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Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu: Un Commentaire Sur La Première Epitre De Jean
Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu: Un Commentaire Sur La Première Epitre De Jean
Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu: Un Commentaire Sur La Première Epitre De Jean
Ebook113 pages1 hour

Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu: Un Commentaire Sur La Première Epitre De Jean

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About this ebook

Les Conditions de la Vraie communion avec Dieu est un ouvrage qui vous donne les moyens dvaluer votre communion avec Dieu en se basant sur les trois conditions ncessaires pour avoir une bonne et vraie communion avec Dieu: Il faut connaitre Dieu. Il faut aimer Dieu. Il faut croire en Dieu.

La lecture de ce commentaire sur la Premire pitre de Jean a pour but de vous aider Tester votre connaissabce relle de Dieu; votre amour rel pour Dieu et votre croyance relle en Dieu. Que Dieu vous aide et quIl vous guide dans la lecture de cet ouvrage afin que votre communion avec LUI soit relle!

LanguageFrançais
PublisheriUniverse
Release dateJan 24, 2012
ISBN9781469732930
Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu: Un Commentaire Sur La Première Epitre De Jean
Author

Rév. Bethy Germain

Bethy Germain est le Pasteur principal de l’Église Impact du Plein Évangile située à Montréal, Québec, Canada depuis 2008. Détenteur d’une Maitrise es Sciences et Un Diplôme en Théologie, il a eu une brève carrière à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire en Haïti comme Professeur. Il a dirigé l’Eglise de Dieu de Lalue, faisant partie de la Mission de l’Eglise de Dieu, en Haïti, pendant quelques années (1993-2003). Bethy et son épouse Ritha ont cinq enfants et habitent la ville de Terrebonne, Québec au Canada.

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    Les Conditions De La Vraie Communion Avec Dieu - Rév. Bethy Germain

    Copyright © 2012 by Rév. Bethy Germain.

    All rights reserved. No part of this book may be used or reproduced by any means, graphic, electronic, or mechanical, including photocopying, recording, taping or by any information storage retrieval system without the written permission of the publisher except in the case of brief quotations embodied in critical articles and reviews.

    iUniverse books may be ordered through booksellers or by contacting:

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    Bloomington, IN 47403

    www.iuniverse.com

    1-800-Authors (1-800-288-4677)

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    Any people depicted in stock imagery provided by Thinkstock are models, and such images are being used for illustrative purposes only.

    Certain stock imagery © Thinkstock.

    ISBN: 978-1-4697-3287-9 (sc)

    ISBN: 978-1-4697-3293-0 (ebk)

    Printed in the United States of America

    iUniverse rev. date: 01/19/2012

    Contents

    Avant Propos

    I—INTRODUCTION

    II—La Communion

    III—CONCLUSION

    IV—Bibliographie

    Avant Propos

    La première Épitre de Jean laisse apparaître certains aspects de la situation des communautés chrétiennes auxquelles elle était adressée. Comme beaucoup d’autres communautés de la deuxième moitié du premier siècle, elles étaient exposées à l’influence de mouvements spirituels ou religieux qui s’écartaient de la vraie foi chrétienne.

    La fausse doctrine qui envahissait la communauté chrétienne part de l’idée que le monde matériel est mauvais en soi, et qu’il n’est donc pas possible que le Christ, le Fils de Dieu, soit devenu un être humain (on établissait une distinction entre le Jésus terrestre et le Christ, qui serait resté un être purement spirituel). C’est pourquoi, le nom de JÉSUS est toujours associé avec CHRIST tout le long de cette lettre. Les faux docteurs prônent un salut qui serait alors lié à une connaissance supérieure de Dieu; un salut qui réclamerait qu’on soit libéré de toute préoccupation concernant la vie dans le monde; un salut qui serait sans rapport avec l’amour du prochain et même avec toute règle morale. Voilà le genre d’erreurs qu’il s’agissait de combattre.

