ACTEURS DE L'

ParemGs .' tr[èlzes ', trmseEErÐa¡oGs

. IIOSSIBII

de compétences

ABOUTT POBTT.
L'enseignement artistique : le mal
 Octobre / Novembre / Dé,cembre 2009
Editeur responsable
Hakim HEDIA - Rue Emile Zola,22
4460 Grãce-Hollogne
Rédacteur en chef : Pierre Spetrl
Réalisation : Christophe Desagher, Johanna de Villers,
Anthony Escole, Aurélie Fossion, Sébastien Gavini, Hakim
Hedia, Serge Heuschen, Hira Laci, Marie-Christine Linard
Compétences : sortir du brouillard
Por le possé, lo tronsmission efficoce des connoissonces dites de bose (lire, écrire, compter) étoit ou centre
des préoccupotions de nos écoles. Depuis 1997, un nouveou vocoble, celui des compétences, est orrivé ovec
ses corolloires sovoirs, sovoir-être et sovoir-foire. Est-ce ò dire que I'introduction de cette nouvelle opproche
d'enseignemenl, o engendré le chongement de porodigme tont ottendu ?

Page 03 - L'Edito du Président Périodicité : 4 numéros/an

Sur le fond, le Décret Missions de lg97 constitue une ovoncée et contient nombre d'éléments qui peuvent con-
Santé tribuer ò I'oméliorotion de notre enseignement. Sur lo forme, on constote que so mise en æuvre n'est pos chose
Dossier spécial oisée.
Page 24 - Ldvaccinat¡on... et les maladies
Page 04 - Les socles de compétences évitables ?
Finolement, de quoi s'ogit-il ? Simplement de prendre en compte les réolités octuelles en y introduisont de nou-
veoux poromètres dons lo tronsmission du sovoir. Je citeroi ici Jocques Solomé: (( ouporovonl l'école lronsmel-
A bout portant Coin lecture foif des sovoirs ef des sovoír-foire, dorénovonl l'école vo devoir fronsmeffre des sovoir-éfrg des sovoir-créer, des
Page 10 - L'enseignement artistique :
Page 26 - Adolescence et risques de Pascal sovoir-devenir. Iouf ce/o posse por lo communicofion. les enseignonfs doivenl devenir des enseignonfs relofion-
le malade invisible Hachet ne/s )). Le professeur-onimoteur se substitue olors ou professeur-motière.

Sous la loupe FAPEO
Page 14 - Les manuels scolaires
Page 1ó - La position FAPEO
Education Permanente Dons ce processus, on ne peut exclure les porents. Ces derniers sont en droit de sovoir ce que l'école veut foire
de (et ovec, espérons-le) leurs enfonts. En celo, I'opproche por compétences reste trop souvent floue. C'est pour
Page 27 - Analyses et étude 2OO9
cette roison que nous consocrons un dossier ò ce suiet.

Projet média Ensemble nous devons remettre I'enfont ou cæur des préoccupotions du système éducotif. En ce sens, demon-
lnformations Page 30 - A quoi ressemblerait le monde sans dons-nous ce qui pourroit (re)motiver nos enfonts ò s'investir dons les études ? Certes, l'école doit s'otteler ò lo
Page 17 - L'AMO "Mille lieux de vie" enseignants ? construction de lo personne, du citoyen, de I'qcteur socio-économique pour qu'il puisse s'insérer le mieux possible
deménage dons lo société de demoin. Mqis elle doit surtout tronsmettre une volonté oux enfonts, une envie d'opprendre,
Page 18 - Le CAE qu'est ce que c'est ? d'être curieux, d'être engogé comme citoyen, de construire ou de porticiper ò des proiefs, etc. A nous
Page 19 - L'importance de la découverte
A votre service
de leur foire ce codeou ! Alors, oui ò I'opproche por compétences en tont qu'implicotion des enfonts dons
culturelle dans l'immers¡on Page 31 - Bobinoscope et sièges FAPEO
les opprentissoges, mois pos ò n'importe quel prix I ll fout le foire, oui, mois en oyont
linguistique touiours ò I'esprit ces priorités :
- voloriser et être ò l'écoute I'enfont ;

Carte blanche
- donner du sens oux opprentissoges ;
- encouroger lo dynomique de lo réussite dons l'équipe éducotive ;
Page 20 - L'ecole confrontéeau refus du
- refuser un enseignement qui ne seroit qu'ou service du monde économique ;
respect des règlements... - ossocier les porents ò lo vie de l'école.

Appel à projets
Page 22 - Rêve Ton Ecole, une initiative
Ministère de la Communauté
française et du CERA
\\ Cette liste n'est pos exhoustive mois, ò mon sens, c'est le minimum minimorum, et il
du
/ seroit inléressont de le gorder constomment en mémoire. Lò se trouve notre responsobilité, en
tont qu'octeurs (enseignonts el porents) de I'enseignement. Mois comme ò I'occoutumée, optimisme
et confìonce seront touiours de mise ò lo FAPEO.

nn\* Le Conseil d'Administrqtion el toute l'équipe de lo FAPEO vous souhoitent une

onnée 20,l0 riche en proiets.
Tiialogue est le journal édité parla FAPEO. Il s'adresse tout
http //www.photo- libre.
: fr Hokim HEDIA
particulièrement aux parents d'élèves et aux professionnels
http://www.sxc.hr¡/ Président de lo FAPEO
du monde de I'enseignement'
 Le¡ ¡ocle¡
de compétencet l" cycle
De I'entrée en
moternelle ò 5 om

l"'et 2'onnées Niveou tad'ocquisition des socles

2" cycle primoíres
Clès de leclure el conlreverses de compéterrces

Fin des annees 1990, un nqJveau lexique a pénetré en force

le champ fir¡catif de la Communauté française de Eelgique, celui des cornpétences:
o
L 3'cycle 3 et 4' ornées
o! primoires
Socles de cornpétences, Compétences terminales, pédagogie des compétences, o
.a-'
approche par cornpétences... [e Décret .. missions . de 1997 , passé sous l'égide de la o C cycle 5'et ó'orrées Niveou ll d'ocquisition des socles
CEBT de compéterrces
Ministre-Presidente de la Conrnrunauté française de l'époque Laurette Onkelinx, a été o,
a-
primoires

pensé cornr-ne une refonte en profondeur de notre systènre d'enseignrenrent. --o

o lt%r 2'oryrées Niveou lll d'ocquisition des socles
{¡' d'humonités (possibilité de compétences

La rélorme de ttorganisation c 5'cycle d'onnée complémentoire o

des êtudes
Ce décret visoit une réforme des contenus et des mé-
thodes pour I'enseignement primoire et secondoire,
soít I'enseignement obligotoire. Cette réforme o
d'obord revu lo subdivision clossique du t< ó*ó ll
(ó onnées primoires * ó onnées secondoires), en
introduisont des cycles et des degrés ou sein desquels
les redoublements ne devoient idéolement plus ovoir
lieu.
Un tronc commun o égolement éfé défini ollont de lo
moternelle iusqu'ò lo fin de lo deuxième secondoire
(soit idéolement iusqu'ò 14 ons), ou terme duquel
tous les élèves (en dehors de I'enseignement spécio-
lisé) devroient moîtriser les mêmes Socles de compé-
lences, postposont donc les orientotions techniques
et professionnelles ò lo troisième secondoire. En fìn
de secondoire, le niveou des élèves devroit quont
ò lui correspondre ò des Compétences lerminqles
liées ò I'orientotion suivie. Le tqblequ I synthétise
cette nouvelle orgonisotion des études.
Ltapproche par compétences
(APC)
Cette réforme o omené surtout ce que I'on oppelle
désormois I'qpproche pqr compélences (APC).
Huit ons oprès son introduction dons I'enseignement,
,o ou degré différencié)
E
'o
Ê
cette opproche reste touiours bien obscure oux yeux .9 f degré dit
3'et 4'onnées
de bon nombre de porents et oussi, semble-t-il, o d'humonilés
o d'orientotion
d'un certoin nombre d'enseignontss. En menont cette c G/T¡t/Atë
t¡¡ Tó/þ:a/P"
onolyse, ou sein de lo FAPEO, nous ovons d'oilleurs
rencontré quelques difficultés ò en comprendre les 5- er ó" onnées oire
tenonts et les oboutissqnts, et surtout ses modolités 3'degré dit de d'humonités
(possibilíté de 7 el de
) (pour
de mise en protique. Une chose est ressortie cloire- déterminotion
G/fìr/Atr* CESS*
ment, c'est que I'APC o foit (et continue ò foire) cou- TQ/AQ/P* CESS ou CQ*
ler beoucoup d'encre, outont du foit de ses défen-
seurs que de ses détrocteurs, ou encore de ceux qui
tentent d'y opporter des réponses pédogogiques.
' Lexique
L'une des premières diffìcultés est de définir lo no-
. G = Humonités généroles, mènent ou CESS. . CQ = Certifìcot de quolificotion (professionnelle).
tion de compétences. L'orticle 5 du Décret missions
. Tlr et Alr = Technique de tronsition et Artistique de . Conlinuum pédogogique = lq moternelle et les
lo définit oinsi : {{ compétence : oplilude ù mellre
tronsition mènent ou CESS. Une 7e onnée préporo- huit premières onnées de I'enseignement obligotoire
en (ruvre un ensemble orgonisé de sqvoirs, de
toire ò I'enseignement supérieur peut être orgoni- doivent constituer un continuum (( visont ò ossurer ò
sovoir-fqire et d'ottiludes permeltqnl d'occomplir
sée. tous les élèves, les socles de compétences nécessoires
un cerlqin nombre de tôches ll.
. TQ/AQ = Technique de quolificotion et Artistique ò leur insertion sociole et ò lo poursuite de leurs
de quolifìcotion mènent ou CESS ou ou CQ. Une 7e études3 ll.
ll fout préciser ici que cette défìnition est loseule
fournie por lo Communouté fronçoise, or elle est suc- onnée complémentoire ou quolifionte peut être or-
gonisée.
cinte et peu écloironte, ce qui loisse deviner le flou
o P = Professionnel, mène ou CQ. Une Ze onnée
conceptuel dons lequel se trouvent les enseignonts.
Des enseignonts qui, s'ils souhoitent mieux soisir quolifìonte peut être prévue.
I'APC, doivent se référer ò d'outres documents, tels
. CEB = Certifìcot d'études de bose.
des ouvroges de pédogogues ou des monuels qui s'y
. CE55 = Certifìcot d'enseignement secondoire su-
périeur, ouvre lo voie ò tous les types d'enseignement
ropportent et proposent des monières ossez diverses
supérieur.
d'opprocher lo questionó .
 Toblequ ll - llluslrqtion : les compélences en mothémotiques
en ó" primoire
I ) Dons les Socles de compélences, en mothémotiques,
dons le domoine des (t grondeurs )), ò lq fin de l'étope
ll ou quotrième cycle de I'enseignemenl fondomenlol
(soil en fin de óe primoire),1'élève doit être copoble
de (( Construire et utiliser des démorches pour col-
culer des périmètres, des oires et des volumess )).
L'obiectif de I'enseignont est olors d'qmener l'élève
à moîtriser cette compétence.
LTAPC en Communautê fral¡- 2) Dons le progromme des études de lo Communou-
té fronçoise, Volume I, chopitre t( Mothémqtiques )r ,
Un véritabte easse-tête
Plutôt que d'écloirer lo compétence de déport, on
voit que lo monipulotion des Soc/es de compéfen-
ces, des progrommes et des fiches ossociées de lo
Communouté fronçoise n'est pos chose oisée. Sons
compter que nous ovons donné I'exemple dlune com-
péfence discip/inoirerr, cor il existe égolement des
2.
cornpéfences fronsverso/es1
Sons compter égolement que nous ovons pris I'exemple
des mothémotiques où les socles de compétences sont
relotivement bien circonscrits. Si I'on prend I'exemple
Ce qui conduit les enseignonrs (et les directions)
ò tenter de se mettre formellement en règle ovec
les instructions en possont des heures de trovoil ò
((couler)) leurs préporotions de cours dons le moule
des directives, ò stresser sur une f ulure visite de
I'inspection, ò multiplier les <<grilles d'évoluotion por
compélences tronsversoles)), etc. Tout ce trovoil inu-
tile se foit, bien évidemment, ou détriment de lo re-
cherche d'efficqcilé didoctique et ou détriment du
temps consocré oux élèves. L'APC, qui devoit trons-
former nos écoles en ruches bourdonnontes d'octivité
pédogogique, les o, ou controire, enfermées dons un
ronronnement bureoucrotique et stérile.rs u

