le design, mais simplement de
partager une vision de ce qui me semble être une vérité générale.
Ne nous embourbons donc pas à essayer de définir les frontières entre art, ars, artisan, design,
industrie, dessein, dessin, etc.
Et si on repartait plutôt du début ? La pratique du design « concevoir, créer ». La création.
« Natural Thinking »
Le Design, avec un grand D, le Bon design, celui dont parle Ettore Sottsass quand il le décrit
comme une philosophie de vie et même une manière de concevoir le design.
Pour moi c’est : « raisonner naturellement », au sens de « si on était la nature, comment ferions
nous ? »… Si la nature avait créée cela, comment serait-il ?
Dans tous ses aspects il serait parfait, évidemment, « la nature fait bien les choses » dit
justement l’adage.
La Nature c’est « tel que ça devrait être ». Cette idée de l’inconscient collectif, ce monde des
idées dont parle Aristote (l’intelligible) d’où tout émerge, et qui résonne profondément en nous
tous. La perfection essentielle.
Je ne crois pas en une « force supérieure » qui dirigerait le destin du monde, c’est une facilité
humaine pour se dire irresponsable.
Par contre je suis convaincu qu’il existe une sorte de lien global entre tout. Cette sorte de trame
universelle (hors du temps et de l’espace) commune à absolument chaque atomes que décrivent
les scientifiques.
Si je n’étais pas un être humain, je serai peut-être un arbre. J’ai grandit en puisant dans tout ce
qui m’entoure, et après 21 ans je crois avoir compris (enfin je dit ça car il me semble que je soit
enfin capable d’expliquer cette pensée)
73
4. Annexes
4.3 Extraits du blog
« If you can’t explain it simply, you don’t understand it well enough » Albert Einstein.
A mesure que je me nourri les connexions se créent, des liens apparaissent, de la même manière
qu’entre des neurones.
Comme pour les atomes, il y a quelque chose qui résonne entre toutes les belles citations qu’on
peut lire, entre les plus vieux proverbes et les pensées les plus brillantes.
Cette réflexion est parsemée de citations mais en voici encore trois :
• « Les rayons de la roue convergent au moyeu. Ils convergent vers le vide. Et c’est grâce à lui
que le char avance … Ainsi, l’homme construit des objets, mais c’est le vide qui leur donne
sens. C’est ce qui manque qui donne la raison d’être » Lao Tseu.
• « Tous les aspects de nos vies sont, dans un sens, un vote pour le type de monde dans lequel
nous voulons vivre » Frances Lappe.
• « La perfection ce n’est pas quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à
enlever » Antoine de St-Exupéry.
Ne voyez vous pas un « petit quelque chose » que partagent toutes ces phrases ? Pour résumer :
elles paraissent désarmantes d’évidence, car pour moi elles s’approchent de cette indescriptible
chose universelle (la Raison, la Nature, le Bien, le Bon Sens ?).
Finalement le mot m’est venu naturellement, si j’ose dire, alors que je cherchais justement à le
définir.
« Qu’est-ce que cette chose indescriptible que je perçoit dans tout ? »
(Diagramme/logo et réflexion, comme pour la poule et l’œuf il m’est impossible de dire lequel
est d’abord arrivé, c’est plutôt comme si un déclic s’était opéré et concrétisé ainsi)
À 21 ans j’ai encore beaucoup à apprendre, « je ne sais rien », mais depuis cet été le monde me
paraît déjà beaucoup plus limpide.
Je percevais quelque chose sans le comprendre vraiment. Comme ces anciens textes dont on
découvre le sens après des années de réflexion.
L’humanité est comme un cancer qui ronge la planète, enfant je me suis rendu compte de cela
et j’aurai voulu que nous n’ayons jamais existés, mais la mort n’est pas une solution (autrement
je serai devenu un terroriste façon Fight Club), c’est un raisonnement humain, c’est encore une
facilité.
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Dans la nature, la mort n’existe pas il n’y a que la vie, le changement, l’évolution.