    A travers cette lettre, Jean nous fait voir la triple marque du chrétien:

    1. Théologique: il croit que Jésus est le Fils de Dieu, le Christ;

    2. Sociale: il aime les frères (parce qu’il aime Dieu, qui est amour);

    3. Morale: il garde les commandements de Dieu.

    Il est aussi important de souligner les contrastes observés dans cette première lettre:

    a) On est soit dans la lumière, soit dans les ténèbres

    b) Si on n’est pas enfant de Dieu, on est enfant du diable

    C’est une lettre qui permet de distinguer le vrai du faux en mettant l’accent sur la communion qui est considérée comme le thème central de cette Épitre. Voilà pourquoi nous nous la séparons en trois groupes de tests de la vie chrétienne:

    - Tests de notre connaissance réelle de Dieu;

    - Tests de notre amour réel pour Dieu;

    - Tests de notre croyance réelle en Dieu.

    I—INTRODUCTION

    1.1 AUTEUR: La 1ère épître de Jean ne mentionne pas son auteur, ni son destinataire; mais dès le 2ème siècle, l’église a reconnu Jean, le fils de Zébédée, le frère de Jacques (Marc 3 v 17), comme l’auteur de cette épître. La tradition dit qu’il vécut à Éphèse après la destruction de Jérusalem, en l’an 70, et qu’il mourut à un âge avancé après avoir enseigné des hommes comme Ignace et Polycarpe. Il est le dernier des écrivains du Nouveau Testament. Voyons quelques traits marquants de la vie de ce disciple:

    a) Il était d’un tempérament fougueux et plein d’énergie (Luc 9 v 49-56);

    b) Il était intolérant (Marc 9 v 38; Luc 9 v 49);

    c) Il était vindicatif, c’est à dire ayant l’esprit de vengeance (Luc 9 v 54);

    d) Il était ambitieux (Marc 10 v 35-37);

    e) Il a appris la leçon du vrai amour à l’école de CHRIST; il a fait allusion à l’amour chrétien plus de 25 fois dans ses épîtres;

    f) Il fait partie du trio (Pierre, Jacques et Jean) qui est souvent associé aux grands évènements de la vie de Jésus Christ, comme:

    A- La transfiguration (Matthieu 17 v 1-2)

    B- La résurrection de la fille de Jaïrus (Marc 5 v 35-40)

    C- L’agonie de Jésus à Gethsémané (Marc 14 v 32-34)

    1.2 LIEU ET DATE DE RÉDACTION: Le lieu et la date de rédaction de cette épître sont incertains. Les exégètes disent qu’elle fut probablement écrite à Éphèse vers la fin du 1er siècle, probablement entre l’an 85-90 ap. J.C. Ces derniers classent cette épître parmi les épîtres générales par opposition aux épîtres pastorales comme celles de Paul, par exemple, puisqu’elle ne contient pas aucune salutation, aucune parole d’adieu ou autres allusions de nature personnelle; et surtout parce qu’elle ne s’adresse pas à des individus ou à des Églises particulières. Elle est, avec l’épître aux Hébreux, les deux livres du Nouveau Testament où l’auteur ne s’identifie pas.

    1.3 DESTINATAIRE: La 1ère épître de Jean ne mentionne pas ses destinataires. Cependant, l’auteur montre qu’il connaît bien ses lecteurs; il connaît la situation critique où ils se trouvent, il les exhorte à la fidélité tout en les surnommant ses ‹‹Petits enfants››. L’épître semble donc avoir été adressée à un groupe d’Églises, sans doute situées dans la province d’Asie.