çaise: comment ça tonctionne ? section tt grondeurs )), une démqrche générole

Pour les 8 premières onnées de I'enseignemenl
obligotoire, les compétences requises pour tous les
enfonts scolorisés en Communouté fronçoise (tous ré-
seoux confondus) sont rossemblées dons le référen-
tiel des Soc/es de compéfences. Ce référentiel, publié
.l999
dons lo précipitotion en moi (soit 1 mois ovont
les élections de iuin l999L constitue une ovoncée
du foit qu'il fìxe une référence unique ò tous les ré-
seoux, ce qui n'existoit pos jusqu'olors. Celo étont, ce
document poroît illisible et peu protique ò I'usoge.
A côté de cette référence, les enseignonts doivent
s'oppuyer sur un progrqmme : soit celui fixé por lo
Communouté fronçoiseZ, soit I'un de ceux définis por
d'qutres Pouvoirs orgonisoteurs mois opprouvés por
lo Communouté fronçoise.
C'est le même système qui prévout pour les deu-
xièmes et troisièmes degrés des humqnités. Les
enseignonts doivent disposer ò lo fois du document
de lo Communouté fronçoise fixont les Compéfences
lerminoles ef /es Sovoirs requis ou communs (cette fois
voriobles en fonction des orientotions scoloires), oinsi
que d'un progrqmme opprouvé y correspondont.
Tout enseignont dispose donc de deux documents in-
dispensobles : une défìnition des compélences liées
à sq mqtière el un progrqmme de cours.
Le tqbleou ll qui suit nous offre une illustrotion de lo
démorche ò suivre por les enseignonts.
est défìnie pour tous les cycles du fondomentol :
tt L'enfont ll opproche et découvre les grondeurs de
monière quolitotive, indépendonte de toute mesure.
Afìn de démythifìer lo notion de mesure exocte, il
s'hobitue ò lo protique des encqdrements. [...] De
plus en plus perfectionnés, les instruments lui per-
metlent progressivement de vérifìer ses estimotions,
d'offìner ses mesuroges, de foire l'économie de dé-
mqrches opproximotives ou insotisfoisontes et de
comprendre I'intérêt des systèmes de mesure des
grondeurs.e )l
3) Suit une série de tobleoux, sur guotre colonnes
(1er, 2e, 3e et 4e cycles) et plusieurs poges, divisés
en lignes où sont proposés, pour choque cyclg un cer-
toin nombre d'items correspondont ò des compéten-
ces ou octivités ò développer en closse (2095 items
ou totol). Dons le tqbleou consocré ò (< Construire et
utiliser des démorches pour colculer des périmètres,
des oires et des volumesr0 )) (¡tem 1112l,, notre com-
pétence de déport ò certifìer, on trouve, entre qu-
tres, lo défìnition de tôche suivonte : tr Connoître lo
formule d'oire du corré, du triongle, du rectongle et
du disque )) (¡tem n" t I I 8¡.
4) Dons cette cose, on trouve un renvoi ou Volume 2
du progromme, constitué de fìches pédogogiques,
soit lo référence I I 12 M-GRAN - I o-f, c'est-ò-dire
lo fìche dont I'item est I I 1 2, dons lo discipline Mothé-
motiques, domoine des Grondeurs, fìches o à f.
de l'histoirer3,le flou est encore plus grond. lci, l'une
des compélences ò ocquérir ou cours du premier Por oilleurs, on peut se demonder si les diffìcultés ren-
contrées por les enseignonts - dues ò I'introduction
degré du secondoire, est définie de lo monière sui-
de I'APC - n'ont pos contribué ò I'explosion du nom-
vonte : <t Temps modernes (l'exponsion économique
bre de monuels scoloiresró qui, pour bon nombre
et culturelle dons le monde, le développement d'une
d'entre eux, font référence oux compétences : tel
closse de morchonds et de finonciers), lo Révolution
monuel correspond oux compétences x ou y, ò tel ou
f ronçoisera )). Cette formule résume tout le socle de
compétences communes en motière de (( Temps mo- tel degré, etc.
dernes l) devont être moîtrisé et certifié pour tous les
élèves, tous réseoux confondus, en fin de deuxième
secondoire.
C'est cette imprécision qui explique, por exemple, que
certoins enfonts de 14 ons souront que les Lumières,
forme de révolution intellectuelle, ouro précédé lo
Révolution politique de 1789 olors que d'outres ou-
ront visionné Les Temps Modernes de Chorlie Cho-
plin - en poussont ò peine lo coricoture. Notons oussi
que cette imprécision n'oide sons doute pos ò ré-
duire l'écort entre ce que I'on oppelle communément
les << bonnes )) et (( mouvoises )) écoles. A celo on
peut oiouter lo confusion qui existe entre lo notion de
compétence et celle de sovoir (ovec ses déclinoisons
de sovoir-foire, sovoir-être), question complexe que
nous n'oborderons pos ici.
Cette situotion omène un outeur comme Nico Hirtt,
membre octif de I'APED (Appel pour une école dé-
mocrotique) et connu pour so vision très critique de
I'APC, ò écrire : (( Ce iorgon contribue évidemment ò
rendre les progrommes d'élude totolement illisibles
et incompréhensibles.
ConclusÍons Notes
I Cet orticle esl une présenfolion succincte d'une onolyse réolisée ò lo FAPEO sur I'Approche por compélences, Lo complexifé de lo
Ce court qperçu des effets de I'introduction de I'APC ovoit surtout pour obiectif de montrer lo com-
plexilé qu'o induite cette réforme dons I'orgonisotion de I'enseignement et des cours. ll ressort né- question nous q menés ò scinder cette onolyse en deux volels : (l ) Clés de lecture ¡ (2) Lo polémique. Ces deux onolyses sont dis-
ponibles sur le sife de lo FAPEO.
onmoins que I'APC, ovec un encqdrement opproprié, des progrommes bien foits et protiques ò uti-
liser, des ressources suffìsontes pour les élèves (bibliothèques, connexíons internet, loborotoires bien 2Le texte intégrol de ce décret (72 poges) est disponible sur le sile de lo Communouté fronçoise ò portir du lien suivqnt rh¡tptf f www.
outillés, etc.) et des enseignonts formés ò cette opproche, peut certoinement opporter un plus ò gollilex.cfwb.be/fr/leg-res 0l.php?ncdo=21 552&referont=l0l
I'enseignement en tont qu'elle incite ò une pédogogie plus oclive où l'élève porticipe du processus
3
d'opprentissoge et n'en est pos un simple réceptocle. $ I er de I'Article I 3 du Décret missions.

Mois il semble oussi que I'enseignement n'oille pos mieux depuis son introduction, il semble même
qu'il oille de moins en moins bien en Communouté fronçoise si I'on considère les toux d'échec et le
renforcement des inégolités scoloires.
Ce Décret missions, pensé ou déport comme un outil qui devoit redynomiser I'enseignement, diminuer
les inégolités socioles ò l'école en mettont I'occent sur les compétences plutôt que sur les sovoirs, ré-
duire l'échec scoloire en proscrivont le redoublement ou sein des cycles, n'o molheureusement pos
rempli ses promesses. Est-ce dû ò I'empressement ò mettre en æuvre cette réforme ? Est-ce dû ò
a
Ces trois niveoux d'ocquisition des compétences de bose sont défìnis dons le document de référence de lo Communoulé f ronçoise
pour I'enseignemenf fondqmentol el le premier degré de l'enseignemenl secondoire, soit les tt Socles de compétences )), téléchorge-
oble ò oorfir du lien suivont httot//www.enseionement.be/index.pho?oooe=24737&novi=295
5 Une enquête menée ò ò I'APC : monque de formolion,
I'ULB o mis en évidence les diffìcultés que ressentoient les enseignqnl foce
monque de motériel, problème d'évoluotion, confusion enlre compétences el sovoirs, etc. Cf. Rey 8,, Coffìeux Ch., Defronce A. &
tt,
Morcoux G., <t L'orticulolion entre sovoirs et compélences dons I'enseignement secondoire Bullelin d'informolions pédogogiques,
ULB, février 2005.
óVoir, por exemple, Rey 8., Corette V., Defronce 4., Khon S. (Préfoce de Ph. Meirieu), les compélences ò l'école. Apprenlissoge ef

lo philosophie de I'APC qui o été inspirée por lo formotion en entreprise et qui, sous des couverts évoluolion, Bruxelles, De Boeck, 2003,

progressistes d'émoncipotion de I'individu, se révéleroit plutôt utilitoriste (lo formotion scoloire de-
vont être directement rentoble sur le morché du trovoil et ne pouvqnt donc pos s'encombrer de
I'opprentissoge de sovoirs généroux) ?
Est-ce dû ou monque de clorté et de lisibilité des référentiels de compétences et des progrommes y
correspondont ? Est-ce dû ò lo polysémie des défìnitions et ou brouillord conceptuel qui entoure I'APC ?
Est-ce dû qu mqnque de communicotion entre lo Communouté fronçoise qui impose des réformes et un
corps enseignqnt qui résiste foce ò ce qu'il vit comme une imposition unilotérole ? Est-ce un symptôme
pormi d'qutres de lo morosité sociole et économique octuelle ?
7Lo Communouté fronçoise propose un certoin nombre d'outils pédogogiques nécessoires oux enseignonts (et occessíbles à tout un
chocun) sur son site, dons lo rubrique tr Outils pédogogiques )). On y trouve les socles de compétences, les compélences terminoles
et les liens et qdresses où I'on peul obtenir tous les progrommes opprouvés, des outils pédogogiques, des modèles d'évoluotion,
etc. (http://www.enseignement.be/index.php?poge=0&novi=184). Quont oux progrommes de lo Communoulé fronçoise, ils sont
disponibles sur Restode, serveur pédogogique de I'enseignemenl orgonisé por lo Communouté fronçoise (http://www.restode.cfwb.
be f pgres f prog rommes/index.htm).
sSocles de compéfences, p. 30.
eEnseignement de lo Communouté fronçoise, Progrommes des éludes (Volume 1),2OO9,p. 179. (http,//www.restode.cfwb.be/down-
lood,,/progrommes/fondomento l.htm )

Les réponses sont sqns doute diverses et bien plus complexes. L'APC o indénioblemenl certoins défouts, 10
lbidem, p. I9l.
mois oussi sons doute des quolités, et lui foire porter lo responsobilité du désorroi des enseignonts se-
roit por trop excessif. Ce qui semble d'oilleurs ressortir, c'est qu'en dépit des réformes, en closse, tout rt (( référentiel présentont de monière struclurée les compétences à ocquérir dons une discipline scoloire ll (Article 5 du Décret missions).
continue ò oller comme ovont. Les pédogogies protiquées ressortent plus du proiet d'étoblissement,
r2tt ottitudes, démorches mentoles et démorches méthodologiques communes oux différentes disciplines ò ocquérir et ò mettre en
qui remonte souvent ò longtemps, que d'une conformotion ou Décret missions. En cloir, lò où I'on
æuvre ou cours de l'éloborotion des différents sovoirs et sovoir-foire ; leur moîtrise vise ò une oulonomie croissonle d'opprenlissoge
privilégioit I'opprentissoge des sovoirs, on continue ò le foire, et lò où on défendoit une pédogogie
des élèves rr (Article 5 du Décret missions).
constructiviste de type Freinel, on continue ò lo défendre. (A suivre...)
r3Qui n'esl d'oilleurs pos défìnie comme discipline dons le fondomentol.