Mon but, si il en faut un pour être compris, est donc de participer à cette « grande image ».
Le monde est imparfait et je ne peux pas ne pas agir…
Je suis devenu designer, créer est la petite contribution que j’apporte pour améliorer les choses,
« corriger le tir », nous rapprocher de « ce qui devrait être ».
Et si « il est dans la nature humaine de penser sagement et d’agir de façon absurde », alors je ne
suis plus humain, espérant réussir à suffisamment me dégager du « moi » (la nature humaine)
pour être « rien » et donc « tout ». L’harmonie, la synthèse, le Design.
Stop thinking.
Start doing.
Mais une cellule ne fait pas un corps. Pour lutter contre le cancer il faut donc d’abord évoluer
avec les autres cellules proches, qui vont peut-être ensuite à leur tour propager le changement.
L’Homme a perdu la connexion avec son méta-système. La conscience de faire partie d’un grand
tout. Exception de la nature, aveugle, il est le seul animal capable de scier la branche sur laquelle
il se trouve.
Et malgré tout il est le seul à détenir le pouvoir de changer les choses, réparer ses erreurs.
J’aime réfléchir et théoriser, mais vient à présent la nécessité d’agir. L’année qui arrive me semble
une bonne occasion de mettre cela en pratique.
« Faire fleurir l’adéquation, pour qu’à leur tour les autres puissent semer. » (Comme dit la
concierge, à moins que ça soit la petite fille, dans L’élégance du hérisson)
(haha, des mots à propos d’un dessin, puis un dessin à propos d’une pensée...curieux quand
même de voir ces différentes explorations, qui finalement ont la même source... une recherche
de sens ?)
Et puis si vous aimez les manifestes et autres déclaration de ce style en voici quelques uns :
Après avoir statué cela dans mon coin il est toujours plaisant de voir des points de vue similaires
dans cette idée entre «design, nature et synthèse», et cela depuis des dizaines d’années :
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4. Annexes
4.3 Extraits du blog
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Sim
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Grenelle 2 et consigne alimentaire (mai 2010)
Ce matin j'ai appris sur Emballage magazine que le projet de loi du Grenelle
2 avait été adopté par l'assemblée nationale. (http://www.industrie.com/
emballage/tous-secteurs/le-grenelle-2-adopte.16981)
Car malheureusement je crains qu'ils n'aient pas tenu compte d'une précédente
étude de l'industrie verrière, qui argumentait en quoi il ne serait pas intéressant
de revenir à ce système en France (http://www.verre-avenir.fr/verre.php/
accueil/recyclage-du-verre-et-la-consigne-alors_362)
Sinon en vérifiant si l'info avait été reprise sur Rue89 je suis tombé sur deux
autres articles intéressants :
Bon je vous parlerai plus tard de comment le vrac pourrait sauver le monde, il
faut que je retourne peaufiner mon mémoire...
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5. Notes
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Le design ne signifie pas donner une forme à
un produit stupide, pour une industrie plus
ou moins sophistiquée. Il est une façon de
concevoir la vie, la politique, l’érotisme, la
nourriture et même le Design.
Ettore Sottsass
Ce diplôme est une étape importante. Je tient donc à remercier toutes les personnes qui ont
participé à ma construction, mon éveil, et fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Trop nombreux
pour tous vous lister ici : famille, parents, amis, et même inconnus, mais surtout professeurs.
J’adresse également ma reconnaissance à toute l’équipe enseignante : René Ragueb mon tuteur,
Jean-Paul Delambre, Paul Manson, Régis Mazzon, Luc Mattéï, Gillaume Monsaingeon, Thierry
Gibaud, Alain Pedori, Michel Roda, Véronique Billaud, Jacqueline Macleod; ainsi qu’aux autres
élèves et amis de Jean Perrin : Alexandre Biju, Marie Bruneau, Yoann Douillet, Elodie Melet,
Jérémy Murier, Maxime Pastourel, Pierre Rol-Milaguet, Laura Romain, Pierre Sibileau, Warren
Versio; pour ces années que je ne regrette pas.
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