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Matière : Optoélectronique
R = 100 Ω
I(t) -
Canal de transmission +
DL optique à 1330 nm Vs(t)
Photodiode
Figure 1
Les caractéristiques des composants utilisés sont en annexes. Le canal de transmission
est dimensionné pour 1330 nm. Il comprend un système de collimation, une fibre optique et
un connecteur de sortie. On supposera l’ensemble parfait.
1 – Dans un premier temps, I(t) est un courant constant de polarisation : I(t) = I1. Quel signe
doit avoir I1, et quelle valeur peut-on prendre si l’on veut se polariser au milieu de la
caractéristique de la diode ? Quelle est alors la puissance optique nominale émise sur le
canal ?
2 – La source de courant I(t) est maintenant modulée en amplitude afin de transmettre une
information sous forme binaire dans le canal. I(t) vaut alternativement I1 pour coder un « 1 »
logique et I0 = 20 mA pour coder un « 0 » logique. Représentez les chronogrammes de I(t), de
P(t) la puissance optique dans le canal, et de Vs(t) pour la séquence de codage suivante :
« 010110 ». Le temps correspondant à un moment d’information est de 1 µs.
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5 – Quelle(s) conséquence(s) a la modulation d’amplitude du courant sur l’onde optique
transmise.
Exercice 2 : (8 points)
v0(t) = Vcos2πf0t
Passe bas +
ve(t) = Vecos(ω0t+φ) - Logique
de
Passe bas décodage
+ Sortie
binaire
-
v1(t) = Vsin2πf0t
Figure 2
3 – Comment pourrait-on modifier ce système pour qu’il soit utilisable avec un codage
PSK8 ?
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ANNEXES
Photodiode
Amplificateur opérationnel
AOP BP Gain min Slew rate A Noise
(at 1kHz)
OPA606 16 MHz 1 135 V/µs 1,7 fA/Hz-1/2
Diode laser
Wavelength range 1300-1350 nm
Mode hop spacing > 30 nm
Linewidth 300 kHz
Wavlength temperature coefficient 0,27 nm/°C
Wavlength current coefficient 0,01 nm/mA
Threeshold current (courant de seuil) 30 mA
Maximum current 70 mA
Efficiency (for current >threeshold current) 0,1 mW/mA
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UVSQ Maîtrise EEA 2002-2003
Optoélectronique
Exercice 1 :
1 – A quels principaux paramètres la longueur d’onde d’une diode laser est-elle sensible ?
Exercice 2 :
Exercice 3 :
1 – Quelles sont les propriétés et les caractéristiques importantes d’une fibre optique ?
Détaillez.
Exercice 4 :
2 – Dans une liaison fibrée, expliquez le principe du diagramme de l’œil (utilisation, intérêt,
caractéristiques, etc).
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UVSQ Maîtrise EEA 2003-2004
Optoélectronique
Exercice 1 : (6 points)
λ
λ0 = 1300 nm
Figure 1
1 – S’agît-il d’une diode laser monomode ou multimode ? On estime la largeur de raie à -3 dB
à environ 1/100000 de division. Calculer la largeur de raie en longueur d’onde et en
fréquence.
2 – Sachant que sa sensibilité en température est de l’ordre de 0,01 nm/°C, estimez la stabilité
en température nécessaire pour ne pas dégrader les performances en fréquence de la diode.
4 – La source de courant de polarisation utilisée est entachée d’une dérive de courant estimée
à 100 µA/heure. Calculez la dérive en fréquence induite et l’accord en température nécessaire
pour compenser.
5 – Cette diode est modulée en puissance par un courant sinusoïdal d’amplitude crête 5 mA à
basse fréquence. Calculer l’indice de modulation en courant. Calculer le « chirp » de
fréquence associée et l’écart de température nécessaire pour compenser. Cela vous paraît-il
possible à moyenne ou haute fréquence.
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Exercice 2 : (6 points)
DL
Photodiode
Figure 2
La source utilisée est une diode laser monomode à 850 nm de largeur spectrale
100 MHz et de fréquence de relaxation de 4 GHz. Elle émet une puissance moyenne de
10 mW et transmets de l’information codée en NRZ. La fibre optique possède une atténuation
de 0,1 dB/km, un coefficient de dispersion égal à 50 ps/nm/km et une dispersion modale de
1 ps.
2 – Quel est l’élément limitant pour la fréquence de modulation ? Comment peut-on s’en
affranchir ?
Exercice 3 : (8 points)
R = 400 MΩ
-
+
vs
Figure 3
Le système vous paraît-il bien dimensionné ? On justifiera par un bilan complet et des
applications numériques. Pourrait-on l’améliorer ?