ra p. 80.
Soc/es de compélences,
Johonno DE VILLERS
Chorgée d'onolyses ò lo FAPEO r5 Hirtt N., t< L'opproche por compétences : une myslíficotion pédogogique tt, L'école démotolique, no39, seplembre 2OO9, p.27.

róVoir I'orlicle sur le suiet dons ce même lriologue.

rTVoir le dossier tt Les vrois chiffres de l'échec scoloire ll dons le lrio/ogue no55,
¡uillet-ooût-septembre 2009.

tBCe qui conforte I'offirmolion de Vincent Coretle, pédogogue de I'ULB, selon loquelle I'APC n'est pos une pédogogie.
 En¡eignenent IJn enseignement disparate
Arti¡tiqu Comment s'y retrouver entre les ocodémies privées,
les écoles de lo ville, les Acodémies des Beoux-orts
dépendont des Provinces, les lnstituls oyont des cours
d'ort oppliqué omolgomés ou professionnel et
technique, sons oublier les cours de promotion sociole
A la lecture des programmes distribues par les différents partis juste avant les=- et les écoles relevont d'outres réseoux ?
dernieres élections, je me suis rendu compte que deux types d'enseignements étaientq
totlt simplement des laisses pour compte : l'enseignement d¡t specialisé dont on parlait
.
Souf peut-être enseignont porticulière-
ment ottentif ou un porent oyont une certoine
ouyerture d'esprit gui, conscient des possibili-
tés de so fille ou de son fìls, le guidero vers un
cours supplémentoire (souvent privé et poyonl)
ou presque touiours oxé sur lo musique.
Or, pour les ieunes - notomment - qui vivent diffìcile-
ment une scolorité clossique, une certoine rigueur
ou sein de l'école ou qui - non qu'ils soient idiots

peu et l'enseignernent artistique dont on ne parlait pas.
Dqns le Plqn Chorlemdgne éloboré por lo FAPEO
un des poinls menlionne que :
<< L'enseignement professionnel, ortistique et tech-
nique ne doit s'odresser qu'ò des jeunes qui ont dé-
libérément choisi ces fìlières qui retrouveront oinsi
tout le crédit qui leur revient et qui pourront oinsi
trovoiller ovec des ieunes qui veulenf être lò. Por
oilleurs, il foudro veiller ò renforcer lo formotion
ortistique dons le générol ll.
Ces deux phroses font portie de I'orticle 14 du
texte définitif. C'est peu, mois c'est un premier pos
sur un chemin qui risque d'être bien long pour que
I'on occorde enfìn ò ce type d'enseignement toute
l'ottention qu'il mérite.
Voyez plutôt. Lorsque nous ovons pris notre bôton
de pèlerin pour visiter les directions des principoux
groupes politiques intéressés, force fût de constoter
que non seulement leurs progrommes n'obordoient
nullement ce point dons les chopitres consocrés ò
l'éducotion, mois que les différentes instonces con-
cernées et oyont l'enseignement dons leurs compé-
tences connoissoient peu de choses sur ce suiet et
n'ovoient pos conscience des problèmes spécifiques
de celte fìlière. Mieux, personne ne s'étoit penché et
même, ne vouloit se pencher sur ce qui semble être, ò
leurs yeux, un type de scolorisotion tt morginol ll.
Pourtont i'offirme que I'ort et lo culture seront les
moteurs essentiels des onnées futures et ie ne peux
que foire mienne cette réflexion : (t le 2I ème siècle
sero culturel ou ne sero pos ! ll. Créer, oimer le beou
rend meilleur et permel d'oppréhender lq vie d'une
monière différente, d'étobl¡r des contocts grolifìonts
ovec d'outres, venus d'univers porfois tellement éloi-
gnés du nôtre.
Lfn enseignement eoûteux
L'enseignement qrtislique lont décrié por cerloins,
complètemenl ignoré por d'oulres, est I'un des
plus étrongemenl orgonisés. El surloul I'un des
plus onéreux pour les fomilles :
- en musique, il opportient ò l'élève d'opporter et
donc oux porents d'ocheter- instrumenls, livres, por-
tilions, etc.
- pour les beoux-orts, il en vo de même : tout le
motériel devro être ocheté. Or, il suffìt de se ren-
seigner sur le prix des pinceoux, toiles et surtout
du popier dont on use ò profusion pour se rendre
compte du budget nécessoire. Sons porler des outils
et des motérioux pour lo grovure ou lo sculpture ou
de I'opporeil photogrophique... Heureusemenl, cer-
toines centroles d'ochots fonctionnent correctement.
Si on oioute ò tout celo que rien ne prépore les po-
rents et même souvent les enfonts ò offronter ce type mois simplement porce qu'ils vivent ovec des pôles
d'études, vous ovez une vision bien noirg mois réelle, d'intérêts différents - n'qrrivent pos ò obtenir des
de lo situotion. résultots scoloires suffìsonts, ce sero le début de lo
golère.
Ltabandon des talents
A lo moternelle, on off re ò I'enfont ses premiers rudi-
ments de culture. Les petits iouent (relisez donc I'essoi
d'Eugen FINK (( le ieu comme symbole du monde ll
consocré oux ieux d'enfonts, c'est édifiont). lls créent,
sculptent les pôtes ò modeler, dessinent, peignent,
miment, chontent, font de lo musique qvec les instru-
-{:-,
ments les plus divers, les plus étonnonts. lls écoutent æd
contes et légendes que lisent les moîtres et moîtres-
ses. lls bougent, ils dqnsent. Bref, ils sont soutenus dons
Sons CEB, lo porte des humonités ortistiques leur res-
toutes leurs formes d'expression, poussés ò s'ouvrir ò
tero fermée et ils vont végéter d'obord en technique
I'ort et ò oppréhender oinsi lo culture.
puis en professionnel pour fìnir dégoûtés des études
olors qu'ils sont, peut-être, de futurs moîtres de lo
Et voilò qu'un beou iour de septembre, tout s'écroule :
peinture, des dessinoteurs d'exception, des musiciens
ils entrent ò l'école primoire où tout sero mis en æu-
vre, véritoblement orchestré pour qu'en sixième, ils
de génie.
oient tout oublié en dehors d'un progromme oustère
Rien ò foire I lmpossible de coser un thon dons
mois quolifié d'essentiel (mois por qui bon dieu ?).
une boîte ò sordines. ll restero oux plus courogeux
Plus de dessin ò I'Ecole Normole ; donc plus
- souvent lorsqu'ils ouront qtteint l'ôge odulte - ò
s'inscrire oux cours du soir de type long ou de pro-
d'instituteurs sochont dessiner - ne porlons pos de
motion sociole, pour enfin occéder oux études qui
peindre -, plus de cours de musique, de théôtre, etc.
les ottirent depuis touiours, ò obtenir le diplôme tont
Pendont les six onnées que I'enfont possero dons
ces closses, personne ne fero rien pour découvrir
recherché et peut-être, pour certoins, ò f oire
corrière.
le ou les dons qui sommeillent chez certoins élèves.

