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GUILLAUMEE Cédric
ANALYSEUR DE SPECTRE
Année 2001/2002
SOMMAIRE
I INTRODUCTION ……………………………………………………… 03
V Mélangeur ……………………………………………………………………… 11
VI Amplificateur ……………………………………………………………… 14
CONCLUSION ……………………………………………………………… 24
2
I Introduction
Contraintes :
Réjection
d’image Filtre Mise en
Mélangeur Ampli d’analyse forme
Entrée Passe bande Compress. Oscillo X
Passe bas K
fo=fi log.
Balayage des
fréquences
Générateur
de rampe
VCO
Oscillo Y
* NOTE : Pour observer correctement le spectre fréquentiel nous devrons ajouter une détection d’enveloppe à la
fin du montage ; En réalité, il faudra même ajouter ce bloc à l’entrée de l’amplificateur logarithmique afin de lui
adapter correctement le signal car celui-ci ne doit pas être négatif.
3
1 2 3 4 5
II Générateur de rampe
1 – Etude théorique
Pour générer la rampe d’entrée du VCO, nous utiliserons un NE555 car ce composant
nous permet de générer très simplement ce type de signal.
Schéma structurel :
VCC
VCC R1 R2
120 47k
8
Q?
IC0 2N2907 U?
0
RESET VCC
simulation)
.IC Rien
Rampe 2 7
TRIG DISCHG
100
6
THOLD
R3 3 5
OUT CVOLT
10k
10n
GND
C1
47n 555 C0
1
Vs
Vcc
2Vcc/3
Vcc/3
0 t
T Title
Size
B
1 3
f
Date:
La fréquence des rampes nous est donnée par la formule : File:
1 2 3
T 4
R R2 5
C1 Re 1
R1
Par conséquent il faut que la fréquence de la rampe soit assez élevée pour permettre un
affichage stable des fréquences sur un oscilloscope analogique classique (ref. fréquence de
l’œil f>30 Hz), sur un oscilloscope de type numérique qui serait capable de mémoriser les
différentes traces, le problème du minimum de fréquence ne se poserait pas. Mais il faut aussi
que cette fréquence ne soit pas trop élevée afin de laisser aux différents éléments du montage
le temps de se stabiliser (en particulier le filtre passe bande).
Nous choisirons donc une fréquence de balayage de 100Hz environ.
4
Nous fixons arbitrairement (avec l’ordre de grandeur indiqué dans la documentation) :
- C1 = 47nF
- Re = 47k
- R2 = 10k
Mais cette valeur de R1 n’est pas suffisante car en pratique, pour que la rampe soit
générée, il faut que le transistor délivre un courant suffisamment important.
Le fait que la rampe aille de Vcc/3 à 2Vcc/3 et non 0-Vcc nous arrange beaucoup car
comme nous le verrons plus tard dans l’étude du VCO, le circuit 4046 a un comportement non
linéaire lorsque sa tension d’entrée est proche des tensions d’alimentation GND et Vcc.
La tension d’alimentation Vcc sera de +5V afin que le signal de sortie soit compatible
avec le VCO 4046 qui lui-même sera alimenté avec cette tension.
2 – Mise en pratique
Vmax
(Valeurs pratiques 2)
Vmin
Pour la suite de l’étude, en particulier dans les calculs de la fréquence générée par le
VCO, nous allons utiliser les valeurs pratiques de Vmin et Vmax afin d’obtenir par la suite
des résultats cohérents.
Mais avec un tel écart entre les valeurs théoriques et les valeurs pratiques, nous
pouvons remettre en cause le type de montage utilisé. En particulier au niveau de la fréquence
qui a varié d’environ 50% en quelques jours pour un même montage comportant exactement
les mêmes composants. Etant donné que la précision des mesures de fréquences de
l’analyseur de spectre dépend des tensions Vmin et Vmax (qui font correspondre aux valeurs
5
min et max des fréquences que nous allons relever), ce type de montage ne serait pas adapté
pour une production en grande échelle car ce montage n’est pas très reproductible ; à moins
de pouvoir jouer sur ces tensions à l’aide de potentiomètres.