    1.4 ARRIÈRE-PLAN DE CETTE ÉPÎTRE: La 1ère épître de Jean ne contient pratiquement pas de détails sur les circonstances de sa rédaction. Mais l’histoire de l’Église nous révèle que vers le milieu du 1er siècle, plus spécifiquement entre l’an 60-65 ap. J.C., au moment où l’apôtre Paul écrivit son épître aux Colossiens et ses épîtres à Timothée, il y avait un courant philosophique qu’on appelle Gnosticisme¹ qui était en gestation. Ce courant d’idées qui était très développé par Cérinthe (un hérésiarque du 1er siècle) au moment où Jean écrivit son Évangile et sa première épître, probablement en l’an 85-90 ap. J.C., était le problème le plus sévère auquel l’Église de la fin du 1er siècle et du 2ème siècle a dû faire face. Le 2ème siècle était considéré comme le siècle du gnosticisme. Dans ce courant philosophique qui a demeuré jusqu’au 6ème siècle, il y avait et il y a encore plusieurs sectes comme les Théosophistes² d’aujourd’hui, les Manichéens du 3ème siècle, les Marcionismes du 2ème siècle, les Docétismes³ de la fin du 1er siècle. C’est surtout le dernier que l’apôtre Jean vise probablement dans sa 1ère épître. Le Docétisme enseigne que:

    a) Jésus Christ était un fantôme, il ne pouvait pas avoir un corps matériel, il n’avait que l’apparence d’un être humain. Selon eux, Jésus n’avait pas de corps physique, à l’instar d’un Esprit, et que, de ce fait, la crucifixion était une illusion. En d’autres termes, l’aspect humain du Christ est simple illusion et n’a pas de réalité objective. Les promoteurs de ce courant acceptent que Jésus soit la révélation de Dieu, mais ils n’acceptent pas que Jésus avait un vrai corps, en se basant sur le raisonnement suivant:

    « Si la matière était tout à fait mauvaise, l’idée que le corps était aussi mauvaise est naturelle; ainsi celui qui était la révélation de Dieu n’aurait pas pu avoir un vrai corps »

    Par exemple, les théologiens diocètes enseignaient que « Jésus n’avait pas fait des empreintes de pas quand il se promenait ».

    Il enseigne que la matière est corrompue, que seul l’esprit est pur et qu’il est possible à l’homme de trouver Dieu grâce à son intelligence supérieure. Tout ceci est accompagné d’une vie de débauche puisque le corps est mauvais de toute façon.

    b) Selon Cérinthe, un hérésiarque du 1er siècle, le Christ est un être céleste qui était descendu sur Jésus lors de son baptême et l’a quitté avant sa mort.

    C’est cette hérésie qui s’était infiltrée dans la chrétienté de la fin du 1er siècle que l’apôtre Jean combat avec vigueur tout au long de sa première épître en déclarant que Jésus est vraiment Dieu et vraiment Homme et qu’une connaissance réelle de Dieu doit résulter en transformation morale et en amour fraternel. Jean écrit comme un pasteur qui aime son troupeau qu’il veut se protéger et établir dans la vérité.

    1.5 BUT DE L’ÉPÎTRE: De cet arrière-plan, il est facile de déduire les objectifs poursuivis par l’apôtre Jean en écrivant sa 1ère épître. Tout en mettant l’accent sur la « COMMUNION » qui est le thème centrale de cette épître, l’apôtre vise à:

    a) Rendre notre joie (La joie de l’apôtre et celle de ses « petits enfants ») complète (1 v 4).

    b) Les garder du péché (2 v 1).

    c) Les mettre en garde contre les faux docteurs (2 v 26).

    d) Fortifier leur foi en christ et leur donner l’assurance de la vie éternelle (5 v 13).

    II—La Communion

    La communion est une union en esprit, spirituelle, avec Dieu, notre Père, avec Jésus-Christ notre Seigneur et avec le Saint-Esprit, notre consolateur. Ce substantif «communion» dont l’original grec a plusieurs sens:

    26455.jpg l’union avec, la relation intérieure, la relation étroite (voir en I Jean 1 : 3 et 6

    26451.jpg la participation (voir en 1 Corinthiens 10 : 16, Philip. 1 : 5 et 10; 2 Pierre 1 : 4)

    26457.jpg la collecte (voir en 2

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