Fout-il s'étonner oprès celo que les porents, ou
moment du choix, ne considèrent pos les études
menont ou métier d'ortiste comme sérieuses ?
ll est d'oilleurs surprenont de constoter que les hu-
monités sportives n'ont pos lo même réputotion que
les études ortistiques. Sons doute le miroge de lo
rentobilité focile est-il ò lo bose de cette situotion.
Un bon sporlif pourroit très ieune gogner so vie
de monière fobuleuse olors que I'ortiste, s'il o de lo
chonce, ne sero connu et reconnu qu'oprès sq mort...
Combien de fois oi-ie entendu cette phrose qui me
hérisse ? ! des musées pour une dépense que I'on peut quolifier
Prenons pourtonl comme postulot que votre enfont
termine brillomment son école primoire et qu'en tont
que porent ò l'écoute de ses désirs, vous I'inscriviez
pour qu'il poursuive lo voie qu'il s'est trocée, et pour
loquelle il est foit. Celo se pqssero relqtivement bien
si ce n'est cette fomeuse grotuité des études qui n'est
qu'un miroge et qui vous obligero ò cosser votre tire-
lire.
Le véritoble problème orrivero ou moment du pos-
soge ou supérieur, lors du choix de I'option. Cor, ò
lo sortie du secondoire, rien n'est prévu pour le ieune
diplômé qui se retrouve qvec un métier qui lui donne
peu de perspectives d'ovenir (souf pour certoines
bronches telles que lo publicité, lo vidéogrophie, le
grophisme pur ou pour quelques ieunes comédiens et
musiciens pormi les plus doués).
C'est une des foiblesses chez nous : on ne prévoit
oucune oide pour les ieunes ortistes. Dons d'outres
poys, I'Etot leur occorde immédiotement le chômoge
ou ochète oux plosticiens - pendont un certoin lops
de temps - une æuvre pqr on.
Voilò ce que I'on oppelle un mécénot intelligent, une
oide véritoble qui permettro ou ieune de se loncer.
Tous ne deviendront pos des ortistes réputés, mois si
I'un ou I'outre perce, voilò des æuvres de renommée
mondiole (et de voleur) qui iront gornir les cimoises
de dérisoire. De plus, lo créqtion est soutenue, volori-
sée et tout le monde esl gognont.
Un dicton de mo région dit: <t Ce sont les gros chevoux
qui tirent )), ce qui veut dire qu'en ort, il fout des re-
connoissonces internotionqles pour que le public, les
ieunes puis les porents s'y intéressent : une polme ò
Connes et les écoles distillont les orts du cinémo
voient leur populotion d'élèves exploser.
Lo musique o pour I'instont le vent en poupe. Que
le Concours Reine Elisobeth et lo reconnoissonce de
I'Orchestre Philhormonique de Liège, comme I'un des
plus gronds orchestres symphoniques, en soient re-
merciés. Grôce ò celo, les ocodémies de musique qui
dispensent I'enseignement ortistique ò horoire réduit
doivent refuser des inscriptions. On se bot ou portillon
molgré un coût d'inscription d'environ I 50 euros.
Dons le décret du 23 mors 2009 de lo Communouté
Germonophone orgonisont ce lype d'enseignement,
il est dit : t< Les ocodémies des orts remplissent une
mission sociétole importonte de por leur trovoil de
formotion et d'éducotion. Elles dispensent une formo-
tion ortistique oux enfonts, oux jeunes et oux odul-
tes... L'enseignement ortistique ò horoire réduit con-
tribue ò l'éponouissement personnel des élèves en
leur permettont d'occéder ò I'ort por I'opprentissoge
de différentes techniques ortistiques et en leur don-
nont occès ò différents couronts ortistiques ll.
L'ort, ce n'est pos seulement lo musique ou les orts du
théôtre et de lo porole. Dons les ocodémies de ce
type, tous les professeurs sont des ortistes confìrmés
et porfois d'un très hout niveou. Est-ce bien le cos
dons les orts plostiques ? Non, mille fois non !
ll existe d'excellents professeurs qui sont des ortistes
touiours en recherche et en constonte progression.
Mois, ò côté, combien d'outres devenus de simples
fonctionnoires de I'enseignement ? Dons certoines
écoles, il fout ovoir obligotoirement suivi des cours
de pédogogie pour pouvoir espérer enseigner. Dons
d'outres, il fqudro prouver son expertise pour pou-
voir, éventuellement, obtenir une dispense. Mois il y o
oussi lo borrière de l'ôge. Or, un peintre q-t-il otteint
so pleine moturité ò 30 ons ? Ne doit-il pos plutôt
trovoiller 30 ons pour qpprocher lo (( perfection ))
de so technique (et encore...) ?
On peut se demonder si lo Communouté Fronçoise de
Belgique ouroit foit en sorte que PICASSO puisse en-
seigner : trop ôgé et n'oyont même pos les diplômes
requis !
ll ne fout pos s'étonner que, dons les festivols étron-
gers, nous soyons oussi peu ou mol représentés (sou-
vent en totqle déconnexion ovec les qttentes du
commun des mortels que I'on o coupé dès I'enfonce
des réolités du monde de I'ort). Que soit le public
du trovoil de nos ieunes peintres, sculpteurs, dessi-
noteurs (souf en BD) ? Rien. L'ort est réservé ò une
élite plus fortunée que cultivée et les petites gole-
ries pour débulonts restent désespérément vides.
Mois que foit-on vroiment pour promouvoir ce type
d'études ? Rien ! Que font les écoles offìcielles d'ort
pour se promouvoir ? Protiquement rien I
ll ne fout donc pos s'étonner que des plosticiens ou-
vrent leurs propres closses ou sein de leur otelier et
dispensent leur sovoir ò des élèves (ieunes et moins
ieunes) de plus en plus nombreux, contre monnoie
sonnonte et trébuchonte. Est-ce un mol ? Je n'en suis
pos certoin cor lo demonde est forte et il fout bien
pollier ò I'inertie des pouvoirs publics. Que ces der-
niers remettent les moîtres ò leur ploce et les écoles
ne désempliront pos...
ll est plus que temps que nos dirigeonts se rendent
hors de nos f rontières pour voir ce qui se foit oilleurs,
pour en récolter lo substontifìque moëlle et surtoul
pour enfìn mettre en voleur un enseignement qui ne
demonde qu'ò exister, ò se développer et ò croître
en quolité.
Serge HEUSCHEN
Co-président de lo Régíonole
de Liège, FAPEO
 Cq¡ prqtique
Les monuels scolqires Lo première étope de lo procédure d'ogrément cor-
Y en a marre de ces Déclic, crack en nnth et zutres gais sarroirs !l!l c'est quoi respond ò I'introduction d'une demonde, soit por
ces rnanuels scolaires bourrés de fautes et sq¡/ent incompréhensibles pour l'éditeur, soit por I'outeur. Cefie demonde, qui est
nous, pawres parents, qui essayons tant bien que mal d'aider nos enfants ??!! occompognée de I'ouvroge, est tronsmise ou Service
d'inspection qui est chorgé de remettre ò lq COPI,
Ma fille revient avec un deroir à faire, dans un . formidable or¡til pédagogique : un
', endéons les deux mois, un ovis motivé. Cette étope
texte lacunaire (un texte å trou pour les non inities) or¡ il fzut caser les mots ,
--n, densité,
ampère, kilorruatt.-. Apres uerification dans le dictionnaire elle n'est pas beaucoup plus
permet de gorontir le respect du niveou des études.
eclairée. Je prends donc le temps de lui donner une explication tout en nraudissant
l'autzur de cet exercice. Le lendemain, elle revient anec un der¡oir en grandeurs ou je dois Ensuite, lo COPI vérifie lo conformité de I'ouvroge
rer¡oir le code de la route. oux différentes conditionsa énoncées dons le décret
qui correspondent ò des critères éthiques et pédo-
Bref des exemples, j'en ai à rer¡endre... gogiques. Dons un déloi de quotre mois suivont I'ovis des monuels étont loissé ò I'oppréciotion de l'équipe
du Service d'inspection et oprès ovoir dûment motivé éducotive, il relève de leur liberté pédogogique.
Les enfants passent leurs journées et leurs soirées à remplir ces magnifiques outils péda-
so décision, lo Commission occorde ou non I'ogrément.
gogiques, rnais qui donc choisit ces rnanuels ? J'ai bien sûr interrogé l'institutrice et la di-
rectrice sur le choix de ces recueils d'exercices. Ce sont des marulels agrées par la COpl
Celui-ci, voloble pour huit ons, n'est qu'un indico- Mois, pour les porents, y o-t-il un ovontoge ò
m'a-t-on répondu. teur de conformité et permet oux ouvroges qui I'ont I'utilisotion des monuels ? De foit, il est un oufil
reçu de porter le lobel << Conforme oux référentiels précieux pour les porents. ll focilite I'opprentissoge
Alon, là, j'en reste coite et je rentre chez moi desesperee par rrþn ignorance.... Eh oui, pédogogiques et ogréé por lo Commission de Pilot- des élèves et offre égolement une troce des leçons
c'est quo¡, au fait la COPI? oge )). et une structure. ll permet d'ovoir une vue d'ensemble
Une rna¡nan sur les molières obordées en closse et sur celles qui
Les ovontoges du monuel scoloire pour l'élève le seront ou cours de I'onnée. C'est donc un outil qui
sont multiples. Tout d'obord, il est souvent le pre- focilite concrètement le relois et le suivi ò lo mqison.
Le grand retour dans tes carta. d'être mieux outillés, de préporer des opprentisso- mier vroi livre ovec lequel I'enfont entre en contoct.
ges plus structurés et d'qinsi soutenir une école de Ensuite, s'il est utilisé por tous les élèves, le monuel Pour conclure, nous pouyons ieter un petit coup d'æil
bles de nos entants ? devient un focteur d'égolité des chonces et de dé- du côté de nos homologues flomonds. Lo culture du
meilleure quolité, plus équitoble et plus effìcoce.
mocrotisotion de I'occès ò l'éducotion. En outre, le monuel scoloire est bien plus oncrée chez eux et ce,
Afìn de répondre ò cette momon, il est nécessoire
L'idée de ce décret est donc de promouvoir les mo- mqnuel permet d'ovoir une troce des cours et un fìl pour divers motifs qu'il seroit trop long d'énumérer
de définir ce qu'est un monuel scoloire et de se de- conducteur (ce qui n'est pos le cos ovec les feuilles
nuels et de créer un lobel de référence. C'est lo roison ici. En effet, en 2000 déiò, plus de 80 o/o des élèves
monder pourquoi les monuels scoloires ont réopporu
pour loquelle une procédure d'ogrément o été mise photocopiées). Une continuité pédogogique o dès flomonds utilisoient des monuels en moth et en sci-
dons les cortobles de nos chers enfonts.
en ploce et dévolue ò lo COPI (Commission de pilot- lors plus de chonces d'être gorontie. ence contre ò peine 24 o/o en sciences eI 49 o/o en
oge, créée por le décret du 27 mors 20022 ). Cette moth en Communouté fronçoises.
Le monuel scoloire est (( un livre imprimé des- Pour nos enfonts, le monuel constitue égolement un
tiné ò l'élève et s'inscrivont dons le processus Commission est composée de différents intervenonts
du système éducotif3, dont lo FAPEO. outil structuront, de recherche documentoire, de lec- Le décrel, qui o remis ò I'honneur les monuels sco-
d'opprentissoge. Ne sont pos considérés comme
ture et focilitont lo mémorisotion. En effet, le monuel loires en Communouté fronçoise, est bosé sur de
monuels scoloires ou sens du présent décret les
scoloire permet oux enfonts d'opprendre ò répérer bonnes intentions, on ne peut le nier. Cependont, lo
fichiers constitués de feuilles reproductibles et les co-
I'informotion, ò se servir d'un index et d'une toble pléthore de monuels (en dote du 2a/Oa/O9, 444
hiers d'exercices pré-imprimés llr .
des motières. En outre, il constitue un ouvroge de ré- monuels étoient ogréés), et leur hétérogénéité en-
férence ouquel I'enf ont peut touiours se ropporter en gendrent beoucoup de confusion. En outre, leur lisibi-
Le décret du l9 moi 200ó relotif ò I'ogrément et
cos de doute. l¡té n'est pos touiours celle ottendue por des porents
ò lo diffusion des monuels scoloires, o été odopté qui ottendent des réponses cloires ò opporter oux
ofin de rencontrer les préoccupotions exprimées por
Pour I'enseignont, le monuel constitue un out¡l questions de leurs enfonts. Enfin, nous remorquons
les enseignonts ou cours des consultotions menées en
d'opplicotion des progrommes, une ressource docu- que ces références homologuées ne sont pos toujours
2OO3-2OO4. En effet, il semble qu'une utilisotion oc-
mentoire oinsi qu'un recueil d'exercices. Le choix exemptes d'erreurs. Dès lors, ne foudroit-il pos en-
crue des monuels scoloires permette oux enseignonts
visoger moins de monuels mois plus de lisibilité ?
 Position de lq FAPEO
UAI4O ,, Mille lier¡x de vie "*
La Fapeo a milité pour que les manuels scolaires soient
remis å la page et présents dans les cartables et les biblio-
thèques des enfants. En effet, ces manuels constituent un
référentiel auquel il est toujours possible de se reporter en
cas de problème. C'est aussi un outil essent¡el pour le relais Les AMO, seryices dtaide aux L'AMO o pour mission d'ogir portout où le ieune vit:
école-maison. L'elève n'a pas bien pris note, n'a pas bien
compris, ne se rappelle plus clairement des eléments vus les
ieunes et arrx tamittes... fomille, école, quortier, communquté ethnique ou cul-
turelle, etc. Elle s'y inscrit dons un esprit de porte-
années anterieures alors qu'ils sont nécessaires à la matière noriot et de colloborotion, oinsi que dons le respect
Dons I'ensemble, les AMO sont des services mécon-
actuelle ? Le manuel reprenant thêorie et notions est à dis
nus du tout public, c'esl pourquoi nous profìtons de des ottributions des outres institutions qui oeuvrent
position,
I'occosion qui nous est donnée pour nous présenter égolement pour le ieune et outour de lui. Son ob-
Pour accompagner les enfants å maison, les parents doivent f requemment rechercher dans les outils Éda- ò vous. jectif est de permettre ou ieune d'évoluer le plus
gogiques, le petit encart perdu au milieu des exercices qui fait référence å la théorie. Ce n'est pas aisé. C'est hormonieusement possible dons son environnement
Souvent confus. Cert.¡ins réferentiels présentent aussi des pages remplies d'encarts éparses, sans structure sociol, surtout lorsque celui-ci est diffìcile.
t< Mille Lieux de Vie )) est un service d'oide en milieu
ou sans lien apparents : sont-ce des illustrations, des éléments å mémoriser ? Pas évident. La multiplicité
ouvert (AMO) ogréé, depuis 1995, por lo Commu-
des mises en æuvre de l'approche par compÉtences et les méthodes pédagogiques utilisées ne perrnettent
nouté fronçoisg dons le codre du décret de I'oide Nous proposons oux ieunes, ò leurs porents de décou-
pas toujours å l'êleve et au parent de s'y retrower dans la matière ou d'articuler correctement des savoirs.
ò lo ieunesse. Nos locoux se situent ò Hu¡ rue de vrir, d'exploiter leurs copocités ò se mobiliser pour lo
Des rêférentiels sur les rnatières et portant sur plusieurs années devraient des lors être disponibles pour
tous les enfants/jeunes en Communauté française. I'Hormonie n'3 (derrière lnforieunes). créotion de proiets communs dons leur quortier, dons
leur commune.
La Commission de Pilotage consacre une énergie importante à l'agréation de manuels, d'outils Éda- Notre service s'odresse oux ieunes (de moins de l8
gogiques et de logiciels présentes par les áCiteurs. Plusieurs centaines de reférentiels sont maintenant Por oilleurs, nous développons oussi des proiefs de
ons) et oux fomilles qui résident ò Huy ou dons les
agrées et les arrivages se poursuivent. Difficile de s'y retrouver et de repérer l'ouvrage utile, correspondant prévention en colloborotion ovec les écoles primoires
aux programmes et présentant les savoirs et connaissances supposes acquis en f ins de cycles. Au niveau de
communes ovoisinontes : Amo¡ Wonze, Villers-le-
Bouillet, Morchin, Modove et Héron. Nous orgonisons et secondoires de lo région.
l'apprentissage des langues, une attention particulière devrait également être portée aux référentiels, sup-
ports audio et multimedias sowent absents ou inadaptés pour l'entraînement å la maison. des permonences dons nos locoux pour recevoir, sons
rendez-vous, les ieunes, les porents qui s'odressent Depuis plusieurs onnées nous développons des oc-
La Fapeo est bien consciente que la liberte pédagogique et les modalites de mises en cewre reviennent aux ò nous pour que nous les oidions ò résoudre un tions qui visent ò fovoriser I'occès oux loisirs pour
enseignants et équipes pédagogiques et que cela peut justifier cette pléthore d'outils et de manuels mis sur les ieunes et les fomilles. A ce propos, nous vous in-
problème ouquel ils sont confrontés.
le marche. Mais, il nous semble essentiel que chaque élève dispose aussi d'outils de référence communs en vitons ò consulter le site : www.reveilletesloisirs.be.
Communauté française. Dans ce cadre, les subventions allouees devraient probablenrent être repensées.
Lo spéciolité de I'AMO est de trqvoiller ò lo de- Ce site propose (( Des bons plons pour réveiller ses
mondg de foçon libre, non controignonte. L'oide est loisirs... )) : po/er moins cher le cinémo, se déplo-
Aurélie FOSSION
Chorgée de missions ò lo FAPEO grotuite. cer ò moitié prix, trouver des trucs sympos ò foire
pos loin de chez soi... Ces informotions sont égole-
Notes ment disponibles ou service t< lnfor Jeunes )) : Quoi
tArticle 2, 1o du décret du l9 mqi 200ó relotif ò I'ogrément et ò lo diffusion de monuels scoloires, Dqutrebonde,T à 45OO Huy (Té1. z Q85/21 57 7t).
de logiciels scoloires et d'outres
oulils pédogogiques ou sein des étoblissemenfs d'enseignement obligotoire (wwwmoniteur.be).
Nolre équipe :
2
www.monileur.be Potricio Volepin (Directrice) ; Soroh Libion, Coroline
Antoine et Rophoël Yizzini (Assistonts socioux).
3Article 5 du décret du 27 mors 2OO2 relotil ou pilotoge
du système éducqtif de lo Communouté fronçoise. (wwwmoniteur.be)