1 – Etude théorique
La tension d’alimentation de ce circuit se fera à Vcc = +5V du fait que les formules
données par la documentation constructeur pour les calculs de fréquences ne sont en fait
réellement valables qu’avec cette tension d’alimentation.
Schéma structurel :
Vcc
16
Ve Vs
9 4046 4
6 7 5 11 12
R1 R2
C1
Fmax’
Fmax
Fmin
Fmin’
Ve
0 1 3.3 5
6
La documentation constructeur nous donne les formules suivantes :
1
f min ' R C 32 pF àVe 0
2 1
nous fixons C1=2.2nF
f ' 1
àVe 5V
R1 C1 32 pF
max
Nous voulons obtenir fmin=10kHz pour Ve=1V et fmax=30kHz pour Ve=3.3V (Le
choix des valeurs fmin et fmax sera développé dans la partie « mélangeur »).
Donc la courbe de réponse f=f(Ve) est linéaire et a la forme f=8000Ve+2000
(Toujours selon la documentation, cette courbe de réponse n’est pas linéaire lorsque l’on
approche des tensions d’alimentation, mais comme nous ne pouvons pas quantifier cette non-
linéarité avec exactitude, nous allons la négliger dans les prochains calculs).
Par extrapolation et à l’aide d’un produit en croix nous déterminons les valeurs fmin’
et fmax’ qui correspondent aux valeurs de Ve de 0 et 5V qu’il faudra utiliser pour les calculs.
Fmax’=42kHz
Fmin’=2kHz
Le circuit 4046 nous délivre en sortie un signal carré (0-5V), nous effectuerons donc
en sortie du VCO un filtrage basique du 1° ordre pour éliminer la plupart des harmoniques
indésirables.
2 – Mise en pratique
Mode opératoire : Nous appliquons en entrée du VCO des tensions continues égales aux
tensions limites de la rampe (Vmin et Vmax) :
La valeur théorique de R2 doit être doublée pour obtenir en sortie la fréquence fmin
voulue avec Ve=Vmin=1V.
7
Mesure de fmax ; Ve=3.3V :
Ainsi réglé, le VCO va sortir une « rampe » de fréquences allant de 10kHz à 30kHz
avec une fréquence de balayage d’environ 100Hz (rythme du générateur de rampes).
Le fait que les valeurs des résistances soient différentes de celles attendues en pratique
est principalement dut au fait que nous nous sommes basés sur une droite linéaire pour les
calculs alors qu’en fait la réponse fréquence / tension n’est pas linéaire.
3 4 5
IV Filtre d’entrée
1 – Etude théorique
Ce filtre nous sert à ne laisser passer que le signal que nous allons analyser, ceci afin
de ne pas récupérer de fréquences images lors du changement de fréquence.
Schéma structurel :
R1
1.2k
C2
3.3nF
VCC
7
5 U?
1
entree R3 R2 2
1.2k 1.2k 6 Sortie
3
C1
15nF TL081
V
4
0
GND GND VDD
GND
Nous avons utilisé une structure de Rauch classique pour synthétiser ce filtre.
8
A partir de ce bloque « filtre d’entrée », les circuits seront alimentés en 15V afin
d’avoir la plus grande plage possible d’amplitude du signal d’entrée.
On pose R1=R2=R3=R
Nous voulons m=0.707 afin qu’il n’y ait pas d’amplification du signal (pas de dépassement
sur une réponse indicielle).
De là, nous pouvons calculer C2=3.3nF et C1=15nF pour obtenir la bonne fréquence de
coupure f0=20kHz.
2 – Simulation
D’après le résultat de la simulation, nous voyons que le gain est nul sur quasiment
toute la bande passante. A 20kHz, le gain est de –3dB, ce qui correspond à la théorie.