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UVSQ M1 SPI 2004-2005
Optoélectronique
Examen d’Optoélectronique
(Documents et calculatrice autorisés - 2 heures)
Un système optique est constitué de deux diodes lasers monomodes indépendantes dont les
faisceaux traversent une cavité Fabry-Perot commune. La longueur d’onde de chacune des
diodes est asservie sur un pic de transmission de la cavité FP. La diode D1 est asservie sur un
mode d’ordre k, et la diode D2 est asservie sur l’ordre suivant k+1. On considère que les
diodes ont une largeur spectrale de l’ordre de 1 pm. La cavité est constitué d’un matériau qui
possède un coefficient de dilatation relatif égal à environ 10-4 /°C. Sa longueur est égale à
a = 5 cm.
1 – Calculez l’intervalle spectral libre de la cavité, considérant qu’elle est mise dans une
enceinte qui réalise le vide.
2 – La diode D1 à une longueur d’onde asservie exactement égale à 633,0 nm. Calculez la
longueur d’onde de la diode D2. On suppose que l’on dispose d’un appareil de mesure de la
longueur d’onde – appelé lambdamètre – susceptible de mesurer d’une manière indépendante
précisément les longueurs d’ondes des deux diodes. De combien de chiffres significatifs doit-
il disposer pour vérifier qu’il y a bien un seul ISL d’écart ?
Pour réaliser l’asservissement des diodes, les deux faisceaux en sortie de la cavité FP sont
injectés dans deux fibres indépendantes pour pouvoir déporter la mesure en dehors de
l’enceinte à vide. Considérons le cas de la diode D1 qui délivre une puissance optique de
1 mW (on négligera les pertes dans la cavité).
La fibre a une longueur de 10 m, un coefficient de dispersion chromatique de – 15 ps/nm/km,
et un coefficient d’atténuation de 0,045 dB/m. Au bout de la fibre est placé une photodiode
chargée de convertir le signal. La photodiode est non polarisée et connectée à une résistance
en série égale à 100 kΩ. Ses caractéristiques principales sont : sensibilité 0,5 ; courant
d’obscurité 10 nA ; un NEP de 10-14 W/Hz-1/2 ; une capacité parasite Ct = 100 pF.
6 – Calculez le courant de bruit présent en sortie du montage mesuré dans une bande de
10 kHz. Quel est la source de bruit limitative ? Donnez alors le rapport signal à bruit de sortie
en dB.
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7 – Afin de réaliser l’asservissement, le faisceau optique est modulé en puissance par une
forme d’onde carrée, de fréquence de modulation égale à 10 kHz et d’indice de modulation
égal à 0,8.
Montrez que l’influence de la dispersion chromatique est parfaitement négligeable et que la
bande passante du montage est correctement dimensionnée.
Exercice 2 (3 points):
On considère une cavité de type Fabry – Pérot, remplie par un milieu amplificateur. On admet
que sous incidence normale aux miroirs, l’expression du champ électrique interne à la cavité
s’écrit :
(γ − α i )z
E (z, t ) = E 0 exp[ j (ωt − kz )]exp
2
r1, t1 r2, t2
n0 n n0
z
0
L
1) Que signifient les grandeurs positives γ et αi ? Expliquer brièvement leurs origines
physiques.
2) Donner les conditions d’oscillation laser en module et en phase.
Pour le guide plan suivant, utilisé en optique intégrée, on choisira parmi les réponses proposées
en argumentant.
y
z
1) L’onde suivant l’axe y est :
A – stationnaire
B – progressive
A – stationnaire
B – progressive
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A – infini
B – fini
A – ondes planes
B – produits de gaussienne avec des polynômes de LAGUERRE
C – produits de gaussienne avec des polynômes d’ HERMITE
0 z0 z1 z
Diagramme
de bande
0 z0 z1 z
Nd ; Na ;
n;p
0 z0 z1 z
Indice de
réfraction
0 z0 z1 z
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2) Où se situe la zone active et pourquoi est-elle appelée ainsi ?
3) Expliquer l’origine physique de la courbure des bandes au voisinage de z0 et de z1 et
reporter cette courbure en pointillé sur le schéma du diagramme de bande de la question
1.
4) Quel est l’intérêt de la double hétérojonction par rapport à l’homojonction ?
5) Dessiner l’allure du diagramme de bande d’un laser où la zone active est composée de 3
puits quantiques.
6) Donner l’allure de l’indice de réfraction correspondant.
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ANNALES Maîtrise EEA – Optoélectronique
Corrigés
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UVSQ Maîtrise EEA 2002-2003
Optoélectronique
1 – (1 points) Une diode laser s’alimente avec un courant direct. I(t) doit donc être positif par
rapport au schéma. La caractéristique de la diode tirée de l’annexe est schématiquement :
P (mW)
P1 = 2 mW
I (mA)
Iseuil = 30 mA I1 = 50 mA Imax = 70 mA
Si l’on veut se placer au milieu de la caractéristique, il faut donc prendre I1 = 50 mA, ce qui
donne alors une puissance émise nominale P1 = 2 mW.