aArlicle 3 du décret du ì 9 moi 200ó relotif ò I'ogrément

et ò lo diffusion de monuels scoloires, de logiciels scoloires et d'outres outils
Pour tout complémenl d'informotion, n'hésitez pos ò
pédogogiques ou sein des étoblissements d'enseignement oblígotoire (www.monileur.be). nous contocter ! (085/24 OO 38 - millelieuxdevie@
hotmoil.com)
5
www.ionfoss e.be / MG
I
/ pdf /monsuer-demeuse.pdf
* A emménogé rue de l'Hormonie no3 ò Huy
 Le CAF : qu'est-ce que c'est I
Le Centre d'Autoformotion et de Formqtion continuée
de I'enseignement de lo Communquté fronçoise
(CAF) o été créé por Arrêté du Gouvernement le Z
ovril 1995.
Un Centre de formotion continuée de I'Etot fonction-
noit déiò ò Huy depuis 1980 dons les locoux de
I'Ecole normole. Dès le début des onnées 1990, une
convention signée por le Ministère de I'Educqtion no-
lionole et lo Province de Liège orgoniso une homoni-
sotion progressive des obiectifs et des méthodes ou
sein de I'enseignement officiel en ce qui concernoit
tt lo formotion continuée et le recycloge des ensei-
gnonts )).
A l'époque, lo préoccupotion des outorités étoit, ò
lo fois, d'éviter les déplocements lointoins des en-
seignonts en formqtion, de coordonner les efforts de
deux pouvoirs orgonisoteurs offìciels importonts et
d'oméliorer lo quolité de I'enseignement et sq co-
pocité d'odoptotion tout en évitont le gospilloge des
deniers publics.
L'Arrêté de 1995 o olors, donné des missions précises
ou CAF : (( promouvoir des octions de formotion
en cours de corrière pour les personnels des étoblis-
sements d'enseignement de plein exercice et
de
promotion sociole de lo Communouté f ronçoise,
ò I'exclusion des étobl¡ssements d'enseignement
universitoire, et pour le personnel technique des
Centres psycho-médico-socioux de lo Communouté
f ronçoise )). De monière concrète le CAF peut
donc opporter son concours ò lo préporotion et ò
l'onimotion de iournées pédogogiques, répondre
oux demondes d'oide ou de soutien exprimées por
des membres du personnel, produire et éditer des
documents et des outils pédogogiques, occompo-
gner des recherches universitoires et préporer et
onimer des réunions de trovoil.
De plus, le CAF est reconnu en tqnt que centre
de ressources pour I'Educotion oux Médios pour
I'enseignement orgonisé por lo Communouté fron-
çoise depuis 1997.
Au fìl des onnées, dons ses nouvequx locoux de
Tihonge, le CAF o développé ses octivités grôce ò
une trentoine de formoteurs/onimoteurs qui cou-
vrent I'enseignement obligotoire (fondomentol et
secondoire, ordinoire et spéciolisé), le personnel
ouxilioire d'éducotion, I'enseignement de Promotion
sociole, les Centres PMS et les Houtes Ecoles. De plus,
de nombreuses conventions lient le CAF notomment oux
Villes de Bruxelles, Arlon, Hu¡ lxelles, Rochefort, oux
Provinces de Hoinout, Nomur, Liège, Luxembourg
et Brobont wollon et ò lo Communouté germono-
phone.
L'on dernier, plus de 200 iournées de formotion ont
été orgonisées ou profìt de 1570 porticiponls, 2'18
oteliers pédogogiques sur site se sont déroulés tou-
chonts près de 2500 personnes eI 12 publicotions
ont été éditées.
Pour plus de renseignements, vous pouvez utilement
consulter le site www.lecof.be ou qdresser un moil ò
direction@lecof.be.
Didier LETURCQ
Direcleur du CAF
L:importance de la découverte culturelle dans
I'immersion linguistique
Tout le monde s'occorde ò dire qu'il fout oppren-
dre une, voire plusieurs longues étrongères pour être
compétitif sur le mqrché de I'emploi, coinme pour
se débrouiller dons lo vie de tous les iours. C'est
pourquoi porticiper ò un progromme linguistique ò
l'étronger est une chonce inoui'e. De plus, l'étudiont
découvre une outre culture et sero copoble de com-
prendre lo mentolité des hobitonts du poys où il o
résidé.
Dons le monde octuel, c'est très importont. Lq mon-
diolisotion o pour effet que nous ne pouvons plus tro-
vqiller iuste entre personnes de même culture, et celui
qui connoît lo culture de son interlocuteur possède
ouiourd'hui un ovontoge indénioble sur les qutres.
Cet ovontqge ne se reflète pos que dons le trovoil,
rnois égolement dons lo vie de tous les iours. Con-
noître d'outres cultures, s'éloigner des préiugés, c'est
oussi porticiper ò l'éloborotion d'un monde meil-
leur. Nos plus grondes peurs viennent de I'inconnu.
Quond on o oppris ò connoître I'outre, ce sentiment
d'insécurité dispo roît.
C'est très enrichissont d'échonger ovec des per-
sonnes d'outres cultures, de voir que tout ne tourne
pos ò notre monière. Celq opporte de nouvelles
idées, de nouveoux horizons, tont dons lq vie privée
que professionnelle. C'est pourquoi, dons tous les
progrommes d'immersion linguistique de yFU Bru-
xelles-Wqllonie, nos étud¡onts résident en fomille
d'occueil bénévole, pour qu'il n'y oit pos d'outres
motivotions ò occueillir que celle de l'échonge. De
plus, ils sont scolorisés dons des écoles troditionnelles
pour fovoriser ou mieux cet échonge.
Outre ses opports pour lo vie future, I'opprentissoge
d'une longue, d'une nouvelle culture, I'ouverture
d'esprit, lq débrouillordise... cette immersion, pour
tous ceux qui I'ont expérimentée, reste un des mo-
ments les plus fort de leur vie. Combien ne restent
pos en contoct ovec leur fomille d'occueil, omis de
lò-bos, ne les visitent pos oux grondes occosions ?
L'impression générole est, oprès un sélour de ce
type, d'ovoir une deuxième fomille. Les liens restent
très forts des onnées oprès. Comme pour cette per-
sonne qui rocontoit que 30 ons oprès son échonge,
les fqmilles étoient touiours liées. À ce point que so
fìlle, désormois odolescente ò son tour, et qui désir-
oit portir deux semqines oux Etots-Unis, fut occueillie
dons I'oncienne fomille d'qccueil de son père. Mois
l'échonge interculturel ne se foit pos que dons ce
sens : de nombreux étudionts internotionoux orrivent
choque onnée en Belgique pour vivre en fqmille
d'occueil. Le dépoysement est moindre pour lo fo-
mille que pour l'étudiqnt occueilli, mois elle en retire
tout outont.
Quelle ioie de se dire que I'on peut porticiper ò
l'éponouissement d'une personne. Mois ce n'est pos
tout, lo personne occueillie opprend énormément
ò so tt fomille ll égolement, portoge so culture, ...
l'échonge est donc tout oussi enrichissont dons ce sens.
Xovier ORY
Responsoble communicotìon
YFU Bruxelles-Wollonie
 L école confrontée au refrrs du respect
des règlements...
Pourquoi avoir clroisi
ce titre ? en dignité et en droit des êtres humoins quel que soit
Lôcheté ? Peur de poser lo question qui fôche ? Pour-
quoi ne pos ovoir, puisque c'est dons I'oir du temps,
fout simplement énoncé tt L'école foce ou voile )) ou
<t Notre société foce ou militontisme religieux ll ?
Le problème du voile ò l'école, c'est ce que lo presse
en o foit, c'est lo tribune comploisomment offerte ò
quelques intégristes très minoritoires, c'est lo portie
visible d'un iceberg, c'est lo foçon de vendre du po-
pier en mettont de I'huile sur le feu et... d'opposer
les communoutés !
Mais alors, ctest quoi
tticebetg ?
Ce sont quelques fomilles (pères de fomille l) qui re-
fusent d'odmettre dons le domoine public et celui de
I'enseignement en porticulier, qu'une loi, un règlement
démocrotiquement voté s'impose ò I'outorité du père
de fomille ; ce sont des fomilles qui ne comprennent
pos que les convictions philosophiques ne sont réelle-
ment protégées que si elles restent du domoine privé
et du choix personnel ; ce sont des fomilles qui
ne
conçoivent pos que lq démocrotie dont tout le monde
se revendique ne postule pos de loisser tout fqire
et que lo vie en société o ses devoirs ; ce sont des
fomilles qui ont des diffìcultés ovec les principes fon-
domentoux des Droits de I'Homme pour lesquels
nos prédécesseurs se sont bottus tel l'égolité obsolue
leur sexe...
Et ltécole dans tout cela ?
Elle doit rester un lieu privilégié de vie en commun, un
lieu d'éducotion, d'opprentissoge, d'émoncipotion.
C'est lò que se forge lo société de demoin et où
chocun doit prendre lo mesure de ses devoirs et de
ses droits. C'est lò oussi que des enseignonts, despo-
rents, des direcleurs d'étoblissement se bottent (se
débottent!) pour que notre société en éternelle re-
construction rencontre les différences dons le respect
des droits fondomentoux de choque individu.
Quí doit faire quoí maíntenant ?
Qu'ottendent les citoyens porents, les citoyens enseignonts, les citoyens directeurs d'étoblissement ? lls ot-
tendent tout simplement que les mondotoires politiques montrent du couroge, prennent leurs responsobili-
tés et morquent leur soutien ò tous les démocrotes en ploçont ou centre de leur oction les voleurs fondo-
mentoles du <t Siècle des Lumières ll qui o occouché d'une extroordinoire <r Déclorotion des Droits de
I'Homme et du Citoyen )), en fermont lo porte ò tous les sectorismes, oux inégolités, en oidont tous
ceux
qui ont lo volonté de construire une société dons loquelle une culture, une religion ou un couront politique
ne s'impose pos oux outres et en veillont que l'école en générol et I'enseignement offìciel en porticulier,
reste un espoce de liberté exempt de tout prosélytisme. Enfìn, ils veulent voir oidés et protégés ces migronts
de toutes origines, de toutes communoutés, qui opprécient notre poys, espoce de liberté et d'émoncipotion,
et
qui ont souvent fui leur poys pour en iouir!
Et cetui quí commet cet article...
C'est qui ? A quel titre ? Touf símplement un citoyen démocrote, enseignont communol depuis 34 ons, directeur
d'une école fondomentole depuis l4 ons, père de 2 fìlles qui ont f réquenté l'école communqle de Dison dont
I'opplicotion du règlement d'ordre intérieur o permis ò une (( certoine presse )) de (( mol informer )) et de
désinformer, un grond-père d'enfonts fréquentont octuellement cette même école, l'époux de lo directrice
qui o offronté tous ces remous , le vice-président de I'Associotion des Chefs d'Ecole de I'Officiel Subventionné
(ACEOS) ; en résumé, un touiours ordent défenseur d'un monde où on pourro touiours penser
librement, penser
outrement...
Jeon-Jocques DEBLON