9
3 – Mise en pratique
5
0
-5 1 10 100
-10
-15
-20
-25
-30
F G
1 kHz 0.0 dB
5 kHz 0.0 dB
10 kHz -0.3 dB
15 kHz -1.3 dB
16 kHz -1.6 dB
17 kHz -2.0 dB
18 kHz -2.4 dB
19 kHz -2.8 dB
20 kHz -3.1 dB
22 kHz -4.2 dB
50 kHz -16.5 dB
100 kHz -28.8 dB
Sur toute la bande passante, le gain est quasiment nul, mais de 17 à 20kHz, le gain
varie entre –2 à –3dB.
Le cahier des charges ne spécifie pas l’atténuation maximale acceptable dans la bande
passante. Nous avons donc choisi le cas classique de la bande passante à –3dB. Au maximum
nous aurons une baisse de 30% (-3dB) du signal à 20 kHz dans la bande passante.
Si les signaux à mesurer devaient être plus précis dans la bande passante, il faudrait
soit choisir un filtre de meilleure qualité (ordre plus élevé – synthèse plus complexe), soit
prendre une fréquence de coupure un peu plus élevée (25 ou 30kHz), quitte à faire passer un
peu de signaux non désirés, et ainsi n’atténuer les signaux qu’un peu plus haut en fréquence.
10
V Mélangeur
1 – Etude théorique
a
S
b
a A cos p t
b B cos ol t
Le signal b sera le signal provenant de notre oscillateur local, le VCO (fréquence fol variable)
Le signal a sera le signal à étudier ; à transposer en fréquence (plage de fréquences fp)
S a b A B cos p t cos ol t
cos p ol t cos p ol t
AB
S
2
Amplitude du Composante Composante
signal résultant additive soustractive
Fol=10kHz Fol=30kHz
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Cas réels : fol varie de 10kHz à 30kHz / fp est un spectre aléatoire qui va de 0 à 20kHz :
fol
fp
S
fp-fol fp+fol
fol = 15kHz
fp-fol fp+fol
fol = 20kHz
fp-fol fp+fol
fol = 25kHz
fp-fol fp+fol
fol = 30kHz
12
Si on considère la bande fp-fol, 10kHz est la fréquence particulière où on va retrouver
progressivement toutes les composantes du spectre du signal d’entrée. A fur et à
mesure que fol va augmenter, on va obtenir sur cette fréquence 0Hz 20kHz
Nous pourrions choisir 10kHz comme fréquence fi du fait que les fréquences reçues
vont dans le sens croissant en fonction de la rampe alors que la réception se fait à l’envers sur
30kHz.
Mais nous remarquons tout de même qu’à certains moments plusieurs fréquences sont
présentes sur les deux fréquences particulières :
Sur 30kHz, quand fol=30kHz nous recevons la composante 0Hz (0+30kHz) du signal
d’entrée (ce qui est normal) ainsi que cette même fréquence 0Hz donnée par
|0-30kHz|. Donc sur 30kHz, nous recevrons le spectre inversé avec une amplitude
doublée en 0Hz.
Sur 10kHz, quand fol=10kHz nous recevons la composante continue donnée par
|0-10kHz| (ce qui est normal dans ce cas), ainsi que cette même fréquence donnée par
0+10kHz, ainsi que la fréquence 20kHz donnée par 20kHz-10kHz. Donc sur 10kHz
nous obtenons une grosse erreur lorsque nous voulons mesurer 0Hz.
Dans tous les cas, nous commettons une erreur quand nous mesurons la fréquence 0Hz.
Mais de toute façon, le cahier des charges n’impose pas de mesure sur cette fréquence. Donc
les deux fréquences 10kHz et 30kHz sont valables pour servir de fréquence fi.
Nous choisirons donc de fixer fi à 30kHz afin d’éviter qu’il y ait trop de
recouvrements en basse fréquence. Certes la mesure des fréquences du spectre se fera dans le
sens décroissant, mais nous utiliserons le mode « inversion » de l’oscilloscope sur la rampe
pour finalement avoir une image correcte du spectre.
2 – Simulation
[illustration du changement de fréquence]
fp
fol
(fp+fol)
& (fp-fol)
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3 – Mise en pratique
Signal d’entrée
Sortie du VCO
Signal d’entrée
Sortie du VCO
Sur les entrées du multiplieur, nous avons appliqué la rampe de fréquences (sortie du
VCO) ainsi qu’une sinusoïde quelconque (correspondant au signal réel à analyser).