I(t) (mA) 0 1 0 1 1 0
50 mA
20 mA
P(t) (mW)
2 mW
0 mW
Vs(t) (V)
0V t
1 µs - 180 mV
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Le courant photogénéré étant un courant inverse, la tension en sortie vaut donc :
Vs(t) = - R.Iph. Ce qui donne pour un « 0 », Vs(t) = 0, et pour un « 1 », Vs(t) = - 180 mV.
On constate donc que les éléments du transimpédance ne limitent pas le système, mais
que c’est bien le bruit de grenaille sur le photocourant qui est limitatif.
S 1,8mA 1,8mA
Le rapport signal à bruit en courant est alors = ≈ ≈ 47000 .
N ∑ i 2 38 nA
ordre, les sauts de courant entre I0 et I1 de 30 mA feront donc des sauts de fréquence de
51 GHz (ou en longueur d’onde des sauts de 0,3 nm). La documentation spécifie 30 nm sans
sauts de mode, il ne doit donc pas y en avoir.
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Exercice 2 : (8 points)
2 – (5 points) Le codage PSK4 possède quatre états, un par cadran du cercle trigonométrique.
01 00
10
11
On multiplie ve(t) par deux signaux en quadrature Vcosω0t et Vsinω0t. En sortie des
deux mélangeurs, on obtient donc des signaux à pulsation double et des composantes
continues qui seules sont gardées par les filtres passe bas.
3 – (2 points) Le codage PSK8 classique possède 8 états de phase, deux dans chaque cadrans.
Le mélange par sinus et cosinus reste valable et permet toujours de déterminer le cadran. Par
contre, il faudrait disposer de deux comparateurs pour chaque cadran soit huit comparateurs
au total.
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UVSQ Maîtrise EEA 2003-2004
Optoélectronique
Exercice 1 : (6 points)
3 – Avec le courant de polarisation, il y a une élévation de 0,5 °C, ce qui induit un écart de
5 pm soit 900 MHz.
5 – Le courant varie entre deux extrema, 45 et 55 mA ; soit un indice m = 0,1. L’écart crête à
crête est de 10 mA. Il faudra une régulation de température pour compenser variant de
1/10 °C. Le chirp en longueur d’onde conséquent est de 1 pm, soit 180 MHz. Vu l’amplitude
de température nécessaire, cela ne sera possible qu’à basse fréquence compte tenu des inerties
thermiques.
Exercice 2 : (6 points)
1 – Largeur spectrale de la source = 100 MHz, soit 0,24 pm. La dispersion chromatique vaut
alors 1,2 ps, ce qui donne une dispersion totale de 1,6 ps. La largeur de l’impulsion minimale
est considérée environ du même ordre de grandeur pour ne pas être trop déformée, soit
Tmin = 1,6 ps, soit fmax = 600 GHz.
2 – La diode ayant une fréquence de relaxation de 4 GHz, il s’agît de l’élément limitant. Pour
s’en affranchir, il faut utiliser une modulation externe.
3 – Le temps de réponse du montage de détection est de tr = 2,2 RC = 220 ps, ce qui donne
une bande passante d’environ 0,35/tr = 1,6 GHz ce qui devient limitant. Il faut diminuer R ou
choisir une autre photodiode de surface active plus petite (actuellement surdimensionnée, on
peut gagner un facteur 10) afin de réduire la capacité de jonction.
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Exercice 3 : (8 points)
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UVSQ M1 SPI 2004-2005
Optoélectronique
1 – On prend un indice de réfraction du milieu égal à 1 puisque la cavité est sous vide.
c
L’intervalle spectral libre de la cavité s’exprime par : ISL = .
2na
A.N : ISL = 3 GHz.
2 – La diode D1 à une longueur d’onde exactement égale à 633,0 nm. Sa fréquence s’exprime
c
donc par f1 = , ce qui donne 473,933 649 THz. La fréquence de la longueur d’onde de la
λ1
diode D2 est égale à f 2 = f1 + 3GHz = 473,936 649 THz, ce qui donne une longueur d’onde
c
de λ2 = = 632,995 993 nm. L’ISL en longueur d’onde fait donc environ 4 pm, il faut que
f2
le lambdamètre ai si possible 6 chiffres significatifs.
3 – En théorie, si l’ISL vaut 3,0 GHz, la fréquence d’émission de la diode D1 est un multiple
exact de 3 GHz ce qui n’est pas le cas. On se trompe donc soit sur la valeur précise de la
vitesse de la lumière (c = 2 997 924 580 m.s-1) soit le lambdamètre est biaisé, soit les deux.
4 – La longueur de la cavité devient 5,0005 cm. Deux phénomènes vont intervenir : l’ISL
change donc l’écart en fréquence des diodes également, et la valeur absolue des longueurs
d’onde des diodes asservies également.
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C’est le bruit de grenaille qui est prépondérant. Le signal à bruit vaut donc 0,45 mA/1,2 nA
soit 375000, soit 112 dB.
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