"Rêve ton école", une initiative du Ministère de la
Communautê,française et du CERA
Le 23 septembre 2009 ovoit lieu lo proclomotion des
louréots du proiet (( rêve ton école ll. Ce dernier esl
une initiotive qui o été loncée dons toutes les écoles
en Communouté fronçoise, tous réseoux confondus,
que ce soit de I'enseignement ordinqire ou spéciolisé.
Tous étoient sur un pied d'égolité.
J'oi été très ogréoblement surprise lorsque ie suis or-
rivée ou Théôtre des Mortyrs ò Bruxelles où étoient
rossemblés des dizoines d'écoliers occompognés
de leurs enseignonts, porents et porfois même de
gronds-porents. lls étoient tous lò pour recevoir leur
récompense foite de monnoie sonnonte et trébu-
chonte mois égolement pour odmirer ce que les ou-
tres groupes qvoient réolisé.
Bien sûr, il y ovoit tous ces proiets, tous plus ori-
ginoux les uns que les outres. Lo surpise lo plus ogré-
oble étoit qu'ils étoienf présentés ò I'unisson por les
élèves, leurs porents et professeurs. Tous les proiets
étqient mis ò I'honneur et tous voyoient leurs efforts
reconnus et récompensés.
Le proiet t( rêve ton école )) n'ouroit iomois vu le iour
sons le soutien de Jeon-Pierre HUBIN, Directeur gé-
nérol, et de Mortine HERPHELIN, Directrice générole
odiointe de I'AGERS. ll ne fout pos oublier non plus
lo coopérotive CERA qui o opporté le petit coup de
pouce finoncier indispen- soble ò lo bonne mise en
æuYre de cette excellente idée.
Un outre tiers concernoit I'oménogement de lieux de
détente ou sens lorge : solle de lecture, oires de dé_
Lo spéculotion intellectuelle, I'erronce cognitive com_
me périple. Les tentotives d'exploitotions exhoustives
couverte sensitive, coins (t cocooning )), etc. pour les
outres proiets, on q recensé de nombreux dossiers
d'un lieu restre¡nt. ))
relotifs ò lo rénovqtion de locqux vétustes tronsfor_ [oMqrelle (école d'enseignement spéciolisé) ò
més en loborotoire, cuisine, gymnose ou encore en
Comment cela stest il passê ? théôtre. Enfìn, il fout oussi souligner quelques proiets
Amoy o présenté son prolet (( espqce ferme l)
originoux comme lo mise en ploce d'un correfour de {t L'espoce vert outour de l'école étont impor_
Au déport de I'initiotivg il y o eu un oppel loncé
rencontres multiculturelles ou lo réolisotion de cerfs_ tont, l'école o initié ovec plusieurs closses un proiet
dons toutes les écoles de lo Communouté fronçoise.
volonts. (( espoce ferme )). Les enfonts pourront
Et, dès le début, I'engouement o foit de ce proiet un oinsi être en
succès. Au fìnol, c'est près de 350 dossiers qui ont été contoct, ou quotidien, ovec les petits onimoux do_
Dons ce foisonnement de bonnes idées, il est diffìcile
enregistrés. mesliques, les soigner, les coresser... L'expérience
de refoire un tri. Por le prisme de quelques proiets d'onimoux dons les clqsses o montré que les enfonts
qui sont mes coups de cæur, i'espère pouvoir vous sont très réceptifs et se sentent responsobilisés en
C'est donc un nombre considérqble de dossiers qui
inciter ò découvrir les outres louréots de (( Rêve ton présence d'onimoux. Le proiet consiste en lq créo_
ont été lus por un iury composé de différents porte-
école ll : tion d'une mini ferme ou sein de l'étoblissement. pose
noires de lo Communouté fronçoise dont lo FAPEO.
Les enfonts n'étont pos en reste dons lo décision fì- de clôtures, créotions d'obris pour les onimoux de
EFACF (école fondqmentcle) rr Le Cqstel ll ò Mes-
nole puisque différentes rencontres ovec des ieunes lo bosse-cour, de clopiers pour les lopins et d'obris
soncy c présenté comme proiet lc bougeolhèque pour les onimoux tels que poney, chèvre... Créotion
ont été orgonisées ofìn qu'eux oussi puissent iuger de
lo quolité des proiets proposés. d'une more pour les conords et les oies. ll
<< Dons l'école de nos rêves, il y ouroit
une bou_
geothèque : un endroit pour bouger ò son oise
Un choix devont être foit, c'est ou fìnql 32 dossiers
quond les récrés sont moroses ou quond on q be_
qui ont été retenus pour leur excellence.
soin de souffler un instont. Dqns lo bougeothèque, il
y ouroit 2 coins : (( lo gronde bougeotte )) pour se
Même si les proiets étqient issus d'écoles toutes d¡ffé-
dépenser de monière pensée, petites moins et pe_
rentes les unes des outres, on peut noter qu'ils éto¡ent
tits pieds en mouvement, déguisements et bollons ò
mus por des préoccupotions communes. Ainsi, on peut
gogo, sons restrictions hormis le respect de chocun;
constoter que près d'un tiers des proiets récompensés
(( lq pet¡te flomme )) pour se ressourcer
visent lo créotion d'espoces verts, ò sovoir un omé- ò lo monière
des principes du tt snoezelen )), grond nid de coussins
nogement de potogers, de iordins botoniques, voire
pour se cocooner et obiets divers pour toucher, voir, Je termineroi en vous disont combien j'oi opprécié
même de ménogeries, et ceci iusque dons les centres
sentir...u cette oprès-midi de découvertes de proiets d'ovenir
urboins comme Bruxelles ou Tournoi !
et de gens heureux de les qvoir menés ò bien.
Pédogogie Nomqde ù [imerlé (école secondoire) o Enfìn, une mention spéciole ò Mousto LARGO qui
présenlé son proiet : commenl relcper une vieille nous q tronsportés pqr ses contes mis en musique.
cqruvqne ? Humour et intelligence - le tout sur fond de musique
orienlole -, un cocktoil qui nous o permis de termi_
tt Acquérir et retoper une vieille corovone pour en ner en beouté une oprès-midi pleine de surpríses. Lo
foire un espoce de créotion collective sur le thème Coopérotive CERA soutien des centoines de proiets
du voyoge immobilier. Créer un lieu beou et ottiront, sociétoux dons plusieurs domqines bien précis dont
qui suscite lo conviviolité, ogrémenté d'éléments di_ le proiet tt REVE TON ECOLE u.
vers créés pour I'occosion ou récupérés (livres, mu_
sique, ieux, cortes, imoges, obiets d'ort...). pédo_ Pour en sqvoir plus : www.revelonecole.be
gogie Nomode mqtériolise tous les iours I'idée
du voyoge, immobile. Apprendre en voyogeont.
Hiro LACI
Voyoger por lo liiléroture, lo musique, l,ort, les Chorgée de missions ò lo FApEO
 Lavaccination... et les maladies évitables
Régulièremenl, des compdgnes de vqccinqtion
sonl menées pour roppeler que lo prévenlion reste
lq meilleure des qrmes pour lulter conlre un cerlqin
nombre de mqlqdies infeclieuses. Cependonl, pour
différentes rcisons, ces compqgnes ne répondenl
pos touiours ò loules les queslions que peuvenl se
poser des porenls ù propos de lo vqccinqlion...
[e conlexle. Dons notre environnement, les boctéries
et les virus sont responsobles de nombreuses infec-
tions comme lo coqueluche, lo diphtérie, le tétonos,
lo rougeole, les oreillons, lo rubéolg les hépotites
. A et B, lo roge, lo grippe, etc. Une bonne portie
de ces molodies infectieuses peuvent être prévenues
por des voccins.
Voccinqtion & prévention. Depuis le premier voccin
contre lo roge mis ou point por Louis Pqsteur en I 885,
les découvertes se sont multipliées et de nouveoux
voccins sont régulièrement mis ou point, ollongeont
lo liste des mqlodies infectieuses évitobles. Grôce ou
voccin contre lq voriole por exemple, I'Orgonisotion
Mondiole de lo Sonté (OMS) o onnoncé l'érodicqtion
de lo mqlodie dès 192ó. Pour fìn 2010, elle s'est
fìxé comme but d'éliminer lo rougeole de I'Europe.
Cet obiectif s'inscrit dons celui plus générol qui con-
siste à éliminer des molodies infectieuses potentielle-
ment mortelles, pormi lesquelles certoines mqlodies
infontiles. Les molodies infectieuses conslituent en ef-
fel une des principoles couses de décès chez I'enfont
de moins de cinq ons dons de nombreuses régions
encore ò trovers le monde. En Belgique, les pro-
grommes de voccinotion menés depuis plusieurs on-
nées ont permis de réduire considérqblement le nom-
bre d'infections et lo mortolité chez les nouveou-nés
et les ieunes enfonts. Les stotistiques indiquent qinsi
que le toux de voccinotion est de plus de 960/o povr
les voccins recommondés pendont lo première onnée
de vie, por le colendrier voccinol offìciel. Cependont,
ils montrent égolement que ce pourcentoge boisse
pour ce qui est des roppels qui doivent être odminis-
trés quelques onnées plus tordr...
Sécurité & vqccins. Lo voccinotion consiste ò présent-
er ou système immunitoire un frogment (ontigène)
permettont de reconnoître I'ogent infectieux poten-
tiel, en I'occurrence une boctérie ou un virus. Si por
lo suite, I'individu vocciné est exposé ò cet ogent
infectieux, les défenses immunitoires de son orgon-
isme, déiò octivées por le voccin, pourront le rendre
inoffensif ovont même que lo molqdie se développe.
Comme outre ingrédient, lo pluport des voccins ren-
ferment oussi hobituellement de I'eou stérile ou une
solution solée. Certoins peuvent égolement contenir
une quontité infìme d'outres ingrédients destinés ò
mointenir leur quolité (conservoteurs)ou ò ougmenter
leur effìcocité (odiuvonts). Les voccins, comme tout mé-
dicoment, doivent répondre ò des exigences de quo-
lité, d'effìcocité et de sécurité ovont de pouvoir être
enregistrés et mis sur le morché. Toutes les étopes de
lo procédure font I'obiet d'une qutorisotion qui doit
être délivrée por le Ministère de lo sonté publique.
En Belgique. Lo pluport des voccins destinés ò lut-
ter contre les molodies infeclieuses qui peuvent
toucher les nourrissons, les enf onts et les odole-
scents sont seulement recommondés, excepté ce-
lui contre lo poliomyélite qui est obligotoire. Cette
décision remonte à 1967 quond les outorités soni-
toires ont constoté que lq voccinotion constituqit lo
seule mesure de prévention efficoce recohnue con-
tre celte molodie infectieuse. Dons les onnées pré-
cédentes, le virus de lo poliomyélite ovoit foit de
nombreuses victimes pormi les enfonts, hondicopont
certoins d'entre eux pour lo vie... Depuis plusieurs
onnées, lo Communouté fronçoise o étobli un pro-
gromme de voccinotion dont lo finolité est de réduire
lo mortolité et lo morbidité des molodies infectieu-
ses. Ce progrqmme repose sur les recommondqtions
et ovis scientifìques du Conseil Supérieur de lo Sonté.
Le cqlendrier des voccins recommondés en fonction
de l'ôge peut être consulté sur www.vqcc.info. Ce
colendrier est octuolisé choque onnée por les ou-
torités.
Pour conclure, fout-il roppeler qu'ou-delò de lo pro-
tection individuelle que peut offrir un voccin, celui-ci
permet égolement de limiter lo tronsmission de lo
boctérie ou du virus ? En se vqccinqnt, non seulement
on se protège, mois on protège égolement lo sonté
des personnes plus foibles ou de toutes celles gui ne
peuvent pos se foire vocciner.
osbl Question Sonté
Pour plus d'informotions :
www.vocc.info
 Adolescence et risgues de Pascal Hachet
( D i sp o n ib le s .
"*iÏ,tT"',ä ;ff :Ï*,3113, www fap
Pqscqf Hqchet esf psychologue ef docleur en psycho-
nolyse. ll lrovoille ou Poinl AccueilEcoufe Jeunes (r [e tE HASARD DANS tE DECRET MIXITE
Le hqsord est devenu un nouvel octeur dons le proces-
Tomorin n, ò Creil (60), géré por l'ossociofion SAIO-
sus du choix d'école crvec le Décret dit u Lotfo ll. Celui-
Picordie (Fronce). Auleur d'une quinzoine d'ouvroges,
ci o beoucoup foit porler de lui de pqr cette nouvelle
ses frovoux porlenl sur Io compréhension ef lo prise
coroctéristique. Le hqsord est un concept bien mystérieux
en chorge psychonolyligues des consommofeurs de ouquel ont dû foire foce les élèves et leur fqmille lors
drogues, des odolescenfs ef des porenfs d'odo/escenfs. de lq dernière rentrée. Le hqsord olloit-il décider des
chqnceux et mqlchqnceux de lo rentrée scolqire 2OOg ?
Cette publicotion de lo Communouté fronçoise est Mois quelle représentotion q-t-on du hosord ? Comment
disponible GRATUITEMENT sur simple demonde ò peut-on vivre le foit qu'une décision oussi imporionte que
I'odresse courriel yqpoko@yqpoko.be. Si vous le celle du choix de l'école soit dons les moins du hqsqrd ?
souhoitez, vous pouvez égolement lo découvrir en C'est cette symbolique liée qu tt hqsqrd )) que nous exq-
version pdf vio le lien suivont : minons dqns cette onolyse.
htto://www.yoÞoko.be
QUETS SONT tES ENJEUX D'UNE EDUCATION AUX
odolescence-et-risques-posco l-hochet
TECHNOTOGIES DE ['INFORMATION ET DE tA
rr Si /'odolescence rime ovec lo prise de rrsgues, i/ or- COMMUNICATION ?
rive gue /o mise en donger de soi prime sur lo recherche À I'heure où les technologies de I'informqtion et de lq
de p/orsir. Foce ò ces (( oufo-sobofoges ))/ pos louiours communicqtion envqhissent de plus en plus de domqines
flogronis, les porenfs ressenfenf ìnquiélude, co/ère ef de lo vie publique et privée, l'école doit, elle oussi,
impuissoncg ef il n'esf pos rore gue ces réocfions soienl s'odopter en proposqnt ò ses enseignonts des formotions
porlogées por les professionnels eux-mêmes, nofom- qui peuvent leur permertre de sensibiliser les élèves ò
lo critique de ces nouvelles sources d'informotion. En ef-
menl du chomp éducotif.
fet, toutes les informotions présentes sur lo toile sont déiò
Ces conslofs oppellenf une réflexion ouverle ef fenoce.
clossées selon un ordre déterminé. Aussi, cet ordre se fqit-
D'obord, i/ esf essenfiel de mieux connoîlre, d cófé des
il selon certqins crilères dont - pour certoines recherches
prises de risgues ( démonslrofives ll, cel/es gui sonf I'ospect fìnqncier. Lo compétition est donc rude et lo
morquées por /e relroil : Ie défoul d'exisfence. pertinence des clqssements d'informqtions n'est pos neu-
Ensuife, il est ufile de se fomilioriser oyec /es ressorfs tre. De plus, les informqtions issues d'lnternet sont souvent
psychodynomiques des prrses de risgues qui, lorsqu'un plogiées, I'existence d'quteurs étont moins flogronte que
ieune esf (( occroc tl ò /o mise en donger, excèdenf /es pour des orticles ou des livres. Dons lo présente onolyse,
monifesfofions de /o crise odolescenle (( normole D el il n'importe donc pos de sovoir si, oui ou non, le recours ò
s'orficulenf qvec des hisfoires fomilioles morguées por lnternet dqns le cqdre scolqire est légitime mois de com-
/o honfe el les secrels douloureux. prendre comment utiliser correctement ces outils informq-
liques qui mettenl ò lo disposition des différents qcteurs
Enfrn, ilopporoîf gue prendre soin des odo/escenfs gui
une quontité colossqle d'informotions.
se fourvoienf dons /e risque ef de leurs proches néces-
sife de prendre égolemenf soin des professionne/s gui
VIOIENCE SCOIAIRE : A QUEIS NIVEAUX AG|R ?
sonl en chorge des uns ef des oulres. I (quotrième de
Lq violence présente dons nos écoles y dégrode lo quolité
couverture)
de vie des élèves mois égolement celle des enseignonts,
éducoteurs, etc. qui y trovoillent. Des recherches nous ont
montré que c'est souvent lo répétition et I'occumulotion