VI Etage d’amplification
1 – Etude théorique
Pour rentrer le signal du VCO dans le multiplieur, nous utilisons un condensateur de
liaison, l’amplitude du signal est alors de 2.5V.
Ve 2.5
A la sortie du multiplieur nous obtenons donc un signal d’amplitude et nous
20
ne voulons que l’amplitude de Ve (qui est celle à analyser).
De plus nous verrons par la suite que le filtre passe bande amènera un certain gain sur
la fréquence fi que nous voulons étudier.
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Cet étage d’amplification devra donc compenser les atténuations entraînées dans la
multiplication du signal et l’amplification ainsi que le gain du filtre passe-bande.
Nous devons donc réaliser un amplificateur ajustable sur une base de 20/2.5=8.
R1
Vs
Ve
R2
Vs R1 R 2 R1
8 1
Ve R2 R2
R1
Donc 7
R2
1 – Etude théorique
Le passe bande doit donc être capable de nous restituer uniquement la fréquence fi
prédéterminée à 30kHz.
15
Schéma structurel :
C1
1.66n
R2
10k
VCC
7
5 U1
C2 1
R1
entree 2
100k 6 sortie
1.66n 3
V1
R5 TL081
1k
4
0
VDD
R3
100k
GND
VDD
4
U2
3
6
2
1
5
TL081
7
VCC
R4
20k
Vs jRs R2C
Ve RR
Rs R1 jR1C 2 Rs 2 4 R1R2 R5C ² ²
R3
1 R1 Rs
f0
2C R1 R2 Rs
R3 R2 R5 R1 R5
Q
R1 2 R5 R3 R 2 R4
16
Le gain à la fréquence centrale est :
R 2 R3 R5
H0
2 R1 R5 R1 R2 R4
Nous voulons f0=fi=30kHz, un facteur de qualité le plus élevé possible (~30), ainsi
qu’un gain nul à la fréquence centrale.
Nous allons déjà fixer C, R1, R2 et R5 pour obtenir la bonne fréquence centrale :
H0=1 R4=R3/100
Q=30 R4=2000*R3
Nous obtenons donc ici deux équations impossibles à vérifier en même temps. Nous
allons donc faire un choix en accordant plus d’importance à la valeur Q=30 car
l’amplification H0 est corrigeable en amont grâce au montage amplificateur.
De manière empirique, nous obtenons les meilleurs résultats avec les composants :
R4=20k et R3=100k
(voir simulation)
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2 – Simulation
La fréquence centrale est de 30kHz et la bande passante est de 1kHz, donc Q=30.
En revanche, nous avons une amplification de 8dB à la fréquence centrale, mais elle pourra
être corrigée par le circuit amplificateur.
3 – Mise en pratique
0
10000
-5
-10
-15
Nous avons notre fréquence centrale à 30kHz ; la bande passante est de 1.5kHz
Donc Q=20.
Le gain Ho est de 2dB à la fréquence centrale ; Ce gain sera donc corrigé en amont.
Seul inconvénient, en dehors de la bande passante, le filtre n’atténue pas autant que nous le
souhaiterions.
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VIII Amplificateur logarithmique
1 – Etude théorique
L’inconvénient est que le système complet mis en œuvre nous délivre beaucoup de
bruit de faible et moyenne amplitude. Si l’on donne plus d’importance à ces signaux que les
signaux de grande amplitude, les signaux utiles risquent d’être noyés dans le bruit.
Schéma structurel :
T1
2N2222
R1
GND
1k
VCC
VCC
7
5 U1
7
1 5 U?
Ve R 2 1
6 Vs2 R2 2
3 1k 6 Vs
3
V1 TL081
VSIN TL081
4
VEE
Ve
V s 2 K ln avec K=-Vt=-25mV
=R*Iss
Nous allons donc compenser la valeur de K par un montage inverseur ayant une amplification
de base de 1/Vt=40 et variable permettant d’ajuster le niveau de réception.