de fqits (( mineurs )) d'un point de vue iuridique (moque-
ries, rumeurs molveillontes, etc.) qui vont porter le plus
e o b e )
préiudice qu climot de l'école. Néonmoins, différents
qcteurs ont lo possibilité d'ogir sur lo régulotion de ces
phénomènes. Au sein de I'onolyse, nous ovons oinsi fqit
le point sur I'influence des différentes prqtiques en édu-
cotion, sur le rôle tenu por l'étqblissemenl scoloire sons
oublier I'implicotion des politiques éducqtives.
DE LA VIOIENCE SCO¡.A|RE : LE POUVOIR DE tA VtO-
TENCE SYMBOTIQUE
Quqnd on porle de violence ò l'école, foit-on qutomq-
tiquement référence ou comportement des élèves ? Le
système d'enseignement et certqines protiques qui y ont
cours ne sont-ils pos de puissonts opéroteurs d'une vio-
lence, celle de I'institution ? Comment opère lo violence
institutionnelle, quelle est sq force et quels sont ses effefs
sur notre société ? Lq violence de l'école est-elle indépen-
donte de lq violence sociétole ? C'est cette violence sym-
bolique, celle de I'institution scoloire qui est onolysée.
['UNIFORME SCOTAIRE
Lo foçon de s'hqbiller est un signe de notre humeur, de
notre cqroctère, de notre identité. Elle vqrie dqns le temps
et suit l'évolution de l'être. Alors, comment les élèves se
construisent-ils une personnolité tout en étont obligés de
porter un uniforme ? Bien que les règles soient identiques
pour lous, celles-ci ont-elles un même écho pour tous les
élèves ? L'uniforme scolqire est une obligotion de l'école
imposée oux élèves, mois ne serqit-il pos oussi le symbole
d'une toute puissonce de l'étqblissement sur ses élèves ?
Ces derniers disposent cependont de bien des moyens
pour se réopproprier I'uniforme et peuvent dès lors mor-
quer leur singulorité.
Clés de lecture
Le Décret missions de 1997 o profondément réformé
I'enseignement en Communouté fronçoise de Belgique.
Pqrmi ces réformes, I'opproche por compétences q eu un
impoct direct sur lo monière de concevoir lq formqtion
des élèves. Lo Communquté fronçoise o mis en ploce des
référentiels de compétences pour les différents nivequx
d'enseignement. Le documenl principol est celui des Socles
de compétences, référentiel unique destiné ò ossurer le
conlinuum pédogogique pour tous les élèves de lq moter-
nelle iusqu'ò lo deuxième secondoire. Ce socle minimum
devont permeltre de donner les mêmes outils ò tous les
enfonts, et donc d'olteindre en principe plus d'égolité.
Une école plus iuste, plus égolitoire, plus effìcoce, voilò
quelques mols qui résument les qmbitions du Décret mis-
sions. Nous ollons voir dons cette onolyse, qu'ou niveou de
lo mise en æuvre de I'opproche por compétences (APC),
lo situotion est beoucoup plus complexe et problémotique
que celo. Comment celo fonctionne el est-ce que celo
fonctionne ? Voilò en gros lo question que nous obordons
ici.
['APPROCHE PAR COMPETENCES
Lc polémique
L'opproche por compétences (APC), introduite dons
I'enseignement de lo Communouté fronçoise de Belgique
suite ou Décret missions de 1997, est I'obiet de nombreux
débqts et critiques. Dqns ce deuxième volet sur l'APC, nous
nous penchons sur ses fondements et ses implicotions philo-
sophiques, polítiques et économiques. Les débots portent,
entre outres, sur so filiotion : pour ses détrocteurs, elle se
trouve dqns le monde de lo formolion en entreprise, Ìon-
dis que pour ses défenseurs, lo fìliotion est nette ovec les
pédogogies constructivisles (type Freinet ou Decroly). On
trouve oinsi diverses positions, entre ceux qui défendent
lq volorisotion de I'APC dons I'enseignement et ceux qui
sont pour son érodicotion et le retour ò I'opprenlissoge de
sovoirs. L'exomen de ces ospects plus tt idéologiques ll doit
nous permettre de mieux comprendre les enieux socio-
économiques sous-iocents ò I'APC.
tA STIGMATISATION A L'ECOLE
On entend fréquemment porler de lo stigmolisoÌion, mois
de quoi s'ogif-il précisément ? Cette onolyse propose de
défìnir - d'un point de vue sociologique - cette notion
el de voir comment son usoge permeÌ de comprendre
certoins types d'interoctions qui se iouent ò l'école. On
verro que le processus de stigmotisolion n'est pos ono-
din, qu'il contient une forme de violence symbolique en
tont qu'il disquolifìe le stigmotisé. Le poids du stigmoie
(hondicop physique, origine notionole, possoge por une
école de relégotion, etc.) peut être lel que l'élève qui le
porte s'inscrirq, por exemple, dqns une troiectoire d'échec
olors qu'il o les copocités de réussir ò l'école. Nous ver-
rons oussi que les enseignonts ne sonl pos non plus ò I'obri
de lo stigmotisotion.
tES ASSOCIATIONS DE PARENTS: UEU DE DEMOCRATIE
ET DE CITOYENNETE ?
L'obiectif principol d'une qssociotion de porents est de
metlre en ploce un diologue constructif entre les po-
rents et l'école el ce, dons I'intérêt de tous les enfqnts.
Elle constitue un lieu d'échonge d'informotions, de débots,
de proiets ouquel choque porent devroit pouvoir portici-
per. Le Décret tt Associotion de porents ll d'opplicotion ò
portir de seplembre 2009 défìnit ses modolités de con-
stilution, oinsi que ses domqines d'oclion. Une qssociotion
de porents doit répondre ò des principes démocrotiques
ef constituer un lieu d'exercice de lo citoyenneté. Dons les
foits, les choses se déroulent-elles oinsi ? Afin d'y répon-
dre, les notions de démocrotie et de citoyenneté vont être
toul d'obord définies puis oppliquées oux qssociotions de
porenls oinsi qu'oux structures qui les représentenl : les
comités de porents.
COMPRENDRE L'EVALUATION DES EIEVES
Conceplion qulour de l'évqluolion scolqire
Est-ce que l'évoluotion scolqire est réellemenl utile ?
Quelle(s) évoluotion(s) ? Comment évolue-t-on ? Quelle
obiectivité ? Comment devroit-on évoluer ? Qui est évolué ?
Por qui ? Pourquoi ? Qu'esï-ce que l'évoluotion ? Une oide
pour l'élève ? Un instrument pour le professeur ? Une vi-
sion (un operçu) pour les pqrents du vécu de leur enfont
ò l'école ? Des compétences qu'il ocquiert ? Un outil pour
les octeurs sociqux et les décideurs ? Un outil de pression ?
Un élément de slress ? Un instrument de définition et de
clqssificotion de(s) élève(s) ? Etc.
Autonl de questions ouxquelles nous tentons d'opporter
des élémenls de réponses.
tA VIE A L'INTERNAT
Un foit indénioble : lo vie en internot est très réglemen-
tée. Est-ce ò dire qu'il s'ogit d'un lieu d'enfermement ?
Des préiugés de ce type exisrent dqns I'esprit de cer-
toins porents. Au vu de lo littéroture mois oussi (et surtout)
des nombreux témoignoges qui existent, on peut d'ores
et déiò répondre ò cette question : non, I'internqt ce n'est
pos forcément une prison. Lo vie en internot est spécifique
et mérite qu'on s'y ottorde pour se rendre compte de ce
qu'elle peul oussi offrir ò l'enfont ou ò I'odolescent.
I.'ENSEIGNEMENT DANS tES MEDIAS EN COMMU. tES STRUCTURES FAMItIAtES
NAUTE FRANCAISE Après lo Deuxième Guerre Mondiole, notre société q
Quelle ploce occupe I'enseignement dqns les grilles de connu de nombreux bouleversements sur le plon sociol,
progrommes de nos choînes de télévision ? Les iournoux économique et cuhurel. En porticulier, les libertés indivi-
el mogozines lui qccordent-ils suffìsqmment d'importonce duelles sonl devenues centroles dons toutes les sphères
et donc de contenu ? Lo révolufion médiolique provo- de lo vie sociole. Lo ploce de I'enfonf et de lq fqmille
quée por lnternel q-t-elle oussi permis so meilleure mise dons lo société en o été profondément touchée. C'esl sur-
en ovont ? Cette onolyse tente de foire le point sur tout les conceptions de l'éducotion, des liens fomilioux, du
les liens entre les médiqs en Communouté fronçoise et couple, du rôle de I'homme, de lo femme et de I'Etol qui
I'enseignement en revenont sur les protiques ocluelles et ont été modifìées en profondeur tout ou long de lq se-
en proposqnt de nouvelles pistes de trovoil. conde portie du XXe siècle et en ce débui de XXle siècle.
Lo fomille ne correspond plus ò un modèle unique. Des
MOTIVATION ET CONFIANCE EN 5Ol : LES CIES DE tA nouvelles formes d'orgonisolions fqmilioles sont oppqrues
REUSSITE ? progressivement. Elles inÏerrogent, oinsi, le modèle clos-
Lo motivotion est un processus complexe. Différentes sique de lo fomille nucléoire (père, mère, enfonis).
voriobles vont venir I'influencer et le foit d'être ou non
molivé quro un impoct considérqble sur les copocités
d'opprentissoge de I'enfqnl. L'estime de soi en constitue
un ingrédient essentiel. En cos d'échec, celle-ci pourroit
êlre touchée. Pour se protéger, différentes oltitudes pro-
tectrices peuvent porfois être utilisées por le ieune. Toute-
ETUDE
fois, ottention ò ce que ces strofégies ne se générolisenl
les comporoisons eu]opéennes molière
d'enseignemenl
pos, ouquel cos, il risqueroit de se mettre en retroit por
ropport ò l'école. ll fout donc opprendre ò I'enfont ou
Les enquêles internotionqles de type PISA sont propices
I'odolescent ò mieux gérer ses éventuelles diffìcultés ou
échecs. Des strotégies d'qction peuvent égolement être
ò lq comporoison entre les différents systèmes
d'enseignement. A I'heure où I'Europe prend de plus en
utilisées por les différents octeurs ofin de rendre con-
plus formg il peut poroitre intéressont de voir ce qui se foit
fiqnce et motivotion.
de bíen chez nos voisins. Dons cette étudg les différents
contextes notionoux sonl pris en comple de monière ò
tA PHOBIE SCOTAIRE
metlre en perspeclive le pourquoi de lo meilleure per-
Peur, ongoisse et onxiété peuvent porfois être bénéfìques
formonce de certqins systèmes éducqtifs. ll ne foul pos
lorsqu'elles sonl une réponse préventive du corps contre
espérer frouver des (t solulions rn¡rqcles ll. Ce qui fonc-
les dongersf mqis elles peuvent égolement être hqndi-
tionne dqns un contexte notionol, n'est pos nécessqirement
copontes quond elles sont d'une intensiié telle qu'elles
odoploble qu nôtre. Choque pqys o son hístoire et so
freinent toute qction et odoptolion ou quond elles se
trqdition d'enseignement, so (( culture scolo¡re )).
trqnsforment en phobie. L'onolyse proposée ici s'oppuie
très concrètement sur celte dislinction entre le ressenti de
A I'heure ocluelle, I'enseignement en Communouïé frqn-
cerloines tensions qui peut stimuler le trovoil et le dé-
possement de soi pour lo réussite et lo phobie scoloire, çoise foit foce ò d'énormes défìs en motière de perfor-
monce et d'équité. Résoudre ces problèmes n'est pos chose
véritoble pothologie/trouble psychologique/souffronce
qisée. Les différenles réformes mises en ploce n'ont pos
psychique incontrôloble et (( morbide )) où il n'est plus
(pos encore ?) porté leurs fruits. Lo solution pourroit-elle
question d'odoptotion mois d'qnxiété conduisont le plus
venir de I'exemple d'qutres systèmes d'enseignemenls ?
souvent ou décrochoge scoloire.
Lo quesÌion esl ouverte.
 A quoi ressembler aitle monde
Ma classe faít sa tétê
Lo closse de votre enfont o un chouette projet ? Vous
connoissez un enseignont qui développe une thémo-
tique dons so closse et qui propose une octivité en
ropport ovec celle-ci. Alors lisez ce qui suit, celo peut
vous intéresser et nous intéresser.
Nous proposons oux enseignonts de réoliser une mini
fiction de 2 minutes sur un thème choisi tout en décou-
vront lq foçon de fobriquer un petit fìlm eî ce, entou-
rés d'une équipe de professionnels.
Leur obiectif est de donner lo porole oux enfqnts
occompognés por leurs enseignonts, leur donner
I'occosion d'opprocher le monde de lo télévision por
une porticipqtion octive. Grôce ò <r Mo closse foit so
télé ll, les élèves d'une closse ouront lo possibilité de
s'exprimer sur des suiels voriés, donner leurs ovis ò
leur monière, exprimer leurs visions et leurs opinions
sur les suiets les plus divers.
sans enseignants ?
En outre, ils ouront I'occosion d,oppréhender le
monde oudiovisuel grôce ò une porticipotion octive
ò l'élqborotion du fìlm : opprentissoge de l'écriture
d'un scénorio, d'un sloryboord, utilisotion d'une co-
féquipe de la FAPEO met tout en æuvre pour répondre à vos demandes. Elle est un soutien loqistique
méro, de molériel d'écloiroge. A trovers cette ex-
pour votre Associatíon de parents.
périence, ils opprendront les notions de bose de lo
réolisotion d'un fìlm ofìn de le rendre cohérent et La priorité est donnée àl'information, à l'animation de moments de réflexion, ainsi qu'à la formation au sein de
prêt ò être diffusé. vos associations sur tout sujet relatif à l'enseignement et à la participaiion parentale.
cHptsTopHÊ AURELTE 5ANDP¡NE JoH,aNNA -L|ÁMADOU
Le côté reportoge (questions réponses) sero évité Al;Ho¡tL SEBÀST|EN
ofin de foire ploce ò un scénorio bien construit com-
me on le feroit pour une fiction. Choque enfont ouro
un rôle ò iouer (préporé en closse) pour porler du
suiet qu'il o choisi.
Nous proposerons une trome, un hobilloge et une
ligne éditoriqle. L'enseignont trovoillero ovec les en-
fonts sur un thème (éditoriol). Le suiet sero conçu en-
tièrement por lo closse et nous serons lò pour les qi-
der ò lroiter leur suiet ovec lo technique numérique Instances où siège la EAPEO
que nous possédons...
976,estune des associations constitutives du CAL (Centre
urs du secteur de l'Education Permanente et de la formation
Afin de mettre en ovont le rôle pédogogique de ces
présentante des Associations de Parents de 1'Enseignement
progrommes, certoines thémotiques seront fovori_
onseil de I'Education et de la Formation (CEF), au Conseil
sées por ropport ò d'outres. Ainsi en utilisont un outil
tude et de Défense de l'Ecole publique (CEDEp), au Con_
ludique et octuel, les enfonts pourront de surcroît se seildelaMorale Laïque,auMinistère de I'Emploi et dutavail- Cellule Enseignement,agx Commissions
Consultatives
sentir impliqués dons des suiets d'ouiourd'hui qui se- p-our le Transport Scolaire, au Conseil Supérieur de l'Enseignement Spécial, au Conseil
Supérieur de la
ront essentiels pour demoin. Guidance PMS (CSGPMS), à la Commission Promotion de la Santé à l'Ecole (CPSE),
à 1a Commission
de Contrôle des Intrusions Commerciales dans les Ecoles, au Comité d'Accès à lnternet (ETNIC),
au Conseil
Ces films seront diffusés en télévision (RTBf) et sur le Consultatif Supérieur des Cours Philosophiques, au Conseil Supérieur des Allocations d'Etud.es, au.Centre
Eu-
sile de schoo/poges. ropéen des Parents de 1'Enseignement Public (CtrPEP) et à la plate-forme de lutte contre lëchec
scolaire, etc.
Pour renseignements et inscriptions :
www.schoolpoges.be ou momotongo@momotongo.
com ou vio lo FAPEO.
çn
¡|litittt¡¡
Avec le soutien de la
Comnnunauté française
(Avec le soutien d'Ethios ossuronces) ¿.1. Coñilnüdnt!
frar¡n ì tc
Fédérotion des Associqtions de Porents de I'Enseignement Officiel

ORGANISEES PAR LA FAPEO en 2009 201 0

DD C0NFIIIÌHIIICDS
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\_/n fl ,v
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Srnpre¡onan--

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z8/ø . QUI PEUT M'AIDER A CHOISIR UNE ECOTE POUR
r th30 MON ENFANT ?
lnten¡enarûs : Mme Sinrcne BARTHEL (chargee de missions au CEF - Cmseil de l'éducation et de la
fornration), Mme Claire KAGA|.J (Directrice du Centre PMS - CF de V1/o[¡rne-Saint-tãrrìbert) et MM
htrickAlrlDRlEs/Joðìnick SOIL (SIEP - Service d'information sur les etudes et les professims).

- ll q décroché, que fqire ?

ar,/td
lntenænants : Mme Fabienne POLIART (SAS - Service d'accrochage scolaire CF), Mme
Marie-Jo SAI.JCIfEZ (CEFA - Centre de formation en alternance) (sous resen¡e).

,1581- Les violences ò l'école : grilles de lectr¡re e[ pistes d'qclion

lntenænants: PhilippeV|ENNE (U|,.B/IJMH), un représentant de l'Administratim generale
de l'enseignerrìent.

FAPEO asbl - 57, avenue du Onze Novembre -'1040 Bruxelles - www.f.'rpeo.be - secretariat@fapeo,be
Tel : 02 / 527.25.75 - Fax ; 02 / 525.25.70