19
2 – Simulation
Vs/Ve
2.4
0.4 Ve
Le montage a donc une amplification plus importante lorsque le signal d’entrée Ve est faible.
20
IX Détecteur de crête
Le précédent montage nécessite un signal d’entrée positif pour les équations qui lui
sont associées soient valables.
Nous allons donc réaliser un détecteur d’enveloppe que nous insèrerons avant
l’amplificateur logarithmique.
Schéma structurel :
VCC
7
5 U?
1
2 D?
6 Vs
Ve 3
1N4148
TL081 R
C
4
VEE
GND
GND
Comme il faut que toutes les amplitudes soient restituées, nous créons tout d’abord une diode
sans seuil grâce à un montage à amplificateur opérationnel qui divise par K (coefficient
d’amplification de l’AOP – Très élevé) le seuil de la diode (initialement de 0.7V).
Résultat de simulation :
Title
Size
B
21 Date:
File:
3 4 5
X Compression logarithmique des fréquences
Afin de permettre une visualisation des fréquences sur une échelle logarithmique, nous
pouvons effectuer une petite modification du système.
Cela fait penser à une charge de condensateur. En effet, plutôt que d’utiliser une rampe
pour faire varier le VCO, nous pourrions utiliser un circuit qui ne nous fournirait que des
charges de condensateurs.
Nous pouvons donc créer un montage astable (ayant un temps à l’état bas négligeable),
toujours à base de NE555, qui chargera un condensateur C.
Lorsqu’il est monté en astable, le NE555 possède deux résistances Ra et Rb qui fixent
les temps à l’état haut et bas. Nous pourrons donc fixer Rb à 0. Donc Ra et C serviront à fixer
la fréquence de fonctionnement.
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XI Mise en situation de l’ensemble
Une fois les différentes fonctions testées et câblées ensemble, nous branchons la rampe
sur la voie X d’un oscilloscope et la sortie du système sur la voie Y.
Avec le filtre passe-bande accordé à 30kHz, nous utilisons le mode « invert » de
l’oscilloscope pour la voie X.
Grâce au mode XY, nous pouvons visualiser l’amplitude des différentes fréquences du
signal d’entrée sur l’écran de l’oscilloscope.
La largeur du lobe n’est pas négligeable et ne nous permet pas de mesurer avec
précision la fréquence affichée.
Le VCO utilisé nous délivre un signal carré, cela entraîne la création d’une multitude
d’harmoniques qui passent dans le multiplieur pour le changement de fréquence. Il y a ainsi
plusieurs duplications du spectre d’entrée à des amplitudes différentes. C’est ce qui est
principalement responsable de la mauvaise visualisation du signal de sortie.
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CONCLUSION
L’étude d’un analyseur de spectre n’est pas chose simple car elle demande beaucoup
de rigueur et de précision dans le choix et le calcul des composants pour permettre d’obtenir
au final une courbe de fréquences exploitable à l’oscilloscope.
Pour permettre une meilleure précision de la lecture des fréquences, il faudrait utiliser
un VCO le plus sinusoïdal possible ainsi qu’un filtre passe-bande ayant un coefficient de
qualité idéalement infini (en pratique il faudrait déjà essayer d’obtenir Q=1000). De plus le
VCO n’est pas totalement stable et dépend de la rampe générée par le NE555 ; nous pourrions
faire une synthèse de fréquence numérique à base d’un quartz, d’une PLL et d’un diviseur de
fréquence programmable ce qui permettrait d’avoir un changement de fréquence stable et
précis.
Tel que nous l’avons conçu, le système n’est pas très reproductible. Pour une
industrialisation d’un appareil basé sur les schémas et technologies utilisés ici, il faudrait
placer une multitude de potentiomètres pour permettre d’effectuer des réglages précis et fins
sur chaque appareil, et malheureusement augmenter ainsi leur prix de fabrication par le
nombre de composants supplémentaires utilisés et le temps passé aux différents réglages
individuels.
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